mardi 12 août 2025

Bienheureux INNOCENT XI (BENEDETTO ODESCALCHI), Pape

 

Papa Innocenzo XI

Jacob Ferdinand Voet (1639–1689), Portrait of Innocenzo XI Odescalchi, circa 1676, oil on canvas, 72.5 x 59, Private collection


Bienheureux Innocent XI

Pape (240e) de 1676 à 1689 (+ 1689)

Ce fut sans aucun doute l'un des papes les plus remarquables d'une époque difficile. Il affronte Louis XIV qui n'a pas hésité à s'allier aux Turcs pour abaisser la Maison d'Autriche et qui les incite à marcher sur Vienne. La Pologne et Venise contrecarrent les projets du roi de France grâce à l'action du Pape qui veut arrêter la progression de l'Islam. Innocent XI n'hésite pas à déclarer nulle la "Déclaration des droits de l'Église gallicane" que Louis XIV avait fait voter, grâce à Bossuet, par une assemblée d'évêques trop soumis au roi. Mais ce défenseur de l'Église est aussi un homme modeste, austère et très charitable comme on put le voir lorsqu'il se porta personnellement au secours des victimes de la peste ou d'autres épidémies. Il veille avec attention à la formation du clergé.

Il a été béatifié par Pie XII en 1956.

À Rome, en 1689, le bienheureux Innocent XI, pape, qui gouverna l'Église avec sagesse, bien que tourmenté par des douleurs et des épreuves pénibles.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1658/Bienheureux-Innocent-XI.html

Bienheureux Innocent XI  –  Benoît ODESCALCHI

Nom: ODESCALCHI

Prénom: Benoît

Nom de Pape: Innocent XI

Pays: Italie

Naissance: 1611  à Côme

Mort: 12.08.1689  à Rome

Etat: Pape Innocent XI

Note: Etudiant en théologie à Rome puis à Naples, il entre en 1640 dans le clergé administrateur dans les Etats pontificaux (Macerata). Cardinal en 1645, évêque de Novare en 1650. Pape Innocent XI de 1676 à 1689.

Béatification: 07.10.1956  à Rome  par Pie XII

Canonisation:

Fête: 12 août

Réf. dans l’Osservatore Romano:

Réf. dans la Documentation Catholique: 1956 col.1111+1349-1364

SOURCE : https://www.bibliotheque-monastique.ch/bibliotheque/bibliotheque/saints/hagiographie/fiches/f0104.htm

Papa Innocenzo XI

Monete di Innocenzo XI.

Piastre à l'effigie du Pape Innocent XI (1678-1679).  Commentaires sur l'état de conservation : Cette piastre est frappée sur un flan très large laissant apparaître l’essentiel des grènetis extérieurs. Les reliefs sont nets sur les deux faces et le portrait du pape est remarquablement bien venu à la frappe. Une jolie patine grise de médaillier recouvre cet exemplaire

Référence ouvrage : Muntoni43 pl. 107 - CNI/XVI.25 p. 434 (pl. 25/6) - PC.2093 pl. 47

Avers - Titulature avers : INNOCENX XIX PONTX MAXX ANX III., (PONCTUATION PAR SIMPLE TRISCÈLE). Description avers : Buste habillé d’Innocent XI à droite, avec un bonnet ; sur la tranche du buste HAMERANO. Traduction avers : (Innocent XI, grand pontife, année 1).
Revers. Titulature revers : VENITX ETX MAREX OBEDIVNTX EI, (PONCTUATION PAR SIMPLE TRISCÈLE). Description revers : Le Christ, et les apôtres sur un bateau, calmant les flots ; au-dessous un écu aux armes de Corsini sous un chapeau de cardinal. Traduction revers : (Saint Mathieu, apôtre).
Commentaire :Exemplaire de toute beauté frappé avec les mêmes coins de droit et de revers que l’exemplaire illustré planche 47 du Papal Coins d’Allen G. Berman.

Historique : ITALIE - ÉTATS DU PAPE - INNOCENT XI (Benoît Odescalchi) (21/09/1676-12/08/1689). Benoît Odescalchi est né à Côme en 1611. Il fut élu et sacré pape à Rome sous le nom d'Innocent XI. À de nombreuses reprises, il s'opposa à Louis XIV, qui finit par saisir le Comtat Venaissin. Son pontificat fut assez austère et il donna plusieurs lois contre le luxe des dames romaines. Il mourut à Rome le 12 août 1689. SOURCE : https://www.cgb.fr/italie-etats-du-pape-innocent-xi-benoit-odescalchi-piastre-annee-3-1678-1679-rome-sup,v44_0708,a.html

Bx Innocent XI

Pape (240e) de 1676 à 1689

Innocent XI, soit Benedetto Odescalchi, nait à Côme le 19 mai 1611, issu d'une lignée de riches marchands.

Il initia ses études avec les Jésuites à Côme. Après des études de droit à Rome et à Naples, reçu docteur en 1639, il entra au service du Saint Siège sous Urbain VIII (Maffeo Barberini, 1623-1644).

Innocent X (Giovanni Battista Pamphili, 1644-1655) le fit cardinal en 1645 ; légat à Ferrare, puis évêque de Novare en 1650.

Il fut élu à l'unanimité pour succéder à Clément X (Emilio Altieri, 1670-1676). Surpris et confus, il n'accepta l'élection que lorsque les cardinaux eurent souscrit à un programme de réforme en quatorze points qu'il avait proposé pendant le conclave. Étranger lui-même à tout népotisme, il essaya de convaincre les cardinaux de suivre la même voie. Étant donné son sérieux dans le domaine moral, il avait des penchants jansénistes et se montra critique à l'égard des jésuites.

Le 2 mars 1679, sans nommer le « probabilisme » courant dans leurs milieux, il condamna 65 propositions laxistes qui sentaient cette doctrine. En 1680, le Pape avalisa la thèse proposée par Tirso Gonzalez de Santalla, jésuite professeur à Salamanque, qui corrigeait la doctrine du « probabilisme » enseignée par Miguel de Molinos (1640-1697) par celle du « probabiliorisme » (lorsque la licéité d’un acte est douteuse, il faut suivre l’opinion la plus probable). Le Pape le fit général de son Ordre en 1687.

Se laissant manœuvrer par le Saint-Office, Innocent permit l'emprisonnement de Miguel de Molinos (1640-1697), quiétiste espagnol, auteur d'un Guide spirituel. Il entra en conflit avec les prétentions absolutistes de Louis XIV. Sous l'instigation du roi, le clergé français adopta, le 19 mars 1682, les « Quatre articles » qui déniaient au pape toute autorité sur les affaires temporelles, proclamaient que l'autorité des conciles généraux l'emportaient sur la sienne, et réaffirmaient les anciennes libertés de l'Église gallicane.

En attendant, Louis XIV espérait que la révocation de l'édit de Nantes inciterait le pape à se montrer conciliant. En janvier 1688, le pape notifia secrètement à Louis XIV que lui et ses ministres étaient excommuniés. Un schisme ouvert ne fut évité que grâce à l'intervention de Fénelon (1651-1715), plus tard archevêque de Cambrai.

Innocent fut à l'origine de l'alliance conclue (31 mars 1683) entre l'empereur Léopold 1er (1688-1705) et Jean III Sobietzki de Pologne (1674-1696) qui permit à Vienne de ne pas tomber sous les Turcs (12 septembre 1683) qui encerclaient la ville. Le Pape forma ensuite la Sainte Ligue qui libéra l'Hongrie (1686) et reconquit Belgrade (1688). Pendant ce temps, Jacques II, catholique, accéda au trône d'Angleterre (1685) ; mais ne tarda pas à le perdre ; il demanda l'aide du Pape, lequel ne pouvait rien faire dans cette affaire.

Innocent XI meurt le 12 août 1689, à l'âge de 78 ans. Les historiens reconnaissent en lui le plus grand pape du XVII siècle. Pie XI le béatifia le 7 octobre 1956. Fête, le 12 août.

SOURCE : https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/c4a3f571-21ed-4ed8-8597-d6c2bd3c97a0

INNOCENT XI

Innocent XI, Benoît Odelscalchi, est le 247e, pape. Il a été élu le 21 septembre 1676, et est mort le 12 août 1689. Il était né en 1611 à Come (duché de Milan) ou à  à Pesaro. D'une famille noble, il embrassa, suivant quelques-uns, la carrière des armes, mais la quitta certainement à l'âge de 20 ans, après une grave blessure. Il entra au service de l'Eglise, et y devint successivement protonotaire, président de la chambre apostolique, commissaire dans la province de la Marche et gouverneur de Macerata. Sous Innocent V, il fut créé cardinal (1647), envoyé comme légat à Ferrare et nommé évêque de Novare. 

La plupart des historiens s'accordent à louer la rigueur de ses moeurs, la droiture de ses intentions, l'élévation de ses sentiments et la fermeté de son caractère. Dès le commencement de son pontificat, il entreprit de rétablir la discipline ecclésiastique, de ramener le clergé aux études sérieuses, de réprimer quelques superstitions nuisibles à la religion, de condamner les casuistes, docteurs de morale relâchée, de réformer les abus qui s'étaient introduits dans l'Eglise et dans l'Etat, de diminuer les dépenses en abolissant les sinécures, d'asseoir l'impôt sur des bases équitables et de corriger les moeurs. Quelques-unes de ses ordonnances témoignent aussi de son manque de mesure; c'est ainsi que dans ses édits somptuaires, il enjoignit aux femmes, sous peine d'excommunication ipso facto, pour elles et leurs parents ou maris trop indulgents, de se couvrir d'étoffe non transparente le sein et les épaules jusqu'au cou, et les bras jusqu'aux poignets. Dès le commencement aussi, il entama contre Louis XIV une lutte qui dura jusqu'à sa mort, et dont les principaux objets furent la régale, la Déclaration du clergé de France et les franchises des ambassadeurs à Rome

A Rome, les ambassadeurs des puissances catholiques jouissaient de l'inviolabilité, non seulement pour leur palais, mais pour ce qu'on appelait leur quartier, c.-à-d. pour les rues et les places entourant ce palais : aucun officier de la police romaine n'y devait pénétrer; ce qui faisait de ces quartiers un asile recherché par tous les criminels. Jules II, Pie IV, Grégoire XIII, Sixte V avaient tenté de supprimer cet abus; leurs bulles ne furent pas exécutées. En ses premières réformes, Innocent avait ordonné aux gens de sa police d'aller partout où leurs fonctions le nécessiteraient. Pour alléger les charges de ses sujets, il avait de plus supprimé un autre privilège, en vertu duquel les ambassadeurs étaient exempts de droits d'entrée, pour tout ce qui était apporté à Rome en leur nom : occasion de nombreuses fraudes, préjudiciables aux finances des Etats de l'Eglise. Il obtint l'assentiment de tous les princes, à l'exception du roi de France, qui répondit qu'il ne s'était jamais réglé sur l'exemple des autres. violenté, dépouillé et menacé, s'empressa d'adhérer à la ligue que Guillaume d'Orange formait alors contre le roi de France. Déjà, en 1683, il avait traversé les desseins politiques de Louis XIV, en décidant Jean Sobieski à secourir Vienne assiégée par les Turcs, complices du roi.

Près de dix ans après, lorsque le conflit résultant de la Déclaration du clergé avait pris son caractère le plus acerbe, Innocent abolit de nouveau et péremptoirement les franchises des ambassadeurs, excommuniant ceux qui prétendaient les conserver (bref du 12 mai 1687). En France, le procureur général appela de ce bref au futur concile général. Louis XIV envoya à Rome le marquis de Lavardin, avec ordre exprès de braver ces ordonnances. Le marquis se présenta escorté de 400 gardes de la marine, 400 officiers volontaires, 200 hommes de livrée, tous armés. Quand les douaniers voulurent visiter ses bagages, il les menaça de leur couper le nez, et il prit possession de son palais, de son quartier et de l'église Saint-Louis-des-Français. Le pape mit l'interdit sur l'église et l'excommunia. 

Par représailles, un arrêt du parlement de Paris ordonna de s'assurer de la personne du nonce, en plaçant des gardes autour de son palais. Vers le même temps, le cardinal de Furstemberg, favorisé par Louis XIV, avait été élu par le chapitre de Cologne archevêque-électeur. Mais, en vertu du concordat germanique, le pape avait le droit de conférer l'évêché à l'élu, et il devait être confirmé par l'empereur pour l'électorat. Innocent s'entendit avec l'empereur pour récuser le cardinal et pour instituer en sa place Clément de Bavière, frère de l'archevêque décédé (octobre 1688). Louis XIV se vengea en saisissant le Comtat-Venaissin, après appel interjeté par le procureur général de tout ce que le pape pourrait faire au préjudice de Sa Majesté et des droits de sa couronne. Naturellement, le pape ainsi 

Dès le 17 février 1678, Innocent avait publié un décret condamnant un livre imprimé à Milan et intitulé Office de l'immaculée conception de la très sainte Vierge, nostra signora; un autre décret du 17 mars supprima un grand nombre d'indulgences. En 1679, il condamna comme propositiones laxorum moralistarum soixante-seize propositions extraites des écrits d'Escobar, Suarès et autres casuistes de la même école. Caulet, évêque de Pamiers, dont il releva l'appel au sujet de la régale, était un janséniste déclaré. Un acte de la Sacrée Congrégation de la Propagande, daté de 1684, défendit aux Jésuites de recevoir des novices. 

Les adversaires d'Innocent lui reprochaient, non seulement de n'avoir jamais prononcé aucune condamnation contre le Jansénisme, mais d'en avoir protégé les partisans. Les Jansénistes l'en louaient beaucoup et s'ingéniaient à répandre ses décrets en France; les Jésuites, de leur côté, l'accusaient d'être janséniste. Cette accusation fut reprise par Talon, dans le célèbre plaidoyer qu'il prononça contre Innocent le 23 janvier 1688. Un sûr moyen de plaire au roi était de parler et d'écrire contre Innocent. On ne le négligea pas; La Fontaine lui-même rima des épigrammes contre ce pape; Racine aussi dans son prologue d'Esther. Innocent avait réprouvé les violences de Louis XIV contre les Calvinistes, à raison des représailles qu'elles pouvaient provoquer contre les Catholiques dans les pays protestants, et parce que la contrainte lui semblait un très mauvais moyen de conversion, peut-être aussi un peu par rancune naturelle, le clergé de France ayant motivé sa Déclaration par la nécessité d'enlever aux hérétiques un de leurs arguments. Il n'approuva pas, comme on l'a prétendu, l'entreprise de Guillaume d'Orange contre son beau-père, mais il s'abstint de prendre la défense de Jacques.

Il faisait une pension à la reine Christine, réfugiée à Rome. (E.-H. V.).

SOURCE : https://cosmovisions.com/InnocentXI.htm

Papa Innocenzo XI

Scuola romana, sec. XVII, Ritratto di papa Innocenzo XI, ultimo quarto del XVII sec., olio su tela, 199 x 129, Collezione privata, Roma


Blessed Pope Innocent XI

Also known as

Benedetto Odescalchi

Memorial

12 August

Profile

Born to a pious patrician family; his brother became bishop of NovaraItaly. Benedetto felt an early call to the priesthoodEducated by Jesuits at ComoItalyApprentice at his family’s bank in GenoaItaly when he was fifteen. Studied law at Rome and Naples in Italy, and received his Doctor of law degree in 1639. Protonotary apostolic to Pope Urban VIII. President of the Apostolic Chamber. Commissary at AnconaItalyPapal administrator of MacerataItalyPapal financial commissary in the Marches. Governor of Picena. Cardinaldeacon of Santi Cosma e Damiano on 6 March 1645. Prefect of the Tribunal of the Apostolic Signature of Grace on 22 January 1647Cardinalpriest of Sant’ OnofrioPapal legate to FerraraItaly, assigned to oversee famine relief on 15 June 1648Bishop from NovaraItaly on 4 April 1650 to 6 March 1656. Noted for spending all the revenues of his see in charity to the poor and sick. Part of the conclave of 1655 that chose Pope Alexander VIICamerlengo of the Sacred College of Cardinals from 12 January 1660 to 24 January 1661Papal legate to Ferrara in 1666. Part of the conclave of 1667 that chose Pope Clement IX. Part of the conclave of 1669 – 1670 that chose Pope Clement X; was nearly elected himself. Chosen 240th pope on 21 September 1676 after a two month inter-regnum, taking the name Innocent XI.

Stood against the meddling in Church affairs by King Louis XIV of France; Louis tried to get back in papal favour by persecuting Protestants, but Innocent immediately pleaded for a halt to the abuse. Fought nepotism in Church bureaucracy, worked to reduce the expenses of the Curia. Encouraged catechetical instruction. He disapproved of James II’s method of attempting to restore Catholicism in England, but it is not true that he supported William of Orange against the king. Fought JansenismQuietism, and the heresies promoted by Molinos. He encouraged daily Communion, insisted on a high standard of education in the seminaries, condemned gambling, immodesty in dress, and laxism in moral theology. Noted for his simple, pious life both before and after his ascension to the papacy.

Born

19 May 1611 at ComoItaly as Benedetto Odescalchi

Papal Ascension

elected unanimously on 21 September 1676

installed on 4 October 1676

Died

12 August 1689 at RomeItaly of natural causes

buried in a mausoleum under the altar of San Sebastiano in Saint Peter’s Basilica, Vatican City

Beatified

7 October 1956 by Pope Pius XII

Patronage

Bavarian Congregation

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“Blessed Pope Innocent XI“. CatholicSaints.Info. 18 November 2022. Web. 12 August 2025. <https://catholicsaints.info/blessed-pope-innocent-xi/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-pope-innocent-xi/

Papa Innocenzo XI

Pierre Etienne MonnotCarlo MarattaMonumento funebre di papa Innocenzo XI (1700), marmo e bronzo; Città del VaticanoBasilica di San Pietro

Monument to Pope Innocent XI, St. Peter's Basilica

(Sept. 21, 1676 - Aug 12, 1689) Benedetto Odescalchi
by P. E. Monnot.  The figure of the Pope is flanked by Faith and Fortitude. The bas-relief shows the victory over the Turks in Vienna in 1683. Innocent XI was beatified Oct. 7, 1956, his feast day is August 13. The pope's body is visible under the St. Sebastian altar on the opposite side of the basilica.

From: 'St. Peter's - Guide to the Basilica and Square'

On the left, towards the central nave, is the funeral Monument of Innocent XI (1676-1689), the work of the French sculptor Pierre Etienne Monnot. The Pontiff, making a solemn, oratorical gesture, is seated on the throne set above a sarcophagus, in giallo antico marble. A bas-relief on the urn of John Sobieski, shows the Victory over the Turks in Vienna in 1683.

From: 'St. Peter's Basilica - A Virtual Tour' by Our Sunday Visitor
Facing it is the Monument to Innocent XI, executed by P. E. Monnot who, inspired equally by Algardi and Bernini, created a work with a harmonious compositional unity. The bas-relief shows the Liberation of Vienna from the Turks in 1683 thanks to Sobiesky, which undoubtedly was a decisive episode in the history of Europe.

The two metal lions sustaining the black marble urn overlaid with bronze refer to the arms of the Odescalchi family to which the Pope belonged. He is solemnly represented above as if talking to the people. The two allegorical figures do not represent, as is often repeated, Religion and Justice but rather, as rightly indicated by R. U. Montini in his "Tombs of the Popes" (1957), Faith and Fortitude, symbolizing the Christian virtues shown by the Pope in his struggle against the Turks, with prayer, diplomacy and huge financial aid, though a donation of 5 million florins. Other Sources
Innocent XI was elected pope on Sept. 21, 1676, against the opposition of King Louis XIV of France, who proved to be an enemy of ecclesiastical privileges during Innocent's pontificate. He inherited an insolvent papal treasury but averted bankruptcy through wise taxation, rigid economizing, and financial support from Catholic powers. Innocent aided the war against the Turks by subsidizing King John III of Poland and the Holy Roman emperor Leopold I in a campaign that led to the relief of Vienna (1683) from the Turkish siege.

In doctrinal matters, Innocent sympathized somewhat with the Jansenists, followers of a nonorthodox ecclesiastical movement created by Bishop Cornelius Jansen of Ypres, which opposed Louis's religious policies. Although a friend of Miguel de Molinos, the Spanish mystic and proponent of the doctrine of Christian perfection known as Quietism, Innocent allowed Molinos to be arrested by the papal police and tried for personal immorality and heresy. He was sentenced to life imprisonment, and Innocent condemned his propositions in 1687.

