Jacob Ferdinand Voet (1639–1689), Portrait
of Innocenzo XI Odescalchi, circa 1676, oil
on canvas, 72.5 x 59, Private collection
Bienheureux Innocent XI
Pape (240e) de 1676 à
1689 (+ 1689)
Ce fut sans aucun doute l'un des papes les plus remarquables d'une époque difficile. Il affronte Louis XIV qui n'a pas hésité à s'allier aux Turcs pour abaisser la Maison d'Autriche et qui les incite à marcher sur Vienne. La Pologne et Venise contrecarrent les projets du roi de France grâce à l'action du Pape qui veut arrêter la progression de l'Islam. Innocent XI n'hésite pas à déclarer nulle la "Déclaration des droits de l'Église gallicane" que Louis XIV avait fait voter, grâce à Bossuet, par une assemblée d'évêques trop soumis au roi. Mais ce défenseur de l'Église est aussi un homme modeste, austère et très charitable comme on put le voir lorsqu'il se porta personnellement au secours des victimes de la peste ou d'autres épidémies. Il veille avec attention à la formation du clergé.
Il a été béatifié par Pie XII en 1956.
À Rome, en 1689, le bienheureux Innocent XI, pape, qui gouverna l'Église avec
sagesse, bien que tourmenté par des douleurs et des épreuves pénibles.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1658/Bienheureux-Innocent-XI.html
Bienheureux Innocent
XI – Benoît ODESCALCHI
Nom: ODESCALCHI
Prénom: Benoît
Nom de Pape: Innocent XI
Pays: Italie
Naissance: 1611 à
Côme
Mort:
12.08.1689 à Rome
Etat: Pape Innocent XI
Note: Etudiant en
théologie à Rome puis à Naples, il entre en 1640 dans le clergé administrateur
dans les Etats pontificaux (Macerata). Cardinal en 1645, évêque de Novare en
1650. Pape Innocent XI de 1676 à 1689.
Béatification:
07.10.1956 à Rome par Pie XII
Canonisation:
Fête: 12 août
Réf. dans l’Osservatore
Romano:
Réf. dans la
Documentation Catholique: 1956 col.1111+1349-1364
Monete
di Innocenzo XI.
Piastre
à l'effigie du Pape Innocent XI (1678-1679). Commentaires sur l'état de conservation :
Cette piastre est frappée sur un flan très large laissant apparaître
l’essentiel des grènetis extérieurs. Les reliefs sont nets sur les deux faces
et le portrait du pape est remarquablement bien venu à la frappe. Une jolie
patine grise de médaillier recouvre cet exemplaire
Référence
ouvrage : Muntoni43 pl. 107 - CNI/XVI.25 p. 434 (pl. 25/6) - PC.2093 pl. 47
Avers
- Titulature avers : INNOCENX XIX PONTX MAXX ANX III., (PONCTUATION PAR
SIMPLE TRISCÈLE). Description avers : Buste habillé d’Innocent XI à
droite, avec un bonnet ; sur la tranche du buste HAMERANO. Traduction avers
: (Innocent XI, grand pontife, année 1).
Revers. Titulature revers : VENITX ETX MAREX OBEDIVNTX EI, (PONCTUATION
PAR SIMPLE TRISCÈLE). Description revers : Le Christ, et les apôtres sur
un bateau, calmant les flots ; au-dessous un écu aux armes de Corsini sous un
chapeau de cardinal. Traduction revers : (Saint Mathieu, apôtre).
Commentaire :Exemplaire de toute beauté frappé avec les mêmes coins de
droit et de revers que l’exemplaire illustré planche 47 du Papal Coins d’Allen
G. Berman.
Historique :
ITALIE - ÉTATS DU PAPE - INNOCENT XI (Benoît Odescalchi) (21/09/1676-12/08/1689).
Benoît Odescalchi est né à Côme en 1611. Il fut élu et sacré pape à Rome sous
le nom d'Innocent XI. À de nombreuses reprises, il s'opposa à Louis XIV, qui
finit par saisir le Comtat Venaissin. Son pontificat fut assez austère et il
donna plusieurs lois contre le luxe des dames romaines. Il mourut à Rome le 12
août 1689. SOURCE : https://www.cgb.fr/italie-etats-du-pape-innocent-xi-benoit-odescalchi-piastre-annee-3-1678-1679-rome-sup,v44_0708,a.html
Bx Innocent XI
Pape (240e) de 1676 à 1689
Innocent XI, soit
Benedetto Odescalchi, nait à Côme le 19 mai 1611, issu d'une lignée de riches
marchands.
Il initia ses études avec
les Jésuites à Côme. Après des études de droit à Rome et à Naples, reçu docteur
en 1639, il entra au service du Saint Siège sous Urbain VIII (Maffeo Barberini,
1623-1644).
Innocent X (Giovanni
Battista Pamphili, 1644-1655) le fit cardinal en 1645 ; légat à
Ferrare, puis évêque de Novare en 1650.
Il fut élu à l'unanimité
pour succéder à Clément X (Emilio Altieri, 1670-1676). Surpris et confus, il
n'accepta l'élection que lorsque les cardinaux eurent souscrit à un programme
de réforme en quatorze points qu'il avait proposé pendant le conclave. Étranger
lui-même à tout népotisme, il essaya de convaincre les cardinaux de suivre la
même voie. Étant donné son sérieux dans le domaine moral, il avait des
penchants jansénistes et se montra critique à l'égard des jésuites.
Le 2 mars 1679, sans
nommer le « probabilisme » courant dans leurs milieux, il condamna 65
propositions laxistes qui sentaient cette doctrine. En 1680, le Pape avalisa la
thèse proposée par Tirso Gonzalez de Santalla, jésuite professeur à Salamanque,
qui corrigeait la doctrine du « probabilisme » enseignée par Miguel
de Molinos (1640-1697) par celle du « probabiliorisme » (lorsque la
licéité d’un acte est douteuse, il faut suivre l’opinion la plus probable). Le
Pape le fit général de son Ordre en 1687.
Se laissant manœuvrer par
le Saint-Office, Innocent permit l'emprisonnement de Miguel de Molinos
(1640-1697), quiétiste espagnol, auteur d'un Guide spirituel. Il entra en
conflit avec les prétentions absolutistes de Louis XIV. Sous l'instigation du
roi, le clergé français adopta, le 19 mars 1682, les « Quatre articles »
qui déniaient au pape toute autorité sur les affaires temporelles, proclamaient
que l'autorité des conciles généraux l'emportaient sur la sienne, et
réaffirmaient les anciennes libertés de l'Église gallicane.
En attendant, Louis XIV
espérait que la révocation de l'édit de Nantes inciterait le pape à se montrer
conciliant. En janvier 1688, le pape notifia secrètement à Louis XIV que lui et
ses ministres étaient excommuniés. Un schisme ouvert ne fut évité que grâce à
l'intervention de Fénelon (1651-1715), plus tard archevêque de Cambrai.
Innocent fut à l'origine
de l'alliance conclue (31 mars 1683) entre l'empereur Léopold 1er (1688-1705)
et Jean III Sobietzki de Pologne (1674-1696) qui permit à Vienne de ne pas
tomber sous les Turcs (12 septembre 1683) qui encerclaient la ville. Le Pape
forma ensuite la Sainte Ligue qui libéra l'Hongrie (1686) et reconquit Belgrade
(1688). Pendant ce temps, Jacques II, catholique, accéda au trône d'Angleterre
(1685) ; mais ne tarda pas à le perdre ; il demanda l'aide du Pape,
lequel ne pouvait rien faire dans cette affaire.
Innocent XI meurt le 12
août 1689, à l'âge de 78 ans. Les historiens reconnaissent en lui le plus grand
pape du XVII siècle. Pie XI le béatifia le 7 octobre 1956. Fête, le 12 août.
SOURCE : https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/c4a3f571-21ed-4ed8-8597-d6c2bd3c97a0
INNOCENT XI
Innocent XI, Benoît
Odelscalchi, est le 247e, pape.
Il a été élu le 21 septembre 1676, et est mort le 12 août 1689. Il était né en
1611 à Come (duché de Milan) ou à à Pesaro. D'une famille noble,
il embrassa, suivant quelques-uns, la carrière des armes, mais la quitta
certainement à l'âge de 20 ans, après une grave blessure. Il entra au service
de l'Eglise, et y devint
successivement protonotaire, président de la chambre apostolique, commissaire
dans la province de la Marche et gouverneur de Macerata. Sous Innocent V, il fut créé
cardinal (1647), envoyé comme légat à Ferrare et nommé évêque
de Novare.
La plupart des historiens
s'accordent à louer la rigueur de ses moeurs, la droiture de ses intentions,
l'élévation de ses sentiments et la fermeté de son caractère. Dès le
commencement de son pontificat, il entreprit de rétablir la discipline
ecclésiastique, de ramener le clergé aux études sérieuses, de réprimer quelques
superstitions nuisibles à la religion, de condamner les casuistes, docteurs de
morale relâchée, de réformer les abus qui s'étaient introduits dans l'Eglise et
dans l'Etat, de diminuer les dépenses en abolissant les sinécures, d'asseoir
l'impôt sur des bases équitables et de corriger les moeurs. Quelques-unes de
ses ordonnances témoignent aussi de son manque de mesure; c'est ainsi que dans
ses édits somptuaires, il enjoignit aux femmes, sous peine
d'excommunication ipso facto, pour elles et leurs parents ou maris trop
indulgents, de se couvrir d'étoffe non transparente le sein et les épaules
jusqu'au cou, et les bras jusqu'aux poignets. Dès le commencement aussi, il
entama contre Louis XIV une
lutte qui dura jusqu'à sa mort, et dont les principaux objets furent la régale,
la Déclaration du clergé de France et les franchises des ambassadeurs à Rome.
A Rome, les ambassadeurs
des puissances catholiques jouissaient de l'inviolabilité, non seulement pour
leur palais, mais pour ce qu'on appelait leur quartier, c.-à-d. pour les rues
et les places entourant ce palais : aucun officier de la police romaine n'y
devait pénétrer; ce qui faisait de ces quartiers un asile recherché par tous
les criminels. Jules II, Pie IV, Grégoire XIII, Sixte V avaient tenté de
supprimer cet abus; leurs bulles ne furent pas exécutées. En ses premières réformes,
Innocent avait ordonné aux gens de sa police d'aller partout où leurs fonctions
le nécessiteraient. Pour alléger les charges de ses sujets, il avait de plus
supprimé un autre privilège, en vertu duquel les ambassadeurs étaient exempts
de droits d'entrée, pour tout ce qui était apporté à Rome en leur nom :
occasion de nombreuses fraudes, préjudiciables aux finances des Etats de
l'Eglise. Il obtint l'assentiment de tous les princes, à l'exception du roi de
France, qui répondit qu'il ne s'était jamais réglé sur l'exemple des autres.
violenté, dépouillé et menacé, s'empressa d'adhérer à la ligue que Guillaume
d'Orange formait alors contre le roi de France. Déjà, en 1683, il avait
traversé les desseins politiques de Louis XIV, en décidant Jean
Sobieski à secourir Vienne assiégée par les Turcs, complices du roi.
Près de dix ans après, lorsque le conflit résultant de la Déclaration du clergé
avait pris son caractère le plus acerbe, Innocent abolit de nouveau et
péremptoirement les franchises des ambassadeurs, excommuniant ceux qui
prétendaient les conserver (bref du 12 mai 1687). En France, le procureur
général appela de ce bref au futur concile général. Louis XIV envoya à Rome le
marquis de Lavardin, avec ordre exprès de braver ces ordonnances. Le marquis se
présenta escorté de 400 gardes de la marine, 400 officiers volontaires, 200
hommes de livrée, tous armés. Quand les douaniers voulurent visiter ses
bagages, il les menaça de leur couper le nez, et il prit possession de son
palais, de son quartier et de l'église Saint-Louis-des-Français. Le pape mit
l'interdit sur l'église et l'excommunia.
Par représailles, un
arrêt du parlement de
Paris ordonna de s'assurer de la personne du nonce, en plaçant des gardes
autour de son palais. Vers le même temps, le cardinal de Furstemberg, favorisé
par Louis XIV, avait été élu par le chapitre de Cologne archevêque-électeur.
Mais, en vertu du concordat germanique, le pape avait le droit de conférer
l'évêché à l'élu, et il devait être confirmé par l'empereur pour l'électorat.
Innocent s'entendit avec l'empereur pour récuser le cardinal et pour instituer
en sa place Clément de Bavière, frère de l'archevêque décédé (octobre 1688).
Louis XIV se vengea en saisissant le Comtat-Venaissin,
après appel interjeté par le procureur général de tout ce que le pape pourrait
faire au préjudice de Sa Majesté et des droits de sa couronne. Naturellement,
le pape ainsi
Dès le 17 février 1678,
Innocent avait publié un décret condamnant un livre imprimé à Milan et intitulé
Office de l'immaculée conception de la très sainte Vierge, nostra signora;
un autre décret du 17 mars supprima un grand nombre d'indulgences. En 1679, il
condamna comme propositiones laxorum moralistarum soixante-seize
propositions extraites des écrits d'Escobar, Suarès et autres casuistes de la
même école. Caulet, évêque de Pamiers, dont il releva l'appel au sujet de la
régale, était un janséniste déclaré. Un acte de la Sacrée Congrégation de la
Propagande, daté de 1684, défendit aux Jésuites de recevoir des
novices.
Les adversaires
d'Innocent lui reprochaient, non seulement de n'avoir jamais prononcé aucune
condamnation contre le Jansénisme,
mais d'en avoir protégé les partisans. Les Jansénistes l'en louaient beaucoup
et s'ingéniaient à répandre ses décrets en France; les Jésuites, de leur côté,
l'accusaient d'être janséniste. Cette accusation fut reprise par Talon, dans le
célèbre plaidoyer qu'il prononça contre Innocent le 23 janvier 1688. Un sûr
moyen de plaire au roi était de parler et d'écrire contre Innocent. On ne le
négligea pas; La Fontaine lui-même
rima des épigrammes contre ce pape; Racine aussi dans son
prologue d'Esther. Innocent avait réprouvé les violences de Louis XIV contre
les Calvinistes, à
raison des représailles qu'elles pouvaient provoquer contre les Catholiques dans les
pays protestants, et parce que la contrainte lui semblait un très mauvais moyen
de conversion, peut-être aussi un peu par rancune naturelle, le clergé de
France ayant motivé sa Déclaration par la nécessité d'enlever aux hérétiques un
de leurs arguments. Il n'approuva pas, comme on l'a prétendu, l'entreprise de
Guillaume d'Orange contre son beau-père, mais il s'abstint de prendre la
défense de Jacques.
Il faisait une pension à
la reine Christine,
réfugiée à Rome. (E.-H. V.).
SOURCE : https://cosmovisions.com/InnocentXI.htm
Scuola romana, sec. XVII, Ritratto di papa Innocenzo XI, ultimo quarto del XVII sec., olio su tela, 199 x 129, Collezione privata, Roma
Also
known as
Benedetto Odescalchi
Profile
Born to a pious patrician
family; his brother became bishop of Novara, Italy.
Benedetto felt an early call to the priesthood. Educated by Jesuits at Como, Italy. Apprentice at
his family’s bank in Genoa, Italy when
he was fifteen. Studied law at Rome and Naples in Italy,
and received his Doctor of law degree
in 1639.
Protonotary apostolic to Pope Urban
VIII. President of the Apostolic Chamber. Commissary at Ancona, Italy. Papal administrator
of Macerata, Italy. Papal financial
commissary in the Marches. Governor of
Picena. Cardinal–deacon of Santi
Cosma e Damiano on 6 March 1645.
Prefect of the Tribunal of the Apostolic Signature of Grace on 22
January 1647. Cardinal–priest of Sant’
Onofrio. Papal legate to Ferrara, Italy,
assigned to oversee famine relief
on 15
June 1648. Bishop from Novara, Italy on 4 April 1650 to 6 March 1656.
Noted for spending all the revenues of his see in charity to
the poor and sick.
Part of the conclave of 1655 that
chose Pope Alexander
VII. Camerlengo of
the Sacred College of Cardinals from 12
January 1660 to 24
January 1661. Papal legate to Ferrara in 1666.
Part of the conclave of 1667 that
chose Pope Clement
IX. Part of the conclave of 1669 – 1670 that
chose Pope Clement
X; was nearly elected himself. Chosen 240th pope on 21
September 1676 after
a two month inter-regnum, taking the name Innocent XI.
Stood against the
meddling in Church affairs
by King Louis
XIV of France;
Louis tried to get back in papal favour
by persecuting Protestants, but Innocent immediately pleaded for a halt to the
abuse. Fought nepotism in Church bureaucracy,
worked to reduce the expenses of the Curia.
Encouraged catechetical instruction.
He disapproved of James II’s method of attempting to restore Catholicism in England,
but it is not true that he supported William of Orange against the king.
Fought Jansenism, Quietism,
and the heresies promoted
by Molinos. He encouraged daily Communion,
insisted on a high standard of education in
the seminaries,
condemned gambling, immodesty in dress, and laxism in moral theology. Noted for
his simple, pious life both before and after his ascension to the papacy.
Born
19 May 1611 at Como, Italy as Benedetto
Odescalchi
Papal Ascension
elected unanimously
on 21
September 1676
12 August 1689 at Rome, Italy of
natural causes
buried in
a mausoleum under the altar of
San Sebastiano in Saint
Peter’s Basilica, Vatican City
7 October 1956 by Pope Pius
XII
Additional
Information
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
Cardinals
of the Holy Roman Church
images
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sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
MLA
Citation
“Blessed Pope Innocent
XI“. CatholicSaints.Info. 18 November 2022. Web. 12 August 2025.
<https://catholicsaints.info/blessed-pope-innocent-xi/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-pope-innocent-xi/
Pierre Etienne Monnot, Carlo Maratta, Monumento funebre di papa Innocenzo XI (1700), marmo e bronzo; Città del Vaticano, Basilica di San Pietro
Monument to Pope Innocent XI, St. Peter's Basilica
(Sept. 21, 1676 - Aug 12, 1689) Benedetto Odescalchi
by P. E. Monnot. The figure of the Pope is flanked by Faith and Fortitude. The bas-relief shows the victory over the Turks in Vienna in 1683. Innocent XI was beatified Oct. 7, 1956, his feast day is August 13. The pope's body is visible under the St. Sebastian altar on the opposite side of the basilica.
From: 'St. Peter's - Guide to the Basilica and Square'
On the left, towards the central nave, is the funeral Monument of Innocent XI (1676-1689), the work of the French sculptor Pierre Etienne Monnot. The Pontiff, making a solemn, oratorical gesture, is seated on the throne set above a sarcophagus, in giallo antico marble. A bas-relief on the urn of John Sobieski, shows the Victory over the Turks in Vienna in 1683.
From: 'St. Peter's Basilica - A Virtual Tour' by Our Sunday Visitor
Facing it is the Monument to Innocent XI, executed by P. E. Monnot who, inspired equally by Algardi and Bernini, created a work with a harmonious compositional unity. The bas-relief shows the Liberation of Vienna from the Turks in 1683 thanks to Sobiesky, which undoubtedly was a decisive episode in the history of Europe.
The two metal lions sustaining the black marble urn overlaid with bronze refer to the arms of the Odescalchi family to which the Pope belonged. He is solemnly represented above as if talking to the people. The two allegorical figures do not represent, as is often repeated, Religion and Justice but rather, as rightly indicated by R. U. Montini in his "Tombs of the Popes" (1957), Faith and Fortitude, symbolizing the Christian virtues shown by the Pope in his struggle against the Turks, with prayer, diplomacy and huge financial aid, though a donation of 5 million florins. Other Sources
Innocent XI was elected pope on Sept. 21, 1676, against the opposition of King Louis XIV of France, who proved to be an enemy of ecclesiastical privileges during Innocent's pontificate. He inherited an insolvent papal treasury but averted bankruptcy through wise taxation, rigid economizing, and financial support from Catholic powers. Innocent aided the war against the Turks by subsidizing King John III of Poland and the Holy Roman emperor Leopold I in a campaign that led to the relief of Vienna (1683) from the Turkish siege.
In doctrinal matters, Innocent sympathized somewhat with the Jansenists, followers of a nonorthodox ecclesiastical movement created by Bishop Cornelius Jansen of Ypres, which opposed Louis's religious policies. Although a friend of Miguel de Molinos, the Spanish mystic and proponent of the doctrine of Christian perfection known as Quietism, Innocent allowed Molinos to be arrested by the papal police and tried for personal immorality and heresy. He was sentenced to life imprisonment, and Innocent condemned his propositions in 1687.
Innocent is considered the outstanding pope of the 17th century, largely because of his high moral character. In a time of frequent papal corruption he was free from nepotism and his integrity was unquestioned. He was beatified by Pope Pius XII on October 7, 1956.
