Saint
Romain sur le trumeau du portail des Libraires de la cathédrale Notre-Dame de Rouen
Saint Romain
Évêque de
Rouen (+ 639)
Conseiller du roi franc Clotaire II, et peut-être même son chancelier durant quelque temps, il fut choisi comme archevêque de Rouen. Il eut fort à faire pour faire disparaître le paganisme. On lui prête pour cette raison une victoire mémorable sur un horrible dragon au visage jusqu'alors inconnu. Une manière comme une autre de conter ses victoires sur le paganisme. En tous cas, jusqu'au XVIIIe siècle, une procession le rappelait chaque année dans les rues de Rouen, et jusqu'à cette date, par privilège royal, le chapitre de la cathédrale avait le droit de faire libérer des prisonniers. Ce qui est sûr, c'est que cet évêque de Rouen accomplit tous les devoirs d'un bon pasteur.
"Issu d'une famille aristocratique gallo-romaine, Romain est éduqué à la cour du roi mérovingien Clotaire II, puis choisi par lui pour être évêque de Rouen en 626. Bien accueilli dans le diocèse, il mène une vie de prière et de jeûne vouée à la poursuite de l'évangélisation jusqu'à sa mort vers 639."
- Comment Romain est devenu patron de Rouen
- Qui était Romain? - L'origine de la légende de la gargouille
- Saint Romain: un inconnu célèbre
Il est le saint patron de la ville de Rouen
À Rouen, vers 644, saint Romain, évêque, qui détruisit les sanctuaires des
païens, encore très fréquentés dans la cité, éleva les bons à un état meilleur
et s'efforça de détourner les mauvais de leurs mauvaises actions.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/8708/Saint-Romain.html
Statue
de Saint-Romain, Église Notre-Dame Beauficel-en-Lyons
Saint Romain, patron de
la ville de Rouen
Publié le 23 octobre 2015
Comment Romain est devenu
patron de Rouen
Comme pour une douzaine d’autres évêques de Rouen entre le 4ième et le 8ième siècles, c’est d’abord sa vie qui en fait un saint.
Mais la vénération grandit au cours du 10ième siècle. Pendant les invasions normandes, alors que les reliques étaient mises à l’abri dans d’autres villes, le corps de Romain est transporté de l’église hors les murs où il se trouvait, à l’intérieur des murailles.
Sans doute le fait qu’il n’a pas « déserté » a-t-il compté lorsque la paix est revenue : les reliques sont alors reconnues par les autorités religieuses et placées dans l’église qui porte le nom du saint.
Aux alentours de cette église se tient tous les ans à partir des années 1030 la foire saint Romain, fête à la fois religieuse et commerciale, dans laquelle on peut voir l’ancêtre de notre foire saint Romain.
L’influence du saint grandissant, on ramène ses reliques vers 1090 dans la
cathédrale romane récemment consacrée.
Origine de la légende de
la gargouille
Autour de tous les saints, la piété populaire construit des histoires qui témoignent de la confiance des hommes dans leur pouvoir libérateur et protecteur.
La gargouille vaincue par saint Romain n’échappe pas à la règle. Mais l’anecdote n’apparaît qu’en début du 14ième siècle et on peut penser qu’on cherche à justifier un privilège qu’avait le chapitre de la cathédrale : le jour de l’Ascension, l’ensemble des chanoines avait le droit de délivrer un prisonnier convaincu d’un crime de sang non prémédité. Après qu’il eut porté les reliques de saint Romain, il était libre.
En 1541, on construisit même un édifice au premier étage duquel le prisonnier
présentait les reliques à la foule. C’est la Fierte saint Romain, encore
visible près de la Halle aux Toiles. Le privilège et la procession se
perpétuèrent jusqu’à la Révolution.
Qui était Romain ?
Issu d’une famille aristocratique gallo-romaine, Romain est éduqué à la cour du roi mérovingien Clotaire II, puis choisi par lui pour être évêque de Rouen en 626.
Bien accueilli dans le diocèse, il mène une vie de prière et de jeûne vouée à
la poursuite de l’évangélisation jusqu’à sa mort vers 639.
