Sainte Gianna Beretta
Molla
Mère de famille ( 1962)
Biographie, site du Vatican. Photo.
"Une jeune mère du diocèse de Milan qui, pour donner la vie à sa fille, a
sacrifié la sienne dans une immolation préméditée" (Paul VI)
Elle a été béatifiée par Jean Paul II le 24 avril 1994, lors de l'Année Internationale de la Famille.
Homélie du pape Jean-Paul II lors de la canonisation le VIe Dimanche de Pâques, 16 mai 2004
À Magenta dans le Milanais, en 1961, Gianna (Jeanne) Beretta Molla, mère de
famille, qui, alors qu'elle était enceinte dans des conditions difficiles,
préféra donner la vie à son enfant au péril de la sienne.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10023/Sainte-Gianna-Beretta-Molla.html
Gianna BERETTA MOLLA (1922-1962)
Gianna Beretta est née à
Magenta (Milan) le 4 octobre 1922. Dès son enfance, elle accueille avec une
adhésion totale le don de la foi et une éducation fortement chrétienne qu'elle
reçoit de ses parents extraordinaires. Ceci la porte à considérer la vie comme
un don merveilleux de Dieu, à avoir confiance en la Providence, à être certaine
de la nécessité et de l'efficacité de la prière.
Durant les années de
lycée et d'université, alors qu'elle s'adonne avec sérieux aux études, elle
traduit sa foi en s'engageant dans un apostolat généreux pour les jeunes de
l'Action Catholique Italienne et charitable pour les personnes âgées et les
pauvres avec la Conférence St-Vincent-de-Paul.
Docteur en médecine et en
chirurgie en 1949 à l'Université de Pavie, elle ouvre en 1950 un dispensaire à
Mesero, près de Magenta. Elle se spécialise en pédiatrie à l'Université de
Milan en 1952 et préfère parmi ses assistés les mamans, les enfants, les
personnes âgées et les pauvres.
Alors qu'elle remplit sa
charge de médecin, qu'elle ressent et pratique comme une «mission», elle
accroît encore son engagement dans l'Action Catholique, en se donnant sans
compter pour les «plus jeunes». En même temps, elle exprime en faisant du ski
et de l'alpinisme sa grande joie de vivre et son bonheur de jouir de l'œuvre de
Dieu dans la nature. Elle s'interroge, prie et fait prier pour sa vocation
qu'elle considère aussi comme un don de Dieu. En choisissant l'appel au
mariage, elle y répond avec tout son enthousiasme et elle s'y donne totalement
«pour former une famille vraiment chrétienne».
Elle se fiance avec
l'Ingénieur Pierre Molla et, durant les fiançailles, elle est radieuse par son
comportement et par son sourire. Elle en remercie sans cesse le Seigneur. Elle
se marie le 24 septembre 1955 dans la basilique St-Martin à Magenta. Elle est
une femme heureuse. En novembre 1956, elle devient maman pour la première fois:
Pierre Louis naît; puis en décembre 1957, c'est Mariolina; en juillet 1959,
c'est Laure la troisième. Elle sait harmoniser avec simplicité et équilibre ses
devoirs de mère, d'épouse, de médecin et sa grande joie de vivre.
En septembre 1961, vers
le 2ème mois d'une nouvelle grossesse, elle connaît la souffrance et le mystère
de la douleur: un fibrome à l'utérus apparaît. Il faut l'opérer. Tout en
sachant les risques que cela comporte de continuer la grossesse, elle supplie
le chirurgien de ne pas recourir à l'avortement, mais de sauver la vie qu'elle
porte en elle et elle se confie à la prière et à la Providence.
La vie est sauve. Elle
remercie le Seigneur et passe les 7 mois qui la séparent de la naissance avec
une force d'âme incomparable et avec une ardeur de chaque instant comme mère et
médecin. Anxieuse, elle craint que son bébé puisse naître souffrant et demande
à Dieu que cela lui soit épargné.
Quelques jours avant
l'accouchement, tout en se confiant pleinement à la Providence, elle est prête
à donner sa vie pour sauver celle de son enfant: «Si vous devez décider entre
moi et l'enfant, n'hésitez pas: choisissez, et je l'exige, l'enfant.
Sauvez-le». Le matin du 21 avril 1962, Jeanne Emmanuelle est née, saine et
sauve. Le matin du 28 avril, malgré tous les efforts et les soins pour sauver
aussi la mère, au milieu de douleurs indicibles, après avoir répété: «Jésus, je
t'aime. Jésus, je t'aime», elle meurt saintement.
Elle avait 39 ans. Son
enterrement est une grande manifestation unanime de profonde émotion, de foi et
de prière. Elle repose aujourd'hui au cimetière de Mesero, à 4 km de Magenta.
«Immolation préméditée»,
c'est ainsi que Paul VI a défini le geste de la Bienheureuse Gianna à l'Angélus
du 23 décembre 1973 en évoquant «Une jeune mère du diocèse de Milan qui, pour
donner la vie à sa fille, a sacrifié la sienne dans une immolation préméditée».
La référence christologique au Calvaire et à l'Eucharistie du Saint Père est
évidente.
Elle a été béatifiée par
Jean Paul II le 24 avril 1994, lors de l'Année Internationale de la Famille.
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20040516_beretta-molla_fr.html
CHAPELLE PAPALE POUR LA
CANONISATION DE 6 BIENHEUREUX
HOMÉLIE DU PAPE JEAN-PAUL
II
VI Dimanche de
Pâques, 16 mai 2004
1. "C'est ma
paix que je vous donne" (Jn 14, 27). Au cours du temps pascal,
nous entendons souvent cette promesse de Jésus à ses disciples. La paix
véritable est le fruit de la victoire du Christ sur le pouvoir du mal, du péché
et de la mort. Ceux qui le suivent fidèlement deviennent les témoins et les
artisans de sa paix.
Sous cette lumière, j'ai
plaisir à contempler les six nouveaux saints, que l'Eglise présente aujourd'hui
à la vénération universelle: Luigi
Orione, Hannibal
Marie di Francia, Josep
Manyanet y Vives, Nimatullah
Kassab Al-Hardini, Paola
Elisabetta Cerioli, Gianna
Beretta Molla.
2. "Ces hommes
qui ont voué leur vie au nom de notre Seigneur Jésus Christ" (Ac 15,
26). Ces paroles des Actes des Apôtres peuvent tout à fait s'appliquer à
saint Luigi
Orione, homme entièrement voué à la cause du Christ et de son Royaume. Des
souffrances physiques et morales, des épreuves, des difficultés, des
incompréhensions et des obstacles en tous genres ont marqué son ministère
apostolique. "On aime et on sert le Christ, l'Eglise, les âmes -
disait-il - si l'on est en croix et crucifié ou bien on ne les aime pas et on
ne les sert pas du tout" (Ecrits, 68, 81).
Le coeur de ce stratège
de la charité fut "sans frontières, car il était dilaté par la
charité du Christ" (ibid., 102, 32). La passion pour le Christ fut
l'âme de sa vie audacieuse, l'impulsion intérieure d'un altruisme sans réserve,
la source toujours fraîche d'une inébranlable espérance.
Cet humble fils d'un
paveur proclame que "seule la charité sauvera le monde" (ibid,
62, 13) et il répète à tous que "la joie parfaite ne peut se trouver
que dans le parfait dévouement de soi- même à Dieu et aux hommes, à tous les
hommes" (ibid.).
3. "Si
quelqu'un m'aime, il gardera ma parole" (Jn 14, 23). Dans ces paroles
évangéliques nous voyons se dessiner le profil spirituel d'Annibale
Maria di Francia, que l'amour pour le Seigneur poussa à consacrer son
existence tout entière au bien spirituel de son prochain. Dans cette
perspective, il ressentit en particulier l'urgence de réaliser le commandement
évangélique: "Rogate ergo... - Priez donc le Maître de la
moisson d'envoyer des ouvriers à sa moisson" (Mt 9, 38).
Il laissa aux Pères
Rogationnistes et aux Soeurs Filles du Divin Zèle la tâche de se consacrer de
toutes leurs forces à ce que la prière pour les vocations soit "incessante
et universelle". C'est cette même invitation que le Père Annibale Maria Di
Francia adresse aux jeunes de notre temps, en la résumant dans sa célèbre
exhortation: "Tombez amoureux de Jésus Christ".
De cette intuition
providentielle est né dans l'Eglise un grand mouvement de prière pour les
vocations. Je souhaite de tout coeur que l'exemple du Père Annibale Maria Di
Francia guide et soutienne cette action pastorale également à notre époque.
4. "Mais le
Paraclet, l'Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera
tout et vous rappellera tout ce que je vous ai dit" (Jn 14, 26).
Depuis le début, le Paraclet a suscité des hommes et des femmes qui ont rappelé
et diffusé la vérité révélée par Jésus. L'un d'entre eux fut Saint Josep
Manyanet y Vives, véritable apôtre de la famille. S'inspirant de l'école de
Nazareth, il réalisa son projet de sainteté personnelle et se consacra, avec un
dévouement héroïque, à la mission que l'Esprit lui avait confiée. Il fonda à
cette intention deux Congrégations religieuses. Un symbole visible de son
aspiration apostolique est également la cathédrale de la "Sagrada
Familia" à Barcelone.
Que saint José Manyanet
bénisse toutes les familles et vous aide à apporter les exemples de la Sainte
Famille dans vos foyers!
5. Homme de prière,
amoureux de l'Eucharistie qu'il aimait adorer longuement, saint Nimatullah
Kassab Al-Hardini est un exemple pour les moines de l'Ordre libanais
maronite comme pour ses frères libanais et pour tous les chrétiens du monde. Il
s'est donné totalement au Seigneur dans une vie de grand renoncement, montrant
que l'amour de Dieu est la seule véritable source de joie et de bonheur pour
l'homme. Il s'est attaché à chercher et à suivre le Christ, son Maître et
Seigneur.
Accueillant à ses frères,
il a soulagé et guéri beaucoup de blessures dans les coeurs de ses
contemporains, leur témoignant la miséricorde de Dieu. Puisse son exemple
éclairer notre route, susciter chez les jeunes en particulier un vrai désir de
Dieu et de la sainteté, pour annoncer à notre monde la lumière de l'Evangile!
6. "L'ange...
me montra la Cité sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel" (Ap 21,
10). L'image splendide proposée par l'Apocalypse de Jean exalte la beauté et la
fécondité spirituelle de l'Eglise, la nouvelle Jérusalem. Paola
Elisabetta Cerioli, dont l'existence porta d'abondants fruits de biens, est
un témoin singulier de cette fécondité spirituelle.
En contemplant la Sainte
Famille, Paola Elisabetta eut l'intuition que les communautés familiales
réussissent à rester solides lorsque les liens de parenté sont renforcés et
cimentés par le partage des valeurs de la foi et de la culture chrétienne. Afin
de diffuser ces valeurs, la nouvelle sainte fonda l'Institut de la
Sainte-Famille. En effet, elle était convaincue que les enfants ont besoin
d'une famille saine et unie, généreuse et stable pour grandir sûrs et forts.
Que Dieu aide les familles chrétiennes à accueillir et à témoigner en toute
circonstance l'amour de Dieu miséricordieux.
7. Gianna
Beretta Molla fut une simple messagère de l'amour divin, mais elle
le fut de façon profondément significative. Quelques jours avant son mariage,
dans une lettre à son futur mari, elle écrivait: "L'amour est
le plus beau sentiment que le Seigneur ait placé dans l'âme des hommes".
A l'exemple du Christ,
qui "ayant aimé les siens... les aima jusqu'à la fin" (Jn 13,
1), cette sainte mère de famille resta héroïquement fidèle à l'engagement pris
le jour de son mariage. Le sacrifice extrême qui scella sa vie, témoigne que
seul celui qui a le courage de se donner totalement à Dieu et à ses frères se
réalise lui-même.
Puisse notre époque
redécouvrir, à travers l'exemple de Gianna Beretta Molla, la beauté pure,
chaste et féconde de l'amour conjugal, vécu comme une réponse à l'appel divin!
8. "Que votre
coeur ne se trouble ni ne s'effraie" (Jn 14, 28). Les existences
terrestres de ces six nouveaux saints nous poussent à persévérer sur notre
propre voie, en nous en remettant à l'aide de Dieu et à la protection
maternelle de Marie. Du ciel, puissent-ils à présent veiller sur nous et nous
soutenir à travers leur puissante intercession.
©
Copyright 2004 - Libreria Editrice Vaticana
Frontespizio
della Messa per la canonizzazione di santa Gianna Beretta Molla composta da
Igor Merlini, nell'archivio Rai di Milano.
Sainte Jeanne Beretta Molla
Mère de famille, médecin exemplaire
G |
ianna Beretta naît
à Magenta (Milan) le 4 octobre 1922. Dès son enfance, elle accueille avec une
adhésion totale le don de la foi et une éducation fortement chrétienne qu'elle
reçoit de ses parents extraordinaires. Ceci la porte à considérer la vie comme
un don merveilleux de Dieu, à avoir confiance en la Providence, à être certaine
de la nécessité et de l'efficacité de la prière.
Durant les années de
lycée et d'université, alors qu'elle s'adonne avec sérieux aux études, elle
traduit sa foi en s'engageant dans un apostolat généreux pour les jeunes de
l'Action Catholique Italienne et charitable pour les personnes âgées et les
pauvres avec la Conférence St-Vincent-de-Paul.
Docteur en médecine et en
chirurgie en 1949 à l'Université de Pavie, elle ouvre en 1950 un dispensaire à
Mesero, près de Magenta. Elle se spécialise en pédiatrie à l'Université de
Milan en 1952 et préfère parmi ses assistés les mamans, les enfants, les
personnes âgées et les pauvres.
Alors qu'elle remplit sa
charge de médecin, qu'elle ressent et pratique comme une « mission », elle
accroît encore son engagement dans l'Action Catholique, en se donnant sans
compter pour les « plus jeunes ». En même temps, elle exprime en faisant du ski
et de l'alpinisme sa grande joie de vivre et son bonheur de jouir de l'œuvre de
Dieu dans la nature. Elle s'interroge, prie et fait prier pour sa vocation
qu'elle considère aussi comme un don de Dieu. En choisissant l'appel au
mariage, elle y répond avec tout son enthousiasme et elle s'y donne totalement
: « pour former une famille vraiment chrétienne ».
Elle se fiance avec
l'Ingénieur Pietro Molla et, durant les fiançailles, elle est radieuse par son
comportement et par son sourire. Elle en remercie sans cesse le Seigneur. Elle
se marie le 24 septembre 1955 dans la basilique St-Martin à Magenta. Elle est
une femme heureuse. En novembre 1956, elle devient maman pour la première fois
: Pierluigi naît ; puis en décembre 1957, c'est Mariolina ; en juillet 1959,
c'est Laura la troisième. Elle sait harmoniser avec simplicité et équilibre ses
devoirs de mère, d'épouse, de médecin et sa grande joie de vivre.
En septembre 1961, vers
le 2ème mois d'une nouvelle grossesse, elle connaît la souffrance et le mystère
de la douleur : un fibrome à l'utérus apparaît. Il faut l'opérer. Tout en
sachant les risques que cela comporte de continuer la grossesse, elle supplie
le chirurgien de ne pas recourir à l'avortement, mais de sauver la vie qu'elle
porte en elle et elle se confie à la prière et à la Providence.
La vie est sauve. Elle
remercie le Seigneur et passe les 7 mois qui la séparent de la naissance avec
une force d'âme incomparable et avec une ardeur de chaque instant comme mère et
médecin. Anxieuse, elle craint que son bébé puisse naître souffrant et demande
à Dieu que cela lui soit épargné.
Quelques jours avant
l'accouchement, tout en se confiant pleinement à la Providence, elle est prête
à donner sa vie pour sauver celle de son enfant : « Si vous devez décider
entre moi et l'enfant, n'hésitez pas : choisissez, et je l'exige, l'enfant.
Sauvez-le ». Le matin du 21 avril 1962, Gianna Emanuela est née, saine et
sauve.
Le matin du 28 avril,
malgré tous les efforts et les soins pour sauver aussi la mère, au milieu de
douleurs indicibles, après avoir répété: « Jésus, je t'aime. Jésus, je
t'aime », elle meurt saintement.
Elle avait 39 ans. Son
enterrement est une grande manifestation unanime de profonde émotion, de foi et
de prière. Elle repose aujourd'hui au cimetière de Mesero, à 4 km de Magenta.
« Immolation préméditée », c'est
ainsi que saint Paul VI a défini le geste de Jeanne Beretta à l'Angélus du
23 décembre 1973 en évoquant « Une jeune mère du diocèse de Milan qui,
pour donner la vie à sa fille, a sacrifié la sienne dans une immolation
préméditée ». La référence christologique au Calvaire et à l'Eucharistie
du Saint Père est évidente.
Gianna Beretta Molla a
été béatifiée le 24 avril 1994, lors de l'Année Internationale de la
Famille, et canonisée, le 16 mai 2004, par saint Jean-Paul II (Karol
Józef Wojtyła, 1978-2005).
L'Ingénieur Pietro Molla,
avec les enfants Pierluigi, Laura et la dernière fille Gianna Emanuela, étaient
présents lors de la cérémonie : c’était la première fois, dans l’histoire
millénaire de l’Église, qu’il se vérifiait un cas pareil.
Pour un approfondissement biographique :
>>> Sainte
Gianna Beretta Molla, Mère de famille
SOURCE : https://www.levangileauquotidien.org/FR/display-saint/98a6d114-23b0-46e1-9d59-8ed0cca42eac
Gianna Beretta Molla
· médecin
· mère
de famille
· sainte
Aperçu biographique
Gianna (Jeanne, en
français) Beretta est née à Magenta (diocèse de Milan), le 4 octobre 1922,
dixième de 13 enfants. Toute jeune elle accueillit sans réserve le don de la
foi et l’éducation chrétienne limpide qu’elle reçut de ses parents, et qui
l’amènent à considérer la vie comme un don merveilleux de Dieu, à avoir
confiance dans la Providence, à être certaine de la nécessité et de
l’efficacité de la prière. Sa première communion à l’âge de cinq ans et demi
marque chez Gianna un moment important, et fut le début d’une fréquentation
assidue de l’Eucharistie qui devint soutien et lumière de son enfance, de son
adolescence et de sa jeunesse.
Les difficultés et les
souffrances ne lui manquent pas durant ces années: changements d’écoles, santé
délicate, déménagements de la famille, maladie et mort de ses parents. Mais
tout cela ne la troubla pas, étant donné la richesse et la profondeur de sa vie
spirituelle; au contraire, elle affina sa sensibilité et renforça ses vertus.
Pendant les années
passées au lycée et à l’Université, c’est une jeune fille douce, décidée et
réservée; et, tout en se consacrant avec soin à ses études, elle traduit sa foi
en un engagement généreux d’apostolat auprès des jeunes d’Action Catholique, et
de charité auprès des personnes âgées et des nécessiteux dans les Conférences St-Vincent-de-Paul.
