Elisabetta
Sanna Porcu in Condrongianos, circa 1900
Bienheureuse Elisabetta
Sanna
Veuve italienne du tiers
ordre des Minimes (+ 1857)
Elisabetta Sanna, veuve italienne du tiers ordre des Minimes (1788-1857), promulgation du décret relatif aux vertus héroïques le 27 janvier 2014 - béatification d'une veuve italienne, Elisabeth Sanna, qui ouvrit les portes de sa maison aux plus pauvres et aux malades: Le Pape autorise de nouvelles béatifications et canonisations, le 22 janvier 2016, promulgation du décret (en italien).
Née le 23 avril 1788 dans une famille d'agriculteurs pieux en Sardaigne, à l'âge de trois mois une épidémie de variole la laisse paralysée des bras. Elle supporte son handicap avec courage et est assidue au catéchisme.
Elle aimerait être religieuse mais son handicap l'en empêche et à 20 ans elle épouse Antonio et leur famille est un modèle. Ils ont sept enfants dont deux meurent à un jeune âge puis c'est Antonio qui meurt le 25 janvier 1825 la laissant avec ses cinq enfants, l'aîné a 17 ans. Elle intensifie sa vie de prière et de charité sans négliger sa famille.
En 1831, elle part en pèlerinage à Rome et devient un des premiers membres de
l'Union catholique fondée par saint Vincent
Pallotti. Elle se consacre complétement au service des malades et des
pauvres.
Elle meurt âgée et malade le 17 février 1857.
À l’issue de l’Angélus du 18 septembre 2016, le pape François: "Chers frères et sœurs, hier, à Codrongianos (Sassari, Italie), a été proclamée bienheureuse Elisabetta Sanna, mère de famille. Devenue veuve, elle se consacra entièrement à la prière et au service des malades et des pauvres. Son témoignage est un modèle de charité évangélique animée par la foi."
- Elisabetta Sanna, modèle de charité évangélique (Zenit)
Elle a vu Dieu dans tout
et l'adorait en toutes choses.
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/12849/Bienheureuse-Elisabetta-Sanna.html
PAPE FRANÇOIS
ANGÉLUS
Place Saint-Pierre
Dimanche 18 septembre 2016
Chers frères et sœurs,
bonjour!
Aujourd’hui, Jésus nous
fait réfléchir sur deux styles de vie opposés : le style mondain et le style de
l’Évangile. L’esprit du monde n’est pas l’esprit de Jésus. Et il le fait à
travers le récit de la parabole de l’administrateur infidèle et corrompu, qui
est loué par Jésus malgré sa malhonnêteté (cf. Lc 16, 1-13). Il faut préciser
tout de suite que cet administrateur n’est pas présenté comme un modèle à
suivre, mais comme un exemple de fourberie. Cet homme est accusé de la mauvaise
gestion des affaires de son maître et, avant d’être renvoyé, il cherche
habilement à s’attirer la bienveillance des débiteurs, en leur remettant une
partie de leur dette pour assurer ainsi son avenir. En commentant ce
comportement, Jésus observe : « Les fils de ce monde-ci sont plus avisés envers
leurs propres congénères que les fils de la lumière » (v. 8).
Nous sommes appelés à
répondre à cette ruse mondaine par la ruse chrétienne, qui est un don de
l’Esprit Saint. Il s’agit de s’éloigner de l’esprit et des valeurs du monde,
qui plaisent tant au démon, pour vivre selon l’Évangile. Et la mondanité,
comment se manifeste-t-elle? La mondanité se manifeste par des attitudes de
corruption, de tromperie, d’abus, et constitue la voie la plus fausse, la voie
du péché, parce que l’une te conduit à l’autre! C’est comme une chaîne, même si
— c’est vrai — c’est la voie la plus commode à parcourir, généralement. Au
contraire, l’esprit de l’Évangile exige un style de vie sérieux — sérieux mais
joyeux, plein de joie! —, sérieux et difficile, caractérisé par l’honnêteté, la
correction, le respect des autres et de leur dignité, le sens du devoir. C’est
cela, la ruse chrétienne!
Le parcours de la vie
comporte nécessairement un choix entre deux chemins : entre honnêteté et
malhonnêteté, entre fidélité et infidélité, entre égoïsme et altruisme, entre
bien et mal. On ne peut pas osciller entre l’un et l’autre, car ils suivent des
logiques différentes et opposées. Le prophète Elie disait au peuple d’Israël
qui marchait sur ces deux chemins : « Mais vous boitez des deux pieds! » (cf. 1
R 18, 21). C’est une belle image. Il est important de décider quelle direction
prendre et puis, une fois le juste chemin choisi, de marcher avec élan et
détermination, en se confiant à la grâce du Seigneur et au soutien de l’Esprit.
La conclusion du passage évangélique est forte et catégorique : « Nul serviteur
ne peut servir deux maîtres: ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il
s’attachera à l’un et méprisera l’autre » (Lc 16, 13).
A travers cet
enseignement, Jésus nous exhorte aujourd’hui à faire un choix clair entre
l’esprit du monde et Lui, entre la logique de la corruption, de l’abus et de
l’avidité et celle de la rectitude, de la douceur et du partage. Certains se
comportent avec la corruption comme avec les drogues: ils pensent pouvoir
l’utiliser et arrêter quand ils veulent. On commence par peu de choses: un
pourboire par-ci, un pot-de-vin par-là... Et entre l’un et l’autre, lentement,
on perd sa liberté. La corruption aussi produit une accoutumance, et engendre
la pauvreté, l’exploitation, la souffrance. Combien de victimes y a-t-il
aujourd’hui dans le monde! Combien de victimes de cette corruption répandue.
Quand, en revanche, nous cherchons à suivre la logique évangélique de
l’intégrité, de la limpidité dans les intentions et dans les comportements, de
la fraternité, nous devenons artisans de justice et nous ouvrons des horizons
d’espérance pour l’humanité. Dans la gratuité et dans le don de nous-mêmes à
nos frères, nous servons le maître juste : Dieu.
Que la Vierge Marie nous
aide à choisir en toute occasion et à tout prix le chemin juste, en trouvant
également le courage d’aller à contre-courant, pour suivre Jésus et son
Évangile.
À l’issue de l’Angélus
Chers frères et sœurs,
hier, à Codrongianos (Sassari, Italie), a été proclamée bienheureuse Elisabetta
Sanna, mère de famille. Devenue veuve, elle se consacra entièrement à la prière
et au service des malades et des pauvres. Son témoignage est un modèle de
charité évangélique animée par la foi.
Aujourd’hui à Gênes, se
conclut le Congrès eucharistique national. J’adresse un salut spécial à tous
les fidèles qui y sont réunis, et je souhaite que cet événement de grâce ravive
chez le peuple italien la foi dans le Très Saint Sacrement de l’Eucharistie,
dans lequel nous adorons le Christ source de vie et d’espérance pour chaque
homme.
Mardi prochain, je me
rendrai à Assise pour la rencontre de prière pour la paix, trente ans après
celle historique convoquée par saint Jean - Paul II. J’invite les paroisses,
les associations ecclésiales et les fidèles du monde entier à vivre cette
journée comme une Journée de prière pour la paix. Aujourd’hui plus que
jamais, nous avons besoin de paix dans cette guerre qui est partout dans le
monde. Prions pour la paix! A l’exemple de saint François, homme de fraternité
et de douceur, nous sommes tous appelés à offrir au monde un puissant
témoignage de notre engagement commun pour la paix et la réconciliation entre
les peuples. Ainsi, mardi, soyons tous unis en prière : que chacun prenne un
moment, ce qu’il peut, pour prier pour la paix. Tout le monde uni.
