mercredi 22 août 2012

Saint SYMPHORIEN d'AUTUN, martyr


Saint Symphorien d'Autun

Martyr (3ème s.)

Saint Symphorien, jeune martyr décapité au IIIe siècle... 

Qui était Saint Symphorien? - site de la paroisse Saint Symphorien de Versailles. 

... est un jeune martyr né à Autun, ville encore païenne située sur une grande voie romaine. Son père saint Fauste, préteur au service du consul romain, et sa mère sainte Augusta l'avaient élevé dans la foi chrétienne.

Refusant de sacrifier à la grande déesse Cybèle, il fut battu, emprisonné puis condamné à mort.

Sur le chemin de son supplice et jusqu'au dernier moment, sa mère l'encouragea du haut des remparts d'Autun à rester ferme dans sa foi lui disant notamment: "Courage mon fils! Ta vie ne te sera pas enlevée; elle te sera échangée contre une vie meilleure."
Il fut décapité dans sa vingtième année.

Un internaute nous signale:

"Symphorien est le St patron de ma commune (Vs/CH) le 22 août on fait 9 tours de l'église et on embrasse 9 fois sa relique"

À Autun, peut-être vers 275, saint Symphorien, martyr. Jeune chrétien, il aurait troublé une procession en l’honneur de la déesse Bérécinthe. Tandis qu’on le conduisait au supplice hors de la ville, sa mère l’exhortait du haut des remparts: “Mon fils, mon fils Symphorien, souviens-toi du Dieu vivant. Aujourd’hui la vie ne t’est pas enlevée, elle est changée en vie meilleure”.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1719/Saint-Symphorien-d-Autun.html

Jean Auguste Dominique IngresLe Martyre de Saint-Symphorien (The Martyrdom of Saint Symphorian), 1824-1834,

Cathédrale Saint-Lazare d'Autun


Saint Symphorien

Martyr

(† 108)

Saint Symphorien, né à Autun, appartenait à l'une des familles de cette ville les plus illustres par ses ancêtres, par ses richesses et par ses fonctions. Il resta pur au milieu des dangers de la jeunesse; avec le rayonnement de la vertu, son beau front reflétait la noblesse et l'intelligence; il était déjà l'ornement de la cité.

Un jour que le peuple, en grande partie païen, célébrait la fête de la déesse Cybèle, Symphorien témoigna hautement son mépris pour ces démonstrations ridicules et refusa de joindre ses hommages à ceux de la foule. Il n'en fallait pas davantage pour être saisi et traîné devant les tribunaux:

"Déclare ton nom et ta condition, lui dit le juge.

– Je m'appelle Symphorien, et je suis chrétien.

– Pourquoi n'as-tu pas voulu adorer la déesse?

– Je n'adore que le Dieu vivant; quant à votre déesse, donnez-moi un marteau, et je la briserai en mille pièces.

– Si tu ne veux pas obéir à l'édit des empereurs, tu paieras ta révolte de ton sang.

– Dieu punit les méchants, mais Il récompense les justes en proportion de leurs mérites; je n'ai donc point lieu de craindre tes supplices; plus je souffrirai, plus ma couronne sera belle."

Après une sanglante flagellation, le jeune martyr fut jeté dans un noir cachot; quelques jours après, non seulement on ne le trouva pas amolli, mais il se montra plus ferme encore. Comme le juge l'exhortait à sacrifier aux idoles:

"Ne perdez pas votre temps en discours vains et frivoles," lui dit Symphorien.

Le juge insistant, pour le flatter, sur les honneurs qui l'attendaient: "Les biens des chrétiens, dit-il, leurs honneurs, ne sont pas de ce monde; le monde passe comme une ombre; Dieu seul donne le vrai bonheur.

– Obéis, dit le juge furieux, ou je te condamne à mort!

– Je crains Dieu seul; vous avez pouvoir sur mon corps, mais vous ne pouvez rien sur mon âme.

– Symphorien, vous êtes condamné à périr par le glaive!"

C'est alors qu'eut lieu une scène sublime. La mère du jeune martyr avait assisté à sa glorieuse confession de foi; elle voulait assister à son couronnement et suivit le cortège jusqu'aux murailles de la cité, près du lieu où devait s'accomplir le sacrifice. Là, du haut des remparts, cette femme, digne émule de la mère des Macchabées, fit entendre à son fils cette exhortation touchante:

"Courage, mon fils, courage, la mort nous conduit à la vie. Regardez en haut, mon enfant, regardez Celui qui règne au Ciel!" Fortifié par ces paroles, le jeune chrétien livra sans hésiter sa tête au fer du bourreau.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_symphorien.html

Daniel Hallé. Le Martyre de Saint Symphorien, 1671


SAINT SYMPHORIEN

Symphorien vient de symphonie. Car il fut comme un instrument de musique qui rend des sons harmonieux de vertu. Dans un instrument de musique il y a trois choses, comme elles existèrent dans Symphorien. D'après Averroës, l’objet qui résonne doit être dur à la résistance, doux pour la prolongation des sons et large quant à leur ampleur. De même Symphorien fut comme un instrument de musique ; il fut dur à lui-même par austérité, doux aux autres par mansuétude et large à tous par grandeur de charité.

Symphorien était originaire de la ville d'Autun. Dès sa jeunesse, il excellait par une telle gravité de moeurs qu'il semblait prévenir la vieillesse. Les païens (480) célébraient une fête de Vénus et l’on portait sa statue devant le préfet Héraclius. Symphorien qui s'y trouva ne voulut pas l’adorer; alors il fut battu longtemps et jeté en prison. On le fit sortir ensuite du cachot et comme on le forçait à sacrifier et qu'on lui promettait de grandes récompenses, il dit : « Notre Dieu sait récompenser le mérite comme il sait punir les péchés. Cette vie que nous avons à payer à Dieu comme une dette, payons-la en dévouement. On se repent, trop tard, d'avoir tremblé devant son juge. Vos présents trompeurs qui paraissent avoir la douceur du miel ne sont que poison à ceux dont l’esprit est assez crédule pour les accepter. Votre cupidité, en voulant tout posséder, ne possède rien, parce que enlacée dans les artifices du démon, elle est retenue dans les entraves d'un misérable gain : et vos joies, semblables à une eau glacée, se brisent dès qu'elles reçoivent les rayons du soleil. » Alors le juge, rempli de colère, porta une sentence de mort contre Symphorien. On le conduisait à l’endroit de l’exécution, quand sa mère lui cria de dessus le mur: « Mon fils, mon fils, souviens-toi de la vie éternelle: regarde en haut, et vois celui qui règne dans le ciel. Ta vie n'est point détruite, puisqu'elle est changée en une meilleure (1) ». Bientôt après il fut décapité, et son corps enlevé par les chrétiens fut enseveli honorablement. Il s'opérait tant de miracles à son tombeau que les païens l’avaient en grand honneur. Grégoire de Tours rapporte  (2)qu'un chrétien ramassa trois pierres à l’endroit où son sang avait été répandu et qu'il les renferma dans une boîte d'argent revêtue de bois. Il la déposa dans un château qu'un incendie dévora tout entier; mais la boîte fut retirée intacte et entière dit milieu du foyer. Il pâtit vers l’an du Seigneur 270.

