Bienheureux Dominique du Très Saint Sacrement
Religieux trinitaire (+ 1927)
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10809/Bienheureux-Dominique-du-Tres-Saint-Sacrement.html
BIENHEUREUX DOMINIQUE ITURRATE ZUBERO 1901-1927
Ainé de 11 enfants, il naquit de Simon et Marie,
fervents chrétiens, le 11 mai 1901, dans la bourgade de Dima, Espagne. Le 11
décembre 1917, il revêtit l’habit trinitaire et commença son noviciat au
couvent-sanctuaire de la Vierge Bien Aparecida. D’Espagne, il arriva à Rome en
octobre 1919 pour étudier à l’Université Grégorienne, au Couvent de San Carlino
des Pères trinitaires espagnols. Il y fera sa profession solennelle le 24
octobre 1924. Il sera ordonné prêtre le 9 octobre 1924, avant même de terminer
ses études théologiques. En Juin 1926, il ressentit les premiers symptômes de
la tuberculose, déjà à un stade avancé. Il meurt le 7 avril 1927 dans le
couvent trinitaire de Belmonte en Espagne. Le 30 octobre 1983, il fut proclamé
Bienheureux par le Pape Jean-Paul II. Sa mémoire liturgique est célébrée le 11
mai.
Le grand musicien et compositeur Mozart mourut à 35
ans. Le compositeur du Bel Canto italien Vincent Bellini mourut à 33 ans.
Sainte Thérèse de Lisieux mourut à 24 ans. Sainte Élisabeth de la Trinité
mourut à 26 ans. Notre frère Bienheureux Dominique Iturrate mourut à 26 ans.
Vie très brève ! On dit quelque fois que s’ils avaient vécu plus
longtemps, ils auraient fait plus. NON, car ce sont de vrais génies et dans
leur brève existence, ils ont TOUT fait, c’est-à-dire qu’ils ont réalisé
pleinement leur vie. La vie ne se mesure pas aux années ou aux prodiges
accomplis mais à l’intensité avec laquelle elle est vécue. Les réalisations, le
chemin vers la sainteté sont le fruit de cette intensité avec laquelle ils ont
vécu leur brève existence.
Si on peut utiliser un mot pour définir la vie de
notre confrère Dominique, c’est celui-ci : intensité. Intensité en tout ce
qu’il faisait. De fait, à 20 ans, il avait appris l’importance de sanctifier le
temps présent, la vie ordinaire vécue dans la foi. Cet objectif de vie fut
constamment renouvelé et même sous forme de vœu. En 1924, il écrivait :
« Je chercherai à accomplir tout travail, même le plus insignifiant, dans
un esprit d’amour » et encore : « …Ce que vous voulez de moi, ô
Dieu, c’est un grand amour en toutes mes actions, sans que les autres ne s’en
aperçoivent ». Après un an de mise à l’épreuve, son directeur spirituel
lui permit de faire le vœu de « toujours choisir le plus parfait »
dans ses actions quotidiennes.
C’est pourquoi il était ordonné dans sa journée, tout
orienté à ses études et à la charité envers ses confrères, surtout les malades
ou ceux qui avaient besoin d’aide dans leurs études. Il était brillant dans ses
études, au point de susciter l’admiration de ses professeurs de l’Université
Grégorienne.
Durant ses dernières études au collège d’Algorta
(Espagne) et au noviciat, il vécut de difficiles épreuves spirituelles comme il
le confessa à son père spirituel : grande aridité d’esprit, profonde
obscurité, doute et profonde amertume. Il sentait comme une voix intérieure qui
lui reprochait son imperfection. Il se découvrait de nouveaux défauts et
pensait ainsi être destiné à la condamnation. Il passa lui-aussi par la nuit de
l’esprit… la voix qui le rabrouait… était la purification dont parle
St Jean de la Croix. Il se dédia plus encore à la prière, à la pénitence. Il
trouva consolation dans la Croix. Cette lutte intérieure se termina le jour de
sa profession simple quand il reçut, selon ses propres dires, « le don de
la tranquillité ».
Il ne faisait rien d’extraordinaire :
l’extraordinaire chez lui était la constance, la fermeté de bien accomplir son
devoir, chaque jour, en été ou en hiver, à chaque heure, en santé ou malade, et
toujours avec un simple sourire. C’était une fidélité quotidienne envers le
Seigneur. C’est ce qui convainquit les juges à son procès pour voter à
l’unanimité sa béatification.
Ce style de vie le portait à se considérer consacré
totalement à Jésus et ainsi : « dorénavant,
disait-il, je dois me considérer comme lui appartenant de façon
que quoi qu’il m’arrive, de bien ou de moins bien, de favorable ou contre ma
volonté, je dirai : Je suis à Jésus et à Marie, ils peuvent faire de
moi ce qu’ils voudront ». Cet abandon total à la volonté de Dieu a
été le signe le plus grand de sa sainteté. Le 5 janvier 1927, peu avant sa
mort, il disait : « Dans la maison de Dieu, il y a plusieurs devoirs
à accomplir ; ce qui compte c’est de faire sa volonté. Dieu cueille
certains à l’âge tendre, à d’autres il demande beaucoup et un long apostolat.
Tout est grâce. Tout est gain, à moins que l’on soit négligent ». Notre
conformité à la volonté divine doit être totale, sans réserve et constante.
Accomplir la volonté de Dieu dans les petites et grandes choses nous porte à
vivre avec sagesse les différentes situations de la vie.
Quand le médecin lui donne la nouvelle de sa maladie
incurable – tuberculose pulmonaire due à une pleurésie non soignée, de laquelle
il n’avait senti aucun symptôme à cause de sa forte constitution-, il comprit
qu’il était condamné à mourir si jeune… après avoir tant étudié pour
propager le règne de Dieu et… Ce fut le sentiment qui inonda son
âme… pour un court moment, car habitué au sacrifice et à la domination des
sentiments pour laquelle il avait tant lutté, il réagit aussitôt et se jeta
dans les bras de Dieu comme il l’écrivit au Père Antonino, son père
spirituel : « Quand j’ai appris la réalité du mal, j’ai eu un moment
de tristesse parce que je m’étais soigneusement préparé à propager la dévotion
à la très Sainte Trinité et tout s’évanouissait d’un coup. Quand je me suis
aperçu que ce triste sentiment voulait envahir mon esprit, je me suis mis
entièrement entre les mains de Dieu et j’ai accepté sa volonté juste et
adorable ». L’accomplissement fidèle de la volonté de Dieu est un objectif
qui atteint des hauts sommets, surtout dans les dernières années de sa vie.
C’est ce qu’ont observé et déclaré tous ceux qui ont
vécu avec lui, surtout pendant ses longues études à San Carlino, Rome. Cette
attitude lui permettait de vivre recueilli en la présence de Dieu, sans
grands efforts et sans distraction de ce qui se passait autour de lui dans
sa cordialité et son attention aux autres, particulièrement envers les
confrères malades. Comme la communauté de San Carlino était nombreuse, il y
avait toujours des malades.
PROJETS d’un jeune qui regarde toujours en avant
pour accomplir au mieux la volonté du Seigneur :
Se spécialiser en psychologie pour la formation
des jeunes
Étudier la mariologie pour aimer toujours plus la
Vierge qu’il aimait comme sa Mère.
Être missionnaire pour offrir à tous le don de la
foi. C’est pourquoi, il exposa au Père provincial la convenance d’ouvrir une
maison en Afrique ou en Amérique Latine, en s’offrant personnellement pour cet
apostolat. Mais les supérieurs, évaluant ses grandes qualités de formateur, au
Chapitre provincial de 1926, le nommèrent Maître des étudiants trinitaires, à
San Carlino aux Quatre Fontaines, Rome.
De ceci apparait que tout pour lui était en vue du
service.
LES GRANDES AMOURS qui ont marqué sa vie brève et
intense :
La Très Sainte TRINITE, qu’il sentait comme un Dieu
intime et proche. Quand le docteur Morelli lui communiqua la gravité de sa
maladie, il fut ébranlé mais réagit immédiatement en acceptant le sacrifice et
murmura : « Je m’étais préparé soigneusement à propager la dévotion
en la Très Sainte Trinité ». Il en avait fait une raison de vivre et une
mission. En 1926, avant même d’avoir terminé ses études, il avait écrit 4
articles dans la revue Le Saint Trisagion, dans lesquels il insistait
sur la filiation divine et l’union intime d’amour et d’amitié avec la
Très Sainte Trinité. Parmi d’autres, voici une admirable affirmation :
« Dieu est en l’homme, l’enivrant du vin de son amour ; la volonté de
l’homme enivrée de la douceur de l’Amour incréé se fond dans la volonté divine
et l’âme se transforme et en quelle que sorte se divinise ».
