Saints Cristóbal
Magallanes et ses 24 compagnons
Martyrs mexicains (✝ 1927)
Saint Christophe
(Cristobal) Magallanes Jara - né le 30 juillet 1869 à Totaltiche (Jalisco –
Diocèse de Guadalajara) - mort le 25 mai 1927 à Colotlan (Jalisco – Diocèse de
Zacatecas)
Prêtre - Martyr du Groupe
des 25 martyrs du Mexique (1915-1937)
Prêtre le 17 septembre
1899. Directeur prudent de ses frères prêtres, attentif aux vocations
sacerdotales. Missionnaire parmi les indigènes et très fervent envers la
Vierge. Quand les persécuteurs de l'Église fermèrent le Séminaire de
Guadalajara, il s'offrit pour fonder dans sa paroisse un Séminaire pour
protéger, orienter et former les futurs prêtres. Devant le bourreau qui allait
le fusiller il eut la force de réconforter son camarade de martyre, le Père
Agustín Caloca, en lui disant: "Reste tranquille, mon fils, seulement un
moment et puis le ciel". Puis, en se tournant vers la troupe, il
s'exclama: "Je meurs innocent et je demande à Dieu que mon sang serve pour
l'union de mes frères mexicains."
Béatifié le 22 novembre
1992 et canonisé le 21 mai 2000 à Rome par Jean Paul II.
Source: 25 martyrs du
Mexique (1915 - 1937) SS. Cristobal Magallanes et 24 compagnons
"Au cours du
pèlerinage jubilaire des Mexicains, l'Église est heureuse de proclamer saints
ces fils du Mexique: Cristóbal Magallanes et 24 compagnons martyrs, prêtres et
laïcs...
Cristóbal Magallanes et
ses 24 compagnons, martyrs au cours des trente premières années du XXème
siècle. La majeure partie appartenait au clergé séculier et trois d'entre eux
étaient des laïcs profondément engagés dans l'assistance aux prêtres. Ils
n'abandonnèrent pas le courageux exercice de leur ministère lorsque la
persécution religieuse s'accrut sur la terre mexicaine bien-aimée, déchaînant
la haine contre la religion catholique. Tous acceptèrent librement et
sereinement le martyre comme témoignage de leur propre foi, pardonnant de façon
explicite à leurs persécuteurs. Fidèles à Dieu et à la foi catholique enracinée
dans les communautés ecclésiales qu'ils servaient, promouvant également leur
bien-être matériel, ils sont aujourd'hui un exemple pour toute l'Eglise et pour
la société mexicaine en particulier."
(…)
Le P. Christophe Magallanes
(1869-1927) et ses 24 compagnons, prêtres et laïcs, martyrs du Mexique; le P.
Christophe a été béatifié en 1992. Au Mexique, dès 1913, un décret ordonne la
fermeture des églises et l'arrestation des prêtres. On interdit de dire
"adios" ou "Si Dieu le veut" ("si Dios quiere"),
de sonner les cloches, d'apprendre à prier aux enfants; on détruit les églises,
expulse les congrégations religieuses, on met hors-la-loi les organisations
professionnelles non gouvernementales, l'enregistrement des prêtres est rendu
obligatoire. En 1924-1928, le général Plutarco Elias Calles, qui a juré de
détruire la foi chrétienne, mène une politique anticléricale et provoque le
soulèvement des "Cristeros" qui résistent (1926-1929). Ils affrontent
les régiments du pouvoir, qui entrent à cheval dans les églises, profanent le
Saint-Sacrement, et se déchaînent. Vingt-deux des martyrs dont on fait mémoire
aujourd'hui étaient des prêtres diocésains, comme Christophe Magallanes, et
trois d'entre eux étaient des jeunes de l'action catholique. L'un d'eux, Manuel
Morales, âgé de 28 ans, était marié et père de trois petits enfants. Avant
d'être fusillé, il s'exclama: "Je meurs, mais Dieu ne meurt pas, il aura
soin de ma femme et de mes enfants".
Le 21 mai au martyrologe
romain: Mémoire des saints Christophe Magallanès, prêtre, et de ses compagnons:
les saints Romain Adame, Rodrigue Aguilar, Jules Alvarez, Louis Batis Sainz,
Augustin Caloca, Matthieu Correa, Atila Cruz, Michel de la Mora, Pierre Esqueda
Ramirez, Marguerite Flores, Joseph Isabel Flores, David Galvan, Pierre
Maldonado, Jésus Mendez, Justin Orona, Sabas Reyes, Joseph-Marie Robles,
Turibio Romo, Janvier Sanchez Delgadillo, Tranquillin Ubiarco et David Uribe,
prêtres; Emmanuel Morales, Sauveur Lara Puente et David Roldan Lara, laïcs.,
martyrs, qui de 1926 à 1928, dans différentes régions du Mexique, furent
persécutés en haine du nom chrétien et de l’Église catholique et, pour avoir
confessé leur foi dans le Christ Roi, reçurent la couronne du martyre.
Le 25 mai au martyrologe
romain: À Catatlan, au pays de Guadalajara au Mexique, en 1927, la passion
de saint Christophe Magallanès et Augustin Caloca, prêtres et martyrs, victimes
de la persécution religieuse en ce pays. Prêtres dans la même paroisse, ils furent
fusillés ensemble. Leur mémoire est célébrée le 21 mai avec celle de leurs
compagnons.
Martyrologe romain
MAGALLANES JARA
Prénom: Christophe
(Cristobal)
Pays: Mexique
Naissance: 30.07.1869 à
Totaltiche (Jalisco – Diocèse de Guadalajara)
Mort: 25.05.1927 à
Colotlan (Jalisco – Diocèse de Zacatecas)
Etat: Prêtre - Martyr du
Groupe des 25 martyrs du Mexique (1915-1937) 2
Prêtre le 17.09.1899.
Directeur prudent de ses frères prêtres, attentif aux vocations sacerdotales.
Missionnaire parmi les indigènes et très fervent envers la Vierge. Quand les
persécuteurs de l'Église fermèrent le Séminaire de Guadalajara, il s'offrit
pour fonder dans sa paroisse un Séminaire pour protéger, orienter et former les
futurs prêtres. Devant le bourreau qui allait le fusiller il eut la force de
réconforter son camarade de martyre, le Père Agustín CALOCA 2 , en lui disant:
"Restes tranquille, mon fils, seulement un moment et puis le ciel".
Puis, en se tournant vers la troupe, il s'exclama: "Je meurs innocent et
je demande à Dieu que mon sang serve pour l'union de mes frères
mexicains."
Béatification: 22.11.1992
à Rome par Jean Paul II
Canonisation: 21.05.2000
à Rome par Jean Paul II
Fête: 21 mai
l’Osservatore Romano:
1992 n.48 - 2000 n.22 p.5-7
Documentation Catholique:
1993 n.1 p.49
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0637.htm
25 martyrs du Mexique (1915
- 1937)
SS. Cristobal MAGALLANES
et 24 compagnons
Béatification: 22.11.1992
à Rome par Jean Paul II
Canonisation: 21.05.2000
à Rome par Jean Paul II
Fête: 21 mai
Note:. 22 prêtres et 3
laïcs. Martyrs entre 1915 et 1937.
l’Osservatore Romano:
1992 n.48 - 2000 n.22 p.5-7
la Documentation
Catholique: 1993 n.1 p.49
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0637.htm
Ce sont :
ADAME ROSALES, Roman
AGUILAR ALEMAN, Rodrigue
(Rodrigo)
ALVAREZ MENDOZA, Jules
(Julio)
BATIS SAINZ, Louis (Luis)
CALOCA CORTÉS, Augustin
(Agustin)
CORREA MAGALLANES,
Matthieu (Mateo)
CRUZ ALAVARADO, Atilano
DE LA MORA DE LA MORA,
Michel (Miguel)
ESQUEDA RAMIREZ, Pierre
(Pedro)
FLORES GARCIA, Margarito
FLORES VARELA, Joseph
(José Isabel)
GALVAN BERMUDEZ, David
LARA PUENTE, Salvador
MAGALLANES JARA,
Christophe (Cristobal)
MALDONADO LUCERO, Pierre
de Jésus (Pedro de Jesus)
MENDEZ MONTOYA, Jésus
(Jesus)
MORALES, Emmanuel
(Manuel)
ORONA MADRIGAL, Justin
(Justino)
REYES SALAZAR, Sabas
ROBLES HURTADO, Joseph
Marie (José Maria)
ROLDAN LARA, David
ROMO GONZALES, Turribe
(Toribio)
SANCHEZ DELGADILLO,
Janvier (Jenaro)
UBIARCO ROBLES,
Tranquilino
URIBE VELASCO, David
Avec ces 25 martyrs sont
canonisés le même jour le Prêtre José Maria de Yermo y Parres, fondateur d'une
Congrégation religieuse féminine, et Maria di Jesus Sacramentado Venegas de la
Torre, fondatrice des Filles du Sacré-Cœur de Jésus.
Après le régime
autoritaire du général Porfirio Diaz (1876-1911) le Mexique entre dans une
période d’instabilité politique, et même de guerre civile (1914-1917), marquée
par un caractère anticlérical prononcé jusqu’à la veille de la 2e guerre
mondiale. Ainsi dès 1913, un décret ordonne la fermeture des églises et
l'arrestation des prêtres. On interdit de dire "adios" ou "Si
Dieu le veut" ("si Dios quiere"), de sonner les cloches,
d'apprendre à prier aux enfants; on détruit les églises, expulse les congrégations
religieuses, on met hors-la-loi les organisations professionnelles non
gouvernementales, l'enregistrement des prêtres est rendu obligatoire. En visite
au Vatican en 1915, l’archevêque de Guadalajara dit à Benoît XV : « Nous payons
les fautes de nos pères – Les cruautés des conquistadores ? demande le pape. Et
l’évêque de répondre : Moins ces cruautés que l’erreur d’avoir écarté les
indigènes du sacerdoce ». On sait que les ‘Indios’ étaient déconsidérés. Quant
au clergé alors en place, il n’est pas toujours à la hauteur. On lui reproche
souvent d’être intéressé et dissolu. (Graham Green, dans son roman “La
Puissance et la gloire”, dresse le portrait saisissant d’un prêtre à la fois
trop humain et plein de foi.) En 1917, une Constitution anticléricale est
votée. Elle est d’abord appliquée avec un certain pragmatisme par le général
‘indios’ Obregon, un anticlérical qui agit cependant avec prudence dans les
régions où la foi est plus vive.
Par contre, avec
l’arrivée au pouvoir du général Plutarco Elias Calles en 1924, cette
Constitution est appliquée strictement, et des décrets d’application sont
promulgués; on a appelé le tout “les lois Calles”. La persécution devient plus
violente. Pour Calles, le catholicisme est incompatible avec l’État. Un catholique
ne peut être un bon citoyen puisque sa loyauté première est à Rome. Il faut
remarquer qu’à partir de 1917, la “Révolution mexicaine” s’inspire de plus en
plus de la révolution bolchevique. Le général Calles jure de détruire la foi
chrétienne. Alors, un mouvement spontané de résistance naît dans le peuple.
L’Église ne s’en mêle pas, même si quelques prêtres s’y engagent, pas toujours
de façon heureuse d’ailleurs. Le peuple autochtone des Indios montre par là que
sa religion n’est pas toujours aussi superstitieuse et syncrétique qu’on le
dit. Le soulèvement, formé essentiellement de paysans, concerne surtout la
région du Centre-Ouest (Jalisco). “Ils s’avancent comme en pèlerinage”, mais
sont accueillis par l’armée à coups de fusils et de mitrailleuses, et dispersés
sans peine. A plusieurs reprises, ils sont battus en terrain découvert et le
gouvernement ne s’inquiète pas, au contraire. Mais, à chaque fois ils se
replient dans les montagnes et font de la "guerrilla". Ceux qui sont
faits prisonniers sont exécutés par la troupe et ils meurent en criant :
"Vive le Christ-Roi!" On les appelle "Cristeros" par
dérision, mais ensuite, ils revendiquent ce nom. Parmi eux, il y a des prêtres,
non engagés dans le mouvement armé, mais continuant à se prodiguer pacifiquement
au soin des âmes. Certains seront béatifiés. Ce mouvement de résistance, “le
movimento cristero”, dure de 1926 à 1929. L’État comprend qu’il n’en viendra
pas à bout. Quant à Pie XI, dès le début, il a condamné cette persécution,
notamment avec l’encyclique “Iniquitates afflictusque” (1926). Mais pour sauver
un minimum de liberté à l’Église, il est prêt, selon sa boutade, à “traiter
avec le diable en personne”. Finalement, on aboutit aux accords (‘arreglia’) du
21 juin 1929. Les cloches sonnent à nouveau. Mais les cristeros se sentent
oubliés. Les accords ont été traités sans eux. D’ailleurs, les lois
anticléricales ne sont pas abrogées, mais leur application est seulement
suspendue ; c’est un modus vivendi. Et de plus, la persécution reprend.