Je vous salue tous avec
affection, romains et pèlerins venus de divers pays. Et je souhaite à tous un
bon dimanche. S’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Bon déjeuner et
au revoir!
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la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Bienheureuse Elisabetta Sanna, modèle de charité évangélique
Le pape salue la béatification de la laïque italienne
SEPTEMBRE 18, 2016 13:49
ANNE KURIAN-MONTABONEPAPES
Lors de l’angélus du 18 septembre 2016, le pape François a salué la béatification d’Elisabetta Sanna (1788-1857), qui avait eu lieu la veille à Codrongianos, en Sardaigne. Elle fut « un modèle de charité évangélique », a-t-il assuré.
La laïque italienne, mère de famille, une fois veuve, « se consacra totalement à la prière et au service des malades et des pauvres », a rappelé le pape devant la foule rassemblée place Saint-Pierre : « Son témoignage est un modèle de charité évangélique animée par la foi ».
Née le 23 avril 1788 dans une famille d’agriculteurs, elle perdit la capacité de lever les bras à l’âge de trois mois, du fait de la variole. Son handicap l’ayant empêchée d’être religieuse malgré son désir, elle épousa à 20 ans Antonio. Ils eurent sept enfants dont deux moururent en bas âge.
Son mari mourut à son tour en 1825, la laissant seule avec leurs cinq enfants. Elisabetta Sanna fit alors un vœu de chasteté et elle devint mère spirituelle des jeunes-filles et des femmes de son village.
En 1831, elle entreprit un pèlerinage en Terre Sainte puis à Rome, d’où elle ne put pas revenir en raison d’affections physiques graves. Elle y devint l’un des premiers membres de l’Union catholique fondée par saint Vincent Pallotti, son directeur spirituel. Elisabetta se consacra alors complètement au service des malades et des pauvres.
Pour le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints, qui a présidé la béatification, « Elisabetta était la femme de la miséricorde ». « Sa vie, explique-t-il à Radio Vatican, fut une pratique continue des œuvres de miséricorde corporelles et spirituelles. Malgré le froid, la fatigue du chemin et les bras tordus, elle se rendait à l’hôpital san Giacomo ou dans des maisons pour servir les malades ».
« Elle donnait aux autres les aumônes qu’elle
recevait, en gardant le peu qui lui servait pour sa nourriture de misère,
poursuit-il (…). Elle priait et faisait prier pour les condamnés à mort ».
Bienheureuse Elisabetta Sanna, modèle de
charité évangélique | ZENIT - Français
SOURCE : https://fr.zenit.org/2016/09/18/bienheureuse-elisabetta-sanna-modele-de-charite-evangelique/
Tumba de la venerable Elisabetta Sanna en la Iglesia de San Salvatore in Onda, Roma.
Profile
Married lay women in
the dioceses of Rome and Sassari, Italy. Widow.
Member of the Secular Franciscan Order, and of the Union of the
Catholic Apostolate.
Born
23 April 1788 in Codrongianos, Sassari, Italy
17
February 1857 in Rome, Italy of
natural causes
27
January 2014 by Pope Francis (decree
of heroic
virtues)
17
September 2016 in Pope Francis
the beatification was
celebrated at the Basilica of
Santissima Trinità di Saccargia, Codrongianos, Italy,
presided by Cardinal Angelo
Amato
Additional
Information
The
Holiness of the Church in the 19th Century
other
sites in english
images
video
fonti
in italiano
Dicastero delle Cause dei Santi
strony
w jezyku polskim
MLA
Citation
“Blessed Elisabetta
Sanna“. CatholicSaints.Info. 15 July 2023. Web. 17 February 2025.
<https://catholicsaints.info/blessed-elisabetta-sanna/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-elisabetta-sanna/
POPE FRANCIS
ANGELUS
Saint Peter's Square
Sunday, 18 September 2016
Dear Brothers and
Sisters, Good morning!
Today, Jesus invites us
to reflect on two opposing ways of life: the way of the world and that of the
Gospel — the worldly spirit is not the spirit of Jesus — and He does so by
recounting the parable of the unfaithful and corrupt steward, who is praised by
Jesus, despite his dishonesty (cf. Lk 16:1-13). We must point out immediately
that this administrator is not presented as a model to follow, but as an
example of deceitfulness. This man is accused of mismanaging his master’s
affairs, and before being removed, astutely he tries to ingratiate himself with
the debtors, condoning part of their debt so as to ensure himself a future.
Commenting on this behaviour, Jesus observes: “For the sons of this world are
wiser in their own generation than the sons of light” (v. 8).
We are called to respond
to this worldly astuteness with Christian astuteness, which is a gift of the
Holy Spirit. This is a matter of departing from the worldly spirit and values,
which the devil really favours, in order to live according to the Gospel. How
is worldliness manifested? Worldliness is manifested by attitudes of
corruption, deception, subjugation, and it constitutes the most ill-chosen
road, the road of sin, because one leads you to the other! It’s like a chain,
even if — it’s true — it is generally the easiest road to travel. Instead, the
spirit of the Gospel requires a serious lifestyle — serious but joyful, full of
joy! — serious and challenging, marked by honesty, fairness, respect for others
and their dignity, and a sense of duty. And this is Christian astuteness!
The journey of life
necessarily involves a choice between two roads: between honesty and
dishonesty, between fidelity and infidelity, between selfishness and altruism,
between good and evil. You can not waver between one and the other, because
they move on different and conflicting forms of logic. The prophet Elijah said
to the people of Israel that went on these two roads: “You are limping with
both feet!” (cf. 1 Kings 18:21). It’s a fine image. It is important to decide
which direction to take and then, once you have chosen the right one, to walk
it with enthusiasm and determination, trusting in God’s grace and the support
of His Spirit. The conclusion of the Gospel passage is powerful and
categorical: “No servant can serve two masters; for either he will hate the one
and love the other, or he will be devoted to the one and despise the other” (Lk
16:13).
With this teaching, Jesus
today urges us to make a clear choice between Him and the worldly spirit,
between the logic of corruption, of the abuse of power and greed, and that of
righteousness, meekness and sharing. Some people conduct themselves with
corruption as they do with drugs: they think they can use it and stop when they
want. It starts out small: a tip here, a bribe over there.... And between this
and that, one’s freedom is slowly lost. Corruption is also habit-forming, and
generates poverty, exploitation, and suffering. How many victims there are in
the world today! How many victims of this widespread corruption. But when we
try to follow the Gospel logic of integrity, clarity in intentions and in
behaviour, of fraternity, we become artisans of justice and we open horizons of
hope for humanity. In gratuitousness and by giving of ourselves to our brothers
and sisters, we serve the right master: God.
May the Virgin Mary help
us to choose at every opportunity and at all costs, the right way, even finding
the courage to go against the tide, in order to follow Jesus and his Gospel.
After the Angelus:
Dear brothers and
sisters, yesterday, in Codrongianos [Italy] Elisabetta Sanna, a mother of a
family, was proclaimed Blessed. Widowed, she devoted herself entirely to prayer
and to serving the sick and the poor. Her testimony is a model of Gospel
charity, animated by faith.
On Tuesday, I will go to
Assisi for the prayer meeting for peace, 30 years after that historic meeting
convoked by St John Paul II. I invite parishes, ecclesial associations and
individual believers around the world to live that day as a Day of Prayer
for Peace. Today, more than ever, we need peace, in this war that is all over
the world. Let us pray for peace! Following the example of St Francis, man of
brotherhood and meekness, we are all called to offer to the world a strong
witness of our common commitment to peace and reconciliation among peoples. In
this way on Tuesday, everyone united in prayer: each one take some time,
whatever he or she can, to pray for peace. All the world united.
