samedi 2 mars 2024

Bienheureux ENGELMAR UNZEITIG, prêtre des Missionnaires de Mariannhill et martyr

 

Bienheureux Engelmar Unzeitig

Martyr surnommé 'l'ange de Dachau' (+ 1945)

surnommé 'l'ange de Dachau'

- Le 22 janvier 2016, promulgation du décret (en italien) relatif au martyre  du serviteur de Dieu Engelmar (né Hubert) Unzeitig (1911 - 1945), prêtre et religieux allemand des Missionnaires de Mariannhill, tué en haine de la foi.

- Le Saint-Père a reconnu le martyre d'un prêtre allemand mort en 1945 au camp de concentration de Dachau. Arrêté par la Gestapo et déporté pour avoir protesté contre les persécutions à l'encontre des juifs, Hubert Unzeitig a été surnommé l'Ange de Dachau. Dans les baraquements, il prenait soin des victimes de l'épidémie de typhus, réconfortait les mourants et confessait les prisonniers dont de nombreux russes orthodoxes, avant de mourir lui-même du typhus.

Le Pape autorise de nouvelles béatifications et canonisations, 22 janvier 2016.

béatifié le 24 septembre 2016 à Wurtzbourg.

Né le 1er mars 1911, après ses études secondaires Hubert Unzeilig entre en 1934 au noviciat des Missionnaires de Mariannhill en Hollande et prend le nom d'Engelmar.

Il est ordonné prêtre en 1939 au début de la seconde guerre mondiale. Il est prêtre à Riedegg en Autriche et Glöckeelberg dans la forêt de Bohême.

En 1941 il est arrêté par la Gestapo et emmené au camp de concentration de Dachau. Il va volontairement dans les baraquements où sévit le typhus prenant soin des malades et administrant les sacrements et, contaminé à son tour, il en meurt le 2 mars 1945.

En allemand:

Pater Engelmar Unzeitig

Seliger Pater Engelmar verkörpert das Hohe Lied der Liebe, 'le martyre du père Unzeiting', (CMM): Un exemple de foi vivante, que notre monde peut mettre à profit dès maintenant!

Missionare von Mariannhill, Deutsche Provinz

Pater Engelmar Unzeitig CMM, Glöckelberg, Autriche

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/13066/Bienheureux-Engelmar-Unzeitig.html#:~:text=Martyr%20surnomm%C3%A9%20'l'ange%20de%20Dachau'%20(%2B%201945)&text=%2D%20Le%20Saint%2DP%C3%A8re%20a%20reconnu,surnomm%C3%A9%20l'Ange%20de%20Dachau.

PAPE FRANÇOIS

ANGÉLUS

Place Saint-Pierre

Dimanche 25 septembre  2016


Cher frères et sœurs,

Hier à Würzbourg (Allemagne), Engelmar Unzeitig, prêtre de la congrégation des missionnaires de Mariannhill, a été proclamé bienheureux. Tué en haine de la foi au camp d’extermination de Dachau, il a opposé l’amour à la haine et a répondu par la douceur à la férocité. Que son exemple nous aide à être des témoins de charité et d’espérance, également au milieu des difficultés.

Je m’associe avec plaisir aux évêques du Mexique pour soutenir l’engagement de l’Église et de la société civile en faveur de la famille et de la vie, qui à notre époque demande une attention pastorale et culturelle spéciale dans le monde entier. J’assure en outre le cher peuple mexicain de ma prière, afin que cesse la violence qui ces jours derniers a frappé également plusieurs prêtres.

C’est aujourd’hui la journée mondiale des sourds. Je désire saluer toutes les personnes sourdes, également représentées ici, et les encourager à apporter leur contribution pour une Église et une société toujours davantage capables d’accueillir tout le monde.

Enfin, très chers catéchistes, j’adresse mon salut spécial à vous tous! Merci de votre engagement dans l’Église au service de l’évangélisation, dans la transmission de la foi. Que la Vierge vous aide à persévérer sur le chemin de la foi et à témoigner à travers votre vie ce que vous transmettez dans la catéchèse.

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/francesco/fr/angelus/2016/documents/papa-francesco_angelus_20160925.html

016-09-22 17:55:00

Béatification du père Engelmar Unzeitig, martyr de Dachau

(RV) Ce samedi 24 septembre 2016 sera célébrée la béatification d’Engelmar Unzeitig, un prêtre allemand, martyr de la Foi, mort le 2 mars 1945 au camp de concentration de Dachau, camp où périrent plus de 3000 prêtres.

Né dans la région des Sudètes, Hubert Unzeitig est donc allemand, même si la région appartient aujourd’hui à la République Tchèque. Il rentre à 17 ans chez les Missionnaires de Mariannhill et y reçoit le nom d’Engelmar.

Il est ordonné prêtre sous le Troisième Reich, en 1939, puis exerce son ministère à Glöckelberg, en Bohême. Ses prises de position contre le régime antisémite lui valent d’être traqué, puis arrêté par la Gestapo en avril 1941. D’abord incarcéré à Linz, il est déporté à Dachau sans jugement, le 8 juin 1941. Sur place, il soutient ses frères dans la foi, partage ses rations alimentaires avec eux et, en 1944, soigne et réconforte ceux qui ont contracté le typhus. Aux mourants, il donne les derniers sacrements, avant de succomber lui-même à l’épidémie, le 2 mars 1945.

Sorties clandestinement du camp, ses cendres ont été enterrées au cimetière de Wurtzbourg, avant d’être rendues aux Missionnaires de Mariannhill, en 1968. Surnommé «l’ange de Dachau» par les survivants, le Père Unzeitig permet encore aujourd’hui de faire mémoire de la réconciliation entre les peuples. En effet, Allemands et Tchèques se retrouvent régulièrement pour prier ensemble en souvenir de ce martyr de la Foi.

La baraque des prêtres, lieu de persécution et de communion

Plusieurs autres prêtres morts à Dachau ont été béatifiés, notamment Karl Leisner, qui avait été ordonné en détention, le 17 décembre 1944. Cette messe clandestine avait été présidée par l'évêque de Clermont-Ferrand, Mgr Gabriel Piguet, qui était lui aussi déporté. L'ordination, conforme aux règles canoniques, avait pu se dérouler grâce à la complicité d'une jeune fille employée dans le camp. En 1996, au stade olympique de Berlin, le Pape Jean-Paul II avait présidé la béatification de Karl Leisner (décédé en 1945, quelques semaines après sa libération) en utilisant la crosse épiscopale de Mgr Piguet.

