Saint Damase Ier
Pape (37e) de 366 à 384 (+ 384)
Fils de prêtre et membre du clergé romain par
tradition familiale, Damase est élu Pape en 366 dans une époque troublée par
les dissensions théologiques et les querelles de partis. On lui opposera même
un antipape durant quelque temps. Il soutient la foi en la Trinité que les
ariens combattaient. En même temps, il œuvre en faveur de la réconciliation des
fidèles que divisaient alors les problèmes de la traduction entre le grec,
langue traditionnelle de l'Église et le latin, langue populaire qui devenait la
langue usuelle de l'Italie. Il aura l'audace de commander à saint Jérôme la
traduction latine de la Bible, ce sera la Vulgate.
Il organisa le culte des martyrs, nettoya et agrandit les catacombes où ils
étaient inhumés et, sur leur tombe, il grave et compose des épigrammes qui font
de lui un des premiers poètes latins chrétiens. Il fit écrire sur les murs des
catacombes de saint
Calixte: "Moi aussi, Damase, c'est ici que j'eusse voulu reposer si je
n'avais pas craint de profaner les cendres des saints" et il se fit
humblement enterrer dans une église voisine.
Mémoire de saint Damase Ier, pape. Dans une période difficile, il réunit de
nombreux synodes pour défendre la foi de Nicée contre les schismes et les
hérésies, il confia à saint Jérôme la traduction latine des livres saints,
embellit avec piété les tombes des martyrs et les décora d'éloges versifiés.
Lui-même, mort en 384, avait fait graver d'avance sur sa tombe, au cimetière de
Calliste, un acte de foi : "Celui qui marche sur les eaux... fera se dresser
Damase de ses cendres".
Martyrologe romain
"Damase est un personnage éminent, fort versé
dans la connaissance des saintes écritures."
(Saint Jérôme, Épître à Eustochium)
Saint Damase d'Espagne
Pape
(304-384)
On convient que saint Damase était d'origine espagnole, quoiqu'on ne sache pas précisément en quelle ville ni en quelle province il naquit, vers l'an 304. Étant venu à Rome avec sa famille, il entra dans les Ordres sacrés et devint par ses mérites un des membres les plus considérables du clergé. Le pape saint Libère en fit son archidiacre ou vicaire général et lui confia la charge de nonce apostolique auprès des empereurs Valens et Valentinien.
En 355, Libère, gardien de la foi de Nicée et défenseur de saint Athanase, fut enlevé de son siège par ordre de l'empereur Constance. Ne se contentant pas de témoigner de sa fidélité au souverain pontife, Damase voulut l'accompagner quelque temps jusqu'en Thrace où il souffrit l'exil et la mort. Après le décès du Saint-Père, saint Damase, alors âgé de soixante-deux ans, fut élu pour lui succéder.
Ursin ou Ursicin, diacre ambitieux qui convoitait la haute dignité de souverain pontife, se fit élire antipape. Jaloux de l'ascendant moral dont jouissait saint Damase, Ursin le fit accuser d'adultère. Le saint pontife ne se troubla point de cette noire calomnie, mais pour le bien de l'Église, il assembla à Rome un synode de quarante-quatre évêques où il se justifia pleinement. Ses accusateurs furent excommuniés et chassés de la ville éternelle.
Malgré ces difficultés, saint Damase donna tout son éclat à la papauté au IVe siècle. En 369, sur le conseil de saint Athanase, il convoqua un concile à Rome où il condamna les décrets du faux concile de Rimini dans lequel la profession de foi du concile de Nicée avait été rejetée, et déposa Auxence, évêque arien de Milan. En 373, dans un deuxième concile toujours tenu à Rome, il condamna les nombreuses hérésies qui infectaient alors l'Église d'Orient, surtout celle d'Apollinaire qui prétendait que le corps de Jésus-Christ n'avait pas été formé dans le sein de Marie, et qu'en la personne du Christ, le Verbe tenait lieu de l'entendement humain. Durant ce même concile, saint Damase promulgua la liste des Livres de l'Ancien et du Nouveau Testament reconnus comme divinement inspirés. Ce saint pape régla aussi la psalmodie et introduisit l'usage de terminer tous les psaumes par le Gloria Patri.
En 381, après avoir convaincu d'hérésie les évêques Pallade et Secondien, saint Damase tint le second concile général de l'Église dans la ville d'Aquilée, afin de remédier au schisme qui affligeait depuis longtemps l'Église d'Antioche. Cette réunion au sommet se composait de cent cinquante évêques d'Orient. Arius et le prince Macédonius furent condamnés, leurs erreurs démasquées, et la foi orthodoxe ressuscita plus forte et plus belle qu'auparavant. Le saint pape Damase mourut octogénaire, après avoir gouverné pendant dix-huit ans l'Église de Jésus-Christ avec un dévouement inlassable et une sagesse éprouvée.
Portrait of Pope Saint Damasus I on the altar of San Lorenzo in Damaso
in Rome, where his relics are kept.
Saint Damase Ier, Pape
Né à Rome vers 305, Damase fut diacre du pape Libère (352-366) qu’il accompagna en exil (355) ; retourné assez vite à Rome, il prit du service auprès de l’antipape Félix II (355-365) mais se réconcilia avec le pape Libère quand celui-ci fut autorisé à rentrer à Rome. A la mort de Libère (24 septembre 366) éclatèrent de violents désordres : les fidèles du défunt pape, réunis dans la basilique Julienne, élisaient le diacre Ursin à sa succession et le faisaient sacrer ; les autres où l’on voyait beaucoup de partisans du défunt antipape, choisirent Damase et soudoyèrent un bande de voyous qui firent l’assaut de la basilique Julienne où, pendant trois jours, on massacra des ursiniens. Le 1° octobre 366, après que ses partisans se furent emparé de la basilique du Latran, Damase fut sacré et, avec l’appui du préfet de la ville, fit chasser Ursin et ses fidèles de Rome d’où les derniers disparurent dans la prise de la basilique libérienne (26 octobre 366).
Pour les chrétiens du IV° siècle, les catacombes sont des cimetières où ils enterrent chaque jour les leurs qui veulent reposer près des martyrs, mais l'accès est malaisé (éboulements, dégradations, vétusté). Après la paix constantinienne, de somptueuses basiliques sont édifiées en l'honneur des martyrs : Saint-Pierre, Saint-Paul, Saint-Laurent, Sainte-Agnès ... Devait-on multiplier ces monuments qui demandaient d’énormes dépenses ? Le pape Damase préféra restaurer le culte des martyrs dans les catacombes elles-mêmes et il entreprit des fouilles systématiques pour découvrir les tombes inconnues ou méconnues. Dans la Via Salaria vetus, la catacombe des saints Prothe et Hyacinthe est explorée, restaurée et embellie. On relie les salles par des escaliers qui facilitent la marche et la circulation des pèlerins. Au cimetière de Saint-Sébastien, Damase met à jour et honore les reliques du pape saint Eutychien (mort en 283). Non content de restaurer et de canaliser la dévotion populaire, le maître-d'œuvre compose et appose une bonne cinquantaine d'inscriptions. Tibulle, poète élégiaque du I° siècle avant Jésus-Christ, exprimait le souhait : Fac lapis inscriptis stat super ossa notis, (Fais en sorte que, grâce aux inscriptions sur pierre, nos restes soient identifiés) ; ce sera l'actif souci du pape Damase. Les fragments découverts dans la crypte des papes du cimetière de Calliste permettent de reconstituer l'hommage de Damase aux témoins ici rassemblés : Ci-gît, réunie, une foule de saints. Si vous les cherchez, leurs corps sont réunis dans ces vénérables tombes. Quant à leurs âmes sublimes, les célestes royaumes les ravit. Ci-gisent les compagnons de Sixte ; de l'ennemi, ils portent les trophées. Ici, nombre d'hommes illustres gardent les autels du Christ. Ci-gît un évêque dont la vie s'écoula en longue paix. Ici, les saints confesseurs, transférés de Grèce, reposent. Ici, vous trouverez : jeunes gens, enfants, vieillards, chaste génération qui pudeur garda. Ici, je l'avoue, Moi, Damase, j'aurais souhaité faire ensevelir mes restes. Je m'en suis abstenu, soucieux de ne pas troubler les pieuses cendres des saints.
Sur la tombe d'un prêtre, via Latina, Damase fit graver cette épitaphe : Marcellin et Pierre, écoutez le récit de votre triomphe ! Dans mon enfance, le bourreau lui-même me raconta ce qui suit. Le persécuteur acharné avait ordonné de vous trancher la tête au milieu des broussailles pour que leur tombeau ne soit pas retrouvé. Joyeux, vous avez vous-mêmes creusé la fosse. Après avoir, un moment, reposé sur cette blanche sépulture, vous avez averti Lucile, lui demandant de faire transférer vos restes. Elle les ensevelit alors, sur la via Labricane.
Si Damase ne fut pas un très grand versificateur, il eut le génie et le courage du restaurateur, soucieux de canaliser la piété populaire par le culte des saints et les pèlerinages à leurs tombes. On lui doit aussi la fondation de Sainte-Anastasie, de Saint-Laurent-in-Damaso, de Saint-Clément, de Sainte-Pudentienne et du baptistère de Saint-Pierre. Son rôle n'est-il pas celui d'un pontife éclairé qui, non seulement prescrit la doxologie (formule de louange) Gloria Patri, à la fin des psaumes, mais surtout établit des rapports étroits entre Eglise et Etat, après l’extirpation des vieilles hérésies. Il mourut le 11 décembre 384, presque octogénaire sous l’empereur Théodose, dit saint Jérôme.
Le 11 décembre 1813, un décret rendait au culte l'église Notre-Dame du Salut, à Fécamp, et un habitant de Fécamp rapportait sur l'autel la statue que, pendant la Révolution, il avait sauvée au péril de sa vie. La fête patronale s'y célèbre le 25 mars.
Leçons des Matines avant 1960
Quatrième leçon. Damase, espagnol, homme excellent et versé dans les Écritures, ayant convoqué le premier concile de Constantinople, étouffa la criminelle hérésie d’Eunomius et de Macédonius. Il condamna de nouveau l’assemblée de Rimini, déjà rejetée par Libère, dans laquelle, comme l’écrit saint Jérôme, les artifices d’Ursace et surtout de Valens avaient fait proclamer une condamnation de la foi de Nicée, en sorte que le monde gémissant, s’étonnait d’être arien.
Cinquième leçon. Il édifia deux basiliques, l’une sous le nom de Saint-Laurent (près du théâtre de Pompée), qu’il enrichit par les plus grands présents, et à laquelle il attribua des revenus de maisons et de terres ; l’autre sur la voie Ardéatine, aux Catacombes. Il dédia le lieu enrichi de marbres où les corps de saint Pierre et de saint Paul ont reposé quelque temps, et l’orna de vers élégamment composés. Il écrivit aussi sur la virginité en vers et en prose, et composa beaucoup d’autres poésies. Sixième leçon. Il établit la peine du talion contre ceux qui auraient accusé quelqu’un faussement, et ordonna que, selon l’usage déjà reçu en plusieurs lieux on chanterait jour et nuit, dans toutes les églises, les Psaumes à deux chœurs, et qu’on ajouterait à la fin de chaque Psaume : Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit. Ce fut lui qui chargea saint Jérôme de traduire le nouveau Testament selon la fidélité du texte grec. Il gouverna l’Église pendant dix-sept ans, deux mois et vingt-six jours, et fit cinq ordinations au mois de décembre, dans lesquelles il créa trente et un Prêtres, onze Diacres, et soixante-deux Évêques pour divers lieux. Illustre par sa vertu, sa science et sa prudence, et presque octogénaire, Damase s’endormit dans le Seigneur, sous l’empire de Théodose le Grand, et fut enseveli avec sa mère et sa sœur, dans la basilique qu’il avait lui-même élevée sur la voie Ardéatine. Ses reliques ont été transportées depuis dans l’église de Saint-Laurent, appelée de son nom, in Damaso.
Bíblia dos Jerónimos, frontispício do Vol. VI - painel de São Jerónimo
com o Papa Dâmaso I, 1496, Bíblia dos Jerónimos, Arquivo Nacional Torre do
Tombo, Lisboa, Portugal
Dom Guéranger, l’Année Liturgique
Ce grand Pontife apparaît au Cycle, non plus pour annoncer la Paix comme saint Melchiade, mais comme un des plus illustres défenseurs du grand Mystère de l’Incarnation. Il venge la foi des Églises dans la divinité du Verbe, en condamnant, comme son prédécesseur Libère, les actes et les fauteurs du trop fameux concile de Rimini ; il atteste par sa souveraine autorité l’Humanité complète du Fils de Dieu incarné, en proscrivant l’hérésie d’Apollinaire. Enfin, nous pouvons considérer comme un nouvel et éclatant témoignage de sa foi et de son amour envers l’Homme-Dieu, la charge qu’il donna à saint Jérôme de travailler à une nouvelle version du Nouveau Testament sur l’original grec, pour l’usage de l’Église Romaine. Honorons un si grand Pontife que le Concile de Chalcédoine appelle l’ornement et la force de Rome par sa piété, et que son illustre ami et protégé saint Jérôme qualifie d’homme excellent, incomparable, savant dans les Écritures, Docteur vierge d’une Eglise vierge.