(1) Bréviaire romain.

(2) De Glor. Mart., l. IV, c. LII.

La Légende dorée de Jacques de Voragine nouvellement traduite en français avec introduction, notices, notes et recherches sur les sources par l'abbé J.-B. M. Roze, chanoine honoraire de la Cathédrale d'Amiens, Édouard Rouveyre, éditeur, 76, rue de Seine, 76, Paris mdcccci

SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/voragine/tome02/123.htm


Staue de Saint-Symphorien, église Saint-Symphorien, Fr-49-Montjean-sur-Loire.


Saint Symphorien

Patrie et famille de saint Symphorien

L’an du Seigneur 178, l’empereur Marc-Aurèle venait de lancer contre les chrétiens le décret d’une violente persécution. Parmi les héros qui scellèrent la foi de leur sang, l’un des plus célèbres est sans contredit le martyr d’Autun, l’adolescent saint Symphorien.

Par ses ancêtres, ses honneurs, ses richesses, ses fonctions, la famille de notre saint était l’une des plus considérables de l’antique Augustodunum. Mais par-dessus tous ces avantages, elle avait le bonheur incomparable d’avoir connu et embrassé la vérité. Les parents de Symphorien étaient chrétiens, leurs vertus leur ont valu un culte public.

Les Actes des martyrs nous rapportent comment le jeune et brillant praticien sut confesser intrépidement sa foi et mourir glorieusement pour elle, mais ils ne nous disent presque rien sur les premières années de sa vie. Lorsque la persécution éclata contre la sainte Eglise, Symphorien vivait dans tout l’éclat que peuvent donner une haute naissance et une rare vertu. Son esprit avait été cultivé et poli par l’étude des belles lettres, et son cœur formé par la doctrine très pure de l’Evangile. Ainsi dans un âge mûr il produit des fruits d’une sagesse anticipée dont les vieillards les plus consommés dans la pratique des vertus auraient pu se faire honneur. Déjà il était l’ornement d’Autun ; un jour il en sera le patron.

Symphorien était resté pur au milieu des ardeurs et des dangers de la jeunesse. Les scandales et les hontes du monde païen n’avaient pu ternir l’innocence du jeune chrétien ; aussi les gens de bien, étonnés de voir tant de prudence dans un âge aussi tendre, disaient qu’un jeune homme ne peut être si accompli sans entretenir commerce avec les intelligences célestes. Tels étaient les résultats produits par une éducation vraiment chrétienne.

Symphorien avait vu son intelligence se développer, s’éclairer, et, en apprenant à connaître, à aimer le Dieu, souverain Seigneur, il avait su garder intacte au milieu de la corruption générale la robe d’innocence de son baptême.

Augusta, mère de Symphorien, avait donné à son fils cette trempe de caractère qui, unie à une vie sans tache, lui fera affronter le supplice pour confesser Jésus-Christ, son Dieu bien-aimé. Mais il est temps de décrire ce glorieux combat qui valut au fils la palme du martyre, et à la mère forte et chrétienne l’admiration de tous les siècles chrétiens.

Une fête païenne à Autun

Augustodunum (Autun) faisait remonter bien haut dans l’antiquité la noblesse de son origine. Le démon régnait sans conteste dans la cité qui lui avait élevé de nombreux temples. Le peuple se livrait entièrement aux vaines et sacrilèges superstitions du paganisme. Cybèle, Apollon et Diane étaient l’objet d’une vénération toute particulière.

Cependant une étincelle de la vraie foi avait pénétré dans la vieille cité. Elle devait, en se propageant, renverser les idoles, et donner par un nombreux cortège de martyrs une gloire immortelle à la ville du démon devenue la ville du Christ.

Vint donc la fête de Cybèle, vénérée sous le nom de Bérécynthie.

Une foule immense était accourue pour offrir ses prières et ses adorations à cette idole qu’on appelait la mère des dieux. La déesse était portée en triomphe dans les rues de la cité et des créatures faites à l’image du Dieu véritable se prosternaient devant ce vain simulacre, habitation de Satan. C’est ainsi que le démon avait obscurci l’intelligence des hommes.

Symphorien refuse d’adorer la mère de tous les dieux

Cependant un jeune homme refusa de rendre son tribut d’adoration à la déesse mère. C’était Symphorien, qui par hasard s’était trouvé sur le parcours de la marche païenne. Le jeune et courageux chrétien, loin de consentir à l’adorer comme on voulait l’y contraindre, témoigna hautement le mépris qu’il faisait de l’idole.

Une telle conduite excita la fureur des assistants. On saisit Symphorien et on le conduisit devant Héraclius.

C’était un magistrat (si l’on peut donner ce nom à un persécuteur) envoyé dans les Gaules par l’empereur avec ordre d’y rechercher tous les chrétiens. Plein de confiance en Celui qui a promis une assistance particulière à ceux qui confesseraient son saint nom devant les tribunaux, se laissa conduire devant son juge.

Interrogatoire et confession

Le jeune chrétien fut donc amené devant Héraclius, qui voulait par des promesses et des menaces sauver un corps mortel pour condamner à des feux éternels une âme qui ne peut mourir.

Déclare ton nom et ta condition.

- Je m’appelle Symphorien et je suis chrétien.

