lundi 21 octobre 2024

Sainte LAURA DI SANTA CATERINA DA SIENA (MARIA LAURA DE JESÚS MONTOYA Y UPEGUI), vierge et fondatrice de la Congrégation des Soeurs missionnaires de Marie Immaculée et de sainte Catherine de Sienne

 

Santa Laura di Santa Caterina da Siena

La santa Maria de Jesus Montoya Upegui (1874-1949)


Sainte Laure de Sainte-Catherine de Sienne

Fondatrice des missionnaires de Marie Immaculée et de Sainte Catherine de Sienne (+ 1949)

Marie-Laure de Jésus Montoya y Upegui.

"Sa profession de maîtresse d'école la conduisit au contact de nombreuses populations à Antioquia puis au Collège de l'Immaculée à Medellin, jusqu'à ce qu'elle se sente appelée à réaliser "l’œuvre des Indios", un travail héroïque au service des autochtones des forêts d'Amérique." (source: Laura Montoya Upegui 1874-1949 - biographie site du Vatican)

"Mère  Laura  Montoya, constatant que de nombreuses populations autochtones, loin des centres urbains, vivaient sans connaître Dieu, décida de fonder la Congrégation des Missionnaires de Marie Immaculée et de Sainte-Catherine de Sienne, afin d'apporter la lumière de l'Evangile aux habitants des forêts." (Homélie du pape Jean-Paul II pour la béatification de 6 serviteurs de Dieu le 25 avril 2004).

La messe de canonisation a eu lieu le dimanche 12 mai 2013.

Le Pape François proclame de nouveaux saints : Le pontife a loué le travail d'évangélisation de celle que tout le monde appelle en Colombie Madre Laura. Un travail pédagogique efficace qui respectait la culture des populations indigènes.

À Balencito, près de Medellin en Colombie, l'an 1949, sainte Laure de Sainte-Catherine de Sienne (Marie-Laure de Jésus Montoya y Upegui), vierge, qui s'employa avec zèle à gagner à Dieu, en leur annonçant l'Évangile, les peuples indigènes encore ignorants de la foi chrétienne, et fonda la Congrégation des Sœurs missionnaires de Marie Immaculée et de Sainte Catherine de Sienne.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10543/Sainte-Laure-de-Sainte-Catherine-de-Sienne.html

CHAPELLE PAPALE POUR LA BÉATIFICATION DE 6 SERVITEURS DE DIEU

HOMÉLIE DU PAPE JEAN-PAUL II

Troisième dimanche de Pâques

 25 avril 2004


1. "Ils savaient que c'était le Seigneur" (cf. Jn 21, 12):  c'est ainsi que l'évangéliste Jean exprime la réaction de joie des disciples lorsqu'ils reconnurent le Seigneur ressuscité. Jésus se manifeste à eux après une nuit de travail dur et infructueux sur le lac de Tibériade. Confiants dans sa parole, ces derniers jettent leurs filets dans l'eau et ramènent sur la rive une "grande quantité de poissons" (cf. Jn 21, 6).

Comme les apôtres, nous restons nous aussi stupéfaits face à la richesse des merveilles que Dieu accomplit dans le coeur de ceux qui croient en lui. Au cours de la célébration eucharistique d'aujourd'hui, nous contemplons ce qu'Il a réalisé chez six nouveaux bienheureux:  le prêtre August Czartoryski; quatre religieuses:  Laura MontoyaMaría Guadalupe García ZavalaNemesia ValleEusebia Palomino Yenes; une laïque, Alexandrina Maria da Costa. Ce sont des exemples éloquents de la façon dont le Seigneur transforme l'existence des croyants, lorsqu'ils ont confiance en Lui.

2. "Que tes demeures sont désirables, Yahvé Sabaot! Mon âme soupire et languit, après les parvis de Yahvé... Mieux vaut un jour en tes parvis que mille à ma guise" (Ps 84/83, 2.11). Telles sont les paroles du Psaume que le bienheureux August Czartoryski a retranscrites comme devise de vie sur l'image pieuse de sa première Messe. Dans celles-ci est contenue la réponse d'un homme qui, suivant la voix de l'appel, découvre la beauté du ministère sacerdotal. Dans celles-ci retentit l'écho des divers choix que doit effectuer quiconque découvre la volonté de Dieu et désire l'accomplir. August Czartoryski, jeune prince, a élaboré une méthode efficace de discernement des desseins divins. Il présentait à Dieu dans la prière toutes les questions et les perplexités de fond, puis, dans un esprit d'obéissance, il suivait les conseils de ses guides spirituels. C'est ainsi qu'il a compris sa vocation à entreprendre une vie pauvre pour servir les plus petits. La même méthode lui a permis, au cours de toute sa vie, d'accomplir des choix tels, que nous pouvons aujourd'hui dire qu'il a réalisé de manière héroïque les desseins de la Providence Divine.

Je désire en particulier proposer l'exemple de sa sainteté aux jeunes, qui cherchent aujourd'hui la façon de déchiffrer la volonté de Dieu concernant leur vie et qui désirent chaque jour marcher fidèlement en suivant la Parole divine. Mes chers jeunes amis, apprenez du bienheureux August à demander ardemment dans la prière la lumière de l'Esprit Saint et des guides sages, afin de pouvoir connaître le dessein divin de votre vie et d'être capables de toujours marcher sur la voie de la sainteté.

3. "Or, le matin déjà venu, Jésus se tint sur le rivage; pourtant les disciples ne savaient pas que c'était Jésus" (Jn 21, 4). Il existe la possibilité que l'homme ne connaisse pas le Seigneur, malgré ses multiples manifestations au cours de  l'histoire.  Mère  Laura  Montoya, constatant que de nombreuses populations autochtones, loin des centres urbains, vivaient sans connaître Dieu, décida de fonder la Congrégation des Missionnaires de Marie Immaculée et de Sainte-Catherine de Sienne, afin d'apporter la lumière de l'Evangile aux habitants des forêts.

Cette bienheureuse colombienne se sentit la mère spirituelle des autochtones, auxquels elle désira révéler l'amour de Dieu. Son époque ne fut pas une période facile, car les tensions sociales ensanglantaient également sa noble patrie. En nous inspirant de son message pacificateur, nous lui demandons aujourd'hui que la bien-aimée Colombie puisse jouir au plus tôt de la paix, de la justice et du progrès intégral.

4. Dans l'Evangile, nous avons écouté la triple question de Jésus à Pierre:  "M'aimes-tu?". Le Christ adresse cette même question aux hommes et aux femmes de chaque époque. Les chrétiens doivent répondre avec fermeté et promptitude aux projets qu'Il possède pour chacun de nous. C'est ce qui se produisit dans la vie de la bienheureuse Guadalupe García Zavala, mexicaine, qui renonça au mariage et se consacra au service des plus pauvres, des indigents et des malades, et qui fonda dans ce but la Congrégation des Servantes de Sainte-Marguerite Marie et des Pauvres.

Avec une foi profonde, une espérance sans fin et un grand amour pour le Christ, Mère Lupita rechercha sa propre sanctification à travers l'amour pour le Coeur de Jésus et la fidélité à l'Eglise. C'est de cette façon qu'elle vécut la devise qu'elle laissa à ses filles:  "La charité jusqu'au sacrifice et la constance jusqu'à la mort".

5. "Manifester l'amour de Dieu aux petits, aux pauvres, à chaque homme, en chaque lieu de la terre":  tel a été l'engagement de la bienheureuse Nemesia Valle au cours de toute son existence. C'est cet enseignement qu'elle laisse en particulier à ses consoeurs, les Soeurs de la Charité de Sainte Jeanne-Antide Thouret, ainsi qu'aux fidèles de l'archidiocèse de Turin. Elle est l'exemple d'une sainteté lumineuse, tendue vers les hauts sommets de la perfection évangélique, et qui se traduit à travers les gestes simples de la vie quotidienne entièrement consacrée à Dieu.

La nouvelle bienheureuse continue à nous  répéter  à tous:  "La sainteté ne consiste pas à accomplir beaucoup de choses ou à accomplir de grandes choses... le saint est celui qui se prodigue à sa propre place chaque jour, pour le Seigneur".

6. Le Seigneur dit à Pierre de manière ferme et catégorique:  "Suis-moi". Soeur Eusebia Palomino, des Filles de Marie Auxiliatrice, entendit elle aussi un jour l'appel de Dieu et elle y répondit à travers une intense spiritualité et une profonde humilité dans sa vie quotidienne. En bonne salésienne, elle était animée par l'amour pour l'Eucharistie et la Vierge. Pour elle, l'important était d'aimer et de servir; le reste ne comp-tait pas, fidèle à la maxime salésienne du "da mihi animas, caetera tolle".

Par la radicalité et la cohérence de ses choix, Soeur Eusebia Palomino Yenes trace un chemin de sainteté fascinant et exigeant pour nous tous et en particulier pour les jeunes de notre époque.

7. "M'aimes-tu?" - demande Jésus à Simon-Pierre. Celui-ci répond:  "Oui, Seigneur, tu sais que je t'aime". La vie de la bienheureuse Alexandrina Maria da Costa peut se résumer dans ce dialogue d'amour. Touchée et enflammée par ce désir d'amour, elle ne voulut jamais rien refuser à son Sauveur:  possédant une grande volonté, elle accepta tout pour montrer qu'elle l'aimait. Epouse de sang, elle revécut de façon mystique la passion du Christ et s'offrit elle-même comme victime pour les pécheurs, recevant la force de l'Eucharistie qui devint l'unique nourriture des treize dernières années de sa vie.

Dans le sillage de la bienheureuse Alexandrina, exprimé dans les trois mots "souffrir, aimer, racheter", les chrétiens peuvent trouver un encouragement et une motivation pour ennoblir tout ce que la vie possède de douloureux et de triste comme plus grande preuve d'amour:  sacrifier sa vie pour ceux qu'on aime.

8. "Oui, Seigneur, tu sais que je t'aime" (Jn 21, 15). Comme Pierre, comme les Apôtres sur les rives du lac de Tibériade, ces nouveaux bienheureux ont eux aussi repris, en allant jusqu'à ses conséquences les plus extrêmes, cette profession de foi et d'amour simple mais incisive. L'amour pour le Christ est le secret de la sainteté!

Très chers frères et soeurs, suivons l'exemple de ces bienheureux! Comme eux, offrons un témoignage cohérent de foi et d'amour dans la présence vivante et agissante du Christ Ressuscité!

Come gli apostoli, anche noi restiamo stupiti dinanzi alla ricchezza delle meraviglie che Iddio compie nel cuore di quanti in lui confidano. Nel corso dell’odierna Celebrazione eucaristica contempliamo quanto Egli ha realizzato in sei nuovi Beati: nel presbitero Augusto Czartoryski; in quattro religiose: Laura MontoyaMaría Guadalupe García ZavalaNemesia ValleEusebia Palomino Yenes; in una laica, Alexandrina Maria da Costa. Sono esempi eloquenti di come il Signore trasformi l’esistenza dei credenti, quando ci si fida di Lui.

Przykład jego świętości pragnę pozostawić szczególnie ludziom młodym, którzy dziś szukają sposobu na odkrywanie woli Bożej odnośnie do ich życia i pragną wiernie podążać każdego dnia za głosem Bożym. Moi drodzy młodzi przyjaciele, uczcie się od błogosławionego Augusta gorąco prosić na modlitwie o światło Ducha Świętego i o mądrych przewodników, abyście mogli poznawać Boży plan waszego życia i byście zdołali zawsze kroczyć drogą świętości.

["Quanto sono amabili le tue dimore, Signore degli eserciti! L’anima mia languisce e brama gli atri del Signore… Per me un giorno nei tuoi atri è più che mille altrove" (Sal 84/83/, 2.11). Queste parole del Salmo ha scritto come motto di vita sull’immaginetta della prima Messa il beato Augusto Czartoryski. In esse è contenuto il rapimento di un uomo che, seguendo la voce della chiamata, scopre la bellezza del ministero sacerdotale. Risuona in esse l’eco delle diverse scelte che deve fare chiunque scorge la volontà di Dio e desidera compierla. Augusto Czartoryski, giovane principe, ha elaborato un efficace metodo di discernimento dei disegni divini. Presentava a Dio nella preghiera tutte le domande e le perplessità di fondo e poi nello spirito di obbedienza seguiva i consigli delle sue guide spirituali. Così ha compreso la sua vocazione di intraprendere la vita povera per servire i più piccoli. Lo stesso metodo gli ha permesso, nel corso di tutta la vita, di compiere scelte tali, che oggi possiamo dire che egli ha realizzato i disegni della Provvidenza Divina in modo eroico.

Voglio lasciare l’esempio della sua santità soprattutto ai giovani, che oggi cercano il modo di decifrare la volontà di Dio nei riguardi della loro vita e desiderano ogni giorno procedere fedelmente secondo la parola divina. Miei cari giovani amici, imparate dal beato Augusto a chiedere ardentemente nella preghiera la luce dello Spirito Santo e guide sagge, affinché possiate conoscere il piano divino nella vostra vita e siate capaci di camminare sempre sulla via della santità.]

3. "Estaba ya amaneciendo cuando Jesús se presentó en la orilla; pero los discípulos no sabían que era Jesús" (Jn, 21,4). Es una posibilidad para el hombre no conocer al Señor, a pesar de múltiples manifestaciones a lo largo de la historia. La Madre Laura Montoya, viendo cómo tantos indígenas, lejos de los centros urbanos, vivían desconociendo a Dios, se decidió a fundar la Congregación de las Misioneras de María Inmaculada y Santa Catalina de Siena, para llevar la luz del Evangelio a los habitantes de las selvas.