I warmly greet all of
you, people of Rome and pilgrims from various countries. In particular, I greet
the faithful of the diocese of Cologne and those of Marianopoli.
And I wish you all a good
Sunday. And please, do not forget to pray for me. Enjoy your lunch! Arrivederci!
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la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
The
Holiness of the Church in the Nineteenth Century – Venerable Elizabeth Sanna
Article
The Venerable Elizabeth
Sanna sanctified herself in widowhood. 165 She was born on April 23, 1788, at
Codrignano, in the diocese of Sassari, Sardinia. Her people were simple
farmers. After an innocent girlhood she married according to the desire of her
parents and became the mother of five children. When her husband died she made
a vow of chastity and resolved to consecrate herself entirely to the service of
God. In 1831 she desired to make a pilgrimage to the holy places of Palestine
in company with some tertiaries of Saint Francis. But she traveled no farther
than Rome. Here she became acquainted with the Venerable Vincent Pallotti, to
whom she disclosed the affairs of her soul. It was truly a dispensation of
Providence. The saintly priest made such an impression upon her that she
believed she could do nothing more profitable than to remain in Rome and
confide her soul to his spiritual direction. She was not deceived. Pallotti
became her adviser and guide, and helped her with enlightened prudence in her
struggles for sanctification. A poor little house in the neighborhood of Saint
Peter’s became her dwelling-place and she divided her time between works of
love for God and works of charity for the neighbor. By her prayers and penance
she obtained many favors for herself and others. She survived her director
seven years and died on 19 February 1857. The process of her beatification was
begun in 1879.
MLA
Citation
Father Constantine Kempf,
SJ. “Venerable Elizabeth Sanna”. The Holiness of
the Church in the Nineteenth Century: Saintly Men and Women of Our Own Times, 1916. CatholicSaints.Info.
28 April 2022. Web. 17 February 2025.
<https://catholicsaints.info/the-holiness-of-the-church-in-the-nineteenth-century-venerable-elizabeth-sanna/>
Elizabeth Sanna: A Reputation For Sanctity
by Jan Korycki sac
August 25, 2014
she died with a
reputation for sanctity…
Elisabetta Sanna was
born in 1788 in Sardinia. She died with a reputation of sanctity in Rome on 17
Feb 1857 and was buried in the Church of SS Salvatore in Onda. Soon afterwards
the recognition of her holiness became very evident, so much so that in just
four months, on 15 Jun 1857, her cause for beatification was initiated. St
Vincent Pallotti had been her spiritual directer for 18 years and regarded her
highly.
As an infant Elisabetta
contracted smallpox when she was just three months old. The result of this was
that she was never able to raise her arms. She was able to move her fingers and
wrists but could not bring food to her mouth with her hands, nor could she make
the sign of the Cross. Neither could she comb her hair, wash her face nor
change her clothes. She could however knead bread, place things in the oven and
remove them from it and raised five children.
Despite her physical
disability marriage was proposed to her and it was a very happy marriage. Seven
children were born to them, two of whom died soon after birth. Together with
her own children Elisabetta educated other children of the town teaching them
catechism and preparing them for the sacraments. Her house was open to all
women who wanted to learn hymns and prayers. Her husband died at the beginning
of 1825 after seventeen years of marriage and she assumed full responsibility
for the family and the administration of the home.
While growing in the
spiritual life, Elisabetta was influenced by a Lenten preacher and decided to
make a pilgrimage to the Holy Land together with her confessor, Fr Giuseppe
Valle. Thinking that her absence would be a short one she entrusted the care of
her children to her mother and her brother who was a priest. She also sought
the help of a niece and some neighbours. The two pilgrims had difficulty in
getting a visa for the Orient and had to abandon the planned journey in Genoa.
They then went to Rome as pilgrims.
Because of serious
physical ailments Elisabetta was unable to return to Sardinia. She entrusted
herself to the spiritual direction of Vincent Pallotti who contacted her
brother, Fr Antonio Luigi, to inform him that his sister could not undertake
the journey by sea but would do so as soon as she was better. However her
ailments increased year by year and Elisabetta was obliged to remain in Rome.
Elisabetta suffered
greatly because of the separation from her family. She wept a great deal but
was not discouraged. Instead she entrusted herself to God, accepted this new
situation and served others while remaining faithful to the teachings of the
gospel and of the Church. She was often to be found visiting the sick and
bringing comfort to them in the Hospital for Incurables, and in private
homes. She knitted and the money she received for her work and the gifts given
to her were used to help the poor and also the orphans in the two houses
founded by Pallotti. She sought to bring peace to families, to convert sinners,
she prepared the sick to receive the sacraments, and she took care of the altar
linens and decoration of the Church of SS Salvatore in Onda. She participated
in several Masses each day, in adoration of the Blessed Sacrament and would
pray with visitors in her room as many people came to her for advice. St
Vincent and the first Pallottines also sought counsel from her.
Pallotti often stressed
the merits of Elisabetta with regard to the UAC. Fr Vaccari reports: “Our
Institute has been carried forward up to now by two persons; a poor woman,
Elisabetta Sanna, whom you have heard of many times from Fr Vincent Pallotti,
and by Cardinal Lambruschini” (Summarium, Rome 1910, p. 145, par. 33). She
witnessed the foundation of the UAC and followed its development for 22 years
up to the time of her death.
The cause of her
beatification continues. We wait in hope for a clear miraculous sign obtained
through the intercession of Venerable Elisabetta which fulfils all the criteria
requested by the Holy See. Recently a case of healing which has certain
indications of being a miracle was examined. Numerous persons pray with trust
that it be recognized as miraculous or that the Lord give another sign.
It is also important to
make known the life and virtues of this Servant of God.
Jan Korycki sac – Rome –
ITALY
Beata Elisabetta
Sanna Vedova, Terziaria francescana, membro dell’Unione dell’Apostolato
Cattolico
Festa: 17 febbraio
Codrongianos, Sassari, 23
aprile 1788 – Roma, 17 febbraio 1857
Elisabetta Sanna nacque a
Codrongianos (Sassari) il 23 aprile 1788. A tre mesi perdette la capacità di
sollevare le braccia. Sposata, allevò cinque figli. Nel 1825 restò vedova e
fece voto di castità; era la madre spirituale delle ragazze e delle donne della
sua terra. Nel 1831, imbarcatasi per un pellegrinaggio in Terra Santa, finì a
Roma, e non poté tornare, per sopravvenuti gravi disturbi fisici. Si dedicò
totalmente alla preghiera ed a servire i malati e i poveri. Fu tra i primi
iscritti all’Unione dell’Apostolato Cattolico di san Vincenzo Pallotti, suo
direttore spirituale. La sua abitazione divenne un santuario di viva fede e
ardente carità. Morì a Roma il 17 febbraio 1857 e venne seppellita nella chiesa
del SS. Salvatore in Onda. Dopo una causa durata oltre un secolo e mezzo, è stata
beatificata il 17 settembre 2016 presso la basilica della Santissima Trinità di
Saccargia a Codrongianos.
Ha le braccia atrofizzate e paralizzate, per cui non riesce a portare il cibo alla bocca e nemmeno a fare il segno di croce: una disabile, insomma, e per questo la vorrebbero proporre come protettrice di tutti i disabili del mondo. Il suo handicap è una conseguenza del vaiolo, contratto da bambina piccolissima, e di un’operazione maldestra: le è rimasta soltanto la possibilità di muovere dita e polsi, ma per poter mangiare deve utilizzare speciali bacchette in legno, realizzate apposta per lei.
Malgrado questa menomazione, soprattutto perché non è tipo da piangersi addosso, riesce ad avere una vita normale e all’apparenza felice, anche per le condizioni discretamente agiate della sua famiglia, che nel clima di generale povertà di Codrongianos (Sassari) si distingue per il reddito garantito dei campi che lavorano onestamente.