Beaucoup de cristeros, qui ont rendu loyalement leurs armes par obéissance au
Pape, sont alors assassinés. Pie XI proteste contre cette violation des accords
par l’encyclique “Acerbo nimis” en 1932, mais il cherche à éviter la rupture
avec le gouvernement. Quant à la "guerrilla", elle reprend
(1932-1938) mais affaiblie, car l’épiscopat mène une politique d’apaisement et
excommunie les catholiques qui reprennent le maquis. Rome et l’épiscopat voient
sans doute sur le long terme, mais sur le coup, les cristeros, ne comprennent
pas. Pourtant, ils se soumettent. A la veille de la guerre de 1939, une
évolution se dessine ; des équipes beaucoup moins teintées de marxisme arrivent
au pouvoir et les lois religieuses reçoivent une application plus souple.
L’Église mexicaine se réorganise.
Les pauvres cristeros
resteront longtemps oubliés, officiellement, même par la hiérarchie catholique.
La béatification de 1992 est venue les remettre en lumière. Beaucoup mouraient
en criant aussi « Vive le Pape ! » et « Vive Notre-Dame de Guadalupe ! » Aussi,
lors de leur canonisation qui a suivi en l’an 2000, Jean-Paul II a-t-il pu
déclarer: "Le peuple mexicain s'est toujours distingué par son grand amour
pour Dieu, la Vierge, l'Église et le Pape." Le pape Benoît XVI procède à
la béatification d’un nouveau groupe en 2005. Ainsi les cristeros entrent-ils
glorieusement dans l’histoire de l’Église, et l’histoire tout court !
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/fg024.htm
HOMÉLIE DE SA SAINTETÉ
JEAN PAUL II
CANONISATIONS DE 27
NOUVEAUX SAINTS
Dimanche 21 mai 2000
1. "N'aimons ni de
mots ni de langue, mais en actes et en vérité" (1 Jn 3, 18). Cette
exhortation, tirée de l'Apôtre Jean dans le texte de la seconde lecture de
cette célébration, nous invite à imiter le Christ en vivant dans le même temps
en étroite union avec Lui. Jésus lui-même nous l'a dit dans l'Evangile qui
vient d'être proclamé: "De même que le sarment ne peut de lui-même porter
du fruit s'il ne demeure sur la vigne, ainsi vous non plus, si vous ne demeurez
pas en moi" (Jn 15, 4).
A travers l'union
profonde avec le Christ, commencée dans le Baptême et alimentée par la prière,
par les sacrements et par la pratique des vertus évangéliques, des hommes et
des femmes de toutes les époques, en tant que fils de l'Eglise, ont atteint
l'objectif de la sainteté. Ils sont saints car ils ont placé Dieu au centre de
leur vie et ont fait de la recherche et de la diffusion de son Royaume la
raison de leur existence; saints car leurs oeuvres continuent à parler de leur
amour total pour le Seigneur et leurs frères, portant des fruits abondants,
grâce à leur foi vivante en Jésus-Christ et à leur engagement à aimer, même
leurs ennemis, comme Il nous a aimés.
2. Au cours du pèlerinage
jubilaire des Mexicains, l'Eglise est heureuse de proclamer saints ces fils du
Mexique: Cristóbal Magallanes et 24 compagnons martyrs, prêtres et laïcs; José
María de Yermo y Parres, prêtre fondateur des Religieuses servantes du
Sacré-Coeur de Jésus, et María de Jesús Sacramentado Venegas, fondatrice des
Filles du Sacré-Coeur de Jésus.
Pour participer à cette
célébration solennelle, honorant ainsi la mémoire de l'Eglise et de votre
patrie, vous, pèlerins mexicains, êtes venus en grand nombre, accompagnés d'un
groupe nombreux d'évêques. Je vous salue tous avec une grande affection. L'Eglise
qui est au Mexique se réjouit de pouvoir compter sur ces intercesseurs dans le
ciel, modèles de charité suprême, ayant suivi les traces de Jésus-Christ. Tous
donnèrent leur propre vie à Dieu et à leurs frères, à travers le martyre ou le
chemin de l'offrande généreuse au service des indigents. La fermeté de leur foi
et l'espérance les soutinrent dans les diverses épreuves auxquelles ils furent
confrontés. Ils constituent un héritage précieux, fruit de la foi enracinée
dans les terres mexicaines, qui, à l'aube du troisième millénaire du
christianisme, doit être conservée et revitalisée afin que vous puissiez
continuer à être fidèles au Christ et à son Eglise, comme vous l'avez fait par
le passé. Mexique, sois toujours fidèle!
3. Dans la première
lecture, nous avons entendu la façon dont Paul agissait à Jérusalem:
"prêchant avec assurance au nom du Seigneur. Il s'adressait aussi aux
Hellénistes et discutait avec eux; mais ceux-ci machinaient sa perte" (Ac
9, 28-29). Avec la mission de Paul se prépare l'oeuvre de propagation de
l'Eglise, qui apporte le message évangélique en chaque lieu. Dans cette oeuvre,
les persécutions et les violences contre les annonciateurs de la Bonne Nouvelle
n'ont jamais manqué. Toutefois, au-delà des adversités humaines, l'Eglise peut
compter sur la promesse de l'assistance divine. C'est pourquoi nous avons
entendu que "les Eglises jouissaient de la paix... elles s'édifiaient et
vivaient dans la crainte du Seigneur, et elles étaient comblées de la
consolation du Saint-Esprit" (Ac 9, 31).
Nous pouvons appliquer ce
passage des Actes des Apôtres à la situation que durent vivre Cristóbal
Magallanes et ses 24 compagnons, martyrs au cours des trente premières années
du XXème siècle. La majeure partie appartenait au clergé séculier et trois
d'entre eux étaient des laïcs profondément engagés dans l'assistance aux
prêtres. Ils n'abandonnèrent pas le courageux exercice de leur ministère
lorsque la persécution religieuse s'accrut sur la terre mexicaine bien-aimée,
déchaînant la haine contre la religion catholique. Tous acceptèrent librement
et sereinement le martyre comme témoignage de leur propre foi, pardonnant de
façon explicite à leurs persécuteurs. Fidèles à Dieu et à la foi catholique
enracinée dans les communautés ecclésiales qu'ils servaient, promouvant
également leur bien-être matériel, ils sont aujourd'hui un exemple pour toute
l'Eglise et pour la société mexicaine en particulier.
Après les dures épreuves
que l'Eglise subit au Mexique au cours de ces années tourmentées, les chrétiens
mexicains, encouragés par le témoignage de ces témoins de la foi, peuvent
aujourd'hui vivre en paix et en harmonie, en apportant à la société la richesse
des valeurs évangéliques. L'Eglise croît et progresse, étant le creuset où
naissent d'abondantes vocations sacerdotales et religieuses, où se forment les
familles selon le plan de Dieu et où les jeunes, partie considérable du peuple
mexicain, peuvent grandir dans l'espérance d'un avenir meilleur. Que le
lumineux exemple de Cristóbal Magallanes et de ses compagnons martyrs vous
pousse à un engagement renouvelé de fidélité à Dieu, capable de continuer à
transformer la société mexicaine afin qu'y règnent la justice, la fraternité et
l'harmonie entre tous!
4. "Or voici son
commandement: croire au nom de son Fils Jésus-Christ et nous aimer les uns les
autres comme il nous en a donné le commandement" (1 Jn 3, 23). Le mandat
par excellence que Jésus a donné aux siens est de s'aimer fraternellement comme
il nous a aimés (cf. Jn 15, 12). Dans la seconde lecture que nous avons
entendue, le commandement possède un double aspect: croire dans la personne de
Jésus-Christ, Fils de Dieu, en le professant à chaque instant, et nous aimer
les uns les autres, car le Christ lui-même nous l'a prescrit. Ce commandement
est si important pour la vie du croyant qu'il se transforme en condition
nécessaire afin qu'ait lieu l'inhabitation divine. La foi, l'espérance et
l'amour conduisent à accueillir Dieu de façon existentielle, comme le chemin
sûr vers la sainteté.
On peut dire que ce fut
le chemin entrepris par José María de Yermo y Parres, qui vécut son don
sacerdotal au Christ en adhérant à Lui de toutes ses forces, et, dans le même
temps, en se distinguant par son attitude fondamentale de prière et de
contemplation. Dans le Coeur de Jésus, il trouva l'orientation de sa
spiritualité, et considérant son amour infini pour les hommes, il voulut
l'imiter en faisant de la charité sa règle de vie.
Le nouveau saint fonda
les religieuses Servantes du Sacré-Cæur de Jésus et des Pauvres, réunissant
ainsi ses deux grands amours, qui expriment dans l'Eglise l'esprit et le
charisme du nouveau saint. Chères Filles de saint José María de Yermo y Parres:
vous vivez avec générosité le riche héritage de votre fondateur, à commencer
par la communion fraternelle en communauté, et en l'étendant à l'amour
miséricordieux envers vos frères, avec humilité, simplicité et efficacité, et,
au-dessus de tout, en parfaite union avec Dieu.
5. "Demeurez en moi,
comme moi en vous... Celui qui demeure en moi, et moi en lui, celui-là porte
beaucoup de fruit" (Jn 15, 4-5). Dans l'Evangile que nous avons entendu,
Jésus nous a exhortés à demeurer en Lui, pour conduire à Lui tous les hommes.
Cette invitation exige de mener à bien notre engagement baptismal, de vivre
dans son amour, de s'inspirer de sa Parole, de s'alimenter de l'Eucharistie, de
recevoir son pardon et, lorsque cela est nécessaire, de porter la croix avec
Lui. La séparation de Dieu est la tragédie la plus grande que l'homme puisse
vivre. La lymphe qui parvient au sarment le fait croître; la grâce qui provient
du Christ nous rend adultes et mûrs, afin que nous portions des fruits de vie
éternelle.
Sainte María de Jesús
Sacramentado Venegas, première Mexicaine canonisée, sut rester unie au Christ
au cours de sa longue existence terrestre et c'est pourquoi elle porta des
fruits abondants de vie éternelle. Sa spiritualité fut caractérisée par une
singulière piété eucharistique, car il est clair que le chemin par excellence
pour s'unir au Seigneur est de le chercher, de l'adorer, de l'aimer dans le
très saint mystère de sa présence réelle dans le Sacrement de l'Autel.
Elle voulut prolonger son
oeuvre par la fondation des Filles du Sacré-Coeur de Jésus, qui poursuivent
aujourd'hui dans l'Eglise son charisme de la charité envers les pauvres et les
malades. De fait, l'amour de Dieu est universel, il désire parvenir à tous les
hommes; c'est pourquoi la nouvelle sainte comprit que son devoir était de le
diffuser, en prodiguant ses attentions à l'égard de tous jusqu'à la fin de ses
jours, même lorsque son énergie physique diminua et que les dures épreuves
traversées au cours de son existence affaiblirent ses forces. Très fidèle dans
l'observance des constitutions, respectueuse envers les évêques et les prêtres,
attentive aux séminaristes, sainte María de Jesús Sacramentado constitue un
témoignage éloquent de consécration absolue au service de Dieu et de l'humanité
qui souffre.
6. Cette célébration
solennelle nous rappelle que la foi comporte une relation profonde avec le
Seigneur. Les nouveaux saints nous enseignent que les fidèles et les disciples
véritables de Jésus sont ceux qui accomplissent la volonté de Dieu et qui sont unis
à Lui à travers la foi et la grâce.
Ecouter la Parole de
Dieu, rendre sa propre existence harmonieuse, en mettant le Christ à la
première place, a pour effet que la vie de l'être humain se configure à Lui.