Il parlait souvent du Mystère de la Trinité et se
lamentait du peu qu’on en écrivait et de l’ignorance du peuple sur ce sujet. Il
était en avance sur son temps car c’est le Concile Vatican II qui reviendrait à
ce thème fondamental de notre foi. Le jeune Dominique avait raison et a encore
raison aujourd’hui ; l’Eglise a un grave déficit dans
l’évangélisation qu’elle tente de combler : la foi de la majorité du
peuple de Dieu ne touche pas le mystère trinitaire, elle s’arrête à un
christocentrisme et une pneumatologie exaspérés. Je l’ai toujours dit dans mes
années missionnaires au Brésil mais je le constate partout ! Notre foi
est christo-trinitaire, dans laquelle Jésus par l’Esprit Saint est le
chemin qui conduit au Père. Il apparait ainsi que Jésus est le Chemin mais l’objectif est
la Trinité.
L’HUMANITE DU CHRIST rédempteur qui nous conduit à la
Trinité. Il confessait que l’étude de l’Incarnation et de la Rédemption lui
donnait beaucoup de joie et il disait qu’il pouvait imaginer quelle serait la
joie du paradis. C’est le « centuple » sur la terre dont parle
l’Evangile de la fête du Bienheureux.
L’EUCHARISTIE l’enchantait dès son enfance et
enchantait ceux qui le voyaient servir et participer à la messe. Il était
toujours disposé à servir comme enfant ou étudiant à San Carlino et même
pendant la période des examens, comme l’ont noté ses confrères étudiants. Il
passait des heures et parfois des nuits, absorbé devant le Saint Sacrement.
C’était aussi son nom religieux : Frère Dominique du Très Saint Sacrement.
Ainsi l’a trouvé Mgr Salotti, futur cardinal, lors de ses fréquentes visites à
la chapelle de San Carlino. A San Carlino, encore étudiant, il demanda au
ministre la communion journalière pour les malades, ce qui n’était pas
l’habitude en ce temps-là. Et avec l’Eucharistie, son admiration pour le
SACERDOCE qu’il vivait lié à la médiation du Christ rédempteur. Tout cela le
portait à vivre chaque eucharistie comme un acte d’immolation personnelle, uni
à la Victime Suprême, en faveur des hommes. Il écrivit de belles pages sur
cela, comme cette lettre à ses parents après son ordination sacerdotale. Il a
compris le sacerdoce comme association au sacrifice rédempteur du Christ et
essentiellement comme service.
LA DEVOTION A MARIE, qu’il aimait comme sa mère et
qu’il associe à l’humanité du Christ et, quelque fois, à la Trinité. Après la
nuit obscure du noviciat, il s’adresse à elle pour la remercier de l’avoir aidé
quand il était « au bord du précipice ». Il en parle avec tous,
convaincu que « bon et sûr est ce chemin : aller au Fils par la Mère ».
Le 24 mars 1927 ; il écrit au père
provincial : « Mon état de santé est très grave. Cela fait déjà sept,
huit jours que la fièvre est élevée : 40 la nuit ; 38-39 le jour,
accompagnée de fortes douleurs. Bientôt je chanterai l’Alléluia avec l’Agneau
Divin et avec Marie notre Mère ». Il meurt le 7 avril, veille de la Vierge
des Douleurs, en regardant le Crucifix, avec son rosaire en main en
disant : « Me voici, mon Dieu ! ».
On ne peut lire la biographie de ce confrère, qui a
rejoint la sainteté simplement en faisant « les choses communes de façon
non commune » et avec une grande intensité, sans émotion et sans
larme !
P. Vincenzo Frisullo, osst
SOURCE : https://www.trinitaires.ca/2020/05/14/bienheureux-dominique-iturrate-zubero-1901-1927/
Domingo naquit dans la bourgade de Biteriño di Dima
(près de Bilbao en Biscaye, province du Pays Basque espagnol) le 11 mai 1901,
et reçut une très bonne éducation chrétienne de ses parents, Simone Iturrate
et Maria Zubero. Quand il fit sa première communion à dix ans, il se
confessait déjà chaque mois depuis trois ans.
Obéissant à ses parents, il allait à l’école du
village et participait aux travaux de la maison et des champs. Assidu au
catéchisme, il reçut du curé de la paroisse la charge de l’enseigner aux plus
petits. Il fut enfant de chœur, et fréquemment assistait à la messe aussi en
semaine.
Sensible, il avait quelque inclination à
l’emportement, en bon Basque qu’il était. Quand il parla de sa vocation aux
parents, sa mère consentit tout de suite, mais pas son père, qui considérait
son fils aîné comme l’héritier de l’entreprise familiale ; cependant il finit
par céder devant la fermeté de son fils.
Domingo reçut alors la Confirmation (1913), entra
comme aspirant chez les Pères Trinitaires1 de
Algorta (province de Cantabria, Biscaye) en 1914 pour y faire ses études, reçut
l’habit en 1917 et commença ainsi le noviciat au couvent de la
“Vierge-bien-apparue” (Virgen Bien Aparecida) avec le nom de Domingo du Saint
Sacrement.
Son chemin ne fut pas facile ; on apprit par une de
ses confidences qu’il vécut alors une longue période de nuit obscure, qui le
plongea dans le doute de sa vocation, l’aridité spirituelle, l’insatisfaction
de ses actes, la peur, l’amertume, l’angoisse… Il se confia à la Sainte Vierge
et finalement fit sa profession le 14 décembre 1918, ayant retrouvé la
tranquillité intérieure et la sérénité spirituelle.
Après une année de philosophie, il fut envoyé pour
continuer ses études à l’Université Grégorienne de Rome de 1919 à 1926. Il fut
reçu Docteur en Philosophie en 1922, fit la même année ses vœux perpétuels,
puis fut reçu aussi Docteur en Théologie en 1926. Dans son couvent romain, il
était “assistant” du père Maître, c’est-à-dire qu’il devait veiller sur l’observance
de la sainte discipline. Il reçut le sacerdoce le 8 août 1925 et célébra sa
Première Messe le jour de l’Assomption suivant. Il exprima au père Provincial
son désir d’ouvrir une mission de l’Ordre en Afrique ou en Amérique latine,
mais ses supérieurs préférèrent mettre à profit ses excellentes qualités de
formateur pour le nommer Maître des étudiants au Chapitre général de 1926.
Mais c’est en juin qu’il ressentit les premiers
symptômes de la tuberculose pulmonaire ; en réalité, le mal était déjà très
avancé ; un séjour à Rocca di Papa n’apporta pas d’amélioration et Domingo fut
transporté d’urgence à Algorta en Espagne, avec un arrêt devant la grotte de
Lourdes. Les médecins l’examinèrent, mais la maladie était incurable.
Retiré au couvent de Belmonte (province de Cuenca), il
accepta la volonté de Dieu sans se rebeller et abandonna tous ses projets
missionnaires. Il mourut à Belmonte à même pas vingt-six ans, le 7 avril 1927
en odeur de sainteté : pour la Cause de sa béatification, on présenta quelque
deux mille cinq cents relations de guérisons attribuées à son intercession.
Depuis 1974, ses restes sont dans l’église trinitaire
de Algorta et il fut béatifié le 30 octobre 1983.
Il avait fait le vœu de “faire toujours ce qu’il trouvera de plus parfait” et veilla de toutes ses forces à faire progresser le salut des âmes et à étendre la gloire de la Trinité. Trois mois avant sa mort, il écrivait à un ami : “Il y en a que le Seigneur prend avec lui à la fleur de l’âge, pour d’autres Il réserve de grandes œuvres et donc beaucoup de mérites. L’important est de faire la volonté de Dieu.”
1 Les Pères
Trinitaires furent fondés au XIIe siècle par saint Jean de Matha dans
le but de racheter les chrétiens prisonniers des musulmans. Dans un premier
temps, l’Ordre put ainsi redonner la liberté à quelque neuf cent mille
chrétiens. Il y eut ensuite un fort déclin ; depuis la fin du XIXe siècle,
l’Ordre se reprend un peu et se donne à l’apostolat parmi les fidèles et en
pays de missions.
SOURCE : http://nouvl.evangelisation.free.fr/domingo_iturrate_zubero.htm
Bienheureux Dominique du Très-Saint-Sacrement
ITURRATE ZUBERO
Nom: ITURRATE ZUBERO
Prénom: Dominique
Nom de religion: Dominique du Très-Saint-Sacrement
Pays: Espagne
Naissance: 11.05.1901
Mort: 07.04.1927
Etat: Prêtre - Trinitaire
Note: Il fit vœu de "faire toujours ce qu'il
trouvera de plus parfait".
