Saint Ouen
Évêque
de Rouen (✝ 684)
Evêque de Rouen, ancien référendaire du roi Dagobert. Après avoir occupé ce poste important, il se dévoua à la cause monastique en aidant saint Wandrille à fonder l'abbaye de Fontenelle et saint Philibert, celle de Jumièges.
De nombreuses localités portent encore son nom.
"Le village de Saint-Ouen reçut ce vocable à la suite du séjour de l'évêque de Rouen, Audoenus ou Audouin (609-683). Ce dernier chancelier de Dagobert 1er, mourut en ce lieu et fut canonisé sous le nom de Saint Ouen."
Notre ville lui doit son nom. Il est mort ici, revenant d'une mission de réconciliation. Une église, "Saint-Ouen-le-Vieux", bâtie à l'endroit supposé de sa mort, aujourd'hui monument historique, perpétue sa mémoire. (Saint-Ouen - 93400)
Aussi connu sous les noms de Dodon, Dadon, Audouin, Audoenus et Oyn.
À Clichy dans la région parisienne, en 684, le trépas de saint Ouen, évêque de Rouen. Référendaire du roi Dagobert, élu évêque par le peuple de Rouen, il dirigea son Église avec succès, pendant quarante-trois ans, faisant construire de nombreuses églises et favorisant les fondations monastiques.
Martyrologe romain
OUEN saint (600 env.-684)
Dadon ou Audoenus (ce qui donna en français
Ouen) est né près de Soissons, vers 600, dans une noble famille, profondément
chrétienne. Enfant, il reçoit la bénédiction de saint Colomban, de passage chez
ses parents. À la cour de Clotaire II (mort en 629) et de Dagobert (mort en 639), il est
référendaire et chargé de missions importantes. Dès 636, Ouen fonde un
monastère à Rebais (Seine-et-Marne). Encore laïque, il est élu évêque de Rouen. Il est
ordonné le 13 mai 641. Dans son diocèse de Rouen, il retrouve ses amis,
Philibert, fondateur de l'abbaye de Jumièges, et Wandrille, fondateur de celle
de Fontenelle (laquelle s'appela par la suite abbaye Saint-Wandrille). Il
conserve une grande influence dans le royaume comme conseiller de la reine
Bathilde jusqu'à sa retraite à Chelles. Il entretient d'excellentes relations
avec le terrible maire du palais, Ébroïn. Déjà âgé, il entreprend le voyage de
Rome. Obligé de se rendre auprès du maire du palais d'Austrasie,
Pépin d'Héristal, il meurt, au retour, à Clichy, près de Paris, lieu où
se situe la ville appelée en son honneur Saint-Ouen. Il est enterré à Rouen
dans l'abbaye qui porte maintenant son nom.
Jacques DUBOIS, « OUEN saint (600 env.-684)
», Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 24 août 2015. URL : http://www.universalis.fr/encyclopedie/ouen/
Le 24
août, mémoire de notre Saint Père OUEN (DADON), Evêque de ROUEN.
Saint
Ouen (Audoenus), d'abord appelé Dadon, était le fils de riches aristocrates
francs, qui l'élevèrent dans la piété. Comme ses parents avaient coutume
d'offrir une large hospitalité aux Clercs et pèlerins, ils reçurent un jour
Saint Colomban et quelques disciples qui, chassés de Luxeuil par la reine
Brunehaut d'Austrasie, s'étaient réfugiés dans le royaume rival de Neustrie
(cf. 21/23 nov.). Béni par le saint moine, l'enfant grava dans son coeur la
forte impression qui l'avait marqué lors de cette brève rencontre. Après des
études au sein de sa famille, il fut envoyé à la cour du roi Clotaire pour
faire l'apprentissage des responsabilités administratives et militaires. Il s'y
lia avec un groupe de jeunes nobles, qui devinrent des Saints Evêques: Saint Didier,
futur Evêque de Cahors (+ 655, mémoire 15 nov.); Paul, Evêque de Verdun (+ 8
fév. 648); Saint Faron, Evêque de Meaux (+ 28 oct. 670); Saint Sulpice, Evêque
de Bourges (+ 17 janv. 647); et de futurs fondateurs de monastère, tels Saint
Wandrille (+ 22 juil. 668) et Saint Cyran (+ vers 655, mémoire le 4 déc.). Mais
ce fut surtout avec Saint Eloi (cf. 1er déc.), alors argentier au service du
roi, qu'il entretint une amitié spirituelle profonde et durable.