Saint Pontife Damase ! Vous avez été durant votre vie le flambeau des enfants de l’Église ; car vous leur avez fait connaître le Verbe incarné, vous les avez prémunis contre les doctrines perfides au moyen desquelles l’Enfer cherchera toujours à dissoudre ce Symbole glorieux, dans lequel sont écrites la souveraine miséricorde d’un Dieu pour l’œuvre de ses mains, et la dignité sublime de l’homme racheté. Du haut de la Chaire de Pierre, vous avez confirmé vos frères, et votre foi n’a point défailli ; car le Christ avait prié pour vous. Nous nous réjouissons de la récompense infinie que le Prince des Pasteurs a octroyée à votre intégrité, ô Docteur vierge de l’Église vierge ! Du haut du ciel, faites descendre jusqu’à nous un rayon de cette lumière dans laquelle le Seigneur Jésus se fait voir à vous en sa gloire ; afin que nous puissions aussi le voir, le reconnaître, le goûter dans l’humilité sous laquelle il va bientôt se montrer à nous. Obtenez-nous et l’intelligence des saintes Écritures, dans la science desquelles vous fûtes un si grand Docteur, et la docilité aux enseignements du Pontife romain, auquel il a été dit, en la personne du Prince des Apôtres : Duc in altum : avancez dans la haute mer.
Faites, ô puissant successeur de ce pêcheur d’hommes, que tous les Chrétiens soient animés des mêmes sentiments que Jérôme, lorsque, s’adressant à votre Apostolat, dans une célèbre Épître, il disait : « C’est la Chaire de Pierre que je veux consulter ; je veux que d’elle me vienne la foi, nourriture démon âme. La vaste étendue des mers, la distance des terres, ne m’arrêteront point dans la recherche de cette perle précieuse : là où se trouve le corps, il est juste que les aigles s’y rassemblent. C’est à l’Occident que maintenant se lève le Soleil de justice : c’est pourquoi je demande au Pontife la Victime du salut ; du Pasteur, moi brebis, j’implore le secours. Sur la Chaire de Pierre est bâtie l’Église : quiconque mange l’Agneau hors de cette Maison est un profane ; quiconque ne sera pas dans l’Arche de Noé, périra dans les eaux du déluge. Je ne connais pas Vital ; je n’ai rien de commun avec Mélèce ; Paulin m’est inconnu : quiconque ne recueille pas avec vous, ô Damase, dissipe ce qu’il a amassé ; car celui qui n’est pas au Christ est à l’Antéchrist »
Saint Damase. Missel romain. Bologne. XIVe.
Bhx Cardinal Schuster, Liber Sacramentorum
Les résultats des fouilles et des études faites récemment nous apprennent que ce célèbre Pontife des martyrs naquit à Rome l’an 305 et que son père, nommé Antoine — qu’on l’identifie ou non avec ce saint évêque Léon enseveli dans l’Agro Verano et dont De Rossi a expliqué le poème sépulcral — avait fait toute sa carrière ecclésiastique non loin du Théâtre de Pompée, près des archives de l’Église romaine : « Hic pater exceptor, lector, levita, sacerdos. »
La mère de Damase portait le nom de Laurentia, elle vécut environ quatre-vingt-douze ans et fut ensevelie sur la voie Ardéatine. Cette Laurentia eut aussi une fille nommée Irène, qui fut vierge consacrée. Quant à Damase, il est dit de lui dans une inscription : « Natus qui antistes sedis Apostolicae », précisément parce qu’il avait eu pour père un évêque, un des nombreux évêques ruraux disséminés à cette époque dans la campagne romaine. Dès sa jeunesse Damase fut employé aux Archives pontificales, et c’est là sans doute qu’il dut sentir naître sa vocation de poète des martyrs, commençant dès lors ses recherches historiques sur ces héroïques confesseurs de la Foi, — comme il le fit pour les martyrs Pierre et Marcellin, — recherches qui, parfois, purent profiter des dépositions orales des bourreaux eux-mêmes : « Marcelline, tuos pariter, Petre, cognosce triumphos Percussor retulit Damaso mihi, cum puer essem. »
Damase fut élu pape in Lucinis en octobre 366, mais dans les premiers temps de son pontificat il fut combattu par le parti schismatique d’Ursin auquel adhéra une bonne partie du clergé. Quand celui-ci se soumit enfin au Pontife, Damase attribua cette réconciliation à l’intercession des martyrs, et il orna de cette inscription la tombe d’un groupe anonyme de martyrs sur la voie Salaria : « Pro reditu cleri, Christo praestante, triumphans. »
Il n’y a pour ainsi dire pas de tombe illustre de martyr dans les cimetières romains que Damase n’ait honorée de ses vers, ordinairement gravés sur marbre, en caractères spéciaux et très beaux que nous devons au calligraphie Furius Dionysius Philocalus. Mais il ne se contenta pas seulement des vers ; il commença des restaurations et des embellissements en faveur d’un grand nombre de sépulcres de saints ; de certains, comme celui d’Eutychius ad Catacumbas, on avait perdu jusqu’à la trace.
Damase creusa, chercha, refit l’histoire, rétablit le culte, et, en certains cas où le martyre subi pour la foi était encore discuté, le Pontife régla la controverse et fit la canonique vindicatio Martyris. Tel semble avoir été le cas de Némésius, dont la tombe « Incultam pridem dubitatio longa reliquit, Sed tenuit virtus adseruitque fidem. ».
Saint Damase mourut le 11 décembre 384 et fut enseveli près de sa mère et de sa sœur dans une crypte érigée par lui sur la voie Ardéatine, que le Liber Pontificalis appelle sans plus basilica sua.
A la vérité, son premier désir eût été de se préparer une tombe dans la crypte papale de la nécropole de Callixte. Il le dit lui-même dans une épigraphe en l’honneur de tous les saints qui reposaient dans ce cimetière : « Hic, fateor, Damasus volui mea condere membra, Sed cineres timui sanctos vexare piorum. ». C’est donc par humilité qu’il se jugea indigne d’un si grand honneur ; et, se conformant à une tradition inaugurée par le pape Marc, qui s’était construit lui aussi une basilique sépulcrale non loin du cimetière de Callixte, il prépara la tombe de sa famille près de celle de Marc sur la voie Ardéatine, à proximité, donc, des martyrs de l’area de Callixte.
Les itinéraires romains des pèlerins du haut moyen âge attestent que le corps de Damase reposait encore dans sa tombe primitive sur la voie Ardéatine. Du temps de Paul Ier, on le transporta dans la basilique de Saint-Laurent in Damaso — siège des anciennes Archives pontificales, que Damase avait fait agrandir et que, après y avoir ajouté la basilique, il avait voulu dédier au Staurophore romain Laurent. Voici le texte de l’épigraphe que Damase composa lui-même pour son propre tombeau :
QVI • GRADIENS • PELAGI • FLVCTVS • COMPRESSAT • AMAROS
VIVERE • QVI • PRAESTAT • MORIENTIA • SEMINA • TERRAE
SOLVERE • QVI • POTVIT • LETALIA • VINCVLA • MORTIS
POST • TENEBRAS • FRATREM • POST • TERTIA • LVMINA • SOLIS
AD • SVPEROS • ITERVM • MARTHAE • DONARE • SORORI
POST • CINERES • DAMASVM • FACIET • QVIA • SVRGERE • CREDO
Saint Damase à qui saint Jérôme, dans son Apologie du traité de la Virginité à Pammachius, donne le beau titre de « vir egregius et eruditus in Scripturis, virgo virginis Ecclesiae doctor », resplendit dans l’Église par ses immenses mérites. Outre son éminente sainteté, sa dévotion envers les martyrs romains, la construction du baptistère Vatican et sa fermeté apostolique dans la condamnation des différentes hérésies qui pullulaient alors, c’est à lui que revient la gloire d’avoir introduit dans la Messe du dimanche selon la tradition de la Palestine, le chant de l’alléluia. Au dire de saint Jérôme il fut l’inspirateur et le protecteur de la nouvelle version de la sainte Écriture, que nous appelons la Vulgate. D’après le conseil de saint Ambroise, le pape Damase dut aussi s’occuper de la réforme de l’ancien cursus du psautier, pour donner à cette forme de la prière liturgique un caractère vraiment populaire. Tout de suite après sa mort, Damase reçut de ses contemporains le titre de saint.
Saint Jérome présentant son oeuvre au Pape Saint Damase.
Miniature. Valenciennes - BM - ms. 0007 f. 223
Dom Pius Parsch, le Guide dans l’année liturgique
Jour de mort : 11 décembre 384. Tombeau : à Rome, dans l’église Saint-Laurent in Damaso, qu’il a bâtie lui-même. Sa vie : Damase siégea sur la chaire de saint Pierre de 366 à 384. L’Église venait de recouvrer la paix. La tâche des papes était maintenant de développer la vie religieuse, de veiller à la beauté du service divin. Le rôle de notre saint pape fut, à cette époque, des plus importants. Son grand mérite fut de donner à l’Église une bonne traduction de la Sainte Écriture. Il fit venir saint Jérôme, qui traduisit la Bible en latin (cette version est appelée la Vulgate). Cette version est utilisée aujourd’hui encore dans la liturgie. L’exemple de saint Damase nous suggère une résolution : lire avec zèle la Bible. Ce saint pape fut aussi un grand ami de la liturgie. On lui attribue l’introduction du chant des psaumes à deux chœurs dans toutes les églises. Il ordonna aussi qu’à la fin de chaque psaume on ajouterait : Gloria Patri. D’après l’exemple de Jérusalem, il introduisit le chant de l’Alléluia dans les messes des dimanches. Saint Damase fit aussi ensevelir avec honneur les corps de plusieurs martyrs, et il composa des épitaphes en vers pour presque tous les martyrs romains connus. Il est donc le chantre illustre des martyrs. Saint Jérôme a une belle parole à son sujet : Il était le docteur virginal d’une Église virginale. On ne peut pas rend !:e un plus bel hommage à un prêtre.
Statue Saint Damase, église, Bernières (Seine-Mar.)
Saint Damase d'Espagne, Pape. 384.
" Damase est un personnage éminent, fort versé dans la connaissance des saintes écritures."
Saint Jérôme, Épître à Eustochium.
Ce grand Pontife apparaît au Cycle, non plus pour annoncer la Paix comme saint Melchiade, mais comme un des plus illustres défenseurs du grand Mystère de l'Incarnation. Il venge la foi des Eglises dans la divinité du Verbe, en condamnant, comme son prédécesseur Libère, les actes et les fauteurs du trop fameux concile de Rimini ; il atteste par sa souveraine autorité l'Humanité complète du Fils de Dieu incarné, en proscrivant l'hérésie d'Apollinaire. Enfin, nous pouvons considérer comme un nouvel et éclatant témoignage de sa foi et de son amour envers l'Homme-Dieu, la charge qu'il donna à saint Jérôme de travailler à une nouvelle version du Nouveau Testament sur l'original grec, pour l'usage de l'Eglise Romaine. Honorons un si grand Pontife que le Concile de Chalcédoine appelle l'ornement et la force de Rome par sa piété, et que son illustre ami et protégé saint Jérôme qualifie d'homme excellent, incomparable, savant dans les Ecritures, Docteur vierge d'une Eglise vierge.
Si saint Jéröme a été si heureux de trouver à Rome saint Damase, qui a su reconnaître son mérite et lui donner en cette ville des emplois convenables à sa piété et à son érudition, nous pouvons dire aussi que ce n'a pas été un petit avantage à saint Damase d'y recevoir ce grand docteur, qui a été l'admirateur de ses vertus et le grand héraut de ses louanges.
Saint Damase était espagnol, quoiqu'on ne sache pas exactement en quelle ville ni en quelle province il est né. Son père s'appelait Antoine ; il eut une soeur parfaitement belle et vertueuse nommée Irène. Etant venu à Rome avec sa famille, il y entra dans les ordres sacrés, et, s'étant rendu par ses mérites un des plus considérables membres du clergé, il fut premièrement fait nonce apostolique auprès des empereurs Valens et Valentinien ; puis il exerca dans la ville même l'office de vicaire du souverain pontife. Après la mort de Libérius, il fut élu en sa place à l'âge de soixante-deux ans.
Ursin, ou Ursicin, homme turbulent et qui ambitionnait cette haute dignité, ne pût souffrir qu'il lui eût été préféré. Aussi, ayant assemblé quelques clercs factieux, il se fit élire antipape et tâcha de se conserver par la violence un rang que le droit d'une élection canonique ne lui donnait pas. Dans ce tumulte, beaucoup de personnes furent tuées, et on trouva en un seul jour jusqu'à 137 corps étendus sur la place, sans néanmoins que saint Damase y eut contribué en aucune manière, parce qu'il était d'un esprit fort doux et qu'il aurait plutôt renoncé au souverain Pontificat que de le conserver par les armes.
L'empereur Valentinien, persuadé du bon droit de notre saint, envoya Prétextat à Rome pour en chasser Ursicin et ses adhérents, et le maintenir dans la paisible possession de son siège. Cette paix ne dura pas longtemps ; Ursicin eut permission de retourner dans Rome, et, sa malice ne diminuant point avec le temps, il eut l'âme assez noire pour faire accuser le saint Pontife d'adultère? Concordius et Calliste, diacres, furent les instruments de sa calomnie. Ils ouvrirent la bouche contre l'oint du Seigneur et lui imputèrent ce crime pour le faire juger indigne de la souveraine prélature. Damase ne se troubla point ; il assembla à Rome un synode de 44 évêques, où il se justifia si parfaitement, que ses accusateurs furent excommuniés et chassés de la ville, et qu'on décréta que, dans la suite, ceux qui accuseraient injustement quelqu'un seraient sujet à la peine du talion.
