Gravat del 1480 d'un psalteri d'Alà de la Roca
Gravat del 1480 d'un psalteri d'Alà de la Roca
Bienheureux Alain de la Roche
Dominicain (+1475)
Né près de Plouër sur Rance (Côtes d'Armor) vers1428, il fut un grand prédicateur dominicain, parcourant la France, l'Allemagne et les Pays Bas pour développer la dévotion du chapelet et fonder des confréries du Rosaire. Il fonda la première à Douai.
C'est à Zwolle en Hollande qu'il partira contempler les mystères du Christ qu'il faisait méditer par le Rosaire.
"C’est le bienheureux Alain de Roche, un des premiers disciples de saint Dominique qui coordonne le chapelet et l’enrichit en y ajoutant les méditations, ainsi que la vie de Jésus et de Marie. Il l’appelle le chapelet du Rosaire parce qu’il ressemblait à un bouquet de roses qu’on dépose aux pieds de la Vierge." site du diocèse de Meaux.
Découvrez l'histoire
des Équipes du Rosaire.
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1818/Bienheureux-Alain-de-la-Roche.html
Bx Alain de la Roche
Restaurateur de la
Dévotion du Rosaire
(1420-1475)
Le bienheureux Alain de
la Roche naquit en Bretagne, le 8 septembre, vers l'année 1428. Il prit l'habit
de Saint-Dominique au couvent de Dinan, et y fit profession. Lui-même avoue
humblement dans ses écrits que les commencements de sa vie religieuse ne répondirent
pas à l'idéal qu'il en conçut depuis. Il quitta son pays natal pour rechercher
la pratique de l'observance primitive, et alla demander aux couvents de
Hollande la science de la vie surnaturelle.
Le trait distinctif de sa
vertu fut une tendre et filiale dévotion à Marie. Il aimait si cordialement sa
Mère du Ciel, qu'il ne pouvait penser qu'à Elle, et ne pouvait rien dire, ni
entreprendre, ni terminer qu'il ne L'eût saluée par l'Ave Maria. Un de ses
disciples a écrit que "sans cesse cette prière revenait sur ses lèvres
dans ses prédications, dans ses entretiens privés, dans ses voyages et dans ses
travaux." Cet attrait remarquable pour le culte de Marie le préparait, à
son insu, à la mission dont il allait être investi: celle de ressusciter la
dévotion presque oubliée du Rosaire. Et cependant cette mission, qui allait
faire sa gloire, remplit un court espace de temps, deux ans environ.
On le voit, en attendant,
enseigner dans les écoles dominicaines de philosophie et de théologie. Dans ces
fonctions, il porta sans doute sa dévotion au Rosaire; mais c'est seulement
deux ans avant sa mort que Marie lui apparut dans tout l'éclat de Sa beauté
céleste et lui confia la mission de prêcher la pratique du Rosaire. Elle lui
prédit des épreuves; mais Elle le soutint par cette parole: "Confie-toi en
Ma protection maternelle, Je ne t'abandonnerai jamais." Il en vint à
réciter plusieurs Rosaires chaque jour, s'infligeant un coup de discipline à
chaque Ave Maria.
Il a raconté lui-même que
sa sainte Mère lui apparut plusieurs fois pour stimuler son zèle, et lui faire
prêcher le Rosaire, pour écarter les fléaux qui menaçaient l'Église: Luther
allait paraître. Il parcourut nombre de provinces en France, en Flandre, en
Saxe, et obtint, malgré les efforts de l'enfer, de merveilleux succès. Rien de
plus palpitant que l'histoire de ses combats et de ses travaux, où il fut
soutenu par de nombreuses visions et par le don des miracles. Il mourut au jour
qu'il avait désiré, celui même de sa naissance, 8 septembre 1475.
Abbé L. Jaud, Vie
des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/bx_alain_de_la_roche.html
Alain de La Roche, le
véritable inventeur du Rosaire
Anne Bernet - publié
le 08/09/23
Alain de La Roche,
dominicain breton né au XVe siècle et béatifié par la vox populi, est dit-on
l’inventeur du Rosaire. Moqué pour sa piété mariale immodérée, ce docteur en
théologie prêcha dans toute l’Europe le chapelet à la main. L’Église le fête le
9 septembre.
Étrange destin que celui
du bienheureux Alain de La Roche. Brillant théologien, ce dominicain breton a
donné à la dévotion mariale et au rosaire une ampleur nouvelle. C’est
probablement ce qui a gêné au siècle dernier, alors qu’il était de bon ton de
comparer la récitation du chapelet à « un moulin à prière » et que
certains s’ingéniaient à en éloigner les fidèles. Il ne faut pas s’étonner si
ces mêmes détracteurs du rosaire s’en sont pris à son apôtre, tentant de
réduire son rôle à pas grand-chose. On le moqua pour sa crédulité, pour le
disqualifier aux yeux des gens sérieux, à propos de miracles et d’événements merveilleux,
n’hésitant même pas à le traiter de « déséquilibré ». De Là-Haut, le
frère Alain doit bien rire de tout cela et se dire que c’est grand honneur pour
lui d’avoir mérité ces insultes uniquement pour son immense amour de Notre-Dame
et de sa gloire.