Le journaliste Guillaume Zeller, actuel directeur de la rédaction de la chaîne d'information Itélé, a consacré à cette déportation des prêtres un livre : La baraque des prêtres, Dachau, 1938-1945, aux Editions Tallandier. Lors de la parution de son ouvrage, en 2015, il nous avait expliqué les circonstances de cette déportation, qui reste peu connue du grand public.

Les derniers témoins directs de cette déportation se sont éteints récement : le prêtre allemand Hermann Scheipers, considéré comme le dernier survivant de la baraque de Dachau, est décédé le 2 juin dernier à l'âge de 102 ans. Le franciscain Éloi Leclerc, qui lui n'avait passé que quelques heures à Dachau avant sa libération par les troupes américaines, est décédé le 13 mai dernier.

(CV-HDV)

SOURCE : https://www.archivioradiovaticana.va/storico/2016/09/22/b%C3%A9atification_du_p%C3%A8re_engelmar_unzeitig,_martyr_de_dachau/fr-1260095

Engelmar Unzeitig: "A la haine, il a opposé l’amour, à la férocité la douceur"

Le pape évoque le nouveau bienheureux avant l’angélus

SEPTEMBRE 25, 2016 13:19ANITA BOURDINANGÉLUS, PAPES

« A la haine, il a opposé l’amour, à la férocité la douceur » fait observer le pape qui a évoqué le bienheureux prêtre catholique Engelmar Unzeitig (1911-1945), martyr du nazisme, avant la prière de l’angélus et au terme de la messe pour le Jubilé des catéchistes.

Le pape François a en effet évoqué le bienheureux prêtre catholique Engelmar Unzeitig, martyr l’a donné en exemple en disant: « Cher fères et soeurs, Engelmar Unzeitig a été proclamé bienheureux hier, à Wurzbourg (Allemagne): ce prêtre de la congrégation des Missionnaires de Mariannhill a été tué en haine de la foi au camp d’extermination de Dachau. A la haine, il a opposé l’amour, à la férocité il a répond par la douceur. »

Il a souligné le fruit de cette béatification à demander par les baptisés: « Que son exemple nous aide à être des témoins de la charité et de l’espérance même au milieu des tribulations. »

Il est mort « martyr » en déportation à Dachau en 1945, et sa béatification a eu lieu hier, samedi 24 septembre 2016, à Wurzbourg, en Allemagne. Surnommé « L’ange de Dachau » – avec un jeu de mot sur son prénom « Engel (=Ange)-mar », il a soigné et consolé les détenus mourants du camp de concentration.

Le représentant du pape, le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints, a présidé la messe de la béatification.

Né le 1er mars 1911 à Greifendorf, en République tchèque aujourd’hui, le père Unzeitig est entré au séminaire, chez les Missionnaires de Mariannhill, à 18 ans. Ordonné prêtre à 28 ans, il choisit comme devise: « Si personne ne veut y aller, j’irai! ».

Il critiqua le régime de Hitler, protestant notamment contre les persécutions des Juifs. De la chaire de l’église, pendant la messe, il invitait les catholiques à « rester fidèles » à Dieu et à résister aux « mensonges » du régime.

Arrêté par la Gestapo et emprisonné en juin 1941, il est déporté à Dachau, sans jugement. Il commence à y apprendre le russe afin de mieux aider les prisonniers d’Europe orientale.

Il gagne une réputation de « saint » en soignant les détenus malades. Pendant l’hiver 1944-1945, une épidémie de typhus se déclencha à Dachau. Avec les autres prêtres-prisonniers, le père Unzeitig entrait dans les baraques des malades où les officiers SS n’osaient plus entrer.  Tout en étant conscient des risques qu’il courait, il soignait, lavait, consolait les mourants et il priait avec eux.

Finalement, le père Unzeitig souffrit lui aussi du typhus et il s’éteignit le 2 mars 1945, quelques semaines avant la libération du camp par les Américains.

« La grâce de Dieu Tout-Puissant nous aide à surmonter tout obstacle, a écrit le père Unzeitig dans une lettre écrite de Dachau à sa sœur.  L’amour double notre force, nous rend inventifs, heureux et libres… Même derrière les plus grands sacrifices et les pires souffrances, Dieu est là, avec son amour paternel. »

Le père Engelmar Unzeitig  a été déclaré vénérable par le pape Benoît XVI en 2009. Le 21 janvier 2016, le pape François a reconnu son martyr: un autre « miracle » n’est pas nécessaire pour sa béatification. Pour sa canonisation, il faura la reconnaissance d’un miracle comme dû à sa prière d’intercession.

SEPTEMBRE 25, 2016 13:19ANGÉLUS, PAPES

Anita Bourdin Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

Engelmar Unzeitig: "A la haine, il a opposé l’amour, à la férocité la douceur" | ZENIT - Francais

SOURCE : https://fr.zenit.org/2016/09/25/engelmar-unzeitig-a-la-haine-il-a-oppose-lamour-a-la-ferocite-la-douceur/

Blessed Engelmar Unzeitig

Memorial

2 March

Also known as

Angel of Dachau

Hubert Unzeitig

Profile

Professed priest in the Congregation of Missionaries of Mariannhillordained in 1939 and taking the name Engelmar. Parish priest in Glöckelberg, Czech RepublicArrested by the Gestapo on 21 April 1941 for the crime of being a priest and preaching against the teachings of the Nazis, he was sent to the Dachau concentration camp where he ministered to other prisoners. He learned Russian so he could minister to prisoners from Eastern Europe. He volunteered to tend to prisoners suffering from typhoid and died of the disease himself.

Born

1 March 1911 in Czech Republic as Hubert Unzeitig

Died

2 March 1945 in Dachau, Oberbayern, Germany of typhoid fever

Venerated

3 July 2009 by Pope Benedict XVI (decree of heroic virtues)

Beatified

24 September 2016 by Pope Francis

beatification celebrated in the Cathedral of Sankt Kilian, Würzburg, Germany, presided by Cardinal Angelo Amato

Additional Information

other sites in english

Catholic News Agency

Czech Bishops Conference

Hagiography Circle

Radio Vaticana

Vatican News Service

video

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fonti in italiano

Dicastero delle Cause dei Santi

Santi e Beati

Readings

Whatever we do, whatever we want, is surely simply the grace that carries us and guides us. God’s almighty grace helps us overcome obstacles.

Love doubles our strength, makes us inventive, makes us feel content and inwardly free. If people would only realize what God has in store for those who love him!