BLESSED POPE INNOCENT XI
August 12th
Benedetto Odescalchi was
born at Como on May 16, 1611, and died in Rome, August 11, 1689.
He was educated by the
Jesuits at Como, and studied jurisprudence at Rome and Naples. Urban VIII
appointed him successively prothonotary, president of the Apostolic Camera,
commissary at Ancona, administrator of Macerata, and Governor of Picena.
Innocent X then made him Cardinal-Deacon of Santi Cosma e Damiano on March 6,
1645, and, somewhat later, Cardinal-Priest of Sant' Onofrio.
As cardinal he was
beloved by all on account of his deep piety, charity, and unselfish devotion to
his duties. When he was sent as legate to Ferrara in order to assist the people
stricken with a severe famine, the pope introduced him to the people of Ferrara
as the "father of the poor", "Mittimus patrem pauperum". In
1650 he became Bishop of Novara, a capacity in which he spent all the
revenues of his see in order to relieve the poor and sick of his diocese.
With the permission of the pope, he resigned as Bishop of Novara in favour of
his brother, Giulio, in 1656 and went to Rome, where he took a prominent part
in the consultations of the various congregations in which he was a member.
Odescalchi was
unanimously elected pope on September 21, 1676, and he took the name of
Innocent XI. Immediately upon his accession he turned all his efforts towards
reducing the expenses of the Curia. He passed strict ordinances against
nepotism among the cardinals, and he himself lived very parsimoniously and
exhorted the cardinals to do the same.
His pontificate was
marked by the prolonged struggle with Louis XIV of France on the subject of the
so-called "Gallican Liberties", and also about certain immunities
claimed by ambassadors to the papal court. He died after a long period of
feeble health on August 12, 1689.
The cause for his
canonization was first introduced in 1714, but the influence of France
forced it to be suspended in 1744. In the 20th century it was reintroduced, and
Pius XII announced his beatification on October 7, 1956.
SOURCE : https://www.catholicnewsagency.com/saint/blessed-pope-innocent-xi-330
Pope Innocent XI
(Benedetto Odescalchi)
Born at Como, 16 May, 1611; died
at Rome, 11
August, 1689. He was educated by
the Jesuits at Como, and studied jurisprudence at Rome and Naples. Urban VIII appointed
him successively prothonotary, president of the Apostolic Camera, commissary
at Ancona,
administrator of Macerata,
and Governor of Picena. Innocent X made
him Cardinal-Deacon of
Santi Cosma e Damiano on 6 March, 1645, and, somewhat later, Cardinal-Priest of
Sant' Onofrio. As cardinal he
was beloved by all on account of his deep piety, charity, and
unselfish devotion to duty.
When he was sent as legate to Ferrara in order to
assist the people stricken with a severe famine, the pope introduced him
to the people of Ferrara as
the "father of the poor", "Mittimus patrem pauperum". In
1650 he became Bishop of Novara, in which
capacity he spent all the revenues of his see to relieve the
poor and sick in his diocese.
With the permission of the pope he resigned
as Bishop of Novara in favour of
his brother Giulio in 1656 and went to Rome, where he took a
prominent part in the consultations of the various congregations of which he
was a member.
He was a strong candidate
for the papacy after
the death of Clement
IX on 9 December, 1669, but the French Government rejected him. After
the death of Clement
X, King Louis
XIV of France again intended to use his royal influence against the
election of Odescalchi, but, seeing that the cardinals as well
as the Roman people were of one mind in their desire to have Odescalchi as
their pope, he
reluctantly instructed the cardinals of the
French party to acquiesce in his candidacy. After an interregnum of two months,
Odescalchi was unanimously elected pope on 21
September, 1676, and took the name of Innocent XI. Immediately upon his
accession he turned all his efforts towards reducing the expenses of the Curia. He passed strict
ordinances against nepotism among the cardinals. He lived very
parsimoniously and exhorted the cardinals to do the
same. In this manner he not only squared the annual deficit which at his
accession had reached the sum of 170,000 scudi, but within a few years
the papal income
was even in excess of the expenditures.
The whole pontificate of
Innocent XI is marked by a continuous struggle with the absolutism of King Louis XIV of France.
As early as 1673 the king had by his own power extended the right of the régale over
the provinces of Languedoc, Guyenne, Provence, and Dauphiné, where it had
previously not been exercised, although the Council of Lyons in 1274 had
forbidden under pain of excommunication to
extend the régale beyond those districts where it was then in force.
Bishops Pavillon of
Alet and Caulet of Pamiers protested
against this royal encroachment and in consequence they were persecuted by the
king. All the efforts of Innocent XI to induce King Louis to
respect the rights of
the Church were
useless. In 1682, Louis
XIV convoked an Assembly of the French Clergy which, on 19 March,
adopted the four famous articles, known as "Déclaration du clergé
français" (see GALLICANISM).
Innocent annulled the four articles in his rescript of 11
April, 1682, and refused his approbation to all
future episcopal candidates who had taken part in the assembly. To appease
the pope, Louis XIV began to
pose as a zealot of Catholicism.
In 1685 he revoked the Edict of Nantes and inaugurated a cruel persecution of
the Protestants.
Innocent XI expressed his displeasure at these drastic measures and continued
to withhold his approbation from
the episcopal candidates as he had done heretofore. He irritated the king still
more by abolishing the much abused "right of asylum" in a decree dated 7 May, 1685.
By force of this right the foreign ambassadors at Rome had been able
to harbour in their palaces and the immediate neighbourhood any criminal that
was wanted by the papal court
of justice.
Innocent XI notified the new French ambassador, Marquis de Lavardin, that he
would not be recognized as ambassador in Rome unless he
renounced this right. But Louis XIV would not
give it up. At the head of an armed force of about 800 men Lavardin entered Rome in November,
1687, and took forcible possession of his palace. Innocent XI treated him
as excommunicated and
placed under interdict the church of St. Louis
at Rome where
he attended services on 24 December, 1687.
The tension between
the pope and
the king was still increased by the pope's procedure in
filling the vacant archiepiscopal See of Cologne. The two candidates for
the see were
Cardinal Wilhelm Fürstenberg, then Bishop of Strasburg, and Joseph
Clement, a brother of Max Emanuel, Elector of Bavaria. The former was
a willing tool in the hands of Louis XIV, and his
appointment as Archbishop and
Elector of Cologne would have implied French preponderance in
northwestern Germany.
Joseph Clement was not only the candidate of Emperor Leopold I of Austria but of
all European rulers,
with the exception of the King of France and his
servile supporter, King James II of England. At the
election, which took place on 19 July, 1688, neither of the candidates received
the required number of votes. The decision, therefore, fell to the pope, who designated
Joseph Clement as Archbishop and
Elector of Cologne. Louis
XIV retaliated by taking possession of the papal territory
of Avignon,
imprisoning the papal
nuncio and appealing to a general council. Nor did
he conceal his intention to separate the French Church entirely from Rome. But the pope remained firm.
The subsequent fall of James II of England destroyed
French preponderance in Europe and soon
after Innocent's death the struggle between Louis XIV and the papacy was settled
in favour of the Church.
Innocent XI did not approve the imprudent manner in which James II attempted to
restore Catholicism in England. He also
repeatedly expressed his displeasure at the support which James II gave to the
autocratic King
Louis XIV in his measures hostile to the Church. It is,
therefore, not surprising that Innocent XI had little sympathy for the Catholic King
of England, and
that he did not assist him in his hour of trial. There is, however, no ground
for the accusation that Innocent XI was informed of the designs which William
of Orange had upon England,
much less that he supported him in the overthrow of James II. It was due to
Innocent's earnest and incessant exhortations that the German Estates and King John Sobieski of Poland in 1683
hastened to the relief of Vienna which was
being besieged by the Turks.
After the siege was raised, Innocent again spared no efforts to induce
the Christian princes
to lend a helping hand for the expulsion of the Turks from Hungary. He contributed
millions of scudi to the Turkish war fund in Austria and Hungary and had the
satisfaction of surviving the capture of Belgrade, 6 Sept., 1688.
Innocent XI was no less
intent on preserving the purity of faith and morals among
the clergy and
the faithful. He
insisted on a thorough education and an
exemplary life of the clergy,
reformed the monasteries of Rome, passed strict
ordinances concerning the modesty of dress among Roman ladies, put an end to
the ever increasing passion for gambling by suppressing the gambling houses
at Rome and
by a decree of
12 February, 1679, encouraged frequent and even daily Communion. In his Bull "Sanctissimus
Dominus", issued on 2 March, 1679, he condemned sixty-five propositions
which favoured laxism in moral theology, and in
a decree, dated 26 June,
1680, he defended the Probabiliorism of Thyrsus González, S.J. This decree (see
authentic text in "Etudes religieuses", XCI, Paris, 1902, 847 sq.)
gave rise to the controversy, whether Innocent XI intended it as a condemnation
of Probabilism.
The Redemptorist Francis
Ter Haar, in his work: "Ben. Innocentii PP. XI de probabilismo decreti
historia" (Tournai, 1904), holds that the decree is opposed
to Probabilism,
while August Lehmkuhl, S.J., in his treatise: "Probabilismus
vindicatus" (Freiburg, 1906), 78-111, defends the opposite opinion. In
a decree of
28 August, 1687, and in the Constitution "Cœlestis Pastor" of 19
November, 1687, Innocent XI condemned sixty-eight Quietistic propositions
(see QUIETISM)
of Miguel de Molinos. Towards the Jansenists Innocent
XI was lenient, though he by no means espoused their doctrines. The process of
his beatification was
introduced by Benedict
XIV and continued by Clement XI and Clement XII, but French
influence and the accusation of Jansenism caused it
to be dropped. His "Epistolæ ad Principes" were published by Berthier
(2 vols., Rome, 1891-5), and his "Epistolæ ad Pontifices", by
Bonamico (Rome, 1891).
Sources
IMMICH, Papst
Innocenz XI. (Berlin, 1900); MICHAUD, Louis XIV et Innocent XI (4
vols., Paris, 1882 —) written from Gallican standpoint; GÉRIN, Le Pape
Innocent XI et la révolution anglaise de 1688 in Revue des questions
historiques, XX (Paris, 1876); IDEM, Le Pape Innocent XI et la
Révocation de l'Edit de Nantes, ibidem, XXIV (1878); IDEM, Le pape
Innocent XI et l'Election de Cologne en 1688, ibidem, XXXIII (1883);
IDEM, Le Pape Innocent XI et le siège de Vienne en 1683, ibidem, XXXIX
(1886); FRAKNOI, Papst Innocenz XI. und Ungarns Befreiung von der
Türkenherrschaft, translated into German from the Hungarian by JEKEL
(Freiburg im Br., 1902); GIUSSANI, Il conclave di Innocenzo XI (Como,
1901). A contemporary biography by LIPPI was newly edited by BERTHIER (Rome,
1889). Sea also HORVARTH in Catholic University Bulletin, XV
(Washington, 1909), 42-64; cf. ibid., IX 1903, 281.
Ott,
Michael. "Pope Innocent XI." The Catholic Encyclopedia. Vol.
8. New York: Robert Appleton Company, 1910. <http://www.newadvent.org/cathen/08021a.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Douglas J. Potter. Dedicated to
the Immaculate Heart of the Blessed Virgin Mary.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. October 1, 1910. Remy Lafort, S.T.D.,
Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2023 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
New
Catholic Dictionary – Pope Innocent XI
Article
Reigned from 21
September 1676 to 12
August 1689.
Born in 19
May 1611 at Como, Italy as
Benedetto Odescalchi; died in
Rome, Italy on 12
August 1689.
After fulfilling many important offices he became cardinal–deacon, cardinal-priest,
and Bishop of
Novara. Elected pope, he at once directed his efforts to reducing the expenses
of the Curia, setting an example by his strict economy. His pontificate was
marked by a continuous struggle with Louis XIV of France,
who extended the right of regalia and convoked an assembly of the French clergy
which adapted the “Declaration of the French Clergy.” With an idea of appeasing
the pope Louis later inaugurated a persecution of Protestants by the revocation
of the Edict of Nantes, but Innocent expressed his displeasure at these drastic
methods. By filling the vacant See of Cologne, he irritated Louis who seized
Avignon from the papacy. He disapproved of James II’s method of attempting to
restore Catholicism in England,
but it is not true that he supported William of Orange against the king. He
encouraged daily communion, insisted on a high standard of education in the
seminaries, condemned immodesty in dress, gambling, and laxism in moral
theology.
MLA
Citation
“Pope Innocent XI”. New Catholic Dictionary. CatholicSaints.Info.
11 August 2016. Web. 12 August 2025.
<https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-pope-innocent-xi/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-pope-innocent-xi/
INNOCENT XI, POPE, BL.
Pontificate: Sept. 21,
1676, to Aug. 12, 1689; b. Benedetto Odescalchi, Como, May 19, 1611. The scion
of an ancient Lombard family with a reputation for piety, he received his early
education at the Jesuit college in Como. At 15 he became an apprentice in the
family bank in Genoa. He attended first the University of Rome followed by the
University of Naples, where he obtained a doctorate in civil and Canon Law in
1639. Less than a year later, on the advice of Cardinal de la Cueva, he
received the tonsure with the intention of fulfilling his inclination to
prayer, study, and works of charity. He was appointed apostolic prothonotary by
Pope Urban
VIII and sent as financial commissary to the province of the Marches.
During the conclave following the death of Pope Urban, he acted as governor of
Macerata. He was named cardinal in 1645 by Innocent X, but not at the
recommendation of Donna Olimpia Maidalchini as has been alleged. In 1648 he was
cardinal legate to Ferrara, where his great charity won him the title
"Father of the Poor." Two years later he was ordained to the
priesthood (1650) and consecrated bishop of Novara in 1651. In 1656 he resigned
his see and returned to Rome to work in the Curia. Although he was favored in
the conclave of 1670, the influence of Louis
XIV delayed his election until the next conclave in 1676. He assumed
the name Innocent in memory of Innocent X, who had made him a cardinal.
Before accepting the
tiara, Innocent requested the cardinals to approve the "Summary
Agreement" consisting of 12 articles of ecclesiastical reform. This formed
his program of action to achieve three objectives: the completion of the work
of the Council of trent, the defense of the freedom and rights of the Church,
and the assurance of the safety of Christian Europe against the Muslim Turks.
From 1683 to 1689 he inspired a long and eventually successful campaign against
the Turks.
In defense of
ecclesiastical liberty Innocent's greatest and constant struggle was against
the absolutist pretensions of Louis
XIV of France. The king was encouraged by professors of the Sorbonne
and personal advisers to claim the right to the revenues of vacant benefices
and the control of appointment to future offices in Languedoc, Provence,
Dauphiné, and Guyenne. Because a decision of the Council of Lyons (1274) and a
concordat between the pope and the French king restricted such extension of
the régale (royal right to revenues of vacant sees), Innocent
resisted. Louis called an assembly of the french clergy, which adopted the
celebrated four Gallican articles on March 19, 1682 (see gallicanism). In a
rescript (April 11, 1682) Innocent denounced these articles and refused papal
approval to all episcopal candidates who had participated in the assembly. In
1685, as a move of conciliation, Louis revoked the Edict of nantes, but the
inhuman persecution of Protestants that followed brought expressions of
disapproval from the Pope and a continued firm stand on the régale. Further
conflict came from the papal decree of May 7, 1685, denying the widely abused
"privilege of diplomatic residence," which offered haven to criminals
in Rome as long as they remained within the neighborhood of the French embassy.
Innocent refused to receive the new French ambassador, the Marquis de Lavardin,
who insisted on this right and with a small military force took possession of
his palace. Innocent in turn placed the French church of St. Louis in Rome
under interdict on Dec. 24, 1687. Relations were again strained the next year
when Innocent appointed Joseph Clement to the archiepiscopal and electoral see
of Cologne over Cardinal Wilhelm fÜr stenberg, the candidate of Louis. In
retaliation, the king seized the papal territory of Avignon, imprisoned the
papal nuncio, and threatened a general council.
Innocent worked
tirelessly to unite the Christian princes, both Catholic and Protestant,
against the growing threat of Turkish invasion. The victory of the forces of
Emperor Leopold, King john iii sobieski of poland, and Duke Charles of Lorraine
on Sept. 11, 1683, which destroyed Turkish hopes at the gates of Vienna, was
attributed, even at the time, to the prayers and great financial help of the
pope.
During his pontificate
Innocent issued decrees on frequent Communion (Feb. 12, 1679), confession (Nov.
18, 1682), and aspects of morality (March 4, 1679; June 26, 1680; and Aug. 28,
1687). In these later decrees he condemned laxism in moral theology and
defended the probabiliorism of Thyrsus Gonzalez, SJ, thus giving rise to a
controversy whether the pope was condemning probabilism. He also condemned the
extension of human slavery (March 20, 1686) and the doctrines of Miguel de
molinos (Nov. 20, 1687). (see quietism).
Immediately following Innocent's 13-year pontificate steps were taken toward his beatification, but the process was suspended by Benedict XIV in 1744 through pressure from the French court. The cause was again encouraged in 1889 and 1895 by Leo XIII, in 1934 by Pius XI, and effectively in 1942 by Pius XII, who beatified Innocent XI in October 1956.
Feast: Aug. 13.
Bibliography: J. J. Berthier, ed. Innocentii PP. XI epistolae ad principes, 2 v. (Rome 1891–95). F. de Bojani, Innocent XI: sa correspondance avec ses nonces, 1676–84, 3 v. (Rome 1910–12). Bullarium Romanum (Magnum), ed. H. Mainardi and C. Cocquelines, 18 folio v. (Rome 1733–62) v.19. L. Pastor, The History of the Popes from the Close of the Middle Ages (London–St. Louis 1938–61) 32:1–524. F. X. Seppelt, Geschichte der Päpste von den Anfängen bis zur Mitte des 20 Jh., (Leipzig 1931–41) 5.2:346–371, 534–537. C. Miccinelli, Il grande Pontefice Innocenzo XI (Rome 1956). G. Papasogli, Il beato Innocenzo XI (2d ed. Como 1957); last two works contain fine bibliographies. W. de Vries, "Der selige Papst Innozenz XI und die Christen des Nahen Ostens," Orientalia Christiana periodica 23 (Rome 1957) 33–57. D. W. R. Bahlmann, The Moral Revolution of 1688 (New Haven 1957). J. Paquier, Dictionnaire de théologie catholique, ed. A. Vacant et al., 15 v. (Paris 1903–50; Tables générales 1951–) 7.2: 2006–13. J. Orcibal, Louis XIV contre Innocent XI (Paris 1949). L. O'brien, Innocent XI and the Revocation of the Edict of Nantes (Berkeley 1930). S. Monti, Bibliografia di Papa Innocenzo XI … fino al 1927, ed. M. Zecchinelli (Como 1957). G. Schwaiger, Lexikon für Theologie und Kirche, ed. J. Hofer and K. Rahner, 10 v. (2d, new ed. Freiburg 1957–65) 5:693–695. E. de Syrmia, At the Head of Nations (New York 1978). R. J. Maras, Innocent XI: Pope of Christian Unity (Notre Dame 1984). I. Marzola, Pastorale liturgica di b. Innocenzo XI, (Rovigo 1973). P. Gini, ed., Epistolario Innoceniano (Como 1977).
[S. V. Ramge]
New Catholic Encyclopedia
(11) 7. ODESCALCHI, Benedetto (1611-1689)
Birth.
May 19 (or 16), 1611, Como. Of a patrician family. Son of Livio Odescalchi,
patrician of Como and banker in Venice, and Paola di Castelli, of Bergamo.
Brother of Giulio Maria Odescalchi, O.S.B., his successor in the see of Novara
(1656-1667); another brother was Carlo. Grand-uncle of Cardinal Benedetto Erba-Odescalchi (1713).
Great-grand-uncle of Cardinal Antonio Maria Erba-Odescalchi (1759).
Great-great-grand-uncle of Cardinal Carlo Odescalchi,
S.J. (1823).
Education. At an early
age felt a vocation to the ecclesiastical life (1). Studied with the
Jesuits in Como. Apprenticed at his family's bank in Genoa when he was fifteen
years old. Studied law in Rome and Naples and obtained a doctorate in 1639.
Early life. Pope Urban
VIII named him successively protonotary apostolic participantium, May 15,
1640; Referendary of the tribunals of the Apostolic Signature of Justice and of
Grace, 1642. Named cleric of the Apostolic Chamber by Pope Innocent X; later
its president. Commissary in Ancona. Governor of Macerata. Financial commissary
in the Marches. Governor of Picena.
Sacred orders. (No
information found).
Cardinalate. Created
cardinal deacon in the consistory of March 6, 1645; received the red hat and
the deaconry of Ss. Cosma e Damiano, April 24, 1645. Prefect of the Tribunal of
the Apostolic Signature of Grace, January 22, 1647. Legate in the city and
state of Ferrara, June 15, 1648 until October 21, 1651.
