mardi 18 février 2025

Sainte GELTRUDE (CATERINA) COMENSOLI, vierge religieuse de la Compagnia di Sant’Angela Merici et fondatrice de l’Istituto delle Suore Sacramentine

 

Santa Geltrude Comensolivergine italianacofondatrice della congregazione delle Suore Sacramentine.

Sainte Caterina Comensoli (1847-1903), fondatrice des sœurs sacramentines de Bergame


Sainte Gertrude

Fondatrice des Sacramentines de Bergame (+ 1903)

Née en 1847, Catherine Comensoli prit le nom de religion de Gertrude et fonda une Congrégation de religieuses pour l'adoration du Saint-Sacrement et l'éducation de la jeunesse à Bergame en Lombardie.
Béatifiée le 1er octobre 1989 par Jean-Paul II.

Canonisée par Benoît XVI le 26 avril 2009.

"Dès son enfance, sainte Gertrude Comensoli ressentit une attraction particulière pour Jésus. L'adoration du Christ eucharistique devint le but principal de sa vie, nous pourrions presque dire la condition habituelle de son existence. Ce fut en effet devant l'Eucharistie que sainte Gertrude comprit sa vocation et sa mission dans l'Église:  celle de se consacrer sans réserves à l'action apostolique et missionnaire, en particulier en faveur de la jeunesse. C'est ainsi que naquit, en obéissance au Pape Léon XIII, son Institut qui visait à traduire la 'charité contemplée' en Christ eucharistique, en 'charité vécue' en se consacrant à son prochain dans le besoin. Dans une société égarée et souvent blessée, comme la nôtre, à une jeunesse, comme celle de notre époque, à la recherche de valeurs et d'un sens à donner à sa propre existence, sainte Gertrude indique comme solide point de référence le Dieu qui, dans l'Eucharistie, s'est fait notre compagnon de voyage. Elle nous rappelle que 'l'adoration doit prévaloir sur toutes les œuvres de charité' car c'est de l'amour pour le Christ mort et ressuscité, réellement présent dans le Sacrement eucharistique, que naît cette charité évangélique qui nous pousse à considérer tous les hommes comme nos frères." (homélie de Benoît XVI)

À Bergame en Lombardie, l'an 1903, la bienheureuse Gertrude (Catherine Comensoli), vierge, qui fonda une Congrégation de religieuses pour l'adoration du Saint-Sacrement et l'éducation de la jeunesse.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10843/Sainte-Gertrude.html#:~:text=Fondatrice%20des%20Sacramentines%20de%20Bergame,1989%20par%20Jean%2DPaul%20II.

CHAPELLE PAPALE

POUR LA CANONISATION DES BIENHEUREUX:

Arcangelo Tadini (1846-1912)

Bernardo Tolomei (1272-1348)

 Nuno de Santa Maria Alvares Pereira (1360-1431)

Gertrude Comensoli (1847-1903)

Caterina Volpicelli (1839-1894)  

HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVI

Place Saint-Pierre

Dimanche, 26 avril 2009

Chers frères et sœurs,

En ce troisième dimanche du temps pascal, la liturgie place encore une fois au centre de notre attention le mystère du Christ ressuscité. Victorieux sur le mal et sur la mort, l'Auteur de la vie, qui s'est immolé en tant que victime d'expiation pour nos péchés, "continue à s'offrir pour nous et intercède comme notre avocat; sacrifié sur la croix, il ne meurt plus et, avec les signes de la passion, il vit immortel" (cf. Préface pascale 3). Laissons-nous intérieurement inonder par la lumière pascale qui émane de ce grand mystère, et avec le Psaume responsorial prions:  "Que resplendisse sur nous, Seigneur, la lumière de ton visage".

La lumière du visage du Christ ressuscité resplendit aujourd'hui sur nous, en particulier à travers les traits évangéliques des cinq bienheureux qui sont inscrits dans l'album des saints au cours de cette célébration:  Arcangelo Tadini, Bernardo Tolomei, Nuno de Santa Maria Alvares Pereira, Gertrude Comensoli et Caterina Volpicelli. Je m'unis volontiers à l'hommage que leur rendent les pèlerins, venus ici de divers pays, à qui j'adresse un salut cordial avec une grande affection. Les différents itinéraires humains et spirituels de ces nouveaux saints nous montrent le renouveau profond qu'accomplit dans le cœur de l'homme le mystère de la résurrection du Christ; un mystère fondamental qui oriente et guide toute l'histoire du salut. C'est donc à juste titre que l'Eglise nous invite toujours, et encore davantage en ce temps pascal, à tourner nos regards vers le Christ ressuscité, réellement présent dans le Sacrement de l'Eucharistie.

Dans la page évangélique, saint Luc rapporte l'une des apparitions de Jésus ressuscité (24, 35-48). Précisément au début du passage, l'évangéliste note que les deux disciples d'Emmaus, revenus en hâte à Jérusalem, racontèrent aux Onze comment ils l'avaient reconnu "quand il avait rompu le pain" (v. 35). Et pendant qu'ils racontaient l'expérience extraordinaire de leur rencontre avec le Seigneur, Celui-ci "lui-même était là au milieu d'eux" (v. 36). A cause de son apparition soudaine, les Apôtres furent frappés de stupeur et de crainte, au point que Jésus, pour les rassurer et vaincre toute réticence et doute, leur demande de le toucher - ce n'était pas un fantôme, mais un homme en chair et en os - et demanda ensuite quelque chose à manger. Encore une fois, comme cela avait eu lieu pour les deux pèlerins d'Emmaus, c'est à table, alors qu'il mange avec les siens, que le Christ ressuscité se manifeste aux disciples, les aidant à comprendre l'Ecriture et à relire les événements du salut à la lumière de la Pâque. "Il fallait que s'accomplisse - dit-il - tout ce qui a été écrit de moi dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes" (v. 44). Et il les invite à regarder vers l'avenir:  "la conversion proclamée en son nom pour le pardon des péchés à toutes les nations" (v. 47).

Chaque communauté revit cette même expérience dans la célébration eucharistique, en particulier la célébration dominicale. L'Eucharistie, le lieu privilégié où l'Eglise reconnaît "l'auteur de la vie" (cf. Ac 3, 15), est "la fraction du pain", comme elle est appelée dans les Actes des Apôtres. Dans celle-ci, grâce à la foi, nous entrons en communion avec le Christ, qui est "autel, victime et prêtre" (cf. Préface pascale 5) et qui est parmi nous. Nous nous rassemblons autour de Lui pour faire mémoire de ses paroles et des événements contenus dans l'Ecriture; nous revivons sa passion, sa mort et sa résurrection. En célébrant l'Eucharistie, nous communiquons avec le Christ, victime d'expiation, et nous puisons en Lui le pardon et la vie. Que serait notre vie de chrétiens sans l'Eucharistie? L'Eucharistie est l'héritage perpétuel et vivant que nous a laissé le Seigneur dans le Sacrement de son Corps et de son Sang, que nous devons constamment repenser et approfondir afin que, comme l'affirmait le vénéré Pape Paul vi, il puisse "imprimer son efficacité inépuisable sur tous les jours de notre vie mortelle" (Insegnamenti, v [1967], p. 779). Nourris par le pain eucharistique, les saints que nous vénérons aujourd'hui ont mené à bien leur mission d'amour évangélique dans les divers domaines où ils ont œuvré avec leurs charismes spécifiques.

Saint Arcangelo Tadini passait de longues heures en prière devant l'Eucharistie, lui qui, ayant toujours à l'esprit dans son ministère pastoral la personne humaine dans sa totalité, aidait ses paroissiens à croître humainement et spirituellement. Ce saint prêtre, ce saint curé, un homme entièrement donné à Dieu, prêt en chaque circonstance à se laisser guider par l'Esprit Saint, était dans le même temps disponible à accueillir les urgences du moment et à y trouver un remède. C'est pourquoi il prit de nombreuses initiatives concrètes et courageuses, comme l'organisation de la "Société ouvrière catholique du secours mutuel", la construction de la filature et de la maison d'accueil pour les ouvrières, ainsi que la fondation, en 1900, de la "Congrégation des Sœurs ouvrières de la Sainte Maison de Nazareth", dans le but d'évangéliser le monde du travail à travers le partage des fatigues, sur l'exemple de la Sainte Famille de Nazareth. Combien fut prophétique l'intuition de Don Tadini et combien son exemple reste actuel aujourd'hui aussi, à une époque de grave crise économique! Il nous rappelle que ce n'est qu'en cultivant une relation constante et profonde avec le Seigneur, en particulier dans le Sacrement de l'Eucharistie, que nous pouvons ensuite être en mesure d'apporter le ferment de l'Evangile dans les différentes activités de travail et dans chaque milieu de notre société.

Chez saint Bernardo Tolomei, initiateur d'un mouvement monastique bénédictin, ressort également l'amour pour la prière et pour le travail manuel. Son existence fut une existence eucharistique, entièrement consacrée à la contemplation, qui se traduisait en un humble service du prochain. En raison de son esprit d'humilité et d'accueil fraternel particulier, il fut réélu abbé par les moines vingt-sept années de suite, jusqu'à sa mort. En outre, pour assurer l'avenir de son œuvre, il obtint de Clément vi, le 21 janvier 1344, l'approbation pontificale de la nouvelle Congrégation bénédictine, dite de "S. Maria di Monte Oliveto". A l'occasion de la grande peste de 1348, il quitta la solitude de Monte Oliveto pour se rendre dans le monastère Saint-Benoît à Porta Tufi, à Sienne, afin d'assister ses moines frappés par le mal, et il mourut lui-même victime de la maladie comme un authentique martyr de la charité. De l'exemple de ce saint, nous vient l'invitation à traduire notre foi en une vie consacrée à Dieu dans la prière et prodiguée au service du prochain sous l'impulsion d'une charité également prête au sacrifice suprême.

"Sachez que le Seigneur a mis à part son fidèle, le Seigneur entend quand je crie vers lui" (Ps 4, 4). Ces paroles du Psaume responsorial expriment le secret de la vie du bienheureux Nuno de Santa María, héros et saint du Portugal. Les soixante-dix années de sa vie se déroulèrent pendant la deuxième moitié du xiv siècle et la première du xv siècle, qui virent ce pays consolider son indépendance de la Castille, puis s'étendre au-delà de l'océan - non sans un dessein particulier de Dieu -, en ouvrant de nouvelles routes qui devaient favoriser l'avènement de l'Evangile du Christ jusqu'aux extrémités de la terre. Saint Nuno se sentait l'instrument de ce dessein supérieur et enrôlé dans la militia Christi c'est-à-dire dans le service de témoignage que chaque chrétien est appelé à rendre dans le monde. Ce qui le caractérisait était une intense vie de prière et la confiance absolue dans l'aide divine. Bien qu'il soit un excellent militaire et un grand chef, il ne permit jamais à ces dons naturels de prévaloir sur l'action suprême qui provient de Dieu. Saint Nuno s'efforçait de ne placer aucun obstacle à l'action de Dieu dans sa vie, en imitant la Sainte Vierge, pour laquelle il éprouvait une grande dévotion et à laquelle il attribuait publiquement ses victoires. Au terme de sa vie, il se retira dans le couvent de carmes dont il avait ordonné la construction. Je suis heureux de présenter à toute l'Eglise cette figure exemplaire, en particulier en raison d'une vie de foi et de prière dans des situations en apparence défavorables, apportant la preuve que dans toute situation, même à caractère militaire et de conflit, il est possible d'agir et de mettre en œuvre les valeurs et les principes de la vie chrétienne, en particulier si celle-ci est placée au service du bien commun et de la gloire de Dieu.