Diplômée en médecine et chirurgie en 1949 à l’Université de Pavie, elle ouvre
en 1950 un dispensaire médical; elle se spécialise en pédiatrie à l’Université
de Milan en 1952, et a une prédilection spéciale, parmi ses malades, pour les mamans,
les enfants, les personnes âgées et les pauvres.
Dans son œuvre de
médecin, qu’elle ressent et pratique comme une mission, elle développe son
engagement généreux dans l’Action Catholique, en se consacrant aux très jeunes
filles, et, dans le même temps, elle exprime dans le ski et l’alpinisme, sa
grande joie de vivre et de jouir des grandeurs de la création. Elle
s’interroge, en priant, et en faisant prier, sur sa vocation qu’elle considère
aussi comme un don de Dieu. Ayant choisi la vocation au mariage, elle s’y donne
avec tout son enthousiasme pour «former une famille vraiment chrétienne».
Elle se fiance avec
l’ingénieur Pietro Molla et vit ses fiançailles dans la joie et dans l’amour.
Elle se marie le 24 septembre dans la Basilique de San Martino à Magenta. C’est
une épouse heureuse. Au mois de novembre 1956, elle devient maman d’un premier
fils, Pierluigi; au mois de décembre 1957, d’une fille, Mariolina; au mois de
juillet 1959, d’une autre fille, Laura. Elle sait harmoniser, avec simplicité et
équilibre, les devoirs de mère, d’épouse, de médecin, et la grande joie de
vivre.
Au mois de septembre
1961, à la fin du deuxième mois de grossesse, elle est frappée par le mystère
de la souffrance, avec un fibrome à l’utérus. Avant l’intervention nécessaire,
tout en sachant le risque que la poursuite de la grossesse comportait, elle
supplie le médecin de sauver la vie qu’elle porte dans son sein, et se confie à
la Providence. La vie est sauvée, elle remercie le Seigneur et passe les sept
mois qui la séparent de l’accouchement avec une force incomparable et avec un
engagement sans changement de mère et de médecin. Elle a peur que l’enfant
qu’elle porte dans son sein puisse naître malade, et demande à Dieu qu’il n’en
soit pas ainsi.
Quelques jours avant l’accouchement,
tout en se confiant toujours en la Providence, elle est prête à donner sa vie
pour sauver celle de son enfant. «Si vous devez décider entre moi et l’enfant,
aucune hésitation: choisissez, et je l’exige, l’enfant». Le matin du 21 avril
1962, elle donne le jour à Gianna Emanuela, et, le matin du 28 avril, malgré
tous les efforts et tous les soins pour sauver les deux vies, au prix de très
grandes souffrances, après avoir répété l’invocation «Jésus je vous aime, Jésus
je vous aime», elle meurt saintement. Elle avait 39 ans.
Ses funérailles furent
une grande manifestation unanime d’émotion profonde, de foi et de prière. Elle
fut béatifiée par le Pape Jean-Paul II, le 24 avril 1994, Année Internationale
de la Famille, et canonisée le 16 mai 2004. Aujourd’hui, Gianna Emanuela est
devenue médecin, comme sa mère.
Rayonnement dans le monde
La séculaire façade de
Maderno, à la Basilique St-Pierre, n’avait jamais offert au monde un tel
tableau: une maman tenant dans ses bras l’un de ses quatre enfants. Cette photo
inhabituelle, Place Saint-Pierre, interpellait le regard des pèlerins et les
télévisions, parmi les portraits des six bienheureux canonisés le 16 mai 2004.
Sa fille, Gianna Emanuela, reconnaît la dimension nouvelle qu’a pris la
maternité de sa mère après sa mort héroïque. Pour sa béatification, l’Église a
en effet reconnu un miracle qui a permis à une jeune maman brésilienne de
porter à terme sa grossesse, à Grajau, en 1977.
Une autre jeune maman
brésilienne, de la ville de Franca, Elisabetta Arcolino, a également demandé l’intercession
de la sainte et elle a ainsi pu mettre au monde une petite fille, à la
stupéfaction des médecins, puisque la rupture des membranes, à la 16e semaine,
a fait que l’enfant s’est développée sans liquide amniotique! Elle est née le
31 mai 2000, à la 32e semaine, par césarienne: elle pesait 1820g, mais aucune
complication n’a suivi, pas même respiratoire. Elle s’appelle... Gianna Maria.
On comprend le nombre et
l’enthousiasme des pèlerins du Brésil présents place Saint-Pierre dimanche.
Mais comment cette jeune maman italienne, qui a par ailleurs connu la
souffrance de deux fausses couches, est-elle devenue la protectrice de Ginna
Beretta Molla avec Pierluigi et Mariolinaces mamans brésiliennes? Avant son
mariage, jeune médecin, elle avait pensé partir au Brésil comme missionnaire
laïque auprès des pauvres dont s’occupait son beau-frère, Francesco Molla,
médecin, prêtre capucin, missionnaire, dans un hôpital construit avec l’aide
d’un autre frère. Une vocation qu’elle accomplit maintenant, au Brésil et dans
le monde, car ce ne sont pas les deux seules grâces obtenues par son
intercession dont les témoignages soient arrivés à Rome.
Une famille modèle
Son mari, Pietro Molla,
était là, à la canonisation de son épouse, ému, fatigué et victime d’un léger malaise,
mais il a pu aller saluer Jean-paul II à la fin de la célébration, accompagné
de Gianna Emanuela, qui a embrassé le pape affectueusement.
Dans une lettre à son
fiancé, sainte Gianna écrivait : «Je veux former avec toi une famille vraiment
chrétienne, un petit Cénacle où le Seigneur se sente chez lui, nous guide et
nous aide à réaliser nos projets». Elle écrivait encore: «En vivant ainsi,
Pietro, jour après jour, nous atteignons cette sainteté conjugale que Dieu
attend de nous… Je veux former avec toi une famille riche d’enfants comme l’ont
été les belles familles dans lesquelles nous sommes nés et où nous avons
grandi».
Les archives de famille,
présentées par le film réalisé par la télévision catholique canadienne «Salt
& Light» manifestent cette tendresse des deux époux et le bonheur de leur
vie de famille. Pietro Molla y lit certains passages des lettres de sa femme
avec une grande émotion. Leurs enfants, Pierluigi, Lauretta et Gianna Emanuela
(car Marionila est décédée à l’âge de 7 ans), participaient eux aussi à cette
grande fête de famille, pleins de gratitude et offrant cette douleur qui ne
peut s’effacer, celle d’avoir grandi sans leur maman: une douleur et une
offrande que le pape polonais connaît, et qu’a exprimée Gianna Emanuela dans le
film «Salt & Light».
par Loyola Gagné,
s.s.s. - à partir de nouvelles de l'agence FIDES
P.S.: La fête de Ste
Jeanne Beretta Molla, 1922-1962* est le 28 avril.
SOURCE : http://www.cursillos.ca/action/modeles/07m-gianna.htm
Sainte Gianna Beretta
Molla, Patronne de la Télévision Sel et Lumière.
Récemment, nous recevons
pas mal de courrier à Sel + Lumière nous demandant d’expliquer la belle amitié
qui existe entre nous et la famille d’une nouvelle sainte dans l’Eglise, Gianna
Beretta Molla. Je suis heureux de pouvoir partager avec la grande famille
de téléspectatuers et lecteurs, cette amitié et cette grâce qui est la nôtre.
Gianna Beretta est née à
Magenta (Milan) le 4 octobre 1922. Dès son enfance, elle accueille avec une
adhésion totale le don de la foi et une éducation fortement chrétienne qu’elle
reçoit de ses parents extraordinaires. Ceci la porte à considérer la vie comme
un don merveilleux de Dieu, à avoir confiance en la Providence, à être certaine
de la nécessité et de l’efficacité de la prière.
Durant les années de
lycée et d’université, alors qu’elle s’adonne avec sérieux aux études, elle
traduit sa foi en s’engageant dans un apostolat généreux pour les jeunes de
l’Action Catholique Italienne et charitable pour les personnes âgées et les
pauvres avec la Conférence St-Vincent-de-Paul.
Docteur en médecine et en
chirurgie en 1949 à l’Université de Pavie, elle ouvre en 1950 un dispensaire à
Mesero, près de Magenta. Elle se spécialise en pédiatrie à l’Université de
Milan en 1952 et préfère parmi ses assistés les mamans, les enfants, les personnes
âgées et les pauvres.
Alors qu’elle remplit sa
charge de médecin, qu’elle ressent et pratique comme une «mission», elle
accroît encore son engagement dans l’Action Catholique, en se donnant sans
compter pour les «plus jeunes». En même temps, elle exprime en faisant du ski
et de l’alpinisme sa grande joie de vivre et son bonheur de jouir de l’œuvre de
Dieu dans la nature. Elle s’interroge, prie et fait prier pour sa vocation
qu’elle considère aussi comme un don de Dieu. En choisissant l’appel au mariage,
elle y répond avec tout son enthousiasme et elle s’y donne totalement «pour
former une famille vraiment chrétienne».
Elle se fiance avec
l’ingénieur Pierre Molla et, durant les fiançailles, elle est radieuse par son
comportement et par son sourire. Dans une lettre à son fiancé, Pietro Molla,
Gianna écrivait: « Je veux former avec toi une famille vraiment
chrétienne, un petit Cénacle où le Seigneur se sente chez lui, nous guide et
nous aide à réaliser nos projets ». Elle écrivait encore:
« En vivant ainsi, Pietro, jour après jour, nous atteignons cette sainteté
conjugale que Dieu attend de nous… Je veux former avec toi une famille riche
d’enfants comme l’ont été les belles familles dans lesquelles nous sommes nés
et où nous avons grandi ». Ils se sont mariés en 1955 à Magenta en
Italie.
En novembre 1956, elle
devient maman pour la première fois: Pierre-Louis naît; puis en décembre 1957,
c’est Mariolina; en juillet 1959, c’est Laura la troisième. Elle sait
harmoniser avec simplicité et équilibre ses devoirs de mère, d’épouse, de
médecin et sa grande joie de vivre.
En septembre 1961, vers
le 2ème mois d’une nouvelle grossesse, elle connaît la souffrance et le mystère
de la douleur: un fibrome à l’utérus apparaît. Il faut l’opérer. Tout en
sachant les risques que cela comporte de continuer la grossesse, elle supplie
le chirurgien de ne pas recourir à l’avortement, mais de sauver la vie qu’elle
porte en elle et elle se confie à la prière et à la Providence.
La vie est sauve. Elle
remercie le Seigneur et passe les 7 mois qui la séparent de la naissance avec
une force d’âme incomparable et avec une ardeur de chaque instant comme mère et
médecin. Anxieuse, elle craint que son bébé puisse naître souffrant et demande
à Dieu que cela lui soit épargné.
Quelques jours avant
l’accouchement, tout en se confiant pleinement à la Providence, elle est prête
à donner sa vie pour sauver celle de son enfant: «Si vous devez décider entre
moi et l’enfant, n’hésitez pas: choisissez, et je l’exige, l’enfant.
Sauvez-le». Le matin du 21 avril 1962, Jeanne-Emmanuelle est née, saine et
sauve. Le matin du 28 avril, malgré tous les efforts et les soins pour sauver
aussi la mère, au milieu de douleurs indicibles, après avoir répété: «Jésus, je
t’aime. Jésus, je t’aime», elle meurt saintement.
Elle avait 39 ans. Son
enterrement est une grande manifestation unanime de profonde émotion, de foi et
de prière. Elle repose aujourd’hui au cimetière de Mesero, à 4 km de Magenta.
«Immolation préméditée»,
c’est ainsi que Paul VI a défini le geste de Gianna à l’Angélus du 23 décembre
1973 en évoquant «Une jeune mère du diocèse de Milan qui, pour donner la vie à
sa fille, a sacrifié la sienne dans une immolation préméditée».
Gianna a été béatifiée
par Jean-Paul II le 24 avril 1994, lors de l’Année Internationale de la
Famille. Lors de sa béatification, le Pape a dit que « l’acte de
Gianna en faveur de la vie n’était possible qu’après une vie de
préparation. » Dix ans plus tard, en mai 2004, Jean Paul II a
proclamé Gianna Sainte de l’Eglise Catholique.
La première fois que j’ai
entendu parler de Gianna Beretta Molla, j’étudiais les Ecritures à Jérusalem,
vers la fin des années 80 et au début des années 90. A cette époque, j’avais
été frappé par cette image d’une jeune mère de famille qui a pris une décision
héroïque pour permettre à son enfant de vivre à tout prix. J’ai aussi entendu
dire que le mari de cette femme était encore en vie ainsi que leurs enfants. Je
me souviens que j’avais pensé que cela aurait été magnifique de rencontrer de
telles personnes, et d’apprendre quelque chose sur leur itinéraire vers la
sainteté en tant que famille. Je n’imaginais pas ce que l’avenir me
réservait!
Nommé aumônier de
l’Université de Toronto en 1994, j’étais très frappé par l’absence de
réels héros ou héroïnes dans la vie des jeunes. J’ai également réalisé que
l’Eglise tardait à faire connaître les modèles magnifiques des nouveaux saints
et bienheureux aux jeunes d’aujourd’hui. Je me suis mis au travail pour
parler des saints et saintes, des bienheureux et bienheureuses aux jeunes qui
fréquentaient notre aumônerie.
Nos efforts ont été
couronnés et bénis lors de la fête de la Toussaint à l’université de Toronto en
1999. Les étudiants ont lancé une collecte de fonds pour les nouveaux vitraux
de la belle chapelle de l’université. Au lieu des trois vitraux prévus, la
collecte correspondait à 12 vitraux. Les professeurs et les paroissiens et la
communauté catholique de l’université sélectionnèrent ensemble les saints et
bienheureux destinés à nous entourer dans cette chapelle. Et parmi eux, à
l’unanimité, il y avait les bienheureux Pier Giorgio Frassati, Teresa de
Calcutta, Jean XXIII, Gianna Beretta Molla, Thérèse Bénédicte de la Croix,
chacun ayant quelque chose à dire à une telle communauté universitaire.
Nous vivons à une époque
où la vie est si bon marché et disponible. L’avortement est le plus
grand symptôme de la culture de la mort. C’est une époque où
l’engagement permanent est discrédité dans de nombreux milieux, où la vie
humaine et la vie de famille sont assiégées, où le sacrifice et la vertu sont
absents de tant de vies, où certains, dans des professions médicales, ont de
moins en moins le souci de la dignité et du caractère sacré de chaque vie
humaine, où la souffrance est considérée comme une nuisance sans signification
rédemptrice, où la bonté, la joie, la simplicité, et la beauté sont suspectes,
Gianna Beretta Molla nous montre une voie alternative d’une extraordinaire
beauté.
Je réflechis souvent à ce
qu’a dit le cardinal Carlo Maria Martini, sj, ancien archevêque de Milan.
Il a appelé Gianna « Femme, mère, et amante de la vie », à sa
béatification en 1994. L’acte de Gianna était héroïque, dans la mesure où
chaque jour de sa vie elle s’est préparée à cet acte final. Sa décision pour la
vie a été l’épanouissement naturel et le sommet d’une vie extraordinairement
vertueuse faite de sainteté, de détachement, et de joie paisible. Sainte Gianna
Molla continue de rappeler à l’Eglise et au monde la nécessité d’une éthique de
vie constante, des premiers instants de la vie jusqu’aux derniers. Nous sommes
appelés à l’héroïsme par notre choix de vie au quotidien. Pour la plupart, nous
ne sommes pas prêts à une action héroïque. Nos vies ne nous y ont pas préparés.
Mais nous pouvons et nous devons nous préparer pas à pas au détachement de
nous-mêmes. Si nous le demandons à Sainte Gianna Molla, elle nous donnera le
courage de faire le prochain pas.
Sainte Gianna Molla, prie
pour nous tous. Donne-nous l’amour et le goût pour la vie.
Also
known as
Gianna Beretta
Gianna Molla
Profile
Tenth of thirteen children born
to Alberto and Maria Beretta, she was a pious girl raised
in a pious family; one sister became a nun,
and two brothers, including Enrico
Beretta became priests.
While in college,
she worked with the poor and elderly,
and joined the Saint Vincent
de Paul Society. Physician and surgeon,
graduating from the University of Pavia in 1949,
she started a clinic in Mero, Italy in 1950.
She returned to school and
studied pediatrics, and after finishing in 1952 she
worked especially with mothers, babies,
the elderly,
and the poor.
Active in Catholic Action, and a avid skier.
She considered a call to religious life, but was married to
Pietro Molla on 24
September 1955 at
Magenta. Mother of
three, she continued her medical
career, treating it as a mission and gift from God.
During her pregnancy with
her fourth child,
she was diagnosed with a large ovarian cyst. Her surgeon recommended
an abortion in
order to save Gianna’s life; she refused and died a week after childbirth,
caring more for doing right by her unborn
child than for her own life. Today that child is
a physician herself,
and involved in the pro-life movement.
Born
4 October 1922 in
Magenta, Milan, Italy
28 April 1962 in
Monza Maternity Hospital, Monza, Italy of
complications from an ovarian cyst
6 July 1991 by Pope John
Paul II
24 April 1994 by Pope John
Paul II in Rome, Italy
16 May 2004 by Pope John
Paul II
the canonization miracle involved
the birth of a baby who gestated with no amniotic fluid but a constant stream
of prayers for
the intercession of Saint Gianna
World
Meeting of Families 2015
Additional
Information
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
other
sites in english
Father Z: Saint Gianna’s 2nd Miracle
Mother for
All Times, by Sue Widemark
Saint
Charles Borromeo Catholic Church
images
audio
video
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Fondazione Santa
Gianna Beretta Molla
Santuario diocesano
della Famiglia e Centro di spiritualita
nettsteder
i norsk
Readings
If you must choose
between me and the baby, no hesitation; choose – and I demand it – the baby. Save
the baby! – Saint Gianna
O Jesus, I promise You to
submit myself to all that You permit to befall me, make me only know Your Will.
My most sweet Jesus, infinitely merciful God, most tender Father of souls, and
in a particular way of the most weak, most miserable, most infirm which You
carry with special tenderness between Your divine arms, I come to You to ask
You, through the love and merits of Your Sacred Heart, the grace to comprehend
and to do always Your holy Will, the grace to confide in You, the grace to rest
securely through time and eternity in Your loving divine arms. – Saint Gianna
When one does one’s own
duty, one must not be concerned, because God’s help will not be lacking. –
Saint Gianna Beretta Molla
MLA
Citation
“Saint Gianna Beretta
Molla“. CatholicSaints.Info. 5 December 2021. Web. 26 April 2022.
<http://catholicsaints.info/saint-gianna-beretta-molla/>
SOURCE : http://catholicsaints.info/saint-gianna-beretta-molla/
Saints
of the Day – Blessed Gianna Beretta Molla
Article
Born in Magenta (near
Milan), Italy, on October 4, 1922; died April 28, 1962. Gianna Beretta, the
tenth of 13 children, was raised and educated by pious parents, who taught her
the life is a great gift from God to be embraced with gratitude. Consequently,
she had a strong hope in God’s providence and was convinced of the
effectiveness of prayer.