Episcopate. Elected
bishop of Novara, April 4, 1650. Consecrated, January 29, 1651, in the
cathedral of Ferrara, by Cardinal Francesco Maria Macchiavelli, titular
patriarch of Constantinople and archbishop of Ferrara, assisted by Maffeo
Vitale, bishop of Mantova, and by Giulio Borea, bishop of Comacchio.
Participated in the conclave of 1655,
which elected Pope Alexander VII. Resigned government of the diocese of Novara,
before March 6, 1656. Opted for the order of cardinal priests and the title of
S. Onofrio, April 21, 1659. Camerlengo of the Sacred College of Cardinals,
January 12, 1660 until January 24, 1661. Participated in the conclave of 1667,
which elected Pope Clement IX. Participated in the conclave of 1669-1670,
which elected Pope Clement X; France vetoed his election to the papacy.
Participated in the conclave of 1676 and
was elected pope.
Papacy. Elected pope on
September 21, 1676. Took the name Innocent XI. Crowned, October 4, 1676, in the
patriarchal Vatican basilica, by Cardinal Francesco Maidalchini, protodeacon of
S. Maria in Via Lata. Took possession of the patriarchal Lateran basilica,
November 8, 1676. He unsuccessfully legislated against nepotism among the
cardinals. He created forty three
cardinals in two consistories.
Death. August 12, 1689,
from kidney stones, Rome. Exposed in the patriarchal Vatican basilica; and
buried in the pilar of the left nave of the basilica (2). His praecordia was
placed in the chapel of the Madonna in the church of Ss. Vincenzo ed
Anasatasio, Rome; his heart was in the chapel of the Odescalchi Palace, also in
Rome, until 2013 when it was given to the parish church of Parè, named after
him, and is enshrined in one of it is lateral chapels dedicated to Our Lady of
the Rosary, built around 1680 by his brother Carlo. His monument in the
basilica was designed by Carlo Maratta.
Beatification. The
process of beatification was started on April 11, 1691 by Pope Innocent XII
(1691-1700). The initial phase was concluded in 1698. In 1714, the formal
introduction of the cause was discussed and Prospero Lambertini, future Pope
Benedict XIV, was asked to prepare the animadversationes. The new phase
of indagine took place in Rome and Como between 1714 and 1733; these
apostolic processes were approved in 1736. In 1744, the process was blocked by
accusations of simony, philo-Jansenism and hostility to France and the
French (3). The process was revitalized by the publication of documents by
Father Berthier, O.P., and Pope Pius XII ordered it to be reopened. The Holy
Office was consulted concerning the accusations of Quietism against Pope Innocent
XI and it declared its unwillingness to place obstacles to the cause. Finally,
Innocent XI was beatified on October 7, 1956, by Pope Pius XII. After the
beatification, the body was placed in a glass urn under the altar of the chapel
of Saint Sebastian in the patriarchal Vatican basilica on October 11, 1956. His
feast is celebrated on August 12. On April 8, 2011, in a private ceremony in
Saint Peter's Basilica his remains were moved from the altar in the chapel of
Saint Sebastian to make way for the body of Blessed Pope John Paul II, and
transferred to the Altar of the Transfiguration. The altar sits to the left of
the high altar, which is overshadowed by a marble statue of Saint Andrew the
Apostle.
Bibliography.
-Cardella, Lorenzo. Memorie storiche de' cardinali della Santa Romana Chiesa. 9 vols. Rome : Stamperia Pagliarini, 1793, VII, 69;
-Katterbach, Bruno. Referendarii utriusque Signaturæ a Martino V ad Clementem IX et Praelati Signaturae Supplicationum a Martino V ad Leonem XIII. Città del Vaticano 1931. (Studi e Testi 55), pp. 296 and 313;
-Menniti Ippolito, Antonio. "Innocenzo XI, beato." Enciclopedia dei papi. 3 vols. Roma : Istituto della Enciclopedia italiana, 2000, III, 368-389;
-Miccinelli, Carlo. Il beato Innocenzo XI : cenni biografici. Vatican City : Tipografia Poliglotta Vaticana, 1956. Bibliografia di papa Innocenzo XI (Benedetto Odescalchi) 1676-1689, fino al 1927. Manoscritto inedito ad altri cimeli innocenziani esistenti nelle raccolte dei musei civici di Como, Author: Monti, Santo. Como, Tip. A. Noseda, 1957. Responsibility: a cura di Mariuccia Zecchinelli;
-Montor, Artaud de. The lives and times of the popes, including the complete gallery of the portraits of the pontiffs reproduced from "Effigies pontificum romanorum Dominici Basae"; being a series of volumes giving the history of the world during the Christian era, retranslated, rev. and written up to date from Les vies des papes, by the Chevalier Artaud de Montor. 10 vols. Lateran ed. New York : The Catholic Publication Society of America 1910-11, VI, 121-150;
-Neveu, Bruno. "Culture religieuse et aspirations réformistes à la cour d'Innocent XI", in Accademie e culture : aspetti storici tra sei e settecento. Firenze : L. S. Olschki, 1979;
-Neveu, Bruno. "Episcopus et princeps urbis : Innocent XI réformateur de Rome d'après des documents inédits (1676-1689)" in Römische Kurie, kirchliche Finanzen, Vatikanisches Archiv : Studien zu Ehren von Hermann Hoberg / herausgegeben von Erwin Gatz. Roma : Università Gregoriana, 1979. (Miscellanea historiae pontificiae), p. 598-633;
-O'Brien, Louis. Innocent XI and the revocation of the Edict of Nantes. Berkeley, Calif. : [s.n.], 1930. Dissertation: Thesis (Ph. D.)--Columbia University, 1930;
-Papasogli, Giorgio. Innocenzo XI (1611-1689) Sommo Pontefice dal 1676 al 1689 elevato all'onore degli Altari nel 1956. Roma : Banco di Roma, 1956;
-Vita di papa Innocenzo XI. Edited by Mattia Giuseppe Lippi ; Luigi Marracci; Joachim Joseph Berthier. Roma : Tipografia vaticana, 1889. Note: "L'altra Vita d'Innocenzo, che noi pubblichiamo nell' Appendice, tra altri documenti, n. XI, fu scritta dal celebre Maracci, l'unico confessore del venerabile papa Innocenzo ... La terza Vita da noi stampata come anonima, (Append., n. XII), non manca pure d'importanza, perchè scritta da un contemporaneo, nel 1689, dopo il 29 agosto ..."--Proemio. Responsibility: raccolta in tre libri per Mattia Giuseppe Lippi. Edita con aggiunte a cura del P. fr. Giovacchino Berthier, de' Predicatori;
-Weber, Christoph and Becker, Michael. Genealogien zur Papstgeschichte. 6 v. Stuttgart : Anton Hiersemann, 1999-2002. (Päpste und Papsttum, Bd. 29, 1-6), II, 676;
-Weber, Christoph. Legati e governatori dello Stato Pontificio : 1550-1809.
Roma : Ministero per i beni culturali e ambientali, Ufficio centrale per i beni
archivistici, 1994. (Pubblicazioni degli archivi di Stato. Sussidi; 7) pp. 252
and 804.
Webgraphy. Biography by
Antonio Menniti Ippolito, in Italian, Dizionario Biografico degli Italiani,
Treccani; biography by
Michael Ott, in English, The Catholic Encyclopedia; biography,
in English, Encyclopaedia Britannica; his episcopal
lineage by Charles N. Bransom Jr, in English, Apostolic Succession in
the Roman Catholic Church; his
tomb in St. Peter's Basilica, Rome; his effigy on a medal,
Edgar L. Owen, Ltd.; his
engraving, arms and portrait, Araldica Vaticana; Hoy
se celebra al Beato Inocencio XI, Papa, ACI, 12 Ago. 16 / 12:01 am; Blessed
Pope Innocent XI, Florida Catholic, Friday, August 12, 2022.
(1) Several sources, among them Cardella, Memorie storiche de' cardinal della Santa Romana Chiesa, VII, 69, say that he had been a soldier before entering the ecclesiastical state. Montor, The lives and times of the Popes, VI, 122, indicates that this is incorrect, and that those writers confused him with another Odescalchi who fought in Flanders and that he was never anything but an ecclesiastic. Montor cites a dissertation written by Count Antonio Giuseppe Rezzonico, printed in Como in 1742, that demonstrates that Benedetto Odescalchi was never a soldier.
(2) His body was so poorly watched after his death, that during the night, he was almost gnawed by rats, who ate part of his nose.
(3) According to Menniti Ippolito, Innocenzo XI, beato", Enciclopedia
dei papi, III, 388, Pope Benedict XIV decided to freeze the cause and face all
the doubts that had emerged during the process. Together with the French
objections, the main reason that paralyzed the process was the doubt that this
pontiff expressed concerning the holiness of his predecessor. He wrote that
Innocent XI more than a saint had been a good man (uomo da bene). Even in the
presence of two miraculous events, the pope did not recognize the heroic
quality of Innocent's sanctity.
SOURCE : https://cardinals.fiu.edu/bios1645.htm#Odescalchi
Pope Innocent XI,
1611-1689 (Italy)
Born Benedetto Odescalchi
on May 19, 1611 at Como, Italy, he was educated by the Jesuits and apprenticed
as a banker in Genoa. His future included becoming the first lawyer to become
pope of the Roman Catholic church in Rome.
At both Rome and Naples,
he studied law and
received his law degree, a doctorate, in 1639.
But he was a priest and
theologian at heart and could not get enough of Vatican politics, soon sitting
as chair of some powerful committees. He was assigned to Ancona, Macerata
and Picena, all Italian communities.
Odescalchi was elevated
to Cardinal in1645 and acted as Bishop at Novara from 1650 to 1656. In 1656, he
was pining for a return to Rome and received permission from the Pope to resign
his commission at Novara for his brother Giulio, who became bishop of Novara in
his stead.
Benedetto Odescalchi then
held the prestigious Vatican position of Carmerlengo in 1660.
He was narrowly defeated
in the Papal election of 1670, when the French delegates voted as a group to
prevent his ascendancy.
But then, on September
21, 1676, the Italian lawyer became
the 240th Pope and took the name of Innocent XI (the 11th).
In office, he moved
aggressively against church officers who were living lavishly and brought a
church on the brink of bankruptcy back to a balanced budget. During his tenure,
the church expanded with, for example, a first Roman Catholic church opening in
Thailand.
His legal training helped
him assert Papal authority against Louis XIV (14th) of France, the "Sun
King", then at the height of his power. Louis XIV was eroding the authority
of the Church in France. In 1682, King Louis convened all French clergy and
coerced those assembled to issue a document supporting his initiatives, which
Innocent XI promptly cancelled.
In 1687, the French
ambassador to the Vatican took over Innocent XI's palace at Rome and the Pope
retaliated by treating the ambassador as if he had been excommunicated. Further
events escalated the dispute and Louis XIV threatened to renounce the Roman
Catholic Church from the territory of France.
Innocent also administered
political and military help to Vienna and Belgrade where the marauding Islam
army was defeated between 1683 and 1688. His troops were called the Holy
League.
The Secret Archives at
the Vatican holds
a treasure of documents that itemize not just his achievements, but also his
correspondence on the amazing events of his era.
Innocent XI was Pope
until his death on August 12, 1689. He is buried in Saint Peter's Basilica in
Rome.
He was eventually
beatified by Pope Pius XII in 1956 after three previous attempts by previous
popes failed because of French influences.
REFERENCES:
Duhaime, Lloyd, Ives
Helori (1253-1303)
Duhaime, Lloyd, Law
Hall of Fame
Duhaime, Lloyd, Saint
Lawyer: Lawyers Who Were Sainted
Ott, M., "Pope
Innocent XI", The Catholic Encyclopedia (Now York: Robert
Appleton Company, 1910).
Published: Monday,
December 21, 2009
Last updated: Sunday, June 2, 2013
By: Lloyd
Duhaime
Permalink
Pope Innocent XI
AKA Benedetto
Odescalchi
Birthplace: Como, Italy
Location of death: Rome, Italy
Cause of death: unspecified
Gender: Male
Religion: Roman Catholic
Race or Ethnicity: White
Occupation: Religion
Nationality: Italy
Executive summary: Roman Catholic Pope, 1676-89
Innocent XI, given name
Benedetto Odescalchi, Roman Catholic Pope from 1676 to 1689, was born at Como
on the 16th of May 1611. He studied law in Rome and Naples, entered the Curia
under Urban VIII (his alleged military service seems to be questionable), and
became successively protonotary, president of the Apostolic Chamber, governor
of Macerate and commissary of Ancona. Innocent X made him a cardinal (1647),
legate to Ferrara, and, in 1650, Bishop of Novara. His simple and blameless
life, his conscientious discharge of duty, and his devotion to the needs of the
poor had won for him such a name that, despite the opposition of France, he was
chosen to succeed Pope
Clement X on the 21st of September 1676. He at once applied himself to
moral and administrative reform; declared against nepotism, introduced economy,
abolished sinecures, wiped out the deficit (at the same time reducing rents),
closed the gaming houses, and issued a number of sumptuary ordinances. He held
monks strictly to the performance of their vows; took care to satisfy himself
of the fitness of candidates for bishoprics; enjoined regular catechetical
instruction, greater simplicity in preaching, and greater reverence in worship.
The moral teaching of the Jesuits incurred his condemnation (1679), an act
which the society never forgave, and which it partially revenged by forcing,
through the Inquisition, the condemnation of the quietistic doctrines of
Molinos (1687), for which Innocent entertained some sympathy.
The pontificate of
Innocent fell within an important period in European politics, and he himself
played no insignificant role. His protest against Louis XIV's extended
claim to regalian rights called forth the famous Declaration of Gallican
Liberties by a subservient French synod under the lead of Bossuet (1682), which
the pope met by refusing to confirm Louis's clerical appointments. His
determination to restrict the ambassadorial right of asylum, which had been
grossly abused, was resented by Louis, who defied him in his own capital,
seized the papal territory of Avignon, and talked loudly of a schism, without,
however, shaking the pope in his resolution. The preponderance of France
Innocent regarded as a menace to Europe. He opposed Louis's candidate for the
electorate of Cologne (1688), approved the League of Augsburg, acquiesced in
the designs of the Protestant William of Orange, even
in his supplanting King
James II, whom, although a Roman Catholic, he distrusted as a tool of
Louis. The great object of Innocent's desire was the repulse of the Turks, and
his unwearying efforts to that end entitled him to share in the glory of
relieving Vienna (1683).
Innocent died on the 12th
of August 1689, lamented by his subjects. His character and life were such as
to suggest the propriety of canonization, but hostile influences have defeated
every move in that direction.
Roman Catholic Pope 21-Sep-1676 to 12-Aug-1689
Roman Catholic Bishop 1650, Novara
Beatified 7-Oct-1956
SOURCE : https://www.nndb.com/people/171/000094886/
Beato Innocenzo XI
(Benedetto Odescalchi) Papa
Festa: 12 agosto
Como, 19 maggio 1611 -
Roma, 12 agosto 1689
Etimologia: Innocenzo
= senza peccato, dal latino
Martirologio
Romano: A Roma, beato Innocenzo XI, papa, che resse saggiamente la Chiesa,
sebbene provato da forti dolori e tribolazioni.
Durante il secondo
assedio di Vienna (1683) sul soglio di Pietro sedeva – eletto sei anni prima –
il beato Innocenzo XI, che fu tra i pochi regnanti del tempo a rendersi conto
di come il pericolo maggiore per la civiltà cristiana venisse dall’Impero
Turco.
Un Pontefice sobrio e moralizzatore
Nato nel 1611 con il nome di Benedetto Odescalchi, dopo aver lavorato presso il banco di prestiti della propria famiglia, lasciò l’attività finanziaria per frequentare i corsi di diritto.
Finiti gli studi ricevette la tonsura, entrò nelle grazie del futuro Innocenzo X, Giovanni Battista Pamphili, facendo una brillante carriera fino a divenire commissario straordinario delle tasse nelle Marche.
Non si creda però che tale carriera fosse dovuta alle importanti amicizie (che pure non gli mancarono): Benedetto era infatti molto ben preparato in campo economico e fiscale e gli ottimi risultati raggiunti gli assicurarono la carica di governatore di Macerata (1644), la porpora cardinalizia (1644), la carica di legato pontificio a Ferrara (1648), dove la sua lotta alle frodi gli procurò il titolo di “padre dei poveri” e quindi la cattedra vescovile di Novara (1650).
Divenuto Papa nel 1676 con il nome di Innocenzo XI, dimostrò immediatamente la
propria volontà di riformare i costumi e correggere gli abusi amministrativi:
iniziò a combattere il nepotismo, le sinecure, le pratiche usurarie e l’uso
degli schiavi nelle colonie.
La Lega Santa
Ma il suo maggior sogno fu quello di realizzare una nuova Lega Santa che si opponesse alla Sublime Porta: sotto il suo pontificato si svolse infatti il terribile secondo assedio di Vienna, che segnò l’apogeo della potenza turca in Europa.
Un primo esercito, guidato da Giovanni III di Polonia e sostenuto spiritualmente dal beato Marco d’Aviano, riuscì a sconfiggere gli Ottomani sotto le mura di Vienna (12 settembre 1683) e tolse l’assedio alla capitale.
Passato il pericolo imminente, Innocenzo XI cercò di promuovere una nuova crociata che avrebbe dovuto unire le maggiori potenze dell’epoca. Il 5 marzo 1684 fu siglato a Linz un patto fra i componenti della Lega: il Portogallo, la Polonia, le Repubbliche di Genova e Venezia, le maggiori potenze navali nel Mediterraneo dell’epoca, il Granducato di Toscana ed il Ducato di Savoia; due anni dopo avrebbe aderito anche la Russia.
Questa Lega Santa (la quarta di tal nome) sconfisse i Turchi nella seconda
battaglia di Mohács (1687) e a Zenta (nel 1697, sotto il comando di Eugenio di
Savoia), anche se di fatto l’esercito messo in campo era quasi esclusivamente
quello asburgico.
Il gallicanesimo
Un ulteriore motivo di attrito tra Papato e Luigi XIV era dato dalla “questione gallicana”, nata intorno alla consuetudine delle “regalie” (riguardante i diritti economici del Re sulle sede episcopali vacanti).
Il problema si inasprì quando Innocenzo XI minacciò una censura contro il Re Sole, il quale inviò al Papa un ambasciatore per dirimere il problema. Ma il clero francese, non senza un certo servilismo, si schierò dalla parte del Re, creando una situazione di stallo e riunendosi in una Assemblea generale (1681), sostenendo in quattro articoli la superiorità del Concilio sul Papa e negandogli il diritto di deporre i principi.
Di fronte alla prospettiva della nascita di una “ Chiesa nazionale” la reazione di Roma non poteva mancare. Difatti un paio di vescovi che avevano firmato i “quattro articoli” non vennero confermati e le due questioni delle regalie e degli articoli pesarono sui rapporti tra Francia e Santa Sede.
I successori di Innocenzo XI, Alessandro VIII e Innocenzo XII, pur dimostrandosi disposti a trattare, rimasero rigidi sulla questione delle regalie e Luigi XIV, in difficoltà per via delle guerre che aveva mosso a mezza Europa, dovette alfine cedere, rinunciando nel 1693 a far valere i “quattro articoli”. Rimaneva accantonata, ma non risolta, la questione delle regalie, che si protrasse fino alla fine dell’Ancien Régime.
Di contro lodò pubblicamente il Re Sole quando revocò, con l’Editto di Fontainbleu nel 1685, il noto editto di Nantes, con il quale si concedevano agli ugonotti (i calvinisti francesi) intere piazzeforti dove esercitar liberamente il loro culto e dove essi divennero padroni effettivi anche dal punto di vista politico-militare.
Innocenzo XI morì nel 1689: nel 1714 venne istituita la causa per la sua
canonizzazione, sospesa trent’anni dopo per le pressioni del Re di Francia.
Essa fu riaperta nel XX secolo e papa Pio XII lo beatificò nel 1956. Sepolto
nella Basilica di San Pietro, Innocenzo viene ricordato il 12 agosto.
Autore: Luigi Vinciguerra
Fonte: Radici Cristiane
Idealizzare gli uomini è sicuramente pericoloso; ma leggere la vita e le gesta di Innocenzo XI può fungere da insegnamento per tutti i Cattolici. La sua esistenza è un exemplum per ogni autentico fedele che si professi tale, uno specchio in cui riflettere le nostre stesse vite tanto nell’errore, poiché nessun uomo è esente dal peccato, quanto maggiormente nelle virtù. Modello di rigore e pietà, animato da vera Fede, questo beato pontefice non ha mai smesso di ricercare, e seguire, la Verità.