Saint Romain, un inconnu
célèbre
Évêque de Rouen durant
une douzaine d’années, de 626 à 639 environ, la chronologie n’est pas sûre, –
entre Hidulphe et Andoenus, notre saint Ouen, la vie de Romain est bien mal
connue.
Sa plus ancienne
biographie, fin du VII s., ne fait l’objet que de quelques citations. Une
autre, en vers latins, rédigée d’après la première, ne sera redécouverte qu’au
XVIIIè s. entre les X et XIIè s., plusieurs récits de sa vie et de ses miracles
seront compilés, à Soissons et à Rouen, d’après les œuvres précédentes.
L’ensemble a fourni une série d’images propres à illustrer notamment les
quadrilobes du portail de la Calende à la cathédrale vers la fin du XIIIè s.
et, plus tard, les vitraux justement célèbres du transept (baies 28 et 30).
Ces scènes n’offrent dans
leurs sujets qu’une originalité limitée. On les retrouve dans de nombreuses
vies de saints ou dans la Bible : naissance inespérée chez un couple d’âge
avancé, issu ici de l’aristocratie gallo-romaine ; éducation à la cour du
roi mérovingien, ici Clovis II, en un temps où les souverains choisissent les
évêques ; il en est de nombreux autres exemples. C’est un vieillard
inspiré qui désigne Romain à qui le souverain remet son bâton pastoral. Bien
accueilli dans son diocèse Romain poursuit l’évangélisation, détruit des
temples encore fréquentés, célèbre pieusement la messe et préside la liturgie
de sa cathédrale : miracle de l’ampoule de Saint chrême brisée et
reconstituée à sa prière. Il prend le temps de l’oraison dans la solitude et
résiste à la tentation comme saint Benoît.
En un temps où la
sainteté se reconnaît à une vie ascétique de prière et de jeûne vouée à la
poursuite de l’évangélisation des villes et des campagnes, la vox populi porte
Romain au nombre de la douzaine de saints reconnus parmi les premiers évêques
de Rouen du IV au VIIIè s
Saint Romain, patron de
la ville de Rouen
Son culte se développe
essentiellement au XIè s. A sa mort, vers 639, Romain est inhumé hors les murs
selon la coutume, probablement dans une basilique funéraire élevée pour
l’occasion. Ses restes reposent dans un sarcophage de marbre rouge, – peut-être
un réemploi, – qui sera longtemps conservé dans la crypte d’une église
plusieurs fois détruite, reconstruite et remaniée. Elle est de nos jours dédiée
à Saint Godard.
Au temps des invasions
normandes, alors que la plupart des reliques conservées à Rouen sont mises à
l’abri, – les restes de Saint Godard et le » chef « de Saint Romain
partent pour Saint Médard de Soissons, – le corps de Romain est transporté à
l’intérieur des murailles de Rouen. On le conserve sans doute dans une chapelle
du palais archiépiscopal, proche des murs, du côté du Robec et des marais du
» Malpalu « . C’est le secteur inondable de la périphérie urbaine
mais à une altitude que les débordements les plus menaçants n’atteignent guère.
Romain y gagne la réputation de les arrêter. Le fait que, par ailleurs, il
n’ait pas » déserté » semble être pour beaucoup dans sa désignation
comme patron de la ville et du diocèse.
Au cours du Xè s. le
calme revenu dans la » Normandie » ducale, les restes de Romain
réintègrent leur sarcophage dans leur église hors les murs. Cette église qui
dépend directement de la Cathédrale porte alors son nom. Elle devient le centre
d’un pèlerinage important que les miracles rapportés dans un ouvrage rédigé sous
l’épiscopat de Robert (989 – 1037) illustrent encore davantage. Tout ceci
aboutit, en mai 1036, à une procédure de reconnaissance officielle des reliques
en présence de l’Archevêque Robert et de Gradulphe abbé de Saint Wandrille. Le
procès-verbal officiel est déposé dans le reliquaire.
A l’occasion de la
vénération annuelle des reliques du saint évêque se déroule, dès les années
1030 semble-t-il, sur les terrains encore peu construits des environs de
l’église, une fête populaire cumulant le » Pardon » au sens
religieux, les réjouissances et bientôt les affaires. Pour cette » Foire
» saint Romain – le mot dérive de feria, la fête, – on a même semble-t-il
battu monnaie pour l’occasion. Au nord de la ville le » champ du
pardon » en garde la mémoire.
