Beata Celina Chludzinska Borzecka
Bienheureuse Céline
Chludzińska v. Borzęcka
Fondatrice de la
congrégation 'Résurrection de Notre Seigneur Jésus Christ' (+ 1913)
Céline Chludzińska v. Borzęcka (1833-1913) fondatrice des Sœurs de la Résurrection de Notre Seigneur Jésus Christ, béatifiée le 27 octobre 2007 à Rome. Homélie du Card. José Saraiva Martins à l'occasion de la béatification de la servante de Dieu Céline Chludzińska Borzęcka [Espagnol, Italien, Portugais]
Fille de propriétaires terriens, en dépit d'un attrait pour la vie consacrée, elle obéit à ses parents en épousant Joseph Borzęcka en 1853. Ils eurent quatre enfants dont deux moururent à un jeune âge. Joseph victime d'une attaque devint paralysé et la famille partit à Vienne pour trouver un meilleur traitement médical. Il y mourut et Céline partit avec ses filles Edwige et Céline à Rome où elle rencontra le père P. Semenko qui devint son directeur spirituel. En 1882, Céline et sa fille Edwige formèrent une communauté avec deux autres femmes. En 1887, elle ouvrit sa première école (le futur pape Benoît XV en était l'aumônier)... En 1891 la congrégation est officiellement fondée et ouvre aussi une maison en Pologne puis d'autres suivent en Bulgarie et aux États Unis... Céline dirigea la congrégation jusqu'en 1911 et mourut à Cracovie en Pologne le 26 octobre 1913. Elle est reconnue comme sainte par son obéissance et son abnégation.
biographie en anglais - site du Vatican
Bl. Celina Chludzińska
contre Borzęcka (1833-1913)
Fondatrice de la
Congrégation des Sœurs de la Résurrection
Céline Chludzinska
Borzecka est née le 29 octobre 1833 à Antowil, Orsza (anciennement
territoire polonais, aujourd'hui Biélorussie), d'Ignatius et Petronella
Chludzinski, dont les familles étaient de riches propriétaires terriens. Issue
d'une famille de trois enfants, elle a grandi dans un environnement
profondément ancré dans les traditions catholiques et patriotiques, et a
bénéficié d'une éducation à domicile, comme c'était la coutume à l'époque.
La vie intérieure de
Céline s'est développée très tôt en réponse à une question qu'elle lui posait
dans la prière : « Que veux-tu que je fasse de ma vie,
Seigneur ? ». Bien qu'elle ait discerné une vocation religieuse, elle
a rencontré de l'opposition ; obéissant à la volonté de ses parents et aux
conseils de son confesseur, elle a épousé Joseph Borzecki à l'âge de
20 ans.
Céline Borzecka,
profondément aimée de son mari, fut à son tour une épouse aimante et
exemplaire, partageant la responsabilité de ses biens et se souciant des plus
démunis. Elle lui donna quatre enfants, dont deux moururent en bas âge. Elle
éduqua ses deux filles survivantes, Céline et Hedwige, et son respect pour
l'œuvre de Dieu dans la vie de chacun la conduisit à laisser chacune d'elles
libre de choisir sa propre vocation.
En 1869, son mari,
Joseph, fut victime d'un accident vasculaire cérébral qui le laissa paralysé.
Afin de lui prodiguer les meilleurs soins médicaux possibles, Céline déménagea
avec sa famille à Vienne. C'est là qu'elle prit soin de son mari, tant
physiquement que spirituellement, pendant les cinq années d'infirmité qui
précédèrent son décès en 1874.
Après la mort de Joseph,
Céline Borzecka et ses filles se sont rendues à Rome pour élargir leurs
horizons spirituels et culturels et pour que Céline reçoive des
éclaircissements sur la volonté de Dieu dans sa vie.
C'est à cette époque que
Céline rencontre le cofondateur des Résurrectionnistes, le Père Pierre
Semenenko, qui désirait depuis longtemps une branche féminine de la
Congrégation de la Résurrection de Notre Seigneur Jésus-Christ. Il devient son
guide spirituel et elle puise dans sa spiritualité ce qui deviendra la devise
de l'Ordre qu'elle fondera : Par la Croix et la Mort vers la
Résurrection et la Gloire .
En 1882, Céline Borzecka,
sa fille cadette Hedwige (sa fille aînée, Céline, était déjà mariée) et deux
autres femmes commencèrent une vie en communauté à Rome, sous la direction
spirituelle du Père Semenenko. Cependant, le petit troupeau fut bientôt mis à
rude épreuve par la mort inattendue du Père Peter en 1886. Cela suscita des
opinions contradictoires quant à la dissolution de la nouvelle communauté ou à
son adhésion à une autre communauté.
Céline reste cependant
ferme dans sa conviction que Dieu a voulu une nouvelle Congrégation de femmes
consacrées au Mystère de la Résurrection, vivant ainsi les dimensions
personnelles, communautaires et apostoliques de la vie à travers la force qui
vient du Seigneur ressuscité.
Avec l'aide d'amis,
Céline Borzecka ouvre sa première école de l'après-midi pour filles en 1887.
Ici, Mgr Giacomo della Chiesa, le futur pape Benoît XV, dont les parents
vivaient à proximité, sert comme aumônier et catéchiste.
Après des années
d'épreuves et de souffrances, la Congrégation des Sœurs de la Résurrection fut
officiellement fondée à Rome le 6 janvier 1891. À cette date, Céline et sa
fille Hedwige, la cofondatrice, prononcèrent leurs vœux perpétuels comme Sœurs
de la Résurrection tandis qu'un certain nombre d'autres candidates prononcèrent
leurs vœux temporaires.
À l'automne 1891, Mère
Céline ouvrit sa première maison près de Wadowice, à Kety, en Pologne. La
nouvelle Congrégation commençait ainsi à atteindre son objectif de renouveau
social par l'éducation. Elle commença à se développer et bientôt des fondations
s'étendirent à la Bulgarie, aux États-Unis et dans d'autres régions de Pologne.
À mesure que Mère Céline
avançait en âge, un consensus général se forma sur le fait que Mère Hedwige
prendrait sa place. Mais Mère Hedwige mourut subitement le 27 septembre 1906 à
l'âge de 43 ans à Kety, en Pologne. Sa propre mère supporta héroïquement cette
souffrance et déclara à ses sœurs qu'« une âme est capable de tout endurer par
amour pour Jésus ».
Mère Céline continua de
diriger la Congrégation et, en 1911, convoqua le premier Chapitre général. Elle
fut élue Supérieure générale ad vitam. Ses dernières années furent
consacrées à une correspondance intense et à des visites auprès de ses Sœurs,
les formant à la spiritualité de l'Ordre.
Durant ses derniers
jours, elle répétait souvent : « Soyez saints », et lorsqu'elle ne pouvait plus
parler, elle écrivait : « En Dieu réside le bonheur éternel. » Elle mourut le
26 octobre 1913 à Cracovie.
CELINA CHLUDZINSKA BORZECKA
Veuve, Religieuse, Fondatrice, Bienheureuse
1833-1913
Celina Chludzinska
Borzecka naquit le 29 octobre 1883 à Antowil, alors territoire
polonais – actuellement en Biélo-Russie.