Venuto alla luce in una ricca famiglia comasca nel 1611, Benedetto Odescalchi fu un ragazzo di ingegno vivace ed animo irrequieto: intrapresi gli studi umanistici, li interruppe per lavorare nella società di cambiavalute di famiglia, mestiere che presto abbandonò per poi peregrinare tra Milano e Como, ricoprendo incarichi militari ed vagheggiando un nuovo trasferimento a Napoli. Già in gioventù, dovette affrontare difficili prove, come la perdita del padre a soli undici anni, la morte di due fratelli e quella della madre, a causa della peste del 1630, la stessa descritta dal Manzoni ne I Promessi Sposi. Energico ed inquieto, nel 1636 decise ancora una volta di cambiare vita e si trasferì a Roma; lì venne introdotto presso il cardinale Alfonso de la Cueva-Benavides, e fu un incontro decisivo per la sua vita: notate le capacità non comuni del giovane, il prelato lo convinse infine a riprendere in mano i libri e laurearsi in utroque iure a Napoli. Così avvenne nel 1639, ed al brillante Odescalchi si aprì la carriera curiale: finalmente, Benedetto aveva placato il suo animo grazie alla chiamata al servizio di Dio, che sentì nascere dentro di sé come “la volontà di una vita celibe, segregata dal mondo e volta alle opere di beneficenza”, e ricevette la tonsura.
Se gli incarichi ufficiali – fu da subito Presidente della Camera apostolica e poi governatore di Macerata – gli impedirono il primo scopo, di certo lo favorirono nel secondo: da subito ridusse all’essenziale la sua servitù, visse in modo austero, applicò la legge in maniera rigorosa ed imparziale, rifiutando regali e favori e senza distinzioni di classe sociale. Alle sue profonde e preziose competenze economiche, che mise sempre al servizio della Chiesa e mai del proprio portafogli, univa l’incrollabile zelo: per questo nel 1645 fu creato cardinale, e nel 1648 inviato come legato a Ferrara per sanare l’avvilente carestia. Distribuì viveri e denaro ai poveri, punì gli speculatori, fissò un prezzo per il grano e ne ordinò la libera distribuzione a tutti i cittadini: il suo animo ferreo lo portò a insistere nel pacificare i nobili locali, invitandoli a rotazione alla sua mensa per obbligarli a dialogare. Inviato come pater pauperum, “padre dei poveri”, fu riconosciuto tale anche dal popolo che inneggiò al suo nome.
Eletto vescovo di Novara nel 1650, rinunciò alla diocesi quando fu chiamato come consigliere privato da Alessandro VII: in contrasto con la splendida vita romana, il cardinal Odescalchi visse con parsimonia, versando i suoi denari a ospedali, ospizi, pellegrini ed indigenti; all’indole caritatevole affiancò una sincera devozione, frequentando quotidianamente le chiese.
Così trascorse diversi anni, fino al conclave nell’anno 1676, allorché venne eletto Sommo Pontefice: umile e pio, declinò la tiara e vennero ripetute le votazioni, che lo videro nuovamente prescelto. Prima di accettare, presentò ai cardinali elettori una capitolazione da sottoscrivere, pena un suo nuovo rifiuto: il documento descriveva la linea di azione del pontefice, che essi non avrebbero dovuto ostacolare, e che prevedeva la difesa e propagazione della Fede cattolica, la diminuzione del lusso del clero ed il controllo sui costumi, la limitazione delle spese curiali e un’azione pastorale rivolta alla cura delle persone. Sorpresi, i porporati accettarono e Benedetto Odescalchi fu incoronato come Innocenzo XI il 4 ottobre con una semplice cerimonia: già si vedeva la ventata di novità portata dal papa, il quale devolse il denaro risparmiato ai poveri.
In ambito spirituale, l’11 settembre 1681 indisse un Giubileo straordinario per invocare l’aiuto di Dio contro le difficoltà della Chiesa: l’Europa ed il mondo cristiano stavano infatti vivendo con crescente preoccupazione l’avanzata dei Turchi verso Vienna, che nel 1683 fu cinta d’assedio da Maometto IV. Innocenzo XI si fece promotore dell’ultima grande crociata contro l’Islam: donò oltre un milione e mezzo di fiorini al re di Polonia e all’Imperatore d’Austria, che vinsero gli Infedeli e salvarono l’Occidente. Per celebrare l’evento di enorme portata storica, il Papa indisse la festa del SS. Nome di Maria, che con la sua intercessione aveva evitato la catastrofe.
Nel 1687 istituì la Taxa Innocentiana, che proibiva ai vescovi di riscuotere un pagamento per le dispense matrimoniali. Avversò il nepotismo, e decise di non assegnare alcuna carica ai parenti, che non si stabilirono nemmeno a Roma. Promosse gli ordini monastici, e spesso riceveva personalmente i missionari per avere informazioni sull’evangelizzazione nel mondo: saputo della schiavitù cui erano costrette molte popolazioni indigene, si adoperò per l’abolizione della tratta degli schiavi. Limitò il gioco del lotto, vietò sovente il carnevale, abolì la regata sul Tevere, tradizione romana nel giorno di San Rocco, e versò la cifra che per essa si spendeva ad un orfanotrofio.
Tutto questo, senza però mai cedere nell’ortodossia: nel 1687, con la bolla Coelestis Pastor, condannò come eretica la dottrina del quietismo, che escludeva il desiderio e la volontà umana come mezzi per raggiungere la beatitudine, abbandonandosi passivamente all’azione divina, un movimento che egli stesso, anni addietro, aveva in buonafede protetto. Con la bolla Sanctissimus Dominus stigmatizzò gli insegnamenti del lassismo, che predicava una morale molto rilassata – e c’è da chiedersi quanto oggi questa dottrina, sebbene in forme diverse, serpeggi tra i credenti, per cui l’osservanza ai comandamenti divini è divenuta un optional per un cattolicesimo fai-da-te.
Colpito da malattia, Innocenzo XI morì nel 1689, distaccato dai beni terreni e
con il corpo provato dai molti sacrifici. Anche il suo ultimo afflato fu una
parola di carità, nel donare ai poveri di Novara diecimila scudi, e di fede,
raccomandandosi al Signore celeste per cui aveva vissuto ed operato sulla
terra.
Autore: Lorenzo Benedetti
Fonte: Corrispondenza
Romana
Benedetto Odescalchi nacque a Como il 19 maggio 1611 dal nobile Livio Odescalchi e da Paola Castelli di Gandino Bergamasco. Dopo una prima educazione ricevuta in famiglia, frequentò il collegio dei gesuiti di Como, dove fu iscritto alla Congregazione Mariana, onore riservato agli alunni migliori; a undici anni rimase orfano del padre e a quindici anni nel 1626, dopo aver ultimato i corsi umanistici, si trasferì a Genova presso lo zio Papirio, che dirigeva la “Società Odescalchi”, per fare pratica nell’attività amministrativa e negli affari.
Nel 1630, la madre morì colpita dall’epidemia di peste, che invece risparmiò Benedetto, passarono alcuni anni in cui si alternò fra Como e Genova, finché nel 1636 si spostò a Roma dove frequentò per un biennio, i corsi di diritto civile e canonico alla Sapienza, completandoli poi a Napoli, dove si laureò in ‘utroque jure’, il 21 novembre 1639.
Nel frattempo maturava in lui la vocazione allo stato religioso e a Napoli ricevé la tonsura il 18 febbraio 1640. Ritornato a Roma in pieno periodo barocco, intraprese spinto dal fratello Carlo, la carriera ecclesiastica, conducendo una vita da prelato romano, ricoprendo varie cariche nella Sede Apostolica, ma senza farsi coinvolgere dallo sfarzo della vita romana seicentesca, anzi conduceva vita ritirata, dedito alla beneficenza nascosta.
Opportunità politiche e di consapevolezza per la sua persona, fecero sì da essere scelto dalla corte pontificia ad avere l’incarico di ‘Commissario straordinario delle tasse’ nelle Marche; compito che assolse con competenza e umanità, prudenza e fermezza.
I risultati ottenuti gli ottennero nel 1644 la carica di governatore di Macerata; il nuovo papa Innocenzo X, gli conferì titoli onorifici e nel 1645 lo creò cardinale diacono, proseguendo la sua attività presso la Curia.
Nel 1648 papa Innocenzo X, allo scopo di arginare le difficoltà della popolazione di Ferrara, per la prolungata carestia, lo nominò governatore della suddetta provincia; la sua accorta politica economica, l’approvvigionarsi dalla Puglia del grano necessario, la lotta alle frodi, la distribuzione di viveri e denaro ai poveri, il calmiere dei prezzi, diedero vita all’economia delle afflitte popolazioni, così sui muri veniva scritto “Benedictus qui venit in nomine Domini”; “Viva il cardinale Odescalchi, padre dei poveri”.
Nel 1650 il papa lo nominò vescovo di Novara e giacché Benedetto non era sacerdote (il titolo di cardinale, contrariamente ad oggi, non richiedeva necessariamente che fosse un consacrato), accettò la volontà di Dio, divenendo presbitero il 20 novembre 1650 e poi consacrato vescovo il 30 gennaio 1651, consacrazioni avvenute in Ferrara.
Prendendo a modello le costituzioni sinodali di s. Carlo Borromeo, anche se non aveva un’esperienza diretta della cura pastorale delle anime, lavorò con uno zelo illuminato ed ardente in tutti i campi della vita ecclesiastica e sociale della diocesi.
Nel 1654 andò a Roma per la periodica visita ‘ad limina,’ e il papa lo trattenne presso di sé come consigliere, cosa che fece anche il suo successore papa Alessandro VII; costretto da tale situazione a stare lontano da Novara, nel 1656 chiese al papa di essere esonerato dal compito di vescovo residenziale; rimanendo così a Roma al servizio della Chiesa.
Il 21 settembre del 1676, con una unanimità di consensi fu eletto papa, assumendo il nome di Innocenzo XI; durante il suo pontificato durato tredici anni, combatté il nepotismo abolendo la carica di “cardinale- nepote”, condannò l’usura, il lusso, esortando alla carità e alla beneficenza, dando il suo personale esempio all’ascetismo.
Fu in contrasto con il re di Francia Luigi XIV, il Re Sole per varie questioni di principio, come quello del diritto di regalia rivendicato dal re, come ampliamento del suo assolutismo; ci fu il contrasto con l’’oratore’ (ambasciatore) di Francia presso la Santa Sede, che in opposizione con quanto disposto dal papa per limitare i privilegi dei diplomatici accreditati a Roma, trasformò la sua residenza in una quasi fortezza. La reazione di Luigi XIV fu di occupare la cittadina pontificia di Avignone.
Più fruttuosa fu l’intensa opera diplomatica svolta dalla Chiesa nel coalizzare le forze europee contro l’avanzata turca e negli anni dal 1677 al 1686 fu tutto un susseguirsi di firme di trattati di pace, tregue, alleanze, Lega santa, culminate con la difesa di Vienna e di Buda dall’offensiva musulmana.
Fece proclamare che primo dovere del papa era la propagazione e difesa della fede cattolica; eresse nuove diocesi in Brasile, costituì le università domenicane di Manila e in Guatemala, favorì le missioni carmelitane in Persia, cercò di abolire il commercio degli schiavi, riceveva personalmente i missionari per essere informato sulle situazioni locali.
Diceva: “Come dall’Oriente a noi era venuta la fede, così doveva l’Occidente ridarla agli orientali”. Favorì grandemente l’insegnamento catechistico ai fanciulli, ai soldati, a tutti i fedeli, facendo compilare un programma d’insegnamento, fece preparare a tale scopo un collegio di maestre chiamate ‘maestre Odescalchi’.
La sua vasta opera di un pontificato di largo respiro, svolto in un periodo d’innovazioni ideologiche, non si può descrivere in così poco spazio; Innocenzo XI soffrì molto nel fisico per varie malattie che l’avevano colpito ma che accettava con piena fiducia in Dio, morì il 12 agosto 1689, acclamato santo dal popolo dei fedeli, fu sepolto in S. Pietro, dove poi gli fu eretto il grandioso monumento funebre opera dello scultore Pietro Stefano Monnot.
Fu dichiarato beato da papa Pio XII il 7 ottobre 1956.
Autore: Antonio Borrelli
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/66000
INNOCENZO XI papa
di Giovanni Battista
Picotti
Enciclopedia Italiana
(1933)
Benedetto Odescalchi,
nato a Como il 19 maggio 1611 da ricca famiglia di commercianti, dottore in
diritto, cardinale (6 marzo 1645), legato di Ferrara (1650), vescovo di Novara
(1654), aveva già grande fama di pietà, di carità, di severità, di energia.
Eletto riluttante, il 21 settembre 1676, a successore di Clemente X, portò sul
trono papale la virtù e la rigidezza di un asceta. Si tenne immune da
nepotismo; impose, non sempre con fortuna, modestia di vesti femminili e onestà
di costume, proibì l'usura, il giuoco, le pubbliche recite teatrali, i
divertimenti carnevaleschi, fin le regate sul Tevere, che gli parvero non
convenire a tempi di grande strettezza. E dette egli stesso l'esempio d'una
economia rigidissima, così da migliorare le finanze dello stato, pure spendendo
assai per la guerra turca e per l'approvvigionamento della città e beneficando
i poveri con tanta larghezza da esserne salutato come padre. Volle predicazione
semplice e pratica del Vangelo, insegnamento del catechismo, fervore di culto
eucaristico, osservanza delle regole monastiche, preti anche pochi, ma buoni;
provvide all'educazione dei fanciulli e all'assistenza spirituale dei malati;
comandò retta amministrazione della giustizia. Le sue tendenze spirituali e
anche le lacune nella sua cultura teologica lo resero alquanto benevolo al
giansenismo e per certo tempo non contrario alla dottrina ascetica del
"quietismo" di Michele Molinos; più tardi ne riconobbe il pericolo e,
dopo lungo processo, la condannò (20 novembre 1687). Fu deciso avversario della
morale lassista; volle egli stesso nel 1687 la elezione a generale dei gesuiti
di Tirso González, contrario al "probabilismo". Si adoperò molto alla
conversione dei protestanti; salutò con gioia l'avvento del cattolico Giacomo
II al trono d'Inghilterra, ma gli raccomandò invano prudenza e tolleranza,
resistette a indebite pretese sue, non diede aiuto a lui spodestato.
Energico difensore
dell'autorità del pontificato, ebbe quasi perpetua contesa con Luigi XIV. Egli
lodava "l'egregia pietà e lo zelo" del re nel reprimere il calvinismo
e festeggiò la revocazione dell'editto di Nantes (1685), pure disapprovando le
violenze del re; ma vide come questi sostituisse alle eresie vecchie una nuova,
l'autorità assoluta dello stato in materia religiosa. Si oppose alla estensione
del diritto di regalia su tutte le diocesi di Francia e a illegittime ingerenze
regie in nomine ecclesiastiche; e, quando il re fece votare dall'assemblea del
clero di Francia e impose come obbligatorî i quattro articoli delle libertà
gallicane (marzo 1682), condannò la debolezza dei vescovi e rifiutò di
preconizzare a dignità episcopale i membri dell'assemblea, pure a costo che
rimanesse vacante un numero grande di sedi. Volle poi togliere il
"quartiere" degli ambasciatori in Roma, cioè il loro diritto di
franchigia e di asilo, dannosissimo alla giustizia (circolare ai nunzî, 4
gennaio 1677, e bolla, 12 maggio 1687): i più degli stati cattolici
consentirono; ma l'oratore francese de Lavardin entrò in Roma con un seguito di
armati (16 novembre 1687) e si fortificò nel palazzo Farnese. Il papa considerò
come scomunicati non solo l'ambasciatore, ma il re ed i ministri; il re (24
settembre 1688) interpose appello al concilio su tutti i punti della contesa,
occupò Avignone e il Contado Venassino, minacciò l'intervento armato contro lo
stato papale, senza che I. piegasse.
Ma principale mira di
tutto il pontificato d'I. fu l'unire la cristianità, anzi gli stessi popoli non
cristiani dell'Oriente, in una grande impresa contro i Turchi. Il disegno fallì
per le divisioni profonde tra i cristiani, per la politica di Luigi XIV, più
sollecita di abbattere gli Asburgo che di salvare la fede, per lo scarso
fervore religioso di un'età troppo lontana da quella delle crociate. I. ebbe
tuttavia parte nella conchiusione della pace di Nimega (1678-79) e della tregua
di Ratisbona (1684), ebbe merito principalissimo nell'alleanza fra l'imperatore
e Giovanni Sobieski, re di Polonia, onde vennero la vittoria di Vienna (12
settembre 1683) e la salvezza dell'Occidente, e nell'adesione di Venezia alla
Lega Santa (5 marzo 1684); contribuì largamente alla liberazione di Buda (1686)
e alle fortunate campagne, che opposero una diga insormontabile a nuovi
tentativi dei Turchi.
Alla sua morte (12 agosto
1689) I. fu venerato per santo; ne fu anche iniziato (1714) il processo di
canonizzazione, rimasto poi sospeso. Certo, nonostante qualche eccessiva
durezza e un carattere irresoluto per lo stesso scrupolo soverchio, diffidente,
troppo tenace, egli fu per nobiltà d'ideali e di vita fra i migliori pontefici.
Bibl.: L.
Pastor, Storia dei papi, XIV, 11, Roma 1932; fra le opere qui citate cfr.
in particolare quelle del Gérin, e M. Immisch, Papst Innozenz XI., Berlino
1900; per le questioni religiose vedi anche l'articolo di J. Paquier in Dict.
de théol. cath., VII, 11 (1923), p. 2006 segg.
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Enciclopedia Italiana fondata da Giovanni Treccani - Riproduzione riservata
SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/innocenzo-xi-papa_(Enciclopedia-Italiana)/
Sepolcro
di papa Innocenzo XI; Città del Vaticano, Basilica di San Pietro
INNOCENZO XI, papa
di Antonio Menniti
Ippolito
Dizionario Biografico
degli Italiani - Volume 62 (2004)
Benedetto Odescalchi
nacque in Como il 19 maggio 1611 da Livio e da Livia Castelli di Gandino.
La sua antica famiglia,
dedita proficuamente al commercio - la Società Odescalchi aveva ramificazioni
in Italia e nell'Europa centrale e orientale - vantava anche uomini di Chiesa,
tra cui Pietro Giorgio Odescalchi (morto nel 1620) vescovo di Alessandria e, in
seguito, di Vigevano, canonizzato santo. L'Odescalchi ebbe sei fratelli:
Lucrezia, che sposò Alessandro Erba; Carlo; Costantino, che morì nel 1619 a
ventiquattro anni; Nicola; Paolo (morto nel 1622) e Giulio, che entrò tra i
benedettini e fu poi vescovo di Novara. L'Odescalchi studiò presso il collegio
gesuitico di Como, e lì fu chiamato a far parte della Congregazione mariana, in
cui confluivano gli studenti che dimostravano un animo particolarmente devoto.
La morte del padre, nel dicembre 1622, mutò drasticamente, anche se non
repentinamente, la sua vita: segnò anzitutto l'ineluttabilità del suo distacco
dalla città natale. Nel 1626 fu infatti mandato a Genova, dove la famiglia, i
cui affari erano gestiti dallo zio Papirio, aveva recentemente aperto un banco
d'affari. Lì rimase a far pratica tre anni, e nel 1629 fu, almeno per un po',
in Milano, sempre a seguire gli affari degli Odescalchi. Il dilagare della
peste lo portò a rifugiarsi in Mandrisio da suoi parenti: la piaga lo privò
però della madre, morta nel settembre od ottobre 1630. L'Odescalchi fu dunque
completamente affidato allo zio Papirio finché anche questi, nel 1632, morì,
lasciando la cura dell'impresa familiare all'Odescalchi e ai suoi fratelli
Nicola, Carlo e Giulio. Ciò lo obbligò più stabilmente a Como ove ricoprì anche
funzioni pubbliche, quale quella, puramente onorifica, di comandante di una
coorte di milizia urbana (20 ott. 1635). Smentisce la voce di un suo impegno
militare in Olanda sotto le insegne spagnole, e di una sua ferita al braccio
destro conseguente a tale esperienza, Antonio Giuseppe Della Torre di
Rezzonico, De supposititiis militaribus stipendiis Benedicti Odescalchi…,
Comi 1742.
Non è chiaro quali
fossero i suoi progetti: sembra però sicuro che non pensasse a una carriera
ecclesiastica. Nel 1636 decise di muoversi da Como, incerto se la sua
destinazione dovesse essere Roma, dove pare volesse impiantare un banco, oppure
Napoli ove, secondo altra notizia, avrebbe voluto acquistare il comando di una
compagnia di cavalli. Giunto a Roma insieme con il fratello Carlo, l'Odescalchi
fu introdotto al cospetto del cardinale Alfonso de la Cueva, accompagnato dalle
lettere di presentazione di Diego Felipe de Guzmán, governatore di Milano. Il
porporato ne apprezzò le qualità e lo convinse a distogliere la mente dai suoi
ancora confusi progetti e a riprendere gli studi.
Presa casa alla salita S.