L'expression "demeurer en moi et moi en vous" continue à être
l'invitation de Jésus, qui doit retentir sans cesse en chacun de nous et dans
notre milieu. Saint Paul, accueillant ce même appel, put s'exclamer: "Ce
n'est plus moi qui vis, mais le Christ qui vit en moi" (Ga 2, 20). Que la
Parole de Dieu, proclamée au cours de cette liturgie, fasse en sorte que notre
vie soit authentique en restant existentiellement unis au Seigneur, en aimant
non seulement en paroles mais dans les faits et dans la vérité (cf. 1 Jn 3,
18)! Ainsi notre vie sera réellement "pour le Christ, avec le Christ et
dans le Christ".
Nous sommes en train de
vivre le grand Jubilé de l'An 2000. Parmi ses objectifs se trouve celui de
"susciter en chaque fidèle une aspiration véritable à la sainteté"
(Tertio millennio adveniente, n. 42). Que l'exemple de ces nouveaux saints
incite les fidèles, par tous les moyens qui sont à leur disposition et surtout
avec l'aide de la grâce de Dieu, à rechercher avec courage et décision la
sainteté!
Que la Vierge de
Guadalupe, invoquée par les martyrs au moment suprême du don d'eux-mêmes, pour
laquelle saint José María de Yermo et sainte María de Jesús Sacramentado
Venegas professèrent une si tendre dévotion, accompagne de sa protection
maternelle les bonnes intentions de ceux qui honorent aujourd'hui les nouveaux
saints et aide ceux qui suivent leur exemple; qu'Elle guide et protège
également l'Eglise afin que, par son action évangélisatrice et le témoignage
chrétien de ses enfants, elle illumine le chemin de l'humanité au cours du
troisième millénaire chrétien! Amen!
Saint Cristobal
Magallanes Jara
21
May as one of the Martyrs
of the Mexican Revolution
Profile
Born to a farm family,
and worked as a shepherd in
his youth. He entered the seminary at
19, and served as parish priest at
Totatiche, Mexico.
Helped found schools,
a newspaper, catechism centers
for children and
adults, carpentry shops,
and an electric plant to power the mills. Worked with the indigenous people to
form agrarian cooperatives with the town’s people. Noted for his devotion
to Our
Lady.
When the anti–Church government
closed all seminaries, Father Cristobal
gathered displaced seminarians,
and started his own seminary;
it was quickly suppressed. He formed another, and another, and when they were
all closed, the seminarians conducted
classes in private homes.
He wrote and preached against
armed rebellion, but was falsley accused of promoting
the Cristero guerilla revolt. Arrested on 21
May 1927 while
en route to celebrate Mass at
a farm.
In prison he
gave away his few remaining possessions to his executioners, gave them absolution,
and without a trial, he was martyred with Saint Agustin
Caloca.
Born
30
July 1869 in
La Sementera, Totatiche, Jalisco, Mexico
shot on 25
May 1927 at
Colotlán, Jalisco, Mexico
7
March 1992 by Pope John
Paul II (decree of martyrdom)
22
November 1992 by Pope John
Paul II
21
May 2000 by Pope John
Paul II during the Jubilee of Mexico
Readings
I am innocent and I die
innocent. I forgive with all my heart those responsible for my death, and I ask
God that the shedding of my blood serves toward the peace of our divided
Mexico. – Saint Cristobal
just before his executioners fired
Additional
Information
books
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Our
Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
video
fonti
in italiano
Martirologio
Romano, 2005 edition
MLA
Citation
“Saint Cristobal
Magallanes Jara“. CatholicSaints.Info. 8 April 2021. Web. 21 May 2021.
<https://catholicsaints.info/saint-cristobal-magallanes-jara/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-cristobal-magallanes-jara/
St. Cristóbal Magallanes
and Companions
Like Blessed Miguel
Agustín Pro, S.J., St. Cristóbal and his 24 companion martyrs lived under a
very anti-Catholic government in Mexico, one determined to weaken the Catholic
faith of its people. Churches, schools and seminaries were closed; foreign
clergy were expelled. Cristóbal established a clandestine seminary at Totatiche,
Jalisco. Magallanes and the other priests were forced to minister secretly to
Catholics during the presidency of Plutarco Calles (1924-28).
All of these martyrs
except three were diocesan priests. David, Manuel and Salvador were laymen who
died with their parish priest, Luis Batis. All of these martyrs belonged to the
Cristero movement, pledging their allegiance to Christ and to the Church that
he established to spread the Good News in society—even if Mexico’s leaders once
made it a crime to receive Baptism or celebrate the Mass.
St. Magallanes Cristóbal
wrote and preached against armed rebellion, but was falsely accused of
promoting the Cristero Rebellion in the area. Arrested on May 21, 1927, while
en route to celebrate Mass at a farm, he gave away his few remaining
possessions to his executioners, gave them absolution, and without a trial, he
was martyred four days later with Saint Agustín Caloca in Colotlán, Jalisco.
His last words to his executioners were “I die innocent, and ask God that my
blood may serve to unite my Mexican brethren.”
These martyrs did not die
as a single group but in eight Mexican states, with Jalisco and Zacatecas
having the largest number. They were beatified in 1992 and canonized eight
years later.
SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/saint-cristobal-magallanes/
History of San Cristobal
Magallanes and Companions
San Cristobal Magallanes
Jara was born in Totatiche, Jalisco on July 30, 1869. He was a priest of ardent
faith and a prudent director of his brother priests. He was full of zeal in
giving himself totally to the human and Christian development of his
parishioners. During the persecution of the Church, and after the Seminary of
Guadalajara was closed, he offered to help by establishing a seminary in his
own parish with the end goal of protecting and forming future priests who would
produce and abandan harvest. On the 25th of May 1927, San Cristobal made the
ultimate sacrifice by giving his life. He was was shot to death by a firing
squad in Colotlan, Jalisco (Diocese of Zacatecas). In front of the execution
squad, he comforted his priest and companion in martyrdom, Father Agustin
Caloca, saying: "Be calm, my son, only for a moment and then on to heaven."
Then addressing the troops he exclaimed: "I die innocently, and I ask God
that my blood may bring unity to my Mexican brothers."
San Cristobal Magallanes
and Companions
Priests
Father Cristobal Magalles
Jara (1869-1927); Father Agustin S. Calocan (1898-1927); Father Roman Adame
Rosales (1859-1927); Father Rodrigo Aguilar Aleman (1875-1927); Father Julio
Alvarez Mendoza (1866-1927); Father Luis Batis Sainz (1870-1926); Father Mateo
Correa (1866-1927); Father Atilano Cruz Alvarado (1901-1928); Father Miquel de
la Mora (1874-1927); Father Pedro Esqueda Ramirez (1897-1927); Father Margarito
Flores (1899-1927); Father Jose Isabel Flores (1866-1927); Father David Galvan
Bermudez (1882-1915); Father Pedro de Jesus Maldonado (1892-1937); Father Jesus
Mendez Montoya (1880-1928); Father Justino Orona Madrigal (1877-1928); Father
Sabas Reyes Salazar (1879-1927); Father Jose Mara Robles (1888-1927); Father
Toribio Romo Gonzalez (1900-1928); Father Jenaro Sanchez (1886-1927); Father
David Uribe Velasco (1888-1927); Father Tranquilino Ubiarco (1889-1928)
Laymen
Manuel Morales
(1898-1926); Salvador Lara Puente (1905-1926); David Rodan Lara (1907-1926)
SOURCE : http://home.catholicweb.com/SanCristobal/index.cfm/about
HOMILY OF HIS HOLINESS
POPE JOHN PAUL II
CANONIZATION OF 27 NEW
SAINTS
Sunday, 21 May 2000
1. "Let us not love
in word or speech but in deed and in truth" (1 Jn 3:18). This exhortation
taken from the Apostle John in the second reading of this Mass invites us to
imitate Christ and to live in close union with him. Jesus himself also told us
this in the Gospel just proclaimed: "As the branch cannot bear fruit by
itself, unless it abides in the vine, neither can you, unless you abide in
me" (Jn 15:4).
Through profound union
with Christ, begun in Baptism and nourished by prayer, the sacraments and the
practice of the Gospel virtues, men and women of all times, as children of the
Church, have reached the goal of holiness. They are saints because they put God
at the centre of their lives and made seeking and extending his kingdom the
purpose of their existence; saints because their deeds continue to speak of
their total love for the Lord and for their brethren by bearing abundant
fruits, thanks to their living faith in Jesus Christ and their commitment to
loving as he loved us, including their enemies.
2. During the Jubilee
pilgrimage of Mexicans, the Church rejoices in canonizing these children of
Mexico: Cristóbal Magallanes and his 24 companion martyrs, priests and laymen;
José María de Yermo y Parres, priest and founder of the Religious Servants of
the Sacred Heart of Jesus, and María de Jesús Sacramentado Venegas, foundress
of the Daughters of the Sacred Heart of Jesus.
You Mexican pilgrims have
come in great numbers, accompanied by a large group of Bishops, to take part in
this solemn celebration honouring the memory of these illustrious children of
the Church and of your homeland. I greet you all affectionately. The Church in
Mexico rejoices at relying on these intercessors in heaven, models of supreme
charity who followed in the footsteps of Jesus Christ. They all dedicated their
lives to God and their brethren through martyrdom or by generously serving the
needy. The firmness of their faith and hope sustained them in the various
trials they had to endure. They are a precious legacy, a fruit of the faith
rooted in the lands of Mexico, a faith which, at the dawn of the third
millennium of Christianity, must be preserved and revitalized so that you may
continue to be faithful to Christ and to his Church as you were in the past.
Mexico ever faithful!
3. In the first reading
we heard how Paul moved about Jerusalem, "preaching boldly in the name of
the Lord. And he spoke and disputed against the Hellenists; but they were
seeking to kill him" (Acts 9: 28-29). Paul's mission prepares for the growth
of the Church, which will take the Gospel message everywhere. And in this
expansion, persecution and violence against those who preached the Good News
were not lacking. But despite human adversities, the Church relies on the
promise of divine help. This is why we heard that "the Church ... had
peace and was built up; and walking in the fear of the Lord and in the comfort
of the Holy Spirit, it was multiplied" (Acts 9: 31).
We can well apply this
passage from the Acts of the Apostles to the situation which Cristóbal
Magallanes and his 24 companion martyrs had to endure in the first 30 years of
the 20th century.
Most of them belonged to
the secular clergy and three were laymen seriously committed to helping
priests. They did not stop courageously exercising their ministry when
religious persecution intensified in the beloved land of Mexico, unleashing
hatred of the Catholic religion. They all freely and calmly accepted martyrdom
as a witness to their faith, explicitly forgiving their persecutors. Faithful
to God and to the Catholic faith so deeply rooted in the ecclesial communities
which they served by also promoting their material well-being, today they are
an example to the whole Church and to Mexican society in particular.
After the harsh trials
that the Church endured in Mexico during those turbulent years, today Mexican
Christians, encouraged by the witness of these witnesses to the faith, can live
in peace and harmony, contributing the wealth of Gospel values to society. The
Church grows and advances, since she is the crucible in which many priestly and
religious vocations are born, where families are formed according to God's
plan, and where young people, a substantial part of the Mexican population, can
grow up with the hope of a better future. May the shining example of Cristóbal
Magallanes and his companion martyrs help you to make a renewed commitment of
fidelity to God, which can continue to transform Mexican society so that
justice, fraternity and harmony will prevail among all.
4. "This is his commandment,
that we should believe in the name of his Son Jesus Christ and love one
another, just as he has commanded us" (1 Jn 3:23). The command par
excellence that Jesus gave to his disciples is to love one another fraternally
as he has loved us (cf. Jn 15:12). In the second reading we heard, the command
has a twofold aspect: to believe in the person of Jesus Christ, the Son of God,
confessing him at every moment, and to love one another because Christ himself
has commanded us to do so. This command is so fundamental to the lives of
believers that it becomes the prerequisite for the divine indwelling. Faith,
hope and love lead to the existential acceptance of God as the sure path to
holiness.
It could be said that
this was the path taken by José María de Yermo y Parres, who lived his priestly
commitment to Christ by following him with all his might, distinguishing
himself at the same time by an essentially prayerful and contemplative
attitude. In the Heart of Christ he found guidance for his spirituality and, in
reflecting on his infinite love for men, he desired to imitate him by making
charity the rule of his life.
The new saint founded the
Religious Servants of the Sacred Heart of Jesus and of the Poor, a name which
combines the two great loves that express the new saint's spirit and charism in
the Church.
Dear daughters of St José
María de Yermo y Parres, generously live your founder's rich heritage,
beginning with fraternal communion in community and extending it in merciful
love to your brothers and sisters with humility, simplicity, effectiveness and,
above all, perfect union with God.