Réformer l’ordre de
l’intérieur
Alain de La Roche est né
en Bretagne, à Plouër-sur-Rance en 1428. L’on ne sait rien de lui avant qu’il
entre chez les dominicains de Dinan où il prend l’habit vers la fin des années
1450. Sans doute apparaît-il pieux et doué pour les études puisque ses
supérieurs l’envoient au couvent de Paris afin d’y préparer un doctorat de
théologie. Il soutient sa thèse au début des années 1460 sur les mérites de l’Ave Maria, sujet qui semble aller
de soi pour un fils de saint Dominique.
Faut-il qu’il dérange, ce
pauvre frère Alain, pour qu’on lui prête une telle escroquerie, que l’on excuse
généreusement en la mettant sur le compte de sa tête un peu dérangée et de ses
délires mystiques.
Mais en ce milieu du XVe
siècle, l’Ordre des Prêcheurs n’est plus ce qu’il était. Il traverse une crise
profonde et nombre de ses maisons se sont éloignées de la pensée de leur
fondateur, au point que seules quelques communautés de l’ouest et du nord de
l’Europe demeurent encore fidèles à ce qu’elles devraient être. Alain en est
conscient et c’est la raison pour laquelle il quitte Paris pour Douai en 1462.
Le but qu’il s’est fixé est simple : réformer son ordre de l’intérieur en
s’appuyant sur les éléments restés sains, les plus pieux, et en se servant pour
y parvenir de l’appui le plus efficace qui soit : la Sainte Vierge et la récitation du
chapelet que, selon la Tradition, elle aurait confié à Dominique comme
une arme invincible.
L’invention du Rosaire
En 1470, la Sainte Vierge
lui apparaît, du moins le dit-il car certains, sans le taxer de mensonge ou
d’affabulation, diront qu’il a fait passer pour des révélations divines le
fruit de ses propres cogitations, leur prêtant, évidemment, un poids qu’elles
n’auraient pas eu sans cela. Faut-il qu’il dérange, ce pauvre frère Alain, pour
qu’on lui prête une telle escroquerie, que l’on excuse généreusement en la
mettant sur le compte de sa tête un peu dérangée et de ses délires mystiques.
Fou ou escroc : le choix n’est pas large !
L’on aura beau s’acharner
à réduire sa vie et son œuvre à rien, le trésor de grâces et de mérites qu’il a
constitué, ressource inépuisable de la catholicité, ne sera révélé qu’au jour
du Jugement dernier.
Qu’a-t-il fait pour
mériter cela ? Inviter à réciter non plus 50 Ave Maria mais 150, autant que les
psaumes du Psautier, de sorte que, souvent, le rosaire remplacera l’office pour
les illettrés. Ces Ave seront entrecoupés de quinze Pater et Gloria, en
méditant les mystères joyeux, douloureux et glorieux de la vie du Christ et de
Notre-Dame. Frère Alain fait aussi état de quinze promesses attachées à la
récitation fidèle du rosaire, promettant des secours aussi bien matériels que
spirituels, et l’assurance de mériter la grâce d’une bonne mort.
Bien entendu, les beaux
esprits diront que cette idée relève, là encore, des délires d’un religieux un
tantinet déséquilibré qui essaie de se faire une clientèle. Pourtant, rien dans
la vie d’Alain ne laisse supposer que nous avons affaire à un exalté un peu
fou. Sans doute a-t-il la foi du charbonnier et croit-il aux miracles, mais en
quoi serait-ce folie ? Le petit livre que l’on tirera, après sa mort, de son
enseignement, Livre et ordonnance de la dévote confrérie du Psautier de la
glorieuse Vierge Marie, reflète une belle clarté d’esprit, tout
comme, d’ailleurs, cette confrérie du Rosaire qu’il met en place, trésor de
l’Ordre des Prêcheurs qui prospère toujours aux quatre coins du monde,
répandant l’amour de Marie.
Son chapelet à la main
Mais, là encore, pauvre
Alain, on va tout lui contester. Son rosaire ne serait pas de lui mais d’un
mystérieux frère Juan de Monte, à moins qu’il l’ait emprunté à un chartreux, le
frère Dominique de Prusse. C’est tout juste si on le crédite d’avoir donné une
vraie structure à sa confrérie — preuve qu’il avait les pieds sur terre,
quoiqu’on en dise — rendant obligatoire la tenue de registres assurant, avec la
mise en commun des mérites des confrères, un « réseau de solidarités
spirituelles » puissants. Le fait est que cela fonctionne et que la piété
se réveille grâce à la dévotion mariale, tant dans l’Ordre qu’à l’extérieur.
Son chapelet à la main,
inlassable, Alain parcourt la Flandre, les Pays-Bas, la Saxe. Il meurt le 8
septembre 1475, fête de la Nativité de Notre-Dame, à Zwolle aux Pays Bas et
repose dans l’église des dominicains. L’on aura beau s’acharner à réduire sa
vie et son œuvre à rien, le trésor de grâces et de mérites qu’il a constitué,
ressource inépuisable de la catholicité, ne sera révélé qu’au jour du Jugement
dernier et l’on pourra enfin rendre au frère Alain ce qui lui revient. Et ce
sera éblouissant.
Lire aussi :Découvrez cette belle prière à la Vierge, écrite par un saint
breton
Lire aussi :La magnifique étymologie du mot « rosaire »
Lire aussi :Quand un ange s’invita à la table de saint Grégoire
Lire aussi :Qu’a donc demandé la Vierge Marie à Akita ?
Le Rosaire, origine et
diffusion. Rôle d’Alain de la Roche.