Dans le même temps,
l’abbé de Saint Ouen qui a rapatrié les reliques de son patron agit de même.
L’abbaye vient de s’affranchir de la tutelle de l’archevêque et entreprend la
construction d’une grande basilique romane.
Peu avant 1090,
l’archevêque Guillaume Bonne-Ame (1079-1110) décide de transférer à la
cathédrale les reliques de Saint Romain. Il s’agit sans doute de ramener le
pèlerinage au cœur de la cité dans une église plus vaste, – la cathédrale
romane a été consacrée en 1063, – pour accueillir les fidèles.
En échange Guillaume
institue une procession annuelle avec station dans l’ancienne église Saint
Romain. Elle prendra le nom de Saint Godard qui passait alors pour y avoir été
inhumé également une centaine d’années avant Romain.
La cathédrale devient donc
le centre du culte de Saint Romain ce qui renforce le renom du patron du
diocèse. On y accueillera en 1140, le chef du saint évêque enfin restitué par
l’Abbé de Saint Médard de Soissons.
Un miracle populaire
Il n’a pas été question
jusqu’ici du fameux miracle de la gargouille. C’est qu’il n’apparaît que fort
tardivement dans la biographie de Romain. C’est dans le vitrail dédié à Romain
dans le chœur flambant neuf de l’abbatiale de Saint Ouen que le monstre est
signalé pour la première fois. Nous sommes dans la première moitié du XIVè s.
Les bas-reliefs du portail de la Calende, sculptés entre 1260 et 1290 et
consacrés à la vie de Romain, n’en disent rien. L’épisode est lié au privilège
régalien que le chapitre de la cathédrale va revendiquer avec une belle
persévérance jusqu’à ce que Georges II d’Amboise en obtienne confirmation
définitive.
La première mention qu’on
en trouve remonte à 1210. On délivrait, le jour de l’Ascension, à la demande du
chapitre, un prisonnier convaincu de crime de sang non prémédité. Après qu’il
ait, à la procession de l’après-midi » levé la fierté », la châsse
de Saint Romain qu’il portait pour l’exposer à la vénération de la foule, il
était libre. En 1541, on construisit même, devant la halle aux toiles, un
édifice spécialement adapté à cette manifestation.
Contestée dès 1210 par le
gouverneur de la ville garant de l’intégrité du pouvoir royal, des témoins
attestent l’existence de cette pratique du temps des ducs-rois.
Cette délivrance à
l’occasion de la fête de l’Ascension semble s’enraciner dans l’affirmation du
symbole des apôtres selon lequel le Christ est » descendu aux enfers
» pour délivrer les hommes morts avant lui. Selon l’iconographie de
l’Anastasis, l’enfer, figuré par un monstre gueule ouverte qui happe jusque là
l’humanité est détruit. A la façon d’un épieu la Croix du Christ vainqueur de
la mort cloue définitivement le monstre, gardien des portes, jetées au sol. Le
prisonnier libéré et l’affreuse gargouille enchaînée étaient l’expression
populaire de cette affirmation théologique. Le culte de saint Romain en
bénéficia.
Confirmé sous Charles VI
en 1394 dans un texte qui mentionne la gargouille pour la première fois, le
privilège est validé à nouveau en 1425 par Henri VI d’Angleterre sous le régent
Bedford et finalement, en 1512, sous Georges II d’Amboise par Louis XII qui
n’avait rien à refuser au neveu de son ami Georges 1er. Il devait se perpétuer
jusqu’en 1790.
Ainsi s’explique la
dissociation entre cette procession solennelle du jour de l’Ascension et le 23
octobre, date de la Saint Romain, fixée sans doute pour célébrer le transfert
de ses reliques à la Cathédrale à la fin du XIè s. Disparues à la Révolution,
il ne reste plus rien de tangible du saint patron de Rouen hormis le
sarcophage, enlevé en 1904 de la crypte de Saint Godard alors désaffectée. Il
sera transféré dans l’ancienne église des Carmes déchaussés devenue église
paroissiale sous le titre de Saint Romain.
SOURCE : https://rouen.catholique.fr/diocese/articles/292853-saint-romain-patron-de-la-ville-de-rouen/
Peinture
de saint Romain, évêque de Rouen, dans les salles basses de l'archevêché de
Rouen.