- Tu es chrétien ! Comment as-tu donc pu nous échapper jusqu’à présent ? car on ne trouve guère ici de gens de cette profession. Mais, réponds-moi, pourquoi n’as-tu pas voulu adorer la statue de la déesse mère ?

- Je vous l’ai déjà dit, je suis chrétien. J’adore le Dieu vivant, qui règne dans les cieux, et ce n’est pas à une vaine idole du démon que je rendrai des marques d’adoration. au contraire, faites-moi donner un marteau et je réduirai en mille pièces la statue de votre déesse mère.

Le juge, étonné d’une telle fermeté, dit à un des officiers : « Ce jeune homme n’est pas seulement un sacrilège, mais il joint la révolte à l’impiété. Est-il de cette ville ? – Oui, Seigneur, répond l’officier, et sa famille est l’une des premières de la cité. »

- C’est donc ce qui te rend si fier, dit Héraclius à Symphorien. Ignores-tu quelles sont les ordonnances des empereurs ? Qu’on les lise.

Alors un greffier donnant lecture de ces décrets impériaux, qui ordonnaient de procéder rigoureusement et jusqu’au dernier supplice contre certaines gens qui se disaient chrétiens et qui ne faisaient aucune difficulté de violer les lois les plus saintes de l’empire.

Après la lecture de l’édit impérial, le juge s’adressa de nouveau à Symphorien : « Qu’as-tu à répondre à cela ? lui dit-il ; crois-tu que je puisse aller contre un ordre aussi formel ? Tu ne peux nier que tu ne sois coupable de deux crimes, de sacrilège envers les dieux et de manque de respect à l’égard de la loi. Donc, si tu ne veux obéir à l’édit qu’on vient de lire, je ne puis me dispenser de faire un exemple en ta personne ; les lois outragées et les dieux offensés réclament ton sang. »

A ces menaces, le martyr, fortifié par le secours d’en haut, répondit en confessant la justice et la miséricorde du Dieu créateur et rédempteur : « Nous avons un Dieu, dit-il, qui n’est pas moins sévère et rigoureux lorsqu’il punit le péché, qu’il est bon et libéral lorsqu’il récompense les mérites. Il donne la vie à ceux qui craignent sa puissance et la mort à ceux qui se révoltent contre elle. Tant que je demeurerai ferme dans la protestation publique et sincère que je fais de n’adorer que lui, je suis sûr d’arriver au port du roi éternel sans craindre ni les vents ni les flots que la fureur du démon peut soulever contre moi afin de me faire périr. »

Symphorien torturé

Héraclius, voyant que ses efforts demeuraient inutiles et que le généreux soldat de Jésus-Christ demeurait ferme dans sa résolution, ordonna à ses licteurs de le battre de verges. Cet ordre cruel fut exécuté et le jeune adolescent subit comme son maître et son chef, le supplice de la flagellation. Il fut ensuite enfermé dans un affreux cachot ; on espérait ainsi que la solitude et les horreurs de la prison pourraient abattre son courage vraiment chrétien. Mais il en fut autrement, Dieu soutenait son soldat, le martyre était commencé.

Nouvel interrogatoire. – Nouvelle confession

Dès que les délais accordés par la loi furent expirés, Héraclius se fit amener le prisonnier. On vit alors sortir du milieu des ténèbres cet enfant de la lumière et du sein d’un cachot obscur celui qui devait bientôt être reçu au palais du roi éternel, séjour d’une éternelle clarté. Le corps du martyr avait été affaibli par les flagellations et la prison. Les chaînes ne serraient plus ses membres amaigris et exténués. Il semblait que le juge aurait facilement raison d’un jeune homme réduit à un tel état de faiblesse ; mais une âme forte et pure animait ce corps abattu ; et, le martyr soutenu par la grâce pouvait mépriser les plus séduisantes promesses du magistrat romain.

Lorsque Héraclius vit devant lui le saint confesseur, il affecta une compassion mille fois plus dangereuse que les menaces : « Considère Symphorien, lui dit-il, ce que tu perds ; combien tu as tort de ne pas vouloir adorer les dieux immortels ! car, outre la gloire que tu pourrais acquérir en servant dans les armées de l’Empereur, tu serais encore en droit d’attendre de sa libéralité des récompenses proportionnées à tes services. Considère le péril auquel tu t’exposes si aujourd’hui même tu ne fléchis pas le genou devant la déesse mère, et si tu ne rends pas tes adorations à nos grands dieux Apollon et Diane. Veux-tu que je fasse entourer leurs autels de guirlandes ? Crois-moi, offre l’encens à nos divinités, et, par des sacrifices dignes de leur immortelle majesté, fais qu’elles te soient favorables. »

Symphorien : « Un juge, qui est le dépositaire du prince et des affaires publiques, ne doit pas perdre le temps en discours vains et frivoles. S’il est dangereux de ne pas travailler chaque jour à acquérir une nouvelle vertu, combien doit-on plus craindre en s’écartant du chemin d’aller inconsidérément se briser contre les écueils du vice ! »

Le juge insiste et pousse l’adolescent à apostasier et, pour y parvenir, lui fait une attrayante description des honneurs qui l’attendent à la cour.

A ces perfides avances, Symphorien répond : « Un juge se déshonore lorsqu’il se sert du pouvoir que la justice à mis entre ses mains pour tendre des pièges à l’innocence. Nos richesses, nos honneurs, nous les attendons du Christ ; nous savons que le temps ne pourra les corrompre. Vous, au contraire, avec vos richesses, le démon vous retient dans ses filets : le désir de biens périssables vous dévore de soucis continuels. Pour nous, nos biens ne sont pas de ce monde, l’adversité ne nous enlève donc rien. Vos joies sont de courte durée et semblables à un morceau de glace qui se dissout au premier rayon de soleil. Vos plaisirs passent aussi rapidement que le temps ; seul, notre Dieu peut donner un bonheur sans fin. L’antiquité la plus éloignée n’a pas vu le commencement de sa gloire et toute la série des siècles futurs ne pourra connaître sa fin qui n’arrivera jamais. »

Ainsi, l’innocence de l’enfant terrassait la fourberie du juge. Cependant, celui-ci, que sa défaite excitait à la colère, ajouta : « C’en est trop, Symphorien, tu lasses enfin ma patience par tes discours sur la grandeur et la majesté de je ne sais quel Christ. Obéis, adore la mère de tous les dieux, sinon je me vois obligé de prononcer contre toi la peine capitale. »

A cette injonction suprême, un éclair de joie surnaturelle illumine le visage du jeune martyr, il répondit en confessant une dernière fois le Seigneur Jésus : « Je crains le Dieu tout-puissant et unique, dit-il, c’est lui seul que je sers. Vous avez pouvoir sur mon corps, mais vous ne pouvez rien sur mon âme. »

Puis, devant ces vieux Romains adonnés à l’idolâtrie, le jeune chrétien leur reprocha les abominables orgies qui accompagnent les fêtes païennes, et la honte d’adorer comme des divinités des mortels dont la vie n’a été qu’un tissu de scandales, dont le culte inspiré par le démon ne tend qu’à perdre les hommes en jetant dans les cœurs, avec l’envie et la discorde, la corruption et l‘erreur.