Le rosaire en quinze
dizaines, avec méditations des mystères Un chartreux, Dom Henri Egher de Kalgar
(†1408), instruit par la Vierge dans une vision, a élaboré une méthode de
prière avec 5 Pater pour partager 50 Ave ; puis 15 Pater pour partager 150 Ave,
soit autant que de Psaumes dans le Psautier, c'est « le Psautier de la Vierge
». Peu après, Dominique Hélion (†1460), à la chartreuse de saint Alban près de
Trèves (Prusse), introduisit des clausules, c'est-à-dire une phrase de
méditation évangélique, à la fin de chaque Ave. Les clausules constituent des
tableaux de la vie de Jésus et de sa mère, y compris les principaux faits du
ministère public de Jésus. Un autre chartreux, Dom Aldophe, commença à rendre populaire
cette pratique. Vient ensuite Alain de la Roche (Alain de Lille), dominicain
(1428-1475). Alain est né vers 1428 en Bretagne (France) et entra dans l'ordre
dominicain vers 1450. Il fut prédicateur à Lille, Douai puis à Gand et à
Rostock. Il fut incorporé à l'université de Mecklenburg et mourut à Zwolle.
Alain traversa une grave crise spirituelle entre 1457 et 1464. En 1464, la
Vierge pendant une apparition mit au doigt d'Alain un anneau comme signe de
fiançailles spirituelles et lui demanda de répandre le Rosaire et la
confraternité du Rosaire. Alain s'inspire du rosaire de Dominique Hélion, qu'il
confond sans doute avec le fondateur des dominicains, saint Dominique. Alain
est plein d'imagination et de fantaisie et il est très porté au merveilleux. Il
aime ajouter 15 sortes de miracles, surtout à caractère spirituel, qui
correspondent aux 15 mystères du Rosaire. Les fraternités du Rosaire : En 1470,
à Douai, Alain de la Roche fonde la première confraternité du Rosaire. L'entrée
dans la fraternité était gratuite et les membres mettaient en commun les
mérites et les fruits de leur vie spirituelle, et ils s'engageait à la
récitation quotidienne du rosaire, sans cependant que ce soit un péché que d'y
manquer. Ils étaient inscrits sur un registre afin que tous se connaissent et
fassent grandir entre eux tous un esprit de paix, de charité de bienveillance
de miséricorde et de communion. Ils étaient invités à la pratique de la
confession sacramentelle fréquente et à participer à une célébration
eucharistique spéciale le jour de la fête de saint Dominique. On offrait aux
petits enfants d'entrer dans la confraternité avec des prières adaptées à leur
âge. A tous était recommandé de porter sur soi le chapelet, comme signe
d'appartenance au Christ. Les confréries du Rosaire, nées dans les églises des
Dominicains, s'établirent ensuite dans d'autres églises conventuelles ou en des
églises paroissiales. Le pape Pie V confia aux Dominicains le soin de les
guider. Rapidement, le Rosaire dépasse de beaucoup les confréries : cette
prière devient un trésor de l'Église universelle. Les papes Léon XIII, Paul VI
et Jean Paul II ont actualisé cette très belle prière.
Bibliographie :
Dom Yves GOURDEL, « Le
culte de la très sainte Vierge dans l'ordre Chartreux », dans Hubert du Manoir, Maria,
tome 2, Beauchêne, Paris 1952, p. 627-678
ALAIN de LA ROCHE,
Compendium psalterii beatissimae Trinitatis, traduit en italien et inclus dans
le livre de S.ORLANDI, Libro del Rosario della gloriosa Vergine Maria,
CIDR 1965.
A .WILMART, Comment Alain
de la Roche prêchait le Rosaire ou psautier de la Vierge, in La vie et les
arts liturgiques, 11 (1924-1925), p. 108-115.
A. DUVAL, La dévotion
mariale dans l'ordre des Frères prècheurs, in Maria, t II, pp.
768-776.
L. GAMBERO, Maria
nel pensiero dei teologi latini medievali, San Paolo 2000, p. 293-299.
Breynaert (Françoise
Breynaert) –
SOURCE : http://www.mariedenazareth.com/qui-est-marie/alain-de-la-roche-alain-de-lille-et-le-rosaire
PROMESSES DE LA TRÈS
SAINTE VIERGE
AUX DÉVOTS DU ROSAIRE
Approuvées à Rome en 1895
lère Promesse : La
dévotion du Très Saint Rosaire est un grand signe de prédestination.
2ème Promesse : Quiconque
récitera pieusement le Rosaire et persévérera dans cette dévotion, verra ses
prières exaucées.
3ème Promesse : Ceux
qui propageront mon Rosaire seront secourus par moi dans tous leurs maux.
4ème Promesse : Persévère
dans mon Rosaire et je subviendrai à tes besoins.
5ème Promesse : Celui
qui récite pieusement le Rosaire, en méditant les mystères, se convertira s'il
est pécheur.
6ème Promesse : Ceux
qui récitent le Rosaire trouveront pendant leur vie et à leur mort réconfort et
lumière.
7ème Promesse : Celui
qui se recommande à moi par le Rosaire ne périra pas.
8ème Promesse : À
ceux qui récitent mon Rosaire, je promets ma protection spéciale.
9ème Promesse : Prêche
le Rosaire ; c'est une arme très puissante contre l'enfer, et un bouclier
impénétrable contre les traits de l'ennemi.
10ème Promesse : Quiconque
récitera dévotement le Rosaire croîtra en grâce, s'il est juste, et deviendra
digne de la vie éternelle.
11ème Promesse : Je
promets des grâces de choix aux dévots de mon Rosaire.