Even behind the hardest sacrifices and worst suffering stands God with his Fatherly love, who is satisfied with the good will of his children and gives them and others happiness.’

– from letters written from the Dachau concentration camp by Father Engelmar to his sister

MLA Citation

“Blessed Engelmar Unzeitig“. CatholicSaints.Info. 15 July 2023. Web. 2 March 2024. <https://catholicsaints.info/blessed-engelmar-unzeitig/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-engelmar-unzeitig/

POPE FRANCIS

ANGELUS

Saint Peter's Square

Sunday, 25 September 2016


Dear Brothers and Sisters,

Yesterday, Engelmar Unzeitig was beatified in Würzburg, Germany. This priest of the Congregation of Mariannhill Missionaries was killed in hatred of the Faith in Dachau concentration camp. He countered hatred with love, and he responded to ferocity with meekness. May his example help us to be witnesses of charity and hope even in the midst of trials.

I willingly extend my support to the Bishops of Mexico in sustaining the efforts of the Church and civil society in favour of the family and of life, which at this time call for special pastoral and cultural attention throughout the world. I assure you of my prayers for the beloved Mexican people, that the violence, which in recent days has even affected several priests, may cease.

Today marks World Deaf Day. I wish to greet all deaf people, who are also gathered here, and to encourage them to offer their contribution to make the Church and society increasingly capable of welcoming everyone.

And lastly I extend my special greeting to all of you, dear catechists! Thank you for your commitment to the Church through the service of evangelization, in passing on the Faith. May Our Lady help you to persevere on the path of faith and to bear witness with your lives to what you transmit in the catechesis.

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/francesco/en/angelus/2016/documents/papa-francesco_angelus_20160925.html

Fr. Engelmar Unzeitig CMM

(1911- 1945)

Father Engelmar has been called the Angel of Dachau.  Father Engelmar was born in Greifendorf, Czech Republic (formerly Czechoslovakia) in 1911. At the age of 18 he entered the seminary of the Mariannhill Missionaries in Reimlingen. He spent his student days in Würzburg.  In May 1938 he made his final profession of vows in the Congregation of the Missionaries

Mariannhill.  He was ordained to the priesthood in 1939 and spent 1940 as parish priest in Glöckelberg, Austria.
 
On April 21, 1941 he was arrested by the Gestapo and ultimately sent to the concentration camp of Dachau.  While in Dachau he studied Russian in order to be able to help the prisoners from Eastern Europe.   In the autumn of 1944 he volunteered to help in the typhoid barrack in the concentration camp.  In his desire to help the typhoid victims he contracted the disease himself.  He died on March 2, 1945.  He was regarded as a holy man.  His beatification process was initiated on July 26. 1991, in Würzburg, Germany.  And its second stage was officially opened at the Vatican in May 1999.

In a letter from Dachau to his sister, he wrote: “Whatever we do, whatever we want, is surely simply the grace that carries us and guides us. God’s almighty grace helps us overcome obstacles … love doubles our strength, makes us inventive, makes us feel content and inwardly free. If people would only realize what God has in store for those who love him!”

He also wrote from this hell of suffering: ‘Even behind the hardest sacrifices and worst suffering stands God with his Fatherly love, who is satisfied with the good will of his children and gives them and others happiness.’

Available the Novena to Fr. Engelmar Unzeitig

There is now available a novena booklet of Fr. Engelmar Unzeitig, C.M.M. You may receive a free copy of it by sending a stamped (postage for one ounce, currently  63 cents), self-addressed envelope to us at:

LEAVESPO Box 87

Dearborn  MI  48121-0087

SOURCE : https://www.mariannhill.us/engelmar.html

Pope Francis approves decrees for miracles, martyrdom

2016-01-22 Vatican Radio

 Vatican Radio) Pope Francis on Thursday evening authorized the promulgation of several decrees from the Congregation for the Causes of Saints.

Three Blesseds have had the way opened to canonization after miracles attributed to their intercession have been approved, while 5 decrees (2 miracles, 3 of martyrdom) have opened to way to beatification for 7 people.

In addition, two decrees of heroic virtue were approved.

Here is a full list of the decrees promulgated

- a miracle, attributed to the intercession of Blessed Stanislaus of Jesus and Mary Papczyński, O.I.C., Founder of the Congregation of Marian Fathers of the Immaculate Conception of the Most Blessed Virgin Mary; born 18 May 1631 in Podegrodzie, Poland, and died 17 September 1701 in Góra Kalwaria;

- a miracle, attributed to the intercession of Blessed Jose Gabriel del Rosario Brochero, Diocesan priest; born  16 March 1840 in Córdoba, Argentina, and died 26 January 1914 in Córdoba, Argentina;

- a miracle, attributed to the intercession of Blessed Blessed José Luis Sánchez del Río, layperson, martyr; born 28 March 1913 in Sahuayo, Mexico, and died 10 February 1928 in Sahuayo, Mexico;

- a miracle, attributed to the intercession of the Venerable Servant of God Francesco Maria Greco, diocesan priest, founder of the Congregation of the Little Sisters of the Sacred Hearts; born 27 July 1857 in Acri, Italy, and died 13 January 1931 in Acri, Italy;

- a miracle, attributed to the intercession of the Venerable Servant of God Elisabetta Sanna, laywoman, widow, professed member of the Third Order of St Francis and member of the Union of Catholic Apostolate founded by St Vincent Pallotti; ; born 23 April 1788 in Codrongianos, Sardinia,  and died 17 February 1857 in Rome;

- the martyrdom of the Venerable Servant of God Fr. Engelmar Unzeitig CMM (born Hubert), professed preist of the Congregation of the Mariannhill Mission Society, born 1 March 1911 in Greifendorf, Czech Republic (formerly Austria-Hungary), killed in hatred of the Faith on 2 March 1945;

- the martyrdom of the Servant of God Genaro Fueyo Castañón, diocesan priest, and three lay companions, killed in hatred of the Faith in 1936 in Spain;

- the martyrdom of the Servant of God Justo Takayama Ukon, layperson; born between 1552 and 1553 in Japan, and died from the hatred of the Faith on 3 February 1615 in Manila, Philippines;

- The heroic virtues of the Servant of God Arsenio da Trigolo (born Giuseppe Migliavacca), professed priest of the Order of Friar Minors Capuchin, Founder of the Congregation of the Sisters of Mary the Consoler; born 13 June 1849 in Trigolo, Italy, and died 10 December 1909 in Bergamo, Italy;

- The heroic virtues of the Servant of God Maria Luisa del Santissimo Sacramento (al secolo: Maria Velotti), of the Third Order of Saint Francis, foundress of the Institue of the Adoration Sisters of the Holy Cross; born 16 November 1826 in Naples, Italy, and died 3 September 1886 in Casoria, Italy.