Onofrio, sulle pendici del Gianicolo, l'Odescalchi si iscrisse alla Sapienza e
seguì per due anni i corsi di diritto civile e canonico. Quindi, nel 1638, optò
per lo Studio napoletano, forse per le facilitazioni di cui avrebbe potuto
godere, lui suddito spagnolo con qualche protezione alle spalle, in quella
città. A Napoli si recò con il fratello Carlo: per via ebbe a verificarsi un
episodio a cui l'Odescalchi attribuì successivamente un significato profetico.
I fratelli vennero infatti affiancati da due frati cappuccini che avrebbero
suggerito all'Odescalchi di riprendere la via di Roma perché quella città, e
non Napoli, sarebbe stata la sua "stanza". I frati sarebbero svaniti
nel nulla. La vicenda fu poi propagata dallo stesso Odescalchi. È singolare che
tutti i biografi siano stati costretti ad amplificare la portata della notizia
in assenza di indicazioni più sostanziose sugli intendimenti dell'Odescalchi,
che aveva allora ventisette anni e non sapeva ancora immaginare nulla del
proprio futuro.
Si stabilì quindi a
Napoli, e agli inizi del 1639 fu lasciato solo da Carlo, che tornò al Nord a
seguire gli affari di famiglia (di cui l'Odescalchi avrebbe continuato a
rimanere al corrente anche da pontefice); il 21 novembre di quell'anno si
laureò in utroque iure, al termine di un percorso di studi singolarmente
rapido, probabilmente favorito da qualche dispensa. Sempre in Napoli, il 18
febbr. 1640, il vicario generale dell'arcivescovo gli conferì la prima tonsura.
In seguito l'Odescalchi
rientrò in Roma, contando sull'appoggio economico del fratello Carlo, e
soprattutto tornò dal cardinale de la Cueva, che proseguì a interessarsi della
vicenda del Comasco e lo introdusse ai cardinali Francesco Barberini, nipote di
Urbano VIII, e Giovanni Battista Pamphili, il futuro Innocenzo X. Fu forse
proprio l'acquisita familiarità con i più alti ambienti di Curia a spingere
Carlo a combinare per lui, nel 1640, l'acquisto, grazie all'amico Francesco
Parravicini, di un "presidentato" e di "due segretariati di
cancelleria prelatizii; con che papa Urbano dichiarollo protonotario apostolico
partecipante" (Lippi, p. 9). Di quale "presidentato" si
trattasse non è dato sapere, ma secondo il biografo furono sborsati 12.000
scudi; dal luglio 1643, almeno, l'Odescalchi era presidente della Camera
apostolica, ufficio venale il cui prezzo si aggirava intorno ai 40.000 scudi (è
assai probabile che Mattia Giuseppe Lippi, il quale si applicò alla biografia
dell'Odescalchi poco dopo la di lui morte, faccia qualche confusione e sbagli
la cifra, che pare troppo esigua). L'Odescalchi prese casa presso il Pantheon e
testimoni descrivono le sue frequenti passeggiate verso il Quirinale per
raggiungere porta Pia. Scoppiava intanto la guerra tra la S. Sede e i Farnese.
Le accresciute esigenze finanziarie dello Stato obbligarono a prelievi fiscali
straordinari e a tal fine l'Odescalchi fu nominato commissario generale per le
tasse nella Marca. Il suo operato fu fermo quanto accorto e ciò gli garantì,
per la seconda metà del 1644, il ruolo di governatore di Macerata. Nel
frattempo morì Urbano VIII e gli successe Innocenzo X.
L'Odescalchi rivelò già
in questi suoi primi incarichi ufficiali di rilievo gli aspetti caratteristici
del suo futuro operare: ridusse all'essenziale la sua "famiglia",
visse in modo austero, rifiutò regali e favori, applicò le norme in modo
rigoroso, senza distinzioni di ceto o condizioni. Le testimonianze relative a
questi suoi primi mandati sono concordi nel rilevare come la sua condotta
imparziale e coerente gli garantì sempre il favore degli amministrati.
Tornato nel 1645 in Roma,
l'Odescalchi rinunciò al suo presidentato di Camera in favore del veneziano
Paolo Antonio Labia, il quale contraccambiò cedendogli il suo chiericato di
Camera (nel borsino degli uffici venali le due cariche avevano la stessa
stima).
Tali movimenti,
trattandosi di uffici venali di "primo ordine", non potevano avvenire
senza l'assenso del papa, che certo vi fu; non è però opportuno convenire con
il Lippi, che testimonia di una precisa volontà del pontefice di avanzare
l'Odescalchi nella carriera prelatizia in virtù di questo conferimento (per il
biografo il ruolo di chierico di Camera sarebbe poi risultato vacante per la
morte, nel 1645, di Labia, che morì in realtà nel 1649). Non solo lo scambio di
ufficio dovette avvenire dopo una trattativa privata solo legittimata da
Innocenzo X, ma formalmente l'ufficio di presidente della Camera era più importante
di quello di chierico di Camera. Ciò porta a supporre che l'Odescalchi preferì
ricoprire un ruolo che gli garantiva maggior operatività e influenza anche se
minor prestigio formale (oppure, più semplicemente, solo un ruolo che sentiva
più omogeneo per sé); esclude invece del tutto l'intervento del papa per
favorirlo.
Un intervento
determinante di Innocenzo X a favore dell'Odescalchi vi fu poco dopo, il 6
marzo 1645, quando il papa gli conferì la porpora con il titolo diaconale dei
Ss. Cosma e Damiano. Il designato dovette per ciò affrettarsi a ricevere gli
ordini da diacono: ancora non pensava, in questo tempo, al sacerdozio. Voci
maligne (amplificate da Pierre Bayle nel suo Dictionnaire) insinuarono un
ruolo della potente cognata del papa, donna Olimpia Maidalchini, che allora di
tutto o quasi in corte sembrava potesse disporre. La familiarità
dell'Odescalchi con il papa e le buone prove di servizio fornite sembrano poter
in realtà giustificare da sole la determinazione pontificia. Il cardinale prese
casa a palazzo Patrizi, ora Lovatelli.
L'Odescalchi era
arciprete di S. Maria Maggiore, si applicava in molte delle protettorie vacate
in seguito alla frettolosa partenza del cardinale Francesco Barberini, e si
impegnava nell'attività di diverse primarie congregazioni: tra queste, quella
dei Vescovi e regolari, della Consulta e del Buon Governo. Nell'estate del 1648
fu nominato legato di Ferrara. Prima di raggiungere la nuova sede si fermò ad
Assisi per consultarsi con fra Giuseppe da Copertino, di cui già si celebrava
la santità; poi passò per Loreto e ne ripartì dopo aver disposto l'acquisto di
grano nelle Puglie al fine di alleviare i gravi effetti della carestia che
affliggeva Ferrara.
A combattere la carestia
l'Odescalchi dedicò tutte le sue energie: censì i depositi di grano, combatté
le frodi e punì gli speculatori, reprimendo i tentativi di esportare nella
vicina Repubblica veneta grandi quantità di cereale accumulato. Fissò un prezzo
del grano e ne ordinò la libera distribuzione. Si sforzò inoltre di pacificare
la litigiosa nobiltà locale, invitandone a rotazione gli esponenti alla sua
mensa, a gruppi di dodici, per obbligarli al dialogo. Rigorosa fu la sua opera
nella difesa dell'ordine pubblico: riformò il costume di eseguire in singole
occasioni più sentenze capitali e dispose che venissero invece applicate
singolarmente con cadenza settimanale, sì da ampliarne la esemplarità, e ciò
avvenne per sette o nove settimane di seguito. Nel 1649 dispose l'utilizzo
della tortura per accertare chi di due "sbirri" avesse sparato sulla
barca, che navigava sul Po, dell'ambasciatore spagnolo a Venezia uccidendo un
uomo. La disposizione sarebbe stata poi duramente criticata. Altro episodio
clamoroso (e anche questo gli sarebbe costato diverse critiche nel processo di canonizzazione)
fu l'avere proibito il matrimonio di una donna ebrea erede unica di un ingente
patrimonio: la madre l'avrebbe voluta sposata con un ebreo di Mantova, ma per
impedire la fuoruscita di capitali dalla città e dallo Stato l'Odescalchi
arrivò a sottrarre la sposa alla potestà materna (Arch. segr. Vaticano, Segr.
di Stato, Ferrara, 27, cc. 183, 213).
Nel marzo 1650 il
segretario di Stato Giacomo Panciroli informò l'Odescalchi della sua
preconizzazione alla sede vescovile di Novara. Seguì la nomina, l'ordinazione
sacerdotale nella cappella del palazzo arcivescovile ferrarese e infine, il 30
genn. 1651, fu consacrato vescovo nella cattedrale di Ferrara. Nel marzo di
quell'anno giunse anche il placet spagnolo alla provvisione, ma
l'Odescalchi dovette ancora attendere, prima di lasciare Ferrara, l'arrivo del
suo successore, Alderano Cibo. Quando partì, nell'ottobre 1651, non raggiunse
Novara ma Como, dove suo fratello Carlo aveva sposato Beatrice Cusani. Si fermò
qualche mese e finanziò parte della dipintura della cupola della cattedrale e a
essa donò arredi. Solo il 2 febbr. 1652 si insediò nella sua diocesi.
È difficile definire
questa sua esperienza. Fu un vescovo onesto e rigoroso, ma non riuscì a essere
un vero pastore d'anime. Si comportò da buon amministratore e non disdegnò atti
di generosità. Sovvenne con un donativo lo smunto monte di Pietà locale, ordinò
che la Cancelleria spedisse gratuitamente ogni documento riferibile alla
materia spirituale (attestazioni, esenzioni, privilegi ecc.). Dispose
l'adozione delle costituzioni sinodali di Carlo Borromeo; iniziò solo la visita
della diocesi; si adoperò, in alcune occasioni, a contrastare interventi dei
governatori spagnoli insidiosi per la giurisdizione ecclesiastica. Tentò poi di
limitare i danni che le soldatesche iberiche di stanza nel territorio della
diocesi, impegnate nel tentativo di sottrarre Casale ai Francesi, apportavano
alla popolazione e a favore di questa elargì numerose donazioni. Nel marzo 1654
lasciò la città per raggiungere Roma, con tutta probabilità per la visita ad
limina. A Novara non avrebbe fatto più ritorno.
Presente in Roma nel
concistoro del 22 giugno, rimase bloccato prima dalla malattia del papa e poi
dalla sua morte, nel gennaio 1655. Nel conclave che seguì sostenne la candidatura
vincente di Fabio Chigi e fu il nuovo pontefice, secondo alcune fonti, a
volerlo tenere presso di sé. L'interessamento di Alessandro VII è forse
autentico, vero è però che l'Odescalchi, tornato a vivere a palazzo Patrizi,
iniziò a chiedere con insistenza di rinunciare al vescovato adducendo motivi di
salute - l'aria di Novara gli avrebbe nuociuto - e manifestando suoi problemi
di coscienza nella collazione di benefici (sembra si fosse trovato in
difficoltà dopo aver negato duecento benefici a pretendenti che reputava
inadatti).
Le fonti apologetiche
parlano di una sua libera rinuncia, nel 1656, al vescovato, ove gli subentrò il
fratello Giulio, nel frattempo entrato tra i benedettini. È difficile, se non
impossibile, che queste complesse negoziazioni avvenissero senza un serrato
negoziato tra gli interessati e tra questi e la Sede apostolica. È probabile
che anche per questo la rinuncia alla sede novarese necessitò di tanto tempo
per essere autorizzata e c'è pure da considerare che l'Odescalchi si riservò
una pensione sulla mensa vescovile di 3000 scudi annui sui 6-7000 resi dal
vescovato. È effettivamente arduo accertare se la riserva dei frutti fosse solo
tesa alla distribuzione di quel denaro tra i poveri: così sostennero con
fermezza i suoi difensori, che pure testimoniarono come il pontefice Odescalchi
avesse in punto di morte ordinato di donare ai poveri di Novara 10.000 scudi.
La consuetudine secondo cui il rinunciante un beneficio si riservava parte del
frutto della mensa veniva allora contestata da molti giuristi e teologi, e in
molte occasioni (difficile però pensare in questa) dietro la riserva dei frutti
si celavano pratiche simoniache. Fatto è, ancora, che se il vescovo
dimissionario avesse voluto sostenere i poveri con quel denaro avrebbe anche
potuto incaricare di ciò il fratello Giulio sulla base di una diretta
raccomandazione. Sembra perciò più legittimo pensare che l'Odescalchi pensasse
in primo luogo a garantire il proprio sostentamento in Roma - e in effetti tra
i motivi che autorizzavano la concessione di pensioni sui benefici vi era
proprio quello di retribuire chi si trovasse a operare in Curia; nel 1688, da
papa, si autoridusse la pensione su Novara da 3000 a 1500 scudi (Romana
beatificationis… Summarium, p. 636). Gli agiografi, impegnati subito dopo
la morte dell'Odescalchi a fornire le prove necessarie per il processo di
canonizzazione, trovarono imbarazzo nel trattare di questa pensione. Lippi, già
nel 1691, ne sottolineò la finalità benefica e affermò che l'Odescalchi dalla pensione
non ebbe alcun vantaggio se non la successiva fatica di riscuoterla da chi gli
successe alla guida della diocesi una volta spirato il fratello (Lippi, p. 22).
Lippi evidenziò anche, senza curarsi della contraddizione, come nella politica
beneficiaria svolta da vescovo di Novara, l'Odescalchi, consapevole dello
scandalo costituito dal sistema delle pensioni e degli abusi che ne derivavano,
conferì "senza alcun peso" i benefici della cui distribuzione ebbe
cura (ibid., p. 19). L'interpretazione dell'agiografo appare benevola e un po'
forzata. Non c'è tuttavia da stupirsi nel constatare che l'Odescalchi dovette
maturare gradatamente le sue posizioni nei riguardi di talune delicate materie,
in primo luogo quelle relative ai benefici ecclesiastici. Non si spiegherebbe
altrimenti la richiesta, da lui avanzata in segreteria di Stato il 25 nov.
1648, tesa a garantire la collazione di due benefici del valore di 300 scudi
nella diocesi di Como a favore di "un mio fratello o nipote" (Arch.
segr. Vaticano, Segr. di Stato, Ferrara, 24, cc. 636, 700). Ancora,
non si spiegherebbero le richieste che avanzò, sempre negli anni della
legazione ferrarese, per ricevere altri benefici o pensioni - una commenda e
una prepositura nel Comasco, la pensione di 400 scudi su Molfetta ecc. (ibid.,
17, c. 136; 25, cc. 83, 126, 136, 338). L'Odescalchi si comportò secondo
consuetudine, certamente meglio di tanti altri, e senza dubbio
"negoziò" con misura e discrezione gli avanzamenti per sé e i suoi.
Operava però in un sistema consolidato alle cui regole non avrebbe potuto
sottrarsi. Gli ecclesiastici vivevano di rendite beneficiarie, di pensioni, di
retribuzioni da uffici spesso costituite (almeno in parte) dagli interessi
maturati sulle somme investite per acquisirli. Queste erano le regole e queste,
o almeno talune di esse, l'Odescalchi, una volta divenuto pontefice, tentò di
mutare. Da semplice ecclesiastico o da cardinale l'Odescalchi cercò dunque di
procurarsi uffici, benefici e pensioni per sé e i suoi. Lo fece con
discrezione, ma lo fece. Poi cercò, quando poté, di correggere il sistema.
Nell'aprile del 1656
l'Odescalchi, invitato con altri porporati a esprimersi sull'opportunità che il
papa potesse chiamare presso di sé i propri parenti e sull'entità delle risorse
da destinare al proposito, rispose che la qualità degli uomini di casa Chigi
autorizzava qualsiasi chiamata; quanto al denaro da impiegare, affermò di
confidare nella prudenza di Alessandro VII. In quell'anno, di fronte
all'epidemia di peste in Roma, ancora si premurò, come già aveva fatto in
passato, di lasciare la città rifugiandosi per dieci mesi a Capranica e nel
Cimino (per quanto invece Lippi e Pastor lo diano sempre presente in Roma). La
prima traccia del suo ritorno data al luglio 1657, in una seduta della congregazione
delle Acque. In quel tempo partecipava pure alle congregazioni del Buon
Governo, della Riforma tridentina e della Consulta. Nel gennaio 1660 fu eletto
camerario del S. Collegio, incarico da cui si dimise l'anno successivo.
In quegli anni
l'Odescalchi continuò a distinguersi per austerità di costumi, parsimonia (pare
indossasse sempre i medesimi abiti) e per gli atti di liberalità verso gli
indigenti: aiutò tra l'altro l'ospizio di S. Galla fondato dal suo parente
Tommaso Odescalchi per assistere i pellegrini tedeschi e fu in questo tempo
protettore della chiesa di S. Maria dei Monti e dell'annesso ospizio dei
catecumeni e neofiti. Sostenne anche con donativi i nobili polacchi impegnati a
contrastare la violenta offensiva turca. Nella chiesa del Gesù, prossima alla
sua abitazione, frequentava ogni venerdì la devozione della buona morte.
Nel 1666 morì il fratello
Giulio, per il quale avviò il processo di canonizzazione, interrotto (per
motivi di opportunità) quando fu elevato al pontificato. Nel 1673 moriva anche
il fratello Carlo e l'Odescalchi diveniva tutore dei di lui figli, Livio (nato
nel 1658), che fece venire in Roma e mandò a studiare dai gesuiti, e Giovanna
Maria (nata nel 1656), che sposò Carlo Borromeo Arese.
In quegli anni
l'Odescalchi si avvicinò alla fazione cardinalizia dello "squadrone
volante": il gruppo di porporati che, guidati saldamente da Pietro
Ottoboni e Decio Azzolini, sosteneva l'equidistanza della S. Sede da Francia e
Spagna. Lo squadrone fu determinante nell'elezione di Clemente IX, anche se il
suo predominante ruolo negli equilibri curiali parve sfumare già poco dopo. Nel
conclave che solo due anni più tardi portò Clemente X al papato, l'Odescalchi
sembrò per un po' un candidato credibile, ma lui stesso, a quanto pare, invitò
i suoi sostenitori a non insistere. Determinante fu anche il veto francese, che
sembra difficile fosse solo motivato a impedire il successo di un suddito
spagnolo, visto che l'elezione di Emilio Altieri fu un successo proprio della
fazione di Spagna.
Nel 1676, morto il papa,
il conclave, riunitosi agli inizi di agosto, era più che mai frammentato. Di
sessantasette porporati solo quarantaquattro furono dal principio a Roma. Vi
erano ancora sette cardinali creati da Urbano VIII, e fazioni legate ai quattro
pontefici seguiti al Barberini. Ai tradizionali partiti, quello francese -
intenzionato a impedire il ripetersi dell'insuccesso costituito dall'elezione
di Clemente X - e quello spagnolo, si aggiungevano i resti dello squadrone: tre
soli, eppure influenti, porporati (D. Azzolini, P. Ottoboni, Luigi Alessandro
Omodei). Nello scontro tra i sostenitori della posizione francese, che
avversavano ogni mossa del cardinale Paluzzo Paluzzi Altieri, molti impegni di
fedeltà vennero meno. Si giunse così ai continui veti francesi e alla
polverizzazione della fazione del pontefice appena defunto. Dopo cinquanta
giorni e la caduta di una ventina di papabili, ad assumere l'iniziativa
vincente fu proprio il cardinale P. Paluzzi Altieri, che riscosse consensi sul
nome dell'Odescalchi. Dapprima trovò l'appoggio del cardinale Johann Eberhard
Nidhard, capo della fazione spagnola, poi verificò come quel nome non generasse
ostilità nella fazione di Francia, che in linea di principio accettava la
candidatura Odescalchi, ma non poteva tollerare che a proporla fosse P. Paluzzi
Altieri, nemico dichiarato del sovrano francese. A partire dalla metà di agosto
si cominciò a ballottare Odescalchi, sul quale presero via via a convergere i
voti dei cardinali Francesco Barberini, Fabio Chigi e Giacomo Rospigliosi e di
quanto ormai rimaneva dello squadrone volante. L'arrivo in conclave, il 30 di
quel mese, dei cardinali "di Francia" Retz, Bouillon, Bonsi e
Maidalchini, non sembrò ancora sbloccare definitivamente la situazione, la
quale dipendeva peraltro dalla risposta che sulla candidatura dell'Odescalchi
si attendeva da Luigi XIV cui il cardinale C. d'Estrées il 22 agosto aveva
richiesto il parere. A quella richiesta si erano aggiunte quelle, di natura
analoga, di F. Chigi e G. Rospigliosi che presentarono abilmente l'Odescalchi
come una vittima delle manovre di P. Paluzzi Altieri. La risposta di Luigi XIV
sbloccò la situazione: autorizzava l'elezione dell'Odescalchi a patto che
venisse attuata senza ledere la sua regia dignità; non doveva apparire come una
netta vittoria della fazione spagnola o del cardinale Altieri.