12ème Promesse : Je
veux que ceux qui chantent mes louanges par le Rosaire aient lumière, liberté
et plénitude de grâces.
13ème Promesse : Les
vrais dévots du Rosaire ne mourront pas sans sacrements.
14ème Promesse : Je
suis spécialement la Mère des enfants du Rosaire qui sont dans le Purgatoire,
tous les jours, j'en délivre un grand nombre.
15ème Promesse : Les
vrais enfants de mon Rosaire jouiront d'une grande gloire dans le ciel.
(Extrait des écrits du Bx Alain de la Roche.)
SOURCE : http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Rosaire/rosaire/3promesse.htm
Présentation de l’icône
d'Alain de la Roche
Le Frère Dominicain Alain
de la Roche est représenté "en pied" avec l'habit de son Ordre qui
n'a pas changé depuis sa création par St. Dominique au 13ème siècle.
Il consiste en une robe
blanche sur laquelle est mis un scapulaire rectangulaire et un capuce également
blanc.
Le capuce est arrondi devant et en pointe dans le dos, il comprend un petit
capuchon. Une grande cape noire avec un grand capuchon couvre le Moine
jusqu'aux pieds.
On peut voir dans la couleur de ces habits le symbole de la lumière intérieure
dans les ténèbres du monde. A la taille il porte une ceinture de cuir à
laquelle est attaché son grand rosaire de 15 dizaines.
Alain, planté sur un rocher avec comme fond la mer symbolisée par la couleur
bleue - vert. Il prêche la dévotion à Marie mère de Dieu et tient dans sa main
gauche un chapelet.
Sur son cœur apparaît Marie "orante" avec Jésus Bénissant, sous la
représentation traditionnelle de la "Vierge du Signe" c'est à dire de
l'incarnation, dans un cercle de flammes symbolisant la présence du
Saint-Esprit.
Il se détache sur un fond
rouge symbole de l'esprit d'amour qui l'habite.
La ligne de séparation du carré rouge avec le fond aquatique bleu partage
l'icône selon la divine proportion (Nombre d'or).
Le centre théologique de
l'icône se trouve sur le cœur du Moine coïncidant avec la gorge de Jésus (le
Verbe), et le module de son corps est basé sur les chiffres 5 et 6
caractéristiques du Rosaire (3x5 = 15) et de Marie (étoile de David à 6
branches).
Le nom d'Alain est décomposé en AL qui écrit El signifie en hébreux le Divin et
en ain qui écrit ayin signifie en hébreux source ou œil : Alain peut alors
avoir le sens de "Dieu – source".
Le qualificatif "Bienheureux" qui lui a été attribué au 15ème siècle
n'est pas marqué car sa Béatification n'a pas été ratifié officiellement par
l'Église.
Alain nous invite à aller à Jésus par Marie et à lui faire cette prière rythmée
:
Sainte Marie, Mère de Dieu,
par L'Esprit Saint, soit dans nos cœurs
Mère de Jésus, notre Sauveur
Alain, mai 2002
Cette icône a été Bénie
lors de la Célébration de la vigile de l'Assomption de Marie le 14 Août 2002 en
l'Abbatiale de Sylvanès, par le Père André Gouze Dominicain
Qui est Alain de la Roche ?
La vie d'Alain de la
Roche est mal connue. Des renseignements obtenus auprès des évêchés de Bretagne,
il résulte qu'il s'agit d'un Frère Dominicain né aux environs de 1428 et mort
le 8 Septembre 1475 en la Fête de la Nativité de Marie au Couvent de Zwoll en
Hollande.
Il était docteur en théologie, enseignant et prédicateur infatigable de la
dévotion à la Vierge Marie et propagateur, 200 ans après Saint Dominique, de la
prière du Rosaire et de la première Congrégation du Rosaire à Douai.
Certains auteurs le font
naître à Plumaudan, petit village des Côtes d'Armor (canton de Caulnes) où il
serait issu d'une famille de petite noblesse, les Sieurs de la Vallée et de la
Roche.
En tant que cadet de
cette famille, il aurait pris le nom "de la Roche". D'autres relient
ce nom à sa vision de la Vierge Marie sur un rocher au bord de la mer qu'il
aurait eue en Bretagne en 1460.
Le Bienheureux Alain de la Roche a laissé de nombreux écrits en latin, publiés
au 17ème siècle, principalement consacrés à la dévotion à la Vierge et au
Rosaire.
Il a parcouru la Bretagne, toute la France et de nombreux pays dont
l'Allemagne, la Belgique, la Hollande pour prêcher la récitation du chapelet du
Rosaire et la méditation des saints mystères de la vie de Marie et de Jésus.
Il répandit les
confréries du Rosaire approuvées par le Pape Sixte IV qui leur attribua de
nombreuses "indulgences" ( sortes de "remises de peines" à
valoir sur le temps de Purgatoire !).
La qualification de
"Bienheureux" n'ayant pas été ratifiée officiellement par l'Église,
aucune église en Bretagne n'a pu lui être consacrée et il n'a pas fait l'objet
d'une dévotion particulière sauf à Plumaudan où existe une statue moderne de
lui.
Qu'est-ce que le chapelet du Rosaire ?
Primitivement un chapelet était une couronne de fleurs. Le chapelet du Rosaire
est un chapelet dont chaque grain représente une rose en référence à Marie
"Rose mystique".
