St. William of Vercelli, St. Peter's Basilica, Vatican,
Founder Statue by Giuseppe Prinzi, 1878. Born - 1085 in Vercelli, Italy. Died -
24 June 1142 at Goleto Monastery. Canonized -. Feast Day - 25 June. Founded -
Hermits of Monte Vergine (Williamites). Text on Statue. Base Right - JOSEPH
PRINZI SCULPSIT. Base Left - GULIELMUS DE CESARE / AB(bas). GEN(era)LIS
ORD(inis) M(ontis) V(irginis) SUMPTIBUS SUIS PONENDUM CUR(averunt) A.D. 1878. Pedestal
- S. GULIELMUS ABBAS / FUND(ator) CONGR(egationis) MONTIS VIRGINIS
Saint Guillaume
Abbé de
Montevergine (+ 1142)
Après un pèlerinage à Compostelle, il se retira dans la solitude en Campanie où des disciples le rejoignirent. Ils reçurent une règle orale qui est à l'origine de celle de la congrégation bénédictine de Montevergine.
À Goleto, près de Nusco en Campanie, l'an 1142, saint Guillaume, abbé. Né à
Verceil, dans le Piémont, il se fit pèlerin et pauvre pour l'amour du Christ,
fonda le monastère de Montevergine, où il enseigna une haute doctrine
spirituelle aux compagnons qu'il y rassembla, et établit beaucoup d'autres
monastères, tant pour des moines que pour des moniales, dans le sud de
l'Italie.
Martyrologe romain
Le Saint du Jour
25 juin
Saint
Guillaume de Verceil (1085-1142)
Leçon du Bréviaire Romain
Guillaume, né de parents
nobles, à Verceil, avait à peine achevé sa quatorzième année, quand il
accomplit le pèlerinage de Compostelle avec un admirable esprit de pénitence et
une ardente piété. Ensuite, après avoir essayé en vain de faire un autre pèlerinage
au sépulcre du Christ, il demeura deux ans caché sur un mont solitaire, dans la
pratique assidue de la prière, des veilles et des jeûnes. Comme il avait rendu
la lumière à un aveugle, il s'en alla, pour fuir l'estime des hommes, bâtir un
monastère en un lieu abrupt et inaccessible, sur le Front Virgilien, appelé
depuis mont de la Vierge. Là, il s'adjoignit des compagnons et les forma tant
par des lois déterminées, tirées en grande partie de celles du bienheureux
Benoît, que par sa parole et les exemples d'une vie très sainte. Ayant ensuite
bâti d'autres monastères, l'éclat de sa sainteté grandissant de jour en jour
amena vers lui de toutes parts des hommes, attirés aussi par la renommée de ses
fréquents miracles. Enfin, après avoir prédit le moment de sa mort, il
s'endormit dans le Seigneur, en l'an du salut onze cent quarante-deux.
SOURCE : https://www.icrsp.org/Calendriers/Le%20Saint%20du%20Jour/guillaume.htm
Miniature
de Saint Guillaume, extraite de la "Vita S. Gulielmi", Loreto
- Bibliothèque abbatiale
SAINT GUILLAUME de VERCEIL
Fondateur de la Congrégation des Ermites
(† 1142)
Ancienne et fameuse ville de Lombardie, Verceil servit de berceau à saint Guillaume. Illustres par la noblesse de leur sang, son père et sa mère étaient encore plus respectables par la sainteté de leur vie. Guillaume perdit ses parents dès son enfance et vécut sous la conduite d'un de ses parents qui prit grand soin de son éducation.
A quinze ans, le pieux adolescent résolut de mener une vie pénitente et entreprit le pèlerinage de St-Jacques de Compostelle, en Galice, comme on nommait alors l'Espagne. Il voyageait les pieds nus, revêtu d'un simple habit de pèlerin. Durant ce long voyage, Guillaume souffrit la faim, la soif, avec toutes sortes d'incommodités. Son amour de la mortification lui inspira cependant de faire confectionner deux cercles de fer qu'il appliqua sur sa chair nue.
Dieu révéla au jeune pénitent qu'Il l'appelait à la vie solitaire dans laquelle il pratiquerait la vertu avec plus de perfection. Obéissant à cette céleste inspiration, Guillaume de Verceil quitta son pays afin de trouver moins d'obstacle à son projet. Il se retira au royaume de Naples, sur une montagne déserte où il pratiqua des abstinences et des austérités presque incroyables.
Saint Guillaume ne jouit pas longtemps de cette douce solitude, car une foule de personnes attirées par sa réputation de sainteté et le désir de recevoir ses instructions, se mirent à le visiter fréquemment. Plusieurs prêtres séculiers ravis de ses entretiens spirituels le supplièrent de les admettre au nombre de ses disciples. En l'an 1119, sous le pontificat de Calixte II, saint Guillaume de Verceil commença donc l'établissement de la Congrégation, dite du Mont-Vierge.
Animés par les ardentes exhortations de leur saint fondateur, les nouveaux religieux embrassèrent la pratique de la vertu avec une ferveur indescriptible. Vivant dans une parfaite concorde, ils avançaient à grands pas dans le chemin de la perfection, lorsque le démon excita en eux un esprit de murmure contre saint Guillaume, à cause de l'austérité des Règles qu'il leur prescrivait.
Comme l'esprit de critique et de rébellion animait de plus en plus ses religieux, le Saint jugea que sa présence leur devenait plutôt désavantageuse qu'utile et décida de se retirer. Après avoir quitté le Mont-Vierge, saint Guillaume fonda plusieurs monastères tant d'hommes que de femmes, en divers endroits du royaume de Naples. Ainsi, la sourde persécution fomentée contre le saint fondateur, servit à étendre davantage le nouvel Ordre qu'il avait institué.
Le but de son institut consistait principalement et avant tout, dans l'exercice d'une vie pénitente et mortifiée. C'est pourquoi il interdit à ses enfants spirituels l'usage du vin, de la viande et de toutes sortes de laitage. Il ordonna aussi que ses religieux mangeraient des herbes crues avec un peu de pain pendant trois jours de la semaine.
Roger Ier, roi de Naples, désirait vivement s'entretenir avec saint Guillaume de Verceil; il le fit donc venir à sa cour. Sa conversation tout angélique l'édifia tellement qu'il ordonna de bâtir un couvent de son Ordre à Salerne, juste en face de son palais, afin de pouvoir jouir plus souvent de ses célestes entretiens et de ses sages avis. Saint Guillaume profita de son influence pour porter le roi à la pratique de la vertu et lui rappeler ses importants devoirs. Il exhortait les grands seigneurs de la même façon, tâchant de leur inspirer l'horreur du péché et l'amour de la piété.
Comme la dévotion trouve des ennemis partout, quelques courtisans persuadèrent le roi Roger d'éprouver la vertu du Saint, qui n'était selon eux, que pure hypocrisie. On chargea une courtisane de le solliciter au mal et de le faire tomber dans le péché. Saint Guillaume feignit d'abord d'acquiescer à ses honteuses propositions et la pria de revenir vers le soir. La courtisane se félicitait de sa réussite, mais lorsqu'elle retourna chez le Saint, elle resta fort perplexe en le voyant se coucher sur un lit de charbons ardents tout en l'invitant à faire de même.