La vie spirituelle de
Celina se développa très trop, car dès toute jeune elle adressait à Dieu cette
question : “Que veux-tu que je fasse de ma vie ?” Après une retraite
à Vilnius, en 1853, elle exprima son désire de devenir religieuse, mais elle se
heurta au refus de ses parents. Obéissant à la volonté de ceux-ci et sous le
conseil de son confesseur, à vingt ans elle épousa Josef Borzeki. Malgré cela,
en son intérieur resta la conviction que “sa vie ne se terminerait pas d’une
façon commune”.
Profondément aimée de son
mari, elle fut elle aussi une épouse amoureuse et exemplaire qui partageait les
responsabilités du foyer et démontrait son attention envers les pauvres. Le
couple eut quatre enfants dont deux sont morts en bas âge.
En 1869, quand le mari
fut victime d’une attaque cérébrale qui le laissa paralysé, Celina déménagea à
Vienne avec toute sa famille afin d’y obtenir de meilleurs résultats et
meilleurs soins pour son mari. Pendant sa souffrance qui dura cinq ans, elle
fut son soutien spirituel et moral, en plus d’être pour lui une infirmière
attentive et sensible. Pendant ce temps elle continua de prodiguer à ses deux
filles une bonne éducation.
En 1875, après le décès
de son mari, Celina déménagea à Rome avec ses deux filles afin d’élargir les
horizons spirituels et culturels ; pour y chercher également des
indications concernant la volonté de Dieu sur elles et sur ses deux filles.
Dans l’église Saint-Claude elle rencontra le co-fondateur des
Résurrectionnistes, le Père Pierre Semenenko, qui depuis bien des années
désirait fonder la branche féminine de sa Congrégation.
En 1882 à Rome, elle
commença à vivre une vie religieuse en communauté avec sa fille Hedwige et
d'autres membres, sous la direction spirituelle du P. Pierre Semenenko. [1]. En 1886, après la mort subite de ce
Prêtre, Celina dût affronter bien des intrigues fomentées par des personnes
opposées à la nouvelle fondation. D’une façon de plus en plus forte, Celina
sentait l’appel à fonder une communauté de femmes consacrées au mystère de la
Resurrection. En 1887, assistée par des amis fidèles, Celina ouvrit sa première
école pour jeunes filles de laquelle Mgr Jacques Della Chiesa, futur Benoît XV,
et dont les parents demeuraient à côte de l’école, fut le chapelain et
catéchiste.
Après des années
d’épreuves et de souffrances, Celina et sa fille Hedwige, co-fondatrice, firent
leurs vœux religieux le 6 janvier 1891, donnant ainsi une naissance officielle
à la nouvelle Congrégation.
Cette communauté devint
la Congrégation des Sœurs de la Résurrection. Leur mission est contemplative
active et a pour but d’apporter aux jeunes filles chrétiennes une
éducation religieuse et morale et une renaissance spirituelle aux femmes.
Elle exprima le dynamisme
de sa vie, peu avant de mourir, quand elle écrivit sur un bout de
papier – car elle ne pouvait déjà plus parler : “En Dieu réside
le bonheur éternel”.
Mère Celina rendit son
âme à Dieu le 26 octobre 1913, à Cracovie.
La bienheureuse Celina
appartient au groupe de femmes qui ont expérimenté dans leur vie ses divers
états : épouse, mère, veuve, religieuse, fondatrice. Avec simplicité et
humilité, elle écrivit, montrant ainsi une caractéristique de sa vie
spirituelle : “Dieu ne m’a pas appelée pour faire des choses
extraordinaires… peut-être parce qu’il n’a pas voulu que je devienne
orgueilleuse. Ma vocation c’est d’accomplir la volonté de Dieu fidèlement et
avec amour”.
Traduit du portugais.
[1] NOTA
du traducteur : Le Père Semenko – dont la cause de béatification
est en cours est venu en France et y a rencontré de nombreuses personnalités de
son époque, ainsi que quelques âmes particulières, telles Marie Julie Jahenny,
de La Fraudais, sans oublier Émilie d'Oultremont de Warfusée, fondatrice
de la Société de Marie-Réparatrice, avec laquelle il avait une
correspondance régulière.
SOURCE : http://nouvl.evangelisation.free.fr/celina_chludzinska_borzecka.htm
Also
known as
Celina Chludzinska
Borzecka
Celina Rosalie Leonard
Profile
Celina was early drawn
to religious
life, but acceded to her parent’s wishes and married Joseph
Borzęcka in 1853. Mother for
four, two of whom died in infancy. Widow.
Founded the Congregation of Sisters of the Resurrection of Our Lord Jesus
Christ.
Born
29
October 1833 in
Antavilis, Vilniaus rajonas, Poland (now
in Lithuania)
26
October 1913 in
Kraków, Maloploskie, Poland of
natural causes
11
February 1982 by Pope John
Paul II (decree of heroic
virtues)
27
October 2007 by Pope Benedict
XVI
Additional
Information
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
fonti
in italiano
Dicastero delle Cause dei Santi
strony
w jezyku polskim
Zgromadzenie Siostr Zmartwychwstanek
MLA
Citation
“Blessed Celina
Chludzinska“. CatholicSaints.Info. 9 July 2023. Web. 25 October 2025. <https://catholicsaints.info/blessed-celina-chludzinska/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-celina-chludzinska/
Bl. Celina Chludzińska v.
Borzęcka (1833-1913)
Foundress of the Congregation of the Sisters of the Resurrection
Celine Chludzinska
Borzecka was born on 29 October 1833 in Antowil, Orsza (formerly Polish
territory, today Belarus), to Ignatius and Petronella Chludzinski, whose
families were wealthy landowners. One of three children, she grew up in an
environment of sound Catholic and patriotic traditions, and was home schooled,
as was the custom of the time.
Celine's interior life
developed early in response to a question she posed in prayer: "What
do you want me to do with my life, Lord?". Although she had discerned a
religious vocation, she met opposition; obedient to the will of her parents and
counsel of her confessor, she married Joseph Borzecki at age 20.
Celine Borzecka, deeply
loved by her husband, was in turn a loving and exemplary wife who shared
responsibility for his estate and showed concern for the poor. She bore him
four children, two of whom died in infancy. She educated her two surviving
daughters, Celine and Hedwig, and her respect for God's work in every person's
life led her to leave each daughter free to chose her own vocation in life.
In 1869, her husband,
Joseph, suffered a stroke that left him paralyzed. To give him the best medical
treatment possible Celine moved her family to Vienna. There she cared for her
husband's physical and spiritual needs for the five years of his infirmity
prior to his death in 1874.
After Joseph's death,
Celine Borzecka and her daughters travelled to Rome to broaden their spiritual
and cultural horizons and for Celine to receive clarification on God's will in
her life.
During this time, Celine
met the Co-Founder of the Resurrectionists, Fr Peter Semenenko, who had
long-desired a female branch of the Congregation of the Resurrection of Our
Lord Jesus Christ. He became her spiritual guide and she drew
from his spirituality what would become the motto of the
Order she would found: Through the Cross and Death to Resurrection and
Glory.
In 1882 Celine Borzecka,
her younger daughter Hedwig (her older daughter, Celine, had already married)
and two other women began a life in community in Rome under the spiritual
direction of Fr Semenenko. Soon, however, the little flock was sorely tried
with Fr Peter's unexpected death in 1886. This led to conflicting opinions as
to whether the new community should disband or join another Community.
Celine, however, remained
firm in her conviction that God willed a new Congregation of women devoted to
the Mystery of the Resurrection, thus living the personal, communal and
apostolic dimensions of life through the power that comes from the Risen Lord.