Innocent is considered the outstanding pope of the 17th century, largely because of his high moral character. In a time of frequent papal corruption he was free from nepotism and his integrity was unquestioned. He was beatified by Pope Pius XII on October 7, 1956.


BLESSED POPE INNOCENT XI

August 12th

Benedetto Odescalchi was born at Como on May 16, 1611, and died in Rome, August 11, 1689.

He was educated by the Jesuits at Como, and studied jurisprudence at Rome and Naples. Urban VIII appointed him successively prothonotary, president of the Apostolic Camera, commissary at Ancona, administrator of Macerata, and Governor of Picena. Innocent X then made him Cardinal-Deacon of Santi Cosma e Damiano on March 6, 1645, and, somewhat later, Cardinal-Priest of Sant' Onofrio.

As cardinal he was beloved by all on account of his deep piety, charity, and unselfish devotion to his duties. When he was sent as legate to Ferrara in order to assist the people stricken with a severe famine, the pope introduced him to the people of Ferrara as the "father of the poor", "Mittimus patrem pauperum". In 1650 he became Bishop of Novara, a capacity in which he spent all the revenues of his see in order to relieve the poor and sick of his diocese. With the permission of the pope, he resigned as Bishop of Novara in favour of his brother, Giulio, in 1656 and went to Rome, where he took a prominent part in the consultations of the various congregations in which he was a member.

Odescalchi was unanimously elected pope on September 21, 1676, and he took the name of Innocent XI. Immediately upon his accession he turned all his efforts towards reducing the expenses of the Curia. He passed strict ordinances against nepotism among the cardinals, and he himself lived very parsimoniously and exhorted the cardinals to do the same.

His pontificate was marked by the prolonged struggle with Louis XIV of France on the subject of the so-called "Gallican Liberties", and also about certain immunities claimed by ambassadors to the papal court. He died after a long period of feeble health on August 12, 1689.

The cause for his canonization was first introduced in 1714, but the influence of France forced it to be suspended in 1744. In the 20th century it was reintroduced, and Pius XII announced his beatification on October 7, 1956.

SOURCE : https://www.catholicnewsagency.com/saint/blessed-pope-innocent-xi-330

Pope Innocent XI

(Benedetto Odescalchi)

Born at Como, 16 May, 1611; died at Rome, 11 August, 1689. He was educated by the Jesuits at Como, and studied jurisprudence at Rome and NaplesUrban VIII appointed him successively prothonotary, president of the Apostolic Camera, commissary at Ancona, administrator of Macerata, and Governor of Picena. Innocent X made him Cardinal-Deacon of Santi Cosma e Damiano on 6 March, 1645, and, somewhat later, Cardinal-Priest of Sant' Onofrio. As cardinal he was beloved by all on account of his deep piety, charity, and unselfish devotion to duty. When he was sent as legate to Ferrara in order to assist the people stricken with a severe famine, the pope introduced him to the people of Ferrara as the "father of the poor", "Mittimus patrem pauperum". In 1650 he became Bishop of Novara, in which capacity he spent all the revenues of his see to relieve the poor and sick in his diocese. With the permission of the pope he resigned as Bishop of Novara in favour of his brother Giulio in 1656 and went to Rome, where he took a prominent part in the consultations of the various congregations of which he was a member.

He was a strong candidate for the papacy after the death of Clement IX on 9 December, 1669, but the French Government rejected him. After the death of Clement XKing Louis XIV of France again intended to use his royal influence against the election of Odescalchi, but, seeing that the cardinals as well as the Roman people were of one mind in their desire to have Odescalchi as their pope, he reluctantly instructed the cardinals of the French party to acquiesce in his candidacy. After an interregnum of two months, Odescalchi was unanimously elected pope on 21 September, 1676, and took the name of Innocent XI. Immediately upon his accession he turned all his efforts towards reducing the expenses of the Curia. He passed strict ordinances against nepotism among the cardinals. He lived very parsimoniously and exhorted the cardinals to do the same. In this manner he not only squared the annual deficit which at his accession had reached the sum of 170,000 scudi, but within a few years the papal income was even in excess of the expenditures.

The whole pontificate of Innocent XI is marked by a continuous struggle with the absolutism of King Louis XIV of France. As early as 1673 the king had by his own power extended the right of the régale over the provinces of Languedoc, Guyenne, Provence, and Dauphiné, where it had previously not been exercised, although the Council of Lyons in 1274 had forbidden under pain of excommunication to extend the régale beyond those districts where it was then in force. Bishops Pavillon of Alet and Caulet of Pamiers protested against this royal encroachment and in consequence they were persecuted by the king. All the efforts of Innocent XI to induce King Louis to respect the rights of the Church were useless. In 1682, Louis XIV convoked an Assembly of the French Clergy which, on 19 March, adopted the four famous articles, known as "Déclaration du clergé français" (see GALLICANISM). Innocent annulled the four articles in his rescript of 11 April, 1682, and refused his approbation to all future episcopal candidates who had taken part in the assembly. To appease the popeLouis XIV began to pose as a zealot of Catholicism. In 1685 he revoked the Edict of Nantes and inaugurated a cruel persecution of the Protestants. Innocent XI expressed his displeasure at these drastic measures and continued to withhold his approbation from the episcopal candidates as he had done heretofore. He irritated the king still more by abolishing the much abused "right of asylum" in a decree dated 7 May, 1685. By force of this right the foreign ambassadors at Rome had been able to harbour in their palaces and the immediate neighbourhood any criminal that was wanted by the papal court of justice. Innocent XI notified the new French ambassador, Marquis de Lavardin, that he would not be recognized as ambassador in Rome unless he renounced this right. But Louis XIV would not give it up. At the head of an armed force of about 800 men Lavardin entered Rome in November, 1687, and took forcible possession of his palace. Innocent XI treated him as excommunicated and placed under interdict the church of St. Louis at Rome where he attended services on 24 December, 1687.

The tension between the pope and the king was still increased by the pope's procedure in filling the vacant archiepiscopal See of Cologne. The two candidates for the see were Cardinal Wilhelm Fürstenberg, then Bishop of Strasburg, and Joseph Clement, a brother of Max Emanuel, Elector of Bavaria. The former was a willing tool in the hands of Louis XIV, and his appointment as Archbishop and Elector of Cologne would have implied French preponderance in northwestern Germany. Joseph Clement was not only the candidate of Emperor Leopold I of Austria but of all European rulers, with the exception of the King of France and his servile supporter, King James II of England. At the election, which took place on 19 July, 1688, neither of the candidates received the required number of votes. The decision, therefore, fell to the pope, who designated Joseph Clement as Archbishop and Elector of Cologne. Louis XIV retaliated by taking possession of the papal territory of Avignon, imprisoning the papal nuncio and appealing to a general council. Nor did he conceal his intention to separate the French Church entirely from Rome. But the pope remained firm. The subsequent fall of James II of England destroyed French preponderance in Europe and soon after Innocent's death the struggle between Louis XIV and the papacy was settled in favour of the Church. Innocent XI did not approve the imprudent manner in which James II attempted to restore Catholicism in England. He also repeatedly expressed his displeasure at the support which James II gave to the autocratic King Louis XIV in his measures hostile to the Church. It is, therefore, not surprising that Innocent XI had little sympathy for the Catholic King of England, and that he did not assist him in his hour of trial. There is, however, no ground for the accusation that Innocent XI was informed of the designs which William of Orange had upon England, much less that he supported him in the overthrow of James II. It was due to Innocent's earnest and incessant exhortations that the German Estates and King John Sobieski of Poland in 1683 hastened to the relief of Vienna which was being besieged by the Turks. After the siege was raised, Innocent again spared no efforts to induce the Christian princes to lend a helping hand for the expulsion of the Turks from Hungary. He contributed millions of scudi to the Turkish war fund in Austria and Hungary and had the satisfaction of surviving the capture of Belgrade, 6 Sept., 1688.

Innocent XI was no less intent on preserving the purity of faith and morals among the clergy and the faithful. He insisted on a thorough education and an exemplary life of the clergy, reformed the monasteries of Rome, passed strict ordinances concerning the modesty of dress among Roman ladies, put an end to the ever increasing passion for gambling by suppressing the gambling houses at Rome and by a decree of 12 February, 1679, encouraged frequent and even daily Communion. In his Bull "Sanctissimus Dominus", issued on 2 March, 1679, he condemned sixty-five propositions which favoured laxism in moral theology, and in a decreedated 26 June, 1680, he defended the Probabiliorism of Thyrsus González, S.J. This decree (see authentic text in "Etudes religieuses", XCI, Paris, 1902, 847 sq.) gave rise to the controversy, whether Innocent XI intended it as a condemnation of Probabilism. The Redemptorist Francis Ter Haar, in his work: "Ben. Innocentii PP. XI de probabilismo decreti historia" (Tournai, 1904), holds that the decree is opposed to Probabilism, while August Lehmkuhl, S.J., in his treatise: "Probabilismus vindicatus" (Freiburg, 1906), 78-111, defends the opposite opinion. In a decree of 28 August, 1687, and in the Constitution "Cœlestis Pastor" of 19 November, 1687, Innocent XI condemned sixty-eight Quietistic propositions (see QUIETISM) of Miguel de Molinos. Towards the Jansenists Innocent XI was lenient, though he by no means espoused their doctrines. The process of his beatification was introduced by Benedict XIV and continued by Clement XI and Clement XII, but French influence and the accusation of Jansenism caused it to be dropped. His "Epistolæ ad Principes" were published by Berthier (2 vols., Rome, 1891-5), and his "Epistolæ ad Pontifices", by Bonamico (Rome, 1891).

Sources

IMMICH, Papst Innocenz XI. (Berlin, 1900); MICHAUD, Louis XIV et Innocent XI (4 vols., Paris, 1882 —) written from Gallican standpoint; GÉRIN, Le Pape Innocent XI et la révolution anglaise de 1688 in Revue des questions historiques, XX (Paris, 1876); IDEM, Le Pape Innocent XI et la Révocation de l'Edit de Nantes, ibidem, XXIV (1878); IDEM, Le pape Innocent XI et l'Election de Cologne en 1688, ibidem, XXXIII (1883); IDEM, Le Pape Innocent XI et le siège de Vienne en 1683, ibidem, XXXIX (1886); FRAKNOI, Papst Innocenz XI. und Ungarns Befreiung von der Türkenherrschaft, translated into German from the Hungarian by JEKEL (Freiburg im Br., 1902); GIUSSANI, Il conclave di Innocenzo XI (Como, 1901). A contemporary biography by LIPPI was newly edited by BERTHIER (Rome, 1889). Sea also HORVARTH in Catholic University Bulletin, XV (Washington, 1909), 42-64; cf. ibid., IX 1903, 281.

Ott, Michael. "Pope Innocent XI." The Catholic Encyclopedia. Vol. 8. New York: Robert Appleton Company, 1910. <http://www.newadvent.org/cathen/08021a.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Douglas J. Potter. Dedicated to the Immaculate Heart of the Blessed Virgin Mary.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. October 1, 1910. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2023 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : https://www.newadvent.org/cathen/08021a.htm#:~:text=After%20an%20interregnum%20of%20two,against%20nepotism%20among%20the%20cardinals.

New Catholic Dictionary – Pope Innocent XI

Article

Reigned from 21 September 1676 to 12 August 1689. Born in 19 May 1611 at ComoItaly as Benedetto Odescalchi; died in Rome, Italy on 12 August 1689. After fulfilling many important offices he became cardinaldeaconcardinal-priest, and Bishop of Novara. Elected pope, he at once directed his efforts to reducing the expenses of the Curia, setting an example by his strict economy. His pontificate was marked by a continuous struggle with Louis XIV of France, who extended the right of regalia and convoked an assembly of the French clergy which adapted the “Declaration of the French Clergy.” With an idea of appeasing the pope Louis later inaugurated a persecution of Protestants by the revocation of the Edict of Nantes, but Innocent expressed his displeasure at these drastic methods. By filling the vacant See of Cologne, he irritated Louis who seized Avignon from the papacy. He disapproved of James II’s method of attempting to restore Catholicism in England, but it is not true that he supported William of Orange against the king. He encouraged daily communion, insisted on a high standard of education in the seminaries, condemned immodesty in dress, gambling, and laxism in moral theology.

MLA Citation

“Pope Innocent XI”. New Catholic Dictionary. CatholicSaints.Info. 11 August 2016. Web. 12 August 2025. <https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-pope-innocent-xi/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-pope-innocent-xi/

INNOCENT XI, POPE, BL.

Pontificate: Sept. 21, 1676, to Aug. 12, 1689; b. Benedetto Odescalchi, Como, May 19, 1611. The scion of an ancient Lombard family with a reputation for piety, he received his early education at the Jesuit college in Como. At 15 he became an apprentice in the family bank in Genoa. He attended first the University of Rome followed by the University of Naples, where he obtained a doctorate in civil and Canon Law in 1639. Less than a year later, on the advice of Cardinal de la Cueva, he received the tonsure with the intention of fulfilling his inclination to prayer, study, and works of charity. He was appointed apostolic prothonotary by Pope Urban VIII and sent as financial commissary to the province of the Marches. During the conclave following the death of Pope Urban, he acted as governor of Macerata. He was named cardinal in 1645 by Innocent X, but not at the recommendation of Donna Olimpia Maidalchini as has been alleged. In 1648 he was cardinal legate to Ferrara, where his great charity won him the title "Father of the Poor." Two years later he was ordained to the priesthood (1650) and consecrated bishop of Novara in 1651. In 1656 he resigned his see and returned to Rome to work in the Curia. Although he was favored in the conclave of 1670, the influence of Louis XIV delayed his election until the next conclave in 1676. He assumed the name Innocent in memory of Innocent X, who had made him a cardinal.

Before accepting the tiara, Innocent requested the cardinals to approve the "Summary Agreement" consisting of 12 articles of ecclesiastical reform. This formed his program of action to achieve three objectives: the completion of the work of the Council of trent, the defense of the freedom and rights of the Church, and the assurance of the safety of Christian Europe against the Muslim Turks. From 1683 to 1689 he inspired a long and eventually successful campaign against the Turks.

In defense of ecclesiastical liberty Innocent's greatest and constant struggle was against the absolutist pretensions of Louis XIV of France. The king was encouraged by professors of the Sorbonne and personal advisers to claim the right to the revenues of vacant benefices and the control of appointment to future offices in Languedoc, Provence, Dauphiné, and Guyenne. Because a decision of the Council of Lyons (1274) and a concordat between the pope and the French king restricted such extension of the régale (royal right to revenues of vacant sees), Innocent resisted. Louis called an assembly of the french clergy, which adopted the celebrated four Gallican articles on March 19, 1682 (see gallicanism). In a rescript (April 11, 1682) Innocent denounced these articles and refused papal approval to all episcopal candidates who had participated in the assembly. In 1685, as a move of conciliation, Louis revoked the Edict of nantes, but the inhuman persecution of Protestants that followed brought expressions of disapproval from the Pope and a continued firm stand on the régale. Further conflict came from the papal decree of May 7, 1685, denying the widely abused "privilege of diplomatic residence," which offered haven to criminals in Rome as long as they remained within the neighborhood of the French embassy. Innocent refused to receive the new French ambassador, the Marquis de Lavardin, who insisted on this right and with a small military force took possession of his palace. Innocent in turn placed the French church of St. Louis in Rome under interdict on Dec. 24, 1687. Relations were again strained the next year when Innocent appointed Joseph Clement to the archiepiscopal and electoral see of Cologne over Cardinal Wilhelm fÜr stenberg, the candidate of Louis. In retaliation, the king seized the papal territory of Avignon, imprisoned the papal nuncio, and threatened a general council.

Innocent worked tirelessly to unite the Christian princes, both Catholic and Protestant, against the growing threat of Turkish invasion. The victory of the forces of Emperor Leopold, King john iii sobieski of poland, and Duke Charles of Lorraine on Sept. 11, 1683, which destroyed Turkish hopes at the gates of Vienna, was attributed, even at the time, to the prayers and great financial help of the pope.

During his pontificate Innocent issued decrees on frequent Communion (Feb. 12, 1679), confession (Nov. 18, 1682), and aspects of morality (March 4, 1679; June 26, 1680; and Aug. 28, 1687). In these later decrees he condemned laxism in moral theology and defended the probabiliorism of Thyrsus Gonzalez, SJ, thus giving rise to a controversy whether the pope was condemning probabilism. He also condemned the extension of human slavery (March 20, 1686) and the doctrines of Miguel de molinos (Nov. 20, 1687). (see quietism).

Immediately following Innocent's 13-year pontificate steps were taken toward his beatification, but the process was suspended by Benedict XIV in 1744 through pressure from the French court. The cause was again encouraged in 1889 and 1895 by Leo XIII, in 1934 by Pius XI, and effectively in 1942 by Pius XII, who beatified Innocent XI in October 1956.

Feast: Aug. 13.

Bibliography: J. J. Berthier, ed. Innocentii PP. XI epistolae ad principes, 2 v. (Rome 1891–95). F. de Bojani, Innocent XI: sa correspondance avec ses nonces, 1676–84, 3 v. (Rome 1910–12). Bullarium Romanum (Magnum), ed. H. Mainardi and C. Cocquelines, 18 folio v. (Rome 1733–62) v.19. L. Pastor, The History of the Popes from the Close of the Middle Ages (London–St. Louis 1938–61) 32:1–524. F. X. Seppelt, Geschichte der Päpste von den Anfängen bis zur Mitte des 20 Jh., (Leipzig 1931–41) 5.2:346–371, 534–537. C. Miccinelli, Il grande Pontefice Innocenzo XI (Rome 1956). G. Papasogli, Il beato Innocenzo XI (2d ed. Como 1957); last two works contain fine bibliographies. W. de Vries, "Der selige Papst Innozenz XI und die Christen des Nahen Ostens," Orientalia Christiana periodica 23 (Rome 1957) 33–57. D. W. R. Bahlmann, The Moral Revolution of 1688 (New Haven 1957). J. Paquier, Dictionnaire de théologie catholique, ed. A. Vacant et al., 15 v. (Paris 1903–50; Tables générales 1951–) 7.2: 2006–13. J. Orcibal, Louis XIV contre Innocent XI (Paris 1949). L. O'brien, Innocent XI and the Revocation of the Edict of Nantes (Berkeley 1930). S. Monti, Bibliografia di Papa Innocenzo XI … fino al 1927, ed. M. Zecchinelli (Como 1957). G. Schwaiger, Lexikon für Theologie und Kirche, ed. J. Hofer and K. Rahner, 10 v. (2d, new ed. Freiburg 1957–65) 5:693–695. E. de Syrmia, At the Head of Nations (New York 1978). R. J. Maras, Innocent XI: Pope of Christian Unity (Notre Dame 1984). I. Marzola, Pastorale liturgica di b. Innocenzo XI, (Rovigo 1973). P. Gini, ed., Epistolario Innoceniano (Como 1977).

[S. V. Ramge]

New Catholic Encyclopedia

SOURCE : https://www.encyclopedia.com/religion/encyclopedias-almanacs-transcripts-and-maps/innocent-xi-pope-bl

(11) 7. ODESCALCHI, Benedetto (1611-1689)

Birth. May 19 (or 16), 1611, Como. Of a patrician family. Son of Livio Odescalchi, patrician of Como and banker in Venice, and Paola di Castelli, of Bergamo. Brother of Giulio Maria Odescalchi, O.S.B., his successor in the see of Novara (1656-1667); another brother was Carlo. Grand-uncle of Cardinal Benedetto Erba-Odescalchi (1713). Great-grand-uncle of Cardinal Antonio Maria Erba-Odescalchi (1759). Great-great-grand-uncle of Cardinal Carlo Odescalchi, S.J. (1823).

Education. At an early age felt a vocation to the ecclesiastical life (1). Studied with the Jesuits in Como. Apprenticed at his family's bank in Genoa when he was fifteen years old. Studied law in Rome and Naples and obtained a doctorate in 1639.

Early life. Pope Urban VIII named him successively protonotary apostolic participantium, May 15, 1640; Referendary of the tribunals of the Apostolic Signature of Justice and of Grace, 1642. Named cleric of the Apostolic Chamber by Pope Innocent X; later its president. Commissary in Ancona. Governor of Macerata. Financial commissary in the Marches. Governor of Picena.

