lundi 28 avril 2014

Sainte GIANNA BERETTA MOLLA , mère de famille


Sainte Gianna Beretta Molla

Mère de famille ( 1962)

Biographie, site du VaticanPhoto.
"Une jeune mère du diocèse de Milan qui, pour donner la vie à sa fille, a sacrifié la sienne dans une immolation préméditée" (Paul VI)

Elle a été béatifiée par Jean Paul II le 24 avril 1994, lors de l'Année Internationale de la Famille.

Homélie du pape Jean-Paul II lors de la canonisation le VIe Dimanche de Pâques, 16 mai 2004

À Magenta dans le Milanais, en 1961, Gianna (Jeanne) Beretta Molla, mère de famille, qui, alors qu'elle était enceinte dans des conditions difficiles, préféra donner la vie à son enfant au péril de la sienne.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10023/Sainte-Gianna-Beretta-Molla.html


Gianna BERETTA MOLLA (1922-1962)  

Gianna Beretta est née à Magenta (Milan) le 4 octobre 1922. Dès son enfance, elle accueille avec une adhésion totale le don de la foi et une éducation fortement chrétienne qu'elle reçoit de ses parents extraordinaires. Ceci la porte à considérer la vie comme un don merveilleux de Dieu, à avoir confiance en la Providence, à être certaine de la nécessité et de l'efficacité de la prière.

Durant les années de lycée et d'université, alors qu'elle s'adonne avec sérieux aux études, elle traduit sa foi en s'engageant dans un apostolat généreux pour les jeunes de l'Action Catholique Italienne et charitable pour les personnes âgées et les pauvres avec la Conférence St-Vincent-de-Paul.

Docteur en médecine et en chirurgie en 1949 à l'Université de Pavie, elle ouvre en 1950 un dispensaire à Mesero, près de Magenta. Elle se spécialise en pédiatrie à l'Université de Milan en 1952 et préfère parmi ses assistés les mamans, les enfants, les personnes âgées et les pauvres.

Alors qu'elle remplit sa charge de médecin, qu'elle ressent et pratique comme une «mission», elle accroît encore son engagement dans l'Action Catholique, en se donnant sans compter pour les «plus jeunes». En même temps, elle exprime en faisant du ski et de l'alpinisme sa grande joie de vivre et son bonheur de jouir de l'œuvre de Dieu dans la nature. Elle s'interroge, prie et fait prier pour sa vocation qu'elle considère aussi comme un don de Dieu. En choisissant l'appel au mariage, elle y répond avec tout son enthousiasme et elle s'y donne totalement «pour former une famille vraiment chrétienne».

Elle se fiance avec l'Ingénieur Pierre Molla et, durant les fiançailles, elle est radieuse par son comportement et par son sourire. Elle en remercie sans cesse le Seigneur. Elle se marie le 24 septembre 1955 dans la basilique St-Martin à Magenta. Elle est une femme heureuse. En novembre 1956, elle devient maman pour la première fois: Pierre Louis naît; puis en décembre 1957, c'est Mariolina; en juillet 1959, c'est Laure la troisième. Elle sait harmoniser avec simplicité et équilibre ses devoirs de mère, d'épouse, de médecin et sa grande joie de vivre.

En septembre 1961, vers le 2ème mois d'une nouvelle grossesse, elle connaît la souffrance et le mystère de la douleur: un fibrome à l'utérus apparaît. Il faut l'opérer. Tout en sachant les risques que cela comporte de continuer la grossesse, elle supplie le chirurgien de ne pas recourir à l'avortement, mais de sauver la vie qu'elle porte en elle et elle se confie à la prière et à la Providence.

La vie est sauve. Elle remercie le Seigneur et passe les 7 mois qui la séparent de la naissance avec une force d'âme incomparable et avec une ardeur de chaque instant comme mère et médecin. Anxieuse, elle craint que son bébé puisse naître souffrant et demande à Dieu que cela lui soit épargné.

Quelques jours avant l'accouchement, tout en se confiant pleinement à la Providence, elle est prête à donner sa vie pour sauver celle de son enfant: «Si vous devez décider entre moi et l'enfant, n'hésitez pas: choisissez, et je l'exige, l'enfant. Sauvez-le». Le matin du 21 avril 1962, Jeanne Emmanuelle est née, saine et sauve. Le matin du 28 avril, malgré tous les efforts et les soins pour sauver aussi la mère, au milieu de douleurs indicibles, après avoir répété: «Jésus, je t'aime. Jésus, je t'aime», elle meurt saintement.

Elle avait 39 ans. Son enterrement est une grande manifestation unanime de profonde émotion, de foi et de prière. Elle repose aujourd'hui au cimetière de Mesero, à 4 km de Magenta.

«Immolation préméditée», c'est ainsi que Paul VI a défini le geste de la Bienheureuse Gianna à l'Angélus du 23 décembre 1973 en évoquant «Une jeune mère du diocèse de Milan qui, pour donner la vie à sa fille, a sacrifié la sienne dans une immolation préméditée». La référence christologique au Calvaire et à l'Eucharistie du Saint Père est évidente.

Elle a été béatifiée par Jean Paul II le 24 avril 1994, lors de l'Année Internationale de la Famille.

SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20040516_beretta-molla_fr.html

CHAPELLE PAPALE POUR LA CANONISATION DE 6 BIENHEUREUX

HOMÉLIE DU PAPE JEAN-PAUL II

VI Dimanche de Pâques, 16 mai 2004 

1. "C'est ma paix que je vous donne" (Jn 14, 27). Au cours du temps pascal, nous entendons souvent cette promesse de Jésus à ses disciples. La paix véritable est le fruit de la victoire du Christ sur le pouvoir du mal, du péché et de la mort. Ceux qui le suivent fidèlement deviennent les témoins et les artisans de sa paix.

Sous cette lumière, j'ai plaisir à contempler les six nouveaux saints, que l'Eglise présente aujourd'hui à la vénération universelle:  Luigi OrioneHannibal Marie di FranciaJosep Manyanet y VivesNimatullah Kassab Al-HardiniPaola Elisabetta CerioliGianna Beretta Molla.

2. "Ces hommes qui ont voué leur vie au nom de notre Seigneur Jésus Christ" (Ac 15, 26). Ces paroles des Actes des Apôtres peuvent tout à fait s'appliquer à saint Luigi Orione, homme entièrement voué à la cause du Christ et de son Royaume. Des souffrances physiques et morales, des épreuves, des difficultés, des incompréhensions et des obstacles en tous genres ont marqué son ministère apostolique. "On aime et on sert le Christ, l'Eglise, les âmes - disait-il - si l'on est en croix et crucifié ou bien on ne les aime pas et on ne les sert pas du tout" (Ecrits, 68, 81).

Le coeur de ce stratège de la charité fut "sans frontières, car il était dilaté par la charité du Christ" (ibid., 102, 32). La passion pour le Christ fut l'âme de sa vie audacieuse, l'impulsion intérieure d'un altruisme sans réserve, la source toujours fraîche d'une inébranlable espérance.

Cet humble fils d'un paveur proclame que "seule la charité sauvera le monde" (ibid, 62, 13) et il répète à tous que "la joie parfaite ne peut se trouver que dans le parfait dévouement de soi- même à Dieu et aux hommes, à tous les hommes" (ibid.).

3. "Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole" (Jn 14, 23). Dans ces paroles évangéliques nous voyons se dessiner le profil spirituel d'Annibale Maria di Francia, que l'amour pour le Seigneur poussa à consacrer son existence tout entière au bien spirituel de son prochain. Dans cette perspective, il ressentit en particulier l'urgence de réaliser le commandement évangélique:  "Rogate ergo... - Priez donc le Maître de la moisson d'envoyer des ouvriers à sa moisson" (Mt 9, 38).

Il laissa aux Pères Rogationnistes et aux Soeurs Filles du Divin Zèle la tâche de se consacrer de toutes leurs forces à ce que la prière pour les vocations soit "incessante et universelle". C'est cette même invitation que le Père Annibale Maria Di Francia adresse aux jeunes de notre temps, en la résumant dans sa célèbre exhortation:  "Tombez amoureux de Jésus Christ".

De cette intuition providentielle est né dans l'Eglise un grand mouvement de prière pour les vocations. Je souhaite de tout coeur que l'exemple du Père Annibale Maria Di Francia guide et soutienne cette action pastorale également à notre époque.

4. "Mais le Paraclet, l'Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout et vous rappellera tout ce que je vous ai dit" (Jn 14, 26). Depuis le début, le Paraclet a suscité des hommes et des femmes qui ont rappelé et diffusé la vérité révélée par Jésus. L'un d'entre eux fut Saint Josep Manyanet y Vives, véritable apôtre de la famille. S'inspirant de l'école de Nazareth, il réalisa son projet de sainteté personnelle et se consacra, avec un dévouement héroïque, à la mission que l'Esprit lui avait confiée. Il fonda à cette intention deux Congrégations religieuses. Un symbole visible de son aspiration apostolique est également la cathédrale de la "Sagrada Familia" à Barcelone.

Que saint José Manyanet bénisse toutes les familles et vous aide à apporter les exemples de la Sainte Famille dans vos foyers!

5. Homme de prière, amoureux de l'Eucharistie qu'il aimait adorer longuement, saint Nimatullah Kassab Al-Hardini est un exemple pour les moines de l'Ordre libanais maronite comme pour ses frères libanais et pour tous les chrétiens du monde. Il s'est donné totalement au Seigneur dans une vie de grand renoncement, montrant que l'amour de Dieu est la seule véritable source de joie et de bonheur pour l'homme. Il s'est attaché à chercher et à suivre le Christ, son Maître et Seigneur.

Accueillant à ses frères, il a soulagé et guéri beaucoup de blessures dans les coeurs de ses contemporains, leur témoignant la miséricorde de Dieu. Puisse son exemple éclairer notre route, susciter chez les jeunes en particulier un vrai désir de Dieu et de la sainteté, pour annoncer à notre monde la lumière de l'Evangile!

6. "L'ange... me montra la Cité sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel" (Ap 21, 10). L'image splendide proposée par l'Apocalypse de Jean exalte la beauté et la fécondité spirituelle de l'Eglise, la nouvelle Jérusalem. Paola Elisabetta Cerioli, dont l'existence porta d'abondants fruits de biens, est un témoin singulier de cette fécondité spirituelle.

En contemplant la Sainte Famille, Paola Elisabetta eut l'intuition que les communautés familiales réussissent à rester solides lorsque les liens de parenté sont renforcés et cimentés par le partage des valeurs de la foi et de la culture chrétienne. Afin de diffuser ces valeurs, la nouvelle sainte fonda l'Institut de la Sainte-Famille. En effet, elle était convaincue que les enfants ont besoin d'une famille saine et unie, généreuse et stable pour grandir sûrs et forts. Que Dieu aide les familles chrétiennes à accueillir et à témoigner en toute circonstance l'amour de Dieu miséricordieux.

7. Gianna Beretta Molla fut une simple messagère de l'amour divin, mais elle le fut de façon profondément significative. Quelques jours avant son mariage, dans une lettre à son futur mari, elle écrivait:  "L'amour est le plus beau sentiment que le Seigneur ait placé dans l'âme des hommes".

A l'exemple du Christ, qui "ayant aimé les siens... les aima jusqu'à la fin" (Jn 13, 1), cette sainte mère de famille resta héroïquement fidèle à l'engagement pris le jour de son mariage. Le sacrifice extrême qui scella sa vie, témoigne que seul celui qui a le courage de se donner totalement à Dieu et à ses frères se réalise lui-même.

Puisse notre époque redécouvrir, à travers l'exemple de Gianna Beretta Molla, la beauté pure, chaste et féconde de l'amour conjugal, vécu comme une réponse à l'appel divin!

8. "Que votre coeur ne se trouble ni ne s'effraie" (Jn 14, 28). Les existences terrestres de ces six nouveaux saints nous poussent à persévérer sur notre propre voie, en nous en remettant à l'aide de Dieu et à la protection maternelle de Marie. Du ciel, puissent-ils à présent veiller sur nous et nous soutenir à travers leur puissante intercession.

© Copyright 2004 - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/homilies/2004/documents/hf_jp-ii_hom_20040516_canonizations_fr.html

Frontespizio della Messa per la canonizzazione di santa Gianna Beretta Molla composta da Igor Merlini, nell'archivio Rai di Milano.


Sainte Jeanne Beretta Molla

Mère de famille, médecin exemplaire

G

ianna Beretta naît à Magenta (Milan) le 4 octobre 1922. Dès son enfance, elle accueille avec une adhésion totale le don de la foi et une éducation fortement chrétienne qu'elle reçoit de ses parents extraordinaires. Ceci la porte à considérer la vie comme un don merveilleux de Dieu, à avoir confiance en la Providence, à être certaine de la nécessité et de l'efficacité de la prière.

Durant les années de lycée et d'université, alors qu'elle s'adonne avec sérieux aux études, elle traduit sa foi en s'engageant dans un apostolat généreux pour les jeunes de l'Action Catholique Italienne et charitable pour les personnes âgées et les pauvres avec la Conférence St-Vincent-de-Paul.

Docteur en médecine et en chirurgie en 1949 à l'Université de Pavie, elle ouvre en 1950 un dispensaire à Mesero, près de Magenta. Elle se spécialise en pédiatrie à l'Université de Milan en 1952 et préfère parmi ses assistés les mamans, les enfants, les personnes âgées et les pauvres.

Alors qu'elle remplit sa charge de médecin, qu'elle ressent et pratique comme une « mission », elle accroît encore son engagement dans l'Action Catholique, en se donnant sans compter pour les « plus jeunes ». En même temps, elle exprime en faisant du ski et de l'alpinisme sa grande joie de vivre et son bonheur de jouir de l'œuvre de Dieu dans la nature. Elle s'interroge, prie et fait prier pour sa vocation qu'elle considère aussi comme un don de Dieu. En choisissant l'appel au mariage, elle y répond avec tout son enthousiasme et elle s'y donne totalement : « pour former une famille vraiment chrétienne ».

Elle se fiance avec l'Ingénieur Pietro Molla et, durant les fiançailles, elle est radieuse par son comportement et par son sourire. Elle en remercie sans cesse le Seigneur. Elle se marie le 24 septembre 1955 dans la basilique St-Martin à Magenta. Elle est une femme heureuse. En novembre 1956, elle devient maman pour la première fois : Pierluigi naît ; puis en décembre 1957, c'est Mariolina ; en juillet 1959, c'est Laura la troisième. Elle sait harmoniser avec simplicité et équilibre ses devoirs de mère, d'épouse, de médecin et sa grande joie de vivre.

En septembre 1961, vers le 2ème mois d'une nouvelle grossesse, elle connaît la souffrance et le mystère de la douleur : un fibrome à l'utérus apparaît. Il faut l'opérer. Tout en sachant les risques que cela comporte de continuer la grossesse, elle supplie le chirurgien de ne pas recourir à l'avortement, mais de sauver la vie qu'elle porte en elle et elle se confie à la prière et à la Providence.

La vie est sauve. Elle remercie le Seigneur et passe les 7 mois qui la séparent de la naissance avec une force d'âme incomparable et avec une ardeur de chaque instant comme mère et médecin. Anxieuse, elle craint que son bébé puisse naître souffrant et demande à Dieu que cela lui soit épargné.

Quelques jours avant l'accouchement, tout en se confiant pleinement à la Providence, elle est prête à donner sa vie pour sauver celle de son enfant : « Si vous devez décider entre moi et l'enfant, n'hésitez pas : choisissez, et je l'exige, l'enfant. Sauvez-le ». Le matin du 21 avril 1962, Gianna Emanuela est née, saine et sauve.

Le matin du 28 avril, malgré tous les efforts et les soins pour sauver aussi la mère, au milieu de douleurs indicibles, après avoir répété: « Jésus, je t'aime. Jésus, je t'aime », elle meurt saintement.

Elle avait 39 ans. Son enterrement est une grande manifestation unanime de profonde émotion, de foi et de prière. Elle repose aujourd'hui au cimetière de Mesero, à 4 km de Magenta.

 « Immolation préméditée », c'est ainsi que saint Paul VI a défini le geste de Jeanne Beretta à l'Angélus du 23 décembre 1973 en évoquant « Une jeune mère du diocèse de Milan qui, pour donner la vie à sa fille, a sacrifié la sienne dans une immolation préméditée ». La référence christologique au Calvaire et à l'Eucharistie du Saint Père est évidente.

Gianna Beretta Molla a été béatifiée le 24 avril 1994, lors de l'Année Internationale de la Famille, et canonisée, le 16 mai 2004, par saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).

L'Ingénieur Pietro Molla, avec les enfants Pierluigi, Laura et la dernière fille Gianna Emanuela, étaient présents lors de la cérémonie : c’était la première fois, dans l’histoire millénaire de l’Église, qu’il se vérifiait un cas pareil.

Pour un approfondissement biographique :

>>> Sainte Gianna Beretta Molla, Mère de famille

SOURCE : https://www.levangileauquotidien.org/FR/display-saint/98a6d114-23b0-46e1-9d59-8ed0cca42eac

Gianna Beretta Molla

·        médecin

·        mère de famille

·        sainte

Aperçu biographique

Gianna (Jeanne, en français) Beretta est née à Magenta (diocèse de Milan), le 4 octobre 1922, dixième de 13 enfants. Toute jeune elle accueillit sans réserve le don de la foi et l’éducation chrétienne limpide qu’elle reçut de ses parents, et qui l’amènent à considérer la vie comme un don merveilleux de Dieu, à avoir confiance dans la Providence, à être certaine de la nécessité et de l’efficacité de la prière. Sa première communion à l’âge de cinq ans et demi marque chez Gianna un moment important, et fut le début d’une fréquentation assidue de l’Eucharistie qui devint soutien et lumière de son enfance, de son adolescence et de sa jeunesse.

Les difficultés et les souffrances ne lui manquent pas durant ces années: changements d’écoles, santé délicate, déménagements de la famille, maladie et mort de ses parents. Mais tout cela ne la troubla pas, étant donné la richesse et la profondeur de sa vie spirituelle; au contraire, elle affina sa sensibilité et renforça ses vertus.

Pendant les années passées au lycée et à l’Université, c’est une jeune fille douce, décidée et réservée; et, tout en se consacrant avec soin à ses études, elle traduit sa foi en un engagement généreux d’apostolat auprès des jeunes d’Action Catholique, et de charité auprès des personnes âgées et des nécessiteux dans les Conférences St-Vincent-de-Paul. Diplômée en médecine et chirurgie en 1949 à l’Université de Pavie, elle ouvre en 1950 un dispensaire médical; elle se spécialise en pédiatrie à l’Université de Milan en 1952, et a une prédilection spéciale, parmi ses malades, pour les mamans, les enfants, les personnes âgées et les pauvres.