Béatification: 30.10.1983 à
Rome par Jean Paul II
Canonisation:
Fête: 8 avril
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1983 n.45
Réf. dans la Documentation Catholique: 1984 p.1
Bx Domingo del Santísmo Sacramento
Prêtre trinitaire basque
Sensible, il avait quelque inclination à l’emportement, en bon Basque qu’il était. Quand il parla de sa vocation aux parents, sa mère consentit tout de suite, mais pas son père, qui considérait son fils aîné comme l’héritier de l’entreprise familiale ; cependant il finit par céder devant la fermeté de son fils.Domingo naît dans la bourgade de Biteriño di Dima (près de Bilbao en Biscaye, province du Pays Basque espagnol) le 11 mai 1901, et reçut une très bonne éducation chrétienne de ses parents, Simone Iturrate et Maria Zubero.
Obéissant à ses parents, il allait à l’école du
village et participait aux travaux de la maison et des champs. Assidu au
catéchisme, il reçut du curé de la paroisse la charge de l’enseigner aux plus
petits. Il fut enfant de chœur, et fréquemment assistait à la messe aussi en
semaine.
Domingo reçut alors la Confirmation (1913), entra comme aspirant chez les Pères Trinitaires de Algorta (province de Cantabria, Biscaye) en 1914 pour y faire ses études, reçut l’habit en 1917 et commença ainsi le noviciat au couvent de la “Vierge-bien-apparue” (Virgen Bien Aparecida) avec le nom de Domingo du Saint Sacrement.
Son chemin ne fut pas facile ; on apprit par une de ses confidences qu’il vécut alors une longue période de nuit obscure, qui le plongea dans le doute de sa vocation, l’aridité spirituelle, l’insatisfaction de ses actes, la peur, l’amertume, l’angoisse… Il se confia à la Sainte Vierge et finalement fit sa profession le 14 décembre 1918, ayant retrouvé la tranquillité intérieure et la sérénité spirituelle.
Après une année de philosophie, il fut envoyé pour
continuer ses études à l’Université Grégorienne de Rome de 1919 à 1926. Il fut
reçu Docteur en Philosophie en 1922, fit la même année ses vœux perpétuels,
puis fut reçu aussi Docteur en Théologie en 1926. Dans son couvent romain, il
était “assistant” du père Maître, c’est-à-dire qu’il devait veiller sur
l’observance de la sainte discipline.
Il fut ordonné prêtre le 8 août 1925 et célébra sa Première Messe le jour de l’Assomption. Il exprima au père Provincial son désir d’ouvrir une mission de l’Ordre en Afrique ou en Amérique latine, mais ses supérieurs préférèrent mettre à profit ses excellentes qualités de formateur pour le nommer Maître des étudiants au Chapitre général de 1926.
C’est en juin qu’il ressentit les premiers symptômes
de la tuberculose pulmonaire ; en réalité, le mal était déjà très avancé ; un
séjour à Rocca di Papa (province de Rome dans la région Latium en Italie)
n’apporta pas d’amélioration et Domingo fut transporté d’urgence à Algorta en
Espagne, avec un arrêt devant la grotte de Lourdes. Les médecins l’examinèrent,
mais la maladie était incurable.
Retiré au couvent de Belmonte (province de Cuenca), il accepta la volonté de Dieu sans se rebeller et abandonna tous ses projets missionnaires. Il mourut à Belmonte à même pas vingt-six ans, le 7 avril 1927, en odeur de sainteté.
Pour la Cause de sa béatification, on présenta quelque deux mille cinq cents relations de guérisons attribuées à son intercession. Depuis 1974, ses restes sont dans l’église des trinitaires du Redentor(Algorta, España).
Domingo del Santísmo Sacramento a été béatifié le
30 octobre 1983 par Saint Jean-Paul II (Karol
Józef Wojtyła, 1978-2005).
SOURCE : https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/89c478fc-5633-465e-9563-430f574f2a60
Beato Domingo Iturrate. Lienzo venerado en la Iglesia de la Santísima Trinidad de Algorta, España.
Blessed Domenico Iturrate Zubero
26-year-old priest who lived a life of ‘intense charity’
Trinitarian Priest: 1901-1927
His life
Domenico (or Domingo) was born in 1901 in Dima, in
the Basque region of Spain.
At the age of 16 he joined the Order of the Most
Holy Trinity (the Trinitarians), receiving the religious name “Domenico of the
Blessed Sacrament.”
A gifted man, he earned degrees in philosophy and
theology and was ordained a priest in 1925.
Known for his devotion and spirit of penance, he
loved his religious and priestly vocation, seeingch Mass he offered as an
act of personal sacrifice with Christ for the good of the whole world.
Domenico had a strong devotion to Mary and shortly
before his death on April 7, 1927, he made a pilgrimage to Lourdes hoping to be
healed of the tuberculosis that claimed his life. He was 26 at the time of his
death.
Domenico Iturrate Zubero was beatified in 1983.
Worth knowing
The order to which Blessed Domenico belonged—the
Trinitarians—was founded by Saint John de Matha in 1198 to help ransom
Christians enslaved by the Moors and to perform works of mercy. During his
homily at the beatification of Blessed Domenico, Pope Saint John Paul II
reflected: “As a Trinitarian religious, he strove to live according to
two central principles of the spirituality of his Order: the mystery of the
Holy Trinity and the work of the Redemption, which led to a life of intense
charity.”
Quote
“Our conformity to the will of God must be total,
constant, and without reservation.”—Blessed Domenico Iturrate Zubero
Prayer
O God, by whose gift blessed Domenico persevered in
imitating Christ, poor and lowly, grant us through his (her) intercession that,
faithfully walking in our own vocation, we may reach the perfection you have
set before us in your Son. Who lives and reigns with you in the unity of the
Holy Spirit, one God, for ever and ever. Amen.
(from The Roman Missal: Common of Holy Men and Women—For a Religious)
Saint profiles prepared by Silas Henderson
SOURCE : https://aleteia.org/daily-prayer/saturday-april-8/
Blessed Domingo
Iturrate Zubero
Also known as
Dominikus Zubero
Domenico Iturrate of the Most Blessed Sacrament
Domingo of the Blessed Sacrament
Profile
Devoted to the Blessed
Virgin Mary at an early age. Trinitarian priest,
taking the name Domenico Iturrate of the Most Blessed Sacrament.
Born
11
May 1901 in
Dima, Vizcaya,
in the Basque region
of Spain
8
April 1927 in
Belmonte, Spain of tuberculosis
interred in
the Trinitarian church
of Algorta, Vizacay, Spain
11
October 1980 by Pope John
Paul II
30
October 1983 by Pope John
Paul II
Additional Information
other sites in english
sitios en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti in italiano
nettsteder i norsk
Readings
Our obedience to God‘s
Will must be total, without reserve, and constant. – Blessed Dominic, 1922
The faithful fulfillment of God‘s
Will is an aim which in him reached very lofty heights, especially during the
last years of his life. As a Trinitarian religious,
he strove to live according to two central principles of the spirituality of
his Order: the mystery of the Holy Trinity and the work of the Redemption,
which led to a life of intense charity. – Pope John
Paul II
MLA Citation
“Blessed Domingo Iturrate Zubero“. CatholicSaints.Info.
6 April 2017. Web. 8 April 2021.
<https://catholicsaints.info/blessed-domingo-iturrate-zubero/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-domingo-iturrate-zubero/
ITURRATE ZUBERO, DOMINGO, BL.
Known in religion as Dominic of the Most Holy
Sacrament, Trinitarian priest; b. May 11, 1901, Dima (Basque region), Spain; d.
April 8, 1927, Belmonte, Spain. Domingo evidenced a religious vocation from an
early age, joined the Trinitarians, and was ordained a priest. During his short
life, he became known for the devotion with which he celebrated Mass and for
his obedience. John
Paul II praised Domingo, saying: "He strove to live according to
two central principles of the spirituality of his order: the mystery of the
Holy Trinity and the work of the Redemption, which lead to a life of intense
charity" (beatification homily, Oct. 30, 1983).
Feast: April 7.
Bibliography: L'Osservatore Romano, English
edition, no. 46 (1983): 6–7.
[K. I. Rabenstein]
Blessed Domingo Iturrate Zubero - Priest
Blessed Domingo Iturrate Zubero,
Pray for us !
Saint of the Day : April 8
Other Names :
• Dominikus Zubero • Domenico Iturrate of the Most Blessed Sacrament • Domingo of the Blessed Sacrament
Born :
• 11 May 1901 in Dima, Vizcaya, in the Basque region of Spain
Died :
• 8 April 1927 in Belmonte, Spain of tuberculosis • Interred in the Trinitarian church of Algorta, Vizacay, Spain
Blessed Domingo Iturrate Zubero (11 May 1901 - 7 April 1927) - in religious Domingo of the Blessed Sacrament - was a Spanish Roman Catholic priest and a professed member of the Trinitarian Order. Zubero grappled with tuberculosis as he underwent his studies in Rome where he was ordained to the priesthood and he became noted for his staunch devotion to the Mother of God.