5. "Abide in me, and
I in you.... He who abides in me, and I in him, he it is that bears much fruit,
for apart from me you can do nothing" (Jn 15: 4, 5). In the Gospel we have
just heard, Jesus urged us to abide in him in order to unite all men and women
with him. This invitation requires us to fulfil our baptismal commitment by
living in his love, drawing inspiration from his Word, being nourished by the
Eucharist, receiving his forgiveness and, when necessary, carrying the cross
with him. Separation from God is the greatest tragedy a person can experience.
The sap that flows to the branch makes it grow; the grace that comes to us
through Christ makes us grow to adulthood so that we can bear fruits of eternal
life.
St María de Jesús
Sacramentado Venegas, the first Mexican woman to be canonized, knew how to
remain united to Christ during her long earthly life and thus she bore abundant
fruits of eternal life. Her spirituality was marked by an exceptional
Eucharistic piety, since it is clear that an excellent way to union with the
Lord is to seek him, to adore him, to love him in the most holy mystery of his
real presence in the Sacrament of the Altar.
She wanted to continue
his work by founding the Daughters of the Sacred Heart of Jesus, who today in
the Church follow her charism of charity to the poor and the sick. Indeed, the
love of God is universal; it is meant for all human beings and for this reason
the new saint understood that it was her duty to spread it, generously caring
for everyone until the end of her days, even when her physical energy was
declining and the heavy trials that she had to endure throughout her life had
sapped her strength. Very faithful in her observance of the Constitutions,
respectful to Bishops and priests, attentive to seminarians, St María de Jesús
Sacramentado is an eloquent example of total dedication to the service of God
and to suffering humanity.
6. This solemn celebration
reminds us that faith involves a deep relationship with the Lord. The new
saints teach us that the true followers and disciples of Jesus are those who do
God's will and are united with him through faith and grace.
Listening to God's word,
living one's life in harmony with it and giving priority to Christ configure a
human being's life to him. "Abide in me and I in you" continues to be
Jesus' invitation and must constantly echo in each of us and in our
surroundings. St Paul, in accepting this call, could exclaim: "It is no
longer I who live, but Christ who lives in me" (Gal 2:20). May the Word of
God proclaimed in this liturgy make our lives authentic by remaining
existentially one with the Lord, loving not only in word, but in deed and in
truth (cf. 1 Jn 3:18). Thus our life will truly be "through Christ, with
him and in him".
We are celebrating the
Great Jubilee of the Year 2000. One of its aims is to "inspire in all the
faithful a true longing for holiness" (Tertio millennio adveniente, n.
42). May the example of these new saints, a gift of the Church in Mexico to the
universal Church, spur all the faithful, using all the means within their reach
and especially with the help of God's grace, to seek holiness with courage and
determination.
May Our Lady of
Guadalupe, to whom the martyrs prayed at the supreme moment of their sacrifice
and to whom St José María de Yermo and St María de Jesús Sacramentado Venegas
professed such tender devotion, accompany with her motherly protection the good
intentions of all who honour the new saints today, and help those who follow
their example. May she also guide and protect the Church so that, through her
evangelizing activity and the Christian witness of all her children, she may
light humanity's path in the third Christian millennium. Amen.
Saint of the Day - St.
Cristobal Magallanes and Companions
Too often we think of
saints and martyrs as distant figures, living in a time well before us; yet
there are saints among us today, and martyrs too. Today is the Memorial of St.
Cristobal Magallanes and companions, whose martyrdom began a hundred years ago
just to the south of us.
Mexico has had a long
history of anti-clericalism in a predominately Catholic country. When
Maximilian von Hapsburg was installed by the French Emperor Napoleon III as
Emperor of Mexico; the dubious venture had the backing of the church hierarchy.
When Maximilian was deposed and executed by Mexican forces, the new government
and constitution of Mexico contained strong anti-clerical provisions which
restricted the Church’s freedom. In the revolutionary struggles of the early
twentieth century, the church hierarchy had supported President Porfirio Diaz,
who had been deposed by a revolution led by Francisco Madero. When Madero
himself was overthrown and executed by Victoriano Huerto (who was supported by
the church hierarchy), the revolutionary generals Caranza, Villa and Zapata in
turn overthrew him. The succeeding Mexican governments through the 1910s and
1920s became increasingly secular and repressive. In the 1920s, the Calles Laws
were passed, which (among other repressions) confiscated church property;
closed convents, schools and monasteries; and severely restricted and
persecuted the clergy.
In response to this
repression, Catholic organizations formed the Cristero Movement (from their
slogan, "For Christ the King and the Virgin of Guadalupe!") to fight
for religious freedom. Although originally conceived as a peaceful protest,
violence escalated as the government used fear, intimidation and physical
violence to put down the movement. Priests often lost their lives for
conducting their ministry or even wearing clerical garb in public. Father
Cristobal Magallanes had established a clandestine seminary in Totatiche in the
state of Jalisco. For this, and for secretly ministering the sacraments to the
people, Magallanes and his companions were arrested, tried and sentenced to
death. As he was led from his cell, Fr. Magallanes proclaimed, “I am innocent
and I die innocent. I forgive with all my heart those responsible for my death,
and I ask God that the shedding of my blood serve the peace of our divided
Mexico".
In 1992, Blessed Pope
John Paul II beatified Father Magallanes, his companions and a total of 24
clergy and 3 laymen who had been martyred for their participation in the
non-violent actions of the Cristero Movement. Eight years later, he canonized
them, saying at the canonization mass, “After the harsh trials that the Church
endured in Mexico during those turbulent years, today Mexican Christians,
encouraged by the witness of these witnesses to the faith, can live in peace
and harmony, contributing the wealth of gospel values to society. May the
shining example of Cristóbal Magallanes and his companion martyrs help you to
make a renewed commitment of fidelity to God, which can continue to transform
Mexican society so that justice, fraternity and harmony will prevail among
all.”
Even today, in the Middle
East, Africa and China; Christians are still subject to persecution and
martyrdom. We in the West live in affluence and security; seemingly apathetic
to the slow and insidious encroachments on religious liberty advanced by
increasingly secular governments, that wish not only to marginalize the
expression of faith, but are outright hostile to it. Our brothers and sisters in
the world are suffering and dying for the basic religious rights that we are so
callously bartering away for a false sense of luxury and security. Let us pray
that the shining witness of St. Cristobal Magallanes and his companions will
stir us to fully claim the religious freedom granted, not by any government,
but by God.
SOURCE : http://crankyoldpops.blogspot.ca/2012/05/saint-of-day-st-cristobal-magallanes.html
Saint Cristobal
Magallanes Jara & Martyrs of the Mexican Cristero War
Today, May 21, we
celebrate the feast days of 25 Mexican Martyrs who died during the Mexican
Cristero War, and were canonized by Pope John Paul II on May 21, 2000. The
Cristero War (also known as the Cristiada) occurred throughout Mexico between
the years of 1926 and 1929, and consisted of an uprising against the Mexican
government of the time, set off by religious persecution of Catholics and
Catholic religious. While the rebellion started out peacefully, following
increasing fines, restrictions, and persecution and martyrdom of priests,
things became more deadly. The rebels began calling themselves Cristeros
because they felt they were fighting for Christ himself.
Initially, written into
governmental law, specific prohibitions were declared in regards to organized
religion. For example, wearing clerical garb in public (i.e., outside Church
buildings) earned a fine of 500 pesos (approximately 250 U.S. dollars at the time);
a priest who criticized the government could be imprisoned for five years. Some
states enacted oppressive measures permitting only a single priest to serve the
entire Catholic congregation of the state. Church property was seized, foreign
priests were expelled, and all monasteries, convents, and religious schools
were closed
After formal rebellion
began, fighting ensued for approximately two years, until diplomatic relations
and pressure from outside countries led to an uneasy truce between the Cristeros
and the Mexican government. In the years following the establishment of truce,
however, the government continued to assassinate religious leaders and
suspected members of the rebellion, killing approximately 5,500 individuals
over a ten year period. Persecution of Catholics would not cease until
approximately 1940, with the election of a Catholic president. The effects of
the war on the Church had been profound. Between 1926 and 1934 at least 40
priests were killed. Where there were 4,500 priests serving the people before
the rebellion, in 1934 there were only 334 priests licensed by the government
to serve fifteen million people. The rest had been eliminated by emigration,
expulsion and assassination. By 1935, 17 states had no priest at all.
The Cristeros battle
hymn, called upon Jesus, Mary, and the saints in protection.
La Virgen María es
nuestra protectora y nuestra defensora cuando hay que temer,
Vencerá a los demonios
gritando "¡Viva Cristo Rey!",
Vencerá a los demonios
gritando "¡Viva Cristo Rey!"
Soldados de Cristo:
¡Sigamos la bandera que la Cruz enseña el ejército de Dios!
Sigamos la bandera
gritando, "¡Viva Cristo Rey!"
The Virgin Mary is our
protector and defender when there is something to fear,
She will defeat the
demons crying "Long live Christ the King!"
She will defeat the
demons crying "Long live Christ the King!"
Soldiers of Christ let us
follow the flag that the Cross shows the army of God!
Let us follow the flag
crying, "Long live Christ the King!"
Special groups of
Cristeros aligned themselves with the protection of Our Lady of Guadalupe and
other specific saints, like Saint Joan of Arc (adopted as patron by the first
all-female unit of Cristeros).
Among these many holy men
and women who died was Father Cristobal Magallanes Jara (1869-1927), canonized
by Pope John Paul II in 2000. Of him, the holy father said: “After the harsh
trials that the Church endured in Mexico during those turbulent years, today
Mexican Christians, encouraged by the witness of these witnesses to the faith,
can live in peace and harmony, contribute the wealth of gospel values to
society. The Church grows and advances, since she is the crucible in which many
priestly and religious vocations are born, where families are formed according
to God's plan, and where young people, a substantial part of the Mexican
population, can grow with the hope of a better future. May the shining example
of Cristóbal Magallanes and his companion martyrs help you to make a renewed
commitment of fidelity to God, which can continue to transform Mexican society
so that justice, fraternity and harmony will prevail among all.”
Cristobal grew up in
rural Mexico, working as a shepherd. At age 19, he entered the Conciliar
Seminary of San José in Guadalajara, and once ordained, became a parish priest
in Jalisco. He founded a seminary, authored a newspaper, founded schools for
both adults and children, and assisted the people of his congregation with
employment via the organization of carpentry shops and an electric mill. Father
Cristobal encouraged the cooperation of his congregation with the indigenous
peoples of the region, together forming an agricultural cooperative which was
quite successful.
Known for his devotion to
Our Blessed Mother, Father Cristobal inspired those he came into contact with
to greater holiness. During the height of the Cristero War, Cristobal
established a clandestine seminary at Totatiche, Jalisco, gathering all
displaced seminarians in one place, as all the other seminaries had been closed
throughout the country. He continued to minister to his congregation, although
he was forced to do so in secret, celebrating Mass secretly, reminiscent of
Catholics in England (here, here, and here), Japan, or China at various points
throughout history. Father Cristobal, although it had been made illegal,
continued to consecrate and distribute the Eucharist, as well as baptize the
faithful into the Catholic church. Despite his preaching against violence, he
was arrested on his way to a local farm to celebrate Mass. Without trial, he
was shot and killed, following his request to distribute his possessions to the
poor, and his general absolution of his would-be executioners. His last words
were: “I am innocent and I die innocent. I forgive with all my heart those
responsible for my death, and I ask God that the shedding of my blood serves
toward the peace of our divided Mexico.”
While the 25 martyrs
canonized by Pope John Paul II all died during the Cristero War, they did not
die together. Rather, their deaths were spread throughout the states of
Mexico—all for pledging their allegiance to the Lord, and continuing to live
and preach the Good News of Jesus Christ. Of the martyrs, all were priests, with
the exception of three who were laity who served and died alongside their
parish priests.