Dans son œuvre de médecin, qu’elle ressent et pratique comme une mission, elle développe son engagement généreux dans l’Action Catholique, en se consacrant aux très jeunes filles, et, dans le même temps, elle exprime dans le ski et l’alpinisme, sa grande joie de vivre et de jouir des grandeurs de la création. Elle s’interroge, en priant, et en faisant prier, sur sa vocation qu’elle considère aussi comme un don de Dieu. Ayant choisi la vocation au mariage, elle s’y donne avec tout son enthousiasme pour «former une famille vraiment chrétienne».

Elle se fiance avec l’ingénieur Pietro Molla et vit ses fiançailles dans la joie et dans l’amour. Elle se marie le 24 septembre dans la Basilique de San Martino à Magenta. C’est une épouse heureuse. Au mois de novembre 1956, elle devient maman d’un premier fils, Pierluigi; au mois de décembre 1957, d’une fille, Mariolina; au mois de juillet 1959, d’une autre fille, Laura. Elle sait harmoniser, avec simplicité et équilibre, les devoirs de mère, d’épouse, de médecin, et la grande joie de vivre.

Au mois de septembre 1961, à la fin du deuxième mois de grossesse, elle est frappée par le mystère de la souffrance, avec un fibrome à l’utérus. Avant l’intervention nécessaire, tout en sachant le risque que la poursuite de la grossesse comportait, elle supplie le médecin de sauver la vie qu’elle porte dans son sein, et se confie à la Providence. La vie est sauvée, elle remercie le Seigneur et passe les sept mois qui la séparent de l’accouchement avec une force incomparable et avec un engagement sans changement de mère et de médecin. Elle a peur que l’enfant qu’elle porte dans son sein puisse naître malade, et demande à Dieu qu’il n’en soit pas ainsi.

Quelques jours avant l’accouchement, tout en se confiant toujours en la Providence, elle est prête à donner sa vie pour sauver celle de son enfant. «Si vous devez décider entre moi et l’enfant, aucune hésitation: choisissez, et je l’exige, l’enfant». Le matin du 21 avril 1962, elle donne le jour à Gianna Emanuela, et, le matin du 28 avril, malgré tous les efforts et tous les soins pour sauver les deux vies, au prix de très grandes souffrances, après avoir répété l’invocation «Jésus je vous aime, Jésus je vous aime», elle meurt saintement. Elle avait 39 ans.

Ses funérailles furent une grande manifestation unanime d’émotion profonde, de foi et de prière. Elle fut béatifiée par le Pape Jean-Paul II, le 24 avril 1994, Année Internationale de la Famille, et canonisée le 16 mai 2004. Aujourd’hui, Gianna Emanuela est devenue médecin, comme sa mère.

Rayonnement dans le monde

La séculaire façade de Maderno, à la Basilique St-Pierre, n’avait jamais offert au monde un tel tableau: une maman tenant dans ses bras l’un de ses quatre enfants. Cette photo inhabituelle, Place Saint-Pierre, interpellait le regard des pèlerins et les télévisions, parmi les portraits des six bienheureux canonisés le 16 mai 2004. Sa fille, Gianna Emanuela, reconnaît la dimension nouvelle qu’a pris la maternité de sa mère après sa mort héroïque. Pour sa béatification, l’Église a en effet reconnu un miracle qui a permis à une jeune maman brésilienne de porter à terme sa grossesse, à Grajau, en 1977.

Une autre jeune maman brésilienne, de la ville de Franca, Elisabetta Arcolino, a également demandé l’intercession de la sainte et elle a ainsi pu mettre au monde une petite fille, à la stupéfaction des médecins, puisque la rupture des membranes, à la 16e semaine, a fait que l’enfant s’est développée sans liquide amniotique! Elle est née le 31 mai 2000, à la 32e semaine, par césarienne: elle pesait 1820g, mais aucune complication n’a suivi, pas même respiratoire. Elle s’appelle... Gianna Maria.

On comprend le nombre et l’enthousiasme des pèlerins du Brésil présents place Saint-Pierre dimanche. Mais comment cette jeune maman italienne, qui a par ailleurs connu la souffrance de deux fausses couches, est-elle devenue la protectrice de Ginna Beretta Molla avec Pierluigi et Mariolinaces mamans brésiliennes? Avant son mariage, jeune médecin, elle avait pensé partir au Brésil comme missionnaire laïque auprès des pauvres dont s’occupait son beau-frère, Francesco Molla, médecin, prêtre capucin, missionnaire, dans un hôpital construit avec l’aide d’un autre frère. Une vocation qu’elle accomplit maintenant, au Brésil et dans le monde, car ce ne sont pas les deux seules grâces obtenues par son intercession dont les témoignages soient arrivés à Rome.

Une famille modèle

Son mari, Pietro Molla, était là, à la canonisation de son épouse, ému, fatigué et victime d’un léger malaise, mais il a pu aller saluer Jean-paul II à la fin de la célébration, accompagné de Gianna Emanuela, qui a embrassé le pape affectueusement.

Dans une lettre à son fiancé, sainte Gianna écrivait : «Je veux former avec toi une famille vraiment chrétienne, un petit Cénacle où le Seigneur se sente chez lui, nous guide et nous aide à réaliser nos projets». Elle écrivait encore: «En vivant ainsi, Pietro, jour après jour, nous atteignons cette sainteté conjugale que Dieu attend de nous… Je veux former avec toi une famille riche d’enfants comme l’ont été les belles familles dans lesquelles nous sommes nés et où nous avons grandi».

Les archives de famille, présentées par le film réalisé par la télévision catholique canadienne «Salt & Light» manifestent cette tendresse des deux époux et le bonheur de leur vie de famille. Pietro Molla y lit certains passages des lettres de sa femme avec une grande émotion. Leurs enfants, Pierluigi, Lauretta et Gianna Emanuela (car Marionila est décédée à l’âge de 7 ans), participaient eux aussi à cette grande fête de famille, pleins de gratitude et offrant cette douleur qui ne peut s’effacer, celle d’avoir grandi sans leur maman: une douleur et une offrande que le pape polonais connaît, et qu’a exprimée Gianna Emanuela dans le film «Salt & Light».

par Loyola Gagné, s.s.s. - à partir de nouvelles de l'agence FIDES

P.S.: La fête de Ste Jeanne Beretta Molla, 1922-1962* est le 28 avril.

SOURCE : http://www.cursillos.ca/action/modeles/07m-gianna.htm

Sainte Gianna Beretta Molla, Patronne de la Télévision  Sel et Lumière.

Récemment, nous recevons pas mal de courrier à Sel + Lumière nous demandant d’expliquer la belle amitié qui existe entre nous et la famille d’une nouvelle sainte dans l’Eglise, Gianna Beretta Molla.  Je suis heureux de pouvoir partager avec la grande famille de téléspectatuers et lecteurs, cette amitié et cette grâce qui est la nôtre.

Gianna Beretta est née à Magenta (Milan) le 4 octobre 1922. Dès son enfance, elle accueille avec une adhésion totale le don de la foi et une éducation fortement chrétienne qu’elle reçoit de ses parents extraordinaires. Ceci la porte à considérer la vie comme un don merveilleux de Dieu, à avoir confiance en la Providence, à être certaine de la nécessité et de l’efficacité de la prière.

Durant les années de lycée et d’université, alors qu’elle s’adonne avec sérieux aux études, elle traduit sa foi en s’engageant dans un apostolat généreux pour les jeunes de l’Action Catholique Italienne et charitable pour les personnes âgées et les pauvres avec la Conférence St-Vincent-de-Paul.

Docteur en médecine et en chirurgie en 1949 à l’Université de Pavie, elle ouvre en 1950 un dispensaire à Mesero, près de Magenta. Elle se spécialise en pédiatrie à l’Université de Milan en 1952 et préfère parmi ses assistés les mamans, les enfants, les personnes âgées et les pauvres.

Alors qu’elle remplit sa charge de médecin, qu’elle ressent et pratique comme une «mission», elle accroît encore son engagement dans l’Action Catholique, en se donnant sans compter pour les «plus jeunes». En même temps, elle exprime en faisant du ski et de l’alpinisme sa grande joie de vivre et son bonheur de jouir de l’œuvre de Dieu dans la nature. Elle s’interroge, prie et fait prier pour sa vocation qu’elle considère aussi comme un don de Dieu. En choisissant l’appel au mariage, elle y répond avec tout son enthousiasme et elle s’y donne totalement «pour former une famille vraiment chrétienne».

Elle se fiance avec l’ingénieur Pierre Molla et, durant les fiançailles, elle est radieuse par son comportement et par son sourire. Dans une lettre à son fiancé, Pietro Molla, Gianna écrivait: « Je veux former avec toi une famille vraiment chrétienne, un petit Cénacle où le Seigneur se sente chez lui, nous guide et nous aide à réaliser nos projets ».   Elle écrivait encore: « En vivant ainsi, Pietro, jour après jour, nous atteignons cette sainteté conjugale que Dieu attend de nous… Je veux former avec toi une famille riche d’enfants comme l’ont été les belles familles dans lesquelles nous sommes nés et où nous avons grandi ».  Ils se sont mariés en 1955 à Magenta en Italie.     

En novembre 1956, elle devient maman pour la première fois: Pierre-Louis naît; puis en décembre 1957, c’est Mariolina; en juillet 1959, c’est Laura la troisième. Elle sait harmoniser avec simplicité et équilibre ses devoirs de mère, d’épouse, de médecin et sa grande joie de vivre.

En septembre 1961, vers le 2ème mois d’une nouvelle grossesse, elle connaît la souffrance et le mystère de la douleur: un fibrome à l’utérus apparaît. Il faut l’opérer. Tout en sachant les risques que cela comporte de continuer la grossesse, elle supplie le chirurgien de ne pas recourir à l’avortement, mais de sauver la vie qu’elle porte en elle et elle se confie à la prière et à la Providence.

La vie est sauve. Elle remercie le Seigneur et passe les 7 mois qui la séparent de la naissance avec une force d’âme incomparable et avec une ardeur de chaque instant comme mère et médecin. Anxieuse, elle craint que son bébé puisse naître souffrant et demande à Dieu que cela lui soit épargné.

Quelques jours avant l’accouchement, tout en se confiant pleinement à la Providence, elle est prête à donner sa vie pour sauver celle de son enfant: «Si vous devez décider entre moi et l’enfant, n’hésitez pas: choisissez, et je l’exige, l’enfant. Sauvez-le». Le matin du 21 avril 1962, Jeanne-Emmanuelle est née, saine et sauve. Le matin du 28 avril, malgré tous les efforts et les soins pour sauver aussi la mère, au milieu de douleurs indicibles, après avoir répété: «Jésus, je t’aime. Jésus, je t’aime», elle meurt saintement.

Elle avait 39 ans. Son enterrement est une grande manifestation unanime de profonde émotion, de foi et de prière. Elle repose aujourd’hui au cimetière de Mesero, à 4 km de Magenta.

«Immolation préméditée», c’est ainsi que Paul VI a défini le geste de Gianna à l’Angélus du 23 décembre 1973 en évoquant «Une jeune mère du diocèse de Milan qui, pour donner la vie à sa fille, a sacrifié la sienne dans une immolation préméditée».

Gianna a été béatifiée par Jean-Paul II le 24 avril 1994, lors de l’Année Internationale de la Famille.  Lors de sa béatification, le Pape a dit que « l’acte de Gianna en faveur de la vie n’était possible qu’après une vie de préparation. »  Dix ans plus tard, en mai 2004, Jean Paul II a proclamé Gianna Sainte de l’Eglise Catholique.

La première fois que j’ai entendu parler de Gianna Beretta Molla, j’étudiais les Ecritures à Jérusalem, vers la fin des années 80 et au début des années 90. A cette époque, j’avais été frappé par cette image d’une jeune mère de famille qui a pris une décision héroïque pour permettre à son enfant de vivre à tout prix. J’ai aussi entendu dire que le mari de cette femme était encore en vie ainsi que leurs enfants. Je me souviens que j’avais pensé que cela aurait été magnifique de rencontrer de telles personnes, et d’apprendre quelque chose sur leur itinéraire vers la sainteté en tant que famille.  Je n’imaginais pas ce que l’avenir me réservait!

Nommé aumônier de l’Université de Toronto en 1994,  j’étais très frappé par l’absence de réels héros ou héroïnes dans la vie des jeunes. J’ai également réalisé que l’Eglise tardait à faire connaître les modèles magnifiques des nouveaux saints et bienheureux aux jeunes d’aujourd’hui.  Je me suis mis au travail pour parler des saints et saintes, des bienheureux et bienheureuses aux jeunes qui fréquentaient notre aumônerie.

Nos efforts ont été couronnés et bénis lors de la fête de la Toussaint à l’université de Toronto en 1999. Les étudiants ont lancé une collecte de fonds pour les nouveaux vitraux de la belle chapelle de l’université. Au lieu des trois vitraux prévus, la collecte correspondait à 12 vitraux. Les professeurs et les paroissiens et la communauté catholique de l’université sélectionnèrent ensemble les saints et bienheureux destinés à nous entourer dans cette chapelle. Et parmi eux, à l’unanimité, il y avait les bienheureux Pier Giorgio Frassati, Teresa de Calcutta, Jean XXIII, Gianna Beretta Molla, Thérèse Bénédicte de la Croix, chacun ayant quelque chose à dire à une telle communauté universitaire.

Nous vivons à une époque où la vie est si bon marché et disponible.   L’avortement est le plus grand symptôme de la culture de la mort.   C’est une époque où l’engagement permanent est discrédité dans de nombreux milieux, où la vie humaine et la vie de famille sont assiégées, où le sacrifice et la vertu sont absents de tant de vies, où certains, dans des professions médicales, ont de moins en moins le souci de la dignité et du caractère sacré de chaque vie humaine, où la souffrance est considérée comme une nuisance sans signification rédemptrice, où la bonté, la joie, la simplicité, et la beauté sont suspectes, Gianna Beretta Molla nous montre une voie alternative d’une extraordinaire beauté.

Je réflechis souvent à ce qu’a dit le cardinal Carlo Maria Martini, sj, ancien archevêque de Milan.  Il a appelé Gianna « Femme, mère, et amante de la vie », à sa béatification en 1994.  L’acte de Gianna était héroïque, dans la mesure où chaque jour de sa vie elle s’est préparée à cet acte final. Sa décision pour la vie a été l’épanouissement naturel et le sommet d’une vie extraordinairement vertueuse faite de sainteté, de détachement, et de joie paisible. Sainte Gianna Molla continue de rappeler à l’Eglise et au monde la nécessité d’une éthique de vie constante, des premiers instants de la vie jusqu’aux derniers. Nous sommes appelés à l’héroïsme par notre choix de vie au quotidien. Pour la plupart, nous ne sommes pas prêts à une action héroïque. Nos vies ne nous y ont pas préparés. Mais nous pouvons et nous devons nous préparer pas à pas au détachement de nous-mêmes. Si nous le demandons à Sainte Gianna Molla, elle nous donnera le courage de faire le prochain pas.

Sainte Gianna Molla, prie pour nous tous.  Donne-nous l’amour et le goût pour la vie.

SOURCE : http://seletlumieretv.org/blogue/divers/sainte-gianna-beretta-molla-patronne-de-la-television-sel-et-lumiere



Saint Gianna Beretta Molla

Also known as

Gianna Beretta

Gianna Molla

Memorial

28 April

Profile

Tenth of thirteen children born to Alberto and Maria Beretta, she was a pious girl raised in a pious family; one sister became a nun, and two brothers, including Enrico Beretta became priests. While in college, she worked with the poor and elderly, and joined the Saint Vincent de Paul Society. Physician and surgeon, graduating from the University of Pavia in 1949, she started a clinic in Mero, Italy in 1950. She returned to school and studied pediatrics, and after finishing in 1952 she worked especially with mothersbabies, the elderly, and the poor. Active in Catholic Action, and a avid skier. She considered a call to religious life, but was married to Pietro Molla on 24 September 1955 at Magenta. Mother of three, she continued her medical career, treating it as a mission and gift from God. During her pregnancy with her fourth child, she was diagnosed with a large ovarian cyst. Her surgeon recommended an abortion in order to save Gianna’s life; she refused and died a week after childbirth, caring more for doing right by her unborn child than for her own life. Today that child is a physician herself, and involved in the pro-life movement.

Born

4 October 1922 in Magenta, MilanItaly

Died

28 April 1962 in Monza Maternity Hospital, MonzaItaly of complications from an ovarian cyst

Venerated

6 July 1991 by Pope John Paul II

Beatified

24 April 1994 by Pope John Paul II in RomeItaly

Canonized

16 May 2004 by Pope John Paul II

the canonization miracle involved the birth of a baby who gestated with no amniotic fluid but a constant stream of prayers for the intercession of Saint Gianna

Patronage

against abortion

mothers

pregnant women

unborn children

World Meeting of Families 2015

Additional Information

Saints of the Day, by Katherine Rabenstein

other sites in english

Catholic Culture

Catholic Online

Catholic Sun

Father Z: Saint Gianna’s 2nd Miracle

Franciscan Media

Hagiography Circle

Jean Lee

Mother for All Times, by Sue Widemark

Saint Charles Borromeo Catholic Church

Saints 2 Saints

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nettsteder i norsk

Den katolske kirke

Readings

If you must choose between me and the baby, no hesitation; choose – and I demand it – the baby. Save the baby! – Saint Gianna

O Jesus, I promise You to submit myself to all that You permit to befall me, make me only know Your Will. My most sweet Jesus, infinitely merciful God, most tender Father of souls, and in a particular way of the most weak, most miserable, most infirm which You carry with special tenderness between Your divine arms, I come to You to ask You, through the love and merits of Your Sacred Heart, the grace to comprehend and to do always Your holy Will, the grace to confide in You, the grace to rest securely through time and eternity in Your loving divine arms. – Saint Gianna

When one does one’s own duty, one must not be concerned, because God’s help will not be lacking. – Saint Gianna Beretta Molla

MLA Citation

“Saint Gianna Beretta Molla“. CatholicSaints.Info. 5 December 2021. Web. 26 April 2022. <http://catholicsaints.info/saint-gianna-beretta-molla/>

SOURCE : http://catholicsaints.info/saint-gianna-beretta-molla/

Saints of the Day – Blessed Gianna Beretta Molla

Article

Born in Magenta (near Milan), Italy, on October 4, 1922; died April 28, 1962. Gianna Beretta, the tenth of 13 children, was raised and educated by pious parents, who taught her the life is a great gift from God to be embraced with gratitude. Consequently, she had a strong hope in God’s providence and was convinced of the effectiveness of prayer.