His beatification was celebrated under Pope John Paul II on 30 October 1983.
Domingo Iturrate Zubero was born in Dima in mid-1901 as one of twelve children to Simone Iturrate and María Zubero. He made his First Communion in 1911 and made his Confirmation on 26 August 1913.
Zubero entered the Trinitarian Order in Algorta on 30 September 1914 and spent his period of novitiate in the hosuse of La Bien Aparecida in Cantabria. He was vested in the habit on 11 December 1917. Zubero received the religious name of "Domingo of the Blessed Sacrament" at the time of his initial profession on 14 December 1918. He commenced his philosophical studies in 1918 and in October 1919 was sent to Rome to continue those studies at the Pontifical Gregorian University where he later obtained his degree on 3 July 1922; he later graduated in theological studies on 26 July 1926. He professed his solemn vows on 23 October 1922 in San Carlo alle Quattro Fontane and was later ordained to the priesthood on 9 August 1925 in the church of Santi XII Apostoli. He celebrated Mass "as an act of personal sacrifice in union with the Supreme Victim on behalf of all" and celebrated his first Mass on the Feast of the Assumption on 15 August 1925.
In June 1926 it was learned that he had become afflicted with an advanced stage of tuberculosis and he spent the remainder of his life in the order's house of Belmonte in Cuenca after he spent a brief period of time at Rocca di Papa. Before he had arrived in Spain on 6 September 1926 he made a brief detour to Lourdes in France and then continued on to the order's house. He died on 7 April 1927 from tuberculosis and his remains were placed in a side chapel of the Santo Redentor church in Algorta after their transferral in 1974.
The beatification process commenced after it had been determined that there would be two competent forums in which the cause would be conducted in: Cuenca and Vitoria. The informative process in Vitoria commenced on 22 September 1928 and concluded on 7 April 1931 while the informative process in Cuenca spanned from 21 September 1931 until 21 October 1931. There was another process that opened in Rome at this time and it spanned from 3 August 1932 to 15 January 1925 while an apostolic process in Bilbao spanned from 21 November 1959 to 15 July 1961 before all of these processes received the validation of the Congregation for Rites on 21 March 1964. All of Zubero's spiritual writings received the positive approval of theologians on 18 November 1936. The formal introduction to the cause came under Pope Pius XII on 29 May 1958 in which the late Trinitarian priest was titled as a Servant of God.
The Congregation for the Causes of Saints and their consultants met and approved the cause on 19 February 1980 while the former met themselves on 10 June 1980 and further approved it. Pope John Paul II named Zubero as Venerable on 11 October 1980 after he had confirmed that the late priest had lived a life of heroic virtue. The process for a miracle opened in Valencia on 27 January 1961 and concluded sometime later while receiving C.C.S. validation in Rome on 26 June 1981 before receiving the approval of the medical board based there on 18 June 1982. Theologians likewise approved this miracle on 11 January 1983 as did the C.C.S. on 1 March 1983. John Paul II approved it on 14 May 1983 and beatified Zubero in Saint Peter's Square on 30 October 1983.
The current postulator for the cause is the Rev.
Javier Carnerero Peñalver.
SOURCE : https://saintscatholic.blogspot.com/2017/04/blessed-domingo-iturrate-zubero-priest.html
Beato Domenico (Iturrate Zubero) del SS. Sacramento Sacerdote
Trinitario
Dima (Vizcaya), Bilbao, 11 maggio 1901 – Belmonte
(Cuenca), Spagna, 8 aprile 1927
Martirologio Romano: Nel convento di Belmonte
presso Cuenca in Spagna, beato Domenico del Santissimo Sacramento Iturrate,
sacerdote dell’Ordine della Santissima Trinità, che si adoperò con tutte le
forze per la salvezza delle anime e magnificare la gloria della Trinità.
Tre mesi prima della morte, padre Domenico del SS. Sacramento, così si esprimeva in una lettera inviata ad un suo esimio confratello: “Alcuni, il Signore li vuole con sé nel fior degli anni, ad altri riserva grandi opere e perciò stesso grandi meriti. Quel che importa e attuare i disegni di Dio e che in tutto si compia la sua volontà”. Quando morì aveva solo 26 anni.
Domenico Iturrate Zubero era nato l’11 maggio 1901 nella borgata Biteriño di Dima (Vizcaya) vicino Bilbao in Spagna. I genitori Simone Iturrate e Maria Zubero erano ferventi cristiani e diedero a Domenico una salda educazione religiosa e morale.
Fece la Prima Comunione sui 10 anni, ma già da tre anni aveva l’abitudine di confessarsi ogni mese, secondo l’usanza del tempo, senza aspettare la Prima Comunione. Crebbe ubbidiente ai genitori, frequentando la scuola del paese e aiutando nei lavori domestici e nei campi; interessato particolarmente al catechismo, ebbe dal parroco l’incarico d’insegnarlo ai più piccoli.
I suoi biografi sottolineano che aveva un carattere sensibile, ma con inclinazione all’ira, come i baschi della sua Regione. Divenne chierichetto nella sua parrocchia, partecipava alla Messa non solo nei festivi, ma anche durante i giorni feriali.
Avvertita dentro di sé la chiamata alla vita religiosa, trovò la madre consenziente, mentre il padre che aveva riposto su di lui le sue speranze, perché per tradizione, essendo il primogenito, era il suo appoggio ed erede della proprietà familiare.
Ma essendo Domenico fermo nella sua scelta, alla fine anche il padre acconsentì e dopo aver ricevuto la cresima il 26 agosto 1913; entrò nel Collegio-aspirantato dei Padri Trinitari di Algorta (Vizcaya), Cantabria, il 30 settembre 1914, per intraprendere gli appositi studi.
L’11 dicembre 1917 vestì l’abito dei Trinitari, iniziando il noviziato nel convento-santuario della “Virgen Bien Aparecida”.
L’Ordine dei Trinitari o della Santissima Trinità, fu fondato da s. Giovanni di Matha (1160-1213) e da s. Felice di Valois (1127-1212), a Cerfroid (Meaux), e approvato da papa Innocenzo III nel 1198, allo scopo di riscattare i cristiani fatti schiavi dai musulmani.
La loro benemerita opera diede la libertà a ca. 900.000 cristiani; ma l’Ordine dei Trinitari dopo aver raggiunto un grande splendore nel XV secolo, declinò poi rapidamente. Nel 1578 papa Gregorio XIII approvò la riforma attuata dal trinitario s. Giovanni Battista della Concezione († 1613), per riportare l’Ordine all’austerità primitiva e i trinitari si divisero così nelle due Famiglie degli ‘Scalzi’ (riformati) e dei ‘Calzati’.
Nel 1609 l’Ordine diventò mendicante, e dopo aver subito i colpi della Riforma Protestante e della Rivoluzione Francese, con molte soppressioni di Case e Conventi, prese a rifiorire lentamente solo sul finire del sec. XIX. Oggi è dedito all’apostolato fra i fedeli e alle missioni.
Il novizio Domenico del SS. Sacramento, questo il nome che aveva assunto, si impegnò con tutte le forze nella sua formazione spirituale; e da una sua confidenza, si seppe che nell’anno di noviziato e negli anni precedenti, aveva sofferto la cosiddetta “notte oscura dello spirito”, che l’aveva sprofondato nel dubbio sulla sua vocazione, portandogli aridità di spirito, mancanza di soddisfazione delle sue azioni, paure, amarezze ed angosce.
Ma con l’aiuto della Madonna alla quale si era affidato, quando il 14 dicembre 1918 fece la professione semplice, ritrovò la sua tranquillità interiore e la serenità dello spirito.
Dopo aver compiuto il primo anno di filosofia, nell’ottobre 1919 fu inviato a Roma, dove continuò gli studi filosofici alla Pontificia Università Gregoriana; conseguì la laurea in filosofia il 3 luglio 1922.
Il successivo 23 ottobre fece i suoi voti perpetui, nel convento romano di S. Carlo alle Quattro Fontane, dove era alloggiato. Continuò gli studi in teologia, laureandosi anche in questa scienza il 26 luglio 1926.
Nel frattempo era stato ordinato sacerdote nella Basilica dei Dodici Apostoli il 9 agosto 1925, celebrando la Prima Messa il 15 dello stesso mese. Nel Seminario aveva il compito di “assistente” del padre Maestro, per l’osservanza della disciplina.