Sacred orders. (No information found).

Cardinalate. Created cardinal deacon in the consistory of March 6, 1645; received the red hat and the deaconry of Ss. Cosma e Damiano, April 24, 1645. Prefect of the Tribunal of the Apostolic Signature of Grace, January 22, 1647. Legate in the city and state of Ferrara, June 15, 1648 until October 21, 1651.

Episcopate. Elected bishop of Novara, April 4, 1650. Consecrated, January 29, 1651, in the cathedral of Ferrara, by Cardinal Francesco Maria Macchiavelli, titular patriarch of Constantinople and archbishop of Ferrara, assisted by Maffeo Vitale, bishop of Mantova, and by Giulio Borea, bishop of Comacchio. Participated in the conclave of 1655, which elected Pope Alexander VII. Resigned government of the diocese of Novara, before March 6, 1656. Opted for the order of cardinal priests and the title of S. Onofrio, April 21, 1659. Camerlengo of the Sacred College of Cardinals, January 12, 1660 until January 24, 1661. Participated in the conclave of 1667, which elected Pope Clement IX. Participated in the conclave of 1669-1670, which elected Pope Clement X; France vetoed his election to the papacy. Participated in the conclave of 1676 and was elected pope.

Papacy. Elected pope on September 21, 1676. Took the name Innocent XI. Crowned, October 4, 1676, in the patriarchal Vatican basilica, by Cardinal Francesco Maidalchini, protodeacon of S. Maria in Via Lata. Took possession of the patriarchal Lateran basilica, November 8, 1676. He unsuccessfully legislated against nepotism among the cardinals. He created forty three cardinals in two consistories.

Death. August 12, 1689, from kidney stones, Rome. Exposed in the patriarchal Vatican basilica; and buried in the pilar of the left nave of the basilica (2). His praecordia was placed in the chapel of the Madonna in the church of Ss. Vincenzo ed Anasatasio, Rome; his heart was in the chapel of the Odescalchi Palace, also in Rome, until 2013 when it was given to the parish church of Parè, named after him, and is enshrined in one of it is lateral chapels dedicated to Our Lady of the Rosary, built around 1680 by his brother Carlo. His monument in the basilica was designed by Carlo Maratta.

Beatification. The process of beatification was started on April 11, 1691 by Pope Innocent XII (1691-1700). The initial phase was concluded in 1698. In 1714, the formal introduction of the cause was discussed and Prospero Lambertini, future Pope Benedict XIV, was asked to prepare the animadversationes. The new phase of indagine took place in Rome and Como between 1714 and 1733; these apostolic processes were approved in 1736. In 1744, the process was blocked by accusations of simony, philo-Jansenism and hostility to France and the French (3). The process was revitalized by the publication of documents by Father Berthier, O.P., and Pope Pius XII ordered it to be reopened. The Holy Office was consulted concerning the accusations of Quietism against Pope Innocent XI and it declared its unwillingness to place obstacles to the cause. Finally, Innocent XI was beatified on October 7, 1956, by Pope Pius XII. After the beatification, the body was placed in a glass urn under the altar of the chapel of Saint Sebastian in the patriarchal Vatican basilica on October 11, 1956. His feast is celebrated on August 12. On April 8, 2011, in a private ceremony in Saint Peter's Basilica his remains were moved from the altar in the chapel of Saint Sebastian to make way for the body of Blessed Pope John Paul II, and transferred to the Altar of the Transfiguration. The altar sits to the left of the high altar, which is overshadowed by a marble statue of Saint Andrew the Apostle.

Bibliography.

-Cardella, Lorenzo. Memorie storiche de' cardinali della Santa Romana Chiesa. 9 vols. Rome : Stamperia Pagliarini, 1793, VII, 69;

-Katterbach, Bruno. Referendarii utriusque Signaturæ a Martino V ad Clementem IX et Praelati Signaturae Supplicationum a Martino V ad Leonem XIII. Città del Vaticano 1931. (Studi e Testi 55), pp. 296 and 313;

-Menniti Ippolito, Antonio. "Innocenzo XI, beato." Enciclopedia dei papi. 3 vols. Roma : Istituto della Enciclopedia italiana, 2000, III, 368-389;

-Miccinelli, Carlo. Il beato Innocenzo XI : cenni biografici. Vatican City : Tipografia Poliglotta Vaticana, 1956. Bibliografia di papa Innocenzo XI (Benedetto Odescalchi) 1676-1689, fino al 1927. Manoscritto inedito ad altri cimeli innocenziani esistenti nelle raccolte dei musei civici di Como, Author: Monti, Santo. Como, Tip. A. Noseda, 1957. Responsibility: a cura di Mariuccia Zecchinelli;

-Montor, Artaud de. The lives and times of the popes, including the complete gallery of the portraits of the pontiffs reproduced from "Effigies pontificum romanorum Dominici Basae"; being a series of volumes giving the history of the world during the Christian era, retranslated, rev. and written up to date from Les vies des papes, by the Chevalier Artaud de Montor. 10 vols. Lateran ed. New York : The Catholic Publication Society of America 1910-11, VI, 121-150;

-Neveu, Bruno. "Culture religieuse et aspirations réformistes à la cour d'Innocent XI", in Accademie e culture : aspetti storici tra sei e settecento. Firenze : L. S. Olschki, 1979;

-Neveu, Bruno. "Episcopus et princeps urbis : Innocent XI réformateur de Rome d'après des documents inédits (1676-1689)" in Römische Kurie, kirchliche Finanzen, Vatikanisches Archiv : Studien zu Ehren von Hermann Hoberg / herausgegeben von Erwin Gatz. Roma : Università Gregoriana, 1979. (Miscellanea historiae pontificiae), p. 598-633;

-O'Brien, Louis. Innocent XI and the revocation of the Edict of Nantes. Berkeley, Calif. : [s.n.], 1930. Dissertation: Thesis (Ph. D.)--Columbia University, 1930;

-Papasogli, Giorgio. Innocenzo XI (1611-1689) Sommo Pontefice dal 1676 al 1689 elevato all'onore degli Altari nel 1956. Roma : Banco di Roma, 1956;

-Vita di papa Innocenzo XI. Edited by Mattia Giuseppe Lippi ; Luigi Marracci; Joachim Joseph Berthier. Roma : Tipografia vaticana, 1889. Note: "L'altra Vita d'Innocenzo, che noi pubblichiamo nell' Appendice, tra altri documenti, n. XI, fu scritta dal celebre Maracci, l'unico confessore del venerabile papa Innocenzo ... La terza Vita da noi stampata come anonima, (Append., n. XII), non manca pure d'importanza, perchè scritta da un contemporaneo, nel 1689, dopo il 29 agosto ..."--Proemio. Responsibility: raccolta in tre libri per Mattia Giuseppe Lippi. Edita con aggiunte a cura del P. fr. Giovacchino Berthier, de' Predicatori;

-Weber, Christoph and Becker, Michael. Genealogien zur Papstgeschichte. 6 v. Stuttgart : Anton Hiersemann, 1999-2002. (Päpste und Papsttum, Bd. 29, 1-6), II, 676;

-Weber, Christoph. Legati e governatori dello Stato Pontificio : 1550-1809. Roma : Ministero per i beni culturali e ambientali, Ufficio centrale per i beni archivistici, 1994. (Pubblicazioni degli archivi di Stato. Sussidi; 7) pp. 252 and 804.

WebgraphyBiography by Antonio Menniti Ippolito, in Italian, Dizionario Biografico degli Italiani, Treccani; biography by Michael Ott, in English, The Catholic Encyclopedia; biography, in English, Encyclopaedia Britannica; his episcopal lineage by Charles N. Bransom Jr, in English, Apostolic Succession in the Roman Catholic Church; his tomb in St. Peter's Basilica, Rome; his effigy on a medal, Edgar L. Owen, Ltd.; his engraving, arms and portrait, Araldica Vaticana; Hoy se celebra al Beato Inocencio XI, Papa, ACI, 12 Ago. 16 / 12:01 am; Blessed Pope Innocent XI, Florida Catholic, Friday, August 12, 2022.

(1) Several sources, among them Cardella, Memorie storiche de' cardinal della Santa Romana Chiesa, VII, 69, say that he had been a soldier before entering the ecclesiastical state. Montor, The lives and times of the Popes, VI, 122, indicates that this is incorrect, and that those writers confused him with another Odescalchi who fought in Flanders and that he was never anything but an ecclesiastic. Montor cites a dissertation written by Count Antonio Giuseppe Rezzonico, printed in Como in 1742, that demonstrates that Benedetto Odescalchi was never a soldier.

(2) His body was so poorly watched after his death, that during the night, he was almost gnawed by rats, who ate part of his nose.

(3) According to Menniti Ippolito, Innocenzo XI, beato", Enciclopedia dei papi, III, 388, Pope Benedict XIV decided to freeze the cause and face all the doubts that had emerged during the process. Together with the French objections, the main reason that paralyzed the process was the doubt that this pontiff expressed concerning the holiness of his predecessor. He wrote that Innocent XI more than a saint had been a good man (uomo da bene). Even in the presence of two miraculous events, the pope did not recognize the heroic quality of Innocent's sanctity.

SOURCE : https://cardinals.fiu.edu/bios1645.htm#Odescalchi

Pope Innocent XI, 1611-1689 (Italy)

Born Benedetto Odescalchi on May 19, 1611 at Como, Italy, he was educated by the Jesuits and apprenticed as a banker in Genoa. His future included becoming the first lawyer to become pope of the Roman Catholic church in Rome.

At both Rome and Naples, he studied law and received his law degree, a doctorate, in 1639.

But he was a priest and theologian at heart and could not get enough of Vatican politics, soon sitting as chair of some powerful committees. He was assigned to  Ancona, Macerata and Picena, all Italian communities.

Odescalchi was elevated to Cardinal in1645 and acted as Bishop at Novara from 1650 to 1656. In 1656, he was pining for a return to Rome and received permission from the Pope to resign his commission at Novara for his brother Giulio, who became bishop of Novara in his stead.

Benedetto Odescalchi then held the prestigious Vatican position of Carmerlengo in 1660.

He was narrowly defeated in the Papal election of 1670, when the French delegates voted as a group to prevent his ascendancy.

But then, on September 21, 1676, the Italian lawyer became the 240th Pope and took the name of Innocent XI (the 11th).

In office, he moved aggressively against church officers who were living lavishly and brought a church on the brink of bankruptcy back to a balanced budget. During his tenure, the church expanded with, for example, a first Roman Catholic church opening in Thailand.

His legal training helped him assert Papal authority against Louis XIV (14th) of France, the "Sun King", then at the height of his power. Louis XIV was eroding the authority of the Church in France. In 1682, King Louis convened all French clergy and coerced those assembled to issue a document supporting his initiatives, which Innocent XI promptly cancelled.

In 1687, the French ambassador to the Vatican took over Innocent XI's palace at Rome and the Pope retaliated by treating the ambassador as if he had been excommunicated. Further events escalated the dispute and Louis XIV threatened to renounce the Roman Catholic Church from the territory of France.

Innocent also administered political and military help to Vienna and Belgrade where the marauding Islam army was defeated between 1683 and 1688. His troops were called the Holy League.

The Secret Archives at the Vatican holds a treasure of documents that itemize not just his achievements, but also his correspondence on the amazing events of his era.

Innocent XI was Pope until his death on August 12, 1689. He is buried in Saint Peter's Basilica in Rome.

He was eventually beatified by Pope Pius XII in 1956 after three previous attempts by previous popes failed because of French influences.

REFERENCES:

Duhaime, Lloyd, Ives Helori (1253-1303)

Duhaime, Lloyd, Law Hall of Fame

Duhaime, Lloyd, Saint Lawyer: Lawyers Who Were Sainted

Ott, M., "Pope Innocent XI", The Catholic Encyclopedia (Now York: Robert Appleton Company, 1910).

Published: Monday, December 21, 2009
Last updated: Sunday, June 2, 2013
By: Lloyd Duhaime
Permalink

SOURCE : https://web.archive.org/web/20210505215601/http://www.duhaime.org/LawMuseum/LawArticle-1137/Pope-Innocent-XI-1611-1689-Italy.aspx

Pope Innocent XI

AKA Benedetto Odescalchi

Born: 16-May-1611

Birthplace: Como, Italy

Died: 12-Aug-1689

Location of death: Rome, Italy

Cause of death: unspecified

Gender: Male

Religion: Roman Catholic

Race or Ethnicity: White

Occupation: Religion

Nationality: Italy

Executive summary: Roman Catholic Pope, 1676-89

Innocent XI, given name Benedetto Odescalchi, Roman Catholic Pope from 1676 to 1689, was born at Como on the 16th of May 1611. He studied law in Rome and Naples, entered the Curia under Urban VIII (his alleged military service seems to be questionable), and became successively protonotary, president of the Apostolic Chamber, governor of Macerate and commissary of Ancona. Innocent X made him a cardinal (1647), legate to Ferrara, and, in 1650, Bishop of Novara. His simple and blameless life, his conscientious discharge of duty, and his devotion to the needs of the poor had won for him such a name that, despite the opposition of France, he was chosen to succeed Pope Clement X on the 21st of September 1676. He at once applied himself to moral and administrative reform; declared against nepotism, introduced economy, abolished sinecures, wiped out the deficit (at the same time reducing rents), closed the gaming houses, and issued a number of sumptuary ordinances. He held monks strictly to the performance of their vows; took care to satisfy himself of the fitness of candidates for bishoprics; enjoined regular catechetical instruction, greater simplicity in preaching, and greater reverence in worship. The moral teaching of the Jesuits incurred his condemnation (1679), an act which the society never forgave, and which it partially revenged by forcing, through the Inquisition, the condemnation of the quietistic doctrines of Molinos (1687), for which Innocent entertained some sympathy.

The pontificate of Innocent fell within an important period in European politics, and he himself played no insignificant role. His protest against Louis XIV's extended claim to regalian rights called forth the famous Declaration of Gallican Liberties by a subservient French synod under the lead of Bossuet (1682), which the pope met by refusing to confirm Louis's clerical appointments. His determination to restrict the ambassadorial right of asylum, which had been grossly abused, was resented by Louis, who defied him in his own capital, seized the papal territory of Avignon, and talked loudly of a schism, without, however, shaking the pope in his resolution. The preponderance of France Innocent regarded as a menace to Europe. He opposed Louis's candidate for the electorate of Cologne (1688), approved the League of Augsburg, acquiesced in the designs of the Protestant William of Orange, even in his supplanting King James II, whom, although a Roman Catholic, he distrusted as a tool of Louis. The great object of Innocent's desire was the repulse of the Turks, and his unwearying efforts to that end entitled him to share in the glory of relieving Vienna (1683).

Innocent died on the 12th of August 1689, lamented by his subjects. His character and life were such as to suggest the propriety of canonization, but hostile influences have defeated every move in that direction.

Roman Catholic Pope 21-Sep-1676 to 12-Aug-1689

Roman Catholic Cardinal 1647

Roman Catholic Bishop 1650, Novara

Beatified 7-Oct-1956

Papal Inquisition

SOURCE : https://www.nndb.com/people/171/000094886/


Beato Innocenzo XI (Benedetto Odescalchi) Papa

Festa: 12 agosto

Como, 19 maggio 1611 - Roma, 12 agosto 1689

(Papa dal 04/10/1676 al 12/08/1689)
Nato a Como, incominciò una grande opera di moralizzazione, proibendo l'usura e imponendo norme austere ai vescovi. Condannò la dottrina del "quietismo" del sacerdote spagnolo Miguel de Molinos.

Etimologia: Innocenzo = senza peccato, dal latino

Martirologio Romano: A Roma, beato Innocenzo XI, papa, che resse saggiamente la Chiesa, sebbene provato da forti dolori e tribolazioni.

Durante il secondo assedio di Vienna (1683) sul soglio di Pietro sedeva – eletto sei anni prima – il beato Innocenzo XI, che fu tra i pochi regnanti del tempo a rendersi conto di come il pericolo maggiore per la civiltà cristiana venisse dall’Impero Turco.

Un Pontefice sobrio e moralizzatore

Nato nel 1611 con il nome di Benedetto Odescalchi, dopo aver lavorato presso il banco di prestiti della propria famiglia, lasciò l’attività finanziaria per frequentare i corsi di diritto.

Finiti gli studi ricevette la tonsura, entrò nelle grazie del futuro Innocenzo X, Giovanni Battista Pamphili, facendo una brillante carriera fino a divenire commissario straordinario delle tasse nelle Marche.

Non si creda però che tale carriera fosse dovuta alle importanti amicizie (che pure non gli mancarono): Benedetto era infatti molto ben preparato in campo economico e fiscale e gli ottimi risultati raggiunti gli assicurarono la carica di governatore di Macerata (1644), la porpora cardinalizia (1644), la carica di legato pontificio a Ferrara (1648), dove la sua lotta alle frodi gli procurò il titolo di “padre dei poveri” e quindi la cattedra vescovile di Novara (1650).

Divenuto Papa nel 1676 con il nome di Innocenzo XI, dimostrò immediatamente la propria volontà di riformare i costumi e correggere gli abusi amministrativi: iniziò a combattere il nepotismo, le sinecure, le pratiche usurarie e l’uso degli schiavi nelle colonie.

La Lega Santa

Ma il suo maggior sogno fu quello di realizzare una nuova Lega Santa che si opponesse alla Sublime Porta: sotto il suo pontificato si svolse infatti il terribile secondo assedio di Vienna, che segnò l’apogeo della potenza turca in Europa.

Un primo esercito, guidato da Giovanni III di Polonia e sostenuto spiritualmente dal beato Marco d’Aviano, riuscì a sconfiggere gli Ottomani sotto le mura di Vienna (12 settembre 1683) e tolse l’assedio alla capitale.

Passato il pericolo imminente, Innocenzo XI cercò di promuovere una nuova crociata che avrebbe dovuto unire le maggiori potenze dell’epoca. Il 5 marzo 1684 fu siglato a Linz un patto fra i componenti della Lega: il Portogallo, la Polonia, le Repubbliche di Genova e Venezia, le maggiori potenze navali nel Mediterraneo dell’epoca, il Granducato di Toscana ed il Ducato di Savoia; due anni dopo avrebbe aderito anche la Russia.

Questa Lega Santa (la quarta di tal nome) sconfisse i Turchi nella seconda battaglia di Mohács (1687) e a Zenta (nel 1697, sotto il comando di Eugenio di Savoia), anche se di fatto l’esercito messo in campo era quasi esclusivamente quello asburgico.

Il gallicanesimo

Un ulteriore motivo di attrito tra Papato e Luigi XIV era dato dalla “questione gallicana”, nata intorno alla consuetudine delle “regalie” (riguardante i diritti economici del Re sulle sede episcopali vacanti).

Il problema si inasprì quando Innocenzo XI minacciò una censura contro il Re Sole, il quale inviò al Papa un ambasciatore per dirimere il problema. Ma il clero francese, non senza un certo servilismo, si schierò dalla parte del Re, creando una situazione di stallo e riunendosi in una Assemblea generale (1681), sostenendo in quattro articoli la superiorità del Concilio sul Papa e negandogli il diritto di deporre i principi.

Di fronte alla prospettiva della nascita di una “ Chiesa nazionale” la reazione di Roma non poteva mancare. Difatti un paio di vescovi che avevano firmato i “quattro articoli” non vennero confermati e le due questioni delle regalie e degli articoli pesarono sui rapporti tra Francia e Santa Sede.

I successori di Innocenzo XI, Alessandro VIII e Innocenzo XII, pur dimostrandosi disposti a trattare, rimasero rigidi sulla questione delle regalie e Luigi XIV, in difficoltà per via delle guerre che aveva mosso a mezza Europa, dovette alfine cedere, rinunciando nel 1693 a far valere i “quattro articoli”. Rimaneva accantonata, ma non risolta, la questione delle regalie, che si protrasse fino alla fine dell’Ancien Régime.

Di contro lodò pubblicamente il Re Sole quando revocò, con l’Editto di Fontainbleu nel 1685, il noto editto di Nantes, con il quale si concedevano agli ugonotti (i calvinisti francesi) intere piazzeforti dove esercitar liberamente il loro culto e dove essi divennero padroni effettivi anche dal punto di vista politico-militare.