In Elisabetta Sanna soltanto le braccia sono inerti, perché in lei non mancano le idee e la volontà di tradurle in pratica: a casa sua si danno appuntamento le ragazze del paese per imparare catechismo, organizzare pellegrinaggi, occupare utilmente il tempo libero. E deve pure avere un buon seguito se nel 1803, quando ha solo 15 anni, alcune mamme del paese vanno a protestare ufficialmente dai suoi genitori, perché attira troppo le ragazze in chiesa.
Impedita a pettinarsi, lavarsi la faccia, cambiarsi d’abito da sola, ha sviluppato tuttavia le sue capacità residue che le consentono di impastare, infornare e sfornare il pane e, nessuno mai lo potrebbe immaginare, anche allevare figli. Neanche lei, a dire il vero, perché le sembra impossibile aspirare al matrimonio nelle sue condizioni e poi perché si sente profondamente attratta dalla vita religiosa pur essa non priva di difficoltà, senonché all’improvviso saltano fuori ben tre pretendenti.
Mentre mamma insiste perché si sposi e lei punta i piedi perché vuole andare in convento, si accorge di averli tutti contro, confessore compreso, a caldeggiare il suo matrimonio. Finisce per arrendersi e, potendo addirittura scegliere, dice il tanto sospirato “sì” a quello dei tre che è più povero, come a dire che con il matrimonio non è in cerca di una buona sistemazione.
Incredibile a dirsi, il suo è un matrimonio che funziona e nel 1807, cioè a 19 anni, comincia ad essere sposa felice di un marito felice, Antonio Porcu. Tra il 20 novembre 1808 e il 20 novembre 1822 nascono sette figli, cinque dei quali sopravvivono, e lei riesce ad allevarli, possiamo immaginare con quanta difficoltà. Testimonianze giurate riferiscono che in quella casa il marito non fa nulla, senza prima sentire la moglie e questa non finisce mai di dire di non esser degna d'un marito così buono.
Peccato che quest’ultimo muoia il 25 gennaio 1825, lasciandola vedova a 37 anni con cinque figli, il più piccolo dei quali ha solo tre anni. Senza perdersi d’animo, si riorganizza la vita e la vedovanza, facendo innanzitutto voto di castità, come a ribadire di non volersi più risposare, caso mai se ne fosse ripresentata l’occasione.
Insieme ai suoceri, con cui vive d’amore e d’accordo, avvia poi i figli più grandi al lavoro dei campi, mentre si prende cura dei suoi più piccoli, ma anche di quelli degli altri, perché non ha perso l’abitudine di aprir le porte di casa sua per far catechismo ed insegnare ai più piccoli a cantare e pregare. Si intensifica la sua partecipazione alla vita parrocchiale, senza che per questo ne risentano né l’educazione dei figli, né i lavori di casa, che tiene pulita come uno specchio.
Torna, in questo periodo, il desiderio della vita religiosa, ma si sente legata ai suoi doveri di famiglia e glieli richiamano in continuazione anche i confessori. Che non riescono però a toglierle dalla testa il desiderio di fare un pellegrinaggio in Terrasanta, verso la quale si sente irresistibilmente attratta, volendo almeno una volta nella vita posare i piedi sulla stessa polvere calpestata da Gesù.
Organizza il suo viaggio nel 1831, con la certezza che i suoceri baderanno ai figli e il fratello prete si prenderà cura del più piccolo fino al suo ritorno e si imbarca il 25 giugno. Il viaggio, però, subito si trasforma in incubo a causa di una burrasca, che per quattro giorni tiene in balìa delle onde la povera nave, costretta il 29 giugno ad un attracco d’emergenza a Genova.
Sfinita al punto di non reggersi in piedi, qui Elisabetta si accorge di non avere il visto per raggiungere la Terra Santa e, dato che per ottenerlo bisogna attendere mesi, insieme ad altri pellegrini raggiunge Roma con un viaggio via terra molto faticoso.
“Mamma Sanna” a Roma prende provvisoriamente alloggio in una locanda, ma ben presto le viene diagnosticato un grave problema di cuore per cui il medico esclude che, almeno per il momento, sia in condizioni di proseguire il viaggio o di rientrare in Sardegna perché non sopporterebbe la traversata. Tanto vale, quindi, trovare una sistemazione meno provvisoria e soprattutto più economica, visto che le sue risorse economiche si stanno esaurendo.
Poiché la donna ha imparato a malapena a leggere, ma non sa scrivere, è don Vincenzo Pallotti (che sarà il suo direttore spirituale e che la Chiesa poi ha proclamato santo) a scrivere in Sardegna, al fratello prete di Elisabetta, per comunicare le sue condizioni di salute e l’impossibilità di un ritorno immediato.
Per di più lei parla solo il dialetto sardo e non riesce a comunicare, perché nessuno a Roma lo capisce. Trova sistemazione in una soffitta, nei pressi della basilica di San Pietro, chiaramente una soluzione di fortuna e non certo ambita da molti, vista la difficoltà per accedervi e l’obbligo di condividerla con sgradevoli ed aggressivi topi, che saranno sempre suoi coinquilini.
Unico pregio è la sua collocazione, a ridosso della basilica, che per lei diventa la sua collocazione abituale: chi vuole trovarla è in San Pietro che deve andare a cercarla, sprofondata in preghiera sul nudo pavimento, in un angolo buio e seminascosto.
Dalle prime luci dell’alba, quando la basilica apre i battenti, fino a quando li chiude, un misterioso ininterrotto colloquio si svolge tra la donna dalle braccia inerti e il suo Dio, che evidentemente non ha problemi a capirla, anche se lo prega in strettissimo dialetto sardo.
Come sempre accade, dall’intesa dell’uomo con Dio nasce poi quella con gli uomini, che poco a poco cominciano a capire ciò che dice quella donna, vestita in modo strano e che sembra avere “un fagotto sulla testa”, che passa indenne tra gli sberleffi dei monelli, che entra quasi di soppiatto nelle case dei poveri e dei malati per curare pulire e servire con le sue braccia paralizzate, che ha imparato ad ascoltare e comprendere affanni regalando parole di consolazione e di speranza.
C’è uno strano andirivieni nella sua soffitta infestata dai topi: nobili e poveri, cardinali e popolane, uomini d’affari ed esponenti della curia romana. Si è infatti sparsa voce che “Mamma Sanna” legga nei cuori, scruti le coscienze, investighi il futuro e interpreti il presente alla luce di Dio.
Tutto questo avviene sotto gli occhi della “Virgo Potens”, cioè il quadro mariano che tiene in camera, e davvero “potente” si rivela la sua intesa con la Vergine, se davanti ad esso avvengono piccoli e grandi eventi straordinari, guarigioni fisiche e conversioni, tutte rigorosamente attribuite alla Madonna, anche se agli occhi del popolo non è del tutto estranea l’intercessione di questa donna che pare abbia davvero un filo diretto con il Paradiso.
Tutti, in segno di riconoscenza, lasciano cospicue offerte e doni in natura e tutto lei “ricicla”: una parte direttamente, portandola ai poveri che va a trovare; l’altra, più consistente, facendola arrivare alla Pia Casa di Carità fondata da don Pallotti con la sua Società dell’Apostolato Cattolico.
Di tornare in Sardegna neppure si parla: sia perché i suoi figli si sono sistemati e adesso sono all’onor del mondo e sia perché appare chiaro che la Provvidenza l’ha voluta proprio a Roma, facendola adottare dai romani che l’hanno ribattezzata la “Santa di San Pietro”.