As a teenager and young
adult, she was a member of the Saint Vincent de Paul Society and volunteered
her time to work among the elderly and poor. At the same time she diligently
applied herself to her studies, earning degrees in medicine and surgery from the
University of Pavia in 1949. The following year, she opened a medical clinic in
Mesero near her hometown. She specialized in pediatrics at the University of
Milan in 1952 and thereafter gave special attention to mothers, babies, the
elderly, and the poor.
Gianna saw medicine as
her means of serving the Creator; thus, she increased her generous service to
Catholic Action. Yet, unlike many of the earlier saints, Gianna exhibited a
real joy for living. She loved skiing and trekking through the mountains. Some
thought that such a good Christian woman should enter the convent; but after
prayerful reflection, she knew that her vocation was marriage and cooperation
with God “to forming a truly Christian family.”
On September 24, 1955,
she married Pietro Molla in Saint Martin’s Basilica in Magenta, and she became
a happy wife. Gianna was no cardboard saint. She knew and joyfully embraced the
demands of balancing her obligations as a career woman, wife, and mother. In
November 1956, to her great joy, she became the mother of Pierluigi; in
December 1957 of Mariolina; in July 1959 of Laura.
In September 1961,
towards the end of the second month of pregnancy, she discovered that she had
developed a fibroma in her uterus. Before the required surgical operation, and
conscious of the risk that her continued pregnancy brought, she pleaded with
the surgeon to save the life of the child she was carrying, and entrusted
herself to God’s care. The life was saved, for which she thanked the Lord. She
spent the next seven months joyfully dedicating herself to her tasks as mother
and doctor; however, she was worried that the baby in her womb might be born in
pain, and she asked God to prevent that.
A few days before the
child was due, although trusting as always in Providence, she was ready to give
her life in order to save that of her child: “If you must decide between me and
the child, do not hesitate: choose the child – I insist on it. Save the baby.”
Thus, Gianna Emanuela was born on the morning of April 21, 1962. Despite all efforts
to save both mother and child, today’s saint died less than a week later in
horrible pain. After repeatedly exclaiming, “Jesus, I love you. Jesus, I love
you,” the mother died. She was 39 years old. Her funeral was an occasion of
profound grief, faith and prayer. The body of the new blessed lies in the
cemetery of Mesero near Magenta (L’Osservatore Romano, 4/27/94).
MLA
Citation
Katherine I
Rabenstein. Saints of the Day, 1998. CatholicSaints.Info.
7 June 2020. Web. 26 April 2022.
<https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-blessed-gianna-beretta-molla/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-blessed-gianna-beretta-molla/
Saint Gianna Beretta
Molla
St. Gianna Beretta was
born in Magenta (Milan) October 4, 1922. Already as a youth she willingly
accepted the gift of faith and the clearly Christian education that she
received from her excellent parents. As a result, she experienced life as a
marvellous gift from God, had a strong faith in Providence and was convinced of
the necessity and effectiveness of prayer.
She diligently dedicated
herself to studies during the years of her secondary and university education,
while, at the same time, applying her faith through generous apostolic service
among the youth of Catholic Action and charitable work among the elderly and
needy as a member of the St. Vincent de Paul Society. After earning degrees in
Medicine and Surgery from the University of Pavia in 1949, she opened a medical
clinic in Mesero (near Magenta) in 1950. She specialized in Pediatrics at the
University of Milan in 1952 and there after gave special attention to mothers,
babies, the elderly and poor.
While working in the
field of medicine-which she considered a “mission” and practiced as such-she
increased her generous service to Catholic Action, especially among the “very
young” and, at the same time, expressed her joie de vivre and love of creation
through skiing and mountaineering. Through her prayers and those of others, she
reflected upon her vocation, which she also considered a gift from God. Having
chosen the vocation of marriage, she embraced it with complete enthusiasm and
wholly dedicated herself “to forming a truly Christian family”.
She became engaged to
Pietro Molla and was radiant with joy and happiness during the time of their
engagement, for which she thanked and praised the Lord. They were married on
September 24, 1955, in the Basilica of St. Martin in Magenta, and she became a
happy wife. In November 1956, to her great joy, she became the mother of
Pierluigi, in December 1957 of Mariolina; in July 1959 of Laura. With
simplicity and equilibrium she harmonized the demands of mother, wife, doctor
and her passion for life.
In September 1961 towards
the end of the second month of pregnancy, she was touched by suffering and the
mystery of pain; she had developed a fibroma in her uterus. Before the required
surgical operation, and conscious of the risk that her continued pregnancy
brought, she pleaded with the surgeon to save the life of the child she was
carrying, and entrusted herself to prayer and Providence. The life was saved,
for which she thanked the Lord. She spent the seven months remaining until the
birth of the child in incomparable strength of spirit and unrelenting
dedication to her tasks as mother and doctor. She worried that the baby in her
womb might be born in pain, and she asked God to prevent that.
A few days before the child
was due, although trusting as always in Providence, she was ready to give her
life in order to save that of her child: “If you must decided between me and
the child, do not hesitate: choose the child – I insist on it. Save him”. On
the morning of April 21, 1962, Gianna Emanuela was born. Despite all efforts
and treatments to save both of them, on the morning of April 28, amid
unspeakable pain and after repeated exclamations of “Jesus, I love you. Jesus,
I love you», the mother died. She was 39 years old. Her funeral was an occasion
of profound grief, faith and prayer. The Servant of God lies in the cemetery of
Mesero (4 km from Magenta).
“Conscious immolation»,
was the phrase used by Pope Paul VI to define the act of Blessed Gianna,
remembering her at the Sunday Angelus of September 23, 1973, as: “A young
mother from the diocese of Milan, who, to give life to her daughter, sacrificed
her own, with conscious immolation”. The Holy Father in these words clearly
refers to Christ on Calvary and in the Eucharist.
St. Gianna was beatified
by Pope John Paul II on April 24, 1994, during the international Year of the
Family.
SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/gianna/
Saint Gianna Beretta Molla
Feast Day : April 28
Born : October 4, 1922,
Magenta, Italy
Died: April 28, 1962,
Monza, Italy
Canonized : May 16, 2004
by Pope John Paul II
Patron of : mothers,
physicians, preborn children
Saint Gianna Beretta
Molla was born in Magenta (Milan), Italy, on 4 October 1922, the 10th of
13 children. Already as a young girl she willingly accepted the gift of faith
and the clearly Christian education that she received from her excellent
parents. As a result, she experienced life as a marvellous gift from God, had a
strong faith in Providence and was convinced of the necessity and effectivneess
of prayer.
She diligently dedicated
herself to studies during the years of her secondary and university education,
while, at the same time, applying her faith in generous apostolic service among
the elderly and needy as a member of the St. Vincent de Paul Society. After
earning degrees in medicine and surgery from the University of Pavia in 1949,
she opened a medical clinic in Mesero (near Magenta) in 1950. She specialized
in pediatrics at the University of Milan in 1952 and thereafter gave special
attention to mothers, babies, the elderly and the poor.
While working in the
field of medicine—which she considered a "mission" and practiced as
such—she increased her generous service to Catholic Action, especially among
the "very young" and, at the same time, expressed her joie de vivre
and love of creation through skiing and mountaineering. Through her prayers and
those of others, she reflected on her vocation, which she also considered a
gift from God. Having chosen the vocation of marriage, she embraced it with
complete enthusiasm and wholly dedicated herself "to forming a truly
Christian family."
She became engaged to
Pietro Molla and was radiant with joy and happiness during the time of their
engagement, for which she thanked and praised the Lord. They were married on 24
September 1955 in St. Martin's Basilica in Magenta, and she became a happy
wife. In November 1956, to her great joy, she became the mother of Pierluigi;
in December 1957 of Mariolina; in July 1959 of Laura. With simplicity and
equilibrium she harmonized the demands of mother, wife, doctor and her passion
for life.
In September 1961,
towards the end of the second month of pregnancy, she was touched by suffering
and the mystery of pain; she had developed a fibroma in her uterus. Before the
required surgical operation, and conscious of the risk that her continued
pregnancy brought, she pleaded with the surgeon to save the life of the child
she was carrying, and entrusted herself to prayer and Providence. The life was
saved, for which she thanked the Lord. She spent the seven months remaining
until the birth of the child in incomparable strength of spirit and unrelenting
dedication to her tasks as mother and doctor. She worried that the baby in her
womb might be born in pain, and she asked God to prevent that.
A few days before the
child was due, although trusting as always in Providence, she was ready to give
her life in order to save that of her child: "If you must decide between
me and the child, do not hesitate: choose the child—I insist on it. Save the
baby." On the morning of 21 April 1962 Gianna Emanuela was born. Despite
all efforts and treatments to save both of them, on the morning of 28 April,
amid unspeakable pain and after repeated exclamations of "Jesus, I love
you. Jesus, I love you," the mother died. She was 39 years old. Her
funeral was an occasion of profound grief, faith and prayer. The body of the
new blessed lies in the cemetary of Mesero (4 km. from Magenta).
Gianna was beatified by
Pope John Paul II on April 24, 1994, and officially canonized as a saint on May
16, 2004. Gianna's husband Pietro and their last child, Gianna, were present at
the canonization ceremony.
St. Gianna is a patron
saint for mothers, physicians, and unborn children.
Read more: http://www.ewtn.com/saintsholy/saints/G/stgiannaberettamolla.asp#ixzz30DGLi75W
SOURCE : http://www.ewtn.com/saintsholy/saints/G/stgiannaberettamolla.asp
All
Saints Catholic Church (Walton, Kentucky) - nave, altar to St. Gianna Beretta
Molla
Our Patron: St. Gianna
Beretta Molla
Gianna Beretta Molla was
born on the feast of St. Francis of Assisi, October 4, 1922, in Magenta, an
Italian town near Milan. Her parents, devout Catholics and third-order
Franciscans, had her baptized on October 11 in the Basilica of San Martino.
They named her Giovanna Francesca.
Gianna was the 10th child
born to the Berettas. Of the Beretta's four boys and four girls who survived
childhood,Gianna was the second youngest. Having accepted the gift of faith
from an early age, she received a solid Christian education from her parents.
They taught her to view life as a gift from God, to trust in God's providence,
and to believe in the power of prayer. Their deep devotion to St. Francis led
Gianna's parents to encourage her to have compassion for the poor, appreciation
for a simple lifestyle, and an attraction to the missions.
After the death of her
parents, Gianna and her siblings returned to the house where she was born in
Magenta. Viewing medicine as the career in which she could best help people in
body and spirit, Gianna enrolled in medical school in November 1942. She took
classes first in Milan and then in Pavia, where she graduated on November 30,
1949.
On December 8, 1954,
Gianna was invited by newly ordained Fr. Lino Garavaglia, to attend his first
Mass, which was to be celebrated in his home town of Mesero. Fr. Lino also had
invited fellow Mesero native Pietro Molla, whom Gianna had met only in passing.
An engineer and manager of a match factory in Ponte Nuovo, near Magenta, Pietro
was a devout Catholic active in his parish and in the Catholic Action movement.
Pietro and Gianna were
deeply impressed with one another. They began spending time together, growing
in mutual admiration and attraction. By early 1955, Pietro had asked Gianna to
marry him. They celebrated their engagement with their families on Easter
Monday, April 11, 1955. Gianna's brother, Fr. Giuseppe, celebrated a Mass for
the occasion at the Canossian Sisters' small church in Magenta.
Gianna and Pietro were
married on September 24, 1955, in the Basilica of San Martino in Magenta. They
settled in the village of Ponte Nuovo, in a cozy villa provided by Pietro's
company. The villa was only a few paces from the little church of Our Lady of
Good Counsel where Gianna prayed and attended daily Mass.
Gianna was a happy wife
and the Lord soon fulfilled her desire to become the mother of several
children: Pierluigi, born on November 19, 1956, Maria Zita, born on December
11, 1957, and Laura, born on July 19, 1959. All were born in her home in Ponte
Nuovo.
In September 1961, after
suffering two miscarriages, Gianna was expecting another child. Doctors
discovered a large fibroid, a benign tumor, in her uterus. The only sure way to
save Gianna's life was to remove the fibroid, her unborn child, and her uterus
- an option that would mean Gianna could not bear more children. A second
option was to remove the fibroid and her unborn child but not her uterus, thus
allowing Gianna a chance to conceive again. The third and riskiest option was
to remove only the fibroid and leave Gianna's unborn child in her womb, in an
attempt to save the child's life.
As a physician, Gianna
knew the risks associated with the third option but she chose it anyway.
Placing her trust in God, she implored the surgeon to save her baby.
Gianna underwent
immediate surgery at the San Gerardo Hospital in Monza, where the surgeon
removed the fibroid and sent her home after a short hospital stay. Grateful to
God, Gianna resumed her medical work and care for her children. Facing even
more months of a high-risk pregnancy, she prayed fervently that she might be
spared the sacrifice of her life and that God would allow her to give birth to
a healthy baby.
Gianna knew the delivery
would be difficult. Yet she firmly believed that her unborn child had the same
right to life as her other three children. Relying on God and her family to
watch over her children, Gianna implored her husband to protect the life of her
baby despite the painful consequences that might follow. As Pietro later
recalled, Gianna spoke "in a steady but serene tone, having a confident
expression I will never forget." She told him, "If you have to decide
between me and the baby, do not hesitate. Choose - and I require it - the baby.
Save the baby."
On April 20, 1962, the
afternoon of Good Friday, Gianna returned to the hospital in Monza to attempt
natural childbirth, a less risky option for a woman with her condition. It did
not work. So the next morning, on Holy Saturday, doctors made the delivery by
Cesarean Section. It was a healthy baby girl who would be named Gianna
Emanuela.
A few hours after her
baby's birth, Gianna developed an extremely high fever and abdominal pain due
to septic peritonitis. Her sharing in Christ's passion on Calvary had begun.
In spite of all
treatments, Gianna's condition worsened each day. Her slow agony was punctuated
by sad farewells to her husband, her newborn daughter, and her family. She
wanted to receive Jesus in the Eucharist, yet her uncontrollable vomiting
allowed her to receive only part of the Host on her lips.
As she had requested,
Gianna returned to her home in Ponte Nuovo at dawn on Saturday, April 28. She
died at 8 a.m. She was 39 years old.
Word of Gianna's
sacrifice and sanctity spread rapidly after her death. Her faith-filled life
and maternal love, crowned by her final, heroic choice, led to her
beatification by Pope John Paul II on April 24, 1994, when he referred to
Gianna as "Mater Familiae" (mother of a family). The day after she
was beatified, the Holy Father highlighted the importance of Gianna's pro-life
witness in an address to pilgrims gathered in the Pope Paul VI room. "Her
testimony is heroic," he said, "a true hymn to life, in violent
contrast with a certain mentality pervasive today! May her sacrifice inspire
courage in those who participate in the movement for life, in order that each
human being's inviolable dignity be recognized, from birth to a natural death,
as a foremost and fundamental value in respect to every other human and social
right."
Ten years later, on May
16, 2004, Pope John Paul II proclaimed Gianna a saint. Her canonization and
that of five other saints took place in St. Peter's Square before some 100,000
pilgrims. In attendance were Gianna's husband, children, granddaughter,
siblings, medical patients, and friends.
SOURCE : https://www.stgiannaphysicians.org/our_patron
Miracles Approved for the
Canonization of Saint Gianna Beretta Molla
By Thomas J. McKenna
Saint Gianna Beretta
Molla was only thirty nine years old when she died in 1962, one week after
giving birth to her daughter, Gianna Emanuela. She left behind a husband and
four young children. Little did they or anyone else know that only 42 years
later this wife, mother and physician would be canonized a saint of the
Catholic Church. Present at her canonization on May 16, 2004, were her husband,
her three living children, a brother and a sister and many other relatives and
friends who knew her in life. It was the first time in history that a saint's
spouse attended the canonization ceremony of the other.
When St. Gianna died on
April 28 1962 she was well known for her virtues. She was always kind and
charitable and this was evident by the large crowd that attended her funeral.
The acclaim did not cease when she was placed in her tomb. People continued to
talk about her and to reference the way she lived her life in virtue.
In December that same
year, the provincial administration of Milan presented St. Gianna's family with
a gold medal in her memory and stated:
A diligent and generous
collaborator of the ONMI Clinic of Magenta, inspired by a Christian spirit
consistent with profound faith in eternal values, while a mother of three young
children, she did not hesitate to sacrifice her own young life to bring her
last child into the world. Her name gives witness to and exalts the sublime
heroism of all mothers and arouses deep sentiments in the hearts of all who
recognize the unfailing principles of civilization.
Talk of her holiness
continued to grow and in 1972, the Cardinal of Milan, Giovanni Columbo, having
gained the favorable opinion of the Bishops Conference of Lombardy, promoted
the cause for her beatification and requested the compilation of informative
acts and documents. This was the beginning of a long and extensive
investigation that is undertaken in every cause for sainthood.
On April 28, 1980
Cardinal Carlo Martini, Archbishop of Milan, with the approval of Pope John
Paul II, officially introduced the cause for beatification of the Servant of
God, Gianna Beretta Molla. There were just two major challenges left: a miracle
would have to be approved for her beatification and another for her
canonization.
It was not by chance that
Providence had deigned that both miracles for St. Gianna's canonization would
take place in Brazil. One of St. Gianna's brothers, Fr. Alberto, who was also a
physician, was a Capuchin missionary in Brazil his entire life. He cared for
the needy and frequently wrote to St. Gianna about the work in the mission
helping the poor and the needy. She was enflamed with a desire to join him.
When she had finished her
studies and was contemplating going to Brazil, her spiritual director raised
concerns about her health amid the grueling conditions of mission work. He
counseled against the idea, as did the Bishop of Bergamo. In a conversation
with Gianna's brother, Fr. Giuseppe, the Bishop said: "From what my
experience as priest and bishop has taught me, I know that when the Lord calls
a soul to the missionary ideal, besides a great faith and an exceptional
spirituality, he also gives physical strength that will help overcome
difficulties and situations that here we are unable even to imagine. If Gianna
does not have this gift, I think precisely that this is not the road the Lord
calls her to follow." Gianna accepted this advice as a sign that God had
another plan for her. She began her medical practice in Italy and soon after
met her future husband, Pietro.
Miracle for Beatification
October 22, 1977 in
Grajau, Brazil a 27 year old Protestant woman, Lucia Sylvia Cirilo, gave birth
to a still-born baby by caesarian section. It was her fourth child. After nine
days she was discharged from the hospital in good health and resumed her duties
as a housecleaner. A few days later she began having pain in her rectal and
vaginal areas. When the pain increased she was rushed by her brother to St
Francis of Assisi Hospital on November 9. St. Gianna's brother, Father Alberto
Beretta, OFM Capuchin, had helped establish this hospital. Upon examination,
the doctors found a very serious and unforeseen complication had caused a
rectal-vaginal fistula that was inoperable at that hospital. The nearest
hospital with adequate facilities to attempt to save her life was in Sao Luis,
a city more than 375 miles away. (In Brazil, the metric system is used. Hence
the official record states the distance as “600 kilometers”.) An attempt to
transport the young mother in this condition was extremely risky because her health
was deteriorating by the hour.