Dès son enfance, sainte Gertrude Comensoli ressentit une attraction particulière pour Jésus. L'adoration du Christ eucharistique devint le but principal de sa vie, nous pourrions presque dire la condition habituelle de son existence. Ce fut en effet devant l'Eucharistie que sainte Gertrude comprit sa vocation et sa mission dans l'Eglise:  celle de se consacrer sans réserves à l'action apostolique et missionnaire, en particulier en faveur de la jeunesse. C'est ainsi que naquit, en obéissance au Pape Léon XIII, son Institut qui visait à traduire la "charité contemplée" en Christ eucharistique, en "charité vécue" en se consacrant à son prochain dans le besoin. Dans une société égarée et souvent blessée, comme la nôtre, à une jeunesse, comme celle de notre époque, à la recherche de valeurs et d'un sens à donner à sa propre existence, sainte Gertrude indique comme solide point de référence le Dieu qui, dans l'Eucharistie, s'est fait notre compagnon de voyage. Elle nous rappelle que "l'adoration doit prévaloir sur toutes les œuvres de charité" car c'est de l'amour pour le Christ mort et ressuscité, réellement présent dans le Sacrement eucharistique, que naît cette charité évangélique qui nous pousse à considérer tous les hommes comme nos frères.

Sainte Caterina Volpicelli fut également un témoin de l'amour divin, qui s'efforça d'"être du Christ, pour conduire au Christ" ceux qu'elle rencontra dans la ville de Naples à la fin du xix siècle, à une époque de crise spirituelle et sociale. Pour elle aussi, le secret fut l'Eucharistie. Elle recommandait à ses premières collaboratrices de cultiver une intense vie spirituelle dans la prière et, surtout, le contact vital avec Jésus Eucharistie. Telle est également aujourd'hui la condition pour poursuivre l'œuvre et la mission qu'elle a commencées et laissées en héritage aux "Servantes du Sacré-Cœur". Pour être d'authentiques éducatrices de la foi, désireuses de transmettre aux nouvelles générations les valeurs de la culture chrétienne, il est indispensable, comme elle aimait à le répéter, de libérer Dieu des prisons dans lesquelles les hommes l'ont enfermé. Ce n'est en effet que dans le cœur du Christ que l'humanité peut trouver sa "demeure stable". Sainte Caterina montre à ses filles spirituelles et à nous tous, le chemin exigeant d'une conversion qui change le cœur à sa racine et qui se traduit en actions cohérentes avec l'Evangile. Il est ainsi possible de poser les bases pour construire une société ouverte à la justice et à la solidarité, en surmontant le déséquilibre économique et culturel qui continue à subsister dans une grande partie de notre monde.

Chers frères et sœurs, nous rendons grâce au Seigneur pour le don de la sainteté, qui aujourd'hui resplendit dans l'Eglise avec une beauté singulière chez Arcangelo Tadini, Bernardo Tolomei, Nuno de Santa Maria Alvares Pereira, Gertrude Comensoli et Caterina Volpicelli. Laissons-nous attirer par leurs exemples, laissons-nous guider par leurs enseignements, afin que notre existence aussi devienne un cantique de louange à Dieu, sur les traces de Jésus, adoré avec foi dans le mystère eucharistique et servi avec générosité chez notre prochain. Que l'intercession maternelle de Marie, Reine des saints, et de ces cinq nouveaux lumineux exemples de sainteté, que nous vénérons aujourd'hui avec joie, nous permette de réaliser cette mission évangélique. Amen!

© Copyright 2009 - Libreria Editrice Vaticana

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/homilies/2009/documents/hf_ben-xvi_hom_20090426_canonizzazioni.html


Saint Geltrude Caterina Comensoli

Also known as

Gertrude

Caterina

Memorial

18 February

Profile

One of a family of eleven children; her father worked an iron forge, and her mother was a seamstress. Caterina joined the Sisters of Charity in Lovere, BergamoItaly in 1862, but she became seriously ill and had to return to her family. When recovered, she stayed in lay life, working as a domestic servant for a parish priest in ChiariItaly, and then for the Countess Fé-Vitali.

In 1878, Caterina made a private vow of chastity, and began teaching children in Capriate San GervasioItaly. On 15 December 1882, she founded the Institute of Sisters of the Blessed Sacrament (Sacramentine Sisters); she took the name Sister Gertrude. Her initial plan was that the Sisters would be devoted to Eucharistic adoration; at the recommendation of Pope Leo XIII, they also worked in the world as teachers of young, factory-working women.

Born

18 January 1847 in Biennio, BresciaItaly as Caterina

Died

18 February 1903 in BergamoItaly of natural causes

Venerated

26 April 1961 by Pope Blessed John XXIII (decree on heroic virtues)

Beatified

1 October 1989 by Pope John Paul II

Canonized

26 April 2009 by Pope Benedict XVI

her canonization miracle involved the cure of 4 year old Vasco Ricchini of life threatening meningitis in 2001 through the prayers of the Sacramentine Sisters for her intercession

Patronage

Sisters of the Blessed Sacrament (Sacramentine Sisters)

Additional Information

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

Catholic Online

Catholic Saints Guy

Wikipedia

images

Santi e Beati

Wikimedia Commons

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

Wikipedia

fonti in italiano

Cathopedia

Dicastero delle Cause dei Santi

Santi e Beati

Suore Sacramentine di Bergamo

Wikipedia

MLA Citation

“Saint Geltrude Caterina Comensoli“. CatholicSaints.Info. 15 February 2023. Web. 17 February 2025. <https://catholicsaints.info/saint-gertrude-caterina-comensoli/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-gertrude-caterina-comensoli/

HOLY MASS FOR THE CANONIZATION OF FIVE NEW SAINTS

Arcangelo Tadini (1846-1912)

Bernardo Tolomei (1272-1348)


Gertrude Comensoli (1847-1903)

Caterina Volpicelli (1839-1894)

HOMILY OF HIS HOLINESS BENEDICT XVI

St Peter's Square

Third Sunday of Easter, 26 April 2009

Dear Brothers and Sisters,

On this Third Sunday in the Easter Season, the liturgy once again focuses our attention on the mystery of the Risen Christ. Victorious over evil and over death, the Author of life who sacrificed himself as a victim of expiation for our sins, "is still our priest, our advocate who always pleads our cause. Christ is the victim who dies no more, the Lamb, once slain, who lives for ever" (Easter Preface III). Let us allow ourselves to be bathed in the radiance of Easter that shines from this great mystery and with the Responsorial Psalm let us pray: "O Lord, let the light of your countenance shine upon us".

The light of the face of the Risen Christ shines upon us today especially through the Gospel features of the five Blesseds who during this celebration are enrolled in the Roll of Saints: Arcangelo TadiniBernardo TolomeiNuno de Santa Maria Álvares PereiraGeltrude Comensoli and Caterina Volpicelli. I willingly join in the homage that the pilgrims are paying to them, gathered here from various nations and to whom I address a cordial greeting with great affection. The various human and spiritual experiences of these new Saints show us the profound renewal that the mystery of Christ's Resurrection brings about in the human heart; it is a fundamental mystery that orients and guides the entire history of salvation. The Church therefore, especially in this Easter Season, rightly invites us to direct our gaze to the Risen Christ, who is really present in the Sacrament of the Eucharist.

In the Gospel passage, St Luke mentions one of the appearances of the Risen Jesus (24: 35-48). At the very beginning of the passage the Evangelist notes that the two disciples of Emmaus, who hurried back to Jerusalem, had told the Eleven how they recognized him in "the breaking of the bread" (v. 35). And while they were recounting the extraordinary experience of their encounter with the Lord, he "himself stood among them" (v. 36). His sudden appearance frightened the Apostles. They were fearful to the point that Jesus, in order to reassure them and to overcome every hesitation and doubt, asked them to touch him he was not a ghost but a man of flesh and bone and then asked them for something to eat. Once again, as had happened for the two at Emmaus, it is at table while eating with his own that the Risen Christ reveals himself to the disciples, helping them to understand the Scriptures and to reinterpret the events of salvation in the light of Easter. "Everything written about me", he says, "in the law of Moses and the Prophets and the Psalms must be fulfilled" (v. 44). And he invites them to look to the future: "repentance and forgiveness of sins [shall] be preached in his name to all nations" (cf. v. 47).

This very experience of repentance and forgiveness is relived in every community in the Eucharistic celebration, especially on Sundays. The Eucharist, the privileged place in which the Church recognizes "the Author of life" (Acts 3: 15) is "the breaking of the bread", as it is called in the Acts of the Apostles. In it, through faith, we enter into communion with Christ, who is "the priest, the altar, and the lamb of sacrifice" (cf. Preface for Easter, 5) and is among us. Let us gather round him to cherish the memory of his words and of the events contained in Scripture; let us relive his Passion, death and Resurrection. In celebrating the Eucharist we communicate with Christ, the victim of expiation, and from him we draw forgiveness and life. What would our lives as Christians be without the Eucharist? The Eucharist is the perpetual, living inheritance which the Lord has bequeathed to us in the Sacrament of his Body and his Blood and which we must constantly rethink and deepen so that, as venerable Pope Paul vi said, it may "impress its inexhaustible effectiveness on all the days of our earthly life" (Insegnamenti, V [1967], p. 779). Nourished with the Eucharistic Bread, the Saints we are venerating today brought their mission of evangelical love to completion with their own special charisms in the various areas in which they worked.

St Arcangelo Tadini spent long hours in prayer before the Eucharist. Always focusing his pastoral ministry on the totality of the human person, he encouraged the human and spiritual growth of his parishioners. This holy priest, this holy parish priest, a man who belonged entirely to God ready in every circumstance to let himself be guided by the Holy Spirit, was at the same time prepared to face the urgent needs of the moment and find a remedy for them. For this reason he undertook on many practical and courageous initiatives such as the organization of the "Catholic Workers Mutual Aid Association", the construction of a spinning mill and a residence for the workers and, in 1900, the foundation of the "Congregation of Worker Sisters of the Holy House of Nazareth" to evangelize the working world by sharing in the common efforts after the example of the Holy Family of Nazareth. How prophetic the charismatic intuition of Fr Tadini was and how timely his example remains today in an epoch of serious financial crisis! He reminds us that only by cultivating a constant and profound relationship with the Lord, especially in the Sacrament of the Eucharist, can we bring the Gospel leaven to the various fields of work and to every area of our society.

Love for prayer and for manual labour also distinguished St Bernardo Tolomei, the initiator of a unique Benedictine monastic movement. His was a Eucharistic life, entirely dedicated to contemplation, expressed in humble service to neighbour. Because of his rare spirit of humility and brotherly acceptance, he was re-elected abbot for 27 years, until his death. Moreover, in order to guarantee the future of his foundation, on 21 January 1344 he obtained from Clement vi papal approval of the new Benedictine Congregation called "Our Lady of Monte Oliveto". During the epidemic of the Black Death in 1348, he left the solitude of Monte Oliveto for the monastery of S. Benedetto at Porta Tufi, Siena, to attend to his monks stricken with the plague, and died, himself a victim, as an authentic martyr of love. The example of this Saint invites us to express our faith in a life dedicated to God in prayer and spent at the service of our neighbour, impelled by a love that is also ready to make the supreme sacrifice.

"Know that the Lord has set apart the godly for himself; the Lord hears when I call to him" (Ps 4: 3). These words of the Responsorial Psalm express the secret of the life of Bl. Nuno de Santa María, a hero and saint of Portugal. The 70 years of his life belong to the second half of the 14th century and the first half of the 15th, which saw this nation consolidate its independence from Castille and expand beyond the ocean not without a special plan of God opening new routes that were to favour the transit of Christ's Gospel to the ends of the earth. St Nuno felt he was an instrument of this lofty design and enrolled in the militia Christi, that is, in the service of witness that every Christian is called to bear in the world. He was characterized by an intense life of prayer and absolute trust in divine help. Although he was an excellent soldier and a great leader, he never permitted these personal talents to prevail over the supreme action that comes from God. St Nuno allowed no obstacle to come in the way of God's action in his life, imitating Our Lady, to whom he was deeply devoted and to whom he publicly attributed his victories. At the end of his life, he retired to the Carmelite convent whose building he had commissioned. I am glad to point this exemplary figure out to the whole Church particularly because he exercised his life of faith and prayer in contexts apparently unfavourable to it, as proof that in any situation, even military or in war time, it is possible to act and to put into practice the values and principles of Christian life, especially if they are placed at the service of the common good and the glory of God.