ROUEN : ORIGINE ET
HISTOIRE DE…
LA SAINT ROMAIN
Après avoir joué un rôle important à la cour du roi Clotaire II, le futur Saint Romain devint évêque de Rouen en 626. Et, nous lui devons, entre autres miracles, celui de la… « Gargouille » qui a suscité une grande ferveur populaire.
Cette
« gargouille » était un monstre qui sévissait dans un marécage proche
de Rouen. Devant les ravages qu’il causait, l’évêque décida d’intervenir, mais
ne trouva aucun homme assez courageux pour l’accompagner, hormis un
condamné à mort auquel il promit la liberté contre aide et obéissance…
Une fois sur place,
s’approchant du monstre avec une croix, Saint Romain qui vit la bête se coucher
à ses pieds, ordonna au prisonnier de lui passer son étole autour du cou et de
la ramener en ville où on la brûla en public sur le parvis de la cathédrale.
Rouen et ses environs, furent débarrassés du monstre qui les terrorisait. Cela fut, dit-on, l’origine du pèlerinage de la Saint Romain.
Un peu d’histoire…
Dès lors, les fidèles y
participaient chaque année, au point qu’en 1080, on trouve trace d’une première
foire organisée à cette occasion.
Jusqu’en 1785, elle se
tint au Champ du Pardon, au-dessus de la place Beauvoisine, avant de
s’installer sur la place du Boulingrin et alentour. Elle fut maintenue pendant
la Révolution, et changea de nom en 1793 pour devenir la « Foire de la
Montagne », avant de retrouver son nom d’origine en 1795.
Vérité oblige aussi à reconnaître que la renommée de la foire dépassait déjà largement les frontières du pays de Caux pour s’étendre à presque toute la Normandie.
De plus en plus
d’attractions
Au début du dix-neuvième siècle, la Saint Romain présentait encore ses deux facettes, associant activités commerciales et distractions, mais les attractions prirent peu à peu le pas sur le négoce et le public découvrit alors chaque année toujours plus de divertissements, de spectacles forains et de bonimenteurs.. Parmi eux, le pitre Decousu, natif de Rouen, mais aussi des cirques, des ménageries, des théâtres forains, etc.
Après 1848, les attractions s’installèrent entre la place Beauvoisine et la
place du Boulingrin. Elles quittèrent néanmoins le Boulingrin un certain temps
avant de s’y réinstaller en 1949, puis quitter à nouveau le lieu, même si dans
la mémoire collective, ce haut lieu rouennais reste indissociable de la Saint
Romain.
Une foire qui se tenait
sur 2 jours en 1080, puis à 9 jours en 1450, et à 15 en 1799 avant d’atteindre
20 jours en 1862 et 6 semaines en 1878 !
Cette foire qui, en 1983, a déménagé sur les quais de Seine, et ouvre chaque année fin octobre demeure l’une des plus grandes foires de l’Hexagone. Une foire qui réunit un public familial, fidèle, enjoué et bon enfant, avec son lot de nouveaux métiers pour séduire les plus exigeants !
L’hommage aux forains
morts à la guerre
Rouen est aussi, ne
l’oublions surtout pas, la ville de France où se dresse le… Monument aux morts
des forains morts pour la France, inauguré le 15 novembre 1931.
Œuvre de l’architecte
Jean Dahmen d’après une maquette de Real del Sarte et d’un long
combat des syndicats forains de l’époque pour que soit érigé un tel monument en
France, ce monument qui représente un soldat mort emporté sur un
char, le tout encadré par un portique, a été restauré après-guerre
par un sculpteur rouennais.
Chaque année, le 11
novembre, pendant la foire, y a lieu une cérémonie en hommage à tous ceux qui
ont combattu pour défendre le pays.
SOURCE : http://www.linterforain.fr/actualites/rouen-origine-et-histoire-de-la-saint-romain-579.html
Intérieur
de la cathédrale Notre-Dame de Rouen (Seine-Maritime, France) : tableaux
"Vie de saint Romain" de la chapelle du Petit-Saint-Romain
Interior
of Our Lady cathedral of Rouen (Seine-Maritime, France) : paintings about
the life of Saint Romain in the Little Saint Romain chapel
17 June (translation
of relics)
Profile
Courtier to King Clothaire
II. Bishop of Rouen, France c.629.
He worked to convert the
remaining pagans in
his diocese,
and personally tore down a temple to Venus. He ministered to prisoners,
especially those on death
row, and was known as a miracle worker.