Esta Beata colombiana se sintió madre espiritual de los indígenas, a los que quiso mostrar el amor de Dios. Sus tiempos no fueron fáciles, pues las tensiones sociales ensangrentaban también entonces su noble patria. Inspirándonos en su mensaje pacificador, le pedimos hoy que la amada Colombia goce pronto de paz, de justicia y de progreso integral.

["Quando già era l'alba Gesù si presentò sulla riva, ma i discepoli non si erano accorti che era Gesù" (Gv 21, 4).
È possibile per l'uomo non conoscere il Signore, nonostante le sue molteplici manifestazioni nel corso della storia. Madre Laura Montoya vedendo come tanti indigeni, lontani dai centri urbani, vivevano senza conoscere Dio, decise di fondare la Congregazione delle Suore Missionarie di Maria Immacolata e di Santa Caterina da Siena, al fine di portare la luce del Vangelo agli abitanti delle selve.

Questa Beata colombiana si sentì madre spirituale degli indigeni, ai quali ha voluto mostrare l'amore di Dio. I suoi tempi non furono facili, poiché le tensioni sociali insanguinavano anche allora la sua nobile patria. Ispirandoci al suo messaggio pacificatore, le chiediamo oggi che l'amata Colombia possa presto godere della pace, della giustizia e del progresso integrale.]

4. En el Evangelio hemos escuchado la triple pregunta de Jesús a Pedro: "¿Me amas?". Esta misma pregunta Cristo dirige a los hombres y mujeres de todas las épocas. Los cristianos deben responder con firmeza y prontitud a los proyectos que Él tiene sobre cada uno. Así sucedió en la vida de la Beata Guadalupe García Zavala, mexicana, que renunciando al matrimonio, se dedicó al servicio de los más pobres, necesitados y enfermos, y fundó por eso la Congregación de las Siervas de Santa Margarita María y de los Pobres.

Con una fe profunda, una esperanza sin límites y un gran amor a Cristo, Madre Lupita buscó la propia santificación desde el amor al Corazón de Jesús y la fidelidad a la Iglesia. De este modo vivió el lema que dejó a sus hijas: "Caridad hasta el sacrificio y constancia hasta la muerte".

[Nel Vangelo abbiamo ascoltato la triplice domanda di Gesù a Pietro: "Mi ami?". Questa stessa domanda Cristo la rivolge agli uomini e alle donne di tutte le epoche. I cristiani devono rispondere con fermezza e prontezza ai progetti che Egli ha su ciascuno di noi. Così accadde nella vita della Beata Guadalupe García Zavala, messicana, che rinunciando al matrimonio, si dedicò al servizio dei più poveri, dei bisognosi e degli infermi, fondando a tal fine la Congregazione delle Ancelle di Santa Margherita Maria e dei più Poveri.

Con fede profonda, speranza sconfinata e grande amore per Cristo, Madre Lupita cercò la propria santificazione a partire dall'amore per il Cuore di Gesù e dalla fedeltà alla Chiesa. In questo modo visse il motto che lasciò alle sue Figlie:  "Carità fino al sacrificio e costanza fino alla morte".]

5. "Manifestare l’amore di Dio ai piccoli, ai poveri, ad ogni uomo, in ogni parte della terra": questo è stato l’impegno della beata Nemesia Valle nel corso di tutta la sua esistenza. Questo insegnamento essa lascia particolarmente alle sue consorelle, le Suore della Carità di Santa Giovanna Antida Thouret, come pure ai fedeli dell’Arcidiocesi di Torino. E’ l’esempio di una santità luminosa, protesa alle alte vette della perfezione evangelica, e che si traduce nei semplici gesti della vita quotidiana interamente spesa per Dio.

La nuova Beata continua a ripetere a noi tutti: "La santità non consiste nel fare molte cose o nel farne di grandi … Santo è chi si consuma al proprio posto ogni giorno, per il Signore".

6. El Señor dice a Pedro de manera decidida y tajante: "Sígueme". También Sor Eusebia Palomino, de las Hijas de María Auxiliadora, oyó un día la llamada de Dios y respondió a través de una intensa espiritualidad y una profunda humildad en su vida diaria. Como buena salesiana, estuvo animada por el amor a la Eucaristía y a la Virgen. Lo importante para ella era amar y servir; el resto no contaba, fiel a la máxima salesiana del "da mihi animas, caetera tolle".

Con la radicalidad y la coherencia de sus opciones, Sor Eusebia Palomino Yenes traza un camino fascinador y exigente de santidad para todos nosotros y muy especialmente para los jóvenes de nuestro tiempo.

[Il Signore dice a Pietro in modo deciso e incisivo: "Seguimi". Anche Suor Eusebia Palomino, delle Figlie di Maria Ausiliatrice, sentì un giorno la chiamata di Dio e rispose attraverso un'intensa spiritualità e una profonda umiltà nella vita quotidiana. Da buona salesiana, fu animata dall'amore per l'Eucaristia e per la Vergine. L'importante per lei era amare e servire; il resto non contava, fedele alla massima salesiana del "da mihi animas, caetera tolle".

Con la radicalità e la coerenza delle sue scelte, Suor Eusebia Palomino Yenes tracciò un cammino attraente ed esigente di santità per tutti noi e soprattutto per i giovani del nostro tempo.]

7. "Tu amas-Me?" - pergunta Jesus a Simão Pedro. Este responde: «Tu sabes tudo, Senhor, bem sabes que Te amo». A vida da Beata Alexandrina Maria da Costa pode resumir-se neste diálogo de amor. Investida e abrasada por estas ânsias de amor, não quer negar nada ao seu Salvador: de vontade forte, tudo aceita para mostrar que O ama. Esposa de sangue, revive misticamente a paixão de Cristo e oferece-se como vítima pelos pecadores, recebendo a força da Eucaristia que se torna o único alimento dos seus últimos treze anos de vida.

Pela esteira da Beata Alexandrina, expressa na trilogia "sofrer, amar, reparar", os cristãos podem encontrar estímulo e motivação para nobilitar tudo o que a vida tenha de doloroso e triste com a prova maior de amor: sacrificar a vida por quem se ama.

["Mi ami tu? " domanda Gesù a Simon Pietro. Egli risponde:  "Certo, Signore, tu lo sai che ti amo". La vita della Beata Alexandrina Maria da Costa può riassumersi in questo dialogo d'amore. Permeata e ardente di queste ansie d'amore, non vuole negare nulla al suo Salvatore:  dalla forte volontà, accetta tutto per dimostrargli che lo ama. Sposa di sangue, rivive misticamente la passione di Cristo e si offre come vittima per i peccatori, ricevendo la forza dall'Eucaristia che diventa l'unico alimento dei suoi ultimi tredici anni di vita.

Nell'esempio della Beata Alexandrina, espresso nella trilogia "soffrire, amare, riparare", i cristiani possono trovare lo stimolo e la motivazione per nobilitare tutto ciò che la vita ha di doloroso e triste attraverso la prova d'amore più grande:  sacrificare la vita per chi si ama.]

8. "Certo Signore, tu lo sai che ti amo" (Gv 21,15). Come Pietro, come gli Apostoli sulle rive del lago di Tiberiade, anche questi nuovi Beati hanno fatto propria, portandola alle estreme conseguenze, questa semplice ma incisiva professione di fede e di amore. L’amore verso Cristo è il segreto della santità!

Carissimi Fratelli e Sorelle, seguiamo l’esempio di questi Beati! Offriamo, come loro, una testimonianza coerente di fede e di amore nella presenza viva e operante del Risorto!

© Copyright 2004 - Libreria Editrice Vaticana

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/homilies/2004/documents/hf_jp-ii_hom_20040425_beatifications.html

Laura Montoya Upegui (1874-1949)

Laura Montoya Upegui naquit à Jericó, Antioquia (Colombie) le 26 mai 1874. Après la mort de son père pendant la guerre civile, sa mère éleva ses trois enfants dans la plus grande pauvreté. Elle devint maîtresse d'école à l'âge de 16 ans, bien qu'elle fût totalement autodidacte.

En 1914, soutenue par Mgr Maximiliano Crespo, Evêque de Santa Fe de Antioquia, elle fonda une famille religieuse "Les Missionnaires de Marie Immaculée et de Sainte Catherine de Sienne", une oeuvre religieuse qui rompait avec les modèles traditionnels  et  qu'elle  dirigea avec beaucoup d'énergie.

Sa profession de maîtresse d'école la conduisit au contact de nombreuses populations à Antioquia puis au Collège de l'Immaculée à Medellin, jusqu'à ce qu'elle se sente appelée à réaliser "l'Oeuvre des Indios", un travail héroïque au service des autochtones des forêts d'Amérique.

Avec cinq de ses disciples et sa mère  Doloritas Upegui, elle forma le groupe des "Missionnaires catéchistes des Indios" qui, le 5 mai, quitta Medellin pour Dabeiba en s'ouvrant une route dans la forêt. Malgré l'incompréhension et le mépris de certains responsables civils et religieux de l'époque, elle accomplit son travail d'évangélisation dans la pauvreté et au contact de la culture autochtone.

 Après une vie de service, elle mourut à Medellin le 21 octobre 1949. A sa mort, sa Congrégation comptait 90 Maisons, dans trois pays, et 467 religieuses. Elles oeuvrent à présent dans 19 pays en Amérique, en Afrique et en Europe.

SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20040425_montoya_fr.html

Santa Laura di Santa Caterina da Siena

La santa Maria de Jesus Montoya Upegui (1874-1949)


Saint Laura of Saint Catherine of Siena

Also known as

Laura Montoya y Upegui

María Laura de Jesus Montoya Upegui

Memorial

21 October

Profile

Educated at the Holy Spirit School in Amalfi, Colombia, and in Medellín, ColombiaTeacher. Beginning in 1908, she worked as missionary to the natives in the Uraba and Sarare regions. Founded the Works of the Indians and the Congregation of Missionary Sisters of Immaculate Mary and of Saint Catherine of Siena who minister to the poor throughout South America. Known for her defense of Indian rights, and as a strong role model for South American girls.

Born

26 May 1874 in Jerico, Antioquía, Colombia as Laura Montoya y Upegui

Died

21 October 1949 in Medellín, Colombia of natural causes

Venerated

22 January 1991 by Pope John Paul II (decree of heroic virtues)

Beatified

25 April 2004 by Pope John Paul II

the beatification miracle involved the 1994 cure of an 86 year old woman with uterine cancer

Canonized

Sunday 12 May 2013 by Pope Francis

Additional Information

other sites in english

Catholic Fire

Catholic Heroes

Catholic News AgencyMiracle could allow canonization of first Colombian-born saint

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“Saint Laura of Saint Catherine of Siena“. CatholicSaints.Info. 30 June 2023. Web. 21 October 2024. <https://catholicsaints.info/saint-laura-of-saint-catherine-of-siena/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-laura-of-saint-catherine-of-siena/

BEATIFICATION OF SIX SERVANTS OF GOD

HOMILY OF JOHN PAUL II

St Peter's Square

Third Sunday of Easter, 25 April 2004

1. "They knew it was the Lord" (Jn 21: 12): this is how the evangelist John expresses the reaction of the disciples' joy in recognizing the Risen Lord. Jesus manifests himself to them after a night of hard and unprofitable work on the Sea of Tiberias. Trusting in his word, they cast their nets into the water and haul to the shore a "[large] quantity of fish" (Jn 21: 6).

Like the Apostles, we too remain in amazement before the wealth of wonder that God accomplishes in the heart of those who confide in him. In today's Eucharistic Celebration, we contemplate what he has achieved in six new Blesseds: in the priest Augusto Czartoryski; in four women religious: Laura MontoyaMaría Guadalupe García ZavalaNemesia ValleEusebia Palomino Yenes; and in a laywoman, Alexandrina Maria da Costa. These are eloquent examples of how the Lord transforms the existence of believers when they trust in him.

2. "How lovely is your dwelling place, Lord, God of hosts. My soul is longing and yearning, is yearning for the courts of the Lord.... One day within your courts is better than a thousand elsewhere" (Ps 84[83]: 2, 11).

Blessed Augusto Czartoryski wrote these words of the Psalm, his motto of life, on the holy card of his first Mass. In them is contained the rapture of a man who, following the voice of the call, discovers the beauty of the ministerial priesthood. In them resounds the echo of the different choices that the person who is discerning God's will and wishes to fulfil it must make. Augusto Czartoryski, a young prince, carefully prepared an effective method to discern the divine plan. In prayer, he presented to God all questions and deep perplexities, and then in the spirit of obedience he followed the counsel given by his spiritual guides. In this way he came to understand his vocation and to take up the life of poverty to serve the "least". The same method enabled him throughout the course of his life to make decisions, so that today we can say that he accomplished the designs of Divine Providence in a heroic way.

I would like to leave this example of holiness especially to young people, who today search out the way to decipher God's will relating to their own lives and desire to faithfully forge ahead each day according to the divine word. My dear young friends, learn from Blessed Augusto to ask ardently in prayer for the light of the Holy Spirit and wise guides, so that you may understand the divine plan in your lives and are able to walk constantly on the path of holiness.

3. "Just after daybreak Jesus was standing on the shore, though none of the disciples knew it was Jesus" (Jn 21: 4).

It is possible for a person not to know the Lord, notwithstanding his numerous manifestations in the course of history. Mother Laura Montoya, seeing how many indigenous persons far away from urban centres lived without knowing God, decided to found the Congregation of the Missionaries of Mary Immaculate and St Catherine of Siena, with the aim of bringing the light of the Gospel to the inhabitants of the forests.

