NOTRE-DAME du PERPÉTUEL
SECOURS
De style byzantin, peinte
sur bois et à fond d'or, l'image de Notre-Dame du Perpétuel-Secours mesure
environ 50 centimètres de haut. La Vierge y apparaît avec Son divin Enfant; sur
leurs fronts brille une auréole d'or. Deux anges, l'un à droite et l'autre à
gauche, présentent les instruments de la Passion à l'Enfant-Jésus effrayé,
tandis que la Sainte Vierge regarde la scène pathétique avec une douleur calme
et résignée.
Après avoir été longtemps
vénérée en Crète, des habitants de cette île qui fuyaient une invasion turque à
la fin du XIVe siècle, apportèrent l'image de Notre-Dame du Perpétuel-Secours à
Rome. A l'invocation de Marie, sous le titre de Notre-Dame du
Perpétuel-Secours, le navire qui transportait Sa sainte image fut sauvé d'une
terrible tempête.
Le 27 mars 1499, après
avoir parcouru triomphalement les rues de la ville éternelle, précédé du clergé
de Rome et suivi du peuple, le portrait de la Vierge du Perpétuel-Secours fut
placé au-dessus du maître-autel de l'église St-Matthieu, près de Ste-Marie-Majeure.
Grâce aux soins des religieux augustins, la sainte image devint l'objet d'un
culte très populaire que Dieu récompensa au cours de plusieurs siècles, par de
nombreux miracles.
Pendant les troubles de
la Révolution de 1789-1793, les troupes françaises qui occupaient Rome
détruisirent l'église St-Matthieu. Un des religieux qui desservaient ce
sanctuaire eut le temps de soustraire secrètement la Madone miraculeuse. Il la
cacha avec tant de soin, que pendant soixante ans, on se demanda ce qu'était devenu
la célèbre peinture.
Dieu permit qu'un
concours de circonstances providentielles fit redécouvrir l'image vénérée. En
1865, afin de rendre la pieuse représentation aux mêmes lieux où on l'avait
priée jadis, Pie IX ordonna de la rapporter sur l'Esquilin, dans l'église
St-Alphonse-de-Liguori bâtie dans l'enceinte où se trouvait autrefois l'église
St-Matthieu. Le 26 avril 1866, les Rédemptoristes intronisèrent solennellement
Notre-Dame du Perpétuel-Secours en leur chapelle.
Depuis ce temps, grâce au
zèle des fils de saint Alphonse et aux innombrables miracles obtenus dans leur
pieux sanctuaire, la dévotion à Notre-Dame du Perpétuel-Secours a pris un essor
extraordinaire. Le 23 juin 1867, afin de reconnaître et de perpétuer le
souvenir de ces précieuses faveurs, le vénérable Chapitre du Vatican couronna
la sainte image avec grande pompe.
En 1876, le pape Pie IX
érigea une Archiconfrérie dans l'église St-Alphonse, sous le vocable de
Notre-Dame du Perpétuel-Secours. Aujourd'hui, la Sainte Vierge est invoquée
sous ce vocable dans la plupart des églises d'Occident.
Tirée de l'Abbé L. Jaud,
édition 1950, p. 463-464 -- F.E.C. Edition 1932, p. 483
SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/notre-dame_du_perpetuel_secours.html
Notre-Dame du Perpétuel
Secours, bien plus qu’une icône
Lukasz
Kobuszko | 16 août 2020
Depuis des siècles,
l’icône « miraculeuse » de Notre-Dame du Perpétuel Secours accompagne
les fidèles dans leur vie quotidienne. Son incroyable histoire pourrait servir
comme scénario d’un film d’aventure. À commencer par le décryptage de sa riche
symbolique…
Cliquez
ici pour ouvrir le diaporama
Si on devait énumérer les
icônes les plus importantes de la Vierge
Marie, Notre-Dame du Perpétuel Secours serait certainement parmi les plus
célèbres et les plus vénérées. Élément suffisamment rare pour être souligné,
son culte franchit même les frontières de diverses Églises chrétiennes.
Pourquoi attire-t-elle depuis des siècles tous ceux qui se tournent vers la
Mère de Dieu dans leurs prières ?
Il n’est pas facile
d’établir son histoire exacte. Les chercheurs ne savent pas la dater
précisément. Certains la situent au tournant des Xe et XIe siècles,
d’autres à la fin du Moyen Âge. Cependant, on peut certainement dire qu’il
s’agit – d’après l’apparence du tableau – d’une icône inscrite dans les
traditions byzantines et grecques. Elle fait partie des hodegetria,
c’est-à-dire des icônes représentant la Mère de Dieu tenant dans ses bras le
Christ enfant.
Lire aussi :
Que
signifient les gestes des mains dans les icônes ?
L’icône de Notre-Dame du
Perpétuel Secours se trouvait probablement à l’origine dans le monastère grec
de Keras Kardiotissas en Crète, où la fête de la Nativité
de la Mère de Dieu (8 septembre) était particulièrement vénérée. En
revanche, on ne sait pas avec certitude comment l’icône s’est retrouvée entre
les mains d’un marchand romain à la fin du XVe siècle. Il est possible
qu’elle ait été tout simplement volée. En tout cas, le tableau est resté dans
la maison de ce marchand romain pendant plusieurs années jusqu’en 1499 où on la
retrouve dans l’église Saint-Mathieu à Rome située Via Merulana. Selon les
annales de cette église, c’est grâce à la demande à son père – le fameux
marchand – de sa petite fille de six ans. Elle aurait entendu dans un rêve
Marie lui dire qu’il fallait transporter l’icône vers l’église Saint-Mathieu à
Rome.
SOURCE : https://fr.aleteia.org/2020/08/16/notre-dame-du-perpetuel-secours-bien-plus-quune-icone/
L'icône de Notre Dame du
Perpétuel Secours
Le Père Thévenon s'était
intéressé très tôt à l'icône de Notre Dame de la Passion (du Perpétuel
Secours), frappé à la fois par son contenu théologique et par le fait qu'elle
est une des rares icônes honorée par les catholiques au même titre que par les
orthodoxes dont on connaît l'attachement à cette forme d'art sacré. Il
voyait-là un trait d'union dont le sens profond était le message même de
l'icône : la Passion de Notre Seigneur. Message qu'il considérait extrêmement
moderne en ceci qu'il résume toute l'œuvre du Christ en une sorte de catéchisme
adapté aux sensibilités modernes et aux attentes de notre temps.
Il demanda à ses amis
l'étude de cette icône et sa réalisation picturale. C'est le résultat de ce
travail qui est présenté ici.
Les STRASTAÏAS ou Vierges
des douleurs, apparaissent dès le XIIe siècle dans la peinture byzantine.
Certains auteurs pensent qu'elles peuvent être encore plus anciennes (1). Elles
se multiplient aux XIVe et au XVe siècle. Selon Egon SENDLER (2), au XVe
siècle, un iconographe crétois Andrea RICCO (ou RITZOS), crée l'archétype d'une
vierge douloureuse particulière qu'on appellera “Notre Dame de la Passion” ou
“Notre Dame du perpétuel Secours” ou encore, en Russie, “Strastaïa",
“Notre Dame du pressentiment de la Passion”, “Notre Dame de l'incarnation
Rédemptrice” ou “Vision Terrible”.
Une icône universelle et
traditionnelle
Tous s'accordent sur le
point qu'elle serait arrivée à Rome venant de Crète. Mais était-ce l'original
ou une copie ou encore un modèle, dessin de base des icônes que l'on se
transmettait entre iconographes et que l'on regroupait dans des recueils, les
"herménéia" dont on se servait en suite pour peindre ? La légende a
certainement coloré l'histoire mais le fait est que l'icône de Notre Dame de la
Passion se retrouve à Rome le 17 Mars 1499 en l'église Saint Matthieu (entre
Sainte Marie Majeure et Saint Jean de Latran) ou de nombreux miracles sont
confirmés tout au long des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles. Le fait notable est
qu'elle apparaît en occident à l'aube des temps modernes. Sauvée de la furie
napoléonienne par les Augustins, elle est récupérée plus tard par les
Rédemptoristes qui la propageront largement dans le monde entier. Elle est
fêtée le 27 juin en France et le 13 août chez les Orthodoxes.
En Orient, elle est peu
connue dit-on en Grèce mais suffisamment toutefois pour que l'une de ses plus
belles interprétations figure au musée d'Athènes. Elle est peinte en Russie à
Nijni Novgorod. Elle opérera un miracle en cette ville sur une femme d'un
village voisin. Elle sera alors transférée dans l'église de ce village puis,
sur ordre du Tsar Alexei Mikhailovitch à Moscou où on construira une église en
son honneur et, en 1654, un monastère de femmes du nom de Strastnoï. Elle
deviendra ensuite célèbre en ce pays parmi les autres icônes de la Vierge que
les Russes vénèrent.