(from Vatican Radio)

SOURCE : https://web.archive.org/web/20160308024616/http://www.news.va:80/en/news/pope-francis-approves-decrees-for-miracles-martyrd?

The Angel of Dachau: Pope Francis declares concentration camp priest a martyr,

Vatican City, Jan 26, 2016 / 06:03 am

Fr. Engelmar Unzeitig, a young priest with Czech roots serving in Germany and Austria, was arrested by the Nazis on April 21, 1941.

His crime? Preaching against the Third Reich from his pulpit, particularly against their treatment of the Jewish people. He encouraged his congregation to be faithful to God and to resist the lies of the Nazi regime.

As punishment, Fr. Unzeitig was sent to what has been called the "largest monastery in the world": Dachau concentration camp, which became renowned for the number of ministers and priests within its walls.

The camp housed some 2,700 clergy, roughly 95 percent of whom were Catholic priests from Poland, making it one of the largest residences for priests in the history of the Church – hence the name.

Father Unzeitig was just 30 years old, and two years ordained, when he was sent to Dachau. Born in Greifendorf, in what is now the Czech Republic, in 1911, Fr. Unzeitig joined the seminary at the age of 18 and became a priest for the Mariannhill Mission Society, whose motto is: "If no one else will go: I will go!"

While imprisoned at the camp, Father studied Russian in order to be able to help the influx of prisoners from Eastern Europe, and had a reputation at the camp as a holy man.

Treatment of the priests and ministers at Dachau was unpredictable – sometimes they were allowed to worship, at others they were severely treated. On one particular Good Friday, dozens of priests were selected for torture to mark the occasion.

For several years, Fr. Unzeitig was able to remain in relatively stable health despite the poor treatment he received. However, when a wave of the often-fatal typhoid fever swept through the camp in 1945, he and 19 other priests volunteered to do what no one else wanted to – care for the sick and dying in the typhoid barracks, an almost-certain death sentence in and of itself. He and his companions spent their days bathing and caring for the sick, praying with them and offering last rites.

Despite his bleak circumstances, Fr. Unzeitig found his hope and joy in his faith, as evidenced in letters to his sister from the camp:

"Whatever we do, whatever we want, is surely simply the grace that carries us and guides us. God's almighty grace helps us overcome obstacles … love doubles our strength, makes us inventive, makes us feel content and inwardly free. If people would only realize what God has in store for those who love him!" he wrote.

In another letter he wrote:

"Even behind the hardest sacrifices and worst suffering stands God with his Fatherly love, who is satisfied with the good will of his children and gives them and others happiness."

Eventually, on March 2, 1945, Fr. Unzeitig succumbed to typhoid fever himself, along with all but two of the other priest volunteers. Dachau was liberated by American soldiers just a few weeks later, on April 29.

In recognition of his heroic virtue, Fr. Engelmar Unzeitig was declared venerable by Benedict XVI on July 3, 2009.

On January 21, Pope Francis officially acknowledged Fr. Unzeitig as a martyr, killed in hatred of the faith, which opens the path for his beatification, the next step in becoming a canonized saint.

Tags:

Venerable Engelmar Unzeitig,

Mariannhill Mission Society

SOURCE : https://www.catholicnewsagency.com/news/33302/the-angel-of-dachau-pope-francis-declares-concentration-camp-priest-a-martyr

2016-09-25 13:01:00

Pope Francis: Bl. Engelmar Unzeitig CMM a model of charity

(Vatican Radio) Pope Francis prayed the Angelus with the faithful gathered in St. Peter’s Square on Sunday, following a Mass to mark the Jubilee of Catechists celebrated as part of the Extraordinary Jubilee Year of Mercy.

In remarks to the faithful ahead of the mid-day prayer of Marian devotion, the Holy Father recalled the beatification – which took place in the German city of Würzburg on Saturday – of the Servant of God, Fr. Engelmar Unzeitig CMM, a Czech-born priest who ministered in Austria and was martyred in the Nazi concentration camp at Dachau.

“[Saturday], in Würzburg,” said Pope Francis, “Engelmar Unzeitig, priest of the Congregation of the Missionaries of Mariannhill, was proclaimed Blessed.”

The Holy Father went on to say, “Killed in hatred of the faith in the extermination camp of Dachau, he opposed hatred with love, and answered ferocity answered with meekness: may his example help us to be witnesses of charity and hope even in the midst of trials.”

SOURCE : https://www.archivioradiovaticana.va/storico/2016/09/25/pope_francis_bl_engelmar_unzeitig_cmm_a_model_of_charity/en-1260600

Beatification of Engelmar Unzeitig

On Saturday, September 24, 2016, Cardinal Angelo Amato proclaimed Father Engelmar Unzeitig blessed in the Cathedral of Wurzburg in Germany.

Mariannhill Missionary Father Engelmar Unzeitig (1911-1945) was sent to Dachau for opposing Nazi teaching and defending Jews from the pulpit. At the concentration camp, he ministered to the other prisoners. They began calling him the “Angel of Dachau.” In noting the beatification before praying the midday Angelus on Sunday, September 25, 2016, Pope Francis spoke of Father Unzeitig as a priest who “opposed hate with love and cruelty with meekness.” He prayed that his testimony might help us to be “testimonies of charity and hope, even in the midst of tribulations.”

Born Hubert Unzeitig on March 1, 1911 in lands that today are part of the Czech Republic, he was professed a priest in the Congregation of Missionaries of Mariannhill, ordained in 1939 and taking the name Engelmar. He was named parish priest in Glöckelberg. Arrested by the Gestapo on April 21, 1941 for the crime of being a priest and preaching against the teachings of the Nazis, he was sent to the Dachau concentration camp where he ministered to other prisoners. He learned Russian so he could minister to prisoners from Eastern Europe. He volunteered to tend to prisoners suffering from typhoid and died of the disease himself on March 2, 1945.

From prison, he wrote to his sister: "Whatever we do, whatever we want, is surely simply the grace that carries us and guides us. God's almighty grace helps us overcome obstacles ... love doubles our strength, makes us inventive, makes us feel content and inwardly free. If people would only realize what God has in store for those who love Him!"

Pope Benedict XVI recognized the heroic virtues of Unzeitig in 2009. Pope Francis recognized the fact that Unzeitig died "in odium fidei" (in hatred of the faith) in January 2016 and that served as the prerequisite for his beatification that was celebrated on 24 September 2016.