Ce prodige bouleversa tellement cette misérable femme, que fondant en larmes, elle demanda pardon au serviteur de Dieu en se prosternant jusqu'à terre. D'infâme pécheresse, elle devint abbesse d'un couvent de religieuses fondée par saint Guillaume, à Venosa. Elle est connue sous le nom de la bienheureuse Agnès de Venosa.
Saint Guillaume de
Verceil apprit par révélation qu'il irait bientôt recevoir la récompense de ses
travaux. Il en avertit le roi et lui recommanda la pratique des instructions
données. Pour mieux se préparer à son prochain départ pour le ciel, il se
retira au monastère de Guglieto. Lorsque l'heureux jour arriva, saint Guillaume
se fit transporter à l'église, et là, couché sur la terre nue, il exhorta ses
religieux à la persévérance et rendit paisiblement son âme à Dieu. Son corps
fut inhumé dans l'église où il exhala son dernier soupir. Depuis ce temps,
cette église a changé son nom de St-Sauveur, pour celui de St-Guillaume.
Bollandistes, Paris,
1874, tome VII, p. 358-361
SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_guillaume_de_verceil.html
et
Saint Guillaume de Verceil
Saint Guillaume, né de parents nobles, à Verceil dans l’Insubrie (en Lombardie), avait à peine atteint sa quatorzième année, que, brûlant d’une admirable ardeur de piété, il se rendit en pèlerinage au célèbre sanctuaire de Saint Jacques-de-Compostelle. Il accomplit ce voyage vêtu d’une seule tunique, nu-pieds et le corps entouré d’une double ceinture de fer ; il supporta la plus grande rigueur du froid et de la chaleur, de la faim et de la soif, et courut de grands dangers pour sa vie.
De retour en Italie, il médite un nouveau pèlerinage au tombeau du Sauveur. Mais, au milieu de ses préparatifs, de grands et nombreux embarras l’arrêtent : c’était la volonté divine qui réservait l’âme pieuse de ce jeune homme à de plus hautes et de plus saintes destinées. Saint Guillaume demeura deux ans sur le mont Solicule, se livrant assidûment à la prière, aux veilles, aux jeûnes : là, avec l’aide de Dieu, il rendit la lumière à un aveugle. La renommée de ce miracle s’étant répandue, saint Guillaume ne put demeurer caché ; aussi songe-t-il de nouveau à Jérusalem et se hâte-t-il de se mettre en chemin.
« Mais sur un avertissement de Dieu qui lui apparaît, il renonça à son projet, devant être beaucoup plus utile et plus précieux aux Italiens qu’aux autres nations. C’est alors qu’il érige, dans un lieu inaccessible, avec une promptitude merveilleuse, un monastère sur le sommet du mont Virgiliano, qui depuis ce temps s’appela Monte Vergine. Il s’adjoint des associés savants et religieux et leur fixe une règle de vie, souverainement conforme aux préceptes et aux conseils évangéliques, tantôt leur donnant des lois prises en grande partie dans l’institut de saint Benoît, tantôt les formant par ses paroles et les exemples de sa sainteté.
« Ayant ensuite élevé d’autres monastères, saint Guillaume attira par la renommée universelle de ses vertus, par le parfum de sa sainteté, par le bruit de ses miracles, de nombreux disciples venus de tous côtés. Plusieurs muets recouvrèrent la parole, des sourds l’ouïe, des épuisés la vigueur, des incurables la santé. Saint Guillaume changea l’eau en vin et accomplit beaucoup d’autres miracles parmi lesquels on ne saurait passer sous silence celui-ci : Une misérable femme ayant été envoyée pour le tenter, il se roula par terre sur des charbons ardents et n’en éprouva aucun mal. Le roi de Naples, Roger Ier, apprit ce fait et en conçut une profonde vénération pour l’homme de Dieu.
« Enfin, après avoir annoncé le jour de sa mort au roi et à plusieurs autres personnes, il s’endormit dans le Seigneur, ayant acquis une célébrité par ses vertus et par ses miracles, l’an du salut 1142. » (Légende du Bréviaire romain) Innocent II était pape, Conrad III empereur et Louis VII roi de France.
Saint Guillaume de
Verceil
Abbé de Montevergine
(Campanie)
Fête le 25 juin
Verceil, Piémont, 1085 –
† San Salvatore del Goleto, Campanie, 25 juin 1142
Autre graphie : Guillaume
de Verceil ou de Montevergine
Autre mention : 25 avril
Il vécut en ermite sur le
Monte Virgiliano (auj. Montevergine), entre Nola et Bénévent. La route du
sanctuaire de Montevergine se détache à quatre kilomètres d’Avellino sur la
route de Naples et s’élève sur les flancs du Montevergine (1 493 mètres).
L’abbaye fut fondée en 1114 par Guglielmo da Vercelli. Des disciples vinrent,
il els rassembla en une communauté, et il éleva une église dédiée à la Vierge –
d’où le nom actuel de Monte Vergine. Il mourut à San Salvatore del Goleto
(Guglietto), en Campanie, dans un autre monastère qu’il avait fondé. Montevergine
est le pèlerinage le plus célèbre de la Campanie.
SOURCE : http://www.martyretsaint.com/guillaume-de-verceil/
Bernardino Zenale, San Michele arcangelo con san Guglielmo di Montevergine e monaco cistercense, 1490 ca.
Saint Guillaume, abbé
Mort en 1142, père d’une congrégation bénédictine qui se rattacha en 1879 à
celle de Subiaco. Culte reconnu et fête instituée en 1785.
Leçons des Matines avant 1960
Quatrième leçon. Né de parents nobles, à Verceil, en Piémont, Guillaume avait à
peine achevé sa quatorzième année, qu’embrasé des ardeurs d’une admirable piété
il entreprit de se rendre en pèlerinage à Compostelle, au célèbre sanctuaire de
saint Jacques. Il fit ce voyage, vêtu d’une seule tunique, ceint d’un double
cercle de fer et nu-pieds ; il y souffrit du froid et de la chaleur, de la faim
et de la soif et l’accomplit au péril même de sa vie. De retour en Italie,
Guillaume médita un nouveau pèlerinage au saint sépulcre du Seigneur ; mais
divers obstacles très sérieux s’opposèrent à son projet, la divine Providence
entravant les desseins du jeune homme, pour tourner vers des œuvres plus
élevées et plus parfaites ses religieux penchants. C’est alors qu’il passa deux
ans au mont Solicchio, priant assidûment, prolongeant ses veilles, couchant sur
la dure, et multipliant ses jeûnes ; ayant, par le secours divin, rendu la vue
à un aveugle, le bruit du miracle se répandit, aussi Guillaume, qui ne pouvait
plus rester caché, songea de nouveau à se rendre à Jérusalem, et, plein de
joie, se mit en route.
Cinquième leçon. Mais Dieu, qui voulait de lui une vie plus utile et plus
profitable pour l’Italie et d’autres contrées, lui apparut et l’avertit de
renoncer à sa résolution. Gagnant donc le mont Virgilien, appelé depuis mont de
la Vierge, il bâtit avec une rapidité étonnante un monastère au sommet, en
dépit des difficultés que présente ce lieu inaccessible. Des compagnons laïques
et religieux s’adjoignirent à lui, et Guillaume les forma à un genre de vie
parfaitement en rapport avec les préceptes et les conseils de l’Évangile, tant
par des lois déterminées, qu’il tira en grande partie de celles instituées par
saint Benoît, que par sa parole et les exemples de sa très sainte vie.