639 of
natural causes
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
Oxford Dictionary of Saints, by David Hugh Farmer
Saints
and Their Attributes, by Helen Roeder
other
sites in english
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
MLA
Citation
“Saint Romanus of
Rouen“. CatholicSaints.Info. 27 January 2024. Web. 21 October 2025.
<https://catholicsaints.info/saint-romanus-of-rouen/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-romanus-of-rouen/
Book of Saints
– Romanus – 23 October
Article
(Saint) Bishop (October
23) (7th
century) An Archbishop of Rouen in
Normandy, a prelate of great zeal and of heroic sanctity, who during his twelve
years of Episcopate effected many necessary disciplinary reforms in his Diocese.
He died A.D. 639.
MLA
Citation
Monks of Ramsgate. “Romanus”. Book of Saints, 1921. CatholicSaints.Info.
3 May 2017. Web. 22 October 2025.
<https://catholicsaints.info/book-of-saints-romanus-23-october/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-romanus-23-october/
Saint Romain et la gargouille. Sculpture sur bois, Rouen, place du Lieutenant-Aubert.
St. Romanus of Rouen
Feastday: October 23
Patron: of then Archdiocese of Rouen; City of Rouen
Death: 639
Bishop of Rouen, France.
He owed his elevation to the bishopric to the patronage of the Frankish king
Clotaire II in whose court Romanus had grown up. As bishop, he worked to
extirpate all lingering paganism, and personally tore down a temple to
Venus. He also cared for condemned prisoners. Romanus was famous for performing
miracles.
SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=4632
Vitrail
de la basilique de Bonsecours représentant Saint-Romain.
(7) St. Romanus, Bishop of Rouen, date of birth
unknown; d. about 640. His feast is observed
on 23 October. The legend of this saint has little historical value (Acta SS.,
October, X, 91 sqq.), and there is but little authentic information concerning
him [cf. "Analecta Bollandiana" (1904), 337 sq.].
Kirsch, Johann
Peter. "Sts. Romanus." The Catholic Encyclopedia. Vol.
13. New York: Robert Appleton
Company, 1912. <http://www.newadvent.org/cathen/13163a.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Herman F. Holbrook. For all the
Saints . . . thy name, O Jesus, be forever blessed.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. February 1, 1912. Remy Lafort, D.D.,
Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2023 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : https://www.newadvent.org/cathen/13163a.htm
Église Saint-Clément de Rouen, Sculpture de Saint-Romain sur la chaire.
Butler’s
Lives of the Saints – Saint Romanus, Archbishop of Rouen, Confessor
Article
He was born of an
illustrious and virtuous French family, brought up in the practice of piety,
and placed young in the court of Clotaire II, the third French king who was
master of the whole monarchy. He was referendary or chancellor to that prince,
when, in 626, upon the death of Hidulphus, he was chosen archbishop of Rouen,
and compelled to receive episcopal consecration. The remains of idolatry in that
diocess excited his zeal; he converted the unbelievers, and destroyed a famous
temple of Venus at Rouen, and three others in the diocess, dedicated to
Mercury, Jupiter, and Apollo. Amongst many miracles which he wrought, it is
related that the Seine having overflowed a considerable part of the city, the
saint, who happened then to be at the court of Dagobert for certain affairs of
his church, upon hearing this melancholy news, made haste to comfort and
succour his afflicted flock: and kneeling down to pray on the side of the water
with a crucifix in his hand, the water retired gently within the banks of the
river. If the miracles of this holy prelate raise our admiration, the eminent
virtues which he practised ought still more to fix our attention. He macerated
his body with continual austerities, and after the fatigues of his ministry,
passed almost whole nights in prayer. By his indefatigable zeal he banished
vice and superstition, and watched over the souls of all his flock as over his
own. He had discharged all the duties of an apostolic pastor thirteen years,
when God made known to him that the time was come in which he was to be called
to receive his recompence. Romanus, whose whole life had been an earnest
preparation for that hour, received the summons with joy; and redoubling the
fervour of his penance, prayers, and other good works, disposed himself for
that happy moment, in which he entered the joy of his Lord, on the 23d of
October, 639. Saint Owen was his successor. Romanus was interred in the church
of Saint Godard, one of his predecessors; but, in the eleventh age, his body
was removed into our Lady’s, which is the cathedral. The first shrine having
been impoverished, the archbishop Rotrou, in 1179, caused a very rich one to be
made, which is known by the name of La fierta-saint-Romain. See Le Cointe, and
the Life of Saint Romanus, written in Leonine verses, by a clergyman or monk of
Rouen, before the reign of Charlemagne, brought to light by the Maurist monks,
Martenne and Durand, in 1717. This poem was compiled from a life of this saint,
which was more ancient. Saint Romanus’s life was again composed by Gerard, dean
of Saint Medard’s, at Soissons, in the tenth age; also by Fulbert, the learned
archdeacon of Rouen, in 1091, (not by the second Fulbert, who flourished in
1130.) This last piece was published by Rigaltius, with dissertations and
notes.