SOURCE : https://catholic.co.il/?id=14037&cat=&view=article&lang=fr&m=

Beato Engelmaro (Hubert) Unzeitig Sacerdote e martire

2 marzo

Hradec nadSvitavou, Repubblica Ceca, 1° marzo 1911 – Dachau, Germania, 2 marzo 1945

Padre EngelmaroUnzeitig, al battesimo Hubert, entrò nel seminario per vocazioni adulte dei Missionari di Mariannhill, presso i quali emise i voti perpetui nel 1938; l’anno seguente fu ordinato sacerdote. Nel 1941 era provvisore della parrocchia diGlockelbergnella foresta boema, quando, il 21 aprile, venne arrestato dalla Gestapo. La sua destinazione finale fu il campo di concentramento di Dachau, dove esercitò il ministero e la carità a dispetto della situazione di prova. Nell’autunno 1944 si verificò un’epidemia di tifo nel campo di concentramento: padre Engelmaro, che si era offerto volontario per curare gli ammalati, contrasse la malattia e ne morì il 2 marzo 1945. Il suo processo di beatificazione ha seguito un duplice binario: all’accertamento delle virtù eroiche, approvate il 3 luglio 2009, è seguito il riconoscimento del martirio, arrivato il 21 gennaio 2016. È stato beatificato il 24 settembre 2016nella cattedrale di San Chilianoa Würzburg. I suoi resti mortali, che a Dachau erano stati inceneriti a parte, sono venerati nella chiesa annessa alla Casa dei Missionari di Mariannhill a Würzburg. La sua memoria liturgica, per i Missionari di Mariannhill, cade il 2 marzo, giorno anniversario della sua nascita al Cielo.

Nascita, famiglia e primi anni

Nacquea Greifendorf, in una ristretta zona di lingua tedesca nell’attuale Repubblica Ceca (oggi si chiama Hradec nadSvitavou) il 1° marzo 1911, ultimo dei sei figli di Johann Unzeitig, proprietario di una piccola fattoria, eCäciliaKokl. Quattro giorni dopo la nascita ricevette, col battesimo, il nome di Hubert.

Rimase orfano di padre quando quest’ultimo, chiamato alle armi durante la prima guerra mondiale, morì come prigioniero di guerra il 14 gennaio 1916, a Simbirsk sul Volga. La madre, a prezzo di enormi sacrifici, riuscì a mandare avanti la fattoria e a non far mancare l’istruzione religiosa alle altre quattro figlie e a Hubert, che ricevette il 16 maggio 1920 la Prima Comunione e il 26 settembre 1921 la Cresima. Frequentò la scuola primaria dal 14 settembre 1917 fino al 27 giugno 1926, riportando voti eccellenti.

Vocazione sacerdotale

Per un anno lavorò presso un altro contadino a Vresioce, così da imparare meglio il ceco, poi tornò ad aiutare la madre nella fattoria di casa. Terminato il lavoro, si rifugiava nella lettura e nella preghiera: fu così che, col tempo, comprese di dover diventare sacerdote.

Tuttavia i seminari della regione erano già al completo, quindi pensò di dover andare all’estero. Chiese quindi aiuto a un padre redentorista a Vierzighuben, che gli suggerì di domandare l’ammissione al seminario per vocazioni adulte a Riemlingen, nella Svevia, retto dai padri Missionari di Mariannhill.

I Missionari di Mariannhill

Si trattava di una congregazione nata grazie adom Francesco Pfanner, al secolo Wendelin, monaco trappista. Aveva accettato la fondazione di un monastero in Africa e da allora aveva integrato il carisma originario con una spinta verso le missioni estere. Questo, però, mal si conciliava con l’intensa preghiera, l’assoluto silenzio e il rigoroso digiuno previsto dalla regola monastica.

Dovette intervenire papa Pio X in persona, per distaccare l’abbazia di Mariannhill, fondata da domPfanner, dall’ordine; avvenne nel 1909, poco prima della morte del fondatore (anche per lui è aperto il processo di beatificazione). Da allora, diventati congregazione autonoma, i padri Missionari di Mariannhill ebbero una notevole espansione.

Formazione e professione religiosa

Hubert fu quindi ammesso in seminario; anche lì ottenne risultati molto buoni, superando l’esame di maturità nel 1934. L’anno prima, in occasione del Giubileo della Redenzione, si era recato in pellegrinaggio a Roma, percorrendo alcuni tratti in treno, altri a piedi o perfino facendo l’autostop.

Conseguita la maturità, trascorse qualche giorno in patria, poi si trasferì a Venlo, nei Paesi Bassi, luogo del noviziato della provincia tedesca dei padri di Mariannhill. Il 30 aprile 1934, con la vestizione religiosa, cambiò nome in fra Engelmaro (o Engelmar, alla tedesca); il 1° maggio 1935 compì laprima professione religiosa.Proseguì gli studi di filosofia e teologia, in vista del sacerdozio, presso il Pius-Seminar della sua congregazione a Würzburg; per conto suo studiava francese, inglese, italiano e russo. Infine, il 1° maggio 1938, professò i voti perpetui.

Ordinazione e primi incarichi

Venne ordinato sacerdote il 6 agosto 1939 e celebrò la Prima Messa al suo paese il 15 agosto.Di lì a poco si verificò l’invasione tedesca della Polonia, pretesto per l’inizio della seconda guerra mondiale.

Nell’autunno 1940 padre Engelmaro venne destinato al castello di Riedeggnell, sede della provincia austriaca dei Missionari di Mariannhill. Lì tornò utile la sua conoscenza del francese, in quanto divenne cappellano di trenta prigionieri di guerra francesi.

A Glöckelberg

Il 18 dicembre 1940 fu nominato “provvisore” della parrocchia di Glöckelberg (oggi Zvonková), nella foresta boema, quasi ai confini dell’odierna Repubblica Ceca. Il luogo era quasi inospitale: a 800 metri sul livello del mare, in una regione molto povera, con inverni rigidi; in tutto contava 1200 parrocchiani. Padre Engelmaro riuscì ad adattarsi e fece venire con sé sua sorella Maria, come perpetua.

Ogni domenica teneva le sue omelie e iniziò anche a fare catechismo a scuola. Tuttavia, con l’intensificarsi delle persecuzioni contro gli ebrei, comprese di dover convincere i suoi parrocchiani che aderire al regime nazista era ingiusto.