Il passa
une dizaine d'années dans la chancellerie royale, s'initiant à tous les rouages
de l'administration du royaume et assistant aux fêtes de la cour. Après la mort
de Clotaire II (629), son fils et successeur, Dagobert 1er, éleva Dadon à la
dignité de référendaire, c'est-à-dire chef de la chancellerie. Mais celui-ci
restait avide de s'approcher de Dieu par une vie d'ascèse et de prière, et sous
les vêtements fastueux et rehaussés de pierreries, il portait un rude cilice et
partageait les élans de son coeur avec Saint Wadrille, qui avait été ramené de force
à la cour après avoir tenté de se retirer dans un ermitage. Ayant appris que
ses deux frères, Adon et Radon, étaient devenus moines, Dadon fonda, avec le
concours de ses parents, un monastère à Rebais, dans la forêt de Brie, qu'un
édit royal protégea contre les exactions des fonctionnaires, et auprès duquel
il fit construire un hospice pour les pauvres et les malades. Il fit appel à
des moines de Luxeuil, dirigés par Saint Aile, pour le peupler et y inspirer
l'esprit de Saint Colomban.
Malgré
ses obligations, Saint Dadon progressait dans la vertu et sa réputation de
sainteté se répandit au loin, de sorte que lorsque le prince breton Judicaël
vint en visite à la cour de Dagobert, il préféra partager un modeste repas en
compagnie de Dadon, plutôt que d'assister au festin offert par le roi.
Après la
mort de Dagobert (639), alors que son ami Saint Eloi était élu Evêque de Noyon,
le pieux ministre fut choisi avec acclamations par le peuple de Rouen pour
devenir Evêque de cette ville. Devant passer, conformément aux Saints Canons,
au moins une année dans les Ordres mineurs, le Saint se retira auprès de
l'Evêque de Mâcon, qui l'ordonna Prêtre, et il passa une année à étudier les
oeuvres des Saints Pères, notamment les sermons de Saint Césaire d'Arles, et à
s'initier à la prédication au cours d'une mission qui le conduisit jusqu'en
Espagne. Le Saint délivra par sa prière ce pays d'une terrible sécheresse qui
l'affligeait depuis sept ans et, grâce à ce Miracle, il put ramener la
population à l'observance des commandements de Dieu.
Sacré
Evêque de Rouen, en même temps que Saint Eloi l'était à Noyon, il consacra dès
lors tous ses soins à confirmer la foi dans son grand diocèse. Visitant villes
et villages jusqu'au moindre hameau, il prêchait inlassablement la Vraie Foi,
baptisait les populations restées païennes, luttait contre les superstitions,
assistait les pauvres et les malades, et se faisait tout pour tous. Le temps
libre qui lui restait, il le consacrait à la prière et à la contemplation des
réalités célestes. Malgré ses obligations pastorales, il continuait à vivre en
moine et il encouragea les fondations monastiques, en particulier celle de
Saint Germer à Flay dans le pays de Bray (+ 660, mémoire le 24 sept.), et
celles de ses amis: Saint Wandrille à Fontenelle, et Saint Philibert à Jumièges
(cf. 20 août), dont il consacra lui-même les églises. Réglant avec leurs
fondateurs la vie de ces institutions, le Saint Evêque contribua activement à
la fusion de la tradition irlandaise, transmise par les monastères de Saint
Colomban, avec la Règle de Saint Benoît et les Traditions des Saints Pères
d'Orient.
En tant
qu'Evêque métropolitain, il avait sous sa dépendance les diocèses de Bayeux,
Avranches, Évreux, Sées, Lisieux et Coutances, dont il réunissait régulièrement
les Evêques en des synodes locaux. Il participa aussi à des conciles généraux
de l'Eglise franque, en particulier le concile de Chalon-sur-Saône (644 ou
656), où tous les Evêques du royaume prirent des décisions contre la corruption
du Clergé et pour le redressement des moeurs des fidèles. C'est au cours de ce
concile que fut aussi officiellement institué l'usage de la pénitence privée
renouvelable1.