With the help of friends,
Celine Borzecka opened her first afternoon school for girls in 1887. Here,
Mons. Giacomo della Chiesa, the future Pope Benedict XV, whose parents lived
nearby, served as chaplain and catechist.
After years of trial and
suffering, the Congregation of the Sisters of the Resurrection was officially
founded in Rome on 6 January 1891. On that date Celine and her daughter Hedwig,
the Co-Foundress, professed final vows as Sisters of the Resurrection while a
number of other candidates professed temporary vows.
By the Fall of 1891
Mother Celine opened her first house near Wadowice, in Kety, Poland. The new
Congregation was thus beginning to accomplish its goal of renewing society
through education. It began to grow and soon foundations spread to Bulgaria,
the United States and other areas of Poland.
As Mother Celine advanced
in years there was a general consensus that Mother Hedwig would take her place.
But Mother Hedwig died suddenly on 27 September 1906 at the age of 43 in Kety,
Poland. Her own Mother bore this suffering heroically and told her Sisters that
"a soul is able to endure everything for the love of Jesus".
Mother Celine continued
to lead the Congregation and in 1911 convoked the first General Chapter. She
was elected Superior General ad vitam. Her last years were spent in
intense correspondence with and visitation to her Sisters, forming them in the
Order's spirituality.
During her last days she
often repeated: "Be saints", and when she was no longer able to
speak she wrote: "In God there is happiness forever". She died
on 26 October 1913 in Krakow.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20071027_chludzinska_en.html
BLESSED CELINE
CHLUDZIŃSKA BORZĘCKA
God most admirably led Blessed Celine nee Chludzińska Borzęcka through all the states of the life of a woman. First she experienced family warmth; then she created a family hearth with her husband and daughters; and finally, united by a “double knot” with her daughter Hedwig, she founded a religious family, not neglecting the bonds with her natural family. The fact of forming the Congregation of the Sisters of the Resurrection of Our Lord Jesus Christ by a mother and her daughter remains a phenomenon in the history of the Church.
Celine Chludzińska was born on October 29, 1833 in Antowil, near Orsza, at the boundaries of the former Republic (the present Belarus) in the family of Ignatius and Clementine nee Kossów. She had two siblings: Filippina and Aloysius. In the Chludziński family the love of God and neighbour as well as patriotism were important. The wealth of the parents was not an obstacle in educating the children to respect work and be industrious, to be conscientious and obedient.
From childhood Celine was characterized by openness to the things of God, and when growing up she discovered a religious vocation. However being obedient to her parents, after a retreat and conversation with her confessor, at the age of 20 she married Joseph Borzęcki and took up residence on the Obrembszczyzna property near Grodno. She took up her new duties, hiding in the depths of her heart her desire to dedicate herself to God. Already then a characteristic quality of her spirituality became evident – loving the will of God above all things.
The marriage of Celine with Joseph Borzęcki was a happy one. With love and responsibility Celine fulfilled the duties of a wife, mother and the lady of the house. She had four children, of whom two died in early childhood. Two daughters: Celine and Hedwig lived. In 1869 the temporal happiness of Celine was interrupted by her husband’s attack of paralysis. With dedication the courageous wife took care of her husband who lost the use of his legs. In order to save him, she travelled with him and her daughters to Vienna. Here she began to write her “Memoirs for my Daughters” which contains pertinent educational comments.
Celine took care of her husband for 5 years. Medications did not help, nor did medical intervention or treatments, since Joseph Borzęcki died on February 13, 1874 in Vienna, at the age of 52. Celine noted in her Memoirs for my Daughters”: … my protective angel has left me”.
Celine became a widow at the age of 40. After burying her husband in Obrembszczyzna and making order with property matters, she showed her daughters where their family had come from, then Wilno and Warsaw, and in the end, Italy.
The Borzęckis arrived in Rome on October 7, 1875. They took up residence near the church of St. Claude, where the Resurrectionists worked and Roman Poles gathered. Here Celine Borzęcka met Fr. Peter Semenenko, co-founder and superior general of the Resurrectionists, who became her spiritual director, and also of the younger daughter Hedwig. In a short while, the older daughter Celia married Joseph Haller (a nephew of Gen. Joseph Haller).
In Rome the youthful desire of Celine Borzęcka to give herself to God awakened again. This thought of hers met with the desire of Fr. Peter Semenenko who for many years had tried to form a female branch of the Congregation of the Resurrection. Fr. Peter formed Celine and her daughter Hedwig, who had expressed her Fiat” on March 25, 1881, joining with her mother to create a religious family according to Resurrection spirituality. On December 24, 1882, Celine with her daughter Hedwig and other candidates began their probation in community life in Rome. The apostolic activity of the community that was being born was an afternoon school for poor girls in Rome that was established in 1887. After 9 years, on January 6, 1891, Celine and Hedwig professed their perpetual vows. This is the date of the birth of the Congregation of the Sisters of the Resurrection in the Church. Mother Celine, now stood at the head of the new congregation, as a 58 year old woman.
During the fall of 1891 Mother Celine opened in Kęty the first home on Polish lands. During the life of the Foundress, the Sisters began their apostolic work in Bulgaria, then Częstochowa and Warsaw, and also the United States.
By what seemed a strange divine decree, on September 27, 1906 in Kęty, Mother Hedwig Borzęcka, the 43 year old co-foundress, was the first to leave for eternity.
Mother Celine died on October 26, 1913 in Kraków and was buried in the cemetery
in Kęty. On November 22, 1937, the earthly remains of Mother Celine and Mother
Hedwig were transferred to the crypt under the convent chapel in Kęty, and on
April 3, 2001, to the tomb in the church of SS .Margaret and Catherine in Kęty.
History of the Process of
Beatification
God endowed Celine Borzęcka with a richness of charisms. In the course of 80 years she was: a wife, mother, widow, grandmother as well as a religious and foundress of a religious family. Her last words: “In God there is happiness forever” testify to her deep spiritual life and strong bond with God. Those who knew her recognized that she was a holy person. The conviction also existed In the Congregation of the Sisters of the Resurrection that Mother Foundress took care of her religious community from heaven and interceded for divine graces.
The desire of their spiritual daughters that arose from a love for the Mother Foundresses was to have both of them close to themselves. Such a closeness became possible from November 22, 1937 when the earthly remains of our Mothers were transferred from the tomb in the Kęty cemetery to the crypt under the Kęty convent chapel of the Sisters of the Resurrection.
The beginning of the process of beatification of the Mothers took place after the encouragement of Pope Pius XII which he expressed on January 8, 1942 during an audience granted to Mother Teresa Kalkstein. The stages of the process took place in accordance with the then obligatory Norms. The informational process of Mother Celine because of the place of her death should have begun in the diocese of Kraków but the Holy Father granted the privilege for the processes of both Mothers to be conducted in Rome. The informational process of the Servant of God Mother Celine was opened on October 31, 1944. In 1946 the tribunal for the information process was established in Krakow and Chicago. The closing of the information process took place on March 16, 1949 in Rome. The declarations of witnesses were gathered together and the writings of Mother Celine were examined. In 1949 the process De non cultu took place in Kęty. The results of the process were positive therefore the acts and proofs gathered in the Positio super causa introductione were sent to the Congregation of Rites.
