Bienheureux Engelmar
Unzeitig
Martyr surnommé 'l'ange
de Dachau' (+ 1945)
surnommé 'l'ange de Dachau'
- Le 22 janvier 2016, promulgation du décret (en italien) relatif au martyre du serviteur de Dieu Engelmar (né Hubert) Unzeitig (1911 - 1945), prêtre et religieux allemand des Missionnaires de Mariannhill, tué en haine de la foi.
- Le Saint-Père a reconnu le martyre d'un prêtre allemand mort en 1945 au camp de concentration de Dachau. Arrêté par la Gestapo et déporté pour avoir protesté contre les persécutions à l'encontre des juifs, Hubert Unzeitig a été surnommé l'Ange de Dachau. Dans les baraquements, il prenait soin des victimes de l'épidémie de typhus, réconfortait les mourants et confessait les prisonniers dont de nombreux russes orthodoxes, avant de mourir lui-même du typhus.
Le Pape autorise de nouvelles béatifications et canonisations, 22 janvier 2016.
béatifié le 24 septembre 2016 à Wurtzbourg.
Né le 1er mars 1911, après ses études secondaires Hubert Unzeilig entre en 1934 au noviciat des Missionnaires de Mariannhill en Hollande et prend le nom d'Engelmar.
Il est ordonné prêtre en 1939 au début de la seconde guerre mondiale. Il est prêtre à Riedegg en Autriche et Glöckeelberg dans la forêt de Bohême.
En 1941 il est arrêté par la Gestapo et emmené au camp de concentration de Dachau. Il va volontairement dans les baraquements où sévit le typhus prenant soin des malades et administrant les sacrements et, contaminé à son tour, il en meurt le 2 mars 1945.
En allemand:
- Seliger Pater Engelmar verkörpert das Hohe Lied der Liebe, 'le martyre du père Unzeiting', (CMM): Un exemple de foi vivante, que notre monde peut mettre à profit dès maintenant!
- Missionare von Mariannhill, Deutsche Provinz
- Pater Engelmar Unzeitig CMM, Glöckelberg,
Autriche
PAPE FRANÇOIS
ANGÉLUS
Place Saint-Pierre
Dimanche 25 septembre 2016
Cher frères et sœurs,
Hier à Würzbourg
(Allemagne), Engelmar Unzeitig, prêtre de la congrégation des missionnaires de
Mariannhill, a été proclamé bienheureux. Tué en haine de la foi au camp
d’extermination de Dachau, il a opposé l’amour à la haine et a répondu par la
douceur à la férocité. Que son exemple nous aide à être des témoins de charité
et d’espérance, également au milieu des difficultés.
Je m’associe avec plaisir
aux évêques du Mexique pour soutenir l’engagement de l’Église et de la société
civile en faveur de la famille et de la vie, qui à notre époque demande une
attention pastorale et culturelle spéciale dans le monde entier. J’assure en
outre le cher peuple mexicain de ma prière, afin que cesse la violence qui ces
jours derniers a frappé également plusieurs prêtres.
C’est aujourd’hui la
journée mondiale des sourds. Je désire saluer toutes les personnes sourdes,
également représentées ici, et les encourager à apporter leur contribution pour
une Église et une société toujours davantage capables d’accueillir tout le monde.
Enfin, très chers
catéchistes, j’adresse mon salut spécial à vous tous! Merci de votre engagement
dans l’Église au service de l’évangélisation, dans la transmission de la foi.
Que la Vierge vous aide à persévérer sur le chemin de la foi et à témoigner à
travers votre vie ce que vous transmettez dans la catéchèse.
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
016-09-22 17:55:00
Béatification du père
Engelmar Unzeitig, martyr de Dachau
(RV) Ce samedi 24
septembre 2016 sera célébrée la béatification d’Engelmar Unzeitig, un prêtre
allemand, martyr de la Foi, mort le 2 mars 1945 au camp de concentration de
Dachau, camp où périrent plus de 3000 prêtres.
Né dans la région des
Sudètes, Hubert Unzeitig est donc allemand, même si la région appartient
aujourd’hui à la République Tchèque. Il rentre à 17 ans chez les Missionnaires
de Mariannhill et y reçoit le nom d’Engelmar.