This Blessed Colombian considered herself as mother to the Indians, to whom she wanted to show God's love. Her times were not easy ones, since the social tensions bloodied even then her noble Country. Taking inspiration from her message of peace, let us ask today that the beloved Nation of Colombia may soon enjoy peace, justice and holistic progress.

4. In the Gospel reading we heard the threefold question of Jesus to Peter: "Do you love me?". Christ addresses this same question to men and women of all times. Christians must decisively and readily respond to the projects that he has for each one of us. Such was the life of the Mexican Blessed Guadalupe García Zavala, who, by giving up matrimony, dedicated herself to serving the poorest, the sick and the needy; she founded for this the Congregation of the Handmaids of St Margaret Mary and the Poor.

With deep faith, unlimited hope and great love for Christ, Mother "Lupita" sought her own sanctification beginning with love for the Heart of Christ and fidelity to the Church. In this way she lived the motto which she left to her daughters: "Charity to the point of sacrifice and perseverance until death".

5. "Manifest God's love to the little, to the poor, to every person in every corner of the earth": this was the undertaking of Blessed Nemesia Valle throughout her entire life. She left this teaching especially to her Sisters, the Sisters of Charity of St Joan Antida Thouret, and to the faithful of the Archdiocese of Turin. It is the example of a shining holiness directed towards the high summits of evangelical perfection, which can be translated in the simple gestures of daily living, completely spent in God's service.

The new Blessed continues to repeat to all of us: "Holiness does not consist in doing many things or great things.... Those who entirely spend themselves each day, wherever they are, for the Lord, are holy".

6. The Lord says to Peter in a decisive and penetrating way: "Follow me". Sr Eusebia Palomino, of the Daughters of Mary Help of Christians, also heard God's call one day and answered by way of an intense spirituality and a profound humility in daily life. As a good Salesian, she was enlivened by love for the Eucharist and for the Blessed Virgin. Loving and serving were important for her; the rest did not matter, faithful to the Salesian maxim: "da mihi animas, caetera tolle".

With the radicalness and constancy of her choices, Sr Eusebia Palomino Yenes traced out an attractive and demanding path of holiness for us all, especially for the young people of our time.

7. "Do you love me?", Jesus asks Simon Peter, who replies: "Yes Lord, you know that I love you". The life of Blessed Alexandrina Maria da Costa can be summarized in this dialogue of love. Permeated and burning with this anxiety of love, she wished to deny nothing to her Saviour. With a strong will, she accepted everything to demonstrate her love for him. A "spouse of blood", she relived mystically Christ's passion and offered herself as a victim for sinners, receiving strength from the Eucharist: this became her only source of nourishment for the final 13 years of her life.

With the example of Blessed Alexandrina, expressed in the trilogy "suffer, love, make reparation", Christians are able to discover the stimulus and motivation to make "noble" all that is painful and sad in life through the greatest evidence of love: sacrificing one's life for the beloved.
Secret of holiness: love for Christ

8. "Yes Lord, you know that I love you" (Jn 21: 15). Like Peter, like the Apostles on the shore of the Sea of Tiberias, these new Blesseds also made their own this simple profession of faith and love, living it to the extreme. Love for Christ is the secret of holiness!

Dear brothers and sisters, let us follow the example of these Blesseds, offering as they did a coherent witness of faith and love in the living and working presence of the Risen One!

© Copyright 2004 - Libreria Editrice Vaticana

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/en/homilies/2004/documents/hf_jp-ii_hom_20040425_beatifications.html

St. Laura of Saint Catherine of Siena

Feastday: October 21

Patron: People suffering from racial discrimination, Orphans, Congregation of Missionary Sisters of Immaculate Mary and of Saint Catherine of Siena

Birth: 1874

Death: 1949

Beatified: 25 April 2004, Saint Peter's Square, Vatican City by Pope John Paul II

Canonized: 12 May 2013, Saint Peter's Square, Vatican City by Pope Francis

As a young woman, Laura Montoya Upegui, of Jerico, Colombia, became an elementary schoolteacher to help support her widowed mother. Having developed her spiritual life through devotion to the Eucharist and meditation upon the Scriptures, Laura felt drawn to the religious life of the Discalced Carmelites. Yet her zeal also instilled in her a longing for an active, missionary apostolate, particularly to assist the Indian peoples of South America. Laura was determined to combat the anti-Indian bigotry in her society, and to give her own life to the Indians' evangelization. Finally, at the age of forty, having resolved to "become an Indian with the Indians to win them all for Christ," Laura journeyed to Dabeiba with four other women to begin a religious congregation devoted to the service of the Indians, the Missionaries of Mary Immaculate and Saint Catherine of Siena. As mother superior, she imparted to the congregation a rule that combined contemplation with action. After having spent the last nine years of her life confined to a wheelchair, Mother Laura died on October 21, 1949.

SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=5916

Laura Montoya Upegui (1874-1949)

Laura Montoya Upegui was born on 26 May 1874 in Jericó, Antioquia, Colombia, the second of three children to Juan de la Crux Montoya and Dolores Upegui.

When Laura was only 2 years old, her father was killed defending his Country, and the family was left in extreme poverty after all their goods were confiscated. At such a time of deep misery and loss, Laura's mother gave an example of Christian forgiveness and fortitude that would remain impressed in her young daughter's mind and heart forever.

Childhood suffering, divine help

Following her father's death, Laura was sent to live with her grandmother. She suffered greatly from misunderstandings and the lack of affection, feeling she had been left "orphaned".

However, she accepted with love the sacrifices and loneliness she experienced and sought refuge in God.

As she grew older, she was especially sustained by meditation on Sacred Scripture and the strength she received from the Eucharist.

When Laura was 16, her mother decided that her daughter needed to help the family in its financial difficulties and told her to apply to become a teacher. Although Laura was culturally and academically "ignorant", having grown up without a formal education, she asked to enter the "Normale de Institutoras" of Medellín to receive training to become an elementary school teacher. She was accepted and stood out for her high marks among the students.

Called to "teach Christ'

Laura began teaching in different parts of Antioquia. She did not limit herself to educating the students simply in academic knowledge, but sought to diffuse Gospel teaching and values.

She also felt called to the religious life, her heart set on God alone, and dreamed of one day becoming a cloistered Carmelite nun; at the same time, though, she felt growing within her the desire to spread the Gospel to the farthest corners of the earth, to those who had never met Jesus Christ.

She was ready to renounce her own "dream" of Carmel to be open to God's project, if his will was otherwise.

"An Indian with the Indians'

At one time during her teaching career, Laura felt decidedly drawn to helping the Indian population in South America and wished to insert herself into their culture, to "become an Indian with the Indians to win them all for Christ". Recognizing their dignity as human beings in an epoch when they were considered by many as "wild beasts", Laura wanted to destroy this racial discrimination and to personally sacrifice herself in order to bring them Christ's love and teaching.

On 14 May 1914, she left Medellín together with four other young women and headed to Dabeiba to live among the native Indians. This new religious family, assisted by the Bishop of Santa Fe de Antioquia and known as the "Missionaries of Mary Immaculate and St Catherine of Siena", was thought by some to be nothing more than a family of "religious goats", who were heading off into the wilderness to give the "beasts" a living Gospel catechism.

Laura, however, cared little for public opinion, even if some of the comments made came right from within the Christian community itself.

Pedagogy of love

Mother Laura composed for her "daughters" a directory and other writings (her Autobiography among them) to help them understand better their call to serve God among the Indians, and to live a balance between apostolic and contemplative life. She taught by example the "pedagogy of love" as the only way to teach the Indians, the way which allowed access into their heart and culture to bring them Jesus Christ.

Mother Laura died on 21 October 1949 in Medellín, after a long and painful illness. The last nine years of her life were lived in a wheelchair, where she continued to teach by example, word and writing.

Today her Missionary Sisters work in 19 countries throughout America, Africa and Europe.

SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20040425_montoya_en.html

Miracle could allow canonization of first Colombian-born saint

Medellin, Colombia, Oct 31, 2012 / 15:05 pm

A second miracle confirmed on June 14 by doctors appointed by the Vatican's Congregation for the Causes of Saints could advance the sainthood of Blessed Laura de Jesus Montoya Upegui.

According to the newspaper El Tiempo, Vatican officials are expected to issue a decision on the miracle on Dec. 10. A decree by Pope Benedict would pave the way for Blessed Laura's canonization as Colombia's first native-born saint.

The miracle that occurred through the 20th century blessed's intercession was the healing of Dr. Carlos Eduardo Restrepo, who was suffering from lupus, kidney damage and muscular degeneration. After praying the Blessed Laura one night, the doctor woke up the following morning completely cured.

"Mother Laura," he prayed that night, "If you heal me of this, I will tell the world about your miracle so that you will be raised to the altars."

"My mind has gone blank. I don't know if I had an out-of-body experience or if I imagined it, or if it was my subconscious, but when I entrusted myself to Blessed Laura I felt a wonderful sense of peace," he said.

"If this isn't a miracle, I don't know what is," Doctor Restrepo told the Colombian newspaper.

Sister Aida Orobio, superior of the Congregation of the Missionary Sisters of Mary Immaculate and St. Catherine of Siena – which was founded by Blessed Laura – said, "Not even her in her homeland do people realize how brave and marvelous this woman was."

"In an era in which women were supposed to stay by men, Laura dared to follow God's call, even though she was called crazy," she added.

The sister noted how Blessed Laura's conversion began when she encountered a group of local Indians who were being mistreated and dehumanized.

"How is it possible that they lived so marginalized and estranged from God, if they were just as Colombian as anyone else and were the first inhabitants of these lands," Sister Orobio reflected.

Eventually, Blessed Laura moved into the Colombian rain forest and began to live and work with the Indians, despite difficulties and attacks from landowners in the region.

She died on Oct. 21, 1949 in a home in Medellin that is today a museum and convent. Her congregation has spread to Africa, America and Europe.

Those who knew her recalled that during her last days, "She had a great sense of humor. She poked fun at everything in a pious way, especially of herself."

Tags:Saints, Miracles

SOURCE : https://www.catholicnewsagency.com/news/25967/miracle-could-allow-canonization-of-first-colombian-born-saint

St. Laura of St. Catherine of Siena

By Jean M. Heimann

October 21 is the feast of St. Laura of St. Catherine of Siena (1874-1949), a Colombian sister who founded the Congregation of the Missionary Sisters of Mary Immaculate and St. Catherine of Siena in 1914. She was renowned for her work with the native Indians of Colombia, and serves as a strong role model for South American girls.

Laura Montoya Upegui was born on May 26, 1874 in Jericó, Antioquia, Colombia, the second of three children to Juan de la Crux Montoya and Dolores Upegui.  When she was only two, her father died, defending his country in the Colombian War of 1876. Consequently, the family was left in poverty after all their possessions were confiscated. Following her father's death, Laura was sent to live with her grandmother. Laura felt orphaned and alone. To help overcome her feelings of loneliness, she took refuge in Jesus. As she grew older, she was especially sustained by meditation on Sacred Scripture and the strength she received from the Eucharist.

At the age of sixteen, she decided to become a teacher in order to help her family with their financial difficulties. She was educated at the Holy Spirit School in Amalfi, Colombia, and in Medellín, Colombia, where she excelled in her studies.

She was sent to teach the indigenous peoples of Colombia and began working as a missionary to them by teaching about the Catholic faith as well. Many Colombians viewed these peoples as less than human, but Laura knew this was not the case. While teaching, she felt drawn to a religious vocation, as a Carmelite discalced nun, a cloistered order which is dedicated to the contemplative life. However, at the same time, she felt called to active missionary work, to preach the Gospel to those who do not know Christ.

Laura was determined to battle the anti-Indian bigotry in her society, and to dedicate her own life to the evangelization of the native Indians. Thus, on May 14, 1914, she founded the Congregation of Missionary Sisters of Immaculate Mary and of Saint Catherine of Siena. She left Medellín together with four other young women and went to Dabeiba to live among the poor native Indians. As mother superior of her congregation, she imparted to her order a rule that combined contemplation with action.

Mother Laura died on October 21, 1949 in Medellín, after a long and painful illness. She spent the last nine years of her life in a wheelchair, where she continued to teach by example, word and writing. St. Laura was canonized by Pope Francis on May 12, 2013. Today her Missionary Sisters work in 19 countries throughout America, Africa and Europe.

At her canonization ceremony, Pope Francis praised Saint Laura for “instilling hope” in the indigenous people of her nation and for teaching in a way that respected their culture. She is Colombia’s first saint and is the patron saint of: people suffering from racial discrimination, orphans, and the Congregation of Missionary Sisters of Immaculate Mary and of Saint Catherine of Siena.

Quote:

In his homily at the Mass of Canonization, Pope Francis said of St Laura, "This first saint, born in the beautiful country of Columbia, teaches us to be generous with God, not to live our faith alone – as if it were possible to live faith in an isolated way – but to communicate it, to convey the joy of the Gospel with words and the witness of life in every place in which we find ourselves. Wherever we live let this light of the Gospel shine! St Laura…teaches us to welcome all without prejudice, without discrimination, without reticence, with sincere love, giving them all the best of ourselves and above all sharing with them what is most precious to us, which is not our works or our organisations, no! Our most precious possession is Christ and his Gospel."

SOURCE : https://catholicfire.blogspot.com/2016/10/st-laura-of-st-catherine-of-siena.html

Colombia’s first saint to be honored with commemorative coin

by Emma Rosser July 13, 2015

Colombia’s first saint, Laura Montoya, will be commemorated with an honorary coin, using her iconic picture currently kept in the Vatican, the president Juan Manuel Santos announced.