Il 21 sett. 1676
l'Odescalchi fu eletto e prese il nome d'Innocenzo XI in omaggio al papa
Pamphili che aveva favorito la sua carriera e lo aveva onorato della porpora.
I. XI pose subito una condizione: tutti i cardinali dovevano nuovamente giurare
e sottoscrivere i quattordici articoli della capitolazione elettorale che si
erano impegnati pro forma a osservare in una precedente fase del
conclave (vi era il fortissimo dubbio, teologico e giuridico, che un impegno
sottoscritto prima della nomina potesse effettivamente vincolare un pontefice
eletto). Di quella capitolazione era autore lo stesso Odescalchi e su quegli
articoli si erano già impegnati i porporati nel corso del conclave che aveva
portato all'elezione di Clemente X.
La capitolazione
conteneva il programma di governo di I. XI: il papa si sarebbe dovuto curare,
"per quanto sarà possibile" di sradicare "tutti quei vizii li
quali per la frequenza e pubblicità cagionano grandissimo scandalo anco nelle
Nazioni straniere"; avrebbe poi dovuto ascoltare i consigli del cardinale
decano e degli altri porporati nelle questioni riguardanti la Chiesa, lo Stato
ecclesiastico, la Camera apostolica, e si sarebbe impegnato a mantenere il decoro
dei componenti del S. Collegio (Biblioteca apost. Vaticana, Barb. lat.,
4664, cc. 77 ss.; De Bojani, I, pp. 31-37). Il pontefice avrebbe dovuto
servirsi del denaro proveniente dalla vendita di uffici solo per sanare il
debito pubblico; i suoi parenti non avrebbero avuto alcuna possibilità di
mettere voce in materia di appalti camerali o simili. Altri articoli della
capitolazione erano dedicati al necessario rilancio delle congregazioni del S.
Uffizio e di Propaganda Fide, alla disciplina del clero e alla più severa
selezione di vescovi e parroci, alle riforme giuridiche e amministrative - in
specie in materia di imposte e monopoli -, che si riteneva indispensabile
promuovere.
Veniva eletto un papa
giovane, rigoroso, sostanzialmente estraneo ai giochi di fazione che animavano
la vita della corte, e che aveva dato ottime prove delle proprie capacità
amministrative. A differenza di molti dei suoi più immediati predecessori, non
aveva mai ricoperto incarichi di nunzio e non si era mai allontanato dalla
penisola italiana. Le cerimonie di nomina - l'incoronazione il 4 ottobre, la
presa di possesso del Laterano l'8 nov. 1676 - furono assai modeste. I. XI
occupò la più mediocre delle residenze all'interno del Quirinale e non attribuì
alcun ruolo né rendita ecclesiastica al nipote Livio, cui però cedette, al
momento dell'esaltazione al papato, i cospicui beni patrimoniali dell'asse
ereditario. Ciò nonostante, il fatto che Livio (che chiese invano di ottenere
la porpora) non venisse in altro modo premiato garantì al suo nome un valore
proverbiale di emarginazione e disgrazia.
I. XI non andò in nessuna
occasione a Castel Gandolfo e neppure scese mai nei giardini del Quirinale o
del Vaticano. La sua mensa era modestissima: per la colazione spendeva 2 giuli
al giorno e per il pranzo un grosso e il suo abbigliamento poteva risultare
addirittura trasandato. Già nei suoi primi atti di governo sconcertò l'apparato
curiale, mai troppo desideroso di novità, e lo allarmò con una sorta di
"obnubilamento della coscienza", così viene descritto nel processo di
canonizzazione, che lo prese nei primi sei mesi di regno: una totale inazione
che i più benevoli, come il cardinale Gregorio Barbarigo, consideravano
desiderio di informarsi di tutto prima di assumere decisioni.
I. XI accentrò ogni
incombenza su di sé e su pochissimi collaboratori dal ruolo non sempre
precisamente definito. Lo assisteva da presso il segretario delle Cifre
Agostino Favoriti, suo antico sodale, che fu fino alla morte, nel 1682, il suo
principale collaboratore. A questi sarebbe succeduto, con gli stessi ampi
compiti e la medesima vicinanza, il cugino Lorenzo Casoni. Gli era accanto un
"triumvirato" formato dal segretario dei memoriali Giovan Battista De
Luca (che entrò presto in urto col Favoriti), dal segretario dei Brevi Johan
Walter Slusius e dal segretario di Stato A. Cibo, il cui ruolo non parve però
essere mai molto considerato (Cibo era tra l'altro beneficiario di una ricca
pensione dal re di Francia). G. Barbarigo, vescovo di Padova, ebbe, nei primi
anni di pontificato, un importante ruolo di consigliere e altri vicinissimi
collaboratori furono l'oratoriano Mariano Sozzini, che tanta parte ebbe
nell'ispirare propositi di riforma generale; Ludovico Marracci, confessore e
consigliere; Sante Fiamma, aiutante di Camera dal 1651; il procuratore generale
dei carmelitani scalzi padre Carlo Felice da Santa Teresa; Giuseppe Tiberio
Quadri, cerusico e barbiere e poi aiutante di Camera; Camillo Muggiaschi,
coppiere e poi maestro di Camera; Carlo Antonio Prosperi, altro aiutante di
Camera, fin dal 1656. Ma si potrebbero ancora nominare Francesco Liberati,
sottodatario, datario e poi segretario dei memoriali, il suo medico, il celebre
Giovanni Maria Lancisi o T. Odescalchi, che fu suo cameriere segreto.
Attorniato da questa cerchia di uomini di fiducia, il papa, spesso bloccato da
indisposizioni fisiche, evitava il più possibile di mostrarsi in pubblico. Ciò
creò intorno a lui un'aura di mistero e una varietà di interpretazioni sul
modello del governo: per alcuni era quasi succube dei ministri, per altri, come
P. Ottoboni, erano questi a essere in totale disaccordo tra loro e ritenuti dal
papa non degni di alcun credito (Biblioteca apost. Vaticana, Ottob. lat.,
3281, cc. 151v, 176).
La sua attività si snodò
su tre principali direttrici: il risanamento dello Stato, che sembrava avviato
verso la bancarotta; il disciplinamento della Curia e la soppressione degli
abusi; i problemi internazionali, in primo luogo l'offensiva turca e la
politica aggressiva di Luigi XIV. Il primo impegno fu quello che gli assicurò
le maggiori e più rapide soddisfazioni.
La situazione era
drammatica. Agli inizi del pontificato le entrate camerali "certe",
ossia stabili e derivate dai tesorieri delle province, appaltatori, affittuari,
censi "che si paga[va]no nel giorno di S. Pietro", ammontavano a
2.289.804 scudi. Quelle "incerte", consistenti "in quel che si
cava[va] dalla Dataria e dal frutto di spogli", equivalevano a 178.696
scudi. Il tutto assicurava entrate di poco inferiori ai 2.500.000. Le uscite,
quelle "certe" (ossia le somme che la Camera apostolica devolveva
"per l'interessi che si paga[va]no alli Monti et Offizii", superiori
a 1.500.000 di scudi annui) e quelle "incerte" (le spese di
mantenimento delle soldatesche presenti in palazzo, o altre
"provisioni"), venivano stimate in 2.582.296. Il disavanzo annuale
era dunque di fatto contenuto, ma il vero problema era costituito dal debito
complessivo dello Stato il cui ammontare era superiore ai 50.000.000 di scudi.
I. XI intervenne con decisione
nel ridimensionare le spese. Passava le giornate a far conti, cercando di
tagliare il possibile: risparmiò migliaia di scudi solo eliminando la
distribuzione gratuita di medaglie pontificie.
Il vantaggio che assicurò
alla Camera apostolica sopprimendo - sia pur temporaneamente, perché il
successore Alessandro VIII le avrebbe poi restaurate - le cariche di solito
conferite ai congiunti del sovrano, o che venivano da questo conferite ad
arbitrio, fu stimato in più di 100.000 scudi. Remunerare il legato di Avignone,
comportava 6072 scudi; il sovrintendente dello Stato ecclesiastico, 4140
(questi ruoli non vennero eliminati, bensì attribuiti al segretario di Stato
senza alcuno stipendio); il generale di S. Romana Chiesa, 13.725; il generale
delle galere, 7490; il castellano di Castel Sant'Angelo, 1811; il luogotenente
delle galere, 2481; il capitano generale "dell'una e dell'altra
guardia", 3600; il luogotenente delle due guardie, 2160; il governatore di
Benevento, 4200; il maestro di campo generale delle soldatesche, 4100; il
castellano d'Ancona, 3904; il castellano di Perugia, 312; il castellano di
Ascoli, 300.
Ai risparmi conseguiti
intervenendo su queste cariche politico-militari si aggiunsero quelli ottenuti
con la "riforma della compagnia di cavalli" (9000 scudi) e agendo
sulle parti di pane, vino, cera e sul mantenimento della stalla a beneficio dei
parenti del papa (19.539); sulla spesa per i medicinali, sempre per i parenti
(3000); sui banchetti non più pagati al cardinal nipote (5000). Ancora, andavano
considerate nel conto le somme risparmiate riformando le soldatesche romagnole
e marchigiane (3000) o tagliando i finanziamenti alla flotta delle galere
(10.000). Questa sua costante opera gli consentì, già nel febbraio 1679, di
dichiarare di avere raggiunto l'equilibrio nel bilancio e la cancellazione del
10% del debito.
Nel campo della riforma
dello Stato, già nel 1676 I. XI tentò di rivitalizzare la congregazione per la
Riforma dei tribunali, all'interno della quale brillava il talento di G.B. De
Luca. L'attività della congregazione portò alla promulgazione di svariati
decreti che regolavano delicate materie giurisdizionali e le competenze dei
pubblici ufficiali. Le norme riguardavano la città di Roma e, per la creazione
dei notai, erano estese allo Stato pontificio.
Animava l'attività
dell'ufficio un progetto riformatore assai ambizioso che avrebbe dovuto
garantire l'elaborazione di un "unico e uniforme diritto pontificio valido
in tutti i territori" dello Stato (Donati, 1994, p. 172). Fu per questo che
i lavori della congregazione sollevarono resistenze e obiezioni, e si
bloccarono, nel gennaio 1680, di fronte alla proposta che avanzò G.B. De Luca
di estendere le Costituzioni egidiane alle persone e cose ecclesiastiche.
Gli interventi di I. XI
misero a dura prova la corte. Nel 1679 egli dispose la soppressione del
Collegio dei segretari apostolici, che poté essere effettivamente eliminato
solo nel 1680, quando furono stabiliti i risarcimenti per chi si era visto
privato dell'ufficio venale. Nel 1679, il cardinale P. Ottoboni informò il
Senato veneto della brutale rimozione di taluni alti prelati, "onde tutti
quegli Ministri [di corte], vedendo queste mutazioni, stanno impauriti credendo
che il papa voglia farne dell'altre" (Biblioteca apost. Vaticana, Ottob.
lat., 3281, c. 93).
Anche in città,
l'entusiasmo che aveva accompagnato la sua elezione svanì presto. La realtà
sociale ed economica di Roma sembrava inevitabilmente compromessa a causa degli
interventi pontifici. Nelle numerose testimonianze si denunciava la crescita
del numero dei poveri, dei mendicanti e dei ladri. Molte famiglie
"civili" si trovavano in grave difficoltà per la crisi delle attività
commerciali dovuta alla penuria di moneta circolante. Inoltre la mancanza di
corti cardinalizie degne del nome, oppure la "strettezza" cui esse
erano condannate, rendeva mendici molti ex cortigiani. Una delle colpe maggiori
addebitata a I. XI era proprio l'avere depresso il mondo della prelatura. Aveva
ridotto i posti disponibili, e "dalle molte e lucrose cariche indisposte e
suppresse si vede derivarne considerabili incommodi a numerose famiglie";
aveva soprattutto fortemente limitato le possibilità di avanzamento nella
carriera. Dalle riforme, che pure erano ispirate a giusti principi, erano insomma
"seguiti gran danni" (Ibid., Vat. lat., 10850, cc. 31-36).
Pure scontentissimi
sembravano i cardinali, che erano stati esclusi da ogni responsabilità di
governo e le cui risoluzioni, espresse nelle congregazioni, sembravano non
venire mai prese in considerazione. Ancora, i ricchi non godevano più della
"munificenza" pontificia e i poveri erano disperati. Secondo una
scrittura anonima del tempo (ibid., cc. 39-42) - che pare esprimere con
efficacia i sentimenti diffusi nel livello più alto della popolazione e che
pure affianca all'analisi qualche proposta di soluzione - il papa avrebbe
dovuto cercare di rivitalizzare l'economia e soprattutto pensare a risollevare
l'agricoltura incentivandone la ripresa di produttività, "sicuro di
ritrarre da essa un beneficio pubblico assai più che da mille riforme con
incommodo de' particolari". Anzitutto occorreva favorire il ritorno dei
cardinali in città. Andava poi anche ripensata con realismo la politica degli
uffici venali: "quelle considerabili rendite vacanti che possono essere
destinate a promovendi, si diffonderebbono in publico benefitio ove così
conservate sono più soggette alla deterioratione che alla beneficenza". Il
papa doveva insomma far circolare il denaro e rivitalizzare così una società
prostrata; doveva soprattutto separare la sua sovranità spirituale da quella
temporale, che doveva essere improntata alla ricerca del benessere materiale
per i sudditi. Il moralismo di I. XI sembrava invece incapace di distinguere
l'eticamente giusto dal bene comune. "Il Principato deve havere
un'economia diversa da quella delle case private": la via del risparmio
minuto, della moderazione, non poteva garantire allo Stato nessun vantaggio e
solo assicurare la permanenza nella povertà di ampi settori della società già
deboli e determinare la pauperizzazione di categorie un tempo privilegiate.
Giudizi severi, e neppure
del tutto giustificati. I. XI ad esempio non aggravò il carico fiscale sui
laici e tassò invece i beni ecclesiastici per finanziare la guerra al Turco; i
suoi interventi in materia di rifornimento granario e panificazione
assicurarono sempre alla città il fabbisogno per la sopravvivenza e a prezzi
bassi. Operò per gli indebitatissimi Comuni: anticipò loro quanto necessario
per estinguere le pendenze, creando un apposito Monte che riscosse i propri
crediti all'interesse favorevolissimo del 3%. Durante il suo pontificato, però,
nella corte circolò meno denaro e ciò bastò a deprimere ampi settori della
città.
Ai restrittivi
provvedimenti economici se ne affiancarono altri, di natura moralizzatrice. Se
pure non smise mai di favorire opere di carità, I. XI si impegnò in una lotta
senza quartiere al lusso e agli eccessivi consumi. Cercò di opporsi alla
diffusione della moda francese che spingeva le donne a lasciare collo e braccia
nude, e negò la comunione a coloro che non fossero vestite decorosamente;
dispose che venisse più convenientemente abbigliata, con qualche colpo di
pennello, la Madonna di Guido Reni custodita al Quirinale. Pure cercò
di limitare la diffusione del gioco, di controllare, se non reprimere, le
rappresentazioni teatrali (anche quelle del tutto innocue che si tenevano nei
seminari); nel 1686 vietò che le donne apprendessero la musica da insegnanti
uomini. Nel 1684, 1688 e 1689 vietò del tutto il carnevale, e negli altri anni
cercò comunque di contenerlo. Abolì la tradizionale regata sul Tevere nel
giorno di S. Rocco devolvendo la cifra che per essa si spendeva a un
orfanotrofio. Anche nei confronti dei cardinali fu intransigente. Accertati
loro comportamenti non consoni, interveniva senza esitazioni: il cardinale
Ludovico Ludovisi accettò gli avvertimenti papali, non Francesco Maidalchini,
cui furono espressamente proibiti gli incontri con donne.
I. XI dedicò scarsa
attenzione allo sviluppo urbanistico e all'abbellimento di Roma. Parve solo
appassionarsi al completamento di Montecitorio. Le imprese più importanti
terminate nei suoi anni (S. Andrea al Quirinale e S. Maria in Montesanto, la
decorazione del Gesù e di S. Carlo al Corso) lo furono senza sua
partecipazione. Se da cardinale aveva disposto lavori nella chiesa dei Ss.
Cosma e Damiano e in S. Maria dei Monti, da pontefice solo operò per proteggere
gli affreschi di Raffaello in Vaticano o per altri minori interventi (le
fontane di S. Maria Maggiore o di piazza Madonna dei Monti). Incaricò Carlo
Fontana di verificare la stabilità della cupola di S. Pietro, che qualcuno
poneva in discussione, e bloccò i progetti - di Fontana e di altri - tesi al
prolungamento del colonnato berniniano. Per esemplificare quali fossero le sue
priorità, basterà notare la sua decisione di trasformare il Laterano in un
ospizio per poveri.
Non può quindi stupire -
a fronte di questi interventi di risanamento e di moralizzazione - che Roma
esercitasse una minore capacità di attrazione e che la popolazione cittadina
decrescesse lievemente negli anni del suo pontificato: da poco più di 127.000
abitanti nel 1676, i Romani scesero a quasi 120.000 nel 1681 e poi lentamente
tornarono a 126.000 nel 1689.
Assolutamente coerente
con il complesso dell'attività di risanamento economico (e non solo) fu il
tentativo di abolire la prassi nepotista. Nel 1679 presentò così al Collegio
dei cardinali la bozza di una bolla in tal senso. La reazione dei porporati fu
però negativa e non si andò oltre.
Sul piano della politica
internazionale, l'azione di I. XI si sviluppò su due temi essenziali. Guerra al
Turco, ispirata all'idea di rinnovare la crociata, e tentativi continui di
resistere alla forte iniziativa di Luigi XIV. I due temi si intrecciavano
fortemente: riuscire a pacificare il continente europeo, reso instabile dai
disegni del monarca francese, avrebbe favorito per I. XI la crociata che doveva
risolvere alla radice il problema ottomano.
Luigi XIV, pur di
soddisfare le proprie mire egemoniche e indebolire gli Imperiali, era invece
disponibile ad alleanze con i Turchi. Il rischio che si correva per la ripresa
dell'iniziativa bellica ottomana aveva sempre ossessionato I. XI: già da
giovane aveva espresso il desiderio di combattere contro quel nemico e aveva
sostenuto in più occasioni con significativi sussidi quell'impegno. Nel momento
della sua nomina la situazione era più che mai allarmante. La ventennale guerra
di Candia aveva visto la Repubblica di Venezia consumarsi in pratica da sola
per far fronte al pericolo. Chiusasi malamente quella dolorosa esperienza, ora
l'offensiva ottomana premeva, temibile, sull'Europa orientale. L'unico modo di
reagire, per il papa, era quello di organizzare una crociata: riunire in lega
le forze della Cristianità con il fine della riconquista di Costantinopoli.
Essenziale era la pace in Europa, ovvero la fine delle ostilità tra Francesi e
Asburgo di Spagna e Imperiali. I Turchi andavano subito attaccati, anche per
evitare che fosse la Russia, ostile alla S. Sede, ad assumere l'iniziativa. Il
progetto cozzò contro varie difficoltà: la politica di Luigi XIV, le discordie
tra fazioni in Polonia, le diffidenze tra Polacchi e Russi, la paura
dell'imperatore asburgico di impegnarsi a Oriente e di sguarnire i propri
confini occidentali minacciati dalla Francia. Non erano problemi da poco,
perché Luigi XIV aveva effettivamente stretto, dal 1673, relazioni amichevoli
con l'Impero turco sì da condizionare il suo nemico principale, l'imperatore
Leopoldo. Sempre in questa prospettiva il monarca francese aveva guadagnato
l'alleanza di Giovanni III Sobieski, re di Polonia. Questi, obbligato anche da
una difficile situazione militare, nell'ottobre 1676 concluse con la Porta la
sfavorevole pace di Zuravno, che concludeva, con la mediazione della Francia,
un'aspra fase dello scontro turco-polacco. Sobieski avrebbe potuto così volgere
le proprie armi, era il desiderio di Luigi XIV, contro l'Impero asburgico. I
Turchi, questo era l'altro aspetto della strategia, avrebbero potuto ora
attaccare l'Ungheria.
In questo quadro di
estrema complessità si avviavano, nel gennaio 1676 a Nimega, le consultazioni
per elaborare un accordo di pace in Europa. Luigi Bevilacqua fu nunzio
straordinario del papa nella città eretica olandese, dove poté arrivare solo
nel giugno 1677 per le resistenze sollevate dagli Stati protestanti contrari
alla partecipazione pontificia. Il mandato prevedeva che si adoperasse per la
pace mostrando una assoluta neutralità tra i contendenti francesi, Asburgo di
Spagna e Imperiali; dai paesi protestanti, ma senza sottoporsi a una diretta
trattativa, avrebbe dovuto invece ottenere migliori condizioni per i cattolici
(fu L. Casoni a intrecciare questi rapporti, con discrezione, per conto del
legato). Soprattutto Bevilacqua doveva adoperarsi per rafforzare il ruolo di
Roma nella scena europea, rimediando alla marginalizzazione da essa subita in
occasione dei trattati di Vestfalia. La pace fu conclusa il 5 febbr. 1679 senza
che il ruolo diplomatico della Sede apostolica potesse neppure essere
evidenziato nel documento conclusivo; ciò perché I. XI non volle cedere alla
pretesa di Luigi XIV di essere menzionato con una formula speciale nel breve
con cui il papa designava il Bevilacqua suo plenipotenziario.