Innocenzo XI morì nel 1689: nel 1714 venne istituita la causa per la sua canonizzazione, sospesa trent’anni dopo per le pressioni del Re di Francia. Essa fu riaperta nel XX secolo e papa Pio XII lo beatificò nel 1956. Sepolto nella  Basilica di San Pietro, Innocenzo viene ricordato il 12 agosto.

Autore: Luigi Vinciguerra

Fonte: Radici Cristiane

Idealizzare gli uomini è sicuramente pericoloso; ma leggere la vita e le gesta di Innocenzo XI può fungere da insegnamento per tutti i Cattolici. La sua esistenza è un exemplum per ogni autentico fedele che si professi tale, uno specchio in cui riflettere le nostre stesse vite tanto nell’errore, poiché nessun uomo è esente dal peccato, quanto maggiormente nelle virtù. Modello di rigore e pietà, animato da vera Fede, questo beato pontefice non ha mai smesso di ricercare, e seguire, la Verità.

Venuto alla luce in una ricca famiglia comasca nel 1611, Benedetto Odescalchi fu un ragazzo di ingegno vivace ed animo irrequieto: intrapresi gli studi umanistici, li interruppe per lavorare nella società di cambiavalute di famiglia, mestiere che presto abbandonò per poi peregrinare tra Milano e Como, ricoprendo incarichi militari ed vagheggiando un nuovo trasferimento a Napoli. Già in gioventù, dovette affrontare difficili prove, come la perdita del padre a soli undici anni, la morte di due fratelli e quella della madre, a causa della peste del 1630, la stessa descritta dal Manzoni ne I Promessi Sposi. Energico ed inquieto, nel 1636 decise ancora una volta di cambiare vita e si trasferì a Roma; lì venne introdotto presso il cardinale Alfonso de la Cueva-Benavides, e fu un incontro decisivo per la sua vita: notate le capacità non comuni del giovane, il prelato lo convinse infine a riprendere in mano i libri e laurearsi in utroque iure a Napoli. Così avvenne nel 1639, ed al brillante Odescalchi si aprì la carriera curiale: finalmente, Benedetto aveva placato il suo animo grazie alla chiamata al servizio di Dio, che sentì nascere dentro di sé come “la volontà di una vita celibe, segregata dal mondo e volta alle opere di beneficenza”, e ricevette la tonsura.

Se gli incarichi ufficiali – fu da subito Presidente della Camera apostolica e poi governatore di Macerata – gli impedirono il primo scopo, di certo lo favorirono nel secondo: da subito ridusse all’essenziale la sua servitù, visse in modo austero, applicò la legge in maniera rigorosa ed imparziale, rifiutando regali e favori e senza distinzioni di classe sociale. Alle sue profonde e preziose competenze economiche, che mise sempre al servizio della Chiesa e mai del proprio portafogli, univa l’incrollabile zelo: per questo nel 1645 fu creato cardinale, e nel 1648 inviato come legato a Ferrara per sanare l’avvilente carestia. Distribuì viveri e denaro ai poveri, punì gli speculatori, fissò un prezzo per il grano e ne ordinò la libera distribuzione a tutti i cittadini: il suo animo ferreo lo portò a insistere nel pacificare i nobili locali, invitandoli a rotazione alla sua mensa per obbligarli a dialogare. Inviato come pater pauperum, “padre dei poveri”, fu riconosciuto tale anche dal popolo che inneggiò al suo nome.

Eletto vescovo di Novara nel 1650, rinunciò alla diocesi quando fu chiamato come consigliere privato da Alessandro VII: in contrasto con la splendida vita romana, il cardinal Odescalchi visse con parsimonia, versando i suoi denari a ospedali, ospizi, pellegrini ed indigenti; all’indole caritatevole affiancò una sincera devozione, frequentando quotidianamente le chiese.

Così trascorse diversi anni, fino al conclave nell’anno 1676, allorché venne eletto Sommo Pontefice: umile e pio, declinò la tiara e vennero ripetute le votazioni, che lo videro nuovamente prescelto. Prima di accettare, presentò ai cardinali elettori una capitolazione da sottoscrivere, pena un suo nuovo rifiuto: il documento descriveva la linea di azione del pontefice, che essi non avrebbero dovuto ostacolare, e che prevedeva la difesa e propagazione della Fede cattolica, la diminuzione del lusso del clero ed il controllo sui costumi, la limitazione delle spese curiali e un’azione pastorale rivolta alla cura delle persone. Sorpresi, i porporati accettarono e Benedetto Odescalchi fu incoronato come Innocenzo XI il 4 ottobre con una semplice cerimonia: già si vedeva la ventata di novità portata dal papa, il quale devolse il denaro risparmiato ai poveri.

In ambito spirituale, l’11 settembre 1681 indisse un Giubileo straordinario per invocare l’aiuto di Dio contro le difficoltà della Chiesa: l’Europa ed il mondo cristiano stavano infatti vivendo con crescente preoccupazione l’avanzata dei Turchi verso Vienna, che nel 1683 fu cinta d’assedio da Maometto IV. Innocenzo XI si fece promotore dell’ultima grande crociata contro l’Islam: donò oltre un milione e mezzo di fiorini al re di Polonia e all’Imperatore d’Austria, che vinsero gli Infedeli e salvarono l’Occidente. Per celebrare l’evento di enorme portata storica, il Papa indisse la festa del SS. Nome di Maria, che con la sua intercessione aveva evitato la catastrofe.

Nel 1687 istituì la Taxa Innocentiana, che proibiva ai vescovi di riscuotere un pagamento per le dispense matrimoniali. Avversò il nepotismo, e decise di non assegnare alcuna carica ai parenti, che non si stabilirono nemmeno a Roma. Promosse gli ordini monastici, e spesso riceveva personalmente i missionari per avere informazioni sull’evangelizzazione nel mondo: saputo della schiavitù cui erano costrette molte popolazioni indigene, si adoperò per l’abolizione della tratta degli schiavi. Limitò il gioco del lotto, vietò sovente il carnevale, abolì la regata sul Tevere, tradizione romana nel giorno di San Rocco, e versò la cifra che per essa si spendeva ad un orfanotrofio.

Tutto questo, senza però mai cedere nell’ortodossia: nel 1687, con la bolla Coelestis Pastor, condannò come eretica la dottrina del quietismo, che escludeva il desiderio e la volontà umana come mezzi per raggiungere la beatitudine, abbandonandosi passivamente all’azione divina, un movimento che egli stesso, anni addietro, aveva in buonafede protetto. Con la bolla Sanctissimus Dominus stigmatizzò gli insegnamenti del lassismo, che predicava una morale molto rilassata – e c’è da chiedersi quanto oggi questa dottrina, sebbene in forme diverse, serpeggi tra i credenti, per cui l’osservanza ai comandamenti divini è divenuta un optional per un cattolicesimo fai-da-te.

Colpito da malattia, Innocenzo XI morì nel 1689, distaccato dai beni terreni e con il corpo provato dai molti sacrifici. Anche il suo ultimo afflato fu una parola di carità, nel donare ai poveri di Novara diecimila scudi, e di fede, raccomandandosi al Signore celeste per cui aveva vissuto ed operato sulla terra.

Autore: Lorenzo Benedetti

Fonte: Corrispondenza Romana

Benedetto Odescalchi nacque a Como il 19 maggio 1611 dal nobile Livio Odescalchi e da Paola Castelli di Gandino Bergamasco. Dopo una prima educazione ricevuta in famiglia, frequentò il collegio dei gesuiti di Como, dove fu iscritto alla Congregazione Mariana, onore riservato agli alunni migliori; a undici anni rimase orfano del padre e a quindici anni nel 1626, dopo aver ultimato i corsi umanistici, si trasferì a Genova presso lo zio Papirio, che dirigeva la “Società Odescalchi”, per fare pratica nell’attività amministrativa e negli affari.

Nel 1630, la madre morì colpita dall’epidemia di peste, che invece risparmiò Benedetto, passarono alcuni anni in cui si alternò fra Como e Genova, finché nel 1636 si spostò a Roma dove frequentò per un biennio, i corsi di diritto civile e canonico alla Sapienza, completandoli poi a Napoli, dove si laureò in ‘utroque jure’, il 21 novembre 1639.

Nel frattempo maturava in lui la vocazione allo stato religioso e a Napoli ricevé la tonsura il 18 febbraio 1640. Ritornato a Roma in pieno periodo barocco, intraprese spinto dal fratello Carlo, la carriera ecclesiastica, conducendo una vita da prelato romano, ricoprendo varie cariche nella Sede Apostolica, ma senza farsi coinvolgere dallo sfarzo della vita romana seicentesca, anzi conduceva vita ritirata, dedito alla beneficenza nascosta.

Opportunità politiche e di consapevolezza per la sua persona, fecero sì da essere scelto dalla corte pontificia ad avere l’incarico di ‘Commissario straordinario delle tasse’ nelle Marche; compito che assolse con competenza e umanità, prudenza e fermezza.

I risultati ottenuti gli ottennero nel 1644 la carica di governatore di Macerata; il nuovo papa Innocenzo X, gli conferì titoli onorifici e nel 1645 lo creò cardinale diacono, proseguendo la sua attività presso la Curia.

Nel 1648 papa Innocenzo X, allo scopo di arginare le difficoltà della popolazione di Ferrara, per la prolungata carestia, lo nominò governatore della suddetta provincia; la sua accorta politica economica, l’approvvigionarsi dalla Puglia del grano necessario, la lotta alle frodi, la distribuzione di viveri e denaro ai poveri, il calmiere dei prezzi, diedero vita all’economia delle afflitte popolazioni, così sui muri veniva scritto “Benedictus qui venit in nomine Domini”; “Viva il cardinale Odescalchi, padre dei poveri”.

Nel 1650 il papa lo nominò vescovo di Novara e giacché Benedetto non era sacerdote (il titolo di cardinale, contrariamente ad oggi, non richiedeva necessariamente che fosse un consacrato), accettò la volontà di Dio, divenendo presbitero il 20 novembre 1650 e poi consacrato vescovo il 30 gennaio 1651, consacrazioni avvenute in Ferrara.

Prendendo a modello le costituzioni sinodali di s. Carlo Borromeo, anche se non aveva un’esperienza diretta della cura pastorale delle anime, lavorò con uno zelo illuminato ed ardente in tutti i campi della vita ecclesiastica e sociale della diocesi.

Nel 1654 andò a Roma per la periodica visita ‘ad limina,’ e il papa lo trattenne presso di sé come consigliere, cosa che fece anche il suo successore papa Alessandro VII; costretto da tale situazione a stare lontano da Novara, nel 1656 chiese al papa di essere esonerato dal compito di vescovo residenziale; rimanendo così a Roma al servizio della Chiesa.

Il 21 settembre del 1676, con una unanimità di consensi fu eletto papa, assumendo il nome di Innocenzo XI; durante il suo pontificato durato tredici anni, combatté il nepotismo abolendo la carica di “cardinale- nepote”, condannò l’usura, il lusso, esortando alla carità e alla beneficenza, dando il suo personale esempio all’ascetismo.

Fu in contrasto con il re di Francia Luigi XIV, il Re Sole per varie questioni di principio, come quello del diritto di regalia rivendicato dal re, come ampliamento del suo assolutismo; ci fu il contrasto con l’’oratore’ (ambasciatore) di Francia presso la Santa Sede, che in opposizione con quanto disposto dal papa per limitare i privilegi dei diplomatici accreditati a Roma, trasformò la sua residenza in una quasi fortezza. La reazione di Luigi XIV fu di occupare la cittadina pontificia di Avignone.

Più fruttuosa fu l’intensa opera diplomatica svolta dalla Chiesa nel coalizzare le forze europee contro l’avanzata turca e negli anni dal 1677 al 1686 fu tutto un susseguirsi di firme di trattati di pace, tregue, alleanze, Lega santa, culminate con la difesa di Vienna e di Buda dall’offensiva musulmana.

Fece proclamare che primo dovere del papa era la propagazione e difesa della fede cattolica; eresse nuove diocesi in Brasile, costituì le università domenicane di Manila e in Guatemala, favorì le missioni carmelitane in Persia, cercò di abolire il commercio degli schiavi, riceveva personalmente i missionari per essere informato sulle situazioni locali.

Diceva: “Come dall’Oriente a noi era venuta la fede, così doveva l’Occidente ridarla agli orientali”. Favorì grandemente l’insegnamento catechistico ai fanciulli, ai soldati, a tutti i fedeli, facendo compilare un programma d’insegnamento, fece preparare a tale scopo un collegio di maestre chiamate ‘maestre Odescalchi’.

La sua vasta opera di un pontificato di largo respiro, svolto in un periodo d’innovazioni ideologiche, non si può descrivere in così poco spazio; Innocenzo XI soffrì molto nel fisico per varie malattie che l’avevano colpito ma che accettava con piena fiducia in Dio, morì il 12 agosto 1689, acclamato santo dal popolo dei fedeli, fu sepolto in S. Pietro, dove poi gli fu eretto il grandioso monumento funebre opera dello scultore Pietro Stefano Monnot.

Fu dichiarato beato da papa Pio XII il 7 ottobre 1956.

Autore: Antonio Borrelli

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/66000

INNOCENZO XI papa

di Giovanni Battista Picotti

Enciclopedia Italiana (1933)

Benedetto Odescalchi, nato a Como il 19 maggio 1611 da ricca famiglia di commercianti, dottore in diritto, cardinale (6 marzo 1645), legato di Ferrara (1650), vescovo di Novara (1654), aveva già grande fama di pietà, di carità, di severità, di energia. Eletto riluttante, il 21 settembre 1676, a successore di Clemente X, portò sul trono papale la virtù e la rigidezza di un asceta. Si tenne immune da nepotismo; impose, non sempre con fortuna, modestia di vesti femminili e onestà di costume, proibì l'usura, il giuoco, le pubbliche recite teatrali, i divertimenti carnevaleschi, fin le regate sul Tevere, che gli parvero non convenire a tempi di grande strettezza. E dette egli stesso l'esempio d'una economia rigidissima, così da migliorare le finanze dello stato, pure spendendo assai per la guerra turca e per l'approvvigionamento della città e beneficando i poveri con tanta larghezza da esserne salutato come padre. Volle predicazione semplice e pratica del Vangelo, insegnamento del catechismo, fervore di culto eucaristico, osservanza delle regole monastiche, preti anche pochi, ma buoni; provvide all'educazione dei fanciulli e all'assistenza spirituale dei malati; comandò retta amministrazione della giustizia. Le sue tendenze spirituali e anche le lacune nella sua cultura teologica lo resero alquanto benevolo al giansenismo e per certo tempo non contrario alla dottrina ascetica del "quietismo" di Michele Molinos; più tardi ne riconobbe il pericolo e, dopo lungo processo, la condannò (20 novembre 1687). Fu deciso avversario della morale lassista; volle egli stesso nel 1687 la elezione a generale dei gesuiti di Tirso González, contrario al "probabilismo". Si adoperò molto alla conversione dei protestanti; salutò con gioia l'avvento del cattolico Giacomo II al trono d'Inghilterra, ma gli raccomandò invano prudenza e tolleranza, resistette a indebite pretese sue, non diede aiuto a lui spodestato.

Energico difensore dell'autorità del pontificato, ebbe quasi perpetua contesa con Luigi XIV. Egli lodava "l'egregia pietà e lo zelo" del re nel reprimere il calvinismo e festeggiò la revocazione dell'editto di Nantes (1685), pure disapprovando le violenze del re; ma vide come questi sostituisse alle eresie vecchie una nuova, l'autorità assoluta dello stato in materia religiosa. Si oppose alla estensione del diritto di regalia su tutte le diocesi di Francia e a illegittime ingerenze regie in nomine ecclesiastiche; e, quando il re fece votare dall'assemblea del clero di Francia e impose come obbligatorî i quattro articoli delle libertà gallicane (marzo 1682), condannò la debolezza dei vescovi e rifiutò di preconizzare a dignità episcopale i membri dell'assemblea, pure a costo che rimanesse vacante un numero grande di sedi. Volle poi togliere il "quartiere" degli ambasciatori in Roma, cioè il loro diritto di franchigia e di asilo, dannosissimo alla giustizia (circolare ai nunzî, 4 gennaio 1677, e bolla, 12 maggio 1687): i più degli stati cattolici consentirono; ma l'oratore francese de Lavardin entrò in Roma con un seguito di armati (16 novembre 1687) e si fortificò nel palazzo Farnese. Il papa considerò come scomunicati non solo l'ambasciatore, ma il re ed i ministri; il re (24 settembre 1688) interpose appello al concilio su tutti i punti della contesa, occupò Avignone e il Contado Venassino, minacciò l'intervento armato contro lo stato papale, senza che I. piegasse.

Ma principale mira di tutto il pontificato d'I. fu l'unire la cristianità, anzi gli stessi popoli non cristiani dell'Oriente, in una grande impresa contro i Turchi. Il disegno fallì per le divisioni profonde tra i cristiani, per la politica di Luigi XIV, più sollecita di abbattere gli Asburgo che di salvare la fede, per lo scarso fervore religioso di un'età troppo lontana da quella delle crociate. I. ebbe tuttavia parte nella conchiusione della pace di Nimega (1678-79) e della tregua di Ratisbona (1684), ebbe merito principalissimo nell'alleanza fra l'imperatore e Giovanni Sobieski, re di Polonia, onde vennero la vittoria di Vienna (12 settembre 1683) e la salvezza dell'Occidente, e nell'adesione di Venezia alla Lega Santa (5 marzo 1684); contribuì largamente alla liberazione di Buda (1686) e alle fortunate campagne, che opposero una diga insormontabile a nuovi tentativi dei Turchi.

Alla sua morte (12 agosto 1689) I. fu venerato per santo; ne fu anche iniziato (1714) il processo di canonizzazione, rimasto poi sospeso. Certo, nonostante qualche eccessiva durezza e un carattere irresoluto per lo stesso scrupolo soverchio, diffidente, troppo tenace, egli fu per nobiltà d'ideali e di vita fra i migliori pontefici.

Bibl.: L. Pastor, Storia dei papi, XIV, 11, Roma 1932; fra le opere qui citate cfr. in particolare quelle del Gérin, e M. Immisch, Papst Innozenz XI., Berlino 1900; per le questioni religiose vedi anche l'articolo di J. Paquier in Dict. de théol. cath., VII, 11 (1923), p. 2006 segg.

© Istituto della Enciclopedia Italiana fondata da Giovanni Treccani - Riproduzione riservata

SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/innocenzo-xi-papa_(Enciclopedia-Italiana)/


INNOCENZO XI, papa

di Antonio Menniti Ippolito

Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 62 (2004)

Benedetto Odescalchi nacque in Como il 19 maggio 1611 da Livio e da Livia Castelli di Gandino.

La sua antica famiglia, dedita proficuamente al commercio - la Società Odescalchi aveva ramificazioni in Italia e nell'Europa centrale e orientale - vantava anche uomini di Chiesa, tra cui Pietro Giorgio Odescalchi (morto nel 1620) vescovo di Alessandria e, in seguito, di Vigevano, canonizzato santo. L'Odescalchi ebbe sei fratelli: Lucrezia, che sposò Alessandro Erba; Carlo; Costantino, che morì nel 1619 a ventiquattro anni; Nicola; Paolo (morto nel 1622) e Giulio, che entrò tra i benedettini e fu poi vescovo di Novara. L'Odescalchi studiò presso il collegio gesuitico di Como, e lì fu chiamato a far parte della Congregazione mariana, in cui confluivano gli studenti che dimostravano un animo particolarmente devoto. La morte del padre, nel dicembre 1622, mutò drasticamente, anche se non repentinamente, la sua vita: segnò anzitutto l'ineluttabilità del suo distacco dalla città natale. Nel 1626 fu infatti mandato a Genova, dove la famiglia, i cui affari erano gestiti dallo zio Papirio, aveva recentemente aperto un banco d'affari. Lì rimase a far pratica tre anni, e nel 1629 fu, almeno per un po', in Milano, sempre a seguire gli affari degli Odescalchi. Il dilagare della peste lo portò a rifugiarsi in Mandrisio da suoi parenti: la piaga lo privò però della madre, morta nel settembre od ottobre 1630. L'Odescalchi fu dunque completamente affidato allo zio Papirio finché anche questi, nel 1632, morì, lasciando la cura dell'impresa familiare all'Odescalchi e ai suoi fratelli Nicola, Carlo e Giulio. Ciò lo obbligò più stabilmente a Como ove ricoprì anche funzioni pubbliche, quale quella, puramente onorifica, di comandante di una coorte di milizia urbana (20 ott. 1635). Smentisce la voce di un suo impegno militare in Olanda sotto le insegne spagnole, e di una sua ferita al braccio destro conseguente a tale esperienza, Antonio Giuseppe Della Torre di Rezzonico, De supposititiis militaribus stipendiis Benedicti Odescalchi…, Comi 1742.