In a speech made in Jerico, the birthplace of Saint Laura, he announced the creation of these coins in memory of the nun. Laura Montoya, also known as Laura of Saint Catherine of Siena is remembered for her missionary work with indigenous people of South America and as a strong role model for the women of the continent.

Saint Laura was canonized in 2013, becoming the first saint of Colombia. During this time Santos announced initial plans to honor her, now confirmed this weekend in the creation of the memorabilia in her name.

Montoya was born in 1874 in the town of Jerico, in the south-western province of Antioquia. She herself came from an extremely poor background, after her father died when she was young the wealth of her family was confiscated, she later went on to work with the destitute living in the jungles, those whom others claimed at the time had no soul.

In 1914 she founded the Congregation of the Missionary Sisters of Mary Immaculate and St. Catherine of Siena this community worked to help the indigenous tribes of Colombia, Venezuala and Ecuador. Today this work has now spread to 19 countries helping thousands.

Sister Ayda Orobio Granja, Director General of the Congregation of the Missionary Sisters of Mary Immaculate told Caracol Radio that the Bank of the Republic has asked for that hang’s in Saint Peter’s Square that was used on the beatification and canonization recognising Laura Montoya as a saint.

The religious community will be the first to acquire these coins that will be merely commemorative and will hold no commercial value.

Sister Ayda reported the message behind the coin to be “a reminder to all who have the opportunity to take and get it, feel the satisfaction that our country has people who give us these great values ​​we need, that capacity of the Colombian people to give the best, that invitation to be better”.

 Sources

Laura Montoya, la santa que tendrá una moneda acuñada en su honor (El Tiempo)

Quién fue Laura Montoya Upegui, la primera santa colombiana (El Universal)

La moneda de la Madre Laura llevará la foto usada en la canonización (Caracol Radio)

SOURCE : https://colombiareports.com/colombias-first-saint-to-be-honoured-with-commemorative-coin/

Catholic Heroes… St. Laura Of St. Catherine Of Siena

October 17, 2019

By CAROLE BRESLIN

There was a woman who possessed classic beauty. Although her looks were not outstanding, she emanated an interior serenity and peace that enhanced her features. Her eyes were alight with wisdom, her forehead free from the lines of anxiety and stress. Her mouth was smooth and always carried a hint of a smile as is common with those who are filled with the joy of the Holy Spirit.

Like her namesake, she loved our Lord and she greatly admired that Italian woman who became a bride of Christ, St. Catherine of Siena (1347-1380).

Juan de la Cruz, a doctor and merchant, married Dolores Montoya Upegui. They had three children: Carmelia, Juan de la Cruz, and another daughter, the middle child, born on May 26, 1874. On the day of her birth, they took her to the church to be baptized, giving her the name Maria Laura de Jesus Montoya Upegui.

Laura was born in Jerico, Antioquia, Colombia, about 200 miles northwest of Bogota. At the time of her birth, the conflict leading to the Colombian Civil War of 1876 was intensifying. The Colombian Liberal Party was agitating to lift the education of the people from the influence of the Roman Catholic Church. They wanted the government to control the education.

During this time, Laura’s father, Juan de la Cruz, left to fight in the war. Whether he died as a result of the conflict or was murdered is uncertain. However, it is known that after his death, the assets of the family were looted. This left the family impoverished with no means of support.

Dolores sent Laura to live her grandfather, Lucio Upegui, and her grandmother. The situation was not ideal and Laura felt unwanted and unloved, abandoned by her family. Her relationship with Christ grew as she meditated on Sacred Scripture and received Holy Communion frequently. She also found much comfort in uniting her sacrifices and loneliness with the sufferings of Christ.

Five years after joining her grandparents, Laura was sent to an orphanage that her mother’s sister, Sr. Maria de Jesus Upegui, managed. Then when Laura was 16 years old, her aunt enrolled her in the Normale de Institutoras of Medellin, a school for privileged children. Despite her lack of refinement and of a formal education, Laura excelled.

One account states that she was not welcomed at the school because of her poverty. Thus she went to an asylum to work with her aunt who was the director.

Ultimately, she graduated in 1893 and began teaching in various parts of her native land, Antioquia. She taught academic subjects as well as the catechism, seeking to spread the Good News of the Gospel.

Eventually Laura became the director of a highly regarded Catholic school. Though the Civil War had ended, the enemies of the Church did not rest. They managed a smear campaign against the school, which resulted in its closing.

About this time, Laura learned about the encyclical of Pope St. Pius X, Lacrimabili Statu, issued on June 7, 1912. This deplored the treatment of natives in South America — slavery, impoverishment, and inhumane treatment, which was against all Church teaching. He implored priests and religious to address this tragic situation and bring the Gospel to the indigenous peoples of the New World.

Laura was greatly inspired by this missive of Pope St. Pius X and, recalling her hope to become a religious after caring for her aunt, became determined to help the natives. Unlike some, she did not seek to turn the natives into replicas of the elite. Rather, she met them where they were, accepting their dress, their language, and much of their culture.

Many congregations and Church leaders as well as civil authorities refused to assist her in her quest to evangelize the people. They were especially reluctant to traipse through the jungles in the interior of the country.

Such rejection did not deter Laura. She realized that if such work were to be done as she envisioned, she must find a way to do it herself. Thus, Laura began looking for like-minded women who would share in her mission.

Laura sought those ladies who would willingly meet with blacks, indigenous, and marginalized persons. Having lived in poverty and suffered humiliations, she embraced the simple life with a heroic charity.

Laura gathered six women to share in the work, one of whom was her 78-year-old mother — still in robust health and active. They sold crafts to raise money for their apostolate and happily received the approval of the bishop of Santa Fe de Antioquia, who also gave them financial support.

Overcoming many obstacles, they ventured through the tropical heat and virgin jungles to the village of Dabeiba, about 155 miles north of Jerico. They arrived on May 14, 1914. The people were skeptical of these strange white women since white men had treated them so badly.

However, they made progress when the people realized they were there to teach them, live with them, and care for them as equals, not as condescending benefactors. The ladies taught them that they were human beings deserving to be treated with respect and dignity.

Unsurprisingly, the wealthy farmers resented the work that was preventing them from mistreating the natives and seizing their lands.

Following the advice of the bishop, Laura founded a religious community: the Missionary Sisters of Mary Immaculate and St. Catherine of Siena on May 14, 1917. This new congregation of sisters broke the old stereotype of missionary work, proving that women also have special gifts for nurturing the faith and elevating marginalized peoples.

From 1917 to 1949 Mother Laura of St. Catherine of Siena opened houses throughout the jungle to help the natives. The sisters willingly made the difficult transition from comfortable living to the challenges of living in the jungles.

Soon the sisters were working throughout Colombia, Ecuador, and Venezuela. Later they were established in 19 countries on three continents.

In 1939 the president of Colombia awarded Mother Laura the Cross of Boyaca in the category of caballero — the equivalent of a knight.

As her health began to decline, Mother Laura spent the last nine years of her life in a wheelchair, beset with ulcers and in great pain. She became bedridden, but consoled all who came to her bedside to console her. She died on October 21, 1949.

Pope St. John Paul II beatified Laura in 2004, and Pope Benedict XVI approved her canonization, which was celebrated in St. Peter’s Square by Pope Francis in 2013. St. Laura of Catherine of Siena was the first canonized woman of Colombia. Her feast day is October 21.

The words that best described St. Laura’s goal were “to make the joy of the Gospel radiate through our words and in the witness of our life, wherever we find ourselves.”

Dear St. Laura, in these days where so many souls do not know about the love that Christ has for them, help us to possess the apostolic zeal you had to save souls, to meet people where they are and to accept them as they are, and to love them as Christ told us to love them. “Love each other as I have loved you” (John 15:12). Amen.

(Carole Breslin home-schooled her four daughters and served as treasurer of the Michigan Catholic Home Educators for eight years. For over ten years, she was national coordinator for the Marian Catechists, founded by Fr. John A. Hardon, SJ.)

SOURCE : https://thewandererpress.com/saints/catholic-heroes-st-laura-of-st-catherine-of-siena/

Santa Laura di Santa Caterina da Siena (Maria Laura de Jesús Montoya y Upegui) Fondatrice

Festa: 21 ottobre

Jericó, Colombia, 26 maggio 1874 - Medellín, Colombia, 21 ottobre 1949

Maria Laura de Jesús Montoya y Upeguí, nata nel piccolo paese di Jericó in Colombia, rimane orfana di padre a tre anni. Mandata in collegio qualche anno dopo, sviluppa una grande passione per l’insegnamento: si diploma maestra a 19 anni. Attratta dalla vita claustrale, viene sconsigliata dall’intraprenderla da parte dei suoi direttori spirituali, a causa del suo temperamento vivace. Dopo aver scoperto le condizioni di discriminazione in cui si trovano gli indigeni colombiani, decide di fare qualcosa per loro: con un gruppo di amiche e sua madre, si dedica alla catechesi itinerante fra gli indios. Nascono così le Suore Missionarie di Maria Immacolata e di Santa Caterina da Siena, tra le quali Maria Laura professa i voti, cambiando nome in suor Laura di Santa Caterina da Siena. Muore il 21 ottobre 1949, nel villaggio di Belencito, presso Medellín. Beatificata il 25 aprile 2004, è stata canonizzata il 12 maggio 2013, prima donna colombiana a raggiungere il massimo onore degli altari.

Martirologio Romano: Nel villaggio di Belencito vicino a Medellín in Colombia, beata Laura di Santa Caterina da Siena Montoya y Upeguí, vergine, che si dedicò con grande profitto ad annunciare il Vangelo tra le popolazioni indigene ancora prive della fede in Cristo e fondò la Congregazione delle Suore Missionarie di Maria Immacolata e di Santa Caterina da Siena.

Nasce in un piccolo paese colombiano il 26 maggio 1874 e, dato che la mamma si rifiuta di vederla prima del battesimo, la battezzano quattro ore dopo la nascita, in tutta fretta. Talmente in fretta che a papà manca il tempo di concordare con la moglie il nome da darle. È il parroco a scegliere per lei il nome di Maria Laura de Jesús: al papà stupito, che obbietta di non sapere se esista una “santa Laura”, sbrigativamente risponde che, in questo caso, la bambina avrebbe un motivo in più per farsi santa. Per il momento, però, la piccola Laura deve fare i conti con la sofferenza: non ha ancora tre anni quando suo papà muore assassinato, in quegli anni particolarmente sanguinosi della storia colombiana. Per sua fortuna ha accanto una mamma esemplarmente cristiana, che le insegna a perdonare e ogni giorno le fa recitare un “Padre nostro” per l’assassino di papà. La piccola orfana sente particolarmente “fame di affetto”, perché i nonni la accolgono, insieme alla mamma e alle sorelline, più per pietà che per amore. Non la mandano a scuola, perché la casa è troppo distante dal centro abitato ed è mamma ad insegnarle a leggere, scrivere e, soprattutto, ad amare Dio. Più grandicella, viene mandata in collegio e a sedici anni decide di diventare maestra. Studentessa-lavoratrice, per pagarsi gli studi va ad accudire gli ottanta malati del manicomio e ruba ore al sonno per studiare sui libri, presi in prestito dalla biblioteca magistrale. L’intelligenza prodigiosa di cui è dotata non solo le consente di superare brillantemente l’esame di ammissione, ma le permette anche di vincere una borsa di studio statale, grazie alla quale a 19 anni si diploma maestra. Prende con sé la mamma e per qualche anno va ad insegnare in varie scuole, giovane maestrina che non vuole soltanto insegnar nozioni ma anche trasmettere i valori cristiani. Laura, che sempre ha sentito l’attrattiva per la vita consacrata e più volte ha pensato di farsi carmelitana, viene sconsigliata a fare questo passo dai suoi stessi direttori spirituali: troppo irrequieta per un convento di clausura; troppo estroversa e dinamica per la vita contemplativa. Scopre la sua vocazione per puro caso, quando viene a conoscenza della situazione discriminata e misera in cui vivono gli indigeni colombiani. Pensare agli indios e decidere di fare qualcosa per la loro promozione umana e per la loro evangelizzazione è per lei un tutt’uno, ma non trova neppure una congregazione che voglia farsene carico. Soltanto un vescovo “sposa” la sua idea e dal niente nascono le “missionarie catechiste degli indios” che nel 1914 lasciano Medellin e raggiungono nella giungla gli indios catios. Insieme a Laura partono in quella prima spedizione la sua mamma, ormai settantenne, e alcune amiche, che abbinano all’eroismo un pizzico di follia e che dal nome della loro fondatrice, verranno poi conosciute come “Laurite”. Madre Laura di Santa Caterina da Siena (questo il suo nome da religiosa), dopo aver rivoluzionato il concetto di missione con nuovi mezzi pedagogici e nuovi metodi di evangelizzazione, trascorre i suoi ultimi nove anni sulla sedia a rotelle, sempre missionaria con il cuore e, comunque, anima della sua congregazione. Muore il 21 ottobre 1949, quando le sue suore sono ormai quasi 500 e le novizie un centinaio, a servizio di 22 popoli indigeni. Negli anni questi numeri sono più che raddoppiati e la loro presenza è segnalata in 19 stati. Madre Laura è stata proclamata beata il 25 aprile 2004 e canonizzata il 12 maggio 2013. È la prima donna colombiana ad essere dichiarata santa, avverando così, in un certo senso, la profezia del suo sbrigativo ma illuminato parroco.