Outre son
activité ecclésiastique, Saint Ouen continua d'exercer son influence à la cour,
et il était le conseiller très écouté de la reine Sainte Bathilde (cf. 30
janv.), régente du royaume de Neustrie après la mort de son fils Clovis II
(657). A la majorité de Clotaire III, le maire du palais Ébroïn contraignit
Sainte Bathilde à entrer au Monastère de Chelles; Saint Ouen se retira alors
des affaires politiques et entreprit, malgré son grand âge (75 ans), un
pèlerinage à Rome, sur le tombeau des Apôtres. A son retour, il fut accueilli
par son peuple en liesse; mais il retrouvait le royaume fort troublé. Clotaire
III étant mort, Ébroïn avait fait monter sur le trône Thierry - le troisième
fils de Clovis II - sans prendre l'avis des nobles. Ceux-ci reléguèrent Thierry
dans l'abbaye de Saint-Denis et appelèrent sur le trône Childéric II, roi
dAustrasie, restaurant ainsi l'unité du royaume mérovingien. Ce roi gouverna
d'abord avec sagesse, grâce à l'assistance de Saint Léger, mais il prit ensuite
une attitude tyrannique et mourut assassiné. Pendant la lutte qui opposa le
cruel Ébroïn à Saint Léger2, Saint Ouen se tint à l'écart; mais en
dépit de cette réserve, le maire du palais réussit à semer la discorde dans le
Clergé du diocèse de Rouen. Comme on avait rapporté à Saint Ouen des calomnies
contre Saint Philibert (cf. 20 août), il le fit déposer et mettre en prison. Ce
ne fut qu'après la mort d'Ébroïn que, la vérité ayant été enfin révélée, Saint
Philibert put être relâché; et les deux Saints tombèrent alors dans les bras
l'un de l'autre, en se demandant mutuellement pardon.
Malgré
ses quatre-vingts ans, Ssaint Ouen intervint encore pour rétablir la paix entre
les royaumes de Neustrie et d'Austrasie, et se rendit en personne auprès de
Pépin d'Héristal à Cologne, pour le réconcilier avec Waraton, maire du palais
de Neustrie. Cette paix fut cependant de courte durée et, deux ans après, Pépin
s'emparait du royaume de Neustrie. Le Saint, qui avait rendu la parole à un
muet à Cologne et avait délivré une femme possédée sur le chemin du retour,
arriva épuisé au château de Clichy, près de Paris, pour rendre compte au roi de
sa mission, et c'est là qu'il remit son âme à Dieu (686). Son corps fut
transféré à Rouen, escorté par le peuple et les grands du royaume, et il y
accomplit de nombreux Miracles, jusqu'à sa destruction par les Calvinistes en
1562.
1. Dans
l'Eglise ancienne, la pénitence publique, accordée pour l'expiation de péchés
graves, n'était pas réitérable. C'est en s'inspirant de la pratique des
monastères colombaniens que le concile de Châlon prescrivit aux Prêtres
d'imposer une pénitence (épitimie) après chaque confession.
2. Cf notice de St Léger, dans le supplément au 2 oct. (Appendice 2).
SOURCE : http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsaout/aout24bis.html
Kerlaz église
Saint-Germain, vitrail de Gabriel Léglise illustrant la vie légendaire de saint
Even et portant le texte suivant : "Chassé de la maison paternelle à
cause de ses penchants religieux, Even, après avoir erré plusieurs jours, se
présente au manoir de Lezascoët. Le seigneur de Lézascoët l'accueille dans son
manoir comme pâtre. Frappé par sa bonté et sa science, le seigneur de Lézascoët
lui donne sa fille en mariage. Even, précipité dans la mer par son oncle, gagne
le monastère de l'Île Tristan. Saint Corentin apparaît à saint Even et lui dit
de réintégrer son manoir. Il meurt à son arrivée".
Ouen of Rouen B (RM)
(also known as Aldwin, Audoënus, Dado, Owen)
Born at Sancy, near Soissons, France, c. 600; died at Clichy on August 24, 684.
The 20th bishop of Rouen, Saint Ouen, was the son of the Frankish Saint
Authaire. While he and his brother Ado were still children living at Ussy-sur-
Marne, their father extended hospitality to the exiled Saint Columbanus. The
brother were well educated at Saint Médard Abbey and both were provided
situations at the court of King Clotaire II, when they were of age. There Ouen
became a member of a remarkable group of young men that included Saints Eligius
(whose biography he wrote), Wandrille, Romanus, Didier, and Sulpicius Pius.
Ouen was a favorite
of both Clotaire and his successor Dagobert I, who made him his chancellor. In
this office Ouen steadily opposed the prevalent simony. Dagobert gave him land
in the forest of Brie where he built a monastery in 636, which is now called
Rebais. On the advice of Bishop Saint Faro of Meaux, he appointed Columbanus's
disciple Saint Aile as its first abbot. Saint Ouen wanted to retire to Rebais,
but neither Dagobert nor his courtiers would give consent.