Il est ordonné prêtre
sous le Troisième Reich, en 1939, puis exerce son ministère à Glöckelberg, en
Bohême. Ses prises de position contre le régime antisémite lui valent d’être
traqué, puis arrêté par la Gestapo en avril 1941. D’abord incarcéré à Linz, il
est déporté à Dachau sans jugement, le 8 juin 1941. Sur place, il soutient ses
frères dans la foi, partage ses rations alimentaires avec eux et, en 1944,
soigne et réconforte ceux qui ont contracté le typhus. Aux mourants, il donne
les derniers sacrements, avant de succomber lui-même à l’épidémie, le 2 mars
1945.
Sorties clandestinement
du camp, ses cendres ont été enterrées au cimetière de Wurtzbourg, avant d’être
rendues aux Missionnaires de Mariannhill, en 1968. Surnommé «l’ange de
Dachau» par les survivants, le Père Unzeitig permet encore aujourd’hui de
faire mémoire de la réconciliation entre les peuples. En effet, Allemands et
Tchèques se retrouvent régulièrement pour prier ensemble en souvenir de ce
martyr de la Foi.
La baraque des prêtres,
lieu de persécution et de communion
Plusieurs autres prêtres
morts à Dachau ont été béatifiés, notamment Karl Leisner, qui avait été ordonné
en détention, le 17 décembre 1944. Cette messe clandestine avait été présidée
par l'évêque de Clermont-Ferrand, Mgr Gabriel Piguet, qui était lui aussi
déporté. L'ordination, conforme aux règles canoniques, avait pu se dérouler
grâce à la complicité d'une jeune fille employée dans le camp. En 1996, au
stade olympique de Berlin, le Pape Jean-Paul II avait présidé la béatification
de Karl Leisner (décédé en 1945, quelques semaines après sa libération) en
utilisant la crosse épiscopale de Mgr Piguet.
Le journaliste Guillaume
Zeller, actuel directeur de la rédaction de la chaîne d'information Itélé, a
consacré à cette déportation des prêtres un livre : La baraque des
prêtres, Dachau, 1938-1945, aux Editions Tallandier. Lors de la parution de son
ouvrage, en 2015, il nous avait expliqué les circonstances de cette
déportation, qui reste peu connue du grand public.
Les derniers témoins
directs de cette déportation se sont éteints récement : le prêtre allemand
Hermann Scheipers, considéré comme le dernier survivant de la baraque de
Dachau, est décédé le 2 juin dernier à l'âge de 102 ans. Le franciscain Éloi
Leclerc, qui lui n'avait passé que quelques heures à Dachau avant sa libération
par les troupes américaines, est décédé le 13 mai dernier.
(CV-HDV)
Engelmar
Unzeitig: "A la haine, il a opposé l’amour, à la férocité la douceur"
Le pape évoque le nouveau bienheureux avant l’angélus
SEPTEMBRE 25, 2016
13:19ANITA BOURDINANGÉLUS, PAPES
« A la haine, il a
opposé l’amour, à la férocité la douceur » fait observer le pape qui
a évoqué le bienheureux prêtre catholique Engelmar Unzeitig (1911-1945),
martyr du nazisme, avant la prière de l’angélus et au terme de la
messe pour le Jubilé des catéchistes.
Le pape François a en
effet évoqué le bienheureux prêtre catholique Engelmar Unzeitig, martyr l’a
donné en exemple en disant: « Cher fères et soeurs, Engelmar Unzeitig
a été proclamé bienheureux hier, à Wurzbourg (Allemagne): ce prêtre de la
congrégation des Missionnaires de Mariannhill a été tué en haine de la foi au
camp d’extermination de Dachau. A la haine, il a opposé l’amour, à la férocité
il a répond par la douceur. »
Il a souligné le
fruit de cette béatification à demander par les baptisés: « Que son
exemple nous aide à être des témoins de la charité et de l’espérance même au
milieu des tribulations. »
Il est mort
« martyr » en déportation à Dachau en 1945, et sa béatification a
eu lieu hier, samedi 24 septembre 2016, à Wurzbourg, en Allemagne.