La Vierge s'apparente à
la famille des icônes "Odigitria" c'est à dire "qui montre le
chemin", en ceci qu'elle porte l'Enfant sur son bras et le présente de sa
main libre, Lui "qui est le chemin, la vérité et la vie". L'Enfant
Jésus saisit de ses deux mains la main droite de sa Mère alors qu'il se
retourne pour contempler la vision de la Croix. Cette dernière lui est
présentée par l'Archange Gabriel à hauteur du visage de Marie, à sa gauche. À
sa droite, au même niveau, se tient l'Archange Michel qui présente au Seigneur
la lance et l'éponge imbibée de vinaigre au bout d'un roseau. Quelquefois,
Saint Michel présente en outre la couronne d'épine et Saint Gabriel les clous.
La tradition dit que Jésus se retourne vivement à la vue des instruments de sa
Passion future et que dans ce mouvement de grande émotion, sa sandale se
détache. Cette scène est parfois écrite en Slavon ou en Latin à hauteur du
visage de Jésus, sous l'Archange Gabriel. En fait elle est manifestement
inspirée par la contemplation du Saint Suaire où le pied droit ensanglanté du
Christ a laissé une marque plus sombre associée à un filet de sang sinueux.
L'artiste a-t-il naïvement considéré qu'il s'agissait de la marque d'une sandalette
et de son lacet, ou, au contraire, avait-il une claire vision de la chose qu'il
a voulu représenter ainsi dans une sorte de transcription iconographique
mystique ? D'autre part s'agit-il de l'iconographe de là Strastaïa lui-même ou
a-t-il reçu cet enseignement d'un ancien ou de la tradition commune à
l'iconographie ? Une autre icône au moins représente ainsi la sandalette du
Christ (une Vierge de tendresse au musée privé de Kölliken en Suisse). Faute de
pouvoir identifier la plus ancienne, on peut penser que l'iconographe crétois a
pu contempler personnellement le Saint Suaire qui entre dans sa période moderne
à la fin du XVe siècle (En 1502 le pape Jules II fixe sa fête au 4 mai).
Il est maintenant prouvé
que le Saint Suaire a inspiré profondément l'iconographie orientale (3). Sans
doute est-ce la raison pour laquelle la tradition fixe sévèrement les canons à
ne pas transgresser. Les premières icônes ont sans doute été directement
inspirées du Suaire et il y a à cet égard une filiation naturelle et
authentique de cette icône de création tardive avec les plus anciennes. Elle
respecte sous d'autres aspects les canons traditionnels : La Vierge est vêtue
d'une robe généralement bleue et revêtue du "maphorion" canonique
d'un "pourpre" s'étalant de l'ocre rouge au rouge cerise en passant
par des bruns ou des bordeaux (couleur vin) . Son front et ses épaules sont
marqués d'une étoile. L'Enfant est vêtu d'une robe blanche. Il porte une large
ceinture dont la couleur est variable. Il est généralement revêtu d'un pallium
lui aussi de couleur variable (or ou rouge). Deux ou trois mèches sont visibles
sur son front, autre signe tirant son origine du Suaire.
Repeinte en Italie par
les "madonneri", les peintres d'images pieuses, ces derniers ne
s'attachèrent guère aux canons orientaux qu'ils ne connaissaient pas et que
leur fantaisie italienne ne poussait pas à explorer. C'est ainsi que Notre Dame
de la Passion a été largement diffusée en Europe sous forme de reproductions
photographiques avec une robe rouge, un maphorion bleu foncé ou noir et
l'Enfant Jésus vêtu d'une robe verte. Le Père de Foucault l'a peinte et, comme
Sainte Thérèse de Lisieux, l'invoque explicitement. Notons en cette occasion
que la peinture d'icônes si typique de l'art religieux oriental est aussi dans
l'histoire le fait d'occidentaux. Les "icônes des croisés" comme il
est convenu aujourd'hui de les appeler représentent 8% des icônes du monastère
Sainte Catherine au mont Sinaï, toutes peintes par des occidentaux (Français,
Italiens, Anglais) au XIIe et XIIIe siècles (4).
Le symbolisme de l'icône
L‘origine des icônes
remonte à l'aube du christianisme mais quelles qu'en soient les sources, la
tradition nous dit que Saint Luc peignit la première icône de la Vierge. Il
s'agit d'une “odigitria” (qui montre le chemin). Des textes très anciens
l'affirment et permettent de ne pas la perdre de vue à partir du VIe siècle
jusqu'à sa possible destruction par les Turcs au XVe siècle. Toutefois une
tradition ancienne voit dans l'icône dite "Salus Populi Romani" de
Sainte Marie Majeure l'icône peinte par Saint Luc. Les spécialistes la datent
du IXe s. mais quoi qu'il en soit elle a été copiée dans le monde entier
(Europe, Russie, Ethiopie, Chine) et répandue par les jésuites qui en éditèrent
des images pieuses. Rome la considérait comme son palladium (5). Son influence
sur l'iconographie de la Vierge Marie est certaine et elle partage avec Notre
Dame de la Passion son universalité.
Sur les plus anciennes
icônes de Notre Dame de la Passion, le Christ est vêtu d'une tunique blanche,
le "chiton" qui devrait traditionnellement être orné du "clavi
augusti", une bande ornementale dorée descendant de l'épaule, marque
antique du monarque comme l'évoque Isaï (9/5) "l'insigne du pouvoir est
sur son épaule". Mais le clavus porté habituellement sur les deux épaules
n'est ordinairement visible que sur l'épaule droite que dégage le drapé du
pallium. Sur cette icône, comme sur bien d'autres, le représenter sur l'épaule
gauche est un heureux compromis auquel tous les iconographes n'ont pas adhéré.
Le blanc est un symbole fulgurant de rayonnement agressif comme le fer chauffé
à blanc et s'apparente en cela au rouge. Le paradoxe n'est qu'apparent car le
métal soumis à l'épreuve du feu symbole, constant dans la Bible, de la
purification passe par tous les rouges du plus sombre au plus vif avant de
devenir d'un blanc éclatant. Sous ce regard on comprend mieux que les saints de
l'Apocalypse soient revêtus de robes blanchies dans le sang de l'agneau
"Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation ils ont lavé leurs
robes et les ont blanchies dans le sang de l'agneau." (Apo 7/14). Cet
aspect est quelquefois accentué par des tracés dorés du drapé. Lors de la
Transfiguration, le Christ est décrit vêtu de blanc "Son vêtement devint
d'un blanc éblouissant" (Luc 9/29), alors que Moïse et Elie, comme les
anges de l'icône, lui parlaient de "la mort qu'il allait connaître à
Jérusalem" (Luc 9/31).
Il porte une large
ceinture rouge, ou plutôt deux ceintures rouges superposées car il est écrit
(Is 11/5), "la justice sera la ceinture de ses flancs et la fidélité sera
la ceinture de ses reins". L'une des ceintures peut être d'or car (il était)
"… ceint à la hauteur de la mamelle, d'une ceinture d'or." (Apo.
1/13). Ainsi se ceignaient il n'y a pas encore très longtemps les travailleurs
de force et les soldats. La ceinture symbolise la totale maîtrise des reins
siège des sentiments et de la vigueur physique. La Passion du Christ est un
amour total de son Eglise. Cette Passion lui fait juguler les autres passions
humaines jusqu'à l'ultime sacrifice. "Que vos reins restent ceins et vos
lampes allumées" (Luc 12/35).
Il est revêtu enfin du
pallium (6) porté par dessus la tunique et drapé deux fois en diagonale. Le
pallium est de couleur or ou rouge car le Christ de la Passion était revêtu par
dérision d'une robe rouge, symbole de la royauté dont il se réclamait. Le rouge
est l'incandescence active comme le donne le maître iconographe Denys
l'Aréopagite, il est aussi la couleur du sang. Le rouge accentue l'évocation de
la Passion du Christ qui verse son sang pour ses amis mais aussi qui écrase ses
ennemis "pourquoi ton vêtement est-il rouge, et tes habits sont-ils comme
de qui foule le pressoir ? Au pressoir j'étais seul à fouler et des peuples
aucun n'était avec moi, et je les ai foulés dans ma colère, piétinés dans ma
fureur ; le jus en a jailli sur mes habits, et j'ai souillé tout mon vêtement."
(Is 63/2,3). L'or est la couleur du soleil mais aussi le métal précieux et
noble le plus symbolique du soleil. C'est pour cela que la dorure doit être
faite à la feuille et non peinte, métal et couleur devant être associés. Le
Christ, en effet, est le "Soleil levant, splendeur de la lumière éternelle
et soleil de justice". C'est pour cette raison que l'auréole est traitée
elle aussi à la feuille. Le drapé est souligné d'orange ou d'ocre rouge ou
orangé afin de respecter l'harmonie.