A nurse at the hospital,
Sister Bernardina, a Capuchin nun, became extremely worried upon hearing of the
patient's painful condition. She turned in prayer to Gianna Beretta Molla
asking through her intercession that the dying mother be healed of the illness
and thereby avoid the dangerous trip to Sao Luis. Gazing at a small picture of
the Servant of God, she prayed, "You, who are Father Alberto's sister,
make this fistula heal and keep this woman from having to travel to Sao
Luis."
Sister Bernardina invited
two other nurses to join her in this prayer. According to the sick woman's
testimony, about this time the pain subsided immediately and disappeared
completely. The surgeon was called to examine the woman. To his great surprise
he found that the fistula had healed and it was no longer urgent or necessary
to transfer the young lady to the hospital in Sao Luis.
It took years to compile
the evidence to prove this miraculous event. Three investigative sessions were
held in Grajau, Brazil between November 1981 and October 1987 to gather the
depositions of everyone involved in the case. Then on May 22, 1992, following
years of investigation and verification by medical experts and theologians, the
cure was officially recognized by the Special Congress of the Congregation of
the Causes of Saints, as a third degree miracle. That is, an instantaneous,
complete and lasting cure unexplained by medical science. Lucia Sylvia Cirilo,
attended St Gianna's beatification on April 24, 1994.
Miracle for Canonization
In mid November 1999 a 35
year old Brazilian woman, Elizabeth Comparini Arcolino, was pregnant for the
fourth time. Her children were 10, 7 and 4 respectively. Within the first month
of pregnancy, Elizabeth had a serious hemorrhage. In spite of the hemorrhage
the pregnancy continued but an ultrasound on November 30 showed that the
developing embryo was within a smaller than normal gestational sac. The doctor
said that it was doubtful that the pregnancy would come to term with such a
beginning. On December 9 an examination showed the embryo to be 1cm in length
but also that a large blood clot measuring 5.2×3.5 cm had formed. On December
19 the doctors found that the baby's heart was still beating but that the
placenta in the lower region of the uterus had greatly deteriorated.
Elizabeth's physician, Dr. Nadia Bicego Vieitez de Almeida, said that the baby
was barely alive due to the size of the blood clot in the uterus and that it
was almost certain she would spontaneously abort the baby or it would have to
be removed. Contrary to expectations, the child's heart kept beating and the
pregnancy continued.
On February 11 Elizabeth
felt something was seriously wrong and returned to the hospital. An ultrasound
showed that the membranes had broken. She was 16 weeks pregnant and, although
the fetus was alive, there was no amniotic fluid. The radiologist testified
that there was no amniotic fluid present to protect the child from exposure to
the bacteria of the birth canal and from the external pressure of the uterus
itself. This meant that both the child and mother were in serious danger of
infection. Dr. Bicego recommended terminating the pregnancy. In a desperate
attempt to save the baby, Elizabeth was put on a regimen of hydration of 4 liters
of intravenous fluids per day with the intent of promoting the formation of
amniotic fluid. This attempt failed.
Elizabeth remained in the
hospital and on February 15 the prognosis was that the baby would die. At the
time, doctors in Sao Paulo, Brazil and San Francisco, CA had studied the
viability of pregnancies between 22-26 weeks with ruptured membranes, many more
weeks along in their pregnancies than the case with Elizabeth. In every case
examined in these studies, the pregnancy ended in spontaneous abortion within
60 days of when the membranes ruptured. So doctors involved in the case
concluded that at 16 weeks the fetus would certainly also be spontaneously
aborted.
Dr. Bicega and other
doctors told Elizabeth that the pregnancy was going to be lost, and with the
membranes ruptured, she was going to get an infection. They recommended an
abortion to save her life and gave her some time to make the decision.
Elizabeth was a practicing Catholic and later testified that she knew in her
heart that she could not choose abortion as an option and that she must try to
bring the child to term. She was distraught and crying when the doctor came
back for the decision. Elizabeth's husband Carlos Cesar, who was faithfully at
her side, said that his wife was requesting a priest. He called the local
parish priest of San Sebastiano, Fr. Ovidio Jose Alves di Andrade. Dr. Bicega
said she would return in 15 minutes with the documents for their signatures
authorizing the abortive procedure.
One of Elizabeth's
friends, Isabel, was in the room when Dr. Bicega stopped in and she overheard
the recommendation about having an abortion. Isabel, inspired by her faith,
hurried to the hospital chapel to pray to Mary to help bring some clarity to
the situation befalling her friend. After spending some time in prayer she got
up to leave and was surprised to see the bishop of the diocese, Bishop Diogenes
Silva Matthes, pass by the door. He was at the hospital visiting another person
and Isabel immediately stopped him to inform him of what was happening to
Elizabeth. It turned out that he knew Elizabeth and Carlos. He had married them
when they were working in San Sebastiano as catechists. The Bishop immediately
went to Elizabeth's room. After hearing the whole story he said "Betinha, (Betsy)
we will pray and God will help us." He then asked Dr. Bicega to give them
more time and he left.
Shortly after the Bishop
left, Fr. Ovidio arrived and began anointing Elizabeth with the sacrament for
the sick. While he was anointing her, Bishop Silva returned and brought with
him a biography of Blessed Gianna Beretta Molla. The Bishop told Elizabeth
"Do what Blessed Gianna did, and, if necessary, give your life for the
child. I was praying at home and I said to the Blessed in prayer, ‘Now has
arrived the opportunity for you to be canonized. Intercede before the Lord for
the grace of a miracle and save the life of this little child."
Elizabeth knew about
Blessed Gianna and how she had died. She also knew that the first miracle,
which allowed Gianna to be declared Blessed, had taken place in Brazil. It
involved a woman who had a life threatening complication from a caesarian
section. This miracle had taken place in a hospital that had been founded by
St. Gianna's brother, Fr. Alberto.
While Elizabeth had been pregnant
with her third child, in spite of having delivered her two previous children by
caesarian section, she had decided on a natural delivery. At the time, Bishop
Silva had given her a holy card of Blessed Gianna and told Elizabeth to pray to
her. She had been terribly afraid but asked Blessed Gianna for help and
subsequently gave birth to a healthy child.
Reassured by her past experience and the inspiration of Blessed Gianna and the Bishop, Elizabeth told Dr. Bicega she would try to carry her child to term as long at the child's heart continued to beat. Several doctors at the hospital indicated that this was madness as the child was already dying. Dr. Bicega later testified about that crucial time: "I don't know if it was by intuition, through my own lack of courage, or if I was drawn by Elizabeth's faith which seemed to have no limit, but I decided to wait and see what happened." Elizabeth later testified that, for her, "Jesus' greatest miracle was to change the doctor's heart. She had been unmoved in her determination to perform the abortion, but one day she said to me, ‘Your faith has made me think a great deal. Even I have faith now so let's wait for the death of the fetus."
Elizabeth left the hospital and went to the home of Carlos Cesar's aunt, Janete
Arcolino, who was a nurse. Dr. Bicego lent them an ultrasound so they could
monitor the heart beat of the child. She told them to check Elizabeth's
temperature and blood pressure every six hours. They continued the super
hydration and eventually began a cortisone treatment to prevent problems with
the child's lungs.
Fr. Ovidio later
testified that the whole community continued to invoke Blessed Gianna asking
for a miracle. The parish was very pro-life and every month held a special
blessing for pregnant women. A community of Carmelite sisters in the area also
joined in the prayers and requested convents throughout Brazil to pray for
Elizabeth. For her part, Elizabeth had a very hard time. Despite her faith in
God and her past experiences, there were times when she was terribly afraid she
was going to die with her child. Sometimes she felt alone as if she had been
abandoned by God. She worried about what would happen with her other three
children if she died.
Dr. Bicega followed the
pregnancy very closely and noted that during the whole time there was no
accumulation of amniotic fluid. Whenever any fluid did accumulate it would leak
out as soon as Elizabeth would get up to go to the bathroom. Finally, when
Elizabeth had reached her 32nd week of pregnancy and the baby weighed 1.80
kilograms, it was decided to deliver the baby by caesarian section. On May 31,
2000 Elizabeth gave birth to a daughter whom she named Gianna Maria after her
celestial intercessor. The baby was healthy except for a twisted left foot which
was later successfully corrected with an operation and physical therapy. The
defect probably occurred due to compression within the uterus.
Elizabeth however, had
serious complications. The placenta adhered to the uterine wall and as a
consequence she developed a severe hemorrhage and shock, losing more than 75%
of her blood. By late in the day her kidneys had shut down, her lungs
collapsed, and she was lapsing into a coma. Finally, after multiple blood
transfusions and three days in the intensive care unit, she recovered.
The newborn was sent home
on June 17 weighing 1.960 kilograms. In July 2001, Dr. Maria Engracia Ribeiro,
a pediatrician, examined the child and found her to be perfectly normal and
healthy, intelligent and lively with a strong personality. A subsequent
examination on January 17, 2002 found no problems of any sort with the child's
development. She had no immune or respiratory problems and was in perfect
health.
The case of the miracle
was studied thoroughly by the "Consulta Medica" of the Congregation
for Causes of Saints and on April 10, 2003 it was determined that, despite the
grave prognosis for the fetus and the mother as the result of the total loss of
amniotic fluid at the 16th week of gestation, and despite medical treatment that
failed to alleviate and was inadequate for such a grave situation, the positive
outcome of the pregnancy, both healthy mother and healthy child, was
unexplainable in medical terms. The decree "super miraculo" was
promulgated by the Congregation in the presence of Pope John Paul II on
December 20, 2003. Gianna Beretta Molla had been beatified on April 24, 1994.
Her canonization was celebrated on May 16, 2004, and her feast day is
commemorated on April 28, the date of her death.
Elizabeth's obstetrician
and gynecologist, Dr. Nadia Vieitez de Almeida, stated "Contradicting all
logic and science, this pregnancy continued without infection, without
premature labor and without any fetal anomalies. The reality is that God sent
us Gianna, who today is the pride of us all."
St. Gianna died as a
result of sacrificing her life so that her unborn child in the womb could have
the maximum chance at life. Divine Providence accepted her sacrifice and
suffering and she was rewarded with Eternal Salvation. Thus it is very
beautiful that her heroic virtue was acknowledged and confirmed by the
Universal Church through two intercessory miracles involving two mothers and an
innocent baby in the womb.
SOURCE : https://www.stgiannaphysicians.org/canonization_miracles
Saint
Patrick Catholic Church (Columbus, Ohio) - ceiling mural, Blessed Gianna
Beretta Molla
Modern Day Hero of Divine Love
St. Gianna Beretta Molla:
A Modern Day Hero of Divine Love is a brilliant book, timely, relative,
pertinent, and very helpful in light of the contemporary war being waged on
traditional values such as faith, family, marriage, life, truth, morality, and
religion.
This woman was a doctor,
wife and mother, yet her most fundamental title is that given to each human
being at baptism, a child of God. Her fidelity and loyalty to the Almighty
would not allow her to compromise one iota on innocent life nor would it allow
her to succumb to the false and transitory values of the secular world.
She sacrificed not only convenience, but even her own life, the supreme
sacrifice anyone can make.
This book not only gives a concise biography of the saintly woman but also shows
the relevance of having such people in human history. People like St.
Gianna are able to make courageous and difficult decisions because of divine
grace and divine mercy. The spiritual reservoir available to her is
available to everyone and anyone. Hence, her sanctity need not be so rare
and unique as long as all of us are willing to follow her example of total
trust in divine providence and complete fidelity to the Will of God.
Best of all, this book gives facts and it gives hope. Hope in prayerful
meditation on the life of St. Gianna the implications for the reader to be and
to do better as a devout believer.
Rev. John Trigilio, Jr., PhD, ThD
President, Confraternity of Catholic Clergy
Program host for several EWTN programs
Author and guest radio host
FOREWORD:
Among the many and
wonderful gifts which God gives to us in the Church, one of the most treasured
is the friendship of the saints who have gone before us, following Christ with
heroic faith, hope and charity. Through our communion of love with the saints,
we come to hear more clearly the call of Christ to extraordinary holiness in
the ordinary circumstances of our everyday life; and we enjoy the help of their
prayers in responding to Christ’s call, as they have responded to His call
before us.
In our society and culture which have become so totally secularized, dulling
our ears to Christ’s call to holiness and leading us to betray the gift of His
life within us, the friendship, example and intercession of the saints is more
important to us than ever. The saints have known in their lives the
struggle with the world and its allurements. They have known the temptations to
betray Christ’s life in them in order to win favor with the anti-Christian
forces of the culture. They show us how to remain close to Christ; and in
our trials and temptations, they come to our assistance with their prayers.
Saint Gianna Beretta Molla, wife and mother and physician, is especially close
to those called to the married life and those who care for the sick.
Having lived in our era, she knew well the threats to the holiness of husbands
and wives, fathers and mothers, in our times. Her work with youth through
Catholic Action fortified young women to lead lives of pure and chaste
love. Having received from her parents a profound love of Christ in the
Holy Eucharist and a corresponding strong devotion to the Sacred Heart of Jesus
and His Blessed Mother, she strove to hand on to the succeeding generation what
were for her fundamental and critical spiritual practices.
Physicians, nurses and other health-care workers find in St. Gianna a loving
and strong helper in navigating the waters of the contemporary practice of
medicine, so heavily influenced by a technology that is often falsely and
fatally divorced from morality. Saint Gianna’s patients received from her
excellent medical care, but they also received something greater and more
lasting: respect for the inviolable dignity of the gift of human life.
St. Gianna gave the ultimate witness to the truth of the dignity of every human
life, without exception or boundary, when she offered her own life in sacrifice
to save the life of the child in her womb. Her heroic witness to the
respect owed to all human life was the culmination of her faithful response to
the call to holiness of life. She is a particular source of inspiration
and strength to spouses and parents who are called to make heroic sacrifices in
fidelity to their vocation in life. She is a particular source of wisdom
and courage for physicians and those who assist them in working to overcome the
culture of death that besets our time and to establish a civilization of life
and love.
May the concise but full biography of St. Gianna, so ably prepared by Thomas J.
McKenna, with Colleen Carroll Campbell, lead you to a deeper friendship with
St. Gianna if you already know her. If you have not yet come to know her,
may it be the beginning of a lifetime friendship. By her example and
prayers, may St. Gianna help us all to answer, with devotion and courage,
Christ’s daily call to holiness of life.
The Most Reverend Raymond Leo Burke
Archbishop of Saint Louis
January 3, 2008 – Memorial of the Holy Name of Jesus
SOURCE : https://www.stgiannaphysicians.org/book_review
Santa Gianna Beretta
Molla Madre di famiglia
Magenta, Milano, 4
ottobre 1922 - 28 aprile 1962
Limpida e graziosa. Così
appare la dottoressa Gianna Beretta all'ingegnere Pietro Molla nei primi
incontri. Si conoscono nel 1954 e si sposano a Magenta il 24 settembre 1955.
Gianna, la penultima degli otto figli sopravvissuti della famiglia Beretta, nata
a Magenta, è medico chirurgo nel 1949 e specialista in pediatria nel 1952.
Continua però a curare tutti, specialmente chi è vecchio e solo. «Chi tocca il
corpo di un paziente - diceva - tocca il corpo di Cristo». Gianna ama lo sport
(sci) e la musica; dipinge, porta a teatro e ai concerti il marito, grande
dirigente industriale sempre occupato. Vivono a Ponte Nuovo di Magenta, e lei
arricchisce di novità gioiose anche la vita della locale Azione cattolica
femminile. Nascono i figli: Pierluigi nel 1956, Maria Rita (Mariolina) nel
1957, Laura nel 1959. Settembre 1961, quarta gravidanza, ed ecco la scoperta di
un fibroma all'utero, con la prospettiva di rinuncia alla maternità per non
morire. Mettendo al primo posto il diritto alla vita, Gianna decide di far nascere
Gianna Emanuela. La mamma morirà il 28 aprile 1962. (Avvenire)
Etimologia: Gianna =
accorciativo di Giovanna; Gian- o Giam- nei nomi composti
Martirologio
Romano: A Magenta in Lombardia, santa Giovanna Beretta Molla, madre di
famiglia, che, portando un figlio in grembo, morì anteponendo amorevolmente la
libertà e la salute del nascituro alla propria stessa vita.
La famiglia
Gianna Beretta Molla nacque a Magenta (Milano), nella casa di campagna dei
nonni paterni, da genitori profondamente cristiani, entrambi Terziari
francescani, il 4 ottobre 1922, festa di San Francesco d’Assisi, e l’11
ottobre, nella Basilica di San Martino, ricevette il S. Battesimo con il nome di
Giovanna Francesca.
Era la decima di tredici figli, cinque dei quali morirono in tenera età e tre si consacrarono a Dio: Enrico, medico missionario cappuccino a Grajaù, in Brasile, col nome di padre Alberto; Giuseppe, sacerdote ingegnere nella diocesi di Bergamo; Virginia, medico religiosa canossiana missionaria in India.
La famiglia Beretta visse sino al 1925 a Milano, in Piazza Risorgimento n.10; durante i 18 anni della sua residenza milanese, frequentò assiduamente la Chiesa dei Padri Cappuccini in Corso Monforte.
Nel 1925, dopo che l’influenza spagnola si era portata via tre dei cinque figli che morirono in tenera età, e a seguito di un principio di tubercolosi della sorella maggiore Amalia, di sedici anni, la famiglia si trasferì a Bergamo in Borgo Canale n.1, dove l’aria di collina era più salubre.
Il papà di Gianna, Alberto, nato come lei a Magenta, era impiegato al
Cotonificio Cantoni, e fece enormi sacrifici perché tutti i figli potessero
studiare sino alla laurea, riducendo tutte quelle spese che riteneva essere
spese inutili, come quando, di punto in bianco, smise di fumare il suo sigaro.
Uomo dalla fede profonda, dalla pietà sincera, convinta e gioiosa, fu loro di
grande esempio cristiano: ogni giorno si alzava alle 5 per recarsi alla S.
Messa ed iniziare così, davanti al Signore e nel Suo nome, la sua giornata di
lavoro. Anche la mamma, Maria De Micheli, nata a Milano, era donna dalla fede
profonda, dall’ardente spirito di carità, dal carattere umile e al tempo stesso
forte, fermo e deciso. Si recava anch’ella ogni giorno alla S. Messa, insieme
ai suoi figlioli, dopo che il marito era partito per raggiungere con il treno,
a Milano, il suo posto di lavoro. Mamma Maria si occupò di ciascun figlio come
se ne avesse avuto uno solo; correggeva i suoi figlioli aiutandoli a capire i
loro sbagli e talvolta bastava il solo sguardo. Fu loro sempre vicina: imparò
persino il latino e il greco per seguirli meglio negli studi.
La giovinezza
Gianna, sin dalla prima giovinezza, accolse con piena adesione il dono della
fede e l’educazione limpidamente cristiana che ricevette dai suoi ottimi
genitori, che con vigile sapienza la accompagnarono nella crescita umana e
cristiana e la portarono a considerare la vita come un dono meraviglioso di
Dio, ad avere una fiducia illimitata nella Divina Provvidenza, ad essere certa
della necessità e dell’efficacia della preghiera. Fu da loro educata
all’essenziale, alla sensibilità verso i poveri e le missioni, secondo lo stile
francescano.