Autore: Gianpiero Pettiti

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/92026

CAPPELLA PAPALE PER LA BEATIFICAZIONE DI SEI SERVI DI DIO

OMELIA DI GIOVANNI PAOLO II

Terza Domenica di Pasqua, 25 aprile 2004


1. "Sapevano bene che era il Signore" (Gv 21,12): così l’evangelista Giovanni esprime la reazione di gioia dei discepoli nel riconoscere il Signore risorto. Gesù si manifesta loro dopo una notte di duro e infruttuoso lavoro nel lago di Tiberiade. Fidandosi della sua parola, essi gettano le reti in acqua e portano a riva una "gran quantità di pesci" (Gv 21,6).

Come gli apostoli, anche noi restiamo stupiti dinanzi alla ricchezza delle meraviglie che Iddio compie nel cuore di quanti in lui confidano. Nel corso dell’odierna Celebrazione eucaristica contempliamo quanto Egli ha realizzato in sei nuovi Beati: nel presbitero Augusto Czartoryski; in quattro religiose: Laura MontoyaMaría Guadalupe García ZavalaNemesia ValleEusebia Palomino Yenes; in una laica, Alexandrina Maria da Costa. Sono esempi eloquenti di come il Signore trasformi l’esistenza dei credenti, quando ci si fida di Lui.

2. "Jak miłe są przybytki Twoje, Panie Zastępów... dzień jeden w przybytkach Twoich lepszy jest niż innych tysiące" (Ps 84/83/, 2.11). Te słowa Psalmu zapisał jako motto życia na prymicyjnym obrazku błogosławiony August Czartoryski. Zawiera się w nich zachwyt człowieka, który idąc za głosem powołania odkrywa piękno kapłańskiej posługi. Brzmi w nich również echo różnorakich wyborów, jakich musi dokonywać każdy, kto odkrywa wolę Bożą i pragnie ją pełnić. August Czartoryski, młody książę, wypracował skuteczną metodę rozeznawania zamysłów Bożych. Wszystkie pytania i rozterki przedstawiał najpierw Bogu w modlitwie, a potem w duchu posłuszeństwa szedł za radą swoich duchowych przewodników. Tak odczytał swoje powołanie, aby podjąć życie ubogie i służyć najmniejszym.Ta sama metoda pozwoliła mu przez całe życie dokonywać takich wyborów, że możemy dziś powiedzieć, że realizował zamysły Bożej Opatrzności w sposób heroiczny.

Przykład jego świętości pragnę pozostawić szczególnie ludziom młodym, którzy dziś szukają sposobu na odkrywanie woli Bożej odnośnie do ich życia i pragną wiernie podążać każdego dnia za głosem Bożym. Moi drodzy młodzi przyjaciele, uczcie się od błogosławionego Augusta gorąco prosić na modlitwie o światło Ducha Świętego i o mądrych przewodników, abyście mogli poznawać Boży plan waszego życia i byście zdołali zawsze kroczyć drogą świętości.

["Quanto sono amabili le tue dimore, Signore degli eserciti! L’anima mia languisce e brama gli atri del Signore… Per me un giorno nei tuoi atri è più che mille altrove" (Sal 84/83/, 2.11). Queste parole del Salmo ha scritto come motto di vita sull’immaginetta della prima Messa il beato Augusto Czartoryski. In esse è contenuto il rapimento di un uomo che, seguendo la voce della chiamata, scopre la bellezza del ministero sacerdotale. Risuona in esse l’eco delle diverse scelte che deve fare chiunque scorge la volontà di Dio e desidera compierla. Augusto Czartoryski, giovane principe, ha elaborato un efficace metodo di discernimento dei disegni divini. Presentava a Dio nella preghiera tutte le domande e le perplessità di fondo e poi nello spirito di obbedienza seguiva i consigli delle sue guide spirituali. Così ha compreso la sua vocazione di intraprendere la vita povera per servire i più piccoli. Lo stesso metodo gli ha permesso, nel corso di tutta la vita, di compiere scelte tali, che oggi possiamo dire che egli ha realizzato i disegni della Provvidenza Divina in modo eroico.

Voglio lasciare l’esempio della sua santità soprattutto ai giovani, che oggi cercano il modo di decifrare la volontà di Dio nei riguardi della loro vita e desiderano ogni giorno procedere fedelmente secondo la parola divina. Miei cari giovani amici, imparate dal beato Augusto a chiedere ardentemente nella preghiera la luce dello Spirito Santo e guide sagge, affinché possiate conoscere il piano divino nella vostra vita e siate capaci di camminare sempre sulla via della santità.]

3. "Estaba ya amaneciendo cuando Jesús se presentó en la orilla; pero los discípulos no sabían que era Jesús" (Jn, 21,4). Es una posibilidad para el hombre no conocer al Señor, a pesar de múltiples manifestaciones a lo largo de la historia. La Madre Laura Montoya, viendo cómo tantos indígenas, lejos de los centros urbanos, vivían desconociendo a Dios, se decidió a fundar la Congregación de las Misioneras de María Inmaculada y Santa Catalina de Siena, para llevar la luz del Evangelio a los habitantes de las selvas.

Esta Beata colombiana se sintió madre espiritual de los indígenas, a los que quiso mostrar el amor de Dios. Sus tiempos no fueron fáciles, pues las tensiones sociales ensangrentaban también entonces su noble patria. Inspirándonos en su mensaje pacificador, le pedimos hoy que la amada Colombia goce pronto de paz, de justicia y de progreso integral.

["Quando già era l'alba Gesù si presentò sulla riva, ma i discepoli non si erano accorti che era Gesù" (Gv 21, 4).
È possibile per l'uomo non conoscere il Signore, nonostante le sue molteplici manifestazioni nel corso della storia. Madre Laura Montoya vedendo come tanti indigeni, lontani dai centri urbani, vivevano senza conoscere Dio, decise di fondare la Congregazione delle Suore Missionarie di Maria Immacolata e di Santa Caterina da Siena, al fine di portare la luce del Vangelo agli abitanti delle selve.

Questa Beata colombiana si sentì madre spirituale degli indigeni, ai quali ha voluto mostrare l'amore di Dio. I suoi tempi non furono facili, poiché le tensioni sociali insanguinavano anche allora la sua nobile patria. Ispirandoci al suo messaggio pacificatore, le chiediamo oggi che l'amata Colombia possa presto godere della pace, della giustizia e del progresso integrale.]

4. En el Evangelio hemos escuchado la triple pregunta de Jesús a Pedro: "¿Me amas?". Esta misma pregunta Cristo dirige a los hombres y mujeres de todas las épocas. Los cristianos deben responder con firmeza y prontitud a los proyectos que Él tiene sobre cada uno. Así sucedió en la vida de la Beata Guadalupe García Zavala, mexicana, que renunciando al matrimonio, se dedicó al servicio de los más pobres, necesitados y enfermos, y fundó por eso la Congregación de las Siervas de Santa Margarita María y de los Pobres.

Con una fe profunda, una esperanza sin límites y un gran amor a Cristo, Madre Lupita buscó la propia santificación desde el amor al Corazón de Jesús y la fidelidad a la Iglesia. De este modo vivió el lema que dejó a sus hijas: "Caridad hasta el sacrificio y constancia hasta la muerte".

[Nel Vangelo abbiamo ascoltato la triplice domanda di Gesù a Pietro: "Mi ami?". Questa stessa domanda Cristo la rivolge agli uomini e alle donne di tutte le epoche. I cristiani devono rispondere con fermezza e prontezza ai progetti che Egli ha su ciascuno di noi. Così accadde nella vita della Beata Guadalupe García Zavala, messicana, che rinunciando al matrimonio, si dedicò al servizio dei più poveri, dei bisognosi e degli infermi, fondando a tal fine la Congregazione delle Ancelle di Santa Margherita Maria e dei più Poveri.

Con fede profonda, speranza sconfinata e grande amore per Cristo, Madre Lupita cercò la propria santificazione a partire dall'amore per il Cuore di Gesù e dalla fedeltà alla Chiesa. In questo modo visse il motto che lasciò alle sue Figlie:  "Carità fino al sacrificio e costanza fino alla morte".]

5. "Manifestare l’amore di Dio ai piccoli, ai poveri, ad ogni uomo, in ogni parte della terra": questo è stato l’impegno della beata Nemesia Valle nel corso di tutta la sua esistenza. Questo insegnamento essa lascia particolarmente alle sue consorelle, le Suore della Carità di Santa Giovanna Antida Thouret, come pure ai fedeli dell’Arcidiocesi di Torino. E’ l’esempio di una santità luminosa, protesa alle alte vette della perfezione evangelica, e che si traduce nei semplici gesti della vita quotidiana interamente spesa per Dio.

La nuova Beata continua a ripetere a noi tutti: "La santità non consiste nel fare molte cose o nel farne di grandi … Santo è chi si consuma al proprio posto ogni giorno, per il Signore".

6. El Señor dice a Pedro de manera decidida y tajante: "Sígueme". También Sor Eusebia Palomino, de las Hijas de María Auxiliadora, oyó un día la llamada de Dios y respondió a través de una intensa espiritualidad y una profunda humildad en su vida diaria. Como buena salesiana, estuvo animada por el amor a la Eucaristía y a la Virgen. Lo importante para ella era amar y servir; el resto no contaba, fiel a la máxima salesiana del "da mihi animas, caetera tolle".

Con la radicalidad y la coherencia de sus opciones, Sor Eusebia Palomino Yenes traza un camino fascinador y exigente de santidad para todos nosotros y muy especialmente para los jóvenes de nuestro tiempo.

[Il Signore dice a Pietro in modo deciso e incisivo: "Seguimi". Anche Suor Eusebia Palomino, delle Figlie di Maria Ausiliatrice, sentì un giorno la chiamata di Dio e rispose attraverso un'intensa spiritualità e una profonda umiltà nella vita quotidiana. Da buona salesiana, fu animata dall'amore per l'Eucaristia e per la Vergine. L'importante per lei era amare e servire; il resto non contava, fedele alla massima salesiana del "da mihi animas, caetera tolle".

Con la radicalità e la coerenza delle sue scelte, Suor Eusebia Palomino Yenes tracciò un cammino attraente ed esigente di santità per tutti noi e soprattutto per i giovani del nostro tempo.]

7. "Tu amas-Me?" - pergunta Jesus a Simão Pedro. Este responde: «Tu sabes tudo, Senhor, bem sabes que Te amo». A vida da Beata Alexandrina Maria da Costa pode resumir-se neste diálogo de amor. Investida e abrasada por estas ânsias de amor, não quer negar nada ao seu Salvador: de vontade forte, tudo aceita para mostrar que O ama. Esposa de sangue, revive misticamente a paixão de Cristo e oferece-se como vítima pelos pecadores, recebendo a força da Eucaristia que se torna o único alimento dos seus últimos treze anos de vida.

Pela esteira da Beata Alexandrina, expressa na trilogia "sofrer, amar, reparar", os cristãos podem encontrar estímulo e motivação para nobilitar tudo o que a vida tenha de doloroso e triste com a prova maior de amor: sacrificar a vida por quem se ama.

["Mi ami tu? " domanda Gesù a Simon Pietro. Egli risponde:  "Certo, Signore, tu lo sai che ti amo". La vita della Beata Alexandrina Maria da Costa può riassumersi in questo dialogo d'amore. Permeata e ardente di queste ansie d'amore, non vuole negare nulla al suo Salvatore:  dalla forte volontà, accetta tutto per dimostrargli che lo ama. Sposa di sangue, rivive misticamente la passione di Cristo e si offre come vittima per i peccatori, ricevendo la forza dall'Eucaristia che diventa l'unico alimento dei suoi ultimi tredici anni di vita.

Nell'esempio della Beata Alexandrina, espresso nella trilogia "soffrire, amare, riparare", i cristiani possono trovare lo stimolo e la motivazione per nobilitare tutto ciò che la vita ha di doloroso e triste attraverso la prova d'amore più grande:  sacrificare la vita per chi si ama.]

8. "Certo Signore, tu lo sai che ti amo" (Gv 21,15). Come Pietro, come gli Apostoli sulle rive del lago di Tiberiade, anche questi nuovi Beati hanno fatto propria, portandola alle estreme conseguenze, questa semplice ma incisiva professione di fede e di amore. L’amore verso Cristo è il segreto della santità!

Carissimi Fratelli e Sorelle, seguiamo l’esempio di questi Beati! Offriamo, come loro, una testimonianza coerente di fede e di amore nella presenza viva e operante del Risorto!

© Copyright 2004 - Libreria Editrice Vaticana

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/homilies/2004/documents/hf_jp-ii_hom_20040425_beatifications.html

Laura Montoya Upegui (1874-1949)

Madre Laura Montoya Upegui, trovandosi nella Basilica di San Pietro nel mese di novembre dellÂ’anno 1930, dopo una fervida preghiera eucaristica, scrive: “Provai un grande desiderio di avere tre lunghe vite: una per dedicarla allÂ’adorazione, lÂ’altra per trascorrerla nelle umiliazioni e la terza per le missioni; ma, nellÂ’offrire al Signore questi impossibili desideri, mi sembrò troppo poco condurre una vita per le missioni e gli offrii il desiderio di avere un milione di vite per sacrificarle nelle missioni tra gli infedeli! Però, rimase molto triste! Ed io ho ripetuto molto al Signore dalla mia anima questa saetta: Che io muoia al vedere che niente sono e che ti voglio!” 