When Dagobert was
succeeded by his son, Clovis II, in 639, Ouen was induced to remain in the
office of chancellor. Finally Clovis agreed to allow Ouen to receive ordination
at the hands of Bishop Dieudonné (Deodatus) of Mâcon. Shortly thereafter Ouen
was elected bishop of Rouen--about the same time that Eligius was chosen to be
bishop of Noyon. Each took time to prepare for consecration with prayer and
fasting. The friends both received episcopal consecration together at Rheims in
641.
Ouen was an
exemplary bishop. His added privileges led him to increase his humility,
austerities, and charities. He encouraged learning by founding monasteries, and
sent missionaries to the remotest parts of his diocese. He also continued his
efforts to extirpate simony and other clerical abuses. Ouen participated in the
synod of Châlons in 644. Even on the episcopal chair Ouen was unable to
withdraw completely from politics. He became the trusted advisor of a fourth
king, Thierry III, and his mother Saint Bathildis. In this position he upheld
the policy of the manipulating Ebroin, mayor of the palace, to such a degree
that he was involved, though perhaps not culpably, in Ebroin's ill-treatment of
Saints Leger and Philibert.
Ouen died at Clichy
(near Paris) on his return from a political mission in Cologne, Germany, where
he negotiated a peace between Neustria and Austrasia. Some of his relics were
enshrined in Canterbury cathedral about 950 (Attwater, Benedictines, Delaney,
Encyclopedia, Walsh).
August 24
St. Ouen, or Audoen,
Archbishop of Rouen, Confessor
HE was
otherwise called Dadon, and was son of Autaire, a virtuous French nobleman, who
was settled in Brie. St. Columban being courteously entertained by him, gave
his blessing to his two sons, Ouen and Adon, then in their infancy. Autaire
placed them both, during their youth, in the court of King Clotaire II., where
they contracted a friendship with St. Eloi, and by his example conceived a
great contempt for the world, and both resolved to devote themselves to the
service of God. Adon executed his design some time after, and founded upon an
estate which he had near the river Marne, the double monastery of Jouarre, then
called Jotrum, which he endowed with his own estate. It is at present a
Benedictin nunnery. St. Ouen was in great credit with king Clotaire II, and
with his son and successor Dagobert I. who made him keeper of his seal, in
quality of his referendary or chancellor; and original acts signed by him by
virtue of this office are still extant. He obtained of the king a grant of a
piece of land situated in the forest of Brie, between the greater and lesser
Morin; where, in 634, he erected a monastery called, from the brook near which
it stands, Resbac, at present Rebais. By the advice of St. Faro, bishop of
Meaux, he sent for St. Agil, a disciple of St. Columban, and got him appointed
the first abbot by a council held at Clichi in 636; but in this he was forced
to make use of the king’s authority; for the cities of Metz, Langres, and
Besançon had at the same time requested St. Agil to be their bishop, and the
monks of Luxeu desired to have him for their abbot. St. Ouen would have retired
himself to Rebais, there to embrace a monastic life; but king Dagobert and his
nobles could by no means be induced to give their consent. St. Ouen and St.
Eloi, though yet laymen, were for their zeal, piety, and learning considered as
oracles even of the bishops, and they exceedingly promoted the cause of
religion and virtue through the whole kingdom. Dagobert dying in 638, Clovis
II. his son and successor, testified the same esteem for St. Ouen, and
continued him for some time in the office of referendary, by virtue of which
all the letters and edicts of the king were brought to him, and he put the
king’s seal upon them, says Aymoïnus. At length this prince was prevailed upon
to give St. Ouen leave to receive the clerical tonsure, and he was shortly
after elected archbishop of Rouen, in the room of St. Romanus; and at the same
time his friend St. Eloi was chosen bishop of Noyon and Tournay. They took a
considerable time to prepare themselves for this dignity by retirement,
rigorous fasting, and prayer, and received the episcopal consecration together
at Rheims in 640.
