Bienheureuse Eugénie
Picco
Religieuse en
Italie (+ 1921)
Elle était religieuse des Petites Filles des Saints Cœurs de Jésus et Marie, à Parme en Émilie en Italie. Elle chercha à promouvoir la dignité des femmes et à pourvoir à la formation spirituelle et doctrinale des religieuses.
Le 7 octobre 2001 Jean-Paul II la proclame 'bienheureuse'. (Biographie - site du Vatican).
"A Parme, elle s'occupa des personnes pauvres, répondant aux besoins des jeunes et des familles indigentes et assistant les victimes de la guerre qui, en cette période, ensanglantait l'Europe."
(Homélie du Pape Jean Paul II - site du Vatican)
À Parme en Émilie, l'an 1921, la bienheureuse Eugénie Picco, vierge, des
Petites Filles des Saints Cœurs de Jésus et Marie, qui chercha à promouvoir la
dignité des femmes et à pourvoir à la formation spirituelle et doctrinale des
religieuses.
Martyrologe romain
"Comme Jésus a
choisi le pain, réalité si commune, ainsi ma vie doit être, commune...
accessible à tous, et en même temps humble et cachée, comme l'est le pain"
Eugénie Picco
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10375/Bienheureuse-Eug%C3%A9nie-Picco.html
CHAPELLE PAPALE POUR LA
BÉATIFICATION DE 7 SERVITEURS DE DIEU
HOMÉLIE DU PAPE JEAN PAUL
II
Dimanche 7 octobre 2001
1. "Le juste vivra par sa fidélité" (Ha 2, 4): c'est
avec ces paroles pleines de confiance et d'espérance que le prophète Habaquq
s'adresse au peuple d'Israël à un moment particulièrement tourmenté de son
existence. Relues par l'Apôtre Paul à la lumière du mystère du Christ, ces
mêmes paroles sont utilisées afin d'exprimer un principe universel: c'est
à travers la foi que l'homme s'ouvre au salut qui lui vient de Dieu.
Nous avons aujourd'hui la joie de contempler ce grand mystère de salut rendu
actuel avec les nouveaux bienheureux. Ce sont eux les justes qui, en raison de
leur foi, vivent aux côtés de Dieu pour l'éternité: Ignazio Maloyan,
Evêque et martyr; Nikolaus Gross, père de famille et martyr; Alfonso Maria
Fusco, prêtre; Tommaso Maria Fusco, prêtre; Emilie Tavernier-Gamelin,
religieuse; Eugenia Picco, vierge; Maria Euthymia Uffing, vierge.
Ces frères illustres, à présent élevés à la gloire des autels, ont su traduire
leur indomptable foi dans le Christ en une extraordinaire expérience d'amour
envers Dieu et de service envers leur prochain.
Mgr Ignace Maloyan
2. Mgr Ignace Maloyan, mort martyr à l'âge de 46 ans, nous rappelle le combat spirituel de tout chrétien, dont la foi est exposée aux attaques du mal. C'est dans l'Eucharistie qu'il puisait, jour après jour, la force nécessaire pour accomplir avec générosité et passion son ministère de prêtre, se consacrant à la prédication, à la pastorale des sacrements et au service des plus pauvres. Tout au long de son existence, il a pleinement vécu la parole de saint Paul: "Ce n'est pas un esprit de peur que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d'amour et de raison" (2 Tm 1, 14.7). Devant les dangers de la persécution, le bienheureux Ignace n'accepta aucun compromis, déclarant à ceux qui faisaient pression sur lui: "A Dieu ne plaise que je renie Jésus mon Sauveur. Verser mon sang en faveur de ma foi est le plus vif désir de mon coeur!". Que son exemple éclaire aujourd'hui tous ceux qui veulent être de vrais témoins de l'Evangile, pour la gloire de Dieu et pour le salut de leurs frères!
Soeur Emilie Tavernier-Gamelin
3. Dans sa vie de mère de famille et de religieuse fondatrice des Soeurs
de la Providence, Emilie Tavernier-Gamelin a été le modèle d'un courageux
abandon à la Providence. Son attention aux personnes et aux situations la
conduisit à inventer des formes nouvelles de charité. Elle avait un coeur
ouvert à toute détresse, servant spécialement les pauvres et les petits,
qu'elle désirait traiter comme des rois. Considérant qu'elle avait tout reçu du
Seigneur, elle donnait sans compter. Tel était le secret de sa joie profonde,
même dans l'adversité. Dans un esprit de totale confiance en Dieu et avec un
sens aiguisé de l'obéissance, tel le "serviteur quelconque" de
l'Evangile, elle accomplit son devoir d'état comme un commandement divin,
voulant faire en tout la volonté du Seigneur. Que la nouvelle bienheureuse soit
un modèle de contemplation et d'action pour les Soeurs de son Institut et pour
les personnes qui travaillent avec elles!
Nikolaus Gross
4. Les deux nouveaux bienheureux allemands nous ramènent à une période
sombre du XXème siècle. Tournons le regard vers le bienheureux Nikolaus Gross,
journaliste et père de famille. Il comprit avec sagacité que l'idéologie
national-socialiste ne pouvait pas s'accorder avec la foi chrétienne. Il prit
courageusement la plume pour défendre la dignité des personnes. Nikolaus Gross
aimait beaucoup sa femme et ses enfants. Toutefois, à aucun moment le lien qui
l'unissait à sa famille ne lui fit abandonner le Christ et son Eglise. Il
savait bien que "si aujourd'hui nous n'engageons pas notre vie, comment
pourrons-nous ensuite prétendre nous trouver aux côtés de Dieu et de notre
peuple".
C'est en raison de cette conviction qu'il fut conduit à l'échafaud, mais les
portes du ciel s'ouvrirent à lui. Dans le bienheureux martyr Nikolaus Gross se
réalisa ce qu'avait prédit le prophète:
"Le juste vivra par sa fidélité" (Ha 2, 4).
Soeur Euthymia Uffing
5. Soeur Euthymia a rendu un témoignage d'un tout autre genre. Cette soeur
clémentine s'est consacrée au soin des malades, en particulier des prisonniers
de guerre et des immigrés. Elle fut même appelée "Maman Euthymia".
Après la guerre, elle dut s'occuper d'une blanchisserie au lieu de prendre soin
des malades. Elle aurait certainement préféré servir les personnes plutôt que les
machines. Malgré tout, elle demeura une soeur pleine de compassion, ayant un
sourire amical et une bonne parole pour tous. Elle exprimait ainsi son
désir: "Le Seigneur doit m'utiliser comme un rayon de soleil qui
illumine chaque jour". Elle vécut selon la devise suivante: quoi que
nous fassions, nous ne sommes toujours que "des serviteurs inutiles; nous
avons fait ce que nous devions faire" (Lc 17, 10). Sa grandeur se
trouve dans la foi dans les petites choses.
Dom Alfonso Maria Fusco
6. "Si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé...",
s'exclame Jésus en conversant avec ses disciples (Lc 17, 6).
Ce fut une foi ferme et authentique qui guida l'oeuvre et la vie du bienheureux
dom Alfonso Maria Fusco, fondateur des Soeurs de Saint Jean-Baptiste. Dès sa
jeunesse, le Seigneur avait placé dans son coeur le désir passionné de
consacrer sa vie au service des plus pauvres, en particulier des enfants et des
jeunes, qu'il rencontrait en grand nombre dans sa ville natale d'Angri, en
Campanie. C'est pour cette raison qu'il entreprit le chemin du sacerdoce et
devint, dans un certain sens, "le Don Bosco du Sud". Dès le début, il
souhaita engager dans son oeuvre plusieurs jeunes qui partageaient son idéal,
en leur proposant comme devise les paroles de saint Jean Baptiste:
"Parate viam Domini", "Préparez le chemin du Seigneur" (Lc 3,
4). Confiants dans la divine Providence, le bienheureux Alfonso Maria et les
Soeurs baptistines ont accompli une oeuvre bien supérieure à leurs propres
attentes. D'une simple maison d'accueil est né un Institut, qui est aujourd'hui
présent dans seize pays et dans quatre continents, aux côtés des
"humbles" et des "derniers".
Dom Tommaso Maria Fusco
7. La singulière vitalité de la foi, attestée par l'Evangile
d'aujourd'hui, apparaît également dans la vie et dans l'activité de dom Tommaso
Maria Fusco, fondateur de l'Institut des Filles de la Charité du Très Précieux
Sang. En vertu de la foi il sut vivre, dans le monde, la réalité du Royaume de
Dieu d'une façon toute particulière. Parmi ses prières, l'une d'entre elles lui
était particulièrement chère: "Je crois en toi, mon Dieu; fais
croître ma foi". Telle est précisément la requête que les Apôtres
adressent à Jésus dans l'Evangile d'aujourd'hui (cf. Lc 17, 6). Le
bienheureux Tommaso Maria avait en effet compris que la foi est avant tout un
don, une grâce. Personne ne peut la conquérir ou la gagner tout seul. On peut
seulement la demander, l'implorer d'En-haut. C'est pourquoi, illuminés par le
précieux enseignement du nouveau bienheureux, ne nous lassons jamais d'invoquer
le don de la foi, car "le juste vivra par sa fidélité" (Ha 2,
4).
Eugenia Picco
8. La synthèse vitale entre contemplation et action, assimilée à partir de
la participation quotidienne à l'Eucharistie, fut le fondement de l'expérience
spirituelle et de l'élan de charité d'Eugenia Picco. Au cours de sa vie, elle
s'efforça toujours de se mettre à l'écoute de la voix du Seigneur, selon
l'invitation de la liturgie dominicale d'aujourd'hui (cf. Refrain
du Psaume responsorial), en ne se soustrayant jamais aux tâches que
l'amour envers le prochain lui demandait. A Parme, elle s'occupa des personnes
pauvres, répondant aux besoins des jeunes et des familles indigentes et
assistant les victimes de la guerre qui, en cette période, ensanglantait
l'Europe. Même face à la souffrance, avec les inévitables moments de difficulté
et d'égarement que celle-ci comporte, la bienheureuse Eugenia Picco sut
transformer l'expérience de la douleur en occasion de purification et de
croissance intérieure. La nouvelle bienheureuse, nous apprend l'art d'écouter
la voix du Seigneur, afin d'être des témoins crédibles de l'Evangile de la
charité en cette première partie du millénaire.
La vocation à la sainteté
9. "Mirabilis Deus in sanctis suis!". Avec les Communautés dans
lesquelles les nouveaux bienheureux ont vécu et pour lesquelles ils ont
prodigué leurs meilleures énergies humaines et spirituelles, nous voulons
rendre grâce à Dieu, "admirable dans ses saints". Dans le même temps,
nous lui demandons, par leur intercession, de nous aider à répondre avec une
ardeur renouvelée à la vocation universelle à la sainteté.
Amen!
A l'issue de la Messe de béatification, et après la prière de l'Angelus, le
Saint-Père a salué les pèlerins de langue française:
Je vous salue, chers pèlerins venus de différents pays pour les béatifications
de ce jour. Puissent ces nouvelles figures de sainteté, en particulier Mgr
Maloyan et Soeur Emilie Gamelin, vous aider à devenir vous-mêmes des saints,
dans la vie qui est la vôtre, en donnant un éloquent témoignage quotidien de
votre amour pour le Christ et pour vos frères et soeurs, notamment les plus
pauvres!
Copyright © Dicastère
pour la Communication
Bse Eugénie Picco
Vierge
Eugenia Picco naît à
Crescenzago (Milan) le 8 novembre 1867 de Joseph Picco et d'Adélaide Del Corno.
Le père est un musicien de valeur à ‘La Scala’ de Milan, mais aveugle. La mère
est une femme frivole, qui n'aime pas son mari, mais l'argent, le succès et les
voyages. Eugénie est souvent confiée aux grands-parents. Elle ne rencontre ses
parents que pendant les brèves haltes qu'ils se permettent entre les diverses
tournées, jusqu'au jour où la mère rentre seule sans son mari, le donnant pour
mort : Eugénie ne saura jamais plus rien de son père. À partir de là, la
mère oblige sa fille à habiter avec elle et son compagnon, duquel elle aura,
par la suite, deux fils.
Eugénie grandit dans un milieu sans religion, moralement ruiné. Elle doit se ranger aux désirs mondains de sa mère qui la voudrait chanteuse à succès et subir le compagnon de sa mère qui la moleste et souvent l'ennuie.
« Périls et occasions à la maison et ailleurs », dira Eugénie en se
souvenant de ces années tourmentées et de la force « instinctive » de prier,
d'élever la pensée vers le haut, dans le silence de la basilique austère de S.
Ambroise de Milan, où elle se rend chaque jour pour invoquer Dieu, sans presque
le connaître. Un soir du mois de mai 1886 Eugénie sent la vocation à la
sainteté. À partir de ce moment elle tendra, avec une joie et une fidélité
jamais démenties, à la perfection.
À vingt ans Eugénie
décide de chercher Jésus, la sainteté. Elle entre dans la Famille religieuse,
encore de fondation récente, des « Piccole Figlie » des
Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie, en fuyant de la maison le 31 août 1887. Elle
est aussitôt accueillie, comprise et aimée par son fondateur, le Vénérable
Agostino Chieppi.
Elle commence son noviciat le 26 août 1888, le 10 juin 1891 elle émet la
première profession religieuse entre les mains du fondateur lui-même ; la
profession perpétuelle suivra le 1er juin 1894. Simple et humble, fidèle et
généreuse, sans réserve elle se consacre aux élèves du couvent où elle enseigne
la musique, le chant et le français; aux novices dont elle devient la mère et
la Maîtresse; aux consœurs en servant comme archiviste, secrétaire générale et
conseillère.
Au mois de juin 1911 elle est élue Supérieure générale et restera en charge jusqu'à la mort. Courageuse, elle fait vœu d'accomplir avec une perfection sereine et tranquille ses devoirs de Supérieure afin d'accomplir la volonté de Dieu. Elle fut une animatrice sage et prudente de sa Congrégation. Au cours de son gouvernement elle déploya une activité éclairée et prudente en vue d'organiser durablement son Institut en se donnant comme tâche de fixer les directives transmises par le Fondateur.