The next stage was the apostolic process which began with the consent of Pope Paul VI, expressed in the decree of April 10, 1964. From the beginning it was stressed in the Congregation not to separate too much in time the processes of both Mothers, noting that the pope “drew attention to the unusual in the history of the modern Church fact that a mother and her daughter together founded the religious congregation”. And thus the Apostolic Process of the Servant of God Mother Celine was concluded on December 29, 1967 in Rome, and that of Mother Hedwig on February 17, 1968. The Apostolic Processes of Mother Celine were carried out earlier in Kraków and Chicago, In 1965 in Kęty the act of recognitio, recognition of the remains of our Mother Foundresses took place, The decrees of the heroic virtue of both Mothers was signed by Pope John Paul II in the same year 1982 – for Celine on February 11, and for Hedwig on December 17.
During the succeeding years local communities of the Congregation prayed for the beatification of our Mother Foundresses and entrusted to God various intentions through their intercession. In some churches on the 26th day of the month the sisters gathered with the faithful for a Mass for this intention. The Sisters in Kęty prayed each day by their tombs in the crypt. Novenas were also prayed by the entire Congregation. This was also the case in 1999 when the communities were called to pray a novena for the healing of Andrzej Mecherzyński-Wiktor , the great grandson of Mother Celine, to the fifth degree, who on July 20 suffered an accident during training session in the sport of climbing. The state of Andrzej was considered to be hopeless, so the Congregation and family prayed through the intercession of Mother Celine for his health. Unexpectedly on the last day of the novena the completely well Andrzej was discharged from the hospital. There was no need for lengthy rehabilitation. On August 15, 1999 Andrzej and his parents came to Kęty to thank for the prayers and to present the documentation pertaining to his accident and healing.
A significant moment in the process of beatification of Mother Celine was the fact of the translation of the remains of the Mothers from the crypt under the convent chapel in Kęty to the parish church of SS. Margaret and Catherine on April 3, 2001. This was the fulfilment of a desire that grew during the last years to facilitate access to the tombs of the Mothers and to bring their spiritual presence closer to the People of God. On that day Fr. Stefan Ryłko CRL, taking part in the exhumation and translation of the Mothers earthly remains became interested in the cure of Andrzej Mecherzyński-Wiktor. The documents were quickly gathered and the decision about the process was made at the place of the cure, therefore in Kraków. The opening of the process on January 25, 2002 and its closing on April 10th of the same year was carried out by Card. Francis Macharski. Documentation from the process was sent to the Congregation for the Causes of Saints that issued the decree concerning its validity. After the successful carrying out of the further stages of the process, on December 16, 2006 the Holy Father Benedict XVIU signed the decree confirming the miracle.
The beatification of Mother Celine, presided over by Cardinal Jose Saraiva Martins, prefect of the Congregation for the Causes of Saints, took place on October 27, 2007 in Rome, in the papal basilica of St. John Lateran. The solemn Eucharist was concelebrated by cardinals, archbishops and bishops, representing the places of the presence and service of the Sisters of the Resurrection in the world, as well as many priests, including the Resurrectionists. The beatification was preceded by a Mass in the Church of St. Joachim in Prati, and on October 28, in the basilica of St. Mary Major, a Mass of thanksgiving for the beatification. Also on October 28 during the praying of the Angelus our Holy Father spoke about the bloodless martyrdom of Celine Chludzińska-Borzęcka, who with her example teaches us that every vocation serves for sanctification and the apostolate. On October 31 during the Wednesday papal audience, Benedict XVI when greeting the participants in the beatification ceremony said: Blessed Celine is for us an example of fulfilling daily obligations with faith, love and surrender to the will of God. For the realization of her spiritual testament and call: “In God there is happiness forever,” “Be saints,” I sincerely bless the entire Congregation of the Sisters of the Resurrection and all of you.
We encourage you to prayer through the intercession of Blessed Celine, our
Mother Foundress. Let us ask for a miracle through her intercession in order to
rejoice with the whole Church with her canonization
PRAYER FOR GRACES THROUGH
THE INTERCESSION OF BLESSED CELINE BORZĘCKA
SOURCE : https://www.suorecr.it/blessed-m-celine/?lang=en
Beata Celina
Chludzinska Borzecka Vedova, fondatrice
Festa: 26 ottobre
Antowil, Polonia, 29
ottobre 1833 – Cracovia, Polonia, 26 ottobre 1913
Celina Chludzinska nacque
il 29 ottobre 1833 ad Antowil (Polonia) e morì il 26 ottobre 1913 a Cracovia
(Polonia). Come santa Rita, attraversò tutti gli stati di vita del cristiano.
Vergine, sposa, madre di famiglia, vedova, religiosa e fondatrice, aspirò
costantemente alla perfezione cristiana. Innamorata della sua patria, operò per
l’innalzamento spirituale dei polacchi dispersi in Europa e America. Moglie
esemplare e madre di 4 figli, si trasferì a Vienna per meglio curare il marito
rimasto paralizzato. Nella capitale austriaca conobbe padre Pietro Semenenko,
uno dei sostenitori della spiritualità risurrezionista e cofondatore della
congregazione maschile della Risurrezione. Alla morte del marito, con la figlia
Edvige si trasferisce a Roma dove può finalmente dedicarsi alla vita religiosa.
Le due donne sono guidate dalla convinzione che Cristo è presente nelle anime,
le libera dalla schiavitù presente e le rigenera a vita nuova.Nel 1891 Celina
può finalmente tornare in patria per aprirvi una casa del nuovo istituto.
Presto seguiranno altre fondazioni a Czestochowa, a Varsavia, in Bulgaria.
All’inizio del nuovo secolo, alcune consorelle si imbarcano per gli Stati
Uniti, dove le nuove religiose hanno presto una rapida diffusione. Nel 1906
muore a Roma la figlia Edvige. Per madre Celina, che già deve affrontare
numerose difficoltà connesse con la fondazione della congregazione, è una dura
prova.Nonostante tutto, intensifica la sua attività. Profondamente convinta
della presenza di Cristo nella sua vita, porta la pesante croce per arrivare, come
Gesù, alla resurrezione e alla gloria.Dichiarata “venerabile” l’11 febbraio
1982, è stato riconosciuto un miracolo attribuito alla sua intercessione in
data 16 dicembre 2006 e finalmente il 27 ottobre 2007 è stata beatificata a
Roma nella Basilica di San Giovanni in Laterano.
Celina Chludzinska nacque il 29 ottobre 1833 ad Antowil, nella Polonia orientale. Ben presto avvertì di essere chiamata alla vita religiosa, ma sia i genitori che il vescovo, suo direttore spirituale, la orientarono verso il matrimonio. Convolata a nozze nel 1853, fu una moglie esemplare e madre di quattro figli. Nel 1863 fu arrestata per aver aiutato alcuni insorti contro il regime zarista e sei anni dopo si trasferì a Vienna per dedicarsi all’assistenza del marito paralizzato, nonché all’educazione delle figlie Celina ed Edvige. Rimasta vedova, nel 1875 si trasferì a Roma, ove grazie al servo di Dio Pietro Semenenko venne a contatto con la spiritualità risurrezionista.
Insieme con la figlia Edvige decise allora di intraprendere finalmente la vita religiosa e nel 1882 diede vita alla Congregazione delle Suore della Risurrezione di Nostro Signore Gesù Cristo (in realtà ufficializzata poi solo nove anni dopo) di carattere contemplativo-attivo, volta all’educazione cristiana delle ragazze ed al rinnovamento religioso e morale delle donne in genere.