St. Dominique au 13ème
siècle prêcha la dévotion à Marie sous la forme de récitation, à la portée de
tous, de dizaines d' "Ave Maria" (Je vous salue Marie) entrecoupés de
"Pater Noster" (Notre Père), introduits par le "Credo" (Je
crois en Dieu) et l'invocation de la Sainte Trinité.
De plus, comme l'évoque bien l'expression poétique "cueillir les roses de
la vie", sont associés aux 15 dizaines formant le Rosaire, les 15 mystères
de la vie de Marie et de Jésus, 5 mystères Joyeux, 5 Douloureux et 5
Glorieux. (1)
Une autre image associe une pluie de roses aux Bénédictions divines obtenues
par l'intercession de Marie (voir le célèbre tableau du Dominiquin de Bologne
ou le miracle des roses de Ste Thérèse de l'Enfant Jésus).
Pour plus de maniabilité le chapelet des fidèles ne comprend que 5 dizaines à
répéter 3 fois.
La prière répétitive est pratiquée et reconnue dans toutes les religions comme
moyen d'ouvrir l'âme au divin, de mettre la personne en état de réceptivité au
transcendant, à L'Esprit Saint dans l'état de prière perpétuelle du cœur cher
aux orthodoxes et qui permet de vaquer à ses occupation en restant en prière.
Chaque "Ave" est comme une goutte d'eau qui creuse en nous le lieu de
la présence divine, qui "transforme notre cœur de pierre en cœur de
chair" capable d'aimer vraiment.
Alain, mai 2002
(1) Mystères Joyeux : annonciation, visitation, naissance de Jésus,
présentation au Temple, Jésus retrouvé;
Mystères Douloureux :
Gethsémani, flagellation de Jésus, couronnement d'épines, chemin de croix,
Mort;
Mystères Glorieux :
résurrection, ascension, Pentecôte, assomption et couronnement de la Vierge.
Bienheureux Alain de la
Roche, apôtre du rosaire
Par LECOEUR
Xavier, le 06/09/2014 à 0h00
Dominicain originaire de
Bretagne, le bienheureux Alain de la Roche (vers 1428 – 1475) prêcha le culte
de la Vierge Marie dans le nord de l'Europe. L'initiateur des confréries du
Rosaire est fêté le 9 septembre.
Il n'est pas toujours
facile de dater l'origine exacte d'une dévotion. Elle naît souvent de façon
discrète dans les cœurs et dans les âmes, avant de finir par sourdre au grand
jour grâce à l'action d'un homme ou d'une femme qui en fait la mission de sa
vie. Tel fut le cas de la dévotion du rosaire qui, même si on en trouve la
trace dès le XIe siècle, ne prit vraiment son essor qu'au XVe siècle
avec Alain de la Roche.
Ce Breton, né vers 1428
près de Plouër-sur-Rance (actuelles Côtes-d'Armor), prit l'habit dominicain au
couvent de Dinan. Après un passage au couvent Saint-Jacques de Paris, il
rejoignit les dominicains réformés de la province de Hollande et mena alors une
carrière de professeur de théologie à Lille, Douai, Gand, Rostock…
Ce ne sont pourtant pas
ses qualités pédagogiques et intellectuelles qui lui ont valu d'être considéré
comme un bienheureux, mais bien son action inlassable pour promouvoir la prière
du rosaire. À son époque, il était de coutume de ne réciter que cinquante Ave
Maria entrecoupés de cinq Pater noster. Alain de La Roche porta le nombre
d'Ave Maria à cent cinquante, composant ainsi un psautier de la Vierge Marie
comparable au psautier biblique avec ses cent cinquante psaumes. Il reprit
l'idée d'un chartreux – Dominique de Prusse – d'associer à chaque dizaine de
chapelet une méditation sur un mystère de la vie du Christ. C'est ainsi que se
développa la répartition entre mystères joyeux, douloureux et glorieux,
auxquels le pape Jean-Paul II ajouta, en 2002, les mystères lumineux.
Alain de la Roche (qui
attribuait la paternité de ce psautier de la Vierge à saint Dominique lui-même)
fut aussi et surtout le promoteur des confréries du Rosaire, dont la première
vit le jour à Douai en 1470. Chacun de ses membres s'engageait à réciter chaque
semaine un psautier entier, entrant ainsi en communion spirituelle avec tous
les autres confrères. Le zèle du bienheureux Alain de la Roche ne fut pas
sans rencontrer certaines oppositions et, peu avant sa mort à Zwolle (Hollande)
en 1475, il dut même se justifier en rédigeant une apologie de son œuvre qu'il
adressa à l'évêque de Tournai.
Quatre ans plus tard, le
pape Sixte IV faisait taire toute contestation en approuvant
officiellement la dévotion du psautier de la Vierge par la bulle Ea quae ex
fidelium. Intiment liée à l'ordre des frères prêcheurs, la prière du rosaire a
pris une place de choix dans la vie de l'Église tout entière. Saint
Jean XXIII et saint Jean-Paul II, tout comme le futur bienheureux
Paul VI, y étaient très attachés et encouragèrent son renouveau.
Aller à sa rencontre : *
Un livre : Le Rosaire, une grande prière de la spiritualité catholique,
par Philippe Beitia (L'Harmattan, 2011) * Un site : www.rosaire.org
LECOEUR Xavier
Also
known as
Alain de la Roche
Alan de Rupe
Alan de la Roche
Alan the Breton
Alano de la Roca
Alanus Rupe
Profile
Joined the Dominicans c.1440.