Desideroso di essere un missionario in terre pagane, espose al Padre Provinciale l’idea di aprire una missione dell’Ordine in Africa o in America Latina, offrendosi personalmente per tale opera.. Ma i suoi superiori valutando le sue ottime qualità di formatore, nel Capitolo Generale del 1926, lo nominarono Maestro degli studenti trinitari.
Ai primi di giugno, però padre Domenico avvertì i primi sintomi della tubercolosi polmonare, così diffusa in quei tempi; fu mandato nella vicina Rocca di Papa, con la speranza che l’aria pura dei monti gli potesse giovare, ma il male purtroppo era già in uno stato troppo avanzato.
Dopo sette anni di permanenza a Roma, fu trasferito con urgenza ad Algorta in Spagna, dove arrivò il 6 settembre 1926, dopo essersi fermato prima a Lourdes per pregare la Madonna.
Dopo aver consultati vari medici, fu portato al convento di Belmonte (Cuenca); ormai aveva compreso che tutti i suoi progetti sacerdotali e di missionario, non si sarebbero più realizzati, ma accettò la volontà di Dio senza ribellione.
Morì l’8 aprile del 1927 nello stesso convento di Belmonte; il giovane sacerdote trinitario godé subito della fama di santità, basti pensare che per la Causa di beatificazione, furono presentati circa 2500 relazioni per guarigioni attribuite alla sua intercessione.
Nel 1974 i suoi resti furono traslati ad Algorta, dove riposano nella parrocchia del Redentore dei religiosi Trinitari. Padre Domenico del SS. Sacramento Iturrate, è stato beatificato il 30 ottobre 1983 da papa Giovanni Paolo II.
Autore: Antonio Borrelli
Che avesse una certa inclinazione per la vita
religiosa, sua mamma lo aveva notato fin dai primi anni, e ne era pure
contenta. Lo aveva educato nella fede, gli aveva inculcato la devozione alla
Madonna, lo aveva abituato a confessarsi ogni mese, lo aveva spinto a diventare
prima chierichetto e poi catechista dei bambini più piccoli. Non si stupisce,
quindi, se a 10 anni le confida di volersi fare religioso ed è felice quando 4
anni dopo entra nel Collegio dei Trinitari. Non così papà, facoltoso agricoltore
della Biscaglia, che vede in lui, primogenito dei suoi undici figli, il suo
appoggio e l’erede della proprietà di famiglia e che perciò lo lascia partire a
malincuore. A 16 anni veste l’abito religioso e un anno dopo fa la prima
professione dei voti, che si propone di rinnovare ogni giorno perché “i tre
voti, più che una rinuncia, suppongono una risposta, una donazione a Dio, amato
sopra ogni cosa”. Nessuno sa che gli anni del noviziato sono stati
contrassegnati da “una notte dello spirito” che lo ha sprofondato nel dubbio e
gli ha portato amarezze, confusione, aridità spirituale. La serenità è tornata
come per incanto solo il giorno della professione, perché lui è rimasto
attaccato alla Madonna come un’ostrica allo scoglio, si è aggrappato alla
preghiera e non ha mai perso la fiducia nella bontà di Dio. Dalla Spagna lo
mandano a Roma per studiare e si laurea alla Gregoriana prima in Filosofia e
poi in Teologia. Come assistente dei chierici non è accettato da tutti, perché
lo stile di vita che propone e l’esempio che offre è esigente e punta alla
perfezione, ma egli sa che non lo hanno fatto “prefetto per piacere ai
religiosi, bensì per portarli a Dio”. In effetti, prima di tutto è esigente con
se stesso: ha fatto voto di “compiere sempre quello che avrebbe riconosciuto
più perfetto” e, secondo la spiritualità di San Luigi Grignion de Monfort, si è
donato completamente a Gesù per le mani di Maria. I suoi confratelli notano
come “lo straordinario in lui era la costanza e la fermezza nel compiere
fedelmente il suo dovere, ogni giorno”. Nell’agosto 1925 viene ordinato
sacerdote, ma neppure nove mesi dopo avverte i primi sintomi della tubercolosi
polmonare. La reazione a questo verdetto è un momento di tristezza “perché mi
ero preparato accuratamente per propagare nel mondo la devozione alla SS.
Trinità” , ma subito prevale in lui l’abbandono nelle mani di Dio in cui sempre
si è allenato. Come un bambino nelle mani di Dio, cercando di “santificare il
momento presente”, affronta le cure e le sofferenze con la serenità di chi sa
“vedere in tutte le cose la mano di Dio”. Lo fanno rientrare in Spagna e muore
nel convento di Belmonte il 7 aprile 1927, a 26 anni non ancora compiuti. “
Alcuni Dio li coglie nella verde età, ad altri chiede molto e lungo apostolato.
Tutto è grazia, tutto è guadagno”, aveva scritto. Giovanni Paolo II°,
riconoscendo che “esiste la santità vistosa e appariscente di alcune persone,
ma esiste anche la santità nascosta della vita di tutti i giorni”, il 30
ottobre 1983 proclama beato il padre Domenico (Iturrate Zubero) del SS.
Sacramento, il giovane religioso che aveva raggiunto la santità semplicemente
facendo “le cose comuni in maniera non comune”.
Autore: Gianpiero Pettiti
SOURCE : http://www.santiebeati.it/Detailed/91913.html
OMELIA DI GIOVANNI PAOLO II
Basilica Vaticana - Domenica, 30 ottobre 1983
1. Oggi la Chiesa esprime, con le parole del Libro
della Sapienza, l’amore con il quale Dio abbraccia tutto il creato. Tali parole
della liturgia odierna sono così belle che desidero ripeterle: “Tutto il mondo
è davanti a te, come polvere sulla bilancia, / come una stilla di rugiada
mattutina caduta sulla terra. / Hai compassione di tutti, perché tutto tu puoi,
/ non guardi ai peccati degli uomini, in vista del pentimento. / Come potrebbe
sussistere una cosa, se tu non vuoi? / O conservarsi se tu non l’avessi
chiamata all’esistenza? / Tu risparmi tutte le cose, perché tutte son tue,
Signore, / amante della vita, poiché il tuo spirito incorruttibile è in tutte
le cose. / Per questo tu castighi poco alla volta i colpevoli / e li ammonisci
ricordando loro i propri peccati, / perché, rinnegata la malvagità, credano in
te, Signore” (Sap 11, 22-12, 2).
2. Queste parole del Libro della Sapienza sembrano
costituire come uno speciale accompagnamento di tutto ciò che la Chiesa vive
nell’Anno della Redenzione. Esse sono per noi fonte di luce, nel momento in cui
eleviamo alla gloria degli altari i servi di Dio: Giacomo Cusmano, Domenico del
Santissimo Sacramento e Geremia da Valacchia.
L’Amore di Dio verso tutto il creato trova la sua
particolarissima espressione nella santificazione dell’uomo. La Chiesa oggi
gioisce proprio per questo, cioè perché tre suoi figli, collaborando con la
Grazia di Dio, hanno percorso la via che conduce alla santità. Su questa via
sono stati chiamati da Cristo, così come una volta fu chiamato il pubblicano
Zaccheo. La vicenda di Zaccheo appare lo specchio di un’autentica conversione
evangelica: egli infatti, accogliendo il Signore in casa e riparando le
concussioni fatte nel suo lavoro, da un mirabile esempio di amore verso Dio e
verso i fratelli. Questo duplice amore segna la via della perfezione cristiana,
battuta dai Servi di Dio, che ora abbiamo proclamato Beati.
a) Anzitutto il Beato Giacomo Cusmano, medico e
sacerdote. Egli, per sanare le piaghe della povertà e della miseria che
affliggevano tanta parte della popolazione a causa di ricorrenti carestie ed
epidemie, ma anche di una sperequazione sociale, scelse la via della carità:
amore di Dio che si traduceva nell’amore effettivo verso i fratelli e nel dono
di sé ai più bisognosi e sofferenti in un servizio spinto sino al sacrificio
eroico.
Dopo aver aperto una prima “Casa dei poveri”, diede
inizio ad una più vasta opera di promozione sociale, istituendo l’“Associazione
del boccone del povero”, che fu come il granello di senapa da cui sarebbe sorta
una pianta tanto rigogliosa. Facendosi povero coi poveri, non disdegnò di
mendicare per le vie di Palermo, sollecitando la carità di tutti e raccogliendo
viveri che poi distribuiva agli innumerevoli poveri che gli si stringevano
intorno.
La sua opera, come tutte le opere di Dio, incontrò
difficoltà che misero a dura prova la sua volontà, ma con la sua immensa
fiducia in Dio e con la sua invitta fortezza di animo superò ogni ostacolo,
dando origine all’Istituto delle “Suore Serve dei poveri” e alla “Congregazione
dei missionari Servi dei poveri”.