Tutto questo per 26 anni, cioè fino al 17 febbraio 1857, quando si spegne dolcemente nella “sua” soffitta, consumata dal suo male, dall’artrite avanzante e dalle tante penitenze. “Santa subito” per i romani, appena quattro mesi dopo la morte inizia il processo di canonizzazione, che però si arresta per quasi 160 anni, durante i quali sembra che il diavolo ci metta lo zampino con difficoltà che paiono insormontabili e che poi si appianano grazie al ritrovamento di documenti di un secolo prima, di cui si era persa memoria.
Poiché il tempo non riesce a spegnere l’interesse e la venerazione per
Elisabetta Sanna, nel 2014 è riconosciuto l’esercizio eroico delle virtù ed è
dichiarata Venerabile. Il passo successivo è la beatificazione, celebrata a
Codrongianos il 17 settembre 2016, dopo il riconoscimento di un miracolo
avvenuto in Brasile, dove una donna, guarda caso, ha recuperato la piena
funzionalità del braccio destro affetto da grave distrofia, proprio per
intercessione della “piccola sarda, grande santa” dalle braccia paralizzate.
Autore: Gianpiero Pettiti
A Codrongianos (Sassari), il 23 aprile 1788, da una famiglia di agricoltori, ricca di fede e di figli, nasce Elisabetta Sanna. Nella sua casa si lavora, si prega, mai si nega l’elemosina ai poveri. Quando ha appena tre mesi, un’epidemia di vaiolo causa la morte di molti bambini ed anche lei ne viene colpita. Guarisce, ma rimane con le braccia leggermente storpie e le articolazioni alquanto irrigidite. Ciò non le impedisce di crescere, imparando a sopportare il suo handicap, come cosa naturale e a sbrigare al meglio le faccende domestiche, a presentarsi sempre ordinata e pulita.
Dalla famiglia, riceve il dono di un’intensa vita cristiana, fin da piccola,
così che a sei anni riceve la Cresima, il 27 aprile 1794, da Mons. Della Torre,
Arcivescovo di Sassari. Poco dopo, è affidata a una certa Lucia Pinna,
terziaria francescana, assai attiva in parrocchia, animatrice di un gruppo di
donne dedite all’adorazione eucaristica, al Rosario, al soccorso dei poveri:
ogni giorno. Lucia, benché analfabeta, come quasi tutte le donne di quei tempi,
è una singolare catechista in mezzo alle ragazze del borgo e della campagna.
Alla sua scuola, Elisabetta impara a conoscere Gesù e a volergli bene.
Giovane catechista
A dieci anni, la prima Confessione e la prima Comunione. Frequenta il
catechismo tenuto da Don Luigi Sanna, cugino del papà, e al catechismo porta le
compagne, dicendo: «Dai, vieni che è bello». Ella stessa, giovanissima, pur non
sapendo né leggere né scrivere, diventa piccola catechista. Un giorno,
guardando il Crocifisso, sente una voce interiore che le dice: «Fatti coraggio
e amami!».
Quindicenne, raduna le ragazze nei giorni festivi in casa sua e insegna loro la dottrina cristiana e a pregare con il Rosario. Suo fratello, Antonio Luigi – dal quale ha imparato a intensificare il culto alla Madonna – entra in Seminario a Sassari dove diventerà sacerdote. Elisabetta, rimanendo nel mondo si iscrive alla Confraternita del Rosario e a quella dello Scapolare del Carmelo. Una giovinezza serena, piena di lavoro, di colloquio con il Signore Gesù, di apostolato.
Vorrebbe farsi suora; sicuramente, essendo handicappata, non pensa a sposarsi, eppure, ventenne è cercata in sposa da giovani buoni. Così il 13 settembre 1807, a 19 anni, celebra il matrimonio con un certo Antonio, un vero buon cristiano di modeste condizioni. Una festa semplice e serena, un totale affidamento al Signore e alla Madonna, è l’inizio della loro vita coniugale. Antonio è un marito e padre esemplare che stravede per la sua sposa e le dà totale fiducia. Agli amici dice: «Mia moglie non è come le vostre, è una santa!». Elisabetta dirà: «Io non ero degna di tale marito, tanto era buono». La loro famiglia è modello per tutto il paese.
Negli anni che seguono, nascono sette figli. Ella passa le giornate tra la casa, impegnata nell’educazione dei figli e la campagna, dove lavora senza risparmiarsi. E trova anche il tempo per lunghe ore di preghiera in chiesa. Ella stessa prepara i suoi figli alla Confessione e alla Comunione e trasmette loro un grande amore a Gesù, con molta dolcezza, senza mai usare modi bruschi. Una vera educazione con il cuore. Non teme le critiche per la sua fede pubblicamente professata e vissuta: «Questo mio tenore di vita – risponde – non mi ha impedito di attendere ai miei doveri di madre di famiglia che compio oltre le mie forze».
Dei sette figli, due sono morti in tenerissima età. Nel gennaio 1825, il giorno
25, suo marito, Antonio, assistito da lei, muore in giovane età. Vedova con
cinque figli, il più grande ha 17 anni, il più piccolo di appena tre,
intensifica la sua vita di preghiera e di carità, senza mai trascurare i suoi
doveri di madre e la sua famiglia procede con dignità e decoro.
Monaca nel mondo
La sua casa diventa quasi un piccolo oratorio, dove, oltre ai suoi familiari,
si riuniscono in preghiera i vicini di casa. Ella vive come una monaca nel
mondo e così è chiamata con rispetto: “sa monga”.
In questi anni, compone in dialetto logudorese una bellissima lauda, che sarà cantata a lungo a Codrongianos: “Ti ho, Dio, in cuore e in mente, perché troppo mi hai amata. Viver non posso più lontana da Dio. Gesù è il cuor mio e io sono di Gesù”.
Nel 1829 arriva in paese il giovane vice-parroco, Don Giuseppe Valle, di nobile famiglia, di notevole ascendente sulle anime. Diventa il confessore e direttore spirituale della famiglia Sanna, in particolare di Elisabetta, che lui avendo appena 24 anni, chiama zia. Don Valle, viste le ottime disposizioni di Elisabetta, la invita alla Comunione molto frequente, le permette di portare il cilicio e le concede di emettere il voto di castità. La sua vita cristiana diventa davvero ardente. Gesù le chiede così di seguirlo più da vicino.
Elisabetta, pensa di andare allora in Palestina. Ma dove avrebbe sistemato i suoi figli, in quel tempo? Il buon prete le suggerisce di affidarli al fratello sacerdote, Don Antonio Luigi. Alla fine del giugno 1830, si imbarcano da Porto Torres per Genova: lì attendono dieci giorni la nave per Cipro. All’ultimo momento, però, Don Valle scopre di non avere il visto per l’Oriente.
Allora, con Elisabetta e un altro frate, decidono di dirigersi a Roma: «Anche
Roma è terra Santa: ci sono le tombe degli Apostoli Pietro e Paolo, grandi
santuari e poi c’è il Papa, Vicario di Gesù sulla terra. Più tardi, da là, se
il Cielo vorrà, partiremo per la Palestina». Così il 23 luglio 1830, arrivano a
Roma. Don Valle è assunto come cappellano all’ospedale Santo Spirito, dove si
dedica ai malati con cuore di padre. Elisabetta Sanna si accomoda in un
piccolissimo alloggio di due stanzette, di fronte alla chiesa di Santo Spirito,
vicinissimo alla Basilica di San Pietro, proprio nel cuore della Cristianità.
Apostolato romano
Elisabetta conosce solo il dialetto e quindi non parla con nessuno. Solo con
Dio nella preghiera e vive nella sua celletta, come un’eremita: visita chiese,
partecipa alla Messa più volte al giorno, fa la carità ai poveri. Nel suo
alloggio, due mesi dopo, accoglie Don Giuseppe Valle, come un figlio da curare.