Noted theologian, philosophers, scholar,
and writer. Studied in Paris, France. Taught at Paris;
Lille, France;
Douay, France; Ghent, Belgium;
and Rostock, Germany from 1459 to 1475.
By his preaching he
restored the devotion of the Rosary throughout
northern France and
the Low Countries, and he established many Rosary confraternities.
His writings were
published posthumously.
Born
c.1428 in
Sizun, Brittany, France
8
September 1475 in
Zwolle, Netherlands of
natural causes
never formally confirmed
or beatified
Additional
Information
Saints
and Saintly Dominicans, by Blessed Hyacinthe-Marie
Cormier, O.P.
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
other
sites in english
images
video
sites
en français
fonti
in italiano
nettsteder
i norsk
MLA
Citation
“Blessed Alanus de
Rupe“. CatholicSaints.Info. 14 October 2022. Web. 9 September 2023.
<https://catholicsaints.info/blessed-alanus-de-rupe/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-alanus-de-rupe/
Blessed Alanus de Rupe,
OP (PC)
(also known as Alain or
Alan de la Roche)
Born in Brittany, France,
1428; died in Zwolle, the Netherlands, c. 1475-79; cultus never officially
confirmed.
Alan de la Roche is
credited by many with inventing, popularizing, or revising the Rosary. Although
he began the claim that Saint Dominic was the inventor of the Rosary (or the
recipient of it from the Blessed Mother herself), the Jesuit Bollandists,
Herbert Thurston (one of the foremost hagiographers ever), and the prudent
Cardinal Schuster all agree that the first biographers of Dominic did not make
this claim. In fact, there is evidence that the Rosary was in existence long
before Dominic was born. It is clear that the legend of the origin of the
Rosary as a gift from the Blessed Virgin to Saint Dominic while he was in
ecstasy was begun by Blessed Alan
Some object to the
extravagant miracles he relates in his popular book on the subject.
Nevertheless, he founded the Confraternity of the Psalter of Jesus and Mary
(now called the Confraternity of the Rosary) in Douai, France, in 1470. The first
printed manual of the Confraternity of the Rosary, which explained how to say
it and laid out the now general 15 mysteries, was published in Cologne in 1476.
Alan entered the
Dominican Order at Dinan in the diocese of Saint- Malo in Brittany when religious
life in the region was at a low ebb. He migrated from there to the Netherlands,
where he preached, wrote, and organized. He was extraordinarily devoted to the
Blessed Mother and never missed an opportunity to preach the Rosary.
Much of his history is
shrouded because records were destroyed during the wars of the times in which
he lived. He was a professor at Saint-Jacques in Paris, Lille, and Douai, so he
must have been a capable and sound theologian. He received his master's degree
in sacred theology in 1474. His best-known work was done in the Rheinland near
Cologne, but he travelled throughout Europe including Poland, where he was
visitator. By the time of his death, he was such a popular figure that it is
difficult to sift the legend from the fact.
Alan is supposed to have
had a vision of the Blessed Mother, who encouraged him to revive devotion to
the Rosary. Thus, he preached on it and Saint Dominic, especially in Germany,
where the founder's personal influence had never been felt. He also hoped that
the confraternity he founded at Douai would become an international one.
Previously such local groups were started by soon died out.
He (or Father James
Sprenger) established a confraternity at Cologne during wartime, and centered
it around the Rosary Altar, at which the faithful prayed for peace. When peace
was won, he arranged for a feast of thanksgiving. He also petitioned Emperor
Frederick III to arrange with the pope for an international confraternity to be
begun and unified and organized to last by establishing certain obligations of
prayer and penance for its members. The feast was held on the Feast of the
Birth of Mary in 1479. The emperor's signature was first on the Register of the
Confraternity, followed by that of his wife Eleanor and son Maximilien, then
all his court. Blessed Alan died that very day.
But his confraternity did
not die with him. Five thousand names were added within the first few months;
50,000 by the end of the year. In less than 25 years, the confraternity had
reached every corner of Europe, perhaps because it meant so much for isolated
individuals to be united in such an international effort and share in the work
and merit of a great religious order. Membership offered indulgences never
before available to the laity. Members were required to enroll with the
Dominican fathers, say either the 150 Psalms or the complete Rosary once
weekly, and receive the sacraments at stated times. Members were also allowed
to enroll deceased friends and relatives who could then share in the
indulgences. The confraternity still exists today in every Dominican parish,
and the indulgences are yet available (Benedictines, Dorcy, Encyclopedia).
In art, Blessed Alanus is
depicted as a Dominican holding a banner of the rosary as the Blessed Virgin
takes him by the hand (Roeder).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0908.shtml
Alanus de Rupe
(Sometimes ALAIN DE LA ROCHE).
Born about 1428; died at
Zwolle in Holland,
8 September, 1475. Some writers claim him as a native of Germany, others of Belgium; but his
disciple, Cornelius Sneek, O.P., assures us that he was born in Brittany. Early
in life he entered the Dominican Order, and
while pursuing his studies at Saint Jacques, Paris, he distinguished himself
in philosophy and theology. From 1459 to
1475 he taught almost uninterruptedly at Paris, Lille, Douay, Ghent, and Rostock in Germany, where, in 1473,
he was made Master of Sacred Theology. During his sixteen years of teaching he
became a most renowned preacher. He was indefatigable in what he regarded as
his special mission, the preaching and re-establishment of the Rosary, which he did
with success throughout northern France, Flanders, and the Netherlands. His vision
of the restoration of the devotion of the Rosary is assigned
to the year 1460. Alanus published nothing during his lifetime, but immediately
after his death the brethren of his province were commanded to collect his
writings for publication. These were edited at different times and have occasioned
much controversy among scholars. His relations of the visions and sermons of St. Dominic, supposed to
have been revealed to Alanus, are not to be regarded as historical. His works
are published by Graesse in Trésor des livres rare et précieux.