Since childhood, Geltrude Comensoli felt a special attraction for Jesus present in the Eucharist. Adoration of Christ in the Eucharist became the principal aim of her life, we could almost say the habitual condition of her existence. Indeed, it was in the presence of the Eucharist that St Geltrude realized what her vocation and mission in the Church was to be: to dedicate herself without reserve to apostolic and missionary action, especially for youth. Thus, in obedience to Pope Leo XIII, her Institute came into being which endeavoured to translate the "charity contemplated" in the Eucharistic Christ, into "charity lived", in dedication to one's needy neighbour. In a bewildered and all too often wounded society like ours, to a youth, like that of our day in search of values and a meaning for their lives, as a sound reference point St Geltrude points to God who, in the Eucharist, has made himself our travelling companion. She reminds us that "adoration must prevail over all the other charitable works", for it is from love for Christ who died and rose and who is really present in the Eucharistic Sacrament, that Gospel charity flows which impels us to see all human beings as our brothers and sisters.

St Caterina Volpicelli was also a witness of divine love. She strove "to belong to Christ in order to bring to Christ" those whom she met in Naples at the end of the 19th century, in a period of spiritual and social crisis. For her too the secret was the Eucharist. She recommended that her first collaborators cultivate an intense spiritual life in prayer and, especially, in vital contact with Jesus in the Eucharist. Today this is still the condition for continuing the work and mission which she began and which she bequeathed as a legacy to the "Servants of the Sacred Heart". In order to be authentic teachers of faith, desirous of passing on to the new generations the values of Christian culture, it is indispensable, as she liked to repeat, to release God from the prisons in which human beings have confined him. In fact, only in the Heart of Christ can humanity find its "permanent dwelling place". St Caterina shows to her spiritual daughters and to all of us the demanding journey of a conversion that radically changes the heart, and is expressed in actions consistent with the Gospel. It is thus possible to lay the foundations for building a society open to justice and solidarity, overcoming that economic and cultural imbalance which continues to exist in a large part of our planet.

Dear brothers and sisters, let us thank the Lord for the gift of holiness that shines out in the Church with rare beauty today in Arcangelo TadiniBernardo TolomeiNuno de Santa Maria Álvares PereiraGeltrude Comensoli and Caterina Volpicelli. Let us be attracted by their examples, let us be guided by their teachings, so that our existence too may become a hymn of praise to God, in the footsteps of Jesus, worshipped with faith in the mystery of the Eucharist and served generously in our neighbour. May the maternal intercession of Mary, Queen of Saints and of these five new luminous examples of holiness whom we venerate joyfully today, obtain for us that we may carry out this evangelical mission. Amen!

© Copyright 2009 - Libreria Editrice Vaticana

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/en/homilies/2009/documents/hf_ben-xvi_hom_20090426_canonizzazioni.html

St. Gertrude Caterina Comensoli

Feastday: February 18

Birth: 1847

Death: 1903

Beatified: Pope John Paul II

Canonized: Pope Benedict XVI

 Gertrude Comensoli, born Catherine, was an Italian who was canonized in 2009 by Pope Benedict XVI. Saint Gertrude was born in Bienne, Valcamonica, then under the Kingdom of Lombardy-Venetia.

Catherine grew up in a family with ten brothers and sisters, of which only three females survived: Bartolomea, Cristina and Catherine precisely.

She received her First Communion in 1867 and joined the Society of St. Angela Merici.

On December 15, 1882, decided to found, with Francesco Spinelli, the Institute of the Sisters Adorers of the Blessed Sacrament (which was also the origin of the Sisters Sacramentine) and taking the name Sister Gertrude.

On 1 November 1894, opened a house of nuns in Castelnuovo Bocca d'Adda and in the same year in the province of Lodi.

Gertrude died February 18, 1903, on 1 October 1989 was proclaimed Blessed by Pope John Paul II, February 26, 2009 was canonized by Pope Benedict XVI, who gave evidence at the solemn ceremony of April 26, 2009.

SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=7214

Geltrude Comensoli (1847-1903)  

GELTRUDE COMENSOLI was born in Bienno in Val Camonica, Brescia, on January 18, 1847, the fifth of ten children. On the same day of her birth, her parents, Carlo and Anna Maria Milesi, took her to the parish Church to be baptized and she was given the name of Caterina. During her childhood, Caterina experienced the joys of innocence and light-heartedness typical of that age. However, the Lord instilled within her the necessity of being intimately united to Him: she was often drawn by a strong desire to pray and meditate deeply. To those who asked her what she was doing she would answer: “I am thinking”.

At the age of seven, unable to resist any longer the pressing invitation of Jesus, one day, in the very early morning, she wrapped herself in her mother’s black shawl and went to the nearby Saint Mary’s Church. Standing at the balustrade, she secretely made her First Communion. Caterina experienced a “heavenly” feeling and swore eternal love to Jesus. The child became more serious, meditative and more absorbed in the thought of Jesus present in the Eucharist who, she realized, was often left alone for many days. While still young, she became an Apostle of the Eucharist: she would have liked to take Jesus present in the Holy Sacrament onto the top of a high mountain so that everyone could see and adore Him.

She chose some among the girls she knew to establish the Guard of Honour. Her ideal was Jesus. The motto: “Jesus, loving You and making others love You”, became the programme of her life. Attracted by a more perfect life, she left her family in 1862 and joined the convent of the Sisters of Charity, founded by St. Bartolomea Capitanio in Lovere, Brescia. Everyone had the highest hopes for her but the wonderful and mysterious ways of Providence were different. The Postulant became seriously ill and was dismissed from the Institute.

After her recovery, she left her village due to the financial situation of her family and, surely not by chance, entered into domestic service, first with Rev. G. B. Rota, parish priest of Chiari, who a few years later was to become the Bishop of Lodi, and afterwards with the Countess Fé-Vitali. These meetings and experiences were to be very important to Caterina. During the Christmas season of 1876 she reaffirmed her dedication to Jesus and wrote a very demanding way of conducting her life, to which she remained faithful.

On the Feast of Corpus Christi of 1878, with the permission of her confessor, she made the vow of chastity, which she had made on the morning of her secret Comunion, perpetual. Without neglecting her duties as a domestic servant, Caterina decided to educate the children of San Gervasio, Bergamo, guiding them towards an honest life of christian and social virtues.

By means of assiduous prayer, mortification, an intense interior life and the practice of the deeds of charity, Caterina prepared herself to accept the will of the Lord. Freed from family responsibilities after her parents’ death, the young woman sought a way to achieve her Eucharistic ideal.

She opened her heart to the Bishop of Bergamo Mgr Speranza, who was, at that time, in Bienno as a guest of the Fé-Vitali’s. He encouraged and assured her that her plans were the will of God.

In 1880, while in Rome with the Fé-Vitali’s, she succeeded in speaking with Pope Leo XIII about her plans to establish a religious institute devoted to the adoration of the Eucharist. The Pope changed them by inviting her to include the education of young female factory workers as well.

Supported by the new Bishop of Bergamo, Mgr Guindani, and by her “Father and Superior”, Rev. F. Spinelli, on December 15, 1882, Caterina, together with two of her friends began the Congregation of the Sacramentine Sisters of Bergamo with the first adoration hour of the Blessed Sacrament. On December 15, 1884 she took the name of Sister Geltrude of the Blessed Sacrament.

The new Congregation revealed itself to be God’s work. In fact, like all God’s work, it endured many adversities which sorely tried the “tender little plant”. However, this plant had already spread its deep roots into the rich soil of prayer, mortification and humility. It mattered little that Sister Geltrude and her Sisters, advised by the Bishop of Bergamo, Mgr Camillo Guindani, successor to Mgr Speranza, had to abandon their first “nest” in order to take refuge in Lodi. Mgr Rota, Bishop of Lodi, welcomed them and generously gave them a house in Lavagna di Comazzo, which temporarily became the Mother House of the Institute.

When innumerable difficulties had been overcome, Mgr Rota, with the Decree of September 8, 1891, gave canonical recognition to the Institute. On March 28, 1892, Mother Geltrude returned to Bergamo, the birthplace of the Congregation. There she gave it decisive and strong direction. God’s work was fulfilled!

The Foundress had guaranteed by then the continuation of the perpetual and public adoration of Jesus in the Blessed Sacrament and had instilled her precious ideas into her Sisters. Hers was a spirit of prayer, sacrifice, mortification, obedience, humility and charity mainly towards the poor. Therefore, she could approach her godly Bridegroom. On February 18, 1903, at midday, Mother Geltrude, bowing her head towards the Church of Adoration, began her eternal adoration. The news of her death quickly spread. Those who had known her, especially the poor and the humble, who were her favourite people, declared her a saint. On August 9, 1926, her venerable remains were taken from the cemetery of Bergamo to the Mother House of the Institute which she had established. There she lies in a special chapel next to the Church of Adoration.

By request of numerous people, on February 18, 1928, the Ordinary Process on the reputation of Mother Geltrude’s sanctity, her virtuous life as well as miracles, granted by God through Mother Geltrude’s intercession, began. It ended in 1939.

In the same year, Pius XII authorized the preliminary investigation of the Apostolic Process in the Cause of Mother Geltrude.

On April 26, 1961, the General Congregation of the then Congregation of Sacred Rites was held in the presence of Pope John XXIII. His Holiness promulgated the Decree on the heroic virtuous life experienced by Mother Geltrude Comensoli, who was then given the title of “Venerable”.

On October 1, 1989, Pope John Paul II declared her a Blessed Soul.

On April 26, 2009 Pope Benedict XVI entered her on the register of Saints.

SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/2009/ns_lit_doc_20090426_comensoli_en.html

Saint Geltrude Comensoli

 Geltrude Comensoli to the century Caterina was born in Bienno (Bs) on January 18, 1847.

He was born into a very large family of 10 brothers and sisters, of whom only three survived: Bartolomea, Cristina and Catherine.

His father, Carlo Comensoli, was a blacksmith in the local iron industry, and his mother Anna Maria Milesi was dressed.

Given the great faith that she had shown since she received her first Communion early in six years and in 1867 she became part of the Compagnia di Sant'Angela Merici.

On December 15, 1882, he founded, with Francesco Spinelli, the institute of the Adorable Sisters of the Most Holy Sacrament,
(from which the Sacramentan Sisters also originated) and to take the name of Sister Geltrude.

On November 1, 1894, he opened a nuns' house in Castelnuovo Bocca d'Adda and in the same years in Lavagna, in the province of Lodi.

He died on 18 February 1903 in Bergamo (Bg).

It was declared venerable for the heroic virtues of Pope John XXIII on April 26, 1961.
October 1, 1989 was proclaimed blessed by Pope John Paul II and on February 26, 2009 he was canonized at the hands of Pope Benedict XVI.

Santa Geltrude's recurrence is on 18 February, day in which a procession is celebrated every year in the streets of the historic center in his honor.

Even today, the Santa's home is freely available in Via Contrizio in Bienno.

SOURCE : https://www.bienno.info/en/punti-di-interesse/santa-geltrude-comensoli

Saint Geltrude Comensoli

The Eucharist was "Heaven on earth" to Saint Geltrude Comensoli (1847-1903), founder of the Institute of the Sacramentine Sisters which was consecrated to the perpetual adoration of the Blessed Sacrament and born from her love for Christ.

 The Eucharist was "Heaven on earth" to Saint Geltrude Comensoli (1847-1903), founder of the Institute of the Sacramentine Sisters which was consecrated to the perpetual adoration of the Blessed Sacrament and born from her love for Christ. Worshipping God in the Eucharistic Presence was the source of Geltrude's charity and the constant object of her meditations, which were often addressed to the mysteries of the Rosary: ​​"The first adoration began at the cave in Bethlehem. The Holy Virgin and Saint Joseph prostrated themselves for the first time before the Most Holy Humanity of the Incarnate Word". The fifth of ten children, seven of whom died in their infancy, Saint Geltrude was born in Bienno, a small town near Brescia [Northern Italy], and was baptised, on the day of her birth, with the name of Catherine. As she wrote in her diary, when she was five Jesus instilled in her heart, "a great desire to love Him much, and He kept teaching me what I had to do to please Him and be His own".