Immersa in questa atmosfera familiare di grande fede e amore per il Signore, Gianna ricevette la sua Prima Comunione a soli cinque anni e mezzo, il 4 aprile 1928, nella Parrocchia Prepositurale di Santa Grata a Bergamo Alta. Da quel giorno andò con la mamma tutte le mattine alla Messa: la S. Comunione divenne “il suo cibo indispensabile di ogni giorno”, sostegno e luce della sua fanciullezza, adolescenza e giovinezza. Il 9 giugno 1930 ricevette la S. Cresima nel Duomo di Bergamo.
Crebbe serena, prodigandosi per i fratelli e le sorelle, senza mai stare in ozio: amava tutte le cose belle, la musica, la pittura, le gite in montagna.
In quegli anni non le mancarono prove, sofferenze e difficoltà, che però non produssero traumi o squilibri in Gianna, data la ricchezza e la profondità della sua vita spirituale, ma anzi ne affinarono la sensibilità e ne potenziarono la virtù.
Nel gennaio 1937 morì la sua carissima sorella Amalia, all’età di 26 anni, e la famiglia si trasferì a Genova Quinto al Mare, città che era anche sede universitaria e favoriva, così, lo stare tutti insieme, come era sempre stato desiderio di papà Alberto. Qui Gianna si iscrisse alla 5ª ginnasio presso l’Istituto delle Suore Dorotee.
Negli anni della residenza genovese, Gianna maturò profondamente la sua vita spirituale.
Durante un corso di S. Esercizi Spirituali, predicato per le alunne della scuola delle Suore Dorotee dal Padre Gesuita Michele Avedano nei giorni 16-18 marzo 1938, Gianna, a soli quindici anni e mezzo, fece l’esperienza fondamentale e decisiva della sua vita. Di questi Esercizi è rimasto il quadernetto, di trenta paginette, di Ricordi e Preghiere di Gianna, tra i cui propositi si legge: “Voglio temere il peccato mortale come se fosse un serpente; e ripeto di nuovo: mille volte morire piuttosto che offendere il Signore”. E tra le sue preghiere: “O Gesù ti prometto di sottomettermi a tutto ciò che permetterai mi accada, fammi solo conoscere la tua Volontà…”.
Contribuì in modo determinante a far maturare in pienezza il cammino spirituale di Gianna anche l’azione pastorale dell’ottimo Parroco di Quinto al Mare, il noto liturgista Mons. Mario Righetti: egli, che divenne suo direttore spirituale, l’ebbe attiva collaboratrice nell’Azione Cattolica come delegata delle Piccolissime, e le inculcò l’amore alla liturgia, che fu per lei una fonte di vita spirituale; proprio a Genova ella acquistò il messale quotidiano del Caronti, che usò ogni giorno.
Finita la quinta ginnasiale, i genitori di Gianna credettero bene farle sospendere le scuole per un anno affinchè rinforzasse la sua delicata costituzione, e lei si sottomise docilmente, passando così un anno in dolce compagnia dei genitori, contenta di avere l’occasione di conoscerli maggiormente per poter poi imitare sempre più le loro virtù.
Nell’ottobre 1939 riprese gli studi, frequentando il liceo classico nell’Istituto delle Suore Dorotee di Lido d’Albaro.
I bombardamenti su Genova provarono molto mamma Maria, già debole di cuore, e così la famiglia, nell’ottobre 1941, ritornò a Bergamo, nella casa dei nonni materni a San Vigilio.
Fu qui che Gianna, proprio nell’anno della maturità classica, perse entrambi i
genitori, a poco più di quattro mesi di distanza l’una dall’altro, prima la
mamma, il 29 aprile 1942, all’età di 55 anni, e poi il papà, il 10 settembre,
all’età di 60 anni.
La maturità
Dopo la morte dei genitori, nell’ottobre 1942 Gianna ritornò, con tutti i
fratelli e le sorelle, a Magenta, nella casa dove era nata.
Nel novembre dello stesso anno si iscrisse e frequentò la Facoltà di Medicina e Chirurgia, prima a Milano e poi a Pavia, dove si laureò il 30 novembre 1949.
Negli anni dell’università fu giovane dolce, volitiva e riservata, e andò sempre più affinando la sua spiritualità: quotidianamente ella partecipava alla S. Messa e alla S. Comunione, nel Santuario dell’Assunta nei giorni feriali, faceva la Visita al SS. Sacramento e la meditazione, recitava il S. Rosario.
Furono questi gli anni in cui, insieme alle sorelle Zita e Virginia, Gianna si inserì nella vita della comunità parrocchiale di San Martino, offrendo la propria collaborazione al Parroco, Mons. Luigi Crespi, e lavorando intensamente nell’educazione della gioventù nell’Oratorio delle Madri Canossiane, che divenne la sua seconda casa.
Mentre si dedicava con diligenza agli studi di medicina, tradusse la sua grande fede in un impegno generoso di apostolato tra le giovani nell’Azione Cattolica e di carità verso i vecchi e i bisognosi nelle Conferenze delle Dame di San Vincenzo, sapendo che “a Dio piace chi dona con entusiasmo” (2 Cor. 9,7): amava Dio e desiderava e voleva che molti lo amassero.
L’impressione che lasciava è riassunta da una sua compagna di liceo: “Gianna donava il suo sorriso aperto, pieno di dolcezza e di calma, riflesso della gioia serena e profonda dell’anima in pace”.
Dopo la laurea in Medicina, il 1 luglio 1950 Gianna aprì un ambulatorio medico INAM a Mesero, mentre a Magenta continuò a sostituire, al bisogno, il fratello medico Ferdinando.
Si specializzò in Pediatria a Milano il 7 luglio 1952, e predilesse, tra i suoi assistiti, poveri, mamme, bambini e vecchi.
Mentre compiva la sua opera di medico, che sentiva e praticava come una missione, premurosa di aggiornare la sua competenza e di giovare al corpo e all’anima della sua gente, accrebbe il suo impegno generoso nell’Azione Cattolica, prodigandosi per le “giovanissime”, e, al tempo stesso, continuò a sfogare con la musica, la pittura, lo sci e l’alpinismo la sua grande gioia di vivere e di godersi l’incanto del creato.
Si interrogava, pregando e facendo pregare, sulla sua vocazione, che considerava anch’essa un dono di Dio, perché: “Dal seguire bene la nostra vocazione dipende la nostra felicità terrena ed eterna.”
Le lettere del fratello padre Alberto, che parlavano del lavoro cui doveva far fronte da solo ogni giorno, maturarono in lei la specifica vocazione missionaria e la decisione di raggiungerlo a Grajaù per aiutarlo. Ma la sua costituzione fisica non era robusta, e il suo direttore spirituale riuscì a convincerla che questa non era la sua strada. Gianna si rasserenò e attese che il Signore le desse un segno.
L’8 dicembre 1954, in occasione della celebrazione della Prima Messa di padre
Lino Garavaglia da Mesero, Gianna ebbe il suo primo incontro ufficiale con
l’uomo della sua vita, l’ingegner Pietro Molla, dirigente della S.A.F.F.A., la
famosa fabbrica di fiammiferi di Magenta, appartenente egli pure all’Azione
Cattolica e laico impegnato nella sua parrocchia di Mesero; Gianna e Pietro
erano stati entrambi invitati da padre Lino Garavaglia.
Il fidanzamento e il matrimonio
Il fidanzamento ufficiale si tenne l’11 aprile 1955, lunedì di Pasqua, con la
S. Messa celebrata da Don Giuseppe, fratello di Gianna, nella Cappella
delle Madri Canossiane a Magenta.
Gianna e Pietro vissero il loro amore alla luce della fede. “Carissimo Pietro…”, gli scrisse Gianna nella sua prima lettera, il 21 febbraio 1955, “ora ci sei tu, a cui già voglio bene ed intendo donarmi per formare una famiglia veramente cristiana.” “Ti amo tanto tanto, Pietro, - gli scrisse il 10 giugno 1955 - e mi sei sempre presente, cominciando dal mattino quando, durante la S. Messa, all’Offertorio, offro, con il mio, il tuo lavoro, le tue gioie, le tue sofferenze, e poi durante tutta la giornata fino alla sera”.
Gianna godette il periodo del fidanzamento, radiosa nella gioia e nel sorriso. Ringraziava e pregava il Signore. Era chiarissima nei suoi propositi e nelle progettazioni della nuova famiglia, e, al tempo stesso, era meravigliosa nel trasmettere a Pietro la sua grande gioia di vivere, nel chiedergli come doveva essere e ciò che doveva fare per renderlo felice, nell’invitarlo a ringraziare con lei il Signore per il dono della vita e di tutte le cose belle.
Si preparò spiritualmente a ricevere il “Sacramento dell’Amore” con un triduo, S. Messa e S. Comunione, che propose anche al futuro marito: Pietro nella Chiesetta della Madonna del Buon Consiglio a Ponte Nuovo, lei nel Santuario dell’Assunta a Magenta. Pietro ringraziò Gianna del santo pensiero del Triduo, e lo accolse con tutto l’entusiasmo.
Gianna e Pietro si unirono in matrimonio il 24 settembre 1955, nella Basilica di San Martino a Magenta. Si stabilirono a Ponte Nuovo, nell’accogliente villetta riservata alla famiglia del Direttore degli Stabilimenti S.A.F.F.A., a pochi metri di distanza dalla Chiesetta della Madonna del Buon Consiglio, dove Gianna si recò quotidianamente a pregare e a partecipare alla S. Messa.
Nella piccola frazione di Ponte Nuovo Gianna, dal 1956, svolse con dedizione il compito di responsabile del Consultorio delle mamme e dell’Asilo nido facenti capo all’Opera Nazionale Maternità e Infanzia (O.N.M.I.), e prestò assistenza medica volontaria nelle Scuole Materna ed Elementare di Stato.
Fu moglie felice, e il Signore presto esaudì il suo grande desiderio di diventare mamma più che felice di tanti bambini: il 19 novembre 1956 nacque Pierluigi, l’11 dicembre 1957 Maria Zita (Mariolina) e il 15 luglio 1959 Laura, tutti e tre nati nella casa di Ponte Nuovo.
Gianna seppe armonizzare, con semplicità ed equilibrio, i suoi doveri di madre, di moglie, di medico a Mesero e a Ponte Nuovo, e la sua grande gioia di vivere.
In questa armonia, continuò a vivere la sua grande fede, conformando ad essa il suo operare e ogni sua decisione, con coerenza e gioia.
Nella comunione di vita e d’amore della famiglia, che la nascita dei figli aveva
reso ancora più ampia ed impegnativa, Gianna si sentì sempre pienamente
appagata.
Il mistero del dolore e la fiducia nella Provvidenza
Nel settembre 1961, verso il termine del secondo mese di una nuova gravidanza,
Gianna fu raggiunta dalla sofferenza e dal mistero del dolore: si presentò un
voluminoso fibroma, tumore benigno, all’utero. Prima dell’intervento operatorio
di asportazione del fibroma, eseguito nell’Ospedale San Gerardo di Monza, pur
ben sapendo il rischio che avrebbe comportato il continuare la gravidanza,
supplicò il chirurgo di salvare la vita che portava in grembo e si affidò alla
preghiera e alla Provvidenza. La vita fu salva. Gianna ringraziò il Signore e
trascorse i sette mesi che la separavano dal parto con impareggiabile forza d’animo
e con immutato impegno di madre e di medico. Trepidava e temeva anche che la
creatura che portava in grembo potesse nascere sofferente e pregava Dio che
così non fosse.
Alcuni giorni prima del parto, pur confidando sempre nella Provvidenza, era pronta a donare la sua vita per salvare quella della sua creatura. “Mi disse esplicitamente” - ricorda il marito Pietro - “con tono fermo e al tempo stesso sereno, con uno sguardo profondo che non dimenticherò mai: Se dovete decidere fra me e il bimbo, nessuna esitazione: scegliete - e lo esigo - il bimbo. Salvate lui”.
Pietro, che conosceva benissimo la generosità di Gianna, il suo spirito di sacrificio, la ponderatezza e la forza delle sue scelte e delle sue decisioni, si sentì nell’obbligo di coscienza di doverle rispettare, anche se potevano avere conseguenze estremamente dolorose per lui e per i loro figli.
Per Gianna la creaturina che portava in grembo aveva gli stessi diritti alla vita di Pierluigi, Mariolina e Laura, e lei sola, in quel momento, rappresentava, per la creaturina stessa, lo strumento della Provvidenza per poter venire al mondo; per gli altri figli, la loro educazione e la loro crescita, ella faceva pieno affidamento sulla Provvidenza attraverso i congiunti.
La scelta di Gianna fu dettata dalla sua coscienza di madre e di medico e può
essere ben compresa solo alla luce della sua grande fede, della sua ferma
convinzione del diritto sacro alla vita, dell’eroismo dell’amore materno e
della piena fiducia nella Provvidenza.
Il sacrificio e il dono della vita
Nel pomeriggio del 20 aprile 1962, Venerdì Santo, Gianna fu nuovamente
ricoverata nell’Ospedale S. Gerardo di Monza, dove le fu provocato il parto,
per espletarlo per vie naturali, ritenuta la via meno rischiosa, senza esito
favorevole.
Il mattino del 21 aprile, Sabato Santo, diede alla luce Gianna Emanuela, per via cesarea, e per Gianna iniziò il calvario della sua passione, che si accompagnò a quella del suo Gesù sul Monte Calvario.
Già dopo qualche ora dal parto le condizioni generali di Gianna si aggravarono: febbre, sempre più elevata, e sofferenze addominali atroci per il subentrare di una peritonite settica.
“Gianna”, ricorda la sorella Madre Virginia, che, rientrata inspiegabilmente e provvidenzialmente dall’India potè assisterla nella sua agonia, “solo raramente svelava le sue sofferenze. Ha rifiutato ogni calmante per essere sempre consapevole di quanto avveniva e presente a se stessa. Non solo, ma per essere lucida nel suo rapporto con il suo Gesù, che costantemente invocava”. “Sapessi quale conforto ho ricevuto baciando il tuo Crocifisso!”, le disse Gianna, “Oh, se non ci fosse Gesù che ci consola in certi momenti!…”.
“Attingeva la forza del suo saper soffrire”, ricorda ancora Madre Virginia, “dalla preghiera intima manifestata in brevi espressioni di amore e di offerta: “Gesù ti amo” – “Gesù ti adoro” – “Gesù aiutami” – “Mamma aiutami” – “Maria…”, seguite da silenziose riflessioni”.
Nonostante tutte le cure praticate, le sue condizioni peggiorarono di giorno in giorno.
Desiderò ricevere Gesù Eucaristico anche giovedì e venerdì: causa l’incoercibile vomito, con suo grande rincrescimento, per non mancare di rispetto al Signore, si accontentò di ricevere sulle labbra una minima parte dell’Ostia.
Il fratello Ferdinando aveva accettato da Gianna l’incarico di avvisarla quando fosse giunto il momento della sua morte con una frase stabilita. Ferdinando non ebbe il coraggio di eseguirlo: ne incaricò Madre Virginia, che, al momento opportuno, disse a Gianna: “Coraggio, Gianna, Papà e Mamma sono in Cielo che ti aspettano: sei contenta di andarvi?” “Nel movimento del suo ciglio”, ricorda Madre Virginia, “si potè leggere la sua completa e amorevole adesione alla Volontà Divina, anche se velata dalla pena di dover lasciare i suoi amati figli ancor tanto piccoli. Gianna, come il suo Gesù, si consegnò al Padre”.
All’alba del 28 aprile, Sabato in Albis, venne riportata, come da suo desiderio precedentemente espresso al marito Pietro, nella sua casa di Ponte Nuovo, dove morì alle ore 8 del mattino. Aveva solo 39 anni.
I suoi funerali, celebrati nella Chiesetta di Ponte Nuovo, furono una grande manifestazione unanime di profonda commozione, di fede e di preghiera.
Fu sepolta nel Cimitero di Mesero, dove riposa tuttora nella Cappella di
famiglia, mentre rapidamente si diffuse la fama di santità per la sua vita e
per il gesto di amore grande, incommensurabile, che l’aveva coronata.
Fonte: www.giannaberettamolla.org
Estremamente limpida, estremamente graziosa. Così appare la dottoressa Gianna Beretta all’ingegnere Pietro Molla nei primi incontri. Si conoscono nel 1954 e si sposano a Magenta il 24 settembre 1955. Nella famiglia di lei, i Beretta milanesi, i 13 figli erano stati ridotti a otto dall’epidemia di “spagnola” dopo la guerra 1915/18 e da due morti nella prima infanzia. Dagli otto vengono fuori una pianista, due ingegneri, quattro medici e una farmacista. Uno degli ingegneri, Giuseppe, si fa poi sacerdote; e due dei medici diventeranno religiosi: Madre Virginia e Padre Alberto, missionari.
Gianna, la penultima degli otto, nata nella casa dei nonni a Magenta, è medico chirurgo nel 1949 e specialista in pediatria nel 1952. Continua però a curare tutti, specialmente chi è vecchio e solo. Medico a 360 gradi. Per lei tutto è dovere, tutto è sacro: "Chi tocca il corpo di un paziente", dice, "tocca il corpo di Cristo". I coniugi vivono la robusta tradizione religiosa familiare (Messa e preghiera quotidiana, vita eucaristica) inserendola felicemente nella modernità. Gianna ama lo sport (sci) e la musica; dipinge, porta a teatro e ai concerti il marito, grande dirigente industriale sempre occupato. Vivono a Ponte Nuovo di Magenta, e lei arricchisce di novità gioiose anche la vita della locale Azione cattolica femminile: i “ritiri” sono momenti di forte interiorità, e lei vi aggiunge occasioni continue di festa: è davvero la collaboratrice della loro gioia. Vive questo incarico come la missione di medico: dopo la sua morte, il marito leggerà gli appunti con cui lei preparava gli incontri, scoprendovi "una connessione indissolubile tra amore e sacrificio".
Nascono i figli: Pierluigi nel 1956, Maria Rita (Mariolina) nel 1957, Laura nel 1959. Settembre 1961, quarta gravidanza, ed ecco la scoperta di un fibroma all’utero, ecco l’ospedale, la gravità sempre più evidente del caso, la prospettiva di rinuncia alla maternità per non morire. E per non lasciare soli tre orfani. Ma Gianna ha la sua gerarchia di valori, che colloca al primo posto il diritto a nascere. E così decide: a prezzo della sua vita e del dolore dei suoi, a dispetto di tutto, Gianna Emanuela nasce, e sua madre può ancora tenerla tra le braccia, prima di morire il 28 aprile 1962. Una morte che è un messaggio luminoso d’amore. Ma ogni giorno della sua esistenza era stato già vissuto da Gianna nella luce. Proclamandola beata in Roma il 24 aprile 1994, Giovanni Paolo II ha voluto esaltare, insieme all’eroismo finale, la sua esistenza intera, l’insegnamento di tutta una vita. Così parla per lei Gianna Emanuela, la figlia nata dal suo sacrificio: "Sento in me la forza e il coraggio di vivere, sento che la vita mi sorride". E vuole rendere onore alla mamma, "dedicando la mia vita alla cura e all’assistenza agli anziani".