Chiamata poi dal Cardinal Dunajewski, nel 1891 aprì in Polonia la casa del noviziato a Kety e dal 1896 portò la sua opera anche in Bulgaria, non limitandosi all’apostolato per i cattolici ma dedicandosi anche all’attività missionaria tra gli ortodossi. Rispettivamente negli anni 1898 e 1900 aprì le case di Czestochowa e Varsavia, ove le suore si ritrovarono costrette a nascondere la loro identità di religiose. Nel 1900 inviò alcune suore anche negli Stati Uniti d’America per l’educazione degli emigranti polacchi ed organizzò l’associazione laicale delle cosiddette suore aggregate affinchè svolgessero il loro apostolato nel loro ambiente di vita secolare.
Nel 1902 intraprese la fondazione della casa madre a Roma, nel 1905 ottenette il “decretum laudis” per l’istituto e dal 1906, dopo la morte improvvisa della figlia Edvige, intensificò la sua attività e non senza fatica visitò le numerose case sparse in Europa ed in America. Nel 1911 convocò il primo capitolo generale, che la elesse a vita superiora generale, ma soli due anni dopo morì presso Cracovia il 26 ottobre 1913. Tra i suoi scritti che ci sono rimasti abbiamo le “Memorie per le mie figlie”, volte a porre in rilievo l’importanza della fiducia nell’educazione dei giovani, e le “Lettere dalla Bulgaria”.
La congregazione, la cui base spirituale è costituita dal Mistero pasquale ed il fine apostolico consiste nell’educazione cristiana e nella cura degli ammalati, è oggi assai diffuso e conta case in Argentina, Australia, Brasile, Canada, Inghilterra, Italia, Polonia e Stati Uniti. Ciò è indubbiamente anche frutto della fama di santità che circondo la fondatrice, Mare Chludzinska, il cui proceso di canonizzazione ebbe inizio nel 1944. Dichiarata “venerabile” l’11 febbraio 1982, è stato riconosciuto un miracolo attribuito alla sua intercessione in data 16 dicembre 2006 e finalmente il 27 ottobre 2007 è stata beatificata a Roma nella Basilica di San Giovanni in Laterano.
Autore: Fabio Arduino
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/93273
OMELIA DEL CARDINALE JOSÉ
SARAIVA MARTINS
Cari fratelli e sorelle,
una beatificazione è sempre un canto all'onnipotenza e alla misericordia di Dio, per l'infinito amore e l'immensa grazia con cui opera nei suoi figli più fedeli. Con gioia oggi contempliamo le meraviglie compiute in Celina Chludzińska Borzęcka, oggi iscritta nell'albo dei beati. Questa celebrazione ricorda a ciascuno di noi che l'amore di Dio è la fonte, la méta e il sostegno di ogni santità.
Saluto anzitutto gli eminentissimi signori cardinali: Camillo Ruini, Vicario di
Sua Santità per la diocesi di Roma, e Stanislao Dziwisz, arcivescovo di
Cracovia, che rappresentano due diocesi particolarmente legate a questa causa
di beatificazione: Roma, diocesi dell'inchiesta sulla vita e sulle virtù, e
Cracovia, diocesi del processo sul miracolo, avvenuto grazie all'intercessione
di Madre Celina. Saluto gli eccellentissimi vescovi, che esprimono con la loro
presenza l'unità del collegio episcopale e le diverse realtà ecclesiastiche, in
cui si è sparso e si realizza il carisma di fondazione, affidato dal Cristo
Risorto alla nostra beata. Saluto i sacerdoti, i religiosi e tutti i fedeli
presenti. Un saluto particolare rivolgo alle suore Risurrezioniste, che oggi
vedono la loro madre Fondatrice elevata all'onore degli altari.
L'odierna liturgia della
parola ci propone dei brani biblici di cui la chiave di lettura può essere
ricercata nei concetti di giustizia di Dio e umiltà dell'uomo. Il sapiente
Siracide parla di un Dio che è giusto nei suoi giudizi e non si fa condizionare
dalle posizioni sociali, ritenute dagli uomini privilegiate. Anzi: colui che è
povero, si sente oppresso, soffre a causa delle disgrazie capitategli, ma
"venera Dio", egli è gradito all'Altissimo e "la sua
preghiera giungerà fino alle nubi". Sono infatti l'umiltà e la povertà in
spirito i due elementi essenziali della preghiera del credente.
Per arrivare alla
gloriosa "corona di giustizia", che il Signore ci consegnerà in quel
giorno, bisogna aggiungere alla preghiera l'atteggiamento di umiltà e
perseverare nei momenti di difficoltà, sostenere le prove, ponendo tutta la
fiducia nella volontà di Dio giusto e fedele che ci salverà per il suo regno
eterno.
Tutta la storia della
salvezza, di cui un frammento abbiamo meditato nella liturgia della parola,
viene proposta agli uomini per manifestare loro le meraviglie di Dio e anche
per incoraggiarli a cogliere quel continuo invito di Dio a tradurre la realtà
della grazia nel proprio vissuto quotidiano. È proprio così che l'uomo si
scopre voluto e amato da Dio, e perciò chiamato all'unione sempre più intima
con Lui; e dall'altro canto si sente spinto a rispondere in preghiera e in
umiltà alla voce della chiamata e intraprendere il cammino verso la santità. A
tale proposito la beata Celina si sforzava di educare le proprie figlie a
vedere nella umiltà verso Dio l'unico criterio di riferimento per la loro vita
e del possibile progresso nella santità.
La stessa prospettiva
troviamo come filo conduttore dell'omelia del Santo Padre, Benedetto XVI,
durante l'ultimo
incontro dei giovani a Loreto, il 2 settembre 2007. Il Papa incoraggiava
ardentemente i giovani: "Non seguite la via dell'orgoglio, bensì quella
dell'umiltà. Andate controcorrente: non ascoltate le voci interessate e
suadenti che oggi da molte parti propagandano modelli di vita improntati
all'arroganza e alla violenza, alla prepotenza e al successo ad ogni costo,
all'apparire e all'avere, a scapito dell'essere. (...) Non abbiate paura di
apparire diversi e di venire criticati per ciò che può sembrare perdente e
fuori moda. (...) Quella dell'umiltà è la via maestra... È la via scelta da
Cristo... Non è la via della rinuncia ma del coraggio. Non è l'esito di una
sconfitta, ma il risultato di una vittoria dell'amore sull'egoismo e della
grazia sul peccato...". Perché, "tutti, e voi lo sapete, siamo
chiamati a essere santi".
Con la sua beatificazione
siamo oggi resi ancor più partecipi della storia di vita di una donna, che
trattò così seriamente l'insegnamento di Gesù da volerlo seguire fino in fondo,
praticando le virtù cristiane in maniera eroica e divenendo così degna di
essere iscritta nell'albo dei beati.
Nell'Imitazione di Cristo (Libro
I, c. 2, 2) leggiamo: "Dio protegge e libera chi in umiltà lo ama e lo
consola...; gli rivela i suoi segreti e dolcemente lo trae e lo invita a
sé". Queste parole sembrano corrispondere perfettamente al ritratto
spirituale della beata Celina Chludzińska Borzęcka, le cui diverse tappe della
sua vita costituiscono per molte persone un possibile modello da imitare, perché
ci dimostrano che la grandezza dell'uomo non consiste soltanto nel compiere
azioni straordinarie, ma nel vivere la vita quotidiana responsabilmente, ossia
diventando abile di dare così la propria risposta alla grazia di Dio.