Egli guidò i suoi figli e le sue figlie spirituali
all’esercizio della carità nella fedeltà ai consigli evangelici e nella
tensione verso la santità. Le sue regole e le sue lettere spirituali sono
documenti di una sapienza ascetica in cui si accordano fortezza e soavità.
L’idea centrale era questa: “Vivere alla presenza di Dio e in unione con Dio;
ricevere tutto dalle mani di Dio; far tutto per puro amore e gloria di Dio”.
Questo magnifico “Servo dei poveri” si spense
nell’esercizio di una carità che andava sempre più divampando sino a toccare
vertici eroici. Essendo scoppiato un nuovo colera a Palermo, egli si adoperò
senza pari per essere vicino, in tutti i momenti, ai suoi poveri. “Signore -
egli ripeteva - colpite il pastore e risparmiate il gregge”. Ne uscì gravemente
scosso nella salute e, a soli 54 anni, consumava il suo olocausto, consegnando
amorevolmente la sua anima a quel Dio, il cui nome è Amore.
b) La seconda figura ecclesiale elevata oggi agli
altari, il religioso trinitario Domenico Iturrate Zubero, nacque in terra di
Spagna, nei Paesi Baschi. La sua breve esistenza, di appena ventisei anni, contiene
un ricco messaggio che si concretizza nella tensione costante verso la santità.
In questo cammino vi sono alcune caratteristiche peculiari che desidero passare
in rassegna sinteticamente.
Il compimento fedele della volontà di Dio è una meta
che raggiunse vertici altissimi, soprattutto negli ultimi anni della sua vita.
Per questo, nel 1922 scriverà nelle sue note spirituali: “La nostra conformità
con la volontà divina dev’essere totale, senza riserve e costante”. Animato da
questo spirito, e con il consenso del suo direttore spirituale, fece voto di
“far sempre ciò che sapeva essere massimamente perfetto” proponendosi inoltre
“di non negare niente a Dio Nostro Signore, ma di seguire in tutto le sue sante
ispirazioni, con generosità e gioia”.
Come religioso trinitario, fece in modo di vivere
secondo le due grandi direttive della spiritualità del suo ordine: il mistero
della Santissima Trinità e l’opera della Redenzione, che in lui si fece
esperienza di viva carità. E in quanto sacerdote, ebbe una chiara immagine
della sua identità di “mediatore tra Dio e gli uomini”, o “rappresentante del
Sacerdote eterno, Cristo”. Tutto ciò lo portava a vivere ogni Eucaristia come
un atto di immolazione personale, unito alla Vittima Suprema, in favore degli
uomini.
Non meno notevole fu la presenza di Maria nella
traiettoria spirituale del nuovo Beato. Dall’infanzia fino alla morte. Una
devozione che egli visse con una grande intensità e che fece in modo di
trasmettere sempre agli altri, convinto com’era di “quanto buono e sicuro è
questo cammino: andare al Figlio per mezzo della Madre”.
Questi soli accenni ci pongono dinanzi alla forza di
un modello ed esempio valido per oggi. Con la sua testimonianza di fedeltà alla
chiamata interiore e di risposta generosa ad essa, Padre Domenico mostra ai
nostri giorni un cammino da seguire: quello di una fedeltà ecclesiale che
plasma l’identità interiore e che conduce alla santità.
Desidero ora esortare i cristiani del popolo basco
nella loro lingua: “Jarrai dezaten Beato berriaren Kristogana’ko
zintzotasunikasbidea”.
c) Il terzo Beato è il frate cappuccino Geremia da
Valacchia: un figlio della Romania, la nobile Nazione che porta nella lingua e
nel nome l’impronta di Roma. La glorificazione di questo servo fedele del
Signore, dopo tre secoli di misterioso nascondimento, è riservata ai nostri
giorni, segnati dalla ricerca dell’ecumenismo e della solidarietà tra i popoli
a livello internazionale.
Il Beato Geremia da Valacchia venendo dalla Romania in
Italia, riallacciò nella sua vicenda storica Oriente e Occidente, lanciando un
emblematico ponte tra i popoli e tra le Chiese cristiane. Sorgente inesauribile
della sua vita interiore era la preghiera, che lo faceva crescere ogni giorno
nell’amore per il Padre e per i fratelli. Attingeva ispirazione e forza dalla
meditazione assidua del Crocifisso, dall’intimità con Gesù Eucaristico e da una
filiale devozione verso la Madre di Dio.
Per i poveri si prodigò generosamente, industriandosi
con tutti i mezzi per sollevarne le miserie. Con illuminata larghezza di
spirito diceva che bisognava ispirarsi alla liberalità del Padre celeste e dare
gratuitamente quanto gratuitamente s’era ricevuto per condividerlo coi fratelli
in necessità. Nell’assistenza agli ammalati spese tutta la ricchezza della sua
generosità e della sua eroica abnegazione. Serviva instancabilmente,
riservandosi come ambito privilegio i servizi più umili e più faticosi,
scegliendo di accudire i malati più difficili e più esigenti.
Una carità così straordinaria non poteva restare
circoscritta tra le mura del convento. Ecclesiastici, nobili e popolani
chiedevano, nella malattia, una visita del frate valacco. E fu appunto per
recarsi a visitare un ammalato in un rigido giorno d’inverno, che contrasse una
pleuropolmonite che ne stroncò la robusta fibra.
Rivolgendomi a voi Romeni nella vostra lingua, mi
compiaccio che abbiate chiesto di mettere sul candelabro questa lampada
ardente. Voi avete scoperto il suo messaggio e vi siete uniti intorno alla sua
figura, che sintetizza ed esprime la vostra tradizione cristiana e le vostre
aspirazioni. Nella vostra storia bimillenaria, pur ricca di tanti valori di
fede, Geremia da Valacchia è il primo romeno che ascende ufficialmente agli
onori degli altari. Egli che nella sua vita realizzò una sintesi armoniosa tra
la Patria naturale e quella adottiva, contribuisca ora, proclamato “beato”, a
promuovere la pace tra le nazioni e l’unità dei cristiani, additandone col suo
esempio la strada maestra: la carità operosa per i fratelli.
I tre Beati si sono resi degni della chiamata del
Signore mediante la loro profonda unione con Dio nella preghiera incessante e
nella perfetta adesione alla Chiesa, che è stata fondata dal Maestro divino per
dirigere, istruire e santificare i suoi figli e le sue figlie.
I nuovi Beati si sono lasciati ammaestrare dalla
Chiesa, che hanno amato e seguito con grande docilità, e hanno così raggiunto
quel vertice di perfezione e di santità, a cui essa non cessa di additare e di
guidare le anime.
3. Oggi la Chiesa elevando, come Beati, alla gloria
degli altari Giacomo, Domenico e Geremia, desidera venerare in modo particolare
Dio: rendere gloria a Dio. L’uomo è ciò che è davanti a Dio; egli esiste per
essere una “lode della sua gloria” (Ef 1, 14). La lode di Dio dà il senso
alla vita, giacché, come dice sant’Ireneo, “la gloria di Dio è l’uomo vivente”
(S. Ireneo, Adversus haereses IV, 20, 7). La lode non realizza
soltanto l’uomo singolarmente preso, ma anche la Chiesa, come popolo di Dio, il
cui ruolo è narrare le meraviglie di Dio! Per questo i Padri amavano definire
la Chiesa come il “luogo della dossologia”. Lodare Dio significa riconoscere le
meraviglie che esistono in lui e che egli riserva nell’Universo. Ma significa
anche ammirare le meraviglie della Redenzione che egli opera nei santi, chiamandoli
allo splendore della sua grazia e della sua perfezione. A questo proposito il
Salmo responsoriale è quanto mai illuminante: “O Dio, mio re, voglio esaltare e
benedire il tuo nome / in eterno e per sempre. / Grande è il Signore e degno di
ogni lode, / la sua grandezza non si può misurare” (Sal 145, 1. 3).
4. Sì! I santi parlano della gloria del Regno di Dio.
Proclamano la potenza della Redenzione di Cristo: la potenza della croce e
della risurrezione. Sono una viva testimonianza che il Creatore e Padre ama
tutte le cose esistenti (cf. Sap 11, 24).
Una tale testimonianza devono diventare al cospetto
della Chiesa i beati Giacomo Cusmano, Domenico del Santissimo Sacramento,
Geremia da Valacchia. Oggi desideriamo accogliere questa testimonianza nel
tesoro della santità che la Chiesa custodisce con grande venerazione e
gratitudine. Desideriamo accogliere la testimonianza dei nuovi beati nell’anno
del Giubileo straordinario, affinché l’eredità del mistero della Redenzione sia
viva e vivificante per le intere generazioni del Popolo di Dio.