Surnommé « L’ange de Dachau » – avec un jeu de mot sur son prénom
« Engel (=Ange)-mar », il a soigné et consolé les détenus mourants du
camp de concentration.
Le représentant du pape,
le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints,
a présidé la messe de la béatification.
Né le 1er mars 1911 à
Greifendorf, en République tchèque aujourd’hui, le père Unzeitig est entré au
séminaire, chez les Missionnaires de Mariannhill, à 18 ans. Ordonné prêtre à 28
ans, il choisit comme devise: « Si personne ne veut y aller,
j’irai! ».
Il critiqua le régime de
Hitler, protestant notamment contre les persécutions des Juifs. De la chaire de
l’église, pendant la messe, il invitait les catholiques à « rester
fidèles » à Dieu et à résister aux « mensonges » du régime.
Arrêté par la Gestapo et
emprisonné en juin 1941, il est déporté à Dachau, sans jugement. Il commence à
y apprendre le russe afin de mieux aider les prisonniers d’Europe orientale.
Il gagne une réputation
de « saint » en soignant les détenus malades. Pendant l’hiver 1944-1945, une
épidémie de typhus se déclencha à Dachau. Avec les autres prêtres-prisonniers,
le père Unzeitig entrait dans les baraques des malades où les officiers SS
n’osaient plus entrer. Tout en étant conscient des risques qu’il courait,
il soignait, lavait, consolait les mourants et il priait avec eux.
Finalement, le père
Unzeitig souffrit lui aussi du typhus et il s’éteignit le 2 mars 1945,
quelques semaines avant la libération du camp par les Américains.
« La grâce de Dieu
Tout-Puissant nous aide à surmonter tout obstacle, a écrit le père Unzeitig
dans une lettre écrite de Dachau à sa sœur. L’amour double notre force,
nous rend inventifs, heureux et libres… Même derrière les plus grands
sacrifices et les pires souffrances, Dieu est là, avec son amour
paternel. »
Le père Engelmar Unzeitig
a été déclaré vénérable par le pape Benoît XVI en 2009. Le 21 janvier 2016, le
pape François a reconnu son martyr: un autre « miracle » n’est
pas nécessaire pour sa béatification. Pour sa canonisation, il faura la
reconnaissance d’un miracle comme dû à sa prière d’intercession.
SEPTEMBRE 25, 2016
13:19ANGÉLUS, PAPES
Anita Bourdin Journaliste
française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de
fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en
journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation
au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio
Espérance.
Engelmar Unzeitig: "A la haine, il a
opposé l’amour, à la férocité la douceur" | ZENIT - Francais
Also
known as
Angel of Dachau
Hubert Unzeitig
Profile
Professed priest in
the Congregation
of Missionaries of Mariannhill, ordained in 1939 and
taking the name Engelmar. Parish priest in
Glöckelberg, Czech
Republic. Arrested by
the Gestapo on 21 April 1941 for
the crime of being a priest and preaching against
the teachings of the Nazis,
he was sent to the Dachau concentration camp where he ministered to other prisoners.
He learned Russian so
he could minister to prisoners from
Eastern Europe.
He volunteered to tend to prisoners suffering
from typhoid and died of
the disease himself.
Born
1 March 1911 in Czech
Republic as Hubert Unzeitig
2 March 1945 in
Dachau, Oberbayern, Germany of typhoid
fever
3 July 2009 by Pope Benedict
XVI (decree of heroic
virtues)
24
September 2016 by Pope Francis
beatification celebrated
in the Cathedral of Sankt Kilian, Würzburg, Germany,
presided by Cardinal Angelo
Amato
Additional
Information
other
sites in english
video
fonti
in italiano
Dicastero delle Cause dei Santi
Readings
Whatever we do, whatever
we want, is surely simply the grace that carries us and guides us. God’s
almighty grace helps us overcome obstacles.
Love doubles our
strength, makes us inventive, makes us feel content and inwardly free. If
people would only realize what God has in store for those who love him!
Even behind the hardest
sacrifices and worst suffering stands God with his Fatherly love, who is
satisfied with the good will of his children and gives them and others
happiness.’
– from letters written
from the Dachau concentration camp by Father Engelmar
to his sister
MLA
Citation
“Blessed Engelmar
Unzeitig“. CatholicSaints.Info. 15 July 2023. Web. 2 March 2024.