Il prete vi rimarrà fino al 1839, assistito da Elisabetta come da una madre.
Nel suo pellegrinare per le chiese di Roma, assetata di preghiera, Elisabetta si incontra, in San Pietro con il Maestro dei Penitenzieri, Padre Camillo Loria, che, ascoltata la sua confessione, le ordina di tornare in Sardegna. Ella è decisa ad obbedire, ma proprio in quel periodo di dubbio e di ansia sul da farsi, incontra nella chiesa di Sant’Agostino, un santo prete romano, Don Vincenzo Pallotti, dedito ad un proficuo vasto apostolato, in cui coinvolge numerosi laici, dando vita nel 1835 alla Società dell’Apostolato Cattolico.
Uomo di grande influenza sui religiosi e sui laici, ricco di un fascino singolare, Don Pallotti sarà canonizzato dal Santo Padre Giovanni XXIII nel gennaio 1963. Elisabetta è compresa e rasserenata da Don Vincenzo, che illuminato da Dio, vede la singolare missione a cui ella è chiamata nell’Urbe. Dirà: «Allora, mi quietai e dopo circa cinque anni che dimoravo a Roma, ebbi una lettera da mio fratello sacerdote che la mia famiglia era veramente lo specchio del paese e tutti ne erano edificati».
Davvero è il caso di dire che ognuno ha da Dio la sua vocazione, anche se qualche volta, può apparire difficile da comprendere.
Ma i santi sanno percepire la volontà di Dio. Elisabetta si dedica al lavoro che le basta per vivere in povertà e letizia e occupa grandissima parte del suo tempo nella preghiera e nella contemplazione di Dio. Per qualche tempo, collabora nella casa di Mons. Giovanni Saglia, segretario della Congregazione dei Vescovi e futuro Cardinale. Diventa terziaria francescana e soprattutto si occupa, come prima collaboratrice, nell’unione Apostolato Cattolico, fondato da Don Pallotti. Ai suoi figli in Sardegna, fa donazione di tutto quanto possiede, lieta di vivere in perfetta povertà. Chi la avvicina, dirà di lei: «Vedeva Dio in tutto e lo adorava in tutte le cose.
L’amore di Dio era la sua vita. Ogni più grande interesse spariva di fronte
all’interesse di Dio. Diceva spesso: Mio Dio, io vi amo sopra tutte le cose».
Diventa nota a tutti la sua passione per l’adorazione eucaristica, specialmente
per la Quarantore. Alla scuola di San Vincenzo Pallotti, cresce ancor più la
sua devozione alla Madonna e la sua stanzetta, davanti a San Pietro diventa un
piccolo santuario mariano dove si riunisce la gente a pregare con lei. Sembra
che il cielo di Dio discenda in quella minuscola cella.
Dai primi Pallottini, da numerosissimi romani che hanno modo di avvicinarla, è
venerata come madre, anzi come santa. Lo stesso Don Pallotti la porta in
grandissima stima e conduce i suoi figli spirituali ad ascoltare la sua parola.
La santa di San Pietro
Nel tempo della repubblica romana, quando il Papa Pio IX è esule a Gaeta e Roma
è caduta nelle mani dei senza Dio, Elisabetta si dimostra di singolare
fortezza, di fronte a coloro che la osteggiano: «Per chi preghi?», le domandano
con ironia. «Per tutti!». «E anche per la repubblica?». Risponde: «Io non
conosco questa persona!». Don Pallotti muore il 22 gennaio 1850, morte prevista
da Elisabetta la quale ora è ancora più sola. Intensifica la sua preghiera e il
suo apostolato. Ora è davvero la santa che ha conquistato il cuore dei romani
per donarli a Gesù.
È ormai anziana e sofferente. Si è consumata come un cero che arde sull’altare.
Il 17 febbraio 1857, con la morte dei santi, Elisabetta Sanna va incontro a
Dio, dopo aver visto Don Pallotti e San Gaetano da Thiene, che vengono a
prenderla per il Paradiso. Al suo funerale, la gente di Roma dirà: «È morta la
santa di San Pietro».
Fu tanto il consenso popolare su di lei che, appena quattro mesi dopo la morte,
fu nominato il postulatore della sua causa di beatificazione, durata oltre un
secolo e mezzo. È stata dichiarata Venerabile il 27 gennaio 2014. Il miracolo
che l’hacondotta finalmente sugli altari, approvato da papa Francesco il 21
gennaio 2016, è la guarigione, avvenuta nel 2008, di una ragazza brasiliana da
un tumore che le paralizzava un braccio. È stata beatificata il 17 settembre
2016 presso la basilica della Santissima Trinità di Saccargia a Codrongianos.
Autore: Paolo Risso
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/94038
PAPA FRANCESCO
ANGELUS
Piazza San Pietro
Domenica, 18 settembre 2016
Cari fratelli e sorelle,
buongiorno!
Oggi Gesù ci porta a
riflettere su due stili di vita contrapposti: quello mondano e quello del
Vangelo. Lo spirito del mondo non è lo spirito di Gesù. E lo fa mediante il
racconto della parabola dell’amministratore infedele e corrotto, che viene
lodato da Gesù nonostante la sua disonestà (cfr Lc 16,1-13). Bisogna
precisare subito che questo amministratore non viene presentato come modello da
seguire, ma come esempio di scaltrezza. Quest’uomo è accusato di cattiva
gestione degli affari del suo padrone e, prima di essere allontanato, cerca
astutamente di accattivarsi la benevolenza dei debitori, condonando loro parte
del debito per assicurarsi così un futuro. Commentando questo comportamento,
Gesù osserva: «I figli di questo mondo, infatti, verso i loro pari sono più
scaltri dei figli della luce» (v. 8).
A tale astuzia mondana
noi siamo chiamati a rispondere con l’astuzia cristiana, che è un dono dello
Spirito Santo. Si tratta di allontanarsi dallo spirito e dai valori del mondo,
che tanto piacciono al demonio, per vivere secondo il Vangelo. E la mondanità,
come si manifesta? La mondanità si manifesta con atteggiamenti di corruzione,
di inganno, di sopraffazione, e costituisce la strada più sbagliata, la strada
del peccato, perché una ti porta all’altra! È come una catena, anche se - è
vero - è la strada più comoda da percorrere, generalmente. Invece lo spirito
del Vangelo richiede uno stile di vita serio - serio ma gioioso, pieno di
gioia! -, serio e impegnativo, improntato all’onestà, alla correttezza, al rispetto
degli altri e della loro dignità, al senso del dovere. E questa è l’astuzia
cristiana!
Il percorso della vita
necessariamente comporta una scelta tra due strade: tra onestà e disonestà, tra
fedeltà e infedeltà, tra egoismo e altruismo, tra bene e male. Non si può
oscillare tra l’una e l’altra, perché si muovono su logiche diverse e
contrastanti. Il profeta Elia diceva al popolo di Israele che andava su queste
due strade: “Voi zoppicate con i due piedi!” (cfr 1 Re 18,21). È
bella l’immagine. È importante decidere quale direzione prendere e poi, una
volta scelta quella giusta, camminare con slancio e determinazione, affidandosi
alla grazia del Signore e al sostegno del suo Spirito. Forte e categorica è la
conclusione del brano evangelico: «Nessun servo può servire a due padroni,
perché o odierà l’uno e amerà l’altro, oppure si affezionerà all’uno e
disprezzerà l’altro» (Lc 16,13).