The little girl often meditated on the sacrifice of Christ ("I'm thinking", she replied when asked what she was doing) and on the sense of sin, the horror of which she could perceive through her intimate union with God. At seven years old, in fact, she was told by her mother that it was time for her first Confession: "I was astonished, and replied that I had been going to Confession every Saturday for some time". Moreover, if she managed to avoid being noticed, she would go "even more often, not wanting my soul to be full of sins". A year earlier, burning with the desire to approach the Blessed Sacrament, Catherine got up at dawn and went to the nearby church, where "the Priest gave me Communion; nobody saw me. Impossible to describe those moments in writing..." On the morning of that secret First Communion, she made a vow of virginity to Jesus.

The thought of God left alone in the tabernacle for long hours, without anyone to keep Him company, soon became the girl's missionary thrust: "Jesus, to love you and cause you to be loved,"was the foundation of her faith, which she tried to transmit to her friends. At the age of twenty she joined the Secular Ursulines of the Company of Saint Angela Merici. She became the novices' teacher but then, due to her father's illness and her family's financial difficulties, she took up work as a domestic servant. Several other experiences followed in various Lombard cities, where she demonstrated her talent as an educator. In 1880 Catherine managed to speak with Leo XIII, who suggested that she combine the education of young working women with the primary aim of Eucharistic adoration. Two years later, in Bergamo, she met Fr Francesco Spinelli (now a saint), who supported her in founding the Congregation of the Sacramentine Sisters.

There was no shortage of adversity in the Congregation's early years, including a financial crisis that threatened its very existence. But the Saint, who in the meantime had assumed the religious name of Geltrude, once again entrusted herself to the Lord: "Your will, not mine: I am not seeking myself, no, but the pure glory of my God". The Institute recovered and in 1900 received pontifical recognition, followed six years later by its definitive approval. It was like the Resurrection after the Cross. Together with love for the Eucharist, the Cross and Resurrection would form the core of her writings, which abound with mystical experiences that shed light on the value of suffering offered to God and the need to turn to Him to overcome minor and major trials, including temptation against faith and the virtues. Geltrude wrote: "I want to be a saint, to become a faithful image of the Crucified One, my only Good."

SOURCE : https://newdailycompass.com/en/saint-geltrude-comensoli

February 18: The Other St. Gertrude

Gertrude was born Catherine to an Italian Catholic family with ten children; however, only three girls survived, including Catherine.  She joined the Society of St. Angela Merici after secretly receiving her First Communion in 1867, and then founded (several years later) the Institute of the Sisters Adorers of the Blessed Sacrament (which was the origin of the Sisters Sacramentine), taking the name Sr. Gertrude.  Despite bouts of illness and hardship, which became impediments to her dream of honoring Jesus in the Eucharist through a religious order, she persevered and continued to listen to God’s call for her life.  The charisms she was most known for included prayer, sacrifice, mortification, obedience, humility, and charity (toward the poor).  St. Gertrude was canonized in 2009 by Pope Benedict XVI, and her feast day is February 18.

SOURCE : https://catholicsaintsguy.wordpress.com/2016/02/18/february-18-the-other-st-gertrude/

Casa natale di Santa Geltrude Comensoli, Bienno, Val Camonica


Santa Geltrude (Caterina) Comensoli Vergine e fondatrice

Festa: 18 febbraio

Bienno, Brescia, 18 gennaio 1847 - Bergamo, 18 febbraio 1903

Nata a Bienno BS, il 18 gennaio 1847 Caterina Comensoli vive un’infanzia serena in famiglia e con le amiche, frequenta la scuola elementare del paese. Nascono 10 figli, ma vivono solo: Bartolomea 1840, Cristina 1845 e Caterina 1847. Papà Carlo è “fucinaro” e la mamma Anna Maria Milesi è sarta. Svela fin da bambina la sua sensibilità eucaristica; impaziente di ricevere Gesù, a 6 anni, un mattino, al suon dell’Ave Maria, entra nella chiesina dove si celebra la “Messa prima” e accostatasi alla balaustra tra la gente, riceve la sua Comunione “segreta”: “Impossibile che la penna descriva quei momenti”. Nel 1866 entra nella Compagnia di Sant’Angela Merici. Nasce in lei l’idea di un Istituto di Adoratrici attente ai bisogni educativi del tempo. A Bergamo con il sacerdote, don Francesco Spinelli, il 15 dicembre 1882, fonda l’Istituto delle “Suore Adoratrici”, prende il nome di Madre Geltrude, ma nel 1889 un dissesto finanziario causa la separazione dei due Fondatori. Santa Geltrude con le 73 suore rimaste con lei continua la vita dell’Istituto “Suore Sacramentine di Bergamo” e don Francesco con un altro gruppo di suore continua la sua opera a Rivolta d’Adda. Santa Geltrude muore il 18 febbraio 1903. E’ stata proclamata santa da Papa Benedetto XVI il 26 aprile 2009.

Etimologia: Geltrude = la vergine della lancia, dal tedesco

Martirologio Romano: A Bergamo, beata Geltrude (Caterina) Comensoli, vergine, che fondò una Congregazione di religiose per l’adorazione del Santissimo Sacramento e la formazione della gioventù.

Di famiglia povera, molto religiosa e credente in conformità alla Storia Sacra predicata dal parroco nell’insegnamento della Dottrina Cristiana, Caterina, di intelligenza vivace e di animo pronto, vive in casa i misteri cristiani della fede. Inoltre è assidua e vivace nella catechesi e nell’oratorio parrocchiale. In questa atmosfera di fede salda e convinta, resta colpita dal racconto della Presenza di Gesù nell’Eucaristia, approfondisce questo mistero con l’aiuto di validi confessori, tanto da desiderare fortemente di fondare un Istituto che abbia come primo intendimento quello di adorare questo insondabile mistero.

Nel 1867 si consacra nella Compagnia di Sant’Angela Merici, riattivata a Brescia l’anno precedente dalle sorelle Maddalena ed Elisabetta Girelli e approvata dal vescovo Girolamo Verzeri, fratello di santa Teresa Verzeri.

Caterina diventa maestra del gruppo di novizie della Compagnia di Bienno.

Ammalatosi il padre nel 1869, per portare aiuto alla famiglia è disposta a lasciare Bienno. La superiora di Brescia, Maddalena Girelli, la indirizza a Chiari (BS) in qualità di domestica, nella rinomata e numerosa famiglia di don Giovanni Battista Rota, che ha ben 3 sorelle appartenenti alla Compagnia di St’Angela.

Nel 1874 la mamma la prega di recarsi a Milano dai conti Vitali Fè residenti a Milano nel Palazzo di Corso Venezia 36, la contessa Ippolita Fè è cognata dei nobili Simoni di Bienno, nei ruoli di dama di compagnia e di cura dei due figlioletti maschi: Bartolomeo (n. 1871) e Giulio (n. 1874). Essendo il conte Vitali Gian Battista un ricco terriero possiede campi e casa anche nel bergamasco, in particolare la Villa di Capriate San Gervasio dove con la famiglia e i domestici era solito trascorre i mesi estivi, sottraendosi alla calura di Milano. Il viaggio non era difficile perché il Naviglio e l’Adda erano navigabili e vie di commercio.

Caterina si occupa di Bartolomeo fino all’età scolare, compie poi gli studi in collegio, Giulio muore a pochi mesi; segue la contessa Ippolita nei suoi movimenti e nei suoi viaggi: Milano, Brescia, Bergamo, San Gervasio d’Adda e in diverse località termali. Rimane a servizio tra Milano e San Gervasio per 8 anni.

Fattasi ormai donna saggia, ricca di capacità umane e di sensibilità interiori, portata a una spiritualità profonda e a una crescente attenzione alle necessità educative delle “giovinette”, ai poveri e ai malati, matura sempre più in lei l’ideale di fondare un Istituto dedito all’Adorazione e all’Educazione dei piccoli e dei giovani, che si concretizza con l’incontro a Bergamo del sacerdote don Francesco Spinelli. Nel secolo XIX è necessario un sacerdote Superiore a garanzia del buon funzionamento di un Istituto femminile. Dal 1879 al 1882 il progetto che delinea con don Francesco, si precisa e, dopo essere stato sottoposto al vescovo di Bergamo mons. Gaetano Camillo Guindani, l’Istituto si fonda il 15 dicembre 1882. In città e in diocesi l’iniziativa è ben accolta, perché è l’unica sul territorio bergamasco con lo scopo primario dell’Adorazione perpetua. La Casa Madre è in Bergamo, ma altre case si aprono, vivente la Fondatrice, in Lombardia e nel Veneto.

Un crollo finanziario porta alla separazione dei due Fondatori e quindi alla divisione in due Istituti. Il 19 gennaio 1889 Santa Geltrude scrive: “Il giorno è questo della terribile catastrofe… Mio Gesù di qui a qualche minuto saranno [qui], vengono a metterci tutto sotto sigillo… Sostenetemi nella dura prova, aiutatemi… Gli uomini sigillano le nostre cose. Voi sigillate il mio cuore, nel dolcissimo ed amabile vostro Cuore, non mi togliete più… tenetemi sempre Voi, mio diletto Gesù, Fiat voluntas tua. Amen”. “…il mio povero Istituto se a Voi piace lo sosterrete”. “Voi solo potete sollevarmi, Voi solo aiutarmi. Io sol confido in Voi. Dio solo!”. (Gli Scritti, p. 57, 59; Brescia 1981).

Il sinistro evento sembra portare tutto alla rovina, ma Santa Geltrude, dopo un fugace smarrimento, lo considera una prova richiesta dal Signore e reagisce con forte fede e tenacia, fiduciosa nella Divina Provvidenza, sebbene debba rifugiarsi a Lodi con le suore che le restano vicino nel dolore, nella pazienza e nella speranza della ricostruzione. Tuttavia si sottopone totalmente alla Volontà di Dio “Fate quello che piace a Voi mio Dio, purché restate glorificato eleggo di soffrire qualunque pena. La vostra volontà, non la mia, non cerco me, no, [cerco] la pura gloria del mio Dio;… Amen Fiat”. (Gli Scritti, p. 58, Brescia 1981)

Rinasce l’Istituto rigoglioso e vivo come un tenero albero, che ha trovato le sue radici nel terreno ubertoso della preghiera, della sofferenza, della fede e dell’umiltà; rinasce grazie all’energia e all’equilibrio di Santa Geltrude, delle suore che hanno collaborato con tutte le forze e con tutto l’amore di cui erano capaci per la realizzazione di un sogno che ormai era diventato comune; rinasce grazie al concreto e premuroso sostegno del vescovo di Lodi mons. Giovanni Battista Rota, di Chiari, nella cui famiglia la Comensoli era stata domestica per 5 anni; rinasce grazie al vescovo di Bergamo mons. G.C. Guindani, che nel 1889 raccomanda con premura le Suore Sacramentine a mons. Rota, il quale viene alla determinazione di riconoscere, con decreto 8 settembre 1891, l’Istituto delle Suore Sacramentine di Bergamo, canonicamente eretto in Lodi con Casa Madre temporanea in Lavagna di Comazzo.

La finalità dell’Istituto è duplice: “Adorare Gesù in Sacramento e Attendere ad opere di carità verso il prossimo a seconda delle disposizioni della Divina Provvidenza, avendo di mira specialmente l’educar la gioventù”.

Nel 1892 la Comensoli riconquista, sia pur in affitto, la prima casa di Bergamo e ritorna, dopo due anni, con le suore all’amata Casa Madre, culla della Congregazione alla quale dà un impulso decisivo e vitale.