As a teenager and young adult, she was a member of the Saint Vincent de Paul Society and volunteered her time to work among the elderly and poor. At the same time she diligently applied herself to her studies, earning degrees in medicine and surgery from the University of Pavia in 1949. The following year, she opened a medical clinic in Mesero near her hometown. She specialized in pediatrics at the University of Milan in 1952 and thereafter gave special attention to mothers, babies, the elderly, and the poor.

Gianna saw medicine as her means of serving the Creator; thus, she increased her generous service to Catholic Action. Yet, unlike many of the earlier saints, Gianna exhibited a real joy for living. She loved skiing and trekking through the mountains. Some thought that such a good Christian woman should enter the convent; but after prayerful reflection, she knew that her vocation was marriage and cooperation with God “to forming a truly Christian family.”

On September 24, 1955, she married Pietro Molla in Saint Martin’s Basilica in Magenta, and she became a happy wife. Gianna was no cardboard saint. She knew and joyfully embraced the demands of balancing her obligations as a career woman, wife, and mother. In November 1956, to her great joy, she became the mother of Pierluigi; in December 1957 of Mariolina; in July 1959 of Laura.

In September 1961, towards the end of the second month of pregnancy, she discovered that she had developed a fibroma in her uterus. Before the required surgical operation, and conscious of the risk that her continued pregnancy brought, she pleaded with the surgeon to save the life of the child she was carrying, and entrusted herself to God’s care. The life was saved, for which she thanked the Lord. She spent the next seven months joyfully dedicating herself to her tasks as mother and doctor; however, she was worried that the baby in her womb might be born in pain, and she asked God to prevent that.

A few days before the child was due, although trusting as always in Providence, she was ready to give her life in order to save that of her child: “If you must decide between me and the child, do not hesitate: choose the child – I insist on it. Save the baby.” Thus, Gianna Emanuela was born on the morning of April 21, 1962. Despite all efforts to save both mother and child, today’s saint died less than a week later in horrible pain. After repeatedly exclaiming, “Jesus, I love you. Jesus, I love you,” the mother died. She was 39 years old. Her funeral was an occasion of profound grief, faith and prayer. The body of the new blessed lies in the cemetery of Mesero near Magenta (L’Osservatore Romano, 4/27/94).

MLA Citation

Katherine I Rabenstein. Saints of the Day1998. CatholicSaints.Info. 7 June 2020. Web. 26 April 2022. <https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-blessed-gianna-beretta-molla/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-blessed-gianna-beretta-molla/

Saint Gianna Beretta Molla

St. Gianna Beretta was born in Magenta (Milan) October 4, 1922. Already as a youth she willingly accepted the gift of faith and the clearly Christian education that she received from her excellent parents. As a result, she experienced life as a marvellous gift from God, had a strong faith in Providence and was convinced of the necessity and effectiveness of prayer.

She diligently dedicated herself to studies during the years of her secondary and university education, while, at the same time, applying her faith through generous apostolic service among the youth of Catholic Action and charitable work among the elderly and needy as a member of the St. Vincent de Paul Society. After earning degrees in Medicine and Surgery from the University of Pavia in 1949, she opened a medical clinic in Mesero (near Magenta) in 1950. She specialized in Pediatrics at the University of Milan in 1952 and there after gave special attention to mothers, babies, the elderly and poor.

While working in the field of medicine-which she considered a “mission” and practiced as such-she increased her generous service to Catholic Action, especially among the “very young” and, at the same time, expressed her joie de vivre and love of creation through skiing and mountaineering. Through her prayers and those of others, she reflected upon her vocation, which she also considered a gift from God. Having chosen the vocation of marriage, she embraced it with complete enthusiasm and wholly dedicated herself “to forming a truly Christian family”.

She became engaged to Pietro Molla and was radiant with joy and happiness during the time of their engagement, for which she thanked and praised the Lord. They were married on September 24, 1955, in the Basilica of St. Martin in Magenta, and she became a happy wife. In November 1956, to her great joy, she became the mother of Pierluigi, in December 1957 of Mariolina; in July 1959 of Laura. With simplicity and equilibrium she harmonized the demands of mother, wife, doctor and her passion for life.

In September 1961 towards the end of the second month of pregnancy, she was touched by suffering and the mystery of pain; she had developed a fibroma in her uterus. Before the required surgical operation, and conscious of the risk that her continued pregnancy brought, she pleaded with the surgeon to save the life of the child she was carrying, and entrusted herself to prayer and Providence. The life was saved, for which she thanked the Lord. She spent the seven months remaining until the birth of the child in incomparable strength of spirit and unrelenting dedication to her tasks as mother and doctor. She worried that the baby in her womb might be born in pain, and she asked God to prevent that.

A few days before the child was due, although trusting as always in Providence, she was ready to give her life in order to save that of her child: “If you must decided between me and the child, do not hesitate: choose the child – I insist on it. Save him”. On the morning of April 21, 1962, Gianna Emanuela was born. Despite all efforts and treatments to save both of them, on the morning of April 28, amid unspeakable pain and after repeated exclamations of “Jesus, I love you. Jesus, I love you», the mother died. She was 39 years old. Her funeral was an occasion of profound grief, faith and prayer. The Servant of God lies in the cemetery of Mesero (4 km from Magenta).

“Conscious immolation», was the phrase used by Pope Paul VI to define the act of Blessed Gianna, remembering her at the Sunday Angelus of September 23, 1973, as: “A young mother from the diocese of Milan, who, to give life to her daughter, sacrificed her own, with conscious immolation”. The Holy Father in these words clearly refers to Christ on Calvary and in the Eucharist.

St. Gianna was beatified by Pope John Paul II on April 24, 1994, during the international Year of the Family.

SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/gianna/

Saint Gianna Beretta Molla 

Feast Day : April 28

Born : October 4, 1922, Magenta, Italy

Died: April 28, 1962, Monza, Italy

Canonized : May 16, 2004 by Pope John Paul II

Patron of : mothers, physicians, preborn children

Saint Gianna Beretta Molla was born in Magenta (Milan), Italy, on 4 October 1922, the 10th of 13 children. Already as a young girl she willingly accepted the gift of faith and the clearly Christian education that she received from her excellent parents. As a result, she experienced life as a marvellous gift from God, had a strong faith in Providence and was convinced of the necessity and effectivneess of prayer.

She diligently dedicated herself to studies during the years of her secondary and university education, while, at the same time, applying her faith in generous apostolic service among the elderly and needy as a member of the St. Vincent de Paul Society. After earning degrees in medicine and surgery from the University of Pavia in 1949, she opened a medical clinic in Mesero (near Magenta) in 1950. She specialized in pediatrics at the University of Milan in 1952 and thereafter gave special attention to mothers, babies, the elderly and the poor.

While working in the field of medicine—which she considered a "mission" and practiced as such—she increased her generous service to Catholic Action, especially among the "very young" and, at the same time, expressed her joie de vivre and love of creation through skiing and mountaineering. Through her prayers and those of others, she reflected on her vocation, which she also considered a gift from God. Having chosen the vocation of marriage, she embraced it with complete enthusiasm and wholly dedicated herself "to forming a truly Christian family."

She became engaged to Pietro Molla and was radiant with joy and happiness during the time of their engagement, for which she thanked and praised the Lord. They were married on 24 September 1955 in St. Martin's Basilica in Magenta, and she became a happy wife. In November 1956, to her great joy, she became the mother of Pierluigi; in December 1957 of Mariolina; in July 1959 of Laura. With simplicity and equilibrium she harmonized the demands of mother, wife, doctor and her passion for life.

In September 1961, towards the end of the second month of pregnancy, she was touched by suffering and the mystery of pain; she had developed a fibroma in her uterus. Before the required surgical operation, and conscious of the risk that her continued pregnancy brought, she pleaded with the surgeon to save the life of the child she was carrying, and entrusted herself to prayer and Providence. The life was saved, for which she thanked the Lord. She spent the seven months remaining until the birth of the child in incomparable strength of spirit and unrelenting dedication to her tasks as mother and doctor. She worried that the baby in her womb might be born in pain, and she asked God to prevent that.

A few days before the child was due, although trusting as always in Providence, she was ready to give her life in order to save that of her child: "If you must decide between me and the child, do not hesitate: choose the child—I insist on it. Save the baby." On the morning of 21 April 1962 Gianna Emanuela was born. Despite all efforts and treatments to save both of them, on the morning of 28 April, amid unspeakable pain and after repeated exclamations of "Jesus, I love you. Jesus, I love you," the mother died. She was 39 years old. Her funeral was an occasion of profound grief, faith and prayer. The body of the new blessed lies in the cemetary of Mesero (4 km. from Magenta).

Gianna was beatified by Pope John Paul II on April 24, 1994, and officially canonized as a saint on May 16, 2004. Gianna's husband Pietro and their last child, Gianna, were present at the canonization ceremony.

St. Gianna is a patron saint for mothers, physicians, and unborn children.

Read more: http://www.ewtn.com/saintsholy/saints/G/stgiannaberettamolla.asp#ixzz30DGLi75W

SOURCE : http://www.ewtn.com/saintsholy/saints/G/stgiannaberettamolla.asp

All Saints Catholic Church (Walton, Kentucky) - nave, altar to St. Gianna Beretta Molla


Our Patron: St. Gianna Beretta Molla

Gianna Beretta Molla was born on the feast of St. Francis of Assisi, October 4, 1922, in Magenta, an Italian town near Milan. Her parents, devout Catholics and third-order Franciscans, had her baptized on October 11 in the Basilica of San Martino. They named her Giovanna Francesca.

Gianna was the 10th child born to the Berettas. Of the Beretta's four boys and four girls who survived childhood,Gianna was the second youngest. Having accepted the gift of faith from an early age, she received a solid Christian education from her parents. They taught her to view life as a gift from God, to trust in God's providence, and to believe in the power of prayer. Their deep devotion to St. Francis led Gianna's parents to encourage her to have compassion for the poor, appreciation for a simple lifestyle, and an attraction to the missions.

After the death of her parents, Gianna and her siblings returned to the house where she was born in Magenta. Viewing medicine as the career in which she could best help people in body and spirit, Gianna enrolled in medical school in November 1942. She took classes first in Milan and then in Pavia, where she graduated on November 30, 1949.

On December 8, 1954, Gianna was invited by newly ordained Fr. Lino Garavaglia, to attend his first Mass, which was to be celebrated in his home town of Mesero. Fr. Lino also had invited fellow Mesero native Pietro Molla, whom Gianna had met only in passing. An engineer and manager of a match factory in Ponte Nuovo, near Magenta, Pietro was a devout Catholic active in his parish and in the Catholic Action movement.

Pietro and Gianna were deeply impressed with one another. They began spending time together, growing in mutual admiration and attraction. By early 1955, Pietro had asked Gianna to marry him. They celebrated their engagement with their families on Easter Monday, April 11, 1955. Gianna's brother, Fr. Giuseppe, celebrated a Mass for the occasion at the Canossian Sisters' small church in Magenta.

Gianna and Pietro were married on September 24, 1955, in the Basilica of San Martino in Magenta. They settled in the village of Ponte Nuovo, in a cozy villa provided by Pietro's company. The villa was only a few paces from the little church of Our Lady of Good Counsel where Gianna prayed and attended daily Mass.

Gianna was a happy wife and the Lord soon fulfilled her desire to become the mother of several children: Pierluigi, born on November 19, 1956, Maria Zita, born on December 11, 1957, and Laura, born on July 19, 1959. All were born in her home in Ponte Nuovo.

In September 1961, after suffering two miscarriages, Gianna was expecting another child. Doctors discovered a large fibroid, a benign tumor, in her uterus. The only sure way to save Gianna's life was to remove the fibroid, her unborn child, and her uterus - an option that would mean Gianna could not bear more children. A second option was to remove the fibroid and her unborn child but not her uterus, thus allowing Gianna a chance to conceive again. The third and riskiest option was to remove only the fibroid and leave Gianna's unborn child in her womb, in an attempt to save the child's life.

As a physician, Gianna knew the risks associated with the third option but she chose it anyway. Placing her trust in God, she implored the surgeon to save her baby.

Gianna underwent immediate surgery at the San Gerardo Hospital in Monza, where the surgeon removed the fibroid and sent her home after a short hospital stay. Grateful to God, Gianna resumed her medical work and care for her children. Facing even more months of a high-risk pregnancy, she prayed fervently that she might be spared the sacrifice of her life and that God would allow her to give birth to a healthy baby.

Gianna knew the delivery would be difficult. Yet she firmly believed that her unborn child had the same right to life as her other three children. Relying on God and her family to watch over her children, Gianna implored her husband to protect the life of her baby despite the painful consequences that might follow. As Pietro later recalled, Gianna spoke "in a steady but serene tone, having a confident expression I will never forget." She told him, "If you have to decide between me and the baby, do not hesitate. Choose - and I require it - the baby. Save the baby."

On April 20, 1962, the afternoon of Good Friday, Gianna returned to the hospital in Monza to attempt natural childbirth, a less risky option for a woman with her condition. It did not work. So the next morning, on Holy Saturday, doctors made the delivery by Cesarean Section. It was a healthy baby girl who would be named Gianna Emanuela.

A few hours after her baby's birth, Gianna developed an extremely high fever and abdominal pain due to septic peritonitis. Her sharing in Christ's passion on Calvary had begun.

In spite of all treatments, Gianna's condition worsened each day. Her slow agony was punctuated by sad farewells to her husband, her newborn daughter, and her family. She wanted to receive Jesus in the Eucharist, yet her uncontrollable vomiting allowed her to receive only part of the Host on her lips.

As she had requested, Gianna returned to her home in Ponte Nuovo at dawn on Saturday, April 28. She died at 8 a.m. She was 39 years old.

Word of Gianna's sacrifice and sanctity spread rapidly after her death. Her faith-filled life and maternal love, crowned by her final, heroic choice, led to her beatification by Pope John Paul II on April 24, 1994, when he referred to Gianna as "Mater Familiae" (mother of a family). The day after she was beatified, the Holy Father highlighted the importance of Gianna's pro-life witness in an address to pilgrims gathered in the Pope Paul VI room. "Her testimony is heroic," he said, "a true hymn to life, in violent contrast with a certain mentality pervasive today! May her sacrifice inspire courage in those who participate in the movement for life, in order that each human being's inviolable dignity be recognized, from birth to a natural death, as a foremost and fundamental value in respect to every other human and social right."

Ten years later, on May 16, 2004, Pope John Paul II proclaimed Gianna a saint. Her canonization and that of five other saints took place in St. Peter's Square before some 100,000 pilgrims. In attendance were Gianna's husband, children, granddaughter, siblings, medical patients, and friends.

SOURCE : https://www.stgiannaphysicians.org/our_patron

Miracles Approved for the Canonization of Saint Gianna Beretta Molla

By Thomas J. McKenna

Saint Gianna Beretta Molla was only thirty nine years old when she died in 1962, one week after giving birth to her daughter, Gianna Emanuela. She left behind a husband and four young children. Little did they or anyone else know that only 42 years later this wife, mother and physician would be canonized a saint of the Catholic Church. Present at her canonization on May 16, 2004, were her husband, her three living children, a brother and a sister and many other relatives and friends who knew her in life. It was the first time in history that a saint's spouse attended the canonization ceremony of the other.

When St. Gianna died on April 28 1962 she was well known for her virtues. She was always kind and charitable and this was evident by the large crowd that attended her funeral. The acclaim did not cease when she was placed in her tomb. People continued to talk about her and to reference the way she lived her life in virtue.

In December that same year, the provincial administration of Milan presented St. Gianna's family with a gold medal in her memory and stated:

A diligent and generous collaborator of the ONMI Clinic of Magenta, inspired by a Christian spirit consistent with profound faith in eternal values, while a mother of three young children, she did not hesitate to sacrifice her own young life to bring her last child into the world. Her name gives witness to and exalts the sublime heroism of all mothers and arouses deep sentiments in the hearts of all who recognize the unfailing principles of civilization.

Talk of her holiness continued to grow and in 1972, the Cardinal of Milan, Giovanni Columbo, having gained the favorable opinion of the Bishops Conference of Lombardy, promoted the cause for her beatification and requested the compilation of informative acts and documents. This was the beginning of a long and extensive investigation that is undertaken in every cause for sainthood.

On April 28, 1980 Cardinal Carlo Martini, Archbishop of Milan, with the approval of Pope John Paul II, officially introduced the cause for beatification of the Servant of God, Gianna Beretta Molla. There were just two major challenges left: a miracle would have to be approved for her beatification and another for her canonization.

It was not by chance that Providence had deigned that both miracles for St. Gianna's canonization would take place in Brazil. One of St. Gianna's brothers, Fr. Alberto, who was also a physician, was a Capuchin missionary in Brazil his entire life. He cared for the needy and frequently wrote to St. Gianna about the work in the mission helping the poor and the needy. She was enflamed with a desire to join him.

When she had finished her studies and was contemplating going to Brazil, her spiritual director raised concerns about her health amid the grueling conditions of mission work. He counseled against the idea, as did the Bishop of Bergamo. In a conversation with Gianna's brother, Fr. Giuseppe, the Bishop said: "From what my experience as priest and bishop has taught me, I know that when the Lord calls a soul to the missionary ideal, besides a great faith and an exceptional spirituality, he also gives physical strength that will help overcome difficulties and situations that here we are unable even to imagine. If Gianna does not have this gift, I think precisely that this is not the road the Lord calls her to follow." Gianna accepted this advice as a sign that God had another plan for her. She began her medical practice in Italy and soon after met her future husband, Pietro.

Miracle for Beatification

October 22, 1977 in Grajau, Brazil a 27 year old Protestant woman, Lucia Sylvia Cirilo, gave birth to a still-born baby by caesarian section. It was her fourth child. After nine days she was discharged from the hospital in good health and resumed her duties as a housecleaner. A few days later she began having pain in her rectal and vaginal areas. When the pain increased she was rushed by her brother to St Francis of Assisi Hospital on November 9. St. Gianna's brother, Father Alberto Beretta, OFM Capuchin, had helped establish this hospital. Upon examination, the doctors found a very serious and unforeseen complication had caused a rectal-vaginal fistula that was inoperable at that hospital. The nearest hospital with adequate facilities to attempt to save her life was in Sao Luis, a city more than 375 miles away. (In Brazil, the metric system is used. Hence the official record states the distance as “600 kilometers”.) An attempt to transport the young mother in this condition was extremely risky because her health was deteriorating by the hour.