Pour tous elle est une mère, spécialement pour les pauvres, les petits, les
marginaux qu'elle sert avec une charité généreuse et infatigable. Les
nécessités et les drames de ses frères au cours de la Grande Guerre 1915-1918
lui ouvrent encore davantage le cœur qui se fait accueillant à toute plainte,
toute douleur, toute préoccupation sociale et personnelle.
Le soutien principal, l'appui vital de sa vie intérieure et de toute œuvre et de toute action apostolique est pour sœur Eugénie l'Eucharistie, son grand amour, centre de sa piété, nourriture, réconfort et joie de ses journées remplies de prière et de fatigue.
Le Christ infuse en elle son zèle pour le salut des âmes, son désir fervent de
reconduire tous les hommes à la maison du Père. La raison de son activité
caritative incessante se trouve dans son ardent amour du Christ.
De faible santé, avec un corps miné par la tuberculose osseuse – ce qui en 1919 conduit à l'amputation de la jambe droite inférieure – Sœur Eugénie se rend disponible à accomplir le dessein du Père. Elle est prête à toute immolation et se montre toujours l'amie souriante du Christ, des frères et du monde.
Ce dynamisme qui concentre tous ses désirs, toute la volonté en Dieu, cette résolution décidée de tendre à la perfection, traduite par une vie de mortification, de pureté, d'obéissance, d'héroïcité dans les œuvres de vertu, en vivant l'ordinaire le plus humble d'une manière extraordinaire, déterminent le climat dans lequel la vie de sœur Eugénie Picco se déroule.
Elle accomplit sa consécration totale à Dieu dans la maladie et dans la
mort : le 7 septembre 1921. La réputation de sainteté se garde, et même
augmentera après sa mort. Partout on entendra parler d'admiration et de
vénération pour sœur Eugénie. Elle est considérée par tous comme un exemple de
vertu extraordinaire et comme un modèle de piété, de zèle, de prudence,
d'esprit de sacrifice et de sagesse.
Le procès de
béatification fut commencé en septembre 1945. L'héroïcité des vertus fut
reconnue le 18 février 1989, le 20 décembre 1999 fut publié le décret du
miracle, attribué à son intercession, qui reconnaît la guérison miraculeuse de
Camille Talubingi Kingombe du diocèse d'Uvira (ex-Zaire) survenue le 25 août
1992.
Eugenia Picco a été
béatifiée à Rome le 7 octobre 2001, par Saint Jean-Paul II (Homélie
du Saint Père), avec six autres Serviteurs de Dieu : Ignazio Maloyan,
Evêque et martyr; Nikolaus Gross, père de famille et martyr; Alfonso Maria
Fusco, prêtre; Tommaso Maria Fusco, prêtre; Emilie Tavernier-Gamelin,
religieuse; Maria Euthymia Uffing, vierge.
Source principale :
vatican.va/news (« Rév. x gpm »).
SOURCE : https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/99a143fd-8b3b-49d5-85f9-2f71b89a6294
Also
known as
Anna Eugenia Picco
Maria Angela Picco
Profile
Daughter of Giuseppe
Picco, a famous touring musician,
and Adelaide del Corno. Because her parents lived on the road, Eugenia was
raised for years by her grandparents;
however, at one point Adalaide returned alone, Eugenia moved in with her, and
from that point grew up in a morally corrupt environment. To escape her mother‘s
house, Eugenia spent part of every day praying at
the nearby Basilica of Saint Ambrose.
Around the age of 20, Eugenia felt a call to religious life and joined
the Congregation
of the Little Daughters of the Sacred Hearts of Jesus and Mary in Milan, Italy under
the direction of its founder, Venerable Agostino
Chieppi; she began her novitiate in Parma, Italy on 26 August 1888,
and made her final vows in 1894.
Eugenia served as novice
mistress, archivist,
general secretary, member of the council, and then as Superior General of
the Congregation from 1911 until
her death in 1921.
She suffered throughout her adult life with a degenerative bone disease, and
in 1919 it
led to the amputation of
her right leg. A courageous woman,
she enriched the spiritual and cultural formation of the sisters,
and was known for her devotion to the Eucharist and
her work with the poor,
especially children.
Born
8 November 1867 at
Cresenzago, Milan, Italy
7
September 1921 at Parma, Italy of
natural causes
20
December 1999 by Pope John
Paul II
7 October 2001 by Pope John
Paul II
the beatification miracle involved
the 25
August 1992 healing of
Camillo Talubingi Kingombe in the diocese of Uvira,
Democratic Republic of Congo
Additional
Information
other
sites in english
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Dicastero delle Cause dei Santi
notitia
in latin
Readings
As Jesus has chosen
bread, which is very common, so must my life be, common, approachable by all
and, at the same time, humble and hidden, like bread. – Blessed Eugenia
Suffer, be silent,
love. – life motto of Blessed Eugenia
MLA
Citation
“Blessed Eugenia
Picco“. CatholicSaints.Info. 7 July 2023. Web. 6 September 2025.
<https://catholicsaints.info/blessed-eugenia-picco/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-eugenia-picco/
BEATIFICATION OF 7
SERVANTS OF GOD
HOMILY OF JOHN PAUL II
Sunday 7 October 2001
1. "The just man
shall live by faith" (Hb 2,4): with these words full of confidence
and hope the prophet Habakkuk spoke to the people of Israel at a particularly
troubled moment of its history. Reread in the light of the mystery of Christ by
the Apostle Paul, the Church can use the same words to express a universal
principle: it is by faith that man is open to the salvation that comes to
him from God.
Today we have the joy of
contemplating this great mystery of salvation actualized in the new Blesseds. They
are the just who by their faith live close to God in eternity: Ignatius
Maloyan, bishop and martyr; Nikolaus
Gross, father of a family and martyr; Alfonso
Maria Fusco, priest; Tommaso
Maria Fusco, priest; Emilie
Tavernier Gamelin, religious woman; Eugenia
Picco, virgin; Maria
Euthymia Üffing, virgin. These illustrious brothers and sisters, now
elevated to the glory of the altars, knew how to translate their invincible
faith in Christ into an extraordinary experience of love for God and service to
their neighbour.
2. Archbishop Ignatius Maloyan, who died a martyr when he was 46, reminds
us of every Christian's spiritual combat, whose faith is exposed to the attacks
of evil. It is in the Eucharist that he drew, day by day, the force necessary
to accomplish his priestly ministry with generosity and passion, dedicating
himself to preaching, to a pastoral life connected with the celebration of the
sacraments and to the service of the neediest. Throughout his existence, he
fully lived the words of St Paul: "God has not given us a spirit of
fear but a spirit of courage, of love and self control" (II Tim 1,14. 7).
Before the dangers of persecution, Bl. Ignatius did not accept any compromise,
declaring to those who were putting pressure on him, "It does not please
God that I should deny Jesus my Saviour. To shed my blood for my faith is the
strongest desire of my heart". May his example enlighten all those who
today wish to be witnesses of the Gospel for the glory of God and for the
salvation of their neighbour.
3. In her life as mother of a family and religious foundress of the Sisters of
Providence, Emilie Tavernier Gamelin was the model of a courageous
abandonment to divine Providence. Her attention to persons and to situations
led her to invent new forms of charity. She had a heart open to every kind of
trouble, and she was especially the servant of the poor and the little ones,
whom she wished to treat like kings. She remembered that she had received everything
from the Lord and she wanted to give without counting the cost. This was the
secret of her deep joy, even in adversity.
In a spirit of total
confidence in God and with an acute sense of obedience, like the anonymous
servant in the Gospel of today, she accomplished her duty which she considered
a divine commandment, wishing above all to do the will of God in everything.
May the new Blessed be a model of contemplation and action for the sisters of
her institute and for the persons who work with them.
4. Both of the new Blesseds from Germany lead us into the dark time of the
twentieth century. Let us focus on Bl. Nikolaus Gross, journalist and
father of a family. With the clear insight that the Nazi ideology was
incompatible with Christian faith, he courageously took up his pen to plead for
the dignity of human beings. Nikolaus loved his wife and children very much.
However, the inner bond with his own family never allowed him to pull back from
confessing Christ and his Church. It was clear to him, "If we do not risk
our life today, how then do we want to justify ourselves one day before God and
our people?". For this conviction he submitted to being hanged so that
heaven itself might be opened to him. In the Blessed Martyr Nikolaus Gross was
accomplished what the prophet foretold "The just man will live on account
of his faith" (Hb 1,4).
5. The Blessed Sr Euthymia offered another kind of witness. The
Clemens Sister dedicated herself tirelessly to the care of the sick,
particularly, of the prisoners of war and of foreign workers. For this reason
she was nicknamed "Mamma Euthymia". After the war, she was put in
charge of the laundry room rather than of the sick. She would have preferred to
serve human beings rather than machines. However, she remained a dedicated
sister who had a friendly smile and a kind word for everyone. She had a way of
describing her mission: "The Lord can use me like a ray of sun to
brighten the day". This Sister lived the word of the Gospel:
whatever we do, we are only unworthy servants. We have only done our duty"
(Lk 17,10). In her faith in small things lies her greatness.
6. "If you had faith
like a mustard seed", Jesus exclaimed speaking with his disciples (Lk
17,6). It was a genuine and tenacious faith that guided the work and life
of Bl. Alfonso Maria Fusco, founder of the Sisters of St John the Baptist.
From when he was a young man, the Lord put into his heart the passionate desire
to dedicate his life to the service of the neediest, especially of children and
young people, who were plentiful in his native city of Angri in Campania. For
this he undertook the path of the priesthood and, in a certain way, become the
"Don Bosco of Southern Italy". From the beginning he wanted to
involve in his work some young women who shared his ideal and he offered them
the words of St John the Baptist, "Prepare the way of the Lord" (Lk
3,4). Trusting in divine Providence, Bl. Alfonso and the Sisters of John the
Baptist set up a work that was superior to their own expectations. From a
simple house for the welcome of the young, there arose a whole Congregation
which today is present in 16 countries and on 4 continents working alongside
those who are "little" ones and "last".
7. The outstanding vitality of faith, extolled in the Gospel for today, emerges
in the life and activity of Tommaso Maria Fusco, founder of the Institute
of the Daughters of Charity of the Precious Blood. By virtue of the faith he
knew how to live in the world the reality of the Kingdom of God in a very
special way. Among his aspirations, there was one which was his
favourite: "I believe in you, my God, increase my faith". It is
this prayer that the Apostles direct to the Lord in the Gospel reading today
(cf. Lk 17,6). Bl. Tommaso understood that faith is first of all a gift and a
grace. No one can conquer it or obtain it by himself. One can only ask for it,
implore it from on high. For that reason, enlightened by the teaching of the
new Blessed, we never tire of asking the gift of faith, because "the just
man will live by faith" (Hb 1,4).
8. The vital synthesis between contemplation and action, assimilated in the
daily participation in the Eucharist, was the foundation of the spiritual
experience and the burning charity of Bl. Eugenia Picco. In her life she
made every effort to listen to the word of the Lord following the invitation of
the Liturgy today (refrain for the responsorial psalm), never drawing back from
the service which love of neighbour required. At Parma she took upon herself
the poverty of the people responding to the needs of the young and of needy
families and assisting the victims of the war that in this period made Europe
suffer. Even in the face of suffering, with the inevitable moments of
difficulty and bewilderment that it entails, Bl. Eugenia Picco knew how to
transform the experience of suffering into an occasion of purification and
inner growth. From Bl. Eugenia we can learn the art of listening to the voice
of the Lord in order to be credible witnesses of the Gospel of charity in the
opening years of the millennium.
9. "God is wonderful
in his saints!". With the communities in which the Blessed lived and for
which they spent their best human and spiritual energies, we want to thank God,
who is "wonderful in his saints". At the same time, we ask Him through
their intercession, to help us respond with renewed eagerness to the universal
call to holiness. Amen.
Copyright © Dicastery for
Communication
"As
Jesus has chosen bread, which is very common, so must my life be, common ...
approachable by all and, at the same time, humble and hidden, like bread".
These
words of Eugenia Picco flow from long contemplation of Jesus, Bread
of life, broken for all. Eugenia arrived at this synthesis after a long and
painful journey.
Anna
Eugenia Picco was born in the little town of Crescenzago, in the district of
Milan, on 8 November 1867, the daughter of the famous musician, Giuseppe Picco,
and of Adelaide Del Corno. Eugenia was raised mainly by her grandparents and
saw her parents only for brief intervals between tours, until one day when her
mother returned alone, without her husband, giving Eugenia to believe him to be
dead.
After
the mysterious disappearance of her father, she remained with her mother and
grew up in an irreligious and morally corrupt environment.
"Dangers
and occasions at home and outside", Eugenia said when recalling those
troubled years and that "instinctive" strength to pray, to raise her
gaze on high, in the silence of the austere Basilica of St Ambrose where each
day she would go to pray to God, almost without knowing him. One evening in May
1886, Eugenia felt a call to sanctity and from that moment on she aimed at
perfection with a faithful readiness without turning back. Thus at the age of
20, Eugenia decided to seek Jesus and to be holy.
Providentially,
the founder of the Congregation of the Little Daughters of the Sacred Hearts of
Jesus and Mary was already in Milan. He was tied by a long time friendship to
the Ursuline Sisters in Milan, to whom Eugenia had confided her desire to
become a religious sister. One of these sisters asked Don Chieppi to receive
Eugenia into his congregation. In 1887, Eugenia ran away from home and was immediately
accepted, understood and loved by the founder of the congregation, the
Venerable Servant of God Agostino Chieppi. On 26 August 1888 she began her
novitiate in Parma, Italy; on 10 June 1891 she made her first profession in the
hands of the founder and, in 1894, she made her solemn profession.
After
her profession, she accepted some important offices, such as novice mistress,
archivist, general secretary and member of the council. As Superior General,
from 1911 until her death, she showed excellent governing skills and joyfully
undertook to fulfil her duties as well as tasks in the social field, mainly
during the First World War. She was a courageous woman and greatly enriched the
spiritual and cultural formation of the sisters, always faithful to her life
programme which was "Suffer, be silent, love". She joyfully
accomplished her duties as Superior General with serene and tranquil
perfection, in order to carry out God's will.