La vierge est vêtue d'une
robe bleue qui la couvre entièrement jusqu'aux poignets et au cou. La couleur
bleue est le symbole de la profondeur infinie et immatérielle de l'Esprit. Par
son “Fiat”, elle a été immédiatement inondée des vertus du Saint Esprit
"l'Esprit Saint viendra sur toi et l'ombre de la puissance du Très Haut te
couvrira" (Luc 1/35). Elle porte sur la tête un voile également bleu qui
lui enveloppe les cheveux et est probablement noué derrière la nuque. Un galon
or souligne la naissance du cou deux galons or parallèles encerclent le
poignet. Nous avons vu plus haut le sens de la couleur et du métal or. Il est
associé ici au chiffre 2 et à la main droite qui montre le Christ "Celui
qui est le chemin". Le chiffre 2 évoque le dualisme, le combat entre le
bien et le mal. Eve, séduite par le démon, avait cueilli de sa main droite le
fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal qu'elle présenta à Adam,
entraînant l'humanité dans la chute. Marie, image parfaite de l'Église, la
nouvelle Eve, présente Jésus le fruit de la véritable et unique connaissance
"Je suis la Vérité", fruit encore de l'arbre de vie "Je suis la
Vie", qui descend victorieux de l'arbre de la Croix. Le dualisme s'éteint
alors dans la rédemption, dans la Vérité retrouvée et accomplie et dans la vie
éternelle. L'homme retrouve son créateur, l'esprit informe la matière dans
l'ordre divin. Dans le Paradis retrouvé, le chiffre 2 signifie la rencontre de
ce qui fut jadis divisé et désormais enfin réuni.
La Vierge est ensuite
revêtue du “maphorion” sorte d'ample châle dont elle se couvre la tête, les
épaules et le corps. Le maphorion est de couleur pourpre. En fait ce “pourpre”
est plutôt une ocre rouge. Il symbolise la pénitence dont s'est revêtue la
Vierge par amour de son Fils, alors qu'Immaculée Conception, elle était la
seule créature humaine qui ne connaissait pas le péché. La nuance ocre du
maphorion obtenue par des terres naturelles est proche de la couleur du
vêtement des humbles ajoutant la pauvreté à l'évocation de la pénitence. Le
maphorion est marqué des trois étoiles canoniques dans toutes les icônes de la
Vierge. À l'origine la Vierge était représentée avec une croix sur le front
(Salus Populi Romani, Sainte Marie Majeure, VIe siècle par exemple). La croix
était portée ainsi par les chrétiennes syriennes des premiers temps, car il est
dit "Attendez pour malmener la terre et la mer et les arbres, que nous
ayons marqué au front les serviteurs de notre Dieu." (Apo 7/3). L'étoile
est en fait une déformation de la croix enjolivée de rayons et de points d'or.
Mais le fait qu'elle ne soit plus sur certaines icônes qu'un "X"
enjolivé est une corruption. Pourquoi la croix frontale s'accompagne-t-elle de
deux croix d'épaules ? Le symbole trinitaire est certain mais ce symbolisme est
toujours utilisé dans la Bible dans des contextes précis et il convient de les
retrouver. L'explication nous est donnée dans le livre de l'Exode (12/21,28),
lorsque les Hébreux sont avertis qu'ils devront marquer leurs maisons pour
échapper à l'ange exterminateur, "puis vous prendrez un bouquet d'hysope,
vous le tremperez dans le sang que contient le bassin, et vous appliquerez de
ce sang du bassin sur le linteau et les deux montants de la porte.". La
Vierge, "Janua caeli" (porte du ciel) comme le proclament les
litanies, parfaite image de l'Eglise, est marquée au front et sur les épaules.
C'est seulement dans l'Eglise que l'on jouit de la vrai protection. Quand aux
croix elles rappellent le sacrifice de l'agneau véritable qui, par son sang
versé, nous obtient le salut.
Nous avons vu plus haut
le symbolisme des auréoles. Le Christ a "le visage comme le soleil"
(Apo 10/1), d'ailleurs n'est-il pas lui-même "Soleil de justice"
(Antiennes "Grandes O" vêpres de l'Avent) . C'est le sens des
auréoles ou nimbes utilisées régulièrement depuis l'antiquité chrétienne dans
toutes les représentations de Jésus, de sa Mère et des saints. L'apocalypse dit
de l'Église (et de Marie et des saints par conséquent) "le soleil
l'enveloppe" (12/1). Mais pour marquer l'origine de la lumière, l'iconographie
fixe comme règle intangible que l'auréole du Christ soit au dessus de celle de
quiconque, c'est le cas ici.
Enfin, l'archange qui,
derrière Jésus et à gauche de la Vierge, présente la croix à l'enfant est
Gabriel. Certaines icônes portent son nom inscrit en slavon dans son
abréviation traditionnelle : Il faut voir en effet dans cette icône
l'épisode crucial, au vrai sens du terme, de l'Annonciation. Gabriel annonce à
Marie sa maternité prochaine mais lui révèle ainsi le mystère de l'incarnation.
C'est dans la même idée que certaines icônes portent à droite de la Vierge,
sous le second archange (Saint Michel), la mention HAMOΛVNTOC, du Grec
AMOΛVNTOΣ, l'Immaculée.
Saint Michel, quant à
lui, porte la lance, instrument "militaire" de la Passion, comme il
se doit car il est chef des milices célestes, auteur du cri de guerre "qui
est comme Dieu ?" qui lui vaut son nom et patron des guerriers chrétiens
auxquels il rappelle que Jésus est le vrai chef de guerre qui a été percé par
le fer au terme de son victorieux combat. Comme le centurion romain, les
soldats comprendront.
Les inscriptions
canoniques communes à toutes les icônes de la Vierge à l'Enfant figurent bien
entendu sur celle-ci.
Il s'agit
de ICXC pour Jésus Christ à hauteur du visage de Jésus, sous
l'archange, de , abréviation de "Celui qui est", dans l'auréole du
Christ et de abréviation de Mère de Dieu, à droite et à gauche de la Vierge
dans les coins supérieurs de l'icône. Ces abréviations dérivent du slavon et du
grec.
Un résumé du Plan de Dieu
Plus sans doute qu'aucune
autre, l'icône de la Passion résume parfaitement l'"Économie du
salut" comme disent les théologiens, ou plus simplement, le Mystère du
plan de Dieu. Depuis l'Incarnation jusqu'à la Résurrection Glorieuse en passant
par la mort sur la Croix, évoquant l'Eglise en la personne de la Vierge et son
rôle salvateur de Fœderis Arca, autant que le dogme Trinitaire ou celui de
l'Immaculée Conception, c'est l'icône de Noël, de Pâques, de la Pentecôte ou de
la Transfiguration. C'est l'icône du peuple de Dieu en marche vers la Cité
Céleste plus particulière en ces temps de détresse où la vision terrible qui
s'offre à lui toujours plus précise, s'accompagne aussi de l'espérance
indéfectible en la victoire de son Seigneur portée par l'amour infini qu'Il lui
donne et le convie à Lui rendre.
Nahum
1. Gordana Banbié et
Manolis Chatzidakis.
2. Jésuite spécialiste
des icônes et lui-même iconographe. Auteur de différents ouvrages sur ce sujet.
3. D Raffard de Brienne
– Le Saint Suaire dit vrai, 1992
4. Kurt Weissmann, Le
icône, éditions Arnoldo Montadori, Milan 1981.
5. Objet sacré gage de la
sauvegarde d'une cité, d'une nation.
6. Mot latin signifiant
manteau. Il s'agit du pallium romain qui a donné naissance plus tard au pallium
liturgique lequel est une bandelette tissée de laine blanche portée comme un
collier par dessus la chasuble par le pape, les patriarches, les primats et les
archevêques. Ce palliurn est orné de six croix en taffetas noir, quatre sur le
cercle qui fait le tour du cou (rouges jusqu'au Xllle s). et deux sur les
courtes bandes qui pendent l'une sur le dos l'autre sur la poitrine. Ces
insignes sont confectionnés avec de la laine d'agneau blanc bénite par le Saint
Père en la fêle de Sainte Agnès. (Glossaire, collection Zodiaque 1965).
Copyright 2009 Association Foederis Arca
SOURCE : http://www.fedarca.com/fr/page_62.html
Icône
de Notre-Dame du Perpétuel Secours, XVe siècle
Our
Mother of Perpetual Help, a 15th Century Marian Byzantine icon. Has METER THEOU
("Mother of God") monograms.
Onze-Lieve-Vrouw van Altijddurende Bijstand
PAROISSE - BASILIQUE
Notre Dame du Perpétuel
Secours
55 Boulevard Ménilmontant
75011 Paris
L’icône de Notre Dame du
Perpétuel Secours
LE MESSAGE DE L'ICÔNE
Cette icône bien-aimée
peut paraître étrange aux yeux d'un occidental moderne. Elle ne dépeint pas
Marie comme une délicate jeune fille aux yeux baissés. Son regard droit, ses
traits vigoureux s'imposent à notre attention. Nous sommes frappés par les qualités
irréalistes des silhouettes. Jésus a la taille d'un bambin, mais ses traits
sont ceux d'un enfant plus âgé. Marie et Jésus ne sont pas dressés sur une
scène, mais flottent sur un fond d'or.
Cette peinture fut peinte
selon le style byzantin de l'Église Orientale. Le but de ce style artistique
n'est pas de montrer une scène ou une personne ravissante, mais de transmettre
un merveilleux message spirituel. Comme l'artiste s'efforce de communiquer
quelque chose de plus glorieux que tout ce qui existe dans ce monde-ci, l'image
n'est pas un portrait réaliste. Une peinture byzantine ressemble à une porte.