A nurse at the hospital, Sister Bernardina, a Capuchin nun, became extremely worried upon hearing of the patient's painful condition. She turned in prayer to Gianna Beretta Molla asking through her intercession that the dying mother be healed of the illness and thereby avoid the dangerous trip to Sao Luis. Gazing at a small picture of the Servant of God, she prayed, "You, who are Father Alberto's sister, make this fistula heal and keep this woman from having to travel to Sao Luis."

Sister Bernardina invited two other nurses to join her in this prayer. According to the sick woman's testimony, about this time the pain subsided immediately and disappeared completely. The surgeon was called to examine the woman. To his great surprise he found that the fistula had healed and it was no longer urgent or necessary to transfer the young lady to the hospital in Sao Luis.

It took years to compile the evidence to prove this miraculous event. Three investigative sessions were held in Grajau, Brazil between November 1981 and October 1987 to gather the depositions of everyone involved in the case. Then on May 22, 1992, following years of investigation and verification by medical experts and theologians, the cure was officially recognized by the Special Congress of the Congregation of the Causes of Saints, as a third degree miracle. That is, an instantaneous, complete and lasting cure unexplained by medical science. Lucia Sylvia Cirilo, attended St Gianna's beatification on April 24, 1994.

Miracle for Canonization

In mid November 1999 a 35 year old Brazilian woman, Elizabeth Comparini Arcolino, was pregnant for the fourth time. Her children were 10, 7 and 4 respectively. Within the first month of pregnancy, Elizabeth had a serious hemorrhage. In spite of the hemorrhage the pregnancy continued but an ultrasound on November 30 showed that the developing embryo was within a smaller than normal gestational sac. The doctor said that it was doubtful that the pregnancy would come to term with such a beginning. On December 9 an examination showed the embryo to be 1cm in length but also that a large blood clot measuring 5.2×3.5 cm had formed. On December 19 the doctors found that the baby's heart was still beating but that the placenta in the lower region of the uterus had greatly deteriorated. Elizabeth's physician, Dr. Nadia Bicego Vieitez de Almeida, said that the baby was barely alive due to the size of the blood clot in the uterus and that it was almost certain she would spontaneously abort the baby or it would have to be removed. Contrary to expectations, the child's heart kept beating and the pregnancy continued.

On February 11 Elizabeth felt something was seriously wrong and returned to the hospital. An ultrasound showed that the membranes had broken. She was 16 weeks pregnant and, although the fetus was alive, there was no amniotic fluid. The radiologist testified that there was no amniotic fluid present to protect the child from exposure to the bacteria of the birth canal and from the external pressure of the uterus itself. This meant that both the child and mother were in serious danger of infection. Dr. Bicego recommended terminating the pregnancy. In a desperate attempt to save the baby, Elizabeth was put on a regimen of hydration of 4 liters of intravenous fluids per day with the intent of promoting the formation of amniotic fluid. This attempt failed.

Elizabeth remained in the hospital and on February 15 the prognosis was that the baby would die. At the time, doctors in Sao Paulo, Brazil and San Francisco, CA had studied the viability of pregnancies between 22-26 weeks with ruptured membranes, many more weeks along in their pregnancies than the case with Elizabeth. In every case examined in these studies, the pregnancy ended in spontaneous abortion within 60 days of when the membranes ruptured. So doctors involved in the case concluded that at 16 weeks the fetus would certainly also be spontaneously aborted.

Dr. Bicega and other doctors told Elizabeth that the pregnancy was going to be lost, and with the membranes ruptured, she was going to get an infection. They recommended an abortion to save her life and gave her some time to make the decision. Elizabeth was a practicing Catholic and later testified that she knew in her heart that she could not choose abortion as an option and that she must try to bring the child to term. She was distraught and crying when the doctor came back for the decision. Elizabeth's husband Carlos Cesar, who was faithfully at her side, said that his wife was requesting a priest. He called the local parish priest of San Sebastiano, Fr. Ovidio Jose Alves di Andrade. Dr. Bicega said she would return in 15 minutes with the documents for their signatures authorizing the abortive procedure.

One of Elizabeth's friends, Isabel, was in the room when Dr. Bicega stopped in and she overheard the recommendation about having an abortion. Isabel, inspired by her faith, hurried to the hospital chapel to pray to Mary to help bring some clarity to the situation befalling her friend. After spending some time in prayer she got up to leave and was surprised to see the bishop of the diocese, Bishop Diogenes Silva Matthes, pass by the door. He was at the hospital visiting another person and Isabel immediately stopped him to inform him of what was happening to Elizabeth. It turned out that he knew Elizabeth and Carlos. He had married them when they were working in San Sebastiano as catechists. The Bishop immediately went to Elizabeth's room. After hearing the whole story he said "Betinha, (Betsy) we will pray and God will help us." He then asked Dr. Bicega to give them more time and he left.

Shortly after the Bishop left, Fr. Ovidio arrived and began anointing Elizabeth with the sacrament for the sick. While he was anointing her, Bishop Silva returned and brought with him a biography of Blessed Gianna Beretta Molla. The Bishop told Elizabeth "Do what Blessed Gianna did, and, if necessary, give your life for the child. I was praying at home and I said to the Blessed in prayer, ‘Now has arrived the opportunity for you to be canonized. Intercede before the Lord for the grace of a miracle and save the life of this little child."

Elizabeth knew about Blessed Gianna and how she had died. She also knew that the first miracle, which allowed Gianna to be declared Blessed, had taken place in Brazil. It involved a woman who had a life threatening complication from a caesarian section. This miracle had taken place in a hospital that had been founded by St. Gianna's brother, Fr. Alberto.

While Elizabeth had been pregnant with her third child, in spite of having delivered her two previous children by caesarian section, she had decided on a natural delivery. At the time, Bishop Silva had given her a holy card of Blessed Gianna and told Elizabeth to pray to her. She had been terribly afraid but asked Blessed Gianna for help and subsequently gave birth to a healthy child.

Reassured by her past experience and the inspiration of Blessed Gianna and the Bishop, Elizabeth told Dr. Bicega she would try to carry her child to term as long at the child's heart continued to beat. Several doctors at the hospital indicated that this was madness as the child was already dying. Dr. Bicega later testified about that crucial time: "I don't know if it was by intuition, through my own lack of courage, or if I was drawn by Elizabeth's faith which seemed to have no limit, but I decided to wait and see what happened." Elizabeth later testified that, for her, "Jesus' greatest miracle was to change the doctor's heart. She had been unmoved in her determination to perform the abortion, but one day she said to me, ‘Your faith has made me think a great deal. Even I have faith now so let's wait for the death of the fetus."

Elizabeth left the hospital and went to the home of Carlos Cesar's aunt, Janete Arcolino, who was a nurse. Dr. Bicego lent them an ultrasound so they could monitor the heart beat of the child. She told them to check Elizabeth's temperature and blood pressure every six hours. They continued the super hydration and eventually began a cortisone treatment to prevent problems with the child's lungs.

Fr. Ovidio later testified that the whole community continued to invoke Blessed Gianna asking for a miracle. The parish was very pro-life and every month held a special blessing for pregnant women. A community of Carmelite sisters in the area also joined in the prayers and requested convents throughout Brazil to pray for Elizabeth. For her part, Elizabeth had a very hard time. Despite her faith in God and her past experiences, there were times when she was terribly afraid she was going to die with her child. Sometimes she felt alone as if she had been abandoned by God. She worried about what would happen with her other three children if she died.

Dr. Bicega followed the pregnancy very closely and noted that during the whole time there was no accumulation of amniotic fluid. Whenever any fluid did accumulate it would leak out as soon as Elizabeth would get up to go to the bathroom. Finally, when Elizabeth had reached her 32nd week of pregnancy and the baby weighed 1.80 kilograms, it was decided to deliver the baby by caesarian section. On May 31, 2000 Elizabeth gave birth to a daughter whom she named Gianna Maria after her celestial intercessor. The baby was healthy except for a twisted left foot which was later successfully corrected with an operation and physical therapy. The defect probably occurred due to compression within the uterus.

Elizabeth however, had serious complications. The placenta adhered to the uterine wall and as a consequence she developed a severe hemorrhage and shock, losing more than 75% of her blood. By late in the day her kidneys had shut down, her lungs collapsed, and she was lapsing into a coma. Finally, after multiple blood transfusions and three days in the intensive care unit, she recovered.

The newborn was sent home on June 17 weighing 1.960 kilograms. In July 2001, Dr. Maria Engracia Ribeiro, a pediatrician, examined the child and found her to be perfectly normal and healthy, intelligent and lively with a strong personality. A subsequent examination on January 17, 2002 found no problems of any sort with the child's development. She had no immune or respiratory problems and was in perfect health.

The case of the miracle was studied thoroughly by the "Consulta Medica" of the Congregation for Causes of Saints and on April 10, 2003 it was determined that, despite the grave prognosis for the fetus and the mother as the result of the total loss of amniotic fluid at the 16th week of gestation, and despite medical treatment that failed to alleviate and was inadequate for such a grave situation, the positive outcome of the pregnancy, both healthy mother and healthy child, was unexplainable in medical terms. The decree "super miraculo" was promulgated by the Congregation in the presence of Pope John Paul II on December 20, 2003. Gianna Beretta Molla had been beatified on April 24, 1994. Her canonization was celebrated on May 16, 2004, and her feast day is commemorated on April 28, the date of her death.

Elizabeth's obstetrician and gynecologist, Dr. Nadia Vieitez de Almeida, stated "Contradicting all logic and science, this pregnancy continued without infection, without premature labor and without any fetal anomalies. The reality is that God sent us Gianna, who today is the pride of us all."

St. Gianna died as a result of sacrificing her life so that her unborn child in the womb could have the maximum chance at life. Divine Providence accepted her sacrifice and suffering and she was rewarded with Eternal Salvation. Thus it is very beautiful that her heroic virtue was acknowledged and confirmed by the Universal Church through two intercessory miracles involving two mothers and an innocent baby in the womb.

SOURCE : https://www.stgiannaphysicians.org/canonization_miracles

Saint Patrick Catholic Church (Columbus, Ohio) - ceiling mural, Blessed Gianna Beretta Molla


Modern Day Hero of Divine Love

St. Gianna Beretta Molla: A Modern Day Hero of Divine Love is a brilliant book, timely, relative, pertinent, and very helpful in light of the contemporary war being waged on traditional values such as faith, family, marriage, life, truth, morality, and religion. 

This woman was a doctor, wife and mother, yet her most fundamental title is that given to each human being at baptism, a child of God. Her fidelity and loyalty to the Almighty would not allow her to compromise one iota on innocent life nor would it allow her to succumb to the false and transitory values of the secular world.  She sacrificed not only convenience, but even her own life, the supreme sacrifice anyone can make.

This book not only gives a concise biography of the saintly woman but also shows the relevance of having such people in human history.  People like St. Gianna are able to make courageous and difficult decisions because of divine grace and divine mercy.  The spiritual reservoir available to her is available to everyone and anyone.  Hence, her sanctity need not be so rare and unique as long as all of us are willing to follow her example of total trust in divine providence and complete fidelity to the Will of God.

Best of all, this book gives facts and it gives hope.  Hope in prayerful meditation on the life of St. Gianna the implications for the reader to be and to do better as a devout believer.

Rev. John Trigilio, Jr., PhD, ThD

President, Confraternity of Catholic Clergy

Program host for several EWTN programs

Author and guest radio host

FOREWORD:

Among the many and wonderful gifts which God gives to us in the Church, one of the most treasured is the friendship of the saints who have gone before us, following Christ with heroic faith, hope and charity.  Through our communion of love with the saints, we come to hear more clearly the call of Christ to extraordinary holiness in the ordinary circumstances of our everyday life; and we enjoy the help of their prayers in responding to Christ’s call, as they have responded to His call before us.

In our society and culture which have become so totally secularized, dulling our ears to Christ’s call to holiness and leading us to betray the gift of His life within us, the friendship, example and intercession of the saints is more important to us than ever.  The saints have known in their lives the struggle with the world and its allurements. They have known the temptations to betray Christ’s life in them in order to win favor with the anti-Christian forces of the culture.  They show us how to remain close to Christ; and in our trials and temptations, they come to our assistance with their prayers.

Saint Gianna Beretta Molla, wife and mother and physician, is especially close to those called to the married life and those who care for the sick.  Having lived in our era, she knew well the threats to the holiness of husbands and wives, fathers and mothers, in our times.  Her work with youth through Catholic Action fortified young women to lead lives of pure and chaste love.  Having received from her parents a profound love of Christ in the Holy Eucharist and a corresponding strong devotion to the Sacred Heart of Jesus and His Blessed Mother, she strove to hand on to the succeeding generation what were for her fundamental and critical spiritual practices.

Physicians, nurses and other health-care workers find in St. Gianna a loving and strong helper in navigating the waters of the contemporary practice of medicine, so heavily influenced by a technology that is often falsely and fatally divorced from morality.  Saint Gianna’s patients received from her excellent medical care, but they also received something greater and more lasting:  respect for the inviolable dignity of the gift of human life.

St. Gianna gave the ultimate witness to the truth of the dignity of every human life, without exception or boundary, when she offered her own life in sacrifice to save the life of the child in her womb.  Her heroic witness to the respect owed to all human life was the culmination of her faithful response to the call to holiness of life.  She is a particular source of inspiration and strength to spouses and parents who are called to make heroic sacrifices in fidelity to their vocation in life.  She is a particular source of wisdom and courage for physicians and those who assist them in working to overcome the culture of death that besets our time and to establish a civilization of life and love.

May the concise but full biography of St. Gianna, so ably prepared by Thomas J. McKenna, with Colleen Carroll Campbell, lead you to a deeper friendship with St. Gianna if you already know her.  If you have not yet come to know her, may it be the beginning of a lifetime friendship.  By her example and prayers, may St. Gianna help us all to answer, with devotion and courage, Christ’s daily call to holiness of life.

The Most Reverend Raymond Leo Burke

Archbishop of Saint Louis

January 3, 2008 – Memorial of the Holy Name of Jesus

SOURCE : https://www.stgiannaphysicians.org/book_review


Reliquie di oggetti appartenuti a santa Gianna Beretta Molli conservate nel suo santuario a Mesero (MI) - Italia


Santa Gianna Beretta Molla Madre di famiglia

28 aprile

Magenta, Milano, 4 ottobre 1922 - 28 aprile 1962

Limpida e graziosa. Così appare la dottoressa Gianna Beretta all'ingegnere Pietro Molla nei primi incontri. Si conoscono nel 1954 e si sposano a Magenta il 24 settembre 1955. Gianna, la penultima degli otto figli sopravvissuti della famiglia Beretta, nata a Magenta, è medico chirurgo nel 1949 e specialista in pediatria nel 1952. Continua però a curare tutti, specialmente chi è vecchio e solo. «Chi tocca il corpo di un paziente - diceva - tocca il corpo di Cristo». Gianna ama lo sport (sci) e la musica; dipinge, porta a teatro e ai concerti il marito, grande dirigente industriale sempre occupato. Vivono a Ponte Nuovo di Magenta, e lei arricchisce di novità gioiose anche la vita della locale Azione cattolica femminile. Nascono i figli: Pierluigi nel 1956, Maria Rita (Mariolina) nel 1957, Laura nel 1959. Settembre 1961, quarta gravidanza, ed ecco la scoperta di un fibroma all'utero, con la prospettiva di rinuncia alla maternità per non morire. Mettendo al primo posto il diritto alla vita, Gianna decide di far nascere Gianna Emanuela. La mamma morirà il 28 aprile 1962. (Avvenire)

Etimologia: Gianna = accorciativo di Giovanna; Gian- o Giam- nei nomi composti

Martirologio Romano: A Magenta in Lombardia, santa Giovanna Beretta Molla, madre di famiglia, che, portando un figlio in grembo, morì anteponendo amorevolmente la libertà e la salute del nascituro alla propria stessa vita.

La famiglia

Gianna Beretta Molla nacque a Magenta (Milano), nella casa di campagna dei nonni paterni, da genitori profondamente cristiani, entrambi Terziari francescani, il 4 ottobre 1922, festa di San Francesco d’Assisi, e l’11 ottobre, nella Basilica di San Martino, ricevette il S. Battesimo con il nome di Giovanna Francesca.

Era la decima di tredici figli, cinque dei quali morirono in tenera età e tre si consacrarono a Dio: Enrico, medico missionario cappuccino a Grajaù, in Brasile, col nome di padre Alberto; Giuseppe, sacerdote ingegnere nella diocesi di Bergamo; Virginia, medico religiosa canossiana missionaria in India.

La famiglia Beretta  visse sino al 1925 a Milano, in Piazza Risorgimento n.10; durante i 18 anni della sua residenza milanese, frequentò assiduamente la Chiesa dei Padri Cappuccini in Corso Monforte.

Nel 1925, dopo che l’influenza spagnola si era portata via tre dei cinque figli che morirono in tenera età, e a seguito di un principio di tubercolosi della sorella maggiore Amalia, di sedici anni, la famiglia si trasferì a Bergamo in Borgo Canale n.1, dove l’aria di collina era più salubre.

Il papà di Gianna, Alberto, nato come lei a Magenta, era impiegato al Cotonificio Cantoni, e fece enormi sacrifici perché tutti i figli potessero studiare sino alla laurea, riducendo tutte quelle spese che riteneva essere spese inutili, come quando, di punto in bianco, smise di fumare il suo sigaro. Uomo dalla fede profonda, dalla pietà sincera, convinta e gioiosa, fu loro di grande esempio cristiano: ogni giorno si alzava alle 5 per recarsi alla S. Messa ed iniziare così, davanti al Signore e nel Suo nome, la sua giornata di lavoro. Anche la mamma, Maria De Micheli, nata a Milano, era donna dalla fede profonda, dall’ardente spirito di carità, dal carattere umile e al tempo stesso forte, fermo e deciso. Si recava anch’ella ogni giorno alla S. Messa, insieme ai suoi figlioli, dopo che il marito era partito per raggiungere con il treno, a Milano, il suo posto di lavoro. Mamma Maria si occupò di ciascun figlio come se ne avesse avuto uno solo; correggeva i suoi figlioli aiutandoli a capire i loro sbagli e talvolta bastava il solo sguardo. Fu loro sempre vicina: imparò persino il latino e il greco per seguirli meglio negli studi.

La giovinezza

Gianna, sin dalla prima giovinezza, accolse con piena adesione il dono della fede e l’educazione limpidamente cristiana che ricevette dai suoi ottimi genitori, che con vigile sapienza la accompagnarono nella crescita umana e cristiana e la portarono a considerare la vita come un dono meraviglioso di Dio, ad avere una fiducia illimitata nella Divina Provvidenza, ad essere certa della necessità e dell’efficacia della preghiera. Fu da loro educata all’essenziale, alla sensibilità verso i poveri e le missioni, secondo lo stile francescano.