Questa grande donna che così scrive, Madre Laura Montoya, maestra delle missioni in America Latina, serva della verità e della luce del Vangelo, nacque a Jericó, Antioquia, piccolo paese colombiano, il 26 maggio 1874, da Juan de la Cruz Montoya e Dolores Upegui, una famiglia profondamente cristiana. Ricevette lÂ’acqua rigeneratrice del Battesimo quattro ore dopo la nascita. Il sacerdote le impose il nome di Maria Laura di Gesù. Aveva due anni quando suo padre fu assassinato, nella cruenta guerra fratricida per difendere la religione e la patria. Lasciò la moglie e i tre figli nellÂ’abbandono e dura povertà, a causa della confisca dei beni da parte dei suoi nemici. Dalle labbra di sua madre, Laura apprese il perdono e a rendere forte il suo carattere con cristiani sentimenti. 

Fin dai suoi primi anni, la sua vita fu ricca di incomprensioni e dolori. Seppe cosa significasse soffrire come povera orfana, mendicando affetto tra i suoi stessi familiari. Accettando con amore il sacrificio, dominò le difficoltà del cammino. LÂ’azione dello Spirito di Dio e la lettura spirituale specialmente della Sacra Scrittura, la condussero lungo le vie dellÂ’orazione contemplativa, la penitenza ed il desiderio di farsi religiosa nel chiostro carmelitano. Aveva sete di Dio e voleva arrivare a Lui Â“come una palla di cannone”. 

Questa donna ammirabile cresce senza studi, per le difficoltà causate dalla povertà e per gli spostamenti dovuti alla sua condizione di orfana, fino allÂ’età di 16 anni quando entra nella “Normale de Institutoras” di Medellín, per diventare maestra elementare ed in questo modo guadagnarsi il sostentamento quotidiano. Nonostante ciò, diventa una persona colta nel suo tempo, una pedagoga di valore, una formatrice delle generazioni cristiane, scrittrice di stile puro e piacevole, mistica profonda per la sua esperienza di orazione contemplativa. 

Nel 1914, appoggiata da monsignor Maximiliano Crespo, vescovo di Santa Fe de Antioquia, fonda una famiglia religiosa: “Le Missionarie di Maria Immacolata e Santa Caterina da Siena”, opera religiosa che rompe con i modelli e le strutture insufficienti per condurre a compimento il suo ideale missionario come lo esprime nella sua Autobiografia: Avevo bisogno di donne intrepide, valorose, infiammate nellÂ’amore di Dio, che potessero assimilare la loro vita a quella dei poveri abitanti della selva, per condurli verso Dio. 

MAESTRA CATECHISTA DEGLI INDIOS. La sua professione di maestra la portò attraverso varie popolazioni di Antioquia e poi al Collegio dellÂ’Immacolata a Medellín. Nel suo magistero non si contenta del sapere umano, ma espone magistralmente la dottrina del Vangelo. Forma con la parola e lÂ’esempio il cuore dei suoi discepoli, nellÂ’amore alla Eucaristia e nei valori cristiani. In un momento della sua traiettoria come maestra, si sente chiamata a realizzare quello che lei chiamava “lÂ’Opera degli indios”: nel 1907, trovandosi nella città di Marinilla, scrive: Â“mi vidi in Dio e come se mi avvolgesse con la sua paternità facendomi madre, nel modo più intenso, degli infedeli. Mi arrecavano dolore come veri figli”. Questo fuoco dÂ’amore la spinge ad un lavoro eroico al servizio degli indigeni delle selve dellÂ’America. 

Cerca risorse umane, fomenta lo zelo missionario tra le sue discepole, sceglie cinque compagne alle quali appicca il fuoco apostolico della sua anima. Accettando anticipatamente i sacrifici, le umiliazioni, le prove e le contraddizioni che sarebbero sopraggiunte, accompagnate da sua madre Doloritas Upegui, il gruppo delle “Missionarie catechiste degli indios” lasciò Medellín per Dabeiba il 5 maggio 1914. Partono verso lÂ’ignoto, per aprirsi una strada nella fitta selva. Vanno, non con la forza delle armi, ma con la debolezza femminile appoggiata nel Crocifisso e sostenuta da un grande amore per Maria la Madre e Maestra di questa Opera missionaria. Â“Ella, la Signora Immacolata mi attrasse in modo tale che mi è impossibile pensare che non sia Ella il centro della mia vita”. La cella carmelitana, oggetto delle sue ansie al tempo della sua gioventù, le sembrò troppo fredda dinanzi a quelle selve popolate da esseri umani immersi nellÂ’infedeltà, ma amati teneramente da Dio. Â“Sento la suprema impotenza del mio niente ed il supremo dolore di vederti sconosciuto, come un peso che mi opprime”. 

Comprende la dignità umana e la vocazione divina dellÂ’indigeno. Vuole inserirsi nella sua cultura, vivere come essi nella povertà, semplicità e umiltà ed in questo modo abbattere il muro della discriminazione razziale che avevano alcuni leaders civili e religiosi del suo tempo. La solidità delle sue virtù fu provata e purificata dallÂ’incomprensione e dal disprezzo di coloro che lÂ’attorniavano, per i pregiudizi e le accuse di alcuni prelati della chiesa che non compresero in quel momento, quello stile di essere “religiose capre”, secondo la loro espressione, andate per lÂ’anelito di estendere la fede e la conoscenza di Dio fino ai più remoti ed inaccessibili luoghi, offrendo una catechesi viva del Vangelo. La sua Opera missionaria ruppe gli schemi, lanciando le donne come missionarie nellÂ’avanguardia dellÂ’evangelizzazione nellÂ’America Latina. LÂ’ardente “SITIO”- Ho sete- di Cristo nella Croce, la spinge a soddisfare questa sete del crocifisso: Â“Quanta sete ho! Sete di soddisfare la vostra Signore! Comunicandoci abbiamo unito due ansie: Voi della gloria di vostro Padre ed io del vostro cuore Eucaristico! Voi di venire a me ed io di andare a Voi”. 

Donna di ideali avanzati, elegge come cella la selva aggrovigliata e come tabernacolo la natura andina, i boschi e i ruscelli, lÂ’esuberante vegetazione nella quale incontra Dio. Scrive alle Suore: Â“Non vi è tabernacolo ma natura; sebbene la presenza di Dio sia diversa, sta nelle due parti e lÂ’amore deve essere cercato e trovarlo dove vuole che si incontri”.

Scrive per esse le “Voci Mistiche”, ispirata alla contemplazione della natura ed altri libri come il Direttorio o guida di perfezione, che aiutano le Suore a vivere in armonia la vita apostolica e quella contemplativa. La sua Autobiografia è unÂ’opera somma, libro di confidenze intime, esperienza delle sue angustie, desolazioni ed ideali, vibrazioni della sua anima al contatto con la divinità, trasmissione delle sue lotte titaniche per portare a compimento la sua vocazione missionaria. Lì mostra la sua Â“pedagogia dellÂ’amore”, pedagogia adattata alla mentalità dellÂ’indigeno, che le permette di addentrarsi nella cultura e nel cuore dellÂ’indio e del nero del nostro continente. 

Madre Laura centra la sua Ecclesiologia nellÂ’amore e nellÂ’obbedienza alla Chiesa. Vive per la Chiesa che ama svisceratamente e per estendere le sue frontiere non teme difficoltà, sacrifici, umiliazioni e calunnie. 

Questa instancabile missionaria, trascorse nove anni sulla sedia a rotelle senza lasciare il suo apostolato della parola e della penna. Dopo una lunga e penosa agonia, morì a Medellín il 21 ottobre 1949. Alla sua morte lasciò estesa la sua Congregazione Missionaria in 90 case distribuite in tre paesi, con un numero di 467 religiose. Attualmente le Missionarie lavorano in 19 paesi distribuite in America, Africa ed Europa. 

Per tutto quello che visse, fece e significò Madre Laura nella sua epoca e per tutto ciò che continuò a significare per la società, la Congregazione e la Chiesa, oggi la Congregazione da lei fondata è colma di allegria nel vedere concretizzato e concluso il suo processo di Beatificazione, aperto il 4 luglio 1963, nella cappella della Curia Arcivescovile di Medellín, in cui fu nominato il tribunale ecclesiastico perché ricercasse diligentemente gli scritti della Serva di Dio Laura Montoya Upegui, istruisse il processo informativo sulla fama di santità, virtù in generale e possibili miracoli realizzati dalla Serva di Dio. Oggi questo processo durato quaranta anni è giunto al culmine, quando a Roma lo scorso 7 luglio, nella sala Clementina, S.S. Giovanni Paolo II, alla presenza dei membri della Congregazione delle Cause dei Santi e dei Postulatori delle rispettive cause, promulgò il decreto sul miracolo per la beatificazione di Madre Laura Montoya Upegui.  

SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20040425_montoya_it.html

Den hellige Laura Montoya Upegui (1874-1949)

Minnedag: 21. oktober

Den hellige Laura Montoya Upegui ble født den 26. mai 1874 i Jericó i Antioquia i Colombia i Sør-Amerika. Hun ble døpt fire timer etter fødselen og fikk navnet Maria Laura de Jesús. Hun var den andre av tre barn av Juan de la Cruz Montoya og Dolores Upegui, i en dypt kristen, men fattig familie. Men da Laura var bare to år gammel, ble faren i den blodige borgerkrigen myrdet i forsvaret av religionen og fedrelandet. Han etterlot hustruen og de tre barna i dyp fattigdom, ettersom fienden beslagla alt de eide. Men i en slik tid av sorg og tap ga Lauras mor et eksempel på kristen tilgivelse og styrke som datteren alltid skulle huske og bære med seg.

Etter farens død ble Laura sendt for å bo hos sine besteforeldre på morssiden, som bodde på gården «La Vivora» i nærheten av Amalfi. Fra hennes første år var hennes liv rikt på uforståeligheter og smerter. Hun visste hva det ville si å lide som fattig og farløs, mens hun tryglet om kjærlighet fra familien. Hun aksepterte med kjærlighet offeret som dominerte hennes vanskelige vei. Guds ånds inngripen og åndelig lesning, spesielt av Skriften, førte henne på den kontemplative bønnens og botens vei. Bestemoren var dypt religiøs og ga datterdatteren en utmerket oppdragelse, og det i en slik grad at hun pugget katekismen, og i juli 1881 mottok hun sin første kommunion i en alder av syv år. Hun skulle senere si at hun fra det øyeblikket begynte sitt liv i bønn og hengivenhet til Det hellige sakrament.

Laura gikk på barneskolene i Aná og i Amalfi, hvor hennes mor arbeidet som lærer. Videre skolegang var egentlig ikke mulig på grunn av fattigdommen, men da hun var seksten år gammel, bestemte moren at hun trengte datteren for å hjelpe familien i deres økonomiske vanskeligheter, så hun ba Laura om å utdanne seg til lærer. Til tross for sin manglende utdannelse ble hun opptatt på Normale de Institutoras i Medellín med det formål å bli grunnskolelærer. Hun utmerket seg til og med blant medelevene med sine gode karakterer.

Laura ble en dyktig lærer og oppdrager av kristne generasjoner. Først arbeidet hun som lærer flere steder i fattigkvarterene i Antioquia Medellín og deretter ble hun direktør for Colegio de La Inmaculada i Medellín, som i 1906 ble stengt på grunn av bakvaskelser mot direktør Laura. Fra 1907 til 1913 underviste hun i La Ceja, Marinilla og Medellín. Hun nøyde seg ikke med å gi elevene akademisk kunnskap, men søkte å utbre evangeliets lære og verdier. Hun følte seg også tiltrukket av et religiøst liv, og hun ønsket å bli nonne i et karmelittkloster. Men samtidig vokste ønsket om å bringe evangeliet til alle jordens hjørner, til dem som aldri hadde møtt Jesus Kristus.

I 1914 grunnla hun en religiøs kongregasjon med støtte fra biskop Maximiliano Crespo av Santa Fe de Antioquia, «Misjonssøstre av Den uplettede Maria og den hellige Katarina av Siena» (Hermanas Misioneras de Maria Inmaculada y Santa Catalina de Siena), nå «Misjonærer av Moder Laura» (Misioneras de la Madre Laura – MML). Hun tok ordensnavnet Laura av St. Katarina av Siena.

Hennes kall var å arbeide blant indianerne, landets urbefolkning i jungelen. Den 5. mai 1914 forlot hun Medellín for å dra til Dabeiba del Uraba sammen med fem ledsagere og sin mor Dolores. De ønsket å bli en del av indianernes kultur og leve som dem i fattigdom, enkelhet og ydmykhet, og på den måten rive ned murene av rasediskriminering som preget noen sivile og religiøse ledere på den tiden.

I løpet av sine år med religiøst liv underviste, assisterte og beskyttet Laura de innfødte, og hun forsvarte dem overfør de sivile myndighetene og nybyggere som ønsket å overta deres land, Hun brukte gjeldende lovgivning for å bevare deres kultur og umistelige rettigheter. Med sine skrifter rettet mot regjeringen støttet hun også urfolkets eiendomsrett til det enorme territoriet som hadde tilhørt dem i mange århundrer før europeerne «oppdaget» og erobret Amerika.

Den 16. november 1916 kom den første kirkelige godkjennelse av hennes institutt, 1. januar 1917 avla hun sine første løfter, og den 18. desember 1924 avla hun sine evige løfter. I 1914 ble hun valgt til den første generalsuperior for kongregasjonen, som hun ledet til 1929 og senere fra 1938 til sin død.