Les schismatiques ne laissèrent pas de le persécuter pendant tout le reste de son pontificat ; mais leurs traverses en l'empêchèrent pas de s'acquiter dignement de sa charge et de combattre perpétuellement les hérésies. Il convoqua pour cela divers conciles dans la même ville : l'un en 369, où il fit condamner les décrets du faux concile de Rimini et déposer Auxence, évêque de Milan, grand fauteur de l'Arianisme, lequel, néanmoins, se maintint toujours dans son siège par la faveur de Valentinien l'aîné, dont il avait su gagner l'esprit par flatterie ; l'autre, en 373, contre un grand nombre d'hérésies qui infectaient l'Orient ; surtout contre celle d'Apollinaire, qui renfermait une infinité d'extravagances, entre autres, que Notre Seigneur Jésus-Christ n'avait point d'âme ou du moins d'entendement, mais que le Verbe, uni à ce corps, lui tenait lieu de ces parties essentielles de l'homme ; que sa chair venait du ciel et n'avait fait que passer par le sein de Marie comme par un canal ; le troisième, en 382, pour remédier au schisme qui affligeait depuis longtemps l'Eglise d'Antioche.
De plus, il en fit tenir un à Aquilée, en 381, où, en une seule session, qui dura depuis une heure après midi jusqu'à sept heures du soir, Pallade et Secondien, évêques d'Illyrie, furent convaoincus d'hérésie, confondus dans la discussion et condamnés comme coupables des blasphèmes d'Arius. Il envoya aussi à Constantinople le célèbre saint Zénobe, depuis évêque de Florence, pour consoler les fidèles cruellement persécutés par l'empereur Valens, qui s'était déclarés pour l'Arianisme. Enfin, ce fut par son autorité qu'en la même année 381 et en la même ville, se tint le deuxième concile général de l'Eglise, composé de cent cinquante évêques d'Orient, où Arius et Macédonius furent condamnés, et où la foi orthodoxe, que la cruauté de ce prince semblait avoir éteinte et réduite au tombeau, fut heureusement ressuscitée. Saint Damase le confirma et le reçut, en ce qui touchait la doctrine, comme une des règles de la foi : ce quilui a donné le nom et la force de concile oecuménique, quoiqu'en effet les évêques d'Occident n'y fussent pas, et qu'il ne s'y fût trouvé qu'un assez petit nombre de ceux de l'Eglise grecque.
Outre le soin et la diligence qu'apporta ce généreux Pontife à bannir les hérésies de toutes la terre, il s'étudia aussi à retrancher les abus qui s'étaient glissés dans l'Eglise? Entre les épîtres qui lui sont attribuées dans la collection des conciles, il y en a une aux évêques d'Afrique, où, après avoir établi la primauté du Saint-Siège, il fait de très sages constitutions, principalement touchant les accusations des clercs et des évêques, dont quelques-unes ont été insérées dans le corps du droit canon. Il y en a une autre aux évêques de Numidie, où il condamne l'usurpation des chorévêques, lesquels, n'étant que simples prêtres, et n'ayant pas reçu la consécration épiscopale, ne laissaient pas de s'attribuer le droit d'ordonner des prêtres et des ministres, de bénir des religieuses, de consacrer les églises, de faire le saint Chrême, de conférer la confirmation et de réconcilier publiquement les pénitents : ce qui n'appartient qu'aux véritables évêques.
Saint Damase régla la psalmodie et fit chanter en Occident les psaumes de David, selon la correction des Septante, que saint Jérôme avait faite par son ordre. Il introduisit aussi la coutume de dire Alleluïa dans l'Eglise hors le temps de Pâques, au lieu qu'auparavant on ne le disait qu'à Rome qu'en ce temps de réjouissance extraordinaire. Il bâtit deux église dans la ville : l'une de Saint-Laurent, auprès du théâtre de Pompée, l'autre sur la voie Ardéatine. Il orna le lieu où les bienheureux apôtres saint Pierre et saint Paul avaient longtemps reposé, et que l'on appelait la Platonie. Il trouva plusieurs corps saints et les fit mettre dans les tombeaux honorables, autour desquels il fit graver des vers qui faisaient mention de leurs triomphes. Il fit aussi construire un baptistère magnifiquen dont le poëte Prudence fait une riche description dans la huitième de ses hymnes.
En cinq ordinations qu'il célébra, selon la coutume, au mois de décembre, il créa 31 prêtre, 2 diacres et 62 évêques. Enfin, après avoir gouverné saintement l'Eglise au milieu de tant de tribulations, 18 ans, 2 mois et 10 jours, il fut appelé au ciel pour recevoir la récompense de ses travaux, le 11 décembre 384. Dieu le rendit illustre par plusieurs miracles ; car à son invocation des malades furent guéris et des énergumènes délivrés des démons qui les possédaient. Il avait aussi pendant sa vie rendu la vue à un aveugle qui l'avait perdus despuis 13 ans.
Les Pères de l'Eglise lui ont donné de grands éloges. Saint Ambroise dit qu'il fut élu par un coup du ciel. Saint Jérôme témoigne qu'il était demeuré vierge ; ce qui montre encore plus la malice des schismatiques, qui ne craignirent point de l'accuser d'adultère. Théodoret assure qu'il avait mérité le nom d'homme admirable. Enfin, le même saint Jérôme, qui lui avait servi de secrétaire, le met au nombre des écrivains ecclésiastiques.
Son corps fut d'abord déposé près du tombeau de sa mère et de sa soeur, dans la basilique élevée par lui sur la voie Ardéatine. Plus tard, vers l'époque d'Adrien Ier (772-795), ses reliques furent transférées dans celle de Saint-Laurent in Damaso, à l'intérieur de la ville. Elles y reposent encore aujourd'hui sous le maître-autel, à l'exception du chef du bienheureux Pape, qui est conservé à Saint-Pierre de Rome.
On représente saint Damase :
1. tenant un écrit sur lequel se lisent ces paroles : Gloria Patri et Filio et Spiritui Sancto, etc., parce qu'il a établi dans l'Eglise l'usage de terminer tous les psaumes par cette doxologie ;
2. ayant près de lui un portail d'église, qu'il montre comme pour en prendre possession, ou pour indiquer qu'il en est le fondateur.
Le pape Saint Damase et les catacombes
Jusqu'à nos temps, on ne connaissait de la sollicitude et de la dévotion de saint Damase pour les reliques des martyrs que les Carmina ou Inscriptiones qui lui étaient attribués, et reccueillis, au nombre de 37, probablement par les pélerins du Ve et VIe siècle qui les avient transcrits pour la satisfaction de leur piété personnelle sur les monuments catacombaires. Encore devons-nous ajouter que la critique se montrait assez difficile sur leur authenticité.
Mais, de nos jours, l'étude des catcombes a singulièrement modifié la question. Les travaux de saint Damase dans nos hypogées chrétiens, dit M. de Rossi, ne furent pas seulement partiels, et ne se localisèrent pas sur un point déterminé, ils s'étendirent à toute la Rome souterraine. Son nom se retrouve dans chacune des catacombes, sur le tombeau de tous les martyrs illustres. Les constructions pour l'ornement ou la solidité, les escaliers de marbres méagés dans chaque crypte insigne, portent tous l'empreinte de sa pieuse main.
C'est à sa haute intelligence que nous devons la conservation des hypogées chrétiens, parce que c'est lui qui fit abandonner le système vicieux adopté pour la construction des basiliques Constantiniennes. Ce système consistait à raser les étages superposés d'une catacombe jusqu'à ce qu'on fût arrivé au niveau de la crypte inférieure, où d'ordinaire se trouvait la sépulture des martyrs les plus illustres. On dégageait ainsi une tombe principale sur laquelle s'élevait un édifice somptueux ; mais il avait fallu sacrifier un nombre immense d'autres loculi pour arriver à ce résultat.
Saint Damase comprit que si les reliques des martyrs ont droit à notre culte, la tombe des simples fidèles doit être aussi l'objet d'un respect inviolable. Dès lors, il étendit sa sollicitude pontificale à tout l'ensemble des monuments chrétiens de l'âge héroïque. Les trésors que la piété des matrones mettait à sa disposition, et que lui reprochait la jalousie païenne d'Ammien Marcellin, il les consacrait non pas à la satisfaction de son luxe personnel, mais à la décoration des lieux sanctifiés par la présence des martyrs.
On sait que, par un sentiment d'admirable d'humilité, ce grand Pontife ne voulut point choisir sa sépulture au milieu des tombes des martyrs dont il avait si religieusement fait décorer les monuments.
" J'avoue, j'aurai ardemment souhaité ce bonheur ; mais j'ai craint de profaner le lieu auguste où reposent les Saints."
Après un tel scrupule, si modestement exprimé par un grand Pape, par un thaumaturge et un Saint, on comprend que les sépultures dans les catacombes devinrent fort rares. Elles ne furent plus autorisées que dans des circonstances exceptionnelles.
" Saint Pontife Damase ! Vous avez été durant votre vie le flambeau des enfants de l'Eglise ; car vous leur avez fait connaître le Verbe incarné, vous les avez prémunis contre les doctrines perfides au moyen desquelles l'Enfer cherchera toujours à dissoudre ce Symbole glorieux, dans lequel sont écrites la souveraine miséricorde d'un Dieu pour l'œuvre de ses mains, et la dignité sublime de l'homme racheté. Du haut de la Chaire de Pierre, vous avez confirmé vos frères, et votre foi n'a point défailli ; car le Christ avait prié pour vous.
Nous nous réjouissons de la récompense infinie que le Prince des Pasteurs a octroyée à votre intégrité, Ô Docteur vierge de l'Eglise vierge ! Du haut du ciel, faites descendre jusqu'à nous un rayon de cette lumière dans laquelle le Seigneur Jésus se fait voir à vous en sa gloire ; afin que nous puissions aussi le voir, le reconnaître, le goûter dans l'humilité sous laquelle il va bientôt se montrer à nous. Obtenez-nous et l'intelligence des saintes Ecritures, dans la science desquelles vous fûtes un si grand Docteur, et la docilité aux enseignements du Pontife romain, auquel il a été dit, en la personne du Prince des Apôtres : " Duc in altum !" : " Avancez dans la haute mer !".
Faites, Ô puissant successeur de ce pêcheur d'hommes, que tous les Chrétiens soient animés des mêmes sentiments que Jérôme, lorsque, s'adressant à votre Apostolat, dans une célèbre Epître, il disait :
" C'est la Chaire de Pierre que je veux consulter ; je veux que d'elle me vienne la foi, nourriture démon âme. La vaste étendue des mers, la distance des terres, ne m'arrêteront point dans la recherche de cette perle précieuse : là où se trouve le corps, il est juste que les aigles s'y rassemblent. C'est à l'Occident que maintenant se lève le Soleil de justice : c'est pourquoi je demande au Pontife la Victime du salut ; du Pasteur, moi brebis, j'implore le secours. Sur la Chaire de Pierre est bâtie l'Eglise : quiconque mange l'Agneau hors de cette Maison est un profane ; quiconque ne sera pas dans l'Arche de Noé, périra dans les eaux du déluge. Je ne connais pas Vital ; je n'ai rien de commun avec Mélèce ; Paulin m'est inconnu : quiconque ne recueille pas avec vous, Ô Damase, dissipe ce qu'il a amassé ; car celui qui n'est pas au Christ est à l'Antéchrist."
Considérons notre divin Sauveur au sein de la très pure Marie sa Mère ; et adorons, avec les saints Anges, le profond anéantissement auquel il s'est réduit pour notre amour. Contemplons-le s'offrant à son Père pour la rédemption du genre humain, et commençant dès lors à remplir l'office de Médiateur dont il a daigné se charger. Admirons avec attendrissement cet amour infini, qui n'est pas satisfait de ce premier acte d'abaissement dont le mérite est si grand qu'il eût suffi pour racheter des millions de mondes.
Le Fils de Dieu veut accomplir, comme les autres enfants, le séjour de neuf mois au sein de sa Mère, naître ensuite dans l'humiliation, vivre dans le travail et la souffrance, et se faire obéissant jusqu'à la mort et à la mort de la Croix. Ô Jésus ! Soyez béni, Soyez aimé pour un si grand amour. Vous voici donc descendu du ciel, pour être l'Hostie qui remplacera tant d'autres hosties stériles, par lesquelles n'a pu être effacée la faute de l'homme. La terre porte maintenant son Sauveur, bien qu'elle ne l'ait pas contemplé encore. Dieu ne la maudira pas, cette terre ingrate, enrichie qu'elle est d'un tel trésor. Mais reposez encore, Ô Jésus, dans les chastes entrailles de Marie, dans cette Arche vivante, au sein de laquelle vous êtes la véritable Manne destinée à la nourriture des enfants de Dieu. Toutefois, Ô Sauveur ! l'heure approche où il vous faudra sortir de ce sanctuaire. Au lieu de la tendresse de Marie, il vous faudra connaître la malice des hommes ; et cependant, nous vous en supplions, nous osons vous le rappeler, il est nécessaire que vous naissiez au jour marqué : c'est la volonté de votre Père ; c'est l'attente du monde, c'est le salut de ceux qui vous auront aimé."
CONCILE DE ROME
(382)
" DÉCRET DE DAMASE "
Il nous faut maintenant parler des divines Écritures, de ce que reçoit l'Église catholique universelle et de ce qu'elle doit éviter.