Non è chiaro quali fossero i suoi progetti: sembra però sicuro che non pensasse a una carriera ecclesiastica. Nel 1636 decise di muoversi da Como, incerto se la sua destinazione dovesse essere Roma, dove pare volesse impiantare un banco, oppure Napoli ove, secondo altra notizia, avrebbe voluto acquistare il comando di una compagnia di cavalli. Giunto a Roma insieme con il fratello Carlo, l'Odescalchi fu introdotto al cospetto del cardinale Alfonso de la Cueva, accompagnato dalle lettere di presentazione di Diego Felipe de Guzmán, governatore di Milano. Il porporato ne apprezzò le qualità e lo convinse a distogliere la mente dai suoi ancora confusi progetti e a riprendere gli studi.

Presa casa alla salita S. Onofrio, sulle pendici del Gianicolo, l'Odescalchi si iscrisse alla Sapienza e seguì per due anni i corsi di diritto civile e canonico. Quindi, nel 1638, optò per lo Studio napoletano, forse per le facilitazioni di cui avrebbe potuto godere, lui suddito spagnolo con qualche protezione alle spalle, in quella città. A Napoli si recò con il fratello Carlo: per via ebbe a verificarsi un episodio a cui l'Odescalchi attribuì successivamente un significato profetico. I fratelli vennero infatti affiancati da due frati cappuccini che avrebbero suggerito all'Odescalchi di riprendere la via di Roma perché quella città, e non Napoli, sarebbe stata la sua "stanza". I frati sarebbero svaniti nel nulla. La vicenda fu poi propagata dallo stesso Odescalchi. È singolare che tutti i biografi siano stati costretti ad amplificare la portata della notizia in assenza di indicazioni più sostanziose sugli intendimenti dell'Odescalchi, che aveva allora ventisette anni e non sapeva ancora immaginare nulla del proprio futuro.

Si stabilì quindi a Napoli, e agli inizi del 1639 fu lasciato solo da Carlo, che tornò al Nord a seguire gli affari di famiglia (di cui l'Odescalchi avrebbe continuato a rimanere al corrente anche da pontefice); il 21 novembre di quell'anno si laureò in utroque iure, al termine di un percorso di studi singolarmente rapido, probabilmente favorito da qualche dispensa. Sempre in Napoli, il 18 febbr. 1640, il vicario generale dell'arcivescovo gli conferì la prima tonsura.

In seguito l'Odescalchi rientrò in Roma, contando sull'appoggio economico del fratello Carlo, e soprattutto tornò dal cardinale de la Cueva, che proseguì a interessarsi della vicenda del Comasco e lo introdusse ai cardinali Francesco Barberini, nipote di Urbano VIII, e Giovanni Battista Pamphili, il futuro Innocenzo X. Fu forse proprio l'acquisita familiarità con i più alti ambienti di Curia a spingere Carlo a combinare per lui, nel 1640, l'acquisto, grazie all'amico Francesco Parravicini, di un "presidentato" e di "due segretariati di cancelleria prelatizii; con che papa Urbano dichiarollo protonotario apostolico partecipante" (Lippi, p. 9). Di quale "presidentato" si trattasse non è dato sapere, ma secondo il biografo furono sborsati 12.000 scudi; dal luglio 1643, almeno, l'Odescalchi era presidente della Camera apostolica, ufficio venale il cui prezzo si aggirava intorno ai 40.000 scudi (è assai probabile che Mattia Giuseppe Lippi, il quale si applicò alla biografia dell'Odescalchi poco dopo la di lui morte, faccia qualche confusione e sbagli la cifra, che pare troppo esigua). L'Odescalchi prese casa presso il Pantheon e testimoni descrivono le sue frequenti passeggiate verso il Quirinale per raggiungere porta Pia. Scoppiava intanto la guerra tra la S. Sede e i Farnese. Le accresciute esigenze finanziarie dello Stato obbligarono a prelievi fiscali straordinari e a tal fine l'Odescalchi fu nominato commissario generale per le tasse nella Marca. Il suo operato fu fermo quanto accorto e ciò gli garantì, per la seconda metà del 1644, il ruolo di governatore di Macerata. Nel frattempo morì Urbano VIII e gli successe Innocenzo X.

L'Odescalchi rivelò già in questi suoi primi incarichi ufficiali di rilievo gli aspetti caratteristici del suo futuro operare: ridusse all'essenziale la sua "famiglia", visse in modo austero, rifiutò regali e favori, applicò le norme in modo rigoroso, senza distinzioni di ceto o condizioni. Le testimonianze relative a questi suoi primi mandati sono concordi nel rilevare come la sua condotta imparziale e coerente gli garantì sempre il favore degli amministrati.

Tornato nel 1645 in Roma, l'Odescalchi rinunciò al suo presidentato di Camera in favore del veneziano Paolo Antonio Labia, il quale contraccambiò cedendogli il suo chiericato di Camera (nel borsino degli uffici venali le due cariche avevano la stessa stima).

Tali movimenti, trattandosi di uffici venali di "primo ordine", non potevano avvenire senza l'assenso del papa, che certo vi fu; non è però opportuno convenire con il Lippi, che testimonia di una precisa volontà del pontefice di avanzare l'Odescalchi nella carriera prelatizia in virtù di questo conferimento (per il biografo il ruolo di chierico di Camera sarebbe poi risultato vacante per la morte, nel 1645, di Labia, che morì in realtà nel 1649). Non solo lo scambio di ufficio dovette avvenire dopo una trattativa privata solo legittimata da Innocenzo X, ma formalmente l'ufficio di presidente della Camera era più importante di quello di chierico di Camera. Ciò porta a supporre che l'Odescalchi preferì ricoprire un ruolo che gli garantiva maggior operatività e influenza anche se minor prestigio formale (oppure, più semplicemente, solo un ruolo che sentiva più omogeneo per sé); esclude invece del tutto l'intervento del papa per favorirlo.

Un intervento determinante di Innocenzo X a favore dell'Odescalchi vi fu poco dopo, il 6 marzo 1645, quando il papa gli conferì la porpora con il titolo diaconale dei Ss. Cosma e Damiano. Il designato dovette per ciò affrettarsi a ricevere gli ordini da diacono: ancora non pensava, in questo tempo, al sacerdozio. Voci maligne (amplificate da Pierre Bayle nel suo Dictionnaire) insinuarono un ruolo della potente cognata del papa, donna Olimpia Maidalchini, che allora di tutto o quasi in corte sembrava potesse disporre. La familiarità dell'Odescalchi con il papa e le buone prove di servizio fornite sembrano poter in realtà giustificare da sole la determinazione pontificia. Il cardinale prese casa a palazzo Patrizi, ora Lovatelli.

L'Odescalchi era arciprete di S. Maria Maggiore, si applicava in molte delle protettorie vacate in seguito alla frettolosa partenza del cardinale Francesco Barberini, e si impegnava nell'attività di diverse primarie congregazioni: tra queste, quella dei Vescovi e regolari, della Consulta e del Buon Governo. Nell'estate del 1648 fu nominato legato di Ferrara. Prima di raggiungere la nuova sede si fermò ad Assisi per consultarsi con fra Giuseppe da Copertino, di cui già si celebrava la santità; poi passò per Loreto e ne ripartì dopo aver disposto l'acquisto di grano nelle Puglie al fine di alleviare i gravi effetti della carestia che affliggeva Ferrara.

A combattere la carestia l'Odescalchi dedicò tutte le sue energie: censì i depositi di grano, combatté le frodi e punì gli speculatori, reprimendo i tentativi di esportare nella vicina Repubblica veneta grandi quantità di cereale accumulato. Fissò un prezzo del grano e ne ordinò la libera distribuzione. Si sforzò inoltre di pacificare la litigiosa nobiltà locale, invitandone a rotazione gli esponenti alla sua mensa, a gruppi di dodici, per obbligarli al dialogo. Rigorosa fu la sua opera nella difesa dell'ordine pubblico: riformò il costume di eseguire in singole occasioni più sentenze capitali e dispose che venissero invece applicate singolarmente con cadenza settimanale, sì da ampliarne la esemplarità, e ciò avvenne per sette o nove settimane di seguito. Nel 1649 dispose l'utilizzo della tortura per accertare chi di due "sbirri" avesse sparato sulla barca, che navigava sul Po, dell'ambasciatore spagnolo a Venezia uccidendo un uomo. La disposizione sarebbe stata poi duramente criticata. Altro episodio clamoroso (e anche questo gli sarebbe costato diverse critiche nel processo di canonizzazione) fu l'avere proibito il matrimonio di una donna ebrea erede unica di un ingente patrimonio: la madre l'avrebbe voluta sposata con un ebreo di Mantova, ma per impedire la fuoruscita di capitali dalla città e dallo Stato l'Odescalchi arrivò a sottrarre la sposa alla potestà materna (Arch. segr. Vaticano, Segr. di Stato, Ferrara, 27, cc. 183, 213).

Nel marzo 1650 il segretario di Stato Giacomo Panciroli informò l'Odescalchi della sua preconizzazione alla sede vescovile di Novara. Seguì la nomina, l'ordinazione sacerdotale nella cappella del palazzo arcivescovile ferrarese e infine, il 30 genn. 1651, fu consacrato vescovo nella cattedrale di Ferrara. Nel marzo di quell'anno giunse anche il placet spagnolo alla provvisione, ma l'Odescalchi dovette ancora attendere, prima di lasciare Ferrara, l'arrivo del suo successore, Alderano Cibo. Quando partì, nell'ottobre 1651, non raggiunse Novara ma Como, dove suo fratello Carlo aveva sposato Beatrice Cusani. Si fermò qualche mese e finanziò parte della dipintura della cupola della cattedrale e a essa donò arredi. Solo il 2 febbr. 1652 si insediò nella sua diocesi.

È difficile definire questa sua esperienza. Fu un vescovo onesto e rigoroso, ma non riuscì a essere un vero pastore d'anime. Si comportò da buon amministratore e non disdegnò atti di generosità. Sovvenne con un donativo lo smunto monte di Pietà locale, ordinò che la Cancelleria spedisse gratuitamente ogni documento riferibile alla materia spirituale (attestazioni, esenzioni, privilegi ecc.). Dispose l'adozione delle costituzioni sinodali di Carlo Borromeo; iniziò solo la visita della diocesi; si adoperò, in alcune occasioni, a contrastare interventi dei governatori spagnoli insidiosi per la giurisdizione ecclesiastica. Tentò poi di limitare i danni che le soldatesche iberiche di stanza nel territorio della diocesi, impegnate nel tentativo di sottrarre Casale ai Francesi, apportavano alla popolazione e a favore di questa elargì numerose donazioni. Nel marzo 1654 lasciò la città per raggiungere Roma, con tutta probabilità per la visita ad limina. A Novara non avrebbe fatto più ritorno.

Presente in Roma nel concistoro del 22 giugno, rimase bloccato prima dalla malattia del papa e poi dalla sua morte, nel gennaio 1655. Nel conclave che seguì sostenne la candidatura vincente di Fabio Chigi e fu il nuovo pontefice, secondo alcune fonti, a volerlo tenere presso di sé. L'interessamento di Alessandro VII è forse autentico, vero è però che l'Odescalchi, tornato a vivere a palazzo Patrizi, iniziò a chiedere con insistenza di rinunciare al vescovato adducendo motivi di salute - l'aria di Novara gli avrebbe nuociuto - e manifestando suoi problemi di coscienza nella collazione di benefici (sembra si fosse trovato in difficoltà dopo aver negato duecento benefici a pretendenti che reputava inadatti).

Le fonti apologetiche parlano di una sua libera rinuncia, nel 1656, al vescovato, ove gli subentrò il fratello Giulio, nel frattempo entrato tra i benedettini. È difficile, se non impossibile, che queste complesse negoziazioni avvenissero senza un serrato negoziato tra gli interessati e tra questi e la Sede apostolica. È probabile che anche per questo la rinuncia alla sede novarese necessitò di tanto tempo per essere autorizzata e c'è pure da considerare che l'Odescalchi si riservò una pensione sulla mensa vescovile di 3000 scudi annui sui 6-7000 resi dal vescovato. È effettivamente arduo accertare se la riserva dei frutti fosse solo tesa alla distribuzione di quel denaro tra i poveri: così sostennero con fermezza i suoi difensori, che pure testimoniarono come il pontefice Odescalchi avesse in punto di morte ordinato di donare ai poveri di Novara 10.000 scudi. La consuetudine secondo cui il rinunciante un beneficio si riservava parte del frutto della mensa veniva allora contestata da molti giuristi e teologi, e in molte occasioni (difficile però pensare in questa) dietro la riserva dei frutti si celavano pratiche simoniache. Fatto è, ancora, che se il vescovo dimissionario avesse voluto sostenere i poveri con quel denaro avrebbe anche potuto incaricare di ciò il fratello Giulio sulla base di una diretta raccomandazione. Sembra perciò più legittimo pensare che l'Odescalchi pensasse in primo luogo a garantire il proprio sostentamento in Roma - e in effetti tra i motivi che autorizzavano la concessione di pensioni sui benefici vi era proprio quello di retribuire chi si trovasse a operare in Curia; nel 1688, da papa, si autoridusse la pensione su Novara da 3000 a 1500 scudi (Romana beatificationis… Summarium, p. 636). Gli agiografi, impegnati subito dopo la morte dell'Odescalchi a fornire le prove necessarie per il processo di canonizzazione, trovarono imbarazzo nel trattare di questa pensione. Lippi, già nel 1691, ne sottolineò la finalità benefica e affermò che l'Odescalchi dalla pensione non ebbe alcun vantaggio se non la successiva fatica di riscuoterla da chi gli successe alla guida della diocesi una volta spirato il fratello (Lippi, p. 22). Lippi evidenziò anche, senza curarsi della contraddizione, come nella politica beneficiaria svolta da vescovo di Novara, l'Odescalchi, consapevole dello scandalo costituito dal sistema delle pensioni e degli abusi che ne derivavano, conferì "senza alcun peso" i benefici della cui distribuzione ebbe cura (ibid., p. 19). L'interpretazione dell'agiografo appare benevola e un po' forzata. Non c'è tuttavia da stupirsi nel constatare che l'Odescalchi dovette maturare gradatamente le sue posizioni nei riguardi di talune delicate materie, in primo luogo quelle relative ai benefici ecclesiastici. Non si spiegherebbe altrimenti la richiesta, da lui avanzata in segreteria di Stato il 25 nov. 1648, tesa a garantire la collazione di due benefici del valore di 300 scudi nella diocesi di Como a favore di "un mio fratello o nipote" (Arch. segr. Vaticano, Segr. di Stato, Ferrara, 24, cc. 636, 700). Ancora, non si spiegherebbero le richieste che avanzò, sempre negli anni della legazione ferrarese, per ricevere altri benefici o pensioni - una commenda e una prepositura nel Comasco, la pensione di 400 scudi su Molfetta ecc. (ibid., 17, c. 136; 25, cc. 83, 126, 136, 338). L'Odescalchi si comportò secondo consuetudine, certamente meglio di tanti altri, e senza dubbio "negoziò" con misura e discrezione gli avanzamenti per sé e i suoi. Operava però in un sistema consolidato alle cui regole non avrebbe potuto sottrarsi. Gli ecclesiastici vivevano di rendite beneficiarie, di pensioni, di retribuzioni da uffici spesso costituite (almeno in parte) dagli interessi maturati sulle somme investite per acquisirli. Queste erano le regole e queste, o almeno talune di esse, l'Odescalchi, una volta divenuto pontefice, tentò di mutare. Da semplice ecclesiastico o da cardinale l'Odescalchi cercò dunque di procurarsi uffici, benefici e pensioni per sé e i suoi. Lo fece con discrezione, ma lo fece. Poi cercò, quando poté, di correggere il sistema.

Nell'aprile del 1656 l'Odescalchi, invitato con altri porporati a esprimersi sull'opportunità che il papa potesse chiamare presso di sé i propri parenti e sull'entità delle risorse da destinare al proposito, rispose che la qualità degli uomini di casa Chigi autorizzava qualsiasi chiamata; quanto al denaro da impiegare, affermò di confidare nella prudenza di Alessandro VII. In quell'anno, di fronte all'epidemia di peste in Roma, ancora si premurò, come già aveva fatto in passato, di lasciare la città rifugiandosi per dieci mesi a Capranica e nel Cimino (per quanto invece Lippi e Pastor lo diano sempre presente in Roma). La prima traccia del suo ritorno data al luglio 1657, in una seduta della congregazione delle Acque. In quel tempo partecipava pure alle congregazioni del Buon Governo, della Riforma tridentina e della Consulta. Nel gennaio 1660 fu eletto camerario del S. Collegio, incarico da cui si dimise l'anno successivo.

In quegli anni l'Odescalchi continuò a distinguersi per austerità di costumi, parsimonia (pare indossasse sempre i medesimi abiti) e per gli atti di liberalità verso gli indigenti: aiutò tra l'altro l'ospizio di S. Galla fondato dal suo parente Tommaso Odescalchi per assistere i pellegrini tedeschi e fu in questo tempo protettore della chiesa di S. Maria dei Monti e dell'annesso ospizio dei catecumeni e neofiti. Sostenne anche con donativi i nobili polacchi impegnati a contrastare la violenta offensiva turca. Nella chiesa del Gesù, prossima alla sua abitazione, frequentava ogni venerdì la devozione della buona morte.

Nel 1666 morì il fratello Giulio, per il quale avviò il processo di canonizzazione, interrotto (per motivi di opportunità) quando fu elevato al pontificato. Nel 1673 moriva anche il fratello Carlo e l'Odescalchi diveniva tutore dei di lui figli, Livio (nato nel 1658), che fece venire in Roma e mandò a studiare dai gesuiti, e Giovanna Maria (nata nel 1656), che sposò Carlo Borromeo Arese.

In quegli anni l'Odescalchi si avvicinò alla fazione cardinalizia dello "squadrone volante": il gruppo di porporati che, guidati saldamente da Pietro Ottoboni e Decio Azzolini, sosteneva l'equidistanza della S. Sede da Francia e Spagna. Lo squadrone fu determinante nell'elezione di Clemente IX, anche se il suo predominante ruolo negli equilibri curiali parve sfumare già poco dopo. Nel conclave che solo due anni più tardi portò Clemente X al papato, l'Odescalchi sembrò per un po' un candidato credibile, ma lui stesso, a quanto pare, invitò i suoi sostenitori a non insistere. Determinante fu anche il veto francese, che sembra difficile fosse solo motivato a impedire il successo di un suddito spagnolo, visto che l'elezione di Emilio Altieri fu un successo proprio della fazione di Spagna.

Nel 1676, morto il papa, il conclave, riunitosi agli inizi di agosto, era più che mai frammentato. Di sessantasette porporati solo quarantaquattro furono dal principio a Roma. Vi erano ancora sette cardinali creati da Urbano VIII, e fazioni legate ai quattro pontefici seguiti al Barberini. Ai tradizionali partiti, quello francese - intenzionato a impedire il ripetersi dell'insuccesso costituito dall'elezione di Clemente X - e quello spagnolo, si aggiungevano i resti dello squadrone: tre soli, eppure influenti, porporati (D. Azzolini, P. Ottoboni, Luigi Alessandro Omodei). Nello scontro tra i sostenitori della posizione francese, che avversavano ogni mossa del cardinale Paluzzo Paluzzi Altieri, molti impegni di fedeltà vennero meno. Si giunse così ai continui veti francesi e alla polverizzazione della fazione del pontefice appena defunto. Dopo cinquanta giorni e la caduta di una ventina di papabili, ad assumere l'iniziativa vincente fu proprio il cardinale P. Paluzzi Altieri, che riscosse consensi sul nome dell'Odescalchi. Dapprima trovò l'appoggio del cardinale Johann Eberhard Nidhard, capo della fazione spagnola, poi verificò come quel nome non generasse ostilità nella fazione di Francia, che in linea di principio accettava la candidatura Odescalchi, ma non poteva tollerare che a proporla fosse P. Paluzzi Altieri, nemico dichiarato del sovrano francese. A partire dalla metà di agosto si cominciò a ballottare Odescalchi, sul quale presero via via a convergere i voti dei cardinali Francesco Barberini, Fabio Chigi e Giacomo Rospigliosi e di quanto ormai rimaneva dello squadrone volante. L'arrivo in conclave, il 30 di quel mese, dei cardinali "di Francia" Retz, Bouillon, Bonsi e Maidalchini, non sembrò ancora sbloccare definitivamente la situazione, la quale dipendeva peraltro dalla risposta che sulla candidatura dell'Odescalchi si attendeva da Luigi XIV cui il cardinale C. d'Estrées il 22 agosto aveva richiesto il parere. A quella richiesta si erano aggiunte quelle, di natura analoga, di F. Chigi e G. Rospigliosi che presentarono abilmente l'Odescalchi come una vittima delle manovre di P. Paluzzi Altieri. La risposta di Luigi XIV sbloccò la situazione: autorizzava l'elezione dell'Odescalchi a patto che venisse attuata senza ledere la sua regia dignità; non doveva apparire come una netta vittoria della fazione spagnola o del cardinale Altieri.