Mais l’âme d’Héraclius, loin de se laisser toucher par une si courageuse confession, était emportée par la fureur, et la sentence suivante fut portée : « Nous déclarons Symphorien coupable de lèse-majesté pour avoir refusé d’adorer nos dieux et pour avoir, par ses discours impies et sacrilèges, outragés leurs autels sacrés ; nous le condamnons donc à périr par le glaive vengeur et des dieux et des lois. » Tel était l’arrêt qui condamnait le chrétien à perdre une vie mortelle, mais qui lui ouvrait les portes de l’éternité.

Une mère chrétienne au martyre de son fils

Comme la sentence devait être exécutée aussitôt, le martyr fut conduit hors de la cité par les bourreaux, afin de recevoir la palme réservée à ceux qui ont affirmé Jésus-Christ.

C’est alors qu’eut lieu cette scène admirable et touchante d’une mère chrétienne encourageant son fils à combattre courageusement le dernier combat.

Augusta avait sans doute suivi tous les détails de l’interrogatoire de son bien-aimé fils ; son cœur de mère avait dû souffrir en voyant ce fils flagellé et enfermé dans un obscur cachot ; mais les sentiments chrétiens avaient pris le dessus. Elle avait assisté à la confession, elle voulait aussi assister au couronnement. Aussi cette courageuse mère se transporta sur la muraille près de l’endroit où son fils devait passer afin de lui donner un dernier adieu. Alors, nous disent les Actes, cette mère, doublement vénérable par ses cheveux blancs et par sa haute vertu, se montra digne de la mère des Machabées. Dieu appelait au martyre l’enfant qu’elle avait porté dans son sein ; la mère chrétienne, loin d’attendrir son fils par des larmes, lui adressa du haut des remparts cette courageuse et maternelle exhortation : « Mon fils Symphorien, Symphorien mon fils, souvenez-vous du Dieu vivant. Courage, ô mon fils, courage ! Nous ne pouvons craindre la mort lorsqu’elle nous conduit à la vie. Levez votre cœur en haut , mon fils ! regardez celui qui règne dans les cieux ! Non, votre vie n’est pas perdue ; mais vous l’échangez contre une vie meilleure. Aujourd’hui, mon fils ! par un heureux échange, vous allez entrer dans la gloire sans fin et éternelle. »

Ainsi parla Augusta, qui comprenait les devoirs que lui imposait son titre de mère chrétienne. Pourquoi si peu de parents refusent-ils aujourd’hui d’imiter la mère du martyr d’Autun ? Dieu ne demande pas des sacrifices sanglants, mais, s’il appelle un enfant à son service, souvent une tendresse excessive et antichrétienne s’oppose aux desseins divins, et l’honneur que Dieu nous fait est méprisé.

Le martyr. – Son glorieux tombeau

Fortifié par les paroles de sa mère, le jeune chrétien livra sans hésiter sa tête au bourreau. Aussitôt, il reçut le coup, et vit s’ouvrir devant lui les portes de la bienheureuse éternité, où il règne aujourd’hui dans la gloire, d’où il protège ceux qui l’invoquent, où il doit vivre à jamais. Le corps du martyr fut recouvert de son propre sang comme d’un glorieux manteau de pourpre.

Près de l’endroit où saint Symphorien avait consommé son martyre se trouvait une fontaine, et ce fut là que de pieux chrétiens ensevelirent le corps du fils d’Augusta en attendant que des jours meilleurs permissent d’élever au saint un monument digne de lui. Lorsque ce moment fut arrivé, lorsque la paix fut rendue à la sainte Eglise, une basilique s’éleva sur le tombeau du jeune martyr, qui devint un des premiers patron de l’antique Augustodunum. La confiance des fidèles ne fut point déçue, et l’histoire prouve que le saint, jouissant de la gloire dans la céleste patrie, n’a cessé de protéger sa patrie terrestre.

Dom Pitra rapporte que saint Léger fit élever un magnifique monument en l’honneur de saint Symphorien. Les restes du jeune héros gaulois y furent solennellement déposés entre les corps du sénateur Faustulus, son père, et de sa mère Augusta, également honorés d’un culte religieux.

Ce tombeau devint glorieux. Dieu y multipliait les miracles, et les païens eux-mêmes, surpris de tant de merveilles, ne purent lui refuser leur vénération.

Beaucoup d’églises et de cités, se placèrent sous la puissante protection du martyr d’Augustodunum.

Ces nombreux miracles attirèrent auprès du tombeau du martyr d’illustres et saints pèlerins. Ainsi, l’Egypte et la Cappadoce y envoyèrent saint Cassien et saint Emmaüs ; saint Amator, évêque d’Auxerre, saint Simplice, sainte Euphrasie, saint Germain, sainte Dorothée vinrent aussi à Autun implorer la protection de saint Symphorien. Le thaumaturge des Gaules, le grand saint Martin vint à son tour vénérer les précieuses reliques du jeune martyr, et ce fut près de son tombeau qu’il renversa des autels païens, frappa d’immobilité le bras furieux qui le voulaient frapper et fit rebrousser un arbre dans sa chute.

L’église d’Autun, dans une ancienne prière, remercie Dieu de lui avoir accordé le martyr Symphorien comme un précieux don qui lui appartient en propre. Que la ferme confession du jeune martyr, l’exemple héroïque de sa sainte mère élèvent nos cœurs au-dessus des choses passagères de cette terre et nous excitent à affirmer les droits méconnus de Notre-Seigneur Jésus, afin qu’il nous reconnaisse un jour devant son Père.