MLA
Citation
Father Alban Butler.
“”. Lives of the Fathers, Martyrs, and Principal
Saints, 1866. CatholicSaints.Info.
23 October 2016. Web. 22 October 2025.
<https://catholicsaints.info/butlers-lives-of-the-saints-saint-romanus-archbishop-of-rouen-confessor/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/butlers-lives-of-the-saints-saint-romanus-archbishop-of-rouen-confessor/
La
fontaine Saint-Romain, aménagée en lavoir, accompagnée d'un abreuvoir et
surplombée par une statue de Saint-Romain. Près de la RD 159 entre Guiry et Wy.
Statue de Saint-Romain sculpté en 1858 par l'abbé Dheilly, curé de Genainville. Elle surplombe la fontaine Saint-Romain, aménagée en lavoir, près de la RD 159 entre Guiry et Wy. L'ancienne statue a été récupérée par le curé de Guiry, et est conservée en l'église Saint-Nicolas de Guiry.
San Romano di
Rouen Vescovo
Festa: 23 ottobre
Martirologio
Romano: A Rouen in Neustria, ora in Francia, san Romano, vescovo, che
abbattè dalle fondamenta i templi dei pagani ancora molto frequentati nella
città, incoraggiò i buoni a progredire nel bene e cercò di dissuadere i malvagi
dal compiere il male.
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/74870
Bannière
de procession, église Saint-Romain, Wy-dit-Joli-Village (95)
San Romano arcivescovo di Rouen ( 639 )
23 ottobre
1 Fin
dalla sua più tenera infanzia, san Romano fu un esempio di tutte le virtù.
I suoi genitori, che
erano molto pii, si preoccuparono di dargli un'educazione cristiana e nobile
che l'avrebbe preparato a occupare gli alti posti di responsabilità ai quali
era destinato.
E non rimasero delusi,
perché Romano profittò molto di tale educazione.
Divenuto Cancelliere di
Francia, vigilò sempre su se stesso per conservare la pietà verso Dio, e fu
sempre zelante nell'amministrazione della giustizia.
Badò e molto a non
macchiare la sua innocenza, pur vivendo in mezzo al gran mondo, come se fosse vissuto
in un monastero di stretta osservanza.
Quanto debbono
confonderci questi fulgenti esempi di san Romano!
Perché noi, che ci
buttiamo a capofitto nelle attività esteriori, perdiamo così facilmente lo
spirito di pietà, acquistato in tanti anni di esercizi interiori.
Impariamo a camminare e
vivere in mezzo alla gente, senza partecipare alla corruzione delle coscienze
causata dalle massime mondane.
2 San
Romano che illuminò con il fulgore delle sue virtù le persone secolari, fu
scelto da Dio per essere una fiaccola ardente ( Gv 5,35; Mt 5,15 ) sul candelabro della Chiesa.
Eletto Arcivescovo di
Rouen si diede con zelo infaticabile a distruggere l'idolatria tra i popoli, la
simonia tra gli ecclesiastici e a procurare, con ogni mezzo, tanti adoratori a
Gesù Cristo e perfetti fedeli alla sua Chiesa, che il diavolo si sforzava di
rapire.