“Tutte le cose sono tue, Signore, / amante della vita” (cf. Sap 11, 26). Amen.
© Copyright 1983 - Libreria Editrice Vaticana
"La nostra conformità con la volontà divina dev’essere totale, senza riserve e costante"
Domenico del Santissimo Sacramento, al secolo Domingo
Iturrate Zubero nacque a Dima, nei Paesi Baschi l'11 maggio 1901.
La sua breve esistenza, di appena ventisei anni,
contiene un ricco messaggio che si concretizza nella tensione costante verso la
santità. In questo cammino vi sono alcune caratteristiche peculiari che
desidero passare in rassegna sinteticamente.
Il compimento fedele della volontà di Dio è una meta
che raggiunse vertici altissimi, soprattutto negli ultimi anni della sua vita.
Per questo, nel 1922 scriverà nelle sue note spirituali: “La nostra conformità
con la volontà divina dev’essere totale, senza riserve e costante”. Animato da
questo spirito, e con il consenso del suo direttore spirituale, fece voto di
“far sempre ciò che sapeva essere massimamente perfetto” proponendosi inoltre “di
non negare niente a Dio Nostro Signore, ma di seguire in tutto le sue sante
ispirazioni, con generosità e gioia”.
Come religioso trinitario, fece in modo di vivere
secondo le due grandi direttive della spiritualità del suo ordine: il mistero
della Santissima Trinità e l’opera della Redenzione, che in lui si fece
esperienza di viva carità. E in quanto sacerdote, ebbe una chiara immagine
della sua identità di “mediatore tra Dio e gli uomini”, o “rappresentante del
Sacerdote eterno, Cristo”. Tutto ciò lo portava a vivere ogni Eucaristia come
un atto di immolazione personale, unito alla Vittima Suprema, in favore degli
uomini.
Non meno notevole fu la presenza di Maria nella
traiettoria spirituale del nuovo Beato. Dall’infanzia fino alla morte. Una
devozione che egli visse con una grande intensità e che fece in modo di
trasmettere sempre agli altri, convinto com’era di “quanto buono e sicuro è
questo cammino: andare al Figlio per mezzo della Madre”.
Questi soli accenni ci pongono dinanzi alla forza di
un modello ed esempio valido per oggi. Con la sua testimonianza di fedeltà alla
chiamata interiore e di risposta generosa ad essa, Padre Domenico mostra ai
nostri giorni un cammino da seguire: quello di una fedeltà ecclesiale che
plasma l’identità interiore e che conduce alla santità.
SOURCE : http://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/domenico-iturrate-zubero.html
Domingo Iturrate dohatsuaren oroipena bere heriotzaren
90. urteurrenean
2017.05.04 |
Dohatsu honen eguna maiatzaren 11n ospatzen
bada be, Dimako eleiztarrek aurretik egingo dabe oroitzapena, hain
zuzen be, datorren zapatuz, maiatzak 6, 18:00etan. Ordu horretan
hasiko da otoitz ibiltaldia Dimako plazatik Joan Paulo II.ak 1983an
dohatsu autortu eban fraile hirukoiztar hau jaio zan Etxebarri
baserriraino. Joan dan apirilaren 7an bete ziran 90 urte birikietako
tuberkulosiaren eraginez hil zanetik. Bere erlikiak Algortako Kristo
Eroslea eleizan gurtu daitekez.
Dohatsuaren aldeko aurtengo ospakizuna berezia da,
1927an hil zalako, orain dala 90 urte. Aurreko urteetan lez, Dimako herritarrek
omenaldia eskainiko deutse, bere jaioterriraino otoitz ibiltaldia eginez.
Arratsaldeko 19:00etan Eukaristia ospatuko da, parrokiako abesbatza bertan dala
eta, parrokiatik dinoanez, herriko eta inguruko eleiztarrei “Algortatik
etorriko dan hainbat eleiztar” batuko jake.
Historia
Fray Domingo Iturrate Zuberoren hilobian ipini
eben egurrezko kurutze apalean zera dago idatzita: ‘Dana egin eban ondo’. Gazte
hil zan, 26 urtegaz, baina arrasto handia itzi eban. “Gizon praktikoa zan,
behargina, kirola egiten eban edozeinek lez, baina eredugarri zan debozinoari
dagokionez”, Joan Paulo II.ak dohatsu autortu eban eguneko kroniketan kontatzen
danez.
Euskaditik 700 lagun joan ziran 1983an Erromako San
Pedro basilikan ospatu zan dohatsu autortzeko eleizkizunera, besteak
beste, dohatsuaren anai bi. Ekitaldi horregaz bat eginez, orduan Bilboko
Eleizbarrutiko gotzain laguntzailea zan on Joan Maria Uriartek meza
nagusia ospatu eban Begoñako basilikan. Hurrengo domekan, Larrea gotzaina
izan zan buru Algortako hirukoiztaren eleizan egin ziran ospakizunetan.
Hilobiko altara bedeinkatu zan eta esker oneko meza ospatu. Azkenik, 1983.eko
azaroaren 20an, Diman ospatu zan Eukaristia bere omenez.
Gertaera ha zala-eta, dohatsuaren estanpak egin eta banatu ebezan, beatifikazinoa ospatzeko dominak egin ziran eta Carlos Maria Zabala Algortako fraile hirukoiztarrak idatzitako liburua argitaratu zan: “El beato Domingo Iturrate. Juventud comprometida”.
Den salige Dominikus Iturrate Zubero (1901-1927)
Minnedag: 7.
april
Den salige Dominikus Iturrate Zubero (sp: Domingo) ble
født den 11. mai 1901 på borgen Biteriño i Dima nær Bilbao i provinsen Vizcaya
(ba: Bizkaia) i regionen Baskerland (ba: Euskadi; sp: País Vasco) i
Nord-Spania. Hans foreldre var Simón Iturrate og Maria Zubero. Han ble døpt
dagen etter fødselen og fikk navnet Dominikus etter den hellige Dominikus de la
Calzada («av landeveien»), som har minnedag 12. mai. Han var deres
førstefødte – det skulle i alt komme elleve barn. Foreldrene var ivrige
kristne, og de ga Dominikus en solid religiøs og moralsk oppdragelse. Han
mottok sin første kommunion som tiåring, men hadde da allerede i tre år pleid å
gå til skrifte hver måned i henhold til skikken på den tiden, uten å vente på førstekommunionen.
Han ble fermet (konfirmert) den 26. august 1913.
Dominikus’ biografer påpeker at han hadde en sensitiv
natur, men med tilbøyelighet til sinne, som baskerne i sin region. Han ble en
altergutt i sitt sogn og deltok ikke bare i messen på søndager og helligdager,
men også på hverdager. Han ble tidlig klar over sitt prestekall, og han fikk
tillatelse fra sin far til tross for at han hadde festet sin lit til ham, fordi
tradisjonen sa at den eldste sønnen var arving til familiens eiendommer. Dominikus
begynte den 30. september 1914 på trinitarierpatrenes aspirantkollegium i
Algorta i Vizcaya. Trinitarierordenen heter offisielt «Ordenen av den aller
helligste Treenighet for løskjøping av fanger» (Ordo Sanctissimae
Trinitatis redemptionis captivorum – OST eller OSsT). Ordenen ble
grunnlagt av de hellige Johannes av Matha (1160-1213)
og Felix av
Valois (1127-1212) i Cerfroid i bispedømmet Meaux, og den ble godkjent
av pave Innocent III (1198-1216) i 1198 for å kjøpe fri kristne slaver hos
muslimene.
Som sekstenåring trådte Dominikus den 11. desember
1917 inn i ordenen. Han påbegynte novisiatet i klosteret ved helligdommen Virgen
Bien Aparecida i bispedømmet Santander, hvor han avla de midlertidige
løftene den 14. september 1918 og tok ordensnavnet Dominikus av det hellige
Sakrament. Etter det første året med filosofi ble han i 1919 sendt til Roma,
hvor han studerte ved det pavelige universitetet Gregoriana til 1926. Han tok
sin eksamen i filosofi den 3. juli 1922, og han tok både den og senere
eksamenen i teologi den 26. juli 1926 med strålende resultater. Han gjorde seg
også bemerket gjennom sin spiritualitet og lydighet. Fra han var novise levde
han et liv i bønn og bot, og som student var han kjent for sin sterke fromhet.
Han hadde også en sterk hengivenhet for den hellige Maria. Den 23.
oktober 1922 avla han sine evige løfter i det romerske klosteret San Carlo alle
Quattro Fontane.
Dominikus ble presteviet den 9. august 1925 i
basilikaen Santi Dodici Apostoli, og den 15. august feiret han sin første
messe. I klosteret ble han utnevnt til assistent for disiplinærprefekten.