Sources
CHOQUET, Sancti Relig.
O.P. (Douay, 1618); QUÉTIF AND ECHARD, SS. Ord. Praed., I. 849 sqq.; Année
Dominicaine (Lyons). 8 Septembre; La vie du B. Alain de la Roche in Le Rosaire
(May, June, July, 1869); SCHMITZ, Das Rosenkranzgebet im 15. und Anfange des
16. Jahrhunderts (Freiburg, 1903), containing a Danish poetical version, by
MASTER MICHEL, of materials left by Alan.
McNicholas,
John. "Alanus de Rupe." The Catholic Encyclopedia. Vol.
1. New York: Robert Appleton
Company, 1907. <http://www.newadvent.org/cathen/01246a.htm>.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. March 1, 1907. Remy Lafort, S.T.D.,
Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2021 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : https://www.newadvent.org/cathen/01246a.htm
Saints and
Saintly Dominicans – 31 October
Blessed Alan
de la Roche, Confessor, O.P.
Blessed Alan de la Roche,
called also Alan the Breton, merited above all else to be entitled “The friend
by excellence of the Blessed Virgin.” Indeed it is related that this Divine
Mother communicated her special favors to him, sometimes with tender caresses,
sometimes with great crosses, for crosses are favors! The Blessed Alan, as a
confiding and submissive son, received all from the hands of the Queen of Heaven
with equal submission and gratitude. He was the great preacher of the Most Holy
Virgin in the fifteenth century, and he also revived the devotion of the Holy
Rosary. For it was the most lamentable thing and showed what small consistency
there is in the human mind, that a devotion so reasonable, so easy, so
attractive and so useful, inaugurated by so great a saint as Saint Dominic,
could have fallen almost everywhere into oblivion. Alan set himself to the
task; he traversed as the apostle of the Rosary, Holland, Flanders, Saxony and
France, and as a result of its culture, there was a revival of those fruits of
grace in individual souls, among families and in cities. His death was that of
a saint (1475), and his tomb became glorious by numerous miracles. An altar was
dedicated to him in the convent at Dinan, and Blessed Grignon of Montfort loved
to celebrate Mass there. He has composed An Apology for the Rosary, a
compilation of the Miracles of the Rosary, and a Dissertation on the Master of
Sentences, put together on the occasion of his promotion to the Degree of
Bachelor.
Prayer
O Mary, in you is all my
confidence.
Practice
Inspire a love for the
Holy Rosary in all the persons you associate with, and if you have had them
enrolled in the Confraternity see to it that they do not forget the duties of
the same and that they know the mysteries.
– taken from the
book Saints
and Saintly Dominicans, by Blessed Hyacinthe-Marie
Cormier, O.P.
SOURCE : https://catholicsaints.info/saints-and-saintly-dominicans-31-october/
1. To all those who shall
recite my Rosary devoutly, I promise my special protection and very great
graces.
2. Those who shall
persevere in the recitation of my Rosary will receive some signal grace.
3. The Rosary will be a
very powerful armor against hell; it will destroy vice, deliver from sin and
dispel heresy.
4. The Rosary will make
virtue and good works flourish, and will obtain for souls the most abundant
Divine mercies; it will substitute in hearts love of God for love of the world,
and elevate them to desire heavenly and eternal goods. Oh, that souls would
sanctify themselves by this means!
5. Those who trust
themselves to me through the Rosary will not perish.
6. Those who shall recite
my Rosary piously, considering its mysteries, will not be overwhelmed by
misfortune, nor die a bad death.
7. Those truly devoted to
my Rosary shall not die without the consolations of the Church or without
grace.
8. Those who shall recite
my Rosary will find during their life and at their death the light of God, the
fulness of His grace and will share in the merits of the blessed.
9. I will deliver very
promptly from purgatory the souls devoted to my Rosary.
10. The true children of
my Rosary will enjoy great glory in heaven.
11. What you shall ask
through my Rosary you shall obtain.
12. Those who propagate
my Rosary will obtain through me aid in all their necessities.
13. I have obtained from
my Son that all the members of the Rosary Confraternity shall have for their
intercessors in life and death the saints of heaven.
14. Those who recite my
Rosary faithfully are all my beloved children, the brothers and sisters of
Jesus Christ.
15. Devotion to my Rosary
is a special sign of predestination.
– Imprimatur: +Bishop
Carolus Hubertus Le Blond, Diocese of Saint Joseph, Missouri
Henri D'Avangour, Bienheureux Alain de la Roche, Bienheureuse Françoise d’Ambolse, Bienheureux Grignon de Montfort, Beaumanoir, Anne de Bretagne, Du Guesclin, Charles de Blois. Vitrail, Basilique Saint-Sauveur, Dinan (Côtes-d'Armor)
Stained glass window in the Saint-Sauveur basilica in Dinan (Côtes-d'Armor, France).
Henri
D'Avangour, Bienheureux Alain de la Roche, Bienheureuse Françoise d’Ambolse, Bienheureux
Grignon de Montfort, Beaumanoir, Anne de Bretagne, Du Guesclin, Charles de Blois.