Con questo insegnamento,
Gesù oggi ci esorta a fare una scelta chiara tra Lui e lo spirito del mondo,
tra la logica della corruzione, della sopraffazione e dell’avidità e quella
della rettitudine, della mitezza e della condivisione. Qualcuno si comporta con
la corruzione come con le droghe: pensa di poterla usare e smettere quando
vuole. Si comincia da poco: una mancia di qua, una tangente di là… E tra questa
e quella lentamente si perde la propria libertà. Anche la corruzione produce
assuefazione, e genera povertà, sfruttamento, sofferenza. E quante vittime ci
sono oggi nel mondo! Quante vittime di questa diffusa corruzione. Quando invece
cerchiamo di seguire la logica evangelica dell’integrità, della limpidezza
nelle intenzioni e nei comportamenti, della fraternità, noi diventiamo
artigiani di giustizia e apriamo orizzonti di speranza per l’umanità. Nella
gratuità e nella donazione di noi stessi ai fratelli, serviamo il padrone
giusto: Dio.
La Vergine Maria ci aiuti
a scegliere in ogni occasione e ad ogni costo la strada giusta, trovando anche
il coraggio di andare controcorrente, pur di seguire Gesù e il suo Vangelo.
Dopo l'Angelus:
Cari fratelli e sorelle,
ieri a Codrongianos
(Sassari) è stata proclamata Beata Elisabetta Sanna, madre di famiglia. Rimasta
vedova, si dedicò totalmente alla preghiera e al servizio degli ammalati e dei
poveri. La sua testimonianza è modello di carità evangelica animata dalla fede.
Oggi, a Genova, si
conclude il Congresso Eucaristico Nazionale. Rivolgo un saluto speciale a tutti
i fedeli là convenuti, e auspico che questo evento di grazia ravvivi nel popolo
italiano la fede nel santissimo Sacramento dell’Eucaristia, nel quale adoriamo
Cristo sorgente di vita e di speranza per ogni uomo.
Martedì prossimo mi
recherò ad Assisi per l’incontro di preghiera per la pace, a
trent’anni da quello
storico convocato da san Giovanni Paolo II. Invito le parrocchie, le associazioni
ecclesiali e i singoli fedeli di tutto il mondo a vivere quel giorno come
una Giornata di preghiera per la pace. Oggi più che mai abbiamo bisogno di
pace in questa guerra che è dappertutto nel mondo. Preghiamo per la pace!
Sull’esempio di san Francesco, uomo di fraternità e di mitezza, siamo tutti
chiamati ad offrire al mondo una forte testimonianza del nostro comune impegno
per la pace e la riconciliazione tra i popoli. Così martedì, tutti uniti in
preghiera: ognuno si prenda un tempo, quello che può, per pregare per la pace.
Tutto il mondo unito.
Saluto con affetto tutti
voi, romani e pellegrini provenienti da diversi Paesi. In particolare saluto i
fedeli della diocesi di Colonia e quelli di Marianopoli.
E a tutti auguro una
buona domenica. E per favore, non dimenticatevi di pregare per me. Buon pranzo
e arrivederci!
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Elisabetta Sanna
(1788-1857)
Venerabilità:
- 27 gennaio 2014
- Papa Francesco
Beatificazione:
- 17 settembre 2016
- Papa Francesco
Ricorrenza:
- 17 febbraio
Madre di famiglia, laica,
terziaria professa dell’Ordine dei Minimi di S. Francesco, del Sodalizio
dell’Unione dell’Apostolato Cattolico. Rimasta vedova, si dedicò
totalmente alla preghiera e al servizio degli ammalati e dei poveri
"Vorrei pieno il
Cielo, svuotato il Purgatorio, chiuso l'Inferno"
Elisabetta Sanna nacque a
Codrongianos (Sassari) il 23 aprile 1788, seconda di nove figli, in una
famiglia di agiati contadini. Il padre era sindaco del paese; uno dei fratelli,
Antonio Luigi, sacerdote.
All’età di tre mesi, la
piccola fu colpita dal vaiolo, a causa del quale non poté più sollevare le
braccia; muoveva le dita e i polsi, ma non poteva portare con le mani il cibo
alla bocca, né farsi il segno della Croce, né pettinarsi, lavarsi la faccia, cambiarsi
gli abiti; poteva, però, impastare il pane, infornarlo e sfornarlo. E
nonostante l’evidente svantaggio fisico, fu chiesta presto in sposa.
Dal matrimonio nacquero
sette figli, cinque dei quali sopravvissero. La madre riuscì ad allevarli nel
migliore dei modi e oltre a loro educò anche i bambini del paese,
catechizzandoli e preparandoli ai sacramenti. La sua casa era aperta
soprattutto alle donne desiderose di imparare canti e preghiere.
Dopo 17 anni di vita
coniugale, nel 1825 morì il marito. Don Antonio Luigi fece grandi elogi della
prudenza e del coraggio della sorella che non si disperò, ma seppe educare i
figli, guidare i lavori dei campi, curare le mansioni domestiche, aiutare i
bisognosi e visitare spesso la Madonna di Saccargia.
Sebbene trascorresse
tanto tempo in chiesa, la sua casa era sempre in ordine e diventò ben presto un
piccolo oratorio. Crescendo nella vita spirituale, la vedova Elisabetta fece
voto di perpetua castità e, incoraggiata dal predicatore quaresimale, decise
d’intraprendere un pellegrinaggio in Terra Santa, insieme al suo confessore don
Giuseppe Valle. Durante il viaggio, il progetto si rivelò impossibile e i
pellegrini si recarono a Roma.
Qualche tempo dopo,
nell’Urbe, Elisabetta conobbe in modo straordinario san Vincenzo Pallotti e si
affidò alla sua direzione spirituale. Fu lui che comunicò a don Antonio Luigi
che la sorella, al momento, non poteva viaggiare per motivi di salute e che
sarebbe tornata in Sardegna appena fosse stata meglio. In realtà, il male si
inasprì e il ritorno non fu più possibile. Quando morì nel 1857, la sua fama di
santità era così grande che, dopo quattro mesi, iniziò il processo di
beatificazione.
Elisabetta del resto
aveva ricevuto in famiglia una profonda educazione cristiana, in cui perseverò
per tutta la vita. Il fratello ha lasciato testimonianze delle preghiere fatte
insieme a casa, della recita del Rosario, della partecipazione alle
celebrazioni e dell’aiuto prestato ai poveri. La fede, la speranza e la
preghiera di Elisabetta si univano all’amore verso il prossimo, in modo
particolare ai più bisognosi e alla propria famiglia. Da fanciulla,
incoraggiata dal padre, fu generosa verso gli indigenti; a 15 anni dirigeva le
adunanze delle ragazze, delle quali era anche catechista.
Da vedova, pur avendo
solo un piccolo alloggio per la sua numerosa famiglia, ospitò una giovane,
rimasta vedova anch’ella, che aveva preso una strada sbagliata, finché non fu
redenta. A Roma accudiva i bisognosi di beni materiali e spirituali; assisteva
gli ammalati in ospedale e nelle loro case, anche a costo di ricevere da
qualcuno segni di ingratitudine.
Ma anche alla sua
famiglia manifestò un grande amore: dopo la morte del marito, ogni domenica si
recava con i figli all’oratorio di Santa Croce, dove si trovava la tomba del
consorte; recitava genuflessa il rosario e invocava la Regina degli angeli e
dei santi.
San Vincenzo Pallotti
ricordò a tutti i cristiani la loro responsabilità per l’evangelizzazione del
mondo. Tutti sono chiamati all’apostolato, cioè a fare: «quanto ciascuno può e
deve per la maggiore gloria di Dio, e per la propria e altrui eterna salvezza».