Voir une belle porte, c'est charmant; mais qui veut bien se tenir simplement
là, à regarder la porte? Nous voulons ouvrir la porte et la franchir. La porte
pourrait être attrayante ou insignifiante, mais ce n'est qu'une porte; elle est
là pour nous conduire vers un nouveau monde.
Voilà comment nous
pouvons nous approcher de cette peinture. L'artiste, réalisant que personne sur
terre ne saurait jamais ce dont Marie ou Jésus avaient l'air en réalité, et que
leur sainteté ne pourrait jamais être dépeinte en termes purement humains, a
exprimé leur beauté et leur message sous forme de symboles
Que voyez-vous quand vous
regardez cette image?
En tout premier lieu,
vous voyez Marie, car elle domine l'image et elle regarde droit vers vous; non
pas vers Jésus, ni vers le ciel, ni vers les anges au-dessus de sa tête. C'est
vous qu'elle regarde, comme si elle avait quelque chose de très important à
vous dire. Ses yeux semblent être sérieux, voire même tristes, mais ils
commandent l'attention.
C'est une femme
exceptionnelle, une femme de pouvoir et de détermination. Elle repose sur un
fond d'or, symbole du ciel au Moyen-Âge.
Elle porte des robes d'un
bleu sombre, assorties d'une bordure verte et d'une tunique rouge. Le bleu, le
vert et le rouge sont les couleurs de la royauté.
Seule l'impératrice était
autorisée à porter ces couleurs.
L'étoile à huit branches,
déposée sur son front, fut probablement ajoutée par un artiste postérieur pour
représenter l'idée orientale que Marie est l'étoile qui nous guide vers Jésus.
Pour renforcer le symbolisme, se trouve une croix ornementale à quatre bras, à
gauche de l'étoile, sur son voile.
Les lettres au-dessus de
sa tête la proclament Mère de Dieu (en grec).
En regardant la peinture,
nous savons qu'elle a le pouvoir d'intercéder pour nous au ciel.
Le regard de Marie est
fixé sur nous, mais ses bras portent Jésus. Dans les icônes byzantines, Marie
n'est jamais montrée sans Jésus, car Jésus est le coeur de la foi. Jésus porte,
lui aussi, des vêtements royaux. Seul un empereur pouvait porter la tunique
verte, l'écharpe rouge et le brocard d'or tels que dépeints sur l'image. Les
initiales grecques à droite de l'enfant et son halo décoré par une croix
proclament qu'il est "Jésus Christ".
Jésus ne nous regarde
pas, ni Marie, ni les anges. Bien qu'il se cramponne à sa mère, il regarde au
loin, vers quelque chose que nous ne pouvons pas voir - quelque chose qui l'a
fait courir si vite vers sa mère qu'une de ses sandales a failli tomber par terre,
quelque chose qui le porte à s'accrocher à elle pour y quêter protection et
amour.
Qu'est-ce qui peut
effrayer à ce point un petit garçon, voire même le Fils de Dieu?
Les personnages qui
voltigent de chaque côté de Jésus et de Marie - les lettres grecques placées
au-dessus d'eux les identifient comme les archanges Gabriel et Michel - nous en
donnent la réponse. Plutôt que de brandir des harpes ou des trompettes de
louange, ils portent les instruments de la Passion du Christ.
A gauche, Michel tient
une urne remplie de vinaigre que les soldats offrirent à Jésus sur la croix, la
lance qui a transpercé son côté et le roseau muni de l'éponge. A droite,
Gabriel porte la croix et
les quatre clous
Jésus a entrevu une
partie de sa destinée - la souffrance et la mort qu'il devait endurer. Bien
qu'il soit Dieu, il est également humain et éprouve de la frayeur à la vue de
son terrifiant avenir. Il est accouru vers sa mère qui le tient collé sur elle
en ce moment de panique, de la même façon qu'elle se tiendra à son côté au
cours de sa vie et à l'heure de sa mort. Bien qu'elle ne puisse lui épargner sa
souffrance, elle peut l'aimer et le réconforter.
Et alors, pourquoi Marie
nous regarde-t-elle si intensément plutôt que de jeter les yeux sur son fils
dans la détresse? Son regard nous emporte dans l'histoire, nous fait prendre
part à la peinture et à la douleur. Son regard nous dit que, tout comme Jésus
accourt vers sa mère pour y trouver refuge, ainsi nous pouvons accourir vers
Marie.
Sa main ne serre pas les
mains de son fils effrayé dans une attitude d'étreinte protectrice, mais
demeure ouverte, nous invitant à placer nos mains dans les siennes et à nous
joindre à Jésus.
Marie sait qu'il y a dans
nos vies beaucoup de choses périlleuses et terrifiantes, et que nous avons
besoin de quelqu'un à qui nous confier dans les moments de souffrance et
d'effroi. Elle nous offre le même réconfort et le même amour qu'elle a donnés à
Jésus. Elle nous dit de courir vers elle aussi vite que Jésus, si vite que nous
ne devons même pas penser à ce que nous portons, ou comment nous y allons; nous
arrivons tout simplement.
Qu'est-ce que nous
attendons?
SOURCE : http://paroisse.ndps.free.fr/icone2.htm
Cult of Mary, Our Mother of Perpetual Help - Distributed by the Baltimore Province, Redemptorist with Latin Blessing for public distribution. From Rome.
Notre Dame du Perpétuel
Secours
Sous ce titre glorieux,
on vénère à Rome une image byzantine de la Sainte Vierge Marie, datant du
XIIIème ou du XIVème siècle. Conservée autrefois en l’église saint Matthieu sur
l’Esquilin, l’image miraculeuse était peu à peu tombée dans l’oubli, quand en
1866, le pape Pie IX la confia aux rédemptoristes, qui célébraient sa fête.
Notre-Dame du Perpétuel Secours est invoquée aujourd’hui dans la plupart des
églises d’Occident.
Textes de la messe ‘Pro
aliquibus Locis’ que tout prêtre peut prendre en ce jour selon le code des
rubriques de 1962 [*].
[*]
PROPRIUM SANCTORUM PRO
ALIQUIBUS LOCIS
Infrascriptae Missae de
Mysterio vel Sancto elogium in Martyrologio eo die habente, dici possunt ut
festivae ubicumque, ad libitum sacerdotis, iuxta rubricas. Similiter huiusmodi
Missae dici possunt etiam ut votivae, nisi aliqua expresse excipiatur.
PROPRE DES SAINTS POUR
CERTAINS LIEUX
¶ Les Messes données ici
d’un Mystère ou d’un saint qui a le jour-même une mention au Martyrologe,
peuvent être dites comme festives partout, selon la volonté du prêtre et les
rubriques. De la même manière, les Messes peuvent être dites comme votives sauf
si c’est indiqué expressément.
die 27 iunii
B. MARIÆ VIRG. A PERPETUO
SUCCURSU
Ant. ad Introitum.
Gaudeámus omnes in
Dómino, diem festum celebrántes sub honóre beátæ Maríæ Vírginis, de cuius
solemnitáte gaudent Angeli et colláudant Fílium Dei. (T.P. Allelúia, allelúia.)
Ps. 44, 2.
Eructávit cor meum verbum
bonum ; dico ego opéra mea Regi.
V/. Glória Patri.
Oratio.
Dómine Iesu Christe, qui
Genetrícem tuam Maríam, cuius insígnem venerámur imáginem, Matrem nobis dedísti
perpétuo succúrrere parátam : concéde, quǽsumus ; ut nos, matérnam eius opem
assídue implorántes, redemptiónis tuæ fructum perpétuo experíri mereámur : Qui
vivis.
Léctio libri Sapiéntiæ.
Eccli. 24, 23-31.
Ego quasi vitis
fructificávi suavitátem odóris : et flores mei fructus honóris et honestátis.
Ego mater pulchræ dilectiónis et timóris et agnitiónis et sanctæ spei. In me
grátia omnis viæ et veritátis : in me omnis spes vitæ et virtútis. Transíte ad
me, omnes qui concupíscitis me, et a generatiónibus meis implémini. Spíritus
enim meus super mel dulcis, et heréditas mea super mel et favum. Memória mea in
generatiónes sæculórum. Qui edunt me, adhuc esúrient : et qui bibunt me, adhuc
sítient. Qui audit me, non confundétur : et qui operántur in me, non peccábunt.
Qui elúcidant me, vitam ætérnam habébunt.
Graduale. Cant. 6, 3 et
9.
Tota formósa et suávis
es, fília Sion, pulchra ut luna, elécta ut sol, terríbilis ut castrórum acies
ordináta.
V/. Iudith 13,22.
Benedíxit te Dóminus in virtúte sua, quia per te ad níhilum redégit inimícos
nostros.
Allelúia, allelúia. V/.
Luc. 1, 28. Ave, María, grátia plena ; Dóminus tecum : benedícta tu in
muliéribus. Allelúia.
In missis votivis post
Septuagesimam, ommissis Allelúia et versu sequenti, dicitur
Tractus. Prov. 8,17-19.
Ego diligéntes me díligo
: et qui mane vígilant ad me, invénient me.
V/. Mecum sunt divítiæ et
glória, opes supérbæ et iustítia.
V/. Mélior est enim
fructus meus auro et lápide pretióso, et genímina mea argénto elécto.