Il 21 sett. 1676 l'Odescalchi fu eletto e prese il nome d'Innocenzo XI in omaggio al papa Pamphili che aveva favorito la sua carriera e lo aveva onorato della porpora. I. XI pose subito una condizione: tutti i cardinali dovevano nuovamente giurare e sottoscrivere i quattordici articoli della capitolazione elettorale che si erano impegnati pro forma a osservare in una precedente fase del conclave (vi era il fortissimo dubbio, teologico e giuridico, che un impegno sottoscritto prima della nomina potesse effettivamente vincolare un pontefice eletto). Di quella capitolazione era autore lo stesso Odescalchi e su quegli articoli si erano già impegnati i porporati nel corso del conclave che aveva portato all'elezione di Clemente X.

La capitolazione conteneva il programma di governo di I. XI: il papa si sarebbe dovuto curare, "per quanto sarà possibile" di sradicare "tutti quei vizii li quali per la frequenza e pubblicità cagionano grandissimo scandalo anco nelle Nazioni straniere"; avrebbe poi dovuto ascoltare i consigli del cardinale decano e degli altri porporati nelle questioni riguardanti la Chiesa, lo Stato ecclesiastico, la Camera apostolica, e si sarebbe impegnato a mantenere il decoro dei componenti del S. Collegio (Biblioteca apost. Vaticana, Barb. lat., 4664, cc. 77 ss.; De Bojani, I, pp. 31-37). Il pontefice avrebbe dovuto servirsi del denaro proveniente dalla vendita di uffici solo per sanare il debito pubblico; i suoi parenti non avrebbero avuto alcuna possibilità di mettere voce in materia di appalti camerali o simili. Altri articoli della capitolazione erano dedicati al necessario rilancio delle congregazioni del S. Uffizio e di Propaganda Fide, alla disciplina del clero e alla più severa selezione di vescovi e parroci, alle riforme giuridiche e amministrative - in specie in materia di imposte e monopoli -, che si riteneva indispensabile promuovere.

Veniva eletto un papa giovane, rigoroso, sostanzialmente estraneo ai giochi di fazione che animavano la vita della corte, e che aveva dato ottime prove delle proprie capacità amministrative. A differenza di molti dei suoi più immediati predecessori, non aveva mai ricoperto incarichi di nunzio e non si era mai allontanato dalla penisola italiana. Le cerimonie di nomina - l'incoronazione il 4 ottobre, la presa di possesso del Laterano l'8 nov. 1676 - furono assai modeste. I. XI occupò la più mediocre delle residenze all'interno del Quirinale e non attribuì alcun ruolo né rendita ecclesiastica al nipote Livio, cui però cedette, al momento dell'esaltazione al papato, i cospicui beni patrimoniali dell'asse ereditario. Ciò nonostante, il fatto che Livio (che chiese invano di ottenere la porpora) non venisse in altro modo premiato garantì al suo nome un valore proverbiale di emarginazione e disgrazia.

I. XI non andò in nessuna occasione a Castel Gandolfo e neppure scese mai nei giardini del Quirinale o del Vaticano. La sua mensa era modestissima: per la colazione spendeva 2 giuli al giorno e per il pranzo un grosso e il suo abbigliamento poteva risultare addirittura trasandato. Già nei suoi primi atti di governo sconcertò l'apparato curiale, mai troppo desideroso di novità, e lo allarmò con una sorta di "obnubilamento della coscienza", così viene descritto nel processo di canonizzazione, che lo prese nei primi sei mesi di regno: una totale inazione che i più benevoli, come il cardinale Gregorio Barbarigo, consideravano desiderio di informarsi di tutto prima di assumere decisioni.

I. XI accentrò ogni incombenza su di sé e su pochissimi collaboratori dal ruolo non sempre precisamente definito. Lo assisteva da presso il segretario delle Cifre Agostino Favoriti, suo antico sodale, che fu fino alla morte, nel 1682, il suo principale collaboratore. A questi sarebbe succeduto, con gli stessi ampi compiti e la medesima vicinanza, il cugino Lorenzo Casoni. Gli era accanto un "triumvirato" formato dal segretario dei memoriali Giovan Battista De Luca (che entrò presto in urto col Favoriti), dal segretario dei Brevi Johan Walter Slusius e dal segretario di Stato A. Cibo, il cui ruolo non parve però essere mai molto considerato (Cibo era tra l'altro beneficiario di una ricca pensione dal re di Francia). G. Barbarigo, vescovo di Padova, ebbe, nei primi anni di pontificato, un importante ruolo di consigliere e altri vicinissimi collaboratori furono l'oratoriano Mariano Sozzini, che tanta parte ebbe nell'ispirare propositi di riforma generale; Ludovico Marracci, confessore e consigliere; Sante Fiamma, aiutante di Camera dal 1651; il procuratore generale dei carmelitani scalzi padre Carlo Felice da Santa Teresa; Giuseppe Tiberio Quadri, cerusico e barbiere e poi aiutante di Camera; Camillo Muggiaschi, coppiere e poi maestro di Camera; Carlo Antonio Prosperi, altro aiutante di Camera, fin dal 1656. Ma si potrebbero ancora nominare Francesco Liberati, sottodatario, datario e poi segretario dei memoriali, il suo medico, il celebre Giovanni Maria Lancisi o T. Odescalchi, che fu suo cameriere segreto. Attorniato da questa cerchia di uomini di fiducia, il papa, spesso bloccato da indisposizioni fisiche, evitava il più possibile di mostrarsi in pubblico. Ciò creò intorno a lui un'aura di mistero e una varietà di interpretazioni sul modello del governo: per alcuni era quasi succube dei ministri, per altri, come P. Ottoboni, erano questi a essere in totale disaccordo tra loro e ritenuti dal papa non degni di alcun credito (Biblioteca apost. Vaticana, Ottob. lat., 3281, cc. 151v, 176).

La sua attività si snodò su tre principali direttrici: il risanamento dello Stato, che sembrava avviato verso la bancarotta; il disciplinamento della Curia e la soppressione degli abusi; i problemi internazionali, in primo luogo l'offensiva turca e la politica aggressiva di Luigi XIV. Il primo impegno fu quello che gli assicurò le maggiori e più rapide soddisfazioni.

La situazione era drammatica. Agli inizi del pontificato le entrate camerali "certe", ossia stabili e derivate dai tesorieri delle province, appaltatori, affittuari, censi "che si paga[va]no nel giorno di S. Pietro", ammontavano a 2.289.804 scudi. Quelle "incerte", consistenti "in quel che si cava[va] dalla Dataria e dal frutto di spogli", equivalevano a 178.696 scudi. Il tutto assicurava entrate di poco inferiori ai 2.500.000. Le uscite, quelle "certe" (ossia le somme che la Camera apostolica devolveva "per l'interessi che si paga[va]no alli Monti et Offizii", superiori a 1.500.000 di scudi annui) e quelle "incerte" (le spese di mantenimento delle soldatesche presenti in palazzo, o altre "provisioni"), venivano stimate in 2.582.296. Il disavanzo annuale era dunque di fatto contenuto, ma il vero problema era costituito dal debito complessivo dello Stato il cui ammontare era superiore ai 50.000.000 di scudi.

I. XI intervenne con decisione nel ridimensionare le spese. Passava le giornate a far conti, cercando di tagliare il possibile: risparmiò migliaia di scudi solo eliminando la distribuzione gratuita di medaglie pontificie.

Il vantaggio che assicurò alla Camera apostolica sopprimendo - sia pur temporaneamente, perché il successore Alessandro VIII le avrebbe poi restaurate - le cariche di solito conferite ai congiunti del sovrano, o che venivano da questo conferite ad arbitrio, fu stimato in più di 100.000 scudi. Remunerare il legato di Avignone, comportava 6072 scudi; il sovrintendente dello Stato ecclesiastico, 4140 (questi ruoli non vennero eliminati, bensì attribuiti al segretario di Stato senza alcuno stipendio); il generale di S. Romana Chiesa, 13.725; il generale delle galere, 7490; il castellano di Castel Sant'Angelo, 1811; il luogotenente delle galere, 2481; il capitano generale "dell'una e dell'altra guardia", 3600; il luogotenente delle due guardie, 2160; il governatore di Benevento, 4200; il maestro di campo generale delle soldatesche, 4100; il castellano d'Ancona, 3904; il castellano di Perugia, 312; il castellano di Ascoli, 300.

Ai risparmi conseguiti intervenendo su queste cariche politico-militari si aggiunsero quelli ottenuti con la "riforma della compagnia di cavalli" (9000 scudi) e agendo sulle parti di pane, vino, cera e sul mantenimento della stalla a beneficio dei parenti del papa (19.539); sulla spesa per i medicinali, sempre per i parenti (3000); sui banchetti non più pagati al cardinal nipote (5000). Ancora, andavano considerate nel conto le somme risparmiate riformando le soldatesche romagnole e marchigiane (3000) o tagliando i finanziamenti alla flotta delle galere (10.000). Questa sua costante opera gli consentì, già nel febbraio 1679, di dichiarare di avere raggiunto l'equilibrio nel bilancio e la cancellazione del 10% del debito.

Nel campo della riforma dello Stato, già nel 1676 I. XI tentò di rivitalizzare la congregazione per la Riforma dei tribunali, all'interno della quale brillava il talento di G.B. De Luca. L'attività della congregazione portò alla promulgazione di svariati decreti che regolavano delicate materie giurisdizionali e le competenze dei pubblici ufficiali. Le norme riguardavano la città di Roma e, per la creazione dei notai, erano estese allo Stato pontificio.

Animava l'attività dell'ufficio un progetto riformatore assai ambizioso che avrebbe dovuto garantire l'elaborazione di un "unico e uniforme diritto pontificio valido in tutti i territori" dello Stato (Donati, 1994, p. 172). Fu per questo che i lavori della congregazione sollevarono resistenze e obiezioni, e si bloccarono, nel gennaio 1680, di fronte alla proposta che avanzò G.B. De Luca di estendere le Costituzioni egidiane alle persone e cose ecclesiastiche.

Gli interventi di I. XI misero a dura prova la corte. Nel 1679 egli dispose la soppressione del Collegio dei segretari apostolici, che poté essere effettivamente eliminato solo nel 1680, quando furono stabiliti i risarcimenti per chi si era visto privato dell'ufficio venale. Nel 1679, il cardinale P. Ottoboni informò il Senato veneto della brutale rimozione di taluni alti prelati, "onde tutti quegli Ministri [di corte], vedendo queste mutazioni, stanno impauriti credendo che il papa voglia farne dell'altre" (Biblioteca apost. Vaticana, Ottob. lat., 3281, c. 93).

Anche in città, l'entusiasmo che aveva accompagnato la sua elezione svanì presto. La realtà sociale ed economica di Roma sembrava inevitabilmente compromessa a causa degli interventi pontifici. Nelle numerose testimonianze si denunciava la crescita del numero dei poveri, dei mendicanti e dei ladri. Molte famiglie "civili" si trovavano in grave difficoltà per la crisi delle attività commerciali dovuta alla penuria di moneta circolante. Inoltre la mancanza di corti cardinalizie degne del nome, oppure la "strettezza" cui esse erano condannate, rendeva mendici molti ex cortigiani. Una delle colpe maggiori addebitata a I. XI era proprio l'avere depresso il mondo della prelatura. Aveva ridotto i posti disponibili, e "dalle molte e lucrose cariche indisposte e suppresse si vede derivarne considerabili incommodi a numerose famiglie"; aveva soprattutto fortemente limitato le possibilità di avanzamento nella carriera. Dalle riforme, che pure erano ispirate a giusti principi, erano insomma "seguiti gran danni" (Ibid., Vat. lat., 10850, cc. 31-36).

Pure scontentissimi sembravano i cardinali, che erano stati esclusi da ogni responsabilità di governo e le cui risoluzioni, espresse nelle congregazioni, sembravano non venire mai prese in considerazione. Ancora, i ricchi non godevano più della "munificenza" pontificia e i poveri erano disperati. Secondo una scrittura anonima del tempo (ibid., cc. 39-42) - che pare esprimere con efficacia i sentimenti diffusi nel livello più alto della popolazione e che pure affianca all'analisi qualche proposta di soluzione - il papa avrebbe dovuto cercare di rivitalizzare l'economia e soprattutto pensare a risollevare l'agricoltura incentivandone la ripresa di produttività, "sicuro di ritrarre da essa un beneficio pubblico assai più che da mille riforme con incommodo de' particolari". Anzitutto occorreva favorire il ritorno dei cardinali in città. Andava poi anche ripensata con realismo la politica degli uffici venali: "quelle considerabili rendite vacanti che possono essere destinate a promovendi, si diffonderebbono in publico benefitio ove così conservate sono più soggette alla deterioratione che alla beneficenza". Il papa doveva insomma far circolare il denaro e rivitalizzare così una società prostrata; doveva soprattutto separare la sua sovranità spirituale da quella temporale, che doveva essere improntata alla ricerca del benessere materiale per i sudditi. Il moralismo di I. XI sembrava invece incapace di distinguere l'eticamente giusto dal bene comune. "Il Principato deve havere un'economia diversa da quella delle case private": la via del risparmio minuto, della moderazione, non poteva garantire allo Stato nessun vantaggio e solo assicurare la permanenza nella povertà di ampi settori della società già deboli e determinare la pauperizzazione di categorie un tempo privilegiate.

Giudizi severi, e neppure del tutto giustificati. I. XI ad esempio non aggravò il carico fiscale sui laici e tassò invece i beni ecclesiastici per finanziare la guerra al Turco; i suoi interventi in materia di rifornimento granario e panificazione assicurarono sempre alla città il fabbisogno per la sopravvivenza e a prezzi bassi. Operò per gli indebitatissimi Comuni: anticipò loro quanto necessario per estinguere le pendenze, creando un apposito Monte che riscosse i propri crediti all'interesse favorevolissimo del 3%. Durante il suo pontificato, però, nella corte circolò meno denaro e ciò bastò a deprimere ampi settori della città.

Ai restrittivi provvedimenti economici se ne affiancarono altri, di natura moralizzatrice. Se pure non smise mai di favorire opere di carità, I. XI si impegnò in una lotta senza quartiere al lusso e agli eccessivi consumi. Cercò di opporsi alla diffusione della moda francese che spingeva le donne a lasciare collo e braccia nude, e negò la comunione a coloro che non fossero vestite decorosamente; dispose che venisse più convenientemente abbigliata, con qualche colpo di pennello, la Madonna di Guido Reni custodita al Quirinale. Pure cercò di limitare la diffusione del gioco, di controllare, se non reprimere, le rappresentazioni teatrali (anche quelle del tutto innocue che si tenevano nei seminari); nel 1686 vietò che le donne apprendessero la musica da insegnanti uomini. Nel 1684, 1688 e 1689 vietò del tutto il carnevale, e negli altri anni cercò comunque di contenerlo. Abolì la tradizionale regata sul Tevere nel giorno di S. Rocco devolvendo la cifra che per essa si spendeva a un orfanotrofio. Anche nei confronti dei cardinali fu intransigente. Accertati loro comportamenti non consoni, interveniva senza esitazioni: il cardinale Ludovico Ludovisi accettò gli avvertimenti papali, non Francesco Maidalchini, cui furono espressamente proibiti gli incontri con donne.

I. XI dedicò scarsa attenzione allo sviluppo urbanistico e all'abbellimento di Roma. Parve solo appassionarsi al completamento di Montecitorio. Le imprese più importanti terminate nei suoi anni (S. Andrea al Quirinale e S. Maria in Montesanto, la decorazione del Gesù e di S. Carlo al Corso) lo furono senza sua partecipazione. Se da cardinale aveva disposto lavori nella chiesa dei Ss. Cosma e Damiano e in S. Maria dei Monti, da pontefice solo operò per proteggere gli affreschi di Raffaello in Vaticano o per altri minori interventi (le fontane di S. Maria Maggiore o di piazza Madonna dei Monti). Incaricò Carlo Fontana di verificare la stabilità della cupola di S. Pietro, che qualcuno poneva in discussione, e bloccò i progetti - di Fontana e di altri - tesi al prolungamento del colonnato berniniano. Per esemplificare quali fossero le sue priorità, basterà notare la sua decisione di trasformare il Laterano in un ospizio per poveri.

Non può quindi stupire - a fronte di questi interventi di risanamento e di moralizzazione - che Roma esercitasse una minore capacità di attrazione e che la popolazione cittadina decrescesse lievemente negli anni del suo pontificato: da poco più di 127.000 abitanti nel 1676, i Romani scesero a quasi 120.000 nel 1681 e poi lentamente tornarono a 126.000 nel 1689.

Assolutamente coerente con il complesso dell'attività di risanamento economico (e non solo) fu il tentativo di abolire la prassi nepotista. Nel 1679 presentò così al Collegio dei cardinali la bozza di una bolla in tal senso. La reazione dei porporati fu però negativa e non si andò oltre.

Sul piano della politica internazionale, l'azione di I. XI si sviluppò su due temi essenziali. Guerra al Turco, ispirata all'idea di rinnovare la crociata, e tentativi continui di resistere alla forte iniziativa di Luigi XIV. I due temi si intrecciavano fortemente: riuscire a pacificare il continente europeo, reso instabile dai disegni del monarca francese, avrebbe favorito per I. XI la crociata che doveva risolvere alla radice il problema ottomano.

Luigi XIV, pur di soddisfare le proprie mire egemoniche e indebolire gli Imperiali, era invece disponibile ad alleanze con i Turchi. Il rischio che si correva per la ripresa dell'iniziativa bellica ottomana aveva sempre ossessionato I. XI: già da giovane aveva espresso il desiderio di combattere contro quel nemico e aveva sostenuto in più occasioni con significativi sussidi quell'impegno. Nel momento della sua nomina la situazione era più che mai allarmante. La ventennale guerra di Candia aveva visto la Repubblica di Venezia consumarsi in pratica da sola per far fronte al pericolo. Chiusasi malamente quella dolorosa esperienza, ora l'offensiva ottomana premeva, temibile, sull'Europa orientale. L'unico modo di reagire, per il papa, era quello di organizzare una crociata: riunire in lega le forze della Cristianità con il fine della riconquista di Costantinopoli. Essenziale era la pace in Europa, ovvero la fine delle ostilità tra Francesi e Asburgo di Spagna e Imperiali. I Turchi andavano subito attaccati, anche per evitare che fosse la Russia, ostile alla S. Sede, ad assumere l'iniziativa. Il progetto cozzò contro varie difficoltà: la politica di Luigi XIV, le discordie tra fazioni in Polonia, le diffidenze tra Polacchi e Russi, la paura dell'imperatore asburgico di impegnarsi a Oriente e di sguarnire i propri confini occidentali minacciati dalla Francia. Non erano problemi da poco, perché Luigi XIV aveva effettivamente stretto, dal 1673, relazioni amichevoli con l'Impero turco sì da condizionare il suo nemico principale, l'imperatore Leopoldo. Sempre in questa prospettiva il monarca francese aveva guadagnato l'alleanza di Giovanni III Sobieski, re di Polonia. Questi, obbligato anche da una difficile situazione militare, nell'ottobre 1676 concluse con la Porta la sfavorevole pace di Zuravno, che concludeva, con la mediazione della Francia, un'aspra fase dello scontro turco-polacco. Sobieski avrebbe potuto così volgere le proprie armi, era il desiderio di Luigi XIV, contro l'Impero asburgico. I Turchi, questo era l'altro aspetto della strategia, avrebbero potuto ora attaccare l'Ungheria.