She
was a mother to all especially to the poorest, the little ones, the lowly ones
whom she served with generous and tireless charity. The needs and tragedies of
her brothers created by World War I, 1915-1918, opened her heart even more to
receive every cry, pain and social or individual concern.
The
Eucharist was Eugenia's main support, the vital fulcrum of her interior life
and of all her work and apostolic activity; it was her great love, the centre
of her piety, the food, comfort and joy of her days filled with prayer and
fatigue. Christ instilled in her his zeal for the salvation of souls, his
burning desire to lead all to the House of the Father. It was her constant love
for Christ, burning within her, that explains her constant charitable activity.
Of
weak health, due to a degenerative bone condition, which in 1919 led to the
amputation of her right lower limb, she offered herself, willingly, for the
accomplishment of God's plan, ready for every immolation, remaining always a
smiling friend of Christ, her brethren and the world.
This
dynamism which concentrated all of her desires, all of her will on God, this
firm resolution to tend to perfection expressed by a life of mortification,
purity, obedience, heroism of virtuous works, living the most humble ordinary
things in an extraordinary way, was the climate of Sr Eugenia Picco's life.
On
7 September 1921, she died in the odour of sanctity. Sr Eugenia was seen by all
as an example of extraordinary virtue and as a model of piety, prudence, zeal
and spirit of sacrifice, as well as a wise teacher.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20011007_beat-picco_en.html
Blessed Eugenia Picco
The saint of the day for September 7 is Blessed Eugenia Picco, a professed
religious with the Little Daughters of the Sacred Hearts of Jesus and Mary.
Born in Milan, Italy on November 8, 1867, Eugenia was the daughter of Giuseppe
Picco, an internationally acclaimed musician, a violinist at La Scala, and
Adelaide del Corno. Because her parents lived on the road, Eugenia was raised
for years by her grandparents; however, at one point Adelaide returned alone
(Adelaide had left her husband for another man and Eugenia never saw him
again.) Eugenia moved in with her mother, and from that point on, she grew up
in a morally corrupt environment. To escape her mother‘s house, Eugenia spent
part of every day praying at the nearby Basilica of Saint Ambrose.
Around the age of 20, Eugenia felt a call to religious life and joined the
Congregation of the Little Daughters of the Sacred Hearts of Jesus and Mary in
Milan, Italy under the direction of its founder, Venerable Agostino Chieppi;
she began her novitiate in Parma, Italy on 26 August 1888, and made her final
vows in 1894.
After her profession, she served as: novice mistress, archivist, general
secretary and member of the council. As Superior General, from 1911 until her
death, she showed excellent governing skills and joyfully fulfilled her duties.
She was a courageous woman and greatly enriched the spiritual and cultural
formation of the sisters, always faithful to her life program which was
"Suffer, be silent, love".
She was a mother to all especially to the poorest, the little ones, the lowly
ones whom she served with generous and tireless charity. The needs and
tragedies of her brothers created by World War I, 1915-1918, opened her heart
even more to receive every cry, pain and social or individual concern.
The Eucharist was Eugenia's main support, the vital fulcrum of her interior
life and of all her work and apostolic activity; it was her great love, the center
of her piety, the food, comfort and joy of her days filled with prayer and
fatigue. Christ instilled in her His zeal for the salvation of souls, His
burning desire to lead all to the House of the Father. It was her constant love
for Christ, burning within her, that explains her constant charitable activity.
She experienced poor health due to a degenerative bone condition, which in 1919
led to the amputation of her right leg. She died on September 7, 1921 at Parma,
Italy of natural causes. She was beatified on October 7, 2001 by Pope John Paul
II.
Quote:
"As Jesus has chosen bread, which is very ordinary, so must my life be,
ordinary, approachable by all and, at the same time, humble and hidden, as the
yeast."
~ Blessed Eugenia
SOURCE : https://catholicfire.blogspot.com/2012/09/blessed-eugenia-picco.html
Beata Eugenia Picco Vergine
Festa: 7 settembre
Crescenzago, Milano, 8
novembre 1867 - Parma, 7 settembre 1921
Eugenia Picco nasce a
Crescenzago (Milano) l'8 novembre 1867. Cresce in un ambiente disordinato e
irreligioso, e spesso subisce le molestie del nuovo convivente della madre.
Eppure ogni giorno, come per una «istintiva» forza, la giovane va a pregare
nella basilica di Sant'Ambrogio a Milano. E a vent'anni, il 31 agosto del 1887,
Eugenia scappa da casa ed entra nella famiglia religiosa delle Piccole figlie
dei Sacri Cuori di Gesù e Maria. Nel giugno del 1911 viene eletta Superiora
generale e nonostante la tisi ossea che le provocherà l'amputazione della gamba
destra, Suor Eugenia si mostrerà sempre disponibile e serena. Durante il suo
governo, e particolarmente durante la grande guerra, l'impegno della famiglia
religiosa viene rilanciato all'insegna della carità e della educazione delle
giovani che risiedono nel convitto. La sua fama di santità si conserva, anzi
andrà aumentando dopo la morte. Alla sua morte, avvenuta il 7 settembre 1921,
suor Eugenia, vista da tutti come modello di pietà, di zelo, di prudenza, di
spirito di sacrificio e di saggezza.
Martirologio
Romano: A Parma, beata Eugenia Picco, vergine della Congregazione delle
Piccole Figlie dei Sacri Cuori di Gesù e Maria, che, tutta votata alla volontà
di Dio, promosse la dignità delle donne e provvide alla formazione spirituale e
culturale delle religiose.
Difficile trovare un ambiente familiare più disastrato di quello toccato ad Eugenia. E se ne parliamo è soltanto per dire, partendo da lei e dall’inaspettato lavoro della Grazia compiuto nella sua persona, che nessuno è autorizzato a disperare, perché Dio lavora anche là dove meno te lo aspetti. Il papà di Eugenia è un valente musicista non vedente, che collabora con “La Scala” di Milano. Mamma è una cantante, la cui bravura è almeno pari alla sua frivolezza. Artisticamente parlando, forma con il marito una coppia perfetta, spesso in tournée, in Italia e all’estero; peccato che, molto più del marito, lei ami la fama, i soldi e il successo, per cui da una di queste tournées in Russia torna da sola, facendo credere a tutti che il marito è morto durante il viaggio. Nessuno della famiglia avrà più notizie di lui e solo molto più tardi si scoprirà che, abbandonato dalla moglie, il celebre musicista non aveva più avuto il coraggio di tornare ed era salpato per l’America insieme ad un’altra donna.
Eugenia è perennemente parcheggiata dai nonni e un bel giorno viene “rapita” da mamma e costretta ad andare a vivere a Milano, in casa del suo convivente, lo stesso per il quale aveva lasciato il marito. Cresce bella, intelligente, artisticamente dotata, con mamma che le riversa addosso tutte le frustrazioni per la propria carriera interrotta e sogna per lei un futuro da cantante lirica. Ed intanto ha il suo bel daffare per difendersi dalle continue avances del convivente della madre. Le liti in casa sono all’ordine del giorno ed Eugenia esce esasperata dal clima teso che si respira in famiglia e con il resto della parentela. Neppure nella relazione sentimentale, che intrattiene dall’età di quattordici anni, trova la necessaria serenità ed a volte, al limite della sopportazione, cerca rifugio in chiesa.
Un inaspettato momento di luce le arriva sui 19 anni, al culmine dell’ennesima lite familiare, in un momento di preghiera, che è quasi un grido di disperazione, davanti al quadro posto al di sopra del suo letto: quasi una lama di luce che la trapassa e le fa ardentemente desiderare la santità. La sua vita cambia radicalmente e si orienta verso la vocazione religiosa, che la madre ovviamente contrasta con tutte le sue forze: per la ragazza sono mesi di passione, nei quali, oltre alla preghiera, suoi unici appoggi sono le Suore Orsoline dell’oratorio che frequenta, e un sacerdote che queste le fanno conoscere. Se sull’autenticità della sua vocazione nessuno nutre dubbi, più incerta è la scelta della congregazione in cui attuarla. Prudentemente, le Orsoline, troppo vicine alla sua abitazione dove si continua ad avversare il suo ingresso in convento, la dirottano sull’ancor giovane congregazione delle Piccole Figlie dei Sacri Cuori di Gesù e Maria di Parma. È lo stesso fondatore, don Agostino Chieppi (oggi dichiarato Venerabile), ad accoglierla il 31 agosto 1887, quando lei arriva a Parma dopo essere fuggita di casa con l’aiuto dei parenti di papà.
Semplice, umile, fedele e generosa serve la congregazione: prima come
insegnante nel Convitto, poi come maestra delle novizie, successivamente in
qualità di archivista, di Segretaria generale e di Consigliera. Nel giugno 1911
viene eletta Superiora generale e rimane in carica fino alla morte. Fa voto di
compiere con perfezione serena e tranquilla i suoi doveri di Superiora, e i
risultati si vedono. Mentre, forse ricordando l’esperienza della sua
adolescenza, si preoccupa molto per la formazione della donna e per
l’inserimento delle ragazze nel mondo lavorativo, durante la Prima Guerra
spalanca le porte della Congregazione per soccorrere i militari e gli orfani
dei Caduti. Dalla contemplazione dell’Eucaristia nasce il programma della sua
vita di religiosa: “Come Gesù ha scelto il pane, cosa tanto comune, così deve
essere la mia vita, comune… accessibile a tutti e, in pari tempo, umile e
nascosta, come è il pane”; tre soli i suoi propositi: “purezza per piacere a
Gesù, umiltà per me, carità per gli altri”. Il suo fisico è minato dalla tisi ossea,
con dolori lancinanti in mezzo ai quali continua a sorridere, spiegando che “se
Eucarestia significa rendimento di grazie si può ringraziare solo con il
sorriso”. Subisce l’amputazione di una gamba, ma continua dalla sedie a
rotelle il suo generoso servizio di Superiora generale, fino alla morte, che
sopraggiunge il 7 settembre 1921, ad appena 54 anni. Il 7 ottobre 2001
Giovanni Paolo II ha beatificato Madre Eugenia Picco, la ragazza che era
riuscita a far della sua vita un capolavoro di santità, malgrado la sua
famiglia.
Autore: Gianpiero
Pettiti
Non sempre la casa è un rifugio caldo e sicuro. A volte in famiglia si annida una realtà lontana da Dio dove Dio viene sostituito con il denaro, il successo ad ogni costo, la ricerca di un amore malato vissuto senza sentimenti. Laddove una ragazza dovrebbe sentirsi protetta, si vede costretta a subire, invece, vessazioni e maltrattamenti. L’esempio coraggioso di Eugenia Picco rappresenta per l’infanzia e la gioventù di ogni epoca una speranza. Indica una via d’uscita fondata sulla fede. Eugenia è una ragazza che non si lascia condizionare dal clima amorale in cui vive, non seguendone il cattivo esempio.
Nasce nel 1867 a Crescenzago (Milano). Suo padre è un famoso musicista non vedente. La piccola Eugenia viene affidata ai nonni perché i genitori girano il mondo impegnati con le loro tournée. Un giorno la madre rientra sola dagli Stati Uniti ed Eugenia non rivedrà mai più il padre. La madre, donna che insegue il successo nel mondo dello spettacolo e che desidera la ricchezza e vivere nel lusso, vorrebbe che la figlia diventasse una famosa cantante. Nel mentre obbliga Eugenia a vivere con lei assieme a un altro uomo con il quale mette al mondo due figli. Eugenia cresce, diventa una bella ragazza e il convivente della madre comincia ad infastidirla con richieste di baci e carezze che l’adolescente non vuole assecondare. La ragazza sente che tutto questo non è bello, non è giusto. Per Eugenia il Bene è un’altra cosa.
La ragazza non aspira a diventare ricca e famosa. Soffre e sogna una vita “umile e nascosta, come è il pane, scelto da Gesù per l’Eucaristia”. Tutti i giorni si reca nella Chiesa di Sant’Ambrogio a Milano e qui, nella preghiera, trova un grande conforto. All’età di diciotto anni, mentre nella sua camera da letto invoca Dio di liberarla dalla disperazione, vede una striscia di luce entrare dentro il suo cuore. Il Signore l’ha ascoltata. Eugenia sente che la sua strada è quella religiosa. Il Cielo la chiama e questa si chiama vocazione.
La ragazza scappa via da casa e si rifugia presso le Piccole Figlie dei Sacri Cuori di Gesù e Maria a Parma. Diventa suora e si dedica all’insegnamento della musica e del canto alle bambine. Viene nominata madre superiora. Durante la Prima guerra mondiale assiste i feriti e accoglie i figli dei soldati e i poveri anziani rimasti soli. Muore a Parma nel 1921. Nel 2001 San Giovanni Paolo II, papa Karol Wojtyla, la proclama beata. Come desiderava la madre, quindi, Eugenia diventa famosa, non come cantante, ma in quanto beata.
Autore: Mariella Lentini
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/90340
CAPPELLA PAPALE PER LA
BEATIFICAZIONE DI 7 SERVI DI DIO
OMELIA DEL SANTO PADRE
Domenica, 7 ottobre 2001
1. "Il giusto vivrà
per la sua fede" (Ab 2, 4): con queste parole piene di fiducia e di
speranza il profeta Abacuc si rivolge al popolo d'Israele in un momento
particolarmente travagliato della sua storia. Rilette dall'apostolo Paolo alla
luce del mistero di Cristo, queste stesse parole sono utilizzate per esprimere
un principio universale: è con la fede che l'uomo si apre alla salvezza che gli
viene da Dio.
Oggi abbiamo la gioia di
contemplare questo grande mistero di salvezza attualizzato nei nuovi Beati.
Sono essi i giusti che per la loro fede vivono accanto a Dio in eterno: Ignazio
Maloyan, Vescovo e martire; Nikolaus
Gross, padre di famiglia e martire; Alfonso
Maria Fusco, presbitero; Tommaso
Maria Fusco, presbitero; Émilie
Tavernier Gamelin, religiosa; Eugenia
Picco, vergine; Maria
Euthymia Üffing, vergine.