Santa Geltrude lascia aperte 16 case prima della sua morte e l’Istituto con 179 suore; assistono: le operaie nei convitti, nelle filande, nelle tessiture e altri laboratori, le orfane, le ragazze coatte minorenni, le studenti nei pensionati, gli anziani nei ricoveri, i malati di pellagra e le cucine economiche, insegnano il ricamo in oro. Inoltre operano nelle parrocchie e negli oratori, aprono scuole di studio e di lavoro, doposcuola, insegnano in diverse scuole comunali.

Santa Geltrude vede il primo riconoscimento pontificio dell’Istituto nel Decreto di Lode dell’11 aprile 1900 promulgato da Leone XIII.

L’opera di Dio è compiuta!

Santa Geltrude ormai ha dato tutte le garanzie di continuità per l’Adorazione pubblica perpetua a Gesù Sacramentato, ha trasfuso nelle suore il prezioso patrimonio spirituale di preghiera, di umiltà e di carità soprattutto verso i poveri quindi può andare incontro al suo sposo Gesù.

A mezzogiorno del 18 febbraio 1903, piegando il capo verso la finestrella per un ultimo sguardo a Gesù Esposto, muore. Ha solo 56 anni.

Il Decreto del riconoscimento pontificio dell’Istituto avviene 1906 e quello delle Costituzioni nel 1910, entrambi emanati da Papa Pio X, che Santa Geltrude aveva conosciuto quando era arcivescovo di Venezia.

Nel mondo, presenti saranno “sempre” le Suore Sacramentine, che con gioia e “brio” prolungano il Carisma di santa Geltrude nell’Adorazione del Mistero Eucaristico e s’impegnano a farlo conoscere ed amare

L’Istituto è presente in tutta l’Italia 1882, in Brasile 1946, in Malawi 1976, in Ecuador 1987, in Kenya 1991, in Bolivia 2005, in Croazia 2006. Nel 1939/1940 le Suore Sacramentine raggiunsero anche l’Etiopia e la Cina, ma in seguito a rivolgimenti politici, le Suore furono internate in “campi” maltrattate e derise e poi espulse nel 1943 dall’Etiopia e nel 1951 dalla Cina.

“Gesù amarti e farti amare” è stato il lift motiv di tutta la vita di santa Geltrude e l’Eredità Spirituale lasciata a tutte le Suore Sacramentine e a tutti gli uomini di buona volontà nel mondo.

E’ stata dichiarata Venerabile, per l’Eroicità delle Virtù, da Papa Giovanni XXIII il 26 aprile 1961.

E’ stata proclamata Beata da Papa Giovanni Paolo II l’1 ottobre 1989.

E’ stata proclamata Santa da Papa Benedetto XVI il 26 aprile 2009.

Autore: Sr Rosetta Morelli

Fonte : Archivio Storico Suore Sacramentine di Bergamo

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/41650

IL PROCESSO DI SANTITÀ

La notizia della morte si sparge e quanti la conoscono, specie la gente umile e povera da lei prediletta, unanimemente la dichiarano santa. Il 9 agosto 1926 la salma venerata è trasportata dal cimitero di Bergamo alla Casa Madre dell’Istituto da lei fondato, dove giace in apposita cappella, attigua alla chiesa dell’Adorazione. La Chiesa, esaudendo il desiderio di moltissime persone, il 18 febbraio 1928 apre il processo diocesano sulla santità della vita di Madre Geltrude, sulle sue virtù e sui miracoli, e lo conclude nel 1939.

Nello stesso anno, sotto il Pontificato di Pio XII, si apre il Processo Apostolico.

Il 26 aprile 1961, alla presenza del Santo Padre Giovanni XXIII, ha luogo la Congregazione generale, dopo la quale è data lettura del decreto sulla eroicità delle virtù praticate da Madre Geltrude, alla quale viene attribuito il titolo di Venerabile.

Il 1° ottobre 1989 Giovanni Paolo II la proclama Beata. Il 26 aprile 2009 Benedetto XVI la iscrive nell’albo dei Santi.

SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/geltrude-comensoli.html

BEATIFICAZIONE DI NICEFORO E 25 COMPAGNI MARTIRI, DI LORENZO SALVI,
DI GELTRUDE COMENSOLI E DI FRANCISCA-ANA CARBONELL

OMELIA DI GIOVANNI PAOLO II

Domenica, 1° ottobre 1989

Prima dell’inizio della solenne concelebrazione di beatificazione odierna, il Santo Padre saluta Sua Grazia il Dottor Runcie, Arcivescovo di Canterbury e Primate della Comunione Anglicana, con queste parole.  

Today, at this Mass of Beatification, I wish to extend a fraternal welcome to the Most Reverend Robert Runcie, Archbishop of Canterbury and Primate of the Anglican Communion, on the occasion of his official visit to the Holy See. Yesterday evening we prayed together in the Church from which Pope Saint Gregory the Great sent Saint Augustine to England to preach the Gospel of Christ. As we venerate other men and women who, like Saints Gregory and Augustine, bore courageous witness to Christ, we pray that all Christians will come to ever greater unity in their witness to our one Lord and Saviour.

1. “Gesù Cristo: da ricco che era, si è fatto povero per voi, perché voi diventaste ricchi per mezzo della sua povertà” (2 Cor 8, 9).

Nella liturgia della domenica odierna questa frase, presa dalla lettera di san Paolo ai Corinzi, costituisce come una introduzione al Vangelo ed alla parabola del ricco epulone e di Lazzaro. In pari tempo la Chiesa, riunita presso la confessione di san Pietro, pronuncia questa frase guardando a tutti i servi di Dio che oggi vengono proclamati beati.

A ciascuno di loro Gesù ha indicato la strada verso la santità, diventando povero per primo e facendosi modello di tutti, egli che era il Figlio di Dio, della stessa sostanza del Padre. Contemporaneamente a ciascuno dei nuovi beati egli ha rivelato il mistero di questa povertà, che fa diventare ricchi. In questo modo a ciascuno di loro ha indicato la via alla santità.

La Chiesa oggi gioisce per questi suoi figli e figlie, che hanno percorso la via indicata dal divino Maestro.

2. Ella se alegra por los mártires de la Comunidad de los Pasionistas de Daimiel, en España. Era una comunidad dedicada exclusivamente a la formación de los jóvenes que allí al amparo del Cristo de la Luz, se preparaban para ser sacerdotes y anunciar un día el Evangelio en tierras americanas, preferentemente en México, Cuba y Venezuela. La comunidad se componía casi en su totalidad de jóvenes de 18 a 21 anos, asistidos por un selecto claustro de profesores y hermanos que cuidaban de su formación. Era un ambiente de gran entusiasmo misionero en un clima de retiro, estudio y oración. Hombres de Dios, que siguiendo el consejo de San Pablo amaban “la justicia, la piedad, la fe, la caridad, la paciencia, la mansedumbre”. 

Ninguno de los religiosos de la comunidad de Daimiel se había mezclado en cuestiones políticas. No obstante, en el clima del momento histórico que les había tocado vivir, también ellos se vieron arrastrados por la tempestad de persecución religiosa, dando generosamente su sangre, fieles a su condición de religiosos, y émulos, en pleno siglo veinte, del heroísmo de los primeros mártires de la Iglesia.

Cuando la noche del 21 de julio de 1936 se presentaron en el convento los milicianos armados, el Superior Provincial, P. Niceforo, los reunió a todos en la iglesia, donde se confesaron y recibieron la santa comunión como Viático. Allí el P. Niceforo les exhortó vivamente: “Hermanos e hijos muy amados: Este es nuestro Getsemanì. La naturaleza, en su parte débil, desfallece y se acobarda. Pero Jesucristo está con nosotros. Os voy a dar al que es la fortaleza de los débiles. A Jesús le confortó un ángel. A nosotros es el mismo Jesucristo quien nos conforta y sostiene. Dentro de pocos momentos estaremos con Cristo.

¡Moradores del Calvario, ànimo y a morir per Cristo! A mi me toca animaros, pero yo mismo me estimulo con vuestro ejemplo!”.

La mayoría, jóvenes de 18 a 21 anos, vivía soñando en el sacerdocio, pero el Señor había dispuesto que su primera misa fuera la de su propio holocausto. Ahora nosotros les exaltamos y damos gloria a Cristo, que los ha asociado a su cruz: “El Señor ama a los honrados . . . él sustenta al huérfano y a la viuda, y trastorna el camino de los malvados. El Senor reina eternamente”.   

Ecco le parole del Santo Padre in una nostra tradizione in italiano:

2. Essa si rallegra per i martiri della comunità dei passionisti di Daimiel, in Spagna. Era una comunità dedicata esclusivamente alla formazione dei giovani di quei luoghi che, sotto la protezione del Cristo della luce, si preparavano a essere sacerdoti e annunciare un giorno il Vangelo nelle terre americane, soprattutto in Messico, Cuba e Venezuela. La comunità era composta quasi totalmente da giovani dai diciotto ai ventun anni, assistiti da una selezionata cerchia di professori e fratelli che curavano la loro formazione. Era un ambiente di grande entusiasmo missionario in un clima di ritiro, studio e preghiera. Uomini di Dio, che seguendo il consiglio di san Paolo amavano “la giustizia, la pietà, la fede, la carità, la pazienza, la mitezza” (1 Tm 6, 11).

Nessuno dei religiosi della comunità di Daimiel si era intromesso in questioni politiche. Ciò nonostante nel clima del momento storico che toccava loro vivere, anche costoro si videro colpiti dall’imperversare della persecuzione religiosa, dando generosamente il loro sangue, fedeli alla loro condizione di religiosi ed emuli, nel pieno secolo XX, dell’eroismo dei primi martiri della Chiesa.

Quando, la notte del 21 luglio del 1936, si presentarono al convento le milizie armate, il superiore provinciale, padre Niceforo, riunì tutti nella chiesa, dove si confessarono e ricevettero la santa Comunione come viatico. Lì il padre Niceforo li esortò vivamente: “Amatissimi fratelli e figli: Questo è il nostro Getsemani. La natura nella sua parte debole ha paura ed è codarda. Ma Gesù Cristo è con noi. Vi darò ciò che costituisce la forza dei deboli. Gesù fu confortato da un angelo. Noi siamo confortati e sostenuti dallo stesso Gesù Cristo. Fra pochi istanti saremo con Cristo. Gente del Calvario, coraggio e andiamo a morire per Cristo! Tocca a me farvi coraggio, ma io stesso prendo forza dal vostro esempio!”.

La maggior parte, giovani dai diciotto ai ventun anni, aveva vissuto sognando il sacerdozio, ma il Signore aveva disposto che la loro prima Messa fosse quella del loro olocausto. Ora noi li onoriamo e rendiamo gloria a Cristo, che li ha uniti a sé nella Croce. “Il Signore ama i giusti . . . / Egli sostiene l’orfano e la vedova, / ma sconvolge le vie degli empi. / Il Signore regna sempre (Sal 145, 9-10).  

3. “Tu, uomo di Dio . . . tendi alla giustizia, alla pietà, alla fede, alla carità, alla pazienza, alla mitezza. Combatti la buona battaglia della fede (1 Tm 6, 11-12).

In questo programma, dettato dall’apostolo Paolo al discepolo Timoteo, possiamo veder delineato l’itinerario spirituale del beato Lorenzo Salvi, uomo di Dio, non solo nella intensa preghiera, ma anche nella instancabile dedizione al ministero sacerdotale. Egli fu pienamente consapevole della missione affidata da Cristo ad ogni apostolo e si sforzò durante tutta la vita di seguire gli esempi del Figlio di Dio, che volle salvare il mondo mediante l’umiliazione della Croce.

Lorenzo combatté la “buona battaglia della fede”, secondo lo spirito della sua congregazione religiosa, lavorando intensamente nella predicazione delle missioni al popolo, nei corsi di esercizi spirituali, nel mistero delle confessioni. In quanti avvicinava egli cercava di instillare l’amore del Cristo povero ed umile, mediante la devozione all’infanzia di Gesù e alla sua Passione, momenti nei quali massimamente si rivelano l’umiltà e la dolcezza del salvatore. Convinto dell’infinita misericordia del Cuore di Cristo, egli non si stancava di esortare le anime alla fiducia, sull’esempio del bambino che in tutto s’affida alle braccia amorevoli e forti del padre.