Tempore paschali
omittitur graduale, et eius loco dicitur :
Allelúia, allelúia. V/.
Luc. 1, 28. Ave, María, grátia plena ; Dóminus tecum : benedícta tu in
muliéribus.
Allelúia. V/. Prov. 8,
34. Beátus homo, qui audit me, et qui vígilat ad fores meas cotídie, et
obsérvat ad postes óstii mei. Allelúia.
+ Sequéntia sancti
Evangélii secundum Joánnem.
Joann. 19, 25-27.
In illo témpore : Stabant
iuxta Crucem Iesu Mater eius, et soror Matris eius, María Cléophæ, et María
Magdaléne. Cum vidísset ergo Iesus Matrem, et discípulum stantem, quem
diligébat, dicit Matri suæ : Múlier, ecce fílius tuus. Deinde dicit discípulo :
Ecce Mater tua. Et ex illa hora accépit eam discípulus in sua.
Ant. ad Offertorium. Ier.
18, 20.
Recordáre, Virgo Mater,
in conspéctu Dei, ut loquáris pro nobis bona, et ut avértat indignatiónem suam
a nobis. (T.P. Allelúia.)
Secreta
Tua, Dómine, propitiatióne,
et beátæ Vírginis et Matris Maríæ intercessióne, ad perpétuam atque præséntem
hæc oblátio nobis profíciat prosperitátem et pacem. Per Dóminum.
Præfatio de B. Maria
Virg. Et te in Festivitáte.
Ant. ad Communionem.
Regina mundi digníssima,
María, Virgo perpétua, intercéde pro nostra pace et salúte, quæ genuísti
Christum Dóminum, Salvatórem ómnium. (T.P. Allelúia.)
Postcommunio
le 27 juin
NOTRE-DAME DU PERPÉTUEL
SECOURS
Introït
Réjouissons-nous ensemble
dans le Seigneur, car la fête que nous célébrons aujourd’hui est celle de la
bienheureuse Vierge Marie. Cette solennité réjouit les Anges et tous en chœur
louent le Fils de Dieu. (T.P. Alléluia, alléluia.)
De mon cœur a jailli une
parole excellente, c’est que je consacre mes œuvres à mon Roi.
Collecte
Seigneur Jésus-Christ, en
Marie, votre Mère, dont nous vénérons l’insigne image, vous nous avez donné une
Mère prête à nous secourir perpétuellement : faites, nous vous en prions,
qu’implorant assidûment son assistance maternelle, nous méritions de goûter
perpétuellement le fruit de votre rédemption.
Lecture du Livre de la
Sagesse.
©AEL 1964 [1]
Je suis comme une vigne
aux pampres odorants ; mes fleurs font une moisson de gloire et de richesse. Je
suis la mère du bel amour, de la crainte, de la connaissance, et de la sainte
espérance. En moi est toute grâce de doctrine et de vérité, en moi est tout
espoir de vie et de force. Venez à moi vous tous qui me désirez, et de mes fruits
rassasiez-vous ! Mon esprit est plus doux que le miel, et mon héritage, plus
qu’un rayon de miel. Mon souvenir demeure pour la suite des âges. Qui me mange,
a encore faim ; qui me boit a encore soif ; qui m’écoute, n’aura point de honte
; qui agit avec moi, ne péchera point ; qui cherche ma lumière, aura la vie
éternelle.
Graduel
Tu es belle et pleine de
charmes, fille de Sion, belle comme la lune, redoutable comme une armée rangée
en bataille.
V/. Le Seigneur t’a bénie
dans sa puissance, puisque par toi il a réduit à néant nos ennemis.
Allelúia, allelúia. V/.
Je vous salue, Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous : vous êtes bénie
entre les femmes. Alléluia.
Aux messes votives après
la Septuagésime, on omet l’Alléluia et son verset et on dit :
Trait
Moi, j’aime ceux qui
m’aime, et ceux qui dès le matin veillent pour moi me trouveront.
V/. Avec moi sont les
richesses et la gloire, des biens superbes, et la justice.
V/. Car mieux vaut mon
fruit que l’or et les pierres précieuses et mes produits que l’argent le
meilleur.
Pendant le temps pascal,
on omet le graduel et à sa place on dit :
Allelúia, allelúia. V/.
Je vous salue, Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous : vous êtes
bénie entre les femmes.
Allelúia. V/. Bienheureux
l’homme qui m’écoute et qui veille tous les jours à l’entrée de ma demeure, et
se tient en observation auprès de ma porte.
Suite du Saint Évangile
selon saint Jean.
©AEL 1964 [2]
En ce temps-là, près de
la croix de Jésus, se tenait sa mère, ainsi que la sœur de sa mère, Marie femme
de Cléophas, et Marie Madeleine. Alors, voyant sa mère, et près d’elle le
disciple qu’il aimait, Jésus dit à sa mère : « Femme, voici ton fils ». Puis il
dit au disciple : « Voici ta mère ». Et depuis cette heure-là, le disciple la
prit chez lui.
Offertoire
Souvenez-vous, ô Vierge
Mère, de parler en bien de nous devant la face de Dieu, qu’il détourne de nous
son indignation. (T.P. Alléluia.)
Secrète
En nous étant propice,
Seigneur, et grâce à l’intercession de la bienheureuse Marie toujours Vierge et
Mère, faites que cette oblation nous procure pour l’éternité et pour la vie
présente le bonheur et la paix.
Préface de la
bienheureuse Vierge Marie Et en cette Fête.
Communion
O Marie, très digne Reine
du monde, Vierge perpétuelle, intercédez pour notre paix et notre salut, vous
qui avez mis au monde le Christ Seigneur, Sauveur de tous. (T.P. Alléluia.)
Postcommunion
Nous vous en prions,
Seigneur, que l’intercession vénérable de Marie, votre Mère Immaculée et
toujours Vierge, nous vienne en aide : que sa piété fasse régner la concorde
parmi ceux qu’elle a comblés de bienfaits perpétuels et délivrés de tous les
périls.
[1] Cf. Motu proprio
Summorum Pontificum : Art. 6. Dans les Messes selon le Missel du B. Jean XXIII
célébrées avec le peuple, les lectures peuvent aussi être proclamées en langue
vernaculaire, utilisant des éditions reconnues par le Siège apostolique.
[2] Cf. la note à
l’Épître.
SOURCE : http://www.introibo.fr/27-06-Notre-Dame-du-Perpetuel
Notre-Dame
du Perpétuel Secours. Icône du XVIe siècle au monastère Sainte-Catherine du Sinaï.
Our Lady of Perpetual Succour
(Or OUR LADY OF PERPETUAL
HELP.)
The picture of Our Lady
of Perpetual Succour is painted on
wood, with background of gold. It is Byzantine in style and is
supposed to have been painted in
the thirteenth century. It represents the Mother
of God holding the Divine
Child while the
Archangels Michael and Gabriel present before Him the
instruments of His Passion.
Over the figures in the picture are some Greek letters which form
the abbreviated words Mother
of God, Jesus
Christ, Archangel Michael, and Archangel
Gabriel respectively. It was brought to Rome towards
the end of the fifteenth century by a pious merchant,
who, dying there, ordered by his will that the picture should be exposed in
a church for public veneration. It was exposed in the church of
San Matteo, Via Merulana, between St. Mary Major and St. John
Lateran. Crowds flocked to this church, and for nearly three hundred years
many graceswere
obtained through the intercession of
the Blessed
Virgin. The picture was then popularly called the Madonna di San Matteo.
The church was served for a time by the Hermits
of St. Augustine, who had sheltered their Irish brethren
in their distress. These Augustinians were still in charge when
the French invaded Rome(1812)
and destroyed the church. The picture disappeared; it remained hidden and
neglected for over forty years, but a series of providential circumstances
between 1863 and 1865 led to its discovery in an oratory of
the Augustinian
Fathers at Santa Maria in Posterula.
The pope, Pius
IX, who as a boy had prayed before
the picture in San Matteo, became interested in the discovery and in
a letter dated 11
Dec., 1865 to Father General Mauron, C.SS.R., ordered that Our Lady of
Perpetual Succour should be again publicly venerated in
Via Merulana, and this time at
the new church of St. Alphonsus. The ruins of San Matteo were in the
grounds of the Redemptorist Convent.
This was but the first favour of the Holy
Father towards the picture. He approved of
the solemn translation of the picture (26 April, 1866), and its coronation by
the Vatican Chapter (23
June, 1867). He fixed the feast as duplex
secundae classis, on the Sunday before
the Feast
of the Nativity of St.
John the Baptist, and by a decree dated May,
1876, approved of a special office and Mass for the Congregation
of the Most Holy Redeemer. This favour later on was also granted to others.
Learning that the devotion
to Our Lady under this title had spread far and wide, Pius
IX raised a confraternity of Our Lady of Perpetual
Succour and St. Alphonsus, which had been erected in Rome,
to the rank of an arch-confraternity and
enriched it with many privileges and indulgences.
He was amongst the first to visit the picture in its new home, and his name is
the first in the register of the arch-confraternity.