E' stata proclamata santa da Giovanni Paolo II il 16 maggio 2004.
Autore: Domenico Agasso
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/51200
L'ingresso
dello studio medico aperto da santa Gianna Beretta Molla a Mesero (MI)
Gianna Beretta
Molla (1922-1962)
Gianna Beretta nacque a
Magenta (diocesi e provincia di Milano) il 4 ottobre 1922, decima dei 13 figli
dei coniugi Alberto Beretta e Maria De Micheli.
Già dalla fanciullezza
accoglie con piena adesione il dono della fede e l'educazione limpidamente
cristiana, che riceve dagli ottimi genitori e che la portano a considerare la
vita come un dono meraviglioso di Dio, ad avere fiducia nella Provvidenza, ad essere
certa della necessità e dell'efficacia della preghiera.
La Prima Comunione,
all'età di cinque anni e mezzo, segna in Gianna un momento importante, dando
inizio ad un'assidua frequenza all'Eucaristia, che diviene sostegno e luce
della sua fanciullezza, adolescenza e giovinezza.
In quegli anni non
mancano difficoltà e sofferenze: cambiamento di scuole, salute cagionevole,
trasferimenti della famiglia, malattia e morte dei genitori. Tutto questo però
non produce traumi o squilibri in Gianna, data la ricchezza e profondità della
sua vita spirituale, anzi ne affina la sensibilità e ne potenzia la virtù.
Negli anni del liceo e
dell'università è giovane dolce, volitiva, e riservata, e mentre si dedica con
diligenza agli studi, traduce la sua fede in un impegno generoso di apostolato
tra le giovani di Azione Cattolica e di carità verso gli anziani e i bisognosi
nelle Conferenze di San Vincenzo. Laureata in Medicina e Chirurgia nel 1949
all'Università di Pavia, apre nel 1950 un ambulatorio medico a Mesero (un
comune del Magentino); si specializza in Pediatria nell'Università di Milano
nel 1952 e predilige, tra i suoi assistiti, mamme, bambini, anziani e poveri.
Mentre compie la sua
opera di medico, che sente e pratica come una «missione», accresce il suo
impegno generoso nell'Azione Cattolica, prodigandosi per le «giovanissime» e,
al tempo stesso, esprime con gli sci e l'alpinismo la sua grande gioia di
vivere e di godersi l'incanto del creato. Si interroga, pregando e facendo
pregare, sulla sua vocazione che considera anch'essa un dono di Dio. Scelta la
vocazione al matrimonio, l'abbraccia con tutto l'entusiasmo e s'impegna a
donarsi totalmente «per formare una famiglia veramente cristiana».
Si fidanza con l'ing.
Pietro Molla e vive il periodo del fidanzamento, nella gioia e nell'amore.
Ringrazia e prega il Signore. Si sposa il 24 settembre 1955 nella basilica di
San Martino in Magenta ed è moglie felice. Nel novembre 1956 è mamma più che
felice di Pierluigi; nel dicembre 1957, di Mariolina; nel luglio 1959, di
Laura. Sa armonizzare, con semplicità ed equilibrio, i doveri di madre, di
moglie, di medico, e la gran gioia di vivere.
Nel settembre 1961, verso
il termine del secondo mese di gravidanza, è raggiunta dalla sofferenza e dal
mistero del dolore; insorge un fibroma all'utero. Prima del necessario
intervento operatorio, pur sapendo il rischio che avrebbe comportato il
continuare la gravidanza, supplica il chirurgo di salvare la vita che porta in
grembo e si affida alla preghiera e alla Provvidenza. La vita è salva,
ringrazia il Signore e trascorre i sette mesi che la separano dal parto con
impareggiabile forza d'animo e con immutato impegno di madre e di medico.
Trepida, teme che la creatura in seno possa nascere sofferente e chiede a Dio
che ciò non avvenga.
Alcuni giorni prima del
parto, pur confidando sempre nella Provvidenza, è pronta a donare la sua vita
per salvare quella della sua creatura: «Se dovete decidere fra me e il bimbo,
nessuna esitazione: scegliete - e lo esigo - il bimbo. Salvate lui». Il mattino
del 21 aprile 1962, dà alla luce Gianna Emanuela e il mattino del 28 aprile,
nonostante tutti gli sforzi e le cure per salvare entrambe le vite, tra
indicibili dolori, dopo aver ripetuto la preghiera «Gesù ti amo, Gesù ti amo»,
muore santamente.
Aveva 39 anni. I suoi
funerali furono una grande manifestazione unanime di commozione profonda, di
fede e di preghiera.
Fu sepolta nel cimitero
di Mesero, mentre rapidamente si diffondeva la fama di santità per la sua vita
e per il gesto di amore e di martirio che l'aveva coronata.
«Meditata immolazione»,
così Paolo VI ha definito il gesto della beata Gianna ricordando, all'Angelus
domenicale del 23 settembre 1973, «Una giovane madre della diocesi di
Milano che, per dare la vita alla sua bambina sacrificava, con meditata
immolazione, la propria». È evidente, nelle parole del Santo Padre, il
riferimento cristologico al Calvario e all'Eucaristia.
Fu beatificata da
Giovanni Paolo II il 24 aprile 1994, nell'Anno Internazionale della Famiglia.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20040516_beretta-molla_it.html
Veste
del battesimo di santa Gianna Beretta Molla, conservata presso la basilica di San Martino (Magenta),
dove ricevette il primo sacramento cristiano
CAPPELLA PAPALE PER LA
CANONIZZAZIONE DI 6 BEATI
OMELIA DI GIOVANNI PAOLO
II
Sesta Domenica di Pasqua,
16 maggio 2004
1. "Vi do la mia
pace" (Gv 14,27). Nel tempo pasquale ascoltiamo spesso questa
promessa di Gesù ai suoi discepoli. La pace vera è frutto della vittoria di
Cristo sul potere del male, del peccato e della morte. Quanti lo seguono
fedelmente diventano testimoni e costruttori della sua pace.
In questa luce mi piace
contemplare i sei nuovi Santi, che la Chiesa addita oggi all’universale
venerazione: Luigi
Orione, Annibale
Maria di Francia, Josep
Manyanet y Vives, Nimatullah
Kassab Al-Hardini, Paola
Elisabetta Cerioli, Gianna
Beretta Molla.
2. "Uomini che hanno
votato la loro vita al nome del nostro Signore Gesù Cristo" (At 15,26).
Queste parole degli Atti degli Apostoli ben possono applicarsi a san Luigi
Orione, uomo totalmente donato alla causa di Cristo e del suo Regno. Sofferenze
fisiche e morali, fatiche, difficoltà, incomprensioni e ostacoli di ogni tipo
hanno segnato il suo ministero apostolico. "Cristo, la Chiesa, le anime
- egli diceva - si amano e si servono in croce e crocifissi o non si
amano e non si servono affatto" (Scritti, 68,81).
Il cuore di questo
stratega della carità fu "senza confini perché dilatato dalla carità di
Cristo" (ivi, 102,32). La passione per Cristo fu l'anima della sua vita
ardimentosa, la spinta interiore di un altruismo senza riserve, la sorgente
sempre fresca di una indistruttibile speranza.
Quest’umile figlio di un
selciatore proclama che "solo la carità salverà il mondo" (ivi,
62,13) e a tutti ripete che "la perfetta letizia non può essere che nella
perfetta dedizione di sé a Dio e agli uomini, a tutti gli uomini" (ivi).
3. "Se uno mi ama,
osserverà la mia parola" (Gv 14,23). In queste parole
evangeliche vediamo delineato il profilo spirituale di Annibale
Maria di Francia, che l’amore per il Signore spinse a dedicare l’intera
esistenza al bene spirituale del prossimo. In questa prospettiva, egli avvertì
soprattutto l’urgenza di realizzare il comando evangelico: "Rogate ergo… - Pregate
dunque il padrone della messe che mandi operai nella sua messe!" (Mt
9,38).
Ai Padri Rogazionisti e
alle Suore Figlie del Divino Zelo lasciò il compito di adoperarsi con tutte le
forze perché la preghiera per le vocazioni fosse "incessante e
universale". Questo stesso invito Padre Annibale Maria Di Francia rivolge
ai giovani del nostro tempo, sintetizzandolo nella sua abituale esortazione:
"Innamoratevi di Gesù Cristo".
Da questa provvidenziale
intuizione è sorto nella Chiesa un grande movimento di preghiera per le
vocazioni. Auspico di cuore che l’esempio di Padre Annibale Maria Di Francia
guidi e sostenga anche in questo nostro tempo tale azione pastorale.
4. "El Espíritu
Santo, que enviará el Padre en mi nombre, será quien os lo enseñe todo y os
vaya recordando todo lo que os he dicho" (Jn 14, 26). Desde el
principio el Paráclito ha suscitado hombres y mujeres que han recordado y
difundido la verdad revelada por Jesús. Uno de éstos fue San
José Manyanet, verdadero apóstol de la familia. Inspirándose en la escuela
de Nazaret, realizó su proyecto de santidad personal y se dedicó, con entrega
heroica, a la misión que el Espíritu le confiaba. Para ello fundó dos
Congregaciones Religiosas. Un símbolo visible de su anhelo apostólico es
también el templo de la Sagrada Familia de Barcelona.
[in lingua catalana]
Que sant Josep Manyanet
beneeixi totes les famílies i us ajudi a portar els exemples de la Sagrada
Família a les vostres llars".
[ ¡Que San José Manyanet
bendiga a todas las familias y os ayude a llevar los ejemplos de la Sagrada
Familia a vuestros hogares!]
Traduzione italiana delle
parti pronunciate in spagnolo ed in catalano:
[4. "Lo Spirito Santo che il Padre manderà nel mio nome, egli v'insegnerà ogni cosa e vi ricorderà tutto ciò che io vi ho detto" (Gv 14, 26).
Sin dall'inizio il Paraclito ha ispirato uomini e donne che hanno ricordato e diffuso la verità rivelata da Gesù. Uno di questi è stato san José Manyanet, vero Apostolo della famiglia. Ispirandosi alla scuola di Nazareth, ha realizzato il suo progetto di santità personale e si è dedicato, con sollecitudine eroica, alla missione che lo Spirito gli ha affidato. A tal fine ha fondato due Congregazioni Religiose. Un simbolo visibile del suo anelito apostolico è anche il tempio della Sacra Famiglia di Barcellona.]
Que sant Josep Manyanet beneeixi totes les famílies i us ajudi a portar els exemples de la Sagrada Família a les vostres llars".
[¡Que San José Manyanet bendiga a todas las familias y os ayude a llevar los ejemplos de la Sagrada Familia a vuestros hogares!]
[Che San Giuseppe Manyanet benedica tutte le famiglie e vi aiuti a portare gli
esempi della Sacra Famiglia alle vostre case!]
5. Homme de prière, amoureux
de l’Eucharistie qu’il aimait adorer longuement, saint Nimatullah
Kassab Al-Hardini est un exemple pour les moines de l’Ordre libanais
maronite comme pour ses frères libanais et pour tous les chrétiens du monde. Il
s’est donné totalement au Seigneur dans une vie de grand renoncement, montrant
que l’amour de Dieu est la seule véritable source de joie et de bonheur pour
l’homme. Il s’est attaché à chercher et à suivre le Christ, son Maître et
Seigneur.
Accueillant à ses frères,
il a soulagé et guéri beaucoup de blessures dans les cœurs de ses
contemporains, leur témoignant la miséricorde de Dieu. Puisse son exemple
éclairer notre route, susciter chez les jeunes en particulier un vrai désir de
Dieu et de la sainteté, pour annoncer à notre monde la lumière de
l’Évangile !
Traduzione italiana della
parte pronunciata in francese:
[5. Uomo di
preghiera, innamorato dell'Eucaristia, che gli piaceva adorare a lungo, Nimatullah
Kassab Al-Hardini è un esempio per i monaci dell'Ordine libanese
maronita, come pure per i suoi fratelli libanesi e per tutti i cristiani del
mondo. Egli si è donato totalmente al Signore in una vita di grande rinuncia,
mostrando che l'amore di Dio è l'unica fonte autentica di gioia e di felicità
per l'uomo. Egli si è dedicato a cercare e a seguire Cristo, suo Maestro e
Signore.
Accogliendo i suoi fratelli, egli ha dato sollievo e ha curato molte ferite nel
cuore dei suoi contemporanei, testimoniando loro la misericordia di Dio. Possa
il suo esempio illuminare il nostro cammino, suscitare, in particolare tra i
giovani, un desiderio autentico di Dio e di santità, per annunciare al mondo
presente la luce del Vangelo!]
6. "L’angelo… mi
mostrò la città santa, Gerusalemme, che scendeva dal cielo" (Ap 21,10).
La splendida immagine proposta dall’Apocalisse di Giovanni esalta la bellezza e
la fecondità spirituale della Chiesa, la nuova Gerusalemme. Di questa fecondità
spirituale è singolare testimone Paola
Elisabetta Cerioli, la cui esistenza fu copiosa di frutti di bene.
Contemplando la Santa
Famiglia, Paola Elisabetta intuì che le comunità familiari restano solide
quando i legami di parentela sono sostenuti e cementati dalla condivisione dei
valori della fede e della cultura cristiana. Per diffondere questi valori la
nuova Santa fondò l’Istituto della Sacra Famiglia. Era infatti convinta che i
figli, per crescere sicuri e forti, hanno bisogno di una famiglia sana e unita,
generosa e stabile. Aiuti Iddio le famiglie cristiane ad accogliere e a testimoniare
in ogni circostanza l’amore di Dio misericordioso.
7. Dell’amore
divino Gianna
Beretta Molla fu semplice, ma quanto mai significativa messaggera.
Pochi giorni prima del matrimonio, in una lettera al futuro marito, ebbe a
scrivere: "L’amore è il sentimento più bello che il Signore ha posto
nell’animo degli uomini".
Sull’esempio di Cristo,
che "avendo amato i suoi… li amò sino alla fine" (Gv 13,1),
questa santa madre di famiglia si mantenne eroicamente fedele all’impegno
assunto il giorno del matrimonio. Il sacrificio estremo che suggellò la sua
vita testimonia come solo chi ha il coraggio di donarsi totalmente a Dio e ai
fratelli realizzi se stesso.
Possa la nostra epoca
riscoprire, attraverso l’esempio di Gianna Beretta Molla, la bellezza pura,
casta e feconda dell’amore coniugale, vissuto come risposta alla chiamata
divina!
8. "Non sia turbato
il vostro cuore e non abbia timore" (Gv 14,28). Le vicende terrene di
questi sei nuovi Santi ci spronano a perseverare sulla propria strada,
confidando nell’aiuto di Dio e nella materna protezione di Maria. Dal cielo ora
veglino su di noi e ci sostengano con la loro potente intercessione.
© Copyright 2004 -
Libreria Editrice Vaticana
Gianna Beretta
Molla
PROFILO BIIOGRAFICO
La famiglia
Gianna Beretta Molla
nacque a Magenta (Milano), nella casa di campagna dei nonni paterni,
da genitori profondamente cristiani, entrambi Terziari francescani,
il 4 ottobre 1922, festa di San Francesco d’Assisi, e l’11 ottobre,
nella Basilica di San Martino, ricevette il S. Battesimo con il nome
di Giovanna Francesca.
Era la decima di
tredici figli, cinque dei quali morirono in tenera età e tre si consacrarono a
Dio: Enrico, medico missionario cappuccino a Grajaù, in Brasile, col nome di
padre Alberto; Giuseppe, sacerdote ingegnere nella diocesi di Bergamo;
Virginia, medico religiosa canossiana missionaria in India.
La famiglia Beretta
visse sino al 1925 a Milano, in Piazza Risorgimento n.10; durante i
18 anni della sua residenza milanese, frequentò assiduamente la Chiesa dei
Padri Cappuccini in Corso Monforte.
Nel 1925, dopo che
l’influenza spagnola si era portata via tre dei cinque figli che morirono in
tenera età, e a seguito di un principio di tubercolosi della sorella maggiore
Amalia, di sedici anni, la famiglia si trasferì a Bergamo in Borgo
Canale n.1, dove l’aria di collina era più salubre.
Il papà di
Gianna, Alberto, nato come lei a Magenta, era impiegato al Cotonificio
Cantoni, e fece enormi sacrifici perché tutti i figli potessero studiare sino
alla laurea, riducendo tutte quelle spese che riteneva essere spese inutili,
come quando, di punto in bianco, smise di fumare il suo sigaro. Uomo dalla fede
profonda, dalla pietà sincera, convinta e gioiosa, fu loro di grande esempio
cristiano: ogni giorno si alzava alle 5 per recarsi alla S. Messa ed iniziare
così, davanti al Signore e nel Suo nome, la sua giornata di lavoro. Anche
la mamma, Maria De Micheli, nata a Milano, era donna dalla fede
profonda, dall’ardente spirito di carità, dal carattere umile e al tempo stesso
forte, fermo e deciso. Si recava anch’ella ogni giorno alla S. Messa, insieme
ai suoi figlioli, dopo che il marito era partito per raggiungere con il treno,
a Milano, il suo posto di lavoro. Mamma Maria si occupò di ciascun figlio come
se ne avesse avuto uno solo; correggeva i suoi figlioli aiutandoli a capire i
loro sbagli e talvolta bastava il solo sguardo. Fu loro sempre vicina: imparò
persino il latino e il greco per seguirli meglio negli studi.
La giovinezza
Gianna, sin dalla prima
giovinezza, accolse con piena adesione il dono della fede e l’educazione
limpidamente cristiana che ricevette dai suoi ottimi genitori, che con vigile
sapienza la accompagnarono nella crescita umana e cristiana e la portarono a
considerare la vita come un dono meraviglioso di Dio, ad
avere una fiducia illimitata nella Divina Provvidenza, ad
essere certa della necessità e dell’efficacia della preghiera. Fu da
loro educata all’essenziale, alla sensibilità verso i poveri e le missioni,
secondo lo stile francescano.
Immersa in questa
atmosfera familiare di grande fede e amore per il Signore, Gianna ricevette la
sua Prima Comunione a soli cinque anni e mezzo, il 4 aprile 1928,
nella Parrocchia Prepositurale di Santa Grata a Bergamo Alta. Da
quel giorno andò con la mamma tutte le mattine alla Messa: la S. Comunione divenne “il
suo cibo indispensabile di ogni giorno”, sostegno e luce della sua
fanciullezza, adolescenza e giovinezza. Il 9 giugno 1930 ricevette la S.
Cresima nel Duomo di Bergamo.
Crebbe serena,
prodigandosi per i fratelli e le sorelle, senza mai stare in ozio: amava tutte
le cose belle, la musica, la pittura, le gite in montagna.
In quegli anni non le
mancarono prove, sofferenze e difficoltà, che però non produssero traumi o
squilibri in Gianna, data la ricchezza e la profondità della sua vita
spirituale, ma anzi ne affinarono la sensibilità e ne potenziarono la virtù.