On commence par l'ordre de l'Ancien Testament. Genèse, un livre ; Exode, un livre ; Lévitique, un livre ; Nombres, un livre ; Deutéronome, un livre ; Jésus Navé, un livre ; Juges, un livre ; Ruth, un livre ; Rois, quatre livres ; Paralipomènes, deux livres ; Cent cinquante Psaumes, un livre ; Salomon, trois livres : Proverbes, un livre, Ecclésiaste, un livre, Cantique des Cantiques, un livre ; encore, Sagesse, un livre ; Ecclésiastique, un livre.
Puis l'ordre des prophètes, Isaïe, un livre ; Jérémie, un livre, avec Cinoth, c'est-à-dire ses Lamentations ; Ézéchiel, un livre ; Daniel, un livre ; Osée, un livre ; Amos, un livre ; Michée, un livre ; Joël, un livre ; Abdias, un livre ; Jonas, un livre ; Nahum, un livre ; Habacuc, un livre ; Sophonie, un livre ; Aggée, un livre ; Zacharie, un livre ; Malachie, un livre.
Puis l'ordre des histoires. Job, un livre ; Tobie, un livre ; Esdras, deux livres ; Esther, un livre ; Judith, un livre ; Maccabées, deux livres.
Puis l'ordre des Écritures du Nouveau et éternel Testament, que l'Église sainte et catholique reçoit. Évangiles : un livre selon Matthieu, un livre selon Marc, un livre selon Luc, un livre selon Jean.
Les épîtres de Paul, au nombre de quatorze : une aux Romains ; deux aux Corinthiens ; une aux Éphésiens ; deux aux Thessaloniciens ; une aux Galates ; une aux Philippiens ; une aux Colossiens ; deux à Timothée ; une à Tite ; une à Philémon ; une aux Hébreux.
Ensuite l'Apocalypse de Jean, un livre.
Et les Actes des Apôtres, un livre.
Puis les épîtres canoniques, au nombre de sept : deux épîtres de l'apôtre Pierre, une épître de l'apôtre Jacques, une épître de l'apôtre Jean, deux épîtres de l'autre Jean, le presbytre, une épître de l'apôtre Jude le zélote.
Tel est le canon du Nouveau Testament.
Memorial
Profile
Raised in a pious
family; his father was a priest in Rome, Italy and Damasus served
for a time as deacon in his father‘s church, Saint
Laurence. Priest. Assistant to Pope Liberius. Chosen 37th pope in a disputed
election in which a minority chose the anti-pope Ursinus. The two
reigned simultaneously in Rome which eventually
led to violence between their supporters and false accusations of Damasus
having committed a crime.
His pontificate suffered from the
rise of Arianism, and from several schisms including
break-away groups in Antioch, Constantinople, Sardinia, and Rome. However, it was during
Damasus’s reign that Christianity was declared the
religion of the Roman state. He enforced the 370 edict of Emperor
Valentinian controlling gifts to prelates, and opposed Arianism and Apollinarianism. He supported the 374 council of Rome which decreed the
valid books of the Bible, and the Grand Council of Constantinople in 381 which
condemned Arianism.
Economic patron of
his secretary, Saint Jerome, commissioning him to
make the translation of scripture now
known as the Vulgate. Damasus restored catacombs, shrines, and the tombs of martyrs, and wrote poetry and metrical
inscriptions about and dedicated to martyrs. They state that he
would like to be buried in the catacombs with the early martyrs, but that the presence
of one of his lowly status would profane such an august place. Ten of his letters, personal and pontifical, have survived.
Born
Papal Ascension
Died
Canonized
Patronage
Additional Information
Readings
He who walking on the
sea could calm the bitter waves, who gives life to the dying seeds of the
earth; he who was able to loose the mortal chains of death, and after three
days’ darkness could bring again to the upper world the brother for his sister
Martha: he, I believe, will make Damasus rise again from the dust. –
epitaph Damasus wrote for himself
The arrangement of the
names of Christ, however, is manifold: Lord, because He is Spirit; Word,
because He is God; Son, because He is the only-begotten son of the Father; Man,
because He was born of the Virgin; Priest, because He offered Himself as a
sacrifice; Shepherd, because He is a guardian; Worm, because He rose again;
Mountain, because He is strong; Way, because there is a straight path through
Him to life; Lamb, because He suffered; Corner-Stone, because instruction is
His; Teacher, because He demonstrates how to live; Sun, because He is the
illuminator; Truth, because He is from the Father; Life, because He is the
creator; Bread because He is flesh; Samaritan, because He is the merciful
protector; Christ, because He is anointed; Jesus, because He is a mediator;
Vine, because we are redeemed by His blood; Lion, because he is king; Rock,
because He is firm; Flower, because He is the chosen one; Prophet, because He
has revealed what is to come. – from the Decree
of Damasus (attributed to Damasus); from The Faith of the Early Fathers, by William A
Jurgens, copyright 1970, the Order of Saint
Benedict, Collegeville, Minnesota
MLA Citation
- “Pope Saint Damasus
I“. CatholicSaints.Info. 21 August 2020. Web. 8 December
2020. <https://catholicsaints.info/pope-saint-damasus-i/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/pope-saint-damasus-i/
Francesco Botticini (1446–1498).
S Gerolamo Altarpiece/ Saint Jerome in Penitence with Saints and Donors, vers
1490, 235 X 258, tempera and poplar wood,
National Gallery
To either side are saints connected with him:
Pope Damasus and Saint Eusebius on
the left, and Saint Paula with a book and Saint Eustochium with a lily on the
right. In the foreground, either side of the panel with Saint Jerome, two
donors kneel, possibly Gerolamo di Piero di Cardinale Rucellai (died 1497?) and
his son. Altarpiece complete in its original frame. The frame was extensively
remade and regilded in about 1850
Pope St. Damasus I
Probably born near the city of Idanha-a-Nova in what
is present-day Portugal. His life coincided with the rise of Constantine I and
the reunion and redivision of the Western and Eastern Roman Empire as well as
what is sometimes known as the Constantinian shift associated with the
widespread legitimization of Christianity and the later adoption of
Christianity as the religion of the Roman state.
Damasus was a sixty-year-old deacon when he was
elected bishop of Rome in 366. His reign was marked by violence from the start
when another group decided to elect a different pope. Both sides tried to
enforce their selections through violence. Though the physical fighting
stopped, Damasus had to struggle with these opponents throughout his years as
pope. Damasus defended with vigour the Catholic Faith in a time of dire and
varied perils.
Damasus may not have won this battle directly, but he
won the war by initiating works that outlasted all his opponents. Not only did
he commission the Vulgate translation by his personal secretary, St. Jerome,
but he also changed the liturgical language of the Church from Greek to Latin.
He worked hard to preserve and restore the catacombs, the graves of the
martyrs, and relics.
Damasus was a writer — but he didn’t author
many-volumed treatises as other Christian writers did. Damasus liked to write
epigrams in verse: short sayings that capture the essence of what needed to be
said. He wrote many epigrams on martyrs and saints. And he wrote one about
himself that shows his humility and the respect he had for the martyrs.
In a Roman cemetery is the papal crypt he built. All
that is left of him there, however, is this: ” I, Damasus, wished to be buried
here, but I feared to offend the ashes of these holy ones.” Instead, when he
died in 384, he was buried with his mother and sister.
SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/pope-st-damasus/
Le Saint Pape Damase Ier, vitrail, église Saint-Vincent-de-Paul, Clichy
Pope St. Damasus I
Born about 304; died 11 December, 384. His father,
Antonius, was probably a
Spaniards; the name of his mother, Laurentia, was not known until quite recently. Damasus seems to
have been born at
Rome; it is
certain that he grew up there in the service of
the church of the
martyr St. Laurence. He was elected
pope in October, 366, by a large majority, but a number of over-zealous
adherents of the deceased
Liberius rejected
him, chose the
deacon Ursinus (or Ursicinus), had the latter irregularly
consecrated, and resorted to much
violence and bloodshed in order to seat him in the Chair of Peter. Many details of this
scandalous conflict are related in the highly
prejudiced "Libellus Precum" (P.L., XIII, 83-107), a
petition to the
civil authority on the part of Faustinus and
Marcellinus, two anti-Damasan
presbyters (cf. also Ammianus Marcellinus, Rer. Gest., XXVII, c. iii). Valentinian recognized Damasus and banished
(367) Ursinus to
Cologne, whence he was later
allowed to return to
Milan, but was forbidden
to come to
Rome or its vicinity. The party of
the
antipope (later at
Milan an adherent of the
Arians and to the end a contentious pretender)
did not cease to persecute Damasus. An
accusation of
adultery was laid against him
(378) in the imperial court, but he was exonerated by
Emperor Gratian himself (
Mansi, Coll. Conc., III, 628) and soon after by
a Roman synod of forty-four
bishops (Liber
Pontificalis, ed. Duchesne, s.v.;
Mansi, op. cit., III, 419) which also
excommunicated his accusers.
Damasus defended with vigour the
Catholic
Faith in a time of dire and varied perils. In two Roman
synods (368 and 369) he condemned
Apollinarianism and
Macedonianism; he also sent his
legates to the Council
of Constantinople (381), convoked against the aforesaid
heresies. In the Roman synod of 369 (or 370) Auxentius, the
Arian Bishop
of
Milan, was
excommunicated; he held the
see, however, until his death, in 374, made way
for
St. Ambrose. The
heretic Priscillian, condemned by the Council of
Saragossa (380)
appealed to Damasus, but in vain. It was
Damasus who induced Saint Jerome to
undertake his famous revision of the earlier Latin versions of the
Bible (see
VULGATE).
St.
Jerome was also his confidential secretary for some time (Ep. cxxiii, n. 10). An important canon of the
New Testament was proclaimed by him in the Roman synod of 374. The
Eastern Church, in the
person of
St.
Basil of Cæsarea, besought earnestly the aid and encouragement of Damasus
against triumphant
Arianism; the
pope, however, cherished some degree of
suspicion against the great Cappadocian Doctor. In the
matter of the
Meletian Schism at
Antioch, Damasus, with
Athanasius and
Peter of Alexandria, sympathized with the party
of Paulinus as more sincerely representative
of Nicene
orthodoxy; on the death of Meletius he sought to secure the succession for
Paulinus and to exclude
Flavian (
Socrates,
Church History
V.15). He sustained the appeal of the
Christian senators to
Emperor Gratian for the removal of the altar of Victory from the Senate House (Ambrose, Ep. xvii, n. 10), and lived
to welcome the famous edict of
Theodosius I,
"De fide Catholica" (27 Feb., 380), which proclaimed as the religion of the
Roman State that
doctrine which St.
Peter had preached to the Romans
and of which Damasus was supreme head (Cod. Theod., XVI, 1, 2).
When, in 379, Illyricum was detached from the
Western Empire, Damasus hastened to safeguard the
authority of the
Roman Church by the
appointment of a
vicar Apostolic in the
person of Ascholius,
Bishop of
Thessalonica; this was the origin of the
important
papal
vicariate long attached to that
see. The primacy of the
Apostolic See, variously favoured in the time of
Damasus by imperial acts and edicts, was strenuously maintained by this
pope; among his notable utterances on this
subject is the assertion (
Mansi, Coll. Conc.,
VIII, 158) that the
ecclesiastical supremacy
of the
Roman Church was based, not on the decrees of
councils, but on the very words of
Jesus Christ (
Matthew 16:18). The
increased prestige of the early
papal
decretals, habitually attributed to the
reign of Siricius (384-99), not improbably
belongs to the reign of Damasus ("Canones Romanorum ad Gallos"; Babut, "La plus ancienne décrétale", Paris, 1904). This development
of the
papal office, especially in the West, brought with it a great increase of
external grandeur. This secular splendour,
however, affected disadvantageously many members of the Roman
clergy, whose worldly aims and life, bitterly reproved by
St. Jerome, provoked (29 July, 370) and edict of
Emperor
Valentinian addressed to the
pope, forbidding
ecclesiastics and
monks (later also
bishops and
nuns) to pursue
widows and
orphans in the hope of obtaining from them gifts and legacies. The
pope caused
the
law to be observed strictly.
Damasus restored his own church (now San Lorenzo in
Damaso) and provided for the proper housing
of the archives of the
Roman Church (see VATICAN
ARCHIVES). He built in the basilica of St.
Sebastian on the Appian Way the
(yet visible) marble monument known as the "Platonia" (
Platona, marble
pavement) in
honour of the temporary transfer
to that place (258) of the bodies of Sts. Peter and Paul, and decorated it with an important historical
inscription (see
Northcote and Brownlow, Roma Sotterranea). He
also built on the Via Ardeatina, between the
cemeteries of
Callistus and
Domitilla, a
basilicula, or small church, the ruins of which were discovered
in 1902 and 1903, and in which, according to the
"Liber Pontificalis", the
pope was buried with his mother and sister. On this
occasion the discoverer, Monsignor Wilpert,
found also the epitaph of the
pope's mother,
from which it was learned not only that her name was
Laurentia, but also that she had lived the
sixty years of her
widowhood in the special
service of
God, and died in her eighty-ninth
year, having seen the fourth generation of her descendants. Damasus built at the
Vatican a
baptistery in
honour of St. Peter and set up therein one of his artistic inscriptions (Carmen xxxvi), still preserved
in the Vatican
crypts. This subterranean region he drained in
order that the bodies buried there
(
juxta sepulcrum beati Petri) might
not be affected by stagnant or overflowing water. His extraordinary devotion to the
Roman
martyrs is now well known, owing particularly to
the labours of
Giovanni Battista De Rossi.