Lorenzo conobbe il beato Domenico Barberi ed il suo progetto per il dialogo tra la Chiesa cattolica e quella anglicana: avrebbe voluto seguire in Inghilterra l’amico, ma l’obbedienza lo trattenne in patria. Anche in questo caso, come in tanti altri, egli seppe trovare in Cristo crocifisso, ideale della sua famiglia religiosa, la forza per rinunciare al proprio disegno apostolico e farsi guidare soltanto dalla preoccupazione di “conservare senza macchia e irreprensibile il comandamento” (1 Tm 6, 14), cioè l’impegno dell’adesione senza riserve al volere di Dio.

Con questi solidi fondamenti il beato Salvi riuscì ad essere maestro di vita spirituale di molte anime, che lo ascoltarono nella predicazione, nel confessionale, nella direzione di coscienza. Ad esse egli annunciò con fervore mai smorzato il mistero di Cristo. “il solo che possiede l’immortalità, che abita una luce inaccessibile, che nessuno tra gli uomini ha mai visto, né può vedere” (1 Tm 6, 15-16).

4. È ancora l’esempio del Cristo povero ed umile, contemplato soprattutto nel mistero eucaristico, a guidare l’impegno di Geltrude Comensoli nel faticoso itinerario spirituale e nelle travagliate vicende della fondazione delle suore sacramentine di Bergamo. È proprio l’umiltà del Pane eucaristico, sacramento della presenza reale di Cristo, che sostiene Geltrude e le consente di stare di fronte alla mensa dei potenti con l’intrepida costanza di Lazzaro, nella volontaria scelta dell’evangelico “ultimo posto”.

Geltrude sentì tale impegno di rinnegamento come una vocazione forte ed esigente: “Non alzerò mai la voce - scrive nei suoi propositi - non mi giustificherò mai, né a ragione né a torto. Soffrirò tutto in silenzio, qualsiasi cosa mi venisse fatta” (Gli scritti, p. 26). A tale spirito di umiltà ella volle educare le consorelle, chiedendo per esse l’interiore povertà dello spirito: “Diffidenza di sé, umiltà grande, generosità nel patire, e grande carità di comportamento” (Gli scritti, pp. 792-793).

Come il povero indicato dalla parabola, Geltrude soffrì la privazione di tutto, quando un dissesto finanziario determinò l’espropriazione dei beni materiali dell’istituto appena fondato e già fiorente. “Mio Gesù - scriveva in una sua memoria - di qui a qualche minuto . . . vengono a mettere tutto sotto sigillo . . . Gli uomini vogliono le nostre cose. Voi sigillate il mio cuore . . . tenetemi sempre con voi, mio diletto Gesù” (Gli scritti, pp. 56 s.).

Geltrude volle così in qualche modo, mettere tutta la sua ricchezza “nel seno di Abramo” (Lc 16, 22), cioè nel cuore di Cristo, presente nella Eucaristia: “Terrò il mio cuore sempre rivolto all’altare dove dimora l’amato Gesù. Stanca ed oppressa, afflitta, desolata, là sarà il mio luogo di riposo, veduta solo dal mio Gesù . . . La mia vita deve essere sepolta in Dio nel Divino suo Costato” (Gli scritti, p. 60; pp. 56 s.).

È l’Eucaristia che conduce al Regno: presso la mensa del Pane di vita, pegno della gloria futura, si alimenta quel fuoco della carità soprannaturale, in cui è dato all’anima di pregustare fin d’ora un’anticipazione della gioia riservata ai santi nel cielo.

5. También en la vida de la Beata Francisca-Ana de los Dolores de María vemos reflejadas las enseñanzas que hoy nos acaba de dar Jesús en su Evangelio. Ante el binomio riqueza-pobreza, Francisca-Ana escogiò la pobreza y excluyó del proyecto de su vida cristiana y consagrada la riqueza porque sabìa que podía apartarla de Dios. Dedicó lo poco que producían sus tierras al servicio de la parroquia y de los más necesitados: “El Señor da Pan a los hambrientos . . . el Señor sustenta al huérfano y a la viuda” .

Francisca-Ana a lo largo de su vida obedeció la voluntad de Dios. Una voluntad divina que a veces resulta difícil de discernir: de joven quiere ser monja y su padre se lo impide. Francisca-Ana ve en esta negativa paterna la voluntad de Dios: no puede ser monja en un convento, lo será en su propia casa por medio de una vida dedicada a la oración, a la mortificación y al apostolado.

Cuando a los cuarenta años queda sola en el mundo después de la muerte de sus padres y hermanos, ya sea por obediencia a su Director espiritual, ya sea porque las circunstancias socio-políticas de su nación no se lo aconsejan, difiere la realización de su ideal de consagrarse a Dios por medio de los votos religiosos hasta casi el final de su vida, cuando cuenta setenta anos de edad y funda en su propia casa el convento de la caridad.

Una vida llena de incertidumbres, pero una vida en la que no hubo ningún obstáculo para servir en todo a Dios, porque Francisca-Ana había dado todo lo que tenía, es más, se había dado ella misma consagrándose a Dios en la virginidad.

Así libre de todo lo que la pudiera atar a este mundo, combatió el combate de la Fe  emprendiendo decididamente el camino de la perfección cristiana. En la Beata Francisca-Ana de los Dolores de María el Señor nos da un magnífico ejemplo de saber anteponer el servicio de Dios al servicio de las riquezas y del mundo, de saber tener el corazón libre para consagrarlo y dedicarlo solamente a El.

Ecco le parole del Santo Padre in una nostra tradizione in italiano:

5. Anche nella vita della beata Francisca-Ana dei dolori di Maria vediamo riflessi gli insegnamenti che ci ha appena dato Gesù nel suo Vangelo. Di fronte al binomio ricchezza-povertà, Francisca-Ana scelse la povertà ed escluse dal progetto della sua vita cristiana e consacrata la ricchezza perché sapeva che poteva allontanarla da Dio. Dedicò quel poco che le sue terre producevano al servizio della parrocchia e dei più bisognosi: “Il Signore dà il pane agli affamati . . . / Il Signore sostiene l’orfano e la vedova” (Sal 145, 7. 9).

Francisca-Ana durante la sua vita obbedì alla volontà di Dio. Una volontà divina che a volte risulta difficile discernere: da giovane sceglie di essere suora e suo padre glielo impedisce. Francisca-Ana vede in questa negazione paterna la volontà di Dio: non può essere suora in un convento, lo sarà in casa sua grazie ad una vita dedicata alla preghiera, alla mortificazione e all’apostolato.

Quando a quarant’anni resta sola al mondo dopo la morte dei genitori e dei fratelli, sia per obbedienza al suo direttore spirituale, sia perché le circostanze socio-politiche della sua Nazione non glielo consentono, proroga la realizzazione del suo sogno di consacrarsi a Dio per mezzo dei voti religiosi fino quasi al termine della sua vita, quando ha già settant’anni e fonda in casa sua il convento della carità.

Una vita piena di incertezze, ma anche una vita in cui non ebbe nessun ostacolo per poter servire Dio, perché Francisca-Ana aveva dato tutto ciò che aveva, e non solo, si era lei stessa consacrata a Dio nella verginità.

Così, libera da tutto ciò che la potesse legare a questo mondo, combatte la battaglia della fede (1 Tm 6, 12) intraprendendo decisamente il cammino della perfezione cristiana. Con la beata Francisca-Ana dei dolori di Maria, il Signore ci offre un magnifico esempio del saper anteporre il servizio di Dio al servizio delle ricchezze e del mondo, del saper tenere il cuore libero per poterlo consacrare e dedicare solamente a lui.

6. Levando i nostri occhi verso questi nuovi beati, possiamo ben dire che essi hanno conservato “senza macchia ed irreprensibile il comandamento” (1Tm 6,14). Hanno confidato nel Cristo, nella sua Parola, ed hanno atteso la sua manifestazione ultima nella gloria della sua suprema ed unica regalità. Hanno perciò accolto il suo messaggio, seguendolo quaggiù povero ed umile, quali servi totalmente dediti ai fratelli. Con tale spirito essi hanno amato la Chiesa, hanno testimoniato per essa, l’hanno servita durante tutta la loro vita generosa, combattendo “la buona battaglia della fede” (1 Tm 6, 12), come uomini e donne di Dio, come apostoli del Vangelo.

La loro è stata veramente una “bella professione di fede davanti a molti testimoni” (1 Tm 6, 12). Molti furono, in effetti, i testimoni che ammirarono i loro esempi, che udirono la predicazione, che accolsero il messaggio della consacrazione a Cristo nella preghiera e nelle opere di carità. Molti sono, ancor oggi, e proprio in questa solenne circostanza, coloro che, considerando la vicenda dei nuovi beati, possono proclamare nella fede che Cristo è l’“unico sovrano, . . . il solo che possiede l’immortalità, che abita una luce inaccessibile, che nessuno fra gli uomini ha mai visto né può vedere” (1 Tm 6, 15-16).

Gesù Cristo, che si è fatto povero perché diventasse ricco ogni uomo che ha seguito la sua chiamata - ciascuno di coloro che da oggi la Chiesa chiamerà beati -, è in pari tempo il re dei re e il Signore dei governanti, l’unico che conosce l’immortalità, che abita una luce irraggiungibile per l’uomo.

O Cristo Gesù!
Ti rendiamo grazie perché tu introduci l’uomo nella santità, che è la vita di Dio stesso.
Ti rendiamo grazie per: Niceforo ed i suoi compagni martiri,
per Lorenzo, Geltrude, Francesca-Anna.
Ti rendiamo grazie, o Cristo.
A Te la gloria e la potenza eterna. Amen.

© Copyright 1989 - Libreria Editrice Vaticana

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/homilies/1989/documents/hf_jp-ii_hom_19891001_nuovi-beati.html

Arcangelo Tadini (1846-1912)

Bernardo Tolomei (1272-1348)


Gertrude Comensoli (1847-1903)

Caterina Volpicelli (1839-1894)  

OMELIA DEL SANTO PADRE BENEDETTO XVI

Sagrato della Basilica Vaticana

Domenica, 26 aprile 2009

Cari fratelli e sorelle,

in questa terza domenica del tempo pasquale, al centro della nostra attenzione la liturgia pone ancora una volta il mistero di Cristo risorto. Vittorioso sul male e sulla morte, l’Autore della vita, che si è immolato quale vittima di espiazione per i nostri peccati, “continua ad offrirsi per noi ed intercede come nostro avvocato; sacrificato sulla croce più non muore e con i segni della passione vive immortale” (cfr Prefazio pasquale 3). Lasciamoci interiormente inondare dal fulgore pasquale che promana da questo grande mistero, e con il Salmo responsoriale preghiamo: “Risplenda su di noi, Signore, la luce del tuo volto”.

La luce del volto di Cristo risorto risplende oggi su di noi particolarmente attraverso i tratti evangelici dei cinque Beati che in questa celebrazione vengono iscritti nell’albo dei Santi: Arcangelo TadiniBernardo TolomeiNuno de Santa Maria Alvares PereiraGertrude Comensoli e Caterina Volpicelli. Mi unisco volentieri all’omaggio che a loro rendono i pellegrini, qui convenuti da varie nazioni, ai quali con grande affetto rivolgo un cordiale saluto. Le diverse vicende umane e spirituali di questi nuovi Santi stanno a mostrarci il rinnovamento profondo che nel cuore dell’uomo opera il mistero della risurrezione di Cristo; mistero fondamentale che orienta e guida tutta la storia della salvezza. Giustamente pertanto la Chiesa sempre, ed ancor più in questo tempo pasquale, ci invita a dirigere i nostri sguardi verso Cristo risorto, realmente presente nel Sacramento dell’Eucaristia.