SOURCE : http://viedessaints.free.fr/vds/symphorien.html

Église Saint-Symphorien de Dingé (35). Bannière paroissiale.


Histoire de Saint Symphorien

(éléments biographiques)

St Symphorien

"Symphorien ". dont le nom signifie "qui porte avec ". c’est-à-dire " avantageux " ou " utile", a subi le martyre probablement sous Marc-Aurèle, autour de l’an 180. On notera que les premiers martyrs de Lyon ont péri en 177. Symphorien, fils du noble FAUSTUS et d’ANGUSTA, fait partie des premiers chrétiens dans une ville d’Autun encore païenne. où on adore Apollon, Diane et Cybèle.

Symphorien croise un cortège promenant une statue de Cybèle (" la Magna Mater " romaine, force de la Nature). Le jeune homme se moque du cortège; il est aussitôt arrêté.

C’est le consulaire HERACLIUS qui fait l’interrogatoire; " Nom, qualités".

"‘Je m’appelle Symphorien. je suis chrétien."

" Les chrétiens sont rares par ici. Pourquoi n’as-tu pas adoré la mère des dieux ? "

"‘Je suis chrétien. J’adore le vrai Dieu qui est dans les cieux, pas les statues de démons. Celles-là je les brise à coups de marteau".

" Tu n’es pas seulement sacrilège, mais rebelle. De quelle ville es-tu ? Un officier répond: "D’ici même et de famille noble".

" C’est cela qui te rend si fier ? Qu’on lise les ordres de nos princes"... Un officier lit les décrets de proscription contre les chrétiens.

"Tu es coupable de deux crimes: sacrilège envers les dieux et mépris des Lois. Tu es passible de mort".

"‘Jamais je ne considérerai cette image autrement que comme un piège du démon".

Symphorien est battu et incarcéré. Après le délai légal, considérablement affaibli, il est conduit au juge. Second interrogatoire; ni promesses ni menaces n’ébranlent le jeune homme: "Tu as puissance sur mon corps; tu n’auras pas mon âme".

Il est condamné à mort, amené hors les murs et décapité. Du haut des remparts, sa mère l’exhortait: "Mon fils, souviens-toi du DIEU VIVANT. Aujourd’hui, par un heureux échange, tu vas passer à la vie céleste".

Des chrétiens enlevèrent le corps du martyr et le déposèrent, non loin de là, auprès d’une fontaine.

Vers 450, on érigea une basilique sur le lieu du martyre de st Symphorien. Elle fut desservie par un monastère qui connut sa période de gloire et contribua à l’extension du culte du saint.

A l’époque mérovingienne, il était considéré comme un saint national, à l’instar de st Denis et de st Privat. Ce dernier est précisément fêté la veille de la st Symphorien, le 21 août.

On ne connaît qu’un autre saint du nom de Symphorien, martyr en Hongrie au IVème  siècle.

On ne connaît pas d’autre église dédiée à st Symphorien dans le Diocèse de Metz en dehors de celle de Longeville-lès-Metz.

En France, 27 communes portent son nom.

La fête de st Symphorien est fixée par l’Eglise au 22 août.

La paroisse de Longeville-lès-Metz célèbre son saint patron le deuxième dimanche d’octobre et, depuis 15 ans, la chorale de la paroisse de Bouzonville vient régulièrement rehausser la fête par ses chants. Qu’elle en soit vivement remerciée.

PS. pour être délivré d’un insecte entré dans l'œil, on invoque st Symphorien. On dit qu’avant de le décapiter, on lui aurait fait dévorer le visage par des insectes et des scorpions.

L’abbaye bénédictine de St Symphorien s’élevait en dehors de la Porte Serpenoise, là où se trouve le pont au-dessus de l’avenue Joffre qui donne accès à l’autoroute.

Cette abbaye, fondée par l'évêque de Metz PAPPOLE (608-614) en 609, fut la première abbaye bénédictine pour hommes construite dans le pays de Lotharingie.

St Symphorien était célèbre dans l’ancienne liturgie gallicane. La translation d’une partie de ses reliques à Reims, en 801, eut probablement pour effet de raviver son culte à Metz.

Les reliques de st Chrodegang (mort en 766) furent transférées de Gorze à St Symphorien quand Gorze tomba en désuétude.

L’abbaye fut détruite en 1444, transférée au coin de l’actuel Palais de justice; puis en 1564, près de l’église St Martin, des deux côtés de l’actuelle rue Maurice Barrès.

Le lundi avant l’Ascension, pour les Rogations, une procession commençait à St Symphorien, passait par les églises de la rive gauche de la Moselle pour revenir à la cathédrale par l’église St Vinœnt.

Cette notice nous a été aimablement communiquée par le chanoine Robert CANUEL, hagiographe du diocèse de Metz et aumônier des Petites Sœurs des Pauvres à Metz. Qu’il en soit remercié.

SOURCE : http://st.symphorien.metz.free.fr/html/Sommaire/02-la_vie_de_St_Symphorien/histoire_saint_symphorien.htm

Simphoriani Champerii de triplici disciplina cujus partes sunt. Philosophia naturalis.Medicina. Theologia. Moralis philosophia integrantes quadruuium. [texte imprimé] Auteur principal : Champier, Symphorien (1472?-1539?) Auteur Auteur secondaire : Vincent, Simon (14..-1532)) Editeur ; Davost, Claude Editeur Langue : latin. Pays : France, Lyon. Publication : Impressum est presens opus Lugd. expensis honestissimi bibliopole Simonis vincentii : arte vo & industria Claudii davost als de Troys. Anno d[omi]ni M.ccccc.viii finitum pridie kal. martii Ludovico galliarum rege hujus urbis inclyte sceptra regente. Julio secundo pontifice maxima orthodoxam fidez feliciter moderante. Anno etatis Mcc.xxxvi. sed deum queso : ut pro hujusmodi labore meo aliqual retribuat imposterum gratiam : Description : 3 parties, [128; 108; 48] ff. ; in-8 Empreinte du document : e.âq itci isno leta (C) [1508] (R) (IRHT) ; 15084 a1 Aij imû$b : a2 Ciiij irmatu - b1 a a$m : b2 niij lere:& - c1 aa .$ : c2 fffiiij cepisse (STCN) Note : Signature : A-C8 a-n8 aa-nn8 oo4 aaa-fff8. Gravure sur bois au dos de la page de titre (répétée aux versos des f. aa8 et ee8) représentant le martyre de S. Symphorien au pied de la croix de Jésus Christ et sur le devant Symphorien Champier et sa femme à genoux avec leurs armoiries


Saint-Symphorien, martyr. Église Saint-Symphorien de nuits-Saint-Georges (21).