For a good account of his
architectural restoration of the
catacombs and the unique artistic characters
(Damasan Letters) in which his friend Furius Dionysius
Filocalus executed the epitaphs composed by Damasus,
see
Northcote and Brownlow, "Roma
Sotterranea" (2nd ed., London, 1878-79). The dogmatic content of the Damasan epitaphs (
tituli) is
important (
Northcote, Epitaphs of the
Catacombs, London, 1878). He composed also a
number of brief
epigrammata on
various
martyrs and
saints and some
hymns, or
Carmina, likewise brief.
St.
Jerome says (Ep. xxii, 22) that Damasus wrote on
virginity, both in prose and in verse, but
no such work has been preserved. For the few letters of Damasus (some of them
spurious) that have survived, see P.L., XIII, 347-76, and Jaffé, "Reg. Rom. Pontif." (Leipzig, 1885), nn. 232-254.
Shahan, Thomas. "Pope St. Damasus I." The Catholic Encyclopedia. Vol. 4. New York: Robert Appleton Company, 1908. 12 Dec. 2015 <http://www.newadvent.org/cathen/04613a.htm>.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. Remy Lafort, Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop of New
York.
Copyright © 2020 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
Saint Pape Damase, Église Sainte-Bernadette, Montréal
December 11
St. Damasus, Pope and Confessor
From his works, St. Jerom, Rufin, and Anastasius in
the Pontifical. See Tillemont, t. 8, p. 386; Ceillier, t. 6, p. 455. Abbate
Anton. Merenda, in the new edition of this pope’s works, which he published at
Rome, in folio, anno 1754, in which he gives the life of this pope in annals.
A.D. 384.
POPE DAMASUS is
said in the Pontifical to have been a Spaniard: which may be true of his
extraction: but Tillemont and Merenda show that he seems to have been born at
Rome. His father, whose name was Antony, either after the death of his wife, or
by her free consent, engaged himself in an ecclesiastical state, and was
successively reader, deacon, and priest of the title or parish church of St.
Laurence in Rome. Damasus served in the sacred ministry in the same church, and
always lived in a perfect state of continence, as St. Jerom assures us. When
Liberius was banished by Constantius to Berœa, in 355, he was archdeacon of the
Roman church, and attended him into exile, but immediately returned to Rome.
Liberius at length was prevailed upon to sign a confession of faith in which
the word consubstantial was omitted. After his return from banishment, he
constantly held communion with St. Athanasius, as is clear from that holy man’s
letter to the bishops of Egypt, in 360. He condemned and annulled the decrees
of the council of Rimini, by a letter which he wrote to those bishops,
mentioned by Siricius. 1 Liberius, after this, lay hid some time in the vaults
of the cemeteries, for fear of the persecutors, as we learn from Sozomen, 2 Prosper, in his chronicle, 3 Lucifer of Cagliari, 4 and Anastasius, in the life of Pope Julius. Thus he
repaired the fault which he had committed by his subscription. All this time
Damasus had a great share in the government of the church, and doubtless
animated the zeal of the pope.
Liberius died on
the 24th of September 366, and Damasus, who was then sixty years old, was
chosen bishop of Rome, and ordained in the basilic of Lucina, otherwise called
St. Laurence’s, which title he bore before his pontificate. Soon after,
Ursinus, called by some moderns Ursicinus, who could not bear that St. Damasus
should be preferred before him, got together a crowd of disorderly and
seditious people in the church of Sicin, commonly called the Liberian basilic,
now St. Mary Major, and persuaded Paul bishop of Tibur, now Tivoli, a dull
ignorant man, to ordain him bishop of Rome, contrary to the ancient canons,
which require three bishops for the ordination of a bishop; and to the ancient
custom of the Roman church, whose bishop was to be consecrated by the bishop of
Ostia, as Baronius and Tillemont observe. Juventius, prefect of Rome, banished
Ursinus, and some others of his party. Seven priests who adhered to him were
seized, to be carried into exile; but were rescued by their partisans, and
carried to the Liberian basilic. The people that sided with Damasus came
together with swords and clubs, besieged the basilic to deliver these men up to
the prefect, and a fight ensued, in which one hundred and thirty-seven persons
were killed, as Ammianus Marcellinus 5 and St. Austin relate. 6 In September the following year, 367, the Emperor
Valentinian allowed Ursinus to return to Rome; but, on account of new tumults,
in November banished him again, with seven accomplices, into Gaul. The
schismatics still kept possession of a church, probably that of St. Agnes
without the walls, and held assemblies in the cemeteries. But Valentinian sent
an order for that church to be put into the hands of Damasus; and Maximin, a
magistrate of the city, a man naturally inclined to cruelty, put several
schismatics to the torture. Rufin clears Damasus of any way concurring to, or
approving of such barbarous proceedings, and the schismatics fell into the
snare they had laid for him, 7 by which it seems that they demanded an inquiry to be
made by the rack, which turned to their own confusion and chastisement. It
appears by certain verses of Pope Damasus that he had made a vow to God in
honour of certain martyrs, to engage their intercession for the conversion of
some of the clergy, who continued obstinate in the schism; and that these
clergymen being converted to the unity of the church, in gratitude adorned, at
their own expense, the tombs of these martyrs. By the same poem we learn, that
the warmest abettors of the cause of Ursinus, after some time sincerely
submitted to Damasus. His election was both anterior in time, and in all its
circumstances regular; and was declared such by a great council held at
Aquileia in 381, composed of the most holy and eminent bishops of the western
church; and by a council at Rome in 378, in both which the acts of violence are
imputed to the fury of Ursinus. St. Ambrose, 8 St. Jerom, 9 St. Austin, Rufin, and others bear testimony to the
demeanour, and to the due election of Damasus.
Ammianus
Marcellinus, the famous pagan historian of those times, says, that the
chariots, rich clothes, and splendid feasting of the bishops of Rome, whose
tables surpassed those of kings, were a tempting object to ambition; and wishes
they would imitate the plainness of some prelates in the provinces. Herein, at
least with regard to the table, there is doubtless a great deal of exaggeration
and spleen; though sometimes extraordinary entertainments were probably given
by the church. However, some appearance of pomp and state was certainly then
made, since, as St. Jerom reports, 10 Prætextatus, an eminent pagan senator who was
afterwards prefect of Rome, said to Pope Damasus, “Make me bishop of Rome, and
I will be a Christian to-morrow.” Power alone is a snare to ambitious and
worldly men; and a danger inseparable from exalted stations; yet all such
things are rather an object of dread to those clergymen whose hearts are
disengaged from the world; and riches in their hands are only the patrimony of
Christ, instruments of charity. The reflection, however, of this heathen shows
how necessary Christian modesty is to recommend the spirit of the gospel.
Damasus certainly deserved not to fall under his censure. For St. Jerom, the
great admirer of this holy pope, severely inveighs against the luxury and state
which some ecclesiastics at Rome affected, 11 which he would never have done if it had been a
satire on his patron; at least he was too sincere to have continued his
admirer. Moreover, in 370, Valentinian, to repress the scandalous conduct of
ecclesiastics, who persuaded persons to bequeath estates or legacies to the church,
in prejudice of their heirs, addressed a law to Damasus, forbidding the clergy
or monks to frequent the houses of orphans and widows, or to receive from them
any gift, legacy, or feoffment in trust. This edict Pope Damasus caused to be
read in all the churches of Rome, and he was very severe in putting the same
into execution, so as to give great offence to some unworthy persons who, on
that account, went over to the schismatics; but some time after returned to
their duty. Baronius thinks this law was enacted at the request of the pope,
because it was addressed to him. At least it was certainly approved by him, and
was not less agreeable to him than just in itself. It appears by St. Damasus’s
fifteenth poem, that having escaped all dangers and persecutions, 12 in thanksgiving he made a pilgrimage to St. Felix’s
shrine at Nola, and there hung up this votive poem, and performed his devotions. 13
Arianism reigned
in the East under the protection of Valens, though vigorously opposed by many
pillars of orthodoxy, as St. Athanasius, St. Basil, &c. In the West it was
confined to Milan and Pannonia. Utterly to extirpate it in that part of the
world, Pope Damasus, in a council at Rome in 368, condemned Ursacius and
Valens, famous Arian bishops in Pannonia; and in another in 370, Auxentius of
Milan. The schism of Antioch fixed the attention of the whole church. Meletius
had been ordained upon the expulsion of St. Eustathius, whom the Arians had
banished; Paulinus was acknowledged by the zealous Catholics, called
Eustathians, because, during the life of St. Eustathius, they would admit no
other bishop. St. Basil, and other orientals, being well informed of the
orthodox faith of St. Meletius, adhered to him; but Damasus, with the western
prelates, held communion with Paulinus, suspecting the orthodoxy of Meletius on
account of the doubtful principles of some of those by whom he was advanced to
the see. Notwithstanding this disagreement, these prelates were careful to
preserve the peace of Christ with one another. The heresy of Apollinarius or
Apollinaris caused a greater breach. Apollinarius, the father, taught grammar first
at Berytus, afterwards at Laodicea in Syria, where he married, and had a son of
the same name, who was brought up to learning, had a good genius well improved
by studies, and taught rhetoric in the same town; and both embracing an
ecclesiastical state, the father was priest, and the son reader in that church
at the same time. The younger of these was chosen bishop of Laodicea in 362.
When Julian the Apostate forbade Christians to read the classics, the two
Apollinariuses composed very beautiful hymns in all sorts of verse on the
sacred history and other pious subjects; which are lost, except a paraphrase on
the psalms in hexameter verse. In these poems they began to scatter the poison
of certain errors, which were condemned by St. Athanasius, in his council at
Alexandria in 360, but the author was not then known. St. Athanasius wrote
against these errors, without naming the author, in 362. In the council which
Damasus held at Rome in 374, the same conduct was observed. But the obstinacy
of the bishop Apollinarius appearing incurable, from that time his name was no
longer spared: it was anathematized first by Pope Damasus at Rome. The
heresiarch lived to a great age, and died in his impiety. His capital errors
consisted in this, that he said Christ had not assumed a human understanding
([Greek] or soul) but only the flesh, that is, the body and a sensitive soul,
such as beasts have; and that the divine person was to him instead of a soul or
human understanding; for which he insisted upon those words, the Word
was made flesh; and he pretended that the human soul being the fountain of
sin it was not fitting that Christ should assume it. In this erroneous system
it followed that Christ was not made man, having only taken upon him a body,
the least part of human nature. Apollinarius also taught, that the body of
Christ came from heaven, was impassible, and descended into the womb of the
Virgin Mary, was not born or formed of her; also, that Christ only suffered and
died in appearance. 14 He likewise revived the Millenarian heresy, and
advanced certain errors about the Trinity. His followers chose Vitalis one of
his disciples, bishop of their sect at Antioch, and called Timothy, another of
his disciples, patriarch of Alexandria. The decrees of Pope Damasus against
this heresiarch were received in a council held at Alexandria, in another at
Antioch, and in the general council at Constantinople in 381.
Illyricum in
that age comprised all Greece and several other provinces near the Danube. The
Emperor Gratian, in favour of Theodosius, yielded up Eastern Illyricum, that
is, Greece and Dacia, to the Eastern empire: the popes maintained that this
country still belonged to the Western patriarchate, and reserved to themselves
the confirmation of its bishops and other patriarchal rights. St. Damasus
appointed St. Ascholius, bishop of Thessalonica, (who frequently preserved
Macedon from the Goths with no other arms but his prayers,) his vicar over
those churches: and in a letter to him, which is yet extant, gave him strict
charge to be watchful that nothing should be done in the church of
Constantinople prejudicial to the faith, or against the canons: and he
condemned the illegal intrusion of Maximus the Cynic into that important see.
When Nectarius was chosen archbishop of Constantinople, Theodosius sent
deputies to Rome, to entreat Pope Damasus to confirm his election. 15 When St. Jerom accompanied St. Epiphanius and St.
Paulinus of Antioch to Rome, Damasus detained him till his death, three years
after, near his person, employing him in quality of secretary, to write his
letters, and answer consultations. This pope, who was himself a very learned
man, and well skilled in the holy scriptures, encouraged St. Jerom in his
studies. That severe and holy doctor calls him “an excellent man;” 16 and in another place, 17 “an incomparable person, learned in the scriptures, a
virgin doctor of the virgin church, who loved chastity, and heard its eulogiums
with pleasure.” Theodoret calls him the celebrated Damasus, 18 and places him at the head of the famous doctors of
divine grace in the Latin church. 19 The oriental bishops in 431, profess that they follow
the holy example of Damasus, Basil, Athanasius, Ambrose, and others who have
been eminent for their learning. The general council of Chalcedon styles
Damasus, for his piety, the honour and glory of Rome. 20 Theodoret says, “He was illustrious by his holy life,
and ready to preach, and to do all things in defence of the apostolic doctrine.” 21
This pope
rebuilt, or at least repaired the church of St. Laurence near Pompey’s theatre,
where he had officiated after his father, and which to this day is called from
St. Laurence, in Damaso. He beautified it with paintings of
sacred history, which were remaining four hundred years afterwards. 22 He presented it with a paten of silver weighing
fifteen pounds, a wrought vessel of ten pounds weight, five silver chalices
weighing three pounds each, five silver sconces to hold wax lights, of eight
pounds each, and candlesticks of brass, of sixteen pounds weight. He also
settled upon it several houses that were near the church, and a piece of land. 23 St. Damasus likewise drained all the springs of the
Vatican which ran over the bodies that were buried there, and he decorated the
sepulchres of a great number of martyrs in the cemeteries, and adorned them
with epitaphs in verse, of which a collection of almost forty is extant. 24 Some of these belong not to him; those which are his
work, are distinguished by a peculiar elegance and elevation, and justify the
commendation which St. Jerom gives to his poetical genius. In the few letters
of this pope which we have in the editions of the councils, out of the great
number which he wrote, it appears that he was a man of genius and taste, and
wrote with elegance. The ancients particularly commend his constancy in
maintaining the purity of our holy faith, the innocence of his manners, his
Christian humility, his compassion for the poor, his piety in adorning holy
places, especially the tombs of the martyrs, and his singular learning. Having
sat eighteen years and two months, he died on the 10th of December in 384,
being near fourscore years of age. A pontifical kept in the Vatican library,
quoted by Merenda, says, that the saint burning with an ardent desire to be
dissolved, and be with Christ, he was seized with a fever, and having received
the body and blood of the Lord, lifting up his eyes and hands to heaven, he
expired in devout prayer. His intercession is particularly implored in Italy by
persons who are sick of fevers. 25 He was buried near his mother and sister, in an
oratory which he had built and adorned at the catacombs near the Ardeatin Way,
between that road and the cemetery of Calixtus or Prætextatus. Marangonus
describes his sepulchre and those of his mother and sister, as they were
discovered in the year 1736. 26
Learning, the
great accomplishment and improvement of the human mind, is often made its bane.