Immersa in questa atmosfera familiare di grande fede e amore per il Signore, Gianna ricevette la sua Prima Comunione a soli cinque anni e mezzo, il 4 aprile 1928, nella Parrocchia Prepositurale di Santa Grata a Bergamo Alta. Da quel giorno andò con la mamma tutte le mattine alla Messa: la S. Comunione divenne “il suo cibo indispensabile di ogni giorno”, sostegno e luce della sua fanciullezza, adolescenza e giovinezza. Il 9 giugno 1930 ricevette la S. Cresima nel Duomo di Bergamo.

Crebbe serena, prodigandosi per i fratelli e le sorelle, senza mai stare in ozio: amava tutte le cose belle, la musica, la pittura, le gite in montagna.

In quegli anni non le mancarono prove, sofferenze e difficoltà, che però non produssero traumi o squilibri in Gianna, data la ricchezza e la profondità della sua vita spirituale, ma anzi ne affinarono la sensibilità e ne potenziarono la virtù.

Nel gennaio 1937 morì la sua carissima sorella Amalia, all’età di 26 anni, e la famiglia si trasferì a Genova Quinto al Mare, città che era anche sede universitaria e favoriva, così, lo stare tutti insieme, come era sempre stato desiderio di papà Alberto. Qui Gianna si iscrisse alla 5ª ginnasio presso l’Istituto delle Suore Dorotee.

Negli anni della residenza genovese, Gianna maturò profondamente la sua vita spirituale.

Durante un corso di S. Esercizi Spirituali, predicato per le alunne della scuola delle Suore Dorotee dal Padre Gesuita Michele Avedano nei giorni 16-18 marzo 1938, Gianna, a soli quindici anni e mezzo, fece l’esperienza fondamentale e decisiva della sua vita. Di questi Esercizi è rimasto il quadernetto, di trenta paginette, di Ricordi e Preghiere di Gianna, tra i cui propositi si legge: “Voglio temere il peccato mortale come se fosse un serpente; e ripeto di nuovo: mille volte morire piuttosto che offendere il Signore”. E tra le sue preghiere: “O Gesù ti prometto di sottomettermi a tutto ciò che permetterai mi accada, fammi solo conoscere la tua Volontà…”.

Contribuì in modo determinante a far maturare in pienezza il cammino spirituale di Gianna anche l’azione pastorale dell’ottimo Parroco di Quinto al Mare, il noto liturgista Mons. Mario Righetti: egli, che divenne suo direttore spirituale, l’ebbe attiva collaboratrice nell’Azione Cattolica come delegata delle Piccolissime, e le inculcò l’amore alla liturgia, che fu per lei una fonte di vita spirituale; proprio a Genova ella acquistò il messale quotidiano del Caronti, che usò ogni giorno.

Finita la quinta ginnasiale, i genitori di Gianna credettero bene farle sospendere le scuole per un anno affinchè rinforzasse la sua delicata costituzione, e lei si sottomise docilmente, passando così un anno in dolce compagnia dei genitori, contenta di avere l’occasione di conoscerli maggiormente per poter poi imitare sempre più le loro virtù.

Nell’ottobre 1939 riprese gli studi, frequentando il liceo classico nell’Istituto delle Suore Dorotee di Lido d’Albaro.

I bombardamenti su Genova provarono molto mamma Maria, già debole di cuore, e così la famiglia, nell’ottobre 1941, ritornò a Bergamo, nella casa dei nonni materni a San Vigilio.

Fu qui che Gianna, proprio nell’anno della maturità classica, perse entrambi i genitori, a poco più di quattro mesi di distanza l’una dall’altro, prima la mamma, il 29 aprile 1942, all’età di 55 anni, e poi il papà, il 10 settembre, all’età di 60 anni.
 
La maturità

Dopo la morte dei genitori, nell’ottobre 1942 Gianna ritornò, con tutti i fratelli e le sorelle, a Magenta, nella casa dove era nata.

Nel novembre dello stesso anno si iscrisse e frequentò la Facoltà di Medicina e Chirurgia, prima a Milano e poi a Pavia, dove si laureò il 30 novembre 1949.

Negli anni dell’università fu giovane dolce, volitiva e riservata, e andò sempre più affinando la sua spiritualità: quotidianamente ella partecipava alla S. Messa e alla S. Comunione, nel Santuario dell’Assunta nei giorni feriali, faceva la Visita al SS. Sacramento e la meditazione, recitava il S. Rosario.

Furono questi gli anni in cui, insieme alle sorelle Zita e Virginia, Gianna si inserì nella vita della comunità parrocchiale di San Martino, offrendo la propria collaborazione al Parroco, Mons. Luigi Crespi, e lavorando intensamente nell’educazione della gioventù nell’Oratorio delle Madri Canossiane, che divenne la sua seconda casa.

Mentre si dedicava con diligenza agli studi di medicina, tradusse la sua grande fede in un impegno generoso di apostolato tra le giovani nell’Azione Cattolica e di carità verso i vecchi e i bisognosi nelle Conferenze delle Dame di San Vincenzo, sapendo che “a Dio piace chi dona con entusiasmo” (2 Cor. 9,7): amava Dio e desiderava e voleva che molti lo amassero.

L’impressione che lasciava è riassunta da una sua compagna di liceo: “Gianna donava il suo sorriso aperto, pieno di dolcezza e di calma, riflesso della gioia serena e profonda dell’anima in pace”.

Dopo la laurea in Medicina, il 1 luglio 1950 Gianna aprì un ambulatorio medico INAM a Mesero, mentre a Magenta continuò a sostituire, al bisogno, il fratello medico Ferdinando.

Si specializzò in Pediatria a Milano il 7 luglio 1952, e predilesse, tra i suoi assistiti, poveri, mamme, bambini e vecchi.

Mentre compiva la sua opera di medico, che sentiva e praticava come una missione, premurosa di aggiornare la sua competenza e di giovare al corpo e all’anima della sua gente, accrebbe il suo impegno generoso nell’Azione Cattolica, prodigandosi per le “giovanissime”, e, al tempo stesso, continuò a sfogare con la musica, la pittura, lo sci e l’alpinismo la sua grande gioia di vivere e di godersi l’incanto del creato.

Si interrogava, pregando e facendo pregare, sulla sua vocazione, che considerava anch’essa un dono di Dio, perché: “Dal seguire bene la nostra vocazione dipende la nostra felicità terrena ed eterna.”

Le lettere del fratello padre Alberto, che parlavano del lavoro cui doveva far fronte da solo ogni giorno, maturarono in lei la specifica vocazione missionaria e la decisione di raggiungerlo a Grajaù per aiutarlo. Ma la sua costituzione fisica non era robusta, e il suo direttore spirituale riuscì a convincerla che questa non era la sua strada. Gianna si rasserenò e attese che il Signore le desse un segno.

L’8 dicembre 1954, in occasione della celebrazione della Prima Messa di padre Lino Garavaglia da Mesero, Gianna ebbe il suo primo incontro ufficiale con l’uomo della sua vita, l’ingegner Pietro Molla, dirigente della S.A.F.F.A., la famosa fabbrica di fiammiferi di Magenta, appartenente egli pure all’Azione Cattolica e laico impegnato nella sua parrocchia di Mesero; Gianna e Pietro erano stati entrambi invitati da padre Lino Garavaglia.

Il fidanzamento e il matrimonio

Il fidanzamento ufficiale si tenne l’11 aprile 1955, lunedì di Pasqua, con la S. Messa celebrata da Don Giuseppe, fratello di Gianna,  nella Cappella delle Madri Canossiane a Magenta.

Gianna e Pietro vissero il loro amore alla luce della fede. “Carissimo Pietro…”, gli scrisse Gianna nella sua prima lettera, il 21 febbraio 1955, “ora ci sei tu, a cui già voglio bene ed intendo donarmi per formare una famiglia veramente cristiana.” “Ti amo tanto tanto, Pietro, - gli scrisse il 10 giugno 1955 - e mi sei sempre presente, cominciando dal mattino quando, durante la S. Messa, all’Offertorio, offro, con il mio, il tuo lavoro, le tue gioie, le tue sofferenze, e poi durante tutta la giornata fino alla sera”.

Gianna godette il periodo del fidanzamento, radiosa nella gioia e nel sorriso. Ringraziava e pregava il Signore. Era chiarissima nei suoi propositi e nelle progettazioni della nuova famiglia, e, al tempo stesso, era meravigliosa nel trasmettere a Pietro la sua grande gioia di vivere, nel chiedergli come doveva essere e ciò che doveva fare per renderlo felice, nell’invitarlo a ringraziare con lei il Signore per il dono della vita e di tutte le cose belle.

Si preparò spiritualmente a ricevere il “Sacramento dell’Amore” con un triduo, S. Messa e S. Comunione, che propose anche al futuro marito: Pietro nella Chiesetta della Madonna del Buon Consiglio a Ponte Nuovo, lei nel Santuario dell’Assunta a Magenta. Pietro ringraziò Gianna del santo pensiero del Triduo, e lo accolse con tutto l’entusiasmo.

Gianna e Pietro si unirono in matrimonio il 24 settembre 1955, nella Basilica di San Martino a Magenta. Si stabilirono a Ponte Nuovo, nell’accogliente villetta riservata alla famiglia del Direttore degli Stabilimenti S.A.F.F.A., a pochi metri di distanza dalla Chiesetta della Madonna del Buon Consiglio, dove Gianna si recò quotidianamente a pregare e a partecipare alla S. Messa.

Nella piccola frazione di Ponte Nuovo Gianna, dal 1956, svolse con dedizione il compito di responsabile del Consultorio delle mamme e dell’Asilo nido facenti capo all’Opera Nazionale Maternità e Infanzia (O.N.M.I.), e prestò assistenza medica volontaria nelle Scuole Materna ed Elementare di Stato.

Fu moglie felice, e il Signore presto esaudì il suo grande desiderio di diventare mamma più che felice di tanti bambini: il 19 novembre 1956 nacque Pierluigi, l’11 dicembre 1957 Maria Zita (Mariolina) e il 15 luglio 1959 Laura, tutti e tre nati nella casa di Ponte Nuovo.

Gianna seppe armonizzare, con semplicità ed equilibrio, i suoi doveri di madre, di moglie, di medico a Mesero e a Ponte Nuovo, e la sua grande gioia di vivere.

In questa armonia, continuò a vivere la sua grande fede, conformando ad essa il suo operare e ogni sua decisione, con coerenza e gioia.

Nella comunione di vita e d’amore della famiglia, che la nascita dei figli aveva reso ancora più ampia ed impegnativa, Gianna si sentì sempre pienamente appagata.

Il mistero del dolore e la fiducia nella Provvidenza

Nel settembre 1961, verso il termine del secondo mese di una nuova gravidanza, Gianna fu raggiunta dalla sofferenza e dal mistero del dolore: si presentò un voluminoso fibroma, tumore benigno, all’utero. Prima dell’intervento operatorio di asportazione del fibroma, eseguito nell’Ospedale San Gerardo di Monza, pur ben sapendo il rischio che avrebbe comportato il continuare la gravidanza, supplicò il chirurgo di salvare la vita che portava in grembo e si affidò alla preghiera e alla Provvidenza. La vita fu salva. Gianna ringraziò il Signore e trascorse i sette mesi che la separavano dal parto con impareggiabile forza d’animo e con immutato impegno di madre e di medico. Trepidava e temeva anche che la creatura che portava in grembo potesse nascere sofferente e pregava Dio che così non fosse.

Alcuni giorni prima del parto, pur confidando sempre nella Provvidenza, era pronta a donare la sua vita per salvare quella della sua creatura. “Mi disse esplicitamente” - ricorda il marito Pietro - “con tono fermo e al tempo stesso sereno, con uno sguardo profondo che non dimenticherò mai: Se dovete decidere fra me e il bimbo, nessuna esitazione: scegliete - e lo esigo - il bimbo. Salvate lui”.

Pietro, che conosceva benissimo la generosità di Gianna, il suo spirito di sacrificio, la ponderatezza e la forza delle sue scelte e delle sue decisioni, si sentì nell’obbligo di coscienza di doverle rispettare, anche se potevano avere conseguenze estremamente dolorose per lui e per i loro figli.

Per Gianna la creaturina che portava in grembo aveva gli stessi diritti alla vita di Pierluigi, Mariolina e Laura, e lei sola, in quel momento, rappresentava, per la creaturina stessa, lo strumento della Provvidenza per poter venire al mondo; per gli altri figli, la loro educazione e la loro crescita, ella faceva pieno affidamento sulla Provvidenza attraverso i congiunti.

La scelta di Gianna fu dettata dalla sua coscienza di madre e di medico e può essere ben compresa solo alla luce della sua grande fede, della sua ferma convinzione del diritto sacro alla vita, dell’eroismo dell’amore materno e della piena fiducia nella Provvidenza.

Il sacrificio e il dono della vita

Nel pomeriggio del 20 aprile 1962, Venerdì Santo, Gianna fu nuovamente ricoverata nell’Ospedale S. Gerardo di Monza, dove le fu provocato il parto, per espletarlo per vie naturali, ritenuta la via meno rischiosa, senza esito favorevole.

Il mattino del 21 aprile, Sabato Santo, diede alla luce Gianna Emanuela, per via cesarea, e per Gianna iniziò il calvario della sua passione, che si accompagnò a quella del suo Gesù sul Monte Calvario.

Già dopo qualche ora dal parto le condizioni generali di Gianna si aggravarono: febbre, sempre più elevata, e sofferenze addominali atroci per il subentrare di una peritonite settica.

“Gianna”, ricorda la sorella Madre Virginia, che, rientrata inspiegabilmente e provvidenzialmente dall’India potè assisterla nella sua agonia, “solo raramente svelava le sue sofferenze. Ha rifiutato ogni calmante per essere sempre consapevole di quanto avveniva e presente a se stessa. Non solo, ma per essere lucida nel suo rapporto con il suo Gesù, che costantemente invocava”. “Sapessi quale conforto ho ricevuto baciando il tuo Crocifisso!”, le disse Gianna, “Oh, se non ci fosse Gesù che ci consola in certi momenti!…”.

“Attingeva la forza del suo saper soffrire”, ricorda ancora Madre Virginia, “dalla preghiera intima manifestata in brevi espressioni di amore e di offerta: “Gesù ti amo” – “Gesù ti adoro” – “Gesù aiutami” – “Mamma aiutami” – “Maria…”, seguite da silenziose riflessioni”.

Nonostante tutte le cure praticate, le sue condizioni peggiorarono di giorno in giorno.

Desiderò ricevere Gesù Eucaristico anche giovedì e venerdì: causa l’incoercibile vomito, con suo grande rincrescimento, per non mancare di rispetto al Signore, si accontentò di ricevere sulle labbra una minima parte dell’Ostia.

Il fratello Ferdinando aveva accettato da Gianna l’incarico di avvisarla quando fosse giunto il momento della sua morte con una frase stabilita. Ferdinando non ebbe il coraggio di eseguirlo: ne incaricò Madre Virginia, che, al momento opportuno, disse a Gianna: “Coraggio, Gianna, Papà e Mamma sono in Cielo che ti aspettano: sei contenta di andarvi?” “Nel movimento del suo ciglio”, ricorda Madre Virginia, “si potè leggere la sua completa e amorevole adesione alla Volontà Divina, anche se velata dalla pena di dover lasciare i suoi amati figli ancor tanto piccoli. Gianna, come il suo Gesù, si consegnò al Padre”.

All’alba del 28 aprile, Sabato in Albis, venne riportata, come da suo desiderio precedentemente espresso al marito Pietro, nella sua casa di Ponte Nuovo, dove morì alle ore 8 del mattino. Aveva solo 39 anni.

I suoi funerali, celebrati nella Chiesetta di Ponte Nuovo, furono una grande manifestazione unanime di profonda commozione, di fede e di preghiera.

Fu sepolta nel Cimitero di Mesero, dove riposa tuttora nella Cappella di famiglia, mentre rapidamente si diffuse la fama di santità per la sua vita e per il gesto di amore grande, incommensurabile, che l’aveva coronata.

Fonte: www.giannaberettamolla.org

Estremamente limpida, estremamente graziosa. Così appare la dottoressa Gianna Beretta all’ingegnere Pietro Molla nei primi incontri. Si conoscono nel 1954 e si sposano a Magenta il 24 settembre 1955. Nella famiglia di lei, i Beretta milanesi, i 13 figli erano stati ridotti a otto dall’epidemia di “spagnola” dopo la guerra 1915/18 e da due morti nella prima infanzia. Dagli otto vengono fuori una pianista, due ingegneri, quattro medici e una farmacista. Uno degli ingegneri, Giuseppe, si fa poi sacerdote; e due dei medici diventeranno religiosi: Madre Virginia e Padre Alberto, missionari.

Gianna, la penultima degli otto, nata nella casa dei nonni a Magenta, è medico chirurgo nel 1949 e specialista in pediatria nel 1952. Continua però a curare tutti, specialmente chi è vecchio e solo. Medico a 360 gradi. Per lei tutto è dovere, tutto è sacro: "Chi tocca il corpo di un paziente", dice, "tocca il corpo di Cristo". I coniugi vivono la robusta tradizione religiosa familiare (Messa e preghiera quotidiana, vita eucaristica) inserendola felicemente nella modernità. Gianna ama lo sport (sci) e la musica; dipinge, porta a teatro e ai concerti il marito, grande dirigente industriale sempre occupato. Vivono a Ponte Nuovo di Magenta, e lei arricchisce di novità gioiose anche la vita della locale Azione cattolica femminile: i “ritiri” sono momenti di forte interiorità, e lei vi aggiunge occasioni continue di festa: è davvero la collaboratrice della loro gioia. Vive questo incarico come la missione di medico: dopo la sua morte, il marito leggerà gli appunti con cui lei preparava gli incontri, scoprendovi "una connessione indissolubile tra amore e sacrificio".

Nascono i figli: Pierluigi nel 1956, Maria Rita (Mariolina) nel 1957, Laura nel 1959. Settembre 1961, quarta gravidanza, ed ecco la scoperta di un fibroma all’utero, ecco l’ospedale, la gravità sempre più evidente del caso, la prospettiva di rinuncia alla maternità per non morire. E per non lasciare soli tre orfani. Ma Gianna ha la sua gerarchia di valori, che colloca al primo posto il diritto a nascere. E così decide: a prezzo della sua vita e del dolore dei suoi, a dispetto di tutto, Gianna Emanuela nasce, e sua madre può ancora tenerla tra le braccia, prima di morire il 28 aprile 1962. Una morte che è un messaggio luminoso d’amore. Ma ogni giorno della sua esistenza era stato già vissuto da Gianna nella luce. Proclamandola beata in Roma il 24 aprile 1994, Giovanni Paolo II ha voluto esaltare, insieme all’eroismo finale, la sua esistenza intera, l’insegnamento di tutta una vita. Così parla per lei Gianna Emanuela, la figlia nata dal suo sacrificio: "Sento in me la forza e il coraggio di vivere, sento che la vita mi sorride". E vuole rendere onore alla mamma, "dedicando la mia vita alla cura e all’assistenza agli anziani".