Saint Symphorian of Autun

Memorial

22 August

Profile

Born to the imperial Roman nobility, the son of Senator Faustus and Blessed Augusta. Covert Christian. As a young man he studied at AutunGaul (in modern France). There he was arrested by provincial governor Heraclius for not worshipping the pagan goddess Cybele, he asked for tools to destroy the statue. Arrested and flogged for heresy. Because he was from a noble family, he was given a chance to recant, and was even offered bribes to do so; he declined. Martyred in the presence of his mother.

Died

beheaded by sword on 22 August 178

basilica was built over his tomb in the late 5th century by Saint Euphronius of Autun

Canonized

Pre-Congregation

Patronage

against eye problems

against syphilis

children

students

AutunFrance

Representation

young man being dragged to martyrdom while his mother encourages him

Additional Information

Acts of the Early Martyrs, by Father James A M Fastré, S.J.

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Catholic Encyclopedia

Golden Legend

Lives of the Saints, by Father Alban Butler

Lives of the Saints, by Father Francis Xavier Weninger

Miniature Lives of the Saints for Every Day in the Year, by Father Henry Sebastian Bowden

Pictorial Lives of the Saints

Saints of the Day, by Katherine Rabenstein

Short Lives of the Saints, by Eleanor Cecilia Donnelly

books

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Martirologio Romano2001 edición

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Santi e Beati

Readings

Do not be afraid, Symphorian. Your death will lead straight to eternal life. Life will not be taken from you, only changed. – Blessed Augusta at Symphorian’s execution

MLA Citation

“Saint Symphorian of Autun“. CatholicSaints.Info. 14 July 2022. Web. 21 August 2022. <https://catholicsaints.info/saint-symphorian-of-autun/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-symphorian-of-autun/


Alsace, Bas-Rhin, Pfettisheim, Église Saint-Symphorien: (IA67000912).
Maître-autel (XVIIIe-XIXe):


Saintt Symphorien d'Autun (Inconnu, huile sur toile, 180cm de large, XVIIIe-XIXe):Alsace, Bas-Rhin, Pfettisheim, Église Saint-Symphorien: (IA67000912).


Symphorian(us) of Autun M (RM)

Died c. 180. Because Symphorian is one of the most celebrated French martyrs, his story has been often embellished. He was a member of a senatorial family in Gaul, son of Faustus and Augusta, in the important Roman city of Autun--one of the most fashionable towns of the 1st century with its ramparts, huge gates, luxurious temples, and famous schools that drew the young student and secret Christian, Symphorian, to it. Here the pagan goddess Cybele (Berecynthia) was particularly revered. On her feast day the image of this goddess was wheeled through the streets of Autun on a chariot, while the mob bowed and worshipped. Taking part in the ceremonies was the provincial governor, Heraclius. When he noticed that Symphorian did not reverence the idol, he commanded him to worship Cybele as the mother of all the gods. Perhaps he thought that Symphorian was just trying to demonstrate his adolescent independence. Declaring that he worshipped the one true God, Symphorian asked for a hammer to smash the pagan idol. Heraclius was taken aback. He did not previously realize that Symphorian was a Christian, he said, "You must have kept it a close secret," because everyone had thought he was a good citizen and, thus, a fervant pagan.

Learning that Symphorian came from a noble family, the governor decided to give him another chance. When the said persisted in his faith, he was flogged and thrown into prison. A few days later the now-beraggled prisoner was again brought before Heraclius. The governor tried to bribe him, offering him an army commission if he would recant. But all this was in vain, and he eventually condemned the saint to be killed by the sword.

Soldiers led him to the place of execution outside the city walls. There on the ramparts stood his mother, to whom the embarrassed crowd gave a wide berth. Augusta, with no more tears to shed at the condition of her beloved son, who was as full of pride as she was of agony, cried out, "Do not be afraid, Symphorian. You death will lead straight to eternal life. Life will not be taken from you, only changed" (vita mutatur non tollitur). The swordsman cut off his head and he was buried in a tomb. Near the end of the 5th century, a church was built in his honor at Autun (Attwater, Benedictines, Doble, Encyclopedia, Bentley).

In art, Saint Symphorian is portrayed as a young man being dragged to martyrdom as he is encouraged by his mother. He is the patron of children and students, and invoked against eye problems and syphilis (Roeder).

SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0822.shtml


Statue de saint Symphorien dans la chapelle Notre-Dame de Locmaria-an-Hent, Saint-Yvi, Finistère, Bretagne, France. 15ème siècle.

Skeudenn sant Forien er chapel Itroñ-Varia Lokmaria-an-Hent, kumun Sant-Ivi, Penn-ar-Bed, Breizh. 15vet kantved.


Sts. Timotheus and Symphorian

Martyrs whose feast is observed on 22 August. During the pontificate of Melchiades (311-13), St. Timotheus came from Antioch to Rome, where he preached for fifteen months and lived with Sylvester, who later became pope. The prefect of the city, Tarquinus Perpenna, threw him into prison, tortured, and finally beheaded him in 311. A Christian woman named Theon buried him in her garden. This is related in the legend of Sylvester. The name of Timotheus occurs in the earliest martyrologies.

According to a legend of the early fifth century, St. Symphorian of Autun was beheaded, while still a young man, during the reign of Marcus Aurelius. His mother, the Blessed Augusta (?), encouraged him on his way to execution, 22 August, 178. Bishop Euphronius (d. 490) built a handsome church over his grave, connected with a monastery, which belonged to the Congregation of Sainte-Geneviève from 1656 until its suppression in 1791. Abbot Germanus later became Bishop of Paris, where he dedicated a chapel to the saint. St. Symphorian is the patron saint of Autun. his veneration spread at an early date through the empire of the Franks. His cult was especially popular at ToursSt. Gregory relates a miracle wrought by the saint.