Questi nostri illustri
fratelli, ora elevati alla gloria degli altari, hanno saputo tradurre la loro
indomita fede in Cristo in una straordinaria esperienza di amore verso Dio e di
servizio verso il prossimo.
2. Monsignor Ignace
Maloyan, morto martire all'età di 46 anni, ci ricorda la battaglia spirituale
di ogni cristiano, la cui fede è esposta agli attacchi del male. È
nell'Eucaristia che attingeva, giorno dopo giorno, la forza necessaria per
compiere con generosità e passione il suo ministero di sacerdote, dedicando
alla predicazione, alla pastorale dei sacramenti e al servizio dei più poveri.
Nel corso della sua
esistenza visse pienamente le parole di san Paolo: "Dio infatti non
ci ha dato uno spirito di timidezza, ma di forza, di amore e di saggezza"
(2 Tm 7). Di fronte ai pericoli della persecuzione, il Beato Ignace non
accettò alcun compromesso, dichiarando a quanti facevano pressione su di
lui: "A Dio non piace che io rinneghi Gesù mio Salvatore. Versare il
mio sangue a favore della mia fede è il più vivo desiderio del mio
cuore!". Che il suo esempio illumini oggi tutti coloro che vogliono essere
testimoni del Vangelo, per la gloria di Dio e per la salvezza dei fratelli!
3. Nella sua vita di
madre di famiglia e di religiosa fondatrice delle Suore della Provvidenza,
Émilie Tavernier Gamelin è stata il modello di un coraggioso abbandono alla
Provvidenza. La sua attenzione per le persone e le situazioni la portò a
inventare forme nuove di carità. Aveva un cuore aperto a ogni sofferenza,
servendo soprattutto i poveri e i piccoli, che desiderava trattare come re.
Ritenendo di aver
ricevuto tutto dal Signore, donava senza limiti. Tale era il segreto della sua
gioia profonda, persino nelle avversità. In uno spirito di totale fiducia in
Dio e con un senso acuto dell'obbedienza, come il "servo" del
Vangelo, compì il suo dovere come un comandamento divino, volendo fare in tutto
la volontà del Signore. Che la nuova Beata sia un modello di contemplazione e di
azione per le Suore del suo Istituto e per le persone che lavorano con loro!
4. Entrambi i nuovi beati
tedeschi ci riportano a un momento buio del XX secolo. Rivolgiamo lo sguardo al
beato Nikolaus Gross, giornalista e padre di famiglia. Con acume comprese che
l'ideologia nazionalsocialista non poteva accordarsi con la fede cristiana.
Coraggiosamente prese la penna per difendere la dignità delle persone. Nikolaus
Gross amò molto amato sua moglie e i suoi figli. Tuttavia, nemmeno per un
momento il vincolo che lo univa alla famiglia fece sì che abbandonasse Cristo e
la sua Chiesa. Egli sapeva bene che "Se oggi non impegniamo la nostra
vita, come pretenderemo poi di stare al cospetto di Dio e del nostro
popolo?".
Per questa sua
convinzione fu condotto al patibolo, ma gli si spalancarono le porte del cielo.
Nel beato martire Nikolaus Gross si realizza ciò che aveva predetto il
profeta: "Il giusto vivrà per la sua fede" (Ab, 2,
4).
5. Suor Euthymia ha
recato una testimonianza di tutt'altro tipo. La suora clementina si è dedicata
alla cura dei malati, in particolare dei prigionieri di guerra e degli
immigrati. Fu detta anche "mamma Euthymia". Dopo la guerra dovette
occuparsi di una lavanderia invece che della cura dei malati. Avrebbe certo
preferito servire le persone piuttosto che le macchine. Ciononostante rimase
una suora piena di empatia che aveva per tutti un sorriso amichevole e una
buona parola. Esprimeva così il suo desiderio: "Il Signore deve
usarmi come un raggio di sole che illumina tutti i giorni". Visse secondo
il motto: qualunque cosa facciamo, siamo sempre solo "servi inutili.
Abbiamo fatto quanto dovevamo fare" (Lc 17, 10). La sua grandezza sta
nella fede nelle piccole cose.
6. "Se aveste fede
quanto un granellino di senapa...", esclama Gesù conversando con i
discepoli (Lc 17,6).
Fu una fede genuina e
tenace a guidare la vita e l'opera del beato don Alfonso Maria Fusco, fondatore
delle Suore di San Giovanni Battista. Da quando era ragazzo, il Signore gli
aveva posto nel cuore il desiderio appassionato di dedicare la vita al servizio
dei più poveri, specialmente dei bambini e dei giovani, che incontrava numerosi
nella sua città natale di Angri, in Campania. Per questo intraprese il cammino
del Sacerdozio e divenne, in un certo senso, "il Don Bosco del Sud".
Fin dall'inizio volle
coinvolgere nella sua opera alcune giovani che ne condividevano l'ideale,
proponendo loro come motto le parole di san Giovanni Battista: "Parate
viam Domini", "Preparate la via del Signore" (Lc 3,4).
Confidando nella divina Provvidenza, il beato Alfonso Maria e le Suore
Battistine hanno realizzato un'opera ben superiore alle loro stesse
aspettative. Da una semplice casa di accoglienza è sorto un Istituto che oggi è
presente in sedici Paesi e quattro continenti, accanto ai "piccoli" e
agli "ultimi".
7. La singolare vitalità
della fede, attestata dal Vangelo odierno, emerge anche nella vita e
nell'attività di don Tommaso Maria Fusco, fondatore dell'Istituto delle Figlie
della Carità del Preziosissimo Sangue. In virtù della fede egli seppe vivere,
nel mondo, la realtà del Regno di Dio in modo del tutto speciale. Tra le sue
giaculatorie, una ve n'era a lui particolarmente cara: "Credo in te, mio
Dio; aumenta la mia fede". E' proprio questa la domanda che gli Apostoli
rivolgono a Gesù nel Vangelo di oggi (cfr Lc 17,6). Il beato Tommaso
Maria aveva infatti capito che la fede è prima di tutto un dono, una grazia.
Nessuno può conquistarla o guadagnarla da solo. Si può soltanto chiederla,
implorarla dall'Alto. Perciò, illuminati dal prezioso insegnamento del nuovo
Beato, non stanchiamoci mai di invocare il dono della fede, perché "il
giusto vivrà per la sua fede" (Ab 1,4).
8. La sintesi vitale tra
contemplazione e azione, assimilata a partire dalla quotidiana partecipazione
all'Eucaristia, fu il fondamento dell'esperienza spirituale e dello slancio di
carità di Eugenia Picco.
Nella sua vita si sforzò
sempre di porsi in ascolto della voce del Signore, secondo l'invito
dell'odierna liturgia domenicale (cfr Rit. al Sal. Resp.), mai
sottraendosi ai servizi che l'amore verso il prossimo le richiedeva. A Parma
ella si fece carico delle povertà della gente, rispondendo ai bisogni dei
giovani e delle famiglie indigenti ed assistendo le vittime della guerra che in
quel periodo insanguinava l'Europa. Anche di fronte alla sofferenza, con gli
inevitabili momenti di difficoltà e di smarrimento che questa comporta, la
beata Eugenia Picco seppe trasformare l'esperienza del dolore in occasione di
purificazione e di crescita interiore. Dalla nuova Beata impariamo l'arte di
ascoltare la voce del Signore, per essere testimoni credibili del Vangelo della
carità in questo primo scorcio di millennio.
9. "Mirabilis Deus
in sanctis suis!". Con le Comunità nelle quali i nuovi Beati hanno vissuto
e per le quali hanno speso le loro migliori energie umane e spirituali,
vogliamo ringraziare Dio, "mirabile nei suoi santi". Al tempo stesso,
Gli chiediamo, per loro intercessione, di aiutarci a rispondere con rinnovato
ardore all'universale vocazione alla santità.
Amen!
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione
"Come
Gesù ha scelto il pane, cosa tanto comune, così deve essere la mia vita,
comune... accessibile a tutti e, in pari tempo, umile e nascosta, come è il
pane".
Queste
parole di Eugenia Picco scaturiscono da una lunga contemplazione di Gesù, Pane
di vita, spezzato per tutti. A questa contemplazione Eugenia arriva dopo lungo
e sofferto cammino.
Nasce
a Crescenzago (Milano) l'8 novembre 1867 da Giuseppe Picco e Adelaide Del
Corno. Il padre è un valido musicista de «La Scala» di Milano, cieco. La madre
è una donna frivola, che non ama il marito, ma ama il denaro, il successo e i
viaggi. Eugenia è spesso affidata ai nonni e incontra i genitori solo nelle
brevi soste che si concedono tra una tournée e l'altra, fino a quando un giorno
la madre torna sola, senza il marito, facendolo credere morto.
Del
padre, Eugenia non saprà più nulla. Da questo momento la madre costringe la
figlia ad andare ad abitare con lei e con il suo convivente, dal quale, in
seguito, avrà altri due figli. Eugenia cresce in un ambiente irreligioso e
moralmente guasto, dovendo fare i conti con i desideri mondani della madre che
la vuole cantante di successo e con il convivente della madre che la molesta e
infastidisce spesso.
«Pericoli
ed occasioni in casa e fuori» dirà Eugenia ricordando quei tribolati anni e
quella «istintiva» forza di pregare, di sollevare lo sguardo in alto, nel
silenzio dell'austera basilica di Sant'Ambrogio di Milano, dove ogni giorno si
reca ad invocare Dio, quasi senza conoscerlo. E una sera del maggio 1886,
Eugenia sente in sé la chiamata alla santità e da quell'istante mirerà, con
alacrità e fedeltà, non mai smentite, alla perfezione.
A
vent'anni, Eugenia decide di volere Gesù, la santità. Entra nella ancor giovane
Famiglia Religiosa delle Piccole Figlie dei Sacri Cuori di Gesù e Maria,
fuggendo da casa il 31 agosto 1887, subito accolta, compresa, amata dal
Fondatore, il venerabile Agostino Chieppi.
Il
26 agosto 1888 inizia il noviziato e il 10 giugno 1891 emette la prima
professione religiosa nelle mani dello stesso Fondatore. Fa la professione
perpetua il primo giugno 1894.
Semplice
e umile, fedele e generosa, senza riserve si dona alle alunne del Convitto
delle quali è insegnante di musica, canto e francese; alle novizie di cui è
madre e maestra; alle consorelle attraverso il servizio di archivista, di
Segretaria generale e di Consigliera. Nel giugno 1911 viene eletta Superiora
generale e rimane in carica fino alla morte.
Donna
coraggiosa, fa voto di compiere con perfezione serena e tranquilla i doveri di
Superiora e questo per il compimento della volontà di Dio.
Animatrice
saggia e prudente della Congregazione delle Piccole Figlie dei Sacri Cuori di
Gesù e Maria, durante il suo governo svolge un'azione illuminata e prudente per
una definitiva sistemazione dell'Istituto, proponendosi di fissare gli
indirizzi che erano stati trasmessi dal Fondatore.
È
madre per tutti, specialmente per i poveri, per i piccoli, per gli emarginati
che serve con carità generosa e instancabile. Il bisogno e i drammi dei fratelli
durante la grande guerra del 1915-1918 le aprono ancor più il cuore per farsi
accoglienza di ogni gemito, dolore, preoccupazione sociale o privata.
Il
suo sostegno principale, il fulcro vitale della sua vita interiore e di tutta
l'opera e l'azione apostolica è per Suor Eugenia l'Eucaristia, suo grande
amore, centro della sua pietà, cibo, conforto e gaudio delle sue giornate dense
di preghiera e di fatica.
Il
Cristo infonde in lei il suo zelo per la salvezza delle anime, il suo fervente
desiderio di ricondurre tutti alla Casa del Padre ed è nel suo ardente amore
per Cristo che si trova la spiegazione della sua incessante attività
caritativa.
Di
salute debole, in un corpo minato dalla tisi ossea che, nel 1919, la porta
all'amputazione dell'arto inferiore destro, Suor Eugenia si offre disponibile
al compimento del disegno del Padre, pronta ad ogni immolazione, dimostrandosi
sempre l'amica sorridente di Cristo, dei fratelli e del mondo.
Questo
dinamismo, che concentra tutti i suoi desideri, tutta la sua volontà in Dio,
questa risoluzione decisa di tendere alla perfezione, espressa da una vita di
mortificazione, di purezza, di obbedienza, di eroismo di opere virtuose,
vivendo l'ordinario più umile in modo straordinario, è il clima in cui si
svolge l'esistenza di Suor Eugenia Picco.
Nella
malattia e nella morte dà compimento alla sua totale consacrazione a Dio. Suor
Eugenia muore santamente il giorno 7 settembre 1921.
La
sua fama di santità si conserva, anzi andrà aumentando dopo la morte. Ovunque
si sentono espressioni di devota ammirazione e venerazione per Suor Eugenia,
vista da tutti come esempio di straordinaria virtù e come modello di pietà, di
zelo, di prudenza, di spirito di sacrificio e di saggezza.
Iniziato
il Processo di Beatificazione nel settembre 1945, il 18 febbraio 1989 fu
riconosciuto l'esercizio eroico delle virtù e il 20 dicembre 1999 fu pubblicato
il Decreto sul miracolo, attribuito alla sua intercessione e che riconosce la
guarigione prodigiosa di Camillo Talubingi Kingombe della diocesi di Uvira (ex
Zaire) avvenuta il 25 agosto 1992.
Il
7 ottobre 2001, Giovanni Paolo II la proclama «beata».
La
luce che ha accompagnato i passi di Eugenia bambina, guardata solo da Dio, la
luce balenata all'improvviso nei giorni della sua giovinezza, la luce che l'ha
condotta alla santità, la luce che, attraverso lei, ha raggiunto la vita di
tanti fratelli e tante sorelle disorientati e confusi, diventa messaggio per
l'oggi, dove si insiste tanto sui condizionamenti psicologici negativi, che
possono provenire da situazioni difficili, senza forse tener conto
adeguatamente di quello che può la grazia accolta e assecondata.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20011007_beat-picco_it.html
Eugenia Picco
(1867-1921)
Beatificazione:
- 07 ottobre 2001
- Papa Giovanni
Paolo II
Ricorrenza:
- 7 settembre
Vergine della
Congregazione delle Piccole Figlie dei Sacri Cuori di Gesù e Maria, che, tutta
votata alla volontà di Dio, promosse la dignità delle donne e provvide alla
formazione spirituale e culturale delle religiose
"Come Gesù ha scelto
il pane, cosa tanto comune, così deve essere la mia vita, comune... accessibile
a tutti e, in pari tempo, umile e nascosta, come è il pane"
Eugenia Picco nasce a
Crescenzago (Milano) l'8 novembre 1867 da Giuseppe Picco e Adelaide Del Corno.