Nel gennaio 1937 morì
la sua carissima sorella Amalia, all’età di 27 anni, e la famiglia si trasferì
a Genova Quinto al Mare, città che era anche sede universitaria e
favoriva, così, lo stare tutti insieme, come era sempre stato desiderio di papà
Alberto. Qui Gianna si iscrisse alla 5ª ginnasio presso l’Istituto delle Suore
Dorotee.
Negli anni della
residenza genovese, Gianna maturò profondamente la sua vita spirituale.
Durante un corso di S.
Esercizi Spirituali, predicato per le alunne della scuola delle Suore Dorotee
dal Padre Gesuita Michele Avedano nei giorni 16-18 marzo 1938,
Gianna, a soli quindici anni e mezzo, fece l’esperienza fondamentale e decisiva
della sua vita. Di questi Esercizi è rimasto il quadernetto, di trenta
paginette, di Ricordi e Preghiere di Gianna, tra i cui propositi si
legge: “Voglio temere il peccato mortale come se fosse un serpente; e ripeto di
nuovo: mille volte morire piuttosto che offendere il Signore”. E tra le sue
preghiere: “O Gesù ti prometto di sottomettermi a tutto ciò che permetterai mi
accada, fammi solo conoscere la tua Volontà…”.
Contribuì in modo
determinante a far maturare in pienezza il cammino spirituale di Gianna anche
l’azione pastorale dell’ottimo Parroco di Quinto al Mare, il noto liturgista
Mons. Mario Righetti: egli, che divenne suo direttore spirituale, l’ebbe attiva
collaboratrice nell’Azione Cattolica come delegata delle Piccolissime, e
le inculcò l’amore alla liturgia, che fu per lei una fonte di vita spirituale;
proprio a Genova ella acquistò il messale quotidiano del Caronti, che usò ogni
giorno.
Finita la quinta
ginnasiale, i genitori di Gianna credettero bene farle sospendere le scuole per
un anno affinchè rinforzasse la sua delicata costituzione, e lei si sottomise
docilmente, passando così un anno in dolce compagnia dei genitori, contenta di
avere l’occasione di conoscerli maggiormente per poter poi imitare sempre più
le loro virtù.
Nell’ottobre 1939 riprese
gli studi, frequentando il liceo classico nell’Istituto delle Suore Dorotee di
Lido d’Albaro.
I bombardamenti su Genova
provarono molto mamma Maria, già debole di cuore, e così la famiglia,
nell’ottobre 1941, ritornò a Bergamo, nella casa dei nonni materni a San
Vigilio.
Fu qui che Gianna,
proprio nell’anno della maturità classica, perse entrambi i genitori, a
poco più di quattro mesi di distanza l’una dall’altro, prima la mamma, il 29
aprile 1942, all’età di 55 anni, e poi il papà, il 10 settembre, all’età di 60
anni.
La maturità
Dopo la morte dei
genitori, nell’ottobre 1942 Gianna ritornò, con tutti i fratelli e le sorelle,
a Magenta, nella casa dove era nata.
Nel novembre dello stesso
anno si iscrisse e frequentò la Facoltà di Medicina e Chirurgia, prima
a Milano e poi a Pavia, dove si laureò il 30 novembre 1949.
Negli anni
dell’università fu giovane dolce, volitiva e riservata, e andò sempre più
affinando la sua spiritualità: quotidianamente ella partecipava alla S. Messa e
alla S. Comunione, nel Santuario dell’Assunta nei giorni feriali,
faceva la Visita al SS. Sacramento e la meditazione, recitava il S. Rosario.
Furono questi gli anni in
cui, insieme alle sorelle Zita e Virginia, Gianna si inserì nella vita
della comunità parrocchiale di San Martino, offrendo la propria
collaborazione al Parroco, Mons. Luigi Crespi, e lavorando intensamente
nell’educazione della gioventù nell’Oratorio delle Madri Canossiane, che
divenne la sua seconda casa.
Mentre si dedicava con
diligenza agli studi di medicina, tradusse la sua grande fede in un impegno
generoso di apostolato tra le giovani nell’Azione Cattolica e di carità
verso i vecchi e i bisognosi nelle Conferenze delle Dame di San
Vincenzo, sapendo che “a Dio piace chi dona con entusiasmo” (2 Cor.
9,7): amava Dio e desiderava e voleva che molti lo amassero.
L’impressione che
lasciava è riassunta da una sua compagna di liceo: “Gianna donava il suo
sorriso aperto, pieno di dolcezza e di calma, riflesso della gioia serena e
profonda dell’anima in pace”.
Dopo la laurea in
Medicina, il 1 luglio 1950 Gianna aprì un ambulatorio medico INAM a
Mesero, mentre a Magenta continuò a sostituire, al bisogno, il fratello medico
Ferdinando.
Si specializzò in
Pediatria a Milano il 7 luglio 1952, e predilesse, tra i
suoi assistiti, poveri, mamme, bambini e vecchi.
Mentre compiva la sua
opera di medico, che sentiva e praticava come una missione, premurosa
di aggiornare la sua competenza e di giovare al corpo e all’anima della sua
gente, accrebbe il suo impegno generoso nell’Azione Cattolica, prodigandosi per
le “giovanissime”, e, al tempo stesso, continuò a sfogare con la musica, la
pittura, lo sci e l’alpinismo la sua grande gioia di vivere e di godersi
l’incanto del creato.
Si interrogava, pregando
e facendo pregare, sulla sua vocazione, che considerava anch’essa un dono di
Dio, perché: “Dal seguire bene la nostra vocazione dipende la nostra felicità
terrena ed eterna.”
Le lettere del fratello
padre Alberto, che parlavano del lavoro cui doveva far fronte da solo ogni
giorno, maturarono in lei la specifica vocazione missionaria e la decisione di
raggiungerlo a Grajaù per aiutarlo. Ma la sua costituzione
fisica non era robusta, e il suo direttore spirituale riuscì a convincerla che
questa non era la sua strada. Gianna si rasserenò e attese che il Signore le
desse un segno.
L’8 dicembre 1954, in
occasione della celebrazione della Prima Messa di padre Lino Garavaglia da
Mesero, Gianna ebbe il suo primo incontro ufficiale con l’uomo della sua vita,
l’ingegner Pietro Molla, dirigente della S.A.F.F.A., la famosa fabbrica di
fiammiferi di Magenta, appartenente egli pure all’Azione Cattolica e laico
impegnato nella sua parrocchia di Mesero; Gianna e Pietro erano stati entrambi
invitati da padre Lino Garavaglia.
Il fidanzamento e il
matrimonio
Il fidanzamento ufficiale
si tenne l’11 aprile 1955, lunedì di Pasqua, con la S. Messa celebrata da Don
Giuseppe, fratello di Gianna, nella Cappella delle Madri
Canossiane a Magenta.
Gianna e Pietro vissero
il loro amore alla luce della fede. “Carissimo Pietro…”, gli scrisse Gianna
nella sua prima lettera, il 21 febbraio 1955, “ora ci sei tu, a cui già voglio
bene ed intendo donarmi per formare una famiglia veramente cristiana.” “Ti
amo tanto tanto, Pietro, - gli scrisse il 10 giugno 1955 - e mi sei
sempre presente, cominciando dal mattino quando, durante la S. Messa,
all’Offertorio, offro, con il mio, il tuo lavoro, le tue gioie, le tue
sofferenze, e poi durante tutta la giornata fino alla sera”.
Gianna godette il periodo
del fidanzamento, radiosa nella gioia e nel sorriso. Ringraziava e pregava
il Signore. Era chiarissima nei suoi propositi e nelle progettazioni della
nuova famiglia, e, al tempo stesso, era meravigliosa nel trasmettere a Pietro
la sua grande gioia di vivere, nel chiedergli come doveva essere e ciò che
doveva fare per renderlo felice, nell’invitarlo a ringraziare con lei il
Signore per il dono della vita e di tutte le cose belle.
Si preparò spiritualmente
a ricevere il “Sacramento dell’Amore” con un triduo, S. Messa e S. Comunione,
che propose anche al futuro marito: Pietro nella Chiesetta della Madonna
del Buon Consiglio a Ponte Nuovo, lei nel Santuario dell’Assunta a
Magenta. Pietro ringraziò Gianna del santo pensiero del Triduo, e lo accolse
con tutto l’entusiasmo.
Gianna e Pietro si
unirono in matrimonio il 24 settembre 1955, nella Basilica di San
Martino a Magenta. Si stabilirono a Ponte Nuovo, nell’accogliente
villetta riservata alla famiglia del Direttore degli Stabilimenti S.A.F.F.A., a
pochi metri di distanza dalla Chiesetta della Madonna del Buon Consiglio,
dove Gianna si recò quotidianamente a pregare e a partecipare alla S. Messa.
Nella piccola frazione di
Ponte Nuovo Gianna, dal 1956, svolse con dedizione il compito di responsabile
del Consultorio delle mamme e dell’Asilo nido facenti capo
all’Opera Nazionale Maternità e Infanzia (O.N.M.I.), e prestò assistenza
medica volontaria nelle Scuole Materna ed Elementare di Stato.
Fu moglie felice, e
il Signore presto esaudì il suo grande desiderio di diventare mamma più
che felice di tanti bambini: il 19 novembre 1956 nacque Pierluigi, l’11
dicembre 1957 Maria Zita (Mariolina) e il 15 luglio 1959 Laura,
tutti e tre nati nella casa di Ponte Nuovo.
Gianna seppe armonizzare,
con semplicità ed equilibrio, i suoi doveri di madre, di moglie, di medico a
Mesero e a Ponte Nuovo, e la sua grande gioia di vivere.
In questa armonia,
continuò a vivere la sua grande fede, conformando ad essa il suo operare e ogni
sua decisione, con coerenza e gioia.
Nella comunione di vita e
d’amore della famiglia, che la nascita dei figli aveva reso ancora più ampia ed
impegnativa, Gianna si sentì sempre pienamente appagata.
Il mistero del dolore e
la fiducia nella Provvidenza
Nel settembre 1961, verso
il termine del secondo mese di una nuova gravidanza, Gianna fu raggiunta dalla
sofferenza e dal mistero del dolore: si presentò un voluminoso fibroma,
tumore benigno, all’utero. Prima dell’intervento operatorio di
asportazione del fibroma, eseguito nell’Ospedale San Gerardo di Monza, pur
ben sapendo il rischio che avrebbe comportato il continuare la
gravidanza, supplicò il chirurgo di salvare la vita che portava in
grembo e si affidò alla preghiera e alla Provvidenza. La vita fu salva.
Gianna ringraziò il Signore e trascorse i sette mesi che la separavano dal
parto con impareggiabile forza d’animo e con immutato impegno di madre e di
medico. Trepidava e temeva anche che la creatura che portava in grembo potesse
nascere sofferente e pregava Dio che così non fosse.
Alcuni giorni prima del
parto, pur confidando sempre nella Provvidenza, era pronta a donare la sua vita
per salvare quella della sua creatura. “Mi disse esplicitamente” - ricorda il
marito Pietro - “con tono fermo e al tempo stesso sereno, con uno sguardo
profondo che non dimenticherò mai: Se dovete decidere fra me e il bimbo,
nessuna esitazione: scegliete - e lo esigo - il bimbo. Salvate lui”.
Pietro, che conosceva
benissimo la generosità di Gianna, il suo spirito di sacrificio, la
ponderatezza e la forza delle sue scelte e delle sue decisioni, si sentì
nell’obbligo di coscienza di doverle rispettare, anche se potevano avere
conseguenze estremamente dolorose per lui e per i loro figli.
Per Gianna la creaturina
che portava in grembo aveva gli stessi diritti alla vita di Pierluigi,
Mariolina e Laura, e lei sola, in quel momento, rappresentava,
per la creaturina stessa, lo strumento della Provvidenza per poter venire
al mondo; per gli altri figli, la loro educazione e la loro crescita, ella
faceva pieno affidamento sulla Provvidenza attraverso i congiunti.
La scelta di Gianna fu
dettata dalla sua coscienza di madre e di medico e può essere ben compresa solo
alla luce della sua grande fede, della sua ferma convinzione del diritto sacro
alla vita, dell’eroismo dell’amore materno e della piena fiducia nella
Provvidenza.
Il sacrificio e il dono
della vita
Nel pomeriggio del 20
aprile 1962, Venerdì Santo, Gianna fu nuovamente ricoverata nell’Ospedale
S. Gerardo di Monza, dove le fu provocato il parto, per espletarlo per vie
naturali, ritenuta la via meno rischiosa, senza esito favorevole.
Il mattino del 21 aprile,
Sabato Santo, diede alla luce Gianna Emanuela, per via cesarea, e per
Gianna iniziò il calvario della sua passione, che si accompagnò a quella
del suo Gesù sul Monte Calvario.
Già dopo qualche ora dal
parto le condizioni generali di Gianna si aggravarono: febbre, sempre più
elevata, e sofferenze addominali atroci per il subentrare di una peritonite
settica.
“Gianna”, ricorda la
sorella Madre Virginia, che, rientrata inspiegabilmente e provvidenzialmente
dall’India potè assisterla nella sua agonia, “solo raramente svelava le sue
sofferenze. Ha rifiutato ogni calmante per essere sempre consapevole di quanto
avveniva e presente a se stessa. Non solo, ma per essere lucida nel suo
rapporto con il suo Gesù, che costantemente invocava”. “Sapessi quale conforto
ho ricevuto baciando il tuo Crocifisso!”, le disse Gianna, “Oh, se non ci fosse
Gesù che ci consola in certi momenti!…”.
“Attingeva la forza del
suo saper soffrire”, ricorda ancora Madre Virginia, “dalla preghiera intima
manifestata in brevi espressioni di amore e di offerta: “Gesù ti amo” –
“Gesù ti adoro” – “Gesù aiutami” – “Mamma aiutami” – “Maria…”, seguite
da silenziose riflessioni”.
Nonostante tutte le cure
praticate, le sue condizioni peggiorarono di giorno in giorno.
Desiderò ricevere Gesù
Eucaristico anche giovedì e venerdì: causa l’incoercibile vomito, con suo
grande rincrescimento, per non mancare di rispetto al Signore, si accontentò di
ricevere sulle labbra una minima parte dell’Ostia.
Il fratello Ferdinando
aveva accettato da Gianna l’incarico di avvisarla quando fosse giunto il
momento della sua morte con una frase stabilita. Ferdinando non ebbe il
coraggio di eseguirlo: ne incaricò Madre Virginia, che, al momento opportuno,
disse a Gianna: “Coraggio, Gianna, Papà e Mamma sono in Cielo che ti aspettano:
sei contenta di andarvi?” “Nel movimento del suo ciglio”, ricorda Madre
Virginia, “si potè leggere la sua completa e amorevole adesione alla Volontà
Divina, anche se velata dalla pena di dover lasciare i suoi amati figli ancor
tanto piccoli. Gianna, come il suo Gesù, si consegnò al Padre”.
All’alba del 28
aprile, Sabato in Albis, venne riportata, come da suo desiderio
precedentemente espresso al marito Pietro, nella sua casa di Ponte Nuovo,
dove morì alle ore 8 del mattino. Aveva solo 39 anni.
I suoi funerali,
celebrati nella Chiesetta di Ponte Nuovo, furono una grande manifestazione
unanime di profonda commozione, di fede e di preghiera.
Fu sepolta nel Cimitero
di Mesero, paese natale del marito Pietro, dove Gianna riposa tuttora
nella Cappella della Famiglia Molla, mentre rapidamente si diffuse la fama
di santità per la sua vita e per il gesto di amore grande, incommensurabile,
che l’aveva coronata.
Insieme a Gianna, nella
Cappella di Famiglia riposano il marito Pietro, che l’ha raggiunta in Paradiso
il 3 aprile 2010, Sabato Santo; la loro figlia Mariolina, nata al Cielo il 12
febbraio 1964 per una glomerulonefrite acuta; la sorella di Pietro, Teresina,
morta di nefrite all’età di 23 anni; e i genitori di Pietro, Maria Salmoiraghi
e Luigi Molla.
SOURCE : http://www.giannaberettamolla.org/giaprofilo.htm
La
tomba di Santa Gianna Beretta Molla a Mesero (MI)
Den hellige Johanna
Beretta Molla (1922-1962)
Minnedag: 28.
april
Den hellige Johanna Fransiska Beretta (it: Giovanna
Francesca) ble født den 4. oktober 1922 i Magenta, 25 kilometer nord for Milano
i Lombardia i Nord-Italia. Hun var den tiende av tretten barn av
Alberto Beretta og Maria De Micheli, som var fromme og dannede mennesker. Av
barna ble en ordenssøster og to prester, og alle studerte til et akademisk
yrke. To av barna døde som spedbarn og tre døde av Spanskesyken på slutten av
Første verdenskrig. Johanna ble alltid kalt Gianna. Allerede som barn tok hun
ivrig imot troens gave og den klart kristne oppdragelsen hun fikk av sine
foreldre. Som en følge av det opplevde hun livet som en vidunderlig gave fra
Gud, hadde en sterk tro på forsynet og var overbevist om nødvendigheten og
virkningen av bønn.
I 1925 flyttet familien
til Bergamo, hvor den 5-årige Johanna mottok sin første kommunion den 4. april
1928 etter å ha blitt godt forberedt av den fromme moren og den eldste søsteren
Amalia. Den 9. juni 1930 mottok hun fermingens (konfirmasjonens) sakrament. I
mars 1938 gjennomgikk hun åndelige øvelser som gjorde et stort inntrykk på
henne. Etter det hadde hun to faste forsett, som hun også levde opp til: «Jeg
vil heller dø enn å begå en dødssynd» og «Jeg vil gjøre alt for Jesus». Også
søsteren Amalias død i 1937, bare 26 år gammel, gjorde et dypt inntrykk.
Familien flyttet i 1937
til Quinto al Mare i nærheten av Genova. Da Amalia døde, tok foreldrene Johanna
ut av skolen og holdt henne hjemme. Under veiledning av den lokale sognepresten
ble hun involvert i Katolsk Aksjon og begynte å gå til messe hver dag, slik at
da hun vendte tilbake til skolen, så nonnene en fremtidig novise i henne. I
Genova gikk Johanna på gymnaset og tok eksamen i 1942. Samme år ble hun rammet
av to nye slag da moren først døde, 55 år gammel, og fire måneder senere, den
10. september 1942, døde også faren. Etter foreldrenes død vendte barna i
familien tilbake til Magenta. Johanna begynte i 1942 å studere medisin, en
familietradisjon, først i seks semestre på universitetet i Milano og deretter i
Pavia.
Hun viet seg flittig til
sine studier samtidig som hun praktiserte sin tro gjennom en sjenerøs
apostolisk tjeneste blant de eldre og trengende. Dette gjorde hun som medlem av
Vincent de Paul-selskapet, en katolsk organisasjon for karitativt arbeid. Hun
fortsatte også engasjementet i Katolsk Aksjon og begynte å undervise unge
jenter i troen. Mens hun var på universitetet, begynte hun også med fjellklatring
og skigåing, og hun utviklet en intens kjærlighet til naturen som hun skulle
bevare resten av livet. Hun tok den 30. november 1949 sin doktorgrad i medisin
og kirurgi ved universitetet i Padova, og året etter åpnet hun en klinikk i
Mesero nær Magenta. I 1952 spesialiserte hun seg i barnesykdommer ved
universitetet i Milano, og i sin praksis tok hun deretter seg særlig av mødre,
spedbarn, eldre og fattige.