Sources

Acta SS., August, IV, 530-35, 491; Ruinart, Acta Martyrum; Dinet, Saint Symphorien et son culte (2 vols., Autun, 1861); Duchesne, Fastes Épiscopaux, I, 52.

Meier, Gabriel. "Sts. Timotheus and Symphorian." The Catholic Encyclopedia. Vol. 14. New York: Robert Appleton Company, 1912. 23 Aug. 2015 <http://www.newadvent.org/cathen/14727a.htm>

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Barry W. McDaniel.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. July 1, 1912. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2021 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/14727a.htm

Église de Saint-Symphorien (35). Intérieur. Bannière. Détail.


August 22

St. Symphorian, Martyr

HE was son of Faustus, of a noble Christian family, and suffered at Autun in Gaul, soon after the martyrs of Lyons, in the reign of Marcus Aurelius. He had been baptized by St. Benignus, was well instructed in polite literature and in his faith, was then in the bloom of life, and remarkable for his modesty, prudence, charity, and the innocence of his manners. The city of Autun was one of the most ancient and famous of all Gaul; but at that time the most superstitious, and particularly addicted to the worship of Cybele, Apollo, and Diana. On a certain day of the year, the statue of Cybele was with great pomp carried through the streets in a chariot richly adorned. Symphorian, because he had not on that occasion adored it, was seized by the mob, and carried before Heraclius, a man of consular dignity, and governor of the province, who happened to be then at Autun, very busy in calling the Christians to an account. Heraclius, being seated on his tribunal, asked him why he refused to adore the image of the mother of the gods. He answered, because he was a Christian, and adored the true God who reigneth in heaven. The judge then inquired of the officers, whether he was a citizen of the place. One of them answered: “He is of this place, and of a noble family.” The judge said to Symphorian: “You flatter yourself on account of your birth, and are perhaps unacquainted with the emperor’s orders.” He then ordered him to be bound, and said to him: “What say you to this Symphorian?” The martyr continuing to express his abhorrence of the idol, Heraclius commanded him to be cruelly beaten with clubs, and sent him to prison. Two days after, he was brought out of his dark dungeon, and presented before the tribunal. Heraclius courted him by proffers of preferment, saying: “It would be much better for you to serve the immortal gods, and to receive a gratuity from the public treasury, with an honourable military office. If you have a mind, I will cause the altars to be adorned with flowers, that you may offer to the gods the incense which is due to them.” Symphorian testified by his answer, that he despised the offers that were made him, and abhorred the cruel and extravagant superstitions that were made use of in the worship of Cybele. At length the judge condemned him to die by the sword. He heard the sentence with joy. As he was carried out of the town to execution, his mother, standing on the walls of the city to see him pass by, cried out to him: “My son, my son Symphorian: remember the living God, and be of good courage. Raise your heart to heaven, and consider him who reigneth there. Fear not death which leads to certain life.” He suffered about the year 178. Some religious persons carried away his body privately, and buried it in a cave, near a fountain, without the common field. His tomb became famous for miracles, and in the middle of the fifth century Euphronius, a priest, afterwards bishop of Autun, built over it a church in his honour. See his authentic acts in Ruinart, p. 70, and St. Gregory of Tours, Hist. 1, 2, c. 15, and l. de Gloria Mart. Also Tillemont, t. 4, Ceillier, t. 2, p. 99.

Rev. Alban Butler (1711–73).  Volume VIII: August. The Lives of the Saints.  1866.

SOURCE : http://www.bartleby.com/210/8/222.html

Église Saint-Symphorien de Combleux (Loiret, France) : vitrail de 1869 signé Lobin représentant les saints Symphorien et Vincent de Saragosse

Saint Symphorian church of Combleux (Loiret, France) : 1869 stained-glass windo with signature of Lobin depicting saints Symphorian and Vincent of Saragossa


Saint Symphorian

Martyr

(† 180)

About the year 180 a great procession in honor of the Roman goddess Ceres was organized at Autun in southern France. Among the crowd was one who refused to pay the ordinary marks of worship. That non-conformist was therefore dragged before the magistrate and accused of sacrilege and sedition. When asked his name and condition, he replied, My name is Symphorian; I am a Christian. He was the son of a noble Christian family, still young and so innocent that he was thought to converse with the holy Angels. The Christians of Autun were few in number and little known, and the judge could not believe that the youth was serious in his purpose. He caused the laws enforcing pagan worship to be read, expecting a ready compliance. The young man replied that it was the law of the King of kings that he must obey. Give me a hammer, he said, and I will break your idol in pieces.

He was scourged and thrown into a dungeon. Some days later this son of light came forth from the darkness of his prison, haggard and worn, but full of joy. He despised the riches and honors offered to him as he had despised torments. He died by the sword, and went to the court of his heavenly King. The mother of Saint Symphorian stood on the city walls and saw her son taken out to die. She knew the honors he had refused and the dishonor of his death, but she esteemed the approval of Christ better than all the riches of the earth, and she cried out to him, My son, my son, keep the living God in your heart; look up to Him who reigns in heaven! Thus she shared in the glory of his passion, and her name lives with his in the records of the Church. Many miracles spread the glory of Saint Symphorian, and of Christ, the King of all Saints.

Little Pictorial Lives of the Saints, a compilation based on Butler's Lives of the Saints and other sources by John Gilmary Shea (Benziger Brothers: New York, 1894).

SOURCE : https://sanctoral.com/en/saints/saint_symphorian.html


Église Saint-Pierre de Sérent (Morbihan, France). Vitrail : martyre de saint Symphorien


Église Saint-Pierre de Sérent (Morbihan, France). Vitrail : martyre de saint Symphorien


Who Is St Symphorian?

Symphorian lived in Autun in Gaul (modern day France) in the second century. He was the son of Senator Faustus and Blessed Augusta. Being from a noble Christian family, Symphorian had been baptised by St Benignus and was well educated.

In 178AD, Autun was one of the most ancient and famous cities of Gaul and, at that time, very superstitious. The people worshipped Cybele (mother goddess of Phrygia), Apollo (son of Zeus) and Diana (Italian goddess of woods, women, childbirth and the moon). Once a year, the statue of Cybele was processed through the streets on a richly decorated chariot. Everyone worshipped the statue but Symphorian asked for the tools to destroy it. He was seized by the crowd and taken to Heraclius, governor of the province.