A Nimega furono
sostanzialmente ribaditi gli accordi basati sulle paci del 1648, e per questo
la S. Sede elevò una vibrata protesta. Soprattutto, la pace non risolveva i
nodi che determinavano la politica destabilizzante francese. Almeno però la
pace, per quanto instabile e irriconoscente del ruolo rivendicato da Roma,
avrebbe potuto favorire una guerra contro il Turco. La diplomazia pontificia si
adoperò da subito in questo senso nelle corti europee e fino in quelle persiana
e russa, ma le difficoltà furono enormi. A Oriente l'intesa era resa ardua
dalla contrapposizione tra Russi e Polacchi e, soprattutto, tra questi ultimi e
gli Asburgo; a Occidente era la politica di Luigi XIV a costituire il maggiore
ostacolo. Anni di continue trattative su una lega offensiva o difensiva della
Cristianità contro il Turco non diedero alcun esito: Luigi XIV arrivò solo a
impegnarsi per l'intervento nel caso la Porta avesse minacciato la Polonia o la
Repubblica veneta. Il dispiegamento di una forza antiturca, formata da Polacchi
e Imperiali, sancita dagli accordi siglati tra il marzo e l'aprile del 1683, fu
il massimo risultato che la diplomazia pontificia riuscì alfine a conseguire, e
l'avvenimento fu festeggiato a Roma e dallo stesso papa con giubilo inusitato.
Non era certo l'obiettivo prefigurato in partenza, ma l'Europa disponeva ora di
una forza adeguata, sostenuta da generosi sussidi pontifici (fino alla morte di
I. XI la Camera apostolica inviò in appoggio ai contendenti in questo conflitto
la somma di 5.000.000 di fiorini), per controbattere l'offensiva turca che
aveva intanto iniziato a dispiegarsi.
Il 12 sett. 1683 una
coalizione formata da forze imperiali, polacche e bavaresi capitanata dal
Sobieski, allontanava la minaccia ottomana da Vienna. Era un successo
importantissimo, che dovette però essere subito tutelato dalla diplomazia
pontificia per evitare che l'alleanza austro-polacca potesse incrinarsi. Motivi
di turbativa ve ne erano, e parecchi: la tentazione dei Polacchi di ritirarsi
dall'alleanza; le iniziative a occidente di Luigi XIV, che provava sempre a
erodere i possedimenti imperiali confinanti col suo Regno. Si temeva perciò che
Leopoldo potesse cercare la pace separata con il Turco per avere mani libere
contro il re di Francia (che consolidava la presenza in Italia con
l'acquisizione di Casale Monferrato, nel 1681, l'attrazione della Savoia nella
sfera francese, il bombardamento e la presa di Genova, nel 1684). I. XI si
adoperò per impedire che questo accadesse e cercò anzi di rafforzare ed
estendere l'alleanza. Il 24 maggio 1684 ciò avvenne, con il giuramento della
Lega Santa antiturca che vedeva schierarsi la Repubblica di Venezia al fianco
dei due principali alleati del patto del 1683, Sobieski e Leopoldo. Il
coinvolgimento della Serenissima era avvenuto dopo una lunghissima ed
estenuante trattativa (in cui fu protagonista a Roma il cardinale P. Ottoboni,
che fungeva allora da informale rappresentante diplomatico della Serenissima
presso il papa). Venezia otteneva il comando delle galere papali e un sussidio
di 100.000 fiorini.
A garantire l'efficacia
delle forze collegate fu l'accordo di Ratisbona del 15 ag. 1684 che sanciva un
armistizio di venti anni tra Francia, Impero, Spagna. Luigi XIV, in cambio di
altre concessioni, otteneva in dominio transitorio Strasburgo e Lussemburgo. Le
truppe cristiane poterono ora muovere contro i Turchi in Ungheria. Nel luglio
iniziò l'assedio di Buda, che costituì dapprima un insuccesso. Meglio andò per
l'iniziativa militare veneziana nell'Adriatico e nello Ionio, che garantì la
presa di possesso di numerose piazzaforti costiere, Ragusa in primo luogo. Era
l'inizio della campagna che avrebbe consentito ai Veneti di impadronirsi del
Regno di Morea (Peloponneso).
Nel 1685 riprese,
generosamente finanziata da I. XI, la campagna di terra in Ungheria, che fu
stavolta ostacolata ai suoi inizi dal comportamento passivo dei Polacchi,
preoccupati soprattutto dal minaccioso problema russo. Una volta raggiunta la
pace, firmata il 6 maggio 1686, tra Polacchi e Russi, anche questi ultimi
poterono essere coinvolti nella Lega antiturca. Il 2 sett. 1686, dopo un
attacco sanguinosissimo che si prolungò per un mese e mezzo, Buda turca cadeva.
Era il grande successo di I. XI, e veniva a verificarsi in un momento
delicatissimo, caratterizzato a Occidente dal conflitto franco-spagnolo e dai
continui tentativi francesi tesi a separare la Polonia dagli Imperiali. Né
l'offensiva si bloccò a Buda. Il 6 sett. 1688 anche Belgrado fu sotto il
controllo asburgico.
In tutto questo, intanto,
non si sopiva l'iniziativa francese. Luigi XIV aspettava infatti il momento
giusto per approfittare degli impegni di Leopoldo a Oriente. Per questo I. XI
tentò di risolvere la questione lorenese, rendendosi conto che, senza
l'appoggio della Francia, l'azione della Lega non sarebbe mai risultata
decisiva come sperava. Ma le questioni in ballo erano numerosissime. Quella,
aperta nel maggio 1685 dalla morte dell'elettore Carlo del Palatinato, su cui Luigi
XIV vantava diritti, fu chiusa, anche grazie alla mediazione papale, nel 1687
con la nomina di un elettore accetto all'imperatore Leopoldo. Quindi la crisi
che si aprì dopo la sottoscrizione, nell'estate 1686, di una lega tra
imperatore, alcuni principi tedeschi e Spagna. Sentendosi minacciato
dall'intesa, Luigi XIV reagì erigendo fortificazioni, non previste dai
trattati, sulla riva destra del Reno. Si rischiò lo scontro, che il papa tentò
con ogni mezzo di evitare per impedire che si giungesse alla rottura definitiva
tra Francia e Impero: a Vienna si facevano intanto sentire i fautori di un
accordo separato con il Turco sì da far fronte alla minaccia francese.
La diplomazia parve
inizialmente poter controllare la crisi; poi, negli ultimi mesi del 1688, Luigi
XIV ruppe gli indugi e invase il Palatinato, Magonza e Treviri. Con
soddisfazione di I. XI l'Impero si impegnò a continuare la guerra su entrambi i
fronti: contro i Francesi e contro i Turchi. Questo sul fronte militare. Su un
piano più propriamente politico il contrasto con Luigi XIV fu ugualmente
acceso. I. XI si impegnò a contrastarne le pretese di controllo sulla Chiesa di
Francia, affondanti nell'antica tradizione gallicana. Già i predecessori di I.
XI, Alessandro VII, Clemente IX e Clemente X, si erano scontrati con la forte
personalità del re.
A venire discussi erano
soprattutto il potere di nomina dei vescovi e la questione delle
"regalie", ovvero il diritto vantato dalla Corona di Francia di
amministrare talune sedi vescovili vacanti, riscuoterne le rendite e conferire
talune delle prebende. Nel 1673 e nel 1675 Luigi XIV estese tale diritto a
tutto il territorio del Regno. Ne derivò una disputa aspra, giuridica e
teologica, che divise il clero di Francia e impegnò fortemente la diplomazia
papale, soprattutto al tempo di I. XI (Clemente X non aveva compreso a fondo la
gravità del conflitto e limitò i propri interventi). Due vescovi
filogiansenisti, Nicolas Pavillon e François-Étienne Caulet, si opposero al
decreto regio e l'appena eletto I. XI accettò il ricorso. Tale intervento, dopo
la prudenza che aveva contraddistinto l'azione del pontefice predecessore,
apparve agli occhi del re una provocazione e generò il conflitto.
Nel 1677 I. XI istituì
una congregazione speciale per affrontare la questione di cui fecero parte P.
Ottoboni, Gaspare Carpegna e Francesco Albizzi e della quale fu segretario A.
Favoriti. Il papa voleva subito annullare i decreti regi, ma i porporati lo
indussero a maggior prudenza. Ancora nel 1678, il S. Collegio riuscì a
persuadere I. XI dell'inopportunità di emanare un durissimo breve sulla
questione, ma ottenne solo che la spedizione ritardasse: il gruppo dei
cardinali "zelanti" riuscì infatti a fare spedire quel documento nel
gennaio 1679. Era ormai scontro aperto, alimentato, inevitabilmente, da altre
questioni. Tra queste, quella del seppellimento del nunzio a Parigi monsignor
Pompeo Varese, morto nel corso della missione, le cui particolari volontà in
materia di inumazione non vennero tenute in considerazione contestando il suo
diritto a dare disposizioni in materia. Il papa, per protesta, non nominò un
nuovo nunzio.
Un nuovo breve sulla
questione delle regalie, giustificato dal fatto che non si era ottenuta alcuna
risposta al precedente, venne spedito il 13 marzo 1680. Il testo era durissimo,
ma Luigi XIV, che pure meditò di sottoporre la questione a un concilio
nazionale, decise ora di rispondere con una lettera cortese che non faceva
alcun cenno alla questione. Ciò alimentò vieppiù l'iniziativa di I. XI che il
13 genn. 1681 pronunciò in concistoro una durissima allocuzione contro il re di
Francia. Mentre in Roma prendevano avvio trattative tra I. XI e l'inviato di
Luigi XIV, il cardinale d'Estrées, a Parigi si riunì l'assemblea del clero
francese (la "Piccola Assemblea") che appoggiò l'operato del re e
prospettò un concilio nazionale. Una nuova assise del clero promossa dal re si
riunì nell'ottobre 1681. Nel febbraio - marzo dell'anno successivo in questa
sede poterono essere elaborati (da J.-B. Bossuet, anche se non è certo che la
versione definitiva sia sua) i quattro articoli della fede gallicana che
sancivano la piena autonomia del re dal potere ecclesiastico, negavano al papa
la facoltà di deporre sovrani e gli riconoscevano solo una preminenza in
materia di questioni spirituali pur affermando tuttavia che nessuna
deliberazione papale poteva considerarsi immutabile. Gli articoli approvati,
che dovevano essere considerati assolutamente vincolanti, furono diffusi tra il
clero francese nell'aprile 1682.
La reazione di I. XI fu
ancora una volta assai dura - ma il papa non volle rischiare di giungere alla
rottura per non pregiudicare le trattative in corso sull'alleanza antiturca -,
e fu favorita dallo sconcerto di parte del clero di Francia. Ciò soprattutto si
evidenziò quando l'assemblea francese venne sciolta, ma il rifiuto del re di
ritirare le proposizioni gallicane fece sollevare l'opposizione di molti,
singoli e istituzioni. I. XI, pur continuando a mostrarsi irritato, si dispose
allora a un significativo atto di avvicinamento: nell'aprile 1683, un nuovo
nunzio papale, Angelo Ranuzzi, partiva per Parigi. Il S. Uffizio esauriva
intanto l'analisi della questione delle regalie e dei quattro articoli, ma I.
XI preferì bloccare la pubblicazione della bolla di condanna, Cum primum.
È in questo quadro che
Luigi XIV decise di risolvere i contrasti interni con gli ugonotti sopprimendo,
nell'ottobre 1685, l'editto di Nantes. I. XI non diede particolari cenni di
soddisfazione per l'iniziativa: dal suo punto di vista il problema della Chiesa
in Francia era costituito, più che dalla massiccia presenza di ugonotti,
proprio dal dominio esercitato dal re sull'intera struttura ecclesiastica. Così,
mostrando sorpresa per la irriconoscenza dimostrata dal papa, nel maggio 1685,
Luigi XIV convocò una nuova assemblea del clero di Francia, presieduta
dall'arcivescovo di Parigi de Harlay: ciò fece temere che il fine ultimo del
sovrano fosse quello di trasformare la Chiesa nazionale in un patriarcato sotto
la guida del pastore della capitale. L'assise elaborò una formula di fede che
doveva consentire agli ugonotti la conversione. Quando il papa sottopose tale
formula a una apposita congregazione incaricata di scovare le tracce di eresia,
il re (che non si era mostrato affatto entusiasta della deliberazione
assembleare) andò su tutte le furie. Le conversioni di ugonotti avevano intanto
preso un ritmo incalzante, ma I. XI, malgrado le insistenze del nunzio, evitava
di riconoscere al re francese il successo. Poi la situazione si sbloccò: partì
un breve, cortese e piuttosto freddo, che conteneva le felicitazioni del papa
ma nessuna concessione in materia di regalie; infine, nella primavera del 1686,
si svolsero in Roma i festeggiamenti per la revoca dell'editto. L'alquanto
forzata soddisfazione per il provvedimento venne però tenuta strettamente
separata dalle altre materie. I. XI chiedeva al re di Francia di restaurare
l'autorità pontificia nel suo paese, né lo convinceva, peraltro, il metodo
forzato delle conversioni. Anche qualche vescovo francese levò la propria voce
contro ciò che avveniva.
Nuovo motivo di frizione
con il papa era intanto la questione delle libertà di quartiere in Roma. I
legati esteri avevano costituito delle zone franche, immuni, intorno alle
proprie residenze diplomatiche. In tali estesi quartieri, al di fuori della
giurisdizione statuale, si svolgeva ogni traffico, come la vendita di
certificati attestanti l'appartenenza ai seguiti diplomatici.
Alessandro VII aveva già
tentato qualcosa, ma I. XI si pose dall'inizio l'obiettivo di eliminare lo
scandalo, soprattutto servendosi della consulenza di G.B. De Luca. Le sedi
maggiormente incriminate erano quelle di Venezia, Spagna e Francia. I. XI rifiutava
di incontrare i diplomatici di quei paesi se non avessero prima rinunziato al
loro quartiere e, in caso di mutamenti negli incarichi, faceva sapere che non
avrebbe accreditato alcun ambasciatore che non rivedesse la posizione. La
Spagna (1682) e Venezia (1684) cedettero, non la Francia. Il 12 maggio 1687 I.
XI dichiarò allora soppressi, con una bolla, i contestati privilegi. I
cardinali Maidalchini e d'Estrées rifiutarono di sottoscriverla e Luigi XIV
ordinò all'ambasciatore designato per Roma, Henri de Beaumanoir Lavardin, di
partire immediatamente con il compito di estendere al massimo il proprio
quartiere. Il legato mosse con un seguito armato che andò per via ingrossandosi
e a cui si pensò per un momento di opporsi militarmente. Poi si decise di far
entrare il Lavardin in città e ciò avvenne il 16 nov. 1686. Palazzo Farnese fu
trasformato in fortezza. Il protagonista di tale grossolana provocazione si
vide rifiutare l'udienza e il monarca di Francia, in cambio, minacciò di
occupare Avignone e Castro. La crisi si accese perciò ancora di più, e il 26
dic. 1687 I. XI decretò l'interdetto contro la romana chiesa di S. Luigi,
perché lì la notte di Natale si era comunicato il Lavardin, da considerarsi
scomunicato per aver infranto la bolla contro la libertà di quartiere.
Inghilterra e Spagna difesero il papa, prospettandogli addirittura la
possibilità di un aiuto militare. In Francia si studiavano intanto progetti per
indebolire la figura del pontefice: essendosi individuato in L. Casoni uno
degli ispiratori dell'intransigenza pontificia, nell'estate 1688 si pensò di
rapirlo.
In questo, si apriva la
questione dell'elezione del coadiutore dell'elettore di Colonia. Massimiliano
Enrico di Baviera era infatti gravemente malato e un coadiutore vicino alla
Francia avrebbe potuto garantire una successione utilissima a Luigi XIV per
condizionare la politica imperiale. Questi pertanto fece designare dal capitolo
della cattedrale un suo protetto. La scelta fu sottoposta al vaglio papale, ma
I. XI rifiutò di ratificarla e fu, conseguentemente, fatto oggetto di minacce
gravissime da parte di Luigi XIV. Nel giugno l'elettore Massimiliano Enrico
morì e ciò aggravò i termini del problema: la designazione dell'elettore, e non
più del suo coadiutore, si trascinò per mesi. Luigi XIV minacciò l'uso della
forza e iniziò i preparativi per allestire delle truppe da spedire in Italia.
I. XI non cedette al ricatto e il 18 sett. 1688 designò per Colonia Clemente di
Baviera, personalità invisa alla Francia. Luigi XIV reagì facendo presentare al
Parlamento di Parigi un appello per la convocazione di un concilio generale.
Intanto, I. XI neppure riusciva a richiamare a Roma A. Ranuzzi, trattenuto
forzatamente in Francia dal re, mentre sembrava si preparasse da parte francese
l'occupazione di Avignone e del Contado Venassino.
In realtà, per rifarsi
subito dell'umiliazione subita a Colonia, Luigi XIV occupò invece il
Palatinato. Oltre all'ostinazione di I. XI, scottavano al monarca francese i
successi dell'imperatore Leopoldo contro il Turco. In una situazione così
intricata, in cui anche in Inghilterra Giacomo II veniva insidiato da Guglielmo
d'Orange, I. XI fece sforzi di pace, respinti da Luigi XIV. Partirono per la
Francia Lavardin e per Roma Ranuzzi, ma al suo arrivo trovò il papa morto. Gli
ultimi mesi del papa furono perciò caratterizzati da una situazione convulsa,
aggravata dalla crisi apertasi in Inghilterra. L'ascesa al trono, nel 1685, del
cattolico Giacomo II Stuart era sembrata poter decisamente migliorare la
critica condizione del cattolicesimo in quel Regno, ma le tendenze
assolutistiche del sovrano e la sua imprudente condotta politica finirono con
il determinare una catastrofe per lo stesso Stuart e per i seguaci inglesi
della Chiesa di Roma. Dopo avere inizialmente appoggiato il re, I. XI cercò di
evitare che Giacomo II si trasformasse in un nuovo Luigi XIV e ostacolò
l'ascesa nella corte dello Stuart del gesuita Edoardo Petre, che il re voleva
prima vescovo e poi addirittura cardinale e che nominò suo segretario e membro
del Consiglio privato. La reazione del popolo alla politica di restaurazione
del cattolicesimo, di cui l'ascesa del gesuita costituiva uno degli aspetti più
odiosi, venne seguita con grande preoccupazione dagli osservatori pontifici.
Poi la situazione precipitò. Rispondendo a un appello, nel novembre 1688
Guglielmo d'Orange sbarcava sulle coste inglesi e il 28 dicembre entrava in
Londra. Nulla poté fare il papa, impegnato nella fase più dura del conflitto
con Luigi XIV, sotto minaccia di una invasione militare francese. Il sillogismo
mediante il quale si sosterrebbe addirittura un ruolo di finanziamento da parte
di I. XI dell'impresa dell'Orange, dati i finanziamenti che quest'ultimo aveva
ricevuto da parte del Banco Odescalchi ben prima dell'impresa - testimoniati
dai libri mastri dell'azienda Odescalchi (Arch. di Stato di Roma, Famiglia
Odescalchi di Bracciano, arm. 20-23, 33) -, appare, allo stato delle
conoscenze, del tutto infondato e, alla luce della politica attuata da I. XI,
sostanzialmente inverosimile.
Ispirata a un'idea guida,
la lotta al Turco, e a una in parte a essa correlata esigenza, quella di
resistere e, se possibile, controbattere l'iniziativa di Luigi XIV, la politica
estera di I. XI si caratterizzò - al di là della crisi inglese - per dinamismo
e sostanziale coerenza. Nell'opporsi all'offensiva ottomana il papa conseguì
notevoli successi ed ebbe grande parte nel favorire le vittorie di Vienna e
Buda, adoperandosi incessantemente per sostenere la coalizione che le favorì.
Quel che sembra notarsi nella sua azione, su questo fronte come su quello
francese, è che il suo agire deciso fosse ispirato, oltre che da salda fede, da
forte consapevolezza di muoversi sempre per il meglio, da una certezza
incrollabile che quel modo di agire fosse l'unico adottabile. Il che, nelle
trattative diplomatiche, lì dove occorre spesso dissimulare, presentava rischi
gravissimi.