Sixième leçon. D’autres monastères s’élevèrent dans la suite, et de jour en
jour la sainteté de Guillaume brillant davantage, de tous côtés l’on vint à
lui, attiré par le parfum de cette sainteté et par la renommée de ses miracles.
Car, à son intercession, la parole était rendue aux muets, l’ouïe aux sourds,
la vigueur aux membres desséchés, la santé à tous ceux qu’affligeaient les plus
diverses et les plus irrémédiables maladies. Il changea l’eau en vin, et
accomplit une multitude d’autres merveilles, entre lesquelles on ne peut taire
le trait suivant : une femme perdue ayant été envoyée pour tenter sa chasteté,
il se roula, sans éprouver aucun mal, sur des charbons ardents répandus sur le
sol. Roger roi de Naples, ayant eu connaissance de ce fait, conçut dès lors une
vénération profonde pour l’homme de Dieu. Après avoir annoncé le moment de sa
mort, au roi et à d’autres personnes, Guillaume, illustre par ses vertus et ses
miracles, s’endormit dans le Seigneur, l’an du salut mil cent quarante-deux.
Dom Guéranger, l’Année Liturgique
L’Octave de saint Jean verra les martyrs apparaître nombreux au Cycle sacré.
Jean et Paul, Irénée [1], les deux princes des Apôtres eux-mêmes, viendront
confirmer dans leur sang le témoignage de celui qui manifesta l’arrivée sur
terre du Dieu longtemps attendu. Où trouver des noms plus, illustres, aux
divers points de vue des grandeurs humaines, de la science sacrée, de la sainte
hiérarchie ? Mais ce n’est pas seulement dans la gloire incomparable du
martyre, que l’Emmanuel fait éclater la puissance de sa grâce et la force
victorieuse des exemples laissés par son Précurseur au monde. Voici que s’offre
tout d’abord à nos hommages, un de ces innombrables athlètes de la pénitence
qui suivirent Jean au désert ; fuyant comme lui, dès le plus jeune âge, une
société où leur âme pressent qu’elle ne trouverait que froissements et périls,
consacrant leur vie au triomphe complet du Christ en eux sur la triple
concupiscence, ils rendent témoignage au Seigneur par des œuvres que la terre
ignore, mais qui réjouissent les anges et font trembler l’enfer. Guillaume fut
un des chefs de cette milice sainte. L’Ordre du Mont-Vierge, qui lui doit
l’existence, a bien mérité de l’institut monastique et de l’Église, en ces
régions de l’Italie méridionale où Dieu voulut, à diverses reprises, opposer
comme une digue à l’entraînement des sens le spectacle des plus austères
vertus.
Personnellement et par ses disciples, Guillaume eut pour mission d’infuser au
royaume de Sicile, qui se fondait alors, l’élément de la sainteté que tout
peuple chrétien réclame à sa base. Au Midi comme au Nord de l’Europe, la race
normande venait d’être providentiellement appelée à promouvoir le règne de
Jésus-Christ. C’était le moment où Byzance, impuissante à protéger ses
dernières possessions d’Occident contre l’invasion sarrasine, n’en prétendait
pas moins garder les églises de ces contrées dans les liens du schisme, où
l’avait récemment engagée l’intrigante ambition de Michel Cérulaire. Le
Croissant s’était vu contraint de reculer devant les fils de Tancrède de
Hauteville ; et la perfidie grecque fut déjouée à son tour parla rude
simplicité de ces hommes, qui apprirent vite à n’opposer d’autre argument que
celui de leur épée aux fourberies byzantines. La papauté, un instant hésitante,
comprit bientôt également de quel secours lui seraient les nouveaux venus, dans
les querelles féodales qui s’agitaient depuis deux siècles autour d’elle, et
préparaient la longue lutte du sacerdoce et de l’empire.
C’était l’Esprit-Saint qui, comme toujours depuis les temps de la Pentecôte,
dirigeait ici les événements au plus grand bien de l’Église. Il inspirait aux
Normands d’établir leurs conquêtes sur la fermeté de la Pierre apostolique, en
se reconnaissant les feudataires du Saint-Siège. Mais en même temps, pour
récompenser la fidélité de ce début, pour les rendre aussi plus dignes de la
mission qui eût continué de faire leur honneur et leur force, s’ils eussent
continué de la comprendre, il leur donnait des saints. Roger Ier avait vu saint
Bruno intercéder pour son peuple dans les solitudes de Calabre, et le sauver
miraculeusement lui-même des embûches dressées par la trahison ; Roger II eut
pour le ramener dans les sentiers de la justice, dont il s’écartait trop
souvent, l’exemple et les exhortations du fondateur du Mont-Vierge.
A la suite de Jean vous comprîtes les attraits du désert, ô Guillaume, et Dieu
voulut montrer par vous l’utilité que renferment ces existences qui, dans leur
fuite du monde, semblent se désintéresser des affaires humaines. Le détachement
complet des sens, dégageant l’âme, la rapproche du souverain Être ; la
solitude, éteignant les bruits de la terre, permet d’entendre la voix du
Créateur. L’homme alors, éclairé par l’Auteur même du monde sur les grands
intérêts mis en jeu dans son œuvre, devient en ses mains un instrument aussi
puissant que docile pour la poursuite de ces intérêts, qui ne sont autres que
ceux de la créature elle-même et des nations. Ainsi devîntes-vous, illustre
Saint, le boulevard d’un grand peuple qui trouva dans votre parole la règle du
droit, dans vos exemples le stimulant des vertus les plus hautes, dans la
surabondance de votre pénitence une compensation devant Dieu aux écarts de ses
princes. Pour ce peuple nouveau, en qui le succès de ses armes excitait la
violence et la fougue de toutes les passions, les miracles sans nombre qui
accompagnaient vos exhortations avaient, eux aussi, leur éloquence : témoin ce
loup qui, après avoir dévoré l’âne du monastère, fut condamné à le remplacer
dans son humble service ; témoin la malheureuse qui, au jour où sur un lit de
charbons ardents vous parûtes inaccessible à l’action de la flamme, renonça à
sa vie criminelle et fut conduite par vous jusqu’à la sainteté.
Bien des révolutions sont venues depuis lors montrer en cette contrée, dans
laquelle vous aviez souffert et prié, l’instabilité des royaumes et des
dynasties qui ne cherchent pas avant tout le royaume de Dieu et sa justice.
Malgré l’oubli où trop souvent, depuis que vous avez quitté la terre, ont été
mis vos enseignements et vos exemples, protégez le pays où Dieu vous accorda
des grâces si grandes, et qu’il daigna confier à votre intercession puissante.
La foi reste vive en ces peuples : conservez-la, malgré les efforts de l’ennemi
contre elle en nos jours ; faites-lui produire ses fruits dans le champ des
vertus. A travers bien des épreuves, votre descendance monastique a pu,
jusqu’en notre siècle de persécution, se propager et servir l’Église : obtenez
qu’avec toutes les autres familles religieuses, elle se montre jusqu’au bout
plus forte que la tempête. Notre-Dame, dont vous avez bien mérité, se tient
prête à seconder vos efforts : du sanctuaire dont le nom a prévalu sur les
souvenirs du poète qui, sans le savoir, avait chanté ses grandeurs [2],
puisse-t-elle sourire toujours aux foules qui chaque année gravissent la sainte
montagne, célébrant le triomphe de sa virginité ; puisse-t-elle, à nous qui ne
pouvons que de cœur accomplir le sacré pèlerinage, tenir compte du désir et de
l’hommage que nous lui présentons par vos mains !