Il padre è un valido musicista de «La Scala» di Milano, cieco. La madre è una
donna frivola, che non ama il marito, ma ama il denaro, il successo e i viaggi.
Eugenia è spesso affidata ai nonni e incontra i genitori solo nelle brevi soste
che si concedono tra una tournée e l'altra, fino a quando un giorno la madre
torna sola, senza il marito, facendolo credere morto.
Del padre, Eugenia non
saprà più nulla. Da questo momento la madre costringe la figlia ad andare ad
abitare con lei e con il suo convivente, dal quale, in seguito, avrà altri due
figli. Eugenia cresce in un ambiente irreligioso e moralmente guasto, dovendo
fare i conti con i desideri mondani della madre che la vuole cantante di
successo e con il convivente della madre che la molesta e infastidisce spesso.
«Pericoli ed occasioni in
casa e fuori» dirà Eugenia ricordando quei tribolati anni e quella «istintiva»
forza di pregare, di sollevare lo sguardo in alto, nel silenzio dell'austera
basilica di Sant'Ambrogio di Milano, dove ogni giorno si reca ad invocare Dio,
quasi senza conoscerlo. E una sera del maggio 1886, Eugenia sente in sé la
chiamata alla santità e da quell'istante mirerà, con alacrità e fedeltà, non
mai smentite, alla perfezione.
A vent'anni, Eugenia
decide di volere Gesù, la santità. Entra nella ancor giovane Famiglia Religiosa
delle Piccole Figlie dei Sacri Cuori di Gesù e Maria, fuggendo da casa il 31
agosto 1887, subito accolta, compresa, amata dal Fondatore, il venerabile
Agostino Chieppi.
Il 26 agosto 1888 inizia
il noviziato e il 10 giugno 1891 emette la prima professione religiosa nelle
mani dello stesso Fondatore. Fa la professione perpetua il primo giugno 1894.
Semplice e umile, fedele
e generosa, senza riserve si dona alle alunne del Convitto delle quali è
insegnante di musica, canto e francese; alle novizie di cui è madre e maestra;
alle consorelle attraverso il servizio di archivista, di Segretaria generale e
di Consigliera. Nel giugno 1911 viene eletta Superiora generale e rimane in
carica fino alla morte.
Donna coraggiosa, fa voto
di compiere con perfezione serena e tranquilla i doveri di Superiora e questo
per il compimento della volontà di Dio.
Animatrice saggia e
prudente della Congregazione delle Piccole Figlie dei Sacri Cuori di Gesù e
Maria, durante il suo governo svolge un'azione illuminata e prudente per una
definitiva sistemazione dell'Istituto, proponendosi di fissare gli indirizzi
che erano stati trasmessi dal Fondatore.
È madre per tutti,
specialmente per i poveri, per i piccoli, per gli emarginati che serve con
carità generosa e instancabile. Il bisogno e i drammi dei fratelli durante la
grande guerra del 1915-1918 le aprono ancor più il cuore per farsi accoglienza
di ogni gemito, dolore, preoccupazione sociale o privata.
Il suo sostegno
principale, il fulcro vitale della sua vita interiore e di tutta l'opera e
l'azione apostolica è per Suor Eugenia l'Eucaristia, suo grande amore, centro
della sua pietà, cibo, conforto e gaudio delle sue giornate dense di preghiera
e di fatica.
Il Cristo infonde in lei
il suo zelo per la salvezza delle anime, il suo fervente desiderio di
ricondurre tutti alla Casa del Padre ed è nel suo ardente amore per Cristo che
si trova la spiegazione della sua incessante attività caritativa.
Di salute debole, in un
corpo minato dalla tisi ossea che, nel 1919, la porta all'amputazione dell'arto
inferiore destro, Suor Eugenia si offre disponibile al compimento del disegno
del Padre, pronta ad ogni immolazione, dimostrandosi sempre l'amica sorridente
di Cristo, dei fratelli e del mondo.
Questo dinamismo, che
concentra tutti i suoi desideri, tutta la sua volontà in Dio, questa
risoluzione decisa di tendere alla perfezione, espressa da una vita di mortificazione,
di purezza, di obbedienza, di eroismo di opere virtuose, vivendo l'ordinario
più umile in modo straordinario, è il clima in cui si svolge l'esistenza di
Suor Eugenia Picco.
Nella malattia e nella
morte dà compimento alla sua totale consacrazione a Dio. Suor Eugenia muore
santamente il giorno 7 settembre 1921.
La sua fama di santità si
conserva, anzi andrà aumentando dopo la morte. Ovunque si sentono espressioni
di devota ammirazione e venerazione per Suor Eugenia, vista da tutti come
esempio di straordinaria virtù e come modello di pietà, di zelo, di prudenza,
di spirito di sacrificio e di saggezza.
Iniziato il Processo di
Beatificazione nel settembre 1945, il 18 febbraio 1989 fu riconosciuto
l'esercizio eroico delle virtù e il 20 dicembre 1999 fu pubblicato il Decreto
sul miracolo, attribuito alla sua intercessione e che riconosce la guarigione
prodigiosa di Camillo Talubingi Kingombe della diocesi di Uvira (ex Zaire)
avvenuta il 25 agosto 1992.
Il 7 ottobre 2001,
Giovanni Paolo II la proclama «beata».
La luce che ha
accompagnato i passi di Eugenia bambina, guardata solo da Dio, la luce balenata
all'improvviso nei giorni della sua giovinezza, la luce che l'ha condotta alla
santità, la luce che, attraverso lei, ha raggiunto la vita di tanti fratelli e
tante sorelle disorientati e confusi, diventa messaggio per l'oggi, dove si
insiste tanto sui condizionamenti psicologici negativi, che possono provenire
da situazioni difficili, senza forse tener conto adeguatamente di quello che
può la grazia accolta e assecondata.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/eugenia-picco.html
ARENA ESTIVA di via Orbetello »
Note biografiche su Beata
Eugenia Picco scritte nel 2001 da Nino Legnazzi (1923-2012),
attivo frequentatore della parrocchia S.Maria Rossa ed attento e profondo
conoscitore di quasi un secolo di storia di Crescenzago.
Eugenia Maria Picco,
nacque a Crescenzago nel 1867 nella casa dell’allora via della Chiesa,
l’attuale via Domenico Berra al numero 6, suo padre, Giuseppe Picco, cieco sin
da bambino, era un valido musicista, sapeva suonare diversi strumenti, conosceva
e frequentava degli orchestrali del teatro Alla Scala di Milano.
La mamma di Eugenia si
chiamava Adelaide Del Corno. Si dice che trascurasse l’infanzia della neonata
Eugenia pur di seguire il marito, la cui notorietà portava in giro per il mondo
sino in America, cosicché furono la nonna paterna e le zie ad accudire
amorosamente la piccola, dandole una educazione civile e religiosa. La bambina era
bellissima, aveva gli occhi chiari e intelligenti e i lineamenti perfetti.
Ad un certo punto, la
mamma Adelaide, che nel frattempo aveva abbandonato il marito e si era unita ad
un certo Basilio Recalcati, viveva in località Rottole con l’attuale compagno
dal quale avrà in seguito altri 3 figli. Giuseppe Picco invece, da una
trasferta in Russia, non fece più ritorno in maniera alquanto misteriosa.
Viveva dalla nonna
quando, a sette anni, Eugenia venne “rapita” dalla mamma che la portò con sé,
assicurandole un’educazione scolastica, alimentando il maturare di quelle
qualità naturali che la ragazza possedeva. Anche il convivente non le fece
mancare nulla negli anni in cui essa cresceva bella e gentile, dotata per
il canto e per la musica. La sua indole passionale la indusse a 14 anni
ad avere un amore verso un giovane. Eugenia era molto disinibita, libera nelle
scelte, frequentava balli e teatri. A un certo punto, però, con i parenti
Picco-Recalcati si insinuò il disaccordo tanto da arrivare addirittura a veri e
propri litigi. Fortunatamente, una sua insegnante, una certa Giuseppina
Allegri, capì i problemi della giovane e la indirizzò verso persone che
potessero aiutarla anche spiritualmente.
Le testimonianze
concordano nell’affermare che Eugenia trasformò il suo cuore.
Aveva 18 anni quando
sentì il forte desiderio di amare intensamente tutto quello che c’era
nell’essere vivente. La Allegri ben comprese tale mutamento nella vita
interiore ed esteriore, osservando quanto spesso Eugenia si recasse in chiesa,
specie nella basilica di Sant’Ambrogio, e decise di presentarla a suor Maria
Virginia Pizzetti. Questa religiosa prese a cuore la ragazza a cui diceva
spesso: “Gesù stesso opera in te, Eugenia, è proprio Lui solo”.
Stupita dalle capacità
riflessive e dal rinnovato comportamento della ragazza, Suor Maria
Virginia si convinse che il Signore “coltiva ovunque i suoi gigli” e,
consapevole della vocazione di Eugenia, dopo qualche tempo la introdusse alla
superiora dell’ordine, suor Maria Giuseppa Griffith. Grazie all’esperienza e
alla saggezza maturate negli anni, questa suora apprezzò la ferma decisione
della bella, disinvolta e istruita ragazza e pensò di metterla in contatto con
un gesuita: padre Ottone Terzi, uomo di grande bontà e generosità. In Milano
egli era conosciuto come “Apostolo dei giovani” e dopo averla incontrata più
volte lui pure credette nella affidabilità religiosa di Eugenia.
Nel 1865 a Parma venne
fondata la congregazione delle “Piccole Figlie dei Sacri Cuori di Gesù e Maria”
da monsignor Agostino Chieppi, conosciuto dalle Orsoline di Milano, e nel corso
di una visita nel capoluogo lombardo gli fu presentata Eugenia Picco. Il
disegno divino è sempre sorprendente: mons. Chieppi invitò la giovane ad
entrare nella sua congregazione.
Con gioia e felicità in
animo, Eugenia accettò: aveva 20 anni circa. Si recò a Crescenzago per
accomiatarsi dai cari parenti paterni e partì per Parma, accompagnata dalle
suore Orsoline.
Non si vantava mai né
della sua bellezza naturale e signorile né del suo guardaroba fornito di abiti
eleganti che per lei rappresentavano ora solo un ringraziamento a Dio per quei
doni ricevuti.
Accolta nella
Congregazione, fu ammessa alle “Postulanti”, accettando con volontà ferma e
modi affabili qualsiasi compito inerente il suo nuovo stato, dalle umili
mansioni agli impegnativi incontri, sempre con particolare spirito di
subordinazione e con grande dolcezza. Compì il noviziato e il 1° giugno 1894
pronunciò i voti perpetui.
Iniziò quindi un percorso
nuovo e la sua vita fu segnata da una spiritualità maggiore, seguendo, senza
sapere, un ideale di santità. Pregava, serviva, esprimeva ancora arte e
cultura. Nel 1911 grazie alle riconosciute qualità, fu nominata Madre Superiora
Generale.
L’osservanza a
mortificazioni e privazioni nocquero alla sua salute e il 7 settembre 1921 a 54
anni morì.
Sua Santità Giovanni
Paolo II il 18 febbraio 1989 emanò il Decreto sulla eroicità delle sue
virtù.
La parrocchia di Santa
Maria Rossa è onorata di essere stata il primo luogo dove ella imparò le prime
nozioni del cristianesimo.
Nino Legnazzi,
Segrate, marzo 2001.
NOTE :Il 7 ottobre
2001, pochi mesi dopo la scrittura di queste note biografiche, Eugenia Maria
Picco è stata proclamata Beata, in piazza S.Pietro da Giovanni Paolo II.
Il 12 ottobre 2002 e’
tornata a Crescenzago nella Parrocchia natale di S. Maria Rossa sotto forma di
reliquia. Il prezioso dono delle Piccole Figlie di Parma, è stato accompagnato
alla chiesa in processione dalle consorelle di Madre Eugenia ed è stato posto
nella nuova cappella ricavata nella ex-sacrestia, dedicata nell’occasione alla
Beata Eugenia.
A Crecenzago, nelle
vicinanze della parrocchia di San Giuseppe dei Morenti, a Beata Eugenia
Picco è stata intitolata una via.
Tags: vecchia
Crescenzago, abbazia
Santa Maria Rossa, chiesa S.
Maria Rossa, Beata Eugenia
Picco
Posted in CRESCENZAGO, Crescenzaghesi illustri
Cascina Gobba.
la storia di una cascina e dei suoi abitanti
SOURCE : https://www.lagobba.it/?p=2704
EUCHARISTIEFEIER MIT
SELIGSPRECHUNGEN VON 7 DIENERN GOTTES
PREDIGT VON JOHANNES PAUL
II.
Sonntag, 7. Oktober 2001
1. »Der Gerechte aber
bleibt wegen seiner Treue am Leben« (Hab 2, 4). Mit diesen Worten der
Hoffnung und Zuversicht wendet sich der Prophet Habakuk an das Volk Israel in
einem besonders dramatischen Augenblick seiner Geschichte. Im Licht des
Mysteriums Christi benutzt der Apostel Paulus die gleichen Worte, um uns einen
universalen Grundsatz mitzuteilen: Es ist der Glaube, durch den sich der Mensch
dem Heil öffnet, das allein von Gott kommt.
Mit Freude betrachten wir
heute das in den neuen Seligen verwirklichte große Geheimnis der Erlösung. Sie
sind die Gerechten, die durch ihren Glauben immerfort an der Seite Gottes
leben: Ignace
Maloyan, Bischof und Märtyrer; Nikolaus
Groß, Familienvater und Märtyrer; die Priester Alfonso
Maria Fusco und Tommaso
Maria Fusco; die Ordensfrau Emilie
Tavernier-Gamelin und die Jungfrauen Eugenia
Picco und Maria
Euthymia Üffing.