La beata Celina visse la
sua storia costantemente unita a Dio in preghiera, che l'ha resa capace di
accettare umilmente varie realtà e situazioni e riconoscere in esse la mano del
Signore che la proteggeva, sosteneva e guidava, facendole seguire sempre la volontà
di Dio, e intuire che - come diceva il servo di Dio Bogdan Janski, fondatore
dei Risurrezionisti - "a volte Dio usa delle strane vie per portarci
ai suoi traguardi". La sua figura sembra essere scolpita dal Divin
Scultore col cesello della orazione e della sottomissione al Suo piano.
Infatti, quando alla ventenne ragazza, che sentiva il profondo desiderio di
offrirsi al Signore nella vita consacrata, perfino nella vita di clausura,
viene comunicata la volontà dei genitori di dover sposarsi, dopo l'afflizione
di tre giorni, segnati dalla tristezza e dalle lacrime, arriva la decisione di
fare gli esercizi spirituali per vivere quel momento a tu per tu con Dio ed
affidare a Lui le sue aspettative, le sue paure e le sue speranze. È la
preghiera che la fa perdurare presso Dio e accettare il matrimonio come parte
del Suo progetto verso di lei. L'orazione fiduciosa accompagna il suo essere
moglie e madre, specialmente quando ben due volte la gioia della nascita dei
figli viene presto spenta dal lutto per la loro morte.
In Dio pone la sua
speranza quando viene arrestata e imprigionata per aver aiutato gli insorti che
lottavano per l'indipendenza della sua amata Polonia. È Dio lo sfogo della sua
anima, quando il marito viene colpito da un attacco di paralisi e perde la
facoltà di muovere le gambe. E lei diventa dolce e paziente infermiera per lui,
unendo all'attenzione e al servizio fisico, il conforto spirituale e l'appoggio
morale. La forza le viene data dall'Eucaristia a cui partecipa tutte le
mattine, attingendo dal sacrificio di Cristo l'ispirazione e l'energia per il
suo sacrificio quotidiano. È proprio vero quanto afferma la Sacramentum
Caritatis: "L'Eucaristia è all'origine di ogni forma di santità
ed ognuno di noi è chiamato a pienezza di vita nello Spirito Santo. Quanti
santi hanno reso autentica la propria vita grazie alla loro pietà eucaristica!
(...) La santità ha sempre trovato il suo centro nel Sacramento
dell'Eucaristia" (94).
È il Divin Maestro a
guidare l'impegno educativo di Madre Celina verso le figlie, svolto con amore,
accuratezza e responsabilità, di cui tracce abbiamo nel suo diario, scritto per
le figlie, che ci rivela il segreto della vita nella fede e nella carità, nella
libertà e nella verità. Non bisogna quindi meravigliarsi che una delle figlie,
Edvige, oggi venerabile serva di Dio, si unirà alla madre quando verrà il
momento di fondazione del nuovo istituto religioso. Quanto è bella questa
scena, che la beata ci racconta in una delle sue lettere, quando, venuta a
sapere della malattia della figlia e dell'incertezza riguardo al futuro,
scrive: "Sono uscita da casa da sola e mi sono inginocchiata sulla
soglia della chiesa che era già chiusa, e mi sono messa a piangere, e a pregare
intensamente - ed ecco mi sono sentita rincuorata, cioè la speranza è entrata
nella mia anima, la speranza che non mi abbandona mai, perché Dio vuole così. E
mi sono alzata con coraggio per continuare la lotta fino alla fine dei miei
giorni" (28 agosto 1890). Quando bisogna affrontare sia molte
incertezze interne e vacillazioni riguardo la volontà di Dio, che accuse e
calunnie esterne verso la nuova fondazione è di nuovo la preghiera fiduciosa e
umile che porta la risposta dall'alto. Nella lettera al padre Semenenko CR, suo
direttore spirituale, descrive l'esperienza avuta durante l'adorazione del
Santissimo nella Chiesa di San Claudio a Roma: "Mentre stavo immersa
nei pensieri, non sentendo che cosa succedeva attorno a me, ho visto molto
chiaramente le religiose che si muovevano in lunghi abiti neri, cinti con il
cordone, e con il lungo velo sulla testa. Allora ho detto a me stessa: le
Risurrezioniste. E ho pregato che fossero le Risurrezioniste". Non è
facile iniziare un nuovo stile di vita quando si ha 58 anni, però quando si è
uniti al Cristo "nulla è impossibile". Con la preghiera umile che
penetra le nubi, fa i voti religiosi a Roma e poi, con orazione costante, porta
la bandiera del Risorto in Bulgaria, in America e in Polonia.
La roccia di rifugio
della novella beata è Dio, specie nei momenti di abbandono più desolante, che
vengono da tre morti particolarmente dolorose: quella del marito, quella del
direttore spirituale nella fondazione dell'istituto, padre Pietro Semenenko CR,
e quella della figlia, Edvige, la colonna di sostegno di Madre Celina agli
albori della vita religiosa. Quante ore di preghiera ci sono volute per
accettare con sottomissione quei decreti della Provvidenza e per essere in
grado di dire: "Non esiste alcuna cosa che l'anima non potrebbe
sopportare per l'amore di Gesù". Quanta umiltà bisognava avere per saper
scrivere: "Dio mi ha tolto ciò che umanamente mi dava la sicurezza,
per farmi vedere che la sua opera può poggiarsi unicamente su di Lui".
Dopo la morte della beata
Celina, monsignor Teodorowicz, arcivescovo di Leopoli, scrisse: "Era
silenziosa, molto umile; era un'anima molto semplice. Non attirava l'attenzione
di nessuno sopra di sé". E fu probabilmente proprio per questo che ella
attirò lo sguardo di Dio. E attraverso la sua vita di santità continua ad
attrarre anche oggi. Moglie, madre, vedova e religiosa: ecco le diverse tappe
della vita della beata Celina, caratterizzate da ciò che di più la distingue e
definisce ottimamente: la fedeltà nel compiere la volontà di Dio in tutta
umiltà e disponibilità, e in profonda preghiera, ispirandosi al mistero
pasquale.
Le beatificazioni e le
canonizzazioni sono specchio efficace della vitalità della Chiesa e dell'azione
santificante dello Spirito che la guida sulle vie della storia. Come ci insegna
il Sommo Pontefice, Benedetto XVI: "...La piena realizzazione dell'uomo
consiste nella santità, in una vita vissuta nell'incontro con Dio, che così
diventa luminosa anche per gli altri, anche per il mondo" (Udienza
generale, 29 agosto 2007). Come lo fu la vita della beata Madre Celina.
Come deve essere, grazie alla sua intercessione e al suo esempio, anche la vita
nostra.
Amen!
Celina Chludzińska v.
Borzęcka
(1833-1913)
Beatificazione:
- 27 ottobre 2007
- Papa Benedetto
XVI
Memoria Liturgica:
- 26 ottobre
"Dio mi ha tolto ciò
che umanamente mi dava la sicurezza, per farmi vedere che la sua opera può
poggiarsi unicamente su di Lui"
Celina Chludzińska
Borzęcka nacque il 29 ottobre 1833 ad Antowil, presso Orsza (allora
territorio polacco, odierna Bielorussia) da Ignazio e Petronella Chludzinski,
una famiglia di ricchi proprietari terrieri. Crebbe in un ambiente di sane
tradizioni cattoliche e patriottiche. L'istruzione le fu data in casa come era
costume del tempo e come dettava la posizione sociale dei genitori.