Vitrail, Basilique Saint-Sauveur, Dinan (Côtes-d'Armor)
Stained
glass window in the Saint-Sauveur basilica in Dinan (Côtes-d'Armor, France).
Beato Alano de la Roche Domenicano
bretone
Bretagna, Francia, 1428 -
Zwolle; Olanda, 8 settembre 1475
Il domenicano Alano de la
Roche fu apostolo della diffusione del Rosario, preghiera mariana che lui
preferì chiamare “Salterio della Vergine”. Fissò il numero di 150 Ave Maria,
divise a decadi, intercalate da 15 Pater Noster; inoltre stabilì i temi di meditazione
che oggi chiamiamo “misteri gaudiosi, dolorosi, gloriosi”. Tradizionalmente
venerato come beato in tutta Europa e nell’Ordine Domenicano, non è mai stato
ufficialmente beatificato.
Etimologia: Alano = dal
latino Alanus, dal nome della popolazione degli alani
Nato nel 1428 in Bretagna, entrò giovanissimo nel convento domenicano di Dinan, a 31 anni nel 1459 ebbe l’incarico di insegnare a S. Giacomo di Parigi, dove aveva completato gli studi di teologia e filosofia, ma poté adempiere a questo compito solo nel 1461, perché nel 1460 era impegnato a Lilla nel tentativo di ricondurre i conventi alla regolare osservanza e si deve proprio in gran parte ai suoi sforzi, l’adesione dei conventi domenicani di Lilla e di Parigi alla Congregazione Riformata Olandese (1464).
Oltre che a Parigi, insegnò poi a Lilla, a Douai (1464), a Gand (1468), a Rostock dove divenne maestro di teologia nel 1473.
Alano de la Roche, scrisse anche nel 1475 l’Apologia del Salterio, che dedicò al vescovo di Cluny Ferrico. Morì a Zwolle l’8 settembre 1475 in Olanda.
Già dal 25 maggio 1476 il Capitolo domenicano olandese di Haarlem, ordinò di raccogliere gli scritti di Alano che sono tanti e che vennero pubblicati nel 1498 a Stoccolma, mentre avvenivano negli anni successivi, traduzioni in varie lingue e pubblicate in varie edizioni.
Fu un apostolo della diffusione del Rosario, preghiera mariana che lui preferì chiamare “Salterio della Vergine”, all’uso corrente della recita di 50 Ave Maria, fissò il numero in 150, divise a decadi, intercalate da 15 Pater Noster; inoltre fissò a cinque i temi di meditazione che oggi chiamiamo “misteri gaudiosi, dolorosi, gloriosi”.
In definitiva diede una regola generale a una forma di preghiera mariana già praticata; fondò nel contempo le Confraternite del Salterio della Vergine, con statuti speciali con l’intento di diffondere la devozione a Maria; la prima fu fondata nel 1470 a Douai e poi per merito dei suoi eredi spirituali Sprenger, van Sneck e Michele François, questo Movimento di pietà mariana si diffuse in tutto il mondo, ancora oggi esistono le Confraternite del S. Rosario.
Nonostante sia tradizionalmente venerato come beato in tutta Europa e nell’Ordine Domenicano, stranamente non risulta una conferma ufficiale del culto.
Autore: Antonio Borrelli
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/91205
Den salige Alanus de la
Roche (~1428-1475)
Minnedag: 8.
september
Den salige Alanus de la
Roche [de Rupe] (fr: Alain) ble født rundt 1428 i Bretagne i Nord-Frankrike.
Han ble i ung alder dominikaner (Ordo Fratrum Praedicatorum – OP) i
Dinan i bispedømmet Saint-Malo. Men det religiøse liv i Bretagne på den tiden
var på et lavmål, så han flyttet over til den nederlandske provinsen. Som
31-åring ble han i 1459 utnevnt til å undervise i Saint-Jacques i Paris, hvor
han hadde fullført sine studier i filosofi og teologi.
Men denne posten hadde
han bare til 1461, fordi han i 1460 ble sendt til Lille i et forsøk på å få
klostrene der til å vende tilbake til en regulær observans. Mye takket være han
sluttet klostrene i Paris og Lille i 1464 til den reformerte hollandske
kongregasjonen. I tillegg til i Paris underviste Alanus i Lille, Douai (1464),
Gand (1468) og Rostock, hvor han ble magister i teologi i 1473.
Alanus var en fremragende
teolog og var berømt for sine prekener. Alanus er berømt for sin nidkjærhet i å
spre rosenkransfromheten – han kalte alltid Rosenkransen for «Jomfruens
psalter». Han skrev i 1475 en «Apologi for psalteret», som han dediserte til
biskop Ferricus av Cluny. I 1460 begynte han arbeidet med å gjenskape
Rosenkransbrorskapet, som han grunnla i 1470 i Douai. Den første manualen som
forklarte hvordan Rosenkransen skulle bes, ble utgitt i Köln i 1476. Den 25.
mai 1476 bestemte det hollandske dominikanerkapitlet i Haarlem at Alanus' skrifter
skulle publiseres. De kom ut i 1498 i Stockholm.
Alanus døde den 8.
september 1475 i Zwoll i Nederland. Hans kult er aldri blitt offisielt
stadfestet, men han kalles salig. Hans minnedag er 8. september, mens han
feires den 14. august i Belgia.
Kilder:
Benedictines, Dorcy, KIR, CSO, Infocatho, Heiligenlexikon,
santiebeati.it - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden -
Sist oppdatert: 2006-07-16 20:09