[1] Avant la réforme de Jean XXIII qui rétablit les droits pléniers de la
vigile des Sts Pierre et Paul le 28 juin, St Irénée était fêté le 28 ; depuis
1960, sa fête a été transférée au 3 juillet.
[2] VIRG. Egl. IV.
Bhx Cardinal Schuster, Liber Sacramentorum
La fête du fondateur des Ermites de Monte Vergine fut introduite dans le
calendrier de l’Église universelle par Léon XIII. Cette Congrégation monastique
était autrefois très répandue dans l’Italie méridionale, mais, comme elle était
sur le point de disparaître, elle se fondit, durant la seconde partie du XIXe
siècle, avec celle des Bénédictins de Subiaco.
Saint Guillaume se distingua par une vie très austère et par une douceur
remarquable envers autrui. Son corps repose maintenant sur la cime du mont
Partenio, dans la basilique mariale élevée par lui, et où, chaque année,
accourent pour vénérer la Vierge des milliers de pèlerins.
La messe est du Commun des Abbés, sauf l’oraison suivante : « Seigneur qui nous
avez donné dans vos saints un modèle et un secours, afin que même notre
insuffisance puisse affronter l’âpre sentier du salut ; faites que, vénérant
les mérites du bienheureux abbé Guillaume, nous méritions son patronage en
suivant ses traces ».
Les contemporains narrent un grand nombre de prodiges accomplis par saint
Guillaume durant sa vie et après sa mort. Sa statue orne maintenant une des
niches de la basilique vaticane consacrées aux fondateurs d’Ordres ou de
familles religieuses.
Dom Pius Parsch, le Guide dans l’année liturgique
Mortification et solitude.
Saint Guillaume. — Jour de mort : 25 juin 1142. Tombeau : Dans l’église de la
Sainte-Vierge élevée par lui sur le Monte Vergine. Image : Sa statue se trouve
à Saint-Pierre de Rome parmi celles des fondateurs d’Ordres. Vie : Le saint
Abbé Guillaume était originaire de Verceil. A l’âge de quatorze ans, il
entreprend, vêtu d’un misérable habit de pénitence, un pèlerinage à
Saint-Jacques de Compostelle. Après son retour, il se retire sur une montagne
déserte où il se soumet à une sévère pénitence. Il fonde un couvent sur le Mont
Virgile qu’on appela désormais le Monte Vergine. Il fut ainsi le fondateur des
Ermites bénédictins. Il fit de nombreux miracles. Devant une femme impudique
qui voulait le tenter, il se roula, sans être atteint, dans un feu de charbon. Depuis
ce temps, le roi de Naples, Roger II, eut pour lui la plus grande vénération.
Pratique. — Le pèlerinage liturgique aux tombeaux des saints fut ce qui
détermina l’évolution religieuse du saint. Ne pourrions-nous pas, maintenant
que nous sommes en été, faire de ces pèlerinages aux tombeaux des saints ?
Connaissons-nous, même, les reliques de notre paroisse ? Enfin est-ce que
chaque voyage à l’Église n’est pas un pèlerinage à un tombeau de saints ? — La
messe (Os justi) est du Commun des Abbés.
SOURCE : http://www.introibo.fr/25-06-St-Guillaume-abbe#nh2
Also
known as
William of Monte Vergine
formerly 25 April
Profile
Born to the Italian nobility. Orphaned as
an infant,
and raised by relatives. Pilgrim to
Santiago de Compostela, Spain at
age 14. There he decided on a life devoted to God. Hermit for
two years at Monte Solicoli where he healed a blind man.
Friend of Saint John
of Pulsano. Started a pilgrimage to
the Holy Lands, but discerned that he would be of more use to God in Italy.
Hermit at
Monte Vergiliano (Monte Vergine). There his reputation for holiness attracted
many disciples. In 1119 he
formed them into the Hermits of Monte Vergine (Williamites) with a
Rule based on the Benedictines;
five other houses were formed by its members during William’s life, but only
the original survives today. When some of the hermits began
to grumble that William’s austerities were too hard to match, he, Saint John,
and a small handful of brothers left in order not to be a cause of dissension.
When their hermitage burned,
the Williamites moved to Monte Cognato, and into the area of Naples, Italy.
Advisor to King Roger
I of Naples who
built him a hermitage at Salerno, Italy.
Founded monasteries in
the Naples region.
Legend says that William
began mining the
stone and digging the foundations for the church on Montevergine when his only
companion and helper was a single donkey. One evening, a wolf charged
from the forest, killed and ate the donkey. William ordered the wolf to
take the donkey’s place. The wolf,
understanding that he had interrupted God‘s
work, bowed his head, and began hauling the loads of stone. Tradition says that
the same wolf still
prowls the mountain, ready to help those who are in danger and call upon the
name of the Virgin Mary.
Born
25 June 1142 at
Guglietto, Italy of
natural causes
in Italy
pilgrim,
usually near Santiago de Compostela, Spain
abbot near
a wolf wearing
a saddle
receiving an appearance by
Christ
saddling a wolf that
killed his donkey
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Catholic
Encyclopedia: Saint William
Catholic
Encyclopedia: Williamites
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
images
video
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
MLA
Citation
“Saint William of
Vercelli“. CatholicSaints.Info. 6 April 2024. Web. 22 May 2025.
<https://catholicsaints.info/saint-william-of-vercelli/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-william-of-vercelli/
Book of
Saints – William of Montevergine
Article
(Saint)
(June
25) Abbot (12th
century) Born in Piedmont and left an orphan at
an early age, Saint William,
on his return from a pilgrimage to
Compostella, built himself a hermit‘s cell on
Montevergine (Mons Virgilianus), on the summit of the Apennines, between Naples and Benevento.
Others soon came to share his life of austere penance, and a monastery was
quickly built, the cradle of a still existing Benedictine Institute.
Before his death near
Nusco (A.D. 1142) Saint William
had himself founded several monasteries of
the new Order. Montevergine is still a greatly frequented place of pilgrimage on
account of a wonder-working picture of Our
Blessed Lady brought there from the East in the fourteenth
century.
MLA
Citation
Monks of Ramsgate.
“William of Montevergine”. Book of Saints, 1921. CatholicSaints.Info.
11 November 2017. Web. 22 May 2025.
<https://catholicsaints.info/book-of-saints-william-of-montevergine/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-william-of-montevergine/
St. William of Vercelli
Feastday: June 25
Patron: of Irpinia
Birth: 1085
Death: 1142
William of Vercelli,
Saint 1085-1142. founder, born in Vercelli Italy he
was brought up as an orphan became a hermit on Monte Vergine, Italy after
a pilgrimage to Compostella and attracted so many followers that a monastery
was buillt. By 1119 his followers were united in the Benedictine congregation,
the Hermits of Monte Vergine (Williamites)
which he headed. The austerity of his rule led to dissension among his monks to
restore peace he left and was taken under the protection of Roger I of Naples who
built a monastery for him in Salerno. He founded monasteries through out Naples,
and died at the Guglielmo monastery near Nusco Italy.