Arbeidet som lege
betraktet hun som en «misjon» og praktiserte også medisinen slik. Hun økte sin
sjenerøse tjeneste for Katolsk Aksjon, spesielt blant «de svært unge», og
samtidig uttrykte hun sin livsglede og kjærlighet til skaperverket gjennom
skigåing og fjellklatring. Men legepraksisen var ikke nok for henne, og hun
ønsket å dra til Brasil som misjonær. Der var allerede en av hennes brødre
misjonær blant indianerne i urskogen. Han hadde også studert medisin og var
trådt inn hos kapusinerne som pater Alberto. En annen bror, som var blitt
bygningsingeniør, var også i Brasil og hjalp p. Alberto med å bygge et sykehus
i urskogen. Der planla den unge dr. Johanna Beretta å arbeide som lege og
misjonær.
Men så møtte hun en mann
som var hennes likesinnede, diplomingeniør Pietro Molla. Allerede i studietiden
hadde hun truffet ham et par ganger. Han hadde avansert til en ledende stilling
i et stort industrikonsern og ble senere også dets generaldirektør. Som lege
hadde hun mye med ham å gjøre i sitt yrke, fordi han i Mesero drev ulike
sosiale aktiviteter og var svært aktiv i Katolsk Aksjon. Den unge legen var ikke
så imponert av Pietro, men han ble svært interessert i henne. Etter flere møter
begynte også Johanna å tenke på muligheten av et kristent ekteskap.
Men hun grunnet på hva
som var Guds vilje: Som misjonær i Brasil kunne hun redde mange mennesker
legemlig og sjelelig og føre dem til Gud ved sin prestebrors side, mens hun som
kristen hustru og mor kunne gi liv til barn og oppdra dem til å elske Gud. Gjennom
egne og andres bønner reflekterte hun over sitt kall, som hun også betraktet
som en gave fra Gud. Venner og søsken ba og holdt bønnenovener for dette
anliggendet. Hennes skriftefar var klok nok til ikke å gi et direkte råd, men
han sa: «Hvis alle fromme jenter gikk i kloster, hvor skulle vi da få kristne
mødre fra?»
Da kom måneden desember i
det marianske år 1954 i anledning 100-årsjubileet for dogmet om Jomfru Marias
uplettede Unnfangelse. Den nå 32-årige legen fulgte et pilegrimstog med syke
til Lourdes. På denne turen fikk hun den 8. desember en indre klargjøring av at
hennes vei etter Guds vilje var et kristent ekteskap. Etter å ha valgt
ekteskapets kall, omfavnet hun det med fullstendig entusiasme og viet seg
helhjertet til «å danne en sann kristen familie».
I februar 1955 fridde
Pietro Molla og på påskesøndag den 11. april fant forlovelsen sted. Johanna
strålte av glede og lykke i forlovelsestiden, som hun også takket og priste Gud
for. Til brudekjolen ble det vakreste og mest kostbare stoff kjøpt inn, og hun
sa: «Hvis en av mine sønner blir prest, kan jeg sy messeklær til ham av
kjolen». Den 33-årige Johanna og den 43-årige Pietro ble gift den 24. september
1955 i basilikaen San Martino i Magenta, og hun ble en lykkelig hustru. Pietro
foreslo at hun skulle slutte som lege og vie seg til familien, men det ville
Johanna ikke høre snakk om. Helt til sin død arbeidet hun som lege ved
praksisen i Mesero ved Magenta.
I november 1956 ble
Johanna til sin store glede mor til sønnen Pierluigi, i desember 1957 fulgte
Maria Zita (Mariolina) og i juli 1959 Laura. Alle tre ble født i familiens
bolig i Ponte Nuovo di Magenta. Alle Johannas svangerskap var ytterst
besværlige og fødslene var vanskelige. Deretter fulgte to ufrivillige aborter.
Sommeren 1961 ble hun gravid igjen. Men i september, nær to måneder inn i
svangerskapet, fikk hun store smerter, og det viste seg at hun hadde utviklet
en fibroma (bindevevssvulst) i livmoren. Den vanligste behandlingen
den gangen var en full hysterektomi, det vil si fjerning av livmoren og dermed
avbrytelse av svangerskapet. Johanna var som lege fullt klar over den risikoen
som var forbundet med fortsatt svangerskap, men før det høyst nødvendige
kirurgiske inngrepet på sykehuset i Monza den 6. september 1961 tryglet hun
kirurgen om å berge barnets liv.
Bare svulsten ble fjernet
og barnet ble reddet, og det takket hun Gud for. Hun vendte tilbake til et
vanlig familieliv og arbeid på klinikken. Men svulsten fortsatte å vokse resten
av svangerskapet. Johanna var bekymret for at barnet ville ble født i smerte,
og hun ba til Gud om at det måtte bli spart for det. Samtidig tok hun sine
foranstaltninger i tilfelle hun ikke skulle overleve fødselen. Hun ba sin
søster Zita, som var apoteker, om å overta husholdningen og oppdra barna hvis hun
selv døde. Hun ba søsteren Virginia, som var ordenssøster og misjonær i India,
om å vende tilbake til Italia og hjelpe til med barnas oppdragelse hvis det
verste skulle skje.
Få dager før fødselen var
ventet, gjorde hun det igjen klart at hun satte barnets liv først og sitt eget
liv i annen rekke. Hun insisterte overfor sin mann at hvis valget stod mellom
henne og barnet, måtte han ikke nøle, barnet måtte reddes. Om morgenen den 21.
april 1962 ble Gianna Emanuela født ved et vellykket keisersnitt, en fullstendig
sunn og frisk jente. Det ble gjort en stor innsats for også å berge moren, men
forgjeves, for Johanna fikk bukhinnebetennelse. Hun ba mannen om å få dø
hjemme, og døende ble hun kjørt dit. Om morgenen den 28. april døde hun i deres
hus i Ponte Nuovo di Magenta under ulidelige smerter og etter gjentatte
bønnerop: «Jesus, jeg elsker deg. Jesus, jeg elsker deg.» Hun var 39 år gammel
og hadde mottatt de siste sakramentene av sin andre prestebror Giuseppe.
Hun døde fordi hun valgte
å ikke ha en operasjon for å fjerne svulsten, en operasjon som nesten sikkert
ville ha betydd at fosteret ville dø, men som nesten sikkert ville ha reddet
morens liv. Etter fødselen var det for sent. Enkemannen Pietro Molla sa i et
intervju: «Hun var ikke i tvil. Hun sa til meg: Hvis du en dag må velge mellom
meg og barnet, så velg barnet. Det var et valg hun fattet med stor
besluttsomhet og som jeg respekterte. Gianna Emanuela ble født. (...) Det
sentrale punkt er meget enkelt: Gianna trodde at hun representerte Forsynet for
den skapningen hun bar i sitt liv.»
Hadde Johanna valgt
annerledes, kunne ingen katolsk moralteolog ha sagt noe på det. Kirken har
aldri lært at mors liv er mindre verdt enn et ufødt barns. Operasjonen ville
hatt som hensikt å redde liv, ikke å ta liv, og barnets død ville vært en ikke
ønsket følge av kampen for å redde morens liv. Ingen har rett til å kreve slik
heroisme, eller engang å forvente den. Slik er det med mange hellige: Vi ærer
dem fordi vi ser Guds nåde i deres ekstraordinære, heroiske dyder. Vi blir
imponert, men vi krever ikke at alle skal gjøre som for eksempel den
hellige Aloisius
Gonzaga (utsette seg for pestsmitte når man selv er svak og sykelig),
den hellige Maximilian
Kolbe (la seg henrette i en annen manns sted) eller den salige Damian De Veuster (utsette
seg for leprasmitte).
Enkemannen sa: «Nei, jeg
visste ikke at jeg levde med en helgen. Gianna var virkelig en vanlig kvinne,
livsglad, glad i musikk og turer i parken. Hennes religiøsitet var slik: Hun
tok seg av sine pasienter som om de var hennes familiemedlemmer. Hun hjalp
mange eldre kvinner. Mange barn med kroniske sykdommer. Hun var alltid rede til
å hjelpe, også om natten.»
Johannas begravelse den
30. april 1962 var en manifestasjon av dyp sorg, tro og bønn. Hun ble gravlagt
på kirkegården i Mesero, fire kilometer fra Magenta. Samme år som Johanna
Beretta Molla døde, fremhevet den lokale erkebiskopen av Milano, kardinal
Giovanni Battista Montini (senere pave Paul VI) (1963-78), hennes heroisme i
sin preken julenatt. Montinis etterfølger som erkebiskop av Milano, kardinal
Giovanni Colombo, innledet saligkåringsprosessen i 1972. Etter hvert som saken
skred frem, meldte også kritikken seg: I samfunn der abort anses som
akseptabelt og relativt uproblematisk, er den sannheten at ufødte barn har
menneskelig verdighet, nærmest skandaløs.
Av de tre barna ble
Pierluigi doktor i økonomi, Mariolina døde som barn, Laura ble også doktor i
økonomi og Gianna Emanuela, som hennes presteonkel Don Giuseppe Beretta har
betegnet som «en levende relikvie av sin mor Gianna», ble lege som sin mor.
Johannas saligkåringsprosess
ble offisielt åpnet den 15. mars 1980. Den 6. juli 1991 anerkjente Vatikanet
hennes «heroiske dyder», og hun fikk dermed tittelen Venerabilis,
«Ærverdig». Den 21. desember 1992 undertegnet paven dekretet fra
Helligkåringskongregasjonen som anerkjente et mirakel på hennes forbønn. Den
24. april 1994 ble hun saligkåret av pave Johannes Paul II i Roma, i Det
internasjonale Familieåret.
Tidlig i 2000 begynte det
tredje barnet som Elisabete Arcolino Comparini hadde unnfanget, å få alvorlige
problemer. I svangerskapets tredje måned mistet den unge moren alt fostervann,
og uten den naturlige beskyttelsen ville fosteret ha dødd. Men Elisabete fødte
en liten jente i mai 2000, noe som var uforklarlig for legevitenskapen. Hennes
foreldre, som hadde bestemt seg for å be om den salige Johanna Beretta Mollas
forbønn, kalte jenta for Gianna Maria.
Den 20. desember 2003
undertegnet pave Johannes Paul II dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som
godkjente dette som et nytt mirakel på Johannas forbønn. Hun ble helligkåret
den 16. mai 2004 av pave Johannes Paul II på Petersplassen i Roma. Hennes
minnedag er dødsdagen 28. april.
Hun er den første kvinnen
fra Katolsk Aksjon som er helligkåret. Hennes 82-årige enkemann og hele
familien var til stede på Petersplassen.
Kilder: Butler
(IV), Holböck (4), Index99, KIR, Patron Saints SQPN, Heiligenlexikon,
vatican.va, EWTN/OR, gianna.org, selige-gianna.ch, savior.org, Broen, Zenit,
Kathpress - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden -
Sist oppdatert: 2004-05-18 15:05
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/gmolla
Santa Gianna Beretta
Molla (1922-1962)
¿Quién fue?
Gianna fue la décima de
trece hijos, de una familia de clase media de Lombardía (al norte de Italia),
estudió medicina y se especializó en pediatría, profesión que compaginó con su
tarea de madre de familia. Quienes la conocían dicen que fue una mujer activa y
llena de energía, que conducía su propio vehículo algo poco común en esos días,
esquiaba, tocaba el piano y disfrutaba yendo con sus esposo a los conciertos en
el conservatorio de Milán.
El marido de Gianna, el
ingeniero Pietro Molla, recordó hace algunos años a su esposa como una persona
completamente normal, pero con una indiscutible confianza en la Providencia.
Según el ingeniero Molla,
el último gesto heroico de Gianna fue una consecuencia coherente de una vida
gastada día a día en la búsqueda del cumplimiento del Plan de Dios.
"Cuando se dio cuenta de la terrible consecuencia de su gestación y el
crecimiento de un gran fibroma recuerda el esposo de Gianna su primera
reacción, razonada, fue pedir que se salvara el niño que tenía en su
seno".
Su oblación
El ingeniero Molla
manifestó que "le habían aconsejado una intervención quirúrgica. Esto le
habría salvado la vida con toda seguridad. El aborto terapéutico y la
extirpación del fibroma, le habrían permitido más adelante tener otros
niños". "Gianna eligió la solución que era más arriesgada para
ella".
El anciano viudo de la
beata señaló que en aquella época era previsible un parto después de una
operación que extirpara solo el fibroma, pero ello sería muy peligroso para la
madre, "y esto mi esposa como médico lo sabía muy bien".
Gianna falleció el 28 de
abril de 1962, con 39 años de edad, una semana después de haber dado a luz. El
último requisito se cumplió el 21 de diciembre, cuando el Papa aprobó un
milagro atribuido a la intercesión de Gianna.
El milagro
La protagonista del
milagro, ocurrido el 9 de noviembre de 1977 en un hospital brasileño, fue una
joven parturienta quien se curó de septicemia infección generalizada del
organismo. Las religiosas del hospital habían pasado la noche encomendando su
curación a la intercesión de Gianna, cuya figura les era conocida porque el promotor
del hospital era un hermano de la beata, médico y misionero capuchino en ese
país. El Papa aprobó el decreto que reconocía sus virtudes heroicas y la
beatificó.
El esposo de Gianna
Beretta narra sus experiencias:
"Al buscar entre los
recuerdos de Gianna algo para ofrecerle a la priora de las Carmelitas descalzas
de Milán, recuerda el esposo de la beata Gianna Beretta, encontré en un libro
de oraciones una pequeña imagen en la que, al dorso, Gianna había escrito de su
puño y letra estas pocas palabras: "Señor, haz que la luz que se ha
encendido en mi alma no se apague jamás".
Con ésta y otra
anécdotas, combinadas con emotivas reflexiones, Pietro Molla reveló los
perfiles desconocidos de su esposa Gianna Beretta, fallecida en 1962 y
beatificada el 24 de abril de 1994 por el Papa Juan Pablo II. En una emotiva
entrevista concedida a la periodista Giuliana Peluchi, Pietro dibujó un perfil
de Gianna que definió con una sola frase: "Mi esposa era una santa
normal".
Peluchi, autora de un
libro sobre la vida de Gianna, recibió una repentina llamada de Pietro Molla,
con quien se había reunido en numerosas ocasiones para elaborar la biografía de
la "madre coraje" que prefirió ofrecer su vida antes de aceptar la
operación que le costaría la vida a la niña que llevaba en su vientre.
"Van a beatificar a Gianna", le dijo Pietro, emocionado, por
teléfono. La periodista, atónita, solo atinó a pedirle una última entrevista,
ya no en busca de datos biográficos, sino para escuchar un testimonio de Pietro
sobre la vida de su esposa.
El testimonio
"Jamás creí estar
viviendo con una santa. Mi esposa tenía infinita confianza en la Providencia y
era una mujer llena de alegría de vivir. Era feliz, amaba a su familia, amaba
su profesión de médico, también amaba su casa, la música, las montañas, las
flores y todas las cosas bellas que Dios nos ha donado", confesó a la
entrevistadora Pietro Molla, mientras sus ojos brillaban de intensa emoción. "Siempre
me pareció una mujer completamente normal pero, como me dijo Monseñor Carlo
Colombo, la santidad no está solo hecha de signos extraordinarios. Está hecha,
sobre todo, de la adhesión cotidiana a los designio inescrutables de
Dios", agregó.
Pietro Molla todavía
recuerda cuando Monseñor Colombo lo llamó para pedirle introducir la causa de
beatificación de Gianna. "Mi respuesta positiva fue muy sufrida. Sentimos
que teníamos que exponer algo muy nuestro. La historia de mi esposa y su figura
de mujer fueron cada vez más conocidas… A nosotros y a la familia de mi esposa
nos seguían llegando numerosas cartas de todas partes del mundo. Nos escribían
mujeres alemanas y estadounidenses que llamaban a Gianna "mamá"; que
declaraban que en ella encontraban a una amiga y que afirmaban que se dirigían
a ella cuando tenían necesidad de ayuda y que la sentían muy cercana…"
La oración que Gianna Beretta escribiera en el reverso de aquella imagen
pidiendo que la luz de la gracia no se apagase en ella jamás, se hizo, según su
esposo, realidad: "ahora veo que esta luz, que ha alegrado durante un
tiempo lamentablemente brevísimo mi vida y la de mis hijos, se difunde como una
bendición sobre quien la conoció y la amó. Sobre quienes le rezan y se
encomiendan a su intercesión ante Dios. Y esto me hace revivir, de manera
acongojada, el privilegio que el Señor me concedió de compartir con Gianna una
parte de mi vida".
Todas las madres
La pequeña Gianna
Emanuella, la bebé por la que Gianna Beretta dio la vida La Peluchi no puede
evitar preguntar a Pietro Molla sobre sus sentimientos respecto de la
beatificación de su difunta esposa.
"Mis sentimientos,
responde emocionado, tienen múltiples matices, de sorpresa, casi de maravilla,
de agradecimiento a Dios y de aceptación jubilosa, ciertamente feliz y
singular, de este don de la Divina Providencia, que también considero un
reconocimiento a todas las innumerables madres desconocidas, heroicas como
Gianna, en su amor materno y en su vida".
Los Molla-Beretta sin
embargo, esperan que la beatificación, que ha convertido a Gianna en un
estandarte vivo de la santidad en la vida familiar moderna y de la defensa de
la vida del no nacido, no cambie su vida cristiana cotidiana.
"Espero, dice
Pietro, que Gianna pueda descansar en el cementerio de su localidad natal junto
a su hija Mariolina y junto a las demás mamás que la llamaban con ternura
"nuestra doctora", Junto a las muchas mujeres que Gianna curó y a las
cuales dio, con amor, su tiempo y profesionalidad".
Los Molla-Beretta
seguirán viviendo el ejemplo de santidad sencilla en la vida cotidiana que les
dejó Gianna. "Para mí y para mis hijos, Gianna seguirá siendo algo muy
íntimo. Una espléndida esposa, una tiernísima madre. Si alguien tiene que
hablar, que hable la Iglesia…".
SOURCE : https://www.aciprensa.com/testigosdefe/beretta.htm
Voir
aussi : https://www.giannaberettamolla.org/Depliant%20Francese%20sito.pdf
http://www.saintgianna.org/stgiannalife.htm
http://www.moscati.it/Francais/Fr_Gianna_Molla.html
http://www.marypages.com/GiannaBerettaMollaEng.htm
http://famvin.org/wiki/Gianna_Beretta_Molla
http://catesaintbenoit.free.fr/htm/temoins/Gianna%20Beretta%20Molla.htm
http://saltandlighttv.org/giannamolla/#!prettyPhoto
https://amicidisantagianna.blogspot.com/2011/02/la-famiglia.html