<https://catholicsaints.info/blessed-engelmar-unzeitig/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-engelmar-unzeitig/
POPE FRANCIS
ANGELUS
Saint Peter's Square
Sunday, 25 September 2016
Dear Brothers and
Sisters,
Yesterday, Engelmar
Unzeitig was beatified in Würzburg, Germany. This priest of the Congregation of
Mariannhill Missionaries was killed in hatred of the Faith in Dachau
concentration camp. He countered hatred with love, and he responded to ferocity
with meekness. May his example help us to be witnesses of charity and hope even
in the midst of trials.
I willingly extend my
support to the Bishops of Mexico in sustaining the efforts of the Church and
civil society in favour of the family and of life, which at this time call for
special pastoral and cultural attention throughout the world. I assure you of
my prayers for the beloved Mexican people, that the violence, which in recent
days has even affected several priests, may cease.
Today marks World Deaf
Day. I wish to greet all deaf people, who are also gathered here, and to
encourage them to offer their contribution to make the Church and society
increasingly capable of welcoming everyone.
And lastly I extend my
special greeting to all of you, dear catechists! Thank you for your commitment
to the Church through the service of evangelization, in passing on the Faith.
May Our Lady help you to persevere on the path of faith and to bear witness
with your lives to what you transmit in the catechesis.
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Fr. Engelmar Unzeitig CMM
(1911- 1945)
Father Engelmar has been called the Angel of Dachau. Father Engelmar was born in Greifendorf, Czech Republic (formerly Czechoslovakia) in 1911. At the age of 18 he entered the seminary of the Mariannhill Missionaries in Reimlingen. He spent his student days in Würzburg. In May 1938 he made his final profession of vows in the Congregation of the Missionaries
Mariannhill. He was
ordained to the priesthood in 1939 and spent 1940 as parish priest in
Glöckelberg, Austria.
On April 21, 1941 he was arrested by the Gestapo and ultimately sent to the
concentration camp of Dachau. While in Dachau he studied Russian in order
to be able to help the prisoners from Eastern Europe. In the autumn
of 1944 he volunteered to help in the typhoid barrack in the concentration
camp. In his desire to help the typhoid victims he contracted the disease
himself. He died on March 2, 1945. He was regarded as a holy man.
His beatification process was initiated on July 26. 1991, in Würzburg,
Germany. And its second stage was officially opened at the Vatican in May
1999.
In a letter from Dachau to his sister, he wrote: “Whatever we do, whatever we want, is surely simply the grace that carries us and guides us. God’s almighty grace helps us overcome obstacles … love doubles our strength, makes us inventive, makes us feel content and inwardly free. If people would only realize what God has in store for those who love him!”
He also wrote from this hell of suffering: ‘Even behind the hardest sacrifices and worst suffering stands God with his Fatherly love, who is satisfied with the good will of his children and gives them and others happiness.’
Available the Novena to Fr. Engelmar Unzeitig
There is now available a novena booklet of Fr. Engelmar Unzeitig, C.M.M. You may receive a free copy of it by sending a stamped (postage for one ounce, currently 63 cents), self-addressed envelope to us at:
LEAVESPO Box 87
Dearborn MI 48121-0087
SOURCE : https://www.mariannhill.us/engelmar.html
Pope Francis approves
decrees for miracles, martyrdom
2016-01-22 Vatican Radio
Vatican Radio) Pope Francis on Thursday
evening authorized the promulgation of several decrees from the Congregation
for the Causes of Saints.
Three Blesseds have had
the way opened to canonization after miracles attributed to their intercession
have been approved, while 5 decrees (2 miracles, 3 of martyrdom) have opened to
way to beatification for 7 people.
In addition, two decrees
of heroic virtue were approved.