Fra hennes penn kom ulike skrifter som Cartas Missionales y Aventura de Dabeiba, historiske arbeider som Lampos de luz Proyecciones de un corazòn Humano-divino, verker som Visitas Eucaristicas, Manual de Oraciones og Voces Misticas de la Naturaleza fungerte som støtte for bønnen til sine misjonsdøtre. Verker som Constituciones, Circulares og Directorio presenterer hennes kongregasjons åndelige og kanoniske struktur. Laura skrev også flere artikler for bladet hun grunnla, Rivista Alma. Her beskriver hun skjebnen til de innfødte og inviterer til å dyrke en kristen samvittighet som interesserte seg for dem. Det er også bevart tusenvis av brev til kirkelige og sivile myndigheter i flere land, til prester, ordensfolk og legfolk som skrev til henne. Hennes selvbiografi er hennes viktigste verk, skrevet etter forslag fra claretinerpateren Esteban Le Doussal, er en bok av personlige betroelser. Der viser hun sin «kjærlighetens pedagogikk» tilpasset de innfødtes mentalitet.

Etter først å ha arbeidet i prefekturet Dabeiba, hvor hun påbegynte et apostolat blant indianere i regionen Urabá, måtte hun etter ti år forlate regionen fordi myndighetene ikke godkjente deres måte å være religiøse og misjonær på. Faktisk brøt hennes misjonsarbeid med den tradisjonelle formen, med kvinner som misjonærer i første rekke i evangeliseringen i Latin-Amerika. Senere grunnla hun i bispedømmet Santa Rosa de Osos generalatet og novisiatet, som imidlertid måtte forlates nesten umiddelbart på grunn av visse vanskeligheter. Deretter flyttet hun til bispedømmet Santa Fe de Antioquia, og til slutt, i 1940, fant hun en endelig plass i Medellín.

Den utrettelige misjonæren Moder Laura tilbrakte sine siste ni år i rullestol uten å forlate sitt ordets og pennens apostolat. Etter en lang og smertefull sykdom døde hun den 21. oktober 1949 i Medellín, 75 år gammel. Hennes misjonskongregasjon besto da av 467 søstre i nitti hus i tre land. I dag arbeider kongregasjonen i nitten land i Amerika, Afrika og Europa. Hennes grav befinner seg i Carrera 92 No 34 D 43, Barrio Belencito i Medellín i Antioquia i Colombia.

Hennes saligkåringsprosess ble åpnet den 4. juli 1963 i kapellet i den erkebiskoppelige kurie i Medellín. Den 22. januar 1991 ble hennes «heroiske dyder» anerkjent og hun fikk tittelen Venerabilis («Ærverdig»). Den 7. juli 2003 undertegnet den salige pave Johannes Paul II (1978-2005) dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som godkjente et mirakel på hennes forbønn. Det gjaldt en 86-årig kreftsyk kvinne som i 1994 ble fullstendig helbredet etter Moder Lauras forbønn. Den 25. april 2004 ble hun saligkåret av paven på Petersplassen i Roma.

Den 20. desember 2012 undertegnet pave Benedikt XVI (2005-13) dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som godkjente et nytt mirakel på hennes forbønn. I et konsistorium den 11. februar 2013 godkjente pave Benedikt XVI planene for helligkåringen av flere nye helgener, som ble berammet til søndag 12. mai. Disse var Laura Montoya Upegui samt De 800 martyrene fra Otranto og Maria Guadalupe Garcia Zavala SSMMP. Men denne nyheten ble stilt fullstendig i skyggen da paven sjokkerte de forsamlede kardinalene med å kunngjøre på latin at han aktet å abdisere den 28. februar.

Hennes minnedag er dødsdagen 21. oktober.

Kilder: Resch (B5), Patron Saints SQPN, vatican.va, EWTN/OR, Zenit - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden

Opprettet: 7. juli 2005

SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/lmontoya

CEREMONIA DE BEATIFICACIÓN DE SEIS SIERVOS DE DIOS

HOMILÍA DEL SU SANTIDAD JUAN PABLO II

Plaza de San Pedro

Domingo 25 de abril de 2004

1. "Sabían bien que era el Señor" (Jn 21, 12): así expresa el evangelista san Juan la reacción de alegría de los discípulos al reconocer al Señor resucitado. Jesús se les manifiesta después de una noche de duro e infructuoso trabajo en el lago de Tiberíades. Confiando en su palabra, echan la red en el agua y sacan a la orilla una "multitud de peces" (Jn 21, 6).

Como los Apóstoles, también nosotros quedamos asombrados ante la riqueza de las maravillas que Dios realiza en el corazón de los que confían en él. Durante esta celebración eucarística contemplamos lo que realizó en seis nuevos beatos: en el presbítero Augusto Czartoryski; en cuatro religiosas: Laura MontoyaMaría Guadalupe García ZavalaNemesia Valle y Eusebia Palomino Yenes; y en una laica: Alejandrina María da Costa. Son ejemplos elocuentes de cómo el Señor transforma la existencia de los creyentes, cuando uno se fía de él.

2. "¡Qué deseables son tus moradas, Señor de los ejércitos! Mi alma se consume y anhela los atrios del Señor. (...) Vale más un día en tus atrios que mil en mi casa" (Sal 84, 2. 11). El beato Augusto Czartoryski escribió estas palabras del Salmo como lema de su vida en el recordatorio de su primera misa. En ellas se encierra el embelesamiento de un hombre que, siguiendo la voz de la llamada, descubre la belleza del ministerio sacerdotal. Resuena en ellas el eco de las diversas opciones que debe hacer todo aquel que descubre la voluntad de Dios y desea cumplirla. Augusto Czartoryski, joven príncipe, elaboró un método eficaz de discernimiento de los designios divinos.

En la oración presentaba a Dios todos sus interrogantes y dudas, y luego, con espíritu de obediencia, seguía los consejos de sus directores espirituales. Así descubrió su vocación a llevar una vida pobre para servir a los más humildes. Ese mismo método le permitió hacer durante toda su vida unas opciones con las que —como podríamos decir hoy— realizó de modo heroico los designios de la Providencia divina.

Quiero proponer el ejemplo de su santidad sobre todo a los jóvenes, que hoy buscan el modo de descubrir la voluntad de Dios para su vida y desean proceder cada día fielmente, según la Palabra divina. Queridos jóvenes amigos, aprended del beato Augusto a pedir ardientemente en la oración la luz del Espíritu Santo y directores espirituales sabios, a fin de que conozcáis el plan divino para vuestra vida y podáis avanzar siempre por el camino de la santidad.

3. "Estaba ya amaneciendo cuando Jesús se presentó en la orilla; pero los discípulos no sabían que era Jesús" (Jn 21, 4). Es una posibilidad para el hombre no conocer al Señor, a pesar de múltiples manifestaciones a lo largo de la historia. La madre Laura Montoya, viendo cómo tantos indígenas, lejos de los centros urbanos, vivían desconociendo a Dios, se decidió a fundar la congregación de las Misioneras de María Inmaculada y Santa Catalina de Siena, para llevar la luz del Evangelio a los habitantes de las selvas.

Esta beata colombiana se sintió madre espiritual de los indígenas, a los que quiso mostrar el amor de Dios. Sus tiempos no fueron fáciles, pues las tensiones sociales ensangrentaban también entonces su noble patria. Inspirándonos en su mensaje pacificador, le pedimos hoy que la amada Colombia goce pronto de paz, de justicia y de progreso integral.

4. En el evangelio hemos escuchado la triple pregunta de Jesús a Pedro: "¿Me amas?". Esta misma pregunta Cristo la dirige a los hombres y mujeres de todas las épocas. Los cristianos deben responder con firmeza y prontitud a los proyectos que él tiene sobre cada uno. Así sucedió en la vida de la beata Guadalupe García Zavala, mexicana, que, renunciando al matrimonio, se dedicó al servicio de los más pobres, necesitados y enfermos, y fundó por eso la congregación de las Siervas de Santa Margarita María y de los Pobres.

Con una fe profunda, una esperanza sin límites y un gran amor a Cristo, Madre Lupita buscó la propia santificación desde el amor al Corazón de Jesús y la fidelidad a la Iglesia. De este modo vivió el lema que dejó a sus hijas: "Caridad hasta el sacrificio y constancia hasta la muerte".

5. "Manifestar el amor de Dios a los humildes, a los pobres, a todo hombre, en toda la tierra": este fue el compromiso de la beata Nemesia Valle durante toda su vida. Deja esta enseñanza particularmente a sus hermanas, las Hermanas de la Caridad de Santa Juana Antida Thouret, así como a los fieles de la archidiócesis de Turín. Es el ejemplo de una santidad luminosa, que tiende a las elevadas cumbres de la perfección evangélica, y que se traduce en los gestos sencillos de la vida diaria entregada totalmente por Dios.

La nueva beata sigue repitiéndonos a todos: "La santidad no consiste en hacer muchas cosas o en hacer cosas grandes. (...) Santo es quien se consume en su lugar, cada día, por el Señor".

6. El Señor dice a Pedro de manera decidida y tajante: "Sígueme". También sor Eusebia Palomino, de las Hijas de María Auxiliadora, oyó un día la llamada de Dios y respondió a través de una intensa espiritualidad y una profunda humildad en su vida diaria. Como buena salesiana, estuvo animada por el amor a la Eucaristía y a la Virgen. Lo importante para ella era amar y servir; el resto no contaba, fiel a la máxima salesiana del "da mihi animas, caetera tolle".

Con la radicalidad y la coherencia de sus opciones, sor Eusebia Palomino Yenes traza un camino fascinador y exigente de santidad para todos nosotros y muy especialmente para los jóvenes de nuestro tiempo.

7. "¿Me amas?", pregunta Jesús a Simón Pedro. Este responde: "Señor, tú lo sabes todo; tú sabes que te quiero". La vida de la beata Alejandrina María da Costa puede resumirse en este diálogo de amor. Impregnada y abrasada por estos deseos de amor, no quiso negar nada a su Salvador: con voluntad fuerte, lo acepta todo para mostrar que lo ama. Esposa de sangre, revive místicamente la pasión de Cristo y se ofrece como víctima por los pecadores, recibiendo la fuerza de la Eucaristía, que se convierte en el único alimento de sus últimos trece años de vida.

En el ejemplo de la beata Alejandrina, expresado en la trilogía "sufrir, amar y reparar", los cristianos pueden encontrar estímulo y motivación para ennoblecer todo lo que la vida tiene de doloroso y triste con la mayor prueba de amor: sacrificar la vida por quien se ama.

8. "Sí, Señor, tú sabes que te quiero" (Jn 21, 15). Como Pedro, como los Apóstoles a orillas del lago de Tiberíades, también estos nuevos beatos hicieron suya, llevándola hasta sus últimas consecuencias, esta sencilla pero incisiva profesión de fe y amor. El amor a Cristo es el secreto de la santidad.

Amadísimos hermanos y hermanas, sigamos el ejemplo de estos beatos. Como ellos, demos un testimonio coherente de fe y de amor en la presencia viva y operante del Resucitado.

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SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/es/homilies/2004/documents/hf_jp-ii_hom_20040425_beatifications.html

Laura Montoya (1874-1949)

La Madre Laura Montoya Upegui, estando aquí, en la Basílica de San Pedro en el mes de noviembre del año 1930, después de una viva oración eucarística escribe:  «Tuve fuerte deseo de tener tres largas vidas: La una para dedicarla a la adoración, la otra para pasarla en las humillaciones y la tercera para las misiones; pero al ofrecerle al Señor estos imposibles deseos, me pareció demasiado poco una vida para las misiones y le ofrecí el deseo de tener un millón de vidas para sacrificarlas en las misiones entre infieles! Mas, ¡he quedado muy triste! y le he repetido mucho al Señor de mi alma esta saetilla: ¡Ay! Que yo me muero al ver que nada soy y  que te quiero!».

Esta gran mujer que así escribe, la Madre Laura Montoya, maestra de misión en América Latina, servidora de la verdad y de la luz del Evangelio, nació en Jericó, Antioquia, pequeña población colombiana, el 26 de Mayo de 1874, en el hogar de Juan de la Cruz Montoya y Dolores Upegui, una familia profundamente cristiana. Recibió las aguas regeneradoras del Bautismo cuatro horas después de su nacimiento. El sacerdote le dio  el nombre de María Laura de Jesús. Dos años tenía Laura cuando su padre fue asesinado, en cruenta guerra fratricida por defender la religión y la patria. Dejó a su esposa y sus tres hijos en orfandad y dura pobreza, a causa de la confiscación de los bienes por parte de sus enemigos.  De labios de su madre, Laura aprendió a perdonar y a fortalecer su carácter con cristianos sentimientos.

Desde sus primeros años, su vida fue de incomprensiones y dolores. Supo lo que es sufrir como pobre huérfana, mendigando cariño entre sus mismos familiares. Aceptando con amor el sacrificio, fue dominando las dificultades del camino. La acción del Espíritu de Dios y la lectura espiritual especialmente de la Sagrada Escritura, la llevaron por los caminos de la oración contemplativa,  penitencia y el deseo de hacerse religiosa en el claustro carmelitano. Tenía sed de Dios y quería ir a El “como bala de cañón ”.

Esta mujer admirable crece sin estudios, por las dificultades de pobreza e itinerancia a causa de su orfandad, hasta la edad de 16 años cuando ingresa en la Normal de Institutoras de Medellín,  para ser maestra elemental y de esta manera ganarse el sustento diario.  Sin embargo, llega a ser una erudita en su tiempo, una pedagoga connotada, formadora de cristianas generaciones, escritora castiza de alto vuelo y sabroso estilo, mística profunda por su experiencia de oración contemplativa.