A list of the 24 Mexican
martyrs of the Cristero War cannonized with Saint Cristobal Magallanes Jara:
Saint Agustin Caloca
(priest, seminary prefect, shot to death in 1927)
Saint Atilano Cruz
Alvarado (parish priest, shot to death in 1928)
Saint David Galvan
Bermudez (priest, seminary instructor, shot by firing squad in 1915)
Saint David Roldan Lara
(layman, officer of “Catholic Action” and a religious liberty league, shot to
death in 1926)
Saint David Uribe Velasco
(parish priest, shot to death in 1927)
Saint Jenaro Sanchez
Delgadillo (parish priest, hanged from a tree in 1927)
Saint Jesus Mendez
Montoya (parish priest, shot to death in 1928)
Saint Jose Isabel Flores
Varela (parish priest, tortured, throat cut in 1927)
Saint Jose Maria Robles
Hurtado (parish priest, founded women’s Congregation of Victims of the
Eucharistic Heart of Jesus, hanged in 1927)
Saint Julio Alvarez
Mendoza (priest, shot to death in 1927)
Saint Justino Orona
Madrigal (parish priest, founded Poor Clare Sisters of the Sacred Heart, shot
to death in 1928)
Saint Luis Batiz Sainz
(parish priest, seminary’s spiritual director, shot by firing squad in 1926)
Reported to have said prior to his death, "Lord, I want to be a martyr;
though I am your unworthy minister, I want to shed my blood, drop by drop, for
your name."
Saint Manuel Morales
(layman, father of three, officer of “Catholic Action” and a religious liberty
league, shot to death in 1926)
Saint Margarito Flores
Garcia (parish priest, shot to death in 1927)
Saint Mateo Correa
Magallanes (parish priest, shot to death in 1927)
Saint Miguel de la Mora
(priest, shot by firing squad in 1927)
Saint Pedro Esqueda
Ramirez (parish priest, catechist of children, shot to death in 1927)
Saint Pedro de Jesus
Maldonado Lucero (parish priest, promoter of nocturnal adoracion, blinded and
beaten to death in 1937)
Saint Rodrigo Aguilar
Aleman (parish priest, poet, hanged in 1927)
Saint Roman Adame Rosales
(parish priest, founded Daughters of Mary of Nocturnal Adoration, shot to death
in 1927)
Saint Sabas Reyes Salazar
(Parish priest, tortured and shot to death in 1927)
Saint Salvador Lara
Puente (layman, officer of “Catholic Action” and a religious liberty league,
shot to death at age 21 in 1926)
Saint Toribio Romo
Gonzalez (parish priest, shot to death at age 27 in 1928)
Saint Tranquilino Ubiarco
(parish priest, hanged at age 28 in 1928)
The lives of those who
have died for their faith remind us that there exist even today those who are
persecuted for what they believe. Many of us chose to keep our faith quiet, as
we are uncomfortable with questions we are asked, glances we receive, or verbal
attacks. The holy men and women of Mexico risked much more than embarrassment
and discomfort. They risked their lives in service of Our Lord and Savior. We
are inspired, by their sacrifice, to live our faiths more deeply, more visibly,
more loudly.
The evening prayer of the
Cristeros, recited after the Rosary:
My Jesus Mercy! My sins
are more numerous than the drops of blood that Thou did shed for me. I do not
deserve to belong to the army that defends the rights of Thy Church and that
fights for her. I desire never to sin again so that my life might be an
offering pleasing to Thy eyes. Wash away my iniquities and cleanse me of my
sins. By Thy Holy Cross, by my Holy Mother of Guadalupe, pardon me.
Since I do not know how
to make penance for my sins, I desire to receive death as a chastisement
merited by them. I do not wish to fight, live or die except for Thee and for
Thy Church. Blessed Mother of Guadalupe, be at my side in the agony of this
poor sinner. Grant that my last shout on earth and my first canticle in Heaven
should be Viva Cristo Rey! Amen.
(…)
Prayer Intentions: For
the oppressed; For the courage to live our faith.
Requested Intentions:
Husband’s freedom from illness (L); Personal intentions (S); Successful passing
of dental board examination (P); Blessings on a family (Z); Successful
permanent employment (C); Healing of a son with autism (J); Son’s successful
employment (L); For the intentions of family and relatives, for the Carthusian
community (T); For personal intentions (A); Restoration of lost hearing (C);
Resolution of relational and financial challenges (S); Comfort following loss
of husband, security for family, assistance with housing (B); Healing and
return of brother (O); Successful hermitage foundation (S); Support from
family, permission to marry (H); Recovery of wife following surgery, freedom
from depression (W); Protection and recovery of mentally ill daughter (J);
Successful resolution to legal proceedings (N); Freedom from worry and
successful employment (M); For successful sale of home and freedom from debt
(J); Freedom from pain and illness (E).
SOURCE : http://365rosaries.blogspot.ca/2011/05/may-21-saint-cristobal-magallanes-jara.html
Santi Martiri Messicani
(Cristoforo Magallanes Jara e 24 compagni)
- Memoria
Facoltativa
>>>
Visualizza la Scheda del Gruppo cui appartiene
† Messico, XX secolo
Martirologio
Romano: Santi Cristoforo Magallanes, sacerdote, e compagni, martiri, che
in varie regioni del Messico, perseguitati in odio alla fede cristiana e alla
Chiesa cattolica, per aver professato Cristo Re ottennero la corona del
martirio.
Nel 1917 venne promulgata in Messico una nuova Costituzione, ispirata a principi anticlericali, firmata dal presidente Don Venusiano Carranza. Da essa ebbe origine una fase di violenta persecuzione religiosa. L’episcopato messicano espresse la sua contrarietà alla nuova legge fondamentale della nazione, provocando però in tal modo una forte reazione da parte governativa.
Dal 1926 in avanti, sotto la presidenza di Don Plutarco Elìas Calles, la persecuzione si fece ancor più violenta con l’espulsione dei sacerdoti stranieri, la chiusura delle scuole private e di alcune opere benefiche.
I laici messicani costituirono un’organizzazione denominata Lega in Difesa della Libertà Religiosa, che proclamò: “Deploriamo la guerra, ma la nostra dignità oltraggiata e la nostra fede perseguitata ci obbliga a correre per difenderci sullo stesso campo su cui si sviluppa l’attacco”.
Il popolo non poté resistere alle privazioni religiose che il boicottaggio portava, cosicché decise di difendere la propria libertà religiosa, senza il diretto intervento del clero, per mezzo delle armi. Ebbe così inizio la guerra civile, meglio conosciuta in Messico come “movimiento cristero”.
Questo movimento non fu dunque promosso dalla gerarchia ecclesiastica, bensì dal mondo laicale, che cercò comunque l’appoggio dei propri pastori, anche se generalmente il clero accettò di sostenere esclusivamente la resistenza pacifica. Alcuni sacerdoti furono ostili al movimento, altri abbandonarono le parrocchie, qualcuno di essi furono invece attivamente favorevoli a questo e presero parte persino ai combattimenti.
Infine, bisogna però dire che preferirono prodigarsi nella cura delle anime del gregge loro affidato, pur essendo ben consci di rischiare la vita: è questo il caso dei 25 martiri che furono canonizzati il 21 maggio 2000, in pieno anno giubiliare, da Papa Giovanni Paolo II in piazza San Pietro. Inoltre altri 14 vittime della medesima persecuzione soto state beatificate tra il 1988 ed il 2005 nel corso di tre cerimonie. Infine per altri 7 Servi di Dio è ancora in corso il processo per il riconoscimento del loro martirio.
I 25 santi martiri messicani (Cristoforo Magallanes Jara e 24 compagni), per
volontà di Giovanni Paolo II, entrarono subito dopo la canonizzazione nel
Calendario Romano al 21 maggio con il grado di “memoria facoltativa”. Il
Martyrologium Romanum commemora invece i diversi santi e beati separatamente,
ciascuno nell’anniversario del martirio.
Per maggiori informazioni sui singoli personaggi, rimandiamo alle singole
schede loro dedicate nel giorno della festa:
90018 – Cristobal
Magallanes Jara, Sacerdote, 25 maggio
90112 – Roman Adame Rosales, Sacerdote, 21 aprile
90113 – Rodrigo Aguilar Aleman, Sacerdote, 28 ottobre
90114 – Julio Alvarez Mendoza, Sacerdote, 30 marzo
90115 – Luis Batis Sainz, Sacerdote, 15 agosto
90116 – Agustin Caloca Cortes, Sacerdote, 25 maggio
90117 – Mateo Correa Magallanes, Sacerdote, 6 febbraio
90118 – Atilano Cruz Alvarado, Sacerdote, 1 luglio
90119 – Miguel De La Mora De La Mora, Sacerdote, 7 agosto
90120 – Pedro Esqueda Ramirez, Sacerdote, 22 novembre
90121 – Margarito Flores Garcia, Sacerdote, 12 novembre
90122 – Jose Isabel Flores Varela, Sacerdote, 21 giugno
90123 – David Galvan Bermudez, Sacerdote, 30 gennaio
90124 – Salvador Lara Puente, Laico, 15 agosto
90125 – Pedro de Jesus Maldonado Lucero, Sacerdote, 11 febbraio
90126 – Jesus Mendez Montoya, Sacerdote, 5 febbraio
90127 – Manuel Morales, Laico, 15 agosto
90128 – Justino Orona Madrigal, Sacerdote, 1 luglio
90129 – Sabas Reyes Salazar, Sacerdote, 13 aprile
90130 – Jose Maria Robles Hurtado, Sacerdote, 26 giugno
90131 – David Roldan Lara, Laico, 15 agosto
90132 – Toribio Romo Gonzalez, Sacerdote, 25 febbraio
90133 – Jenaro Sanchez Delgadillo, Sacerdote, 17 gennaio
90134 – David Uribe Velasco, Sacerdote, 12 aprile
90135 – Tranquilino Ubiarco Robles, Sacerdote, 5 ottobre
Autore: Fabio Arduino
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/90110
OMELIA DI SUA SANTITÀ
GIOVANNI PAOLO II
CANONIZZAZIONE DI 27
NUOVI SANTI
Domenica, 21 maggio 2000
1. "Non amiamo a
parole né con la lingua, ma coi fatti e nella verità" (1 Gv 3, 18). Questa
esortazione, presa dall'Apostolo Giovanni nel testo della seconda lettura di
questa celebrazione, ci invita a imitare Cristo, vivendo al contempo in stretta
unione con Lui. Gesù stesso ce lo ha detto nel Vangelo appena proclamato:
"Come il tralcio non può fare frutto da se stesso se non rimane nella
vite, così anche voi se non rimanete in me" (Gv 15, 4).
Attraverso l'unione
profonda con Cristo, iniziata nel Battesimo e alimentata dalla preghiera, dai
sacramenti e dalla pratica delle virtù evangeliche, uomini e donne di tutti i
tempi, quali figli della Chiesa, hanno raggiunto la meta della santità. Sono
santi perché hanno posto Dio al centro della loro vita e hanno fatto della
ricerca e della diffusione del suo Regno la ragione della loro esistenza; santi
perché le loro opere continuano a parlare del loro amore totale per il Signore
e i fratelli, recando copiosi frutti, grazie alla loro fede viva in Gesù Cristo
e al loro impegno ad amare, anche i nemici, come Lui ci ha amato.
2. All'interno del
pellegrinaggio giubilare dei messicani, la Chiesa è lieta di proclamare santi
questi figli del Messico: Cristóbal Magallanes e 24 compagni martiri, sacerdoti
e laici; José María de Yermo y Parres, sacerdote fondatore delle Religiose
Serve del Sacro Cuore di Gesù, e María de Jesús Sacramentado Venegas,
fondatrice delle Figlie del Sacro Cuore di Gesù.
Per partecipare a questa
solenne celebrazione, onorando così la memoria di questi illustri figli della
Chiesa e della vostra Patria, voi pellegrini messicani siete venuti in gran
numero, accompagnati da un nutrito gruppo di Vescovi. Vi saluto tutti con
grande affetto. La Chiesa in Messico si rallegra di poter contare su questi intercessori
nel cielo, modelli di carità suprema, avendo seguito le orme di Gesù Cristo.
Tutti donarono la propria vita a Dio e ai fratelli, attraverso il martirio o il
cammino dell'offerta generosa al servizio dei bisognosi. La fermezza della loro
fede e la speranza li sostennero nelle diverse prove alle quali furono
sottoposti. Sono una preziosa eredità, frutto della fede radicata nelle terre
messicane, la quale, agli albori del terzo millennio del cristianesimo, deve
essere conservata e rivitalizzata affinché continuiate ad essere fedeli a
Cristo e alla sua Chiesa come avete fatto nel passato. Messico sempre fedele!