Diese unsere
herausragenden Brüder und Schwestern, die nun seliggesprochen worden sind,
haben es verstanden, ihren unbeugsamen Glauben an Christus in ein
außergewöhnliches Zeugnis der Liebe zu Gott und des Dienstes am Nächsten zu
verwandeln.
2. Msgr. Ignace Maloyan,
der im Alter von 46 Jahren als Märtyrer starb, erinnert uns an den spirituellen
Kampf jedes Christen, dessen Glaube den Angriffen des Bösen ausgesetzt ist. Tag
für Tag gab ihm die Eucharistie die notwendige Kraft, in hochherziger und
hingebungsvoller Haltung den priesterlichen Dienst zu erfüllen und sich der
Verkündigung, der Sakramentenpastoral und dem Dienst an den Ärmsten zu
widmen.
Sein ganzes Leben
entspricht voll und ganz den Worten des hl. Paulus: »Denn Gott hat uns nicht
einen Geist der Verzagtheit gegeben, sondern den Geist der Kraft, der Liebe und
der Besonnenheit« (2 Tim 1, 7). Angesichts der Gefahren der
Verfolgung war der sel. Ignace nicht zu Kompromissen bereit; denjenigen, die
versuchten, ihn unter Druck zu setzen, sagte er: »Gott gefällt es nicht, wenn
ich Jesus, meinen Erlöser, verleugne. Es ist mein innigster Wunsch, mein Blut
für den Glauben hinzugeben.« Möge sein Beispiel heute all jene erleuchten, die
zur Ehre Gottes und für das Heil der Brüder Zeugen des Evangeliums sein
wollen!
3. In ihrem Leben als
Familienmutter und später als Ordensfrau und Gründerin der Schwestern von der
göttlichen Vorsehung war Emilie Tavernier-Gamelin ein Beispiel mutiger Hingabe
an die Vorsehung. Ihre Aufmerksamkeit gegenüber ihren Mitmenschen und den
verschiedenen Lebensumständen veranlaßte sie, neue Formen der Nächstenliebe zu
finden. Sie hatte ein offenes Herz für jede Art von Leid und Not; in erster
Linie widmete sie sich dem Dienst an den Armen und Geringsten, die sie wie
Könige behandelte.
Entsprechend ihrer
Überzeugung, alles vom Herrn erhalten zu haben, kannte ihre Wohltätigkeit keine
Grenzen. Hierin lag das Geheimnis ihrer tiefen Freude, auch wenn es galt, die
Widrigkeiten des Lebens hinzunehmen. Im Geist vollkommenen Vertrauens auf Gott
und absoluten Gehorsams erfüllte sie als »Dienerin« des Evangeliums ihre
Pflicht wie ein Gebot Gottes; in allem war sie bereit, dem Willen des Herrn zu
folgen. Möge die neue Selige für die Schwestern ihres Instituts und deren
Mitarbeiter ein Beispiel der Kontemplation und der Aktion sein.
4. Die beiden neuen
Seligen aus Deutschland führen uns in eine dunkle Zeit des 20. Jahrhunderts.
Unser Blick richtet sich auf den sel. Nikolaus Groß, den Journalisten und
Familienvater. Mit Scharfsinn erkannte er, daß sich die nationalsozialistische
Ideologie nicht mit dem christlichen Glauben verbinden läßt. Mutig griff er zur
Feder, um ein Plädoyer für die Würde des Menschen abzulegen. Nikolaus Groß hat
seine Frau und Kinder sehr geliebt. Aber nicht einmal das innige Band zu seiner
eigenen Familie erlaubte es ihm, sich vom Bekenntnis zu Christus und seiner
Kirche zurückzuziehen. Ihm war klar: »Wenn wir heute nicht unser Leben
einsetzen, wie wollen wir dann vor Gott und unserem Volk einmal bestehen?«
Für diese Überzeugung
mußte er an den Galgen, doch dafür öffnete sich ihm der Himmel. Im sel.
Märtyrer Nikolaus Groß verwirklicht sich, was der Prophet vorausgesagt hat: »Der
Gerechte bleibt wegen seiner Treue am Leben« (Hab 2, 4).
5. Ein Zeugnis ganz
anderer Art hat die sel. Schwester Euthymia abgelegt. Unermüdlich hat sich die
Clemensschwester in der Pflege der Kranken, besonders der Kriegsgefangenen und
Fremdarbeiter, eingesetzt. Daher nannte man sie auch »Mama Euthymia«. Nach dem
Krieg mußte sie von der Krankenpflege in die Wäscherei wechseln. Sie hätte viel
lieber Menschen als Maschinen bedient. Trotzdem blieb sie die einfühlsame
Schwester, die für jeden ein freundliches Lächeln und ein gutes Wort hatte. Ihr
Vorsatz lautete: »Der Herr soll mich brauchen, ein Sonnenstrahl zu sein, der
alle Tage leuchtet.« Die Ordensfrau lebte nach dem Motto: Was immer wir tun,
wir sind nur »unwürdige Diener. Wir haben nur unsere Schuldigkeit getan« (Lk 17,
10). In der Treue im Kleinen liegt ihre Größe.
6. »Wenn euer Glaube auch
nur so groß wäre wie ein Senfkorn …«, sagt Jesus zu seinen Jüngern (Lk 17,
6).
Ein aufrichtiger und
fester Glaube bestimmte das Leben und Werk des sel. Alfonso Maria Fusco,
Gründer der Schwestern vom hl. Johannes dem Täufer. Seit seiner Jugend hegte er
den innigen Wunsch, sein Leben dem Dienst an den Ärmsten, insbesondere den
zahlreichen Kindern und Jugendlichen seiner Heimatstadt Angri, in Kampanien, zu
widmen. Daher entschied er sich für das Priestertum und wurde gewissermaßen zum
»Don Bosco des Südens«.
Von Anfang an wollte er
in sein Werk einige Jugendliche miteinbeziehen, die sein Ideal teilten, und er
wählte als Motto die Worte des hl. Johannes des Täufers: »Parate viam Domini«,
»Bereitet dem Herrn den Weg« (Lk 3, 4). Im Vertrauen auf die Vorsehung
Gottes riefen der sel. Alfonso Maria und die Baptistinerinnen ein Werk ins
Leben, das ihre eigenen Erwartungen übertraf. Aus einem einfachen Heim ist ein
in 16 Ländern und vier Kontinenten vertretenes Institut zur Unterstützung der
»Kleinen« und »Geringsten« geworden.
7. Die im heutigen
Evangelium bezeugte einzigartige Lebendigkeit des Glaubens kommt auch im Leben
und in den Taten von Don Tommaso Maria Fusco, dem Gründer des Instituts der
Töchter von der Liebe des Kostbaren Blutes, zum Vorschein. Durch seinen Glauben
lebte er auf ganz besondere Weise die Wirklichkeit des Reiches Gottes in der
Welt. Eines seiner Stoßgebete lag ihm ganz besonders am Herzen: »Ich vertraue
auf dich, mein Gott, stärke meinen Glauben.« Das ist die Bitte, mit der sich
auch die Apostel im heutigen Evangelium an Jesus wenden (vgl. Lk 17.
6). Der sel. Tommaso Maria hatte verstanden, daß der Glaube vor allem ein
Geschenk, ein Geschenk der Gnade, ist. Niemand kann ihn allein gewinnen oder
erlangen. Man kann nur um ihn bitten, ihn vom Himmel erflehen. Vom wertvollen
Beispiel des neuen Seligen erleuchtet, dürfen wir somit nie müde werden,
inständig um das Geschenk des Glaubens zu bitten, denn »der Gerechte …bleibt
wegen seiner Treue am Leben« (Hab 2, 4).
8. Die lebendige Synthese
zwischen Kontemplation und Aktion, die durch die tägliche Teilnahme an der
Eucharistiefeier genährt wird, war das Fundament der geistigen Erfahrung und
des karitativen Einsatzes Eugenia Piccos.
Gemäß der Einladung der
heutigen Sonntagsliturgie (vgl. Antwortpsalm) war sie stets bemüht, auf
die Stimme des Herrn zu hören, und nie entzog sie sich jenen Diensten, die die
Liebe zu den Mitmenschen von ihr verlangten. In Parma widmete sie sich den
Armen, nahm sich der Bedürfnisse der Jugendlichen und notleidenden Familien an
und stand den Opfern des damals in Europa wütenden blutigen Krieges bei. Auch
angesichts der Not und der mit ihr verbundenen unausweichlichen Momente der
Bedrängnis und Verwirrung gelang es Eugenia Picco, die Erfahrung des Leids in
eine Gelegenheit der Läuterung und der inneren Bereicherung zu verwandeln. Möge
die neue Selige uns die Kunst lehren, die Stimme des Herrn zu hören, damit auch
wir auf der Schwelle des neuen Jahrtausends glaubhafte Zeugen des Evangeliums
der Nächstenliebe werden.
9. »Mirabilis Deus in
sanctis suis!« Zusammen mit den Gemeinschaften, denen die neuen Seligen
angehörten und für die sie ihre edelsten menschlichen und geistigen Kräfte
eingesetzt haben, danken wir Gott, denn »er ist wunderbar in seinen Heiligen«.
Wir bitten ihn um seine Hilfe, damit auch wir – auf ihre Fürsprache – mit neuem
Eifer auf die universale Berufung zur Heiligkeit Antwort geben können.
Amen!
Copyright © Dikasterium
für Kommunikation
BEATA EUGENIA PICCO
Día festivo: 7 septiembre
"Como Jesús ha
escogido el pan, algo tan común, así debe ser mi vida, común... accesible a
todos y, al mismo tiempo, humilde y escondida, como lo es el pan".
Estas palabras de Eugenia Picco brotan de una larga contemplación de Jesús, Pan
de vida, entregado por todos. A esta contemplación Eugenia llega tras un largo
y doloroso camino.
Nace en Crescenzago (Milán) el 8 de noviembre de 1867 de José Picco y Adelaida
del Corno. El padre es un excelente músico de «La Scala» de Milán, ciego. La
madre es una mujer frívola, que no ama a su marido, sino que prefiere el
dinero, el éxito y los viajes. De Eugenia cuidan habitualmente los abuelos y
encuentra a sus padres durante las breves pausas que se conceden entre una gira
y otra, hasta que un día la madre vuelve sola, sin su marido, dándolo por
muerto.
Eugenia, no sabrá nunca nada de su padre. Desde este momento la madre obliga a
la hija a vivir con ella y con su amante, del que luego tendrá otros dos hijos.
Eugenia crece en un ambiente irreligioso y moralmente malsano, teniendo que
convivir entre los deseos mundanos de la madre que la quiere cantante famosa y
con el amante de la madre que la molesta y la fastidia frecuentemente.
«Peligros y ocasiones tanto en casa como afuera» dirá luego Eugenia recordando
aquellos años de tribulación y aquel «instintivo» anhelo de orar, de mirar
hacia arriba, en el silencio de la austera basílica de S. Ambrosio de Milán,
donde cada día va a pedir ayuda a Dios, casi sin conocerlo. Hasta que una tarde
de mayo de 1886, Eugenia siente dentro de sí la llamada a la santidad y desde
aquel instante caminará, con prontitud y fidelidad indefectibles hacia la
perfección.
A los veinte años Eugenia decide amar a Jesús y ser santa. Ingresa en la
todavía joven Familia Religiosa de las Pequeñas Hijas de los Sagrados Corazones
de Jesús y de María huyendo de casa el 31 de agosto de 1887, siendo
inmediatamente acogida, comprendida y amada por el Fundador, el venerable
Agustín Chieppi.
El 26 de agosto de 1888 comienza el noviciado y el 10 de junio de 1891 emite la
primera profesión religiosa en manos del mismo Fundador. Hace la profesión
perpetua el 1 de junio de 1894.
Simple y humilde, fiel y generosa, se entrega sin reservas a las alumnas del
Colegio de las que es maestra de música, canto y francés; a las novicias de las
que es madre y maestra; a las hermanas como archivista, Secretaria general y
Consejera. En junio de 1911 es elegida Superiora general permaneciendo en el
cargo hasta la muerte.
Mujer valiente, hace voto de cumplir con perfección serena y tranquila los
deberes de Superiora y esto para cumplir la voluntad de Dios.
Animadora sabia y prudente de la Congregación de las Pequeñas Hijas de los
Sagrados Corazones de Jesús y de María, durante su gobierno desarrolla una
actividad iluminadora y prudente para una organización definitiva del
Instituto, proponiéndose cumplir las directrices transmitidas por el Fundador.
Para todos es madre, especialmente para los pobres, para los pequeños y para
los marginados, a los que sirve con caridad generosa e incansable. Las
necesidades y los dramas de muchos hermanos durante la gran guerra de 1915-1918
le abren aun más el corazón para acoger todo llanto, tanto dolor y toda
preocupación social o privada.
Su principal apoyo, el eje vital de su vida interior y de toda la obra y
trabajo apostólico es para Sor Eugenia la Eucaristía, su gran amor, centro de
piedad, alimento, consuelo y gozo de sus jornadas densas de oración y de
fatiga.
Jesús le infunde su celo por la salvación de las almas, su deseo ferviente de
llevar a todos a la Casa del Padre y es en su ardiente amor a Jesús donde se
encuentra la explicación de su incesante actividad caritativa.
De salud débil, con un cuerpo consumido por la tuberculosis ósea, tiene que
someterse, el año 1919, a la amputación de la extremidad inferior derecha. Sor
Eugenia se ofrece con toda disponibilidad a cumplir los planes del Padre sobre
ella, pronta a cualquier inmolación, mostrándose siempre la amiga sonriente de
Jesús, de los hermanos y del mundo.
Este dinamismo que concentra todos sus deseos y toda su voluntad en Dios, esta
decisión resuelta de caminar hacia la perfección, expresada en una vida de
mortificación, de pureza, de obediencia, de heroísmo, de obras virtuosas,
viviendo lo ordinario y más humilde de la vida de manera extraordinaria, es el
clima en el que se desarrolla la existencia de Sor Eugenia Picco.