Two thousand three hundred facsimiles of the Holy Picture have been sent from
St. Alphonsus's church in Rome to
every part of the world. At the present day not only altars,
but churches and dioceses (e.g.
in England, Leeds and
Middlesborough; in the United
States Savannah)
are dedicated to Our
Lady of Perpetual Succour. In some places, as in the United
States the title has been translated Our Lady of Perpetual Help.
Sources
Beata Virgo de Perpetuo
Succursu, id est, de antiqua et prodigiosa Imagine in Ecclesia S. Alphonsi
de Urbe Cultui reddita, necnon de Archisodalitate sub titulo B.M.V. de Perpetuo
Succursu et S. Alphonsi M. de Liguorio canonice erecta (Rome, 1876).
Magnier,
John. "Our Lady of Perpetual Succour." The Catholic
Encyclopedia. Vol. 11. New York: Robert Appleton
Company, 1911. 19 Aug.
2020 <http://www.newadvent.org/cathen/11699b.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Herman F. Holbrook. Sub tuum
praesidium confugimus, Sancta Dei Genitrix.
Ecclesiastical approbation. Nihil
Obstat. February 1, 1911. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John
Cardinal
Copyright © 2020 by Kevin
Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/11699b.htm
Tuam
Cathedral of the Assumption, County Galway, Ireland
Tuam
Cathedral of the Assumption, County Galway, Ireland
Icon of Our Lady of Perpetual Help in the north transept, close to the altar.
"Mother of Perpetual
Help"
The history of the title
given to the Blessed Virgin Mary as "Mother of Perpetual Help", has a
rich tradition found in the history of the picture itself. Tradition tells us
that in the 15th Century a merchant brought to Rome the original icon which we
now call "Mother of Perpetual Help", that he had stolen from a Church
on the island of Crete. Upon his death, the picture was passed on to a local
Roman family, with the promise that the picture would be given to a church
where it could be rightfully honored. However, the family did not keep their promise
and instead held on to it.
Taking matters into her
own hands, the Blessed Virgin appeared to one of the children of the family
that had possession of the picture. Calling herself "Holy Mary of
Perpetual Help", the Blessed Mother made a request to the girl that she
tell her parents to take the picture to St. Matthew's Church in Rome. In the
year 1499, the picture was finally placed inside St. Matthew's of Rome. It
stayed there for more than three-hundred years, and experienced great devotion
with many miracles attributed to its veneration. However, during the Roman wars
of 1798, it was placed in a nearby monastery chapel so as to preserve it from
the destruction that inevitably claimed the Church of St. Matthew. The picture
fell into obscurity over the years that followed, hidden away
In the mid-1800's, the
Redemptorist Missionaries purchased the land on which once stood the Church of
St. Matthew. They erected a new Church there in honor of their founder, Saint
Alphonsus Liguori. While doing research on the history of the area, they
discovered writings which made reference to an icon of "The Virgin of
Perpetual Help".
Upon locating the picture
in the nearby monastery, the Redemptorists petitioned Pope Pius IX to entrust
the icon to their guardianship so that they could place it in their new Church
which stood on the original location of St. Matthew's, so as to fulfill as best
as possible the Virgin's original request. In 1866, the picture was moved in
solemn procession to the Redemptorist Church of Saint Alphonsus Liguori,
accompanied by a verbal command from Pope Pius IX that the Redemptorists
should, "make her known throughout the world!"
Since that time, the
Redemptorist Priests and Brothers have devoutly followed the command of Pope
Pius IX. They have distributed throughout the world millions of copies of the
original miraculous picture of Our Mother of Perpetual Help -- the picture of
"a Mother who always helps!"
SOURCE : http://www.stailbe.org/Min_Mother%20of%20Perpetual%20Help.htm
Our Lady of Perpetual
Help
The History of the Icon
Many names have been
given to me. I have been called the "Virgin of the Passion".
"the Golden Madonna", "the Mother of the Redemptorist
Missionaries", "the Mother of Catholic homes".
The name of my own
choosing is "Mother of Perpetual Help". It is also the name by which
Pope Pius IX requested the Redemptorist Missionaries to make me known.
My story is of how Heaven
hallows human happenings for purposes divine. It is a history that appears
complicated and adventurous, but seen 'from above" it is a simple,
straight line drawn through human history.
It is the story of an
unknown artist, a repentant thief, a curious little girl, an abandoned church,
an old religious and a Pope.
And above all, it is the
story of my presence in the apostolic life of the Missionaries of the
Congregation of the Most Holy Redeemer.
The Merchant Who Stole
"Our Lady"
There is a tradition from
the 16th century that tells us about a merchant from the isle of Crete who
stole a miraculous picture from one of its churches. He hid it among his wares
and set out westward. It was only through Divine Providence that he survived a
wild tempest and landed on solid ground. After about a year, he arrived in Rome
with his stolen picture.
It was there that he
became mortally ill and looked for a friend to care for him. At his hour of
death, he revealed his secret of the picture and begged his friend to return it
to a church. His friend promised to fulfill this wish, but because his wife did
not want to relinquish such a beautiful treasure, the friend also died without
fulfilling the promise.
At last, the Blessed
Virgin appeared to the six year old daughter of this Roman family and told her
to tell her mother and grandmother that the picture of Holy Mary of Perpetual
Help should be placed in the Church of St. Matthew the Apostle, located between
the basilicas of St. Mary Major and St. John Lateran.
The tradition relates
how, after many doubts and difficulties, "the mother obeyed and after
consulting with the clergy in charge of the church, the picture of the Virgin
was placed in St. Matthew's, on the 27th of March, 1499". There it would
be venerated during the next 300 years. Thus began the second stage of the
history of the icon, and devotion to Our Mother of Perpetual Help began to
spread throughout the city of Rome.
Three Centuries in the
Church of St. Matthew
St. Matthew's Church was
not grand but it possessed an enormous treasure that attracted the faithful:
the icon of Our Mother of Perpetual Help. From 1739 to 1798, the church and
adjacent monastery were under the care of the Irish Augustinians who had been unjustly
exiled from their country and used the monastery as a formation center for
their Roman Province. The young students found an asylum of peace in the
presence of the Virgin of Perpetual Help while they prepared themselves for
priesthood, the apostolate and martyrdom.
In 1798, war raged in
Rome and the monastery and church were almost totally destroyed. Several
Augustinians remained there for a few more years but eventually they, too, had
to leave. Some returned to Ireland, others to new foundations in America, while
the majority moved to a nearby monastery. This last group brought with them the
picture of Our Lady of Perpetual Help. Thus began the third stage of her
history, the "Hidden Years".
In 1819, the Irish
Augustinians moved to the Church of St. Mary in Posterula, near the
"Umberto I" bridge that crosses the Tiber River. With them went the
"Virgin of St. Matthew's". But as "Our Lady of Grace" was
already venerated in this church, the newly arrived picture was placed in a
private chapel in the monastery where it remained, all but forgotten, but for
Brother Augustine Orsetti, one of the original young friars from St. Matthew's.
The Old Religious and the
Young Altar Boy
The years passed and it
seemed that the picture that had been saved from the war that destroyed St.
Matthew's Church, was about to be lost in oblivion.
A young altar boy named
Michael Marchi often visited the Church of Sancta Maria in Posterula and became
friends with Brother Augustine. Much later, as Father Michael, he would write:
"This good brother
used to tell me with a certain air of mystery and anxiety, especially during
the years 1850 and 1851, these precise words.- 'Make sure you know, my son, that
the image of the Virgin of St. Matthew is upstairs in the chapel: don't ever
forget it... do you understand? It is a miraculous picture. 'At that time the
brother was almost totally blind "What I can say about the venerable
picture of the 'Virgin of St. Matthew' also called ' Perpetual Help, ' is that
from my childhood until I entered the Congregation (of the Redemptorists) I had
always seen it above the altar of the house chapel of the Augustinian Fathers
of the Irish Province at St. Mary in Posterula... there was no devotion to it,
no decorations, not even a lamp to acknowledge its presence... it remained
covered with dust and practically abandoned. Many were the times, when I served
Mass there, that I would stare at it with great attention. "
Brother Augustine died in
1853 at the venerable age of 86, without seeing fulfilled his desire that the
Virgin of Perpetual Help be once again exposed for public veneration. His
prayers and boundless confidence in the Virgin Mary seemed to have gone
unanswered.
The Rediscovery of the
Icon
In January of 1855, the
Redemptorist Missionaries purchased "Villa Caserta" in Rome,
converting it into the general house for their missionary congregation that had
spread to western Europe and North America . On this same property along the
Via Merulana, were the ruins of the Church and Monastery of St. Matthew.
Without realizing it at the time, they had acquired the land that, many years
previously, had been chosen by the Virgin as her Sanctuary between St. Mary
Major and St. John Lateran.
Four months later,
construction was begun on a church in honor of the Most Holy Redeemer and
dedicated to Saint Alphonsus Liguori, founder of the Congregation. On December
24, 1855, a group of young men began their novitiate in the new house. One of
them was Michael Marchi.
The Redemptorists were
extremely interested in the history of their new property. But more so, when on
February, 7th, 1863, they were puzzled by the questioning from a sermon given
by the famous Jesuit preacher, Father Francesco Blosi, about an icon of Mary
that "had been in the Church of St. Matthew on Via Merulana and was known
as The Virgin of St. Matthew, or more correctly as The Virgin of Perpetual
Help. "
On another occasion, the
chronicler of the Redemptorist community "examining some authors who had
written about Roman antiquities, found references made to the Church of St.