E' stata proclamata santa da Giovanni Paolo II il 16 maggio 2004.

Autore: Domenico Agasso

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/51200

L'ingresso dello studio medico aperto da santa Gianna Beretta Molla a Mesero (MI) 


Gianna Beretta Molla (1922-1962)

Gianna Beretta nacque a Magenta (diocesi e provincia di Milano) il 4 ottobre 1922, decima dei 13 figli dei coniugi Alberto Beretta e Maria De Micheli.

Già dalla fanciullezza accoglie con piena adesione il dono della fede e l'educazione limpidamente cristiana, che riceve dagli ottimi genitori e che la portano a considerare la vita come un dono meraviglioso di Dio, ad avere fiducia nella Provvidenza, ad essere certa della necessità e dell'efficacia della preghiera.

La Prima Comunione, all'età di cinque anni e mezzo, segna in Gianna un momento importante, dando inizio ad un'assidua frequenza all'Eucaristia, che diviene sostegno e luce della sua fanciullezza, adolescenza e giovinezza.

In quegli anni non mancano difficoltà e sofferenze: cambiamento di scuole, salute cagionevole, trasferimenti della famiglia, malattia e morte dei genitori. Tutto questo però non produce traumi o squilibri in Gianna, data la ricchezza e profondità della sua vita spirituale, anzi ne affina la sensibilità e ne potenzia la virtù.

Negli anni del liceo e dell'università è giovane dolce, volitiva, e riservata, e mentre si dedica con diligenza agli studi, traduce la sua fede in un impegno generoso di apostolato tra le giovani di Azione Cattolica e di carità verso gli anziani e i bisognosi nelle Conferenze di San Vincenzo. Laureata in Medicina e Chirurgia nel 1949 all'Università di Pavia, apre nel 1950 un ambulatorio medico a Mesero (un comune del Magentino); si specializza in Pediatria nell'Università di Milano nel 1952 e predilige, tra i suoi assistiti, mamme, bambini, anziani e poveri.

Mentre compie la sua opera di medico, che sente e pratica come una «missione», accresce il suo impegno generoso nell'Azione Cattolica, prodigandosi per le «giovanissime» e, al tempo stesso, esprime con gli sci e l'alpinismo la sua grande gioia di vivere e di godersi l'incanto del creato. Si interroga, pregando e facendo pregare, sulla sua vocazione che considera anch'essa un dono di Dio. Scelta la vocazione al matrimonio, l'abbraccia con tutto l'entusiasmo e s'impegna a donarsi totalmente «per formare una famiglia veramente cristiana».

Si fidanza con l'ing. Pietro Molla e vive il periodo del fidanzamento, nella gioia e nell'amore. Ringrazia e prega il Signore. Si sposa il 24 settembre 1955 nella basilica di San Martino in Magenta ed è moglie felice. Nel novembre 1956 è mamma più che felice di Pierluigi; nel dicembre 1957, di Mariolina; nel luglio 1959, di Laura. Sa armonizzare, con semplicità ed equilibrio, i doveri di madre, di moglie, di medico, e la gran gioia di vivere.

Nel settembre 1961, verso il termine del secondo mese di gravidanza, è raggiunta dalla sofferenza e dal mistero del dolore; insorge un fibroma all'utero. Prima del necessario intervento operatorio, pur sapendo il rischio che avrebbe comportato il continuare la gravidanza, supplica il chirurgo di salvare la vita che porta in grembo e si affida alla preghiera e alla Provvidenza. La vita è salva, ringrazia il Signore e trascorre i sette mesi che la separano dal parto con impareggiabile forza d'animo e con immutato impegno di madre e di medico. Trepida, teme che la creatura in seno possa nascere sofferente e chiede a Dio che ciò non avvenga.

Alcuni giorni prima del parto, pur confidando sempre nella Provvidenza, è pronta a donare la sua vita per salvare quella della sua creatura: «Se dovete decidere fra me e il bimbo, nessuna esitazione: scegliete - e lo esigo - il bimbo. Salvate lui». Il mattino del 21 aprile 1962, dà alla luce Gianna Emanuela e il mattino del 28 aprile, nonostante tutti gli sforzi e le cure per salvare entrambe le vite, tra indicibili dolori, dopo aver ripetuto la preghiera «Gesù ti amo, Gesù ti amo», muore santamente.

Aveva 39 anni. I suoi funerali furono una grande manifestazione unanime di commozione profonda, di fede e di preghiera.

Fu sepolta nel cimitero di Mesero, mentre rapidamente si diffondeva la fama di santità per la sua vita e per il gesto di amore e di martirio che l'aveva coronata.

«Meditata immolazione», così Paolo VI ha definito il gesto della beata Gianna ricordando, all'Angelus domenicale del 23 settembre 1973, «Una giovane madre della diocesi di Milano che, per dare la vita alla sua bambina sacrificava, con meditata immolazione, la propria». È evidente, nelle parole del Santo Padre, il riferimento cristologico al Calvario e all'Eucaristia.

Fu beatificata da Giovanni Paolo II il 24 aprile 1994, nell'Anno Internazionale della Famiglia.

SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20040516_beretta-molla_it.html

Veste del battesimo di santa Gianna Beretta Molla, conservata presso la basilica di San Martino (Magenta), dove ricevette il primo sacramento cristiano


CAPPELLA PAPALE PER LA CANONIZZAZIONE DI 6 BEATI

OMELIA DI GIOVANNI PAOLO II

Sesta Domenica di Pasqua, 16 maggio 2004 

1. "Vi do la mia pace" (Gv 14,27). Nel tempo pasquale ascoltiamo spesso questa promessa di Gesù ai suoi discepoli. La pace vera è frutto della vittoria di Cristo sul potere del male, del peccato e della morte. Quanti lo seguono fedelmente diventano testimoni e costruttori della sua pace.

In questa luce mi piace contemplare i sei nuovi Santi, che la Chiesa addita oggi all’universale venerazione: Luigi OrioneAnnibale Maria di FranciaJosep Manyanet y VivesNimatullah Kassab Al-HardiniPaola Elisabetta CerioliGianna Beretta Molla.

2. "Uomini che hanno votato la loro vita al nome del nostro Signore Gesù Cristo" (At 15,26). Queste parole degli Atti degli Apostoli ben possono applicarsi a san Luigi Orione, uomo totalmente donato alla causa di Cristo e del suo Regno. Sofferenze fisiche e morali, fatiche, difficoltà, incomprensioni e ostacoli di ogni tipo hanno segnato il suo ministero apostolico. "Cristo, la Chiesa, le anime - egli diceva - si amano e si servono in croce e crocifissi o non si amano e non si servono affatto" (Scritti, 68,81).

Il cuore di questo stratega della carità fu "senza confini perché dilatato dalla carità di Cristo" (ivi, 102,32). La passione per Cristo fu l'anima della sua vita ardimentosa, la spinta interiore di un altruismo senza riserve, la sorgente sempre fresca di una indistruttibile speranza.

Quest’umile figlio di un selciatore proclama che "solo la carità salverà il mondo" (ivi, 62,13) e a tutti ripete che "la perfetta letizia non può essere che nella perfetta dedizione di sé a Dio e agli uomini, a tutti gli uomini" (ivi).

3. "Se uno mi ama, osserverà la mia parola" (Gv 14,23). In queste parole evangeliche vediamo delineato il profilo spirituale di Annibale Maria di Francia, che l’amore per il Signore spinse a dedicare l’intera esistenza al bene spirituale del prossimo. In questa prospettiva, egli avvertì soprattutto l’urgenza di realizzare il comando evangelico: "Rogate ergo… - Pregate dunque il padrone della messe che mandi operai nella sua messe!" (Mt 9,38).

Ai Padri Rogazionisti e alle Suore Figlie del Divino Zelo lasciò il compito di adoperarsi con tutte le forze perché la preghiera per le vocazioni fosse "incessante e universale". Questo stesso invito Padre Annibale Maria Di Francia rivolge ai giovani del nostro tempo, sintetizzandolo nella sua abituale esortazione: "Innamoratevi di Gesù Cristo".

Da questa provvidenziale intuizione è sorto nella Chiesa un grande movimento di preghiera per le vocazioni. Auspico di cuore che l’esempio di Padre Annibale Maria Di Francia guidi e sostenga anche in questo nostro tempo tale azione pastorale.

4. "El Espíritu Santo, que enviará el Padre en mi nombre, será quien os lo enseñe todo y os vaya recordando todo lo que os he dicho" (Jn 14, 26). Desde el principio el Paráclito ha suscitado hombres y mujeres que han recordado y difundido la verdad revelada por Jesús. Uno de éstos fue San José Manyanet, verdadero apóstol de la familia. Inspirándose en la escuela de Nazaret, realizó su proyecto de santidad personal y se dedicó, con entrega heroica, a la misión que el Espíritu le confiaba. Para ello fundó dos Congregaciones Religiosas. Un símbolo visible de su anhelo apostólico es también el templo de la Sagrada Familia de Barcelona.

[in lingua catalana]

Que sant Josep Manyanet beneeixi totes les famílies i us ajudi a portar els exemples de la Sagrada Família a les vostres llars".

[ ¡Que San José Manyanet bendiga a todas las familias y os ayude a llevar los ejemplos de la Sagrada Familia a vuestros hogares!]

Traduzione italiana delle parti pronunciate in spagnolo ed in catalano:

[4. "Lo Spirito Santo che il Padre manderà nel mio nome, egli v'insegnerà ogni cosa e vi ricorderà tutto ciò che io vi ho detto" (Gv 14, 26).

Sin dall'inizio il Paraclito ha ispirato uomini e donne che hanno ricordato e diffuso la verità rivelata da Gesù. Uno di questi è stato san José Manyanet, vero Apostolo della famiglia. Ispirandosi alla scuola di Nazareth, ha realizzato il suo progetto di santità personale e si è dedicato, con sollecitudine eroica, alla missione che lo Spirito gli ha affidato. A tal fine ha fondato due Congregazioni Religiose. Un simbolo visibile del suo anelito apostolico è anche il tempio della Sacra Famiglia di Barcellona.]

Que sant Josep Manyanet beneeixi totes les famílies i us ajudi a portar els exemples de la Sagrada Família a les vostres llars".

[¡Que San José Manyanet bendiga a todas las familias y os ayude a llevar los ejemplos de la Sagrada Familia a vuestros hogares!]

[Che San Giuseppe Manyanet benedica tutte le famiglie e vi aiuti a portare gli esempi della Sacra Famiglia alle vostre case!]

5. Homme de prière, amoureux de l’Eucharistie qu’il aimait adorer longuement, saint Nimatullah Kassab Al-Hardini est un exemple pour les moines de l’Ordre libanais maronite comme pour ses frères libanais et pour tous les chrétiens du monde. Il s’est donné totalement au Seigneur dans une vie de grand renoncement, montrant que l’amour de Dieu est la seule véritable source de joie et de bonheur pour l’homme. Il s’est attaché à chercher et à suivre le Christ, son Maître et Seigneur.

Accueillant à ses frères, il a soulagé et guéri beaucoup de blessures dans les cœurs de ses contemporains, leur témoignant la miséricorde de Dieu. Puisse son exemple éclairer notre route, susciter chez les jeunes en particulier un vrai désir de Dieu et de la sainteté, pour annoncer à notre monde la lumière de l’Évangile !

Traduzione italiana della parte pronunciata in francese:

[5. Uomo di preghiera, innamorato dell'Eucaristia, che gli piaceva adorare a lungo, Nimatullah Kassab Al-Hardini è un esempio per i monaci dell'Ordine libanese maronita, come pure per i suoi fratelli libanesi e per tutti i cristiani del mondo. Egli si è donato totalmente al Signore in una vita di grande rinuncia, mostrando che l'amore di Dio è l'unica fonte autentica di gioia e di felicità per l'uomo. Egli si è dedicato a cercare e a seguire Cristo, suo Maestro e Signore.
Accogliendo i suoi fratelli, egli ha dato sollievo e ha curato molte ferite nel cuore dei suoi contemporanei, testimoniando loro la misericordia di Dio. Possa il suo esempio illuminare il nostro cammino, suscitare, in particolare tra i giovani, un desiderio autentico di Dio e di santità, per annunciare al mondo presente la luce del Vangelo!]

6. "L’angelo… mi mostrò la città santa, Gerusalemme, che scendeva dal cielo" (Ap 21,10). La splendida immagine proposta dall’Apocalisse di Giovanni esalta la bellezza e la fecondità spirituale della Chiesa, la nuova Gerusalemme. Di questa fecondità spirituale è singolare testimone Paola Elisabetta Cerioli, la cui esistenza fu copiosa di frutti di bene.

Contemplando la Santa Famiglia, Paola Elisabetta intuì che le comunità familiari restano solide quando i legami di parentela sono sostenuti e cementati dalla condivisione dei valori della fede e della cultura cristiana. Per diffondere questi valori la nuova Santa fondò l’Istituto della Sacra Famiglia. Era infatti convinta che i figli, per crescere sicuri e forti, hanno bisogno di una famiglia sana e unita, generosa e stabile. Aiuti Iddio le famiglie cristiane ad accogliere e a testimoniare in ogni circostanza l’amore di Dio misericordioso.

7. Dell’amore divino Gianna Beretta Molla fu semplice, ma quanto mai significativa messaggera. Pochi giorni prima del matrimonio, in una lettera al futuro marito, ebbe a scrivere: "L’amore è il sentimento più bello che il Signore ha posto nell’animo degli uomini".

Sull’esempio di Cristo, che "avendo amato i suoi… li amò sino alla fine" (Gv 13,1), questa santa madre di famiglia si mantenne eroicamente fedele all’impegno assunto il giorno del matrimonio. Il sacrificio estremo che suggellò la sua vita testimonia come solo chi ha il coraggio di donarsi totalmente a Dio e ai fratelli realizzi se stesso.

Possa la nostra epoca riscoprire, attraverso l’esempio di Gianna Beretta Molla, la bellezza pura, casta e feconda dell’amore coniugale, vissuto come risposta alla chiamata divina!

8. "Non sia turbato il vostro cuore e non abbia timore" (Gv 14,28). Le vicende terrene di questi sei nuovi Santi ci spronano a perseverare sulla propria strada, confidando nell’aiuto di Dio e nella materna protezione di Maria. Dal cielo ora veglino su di noi e ci sostengano con la loro potente intercessione.

© Copyright 2004 - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/homilies/2004/documents/hf_jp-ii_hom_20040516_canonizations.html

Gianna Beretta Molla 

PROFILO BIIOGRAFICO

La famiglia

Gianna Beretta Molla nacque a Magenta (Milano), nella casa di campagna dei nonni paterni, da genitori profondamente cristiani, entrambi Terziari francescani, il 4 ottobre 1922, festa di San Francesco d’Assisi, e l’11 ottobre, nella Basilica di San Martino, ricevette il S. Battesimo con il nome di Giovanna Francesca.

Era la decima di tredici figli, cinque dei quali morirono in tenera età e tre si consacrarono a Dio: Enrico, medico missionario cappuccino a Grajaù, in Brasile, col nome di padre Alberto; Giuseppe, sacerdote ingegnere nella diocesi di Bergamo; Virginia, medico religiosa canossiana missionaria in India.

La famiglia Beretta  visse sino al 1925 a Milano, in Piazza Risorgimento n.10; durante i 18 anni della sua residenza milanese, frequentò assiduamente la Chiesa dei Padri Cappuccini in Corso Monforte.

Nel 1925, dopo che l’influenza spagnola si era portata via tre dei cinque figli che morirono in tenera età, e a seguito di un principio di tubercolosi della sorella maggiore Amalia, di sedici anni, la famiglia si trasferì a Bergamo in Borgo Canale n.1, dove l’aria di collina era più salubre.

Il papà di Gianna, Alberto, nato come lei a Magenta, era impiegato al Cotonificio Cantoni, e fece enormi sacrifici perché tutti i figli potessero studiare sino alla laurea, riducendo tutte quelle spese che riteneva essere spese inutili, come quando, di punto in bianco, smise di fumare il suo sigaro. Uomo dalla fede profonda, dalla pietà sincera, convinta e gioiosa, fu loro di grande esempio cristiano: ogni giorno si alzava alle 5 per recarsi alla S. Messa ed iniziare così, davanti al Signore e nel Suo nome, la sua giornata di lavoro. Anche la mamma, Maria De Micheli, nata a Milano, era donna dalla fede profonda, dall’ardente spirito di carità, dal carattere umile e al tempo stesso forte, fermo e deciso. Si recava anch’ella ogni giorno alla S. Messa, insieme ai suoi figlioli, dopo che il marito era partito per raggiungere con il treno, a Milano, il suo posto di lavoro. Mamma Maria si occupò di ciascun figlio come se ne avesse avuto uno solo; correggeva i suoi figlioli aiutandoli a capire i loro sbagli e talvolta bastava il solo sguardo. Fu loro sempre vicina: imparò persino il latino e il greco per seguirli meglio negli studi.

La giovinezza

Gianna, sin dalla prima giovinezza, accolse con piena adesione il dono della fede e l’educazione limpidamente cristiana che ricevette dai suoi ottimi genitori, che con vigile sapienza la accompagnarono nella crescita umana e cristiana e la portarono a considerare la vita come un dono meraviglioso di Dio, ad avere una fiducia illimitata nella Divina Provvidenza, ad essere certa della necessità e dell’efficacia della preghiera. Fu da loro educata all’essenziale, alla sensibilità verso i poveri e le missioni, secondo lo stile francescano.

Immersa in questa atmosfera familiare di grande fede e amore per il Signore, Gianna ricevette la sua Prima Comunione a soli cinque anni e mezzo, il 4 aprile 1928, nella Parrocchia Prepositurale di Santa Grata a Bergamo Alta. Da quel giorno andò con la mamma tutte le mattine alla Messa: la S. Comunione divenne “il suo cibo indispensabile di ogni giorno”, sostegno e luce della sua fanciullezza, adolescenza e giovinezza. Il 9 giugno 1930 ricevette la S. Cresima nel Duomo di Bergamo.

Crebbe serena, prodigandosi per i fratelli e le sorelle, senza mai stare in ozio: amava tutte le cose belle, la musica, la pittura, le gite in montagna.