He is also called William of Monte Vergine. Feast day June 25.
SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=585
New
Catholic Dictionary – Saint William of Vercelli
Article
(1085–1142) Abbot and
founder of the Williamites or Hermits of Monte Vergine; born Vercelli, Italy;
died Guglieto. At the age of fifteen he resolved to renounce the world and made
a pilgrimage to Saint James of Compostela; returning to Italy he retired to
Monte Vergine to live as a hermit; soon others followed him and he gathered
these disciples about him and built a church dedicated to the Blessed Virgin;
in 1128 he
founded houses at Serra Cognata, Conza, and Guglieto; his order was approved 1197. Relics at
Monte Vergine. Feast, Roman Calendar, 25
June.
MLA
Citation
“Saint William of
Vercelli”. New Catholic Dictionary. CatholicSaints.Info.
11 November 2019. Web. 19 June 2025. <https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-saint-william-of-vercelli/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-saint-william-of-vercelli/
St. William of Monte Virgine, Abbot
William was born in Vercelli, Italy, in 1085. His parents died when he was a
baby. Relatives raised him. When William grew up, he became a hermit. He worked
a miracle, curing a blind man, and found himself famous. William was too humble
to be happy with the people’s admiration. He really wanted to remain a hermit
so that he could concentrate on God. He went away to live alone on a high, wild
mountain. No one would bother him now. But even there he was not to remain
alone. Men gathered around the saint and they built a monastery dedicated to
the Blessed Virgin. Because of William’s monastery, people gave the mountain a
new name. They called it the Mountain of the Virgin.
After a while, some of
the monks began to complain that the lifestyle was too hard. They wanted better
food and an easier schedule. William would not relax the rule for himself.
Instead, he chose a prior for the monks. Then he and five faithful followers
set out to start another monastery, as strict as they were used to. One of his
companions was St. John of Mantua. Both William and John of Mantua were
leaders. They realized as time went on that they would do better if they split
up, each to start a monastery. They were great friends, but they saw things
differently. John went east and William went west. Both did very well. In fact,
both became saints.
Later, King Roger of
Naples helped St. William. William’s good influence on the king angered some
evil men of the court. They tried to prove to the king that William was really
evil, that he was hiding behind a holy habit. They sent a bad woman to tempt
him, but she was unsuccessful. It seems that she repented and gave up her life
of sin. St. William died on June 25, 1142.
He is also known as St.
William of Vercelli, or St. William of Monte Vergine.
Patronage: in Italy:
Irpinia and Vercelli
Symbols and Representation: Wolf; trowel; lily; passion flower
Often Portrayed as: a pilgrim, usually near Santiago de Compostela; abbot
near a wolf wearing a saddle; receiving an appearance by Christ; saddling a
wolf that killed his donkey
Highlights and Things to
Do:
William's pilgrimage to
the tomb of St. James the Apostle in Spain was the turning point of his life.
Is it not easily possible for you to make a pilgrimage to some holy place in
your neighborhood now during the summertime? First of all, however, are you
familiar with the relics in your own parish church? Remember that any visit to
a church is a pilgrimage to the grave of a saint!
Read more about the life
of St. William:
Find out more about the
monastery he founded, Monte Vergine.
See St. William's Founder
Statue in St. Peter's Basilica.
SOURCE : https://www.catholicculture.org/culture/liturgicalyear/calendar/day.cfm?date=2014-06-25
Pictorial
Lives of the Saints – Saint William of Monte-Vergine
Article
Saint William, having
lost his father and mother in his infancy, was brought up by his friends in
great sentiments of piety; and at fifteen years of age, out of an earnist
desire to lead a penitential life, he left Pietmont, his native coumntry, made an
austere pilgrimage to Saint James’s in Galacia, and afterward retired into the
kingdom of Naples, where he chose for his abode a desert mountain, and lived in
perpetual contemplation and the exercises of most rigorous pentitential
austerities. Finding himself discovered and his contemplation interrupted, he
chaned his habitation and settled in a place called Monte-Vergine, situated
between Nola and Benevento, in the same kingdom; but his reputation followed
him, and he was obliged by two neighboring priests to permit certain fervent
persons to live with him and to imitate his ascetic practices. Thus, in 1119,
was laid the foundation of the religious congregation called de
Monte-Vergine. The Saint died on the 25th of June 1142.
MLA
Citation
John Dawson Gilmary Shea.
“Saint William of Monte-Vergine”. Pictorial Lives
of the Saints, 1889. CatholicSaints.Info.
25 May 2014. Web. 19 June 2025. <https://catholicsaints.info/pictorial-lives-of-the-saints-saint-william-of-monte-vergine/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/pictorial-lives-of-the-saints-saint-william-of-monte-vergine/
William of Vercelli
(Or WILLIAM OF MONTE
VERGINE.)
The founder of the Hermits of Monte
Vergine, or Williamites,
born 1085; died 25 June, 1142. He was the son of noble parents,
both of whom died when he was still a child, and his education was
entrusted to one of hiskinsmen. At the age of fifteen he made up
his mind to renounce the world and lead a life of penance. With
this end in view, he went on a pilgrimage to St.
James of Compostella, and, not content with the ordinary hardships of
such a pilgrimage,
he encircled his body with iron bands to increase his suffering. After this
journey he started on a pilgrimage to
the Holy Land, but it was revealed to him that he would be of greater
service to God if
he remained in Italy.
He built himself a hut on Monte
Vergine, wishing to become a hermitand
live in solitude, but it was not long before many people flocked to him to put
themselves under his guidance, being attracted by the sanctity of
his life and the many miracles which
he performed. Soon a monastery was
built, and by 1119 the Congregation of Monte
Vergine was founded. St. William lived at Monte
Vergine until the brethren began to murmur against him, saying that
the life was too austere, that he gave too much in alms,
and so on. He therefore decided to leave Monte
Vergine and thus take away from the monksthe cause of
their grievances. Roger I of Naples took
him under his patronage, and the saint founded
many monasteries,
both of men and of women,
in that kingdom. So edified was the king with the saint's sanctity oflife and
the wisdom of his counsels that, in order to have him always near him, he built
a monastery opposite
his palace at Salerno. Knowing by
special revelation that his end was at
hand, William retired to his monastery of
Gugieto, where he died, and was buried in the church.
Sources
Acta SS., V June, 112; VI
June, 259; RENDA, Vita. . .S. Gulielmi (Naples, 1591).
Brookfield, Paul. "William
of Vercelli." The Catholic Encyclopedia. Vol. 15. New York:
Robert Appleton Company, 1912. 25 Jun. 2015 <http://www.newadvent.org/cathen/15639b.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Michael T. Barrett. Dedicated to
the memory of William of Vercelli.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. October 1, 1912. Remy Lafort, S.T.D.,
Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2023 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/15639b.htm
William was born in
11th-century Italy to a noble family. He was orphaned as an infant and raised
by relatives. At the young age of 14, he made a pilgrimage to Santiago de
Compostela in Spain, and decided to devote his life to God as a hermit.
He returned to Italy and
lived as a hermit for two years at Monte Solicoli, where he was credited with
healing a blind man. At Monte Vergiliano, his reputation for holiness attracted
many disciples, and in 1119, he established a monastery with a Rule based on
the Benedictines.
Five other houses were
formed during his lifetime, but only the original survives today. He died June
25, 1142 of natural causes.