I. XI fu spesso frenato
dal Collegio cardinalizio di fronte a gesti fermi ma impulsivi; nei confronti
di Luigi XIV si poté assistere a una crescita progressiva di provvedimenti che
solo la morte del papa bloccò. La sensazione è che il monarca francese fosse
favorito dalla natura di I. XI e che riuscisse sostanzialmente a prevedere,
controllare, sfruttare a proprio vantaggio le mosse romane.
Vi era poi un altro
fronte, interno, quello della politica ecclesiastica, a occupare fortemente I.
XI, che si impegnò da subito per portare disciplina nel clero e in Curia. Operò
per imporre la residenza ai vescovi, intervenne con una serie di provvedimenti
- in primis una congregazione che avrebbe dovuto selezionare più
scrupolosamente i candidati ai vescovati in Italia, ma anche con norme contro
le troppo facili attribuzioni di ordini sacri - tesi a formare un clero più
consapevole e affidabile. Nei confronti degli Ordini regolari si mostrò
inflessibile, imponendo norme disciplinari più severe, ma anche disponendo
controlli: fece ad esempio compiere a G. Barbarigo una visita nel convento
d'Aracoeli, nella quale furono accertati vari abusi. Interventi particolari di
riforma interessarono i domenicani di Lombardia e Toscana e i cistercensi di
Polonia.
A lungo I. XI non conferì
alcuna porpora e solo nel 1681 si decise a farlo, designando sedici italiani.
Tra questi erano taluni degli uomini che lo assistevano più da vicino nella sua
attività. G.B. De Luca superò l'opposizione presentata dal cardinale P.
Ottoboni; le altre nomine riguardarono il maestro di Camera Antonio Pignatelli,
il governatore Giovambattista Spinola, il datario Stefano Agostini, Flaminio
Taja decano della Rota, Raimondo Capizucchi maestro del Sacro Palazzo,
l'auditore di Camera Urbano Sacchetti, il tesoriere generale Giovanni Francesco
Ginetti, e l'inquisitore Michelangelo Ricci. Francesco Buonvisi, Stefano
Brancaccio, Savio Mellini e Marco Galli vantavano esperienze di nunziatura. Vi
erano poi il francescano Lorenzo Brancati, l'arcivescovo di Milano Federigo
Visconti e Benedetto Pamphili.
Nel settembre 1686 I. XI
procedette a una seconda promozione di cardinali. I posti vacanti nel Collegio
erano diventati ventisei e il papa decise la promozione di ventisette elementi.
Rischiò anche su questo la crisi con Luigi XIV per la mancata nomina del
candidato ufficiale francese e l'unico suddito del re promosso fu l'arcivescovo
di Grenoble Étienne Le Camus, in precedenza dichiaratosi ostile ai quattro
articoli gallicani. Entrarono poi nel Collegio due polacchi, tre rappresentanti
dell'Impero, un portoghese, tre spagnoli. Tra gli italiani fu contestata la
scelta del tesoriere generale Gian Francesco Negroni, che aveva in Curia molti
nemici, e quella di Pier Matteo Petrucci, che aveva avuto parte nelle polemiche
sulla presenza in Curia di quietisti. Pure ingenerò polemica la nomina di
Marcantonio Barbarigo, nipote di Gregorio, che era in urto con le autorità veneziane
per essersi impegnato in un conflitto giurisdizionale in Corfù (della cui
diocesi era titolare) con il comandante Francesco Morosini.
I. XI difese ovunque la
giurisdizione papale. Uno scontro deciso avvenne in Portogallo, dove
l'Inquisizione era divenuta uno strumento del governo civile: nel 1681
l'inquisitore fu riportato all'obbedienza romana. Difese l'immunità
ecclesiastica in Polonia e in Spagna. Qui si arrivò, nel 1678, quasi alla
rottura delle relazioni diplomatiche di fronte a comportamenti di consiglieri
regi reputati lesivi dei diritti ecclesiastici. Ciò si ripeté nel 1687 a fronte
dei ripetuti dinieghi alla soppressione del cosiddetto privilegio della
Monarchia Sicula, "abuso" radicato da cinque secoli e per
"altrettanti tollerato dai pontefici" (A. Cibo, in De Bojani, II, p.
201). Il papa scomunicò i funzionari napoletani che garantivano quel contestato
diritto, poi fu convinto a ritirare il clamoroso provvedimento e grazie a ciò
poté tornare a esigere la decima "turca" dal clero spagnolo.
Nel campo dottrinario il
comportamento di I. XI fu meno rigido. Nei primi anni del suo pontificato parve
accomodante con i giansenisti, intrecciando un significativo contatto con
Antoine Arnauld che forse, come si potrebbe notare da una frase contenuta in una
lettera del cardinale Cibo, avrebbe voluto premiare con la porpora. Dietro
consiglio del nunzio Varese il papa divenne però più prudente. Certo è che tra
i suoi collaboratori più stretti, A. Favoriti e L. Casoni, erano assai vicini
al francese. Nel 1679 I. XI accolse la richiesta dell'Università di Lovanio di
condannare sessantacinque proposizioni lassiste e ciò finì indirettamente con
il rinforzare il prestigio dei giansenisti. Sulla questione del probabilismo
non fu presa esplicita posizione: neppure il S. Uffizio provò a intervenire
nella causa tra gesuiti probabilisti e Tirso González, che contro quella
tendenza aveva scritto il Fundamentum theologiae moralis di cui il
generale della Compagnia padre Oliva aveva impedito la pubblicazione. González
fu poi eletto nel 1687 superiore generale gesuita, ma il nodo non fu sciolto.
Fu sulla questione del
quietismo che divampò, gravissima, la polemica. L'ascetica contemplazione, la
preghiera, sostituivano nei quietisti i sacramenti e le opere di penitenza.
Negli anni Cinquanta il cardinale P. Ottoboni aveva interrotto nel Bresciano
l'esperienza dell'oratorio di S. Pelagia, e in altri casi l'Inquisizione era
intervenuta a reprimere espressioni quietiste; ma ancora all'inizio del
pontificato di I. XI non vi era esplicita condanna del quietismo. In questo
quadro si trovò a operare in Curia Miguel Molinos, giunto negli anni Sessanta a
Roma, dove acquisì fama di grande maestro spirituale. Nel 1675 portò alle
stampe la sua Guida spirituale che riscosse un clamoroso successo.
Tra i suoi ammiratori era già l'Odescalchi e vicino a Molinos era anche P.M.
Petrucci. L'uomo, per Molinos, doveva abbandonarsi totalmente a Dio, lasciare
ogni attività esterna, dannosa alla comunione con il Signore, annientare le
proprie capacità. Giungeva a prevedere la possibilità che il diavolo potesse
talvolta impadronirsi dell'uomo e spingerlo al peccato "esteriore":
questo non poteva considerarsi una vera colpa perché nella deviazione non
poteva ravvisarsi consapevolezza. I gesuiti presero una dura posizione con
Paolo Segneri. Il suo Concordia tra la fatica e la quiete nell'oratione venne
pubblicato a Firenze nel 1680. Il saggio fu confutato dal Petrucci, che
pubblicò la replica dedicandola al segretario di Stato Cibo; il Petrucci fu,
nel 1681, destinato alla sede vescovile di Jesi. L'attacco del Segneri fu
addirittura posto all'Indice. Malgrado i tentativi degli avversari, la fama del
Molinos, ancora nel 1682, sembrava inattaccabile; poi, all'improvviso, crollò.
Al S. Uffizio giunsero denunce sul suo comportamento immorale, e per quanto I.
XI, forse soprattutto spinto a far ciò da L. Casoni, avesse cercato in un primo
momento di opporsi all'arresto, questo si verificò il 18 luglio 1685
nell'abitazione di Molinos presso S. Lorenzo in Panisperna. Il fatto destò
scalpore: tra le personalità più turbate era la regina Cristina di Svezia. Che
il pontefice non credesse alla colpevolezza del Molinos sembra testimoniato
dalla promozione di Petrucci alla porpora, nel 1686; anche D. Azzolini non si
dichiarò in un primo momento contrario allo spagnolo. L'istruttoria procedeva
essenzialmente attraverso il lento spoglio delle migliaia di lettere che
Molinos aveva negli anni indirizzato ai propri discepoli: queste parvero
suggerire agli inquisitori la reale chiave interpretativa dei suoi
insegnamenti. La sentenza, nell'agosto 1687, stabiliva che sessantotto
proposizioni di Molinos andavano considerate eretiche. Il 3 settembre, alla
Minerva, Molinos abiurò pubblicamente. Chiuso in prigione, vi morì alla fine
del 1696. Con una bolla del 20 nov. 1687 I. XI condannò le proposizioni di
Molinos: si apriva però ora, inevitabile, il processo al cardinale Petrucci. I.
XI fece di tutto per salvarlo, anche dopo che l'istruttoria aveva cominciato ad
accertare tracce di eresia nelle sue affermazioni. Una congregazione di
cardinali, tra i quali D. Azzolini, fu deputata a esaminare la questione, e
invitò Petrucci a cercare l'assoluzione per i suoi errori. Il 17 dic. 1687
Petrucci ritrattò. Alessandro VIII gli avrebbe impedito il ritorno nella sede
episcopale, ma Innocenzo XII lo avrebbe riabilitato nel 1695.
Si sostenne che il papa
non aveva una preparazione teologica sufficiente per controllare queste materie
(tesi di Pastor che trovò forte eco nel processo di canonizzazione). Altri
hanno invece sostenuto che I. XI fu ingannato, da Molinos stesso se non da
Petrucci, e che fu mal consigliato dai suoi collaboratori, A. Favoriti e L.
Casoni avanti a tutti.
Non pare neppure
illegittimo ipotizzare che gli attacchi a Molinos e Petrucci, e quelli rivolti
dal 1680 contro il cardinale G.B. De Luca - il quale aveva elaborato progetti
di riforma analizzati attentamente dal S. Uffizio, peraltro pesantemente
coinvolto nei progetti stessi - facessero parte di una strategia condotta al
fine di ridimensionare la figura di un pontefice sempre più intenzionato a
riformare radicalmente la Curia. Nel periodo dell'attacco al quietismo circolò
insistentemente a Roma la notizia che il S. Uffizio avesse istituito una
commissione per esaminare lo stesso papa. Nella congregazione del S. Uffizio
erano peraltro attivi e assai influenti i maggiori avversari del papa: il
cardinale F. Albizzi (che morì nel 1684) e, soprattutto, P. Ottoboni, che non
per caso sarebbe succeduto a I. XI, e che poté anche proporsi, in questa veste
di contraddittore del papa, come un fautore del riavvicinamento tra la S. Sede
e la Corona francese.
Non fu certo per caso, o
solo per isolata posizione personale, che G.B. De Luca, riformatore e giurista
di vaglia, attaccò violentemente la politica della congregazione inquisitoriale
che rivelava nel suo operare "volontà di conflitto e di oppressione",
strumentale a disegni particolari e mai esigenza di reale accertamento della
verità (Lauro, p. 577).
Anche nel campo della
diffusione della fede I. XI cercò di affrontare di petto tutti i problemi
incontrando, come al solito, difficoltà. Lo scontro maggiore avvenne sul
progetto di costringere i missionari, che fino ad allora avevano fatto capo ai
superiori degli Ordini di appartenenza, a prestare giuramento di fedeltà ai
vicari apostolici. Luigi XIV proibì ai missionari francesi di giurare, perché
atto contrario alle libertà gallicane. La protesta rientrò, ma quei missionari
dovevano giurare menzionando espressamente l'autorizzazione del monarca di Francia.
Maggiori difficoltà si ebbero con gli Ordini operanti in alcune regioni.
Francescani e domenicani di Canton rifiutarono la prova di obbedienza;
missionari spagnoli consideravano tradimento prestare giuramento a vicari
apostolici francesi. Anche i portoghesi si opposero. Propaganda Fide fu così
costretta a tornare sui propri passi e a modificare sostanzialmente le
procedure del giuramento con la designazione come vicari di esponenti degli
Ordini. I territori di missione vennero divisi in circoscrizioni all'interno
delle quali operava solo una comunità di regolari. Per favorire l'attività
missionaria I. XI cercò di intrecciare rapporti con il re del Congo, con il
sovrano di Persia e con i governi del Tonchino e del Siam. Da quest'ultimo
Regno giunse a Roma, nel 1688, una missione diplomatica ufficiale. Il papa pure
tentò di ricomporre lo scisma con la Chiesa greco-ortodossa, e nel 1683 si
adoperò inutilmente per estirpare la piaga della tratta degli schiavi sulla
costa dell'Angola. Istituì le Università domenicane di Manila e di Guatemala;
eresse nuove diocesi in Brasile e nel 1686 favorì una nuova missione per i
copti d'Egitto.
Alla base di questi
interventi era la relazione sullo stato delle missioni che nel 1677 I. XI aveva
commissionato al segretario di Propaganda Fide, Urbano Cerri. Significativi
sono i dati pubblicati sulla situazione della fede in Europa. Su 128.000.000 di
abitanti, 74.700.000 erano i cattolici, 27.000.000 gli scismatici e 23.600.000
i protestanti. Ciò spinse I. XI a operare intensamente per recuperare alla fede
cattolica il Nord Europa, soprattutto la Germania, senza concessioni, però, sul
piano teologico e morale. Vegliò scrupolosamente per evitare che l'imperatore
Leopoldo I e l'elettore di Baviera si unissero in matrimonio a donne
protestanti, come parve prospettarsi, e ottenne conversioni soprattutto nei
settori più alti della società. La condizione dei cattolici rimase critica in
Olanda, mentre in Inghilterra, la situazione prima parve favorevole, per
l'ascesa al trono di Giacomo II, poi degenerò rapidamente con la cacciata di
quel sovrano e l'insediamento di Guglielmo d'Orange.
Salito al soglio
sessantacinquenne, I. XI soffrì sempre di reni e l'intensa attività colpì
duramente il suo fisico; ciò sembrò pregiudicare in più momenti la sua
esistenza e fece immaginare un nuovo conclave. Dal 1682 la podagra lo tenne
spesso a letto, dove lo ritrae un'impietosa caricatura di Gian Lorenzo Bernini;
preoccupato dal freddo, negli ambienti in cui viveva la temperatura era spesso
insopportabile per chi vi si recava. Uno dei suoi ultimi atti fu quello di
assicurare un sontuoso funerale alla regina Cristina di Svezia, morta
nell'aprile 1689. Poi toccò a lui, dopo una febbre che lo prese nel giugno e
che lo condusse a morte a Roma il 12 ag. 1689, malgrado il prodigarsi del
celebre medico Giovanni Maria Lancisi.
Il nipote Livio dispose
l'erezione di un monumento, compiuto nel 1700, sulla sua tomba in S. Pietro, la
cui progettazione fu affidata a Carlo Maratta e al francese Pierre Étienne
Monnot. Fu prescelta l'intuizione di quest'ultimo, che prevedeva l'inserimento
delle figure allegoriche della Religione e della Giustizia. Fu un papa
straordinario, anche se in molti campi risultò sconfitto e i suoi ottimi
intendimenti non furono premiati. Il suo errore principale fu quello di aprire
troppi fronti contemporaneamente. Il risanamento finanziario dello Stato (un
successo); il nepotismo (un fallimento); un'iniziativa internazionale orientata
alla lotta senza quartiere al Turco (un successo parziale, in quanto il sogno
della crociata offensiva non si avverò) e al contrasto dell'iniziativa di Luigi
XIV. Se non riuscì a riproporre la centralità della S. Sede nella scena
europea, migliori risultati colse nel rivendicarle un ruolo di guida morale.
Molte sue difficoltà furono anche originate dalla decisione, se non foga, con
cui affrontò ogni questione, dalla sua riluttanza al compromesso. Propose di sé
l'immagine di un papa che concentrava ogni incombenza, ogni potere decisionale,
e ciò provocò la forte reazione di ampi settori curiali che poté più facilmente
dispiegarsi contro di lui dopo che le accuse di quietismo (che sembrarono poter
riguardare anche il papa) gli avevano tolto dal fianco i principali
collaboratori. Anche nella sua politica rivolta a moralizzare la Curia, in
primo luogo intervenendo sulla scottante materia degli uffici venali, I. XI
preferì l'azione chirurgica a ogni gradualismo, provocando un diffuso allarme,
disorientamento e gravi sconcerti. I. XI riuscì almeno a condizionare
fortemente il S. Collegio con le proprie creazioni e ciò ebbe un forte peso nel
conclave del 1691 che portò sul trono di Pietro Innocenzo XII. Quest'ultimo
riuscì in parte ad attuare proprio i progetti di I. XI e nel far ciò gli
risultò assai utile l'esperienza vissuta nei pontificati precedenti il suo: sia
l'elaborazione teorica e giuridica delle riforme, sia la reazione che prima le
impedì e poi portò alla elezione di Pietro Ottoboni. Alla morte lo accompagnò,
dopo tutte le critiche che si era attirato in vita, una fama di santità. Il
processo di canonizzazione prese il via già nel 1691, quando furono ascoltati
come testi i suoi principali collaboratori. Questa prima fase si esaurì nel
1698. Nel 1714 fu discussa l'introduzione formale della causa e fu Prospero
Lambertini (il futuro Benedetto XIV) a preparare le animadversationes. La
nuova fase di indagine si svolse e a Roma e a Como tra il 1714 e il 1733, e nel
1736 i processi apostolici vennero approvati. Poi la procedura fu bloccata
dall'esigenza di confutare le osservazioni negative (simonia, filogiansenismo e
ostilità preconcetta nei confronti della Francia e dei Francesi) contenute
nel Dictionnaire historique et critique di P. Bayle (pubblicato nel
1695-97). Fu Benedetto XIV, nel 1744, a riproporre la questione e ad affrontare
tutti i dubbi emersi nel processo.
Tali obiezioni si
concentravano sui seguenti punti: i testimoni ascoltati erano stati tutti al
suo servizio ed erano perciò parziali; I. XI aveva denotato ambizione per aver
proceduto all'acquisto di uffici venali e accettato con "allegrezza"
la promozione alla porpora; come legato di Ferrara si era mostrato troppo
rigoroso nell'applicazione della legge: la questione delle esecuzioni capitali
"razionate" e il ricorso alla tortura, ma anche provvedimenti quali la
scomunica delle donne "immodeste" (cosa avrebbe dovuto ordinare,
allora, si disse, di fronte a casi di adulterio o a crimini più gravi?); aveva
rinunciato in modo non chiaro e con riserva di frutti al vescovato di Novara;
aveva dimostrato odio fin eccessivo per i Turchi; si era sempre mostrato troppo
attento alla propria salute (ad esempio ritirandosi in occasione di epidemie);
non aveva celebrato la messa tutti i giorni; aveva dimostrato lacune
teologiche; aveva in qualche occasione trattato con durezza la servitù; non si
era dimostrato generoso o affettuoso con i nipoti Livio e Carlo.
Si ribatté con più o meno
efficacia a ognuna di queste obiezioni, il che non impedì al processo di
bloccarsi. Su ciò influì l'opposizione francese, ma soprattutto i dubbi che
sopravvennero allo stesso pontefice: Benedetto XIV scrisse che I. XI più che un
santo era "stato però uomo da bene" (Romanabeatificationis… Disquisitio,
p. 13). Pur in presenza di due eventi miracolosi (guarigioni improvvise)
riconducibili a I. XI, il papa non gli riconosceva la qualità eroica della
santità. La pubblicazione di documenti a opera del domenicano Berthier
rivitalizzò il processo, la cui ripresa fu disposta da Pio XII. Nel 1944, a
fronte delle perplessità via via emerse sulle posizioni di I. XI in materia di
fede, anzitutto a proposito del quietismo, fu interpellato il S. Uffizio, che
dichiarò di non voler ostacolare la causa. L'elevazione di I. XI a beato fu
proclamata il 7 ott. 1956. Lo si celebra come tale il 12 agosto.
Fonti e Bibl.: Arch.
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c. 422; 17, c. 136; Biblioteca apost. Vaticana, Vat. lat., 10320, cc. 28
ss., 41 ss., 45 s.; 10850, p. 24; 10961, cc. 135-139 (la Minuta overo
Abbozzo… della bolla del 1679), 145 ss.; Chigi, C.III.70, cc. 79,
153; Ottob. lat., 792, cc. 1-6, 73-90, 93-100, 103-111; Romana
beatificationis et canonizationis ven. servi Dei Innocentii papae undecimi…,
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servi Dei… Summarium. Testimonia-documenta-causae cursus; Positio super
virtutibus; Nova positio super virtutibus; Novissima positio super
virtutibus; Novissimae animadversationes promotoris generalis fidei; Nova
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indicazioni bibliografiche e l'analisi della Minuta della bolla del
1679).
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Enciclopedia Italiana fondata da Giovanni Treccani - Riproduzione riservata
SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/papa-innocenzo-xi_(Dizionario-Biografico)/
Video footage showing the beatification of Pope Innocent XI : https://gloria.tv/post/3wAJ7oLTCTbV3BVKHJAZmirXk