3. Nella prima lettura
abbiamo ascoltato come Paolo si muoveva a Gerusalemme: "parlando
apertamente nel nome del Signore e parlava e discuteva con gli Ebrei di lingua
greca; ma questi tentarono di ucciderlo" (At 9, 28-29). Con la missione di
Paolo si prepara l'opera di propagazione della Chiesa, portando il messaggio
evangelico in ogni luogo. In questa opera non sono mai mancate le persecuzioni e
le violenze contro gli annunciatori della Buona Novella. Tuttavia, al di sopra
delle avversità umane, la Chiesa può contare sulla promessa dell'assistenza
divina. Perciò abbiamo udito che "la Chiesa era dunque in pace... essa
cresceva e camminava nel timore del Signore, colma del conforto dello Spirito
Santo" (At 9, 31).
Possiamo applicare questo
passo degli Atti degli Apostoli alla situazione che dovettero vivere Cristóbal
Magallanes e i suoi 24 compagni, martiri nel primo trentennio del XX secolo. La
maggior parte apparteneva al clero secolare e tre di essi erano laici
seriamente impegnati ad aiutare i sacerdoti. Non abbandonarono il coraggioso
esercizio del loro ministero quando la persecuzione religiosa aumentò
nell'amata terra messicana, scatenando un odio per la religione cattolica.
Tutti accettarono liberamente e serenamente il martirio come testimonianza
della propria fede, perdonando in modo esplicito i loro persecutori. Fedeli a
Dio e alla fede cattolica tanto radicata nelle comunità ecclesiali che
servivano, promuovendo anche il loro benessere materiale, sono oggi un esempio
per tutta la Chiesa e per la società messicana in particolare.
Dopo le dure prove che la
Chiesa sostenne in Messico in quegli anni convulsi, oggi i cristiani messicani,
incoraggiati dalla testimonianza di questi testimoni della fede, possono vivere
in pace e in armonia, apportando alla società la ricchezza dei valori
evangelici. La Chiesa cresce e progredisce, essendo il crogiolo dove nascono
abbondanti vocazioni sacerdotali e religiose, dove si formano famiglie secondo
il piano di Dio e dove i giovani, parte considerevole del popolo messicano,
possono crescere con la speranza in un futuro migliore. Che il luminoso esempio
di Cristóbal Magallanes e dei suoi compagni martiri vi spinga a un rinnovato
impegno di fedeltà a Dio, capace di continuare a trasformare la società
messicana affinché in essa regnino la giustizia, la fraternità e l'armonia fra
tutti!
4. "Questo è il mio
comandamento: che crediamo nel nome del Figlio suo Gesù Cristo e ci amiamo gli
uni gli altri, secondo il precetto che ci ha dato" (1 Gv 3, 23). Il
mandato per eccellenza che Gesù ha dato ai suoi è di amarsi fraternamente come
egli ci ha amato (cfr Gv 15, 12). Nella seconda lettura che abbiamo ascoltato,
il comandamento ha un duplice aspetto: credere nella persona di Gesù Cristo,
Figlio di Dio, professandolo in ogni momento, e amarci gli uni gli altri perché
Cristo stesso ce lo ha prescritto. Questo comandamento è così importante per la
vita del credente da trasformarsi nel presupposto necessario affinché abbia
luogo la inabitazione divina. La fede, la speranza e l'amore portano ad
accogliere esistenzialmente Dio come cammino sicuro verso la santità.
Si può dire che fu questo
il cammino intrapreso da José María de Yermo y Parres, che visse il suo dono
sacerdotale a Cristo aderendo a Lui con tutte le sue forze, e al contempo
distinguendosi per il suo atteggiamento fondamentalmente orante e
contemplativo. Nel Cuore di Cristo trovò la guida per la sua spiritualità, e
considerando il suo amore infinito per gli uomini, volle imitarlo facendo della
carità la regola della sua vita.
Il nuovo Santo fondò le
religiose Serve del Sacro Cuore di Gesù e dei Poveri, denominazione che
riunisce i suoi due grandi amori, che esprimono nella Chiesa lo spirito e il
carisma del nuovo santo.
Care Figlie di San José
María de Yermo y Parres: vivete con generosità la ricca eredità del vostro
fondatore, cominciando dalla comunione fraterna in comunità e prolungandola
nell'amore misericordioso per il fratello, con umiltà, semplicità ed efficacia,
e, al di sopra di tutto, in perfetta unione con Dio.
5. "Rimanete in me e
io in voi... Chi rimane in me e io in lui, fa molto frutto, perché senza di me
non potete fare nulla" (Gv 15, 4-5). Nel Vangelo che abbiamo ascoltato,
Gesù ci ha esortato a rimanere in Lui, per unire a sé tutti gli uomini. Questo
invito esige di portare a termine il nostro impegno battesimale, di vivere nel
suo amore, d'ispirarsi alla sua Parola, di alimentarsi con l'Eucaristia, di
ricevere il suo perdono e, quand'è necessario, di portare con Lui la croce. La
separazione da Dio è la tragedia più grande che l'uomo possa vivere. La linfa
che giunge al tralcio lo fa crescere; la grazia che proviene da Cristo ci rende
adulti e maturi affinché rechiamo frutti di vita eterna.
Santa María de Jesús
Sacramentado Venegas, prima messicana canonizzata, seppe rimanere unita a
Cristo nella sua lunga esistenza terrena e per questo recò frutti abbondanti di
vita eterna. La sua spiritualità fu caratterizzata da una singolare pietà eucaristica,
poiché è chiaro che cammino eccellente per l'unione con il Signore è cercarlo,
adorarlo, amarlo nel santissimo mistero della sua presenza reale nel Sacramento
dell'Altare.
Volle prolungare la sua
opera con la fondazione delle Figlie del Sacro Cuore di Gesù, che proseguono
oggi nella Chiesa il suo carisma della carità verso i poveri e i malati. Di
fatto, l'amore di Dio è universale, intende giungere a tutti gli uomini; perciò
la nuova Santa comprese che il suo dovere era di diffonderlo, prodigandosi in
attenzioni verso tutti fino alla fine dei suoi giorni, anche quando l'energia
fisica diminuì e le dure prove attraversate nel corso dell'esistenza ridussero
le sue forze. Fedelissima nell'osservanza delle costituzioni, rispettosa verso
i Vescovi e i sacerdoti, sollecita con i seminaristi, Santa María de Jesús
Sacramentado è un'eloquente testimonianza di consacrazione assoluta al servizio
di Dio e dell'umanità dolente.
6. Questa solenne
celebrazione ci ricorda che la fede comporta una relazione profonda con il
Signore. I nuovi santi ci insegnano che i veri seguaci e discepoli di Gesù sono
coloro che compiono la volontà di Dio e che sono uniti a Lui mediante la fede e
la grazia.
Ascoltare la parola di
Dio, rendere armoniosa la propria esistenza, mettendo al primo posto Cristo, fa
sì che la vita dell'essere umano si configuri a Lui. Il "rimanete in me e
io in voi" continua ad essere l'invito di Gesù che deve risuonare
continuamente in ognuno di noi e nel nostro ambiente. San Paolo, accogliendo
questa stessa chiamata, poté esclamare: "non sono più io che vivo, ma
Cristo vive in me" (Gal 2, 20). Che la Parola di Dio proclamata in questa
liturgia faccia sì che la nostra vita sia autentica rimanendo esistenzialmente
uniti al Signore, amando non solo a parole ma con i fatti e nella verità (cfr 1
Gv 3, 18)! Così la nostra vita sarà realmente "per Cristo, con Cristo ed
in Cristo".
Stiamo vivendo il Grande
Giubileo dell'Anno 2000. Fra i suoi obiettivi vi è quello di "suscitare in
ogni fedele un vero anelito alla santità" (Tertio Millennio adveniente, n.
42). Che l'esempio di questi nuovi Santi, dono della Chiesa in Messico alla
Chiesa universale, spinga i fedeli, con tutti i mezzi a loro disposizione e
soprattutto con l'aiuto della grazia di Dio, a ricercare con coraggio e
decisione la santità!
Che la Vergine di Guadalupe, invocata dai martiri nel momento supremo del loro dono di sé, alla quale San José María de Yermo e Santa María de Jesús Sacramentado Venegas professarono una così tenera devozione, accompagni con la sua materna protezione i buoni propositi di quanto onorano oggi i nuovi Santi e aiuti coloro che seguono il loro esempio, guidi e protegga anche la Chiesa affinché, con la sua azione evangelizzatrice e la testimonianza cristiana di tutti i suoi figli, illumini il cammino dell'umanità nel terzo millennio cristiano! Amen.
CRISTÓBAL MAGALLANES
JARA (1869-1927)
presbitero
Nacque a Totaltiche,
Jalisco (Arcidiocesi di Guadalajara) il 30 luglio 1869. Parroco nella sua terra
natale.
Sacerdote dalla fede
ardente, prudente direttore dei suoi fratelli sacerdoti e pastore pieno di zelo
fu dedito al miglioramento umano e cristiano dei suoi fedeli. Missionario tra
gli indigeni «huichole» e fervente divulgatore del Rosario a Maria, Vergine
Santissima. Le vocazioni sacerdotali erano ciò a cui maggiormente si dedicava
nel lavoro della sua vigna. Quando i persecutori della Chiesa chiusero il
Seminario di Guadalajara, si offrì di fondare nella sua parrocchia un Seminario
per proteggere, orientare e formare i futuri sacerdoti, ed ottenne un
abbondante raccolto. Il 25 maggio 1927 venne fucilato a Colotlán, Jalisco
(Diocesi de Zacatecas, Zac.). Di fronte al carnefice ebbe la forza di
confortare il suo ministro e compagno di martirio, Padre Agustín Caloca,
dicendogli: «Stai tranquillo, figliolo, solo un momento e poi il cielo». Poi,
rivolgendosi alla truppa, esclamò: «Io muoio innocente e chiedo a Dio che il
mio sangue serva per l'unione dei miei fratelli messicani».
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20000521_magallanes-jara_it.html
CRISTÓBAL MAGALLANES JARA
Nació en Totaltiche, Jal.
(Arquidiócesis de Guadalajara), el 30de julio de 1869. Párroco de su tierra
natal.
Sacerdote de fe ardiente,
prudente director de sus hermanos sacerdotes y pastor lleno de celo que se
entregó a la promoción humana y cristiana de sus feligreses. Misionero entre
los indígenas huicholes y ferviente propagador del Rosario a la Santísima
Virgen María. Las vocaciones sacerdotales eran la parte más cuidada de su viña.
Cuando los perseguidores de la Iglesia clausuraron el Seminario de Guadalajara,
él se ofreció para fundar en su parroquia un Seminario con el fin de proteger,
orientar y formar a los futuros sacerdotes y logró abundante cosecha. El 25 de
mayo de 1927 fue fusilado en Colotlán, Jal. (Diócesis de Zacatecas). Frente al
verdugo confortó a su ministro y compañero de martirio, Padre Agustín Caloca,
diciéndole: «Tranquilízate, hijo, sólo un momento y después el cielo». Luego
dirigiéndose a la tropa, exclamó: «Yo muero inocente, y pido a Dios que mi
sangre sirva para la unión de mis hermanos mexicanos».
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20000521_magallanes-jara_sp.html
CAPILLA PAPAL PARA LA
CANONIZACIÓN
HOMILÍA DEL SANTO PADRE
Domingo 21 de mayo de
2000
1. "No amemos de
palabra ni de boca, sino con obras y según la verdad" (1 Jn 3, 18). Esta
exhortación, tomada del apóstol Juan en el texto de la segunda lectura de esta
celebración, nos invita a imitar a Cristo, viviendo a la vez en estrecha unión
con Él. Jesús mismo nos lo ha dicho también en el Evangelio recién proclamado:
"Como el sarmiento no puede dar fruto por sí, si no permanece en la vid,
así tampoco vosotros, si no permanecéis en mí" (Jn 15,4).
A través de la unión
profunda con Cristo, iniciada en el bautismo y alimentada por la oración, los
sacramentos y la práctica de las virtudes evangélicas, hombres y mujeres de
todos los tiempos, como hijos de la Iglesia, han alcanzado la meta de la
santidad. Son santos porque pusieron a Dios en el centro de su vida e hicieron
de la búsqueda y extensión de su Reino el móvil de su propia existencia; santos
porque sus obras siguen hablando de su amor total al Señor y a los hermanos
dando copiosos frutos, gracias a su fe viva en Jesucristo, y a su compromiso de
amar como Él nos ha amado, incluso a los enemigos.