In quegli anni non le mancarono prove, sofferenze e difficoltà, che però non produssero traumi o squilibri in Gianna, data la ricchezza e la profondità della sua vita spirituale, ma anzi ne affinarono la sensibilità e ne potenziarono la virtù.

Nel gennaio 1937 morì la sua carissima sorella Amalia, all’età di 27 anni, e la famiglia si trasferì a Genova Quinto al Mare, città che era anche sede universitaria e favoriva, così, lo stare tutti insieme, come era sempre stato desiderio di papà Alberto. Qui Gianna si iscrisse alla 5ª ginnasio presso l’Istituto delle Suore Dorotee.

Negli anni della residenza genovese, Gianna maturò profondamente la sua vita spirituale.

Durante un corso di S. Esercizi Spirituali, predicato per le alunne della scuola delle Suore Dorotee dal Padre Gesuita Michele Avedano nei giorni 16-18 marzo 1938, Gianna, a soli quindici anni e mezzo, fece l’esperienza fondamentale e decisiva della sua vita. Di questi Esercizi è rimasto il quadernetto, di trenta paginette, di Ricordi e Preghiere di Gianna, tra i cui propositi si legge: “Voglio temere il peccato mortale come se fosse un serpente; e ripeto di nuovo: mille volte morire piuttosto che offendere il Signore”. E tra le sue preghiere: “O Gesù ti prometto di sottomettermi a tutto ciò che permetterai mi accada, fammi solo conoscere la tua Volontà…”.

Contribuì in modo determinante a far maturare in pienezza il cammino spirituale di Gianna anche l’azione pastorale dell’ottimo Parroco di Quinto al Mare, il noto liturgista Mons. Mario Righetti: egli, che divenne suo direttore spirituale, l’ebbe attiva collaboratrice nell’Azione Cattolica come delegata delle Piccolissime, e le inculcò l’amore alla liturgia, che fu per lei una fonte di vita spirituale; proprio a Genova ella acquistò il messale quotidiano del Caronti, che usò ogni giorno.

Finita la quinta ginnasiale, i genitori di Gianna credettero bene farle sospendere le scuole per un anno affinchè rinforzasse la sua delicata costituzione, e lei si sottomise docilmente, passando così un anno in dolce compagnia dei genitori, contenta di avere l’occasione di conoscerli maggiormente per poter poi imitare sempre più le loro virtù.

Nell’ottobre 1939 riprese gli studi, frequentando il liceo classico nell’Istituto delle Suore Dorotee di Lido d’Albaro.

I bombardamenti su Genova provarono molto mamma Maria, già debole di cuore, e così la famiglia, nell’ottobre 1941, ritornò a Bergamo, nella casa dei nonni materni a San Vigilio.

Fu qui che Gianna, proprio nell’anno della maturità classica, perse entrambi i genitori, a poco più di quattro mesi di distanza l’una dall’altro, prima la mamma, il 29 aprile 1942, all’età di 55 anni, e poi il papà, il 10 settembre, all’età di 60 anni.

La maturità

Dopo la morte dei genitori, nell’ottobre 1942 Gianna ritornò, con tutti i fratelli e le sorelle, a Magenta, nella casa dove era nata.

Nel novembre dello stesso anno si iscrisse e frequentò la Facoltà di Medicina e Chirurgia, prima a Milano e poi a Pavia, dove si laureò il 30 novembre 1949.

Negli anni dell’università fu giovane dolce, volitiva e riservata, e andò sempre più affinando la sua spiritualità: quotidianamente ella partecipava alla S. Messa e alla S. Comunione, nel Santuario dell’Assunta nei giorni feriali, faceva la Visita al SS. Sacramento e la meditazione, recitava il S. Rosario.

Furono questi gli anni in cui, insieme alle sorelle Zita e Virginia, Gianna si inserì nella vita della comunità parrocchiale di San Martino, offrendo la propria collaborazione al Parroco, Mons. Luigi Crespi, e lavorando intensamente nell’educazione della gioventù nell’Oratorio delle Madri Canossiane, che divenne la sua seconda casa.

Mentre si dedicava con diligenza agli studi di medicina, tradusse la sua grande fede in un impegno generoso di apostolato tra le giovani nell’Azione Cattolica e di carità verso i vecchi e i bisognosi nelle Conferenze delle Dame di San Vincenzo, sapendo che “a Dio piace chi dona con entusiasmo” (2 Cor. 9,7): amava Dio e desiderava e voleva che molti lo amassero.

L’impressione che lasciava è riassunta da una sua compagna di liceo: “Gianna donava il suo sorriso aperto, pieno di dolcezza e di calma, riflesso della gioia serena e profonda dell’anima in pace”.

Dopo la laurea in Medicina, il 1 luglio 1950 Gianna aprì un ambulatorio medico INAM a Mesero, mentre a Magenta continuò a sostituire, al bisogno, il fratello medico Ferdinando.

Si specializzò in Pediatria a Milano il 7 luglio 1952, e predilesse, tra i suoi assistiti, poveri, mamme, bambini e vecchi.

Mentre compiva la sua opera di medico, che sentiva e praticava come una missione, premurosa di aggiornare la sua competenza e di giovare al corpo e all’anima della sua gente, accrebbe il suo impegno generoso nell’Azione Cattolica, prodigandosi per le “giovanissime”, e, al tempo stesso, continuò a sfogare con la musica, la pittura, lo sci e l’alpinismo la sua grande gioia di vivere e di godersi l’incanto del creato.

Si interrogava, pregando e facendo pregare, sulla sua vocazione, che considerava anch’essa un dono di Dio, perché: “Dal seguire bene la nostra vocazione dipende la nostra felicità terrena ed eterna.”

Le lettere del fratello padre Alberto, che parlavano del lavoro cui doveva far fronte da solo ogni giorno, maturarono in lei la specifica vocazione missionaria e la decisione di raggiungerlo a Grajaù per aiutarlo. Ma la sua costituzione fisica non era robusta, e il suo direttore spirituale riuscì a convincerla che questa non era la sua strada. Gianna si rasserenò e attese che il Signore le desse un segno.

L’8 dicembre 1954, in occasione della celebrazione della Prima Messa di padre Lino Garavaglia da Mesero, Gianna ebbe il suo primo incontro ufficiale con l’uomo della sua vita, l’ingegner Pietro Molla, dirigente della S.A.F.F.A., la famosa fabbrica di fiammiferi di Magenta, appartenente egli pure all’Azione Cattolica e laico impegnato nella sua parrocchia di Mesero; Gianna e Pietro erano stati entrambi invitati da padre Lino Garavaglia.

Il fidanzamento e il matrimonio

Il fidanzamento ufficiale si tenne l’11 aprile 1955, lunedì di Pasqua, con la S. Messa celebrata da Don Giuseppe, fratello di Gianna,  nella Cappella delle Madri Canossiane a Magenta.

Gianna e Pietro vissero il loro amore alla luce della fede. “Carissimo Pietro…”, gli scrisse Gianna nella sua prima lettera, il 21 febbraio 1955, “ora ci sei tu, a cui già voglio bene ed intendo donarmi per formare una famiglia veramente cristiana.” “Ti amo tanto tanto, Pietro, - gli scrisse il 10 giugno 1955 - e mi sei sempre presente, cominciando dal mattino quando, durante la S. Messa, all’Offertorio, offro, con il mio, il tuo lavoro, le tue gioie, le tue sofferenze, e poi durante tutta la giornata fino alla sera”.

Gianna godette il periodo del fidanzamento, radiosa nella gioia e nel sorriso. Ringraziava e pregava il Signore. Era chiarissima nei suoi propositi e nelle progettazioni della nuova famiglia, e, al tempo stesso, era meravigliosa nel trasmettere a Pietro la sua grande gioia di vivere, nel chiedergli come doveva essere e ciò che doveva fare per renderlo felice, nell’invitarlo a ringraziare con lei il Signore per il dono della vita e di tutte le cose belle.

Si preparò spiritualmente a ricevere il “Sacramento dell’Amore” con un triduo, S. Messa e S. Comunione, che propose anche al futuro marito: Pietro nella Chiesetta della Madonna del Buon Consiglio a Ponte Nuovo, lei nel Santuario dell’Assunta a Magenta. Pietro ringraziò Gianna del santo pensiero del Triduo, e lo accolse con tutto l’entusiasmo.

Gianna e Pietro si unirono in matrimonio il 24 settembre 1955, nella Basilica di San Martino a Magenta. Si stabilirono a Ponte Nuovo, nell’accogliente villetta riservata alla famiglia del Direttore degli Stabilimenti S.A.F.F.A., a pochi metri di distanza dalla Chiesetta della Madonna del Buon Consiglio, dove Gianna si recò quotidianamente a pregare e a partecipare alla S. Messa.

Nella piccola frazione di Ponte Nuovo Gianna, dal 1956, svolse con dedizione il compito di responsabile del Consultorio delle mamme e dell’Asilo nido facenti capo all’Opera Nazionale Maternità e Infanzia (O.N.M.I.), e prestò assistenza medica volontaria nelle Scuole Materna ed Elementare di Stato.

Fu moglie felice, e il Signore presto esaudì il suo grande desiderio di diventare mamma più che felice di tanti bambini: il 19 novembre 1956 nacque Pierluigi, l’11 dicembre 1957 Maria Zita (Mariolina) e il 15 luglio 1959 Laura, tutti e tre nati nella casa di Ponte Nuovo.

Gianna seppe armonizzare, con semplicità ed equilibrio, i suoi doveri di madre, di moglie, di medico a Mesero e a Ponte Nuovo, e la sua grande gioia di vivere.

In questa armonia, continuò a vivere la sua grande fede, conformando ad essa il suo operare e ogni sua decisione, con coerenza e gioia.

Nella comunione di vita e d’amore della famiglia, che la nascita dei figli aveva reso ancora più ampia ed impegnativa, Gianna si sentì sempre pienamente appagata.

Il mistero del dolore e la fiducia nella Provvidenza

Nel settembre 1961, verso il termine del secondo mese di una nuova gravidanza, Gianna fu raggiunta dalla sofferenza e dal mistero del dolore: si presentò un voluminoso fibroma, tumore benigno, all’utero. Prima dell’intervento operatorio di asportazione del fibroma, eseguito nell’Ospedale San Gerardo di Monza, pur ben sapendo il rischio che avrebbe comportato il continuare la gravidanza, supplicò il chirurgo di salvare la vita che portava in grembo e si affidò alla preghiera e alla Provvidenza. La vita fu salva. Gianna ringraziò il Signore e trascorse i sette mesi che la separavano dal parto con impareggiabile forza d’animo e con immutato impegno di madre e di medico. Trepidava e temeva anche che la creatura che portava in grembo potesse nascere sofferente e pregava Dio che così non fosse.

Alcuni giorni prima del parto, pur confidando sempre nella Provvidenza, era pronta a donare la sua vita per salvare quella della sua creatura. “Mi disse esplicitamente” - ricorda il marito Pietro - “con tono fermo e al tempo stesso sereno, con uno sguardo profondo che non dimenticherò mai: Se dovete decidere fra me e il bimbo, nessuna esitazione: scegliete - e lo esigo - il bimbo. Salvate lui”.

Pietro, che conosceva benissimo la generosità di Gianna, il suo spirito di sacrificio, la ponderatezza e la forza delle sue scelte e delle sue decisioni, si sentì nell’obbligo di coscienza di doverle rispettare, anche se potevano avere conseguenze estremamente dolorose per lui e per i loro figli.

Per Gianna la creaturina che portava in grembo aveva gli stessi diritti alla vita di Pierluigi, Mariolina e Laura, e lei sola, in quel momento, rappresentava, per la creaturina stessa, lo strumento della Provvidenza per poter venire al mondo; per gli altri figli, la loro educazione e la loro crescita, ella faceva pieno affidamento sulla Provvidenza attraverso i congiunti.

La scelta di Gianna fu dettata dalla sua coscienza di madre e di medico e può essere ben compresa solo alla luce della sua grande fede, della sua ferma convinzione del diritto sacro alla vita, dell’eroismo dell’amore materno e della piena fiducia nella Provvidenza.

Il sacrificio e il dono della vita

Nel pomeriggio del 20 aprile 1962, Venerdì Santo, Gianna fu nuovamente ricoverata nell’Ospedale S. Gerardo di Monza, dove le fu provocato il parto, per espletarlo per vie naturali, ritenuta la via meno rischiosa, senza esito favorevole.

Il mattino del 21 aprile, Sabato Santo, diede alla luce Gianna Emanuela, per via cesarea, e per Gianna iniziò il calvario della sua passione, che si accompagnò a quella del suo Gesù sul Monte Calvario.

Già dopo qualche ora dal parto le condizioni generali di Gianna si aggravarono: febbre, sempre più elevata, e sofferenze addominali atroci per il subentrare di una peritonite settica.

“Gianna”, ricorda la sorella Madre Virginia, che, rientrata inspiegabilmente e provvidenzialmente dall’India potè assisterla nella sua agonia, “solo raramente svelava le sue sofferenze. Ha rifiutato ogni calmante per essere sempre consapevole di quanto avveniva e presente a se stessa. Non solo, ma per essere lucida nel suo rapporto con il suo Gesù, che costantemente invocava”. “Sapessi quale conforto ho ricevuto baciando il tuo Crocifisso!”, le disse Gianna, “Oh, se non ci fosse Gesù che ci consola in certi momenti!…”.

“Attingeva la forza del suo saper soffrire”, ricorda ancora Madre Virginia, “dalla preghiera intima manifestata in brevi espressioni di amore e di offerta: “Gesù ti amo” – “Gesù ti adoro” – “Gesù aiutami” – “Mamma aiutami” – “Maria…”, seguite da silenziose riflessioni”.

Nonostante tutte le cure praticate, le sue condizioni peggiorarono di giorno in giorno.

Desiderò ricevere Gesù Eucaristico anche giovedì e venerdì: causa l’incoercibile vomito, con suo grande rincrescimento, per non mancare di rispetto al Signore, si accontentò di ricevere sulle labbra una minima parte dell’Ostia.

Il fratello Ferdinando aveva accettato da Gianna l’incarico di avvisarla quando fosse giunto il momento della sua morte con una frase stabilita. Ferdinando non ebbe il coraggio di eseguirlo: ne incaricò Madre Virginia, che, al momento opportuno, disse a Gianna: “Coraggio, Gianna, Papà e Mamma sono in Cielo che ti aspettano: sei contenta di andarvi?” “Nel movimento del suo ciglio”, ricorda Madre Virginia, “si potè leggere la sua completa e amorevole adesione alla Volontà Divina, anche se velata dalla pena di dover lasciare i suoi amati figli ancor tanto piccoli. Gianna, come il suo Gesù, si consegnò al Padre”.

All’alba del 28 aprile, Sabato in Albis, venne riportata, come da suo desiderio precedentemente espresso al marito Pietro, nella sua casa di Ponte Nuovo, dove morì alle ore 8 del mattino. Aveva solo 39 anni.

I suoi funerali, celebrati nella Chiesetta di Ponte Nuovo, furono una grande manifestazione unanime di profonda commozione, di fede e di preghiera.

Fu sepolta nel Cimitero di Mesero, paese natale del marito Pietro, dove Gianna riposa tuttora nella Cappella della Famiglia Molla, mentre rapidamente si diffuse la fama di santità per la sua vita e per il gesto di amore grande, incommensurabile, che l’aveva coronata.

Insieme a Gianna, nella Cappella di Famiglia riposano il marito Pietro, che l’ha raggiunta in Paradiso il 3 aprile 2010, Sabato Santo; la loro figlia Mariolina, nata al Cielo il 12 febbraio 1964 per una glomerulonefrite acuta; la sorella di Pietro, Teresina, morta di nefrite all’età di 23 anni; e i genitori di Pietro, Maria Salmoiraghi e Luigi Molla.

SOURCE : http://www.giannaberettamolla.org/giaprofilo.htm

La tomba di Santa Gianna Beretta Molla a Mesero (MI)


Den hellige Johanna Beretta Molla (1922-1962)

Minnedag: 28. april

Den hellige Johanna Fransiska Beretta (it: Giovanna Francesca) ble født den 4. oktober 1922 i Magenta, 25 kilometer nord for Milano i Lombardia i Nord-Italia. Hun var den tiende av tretten barn av Alberto Beretta og Maria De Micheli, som var fromme og dannede mennesker. Av barna ble en ordenssøster og to prester, og alle studerte til et akademisk yrke. To av barna døde som spedbarn og tre døde av Spanskesyken på slutten av Første verdenskrig. Johanna ble alltid kalt Gianna. Allerede som barn tok hun ivrig imot troens gave og den klart kristne oppdragelsen hun fikk av sine foreldre. Som en følge av det opplevde hun livet som en vidunderlig gave fra Gud, hadde en sterk tro på forsynet og var overbevist om nødvendigheten og virkningen av bønn.

I 1925 flyttet familien til Bergamo, hvor den 5-årige Johanna mottok sin første kommunion den 4. april 1928 etter å ha blitt godt forberedt av den fromme moren og den eldste søsteren Amalia. Den 9. juni 1930 mottok hun fermingens (konfirmasjonens) sakrament. I mars 1938 gjennomgikk hun åndelige øvelser som gjorde et stort inntrykk på henne. Etter det hadde hun to faste forsett, som hun også levde opp til: «Jeg vil heller dø enn å begå en dødssynd» og «Jeg vil gjøre alt for Jesus». Også søsteren Amalias død i 1937, bare 26 år gammel, gjorde et dypt inntrykk.

Familien flyttet i 1937 til Quinto al Mare i nærheten av Genova. Da Amalia døde, tok foreldrene Johanna ut av skolen og holdt henne hjemme. Under veiledning av den lokale sognepresten ble hun involvert i Katolsk Aksjon og begynte å gå til messe hver dag, slik at da hun vendte tilbake til skolen, så nonnene en fremtidig novise i henne. I Genova gikk Johanna på gymnaset og tok eksamen i 1942. Samme år ble hun rammet av to nye slag da moren først døde, 55 år gammel, og fire måneder senere, den 10. september 1942, døde også faren. Etter foreldrenes død vendte barna i familien tilbake til Magenta. Johanna begynte i 1942 å studere medisin, en familietradisjon, først i seks semestre på universitetet i Milano og deretter i Pavia.