In questo quadro di estrema complessità si avviavano, nel gennaio 1676 a Nimega, le consultazioni per elaborare un accordo di pace in Europa. Luigi Bevilacqua fu nunzio straordinario del papa nella città eretica olandese, dove poté arrivare solo nel giugno 1677 per le resistenze sollevate dagli Stati protestanti contrari alla partecipazione pontificia. Il mandato prevedeva che si adoperasse per la pace mostrando una assoluta neutralità tra i contendenti francesi, Asburgo di Spagna e Imperiali; dai paesi protestanti, ma senza sottoporsi a una diretta trattativa, avrebbe dovuto invece ottenere migliori condizioni per i cattolici (fu L. Casoni a intrecciare questi rapporti, con discrezione, per conto del legato). Soprattutto Bevilacqua doveva adoperarsi per rafforzare il ruolo di Roma nella scena europea, rimediando alla marginalizzazione da essa subita in occasione dei trattati di Vestfalia. La pace fu conclusa il 5 febbr. 1679 senza che il ruolo diplomatico della Sede apostolica potesse neppure essere evidenziato nel documento conclusivo; ciò perché I. XI non volle cedere alla pretesa di Luigi XIV di essere menzionato con una formula speciale nel breve con cui il papa designava il Bevilacqua suo plenipotenziario.

A Nimega furono sostanzialmente ribaditi gli accordi basati sulle paci del 1648, e per questo la S. Sede elevò una vibrata protesta. Soprattutto, la pace non risolveva i nodi che determinavano la politica destabilizzante francese. Almeno però la pace, per quanto instabile e irriconoscente del ruolo rivendicato da Roma, avrebbe potuto favorire una guerra contro il Turco. La diplomazia pontificia si adoperò da subito in questo senso nelle corti europee e fino in quelle persiana e russa, ma le difficoltà furono enormi. A Oriente l'intesa era resa ardua dalla contrapposizione tra Russi e Polacchi e, soprattutto, tra questi ultimi e gli Asburgo; a Occidente era la politica di Luigi XIV a costituire il maggiore ostacolo. Anni di continue trattative su una lega offensiva o difensiva della Cristianità contro il Turco non diedero alcun esito: Luigi XIV arrivò solo a impegnarsi per l'intervento nel caso la Porta avesse minacciato la Polonia o la Repubblica veneta. Il dispiegamento di una forza antiturca, formata da Polacchi e Imperiali, sancita dagli accordi siglati tra il marzo e l'aprile del 1683, fu il massimo risultato che la diplomazia pontificia riuscì alfine a conseguire, e l'avvenimento fu festeggiato a Roma e dallo stesso papa con giubilo inusitato. Non era certo l'obiettivo prefigurato in partenza, ma l'Europa disponeva ora di una forza adeguata, sostenuta da generosi sussidi pontifici (fino alla morte di I. XI la Camera apostolica inviò in appoggio ai contendenti in questo conflitto la somma di 5.000.000 di fiorini), per controbattere l'offensiva turca che aveva intanto iniziato a dispiegarsi.

Il 12 sett. 1683 una coalizione formata da forze imperiali, polacche e bavaresi capitanata dal Sobieski, allontanava la minaccia ottomana da Vienna. Era un successo importantissimo, che dovette però essere subito tutelato dalla diplomazia pontificia per evitare che l'alleanza austro-polacca potesse incrinarsi. Motivi di turbativa ve ne erano, e parecchi: la tentazione dei Polacchi di ritirarsi dall'alleanza; le iniziative a occidente di Luigi XIV, che provava sempre a erodere i possedimenti imperiali confinanti col suo Regno. Si temeva perciò che Leopoldo potesse cercare la pace separata con il Turco per avere mani libere contro il re di Francia (che consolidava la presenza in Italia con l'acquisizione di Casale Monferrato, nel 1681, l'attrazione della Savoia nella sfera francese, il bombardamento e la presa di Genova, nel 1684). I. XI si adoperò per impedire che questo accadesse e cercò anzi di rafforzare ed estendere l'alleanza. Il 24 maggio 1684 ciò avvenne, con il giuramento della Lega Santa antiturca che vedeva schierarsi la Repubblica di Venezia al fianco dei due principali alleati del patto del 1683, Sobieski e Leopoldo. Il coinvolgimento della Serenissima era avvenuto dopo una lunghissima ed estenuante trattativa (in cui fu protagonista a Roma il cardinale P. Ottoboni, che fungeva allora da informale rappresentante diplomatico della Serenissima presso il papa). Venezia otteneva il comando delle galere papali e un sussidio di 100.000 fiorini.

A garantire l'efficacia delle forze collegate fu l'accordo di Ratisbona del 15 ag. 1684 che sanciva un armistizio di venti anni tra Francia, Impero, Spagna. Luigi XIV, in cambio di altre concessioni, otteneva in dominio transitorio Strasburgo e Lussemburgo. Le truppe cristiane poterono ora muovere contro i Turchi in Ungheria. Nel luglio iniziò l'assedio di Buda, che costituì dapprima un insuccesso. Meglio andò per l'iniziativa militare veneziana nell'Adriatico e nello Ionio, che garantì la presa di possesso di numerose piazzaforti costiere, Ragusa in primo luogo. Era l'inizio della campagna che avrebbe consentito ai Veneti di impadronirsi del Regno di Morea (Peloponneso).

Nel 1685 riprese, generosamente finanziata da I. XI, la campagna di terra in Ungheria, che fu stavolta ostacolata ai suoi inizi dal comportamento passivo dei Polacchi, preoccupati soprattutto dal minaccioso problema russo. Una volta raggiunta la pace, firmata il 6 maggio 1686, tra Polacchi e Russi, anche questi ultimi poterono essere coinvolti nella Lega antiturca. Il 2 sett. 1686, dopo un attacco sanguinosissimo che si prolungò per un mese e mezzo, Buda turca cadeva. Era il grande successo di I. XI, e veniva a verificarsi in un momento delicatissimo, caratterizzato a Occidente dal conflitto franco-spagnolo e dai continui tentativi francesi tesi a separare la Polonia dagli Imperiali. Né l'offensiva si bloccò a Buda. Il 6 sett. 1688 anche Belgrado fu sotto il controllo asburgico.

In tutto questo, intanto, non si sopiva l'iniziativa francese. Luigi XIV aspettava infatti il momento giusto per approfittare degli impegni di Leopoldo a Oriente. Per questo I. XI tentò di risolvere la questione lorenese, rendendosi conto che, senza l'appoggio della Francia, l'azione della Lega non sarebbe mai risultata decisiva come sperava. Ma le questioni in ballo erano numerosissime. Quella, aperta nel maggio 1685 dalla morte dell'elettore Carlo del Palatinato, su cui Luigi XIV vantava diritti, fu chiusa, anche grazie alla mediazione papale, nel 1687 con la nomina di un elettore accetto all'imperatore Leopoldo. Quindi la crisi che si aprì dopo la sottoscrizione, nell'estate 1686, di una lega tra imperatore, alcuni principi tedeschi e Spagna. Sentendosi minacciato dall'intesa, Luigi XIV reagì erigendo fortificazioni, non previste dai trattati, sulla riva destra del Reno. Si rischiò lo scontro, che il papa tentò con ogni mezzo di evitare per impedire che si giungesse alla rottura definitiva tra Francia e Impero: a Vienna si facevano intanto sentire i fautori di un accordo separato con il Turco sì da far fronte alla minaccia francese.

La diplomazia parve inizialmente poter controllare la crisi; poi, negli ultimi mesi del 1688, Luigi XIV ruppe gli indugi e invase il Palatinato, Magonza e Treviri. Con soddisfazione di I. XI l'Impero si impegnò a continuare la guerra su entrambi i fronti: contro i Francesi e contro i Turchi. Questo sul fronte militare. Su un piano più propriamente politico il contrasto con Luigi XIV fu ugualmente acceso. I. XI si impegnò a contrastarne le pretese di controllo sulla Chiesa di Francia, affondanti nell'antica tradizione gallicana. Già i predecessori di I. XI, Alessandro VII, Clemente IX e Clemente X, si erano scontrati con la forte personalità del re.

A venire discussi erano soprattutto il potere di nomina dei vescovi e la questione delle "regalie", ovvero il diritto vantato dalla Corona di Francia di amministrare talune sedi vescovili vacanti, riscuoterne le rendite e conferire talune delle prebende. Nel 1673 e nel 1675 Luigi XIV estese tale diritto a tutto il territorio del Regno. Ne derivò una disputa aspra, giuridica e teologica, che divise il clero di Francia e impegnò fortemente la diplomazia papale, soprattutto al tempo di I. XI (Clemente X non aveva compreso a fondo la gravità del conflitto e limitò i propri interventi). Due vescovi filogiansenisti, Nicolas Pavillon e François-Étienne Caulet, si opposero al decreto regio e l'appena eletto I. XI accettò il ricorso. Tale intervento, dopo la prudenza che aveva contraddistinto l'azione del pontefice predecessore, apparve agli occhi del re una provocazione e generò il conflitto.

Nel 1677 I. XI istituì una congregazione speciale per affrontare la questione di cui fecero parte P. Ottoboni, Gaspare Carpegna e Francesco Albizzi e della quale fu segretario A. Favoriti. Il papa voleva subito annullare i decreti regi, ma i porporati lo indussero a maggior prudenza. Ancora nel 1678, il S. Collegio riuscì a persuadere I. XI dell'inopportunità di emanare un durissimo breve sulla questione, ma ottenne solo che la spedizione ritardasse: il gruppo dei cardinali "zelanti" riuscì infatti a fare spedire quel documento nel gennaio 1679. Era ormai scontro aperto, alimentato, inevitabilmente, da altre questioni. Tra queste, quella del seppellimento del nunzio a Parigi monsignor Pompeo Varese, morto nel corso della missione, le cui particolari volontà in materia di inumazione non vennero tenute in considerazione contestando il suo diritto a dare disposizioni in materia. Il papa, per protesta, non nominò un nuovo nunzio.

Un nuovo breve sulla questione delle regalie, giustificato dal fatto che non si era ottenuta alcuna risposta al precedente, venne spedito il 13 marzo 1680. Il testo era durissimo, ma Luigi XIV, che pure meditò di sottoporre la questione a un concilio nazionale, decise ora di rispondere con una lettera cortese che non faceva alcun cenno alla questione. Ciò alimentò vieppiù l'iniziativa di I. XI che il 13 genn. 1681 pronunciò in concistoro una durissima allocuzione contro il re di Francia. Mentre in Roma prendevano avvio trattative tra I. XI e l'inviato di Luigi XIV, il cardinale d'Estrées, a Parigi si riunì l'assemblea del clero francese (la "Piccola Assemblea") che appoggiò l'operato del re e prospettò un concilio nazionale. Una nuova assise del clero promossa dal re si riunì nell'ottobre 1681. Nel febbraio - marzo dell'anno successivo in questa sede poterono essere elaborati (da J.-B. Bossuet, anche se non è certo che la versione definitiva sia sua) i quattro articoli della fede gallicana che sancivano la piena autonomia del re dal potere ecclesiastico, negavano al papa la facoltà di deporre sovrani e gli riconoscevano solo una preminenza in materia di questioni spirituali pur affermando tuttavia che nessuna deliberazione papale poteva considerarsi immutabile. Gli articoli approvati, che dovevano essere considerati assolutamente vincolanti, furono diffusi tra il clero francese nell'aprile 1682.

La reazione di I. XI fu ancora una volta assai dura - ma il papa non volle rischiare di giungere alla rottura per non pregiudicare le trattative in corso sull'alleanza antiturca -, e fu favorita dallo sconcerto di parte del clero di Francia. Ciò soprattutto si evidenziò quando l'assemblea francese venne sciolta, ma il rifiuto del re di ritirare le proposizioni gallicane fece sollevare l'opposizione di molti, singoli e istituzioni. I. XI, pur continuando a mostrarsi irritato, si dispose allora a un significativo atto di avvicinamento: nell'aprile 1683, un nuovo nunzio papale, Angelo Ranuzzi, partiva per Parigi. Il S. Uffizio esauriva intanto l'analisi della questione delle regalie e dei quattro articoli, ma I. XI preferì bloccare la pubblicazione della bolla di condanna, Cum primum.

È in questo quadro che Luigi XIV decise di risolvere i contrasti interni con gli ugonotti sopprimendo, nell'ottobre 1685, l'editto di Nantes. I. XI non diede particolari cenni di soddisfazione per l'iniziativa: dal suo punto di vista il problema della Chiesa in Francia era costituito, più che dalla massiccia presenza di ugonotti, proprio dal dominio esercitato dal re sull'intera struttura ecclesiastica. Così, mostrando sorpresa per la irriconoscenza dimostrata dal papa, nel maggio 1685, Luigi XIV convocò una nuova assemblea del clero di Francia, presieduta dall'arcivescovo di Parigi de Harlay: ciò fece temere che il fine ultimo del sovrano fosse quello di trasformare la Chiesa nazionale in un patriarcato sotto la guida del pastore della capitale. L'assise elaborò una formula di fede che doveva consentire agli ugonotti la conversione. Quando il papa sottopose tale formula a una apposita congregazione incaricata di scovare le tracce di eresia, il re (che non si era mostrato affatto entusiasta della deliberazione assembleare) andò su tutte le furie. Le conversioni di ugonotti avevano intanto preso un ritmo incalzante, ma I. XI, malgrado le insistenze del nunzio, evitava di riconoscere al re francese il successo. Poi la situazione si sbloccò: partì un breve, cortese e piuttosto freddo, che conteneva le felicitazioni del papa ma nessuna concessione in materia di regalie; infine, nella primavera del 1686, si svolsero in Roma i festeggiamenti per la revoca dell'editto. L'alquanto forzata soddisfazione per il provvedimento venne però tenuta strettamente separata dalle altre materie. I. XI chiedeva al re di Francia di restaurare l'autorità pontificia nel suo paese, né lo convinceva, peraltro, il metodo forzato delle conversioni. Anche qualche vescovo francese levò la propria voce contro ciò che avveniva.

Nuovo motivo di frizione con il papa era intanto la questione delle libertà di quartiere in Roma. I legati esteri avevano costituito delle zone franche, immuni, intorno alle proprie residenze diplomatiche. In tali estesi quartieri, al di fuori della giurisdizione statuale, si svolgeva ogni traffico, come la vendita di certificati attestanti l'appartenenza ai seguiti diplomatici.

Alessandro VII aveva già tentato qualcosa, ma I. XI si pose dall'inizio l'obiettivo di eliminare lo scandalo, soprattutto servendosi della consulenza di G.B. De Luca. Le sedi maggiormente incriminate erano quelle di Venezia, Spagna e Francia. I. XI rifiutava di incontrare i diplomatici di quei paesi se non avessero prima rinunziato al loro quartiere e, in caso di mutamenti negli incarichi, faceva sapere che non avrebbe accreditato alcun ambasciatore che non rivedesse la posizione. La Spagna (1682) e Venezia (1684) cedettero, non la Francia. Il 12 maggio 1687 I. XI dichiarò allora soppressi, con una bolla, i contestati privilegi. I cardinali Maidalchini e d'Estrées rifiutarono di sottoscriverla e Luigi XIV ordinò all'ambasciatore designato per Roma, Henri de Beaumanoir Lavardin, di partire immediatamente con il compito di estendere al massimo il proprio quartiere. Il legato mosse con un seguito armato che andò per via ingrossandosi e a cui si pensò per un momento di opporsi militarmente. Poi si decise di far entrare il Lavardin in città e ciò avvenne il 16 nov. 1686. Palazzo Farnese fu trasformato in fortezza. Il protagonista di tale grossolana provocazione si vide rifiutare l'udienza e il monarca di Francia, in cambio, minacciò di occupare Avignone e Castro. La crisi si accese perciò ancora di più, e il 26 dic. 1687 I. XI decretò l'interdetto contro la romana chiesa di S. Luigi, perché lì la notte di Natale si era comunicato il Lavardin, da considerarsi scomunicato per aver infranto la bolla contro la libertà di quartiere. Inghilterra e Spagna difesero il papa, prospettandogli addirittura la possibilità di un aiuto militare. In Francia si studiavano intanto progetti per indebolire la figura del pontefice: essendosi individuato in L. Casoni uno degli ispiratori dell'intransigenza pontificia, nell'estate 1688 si pensò di rapirlo.

In questo, si apriva la questione dell'elezione del coadiutore dell'elettore di Colonia. Massimiliano Enrico di Baviera era infatti gravemente malato e un coadiutore vicino alla Francia avrebbe potuto garantire una successione utilissima a Luigi XIV per condizionare la politica imperiale. Questi pertanto fece designare dal capitolo della cattedrale un suo protetto. La scelta fu sottoposta al vaglio papale, ma I. XI rifiutò di ratificarla e fu, conseguentemente, fatto oggetto di minacce gravissime da parte di Luigi XIV. Nel giugno l'elettore Massimiliano Enrico morì e ciò aggravò i termini del problema: la designazione dell'elettore, e non più del suo coadiutore, si trascinò per mesi. Luigi XIV minacciò l'uso della forza e iniziò i preparativi per allestire delle truppe da spedire in Italia. I. XI non cedette al ricatto e il 18 sett. 1688 designò per Colonia Clemente di Baviera, personalità invisa alla Francia. Luigi XIV reagì facendo presentare al Parlamento di Parigi un appello per la convocazione di un concilio generale. Intanto, I. XI neppure riusciva a richiamare a Roma A. Ranuzzi, trattenuto forzatamente in Francia dal re, mentre sembrava si preparasse da parte francese l'occupazione di Avignone e del Contado Venassino.

In realtà, per rifarsi subito dell'umiliazione subita a Colonia, Luigi XIV occupò invece il Palatinato. Oltre all'ostinazione di I. XI, scottavano al monarca francese i successi dell'imperatore Leopoldo contro il Turco. In una situazione così intricata, in cui anche in Inghilterra Giacomo II veniva insidiato da Guglielmo d'Orange, I. XI fece sforzi di pace, respinti da Luigi XIV. Partirono per la Francia Lavardin e per Roma Ranuzzi, ma al suo arrivo trovò il papa morto. Gli ultimi mesi del papa furono perciò caratterizzati da una situazione convulsa, aggravata dalla crisi apertasi in Inghilterra. L'ascesa al trono, nel 1685, del cattolico Giacomo II Stuart era sembrata poter decisamente migliorare la critica condizione del cattolicesimo in quel Regno, ma le tendenze assolutistiche del sovrano e la sua imprudente condotta politica finirono con il determinare una catastrofe per lo stesso Stuart e per i seguaci inglesi della Chiesa di Roma. Dopo avere inizialmente appoggiato il re, I. XI cercò di evitare che Giacomo II si trasformasse in un nuovo Luigi XIV e ostacolò l'ascesa nella corte dello Stuart del gesuita Edoardo Petre, che il re voleva prima vescovo e poi addirittura cardinale e che nominò suo segretario e membro del Consiglio privato. La reazione del popolo alla politica di restaurazione del cattolicesimo, di cui l'ascesa del gesuita costituiva uno degli aspetti più odiosi, venne seguita con grande preoccupazione dagli osservatori pontifici. Poi la situazione precipitò. Rispondendo a un appello, nel novembre 1688 Guglielmo d'Orange sbarcava sulle coste inglesi e il 28 dicembre entrava in Londra. Nulla poté fare il papa, impegnato nella fase più dura del conflitto con Luigi XIV, sotto minaccia di una invasione militare francese. Il sillogismo mediante il quale si sosterrebbe addirittura un ruolo di finanziamento da parte di I. XI dell'impresa dell'Orange, dati i finanziamenti che quest'ultimo aveva ricevuto da parte del Banco Odescalchi ben prima dell'impresa - testimoniati dai libri mastri dell'azienda Odescalchi (Arch. di Stato di Roma, Famiglia Odescalchi di Bracciano, arm. 20-23, 33) -, appare, allo stato delle conoscenze, del tutto infondato e, alla luce della politica attuata da I. XI, sostanzialmente inverosimile.