SOURCE : http://www.catholicnewsagency.com/saint.php?n=514
St. William of Vercelli
Saint William of Monte
Vergine, born in Vercelli, a city of Lombardy, lost his father and mother in
his infancy and was brought up by a relative in great sentiments of piety. At
fifteen years of age, having an earnest desire to lead a penitential life, he
left his native region and made a long and austere pilgrimage to the shrine of
the Virgin founded by Saint James at Saragossa. He would have made the
pilgrimage to Jerusalem, but God made known to him that he was calling him to a
solitary life, and he retired into the kingdom of Naples. There he chose for
his abode an uninhabited mountain, and lived in perpetual contemplation and the
exercises of rigorous penitential austerities.
After a miracle of
healing wrought by his prayers, he was discovered and his contemplation
interrupted, so he decided to move to another mountain, where he built a very
beautiful church in honor of Our Lady. With several former secular priests who
joined him there, in 1119 he began the establishment of the Congregation of
Monte Vergine, or Mount of the Virgin. This site is between Nola and Benevento
in the same kingdom of Naples. These sons of Our Lady lived in great austerity.
Seeing the progress in holiness of the good religious being formed there, the
devil sowed division and criticism; but God drew good from the evil when Saint
William went elsewhere and founded several more monasteries, both for men and
women, in various places in the kingdom of Naples. He assisted the king of
Naples, who greatly venerated him, to practice all the Christian virtues of a
worthy sovereign, and the king in gratitude had a house of the Order built at
Salerno opposite his palace, to have him near him more often.
When Saint William died
on the 25th of June, 1142, he had not yet written a Rule for his religious; his
second successor, Robert, fearing the dissolution of a community without
constitutions, placed them under that of Saint Benedict, and is regarded as the
first abbot of the Benedictine Congregation of Monte-Vergine. A portrait of the
Virgin venerated there has been an unfailing source of holy compunction;
pilgrims continue to visit it.
SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/saint-william-of-vercelli-2/
William of Vercelli (Monte Vergine), Abbot (RM)
Born at Vercelli, Italy, 1085; died at Guglietto (near Nusco), Italy, June 25,
1142; feast day formerly celebrated on April 25.
Saint William was born to noble parents. He was orphaned while still an infant
and was raised by relatives. When he was 14, William made a pilgrimage to
Santiago de Compostella, Spain. William was at Melfi in 1106 and then spent two
years as a hermit on Monte Solicoli, where he imposed rigorous penances on
himself.
Thereafter he decided to go on a pilgrimage to the Holy Land. His friend, Saint
John of Matera tried to dissuade him but William insisted on going. After
abandoning a pilgrimage to Jerusalem when attacked by robbers, he became a
hermit on Monte Virgiliano (Vergine) between Nola and Benevento and attracted
so many disciples that he organized them into a community that by 1119 became
known as the Hermits of Monte Vergine (in honor of the Blessed Virgin), and he
built a monastery. Under his Rule, based on that of Saint Benedict, the monks
led a life of extreme austerity, with special emphasis on fasting and manual
labor.
When objections arose against the strictness of his rule based on that of Saint
Benedict, he and his friend Saint John of Matera with five followers founded a
community on Monte Laceno in Apulia, one of the most inhospitable places in the
region. The soil was so poor that almost nothing could grow in it and in winter
the weather was so bitter that the monks, who were living in wooden huts, could
barely survive. William was urged to move to a more sheltered location, but
refused. When fire destroyed their hermitages, William moved to Monte Cognato
in the Basilicata. Again he left and founded monasteries at Conza, Guglietto,
and Salerno opposite the palace where he became advisor to King Roger I of
Naples. He died at Guglietto, while visiting the nuns of San Salvatore. Though
his other foundations have disappeared, his monastery at Monte Vergine still
exists (Benedictines, Delaney, Encyclopedia).
Saint William is depicted
in art as an abbot near a wolf wearing a saddle. He may also be portrayed as he
saddles the wolf that killed his ass, as a pilgrim, or with Christ appearing to
him (Roeder). He is venerated at Benevento, Giuleto (near Nusco), Nola, and
Vercelli (Roeder).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0625.shtml
June 25
St. William of
Monte-Vergine
[Founder of the religious
congregation of that name.] HAVING lost his father and mother
in his infancy, he was brought up by his friends in great sentiments of piety;
and at fifteen years of age, out of an earnest desire of leading a penitential
life, he left Piedmont, his native country, made an austere pilgrimage to St.
James’s in Galicia, and afterwards retired into the kingdom of Naples, where he
chose for his abode a desert mountain, and lived in perpetual contemplation,
and the exercises of most rigorous penitential austerities. Finding himself
discovered, and his contemplation interrupted, he changed his habitation and
settled in a place called Monte Vergine, situate between Nola and Benevento, in
the same kingdom; but his reputation followed him, and he was obliged by two
neighbouring priests to permit certain fervent persons to live with him, and
imitate his ascetic practices. Thus, in 1119, was laid the foundation of the
religious congregation called de Monte Vergine. The saint died on the 25th of June,
1142, and is mentioned in the Roman Martyrology. His congregation, to which he
left no written rule, was put under that of St. Benedict by Alexander III. See
his life by Felix Renda: Helyot, Hist. des Ord. Relig., and Papebroke, t. 5,
Jun. p. 112.
Rev. Alban Butler
(1711–73). Volume VI: June. The Lives of the Saints. 1866.
SOURCE : https://www.bartleby.com/lit-hub/lives-of-the-saints/volume-vi-june/st-william-of-monte-vergine
Williamites
There were two
minor religious orders
or congregations of this name: (1) a Benedictine congregation,
more often known by the name of its chief house, Monte Vergine (2)
the foundations named after St. William of Maleval.
(1) Besides Monte Vergine, St. William of Vercelli founded
a considerable number of monasteries, especially
in the Kingdom of
Naples, including a double monastery for
men and women at
Guglieto (near Nusco). Celestine III confirmed
the congregation by a Bull (4
Nov., 1197). In 1611 there were twenty-six larger and nineteen smaller
Williamite houses. Benedict
XIV confirmed new constitutions in 1741 to be added to the
declarations on the Rule
of St. Benedict prescribed by Clement VIII. The
mother-house, the only surviving member of the congregation, was affiliated to
the Cassinese Congregation of the Primitive Observance in 1879. The community
at Monte Vergine retains
the white colour of the habit, which is in other respects like that of
the black
Benedictines. There are said to have been some fifty Williamite nunneries, of which only
two survived at the beginning of the eighteenth century. The habit was white
with a black veil, and their rule very severe in the matter of fasting and
abstinence.
(2) This second
congregation was founded by Albert, companion and biographer of St. William of Maleval,
and Renaldus, a physician who had settled at Maleval shortly before the saint's death, and
was called the Hermits of
St. William. It followed the practice of that saint, and quickly spread
over Italy, Germany, France, Flanders, and Hungary. The great
austerity of the rule was mitigated by Gregory IX in 1229;
at the same time many of the monasteries adopted
the Benedictine Rule and
others that of St.
Augustine. When, in 1256, Alexander IV founded
the Hermits of St.