Matthew. Among them there was a particular citation mentioning that in the
church (which had been situated within the garden area of the community) there
had been an ancient icon of the Mother of God that enjoyed 'great veneration
and fame for its miracles.'" Then "having told all this to the
community, a dialogue began as to where they could locate the picture. Father
Marchi remembered all that he had heard from old Brother Augustine Orsetti and
told his confreres that he had often seen the icon and knew very well where it
could be found."
The Reception of the Icon
by the Redemptorists
With this new
information, interest grew among the Redemptorists to know more about the icon
and to retrieve it for their church. The Superior General, Father Nicholas
Mauron, presented a letter to Pope Pius IX in which he petitioned the Holy See
to grant them the icon of Perpetual Help and that it be placed in the newly
built Church of the Most Holy Redeemer and St. Alphonsus, which was located
near the site where the old Church of St. Matthew had stood. The Pope granted
the request and on the back of the petition, in his own handwriting he noted:
"December 11, 1865:
The Cardinal Prefect of Propaganda will call the Superior of the community of
Sancta Maria in Posterula and will tell him that it is Our desire that the
image of Most Holy Mary, referred to in this petition, be again placed between
Saint John and St. Mary Major; the Redemptorists shall replace it with another
adequate picture."
According to tradition,
this was when Pope Pius IX told the Redemptorist Superior General: "Make
Her known throughout the world!" In January, 1866, Fathers Michael Marchi
and Ernest Bresciani went to St. Mary's in Posterula to receive the picture
from the Augustinians.
Then began the process of
cleaning and retouching the icon. The task was entrusted to the Polish artist,
Leopold Nowotny. Finally, on April 26th, 1866, the image was again presented
for public veneration in the Church of St. Alphonsus on the Via Merulana.
With this event, the
fourth stage of her history began: the spread of the icon throughout the world.
The Latest Restoration of
the Icon
In 1990, the picture of
Our Mother of Perpetual Help was taken down from above the main altar to
satisfy the many requests for new photographs of the icon. It was then that the
serious state of deterioration of the image was discovered; the wood, as well as
the paint, had suffered from environmental changes and prior attempts at
restoration. The General Government of the Redemptorists decided to contract
the technical services of the Vatican Museum to bring about a general
restoration of the icon that would deal with the cracks and fungus that
threatened irreparable damage.
The first part of the
restoration consisted of a series of X-rays, infra-red images, qualitative and
quantitative analyses of the paint, and other infra-red and ultra-violet tests.
The results of these analyses, especially a Carbon-14 test, indicate that the
wood of the icon of Perpetual Help could safely be dated from the years
1325-1480.
The second stage of the
restoration consisted of the physical work of filling the cracks and perforations
in the wood, cleaning the paint and retouching the affected sections,
strengthening the structure that sustains the icon, etc. This physical
intervention was limited to the absolute minimum because all restorative work,
somewhat like bodily surgery, always provokes some trauma. An artistic analysis
situated the pigmentation of the paint at a later date (after the 17th
century); this would explain why the icon offers a synthesis of oriental and
Occidental elements, especially in its facial aspects.
SOURCE : http://www.cssr.com/english/whoarewe/iconstory.shtml
Mosaico raffigurante la Madre del Perpetuo Soccorso sulla facciata della chiesa di Sant'Alfonso all'Esquilino
Madonna del Perpetuo
Soccorso
Il 27 giugno 2015, i
redentoristi di tutto il mondo inizieranno la celebrazione del 150º
anniversario della consegna dell'immagine della Madonna del Perpetuo Soccorso
da parte di Pio IX nel 1866 alla Congregazione del Santissimo Redentore
(redentoristi) con l'incarico di farla conoscere in tutto il mondo.
L'anniversario, che si celebrerà con il motto “Madre del Perpetuo Soccorso,
Icona d'amore”, terminerà il 27 giugno 2016.
L'icona
L'icona del Perpetuo Soccorso giunse a Roma da Creta verso il 1500. Per quasi
300 anni rimase esposta nella chiesa romana di San Matteo, con fama di essere
miracolosa.
Con l'arrivo delle truppe di Napoleone a Roma nel 1789, la chiesa di San Matteo
venne distrutta e l'icona fu trasferita in una cappella privata dei padri
agostiniani, venendo con il tempo dimenticata.
Nel 1855 i redentoristi acquistarono il terreno sul quale era situata l'antica
chiesa di San Matteo, vicino alla basilica di Santa Maria Maggiore, per
costruire la propria casa generalizia.
Non tardarono a giungere voci del fatto che lì era stata esposta un'immagine
miracolosa della Madonna del Perpetuo Soccorso. Quando venne ritrovata
l'immagine, nel 1865, i redentoristi chiesero al papa di poterla riportare
nella sua antica ubicazione, fatto che avvenne nel 1866.
Autore: Roberta Sciamplicotti
Fonte : www.aleteia.org
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/96662
Wrocław, ul. Katedralna 7
LA MADONNA DEL PERPETUO
SOCCORSO
Intorno al 1496, si
venerava in una chiesa dell'isola di Creta un miracoloso quadro della Vergine
Maria. Secondo un'antica tradizione, era stato dipinto alla fine del
secolo XIII da un artista sconosciuto, che si era ispirato ad una pittura
attribuita a San Luca.
Per noi, la storia del
venerabile quadro comincia quell'anno, con un crimine gravissimo: nella
speranza di venerlo ad un buon prezzo, un mercante lo rubò prendendo la via del
mare e nascondendolo tra le sue mercanzie. L'anno seguente, giunto a Roma, subito
si ammalò gravemente e fu accolto come ospite in casa di un amico, anch'egli
mercante. Nell'imminenza della morte, gli raccontò del vergognoso furto e gli
chiese di portare il quadro in una chiesa ove potesse ricevere un culto
adeguato. L'amico romano gli promise che avrebbe fatto come lui voleva.
Di lì a poco, il mercante
morì. L'amico si stava preparando a compiere quanto promesso, quando sua moglie
lo persuase a trattenere in casa il quadro. Gli apparve allora la Vergine Maria
che gli disse di portarlo in una chiesa. Egli non obbedì. La Madre di Dio tornò
altre due volte e lo minacciò di morte se avesse continuato a disobbedire. Sua
moglie però si oppose di nuovo ed egli si rivelò più sottomesso a lei che alla
Regina degli Angeli. In una quarta apparizione, la Verginli comunicò:
- Ti ho avvisato, ti ho
minacciato, non hai voluto obbedire. Adesso uscirai tu da questa casa, poi
uscirò lo alla ricerca di un luogo più onorevole.
Subito dopo
l'apparizione, infatti, uscì per primo il recalcitrante uomo, dentro la bara,
verso la sepoltura. La Santissima Vergine apparve allora a sua figlia di sei
anni dicendole:
- Avverti tua madre e tuo
zio che Santa Maria del Perpetuo Soccorso vuole che la togliate da questa casa,
se non volete morire tutti sul colpo.
La vedova prese sul serio
l'avviso, perché aveva avuto una visione uguale a quella della bambina. Una sua
vicina, tuttavia, la convinse a continuare a tenersi il quadro a casa sua.
Questa'ultima fu colpita subito dopo da una terribile infermità, però subito si
pentì della sua cattiva azione, ricorse alla misericordia della Madonna e fu
guarita dopo aver toccato il miracoloso quadro. La Santissima Vergine apparve
ancora una volta alla bambina e le comunicò che il quadro doveva essere portato
alla chiesa di San Matteo, situato nella via Merulana, tra le basiliche di
Santa Maria Maggiore e San Giovanni in Laterano.
Una delle chiese più
visitate di Roma
La vedova, la figlia e la
vicina si affrettarono a comunicare questi prodigiosi fatti ai Padri
Agostiniani, incaricati della suddetta chiesa. In un battibaleno, la notizia si
sparse per tutta la città. Così, nel momento in cui si doveva trasportare là il
quadro, il 27 marzo 1499, si formò una grandiosa processione seguita da
innumere-voli membri del clero e una moltitudine di fedeli.
Per tre secoli l'immagine
sacra fu venerata nella Chiesa di San Matteo. Lì accorrevano da ogni dove i
fedeli in un numero così grande che, in poco tempo, essa divenne una delle
chiese più visitate di Roma, per la fama dei miracoli operati per intercessione
della Vergine del Perpetuo Soccorso.
Abbandonata in una
cappella, dimenticata quasi da tutti
Nuove difficoltà,
tuttavia, si frapponevano tra la Madre di Misericordia e i suoi figli. Nel 1798
le truppe di Napoleone Bonaparte invasero Roma, esiliarono il Papa Pio VI e,
col pretesto di fortificare le difese della città, distrussero 30 chiese, tra
cui quella di San Matteo. In quest'occasione si persero innumerevoli reliquie e
un gran numero di immagini sacre. Nonostante ciò, il miracoloso quadro fu
salvato all'ultimo minuto da un sacerdote che lo portò nella Chiesa di
Sant'Eusebio e poi nella cappella privata degli agostiniani nel convento di
Santa Maria in Posterula.