Heraclius asked Symphorian why he had refused to adore the statue of Cybele. Symphorian answered he was a Christian and worshipped the true God who reigns in Heaven. Symphorian was bound and, after he continued to express his hatred for the idol, Heraclius commanded that he be cruelly beaten with clubs and sent to prison for heresy.

Two days later, Symphorian was brought out of his dark dungeon and presented before the court. Because of his noble birth, Symphorian was given a second chance and offered bribes. When Symphorian refused, Heraclius condemned Symphorian to be beheaded by the sword.

In our church, St Symphorian is depicted in two stained glass windows. The circular window in the Baptistry shows St Symphorian with words of his mother around the edge of the window. In the east window St Symphorian is kneeling and behind him is a soldier with a raised sword, just before his martyrdom.

“My son, my son, Symphorian: remember the living God, and be of good courage. Raise your heart to Heaven, and consider Him that reigns there. Fear not death which leads to eternal life.”

Blessed Augusta 's words at Symphorian's execution

As Symphorian was carried out of the town to execution, his mother, standing on the city walls, cried out, “My son, my son, Symphorian: remember the living God, and be of good courage. Raise your heart to Heaven, and consider him that reigns there. Fear not death which leads to eternal life.”

Symphorian’s body was carried away by an unknown religious person and buried in a cave, near a fountain. His tomb became famous for miracles, and in the middle of the fifth century Euphronius, a priest and later Bishop of Autun, built a church over the grave. The church was connected with a monastery, which belonged to the Congregation of Sainte-Geneviève from 1656 until its suppression in 1791. Abbot Germanus later became Bishop of Paris, and dedicated a chapel to the saint.

The feast of St Symphorian is kept on 22nd August each year.

St Symphorian is the patron saint against eye problems and against syphilis, Autun (France), children, and students.

Other Churches dedicated to St Symphorian:

Genesius of Clermont built a church dedicated to St Symphorian at Clermont. The Parish Churches of Veryan and Forrabury in Cornwall are also dedicated to St Symphorian.

St Symphorian's Church, New Road, Durrington, Worthing, West Sussex BN13 3HU, GB | 01903 268109

SOURCE : http://www.stsymphorians.co.uk/who-is-st-symphorian.php


Katholische Kirche Saint-Symphorien in Marnay im Département Haute-Saône (Bourgogne-Franche-Comté/Frankreich), Bleiglasfenster; Darstellung: Heiliger Symphorian


San Sinforiano di Autun Giovane martire

22 agosto

Autun (Francia) † 257 ca.

Martirologio Romano: A Autun nella Gallia lugdunense, ora in Francia, san Sinforiano, martire, che, mentre era condotto al supplizio, dal muro della città fu ammonito dalla madre con queste parole: «Figlio, figlio, Sinforiano, tieni a mente il Dio vivo. Oggi a te la vita non è tolta, ma trasformata in meglio».

S. Gregorio di Tours (538-594) vescovo e storico francese, nel suo “De gloria confessorum” narra la vicenda del giovane Sinforiano, martire di Autun (Francia gallica), il quale era figlio del nobile Fausto.

Istruito ed educato accuratamente, era anche profondamente cristiano e pieno di virtù. In quel tempo la città di Autun era quasi del tutto pagana e vi fioriva il culto di Cibele detta la “Gran Madre”, antica dea della Terra e della fecondità.

E un giorno Sinforiano incontrando una processione pagana in onore della dea, proferì frasi di scherno; i pagani non lo tollerarono e presolo lo condussero davanti al tribunale cittadino, dal console Eraclio rappresentante di Roma.

Per due volte confessò la sua fede cristiana e fu condannato a morte, mentre veniva condotto al supplizio, l’eroica madre dall’alto dei bastioni della città lo incoraggiava in lingua gallica ad avere in mente solo la vita eterna in Dio.

Il santo martire fu ucciso a nord della città, fuori la porta S. Andrea, la sua morte secondo la sua ‘Passio’ del V secolo e che s. Gregorio di Tours garantisce autentica, viene fatta risalire verso il 257 quando Aureliano era comandante in Gallia e al tempo della persecuzione indetta dall’imperatore Valeriano (253-260), ad ogni modo la comunità cristiana di Autun in quel tempo non era numerosa, come del resto in tutta la Gallia. 

Verso il 454 fu costruita una basilica sul luogo del martirio ad opera di s. Eufronio vescovo di Autun dal 452 al 475, affidandola a chierici regolari ospitati in un annesso monastero.

Questo convento ebbe nel VI secolo il suo massimo splendore contribuendo così alla diffusione del culto di s. Sinforiano; l’antico convento passato poi ai Benedettini e poi ai Canonici Regolari di S. Genoveffa, durò fino al periodo della Rivoluzione Francese; anche la chiesa fu distrutta nel 1806.

Tra tutti i martiri del III secolo, s. Sinforiano (in francese Symphorien) fu il più venerato, la sua tomba era protetta da una ‘cella’ come per i santi più importanti dei primi tempi; a Tours se ne celebrava la festa fin dal V secolo e a Bourges nel VI secolo esisteva una basilica a lui dedicata.

È celebrato anche in Belgio, nel Lussemburgo e in Germania, le sue reliquie sono conservate oltre che ad Autun anche in parte a Nuits-Saint-Georges; è invocato nelle malattie degli occhi e in Provenza perché guarisca gli storpi e contro la siccità; una volta era protettore dei cacciatori col falcone.

Ben 27 Comuni francesi prendono il nome da lui. Tutti i Martirologi storici e quello Romano riportano la sua celebrazione al 22 agosto.

Ad Autun nella Cattedrale di San Lazzaro, c’è un bellissimo quadro su tela, opera di Jan Ingres (1780-1867), raffigurante il diciottenne s. Sinforiano condotto al martirio, in cui è visibile anche la madre che dalle mura gli infonde coraggio indicando il cielo.

L’opera fu commissionata al grande pittore francese, dal vescovo di Autun mons. de Vichy per la cattedrale della città; iniziata nel 1826 fu terminata nel 1834.

Autore: Antonio Borrelli

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/92308

Voir aussi : http://www.bourgogneromane.com/edifices/autun.htm