Temeva una sola cosa in
questo mondo: il peccato.
La sua anima, che indossò
sempre la veste dell'innocenza battesimale, non ebbe paura di bloccare un drago
che, non solo devastava i frutti della terra, ma divorava anche gli uomini.
Lavoriamo per conservare
l'innocenza battesimale nei ragazzi che ci sono o ci saranno affidati; se,
purtroppo, anche noi l'abbiamo perduta, sforziamoci di recuperarla con una
penitenza proporzionata alla gravità dei nostri peccati.
Che gioia proveremo il
giorno in cui rientreremo nello stato di giustizia originale!
Per convincercene
maggiormente meditiamo su queste parole di sant'Ambrogio: Ci sono solo due vie
per andare in Cielo: l'innocenza conservata o l'innocenza riconquistata con la
penitenza.
3 Una
vita così pura gli ottenne da Dio la grazia di conoscere in anticipo il momento
della sua morte, che sopraggiunse mentre celebrava la santa Messa.
Questa rivelazione gli
fece prendere la decisione di ritirarsi in solitudine per pensare solo a sé.
Ma fu proprio qui che il
demonio sferrò i suoi più furiosi attacchi.
Però il pensiero continuo
delle verità eterne e l'assiduità alla preghiera, lo resero vittorioso; gli
fecero anzi aumentare i meriti.
Questi sono i due mezzi
che permetteranno alla nostra anima di fortificarsi contro tutti gli attacchi
dei nemici della nostra salvezza.
La meditazione delle
verità insegnateci dalla fede è una spada a doppio taglio - scrive san Paolo -;
essa penetra a fondo e s'insinua tra l'anima e lo spirito nei legamenti delle
ossa ( Eb 4,12 ).
Ma non basta accettare
con convinzione le verità della fede, bisogna anche chiedere ferventemente a
Dio di aiutarci, con la sua grazia, a mettere in pratica - nonostante le nostre
debolezze - le ispirazioni del suo Santo Spirito che ci rivela ciò che desidera
da noi.
SOURCE : https://www.unionecatechisti.it/Testi/LaSalle/Medit/MF078/M181.htm
Bannière
de procession, Confrérie de saint Romain, église Saint-Romain,
Wy-dit-Joli-Village (95)
San Román de Rouen.
M. 639.
Martirologio Romano: En
Rouen, de Neustria, san Román, obispo, que abatió los símbolos de los paganos
que eran aún venerados en su ciudad, convenció a los buenos a mejorar y a los
malos a abandonar su modo de actuar.
Cortesano de Clotario II;
obispo de Rouen (c.629); se dedicó al cuidado de los prisioneros,
particularmente de los condenados a muerte; trabajó para extirpar el paganismo
en su diócesis. Se dice que destruyó un templo dedicado a Venus. Su vida está
plagada de milagros fabulosos. Patrón de Rouen.
SOURCE : https://hagiopedia.blogspot.com/2013/10/otros-santos-del-dia_23.html
Église
de Saint-Romain-de-Lerps. Statue St Romain, patron de la paroisse
Voir aussi :
Saint Romain,
patron de la ville de Rouen [archive], archidiocèse de Rouen : https://nominis.cef.fr/contenus/SaintRomaindeRouen.pdf
Saint-Romain. Réalisation Jacques Tanguy : https://www.rouen-histoire.com/Saint-Romain/Index.htm
Vincent, Catherine. « Un “vieux” saint sans cesse rajeuni : l’évêque romain de Rouen ». La mémoire des saints originels entre XVIe et XVIIIe siècle, édité par Bernard Dompnier et Stefania Nanni, Publications de l’École française de Rome, 2019: https://doi.org/10.4000/books.efr.35227 ; https://books.openedition.org/efr/35227?lang=frDompnier, Bernard, et Stefania Nanni, éditeurs. La mémoire des saints originels entre XVIe et XVIIIe siècle. Publications de l’École française de Rome, 2019, https://doi.org/10.4000/books.efr.34982
The legend of Saint Romain & the dragon, in Rouen, Normandy Then and Now : https://www.normandythenandnow.com/the-legend-of-saint-romain-the-dragon-in-rouen/