Gli stessi ragazzi a scuola cercavano di porgli domande insidiose, così da fargli pronunciare risposte palesemente ostili. Alla fine furono il padre di un capo della Gioventù hitleriana e un soldato delle SA (Sturm Abteilungen, “squadre d’assalto”) a denunciarlo: subì un primo interrogatorio nell’ufficio della Gestapo.

L’arresto

Il 21 aprile 1941 sua sorella vide arrivare un’automobile nei pressi della casa parrocchiale. Dopo un attimo, padre Engelmaro la raggiunse: «Guarda, è arrivata la Gestapo! Vieni subito con me!».

Intanto gli ufficiali avevano iniziato la perquisizione dell’ufficio parrocchiale, esaminando in particolare gli appunti delle omelie. Il sacerdote ebbe appena il tempo di mettere qualcosa in borsa, poi dovette seguire gli uomini della polizia.

Per sette settimane subì il carcere preventivo a Linz, mentre gli abitanti di Glockelberg erano rimasti sconvolti per l’accaduto. Restava comunque preoccupato per la parrocchia, tanto da scrivere alla sorella per chiederle di mandare un successore e per poter ricevere i manuali di teologia necessari per l’esame quinquennale.

Nel campo di Dachau

Non ebbe il tempo di prepararsi: il 3 giugno 1941 fu trasferito al campo di concentramento di Dachau. Gli fu concesso di scrivere ai parenti due volte a settimana, ma il tenore delle lettere non doveva lasciar trasparire nulla della vera vita nel campo.

Eccone un saggio, risalente al 7 settembre 1941: «State tutti bene? Anch’io, grazie a Dio. Il nostro orario fa sì che il tempo trascorra volando per noi: andiamo a letto subito; ci alziamo presto. Tra il pranzo, la Santa Messa, il sonno, la benedizione della sera, la preghiera del breviario… la vita è abbastanza varia… Cerco di sfruttare il tempo al meglio possibile per la perfezione spirituale e religiosa. Nel mio programma, la preghiera e la penitenza occupano un posto molto preciso. Ogni giorno vi raccomando a Dio nella Santa Messa».

Testimonianze successive dimostrano di che tenore fosse la “vita varia” cui fa cenno padre Engelmaro: lavori forzati, come quelli cui erano incaricati i circa tremila ministri sacri, perlopiù cattolici e protestanti. Ad esempio, dovevano portare a tutti gli altri blocchi le pentole col rancio, oppure dovevano lavorare negli orti ricavati da un terreno paludoso.

Effettivamente, lui sfruttava il suo tempo libero provando a scrivere un libro, oppure pregando nella cappella presente nel blocco 26, il famoso “Pfarrerblock”, destinato esclusivamente ai sacerdoti. Preghiera e penitenza erano poi vissute in maniera speciale quando doveva resistere alle offese che le guardie del campo gli scagliavano contro.

La morte per “eccesso di carità”

Durante l’estate del 1942 si verificò una carenza nei razionamenti: nelle sue lettere, chiese che i suoi familiari non si dovessero privare del cibo per inviarlo a lui che, in ogni caso, lo ripartiva tra i compagni di prigionia.

Alla fame si aggiunse, nel 1944, un’epidemia di tifo: chi si ammalava e sopravviveva veniva trattato come un esperimento da laboratorio, ma i più soccombevano. Come il suo fondatore, che accettò di partire per l’Africa affermando: «Se nessun altro vuole andare, andrò io», così padre Engelmaro si offrì volontario per assistere gli ammalati e, nel frattempo, prepararli alla morte con l’amministrazione dei Sacramenti, visto che le SS si tenevano ben lontane per evitare il contagio.

A sua volta ne fu vittima in prima persona: morì quindi il 2 marzo 1945, il giorno dopo il suo trentaquattresimo compleanno. Dei suoi sei anni di sacerdozio, quattro erano trascorsi in prigionia.

Il salvataggio dei suoi resti mortali

Grazie a un confratello prigioniero, che aveva fatto amicizia con un addetto ai forni crematori, il suo corpo venne bruciato a parte. Venne riconosciuto tramite il numero di matricola 26147, con cui era stato marchiato al momento di entrare nel campo.

Le sue ceneri, altrettanto fortunosamente, riuscirono ad arrivare il 30 marzo 1945, Venerdì Santo, dai Missionari di Mariannhill, che le conservarono nella loro cappella funeraria nel cimitero comunale di Wurzburg. Il 20 novembre 1968 l’urna di metallo, che nel 1947 aveva sostituito la scatoletta di legno nella quale erano state conservate le ceneri, venne traslata nella chiesa del Sacro Cuore, annessa alla casa dei Missionari di Mariannhill.

Processo sulle virtù eroiche

Il suo processo di beatificazione, dopo il nulla osta della Santa Sede risalente al 5 settembre 1988, ha avuto un percorso davvero singolare: a partire dal 26 luglio 1991 si è svolta una doppia inchiesta, volta ad accertare contemporaneamente sia l’eroicità delle sue virtù, sia il martirio; nel primo caso, per beatificarlo, sarebbe stato necessario un miracolo.

L’inchiesta diocesana sulle virtù eroiche si è quindi conclusa nel giugno 1996 ed è stata convalidata l’11 gennaio 2002. I consultori teologi, il 30 gennaio 2009, e i cardinali e vescovi membri della Congregazione delle Cause dei Santi, il 28 aprile seguente, si sono pronunciati favorevolmente circa l’esercizio in grado eroico delle virtù da padre Engelmaro, che alla fine è stato dichiarato Venerabile col decreto del 3 luglio 2009.

Processo sul martirio

Tuttavia, già durante l’escussione dei testimoni nel processo diocesano, era emersa la possibilità che potesse essere dichiarato martire, in quanto è morto di malattia, ma “ex aerumniscarceris”, cioè a causa delle estreme sofferenze patite durante la prigionia; molti di coloro che hanno deposto non hanno esitato a definirlo così. La sua offerta volontaria, inoltre, può essere paragonata a quella del già citato san Massimiliano Maria Kolbe, visto che è andato incontro alla morte con analoga consapevolezza.

L’inchiesta diocesana sul martirio, iniziata come l’altra il 26 luglio 1991, si è quindi conclusa il 25 maggio 2012 ed è stata convalidata il 14 dicembre dello stesso anno. L’11 marzo 2014 i consultori teologi hanno emesso parere positivo circa la dichiarazione di martirio. Infine, il 21 gennaio 2016, papa Francesco ha autorizzato la promulgazione del decreto che confermava la morte da martire di padre Engelmaro.