Nella pagina evangelica, san Luca riferisce una delle apparizioni di Gesù risorto (24,35-48). Proprio all’inizio del brano, l’evangelista annota che i due discepoli di Emmaus, tornati in fretta a Gerusalemme, raccontarono agli Undici come lo avevano riconosciuto “nello spezzare il pane” (v. 35). E mentre essi stavano narrando la straordinaria esperienza del loro incontro con il Signore, Egli “in persona stette in mezzo a loro” (v. 36). A causa di questa sua improvvisa apparizione gli Apostoli restarono intimoriti e spaventati, al punto che Gesù, per rassicurarli e vincere ogni titubanza e dubbio, chiese loro di toccarlo – non era un fantasma, ma un uomo in carne ed ossa - e domandò poi qualcosa da mangiare. Ancora una volta, come era avvenuto per i due di Emmaus, è a tavola, mentre mangia con i suoi, che il Cristo risorto si manifesta ai discepoli, aiutandoli a comprendere le Scritture e a rileggere gli eventi della salvezza alla luce della Pasqua. “Bisogna che si compiano – egli dice – tutte le cose scritte su di me nella Legge di Mosè, nei Profeti e nei Salmi” (v. 44). E li invita a guardare al futuro: “nel suo nome saranno predicati a tutti i popoli la conversione e il perdono dei peccati” (v. 47).

Questa stessa esperienza, ogni comunità la rivive nella celebrazione eucaristica, specialmente in quella domenicale. L’Eucaristia, il luogo privilegiato in cui la Chiesa riconosce “l’autore della vita” (cfr At 3,15), è “la frazione del pane”, come viene chiamata negli Atti degli Apostoli. In essa, mediante la fede, entriamo in comunione con Cristo, che è “altare, vittima e sacerdote” (cfr Prefazio pasquale 5). Ci raduniamo intorno a Lui per far memoria delle sue parole e degli eventi contenuti nella Scrittura; riviviamo la sua passione, morte e risurrezione. Celebrando l’Eucaristia comunichiamo con Cristo, vittima di espiazione, e da Lui attingiamo perdono e vita. Cosa sarebbe la nostra vita di cristiani senza l’Eucaristia? L’Eucaristia è la perpetua e vivente eredità lasciataci dal Signore nel Sacramento del suo Corpo e del suo Sangue, che dobbiamo costantemente ripensare ed approfondire perché, come affermava il venerato Papa Paolo VI, possa “imprimere la sua inesauribile efficacia su tutti i giorni della nostra vita mortale” (Insegnamenti, V [1967], p. 779). Nutriti del Pane eucaristico, i santi che oggi veneriamo, hanno portato a compimento la loro missione di amore evangelico nei diversi campi, in cui hanno operato con i loro peculiari carismi.

Lunghe ore trascorreva in preghiera davanti all’Eucaristia sant’Arcangelo Tadini, che, avendo sempre di vista nel suo ministero pastorale la persona umana nella sua totalità, aiutava i suoi parrocchiani a crescere umanamente e spiritualmente. Questo santo sacerdote, uomo tutto di Dio, pronto in ogni circostanza a lasciarsi guidare dallo Spirito Santo, era allo stesso tempo disponibile a cogliere le urgenze del momento e a trovarvi rimedio. Assunse per questo non poche iniziative concrete e coraggiose, come l’organizzazione della “Società Operaia Cattolica di Mutuo Soccorso”, la costruzione della filanda e del convitto per le operaie e la fondazione, nel 1900, della “Congregazione delle Suore Operaie della Santa Casa di Nazareth”, allo scopo di evangelizzare il mondo del lavoro attraverso la condivisione della fatica, sull’esempio della Santa Famiglia di Nazareth. Quanto profetica fu l’intuizione carismatica di Don Tadini e quanto attuale resta il suo esempio anche oggi, in un’epoca di grave crisi economica! Egli ci ricorda che solo coltivando un costante e profondo rapporto con il Signore, specialmente nel Sacramento dell’Eucaristia, possiamo poi essere in grado di recare il fermento del Vangelo nelle varie attività lavorative e in ogni ambito della nostra società.

Anche in san Bernardo Tolomei, iniziatore di un singolare movimento monastico benedettino, spicca l’amore per la preghiera e per il lavoro manuale. La sua fu un’esistenza eucaristica, tutta dedita alla contemplazione, che si traduceva in umile servizio del prossimo. Per il suo singolare spirito di umiltà e di accoglienza fraterna, fu dai monaci rieletto abate per ventisette anni consecutivi, fino alla morte. Inoltre, per assicurare l’avvenire della sua opera, egli ottenne da Clemente VI, il 21 gennaio 1344, l’approvazione pontificia della nuova Congregazione benedettina, detta di “S. Maria di Monte Oliveto”. In occasione della grande peste del 1348, lasciò la solitudine di Monte Oliveto per recarsi nel monastero di S. Benedetto a Porta Tufi, in Siena, ad assistere i suoi monaci colpiti dal male, e morì egli stesso vittima del morbo come autentico martire della carità. Dall’esempio di questo Santo viene a noi l’invito a tradurre la nostra fede in una vita dedicata a Dio nella preghiera e spesa al servizio del prossimo sotto la spinta di una carità pronta anche al sacrificio supremo.

«Sabei que o Senhor me fez maravilhas. Ele me ouve, quando eu o chamo» (Sal 4,4). Estas palavras do Salmo Responsorial exprimem o segredo da vida do bem-aventurado Nuno de Santa Maria, herói e santo de Portugal. Os setenta anos da sua vida situam-se na segunda metade do século XIV [catorze] e primeira do século XV [quinze], que viram aquela nação consolidar a sua independência de Castela e estender-se depois pelos Oceanos – não sem um desígnio particular de Deus –, abrindo novas rotas que haviam de propiciar a chegada do Evangelho de Cristo até aos confins da terra. São Nuno sente-se instrumento deste desígnio superior e alistado na militia Christi, ou seja, no serviço de testemunho que cada cristão é chamado a dar no mundo. Características dele são uma intensa vida de oração e absoluta confiança no auxílio divino. Embora fosse um óptimo militar e um grande chefe, nunca deixou os dotes pessoais sobreporem-se à acção suprema que vem de Deus. São Nuno esforçava-se por não pôr obstáculos à acção de Deus na sua vida, imitando Nossa Senhora, de Quem era devotíssimo e a Quem atribuía publicamente as suas vitórias. No ocaso da sua vida, retirou-se para o convento do Carmo por ele mandado construir. Sinto-me feliz por apontar à Igreja inteira esta figura exemplar nomeadamente pela presença duma vida de fé e oração em contextos aparentemente pouco favoráveis à mesma, sendo a prova de que em qualquer situação, mesmo de carácter militar e bélica, é possível actuar e realizar os valores e princípios da vida cristã, sobretudo se esta é colocada ao serviço do bem comum e da glória de Deus.

Una particolare attrazione per Gesù presente nell’Eucaristia avvertì sin da bambina santa Gertrude Comensoli. L’adorazione del Cristo eucaristico diventò lo scopo principale della sua vita, potremmo quasi dire la condizione abituale della sua esistenza. Fu infatti davanti all’Eucarestia che santa Gertrude comprese la sua vocazione e missione nella Chiesa: quella di dedicarsi senza riserve all’azione apostolica e missionaria, specialmente a favore della gioventù. Nacque così, in obbedienza a Papa Leone XIII, il suo Istituto che mirava a tradurre la “carità contemplata” nel Cristo eucaristico, in “carità vissuta” nel dedicarsi al prossimo bisognoso. In una società smarrita e spesso ferita, come è la nostra, ad una gioventù, come quella dei nostri tempi, in cerca di valori e di un senso da dare al proprio esistere, santa Gertrude indica come saldo punto di riferimento il Dio che nell’Eucaristia si è fatto nostro compagno di viaggio. Ci ricorda che “l’adorazione deve prevalere sopra tutte le opere di carità” perché è dall’amore per Cristo morto e risorto, realmente presente nel Sacramento eucaristico, che scaturisce quella carità evangelica che ci spinge a considerare fratelli tutti gli uomini.

Testimone dell’amore divino fu anche santa Caterina Volpicelli, che si sforzò di “ essere di Cristo, per portare a Cristo” quanti ebbe ad incontrare nella Napoli di fine Ottocento, in un tempo di crisi spirituale e sociale. Anche per lei il segreto fu l’Eucaristia. Alle sue prime collaboratrici raccomandava di coltivare una intensa vita spirituale nella preghiera e, soprattutto, il contatto vitale con Gesù eucaristico. E’ questa anche oggi la condizione per proseguire l’opera e la missione da lei iniziate e lasciate in eredità alle “Ancelle del Sacro Cuore”. Per essere autentiche educatrici della fede, desiderose di trasmettere alle nuove generazioni i valori della cultura cristiana, è indispensabile, come amava ripetere, liberare Dio dalle prigioni in cui lo hanno confinato gli uomini. Solo infatti nel Cuore di Cristo l’umanità può trovare la sua ‘stabile dimora”. Santa Caterina mostra alle sue figlie spirituali e a tutti noi, il cammino esigente di una conversione che cambi in radice il cuore, e si traduca in azioni coerenti con il Vangelo. E’ possibile così porre le basi per costruire una società aperta alla giustizia e alla solidarietà, superando quello squilibrio economico e culturale che continua a sussistere in gran parte del nostro pianeta.

Cari fratelli e sorelle, rendiamo grazie al Signore per il dono della santità, che quest’oggi rifulge nella Chiesa con singolare bellezza in Arcangelo TadiniBernardo TolomeiNuno de Santa Maria Alvares PereiraGertrude Comensoli e Caterina Volpicelli. Lasciamoci attrarre dai loro esempi, lasciamoci guidare dai loro insegnamenti, perché anche la nostra esistenza diventi un cantico di lode a Dio, sulle orme di Gesù, adorato con fede nel mistero eucaristico e servito con generosità nel nostro prossimo. Ci ottenga di realizzare questa missione evangelica la materna intercessione di Maria, Regina dei Santi, e di questi nuovi cinque luminosi esempi di santità, che oggi con gioia veneriamo. Amen!

© Copyright 2009 - Libreria Editrice Vaticana

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/it/homilies/2009/documents/hf_ben-xvi_hom_20090426_canonizzazioni.html

Geltrude Comensoli

(1847-1903)

Beatificazione:

- 01 ottobre 1989

- Papa  Giovanni Paolo II

 Celebrazione

Canonizzazione:

- 26 aprile 2009

- Papa  Benedetto XVI

- Piazza San Pietro

 Celebrazione

Ricorrenza:

- 18 febbraio

Vergine, fondatrice dell’istituto delle Suore Sacramentine di Bergamo

"Tradurre la carità contemplata nel Cristo eucaristico, in carità vissuta nel dedicarsi al prossimo"

Geltrude Comensoli nasce a Bienno in Val Camonica (Brescia) il 18 gennaio 1847, quinta di dieci figli. Lo stesso giorno della nascita i genitori, Carlo e Anna Maria Milesi, la portano al fonte battesimale della chiesa parrocchiale e le danno il nome di Caterina.

Nell’infanzia, Caterina conosce le gioie dell’innocenza e la spensieratezza dell’età. Il Signore, però, le fa sentire il desiderio di unirsi a Lui intimamente: la piccola è sovente trasportata da un forte bisogno di raccogliersi nella preghiera e nella meditazione. A chi le chiede che cosa faccia, risponde: “Penso”.

Verso i sette anni, non resistendo più al pressante invito di Gesù, una mattina molto presto, avvolta nell’ampio scialle nero della mamma, va nella vicina chiesa di S. Maria e, ritta in piedi alla balaustra, riceve furtivamente la Prima Comunione. Caterina pregusta attimi di Cielo e giura eterno amore con Gesù.

La fanciulla diventa sempre più seria, più raccolta, assorbita dal solo pensiero di Gesù presente nel sacramento dell’Eucaristia che viene lasciato lunghe giornate nella solitudine.

Giovinetta si fa apostola dell’Eucaristia: vorrebbe portare Gesù Sacramentato su un’alta montagna, perché tutti lo vedano e lo adorino.