La vita spirituale di
Celina cominciò a svilupparsi ben presto e la domanda indirizzata a Dio:
"Cosa vuoi che io faccia con la mia vita?" apparve spesso nelle sue
preghiere. Dopo un ritiro a Vilnius nel 1853, espresse il desiderio di
diventare suora, ma incontrò l'opposizione dei genitori. Obbedendo alla volontà
dei genitori e al consiglio del suo confessore, all'età di 20 anni si sposò
nella cattedrale di Vilnius con Giuseppe Borzecki, proprietario di una tenuta
vicino a Grodno. Comunque, rimase dentro di lei una convinzione interiore
che "la sua vita non sarebbe dovuta finire in un modo
ordinario".
Celina, profondamente
amata dal marito, era anche lei moglie amorosa ed esemplare, che condivideva la
responsabilità per la tenuta e dimostrava la sua attenzione ai poveri. Ebbe
quattro figli, di cui due morirono nell'infanzia. Celina considerò le due
figlie rimaste come dono di Dio, affidato alla sua responsabilità. Nelle sue
"Memorie per le mie figlie" rivelò i propri sforzi nello sviluppare
la loro relazione con Dio in quanto Creatore e Padre amoroso. Incoraggiava le
figlie all'auto-dominio e al servizio del prossimo. Ognuna delle figlie era
trattata in maniera unica e individuale e le era lasciata la libertà di
scegliere la via della vocazione che voleva seguire.
Quando, nel 1869,
Giuseppe Borzecki ebbe un ictus che lo lasciò paralizzato, Celina si trasferì
con la famiglia a Vienna per ottenere le migliori cure mediche per lui. Durante
la sua sofferenza che durò ben cinque anni, lei era la sorgente del sostegno
spirituale e morale per lui e funse da sua sensibile e dedicata infermiera.
Simultaneamente continuava a prodigarsi per l'educazione delle figlie.
Dopo la morte del marito,
Celina con le figlie andò a Roma nel 1875 per allargare i propri orizzonti
spirituali e culturali. Inoltre stava cercando indicazioni riguardo alla
volontà di Dio per se stessa e per le figlie. Nella chiesa di San Claudio a
Roma incontrò il cofondatore dei Risurrezionisti, Padre Pietro Semenenko, il
quale per molti anni desiderava fondare un ramo femminile della Congregazione
della Risurrezione di Nostro Signore Gesù Cristo. Lei divenne una sua
penitente. P. Pietro la introdusse alla spiritualità concentrata sul Mistero
Pasquale di Cristo. Più tardi lei esprimerà la sua via alla santità nel motto
che sarà iscritto sulla croce della professione dei voti perpetui di ogni Suora
della Risurrezione: Per crucem et mortem ad resurrectionem et gloriam.
Nel 1882, Celina
Borzecka, insieme con la sua figlia più piccola, Edvige, e altre donne cominciò
la vita in comunità a Roma, sotto la direzione spirituale di P. Pietro
Semenenko. Dopo l'improvvisa morte del Padre, avvenuta nel 1886 a Parigi, Celina
dovette affrontare gli intrighi delle persone contrarie alla nuova fondazione e
i loro tentativi di unire la nuova comunità a uno degli istituti già esistenti.
Celina, sempre più fortemente, sentiva la chiamata a fondare una comunità delle
donne dedicate al Mistero della Risurrezione: la vocazione a vivere
consapevolmente la propria vita nella sua dimensione personale, comunitaria e
apostolica, attraverso la forza che proviene da Gesù Risorto. Lei non volle mai
abbandonare lo specifico spirito e stile di vita della sua comunità né il suo
nome: Suore della Risurrezione.
Nel 1887, assistita dai
fedeli amici, Celina aprì la sua prima scuola pomeridiana per le ragazze, dove
Mons. Giacomo Della Chiesa, il futuro Papa Benedetto XV, i cui genitori
abitavano nell'appartamento accanto alla scuola, servì da cappellano e
catechista.
Dopo anni di prove e
sofferenze, Celina Borzecka e sua figlia, Edvige, co-fondatrice, il 6 gennaio
1891 fecero la professione dei voti religiosi in quanto Suore della
Risurrezione, alla presenza del Card. Lucido Parocchi, Vicario Generale di Sua
Santità per la Diocesi di Roma, dando ufficialmente inizio alla nuova
Congregazione. Nell'autunno dello stesso anno, Celina aprì la prima casa in
territorio polacco, a Kety, vicino a Wadowice, intesa principalmente come la
sede del noviziato. Man mano che cresceva il numero delle suore, la Fondatrice
cominciò a mettere in pratica il suo sogno di una Congregazione in grado di
contribuire al rinnovamento della società, specialmente tramite l'educazione.
Fondò (invitata dai Risurrezionisti) la missione ecumenica a Malko Tirnovo in
Bulgaria (allora parte dell'Impero Turco). Poi arrivarono le fondazioni a
Czestochowa, a Varsavia (in Polonia) e a Chicago in USA, dove le suore
iniziarono il lavoro nelle parrocchie degli emigrati polacchi.
Nel 1904, Madre Celina
scelse la zona di Prati a Roma per costruire la Casa-Madre della Congregazione
all'ombra del Vaticano. Lavorò duramente, assieme alla figlia, e finalmente nel
1905 si rallegrò per il Decretum Laudis ricevuto dalla sua
Congregazione. Dopo la improvvisa scomparsa della figlia, Edvige, all'età di 43
anni, Celina convocò il primo capitolo generale della comunità nel 1911, dove
fu eletta superiora generale ad vitam. Spese i suoi ultimi anni di vita
nelle frequenti visite alle case della Congregazione e nell'ampia
corrispondenza con le consorelle, formandole nello spirito della fondazione.
Pian piano che si
avvicinava la morte Celina ripeteva alle suore: "Siate sante".
Espresse il dinamismo della sua vita, quando prima di morire, scrisse su un
pezzo di carta, non potendo più parlare: "In Dio c'è la felicità in
eterno". Madre Celina Borzecka morì il 26 ottobre 1913, in un semplice
appartamento a Cracovia, dove si trovava di passaggio durante una visita canonica.
Rispondendo
all'incoraggiamento del Papa Pio XII, la sua causa di beatificazione fu aperta
a Roma nel 1944. Il Decreto sull'eroicità delle virtù fu promulgato l'11
febbraio 1982 e il miracolo per la beatificazione è stato approvato il 16
dicembre 2007.
La Beata Celina
appartenne ad un raro gruppo di donne che sperimentarono diversi stati di vita:
moglie, madre, vedova, religiosa e fondatrice. Nonostante molte e varie opere
realizzate nella sua vita, lei con tutta semplicità e umiltà, scrisse, dando
così una caratteristica alla sua vita spirituale: "Dio non mi ha chiamato
a fare le cose straordinarie... forse perché non voleva che diventassi
orgogliosa. La mia vocazione è quella di compiere la volontà di Dio fedelmente
e con amore".
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/celina-chludzinska-v-borzecka.html
Celina Chludzińska v.
Borzęcka (1833-1913)
Fondatrice della
Congregazione delle Suore della Risurrezione di Nostro Signore Gesù Cristo
Celina Chludzińska
Borzęcka nacque il 29 ottobre 1833 ad Antowil, presso Orsza (allora territorio
polacco, odierna Bielorussia) da Ignazio e Petronella Chludzinski, una famiglia
di ricchi proprietari terrieri. Crebbe in un ambiente di sane tradizioni cattoliche
e patriottiche. L'istruzione le fu data in casa come era costume del tempo e
come dettava la posizione sociale dei genitori.