Ispirata a un'idea guida, la lotta al Turco, e a una in parte a essa correlata esigenza, quella di resistere e, se possibile, controbattere l'iniziativa di Luigi XIV, la politica estera di I. XI si caratterizzò - al di là della crisi inglese - per dinamismo e sostanziale coerenza. Nell'opporsi all'offensiva ottomana il papa conseguì notevoli successi ed ebbe grande parte nel favorire le vittorie di Vienna e Buda, adoperandosi incessantemente per sostenere la coalizione che le favorì. Quel che sembra notarsi nella sua azione, su questo fronte come su quello francese, è che il suo agire deciso fosse ispirato, oltre che da salda fede, da forte consapevolezza di muoversi sempre per il meglio, da una certezza incrollabile che quel modo di agire fosse l'unico adottabile. Il che, nelle trattative diplomatiche, lì dove occorre spesso dissimulare, presentava rischi gravissimi.

I. XI fu spesso frenato dal Collegio cardinalizio di fronte a gesti fermi ma impulsivi; nei confronti di Luigi XIV si poté assistere a una crescita progressiva di provvedimenti che solo la morte del papa bloccò. La sensazione è che il monarca francese fosse favorito dalla natura di I. XI e che riuscisse sostanzialmente a prevedere, controllare, sfruttare a proprio vantaggio le mosse romane.

Vi era poi un altro fronte, interno, quello della politica ecclesiastica, a occupare fortemente I. XI, che si impegnò da subito per portare disciplina nel clero e in Curia. Operò per imporre la residenza ai vescovi, intervenne con una serie di provvedimenti - in primis una congregazione che avrebbe dovuto selezionare più scrupolosamente i candidati ai vescovati in Italia, ma anche con norme contro le troppo facili attribuzioni di ordini sacri - tesi a formare un clero più consapevole e affidabile. Nei confronti degli Ordini regolari si mostrò inflessibile, imponendo norme disciplinari più severe, ma anche disponendo controlli: fece ad esempio compiere a G. Barbarigo una visita nel convento d'Aracoeli, nella quale furono accertati vari abusi. Interventi particolari di riforma interessarono i domenicani di Lombardia e Toscana e i cistercensi di Polonia.

A lungo I. XI non conferì alcuna porpora e solo nel 1681 si decise a farlo, designando sedici italiani. Tra questi erano taluni degli uomini che lo assistevano più da vicino nella sua attività. G.B. De Luca superò l'opposizione presentata dal cardinale P. Ottoboni; le altre nomine riguardarono il maestro di Camera Antonio Pignatelli, il governatore Giovambattista Spinola, il datario Stefano Agostini, Flaminio Taja decano della Rota, Raimondo Capizucchi maestro del Sacro Palazzo, l'auditore di Camera Urbano Sacchetti, il tesoriere generale Giovanni Francesco Ginetti, e l'inquisitore Michelangelo Ricci. Francesco Buonvisi, Stefano Brancaccio, Savio Mellini e Marco Galli vantavano esperienze di nunziatura. Vi erano poi il francescano Lorenzo Brancati, l'arcivescovo di Milano Federigo Visconti e Benedetto Pamphili.

Nel settembre 1686 I. XI procedette a una seconda promozione di cardinali. I posti vacanti nel Collegio erano diventati ventisei e il papa decise la promozione di ventisette elementi. Rischiò anche su questo la crisi con Luigi XIV per la mancata nomina del candidato ufficiale francese e l'unico suddito del re promosso fu l'arcivescovo di Grenoble Étienne Le Camus, in precedenza dichiaratosi ostile ai quattro articoli gallicani. Entrarono poi nel Collegio due polacchi, tre rappresentanti dell'Impero, un portoghese, tre spagnoli. Tra gli italiani fu contestata la scelta del tesoriere generale Gian Francesco Negroni, che aveva in Curia molti nemici, e quella di Pier Matteo Petrucci, che aveva avuto parte nelle polemiche sulla presenza in Curia di quietisti. Pure ingenerò polemica la nomina di Marcantonio Barbarigo, nipote di Gregorio, che era in urto con le autorità veneziane per essersi impegnato in un conflitto giurisdizionale in Corfù (della cui diocesi era titolare) con il comandante Francesco Morosini.

I. XI difese ovunque la giurisdizione papale. Uno scontro deciso avvenne in Portogallo, dove l'Inquisizione era divenuta uno strumento del governo civile: nel 1681 l'inquisitore fu riportato all'obbedienza romana. Difese l'immunità ecclesiastica in Polonia e in Spagna. Qui si arrivò, nel 1678, quasi alla rottura delle relazioni diplomatiche di fronte a comportamenti di consiglieri regi reputati lesivi dei diritti ecclesiastici. Ciò si ripeté nel 1687 a fronte dei ripetuti dinieghi alla soppressione del cosiddetto privilegio della Monarchia Sicula, "abuso" radicato da cinque secoli e per "altrettanti tollerato dai pontefici" (A. Cibo, in De Bojani, II, p. 201). Il papa scomunicò i funzionari napoletani che garantivano quel contestato diritto, poi fu convinto a ritirare il clamoroso provvedimento e grazie a ciò poté tornare a esigere la decima "turca" dal clero spagnolo.

Nel campo dottrinario il comportamento di I. XI fu meno rigido. Nei primi anni del suo pontificato parve accomodante con i giansenisti, intrecciando un significativo contatto con Antoine Arnauld che forse, come si potrebbe notare da una frase contenuta in una lettera del cardinale Cibo, avrebbe voluto premiare con la porpora. Dietro consiglio del nunzio Varese il papa divenne però più prudente. Certo è che tra i suoi collaboratori più stretti, A. Favoriti e L. Casoni, erano assai vicini al francese. Nel 1679 I. XI accolse la richiesta dell'Università di Lovanio di condannare sessantacinque proposizioni lassiste e ciò finì indirettamente con il rinforzare il prestigio dei giansenisti. Sulla questione del probabilismo non fu presa esplicita posizione: neppure il S. Uffizio provò a intervenire nella causa tra gesuiti probabilisti e Tirso González, che contro quella tendenza aveva scritto il Fundamentum theologiae moralis di cui il generale della Compagnia padre Oliva aveva impedito la pubblicazione. González fu poi eletto nel 1687 superiore generale gesuita, ma il nodo non fu sciolto.

Fu sulla questione del quietismo che divampò, gravissima, la polemica. L'ascetica contemplazione, la preghiera, sostituivano nei quietisti i sacramenti e le opere di penitenza. Negli anni Cinquanta il cardinale P. Ottoboni aveva interrotto nel Bresciano l'esperienza dell'oratorio di S. Pelagia, e in altri casi l'Inquisizione era intervenuta a reprimere espressioni quietiste; ma ancora all'inizio del pontificato di I. XI non vi era esplicita condanna del quietismo. In questo quadro si trovò a operare in Curia Miguel Molinos, giunto negli anni Sessanta a Roma, dove acquisì fama di grande maestro spirituale. Nel 1675 portò alle stampe la sua Guida spirituale che riscosse un clamoroso successo. Tra i suoi ammiratori era già l'Odescalchi e vicino a Molinos era anche P.M. Petrucci. L'uomo, per Molinos, doveva abbandonarsi totalmente a Dio, lasciare ogni attività esterna, dannosa alla comunione con il Signore, annientare le proprie capacità. Giungeva a prevedere la possibilità che il diavolo potesse talvolta impadronirsi dell'uomo e spingerlo al peccato "esteriore": questo non poteva considerarsi una vera colpa perché nella deviazione non poteva ravvisarsi consapevolezza. I gesuiti presero una dura posizione con Paolo Segneri. Il suo Concordia tra la fatica e la quiete nell'oratione venne pubblicato a Firenze nel 1680. Il saggio fu confutato dal Petrucci, che pubblicò la replica dedicandola al segretario di Stato Cibo; il Petrucci fu, nel 1681, destinato alla sede vescovile di Jesi. L'attacco del Segneri fu addirittura posto all'Indice. Malgrado i tentativi degli avversari, la fama del Molinos, ancora nel 1682, sembrava inattaccabile; poi, all'improvviso, crollò. Al S. Uffizio giunsero denunce sul suo comportamento immorale, e per quanto I. XI, forse soprattutto spinto a far ciò da L. Casoni, avesse cercato in un primo momento di opporsi all'arresto, questo si verificò il 18 luglio 1685 nell'abitazione di Molinos presso S. Lorenzo in Panisperna. Il fatto destò scalpore: tra le personalità più turbate era la regina Cristina di Svezia. Che il pontefice non credesse alla colpevolezza del Molinos sembra testimoniato dalla promozione di Petrucci alla porpora, nel 1686; anche D. Azzolini non si dichiarò in un primo momento contrario allo spagnolo. L'istruttoria procedeva essenzialmente attraverso il lento spoglio delle migliaia di lettere che Molinos aveva negli anni indirizzato ai propri discepoli: queste parvero suggerire agli inquisitori la reale chiave interpretativa dei suoi insegnamenti. La sentenza, nell'agosto 1687, stabiliva che sessantotto proposizioni di Molinos andavano considerate eretiche. Il 3 settembre, alla Minerva, Molinos abiurò pubblicamente. Chiuso in prigione, vi morì alla fine del 1696. Con una bolla del 20 nov. 1687 I. XI condannò le proposizioni di Molinos: si apriva però ora, inevitabile, il processo al cardinale Petrucci. I. XI fece di tutto per salvarlo, anche dopo che l'istruttoria aveva cominciato ad accertare tracce di eresia nelle sue affermazioni. Una congregazione di cardinali, tra i quali D. Azzolini, fu deputata a esaminare la questione, e invitò Petrucci a cercare l'assoluzione per i suoi errori. Il 17 dic. 1687 Petrucci ritrattò. Alessandro VIII gli avrebbe impedito il ritorno nella sede episcopale, ma Innocenzo XII lo avrebbe riabilitato nel 1695.

Si sostenne che il papa non aveva una preparazione teologica sufficiente per controllare queste materie (tesi di Pastor che trovò forte eco nel processo di canonizzazione). Altri hanno invece sostenuto che I. XI fu ingannato, da Molinos stesso se non da Petrucci, e che fu mal consigliato dai suoi collaboratori, A. Favoriti e L. Casoni avanti a tutti.

Non pare neppure illegittimo ipotizzare che gli attacchi a Molinos e Petrucci, e quelli rivolti dal 1680 contro il cardinale G.B. De Luca - il quale aveva elaborato progetti di riforma analizzati attentamente dal S. Uffizio, peraltro pesantemente coinvolto nei progetti stessi - facessero parte di una strategia condotta al fine di ridimensionare la figura di un pontefice sempre più intenzionato a riformare radicalmente la Curia. Nel periodo dell'attacco al quietismo circolò insistentemente a Roma la notizia che il S. Uffizio avesse istituito una commissione per esaminare lo stesso papa. Nella congregazione del S. Uffizio erano peraltro attivi e assai influenti i maggiori avversari del papa: il cardinale F. Albizzi (che morì nel 1684) e, soprattutto, P. Ottoboni, che non per caso sarebbe succeduto a I. XI, e che poté anche proporsi, in questa veste di contraddittore del papa, come un fautore del riavvicinamento tra la S. Sede e la Corona francese.

Non fu certo per caso, o solo per isolata posizione personale, che G.B. De Luca, riformatore e giurista di vaglia, attaccò violentemente la politica della congregazione inquisitoriale che rivelava nel suo operare "volontà di conflitto e di oppressione", strumentale a disegni particolari e mai esigenza di reale accertamento della verità (Lauro, p. 577).

Anche nel campo della diffusione della fede I. XI cercò di affrontare di petto tutti i problemi incontrando, come al solito, difficoltà. Lo scontro maggiore avvenne sul progetto di costringere i missionari, che fino ad allora avevano fatto capo ai superiori degli Ordini di appartenenza, a prestare giuramento di fedeltà ai vicari apostolici. Luigi XIV proibì ai missionari francesi di giurare, perché atto contrario alle libertà gallicane. La protesta rientrò, ma quei missionari dovevano giurare menzionando espressamente l'autorizzazione del monarca di Francia. Maggiori difficoltà si ebbero con gli Ordini operanti in alcune regioni. Francescani e domenicani di Canton rifiutarono la prova di obbedienza; missionari spagnoli consideravano tradimento prestare giuramento a vicari apostolici francesi. Anche i portoghesi si opposero. Propaganda Fide fu così costretta a tornare sui propri passi e a modificare sostanzialmente le procedure del giuramento con la designazione come vicari di esponenti degli Ordini. I territori di missione vennero divisi in circoscrizioni all'interno delle quali operava solo una comunità di regolari. Per favorire l'attività missionaria I. XI cercò di intrecciare rapporti con il re del Congo, con il sovrano di Persia e con i governi del Tonchino e del Siam. Da quest'ultimo Regno giunse a Roma, nel 1688, una missione diplomatica ufficiale. Il papa pure tentò di ricomporre lo scisma con la Chiesa greco-ortodossa, e nel 1683 si adoperò inutilmente per estirpare la piaga della tratta degli schiavi sulla costa dell'Angola. Istituì le Università domenicane di Manila e di Guatemala; eresse nuove diocesi in Brasile e nel 1686 favorì una nuova missione per i copti d'Egitto.

Alla base di questi interventi era la relazione sullo stato delle missioni che nel 1677 I. XI aveva commissionato al segretario di Propaganda Fide, Urbano Cerri. Significativi sono i dati pubblicati sulla situazione della fede in Europa. Su 128.000.000 di abitanti, 74.700.000 erano i cattolici, 27.000.000 gli scismatici e 23.600.000 i protestanti. Ciò spinse I. XI a operare intensamente per recuperare alla fede cattolica il Nord Europa, soprattutto la Germania, senza concessioni, però, sul piano teologico e morale. Vegliò scrupolosamente per evitare che l'imperatore Leopoldo I e l'elettore di Baviera si unissero in matrimonio a donne protestanti, come parve prospettarsi, e ottenne conversioni soprattutto nei settori più alti della società. La condizione dei cattolici rimase critica in Olanda, mentre in Inghilterra, la situazione prima parve favorevole, per l'ascesa al trono di Giacomo II, poi degenerò rapidamente con la cacciata di quel sovrano e l'insediamento di Guglielmo d'Orange.

Salito al soglio sessantacinquenne, I. XI soffrì sempre di reni e l'intensa attività colpì duramente il suo fisico; ciò sembrò pregiudicare in più momenti la sua esistenza e fece immaginare un nuovo conclave. Dal 1682 la podagra lo tenne spesso a letto, dove lo ritrae un'impietosa caricatura di Gian Lorenzo Bernini; preoccupato dal freddo, negli ambienti in cui viveva la temperatura era spesso insopportabile per chi vi si recava. Uno dei suoi ultimi atti fu quello di assicurare un sontuoso funerale alla regina Cristina di Svezia, morta nell'aprile 1689. Poi toccò a lui, dopo una febbre che lo prese nel giugno e che lo condusse a morte a Roma il 12 ag. 1689, malgrado il prodigarsi del celebre medico Giovanni Maria Lancisi.

Il nipote Livio dispose l'erezione di un monumento, compiuto nel 1700, sulla sua tomba in S. Pietro, la cui progettazione fu affidata a Carlo Maratta e al francese Pierre Étienne Monnot. Fu prescelta l'intuizione di quest'ultimo, che prevedeva l'inserimento delle figure allegoriche della Religione e della Giustizia. Fu un papa straordinario, anche se in molti campi risultò sconfitto e i suoi ottimi intendimenti non furono premiati. Il suo errore principale fu quello di aprire troppi fronti contemporaneamente. Il risanamento finanziario dello Stato (un successo); il nepotismo (un fallimento); un'iniziativa internazionale orientata alla lotta senza quartiere al Turco (un successo parziale, in quanto il sogno della crociata offensiva non si avverò) e al contrasto dell'iniziativa di Luigi XIV. Se non riuscì a riproporre la centralità della S. Sede nella scena europea, migliori risultati colse nel rivendicarle un ruolo di guida morale. Molte sue difficoltà furono anche originate dalla decisione, se non foga, con cui affrontò ogni questione, dalla sua riluttanza al compromesso. Propose di sé l'immagine di un papa che concentrava ogni incombenza, ogni potere decisionale, e ciò provocò la forte reazione di ampi settori curiali che poté più facilmente dispiegarsi contro di lui dopo che le accuse di quietismo (che sembrarono poter riguardare anche il papa) gli avevano tolto dal fianco i principali collaboratori. Anche nella sua politica rivolta a moralizzare la Curia, in primo luogo intervenendo sulla scottante materia degli uffici venali, I. XI preferì l'azione chirurgica a ogni gradualismo, provocando un diffuso allarme, disorientamento e gravi sconcerti. I. XI riuscì almeno a condizionare fortemente il S. Collegio con le proprie creazioni e ciò ebbe un forte peso nel conclave del 1691 che portò sul trono di Pietro Innocenzo XII. Quest'ultimo riuscì in parte ad attuare proprio i progetti di I. XI e nel far ciò gli risultò assai utile l'esperienza vissuta nei pontificati precedenti il suo: sia l'elaborazione teorica e giuridica delle riforme, sia la reazione che prima le impedì e poi portò alla elezione di Pietro Ottoboni. Alla morte lo accompagnò, dopo tutte le critiche che si era attirato in vita, una fama di santità. Il processo di canonizzazione prese il via già nel 1691, quando furono ascoltati come testi i suoi principali collaboratori. Questa prima fase si esaurì nel 1698. Nel 1714 fu discussa l'introduzione formale della causa e fu Prospero Lambertini (il futuro Benedetto XIV) a preparare le animadversationes. La nuova fase di indagine si svolse e a Roma e a Como tra il 1714 e il 1733, e nel 1736 i processi apostolici vennero approvati. Poi la procedura fu bloccata dall'esigenza di confutare le osservazioni negative (simonia, filogiansenismo e ostilità preconcetta nei confronti della Francia e dei Francesi) contenute nel Dictionnaire historique et critique di P. Bayle (pubblicato nel 1695-97). Fu Benedetto XIV, nel 1744, a riproporre la questione e ad affrontare tutti i dubbi emersi nel processo.

Tali obiezioni si concentravano sui seguenti punti: i testimoni ascoltati erano stati tutti al suo servizio ed erano perciò parziali; I. XI aveva denotato ambizione per aver proceduto all'acquisto di uffici venali e accettato con "allegrezza" la promozione alla porpora; come legato di Ferrara si era mostrato troppo rigoroso nell'applicazione della legge: la questione delle esecuzioni capitali "razionate" e il ricorso alla tortura, ma anche provvedimenti quali la scomunica delle donne "immodeste" (cosa avrebbe dovuto ordinare, allora, si disse, di fronte a casi di adulterio o a crimini più gravi?); aveva rinunciato in modo non chiaro e con riserva di frutti al vescovato di Novara; aveva dimostrato odio fin eccessivo per i Turchi; si era sempre mostrato troppo attento alla propria salute (ad esempio ritirandosi in occasione di epidemie); non aveva celebrato la messa tutti i giorni; aveva dimostrato lacune teologiche; aveva in qualche occasione trattato con durezza la servitù; non si era dimostrato generoso o affettuoso con i nipoti Livio e Carlo.

Si ribatté con più o meno efficacia a ognuna di queste obiezioni, il che non impedì al processo di bloccarsi. Su ciò influì l'opposizione francese, ma soprattutto i dubbi che sopravvennero allo stesso pontefice: Benedetto XIV scrisse che I. XI più che un santo era "stato però uomo da bene" (Romanabeatificationis… Disquisitio, p. 13). Pur in presenza di due eventi miracolosi (guarigioni improvvise) riconducibili a I. XI, il papa non gli riconosceva la qualità eroica della santità. La pubblicazione di documenti a opera del domenicano Berthier rivitalizzò il processo, la cui ripresa fu disposta da Pio XII. Nel 1944, a fronte delle perplessità via via emerse sulle posizioni di I. XI in materia di fede, anzitutto a proposito del quietismo, fu interpellato il S. Uffizio, che dichiarò di non voler ostacolare la causa. L'elevazione di I. XI a beato fu proclamata il 7 ott. 1956. Lo si celebra come tale il 12 agosto.

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SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/papa-innocenzo-xi_(Dizionario-Biografico)/

Video footage showing the beatification of Pope Innocent XI : https://gloria.tv/post/3wAJ7oLTCTbV3BVKHJAZmirXk