La beatificazione come martire

Il rito della sua beatificazione è stato celebrato sabato 24 settembre 2016 nella cattedrale di San Chiliano (SanktKilian) a Würzburg, alla presenza del cardinal Angelo Amato come delegato del Santo Padre. La sua memoria liturgica è stata fissata al 2 marzo, giorno esatto della sua nascita al Cielo.

Il Beato EngelmaroUnzeitig è il primo dei Missionari di Mariannhill ad ottenere l’aureola, ma subito dopo la morte era stato definito “angelo di Dachau”.

In uno dei suoi ultimi messaggi alla famigliaha lasciato questa sorta di testamento spirituale: «Qualunque cosa facciamo, qualunque cosa vogliamo, è sempre e solo la grazia che ci guida e ci porta. La grazia di Dio onnipotente ci aiuta a superare ogni ostacolo. L’amore duplica le nostre forze, ci rende fantasiosi, contenti e liberi. Se solo la gente sapesse che cosa Dio ha in serbo per quelli che Lo amano».

Autore: Emilia Flocchini

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/97638

PAPA FRANCESCO

ANGELUS

Piazza San Pietro

Domenica, 25 settembre 2016


Cari fratelli e sorelle,

ieri, a Würzburg (Germania), è stato proclamato Beato Engelmar Unzeitig, sacerdote della Congregazione dei Missionari di Mariannhill. Ucciso in odio alla fede nel campo di sterminio di Dachau, egli all’odio contrappose l’amore, alla ferocia rispose con la mitezza. Il suo esempio ci aiuti ad essere testimoni di carità e di speranza anche in mezzo alle tribolazioni.

Mi associo ben volentieri ai Vescovi del Messico nel sostenere l’impegno della Chiesa e della società civile in favore della famiglia e della vita, che in questo tempo richiedono speciale attenzione pastorale e culturale in tutto il mondo. E inoltre assicuro la mia preghiera per il caro popolo messicano, perché cessi la violenza che in questi giorni ha colpito anche alcuni sacerdoti.

Oggi ricorre la Giornata Mondiale del Sordo. Desidero salutare tutte le persone sorde, qui pure rappresentate, e incoraggiarle a dare il loro contributo per una Chiesa e una società sempre più capaci di accogliere tutti.

E infine rivolgo il mio speciale saluto a tutti voi, carissimi catechisti! Grazie del vostro impegno nella Chiesa al servizio dell’evangelizzazione, nella trasmissione della fede. La Madonna vi aiuti a perseverare nel cammino della fede e a testimoniare con la vita ciò che trasmettete nella catechesi.

Angelus Domini…

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SOURCE : https://www.vatican.va/content/francesco/it/angelus/2016/documents/papa-francesco_angelus_20160925.html

Engelmar Unzeitig

(1911-1945)

BEATIFICAZIONE:

- 24 settembre 2016

- Papa  Francesco

 Celebrazione

RICORRENZA:

- 2 marzo

Sacerdote professo della Congregazione dei Missionari di Mariannhill, martire, ucciso in odio alla fede nel campo di sterminio di Dachau, egli all’odio contrappose l’amore, alla ferocia rispose con la mitezza. Il suo esempio ci aiuti ad essere testimoni di carità e di speranza anche in mezzo alle tribolazioni

 “Se solo la gente sapesse che cosa Dio ha in serbo per quelli che Lo amano!”

Hubert Unzeitig nacque il 1° marzo 1911 nel paese di Greifendorf, nella regione dello Schönhengstgau, allora Polonia ma di etnia completamente tedesca. Ricevette il battesimo tre giorni dopo la nascita, nella chiesa parrocchiale di Santa Caterina Vergine e Martire del suo paese natale.

La famiglia Unzeitig fu presto sconvolta da un tragico lutto: nel 1916, imperversando la Prima Guerra Mondiale, il padre Johann, allora sotto le armi, perse la vita in conseguenza di un’epidemia di tifo.

Durante gli studi, ancora fanciullo, sentì crescere in lui il desiderio di consacrarsi al servizio di Dio e di lavorare per la Sua gloria e per il bene del prossimo, in modo particolare nelle missioni. Dopo aver letto casualmente alcune riviste dei Missionari di Marianhill, inoltrò una richiesta ai superiori della Congregazione per esservi accolto, ricevendo una risposta positiva. Poté così recarsi, il 18 aprile 1928, a Reimlingen, in Baviera, nel seminario per le vocazioni adulte e compiervi gli studi liceali.

Terminato il corso degli studi previsto, fu inviato nella casa di noviziato di St. Paul presso Arcen, in Olanda, ove il 30 aprile 1934 iniziò l’anno di prova con la vestizione e ricevette il nome religioso di Engelmar. Il 1° maggio 1935, emise la professione religiosa dei voti semplici. Si trasferì quindi a Würzburg, nel Seminario San Pio X, per attendere agli studi di filosofia e teologia, coronati con l’ordinazione sacerdotale il 6 agosto 1939 e la prima Messa nel suo paese natale il successivo 15 agosto.

Nell’estate del 1940 fu inviato per la sua prima attività sacerdotale a Riedegg, nell’Austria settentrionale, e due mesi dopo, su richiesta esplicita del Vescovo di Linz, il Venerabile Servo di Dio fu nominato parroco di Glöckelberg, un paese situato in Boemia, ma in quel tempo annesso alla Germania e dipendente dalla Diocesi di Linz. L’aver palesato onestamente e semplicemente le sue opinioni, ispirate alla dottrina cattolica, attirò su di sé l’attenzione delle autorità naziste.

Denunciato alla Gestapo venne arrestato il 21 aprile 1941. In particolare fu accusato di aver predicato sulla sovranità universale di Cristo e di non aver riconosciuto così l’assoluta autorità del Führer, Adolf Hitler. Inoltre, in seguito a una domanda capziosa, aveva affermato che anche gli ebrei sono uomini come gli altri e quindi hanno gli stessi diritti e doveri.

Contrariamente a tutte le attese, fondate sulla sua evidente innocenza, dopo sei settimane di detenzione a Linz fu ritenuto colpevole e condannato al campo di concentramento di Dachau. P. Engelmar  affrontò la prigionia con quella serenità e con quella rassegnazione che sono proprie delle persone vicine a Dio.

Pur essendo di natura timida e riservata, allacciò in breve tempo buoni rapporti con tutti i suoi compagni, riuscendo in qualche caso anche a dialogare con qualche esponente delle SS. Verso la fine del 1944, a causa del massiccio e incontrollato arrivo di molti prigionieri dall’Est, si diffuse nel campo un’esiziale epidemia di tifo petecchiale o esantematico.