La vita spirituale di
Celina cominciò a svilupparsi ben presto e la domanda indirizzata a Dio:
"Cosa vuoi che io faccia con la mia vita?" apparve spesso nelle sue
preghiere. Dopo un ritiro a Vilnius nel 1853, espresse il desiderio di
diventare suora, ma incontrò l'opposizione dei genitori. Obbedendo alla volontà
dei genitori e al consiglio del suo confessore, all'età di 20 anni si sposò
nella cattedrale di Vilnius con Giuseppe Borzecki, proprietario di una tenuta
vicino a Grodno. Comunque, rimase dentro di lei una convinzione interiore
che "la sua vita non sarebbe dovuta finire in un modo
ordinario".
Celina, profondamente
amata dal marito, era anche lei moglie amorosa ed esemplare, che condivideva la
responsabilità per la tenuta e dimostrava la sua attenzione ai poveri. Ebbe
quattro figli, di cui due morirono nell'infanzia. Celina considerò le due
figlie rimaste come dono di Dio, affidato alla sua responsabilità. Nelle sue
"Memorie per le mie figlie" rivelò i propri sforzi nello sviluppare
la loro relazione con Dio in quanto Creatore e Padre amoroso. Incoraggiava le
figlie all'auto-dominio e al servizio del prossimo. Ognuna delle figlie era
trattata in maniera unica e individuale e le era lasciata la libertà di
scegliere la via della vocazione che voleva seguire.
Quando, nel 1869,
Giuseppe Borzecki ebbe un ictus che lo lasciò paralizzato, Celina si trasferì
con la famiglia a Vienna per ottenere le migliori cure mediche per lui. Durante
la sua sofferenza che durò ben cinque anni, lei era la sorgente del sostegno
spirituale e morale per lui e funse da sua sensibile e dedicata infermiera.
Simultaneamente continuava a prodigarsi per l'educazione delle figlie.
Dopo la morte del marito,
Celina con le figlie andò a Roma nel 1875 per allargare i propri orizzonti
spirituali e culturali. Inoltre stava cercando indicazioni riguardo alla
volontà di Dio per se stessa e per le figlie. Nella chiesa di San Claudio a
Roma incontrò il cofondatore dei Risurrezionisti, Padre Pietro Semenenko, il
quale per molti anni desiderava fondare un ramo femminile della Congregazione
della Risurrezione di Nostro Signore Gesù Cristo. Lei divenne una sua
penitente. P. Pietro la introdusse alla spiritualità concentrata sul Mistero
Pasquale di Cristo. Più tardi lei esprimerà la sua via alla santità nel motto
che sarà iscritto sulla croce della professione dei voti perpetui di ogni Suora
della Risurrezione: Per crucem et mortem ad resurrectionem et gloriam.
Nel 1882, Celina
Borzecka, insieme con la sua figlia più piccola, Edvige, e altre donne cominciò
la vita in comunità a Roma, sotto la direzione spirituale di P. Pietro
Semenenko. Dopo l'improvvisa morte del Padre, avvenuta nel 1886 a Parigi,
Celina dovette affrontare gli intrighi delle persone contrarie alla nuova
fondazione e i loro tentativi di unire la nuova comunità a uno degli istituti
già esistenti. Celina, sempre più fortemente, sentiva la chiamata a fondare una
comunità delle donne dedicate al Mistero della Risurrezione: la vocazione a
vivere consapevolmente la propria vita nella sua dimensione personale,
comunitaria e apostolica, attraverso la forza che proviene da Gesù Risorto. Lei
non volle mai abbandonare lo specifico spirito e stile di vita della sua
comunità né il suo nome: Suore della Risurrezione.
Nel 1887, assistita dai
fedeli amici, Celina aprì la sua prima scuola pomeridiana per le ragazze, dove
Mons. Giacomo Della Chiesa, il futuro Papa Benedetto XV, i cui genitori
abitavano nell'appartamento accanto alla scuola, servì da cappellano e
catechista.
Dopo anni di prove e
sofferenze, Celina Borzecka e sua figlia, Edvige, co-fondatrice, il 6 gennaio
1891 fecero la professione dei voti religiosi in quanto Suore della
Risurrezione, alla presenza del Card. Lucido Parocchi, Vicario Generale di Sua
Santità per la Diocesi di Roma, dando ufficialmente inizio alla nuova
Congregazione. Nell'autunno dello stesso anno, Celina aprì la prima casa in
territorio polacco, a Kety, vicino a Wadowice, intesa principalmente come la
sede del noviziato. Man mano che cresceva il numero delle suore, la Fondatrice
cominciò a mettere in pratica il suo sogno di una Congregazione in grado di
contribuire al rinnovamento della società, specialmente tramite l'educazione.
Fondò (invitata dai Risurrezionisti) la missione ecumenica a Malko Tirnovo in
Bulgaria (allora parte dell'Impero Turco). Poi arrivarono le fondazioni a
Czestochowa, a Varsavia (in Polonia) e a Chicago in USA, dove le suore iniziarono
il lavoro nelle parrocchie degli emigrati polacchi.
Nel 1904, Madre Celina
scelse la zona di Prati a Roma per costruire la Casa-Madre della Congregazione
all'ombra del Vaticano. Lavorò duramente, assieme alla figlia, e finalmente nel
1905 si rallegrò per il Decretum Laudis ricevuto dalla sua
Congregazione. Dopo la improvvisa scomparsa della figlia, Edvige, all'età di 43
anni, Celina convocò il primo capitolo generale della comunità nel 1911, dove
fu eletta superiora generale ad vitam. Spese i suoi ultimi anni di vita
nelle frequenti visite alle case della Congregazione e nell'ampia
corrispondenza con le consorelle, formandole nello spirito della fondazione.
Pian piano che si
avvicinava la morte Celina ripeteva alle suore: "Siate sante".
Espresse il dinamismo della sua vita, quando prima di morire, scrisse su un
pezzo di carta, non potendo più parlare: "In Dio c'è la felicità in
eterno". Madre Celina Borzecka morì il 26 ottobre 1913, in un semplice
appartamento a Cracovia, dove si trovava di passaggio durante una visita
canonica.
Rispondendo
all'incoraggiamento del Papa Pio XII, la sua causa di beatificazione fu aperta
a Roma nel 1944. Il Decreto sull'eroicità delle virtù fu promulgato l'11
febbraio 1982 e il miracolo per la beatificazione è stato approvato il 16
dicembre 2007.
La Beata Celina
appartenne ad un raro gruppo di donne che sperimentarono diversi stati di vita:
moglie, madre, vedova, religiosa e fondatrice. Nonostante molte e varie opere
realizzate nella sua vita, lei con tutta semplicità e umiltà, scrisse, dando
così una caratteristica alla sua vita spirituale: "Dio non mi ha chiamato
a fare le cose straordinarie... forse perché non voleva che diventassi
orgogliosa. La mia vocazione è quella di compiere la volontà di Dio fedelmente
e con amore".
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20071027_chludzinska_it.html
Beatification of Mother
Celine Chludzinska Borzecka : https://sotr.solutiosoftware.com/about-us/history/3-beatification-of-mother-celine-chludzinska-borzecka