This sometimes happens by the choice which a man makes of his studies, and much
oftener by the manner in which he pursues them. As to the choice, there is no
sloth more trifling or vain than the studies of some learned men: to whom we
may apply what Plato said to the charioteer, whose dexterity in the circus
struck the spectators with astonishment. But the philosopher declared he
deserved to be publicly chastised for the loss of so much time as was necessary
for him to have attained that dexterity in so trifling and useless an exercise.
A perfect knowledge of our own, and some foreign and learned languages, is a
necessary instrument, and a key to much useful knowledge, but of little use if
it be not directed to higher purposes. Holy David, St. Ambrose, St. Damasus,
Prudentius, St. Paulinus, and many others consecrated poetry to the divine
praises. The belles lettres in all their branches, give an elegance to man’s mind
and thoughts, and help us to communicate with dignity our most useful knowledge
to others. But if made an employment of life, especially when the proper
studies or occupations of a state ought to have banished them, they become a
pernicious idleness, and so much entertain the heart as to ruin devotion and
the taste of duties, and to occupy our reason in trifles. They are particularly
condemned by the fathers and councils, in clergymen, as trespassing upon their
obligations and destructive of the spirit of their profession. Logic gives a
justness and clearness to our thoughts, teaches accurate reasoning, and
exceedingly improves the judgment and other faculties of the mind. Yet, if its
rules are made too prolix or spun into refined subtilties, they puzzle and
confound the understanding. The same is to be said of metaphysics, which ought
properly to be called the generals of science: a just
acquaintance with which is, above all other studies and accomplishments, the
means of improving the mind to the highest perfection, especially its ruling
faculty, the judgment, and fitting it for success and accuracy in all other
sciences and arts. The principles of Aristotle in logic and metaphysics are
solid, exact, complete, and far preferable to all others; but the exposition
must be concise, methodical, profound, infinitely accurate, clear, elegant, or
free from a Gothic dress, which disfigures the best attainments, and is the
characteristic of barbarism. Skill in useless knotty problems or questions
which some start is compared by an elegant writer to a passion for breaking
hard stones with a man’s teeth, merely to show their goodness. All studies, be
they ever so methodically conducted and regulated, must, in imitation of the
saints, be directed to a holy end and serious purpose, and sanctified by a life
of prayer. If fondness for any science degenerates into passion, it becomes a
dangerous and vicious branch of curiosity, drains the heart, hinders holy
meditation and prayer, captivates the soul, and produces all the disorders of
inordinate passions.
Note 1. Siricius, ep. ad Himer. Terrac. [back]
Note 2. Soz.
l. 4, c. 11 et 19. [back]
Note 3. See this chronicle published entire by Canisius, aed. Basnac.
t. 1. [back]
Note 4. Lucifer adv. Constantium. [back]
Note 5. Ammian. l. 27, c. 3. [back]
Note 6. S. Aug. Brevic. Collat. c. 16. St. Hier. in Chron. an.
367. [back]
Note 7. Ruf. l. 2, hist. c. 10. [back]
Note 8. Ambr. ep. 11. [back]
Note 9. In Chron. &c. [back]
Note 10. St. Hier. ep. 61, ad Pammach. c. 3. [back]
Note 12. Carm. 15, p. 230. See Muratori, Not. in Carm. Paulini
xi. v. 11. et diss. 18; Ferrarius, De Nol; Cœmer. c. 10; Merenda, an. 368, p.
15. [back]
Note 13. The Emperor Gratian, in 378, passed several laws in
favour of the authority of bishops, and remitted to the pope the decision of
the causes of all bishops. Newton (in Daniel Prophet, c. 8, and in Apoc. c. 3,)
pretends this law to have been the original of the papal authority, and the
eleventh horn of Daniel, which is to precede the day of judgment. Nothing can
be more contradictory or more absurd than the comments of fanatics upon the
divine prophecies. [back]
Note 14. S. Greg. Naz. ep. ad Cledon. p. 747, et Or. 52: St.
Epiph. hær. 77; S. Basil, ep. 293, p. 1060; Theodoret, Hist. l. 5, c. 10;
Sozomen, &c. [back]
Note 15. Bonifacius, ep. ad episc. Macedon. Conc. t. 4, p.
1708. [back]
Note 16. S. Hier. ep. ad Eustoch. [back]
Note 17. Id. ep. 30, p. 240. [back]
Note 18. Theodoret, ep. 144. [back]
Note 20. Conc. t. 4, p. 825. [back]
Note 21. Theod. Hist. l. 5, c. 2. [back]
Note 22. Adrian. 1, ep. Conc. t. 7. [back]
Note 23. Anast. in Pontif. [back]
Note 24. The epitaphs on St. Maur, (a child martyred a little
before St. Chrysanthus,) on St. Paul, SS. Marcellinus and Peter, St.
Saturninus, SS. Protus and Hyacinthus, St. Laurence, St. Marcellus, St.
Eusebius, St. Mark, pope, St. Eutychius, &c. are acknowledged to be his.
Merenda (p. 136,) confirms the conjecture of Vossius, Colomesius, and Dr. Cave
who, upon the authority of good MSS. and other arguments of weight, attribute
to Pope Damasus the small pious Christian poems which have been printed among
the works of Claudian the Poet. The pontifical which bears the name of Damasus,
certainly derives very little, if anything, from his pen, is written in a low,
flat style, and seems the work of several hands. It is quoted by Walafridus
Strabo, Bede, Rabanus Maurus, &c., consequently is older than Anastasius
the Bibliothecarian, though it perhaps received from him some additions. (See
on this Pontifical Orsi, Berti, and Fabricius in Biblioth. Lat. med. et infim.
ætat.) His forty Latin pieces of poetry are republished by Mattaire in his
Corpus Poetarum. [back]
Note 25. Fonseca, l. 1, c. 16; Merenda, ad an. 384, p.
133. [back]
Note 26. Marangonus in Commentariis ad Chronologiam Romanorum
Pontificum in picturis Ostiensis basilicæ superstitem. [back]
Rev. Alban
Butler (1711–73). Volume XII: December. The Lives of the Saints. 1866.
Facsimilie of a Damasan inscription by the late
4th-century lapicide Philocalus in the Catacombs of Saint Agnes beneath the
Constantinian basilica of Sant'Agnese fuori le Mura
Article
Born c.304; died in Rome
in 384. In short, Saint Damasus was a pope whose authority was challenged but
who had great literary taste. Damasus appears to have been born in Rome – the
son of a priest of Spanish extraction. He never married but became a deacon in
the Spanish church of Saint Laurence, where his father served.
When Pope Liberius died
in 366, Damasus, then about 60, was chosen bishop of Rome. His election was
highly contested, and a minority elected an antipope, Ursinus, whom they
supported with violence. The opposition was put down by great cruelty by the
civil authorities, and Ursinus was exiled by Emperor Valentinian. The
opposition was not put down immediately, however, and as late as 378, a synod
cleared Damasus of a charge of incontinence cast against him by his opponents.
He enforced
Valentinian’s edict of 370 forbidding gifts by widows and orphans to bishops.
He was also a vigorous opponent of Arianism, Apollinarianism, and other
heresies. He sent legates to the Council of Constantinople in 381, which
accepted papal teaching, again condemned Arianism, and denounced the view of
Macedonius that the Holy Spirit is not divine. The place of the Church was
stabilized when, in 380, orthodox Christianity was recognized by the emperors
Gratian and Theodosius I as the religion of the Roman state.
Damasus also devoted
much effort to gathering the relics and resting places of Roman martyrs, and to
restoring the sacred catacombs, and to drawing up instructions for their care.
He composed many beautiful epitaphs – many of which still exist – for the tombs
of the martyrs and encouraged pilgrimages to the tombs. Unfortunately, these
epitaphs have little historical value because the true histories of many Roman
martyrs were already lost or nearly forgotten by that time.
He had placed in the
papal crypt of the cemetery of Saint Callistus a general epitaph that ends, “I,
Damasus, wished to be buried here, but I feared to offend the ashes of these
holy ones.” He was buried with his mother and sister at a small church he had
built on the Via Ardeatina.
By far the most
influential action of Damasus was his patronage of Saint Jerome. He
commissioned Jerome to write his Biblical commentaries and to revise the Latin
text of the Bible, which yielded the Vulgate version of the Bible. Saint
Jerome, who served as his secretary for a time, called him “an incomparable
man.” (Elsewhere I read that Saint Jerome left Rome when Damasus was elected in
preference to himself – Jerome was too irascible to be pope.)
As a biblical scholar,
Damasus published the canon of the Holy Scripture, specifying the authentic
books of the Bible as decreed by a council in Rome in 374. He also saw to the
collection and housing of papal archives (Attwater, Benedictines, Delaney,
Encyclopedia, White).
In art Saint Damasus is
a pope holding a ring. Sometimes he is shown with Saint Jerome; or restoring
sacred buildings (Roeder). Or, he may hold a screen with “Gloria Patri,” etc.,
upon it; or be shown with a church door behind him (White). Saint Damasus is
the patron saint of archaeologists (White).
MLA
Citation
- Katherine I
Rabenstein. Saints of the Day, 1998. CatholicSaints.Info. 21 August
2020. Web. 8 December 2020.
<https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-pope-saint-damasus-i/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-pope-saint-damasus-i/
Illumination in a gospel from Lund, Sweden (Cod. Ups.
83). Above Laurentius in the heavenly Jerusalem, below a praying monk, perhaps
the painter. In the middle the church father Jerome presents versio Vulgata to
the Pope Damasus.
Illumination i ett evangelium från Lund (Cod. Ups.
83). Överst Laurentius i det himmelska Jerusalem, nederst en tillbedjande munk,
kanske målaren själv. I mitten överräcker kyrkofadern Hieronymus versio Vulgata
till påve Damasus.
Article
Saint Damasus, one of
the noblest and holiest of Popes, was by birth a Spaniard. He received his
instruction in virtue, as Well as in the liberal arts, at Rome, whither he was
taken by his father after his mother’s death. His progress in both was such,
that he was soon esteemed one of the most pious and learned men of his time. He
was ordained deacon, and when Pope Liberius died, he was placed in the papal
chair, of which he was thought worthy as well on account of his great erudition
and holy life, as also for the fearlessness with which he had defended the
Church of Christ against heresy. He governed the Church seventeen years and two
months, in the most difficult times, with so much wisdom and virtue, that all
ancient historians join in praising him. Saint Jerome calls him, “a lover of
chastity and a virgin teacher of a virgin church;” Theodoret, “a man adorned
with virtue, and worthy of praise.” Saint Ambrose says, that Providence had
especially chosen him to promote the welfare of the Church. The bishops,
assembled in council at Constantinople, praise the fortitude which he displayed
in protecting the true faith, and compare him to a wall of adamant. This
strength of character the holy Pope evinced on several occasions. Soon after he
had been elected Head of the Church, a certain man, named Ursicinus, sought to
overthrow him. He made a cabal of some unruly minds, by whose aid he endeavored
to gain for himself the papal throne. The holy Pope was deeply saddened by
this, not because he dreaded to lose the dignity, but because he feared that
the consequence might be a schism in the Church. Hence he was willing to give
way to Ursicinus and pass his life in obscurity. The better disposed refused, however,
to consent to this, and prevailed on the Governor of Rome to banish Urcisinus
and his principal followers from the city. The others, who were allowed to
remain, received the holy Pope’s pardon, who never thought of revenging
himself. Notwithstanding all this, there were several among them who,
instigated by Ursicinus, endeavored to rob the holy Pope of his honor and good
name, as they could not take his pontifical dignity and his life. They spread
the report that Damasus had been surprised in the act of committing a crime
against chastity. Most of the people, convinced of the holiness of their chief
Shepherd, looked upon it as a slander; but the innocent man desired to lay the
wickedness of the defamers bare to the eyes of the whole world. Hence he called
to Rome forty bishops who were to hear the accusation and investigate the
matter with all possible rigor. The evil-doers confessed their falsehood, and
the innocence of Damasus was most clearly established. Hardly had the holy Pope
overcome this and other persecutions of his enemies, when he had to fight, for
a long time, against the heretics, who arose in different places and even at
Rome. He assembled several councils at Rome, examined the doctrines
disseminated by the heretics, and anathematized them as impious and heretical.