2. Dentro de la
peregrinación jubilar de los mexicanos, la Iglesia se alegra al proclamar
santos a estos hijos de México: Cristóbal Magallanes y 24 compañeros mártires,
sacerdotes y laicos; José María de Yermo y Parres, sacerdote fundador de las
Religiosas Siervas del Sagrado Corazón de Jesús, y María de Jesús Sacramentado
Venegas, fundadora de las Hijas del Sagrado Corazón de Jesús.
Para participar en esta
solemne celebración, honrando así la memoria de estos ilustres hijos de la
Iglesia y de vuestra Patria, habéis venido numerosos peregrinos mexicanos,
acompañados por un nutrido grupo de Obispos. A todos os saludo con gran afecto.
La Iglesia en México se regocija al contar con estos intercesores en el cielo,
modelos de caridad suprema siguiendo las huellas de Jesucristo. Todos ellos
entregaron su vida a Dios y a los hermanos, por la vía del martirio o por el
camino de la ofrenda generosa al servicio de los necesitados. La firmeza de su
fe y esperanza les sostuvo en las diversas pruebas a las que fueron sometidos.
Son un precioso legado, fruto de la fe arraigada en tierras mexicanas, la cual,
en los albores del Tercer milenio del cristianismo, ha de ser mantenida y
revitalizada para que sigáis siendo fieles a Cristo y a su Iglesia como lo
habéis sido en el pasado.
3. En la primera lectura
hemos escuchado cómo Pablo se movía en Jerusalén "predicando públicamente
el nombre del Señor. Hablaba y discutía también con los judíos de lengua
griega, que se propusieron suprimirlo" (Hch 9, 28-29). Con la misión de
Pablo se prepara la propagación de la Iglesia, llevando el mensaje evangélico a
todas las partes. Y en esta expansión, no han faltado nunca las persecuciones y
violencias contra los anunciadores de la Buena Nueva. Pero, por encima de las
adversidades humanas, la Iglesia cuenta con la promesa de la asistencia divina.
Por eso, hemos oído que "la Iglesia gozaba de paz [...] Se iba construyendo
y progresaba en la fidelidad al Señor y se multiplicaba animada por el Espíritu
Santo" (Hch 9,31).
Bien podemos aplicar este
fragmento de los Hechos de los Apóstoles a la situación que tuvieron que vivir
Cristóbal Magallanes y sus 24 compañeros, mártires en el primer tercio del
siglo XX. La mayoría pertenecía al clero secular y tres de ellos eran laicos
seriamente comprometidos en la ayuda a los sacerdotes. No abandonaron el
valiente ejercicio de su ministerio cuando la persecución religiosa arreció en
la amada tierra mexicana, desatando un odio a la religión católica. Todos
aceptaron libre y serenamente el martirio como testimonio de su fe, perdonando
explícitamente a sus perseguidores. Fieles a Dios y a la fe católica tan
arraigada en sus comunidades eclesiales a las cuales sirvieron promoviendo
también su bienestar material, son hoy ejemplo para toda la Iglesia y para la
sociedad mexicana en particular.
Tras las duras pruebas
que la Iglesia pasó en México en aquellos convulsos años, hoy los cristianos
mexicanos, alentados por el testimonio de estos testigos de la fe, pueden vivir
en paz y armonía, aportando a la sociedad la riqueza de los valores
evangélicos. La Iglesia crece y progresa, siendo crisol donde nacen abundantes
vocaciones sacerdotales y religiosas, donde se forman familias según el plan de
Dios y donde los jóvenes, parte notable del pueblo mexicano, pueden crecer con
esperanza en un futuro mejor. Que el luminoso ejemplo de Cristóbal Magallanes y
compañeros mártires os ayude a un renovado empeño de fidelidad a Dios, capaz de
seguir transformando la sociedad mexicana para que en ella reine la justicia,
la fraternidad y la armonía entre todos.
4. "Éste es su
mandamiento: que creamos en el nombre de su Hijo Jesucristo, y que nos amemos
unos a otros tal como nos lo mandó" (1 Jn 3, 23). El mandato por
excelencia que Jesús dio a los suyos es amarse fraternalmente como él nos ha
amado (cf. Jn 15,12). En la segunda lectura que hemos escuchado, el mandamiento
tiene un doble aspecto: creer en la persona de Jesucristo, Hijo de Dios,
confesándolo en todo momento, y amarnos unos a otros porque Cristo mismo nos lo
ha mandado. Este mandamiento es tan fundamental para la vida del creyente que
se convierte como en el presupuesto necesario para que tenga lugar la
inhabitación divina. La fe, la esperanza, el amor llevan a acoger
existencialmente a Dios como camino seguro hacia la santidad.
Este se puede decir que
fue el camino emprendido por José María de Yermo y Parres, que vivió su entrega
sacerdotal a Cristo adhiriéndose a Él con todas sus fuerzas, a la vez que se
destacaba por una actitud primordialmente orante y contemplativa. En el Corazón
de Cristo encontró la guía para su espiritualidad, y considerando su amor
infinito a los hombres, quiso imitarlo haciendo la regla de su vida la caridad.
El nuevo Santo fundó las
Religiosas Siervas del Sagrado Corazón de Jesús y de los Pobres, denominación
que recoge sus dos grandes amores, que expresan en la Iglesia el espíritu y el
carisma del nuevo santo. Queridas hijas de San José María de Yermo y Parres:
vivid con generosidad la rica herencia de vuestro fundador, empezando por la
comunión fraterna en comunidad y prolongándoda después en el amor
misericordioso al hermano, con humildad, sencillez y eficacia, y, por encima de
todo, en perfecta unión con Dios.
5. "Permaneced en mí
y yo en vosotros [...] El que permanece en mí y yo en él, ése da fruto
abundante; porque sin mí no podéis hacer nada" (Jn 15, 4.5). En el
evangelio que hemos escuchado, Jesús nos ha exhortado a permanecer en Él, para
unir consigo a todos los hombres. Esta invitación exige llevar a cabo nuestro
compromiso bautismal, vivir en su amor, inspirarse en su Palabra, alimentarse
con la Eucaristía, recibir su perdón y, cuando sea el caso, llevar con Él la
cruz. La separación de Dios es la tragedia más grande que el hombre puede
vivir. La savia que llega al sarmiento lo hace crecer; la gracia que nos viene
por Cristo nos hace adultos y maduros a fin de que demos frutos de vida eterna.
Santa María de Jesús
Sacramentado Venegas, primera mexicana canonizada, supo permanecer unida a
Cristo en su larga existencia terrena y por eso dio frutos abundantes de vida
eterna. Su espiritualidad se caracterizó por una singular piedad eucarística,
pues es claro que un camino excelente para la unión con el Señor es buscarlo,
adorarlo, amarlo en el santísimo misterio de su presencia real en el Sacramento
del Altar.
Quiso prolongar su obra
con la fundación de las Hijas del Sagrado Corazón de Jesús, que siguen hoy en
la Iglesia su carisma de la caridad con los pobres y enfermos. En efecto, el
amor de Dios es universal, quiere llegar a todos los hombres y por eso la nueva
Santa comprendió que su deber era difundirlo, prodigándose en atenciones con
todos hasta el fin de sus días, incluso cuando la energía física declinaba y
las duras pruebas que pasó a lo largo de su existencia habían mermado sus
fuerzas. Fidelísima en la observancia de las constituciones, respetuosa con los
obispos y sacerdotes, solícita con los seminaristas, Santa María de Jesús
Sacramentado es un elocuente testimonio de consagración absoluta al servicio de
Dios y de la humanidad doliente.
6. Esta solemne
celebración nos recuerda que la fe comporta una relación profunda con el Señor.
Los nuevos santos nos enseñan que los verdaderos seguidores y discípulos de
Jesús son aquellos que cumplen la voluntad de Dios y que están unidos a Él
mediante la fe y la gracia.
Escuchar la Palabra de
Dios, armonizar la propia existencia, dando el primer espacio a Cristo, hace
que la vida del ser humano se configure a Él. "Permaneced en mí y yo en
vosotros", sigue siendo la invitación de Jesús que debe resonar
continuamente en cada uno de nosotros y en nuestro ambiente. San Pablo,
acogiendo este mismo llamado pudo exclamar: "vivo yo, pero no soy yo; es
Cristo quien vive en mí" (Gal 2,20). Que la Palabra de Dios proclamada en
esta liturgia haga que nuestra vida sea auténtica permaneciendo
existencialmente unidos al Señor, amando no sólo de palabra sino con obras y de
verdad (cf. 1 Jn 3,18). Así nuestra vida será realmente "por Cristo, con
Él y en Él".
Estamos viviendo el Gran
Jubileo del Año 2000. Entre sus objetivos está el de "suscitar en cada
fiel un verdadero anhelo de santidad" (Tertio millennio adveniente, 42).
Que el ejemplo de estos nuevos Santos, don de la Iglesia en México a la Iglesia
universal, mueva a todos los fieles, con todos los medios a su alcance y sobre
todo con la ayuda de la gracia de Dios, a buscar con valentía y decisión la
santidad.
Que la Virgen de
Guadalupe, invocada por los mártires en el momento supremo de su entrega, y a
la que San José María de Yermo y Santa María de Jesús Sacramentado Venegas
profesaron tan tierna devoción, acompañe con su materna protección los buenos
propósitos de quienes honran hoy a los nuevos Santos y ayude a los que siguen
sus ejemplos, guíe y proteja también a la Iglesia para que, con su acción
evangelizadora y el testimonio cristiano de todos sus hijos, ilumine el camino
de la humanidad en el tercer milenio. Amen.
Cristóbal Magallanes,
Santo
Sacerdote y Mártir, 25 de
mayo
Presbítero y Mártir
Martirologio Romano: En
la ciudad de Catatlán, en el territorio de Guadalajara en México, santos
Cristóbal Magallanes Jara y Agustin Caloca Cortés, presbíteros y mártires, que
durante la persecución mexicana, confiando valerosamente en Cristo Rey,
obtuvieron la corona del martirio. († 1927)
Fecha de canonización: 21
de mayo de 2000 por el Papa Juan Pablo II.
Nació en Totatiche,
Jalisco, el 30 de julio de 1869. De muy humilde origen, ingresó en su juventud
al seminario conciliar de Guadalajara, donde se acreditó como un excelente
candidato al ministerio eclesiástico. Ordenado presbítero el 17 de septiembre
de 1899, prestó sus servicios en la Escuela de Artes y Oficios del Espíritu
Santo, en Guadalajara; fue luego ministro y párroco de su pueblo natal, se
distinguió por su vida limpia y una intensa labor social. Para atender las
vocaciones sacerdotales de esa región, estableció en su parroquia, a partir de
1916, un seminario auxiliar.
El 21 de mayo de 1927,
mientras desempeñaba sus labores apostólicas dentro de su circunscripción
eclesiástica, un grupo de militares, encabezados por el general de brigada
Francisco Goñi, capturó al párroco; ese mismo día el encargado del seminario de
Totatiche, presbítero Agustín Caloca, también fue aprehendido. Acusado de
sedición, el párroco desmintió los cargos presentando un artículo de su puño y
letra, publicado un poco antes, donde exhortaba a sus feligreses a mantener la
calma: “La religión ni se propagó ni se ha de conservar pro medio de las armas.
Ni Jesucristo, ni los apóstoles, ni la Iglesia han empleado la violencia con
este fin. Las armas de la Iglesia son el convencimiento y la persuasión por
medio de la palabra”
Dos días después fueron
trasladados a Momax, Zacatecas, y la mañana siguiente, sin ningún juicio,
fueron fusilados en el patio de la presidencia municipal. Antes de ser
ejecutado, el señor cura Magallanes distribuyó sus pertenencias entre los
soldados del pelotón, dirigidos por el teniente Enrique Medina. Después ambos
sacerdotes se dieron la absolución sacramental. El señor cura pidió permiso
para decir lo siguiente: “Soy y muerto inocente, perdono de corazón a los
autores de mi muerte y pido a Dios que mi sangre sirva para la paz de los
mexicanos desunidos”. Sus restos, exhumados de Colotlán, yacen en la parroquia
de Totatiche, Jalisco.
Fueron muchos los fieles
que sufrieron el martirio por defender su fe, de entre ellos presentamos ahora
un total de veinticinco que fueron proclamados santos de la Iglesia por Juan
Pablo II.