Augustine many of the Williamites refused to enter the union and were
permitted to exist as a separate body under the Benedictine Rule. In
1435 the order, which about this time numbered fifty-four monasteries in
three provinces of Tuscany, Germany, and France, received from
the Council of Basle the confirmation of its privileges. The Italian monasteries suffered
during the wars in Italy. The last two
French houses at Cambrai and
Ypres were suppressed by the Congregation of Regulars, while in Germany the greater
number came to an end at the Revolution. The chief
house at Grevenbroich (founded in 1281) was united to the Cistercians in
1628; the last German house ceased to exist in 1785. The habit was similar to
that of the Cistercians.
Sources
I. HEIMBUCHER, Orden u.
Kongregationen, I (Paderborn, 1907), 264, Regul= a SS. P. N. Benedicti cum
antiquis. . .Declarationibus Cong. Montis Virginis a Cl= emente VIII
praescriptis. Novae Constitutiones. . .a SS. D.N. Benedictio XIV conf= irmatae
(Rome, 1741).
II. HEIMBUCHER, Orden u.
Kongregationen, II (Paderborn, 1907), 180; HELYOT, Ordres religieux, VI (Paris,
1792), 142; HENSCHEN, De ordine eremitarum S. Guglielmi in Acta SS., Feb., II,
472-84. See also WILLIAM OF MALEVAL; HERMITS OF ST. AUGUSTINE.
Webster, Douglas
Raymund. "Williamites." The Catholic Encyclopedia. Vol.
15. New York: Robert Appleton
Company, 1912. <http://www.newadvent.org/cathen/15644b.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Michael T. Barrett. Dedicated to
the religious of the Williamite congregations.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. October 1, 1912. Remy Lafort, S.T.D.,
Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.
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editor of New Advent is Kevin Knight. My email address is webmaster at newadvent.org.
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Copyright © 2023 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : https://www.newadvent.org/cathen/15644b.htm
Saint
Guillaume en oraison. Manuscrit napolitain du XVe.
San Guglielmo di
Montevergine (da Vercelli) Abate
Vercelli, 1085 - Goleto,
Nusco, 24 giugno 1142
Guglielmo di Montevergine
era nato a Vercelli nel 1085 da nobile famiglia. Divenuto monaco, decise di
recarsi in Palestina. Lungo il cammino si fermò in Irpinia dove fondò la
Congregazione Benedettina di Montevergine, con caratteristiche cenobitiche.
Sentendo il bisogno di solitudine, nominò il suo successore nella
Congregazione, che abbandonò per poi fondare altri monasteri, fra cui quello di
San Salvatore, diviso in due parti destinate rispettivamente ai religiosi e
alle religiose. La sua opera infaticabile lo portò ancora più lontano verso
Rocca San Felice, Foggia e Troia. L'ideale di vita ascetica da lui proposto,
sostanzialmente legato alla Regola benedettina, faceva parte del movimento
spirituale che cercava una Regola più pura e dava maggior spazio alla preghiera
e alla contemplazione. Morì a Goleto, in Irpinia, il 24 giugno
1142. (Avvenire)
Patronato: Irpinia
Etimologia: Guglielmo =
la volontà lo protegge, dal tedesco
Emblema: Bastone
pastorale, lupo
Martirologio Romano: A
Goleto presso Nusco in Campania, san Guglielmo, abate, che, pellegrino dalla
città di Vercelli, fattosi povero per amore di Cristo, fondò su invito di san
Giovanni da Matera il monastero di Montevergine, in cui accolse con sé dei
compagni che istruì nella sua profonda dottrina spirituale, e aprì molti altri
monasteri sia di monaci sia di monache nelle regioni dell’Italia meridionale.
Piedi martoriati purché
piedi in cammino, costantemente. Destinazione Santiago de Compostela e poi, un
giorno, la Terra Santa. A volte, 14 anni bastano per prendersi la vita che si
vuole rinunciando a quella che si ha. Guglielmo, adolescente di Vercelli, è un
tipo così. A 14 anni fa una cosa simile a quella che Francesco più di cento
anni dopo compirà ad Assisi. Si libera degli orpelli del suo casato, rinuncia
al titolo nobiliare, indossa un saio grezzo e parte, calzando solo i suoi piedi
nudi. Compostela è una tappa obbligata di pellegrinaggio se sei un uomo
dell’anno Mille. Quando Guglielmo parte per il Santuario spagnolo è il 1099
circa. Saranno cinque anni di cammino, di pane e acqua, di cilicio e notti per
terra, di colloquio intimo con Dio e di ardente annuncio del Vangelo lungo la
strada.
Meta inimmaginata
L’altra tappa di qualsiasi pellegrino dell’epoca e la terra di Gesù. Guglielmo
rientra in Italia con l’obiettivo di partire per Gerusalemme. Ma l’uomo che
pianifica non regge il confronto col Dio delle sorprese. Il giovane scende
lungo l’Italia alla ricerca di una nave, ma dalle parti di Brindisi un pugno di
delinquenti lo aggredisce. Addosso a quel pellegrino scarno c’è poco da rubare
e la delusione si trasforma in violenza. Guglielmo è malmenato e costretto a
interrompere il viaggio. Mentre si riprende va incontro a Giovanni da Matera,
anch’egli futuro Santo, che aveva incontrato in precedenza e che con decisione
gli dice che dietro l’aggressione subita potrebbe celarsi un segno più grande,
quello di dedicare la sua missione di apostolo all’Italia. Guglielmo riflette,
se ne convince, riparte e nel 1118 raggiunge l’Irpinia, ai piedi del Monte
Partenio. Lo risale fino a fermarsi in una piccola conca. Il pellegrino è
diventato eremita.
I monaci di Montevergine
L’eremita è fatto per la solitudine, ma è la solitudine a non esserlo per
quell’eremita. Perché la sua fama di uomo di Dio vola rapida come il vento
gelido che spesso taglia i boschi del Partenio. A decine raggiungono
Montevergine dove si trova la celletta del monaco Guglielmo. L’eremita diventa
abate. Regole scritte, poche. Dettate a voce e piuttosto mostrate con
l’esempio: penitenza rigorosa, preghiera, esercizio della carità verso i
poveri. È il germoglio della Congregazione Verginiana, che viene ufficialmente
riconosciuta nel 1126. I piedi dell’eremita fremono però. E un giorno, affidata
a un discepolo l’abbazia che nel frattempo è sorta, il pellegrino si rimette
sulla strada. Dall’Irpinia al Sannio, dalla Lucania alle Puglie alla Sicilia.
Principi normanni e poveri in canna, chi lo incontra ne resta affascinato. Le
storie parlano di segni miracolosi, la più nota è quella del lupo che sbrana
l’asino usato per il traino da Guglielmo e che il monaco “costringe” a
trasformarsi in bestia da soma con perfetta mansuetudine.
Patrono dell’Irpinia
L’abbazia di Montevergine prospera grazie a donazioni continue e cospicue. Tra
gli amici coronati ma soprattutto sinceri di Guglielmo figura Ruggero II, un re
normanno. È a lui che il pellegrino diventato eremita e abate si reca in visita
un’ultima volta quando le forze stanno per abbandonarlo. La morte lo coglie in
uno di suoi monasteri irpini, a Goleto, nel 1142. A 800 anni dalla sua morte,
nel 1942, Pio XII lo proclama Patrono Primario dell’Irpinia.