Hun viet seg flittig til sine studier samtidig som hun praktiserte sin tro gjennom en sjenerøs apostolisk tjeneste blant de eldre og trengende. Dette gjorde hun som medlem av Vincent de Paul-selskapet, en katolsk organisasjon for karitativt arbeid. Hun fortsatte også engasjementet i Katolsk Aksjon og begynte å undervise unge jenter i troen. Mens hun var på universitetet, begynte hun også med fjellklatring og skigåing, og hun utviklet en intens kjærlighet til naturen som hun skulle bevare resten av livet. Hun tok den 30. november 1949 sin doktorgrad i medisin og kirurgi ved universitetet i Padova, og året etter åpnet hun en klinikk i Mesero nær Magenta. I 1952 spesialiserte hun seg i barnesykdommer ved universitetet i Milano, og i sin praksis tok hun deretter seg særlig av mødre, spedbarn, eldre og fattige.

Arbeidet som lege betraktet hun som en «misjon» og praktiserte også medisinen slik. Hun økte sin sjenerøse tjeneste for Katolsk Aksjon, spesielt blant «de svært unge», og samtidig uttrykte hun sin livsglede og kjærlighet til skaperverket gjennom skigåing og fjellklatring. Men legepraksisen var ikke nok for henne, og hun ønsket å dra til Brasil som misjonær. Der var allerede en av hennes brødre misjonær blant indianerne i urskogen. Han hadde også studert medisin og var trådt inn hos kapusinerne som pater Alberto. En annen bror, som var blitt bygningsingeniør, var også i Brasil og hjalp p. Alberto med å bygge et sykehus i urskogen. Der planla den unge dr. Johanna Beretta å arbeide som lege og misjonær.

Men så møtte hun en mann som var hennes likesinnede, diplomingeniør Pietro Molla. Allerede i studietiden hadde hun truffet ham et par ganger. Han hadde avansert til en ledende stilling i et stort industrikonsern og ble senere også dets generaldirektør. Som lege hadde hun mye med ham å gjøre i sitt yrke, fordi han i Mesero drev ulike sosiale aktiviteter og var svært aktiv i Katolsk Aksjon. Den unge legen var ikke så imponert av Pietro, men han ble svært interessert i henne. Etter flere møter begynte også Johanna å tenke på muligheten av et kristent ekteskap.

Men hun grunnet på hva som var Guds vilje: Som misjonær i Brasil kunne hun redde mange mennesker legemlig og sjelelig og føre dem til Gud ved sin prestebrors side, mens hun som kristen hustru og mor kunne gi liv til barn og oppdra dem til å elske Gud. Gjennom egne og andres bønner reflekterte hun over sitt kall, som hun også betraktet som en gave fra Gud. Venner og søsken ba og holdt bønnenovener for dette anliggendet. Hennes skriftefar var klok nok til ikke å gi et direkte råd, men han sa: «Hvis alle fromme jenter gikk i kloster, hvor skulle vi da få kristne mødre fra?»

Da kom måneden desember i det marianske år 1954 i anledning 100-årsjubileet for dogmet om Jomfru Marias uplettede Unnfangelse. Den nå 32-årige legen fulgte et pilegrimstog med syke til Lourdes. På denne turen fikk hun den 8. desember en indre klargjøring av at hennes vei etter Guds vilje var et kristent ekteskap. Etter å ha valgt ekteskapets kall, omfavnet hun det med fullstendig entusiasme og viet seg helhjertet til «å danne en sann kristen familie».

I februar 1955 fridde Pietro Molla og på påskesøndag den 11. april fant forlovelsen sted. Johanna strålte av glede og lykke i forlovelsestiden, som hun også takket og priste Gud for. Til brudekjolen ble det vakreste og mest kostbare stoff kjøpt inn, og hun sa: «Hvis en av mine sønner blir prest, kan jeg sy messeklær til ham av kjolen». Den 33-årige Johanna og den 43-årige Pietro ble gift den 24. september 1955 i basilikaen San Martino i Magenta, og hun ble en lykkelig hustru. Pietro foreslo at hun skulle slutte som lege og vie seg til familien, men det ville Johanna ikke høre snakk om. Helt til sin død arbeidet hun som lege ved praksisen i Mesero ved Magenta.

I november 1956 ble Johanna til sin store glede mor til sønnen Pierluigi, i desember 1957 fulgte Maria Zita (Mariolina) og i juli 1959 Laura. Alle tre ble født i familiens bolig i Ponte Nuovo di Magenta. Alle Johannas svangerskap var ytterst besværlige og fødslene var vanskelige. Deretter fulgte to ufrivillige aborter. Sommeren 1961 ble hun gravid igjen. Men i september, nær to måneder inn i svangerskapet, fikk hun store smerter, og det viste seg at hun hadde utviklet en fibroma (bindevevssvulst) i livmoren. Den vanligste behandlingen den gangen var en full hysterektomi, det vil si fjerning av livmoren og dermed avbrytelse av svangerskapet. Johanna var som lege fullt klar over den risikoen som var forbundet med fortsatt svangerskap, men før det høyst nødvendige kirurgiske inngrepet på sykehuset i Monza den 6. september 1961 tryglet hun kirurgen om å berge barnets liv.

Bare svulsten ble fjernet og barnet ble reddet, og det takket hun Gud for. Hun vendte tilbake til et vanlig familieliv og arbeid på klinikken. Men svulsten fortsatte å vokse resten av svangerskapet. Johanna var bekymret for at barnet ville ble født i smerte, og hun ba til Gud om at det måtte bli spart for det. Samtidig tok hun sine foranstaltninger i tilfelle hun ikke skulle overleve fødselen. Hun ba sin søster Zita, som var apoteker, om å overta husholdningen og oppdra barna hvis hun selv døde. Hun ba søsteren Virginia, som var ordenssøster og misjonær i India, om å vende tilbake til Italia og hjelpe til med barnas oppdragelse hvis det verste skulle skje.

Få dager før fødselen var ventet, gjorde hun det igjen klart at hun satte barnets liv først og sitt eget liv i annen rekke. Hun insisterte overfor sin mann at hvis valget stod mellom henne og barnet, måtte han ikke nøle, barnet måtte reddes. Om morgenen den 21. april 1962 ble Gianna Emanuela født ved et vellykket keisersnitt, en fullstendig sunn og frisk jente. Det ble gjort en stor innsats for også å berge moren, men forgjeves, for Johanna fikk bukhinnebetennelse. Hun ba mannen om å få dø hjemme, og døende ble hun kjørt dit. Om morgenen den 28. april døde hun i deres hus i Ponte Nuovo di Magenta under ulidelige smerter og etter gjentatte bønnerop: «Jesus, jeg elsker deg. Jesus, jeg elsker deg.» Hun var 39 år gammel og hadde mottatt de siste sakramentene av sin andre prestebror Giuseppe.

Hun døde fordi hun valgte å ikke ha en operasjon for å fjerne svulsten, en operasjon som nesten sikkert ville ha betydd at fosteret ville dø, men som nesten sikkert ville ha reddet morens liv. Etter fødselen var det for sent. Enkemannen Pietro Molla sa i et intervju: «Hun var ikke i tvil. Hun sa til meg: Hvis du en dag må velge mellom meg og barnet, så velg barnet. Det var et valg hun fattet med stor besluttsomhet og som jeg respekterte. Gianna Emanuela ble født. (...) Det sentrale punkt er meget enkelt: Gianna trodde at hun representerte Forsynet for den skapningen hun bar i sitt liv.»

Hadde Johanna valgt annerledes, kunne ingen katolsk moralteolog ha sagt noe på det. Kirken har aldri lært at mors liv er mindre verdt enn et ufødt barns. Operasjonen ville hatt som hensikt å redde liv, ikke å ta liv, og barnets død ville vært en ikke ønsket følge av kampen for å redde morens liv. Ingen har rett til å kreve slik heroisme, eller engang å forvente den. Slik er det med mange hellige: Vi ærer dem fordi vi ser Guds nåde i deres ekstraordinære, heroiske dyder. Vi blir imponert, men vi krever ikke at alle skal gjøre som for eksempel den hellige Aloisius Gonzaga (utsette seg for pestsmitte når man selv er svak og sykelig), den hellige Maximilian Kolbe (la seg henrette i en annen manns sted) eller den salige Damian De Veuster (utsette seg for leprasmitte).

Enkemannen sa: «Nei, jeg visste ikke at jeg levde med en helgen. Gianna var virkelig en vanlig kvinne, livsglad, glad i musikk og turer i parken. Hennes religiøsitet var slik: Hun tok seg av sine pasienter som om de var hennes familiemedlemmer. Hun hjalp mange eldre kvinner. Mange barn med kroniske sykdommer. Hun var alltid rede til å hjelpe, også om natten.»

Johannas begravelse den 30. april 1962 var en manifestasjon av dyp sorg, tro og bønn. Hun ble gravlagt på kirkegården i Mesero, fire kilometer fra Magenta. Samme år som Johanna Beretta Molla døde, fremhevet den lokale erkebiskopen av Milano, kardinal Giovanni Battista Montini (senere pave Paul VI) (1963-78), hennes heroisme i sin preken julenatt. Montinis etterfølger som erkebiskop av Milano, kardinal Giovanni Colombo, innledet saligkåringsprosessen i 1972. Etter hvert som saken skred frem, meldte også kritikken seg: I samfunn der abort anses som akseptabelt og relativt uproblematisk, er den sannheten at ufødte barn har menneskelig verdighet, nærmest skandaløs.

Av de tre barna ble Pierluigi doktor i økonomi, Mariolina døde som barn, Laura ble også doktor i økonomi og Gianna Emanuela, som hennes presteonkel Don Giuseppe Beretta har betegnet som «en levende relikvie av sin mor Gianna», ble lege som sin mor.

Johannas saligkåringsprosess ble offisielt åpnet den 15. mars 1980. Den 6. juli 1991 anerkjente Vatikanet hennes «heroiske dyder», og hun fikk dermed tittelen Venerabilis, «Ærverdig». Den 21. desember 1992 undertegnet paven dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som anerkjente et mirakel på hennes forbønn. Den 24. april 1994 ble hun saligkåret av pave Johannes Paul II i Roma, i Det internasjonale Familieåret.

Tidlig i 2000 begynte det tredje barnet som Elisabete Arcolino Comparini hadde unnfanget, å få alvorlige problemer. I svangerskapets tredje måned mistet den unge moren alt fostervann, og uten den naturlige beskyttelsen ville fosteret ha dødd. Men Elisabete fødte en liten jente i mai 2000, noe som var uforklarlig for legevitenskapen. Hennes foreldre, som hadde bestemt seg for å be om den salige Johanna Beretta Mollas forbønn, kalte jenta for Gianna Maria.

Den 20. desember 2003 undertegnet pave Johannes Paul II dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som godkjente dette som et nytt mirakel på Johannas forbønn. Hun ble helligkåret den 16. mai 2004 av pave Johannes Paul II på Petersplassen i Roma. Hennes minnedag er dødsdagen 28. april.

Hun er den første kvinnen fra Katolsk Aksjon som er helligkåret. Hennes 82-årige enkemann og hele familien var til stede på Petersplassen.

Kilder: Butler (IV), Holböck (4), Index99, KIR, Patron Saints SQPN, Heiligenlexikon, vatican.va, EWTN/OR, gianna.org, selige-gianna.ch, savior.org, Broen, Zenit, Kathpress - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden - Sist oppdatert: 2004-05-18 15:05

SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/gmolla

Santa Gianna Beretta Molla (1922-1962)

¿Quién fue?

Gianna fue la décima de trece hijos, de una familia de clase media de Lombardía (al norte de Italia), estudió medicina y se especializó en pediatría, profesión que compaginó con su tarea de madre de familia. Quienes la conocían dicen que fue una mujer activa y llena de energía, que conducía su propio vehículo algo poco común en esos días, esquiaba, tocaba el piano y disfrutaba yendo con sus esposo a los conciertos en el conservatorio de Milán.

El marido de Gianna, el ingeniero Pietro Molla, recordó hace algunos años a su esposa como una persona completamente normal, pero con una indiscutible confianza en la Providencia.

Según el ingeniero Molla, el último gesto heroico de Gianna fue una consecuencia coherente de una vida gastada día a día en la búsqueda del cumplimiento del Plan de Dios. "Cuando se dio cuenta de la terrible consecuencia de su gestación y el crecimiento de un gran fibroma recuerda el esposo de Gianna su primera reacción, razonada, fue pedir que se salvara el niño que tenía en su seno".

Su oblación

El ingeniero Molla manifestó que "le habían aconsejado una intervención quirúrgica. Esto le habría salvado la vida con toda seguridad. El aborto terapéutico y la extirpación del fibroma, le habrían permitido más adelante tener otros niños". "Gianna eligió la solución que era más arriesgada para ella".

El anciano viudo de la beata señaló que en aquella época era previsible un parto después de una operación que extirpara solo el fibroma, pero ello sería muy peligroso para la madre, "y esto mi esposa como médico lo sabía muy bien".

Gianna falleció el 28 de abril de 1962, con 39 años de edad, una semana después de haber dado a luz. El último requisito se cumplió el 21 de diciembre, cuando el Papa aprobó un milagro atribuido a la intercesión de Gianna.

El milagro

La protagonista del milagro, ocurrido el 9 de noviembre de 1977 en un hospital brasileño, fue una joven parturienta quien se curó de septicemia infección generalizada del organismo. Las religiosas del hospital habían pasado la noche encomendando su curación a la intercesión de Gianna, cuya figura les era conocida porque el promotor del hospital era un hermano de la beata, médico y misionero capuchino en ese país. El Papa aprobó el decreto que reconocía sus virtudes heroicas y la beatificó.

El esposo de Gianna Beretta narra sus experiencias:

"Al buscar entre los recuerdos de Gianna algo para ofrecerle a la priora de las Carmelitas descalzas de Milán, recuerda el esposo de la beata Gianna Beretta, encontré en un libro de oraciones una pequeña imagen en la que, al dorso, Gianna había escrito de su puño y letra estas pocas palabras: "Señor, haz que la luz que se ha encendido en mi alma no se apague jamás".

Con ésta y otra anécdotas, combinadas con emotivas reflexiones, Pietro Molla reveló los perfiles desconocidos de su esposa Gianna Beretta, fallecida en 1962 y beatificada el 24 de abril de 1994 por el Papa Juan Pablo II. En una emotiva entrevista concedida a la periodista Giuliana Peluchi, Pietro dibujó un perfil de Gianna que definió con una sola frase: "Mi esposa era una santa normal".

Peluchi, autora de un libro sobre la vida de Gianna, recibió una repentina llamada de Pietro Molla, con quien se había reunido en numerosas ocasiones para elaborar la biografía de la "madre coraje" que prefirió ofrecer su vida antes de aceptar la operación que le costaría la vida a la niña que llevaba en su vientre.

"Van a beatificar a Gianna", le dijo Pietro, emocionado, por teléfono. La periodista, atónita, solo atinó a pedirle una última entrevista, ya no en busca de datos biográficos, sino para escuchar un testimonio de Pietro sobre la vida de su esposa.

El testimonio

"Jamás creí estar viviendo con una santa. Mi esposa tenía infinita confianza en la Providencia y era una mujer llena de alegría de vivir. Era feliz, amaba a su familia, amaba su profesión de médico, también amaba su casa, la música, las montañas, las flores y todas las cosas bellas que Dios nos ha donado", confesó a la entrevistadora Pietro Molla, mientras sus ojos brillaban de intensa emoción. "Siempre me pareció una mujer completamente normal pero, como me dijo Monseñor Carlo Colombo, la santidad no está solo hecha de signos extraordinarios. Está hecha, sobre todo, de la adhesión cotidiana a los designio inescrutables de Dios", agregó.

Pietro Molla todavía recuerda cuando Monseñor Colombo lo llamó para pedirle introducir la causa de beatificación de Gianna. "Mi respuesta positiva fue muy sufrida. Sentimos que teníamos que exponer algo muy nuestro. La historia de mi esposa y su figura de mujer fueron cada vez más conocidas… A nosotros y a la familia de mi esposa nos seguían llegando numerosas cartas de todas partes del mundo. Nos escribían mujeres alemanas y estadounidenses que llamaban a Gianna "mamá"; que declaraban que en ella encontraban a una amiga y que afirmaban que se dirigían a ella cuando tenían necesidad de ayuda y que la sentían muy cercana…"

La oración que Gianna Beretta escribiera en el reverso de aquella imagen pidiendo que la luz de la gracia no se apagase en ella jamás, se hizo, según su esposo, realidad: "ahora veo que esta luz, que ha alegrado durante un tiempo lamentablemente brevísimo mi vida y la de mis hijos, se difunde como una bendición sobre quien la conoció y la amó. Sobre quienes le rezan y se encomiendan a su intercesión ante Dios. Y esto me hace revivir, de manera acongojada, el privilegio que el Señor me concedió de compartir con Gianna una parte de mi vida".

Todas las madres

La pequeña Gianna Emanuella, la bebé por la que Gianna Beretta dio la vida La Peluchi no puede evitar preguntar a Pietro Molla sobre sus sentimientos respecto de la beatificación de su difunta esposa.

"Mis sentimientos, responde emocionado, tienen múltiples matices, de sorpresa, casi de maravilla, de agradecimiento a Dios y de aceptación jubilosa, ciertamente feliz y singular, de este don de la Divina Providencia, que también considero un reconocimiento a todas las innumerables madres desconocidas, heroicas como Gianna, en su amor materno y en su vida".

Los Molla-Beretta sin embargo, esperan que la beatificación, que ha convertido a Gianna en un estandarte vivo de la santidad en la vida familiar moderna y de la defensa de la vida del no nacido, no cambie su vida cristiana cotidiana.

"Espero, dice Pietro, que Gianna pueda descansar en el cementerio de su localidad natal junto a su hija Mariolina y junto a las demás mamás que la llamaban con ternura "nuestra doctora", Junto a las muchas mujeres que Gianna curó y a las cuales dio, con amor, su tiempo y profesionalidad".

Los Molla-Beretta seguirán viviendo el ejemplo de santidad sencilla en la vida cotidiana que les dejó Gianna. "Para mí y para mis hijos, Gianna seguirá siendo algo muy íntimo. Una espléndida esposa, una tiernísima madre. Si alguien tiene que hablar, que hable la Iglesia…".

SOURCE : https://www.aciprensa.com/testigosdefe/beretta.htm

Voir aussi : https://www.giannaberettamolla.org/Depliant%20Francese%20sito.pdf

http://www.saintgianna.org/stgiannalife.htm

http://www.moscati.it/Francais/Fr_Gianna_Molla.html

http://www.marypages.com/GiannaBerettaMollaEng.htm

http://famvin.org/wiki/Gianna_Beretta_Molla

http://catesaintbenoit.free.fr/htm/temoins/Gianna%20Beretta%20Molla.htm

http://saltandlighttv.org/giannamolla/#!prettyPhoto

https://amicidisantagianna.blogspot.com/2011/02/la-famiglia.html