Ed Elisabetta indirizzò realmente tutto ciò che aveva e faceva alla gloria di
Dio e al bene del prossimo; tanto che la sua vita divenne una consapevole
partecipazione all’apostolato della Chiesa. Pregava per le necessità dei
bisognosi, per i malati, per i defunti e per la conversione dei peccatori,
implorando Dio che tutti fossero salvi. All’apostolato pallottino serviva molto
il dono del suo discernimento spirituale, di cui faceva uso per aiutare le
numerose persone che ricorrevano a lei.
Nella sua povera soffitta
romana, davanti al quadro della Virgo potens, pregava con i suoi ospiti e
dava loro sapienti consigli. Fra chi vi ricorreva c’era gente d’ogni classe sociale,
lo stesso san Vincenzo e il cardinale Soglia. Anche la sua appartenenza
all’ordine francescano secolare (allora terz’ordine francescano) e all’unione
dell’apostolato cattolico, era servizio apostolico alla Chiesa, ed era così
grande che il Pallotti, nei confronti della sua società, poteva dire: «Due sono
quelli che hanno mandato innanzi sinora il nostro Istituto: una povera che è
Elisabetta Sanna; l’altro è il cardinale Lambruschini». Una parte delle sue
numerose sofferenze era legata all’impossibilità di tornare in famiglia,
un’altra alle malattie e altre alle vessazioni del demonio. Ed Elisabetta le
offriva, insieme alle preghiere e alle pratiche di penitenza, come espiazione
per i peccati e per implorare la salvezza di tutti. Seguendo l’esempio di Vincenzo
Pallotti, pregava anche e offriva le sue sofferenze per l’unità dei cristiani,
perché di tutto il mondo si facesse un solo ovile.
E l’atteggiamento
quotidiano di Elisabetta nelle difficoltà e nelle sofferenze è quanto mai
significativo per i cristiani di oggi. Lei non potendo ritornare in famiglia,
soffriva e piangeva molto, ma non si scoraggiò; seppe affidarsi a Dio,
accettare la nuova situazione e servire gli altri, rimanendo sempre fedele al
Vangelo e alla Chiesa. Secondo diverse testimonianze, il suo dolore ebbe tregua
quando seppe che la famiglia era in uno stato migliore di quando lei l’aveva
lasciata. Come prova schiacciante che aveva intenzione di tornare in famiglia,
ci sono le sue parole pronunciate sotto giuramento nel 1852, in qualità di
testimone nel processo di beatificazione di Vincenzo Pallotti.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/elisabetta-sanna.html
DALLA BEATIFICAZIONE
«Umile imitatrice di Cristo e premurosa
testimone della sua carità»: è il profilo spirituale della nuova beata
Elisabetta Sanna — «laica, vedova, terziaria francescana, membro
dell’Unione dell’apostolato cattolico di san Vincenzo Pallotti» — tracciato dal
cardinale Angelo Amato. Il prefetto della Congregazione delle cause dei santi
ne ha presieduto il rito di beatificazione sabato 17 settembre, a Codrongianos
in Sardegna, in rappresentanza di Papa Francesco.
Sintetizzandone il
carisma, il porporato l’ha definita donna della misericordia, in quanto la sua
vita fu una pratica continua delle opere di misericordia corporale e
spirituale. Ella infatti visse in quel «lembo di paradiso» che è l’isola
sarda, illetterata, nonostante la sua famiglia fosse benestante, ma ricca di
una «fede semplice e tenace, profondamente radicata nel suo cuore e vissuta con
quella essenzialità di forme propria dei tanti nuraghi presenti nel
territorio». Il riferimento del celebrante è stato alle antichissime
costruzioni che costellano la Sardegna «essenziali ma solide, che hanno
resistito all’usura del tempo, giungendo intatte fino a noi».
Il cardinale Amato ha poi
ricordato che Elisabetta «si mise in viaggio per un pellegrinaggio in Terra
Santa» e «che per motivi contingenti, il viaggio da Porto Torres la portò a
Genova e subito dopo a Roma, dove, a causa della salute molto cagionevole,
rimase per tutto il resto della sua vita», senza mai poter raggiungere
Gerusalemme né tornare a casa.
Infatti il suo confessore
san Vincenzo Pallotti — ha spiegato il porporato — «le consigliò di non
preoccuparsi dei figli e di non rischiare il viaggio in Sardegna, che poteva
esserle fatale». Ella accettò, anche perché a Roma riceveva notizie
tranquillizzanti sui suoi cari, che «si trovavano in buone mani, in casa del
fratello sacerdote don Antonio Luigi». Certo, ha sottolineato il prefetto della
Congregazione delle cause dei santi, i primi anni «ne sentì fortemente la
mancanza, piangendo al loro ricordo. Ma san Vincenzo Pallotti la rassicurava
continuamente». Poiché era finalmente giunta «a vivere la vocazione, avuta fin
da piccola, di consacrarsi totalmente a Dio». A tale proposito, il porporato ha
rievocato l’esperienza di una santa francese, la suora orsolina Maria
dell’Incarnazione, al secolo Marie Guyart (1599-1672), canonizzata da Papa
Francesco nel 2014. «Rimasta vedova giovanissima — ha detto — affidò al
collegio dei gesuiti il suo figlio Claudio per farsi religiosa». Il bambino,
che all’inizio piangeva implorando il ritorno a casa della mamma, non solo non
subì alcuna conseguenza psicologica nella crescita, ma divenne benedettino e il
più fervido ammiratore della madre, che nel frattempo era partita missionaria
in Canada, pioniera dell’evangelizzazione in quelle terre.
Ritornando a parlare della
beata Sanna, il cardinale Amato ha rievocato come a Roma nonostante il freddo,
la fatica del cammino e «le braccia rattrappite» — per una infermità che
l’aveva colpita sin dall’infanzia — ella si recasse spesso «all’ospedale San
Giacomo o in case private per servire le ammalate».
Inoltre, ha proseguito
nella ricostruzione della sua vicenda umana, delle elemosine che riceveva,
«toltone quel poco che serviva per il suo misero vitto, ne faceva elemosina
agli altri». E mai si turbava «per gli insulti ricevuti. Non permetteva che si
parlasse male del prossimo. Pregava e faceva pregare per i condannati a morte».
In definitiva le opere di san Vincenzo Pallotti furono le principali
destinatarie della sua carità: «per esse lavorava di maglia e cucito e a esse
mandava oggetti e denaro. Il Pallotti soleva dire che i grandi benefattori
dell’Istituto erano una donna povera, Elisabetta Sanna, e il cardinale
Lambruschini».
L’Eucaristia, ha aggiunto
il cardinale Amato, era «l’approdo della sua anima, adoratrice instancabile del
Santissimo Sacramento dell’altare», tanto che ascoltava anche cinque o sei
messe al giorno. Questo fervore eucaristico «lo riversava nell’amore del
prossimo con un cuore aperto a tutti nel consiglio e nel servizio».
Già a Codrongianos, dopo
la morte del marito, la sua casa era divenuta una specie di oratorio. E a Roma
era «nota la sua disponibilità verso chi si rivolgeva a lei; nobili e plebei,
amici e nemici, ricchi e poveri. romani e forestieri, grandi e piccoli».
Infatti, con le sue parole «metteva pace nelle famiglie e ristabiliva la
concordia tra i coniugi». Un biografo scrive che Elisabetta aveva una grazia
particolare «per consolare gli afflitti, che, parlando con lei, sentivano
tornare nei loro cuori pace e tranquillità». Riusciva, ha concluso il
cardinale, a ispirare sentimenti di carità e perdono e ne dava l’esempio,
poiché «non solo perdonava le offese, ma cercava di fare quanto più bene poteva
a chi l’avesse offesa».
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/elisabetta-sanna.html