Fonte: Vatican News
Amico dei lupi e degli orsi, vive con loro per più di un anno, da solo, su un monte in Irpinia (Avellino). Guglielmo è un nobile nato a Vercelli (Piemonte) nel 1085. Rimasto orfano, all’età di quindici anni s’incammina scalzo in pellegrinaggio verso il Santuario di Santiago de Compostela (Spagna). Nel suo peregrinare alla ricerca di Dio, lo vediamo a Roma, quindi in Puglia perché la sua meta è la Terra Santa: Gerusalemme. L’incontro con Giovanni da Matera (futuro santo) che gli consiglia di non imbarcarsi e di fermarsi per evangelizzare il Sud d’Italia, ispira a Guglielmo altri progetti, anche se permane in lui l’intenzione di visitare i territori dove è vissuto Gesù. Tuttavia, durante il tragitto, alcuni ladri, irritati dal fatto di non aver trovato nulla da rubare, lo aggrediscono brutalmente. Guglielmo capisce che la volontà di Dio è un’altra.
Non abbandona più l’Italia e, desideroso di pregare in solitudine e di condurre
vita eremitica, si rifugia nell’Irpinia, sul Montevergine, a 1500 metri di
altitudine (Mercogliano, Avellino). Il nome deriva da una cappella dedicata
alla Maria Vergine accanto alla quale Guglielmo trova dimora, assieme ai lupi e
agli orsi che diventano suoi amici. Nel frattempo la fama di Guglielmo
raggiunge le città. Tutti parlano di questo monaco, che vive da solo sulla
montagna, che parla ai lupi e agli orsi e che compie miracoli come la
guarigione di un cieco. Così altri monaci raggiungono Guglielmo perché vogliono
imitarlo e vivere come lui. Guglielmo, allora, costruisce una basilica in onore
della Madonna e un convento dove trovano accoglienza i monaci, gli affamati e
gli ammalati. La Regola seguita è quella benedettina, basata su una vita fatta
di preghiera, digiuno e lavoro agricolo per procurare il cibo a se stessi e ai
bisognosi. Si narra che un lupo abbia divorato il prezioso asino utilizzato per
trasportare le pietre necessarie alla costruzione del santuario, e che
Guglielmo lo abbia fatto lavorare al suo posto.
Da Montevergine il monaco si sposta a Goleto (Avellino) alla ricerca di
solitudine. Qui vive per un anno dentro la cavità di un albero e,
successivamente, fonda un altro monastero. Muore nel 1142 a Goleto, ma il suo
corpo riposa a Montevergine, uno dei santuari più venerati dell’Italia
meridionale, luogo che ha custodito gelosamente la Sacra Sindone di Torino, per
difenderla dai bombardamenti durante la Seconda guerra mondiale.
Autore: Mariella
Lentini
La sua statua in San Pietro a Roma ha un lupo accovacciato ai piedi, in ricordo di un prodigio che gli attribuisce la tradizione. Quando viveva da eremita sui monti, l’asino che era il suo prezioso mezzo di trasporto fu sbranato da un lupo, che poi Guglielmo prodigiosamente trasformò in mansueto animale da soma. Di Guglielmo non conosciamo i genitori, probabilmente nobili. Lo incontriamo quindicenne, già vestito da monaco e in viaggio come pellegrino. Cammina per mesi e per anni. Va a San Giacomo di Compostella, poi a Roma, poi si avvia verso la Puglia: vuole imbarcarsi per la Terrasanta. Ma lo dissuadono dapprima un futuro santo, Giovanni da Matera, da lui incontrato a Ginosa (Taranto); e poi alcuni rapinatori presso Oria (Brindisi) che lo picchiano selvaggiamente perché delusi dalle sue tasche vuote. "Non è lì che ti vuole il Signore", gli ha detto Giovanni. E lui, dopo indecisioni e prove, va infine a stabilirsi sui 1.500 metri di Montevergine, nel gruppo appenninico del Partenio, presso Avellino. Terra ancora di orsi e di lupi, dove vive da solo per un anno.
Poi arrivano altri uomini (e alcuni sacerdoti) attratti dalla vita eremitica,
che intorno a lui formano una comunità. Ma poi salgono anche i pellegrini, i
“fedeli”, a cui bisogna predicare e amministrare i sacramenti, nella chiesetta
consacrata nel 1124. Guglielmo ha adottato la Regola benedettina con marcata
accentuazione eremitica, ma quest’affluenza di gente rende necessaria anche
un’attività pastorale, una “cura d’anime”.
Nel 1128 egli affida la
comunità al futuro beato Alberto e va a stabilirsi in Lucania sul monte
Cognato, dove presto nasce un monastero; e quando è ben stabilito, ecco che
Guglielmo riparte fermandosi a Goleto, ancora nell’Avellinese. Qui per un anno
gli serve da cella il cavo di un gigantesco albero, e qui ancora nasce un
monastero. “Doppio”, anzi; ossia con una comunità maschile e una femminile,
ognuna con propria sede e propria chiesa.
Il Meridione d’Italia
“adotta” affettuosamente questo piemontese. Altri monasteri egli fa nascere in
Irpinia e in Puglia: "moltissimi", dice la sua prima biografia del
XII secolo. Così si forma quella che sarà chiamata Congregazione Benedettina di
Montevergine, e che avrà vita plurisecolare. Nel 1879 si fonderà poi con la
Congregazione Cassinese.
Guglielmo muore nel
monastero del Goleto, e nelle sue comunità s’incomincia subito a venerarlo come
santo. Alcuni vescovi autorizzano anche il culto pubblico, che sarà poi esteso
a tutta la Chiesa nel 1785. Il suo corpo verrà traslato nel 1807 dal Goleto a
Montevergine, dove si trova tuttora. E lo stesso monastero, per tutta la durata
della seconda guerra mondiale, sarà il rifugio segreto e sicuro della Santa
Sindone di Torino.
Autore: Domenico Agasso
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/59350
L'Abbazia
di Santa Maria di Montevergine è un complesso monumentale che ospita
un monastero benedettino,
situato nel territorio del comune di Mercogliano (Avellino), sul
monte Partenio a 1270 metri di altitudine sul livello del mare. : https://it.cathopedia.org/wiki/Abbazia_di_Santa_Maria_di_Montevergine_(Mercogliano)
San Guglielmo da Vercelli
Abate
Nato a Vercelli nel 105, fu monaco eremita. Dopo un pellegrinaggio a San Giacomo di Compostella, venne nelle regioni meridionali e nel 1109, in Irpinia, fondò sul monte Partenio il monastero di Montevergine, centro del suo ideale cenobitico e di intenso apostolato mariano. Morì nel 1142 nel monastero di San Salvatore del Goleto (arcidiocesi di Sant'Angelo dei Lombardi).
San Guglielmo esplicò il suo fervido apostolato anche in Benevento, dove,
secondo la "leggenda" della sua vita, guarì dalla cecità la figlia di
un ortolano, che lo aveva accolto nella sua casa. In ricordo della sua benefica
presenza, sul finire del secolo XII fu eretto, nella chiesa dei santi Filippo e
Giacomo, un priorato verginiano, soppresso nel 1562. Secondo il catalogo
orsiniano del XVIII secolo alcune sue reliquie si conservano sevotamente non
solo nella cattedrale, ma anche in Montesarchio e Sant'Angelo a Scala.
Voir aussi : http://www.traditioninaction.org/SOD/j079sdWilliamVercelli6-25.htm