Istituisce fra le migliori ragazze la Compagnia della Guardia d’onore. Il suo ideale è Gesù. Il motto: “Gesù amarti e farti amare” diventa il programma della sua vita.

Attratta ad una vita più perfetta, nel 1862 lascia la famiglia ed entra nell’Istituto delle Figlie di Carità, fondato da S. Bartolomea Capitanio, a Lovere (Brescia). Caterina fa concepire di sé le migliori speranze…, ma le mirabili e misteriose vie della Provvidenza sono diverse.

La Postulante si ammala di modo che viene dimessa dall’Istituto. Dopo la guarigione, a causa delle mutate condizioni finanziarie della famiglia, lascia il paese e, non a caso, entra, in qualità di domestica, dapprima nella casa del Prevosto di Chiari, Don G. B. Rota, il quale, qualche anno dopo, sarà elevato alla sede episcopale di Lodi, e poi, nella casa paterna della Contessa Fè-Vitali. Questi incontri ed esperienze saranno preziosi per Caterina.

Nel Natale 1876 ella rafforza i suoi legami con Gesù e scrive di suo pugno un impegnativo metodo di vita, al quale resterà sempre fedele.

Nella Festa del Corpus Domini 1878, con il permesso del suo confessore, rende perpetuo il suo voto di verginità, emesso la mattina della Comunione furtiva.

Senza trascurare i suoi doveri di domestica, Caterina si fa educatrice dei bambini di S. Gervasio (Bergamo) e li guida sulla via dell’onestà e delle virtù cristiane e sociali. Con la preghiera  assidua, la mortificazione, un’intensa vita interiore e l’esercizio delle opere di misericordia, Caterina si prepara ad accogliere la volontà del Signore.

Scioltasi dai legami familiari in seguito alla morte dei genitori, la giovane cerca il modo di concretizzare il suo ideale eucaristico. Apre il suo cuore a Mons. Speranza, allora Vescovo di Bergamo, il quale si trova a Bienno, ospite dei conti Fé-Vitali.

Egli la incoraggia e l’assicura che tale è la volontà di Dio.

Nel 1880, trovandosi a Roma con i suoi padroni, riesce a parlare con il Papa Leone XIII del suo progetto di fondare un Istituto religioso dedito all’adorazione eucaristica. Il Papa glielo modifica suggerendole di unire all’adorazione anche l’educazione delle giovani operaie.

Sorretta dal nuovo Vescovo di Bergamo, Mons. Guindani, e dal suo “Padre e Superiore”, Don F. Spinelli, il 15 dicembre 1882, Caterina, insieme a due altre compagne, dà origine alla Congregazione delle Suore Sacramentine di Bergamo, con la prima ora di adorazione al SS. Sacramento.

Il 15 dicembre 1884, veste l’abito religioso e prende il nome di Suor Geltrude del SS.mo Sacramento.

La nuova Congregazione si rivela opera di Dio. Come tutte le opere di Dio, infatti, deve attraversare la bufera delle avversità, che mette a dura prova la tenera pianticella. Questa, però, ha già diramato le sue profonde radici nel terreno ubertoso della preghiera, della mortificazione, dell’umiltà. Non importa che Suor Geltrude con le suore, consigliata dallo stesso Vescovo di Bergamo, Mons. Camillo Guindani, succeduto a Mons. Speranza, debba abbandonare il primo nido e rifugiarsi a Lodi.

Il Vescovo di Lodi, Mons. Rota, accoglie paternamente quelle figlie, raccomandategli dal Vescovo di Bergamo e, con gesto magnanimo, procura loro in Lavagna di Comazzo una casa che diventa provvisoriamente la Casa Madre dell’Istituto.

Superate le prove, l’8 settembre 1891, Mons. Rota, con apposito Decreto, erige canonicamente l’Istituto. Madre Geltrude il 28 marzo 1892 ritorna a Bergamo, culla della Congregazione, alla quale dà un impulso decisivo e vitale.

L’opera di Dio è compiuta!

La Fondatrice ha dato ormai tutte la garanzie di continuità per l’adorazione pubblica perpetua a Gesù Sacramentato, ha trasfuso nelle Suore il suo prezioso patrimonio spirituale, che è spirito di preghiera, di sacrificio, di mortificazione, di obbedienza, di umiltà, di carità, soprattutto verso i poveri.

Può quindi andare incontro allo Sposo. Il 18 febbraio 1903, a mezzogiorno, Madre Geltrude, piegando il capo verso la chiesa dell’Adorazione, inizia l’adorazione eterna.

SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/geltrude-comensoli.html

Geltrude Comensoli (1847-1903)  

Geltrude Comensoli nasce a Bienno in Val Camonica (Brescia) il 18 gennaio 1847, quinta di dieci figli. Lo stesso giorno della nascita i genitori, Carlo e Anna Maria Milesi, la portano al fonte battesimale della chiesa parrocchiale e le danno il nome di Caterina.

Nell’infanzia, Caterina conosce le gioie dell’innocenza e la spensieratezza dell’età. Il Signore, però, le fa sentire il desiderio di unirsi a Lui intimamente: la piccola è sovente trasportata da un forte bisogno di raccogliersi nella preghiera e nella meditazione. A chi le chiede che cosa faccia, risponde: “Penso”.

Verso i sette anni, non resistendo più al pressante invito di Gesù, una mattina molto presto, avvolta nellÂ’ampio scialle nero della mamma, va nella vicina chiesa di S. Maria e, ritta in piedi alla balaustra, riceve furtivamente la Prima Comunione. Caterina pregusta attimi di Cielo e giura eterno amore con Gesù.

La fanciulla diventa sempre più seria, più raccolta, assorbita dal solo pensiero di Gesù presente nel sacramento dellÂ’Eucaristia che viene lasciato lunghe giornate nella solitudine.

Giovinetta si fa apostola dell’Eucaristia: vorrebbe portare Gesù Sacramentato su un’alta montagna, perché tutti lo vedano e lo adorino.

Istituisce fra le migliori ragazze la Compagnia della Guardia d’onore. Il suo ideale è Gesù. Il motto: “Gesù amarti e farti amare” diventa il programma della sua vita.

Attratta ad una vita più perfetta, nel 1862 lascia la famiglia ed entra nell’Istituto delle Figlie di Carità, fondato da S. Bartolomea Capitanio, a Lovere (Brescia). Caterina fa concepire di sé le migliori speranze…, ma le mirabili e misteriose vie della Provvidenza sono diverse.

La Postulante si ammala di modo che viene dimessa dall’Istituto. Dopo la guarigione, a causa delle mutate condizioni finanziarie della famiglia, lascia il paese e, non a caso, entra, in qualità di domestica, dapprima nella casa del Prevosto di Chiari, Don G. B. Rota, il quale, qualche anno dopo, sarà elevato alla sede episcopale di Lodi, e poi, nella casa paterna della Contessa Fè-Vitali. Questi incontri ed esperienze saranno preziosi per Caterina.

Nel Natale 1876 ella rafforza i suoi legami con Gesù e scrive di suo pugno un impegnativo metodo di vita, al quale resterà sempre fedele.

Nella Festa del Corpus Domini 1878, con il permesso del suo confessore, rende perpetuo il suo voto di verginità, emesso la mattina della Comunione furtiva.

Senza trascurare i suoi doveri di domestica, Caterina si fa educatrice dei bambini di S. Gervasio (Bergamo) e li guida sulla via dell’onestà e delle virtù cristiane e sociali. Con la preghiera  assidua, la mortificazione, un’intensa vita interiore e l’esercizio delle opere di misericordia, Caterina si prepara ad accogliere la volontà del Signore.

Scioltasi dai legami familiari in seguito alla morte dei genitori, la giovane cerca il modo di concretizzare il suo ideale eucaristico. Apre il suo cuore a Mons. Speranza, allora Vescovo di Bergamo, il quale si trova a Bienno, ospite dei conti Fé-Vitali.

Egli la incoraggia e l’assicura che tale è la volontà di Dio.

Nel 1880, trovandosi a Roma con i suoi padroni, riesce a parlare con il Papa Leone XIII del suo progetto di fondare un Istituto religioso dedito all’adorazione eucaristica. Il Papa glielo modifica suggerendole di unire all’adorazione anche l’educazione delle giovani operaie.

Sorretta dal nuovo Vescovo di Bergamo, Mons. Guindani, e dal suo “Padre e Superiore”, Don F. Spinelli, il 15 dicembre 1882, Caterina, insieme a due altre compagne, dà origine alla Congregazione delle Suore Sacramentine di Bergamo, con la prima ora di adorazione al SS. Sacramento.

Il 15 dicembre 1884, veste l’abito religioso e prende il nome di Suor Geltrude del SS.mo Sacramento.

La nuova Congregazione si rivela opera di Dio. Come tutte le opere di Dio, infatti, deve attraversare la bufera delle avversità, che mette a dura prova la tenera pianticella. Questa, però, ha già diramato le sue profonde radici nel terreno ubertoso della preghiera, della mortificazione, dell’umiltà. Non importa che Suor Geltrude con le suore, consigliata dallo stesso Vescovo di Bergamo, Mons. Camillo Guindani, succeduto a Mons. Speranza, debba abbandonare il primo nido e rifugiarsi a Lodi.

Il Vescovo di Lodi, Mons. Rota, accoglie paternamente quelle figlie, raccomandategli dal Vescovo di Bergamo e, con gesto magnanimo, procura loro in Lavagna di Comazzo una casa che diventa provvisoriamente la Casa Madre dell’Istituto.

Superate le prove, l’8 settembre 1891, Mons. Rota, con apposito Decreto, erige canonicamente l’Istituto. Madre Geltrude il 28 marzo 1892 ritorna a Bergamo, culla della Congregazione, alla quale dà un impulso decisivo e vitale.

L’opera di Dio è compiuta!

La Fondatrice ha dato ormai tutte la garanzie di continuità per l’adorazione pubblica perpetua a Gesù Sacramentato, ha trasfuso nelle Suore il suo prezioso patrimonio spirituale, che è spirito di preghiera, di sacrificio, di mortificazione, di obbedienza, di umiltà, di carità, soprattutto verso i poveri.

Può quindi andare incontro allo Sposo. Il 18 febbraio 1903, a mezzogiorno, Madre Geltrude, piegando il capo verso la chiesa dell’Adorazione, inizia l’adorazione eterna.

La notizia della morte si sparge e quanti la conoscono, specie la gente umile e povera da lei prediletta, unanimemente la dichiarano santa. Il 9 agosto 1926 la salma venerata è trasportata dal cimitero di Bergamo alla Casa Madre dell’Istituto da lei fondato, dove giace in apposita cappella, attigua alla chiesa dell’Adorazione. La Chiesa, esaudendo il desiderio di moltissime persone, il 18 febbraio 1928 apre il processo diocesano sulla santità della vita di Madre Geltrude, sulle sue virtù e sui miracoli, e lo conclude nel 1939.

Nello stesso anno, sotto il Pontificato di Pio XII, si apre il Processo Apostolico.

Il 26 aprile 1961, alla presenza del Santo Padre Giovanni XXIII, ha luogo la Congregazione generale, dopo la quale è data lettura del decreto sulla eroicità delle virtù praticate da Madre Geltrude, alla quale viene attribuito il titolo di Venerabile.

Il 1° ottobre 1989 Giovanni Paolo II la proclama Beata. Il 26 aprile 2009 Benedetto XVI la iscrive nellÂ’albo dei Santi.

SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/2009/ns_lit_doc_20090426_comensoli_it.html

Geltrude Comensoli" Centre of Spirituality and Culture : https://www.visitbergamo.net/public/en/object-details/9289--geltrude-comensoli--centre-of-spiritual/

Suore Sacramentine di Bergamo : https://web.archive.org/web/20101229151036/http://www.sacramentinedibergamo.it/Home.html

Voir aussi : https://archive.is/20120909145250/http://www.sacramentinedibergamo.it/Miracolo_Vasco.html