En la enfermedad y en la muerte cumple su total consagración a Dios. Sor
Eugenia muere santamente el 7 de septiembre de 1921.
Su fama de santidad pervive e incluso irá en aumento después de su muerte. Por
todas partes se oyen expresiones de devota admiración y veneración hacia Sor
Eugenia, considerada por todos como ejemplo de extraordinaria virtud y modelo
de piedad, celo, prudencia, espíritu de sacrificio y sabiduría.
Comenzado el Proceso de beatificación en septiembre de 1945, el 18 de febrero
de 1989 fue reconocido el ejercicio heroico de las virtudes y el 20 de
diciembre de 1999 se publicó el Decreto sobre el milagro, atribuido a su
intercesión, que reconoce la curación prodigiosa de Camilo Talubingi Kingombe
de la diócesis de Uvira (ex Zaire) acaecida el 25 de agosto de 1992.
El 7 de octubre del 2001, Juan Pablo II la proclama «beata».
La luz que acompañó los pasos de Eugenia niña, contemplada sólo por Dios, la
luz que brilló de repente en los días de su juventud, la luz que la condujo a
la santidad, la luz a través de la cual ha llegado a la vida de tantos hermanos
y hermanas desorientados y confusos, se transforma en mensaje para hoy, cuando
tanto se insiste sobre los condicionamientos psicológicos negativos, que pueden
provenir de situaciones difíciles, sin tener debidamente en cuenta lo que puede
la gracia cuando es acogida y secundada.
SOURCE : https://www.aciprensa.com/santo/444/beata-eugenia-picco
MISA DE BEATIFICACIÓN DE
SIETE SIERVOS DE DIOS
1. "El justo
vivirá por su fe" (Ha 2, 4). Con estas palabras llenas de
confianza y esperanza el profeta Habacuc se dirige al pueblo de Israel en un
momento particularmente agitado de su historia. Releídas por el apóstol san
Pablo a la luz del misterio de Cristo, estas mismas palabras se utilizan para
expresar un principio universal: con la fe es como el hombre se abre a la
salvación que le viene de Dios.
Hoy tenemos la alegría de
contemplar este gran misterio de salvación actualizado en los nuevos beatos. Son
los justos que por su fe viven con Dios eternamente: Ignacio Maloyan,
obispo y mártir; Nicolás Gross, padre de familia y mártir; Alfonso
María Fusco, presbítero; Tomás María Fusco, presbítero; Emilia
Tavernier Gamelin, religiosa; Eugenia Picco, virgen; y María Eutimia
Üffing, virgen.
Estos ilustres hermanos
nuestros, elevados ahora a la gloria de los altares, supieron traducir su fe
indómita en Cristo en una extraordinaria experiencia de amor a Dios y de
servicio al prójimo.
2. Monseñor Ignacio
Maloyan, que murió mártir a la edad de 46 años, nos recuerda el combate
espiritual de todo cristiano, cuya fe está expuesta a los ataques del mal. De
la Eucaristía sacaba, día a día, la fuerza necesaria para cumplir con
generosidad y celo su ministerio sacerdotal, dedicándose a la predicación, a la
pastoral de los sacramentos y al servicio de los más pobres. A lo largo de su
existencia vivió plenamente las palabras de san Pablo: "Dios no nos
ha dado un espíritu cobarde, sino un espíritu de energía, amor y buen
juicio" (2 Tm 1, 7). Frente a los peligros de la persecución, el
beato Ignacio no aceptó ninguna componenda, declarando a quienes lo
amenazaban: "A Dios no le agrada que reniegue de Jesús mi Salvador.
Derramar la sangre por mi fe es el deseo más vivo de mi corazón". Que su
ejemplo ilumine hoy a todos los que quieren ser auténticos testigos del
Evangelio, para la gloria de Dios y la salvación de sus hermanos.
3. En su vida de
madre de familia y de religiosa fundadora de las Religiosas de la Providencia,
Emilia Tavernier Gamelin fue modelo de abandono valiente a la Providencia. Su
atención a las personas y a las situaciones la llevó a inventar formas nuevas
de caridad. Tenía un corazón abierto a todas las necesidades, sirviendo
especialmente a los pobres y a los humildes, a quienes deseaba tratar como
reyes. Considerando que lo había recibido todo del Señor, daba con generosidad.
Ese era el secreto de su alegría profunda, incluso en la adversidad. Con
espíritu de confianza total en Dios y con un sentido agudo de la obediencia,
como el "siervo" del evangelio, cumplió su deber de estado como un
mandamiento divino, buscando hacer en todo la voluntad del Señor. Que la nueva
beata sea un modelo de contemplación y acción para las religiosas de su
instituto y para las personas que trabajan con ellas.
4. Los dos nuevos
beatos de Alemania nos remontan a un período sombrío del siglo XX. Nuestra
mirada se dirige al beato Nicolás Gross, periodista y padre de familia. Con
perspicacia comprendió que la ideología nacionalsocialista no era compatible
con la fe cristiana. Valientemente tomó la pluma para defender la dignidad del
hombre. Nicolás Gross amó mucho a su mujer y a sus hijos. Pero ni siquiera este
vínculo que lo unía a su familia lo llevó a abandonar a Cristo y su Iglesia.
Sabía muy bien que
"si hoy no arriesgamos nuestra vida, ¿cómo podremos presentarnos luego
ante Dios y ante nuestro pueblo?". Por esta convicción fue conducido al
patíbulo, pero precisamente por ello se le abrieron las puertas del cielo. En
el beato mártir Nicolás Gross se cumple lo que anunció el profeta:
"El justo vivirá por su fe" (Ha 2, 4).
5. La beata sor
Eutimia dio un testimonio totalmente diferente. La religiosa de la Misericordia
se dedicó al cuidado de los enfermos, en particular de los prisioneros de
guerra y de los trabajadores extranjeros. Por esta razón, la llamaban también
"mamá Eutimia". Después de la guerra debió encargarse de la
lavandería, en vez de la asistencia a los enfermos. Hubiera preferido atender a
los hombres más que a las máquinas; sin embargo, siguió siendo una religiosa
compasiva, que tenía para todos una sonrisa y una palabra amable. Así expresaba
su deseo: "El Señor debe servirse de mí y convertirme en un rayo de
sol que ilumina todos los días". Vivió según el lema: cualquier cosa
que hagamos, somos siempre unos "siervos inútiles, pues hemos hecho lo que
teníamos que hacer" (Lc 17, 10). Su grandeza reside en la fidelidad a
lo pequeño.
6. "Si
tuvierais fe como un granito de mostaza...", exclama Jesús
conversando con los discípulos (Lc 17, 6).
Una fe genuina y tenaz
guió la vida y la obra del beato don Alfonso María Fusco, fundador de las
Religiosas de San Juan Bautista. Desde que era muchacho, el Señor puso en su
corazón el deseo apasionado de dedicar su vida al servicio de los más pobres,
especialmente de los niños y los jóvenes, que encontraba en gran número en su
ciudad natal, Angri, en Campania. Para ello emprendió el camino del sacerdocio
y llegó a ser, en cierto sentido, "el don Bosco del sur". Desde el
principio quiso comprometer en su obra a algunas jóvenes que compartían su
ideal, proponiéndoles como lema las palabras de san Juan Bautista: "Parate
viam Domini", "Preparad el camino del Señor" (Lc 3, 4).
Confiando en la divina Providencia, el beato Alfonso María y las religiosas
bautistinas realizaron una labor que superaba con mucho sus expectativas. De
una simple casa de acogida surgió un Instituto que hoy está presente en
dieciséis países y cuatro continentes, junto a los "pequeños" y los
"últimos".
7. La singular
vitalidad de la fe, testimoniada por el evangelio de hoy, aflora también en la
vida y la actividad de don Tomás María Fusco, fundador del instituto de las
Hijas de la Caridad de la Preciosísima Sangre. En virtud de la fe supo vivir,
en el mundo, la realidad del reino de Dios de un modo muy especial. Entre sus
jaculatorias, había una que apreciaba en particular: "Creo en ti,
Dios mío; aumenta mi fe". Esto es precisamente lo que piden los Apóstoles
a Jesús en el evangelio de hoy (cf. Lc 17, 6). En efecto, el beato
Tomás María había comprendido que la fe es ante todo un don, una gracia. Nadie
puede conquistarla o ganarla por sí solo. Sólo se puede pedir, implorar de lo
alto. Por eso, iluminados por la valiosa enseñanza del nuevo beato, no nos
cansemos jamás de invocar el don de la fe, porque "el justo vivirá por su
fe" (Ha 2, 4).
8. La síntesis vital
entre contemplación y acción, realizada a partir de la participación diaria en
la Eucaristía, fue el fundamento de la experiencia espiritual y del impulso de
caridad de Eugenia Picco. En su vida se esforzó siempre por ponerse a la
escucha de la voz del Señor, según la invitación de la liturgia dominical de
hoy (cf. Antífona del salmo responsorial), sin huir jamás de los servicios
que le exigía su amor al prójimo. En Parma se ocupó de la pobreza de la gente,
respondiendo a las necesidades de los jóvenes y de las familias indigentes y
asistiendo a las víctimas de la guerra que entonces ensangrentaba a Europa.
También ante el sufrimiento, con los inevitables momentos de dificultad y
desasosiego que entraña, la beata Eugenia Picco supo transformar la experiencia
del dolor en ocasión de purificación y crecimiento interior. Aprendamos de la
nueva beata el arte de escuchar la voz del Señor, para ser testigos creíbles
del evangelio de la caridad en los albores de este milenio.
9. "Mirabilis Deus in sanctis suis!". Juntamente con las comunidades en las que los nuevos beatos vivieron y por las que gastaron sus mejores energías humanas y espirituales, queremos dar gracias a Dios, "admirable en sus santos". Al mismo tiempo, le pedimos, por su intercesión, que nos ayude a responder con renovado ardor a la vocación universal a la santidad. Amén.
Copyright © Dicasterio
para la Comunicación
ESPIRITUALIDAD
Beata Eugenia Picco – 7 de septiembre
«Desde un hogar desestructurado, pasando por la asfixia espiritual de un ambiente mundano, halló la paz y la felicidad en el convento parmesano de las Pequeñas Hijas de los Sagrados Corazones de Jesús y de María»
SEPTIEMBRE 06, 2016
20:00ISABEL ORELLANA VILCHESESPIRITUALIDAD
(ZENIT – Madrid).- Es cierto que el influjo positivo de la familia hacia la fe ha suscitado numerosas vocaciones a lo largo de los siglos. Pero no es una condición sine qua non para ello. Eugenia, que nació en Crescenzago, Milán, Italia, el 8 de noviembre de 1867, era hija de un matrimonio desestructurado. Su padre José Picco, ciego, fue un destacado músico de la prestigiosa Scala de Milán. Y su madre, Adelaida del Corno, se dejó llevar por la debilidad, que no fue precisamente su esposo, y se entregó en brazos de la fama y oropeles rindiendo culto a la vanidad y al fulgor del dinero. Incansable viajera, buscando tal vez una felicidad que se le resistía y que no encontraría nunca en la forma de vida disipada que solía llevar, no dudaba en dejar a la pequeña con sus abuelos. Primeramente, salía para acompañar a su marido, pero cuando un día regresó a casa sin él (desaparecido misteriosamente en el transcurso de un viaje a Rusia), continuó con sus desmanes. Y Eugenia se vio obligada a soportar al nuevo compañero de su madre, con el que ésta tuvo tres hijos más, y a escuchar todo lo estoicamente que le fue posible los reproches maternos porque soñaba para ella un futuro como artista, además de sufrir los inconvenientes creados por su amante.
Sin duda ninguna, éste no era el ambiente propicio para que se forjara una vocación. «Peligros y ocasiones tanto en casa como afuera», diría Eugenia después. Y es que su pasión adolescente, incontenible a sus 14 años, se volcó en un muchacho joven. Era hermosa y elegante; su atractivo se completaba con sus dotes para la música. Desenvuelta y libre iba y venía inmersa en la farándula. Por fortuna, una profesora, Giuseppina Allegri, experta en los conflictos que surgen a estas edades, se ocupó de ella. Debió apreciar los nobles sentimientos que poseía y orientó sus pasos hacia quienes podían ayudarla espiritualmente. Allegri le presentó a la religiosa María Virginia Pizzetti. La beata se convenció de la certeza de las palabras de Pizzetti: era Jesús el que obraba en su interior; nadie más. La presencia divina que latía en su corazón, aún sin estar familiarizada con ella todavía, le alentaba a orar creyendo y esperando recibir una respuesta tanto en la capilla de las hermanas ursulinas del Sagrado Corazón como en la basílica milanesa de San Ambrosio. Una noche de particular sufrimiento, en la primavera de 1886, a través de una imagen que pendía sobre la pared bajo la cual tenía su cama, en medio de su oración se sintió llamada a vivir la santidad.
Tenía casi 20 años y la invitación de Dios era para ella un torrente de bendiciones. Pensaba que su verdadero hogar sería la Congregación de las Pequeñas Hijas de los Sagrados Corazones de Jesús y de María, sita en Parma. Una Orden a la que se encaminó por sugerencia de las ursulinas que consideraron más oportuno que se integrase en esa fundación, valorando el hecho de que ello le permitiría escapar del ambiente asfixiante que le rodeaba en Milán. Para llevar a cabo su empeño, en agosto de 1887 tuvo que huir de su domicilio. Agustín Chieppi, artífice de esa Obra creada en 1865 junto a Anna Micheli, la acogió paternalmente. Se hizo cargo de su sufrimiento y de las circunstancias en las que había tenido que vivir. Y en agosto del año siguiente comenzó el noviciado. Profesó en presencia del fundador en 1891 y emitió votos perpetuos en 1894. El resto de su vida lo destinó a cumplir la voluntad de Dios con espíritu generoso, fiel, humilde… Ella misma sintetizaba su anhelo, diciendo: «Como Jesús ha escogido el pan, algo tan común, así debe ser mi vida, común… accesible a todos y, al mismo tiempo, humilde y escondida, como lo es el pan».