St. Ouen in
this new dignity increased, not his pomp, but his humility, austerities, and
charities. His zeal was indefatigable, and, by his affability and patience, he
was truly all to all. He exerted his zeal in extirpating simony and other
abuses, and promoted every where the reformation of discipline, especially in
the third council of Challons in 644. King Theodoric III. employed him in many
charitable important commissions, especially in pacifying those who were at
variance, and in calming seditions. The saint having procured a peace between
the French in Austrasia and Neustria, went to carry the news thereof to king
Theodoric at Clichi near Paris, where an assembly of prelates and lords was
held; and falling there sick of a fever, he besought the king that St. Ansbert,
abbot of Fontenelle, who was the king’s confessor, and whom the clergy and people
of Rouen desired to have for their pastor, should succeed him. He died at
Clichi, in great sentiments of holy compunction and joy on the 24th of August,
in 683, having possessed the episcopal dignity forty-three years. See his life
in Surius, and another more ancient in the Bollandists, p. 805, also l’Histoire
de Rouen, t. 1, part. 3, p. 136, and Du-Plessis, Hist. de Meaux, p. 34, 45, and
47. See a long history of miracles performed by the intercession and relics of
St. Ouen, written by the monk Fulbert in 1066; also the poem of Thierri, the
learned monk of St. Ouen in 1050, upon the life of this saint in F. du
Moustier’s Neustria Pia, p. 23, 72–846. Henschenius confounded St. Ouen with
St. Owin, a monk of Lichfield, when he ascribed his life to an English writer
of the tenth age, named Fridegorius, as Dom. Rivet observes, t. 8, p. 366. On
his translations and miracles, see Martenne, Anecd. t. 3, Col. 1669.
Rev. Alban
Butler (1711–73). Volume VIII: August. The Lives of the Saints.1866.
St. Ouen
Archbishop of Rouen, b. at Sancy, near Soissons about 609; d. at Clichy-la-Garenne, near Paris, 24 Aug., 683. His father, Autharius, and his mother, Aiga, belonged to the Gallo-Roman race. Shortly after Ouen's birth they came to Ussy-sur-Marne, where he spent his childhood, with which tradition connects a series of marvellous events. Being afterwards sent to the Abbey of St. Medard he received an education which caused him to be welcomed at the court of Clothaire II a short time previous to the death of that prince. The latter's successor, Dagobert I, made him his referendary or chancellor and profited greatly by his talents and learning. He charged him with important missions and, it is believed, with compiling the Salic Law. St. Ouen found at the royal court Eloi (Eligius), another holy person, whose life was very similar to his own. Both of them, despite the disorders of the Frankish king, served him faithfully. But when Dagobert was dead, they considered themselves released from all secular duties, and leaving the court they devoted themselves in seclusion to the theological studies which attracted them.
St. Ouen, who in 634 founded the Abbey of Rabais, was ordained priest by Dieudonne, Bishop of Mâcon. Some time later his virtues and great ability marked him out for the archepiscopal see of Rouen, left vacant by the death of St. Romain. Elected in 639 he was consecrated at Rouen, 21 May, 640, with his friend St. Eloi, who became Bishop of Moyon. The Diocese of Rouen, in which there were still barbarian districts from which paganism had not disappeared, was transformed under the administration of St. Ouen who caused the worship of false gods to cease, founded numerous monasteries, and developed theological studies. Occasionally the statesman reappeared in St. Ouen. For instance he upheld Ebroin the mayor of the palace in his strife against the aristocracy. After Ebroin's death, at the invitation of Thierry I he went to Cologne and succeeded in restoring peace between Neustria and Austrasia. Shortly after he was attacked by the illness to which he succumbed. His body, which was brought to Rouen and interred in the Abbey of St. Pierre which thenceforth assumed his name, was translated several times, in 842, 918, and finally in 1890. St. Ouen, who survived St. Eloi, wrote the life of his friend. This biography, which is one of the most authentic historical monuments of the seventh century, contains a store of valuable information regarding the moral and religious education of that time. It was published for the first time by Dom Luc d'Achery in vol. V of his "Spicilegium".
Sources
CEILLIER, Hist. gen. des aut.
sacr. et eccles., XVII (Paris, 1750), 687-89; CHERUEL in Rev. de Rouen, II (1836), 251-64, I;
(1837), 21-36; Hist. Litt. de la France (Paris, 1735-8), III, 623-28; IV, 74; LANOVIUS; SS. Franciae cancell. (1634), 21-79; PETIT, Histoire de S. Ouen (Rouen, s.d.); REICH, Ueber Audoens Lebensbeschreib d. heilig. Eligius (Halle, 1872);
VACANDARD, L'enfance de S. Ouen in Prec.
trav. acad. Rouen (Rouen, 1896-97), 129-53; IDEM, S. Ouen avant son
episcopat in Revue des questions
historiques, XIX (Paris, 1898), 5-50.
Clugnet, Léon. "St. Ouen." The Catholic Encyclopedia. Vol. 11.
New York: Robert Appleton Company, 1911. 24 Aug. 2016
<http://www.newadvent.org/cathen/11360b.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Michael T. Barrett. Dedicated to the
memory of St. Ouen.
Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. February 1, 1911. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur.
+John Cardinal Farley, Archbishop of New York.