Los 25 santos canonizados
el 21 de mayo del 2000 fueron:
Cristobal Magallanes
Jara, Sacerdote
Roman Adame Rosales,
Sacerdote
Rodrigo Aguilar Aleman,
Sacerdote
Julio Alvarez Mendoza,
Sacerdote
Luis Batis Sainz,
Sacerdote
Agustin Caloca Cortés,
Sacerdote
Mateo Correa Magallanes,
Sacerdote
Atilano Cruz Alvarado,
Sacerdote
Miguel De La Mora De La
Mora, Sacerdote
Pedro Esqueda Ramirez,
Sacerdote
Margarito Flores Garcia,
Sacerdote
Jose Isabel Flores
Varela, Sacerdote
David Galvan Bermudez,
Sacerdote
Salvador Lara Puente,
Laico
Pedro de Jesús Maldonado
Lucero, Sacerdote
Jesus Mendez Montoya,
Sacerdote
Manuel Morales, Laico
Justino Orona Madrigal,
Sacerdote
Sabas Reyes Salazar,
Sacerdote
Jose Maria Robles
Hurtado, Sacerdote
David Roldan Lara, Laico
Toribio Romo Gonzalez,
Sacerdote
Jenaro Sanchez Delgadillo
David Uribe Velasco,
Sacerdote
Tranquilino Ubiarco
Robles, Sacerdote
SOURCE : http://es.catholic.net/santoral/articulo.php?id=37112
HOMILIA DE JOÃO PAULO II
RITO DE CANONIZAÇÃO DE
NOVOS SANTOS MEXICANOS
Domingo, 21 de Maio de
2000
1. "Não amemos com
palavras, nem com a língua, mas com obras e de verdade" (1 Jo 3, 18). Esta
exortação, tirada do Apóstolo João, no texto da segunda leitura desta
celebração, convida-nos a imitar Cristo, vivendo ao mesmo tempo em íntima
comunhão com Ele. Jesus mesmo no-lo disse, também no Evangelho que acaba de ser
proclamado: "O ramo que não fica unido à videira não pode dar fruto. Vós
também não podereis dar fruto, se não ficardes unidos a mim" (Jo 15, 4).
Através da profunda união
com Cristo, iniciada no baptismo e alimentada pela oração, os sacramentos e a
prática das virtudes evangélicas, homens e mulheres de todos os tempos, como
filhos da Igreja, alcançaram a meta da santidade. São Santos porque colocaram
Deus no centro da sua vida, fazendo da busca e difusão do seu Reino a razão da
própria existência; são Santos porque as suas obras continuam a falar do seu
amor total ao Senhor e aos irmãos, dando frutos copiosos graças à sua fé viva
em Jesus Cristo e ao seu compromisso em amar, inclusivamente os inimigos, como
Ele nos amou.
2. No contexto da
peregrinação jubilar dos mexicanos, a Igreja alegra-se por proclamar Santos
estes filhos do México: Cristóvão Magallanes e os seus 24 Companheiros
mártires, sacerdotes e leigos; José Maria de Yermo y Parres, sacerdote fundador
das Religiosas Servas do Sagrado Coração de Jesus; e Maria de Jesus
Sacramentado Venegas, fundadora das Filhas do Sagrado Coração de Jesus.
Para participar nesta
solene celebração, honrando assim a memória destes ilustres filhos da Igreja e
da vossa Pátria, viestes do México em grande número como peregrinos,
acompanhados por um abundante grupo de Bispos. Saúdo todos vós com muito
afecto. A Igreja no México regozija-se ao contar com estes intercessores no
céu, modelos de caridade suprema, no seguimento das pegadas de Jesus Cristo.
Todos eles entregaram a própria vida a Deus e aos irmãos, através do martírio
ou pelo caminho da oferenda generosa ao serviço dos necessitados. A firmeza da
sua fé e esperança sustentou-os nas várias provações a que foram submetidos. É
uma herança preciosa, fruto da fé arraigada em terras mexicanas que, nos
alvores do terceiro milénio do Cristianismo, deve ser conservada e revitalizada
para continuardes a ser fiéis a Cristo e à sua Igreja, como fostes no passado.
México sempre fiel!
3. Na primeira leitura
escutámos que quando Paulo se dirigia a Jerusalém, "pregava corajosamente
em nome do Senhor... falava e discutia com os judeus de língua grega, mas eles
procuravam um modo de o matar" (Act 9, 28-29). Com a missão de Paulo
prepara-se a propagação da Igreja, levando a mensagem evangélica a todas as
partes. E nesta difusão nunca faltaram perseguições e violências contra os
anunciadores da Boa Nova. Porém, para além das adversidades humanas, a Igreja
conta com a promessa da assistência divina. Por isso, escutámos que "a
Igreja vivia em paz... Ela edificava-se e progredia no temor do Senhor, e
crescia em número com a ajuda do Espírito Santo (Ibid., v. 31).
Podemos aplicar esta
passagem dos Actos dos Apóstolos à situação que tiveram de viver Cristóvão
Magallanes e os seus 24 Companheiros, mártires no primeiro trenténio do século
XX. A maioria pertencia ao clero secular e três deles eram leigos seriamente
comprometidos na ajuda aos sacerdotes. Eles não abandonaram o corajoso
exercício do seu ministério, quando a perseguição religiosa aumentou na amada
terra mexicana, desencadeando o ódio contra a religião católica. Todos aceitaram
livre e serenamente o martírio como testemunho da própria fé, perdoando os seus
perseguidores de modo explícito. Fiéis a Deus e à religião católica tão
radicada nas suas comunidades eclesiais, que por eles eram servidas promovendo
também o seu bem-estar material, hoje servem de exemplo para toda a Igreja e em
particular para a sociedade mexicana.
Após as árduas provas por
que a Igreja no México passou naqueles anos turbulentos, hoje os cristãos
mexicanos, animados pelo exemplo destas testemunhas da fé, podem viver em paz e
harmonia, oferecendo à sociedade a riqueza dos valores evangélicos. A Igreja
desenvolve-se e progride como crisol onde nascem abundantes vocações
sacerdotais e religiosas, onde se formam famílias segundo o desígnio de Deus e
onde os jovens, parte notável do povo mexicano, podem crescer com esperança num
futuro melhor. O luminoso exemplo de Cristóvão Magallanes e dos seus
Companheiros mártires vos ajude a um renovado compromisso de fidelidade a Deus,
capaz de continuar a transformar a sociedade mexicana para que nela reinem a
justiça, a fraternidade e a harmonia entre todos.
4. "E o seu
mandamento é este: que tenhamos fé no nome do seu Filho Jesus Cristo e nos
amemos uns aos outros, como Ele nos mandou" (1 Jo 3, 23). O mandato mais importante
que Jesus deu aos seus é de se amarem fraternalmente, como Ele os amou (cf. Jo
15, 12). Na segunda leitura que escutámos, o mandamento possui um dúplice
aspecto: acreditarmos na pessoa de Jesus Cristo, Filho de Deus, confessando-O
em todos os momentos e amar-nos uns aos outros, porque Cristo mesmo no-lo
mandou. Este mandamento é tão fundamental para a vida do fiel, a ponto de se
transformar no pressuposto necessário para que tenha lugar a morada divina. A
fé, a esperança e o amor levam a receber Deus existencialmente, como caminho
certo rumo à santidade.
Pode-se dizer que este
foi o caminho empreendido por José Maria de Yermo y Parres, que viveu a sua
total entrega presbiteral a Cristo, aderindo-lhe com todas as suas forças e, ao
mesmo tempo, destacando-se por uma atitude primariamente orante e
contemplativa. No Coração de Cristo, encontrou a guia para a sua
espiritualidade e, considerando o seu amor infinito pelos homens, quis imitá-lo
fazendo da caridade a regra da sua vida.
O novo Santo fundou as
Religiosas Servas do Sagrado Coração de Jesus e dos Pobres, denominação que
condensa os seus dois grandes amores, que expressam na Igreja o espírito e o
carisma do novo Santo. Queridas Filhas de São José de Yermo y Parres, vivei com
generosidade a rica herança do vosso fundador, a começar pela comunhão fraterna
na comunidade, prolongando-a depois no amor misericordioso pelos irmãos, com
humildade, simplicidade, eficácia e, sobretudo, em perfeita comunhão com Deus.
5. "Ficai unidos a
mim e Eu ficarei unido a vós... Quem fica unido a mim, e Eu a ele, dará muito
fruto, porque sem mim nada podeis" (Jo 15, 4-5). No Evangelho que
escutámos, Jesus exortou-nos a permanecer n'Ele para unir a si todos os homens.
Este convite exige que levemos a cabo o nosso compromisso baptismal, vivamos no
seu amor, nos inspiremos na sua Palavra, nos alimentemos com a Eucaristia,
recebamos o seu perdão e, quando for necessário, carreguemos a Cruz com Ele. A
separação de Deus é a maior tragédia que o homem pode viver. A linfa que chega
ao sarmento fá-lo crescer; a graça que nos advém de Cristo torna-nos adultos e
maduros, a fim de darmos frutos de vida eterna.
Santa Maria de Jesus
Sacramentado Venegas, primeira mexicana canonizada, soube permanecer unida a
Cristo na sua longa existência terrestre, e por isso deu abundantes frutos de
vida eterna. A sua espiritualidade caracterizou-se por uma singular piedade
eucarística, pois é claro que um caminho excelente para a união com o Senhor
consiste em buscá-lo, adorá-lo e amá-lo no santíssimo mistério da sua presença
real no Sacramento do Altar.
Ela desejou prolongar a
sua obra com a fundação das Filhas do Sagrado Coração de Jesus, que hoje dão
continuidade na Igreja ao seu carisma da caridade para com os pobres e
enfermos. Com efeito, o amor de Deus é universal, quer chegar a todos os homens
e por isso a nova Santa compreendeu que o seu dever consistia em difundi-lo,
prodigalizando-se em atenções a todos até ao ocaso dos seus dias,
inclusivamente quando a energia física começava a declinar e as árduas
provações por que passou ao longo da sua existência debilitavam as suas forças.
Fidelíssima na observância das constituições, respeitosa aos Bispos e
sacerdotes, solícita para com os seminaristas, Santa Maria de Jesus
Sacramentado constitui uma eloquente testemunha de absoluta consagração ao
serviço de Deus e da humanidade que sofre.
6. Esta solene celebração
recorda-nos que a fé exige uma profunda relação com o Senhor. Os novos Santos
ensinam-nos que os verdadeiros seguidores e discípulos de Jesus são aquelas
pessoas que cumprem a vontade de Deus e estão unidas a Ele mediante a fé e a
graça.
Escutar a Palavra de
Deus, harmonizar a própria existência e reservar o primeiro lugar a Cristo,
tudo isto faz com que a vida do ser humano se configure com Ele. "Ficai
unidos a mim e Eu ficarei unido a vós", este continua a ser o convite de
Jesus, que deve ressoar incessantemente em cada um de nós e no nosso ambiente.
Recebendo este mesmo chamamento, São Paulo pôde exclamar: "Eu vivo, mas já
não sou eu quem vivo, pois é Cristo que vive em mim" (Gl 2, 20). A Palavra
de Deus proclamada nesta Liturgia faça com que a nossa vida seja autêntica,
permanecendo existencialmente unidos ao Senhor, amando não só com palavras, mas
com obras e de verdade (cf. 1 Jo 3, 18). Assim, a nossa vida será genuinamente
"por Cristo, com Ele e n'Ele".
Estamos vivendo o Grande
Jubileu do Ano 2000. Um dos seus objectivos consiste em "suscitar em cada
fiel um verdadeiro anseio de santidade" (Tertio millennio adveniente, 42).
O exemplo destes novos Santos, dádiva da Igreja que está no México à Igreja
universal, inspire cada um dos fiéis, com todos os meios ao seu alcance e
sobretudo com a ajuda da graça de Deus, a buscarem a santidade com coragem e
decisão.
A Virgem de Guadalupe,
invocada pelos mártires no momento supremo da entrega de si mesmos, à qual São
José Maria de Yermo e Santa Maria de Jesus Sacramentado Venegas professaram uma
veneração tão tenra, acompanhe com a sua protecção materna os bons propósitos
de quem hoje honra os novos Santos e ajude as pessoas que seguem os seus
exemplos, guie e salvaguarde também a Igreja a fim de que, com a sua acção
evangelizadora e o testemunho cristão de todos os seus filhos, ilumine o
caminho da humanidade no terceiro milénio cristão!
Amém.