Similar councils were also held in other cities. The most renowned of these was
the general council which the Emperor Theodosius, induced by the Pope, called
together at Constantinople, in which the decrees of the general council at Nice
were confirmed, and Macedonius and others were anathematized as heretics and
banished from the city. Besides this, the watchful Shepherd did not neglect to
uproot the abuses which had crept into the church, and to exhort all Christians
especially the bishops, to fulfill their duties. Among other regulations, he
ordered that after the recital or singing of each Psalm, the following words
should be added, as a confession of the Most Holy Trinity: “Glory be to the
Father and to the Son and to the Holy Ghost, as it was in the beginning, is
now, and ever shall be, world without end. Amen.” He also built new churches
and ornamented them splendidly. Many bodies of Saints he reverentially exhumed
and exhibited for public veneration. The holy men who lived at that period, as
Athanasius, Ambrose and Jerome, he esteemed highly and made use of their
counsel. He specially honored Saint Jerome, whom he exhorted to work for the
benefit of the Church by translating and expounding the Holy Scriptures. On
account of these and many other endeavors, but above all, in consequence of his
irreproachable life, he was so highly esteemed, that the Emperors, Theodosius,
Gratian and Valentinian, commanded their subjects to profess only that faith
and no other, which Saint Peter had formerly preached at Rome, and which
Damasus was now teaching; and declared as heresy, all doctrines which had been
denounced by the Pope. At the age of eighty years, the Saint ended his holy
life by a holy death. It is known that, during his life, he restored the sight
of a blind man, while after his death, many possessed were freed from the Evil
One at his grave, and many infirm restored to health by his intercession.
en:Pope Damasus I in the en:Basilica of Saint Paul
Outside the Walls, Rome
Practical Considerations
• Saint Damasus, from
the depth of his heart, pardoned his enemies the great wrong done to him, and
never thought of revenging himself. Saint Anno evinced, in all persecutions a
heroic patience and fortitude, without uttering a word of complaint, or
punishing his offenders. Thus act the true disciples of Christ; they do not
repay evil for evil; they seek no revenge, but bear wrongs patiently and pardon
their persecutors. How do you act when you suffer wrong? Examine your self
today in regard to this, and correct yourself where you see you are at fault.
Remember the strict, plain and earnest command of Christ, in virtue of which
you are obliged to pardon your enemies and persecutors, if you wish God to
pardon your transgressions. You have done much greater wrong to the Almighty by
your sins, than your enemies and persecutors can ever do to you. Yet you desire
that God shall forgive you. How can you then hesitate to pardon the wrong your
neighbor has inflicted on you. You say in the Lord’s Prayer: “Forgive us our
trespasses as we forgive them who trespass against us.” You ask in these words,
that God may pardon you, as you pardon the wrong your neighbor has done to you;
but heed it well: if you do not pardon your neighbor perfectly, with your whole
heart, you ask of the Lord, in the words of the above prayer, not to forgive
you. Does not your hair stand on end if you consider this rightly? Listen to
the words of Saint Anastasius: “If you do not pardon the wrong done to you, you
recite no prayer, but ask and draw down upon yourself the curse of the
Almighty, when you say: forgive us our trespasses as we forgive them who
trespass against us.” Saint Chrysostom says the same in the following words:
“How dare you raise your hands to heaven, or move your lips to ask pardon?
Should God wish to pardon you, you would prevent Him, so long as you bear
malice towards your neighbor.” Yes, you even request that He would not forgive
you; because you ask that He would forgive you as you forgive. Now you do not
forgive; hence you ask that He may not forgive you.
• Saint Damasus died in
the 81st year of his age; but he is not a Saint because he lived long, but
because he lived a holy life. Holiness and piety lead to heaven, be our life
short or long. The years alone have nothing to do with it. Many Saints,
confessors and martyrs of both sexes, lived only thirteen, fifteen, or twenty
years; and yet they are greatly reverenced on account of their virtue and
holiness. Many are in hell who lived long in this world. You have, perhaps, no
other wish than to live long, and have prayed to God for this favor. My opinion
is that you ought rather to pray for grace to live piously; for, who knows that
a long life will be beneficial to his salvation! The words of Saint Bernard
apply well to only too many: “The longer we live, the greater becomes the number
of our sins.” Many would have died in grace if they had died young; in later
years, they fell into vices and thus went to perdition. “What avails long life
to us,” says Thomas A Kempis,” if we so little improve our conduct? Long life,
so far from reforming us, only increases the number of our transgressions.”
According to Holy Writ, Solomon became not wicked until he was old in years. (3
Kings 11) Had he not lived so long, he would not have committed such great
sins.
MLA Citation
- Father Francis Xavier Weninger,
DD, SJ. “Saint Damasus, Pope”. Lives of the
Saints, 1876. CatholicSaints.Info. 3 June 2018.
Web. 8 December 2020. <https://catholicsaints.info/weningers-lives-of-the-saints-saint-damasus-pope/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/weningers-lives-of-the-saints-saint-damasus-pope/
SOURCE : http://www.bartleby.com/210/12/111.html
San Damaso I Papa
- Memoria Facoltativa
Roma, 305? - Roma, 384
(Papa
dal 01/10/366 al 11/12/384)
Spagnolo di origine, ma probabilmente nato a Roma, Damaso divenne Papa nel 366,
dopo la pace costantiniana. Si adoperò affinché la catacombe non cadessero in
rovina e non fosse perduta la memoria dei martiri. Man mano che ne rintracciava
le tombe, le ornava di poetiche epigrafi di sua composizione. Ma non fu solo
archeologo e letterato. Agì con fermezza di fronte al rappresentante del potere
civile, l'imperatore, e commissionò a san Girolamo la traduzione in latino
della Bibbia. Morì nel 384.
Patronato: Archeologi
Martirologio
Romano: San Damaso I, papa, che,
nelle difficoltà dei suoi tempi, convocò molti sinodi per difendere la fede
nicena contro gli scismi e le eresie, incaricò san Girolamo di tradurre in
latino i libri sacri e onorò i sepolcri dei martiri adornandoli di versi.
Papa e santo
Nonostante il «Liber pontificalis» lo dica «Damasus, natione Spanus, ex patre
Antonio», è più corretto considerare Roma come patria di Damaso. Per una serie
di elementi se ne può circoscrivere la nascita intorno al 305-306. La data
della morte è certa: l’11 dicembre 384. Papa Damaso è stato proclamato santo e
l’11 dicembre è il giorno in cui se ne celebra la memoria liturgica.
«Epigrammata Damasiana»
Una caratteristica originale di questo Pontefice consiste nella sua
composizione di epigrammi: ne possediamo sessanta, pervenuti nell’originale
epigrafico e/o attraverso copie altomedievali del VII secolo, conservate in
sillogi dei secoli VIII-XII. Gli esemplari integri o parzialmente integri sono
quelli del Vaticano, dei papi e dei martiri sepolti in S. Callisto, di
Cornelio, di Eutichio, di Gennaro, di Felicissimo e Agapito, di Agnese, di
Proietta.
Lo scisma ursiniano
Alla morte del predecessore Liberio, iniziò una vera e propria lotta per la
successione, «attraverso momenti di grave tensione e di scontri cruenti». Il 24
settembre 366 un gruppo di sacerdoti, i tre diaconi Ursino, Amanzio e Lupo e
una parte della comunità rimasta fedele a Liberio si riuniscono nella basilica
di papa Giulio in Trastevere (S. Maria in Trastevere): viene ordinato vescovo
di Roma il diacono Ursino. Damaso con i propri sostenitori si raduna nella
chiesa di S. Lorenzo in Lucina e qui il 1° ottobre 366 – data di inizio del
pontificato – si procede alla nomina di Damaso a vescovo di Roma. In più
riprese, come racconta precisamente Carlo Carletti, l’atteggiamento di Damaso
durante lo scisma ursiniano non fu privo del ricorso alla violenza. La sua è
stata definita una «pastorale energica» (Ch. Pietri), ma si trattò in realtà di
una pastorale molto più che energica e in più di una occasione non si esitò a
usare la violenza. La storiografia filodamasiana ha cercato di omettere o
ridimensionare queste violenze, cercando di sottolineare la legittimità anche
formale della successione a Liberio; così in Girolamo, Ambrogio, Rufino,
Socrate e Sozomeno.
Roma, l’Occidente e l’Oriente
«Damaso non fu certo un teologo, né si cimentò direttamente nelle problematiche
dottrinali che pure si dibattevano ai suoi tempi: era d’altra parte tutto teso
al consolidamento del primato di Roma, e probabilmente impreparato, oltreché
per natura alieno a comprendere e ad affrontare – soprattutto in relazione alle
delicate questioni delle Chiese di Oriente – quegli aspetti dialettici del
dibattito teologico che andassero al di là della semplicistica dicotomia tra
niceni e antiniceni. Tuttavia durante il suo pontificato la Sede romana
accentua notevolmente la sua funzione nel mediare e dirimere (ma non sempre con
successo) molteplici questioni dottrinali e disciplinari che si dibattevano sia
in Occidente sia in Oriente», scrive Carletti. A tal proposito è opportuno
ricordare il concilio svoltosi a Roma tra la fine del 377 e l’inizio del 378,
che può essere considerato «la prima assise conciliare romana che si occupa
intenzionalmente di questioni dottrinali e disciplinari relative all’Oriente
cristiano».
Un concordato ante litteram
Nel 378 un altro concilio chiede all’imperatore di recepire e rendere operante
la giurisdizione del pontefice romano sugli altri vescovi d’Italia e
d’Occidente: il rescritto imperiale Ordinariorum accoglie, almeno in parte, le
istanze avanzate nella sinodale e, con il riconoscimento della giurisdizione
episcopale romana, può essere considerato una tappa significativa nel processo
dei rapporti istituzionali tra papato e potere politico, una sorta di
concordato ante litteram (P. Batiffol).
«Christiani catholici»
Successivamente la Sede romana damasiana raggiunge un altro importante
obiettivo con il riconoscimento imperiale del proprio ruolo di depositaria e
garante dell’unica fede cattolico-nicena ammessa dallo Stato. Nel celebre
editto «Cunctos populos» promulgato da Teodosio a Tessalonica il 27 febbraio
380, l’imperatore ordina a tutti i popoli a lui sottoposti di abbracciare la
fede cattolica, cioè quella che «il divino apostolo Pietro ha trasmesso ai
Romani e che seguono il pontefice Damaso». Quelli che professano tale fede –
aggiunge la costituzione imperiale – devono definirsi «christiani catholici»,
mentre tutti gli altri sono eretici e come tali dovranno temere non soltanto il
castigo divino ma anche quello imperiale.
Il primato della Chiesa di Roma
Durante il pontificato di Damaso, dopo che il predecessore Liberio aveva per la
prima volta usato l’espressione «sedes apostolica» per definire la Chiesa di
Roma, il tema del primato della Chiesa romana assume «un rilievo assoluto».
Nella sinodale «Et hoc gloriae» del 378, oltre alla celebrazione della Sede
apostolica, è presente la dichiarazione secondo cui se Damaso «è per le sue
funzioni uguale agli altri vescovi, egli tuttavia ha su di essi una primazia in
virtù della prerogativa della sede apostolica». Il fondamento teologico del
primato è indicato nel passo di Matteo 16, 17-19: per Damaso, primato e
autorità della Chiesa romana non si fondano su alcuna costituzione conciliare
ma direttamente sulla parola del Signore, la vox Domini.
Pietro e Paolo
Per l’affermazione del primato della Chiesa di Roma, oltre al ricorso alla
figura di san Pietro, riemerge la figura di san Paolo che viene riproposta come
ulteriore argomento funzionale al consolidamento della Sede romana. Nel
concilio del 382, subito dopo la menzione di Matteo 16, 17-19, si sottolineava
come Paolo fosse stato martirizzato nello stesso giorno di Pietro, a Roma sotto
Nerone. Damaso, «con la concretezza che aveva sempre contraddistinto la sua
azione», diede forza e valore a un culto, quello della coppia Pietro-Paolo, che
a Roma da oltre un secolo era profondamente radicato. Nel celeberrimo «Elogium
Petri et Pauli» (cfr. «memoria Apostolorum in catacumbas» degli Epigrammata
Damasiana), il Nostro proclama solennemente la cittadinanza romana di Pietro e
Paolo in virtù del comune martirio subito a Roma.
Un nascente diritto ecclesiastico
Il consolidamento del primato della Sede romana si sarebbe servito di «una
curia pontificia centralizzata» e del ricorso, per la prima volta nella storia
della Chiesa di Roma, alla decretale, espressione diretta dell’autorità
pontificia ed elemento costitutivo di «un nascente diritto ecclesiastico». In
tale contesto figurano Girolamo come «collaboratore di Damaso per le carte
ecclesiastiche» e l’istituzione di una nuova figura professionale, il «defensor
ecclesiae Romanae».
Il latino nella liturgia
Negli ultimi anni del pontificato è possibile registrare «un evento di capitale
importanza per la storia della Chiesa di Roma»: l’uso ufficiale della lingua
latina nella prassi liturgica. La medesima attenzione alla prassi liturgica
comporta l’avvio della revisione dei Vangeli e dei salmi per opera di Girolamo,
per unificare, nelle intenzioni del Pontefice, la molteplicità di versioni
latine della Sacra Scrittura.