Nel turbinio degli
avvenimenti politici e delle guerre che segnarono i primi decenni del sec. XIX,
si spense quasi completamente il ricordo dell'ineffabile bontà con cui la Madre
del Perpetuo Soccorso accoglieva tutti quanti a lei ricorrevano. Così, la sua
immagine sacra finì relegata per più di mezzo secolo in una cappella secondaria
di Roma, dimenticata quasi da tutti, senza nessun atto di devozione speciale,
senza ornamento alcuno e neppure un lume che indicasse la sua augusta presenza.
"Fate in modo che
Ella sia conosciuta nel mondo intero"
Dimenticata quasi da
tutti... non però da Frate Agostino Orsetti, che era stato frate nella Chiesa
di San Matteo. Nel suo cuore non era diminuito il fervore, nella sua mente non
si era spento il ricordo degli innumerevoli miracoli ottenuti per intercessione
di questa incomparabile Madre di tutti i bisognosi. Verso il 1850, ormai in età
avanzata e quasi cieco, fece amicizia con un giovane chierichetto di nome
Michele Marchi, che frequentava la cappella di Santa Maria in Posterula. Molti
anni dopo, quando era ormai sacerdote redentorista, l'antico chierichetto
raccontò che "quel buon frate" era solito fare riferimento alla
triste situazione in cui versava la tanto amata immagine. "Non
dimenticarti, figlio mio, che l'immagine della Madonna del Perpetuo Soccorso è
nella nostra cappella. Era molto miracolosa. Non dimenticartene, hai
capito?"
Frate Agostino morì nel
1853, senza aver realizzato il suo desiderio che la Vergine del Perpetuo
Soccorso fosse di nuovo esposta alla venerazione pubblica. In apparenza,
sembrava fossero stati infruttuosi gli sforzi e le fiduciose orazioni di questo
zelante agostiniano.
Solo in apparenza però,
perché il giovane chierichetto, più tardi Don Michele Marchi CSSR, non se ne
dimenticò!
Alla metà del secolo XIX,
la Congregazione dei Padri Redentoristi fu invitata dal Beato Pio IX a
stabilire a Roma la loro Casa Generalizia. Per questo fine, e senza avere
conoscenza dei fatti sopra riferiti, acquistarono un terreno in Via Merulana
... proprio nel luogo dove era esistita la Chiesa di San Matteo. Come si vedrà,
chi, per voce del Papa, attirava alla Città Eterna questa Congregazione era la
stessa Madre del Perpetuo Soccorso.
Lì i Padri Redentoristi
costruirono un convento e la Chiesa di Sant'Alfonso. Uno di loro, studiando il
settore della città nel quale si erano stabiliti, non tardò a scoprire che la
Chiesa di Sant'Alfonso era stata costruita esattamente nel luogo dove esisteva
in altri tempi la Chiesa di San Mateo, nella quale era stata venerata per
secoli la miracolosa pittura della Madonna del Perpetuo Soccorso. Così riferì
ai suoi fratelli d'abito questa scoperta di buon auspicio. Tra i sacerdoti che
lo ascoltavano si trovava Don Michele Marchi. Costui allora, a sua volta, narrò
tutto quanto gli aveva detto a proposito dell'immagine il vecchio frate
agostiniano del convento di Santa Maria in Posterula.
Qui si vede bene la mano
della Vergine Santissima guidare gli avvenimenti. Lei ha ispirato nei cuori di
quei suoi figli missionari l'ardente desiderio di esporre nuovamente alla
venerazione pubblica il miracoloso quadro. Questi sollecitarono il Superiore
Generale della Congregazione, Don Nicola Mauron, a fare direttamente al Papa
una richiesta con quest'obiettivo. Ricevuto in udienza da Pio IX, il Superiore
Generale gli narrò la storia del quadro e gli presentò la sollecitazione
affinché lo stesso fosse affidato in custodia della sua Congregazione, in modo
da tornare a ricevere gli onori e le suppliche dei fedeli nello stesso luogo
scelto dalla Madonna nel 1499.
Il Papa ascoltò tutto con
attenzione e scrisse di proprio pugno questo biglietto, con data 11 dicembre
1865: "II Cardinale Prefetto della Propaganda chiamerà il Superiore della
comunità di Santa Maria in Posterula e gli dirà che è Nostro desiderio che
l'immagine della Santissima Vergine, alla quale si riferisce questa petizione,
sia nuovamente collocata tra [le basiliche] di San Giovanni [in Laterano] e
Santa Maria Maggiore; i Redentoristi la sostituiranno con un altro quadro
adeguato".
In seguito il Santo Padre
dette ai Redentoristi, nella persona del loro Superiore Generale, la missione
di 1 diffondere la devozione alla Madonna del Perpetuo Soccorso: "Fate in modo
che lei sia conosciuta nel mondo intero!"
"O Maria, termina
quello che hai cominciato!"
I Padri Agostiniani dando
il loro assenso con rispetto filiale al desiderio del Sommo Pontefice,
consegnarono il miracoloso quadro ai suoi nuovi custodi. Con una solenne
processione, circa 20mila fedeli lo condussero per le vie ornate di fiori fino
alla Chiesa di Sant'Alfonso.
La Madre del Perpetuo
Soccorso manifestò il suo compiacimento in quello stesso giorno, operando
alcuni miracoli. "Cara Madre, guarisci mio figlio o portalo in
Cielo!" - implorò dalla finestra della sua casa una madre angustiata,
sollevando tra le braccia il suo figlioletto moribondo mentre passava il
quadro. Immediatamente il bambino guarì.
Poco oltre, un'altra
madre chiese che fosse guarita sua figlia colpita da una paralisi totale.
Immediatamente la bambina recuperò forza alle gambe, però, soltanto quanto
bastava per camminare. Madre e figlia andarono il giorno successivo nella
Chiesa di Sant'Alfonso e supplicarono: "O Maria, termina quello che hai
cominciato!" La bambina uscì di là completamente ristabilita.
Iniziò così una nuova
fase nella luminosa storia della miracolosa pittura della Vergine Santissima.
Ancor oggi essa accoglie maternamente i suoi figli e figlie nel Santuario della
Madonna del Perpetuo Soccorso. Grazie allo zelo dei Padri Redentoristi,
migliaia di altre chiese sono state erette in Suo onore ovunque nel mondo. -
UN QUADRO ALTAMENTE RICCO
DI SIMBOLI
La miracolosa icona della
Madonna del Perpetuo Soccorso misura 53 per 41,5 centimetri. è una pittura in
stile bizantino, eseguita su legno dal fondo dorato, colore molto utilizzato
dagli artisti nell'antico Impero Romano quando si trattava di ritrarre grandi
personalità. L'oro, in questo caso, è un simbolo espressivo della gloria della
Regina dei Cieli.
Più che un semplice
ritratto di Maria, la pittura riproduce una scena.
La Vergine Madre tiene
stretto con premura, affetto e adorazione il Bambino-Dio. Il suo sguardo,
tuttavia, non è rivolto verso di Lui, ma verso di noi, suoi figli adottivi.
Gesù invece non guarda né sua Madre né noi, ma sembra voler raggiungere col suo
sguardo divino i due angeli che tengono stretti gli strumenti della Passione:
alla sinistra, San Michele, che indossa un mantello verde, con la lancia e la
spugna di fiele, alla destra, San Gabriele, col manto lillà, mentre sorregge la
croce e i chiodi che hanno perforato piedi e mani del Redentore.
Particolare altamente
espressivo è il sandalo che pende dal piede destro di Gesù Bambino, trattenuto
da un filo e che quasi cade. Esso è il simbolo della situazione dell'anima in
stato di peccato mortale: questa è unita a Gesù da un filo, la devozione alla
Madonna.
Sotto il manto azzurro,
Maria veste una tunica rossa. Nei primordi del Cristianesimo, le vergini si
distinguevano per il colore azzurro, simbolo della purezza e le madri per il
colore rosso, segno della carità. Questa combinazione cromatica definisce,
dunque, in modo eccellente la Madonna, Vergine e Madre. Si nota anche il colore
verde nella fodera del suo manto. Ora, la composizione di questi tre colori era
di uso esclusivo della regalità. Così, la dignità regale della Regina degli
Angeli e dei Santi è ben rappresentata nei suoi abiti.
Molto in alto nel quadro,
a metà in ogni lato, sono scritte in lettere greche, le iniziali
dell'espressione "Madre di Dio"; a lato della testa del Bambino Gesù,
le iniziali di "Gesù Cristo", sopra l'angelo di sinistra, `Arcangelo
Michele", e sopra l'angelo di destra, " Arcangelo Gabriele".
Tratto da: "Araldi
del Vangelo" nr. 31 giugno 2006.
SOURCE : http://www.preghiereagesuemaria.it/sala/madonna%20del%20perpetuo%20soccorso.htm
Voir aussi : http://redemptoristsdenver.org/pdf/HOPE-10-summer.pdf
http://www.salvemariaregina.info/SalveMariaRegina/SMR-112.html
http://mission.liguori.org/redemptorists/saints/omph/history.htm