Dominikus var ivrig etter å bli misjonær i hedenske land, så han fortalte sin
provinsial ideen om å åpne en misjon i Afrika eller Latin-Amerika, og han
tilbød seg selv for dette arbeidet. Men hans overordnede verdsatte hans gode
kvaliteter som formator, så generalkapittelet i 1926 utnevnte ham til mester
for de trinitariske studentene.
Men i begynnelsen av juni 1926 kjente p. Dominikus de
første symptomene på tuberkulose i lungene, som var så utbredt på den tiden.
Han ble sendt til nærliggende Rocca di Papa ved helligdommen for Madonna del
Tufo i håp om at fjelluften skulle være bra for ham. Men det ble snart klart at
sykdommen hadde kommet for langt. Etter at han hadde tilbrakt syv år i Roma,
ble han umiddelbart overført til Algorta i Spania, hvor han ankom den 6.
september 1926, etter først å ha stanset for å be til Jomfru Maria i Lourdes og
feire messe ved Jomfruens føtter, for han håpet hele tiden å få helsen tilbake.
Fra Algorta ble han overført til Madrid, hvor
spesialister prøvde alt for å få ham frisk, men forgjeves. Fra Madrid ble han
den 26. desember 1926 tatt med til klosteret Belmonte i Cuenca. Han hadde nå
innsett at alle hans prosjekter som prest og misjonær ikke lenger ville bli
gjennomført, men han aksepterte Guds vilje uten opprør. Den 14. februar 1927,
den dagen trinitarierordenen feirer festen for sin hellige reformator Johannes
Baptist av Unnfangelsen, feiret Dominikus sin siste messe. Etter å ha mottatt
sakramentene døde han fredelig den 8. april 1927 i klosteret Belmonte. Han var
ikke engang 26 år gammel. Den unge presten fikk straks ry for hellighet, og det
er nok å si at det til saligkåringsprosessen ble presentert hele 2 500
helbredelser som ble tilskrives hans forbønn.
Hans saligkåringsprosess ble igangsatt i 1958, og i
1974 ble hans jordiske rester overført til Algorta, hvor de hviler i
trinitarienes sogn Redentor. Han ble saligkåret den 30. oktober 1983 av den
salige pave Johannes
Paul II (1978-2005). Hans minnedag er dødsdagen 7. april, men 8. april
og 16. november nevnes også.
Kilder:
Attwater/Cumming, Butler (IV), Holböck (1), Resch (B1), Index99, Patron Saints
SQPN, santiebeati.it - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden
Opprettet: 24. februar 2004
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/dzubero
Domingo del Santísimo Sacramento (Iturrate Zubero),
Beato
Sacerdote trinitario, 8 de abril
Martirologio Romano: En el convento de Belmonte,
cerca de Cuenca, en España, beato Domingo del Santísimo Sacramento Iturrate,
presbítero de la Orden de la Santísima Trinidad, que trabajó con todas sus
fuerzas en la salvación de las almas y en fomentar la glorificación de la
Trinidad († 1927).
Fecha de beatificación: 30 de Octubre de 1983 por
el Papa Juan Pablo II.
Primogénito de once hermanos, Domingo Iturrate Zubero
nació en Dima (Vizcaya, España) el 11 de mayo de 1901. Los padres del Beato
Domingo fueron Simón Iturrate y Maria Zubero. Se caracterizaba por tener al
mismo tiempo un temperamento sensible y propenso a la irritabilidad, desde niño
iban despuntando en él, al calor de un buen hogar cristiano, los gérmenes de
una honda piedad eucarística y mariana, así como la inclinación vocacional. Al
recibir la primera comunión, con diez años de edad, se le podía considerar ya
un enamorado de Cristo.
Abrazó la Orden Trinitaria en 1914 (noviciado en 1917;
primeros votos en 1918). Al final del noviciado, su aspecto físico denotaba a
las claras que calcaba la mano en privaciones y penitencias, pero nadie supo
intuir su calvario interior. A posteriori, gracias a una posterior confidencia
suya al director espiritual, se supo que de los 14 a los 17 años había sido
sometido por Dios a la llamanda «noche oscura del espíritu», transida de
sequedades, zozobras, angustias, con la persuación de pertenecer al «número de
los réprobos y condenados». «El día de mi profesión simple -sigue su
declaración- cesaron los trabajos interiores y recibí el don de la
tranquilidad. Desde entonces -habla al final de su vida- mi serenidad de ánimo
es habitual; la paz y la quietud interior, inalterables».
En la Universidad Gregoriana, de Roma, cursó sus
estudios filosóficos y teológicos (1919-1926) con óptimas calificaciones y el
broche del doctorado en ambas disciplinas. Emitió sus votos solemnes el 23 de
octubre de 1922; dos años más tarde, con el asentimiento de su santo director
espiritual, Fray Antonino de la Asunción, abrazó «el voto de hacer lo que
conociere ser más perfecto». Fue ordenado sacerdote el 9 de agosto de 1925.
Anhelaba ser misionero y heraldo del misterio
trinitario en tierras de infieles; los superiores le orientaban al campo de la
formación. Pero la Providencia tenía otro designio. En junio de 1926 se le
reveló la enfermedad (tuberculosis pulmonar) que le llevaría a la tumba en
Belmonte (Cuenca, España) el 7 de abril de 1927.
Sus reliquias se veneran en la Iglesia del Redentor
(Algorta, España), de los Religiosos Trinitarios.
SOURCE : https://laverdaderalibertad.wordpress.com/tag/iturrate-zubero/
Domingo del Santísimo Sacramento (Iturrate Zubero),
Beato
Sacerdote Trinitario, 8 de abril
Por: . | Fuente: laicadotrinitariopr.org
Sacerdote Trinitario
Martirologio Romano: En el convento de Belmonte, cerca de Cuenca, en España, beato Domingo del Santísimo Sacramento Iturrate, presbítero de la Orden de la Santísima Trinidad, que trabajó con todas sus fuerzas en la salvación de las almas y en fomentar la glorificación de la Trinidad ( 1927).
Fecha de beatificación: 30 de Octubre de 1983 por
el Papa Juan Pablo II.
Primogénito de once hermanos, Domingo Iturrate Zubero nació en Dima (Vizcaya, España) el 11 de mayo de 1901. Los padres del Beato Domingo fueron Simón Iturrate y Maria Zubero. Se caracterizaba por tener al mismo tiempo un temperamento sensible y propenso a la irritabilidad, desde niño iban despuntando en él, al calor de un buen hogar cristiano, los gérmenes de una honda piedad eucarística y mariana, así como la inclinación vocacional. Al recibir la primera comunión, con diez años de edad, se le podía considerar ya un enamorado de Cristo.
Abrazó la Orden Trinitaria en 1914 (noviciado en 1917; primeros votos en 1918). Al final del noviciado, su aspecto físico denotaba a las claras que calcaba la mano en privaciones y penitencias, pero nadie supo intuir su calvario interior. A posteriori, gracias a una posterior confidencia suya al director espiritual, se supo que de los 14 a los 17 años había sido sometido por Dios a la llamanda «noche oscura del espíritu», transida de sequedades, zozobras, angustias, con la persuación de pertenecer al «número de los réprobos y condenados». «El día de mi profesión simple -sigue su declaración- cesaron los trabajos interiores y recibí el don de la tranquilidad. Desde entonces -habla al final de su vida- mi serenidad de ánimo es habitual; la paz y la quietud interior, inalterables».
En la Universidad Gregoriana, de Roma, cursó sus estudios filosóficos y teológicos (1919-1926) con óptimas calificaciones y el broche del doctorado en ambas disciplinas. Emitió sus votos solemnes el 23 de octubre de 1922; dos años más tarde, con el asentimiento de su santo director espiritual, Fray Antonino de la Asunción, abrazó «el voto de hacer lo que conociere ser más perfecto». Fue ordenado sacerdote el 9 de agosto de 1925.
Anhelaba ser misionero y heraldo del misterio trinitario en tierras de infieles; los superiores le orientaban al campo de la formación. Pero la Providencia tenía otro designio. En junio de 1926 se le reveló la enfermedad (tuberculosis pulmonar) que le llevaría a la tumba en Belmonte (Cuenca, España) el 7 de abril de 1927.
Sus reliquias se veneran en la Iglesia del Redentor
(Algorta, España), de los Religiosos Trinitarios.
Voir aussi : https://fatimaprotocol.wordpress.com/2013/11/25/childhood-friend-of-aloysius-blessed-domingo-iturrate-zubero/
https://fatimaprotocol.wordpress.com/1914/11/24/blessed-domingo-iturrate-zubero/