Impartió música, canto y francés a las alumnas del colegio de la Congregación. Después le encomendaron sucesivas misiones. Fue maestra de novicias, archivista, secretaria general y consejera. En 1911 fue elegida superiora general, oficio que desempeñó hasta el fin de sus días. Logró que su gobierno fructificase por su caridad, prudencia y fidelidad al carisma de su fundador. Su sostén fue la oración y la Eucaristía. En el decurso de la Primera Guerra Mundial se volcó en curar a los heridos acogidos por la comunidad en la casa madre. Pero allí acudían también los que estaban ingresados en hospitales. Ellas enseñaban a los hijos de los reclutados en el frente ya que estos muchachos no podían recibir formación. Los que nada poseían, los niños, los que nadie estimaba hallaron en Eugenia una madre. Era extraordinariamente sensible al dolor del prójimo. Seguro que en esos días aciagos, de tanto sufrimiento, recordó vivamente las palabras que les dirigía su fundador: «Tenéis que estar listas para ir hasta los campos de batalla». «Las Pequeñas Hijas tienen que estar listas a donar la última gota de su sangre para los hermanos».
Todo en Eugenia fue una suma de mortificación, obediencia e inocencia evangélicas. Supo sobrenaturalizar lo ordinario con religiosa maestría. Muchos le confiaban sus cuitas, buscaban su consejo y salían fortalecidos. Fue una gran formadora. No tuvo buena salud, y aún se debilitó más con las privaciones y sacrificios. En 1919, año en el que fue reelegida superiora general, a causa de la tuberculosis ósea se le amputó el pie derecho, un episodio dramático que acogió serenamente. Mons. Conforti, prelado de Parma, le aconsejó paternalmente: «No se gobierna con los pies, sino con la cabeza». Ciertamente. Lo que antes era ir y venir quedó «reducido», si así puede decirse, a la ofrenda en estricta oración. Nada más fecundo que ello. Las secuelas no le abandonaron y murió el 7 de septiembre de 1921. Fue beatificada el 7 de octubre de 2001 por Juan Pablo II. En su homilía recordó que «ante el sufrimiento, con los inevitables momentos de dificultad y desasosiego que entraña […], supo transformar la experiencia del dolor en ocasión de purificación y crecimiento interior».
Beata Eugenia Picco – 7 de septiembre | ZENIT -
Espanol
Isabel Orellana Vilches
View all articles
Isabel Orellana Vilches Misionera idente. Doctora en
Filosofía por la Universidad Autónoma de Barcelona con la tesis Realismo y
progreso científico en la epistemología popperiana. Ha cursado estudios de
teología en la Universidad Pontificia de Salamanca. Con amplia actividad
docente desde 1986, ha publicado libros como: Realismo y progreso científico en
la epistemología popperiana, Universitat Autònoma de Barcelona, 1993; El
evangelio habla a los jóvenes, Atenas, Madrid, 1997; Qué es... LA TOLERANCIA,
Paulinas, Madrid, 1999; Pedagogía del dolor. Ensayo antropológico, Palabra,
Madrid, 1999; En colaboración con Enrique Rivera de Ventosa (†) OFM. Cap. San
Francisco de Asís y Fernando Rielo: Convergencias. Respuestas desde la fe a los
interrogantes del hombre de hoy, Universidad Pontificia, Salamanca, 2001; La
"mirada" del cine. Recursos didácticos del séptimo arte. Librería Cervantes,
Salamanca, 2001; Paradojas de la convivencia, San Pablo, Madrid, 2002; En la
Universidad Técnica Particular de Loja, Ecuador, ha publicado: La confianza. El
arte de amar, 2002; Educar para la responsabilidad, 2003; Apuntes de ética en
Karl R. Popper, 2003; De soledades y comunicación, 2005; Yo educo; tú
respondes, 2008; Humanismo y fe en un crisol de culturas, 2008; Repensar lo
cotidiano, 2008; Convivir: un constante desafío, 2009; La lógica del amor,
2010; El dolor del amor. Apuntes sobre la enfermedad y el dolor en relación con
la virtud heroica, el martirio y la vida santa. Seminario Diocesano de Málaga,
2006 y Universidad Técnica Particular de Loja, Ecuador (2007). Cuenta con
numerosas colaboraciones en obras colectivas, así como relatos, cuentos, fábula
y novela juvenil, además de artículos de temática científica, pedagógica y
espiritual, que viene publicando en distintas revistas nacionales e
internacionales. En 2012 culminó el santoral Llamados a ser santos y poco más
tarde Epopeyas de amor prologado por mons. Fernando Sebastián. Es la biógrafa
oficial del fundador de su familia espiritual, autora de Fernando Rielo Pardal.
Fundador de los Misioneros Identes, Desclée de Brouwer, Bilbao, 2009. Culmina
la biografía completa. Tiene a su cargo el santoral de ZENIT desde noviembre de
2012.
Beata Eugenia Picco – 7 de septiembre | ZENIT -
Espanol
SOURCE : https://es.zenit.org/2016/09/06/beata-eugenia-picco-7-de-septiembre-3/
HOMILIA DO PAPA JOÃO
PAULO II
Praça São Pedro, 7 de
Outubro de 2001
1. "O justo
viverá pela sua fidelidade" (Hab 2, 4): com estas palavras,
repletas de confiança e de esperança, o profeta Habacuc dirige-se ao povo de
Israel, num momento particularmente difícil da sua história. Lidas novamente
pelo Apóstolo Paulo, à luz do mistério de Cristo, estas mesmas palavras são
utilizadas para expressar um princípio universal: é com a fé que o homem se
abre para a salvação que lhe vem de Deus.
Hoje, temos a alegria de
contemplar este grande mistério de salvação actualizado nos novos Beatos. Eles
são os justos que, pela sua fidelidade, vivem eternamente ao lado de Deus:
Inácio Maloyan, Bispo de mártir; Nicolau Grass, pai de família e mártir; Afonso
Maria Fusco, presbítero; Tomás Maria Fusco, sacerdote; Emília Tavernier
Gamelin, religiosa; Eugénia Picco, virgem; e Maria Eutímia Üffing, virgem.
Estes nossos irmãos, hoje
elevados às honras dos altares, souberam traduzir a sua fé indómita em Cristo,
numa extraordinária experiência de amor a Deus e de serviço ao próximo.
2. D. Inácio Malayan,
mártir aos 46 anos de idade, recorda-nos o combate espiritual de todos os
cristãos, cuja fé é exposta aos ataques do mal. Era da Eucaristia que ele
hauria, todos os dias, a força necessária para cumprir com generosidade e
paixão o seu ministério sacerdotal, consagrando-se à pregação, à pastoral dos
sacramentos e ao serviço dos mais pobres. Ao longo da sua existência, viveu
plenamente a palavra de São Paulo: "Deus não nos deu um espírito de
timidez, mas de fortaleza, amor e sabedoria" (2 Tm 1, 7). Diante dos
perigos da perseguição, o Beato Inácio não aceita qualquer compromisso,
enquanto declara àqueles que lhe fazem pressão:
"Deus não quer que
eu renegue Cristo, meu Salvador. O desejo mais forte do meu coração é derramar
o meu sangue em favor da minha fé!". O seu exemplo ilumine hoje todas as
pessoas que querem ser verdadeiras testemunhas do Evangelho, para a glória de
Deus e para a salvação dos seus irmãos!
3. Na sua vida de mãe de
família e de religiosa fundadora das Irmãs da Providência, Emília Tavernier
Gamelin foi o modelo de um abandono corajoso à Providência. A sua atenção
às pessoas e às situações levaram-na a criar novas formas de caridade. Tinha um
coração aberto a todo o género de angústia, servindo de modo especial os pobres
e os pequeninos, que desejava tratar como reis. Considerando o facto de que
tinha recebido tudo do Senhor, também dava sem medida. Este era o segredo da
sua profunda alegria, até mesmo na adversidade. Num espírito de confiança total
em Deus e com um profundo sentido de obediência, como o "servo
inútil" do Evangelho, ela cumpria o dever da sua condição com um
mandamento divino, em tudo desejando fazer a vontade do Senhor. A nova Beata
seja um modelo de contemplação e de acção para as Religiosas do seu Instituto e
para as pessoas que trabalham com elas!
4. Ambos os novos Beatos
alemães nos levam para um momento obscuro do século XX. Dirigimos o nosso olhar
para o Beato Nicolau Gross, jornalista e pai de família. Compreendeu com
sagacidade que a ideologia nacional-socialista não podia concordar com a fé
cristã. Com a caneta, defendeu corajosamente a dignidade das pessoas. Nicolau
Gross amava muito a sua esposa e os seus filhos. Todavia, nem sequer um momento
o vínculo que o unia à família fez com que abandonasse Cristo e a sua Igreja.
Ele sabia muito bem que "se hoje não entregamos a nossa vida, como
poderemos pretender um dia apresentar-nos diante de Deus e do nosso
povo?".
Em virtude desta sua
convicção foi levado para o patíbulo, mas abriram-se-lhe as portas do céu. No
Beato mártir Nicolau Gross realiza-se a profecia do profeta: "O justo
viverá pela sua fidelidade" (Hab 2, 4).
5. A Irmã
Eutímia ofereceu um testemunho muito diverso. Esta religiosa clementina
dedicou-se ao cuidado dos doentes, em particular dos prisioneiros de guerra e
dos imigrados. Chamavam-lhe também "mãe Eutímia". Depois da guerra,
teve de se ocupar de uma lavandaria, e não mais da cura dos enfermos.
Certamente teria desejado servir as pessoas, e não as máquinas! Contudo,
permaneceu uma religiosa cheia de empatia, que para todos tinha um sorriso
amistoso e uma palavra de encorajamento. Assim exprimia o seu desejo: "O
Senhor deve usar-me como um raio de sol que ilumina todos os dias". Maria
Eutímia viveu segundo este lema: independentemente do que fazemos, somos sempre
e unicamente "servos inúteis. Fizemos o que devíamos fazer" (Lc 17,
10). A sua grandeza está na fé nas coisas pequenas.
6. "Se
tivésseis fé como um grão de mostarda...", exclama Jesus, conversando
com os discípulos (Lc 17, 6).
Foi uma fé genuína e tenaz
que orientou a vida e a obra do Beato Padre Afonso Maria Fusco, fundador
das Irmãs de São João Baptista. Desde quando era adolescente, o Senhor pôs no
seu coração o desejo apaixonado de dedicar a vida ao serviço dos mais pobres,
especialmente das crianças e dos jovens, que encontrava em grande número na sua
cidade natal de Angri, na Campânia. Por isso, empreendeu o caminho do
Sacerdócio e tornou-se, num certo sentido, o "Dom Bosco do Sul".
Desde o início, quis empenhar na sua obra alguns jovens que compartilhavam o
seu ideal, propondo-lhes como seu lema as palavras de São João Baptista:
"Parate viam
Domini!", "Preparai os caminhos do Senhor" (Lc 3, 4).
Confiando na Providência divina, o Beato Afonso Maria e as Irmãs Baptistinas
realizaram uma obra muito superior às suas próprias expectativas. De uma
simples casa de acolhimento, nasceu um instituto que hoje está presente em 16
países e quatro continentes, ao lado dos "pequeninos" e dos
"últimos".
7. A singular vitalidade
da fé, atestada pelo Evangelho de hoje, sobressai também na vida e na
actividade de Padre Tomás Maria Fusco, fundador do Instituto das Filhas da
Caridade do Preciosíssimo Sangue. Em virtude da sua fé soube viver, no mundo, a
realidade do Reino de Deus de modo totalmente especial. Entre as suas
jaculatórias, há uma que lhe estava particularmente a peito: "Creio em ti,
meu Deus; aumenta a minha fé!". É precisamente este seu pedido que os
Apóstolos dirigem a Jesus no Evangelho de hoje (cf. Lc 17, 6). Com
efeito, o Beato Tomás Maria compreendeu que a fé é antes de mais nada uma
dádiva, uma graça. Ninguém pode conquistá-la ou obtê-la sozinho. Ela só pode
ser pedida, implorada do Alto. Por isso, iluminados pelo precioso ensinamento
do novo Beato, nunca nos devemos cansar de invocar o dom da fé, porque "o
justo viverá pela sua fidelidade" (Hab 2, 4).
8. A síntese vital entre
contemplação e acção, assimilada a partir da participação quotidiana na
Eucaristia, foi o fundamento da experiência espiritual e do impulso de caridade
de Eugénia Picco. Na sua vida, esforçou-se sempre para se pôr à escuta da
voz do Senhor, em conformidade com o convite desta liturgia dominical
(cf. Rit. ao Salmo resp.), sem jamais se subtrair aos serviços exigidos
pelo amor ao próximo. Em Parma, ela assumiu a responsabilidade pela pobreza das
populações, respondendo às necessidades dos jovens e das famílias indigentes e
assistindo as vítimas da guerra, que nesse período ensanguentava a Europa.
Mesmo diante do sofrimento, com os inevitáveis momentos de dificuldade e de
confusão que ele comporta, a Beata Eugénia Picco soube transformar a
experiência do sofrimento numa ocasião de purificação e de crescimento
interior. Da nova Beata aprendemos a arte de escutar a voz do Senhor, para ser
testemunhas credíveis do Evangelho da caridade neste início de milénio.
9. "Mirabilis
Deus in sanctis suis!". Com as Comunidades em que os novos Beatos
viveram e às quais deram as suas melhores energias humanas e espirituais,
queremos agradecer a Deus, admirável nos seus santos". Ao mesmo
tempo pedimos-lhe, por intercessão deles, que nos ajude a responder com
renovado ardor à vocação universal para a santidade. Amen!
© Copyright 2001-
Libreria Editrice Vaticana
Copyright © Dicastério
para a Comunicação
Bienheureuse Eugénie Picco (1867-1921) 7 septembre : https://www.radio-silence.org/Sons/2015/LSM/pdf/lsm20150907.pdf
Beata Eugenia Picco, Parrocchia Santa Maria Rossa in Crescenzago : https://www.santamariarossa.it/labbazia/vite-di-crescenzago/beata-eugenia-picco/