La «pastorale martiriale»
Oltre a «un piano organico di edilizia sacra», Damaso si dedicò alla riscoperta
delle autentiche tombe dei martiri, all’acquisizione della storicità delle loro
imprese, per valorizzare un «patrimonio di santità». Questa «pastorale
martiriale» di Damaso si serve degli «elogia martyrum»: epigrammi che, oltre a
esprimere la sincera fede del loro autore, rivelano il loro peculiare carattere
di strumento di propaganda. Non a torto in queste composizioni si è voluta
vedere una sorta di liturgia perenne.
Il proprio epitaffio
Fin dai primi anni del suo pontificato, Damaso compone un autoepitaffio: «Colui
che camminando calcò gli amari flutti del mare, / colui che ridà vita ai semi
della terra destinati a morire, / colui che poté sciogliere dopo la morte i
lacci letali della morte / e, trascorsi tre giorni, rendere vivo il fratello
alla sorella Marta, / dalle ceneri - credo - farà risorgere Damaso».
Autore: Eugenio Russomanno
DAMASO I, papa
di Pio Paschini - Enciclopedia Italiana (1931)
DAMASO I, papa. - Morto il 24 settembre 366
papa Liberio, si ebbe una duplice elezione; la massima parte del clero raccolto
nella basilica di S. Lorenzo in Lucina elesse il diacono D., romano, la
rimanente elesse, in quella di Giulio (S. Maria in Trastevere) Ursino, che fu
subito consacrato dal vescovo di Tivoli. D. fu consacrato la domenica seguente
(i ottobre) al Laterano. Si ebbero feroci tumulti con spargimento di
sangue nella basilica Liberiana, tanto che il prefetto di Roma prima e poi
l'imperatore Valentiniano cacciarono da Roma Ursino e i suoi seguaci. Ma Ursino
non lasciò in pace D.: verso il 370 gl'intentò un processo e più tardi Isacco,
un ebreo convertito (v. ambrosiastro) ne intentò un altro dinnanzi al
prefetto di Roma. Non si conoscono le accuse; ma l'imperatore Graziano avocò a
sé l'affare, per cui, nel 378, Isacco fu esiliato in Spagna e Ursino a Colonia
e un sinodo romano chiese poi all'imperatore che facesse allontanare dalle
chiese i fomentatori di disordini. L'attività religiosa di D. si rivolse soprattutto
a eliminare quanto rimaneva di arianesimo, continuando la condotta conciliante
di papa Liberio, diretta però a raccogliere tutti i vescovi nell'unità dei
decreti niceni. Dopo un concilio in proposito tenuto nel 370 circa, egli trovò
aiuto in Ambrogio, successo nel 374 nel vescovado di Milano; si ebbero così i
concilî di Aquileia (381) e di Roma (382); intanto si teneva nel 381 a
Costantinopoli il concilio, che fu annoverato fra gli ecumemici e si
condannavano insieme con gli ultimi ariani anche le eresie macedoniana e
apollinarista. Durante il 381 venne a Roma anche Girolamo e D. si valse di lui
largamente per le questioni bibliche e per la correzione della Bibbia latina e
soprattutto dei salmi. Morì l'11 dicembre 384.
Damaso eresse la basilica ora conosciuta col nome di
S. Lorenzo in Damaso, dove il suo corpo fu poi trasferito, presso il Teatro di
Pompeo, dov'erano gli archivî della Chiesa romana ed un'altra basilica
cemeteriale sull'Ardeatina, dove poi fu sepolto con la madre e con la sorella.
Speciale fu pure in lui la premura di ricercare le tombe dei martiri, molte
delle quali giacevano oscure e dimenticate, di scoprire quello che sul loro
conto si poteva sapere di sicuro, di contrassegnare con iscrizioni, in gran
parte in versi, le tombe più illustri. Egli trovò un incisore assai valente in
Furio Dionisio Filocalo, onde il nome di filocaliani ai caratteri da lui usati.
Alcune di queste epigrafi esistono ancora intere o frammentarie; il testo di
altre è conservato negl'itinerarî medievali.
Le lettere di Damaso e dei suoi concilî sono in D.
Mansi, Coll. Concil., III, p. 459 segg.; le epigrafi in M. Jhm, Damasi
epigrammata, accedunt pseudo-damasiana, Lipsia 1895; G.B. De Rossi, Inscript. christ. urbis
Romae, Roma 1888, II, p. 30 segg. e passim.
Bibl.: Liber pontificalis, ed. Duchesne, I,
Parigi 1886, pp. 212-285; L. Duchesne, Storia della Chiesa antica (trad.
it.), Roma 1911, p. 255 segg.; passim; P. Batiffol, Le siège
apostolique, Parigi 1924, p. 13 segg. ecc.; Hefele Leclercq, Histoire des
Conciles, I, Parigi 1907, p. 980 segg.; II, p. 53 segg.; H. Leclercq, in Dict.
d'archéol. chrét., IV, pp. 145-197; Analecta Bolland, 1929, p. 426.
SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/papa-damaso-i_(Enciclopedia-Italiana)/
Chiesa di San Damaso I papa, a Roma, nel quartiere Gianicolense.
Papa
San Dámaso I
Nacido aproximadamente en el año 304; murió el 11 de
Diciembre del 384. Su padre, Antonio, probablemente era español; el nombre de
su madre, Laurencia (Lorenza), hasta hace poco no era conocido. Dámaso podría
haber nacido en Roma; lo cierto es que creció allí prestando sus servicios a la
iglesia de San Lorenzo mártir. Fue elegido por gran mayoría Papa en octubre del
año 366, pero un cierto número de ultra conservadores seguidores del difunto
Papa Liberio lo rechazaron, y escogieron al diácono Ursino (o Ursicino), quien
fue de modo irregular consagrado, y quienes para tratar de sentarlo en la silla
de Pedro ocasionaron gran violencia y legando al derramamiento de sangre.
Muchos detalles de este escandaloso conflicto están relatados en el
"Libello Precum" (P.L., XIII, 83-107) de forma muy tendenciosa, pero
por una demanda a la autoridad civil por parte de Faustino y Marcelino, dos
presbíteros contrarios a Dámaso (cf. también Ammianus Marcellinus, Rer. Gest,
XXVII, c. 3). El emperador Valentiniano reconoció a Dámaso y desterró en el año
367 a Ursino a Colonia, posteriormente le fue permitido volver a Milán, pero se
le prohibió volver a Roma o a su entorno. Los partidarios del antipapa (ya en
Milán aliado a los Arrianos y hasta su muerte pretendiendo la sucesión) no
dejaron de perseguir a Dámaso. Una acusación de adulterio fue presentada contra
él ( en el 378) en la corte imperial, pero fue exonerado de ella primero por el
propio Emperador Graciano (Mansi, Coll. Conc. III, 628) y poco después por un
sínodo romano de cuarenta y cuatro obispos (Liber Pontificalis, ed. Duchesne,
s.v.; Mansi, op. cit., III, 419) qué también excomulgó a sus acusadores.
Dámaso defendió con vigor la Fe católica en una época
de graves y variados peligros. En dos sínodos romanos (años 368 y 369) condenó
el Apolinarismo y Macedonialismo; también envió legados al Concilio de
Constantinopla (año 381), convocado contra las herejías mencionadas. En el
sínodo romano del año 369 (o 370) Auxentio, el Obispo Arriano de Milán fue
excomulgado; mantuvo la sede hasta su muerte, en el año 374, facilitando la
sucesión a San Ambrosio. El hereje Prisciliano, condenado por el Concilio de
Zaragoza (año 380) atrajo a Dámaso, pero en vano (Prisciliano era natural de
Galicia, España y hay eruditos que consideran a Dámaso o a su familia también
gallega. N. del T.). Dámaso animó a San Jerónimo para realizar su famosa
revisión de las versiones latinas más tempranas de la Biblia (vea VULGATA).
Durante algún tiempo, San Jerónimo también fue su secretario particular (Ep. 123,
n. 10). Un canon importante del Nuevo Testamento fue proclamado por él en el
sínodo romano del año 374. La Iglesia Oriental recibió gran ayuda y estímulo de
Dámaso contra el arrianismo triunfante, en la persona de San Basilio de
Cesárea; el papa, sin embargo, mantuvo cierto grado de suspicacia hacia el gran
Doctor de Capadocia. Con relación al Cisma Meletiano en Antioquía, Dámaso, con
Atanasio y Pedro de Alejandría, simpatizaron con el partido Paulino por ser el
mejor representante de la ortodoxia de Nicea; a la muerte de Meletio trabajó
para afianzar en la sucesión a Paulino excluyendo a Flaviano (Socrates, Hist.
Eccl., V, 15). Apoyó la petición de los senadores cristianos ante el Emperador
Graciano para el retirar el altar de Victoria del Senado (Ambrosio, Ep. 17, n.
10), y vivió para dar la bienvenida al famoso decreto de Teodosio I, "Del
fide Católica" (27 Feb., 380) que declaraba como la religión del Estado
Romano aquella doctrina que San Pedro había predicado a los romanos y de la
cual Dámaso era su cabeza suprema (Cod. Theod., XVI, 1, 2).
Cuando, en el año 379, la Iliria fue separada del
Imperio de Occidente, Dámaso se movió para salvaguardar la autoridad de la
Iglesia romana creando una vicaría apostólica y nombrando para ella a Ascolio,
Obispo de Tesalónica; éste es el origen del importante Vicariato Papal durante
mucho tiempo ligado a la sede. La primacía de la Sede Apostólica fue defendida
vigorosamente por este papa, y en el tiempo de Dámaso por actas y decretos
imperiales; entre los pronunciamientos importantes sobre este tema esta la
afirmación (Mansi, Coll. Conc., VIII, 158) que basa la supremacía eclesiástica
de la Iglesia Romana en las propias palabras de Jesucristo (Matt., 16, 18) y no
en decretos conciliares. El prestigio aumentado de los primeros decretales
papales, habitualmente atribuido al papado de Siricio (384-99), muy
probablemente debe ser atribuido al papado de Dámaso ("Cánones Romanorum
ad Gallos"; Babut, "Las decretales más antiguas", París, 1904).
Este desarrollo de la administración papal, sobre todo en Occidente, trajo con
él un gran aumento de grandeza externa. Esta magnificencia seglar, sin embargo,
afectó las costumbres de muchos miembros del clero romano cuya vida y
pretensiones mundanas, fueron amargamente reprobadas por San Jerónimo,
provocando (el 29 de Julio del 370) que con un decreto de Emperador
Valentiniano dirigido al papa, se prohibiera a los eclesiásticos y monjes
(posteriormente a obispos y monjas) dirigirse a viudas y huérfanos para
persuadirlos con la intención de obtener de ellos regalos y herencias. El papa
hizo que la ley fuese estrictamente observada.
Dámaso restauró su propia iglesia (ahora iglesia de
San Lorenzo en Dámaso) y la dotó con instalaciones para los archivos de la
Iglesia Romana (vea ARCHIVOS VATICANOS). Construyó la basílica de San Sebastián
en la Vía Apia (todavía visible) edificio de mármol conocido como la
"Platonia" (Platona, pavimento de mármol) en honor al traslado
temporal a ese lugar (año 258) de los cuerpos de los Santos Pedro y Pablo, y la
decoró con una inscripción histórica importante (vea Northcote y Brownlow, Roma
Subterránea). En la Vía Argentina, también construyó, entre los cementerios de
Calixto y Domitilla, una basilicula, o pequeña iglesia, cuyas ruinas fueron
descubiertas en 1902 y 1903, y donde, según el "Liber Pontificalis",
el papa fue enterrado junto con su madre y su hermana. En esta ocasión el
descubridor, Monseñor Wilpert, encontró también el epitafio de la madre del
papa de la que ni sé sabia que su nombre era Lorenza, ni tampoco que había
vivido los sesenta años de su viudez al servicio de Dios, y que murió a los
ochenta y nueve años, después de haber visto a la cuarta generación de sus
descendientes. Dámaso construyó en el Vaticano un baptisterio en honor de San
Pedro y gravó en el una de sus inscripciones artísticas (Carmen 36), todavía
conservada en las criptas Vaticanas. Desecó esta zona subterránea para que los
cuerpos que se enterraran allí (beati sepulcrum juxta Petri) no pudieran ser
afectados por agua estancada o por inundaciones. Su devoción extraordinaria a
los mártires romanos ahora es muy bien conocida y se debe particularmente a los
trabajos de Juan Bautista De Rossi.
Para darse cuenta de la gran restauración
arquitectónica de las catacumbas y de sus características artísticas únicos
tenemos las Cartas de Dámaso donde su amigo Furius Dionisius Filocalus plasmó
los epitafios compuestos por Dámaso, (vea Northcote y Brownlow, "Roma
Subterránea" 2 ed., Londres, 1878-79). El contenido dogmático de los
epitafios de Dámaso (tituli) es importante (Northcote, Epitafios de las
Catacumbas, Londres, 1878). También compuso varios resúmenes epigramas de
diversos mártires y santos y algunos himnos, o Carmina, igualmente el resumen
de San Jerónimo dice (Ep. 22, 22) que Dámaso los escribió en virginidad, ambos
en prosa y en verso, pero ninguna de dichas obras se ha conservado. Para las
pocas cartas de Dámaso (algunas de ellos espurias) que han sobrevivido, vea
P.L., XIII, 347-76, y Jaffé, "Reg. Rom. Pontif." (Leipzig, 1885), nn.
232-254.
THOMAS J. SHAHAN Traducido por Félix Carbo
SOURCE : https://ec.aciprensa.com/wiki/Papa_San_D%C3%A1maso_I
Voir aussi :
http://www.csvfblog.org/2009/12/pope-st-damasus-i-304-384-2/