L’alto tasso di mortalità e la mancanza di infermieri costrinse le autorità del campo a rivolgersi ai sacerdoti prigionieri, finora sempre disprezzati e oppressi, con la richiesta di alcuni volontari per assistere i contagiati. Incurante delle possibili conseguenze, costituite dal sicuro contagio e quindi dalla morte, il Venerabile Servo di Dio si offrì per curare i malati e portare loro gli ultimi conforti religiosi. Come era prevedibile, dopo poco tempo, fu egli stesso contagiato e si spense il 2 marzo 1945. Fu possibile cremare a parte il corpo del Beato e raccoglierne le ceneri, che furono poi fortunosamente portate fuori del campo di concentramento e il 30 marzo 1945 sepolte nella cripta dei Missionari di Mariannhill a Würzburg.

Il 20 novembre 1968 l’urna venne poi traslata e tumulata nella Herz-Jesu-Kirche degli stessi Padri Missionari a Würzburg. Per la sua costante apertura e disponibilità alle necessità del prossimo, Engelmar Unzeitig fu successivamente ricordato come “l’angelo di Dachau”, “il Massimiliano Kolbe dei tedeschi” e “il martire della carità verso il prossimo”.

SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/engelmar-unzeitig.html

PAPST FRANZISKUS

ANGELUS

Petersplatz

Sonntag,  25. September 2016


Liebe Brüder und Schwestern!

Gestern wurde in Würzburg (Deutschland) Engelmar Unzeitig seliggesprochen, Priester aus der Kongregation der Missionare von Mariannhill. Aus Glaubenshass wurde er im Vernichtungslager von Dachau getötet. Aber dem Hass setzte er die Liebe entgegen, den Grausamkeiten begegnete er mit Sanftmut. Sein Beispiel helfe uns, auch inmitten der Drangsal Zeugen der Nächstenliebe und der Hoffnung zu sein. Sehr gern schließe ich mich den Bischöfen Mexikos an und unterstütze den Einsatz der Kirche und der Zivilgesellschaft für die Familie und das Leben, die in dieser Zeit auf der ganzen Welt besondere pastorale und kulturelle Aufmerksamkeit erfordern. Außerdem versichere ich die mexikanische Bevölkerung meines Gebets, auf dass die Gewalt ein Ende finde, der in diesen Tagen auch einige Priester zum Opfer gefallen sind.

Heute wird der Welttag der Gehörlosen begangen. Ich möchte alle Gehörlosen grüßen, die auch hier vertreten sind, und sie ermutigen, ihren Beitrag zu einer Kirche und einer Gesellschaft zu leisten, die immer mehr imstande sind, alle aufzunehmen. Und zum Schluss gilt mein besonderer Gruß euch, liebe Katecheten! Danke für euren Einsatz in der Kirche im Dienst an der Evangelisierung, bei der Weitergabe des Glaubens. Die Gottesmutter stehe euch bei, auf dem Weg des Glaubens ausdauernd zu sein und mit dem Leben zu bezeugen, was ihr in der Katechese vermittelt.

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/francesco/de/angelus/2016/documents/papa-francesco_angelus_20160925.html

22.01.2016 

Vatikan erkennt Dachau-Häftling Unzeitig als Märtyrer an

Freiwillige Krankenpflege im Lager

Der Vatikan hat den im Konzentrationslager Dachau gestorbenen Geistlichen Engelmar Unzeitig als Märtyrer anerkannt. Der Seligsprechung des aus dem Sudetenland stammenden Mariannhill-Missionarssteht damit nichts mehr im Weg.

Mit Erlaubnis von Papst Franziskus veröffentlichte die Kongregation für die Selig- und Heiligsprechungsverfahren am Freitag ein entsprechendes Dekret. Unzeitig (1911-1945) hatte sich im Lager freiwillig zur Pflege von Typhuskranken gemeldet und dabei angesteckt,

In weiteren neun Verfügungen der Kongregation wurde auch dem bereits als Märtyrer bestätigten seligen Mexikaner Giuseppe Sanchez del Rio (1913-1928) ein Wunder zuerkannt. Er war während der mexikanischen Christenverfolgung im Alter von 14 Jahren aus Hass gegen den Glauben erschossen worden.

Unzeitig wurde 1939 in Würzburg zum Priester geweiht. Nach einer Predigt, in der er sich für die Rechte der Juden einsetzte, wurde er 1941 im Böhmerwald von der Gestapo festgenommen. Nach sechs Wochen Haft im österreichischen Linz wurde der Pater nach Dachau überstellt, wo aufgrund einer Verfügung des Reichsführers der SS, Heinrich Himmler, rund 2.800 Priester interniert waren. Dort steckte er sich bei der Pflege von Typhuskranken an und starb am 2. März 1945.

SOURCE : https://www.domradio.de/artikel/vatikan-erkennt-dachau-haeftling-unzeitig-als-maertyrer

PAPA FRANCISCO

ÁNGELUS

Plaza de San Pedro

Domingo 25 de septiembre de 2016


Queridos hermanos y hermanas:

Ayer, en Würzburg (Alemania), fue proclamado Beato Engelmar Unzeitig, sacerdote de la congregación de los Misioneros de Mariannhill. Asesinado por odio a la fe en el campo de exterminio de Dachau, él contrapuso el amor al odio, a la ferocidad respondió con la mansedumbre. Que su ejempl0 nos ayude a ser testimonios de caridad y de esperanza en medio de las tribulaciones.

Me uno con gusto a los obispos de México en su apoyo al compromiso de la Iglesia y de la sociedad civil en favor de la familia y de la vida, que en estos tiempos requieren especial atención pastoral y cultural en todo el mundo. Y además aseguro mi oración por el querido pueblo mexicano, para que cese la violencia que durante estos días ha golpeado también a algunos sacerdotes.

Hoy es la Jornada mundial del sordo. Deseo saludar a todas las personas sordas también aquí representadas, y animar a que den su aportación para una Iglesia y una sociedad cada vez más capaz de acoger a todos. Y por último dirijo un saludo especial a todos vosotros, ¡queridísimos catequistas! gracias por vuestro compromiso con la Iglesia al servicio de la evangelización, con la transmisión de la fe. Que la Virgen os ayude a perseverar en el camino de la fe y a dar testimonio con la vida de aquello que transmitís en la catequesis.

Angelus Domini…

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/francesco/es/angelus/2016/documents/papa-francesco_angelus_20160925.html