En 1914, apoyada por monseñor Maximiliano Crespo, obispo de Santa Fe de Antioquia, funda  una familia religiosa: Las Misioneras de María Inmaculada y Santa Catalina de Sena, obra religiosa que rompe moldes y estructuras insuficientes para llevar a cabo su ideal misionero según lo expresa en su Autobiografía: Necesitaba mujeres intrépidas, valientes, inflamadas en el amor de Dios, que pudieran asimilar su vida a la de los pobres habitantes de la selva, para levantarlos hacia Dios

MAESTRA CATEQUISTA DE LOS INDIOS

Su profesión de maestra  la llevó por varias poblaciones de Antioquia y luego al Colegio de La Inmaculada en Medellín.  En su magisterio no se contenta con el saber humano sino que expone magistralmente la doctrina del Evangelio. Forma con la palabra y el ejemplo el corazón de sus discípulas, en el amor a la Eucaristía y en los valores cristianos. En un momento de su trayectoria como maestra, se siente llamada a realizar lo que ella llamaba “la Obra de los indios”: En 1907 estando en la población de Marinilla, escribe: “me vi en Dios y como que me arropaba con su paternidad haciéndome madre, del modo más intenso, de los infieles. Me dolían como verdaderos hijos”. Este fuego de amor la impulsa a un trabajo heroico al servicio de los indígenas de las selvas  de América.

Busca recursos humanos, fomenta el celo misionero entre sus discípulas, escoge cinco compañeras  a quienes prende el fuego apostólico de su propia alma. Aceptando de antemano los sacrificios, humillaciones, pruebas y contradicciones que se ven venir, acompañadas por su madre Doloritas Upegui, el grupo de “Misioneras catequistas de los indios” sale de Medellín hacia Dabeiba el 5 de Mayo de 1914. Parten hacia lo desconocido, para abrirse paso en la tupida  selva. Van, no con la fuerza de las armas, sino con la debilidad femenina apoyada en el Crucifijo y sostenida por un gran amor a María la Madre y Maestra de esta Obra misionera. “Ella, la Señora Inmaculada me atrajo de tal modo, que ya me es imposible pensar siquiera en que no sea Ella como el centro de  mi vida”. La celda carmelitana, objeto de sus ansias en el tiempo de su juventud, le pareció demasiado fría ante aquellas selvas pobladas de seres humanos sumidos en la infidelidad, pero amados tiernamente por Dios. “Siento la suprema impotencia de mi nada y el supremo dolor de verte desconocido, como un peso que me agobia”.

Comprende la dignidad humana y la vocación divina del indígena. Quiere insertarse en su cultura, vivir como ellos en pobreza, sencillez y humildad y de esta manera derribar el muro de discriminación racial  que mantenían algunos  líderes civiles y religiosos de su tiempo. La solidez de su virtud fue probada y purificada por la incomprensión y el desprecio de los que la rodeaban, por los prejuicios y las acusaciones de algunos prelados de la iglesia que no comprendieron en su momento, aquel estilo de ser “religiosas cabras”, según su expresión, llevadas por el anhelo de extender la fe y el conocimiento de Dios hasta los más remotos e inaccesibles lugares, brindando una catequesis vivencial del Evangelio. Su Obra misionera  rompió esquemas, para lanzar a la mujer como misionera en la vanguardia de la evangelización en América latina. El quemante  “SITIO”- Tengo sed- de Cristo en la Cruz , la impulsa a saciar esta sed del crucificado :”¡Cuánta sed tengo! ¡Sed  de saciar la vuestra Señor! Al comulgar nos hemos juntado dos sedientos: Vos de la gloria de vuestro Padre y yo de la de vuestro corazón Eucarístico! Vos de venir a mí,  y  yo  de ir a Vos”

Mujer de avanzada, elige como celda la selva enmarañada y como sagrario la naturaleza andina, los bosques y cañadas, la exuberante vegetación en donde encuentra a Dios. Escribe a las Hermanas: Â”No tienen sagrario pero tienen naturaleza; aunque la presencia de Dios es distinta, en las dos partes está y el amor debe saber buscarlo y hallarlo en donde quiera que se encuentre.”

Redacta para ellas las “Voces Místicas”, inspirada en la contemplación de la  naturaleza,  y otros libros como el Directorio o guía de perfección, que ayudan a las Hermanas a vivir en armonía entre la vida apostólica y la contemplativa. Su Autobiografía es su obra cumbre, libro de confidencias íntimas,  experiencia de sus angustias, desolaciones e ideales,  vibraciones de su alma al contacto con la divinidad,   vivencias de su lucha titánica por llevar a cabo su vocación misionera. Allí muestra su  “pedagogía del amor”, pedagogía acomodada a la mente del indígena, que le permite adentrarse en la cultura y el corazón del indio y del negro de nuestro continente.

La Madre Laura  centra su Eclesiología en el amor y la obediencia a la Iglesia. Vive para la Iglesia a quien ama entrañablemente, y para extender sus fronteras no mide dificultades, sacrificios, humillaciones y calumnias.

Esta infatigable misionera, pasó nueve años en silla de ruedas sin dejar su apostolado de la palabra y de la pluma. Después de una larga y penosa agonía, murió en Medellín el 21 de octubre de 1949. A su muerte dejó extendida su Congregación de Misioneras en 90 casas distribuidas en tres países, con un número de 467 religiosas. En la actualidad las Misioneras  trabajan en 19 países distribuidas en América, África y Europa.

Por todo lo que vivió hizo y significo la Madre Laura en su época y por todo lo que seguirá significando para la sociedad, la Congregación y la Iglesia, hoy  la Congregación por ella fundada se llena de alegría al ver concretizado y culminado su proceso de Beatificación, abierto el 4 de julio de 1963, en la capilla de la Curia Arquidiocesana de Medellín, en el cual se nombró el tribunal eclesiástico  para buscar diligentemente los escritos de la Sierva de Dios Laura Montoya Upegui, instruir el proceso  informativo sobre su fama de santidad, virtudes en general y posibles milagros realizados por la Sierva de Dios. Hoy este proceso que duro cuarenta años ha llegado a su culminación, cuando en Roma el pasado 7 de julio, en la sala Clementina, SS. Juan Pablo II, en presencia de los miembros de la Congregación para las Causas de los Santos y de los Postuladores de las respectivas causas, promulgo el decreto de beatificación de la Madre Laura Montoya Upegui.

SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20040425_montoya_sp.html

Quién fue Laura Montoya Upegui, la primera santa colombiana

LEDIS CARO D.

10 MAY 2013 - 12:01 AM

La primera santa de Colombia fundó la Comunidad Misioneras de María Inmaculada y Santa Catalina de Siena – Misioneras Lauristas-. Hasta hace unos cinco años, varias de sus misioneras estuvieron en Cartagena, en la obra que ellas fundaron, el colegio Madre Laura, en el barrio Piedra de Bolívar.

Su biografía y enseñanzas se han convertido en normas de vida no solo para sus devotos, sino para todos aquellos que quieran trabajar por la obra de Dios, Ser Supremo que todo lo puede y todo lo controla.

El alborozo que existe entre la feligresía católica es grande. 

LA BIOGRAFÍA

Laura Montoya Upegui, la primera mujer colombiana en ostentar el título de Santa, nació en Jericó, en el departamento de Antioquia, el 26 de mayo de 1874, en el hogar conformado por Juan de la Cruz Montoya y Dolores Upegui Echavarría.

Su vida siempre estuvo signada por el dolor, la pobreza y toda clase de acontecimientos desafortunados, los mismos que servirían más adelante para templar su carácter y hacer de ella la mujer que la historia conoce: un ser que se desvivió por los más desvalidos y por aquellos que, como los indígenas, muchos creían que no tenían ni alma.

Según sus biógrafos, que son muchos, y entre los cuales se cuentan religiosas que conforman la comunidad por ella fundada, a la edad de dos años, en plena guerra civil de 1876, perdió a su papá, al defender éste sus principios religiosos.

De allí en adelante, la infancia y adolescencia de Laura habría de cambiar radicalmente, por cuanto todos los bienes de su familia, así como la de sus vecinos de Jericó, fueron confiscados, comenzando su mamá, Dolores, a pasar toda clase de penurias con sus tres hijos: Carmelita, Laura y Juan de la Cruz.

Trabajando de sol a sol; repudiadas y humilladas hasta por su propia familia; pasando hambre y toda clase de necesidades, un día cualquier el abuelo materno llamó a su hija con sus tres hijas para que se fueran a vivir en su finca, donde las estrecheces continuaban. También seguía la antipatía que la niña Laura despertaba entre algunos de sus familiares por su seriedad. Eso obligó a que ella pasara buena parte del día en el campo. Como todo lo malo trae algo bueno, esa circunstancia sirvió para que se volviera una persona contemplativa y amante de la naturaleza.

A los siete años seguía sin estudiar y un día cualquiera, viendo un hormiguero, descubrió cuál sería el sentido de su vida: “De repente fui como herida por un rayo. Aquel rayo fue como un conocimiento de Dios que hoy después de tanto estudiar y aprender no sé más de Dios que lo que supe entonces...”, dijo la Madre Laura, según cuenta la hermana María de Betania, en su libro “¡Qué mujer!”.

A los 16 años, sus conocimientos se limitaban a leer y escribir, los cuales habían sido impartidos por su sufrida madre, pero siempre tuvo la preocupación de que debía abrirse caminos para conseguir un pan digno para su familia. Así, un día cualquiera, demostrando el carácter y su decisión para conseguir lo que se proponía, se presentó ante la rectora de la Normal de Medellín, a quien le expuso la necesidad que tenía de estudiar. Se le concedió, entonces, el permiso para estudiar, pero en la biblioteca porque no tenía libros. Más tarde se hizo acreedora a una beca estatal. Así logró terminar y salió como maestra,

A sus 20 años tomó a su madre y se fue a laborar a una escuela. “Una vez le oí contar que a alguna amiga distante le puso un telegrama cuando recibió el primer sueldo, diciéndole algo así como ‘Hoy primer almuerzo completo’. Su amiga conocía sus privaciones y le había dicho: cuando logres llevar a tu mesa la primera ración ganada con tu esfuerzo, me avisas para congratularme”, cuenta la hermana María de Betania en su libro.

Su vida de maestra también estuvo sellada por el dolor, pero eso tampoco acabó con su templanza. Mientras la vida iba pasando ella seguía empeñada en ser una monja carmelita. Pero su camino estaba marcado para otra causa: ser misionera en las selvas para rescatar del olvido a “los infieles”, o sus “llagas”, como ella llamó a aquellas personas que vivían sin alimento espiritual y sin conocer a Dios.

Desde que tuvo su primer encuentro místico con Dios, hizo proyectos para ver cómo podía trabajar por esas almas, especialmente por los indios de Antioquia, aunque sin dejar de pensar en el Carmelo. Supo que sería misionera en 1908, cuando, acompañada por algunas amigas y por el sacerdote Ezequiel Pérez, viajó a Guapá, vereda del Chocó.

Su trabajo misionero se vería fortalecido tiempo después cuando el Papa Pío X escribió la encíclíca “Lacrimabili statu indorum”, en la que exhortó a la Iglesia de América a interesarse por los indios y a abrir facilidades para el trabajo con ellos.

Su obra misionera propiamente dicho la iniciaría en la población de Dabeiba, con los indios Catíos, después de recibir la debida autorización del Arzobispado de Medellín. Esta misión la inició el 5 de mayo de 1914. Para esa misión también fue acompañada por mujeres piadosas que no tuvieron miedo de decirle no a los sacrificios y a la aventura.

Su trabajo con los indios no sólo consistió en la evangelización, sino que los ayudó a sentirse seres humanos.

“En la búsqueda de los indios esa incansable. Recuerdo que viajábamos una vez por los tortuosos caminos de una misión de Urabá... El día había sido como eran entonces los días de apostolado en las selvas: lomo de mula, sol calcinante, poca comida, mucho entusiamo y ánimo en la búsqueda de los catíos”, relata la hermana María de Betania.

A medida que su misión continuaba en las inhóspitas selvas, la Madre Laura deseaba fundar centros misioneros, sin importarle las incomodidades o dificultades. Tampoco le importó su precaria salud, ni para viajar a Roma para buscar el decreto laudatorio para la comunidad que quería fundar. Como siempre conseguía lo que se proponía, aún después de muerta, en 1968 el Papa Pablo VI aprobó la comunidad de derecho ponfiticio Misioneras de María Auxiliadora y Santa Catalina de Siena Madre Laura, o Lauritas, como se le conoce hoy en día. 

La Madre Laura, después de infatigables jornadas misionales, falleció en Medellín el 21 de octubre de 1949. Al morir, su congregación tenía 467 religiosas y 93 novicias. Ayudó a fundar 122 casas, en donde se trabajaba con 22 tribus en tres países: Colombia, Venezuela y Ecuador. Hoy, ese trabajo misionero está en 19 países del mundo y la comunidad ya suma mil religiosas.

La tradición oral que se conserva entre Las Lauritas la describen como una mujer sencilla, con ingenuidad de niño y sumamente humilde. Están seguras que se hubiera opuesto a todo el barullo que se ha armado por su beatificación (hoy santificación), porque ella siempre quiso pasar desapercibida. Para ella, los más importante de toda la creación eran los indios y los más desvalidos.

También están convencidas, y aunque la piel se les eriza de la emoción, que ella desde antes que fuera beata los ayudaba desde el cielo, pero que ahora, seguramente, podrá decir con más ahínco: “Yo tengo sed de calmar tu sed”.

SOURCE : https://www.eluniversal.com.co/cultural/2013/05/10/quien-fue-laura-montoya-upegui-la-primera-santa-colombiana/