Here is a full list of
the decrees promulgated
- a miracle, attributed
to the intercession of Blessed Stanislaus of Jesus and Mary Papczyński,
O.I.C., Founder of the Congregation of Marian Fathers of the Immaculate
Conception of the Most Blessed Virgin Mary; born 18 May 1631 in Podegrodzie,
Poland, and died 17 September 1701 in Góra Kalwaria;
- a miracle, attributed
to the intercession of Blessed Jose Gabriel del Rosario Brochero, Diocesan
priest; born 16 March 1840 in Córdoba, Argentina, and died 26 January
1914 in Córdoba, Argentina;
- a miracle, attributed
to the intercession of Blessed Blessed José Luis Sánchez del Río,
layperson, martyr; born 28 March 1913 in Sahuayo, Mexico, and died 10 February
1928 in Sahuayo, Mexico;
- a miracle, attributed
to the intercession of the Venerable Servant of God Francesco Maria Greco,
diocesan priest, founder of the Congregation of the Little Sisters of the
Sacred Hearts; born 27 July 1857 in Acri, Italy, and died 13 January 1931 in
Acri, Italy;
- a miracle, attributed
to the intercession of the Venerable Servant of God Elisabetta Sanna,
laywoman, widow, professed member of the Third Order of St Francis and member of
the Union of Catholic Apostolate founded by St Vincent Pallotti; ; born 23
April 1788 in Codrongianos, Sardinia, and died 17 February 1857 in Rome;
- the martyrdom of
the Venerable Servant of God Fr. Engelmar Unzeitig CMM (born Hubert),
professed preist of the Congregation of the Mariannhill Mission Society, born 1
March 1911 in Greifendorf, Czech Republic (formerly Austria-Hungary), killed in
hatred of the Faith on 2 March 1945;
- the martyrdom of
the Servant of God Genaro Fueyo Castañón, diocesan priest, and three
lay companions, killed in hatred of the Faith in 1936 in Spain;
- the martyrdom of
the Servant of God Justo Takayama Ukon, layperson; born between 1552 and
1553 in Japan, and died from the hatred of the Faith on 3 February 1615 in
Manila, Philippines;
- The heroic virtues of
the Servant of God Arsenio da Trigolo (born Giuseppe Migliavacca),
professed priest of the Order of Friar Minors Capuchin, Founder of the
Congregation of the Sisters of Mary the Consoler; born 13 June 1849 in Trigolo,
Italy, and died 10 December 1909 in Bergamo, Italy;
- The heroic virtues of
the Servant of God Maria Luisa del Santissimo Sacramento (al secolo:
Maria Velotti), of the Third Order of Saint Francis, foundress of the Institue
of the Adoration Sisters of the Holy Cross; born 16 November 1826 in Naples,
Italy, and died 3 September 1886 in Casoria, Italy.
The Angel of Dachau: Pope
Francis declares concentration camp priest a martyr,
Vatican City, Jan 26,
2016 / 06:03 am
Fr. Engelmar Unzeitig, a
young priest with Czech roots serving in Germany and Austria, was arrested by
the Nazis on April 21, 1941.
His crime? Preaching
against the Third Reich from his pulpit, particularly against their treatment
of the Jewish people. He encouraged his congregation to be faithful to God and
to resist the lies of the Nazi regime.
As punishment, Fr.
Unzeitig was sent to what has
been called the "largest monastery in the world": Dachau
concentration camp, which became renowned for the number of ministers and priests
within its walls.
The camp housed some
2,700 clergy, roughly 95 percent of whom were Catholic priests from Poland,
making it one of the largest residences for priests in the history of the
Church – hence the name.
Father Unzeitig was just
30 years old, and two years ordained, when he was sent to Dachau. Born in
Greifendorf, in what is now the Czech Republic, in 1911, Fr. Unzeitig joined
the seminary at the age of 18 and became a priest for the Mariannhill Mission Society,
whose motto is: "If no one else will go: I will go!"
While imprisoned at the
camp, Father studied Russian in order to be able to help the influx of
prisoners from Eastern Europe, and had a reputation at the camp as a holy man.
Treatment of the priests
and ministers at Dachau was unpredictable – sometimes they were allowed to
worship, at others they were severely treated. On one particular Good Friday,
dozens of priests were selected for torture to mark the occasion.
For several years, Fr.
Unzeitig was able to remain in relatively stable health despite the poor
treatment he received. However, when a wave of the often-fatal typhoid fever
swept through the camp in 1945, he and 19 other priests volunteered to do what
no one else wanted to – care for the sick and dying in the typhoid barracks, an
almost-certain death sentence in and of itself. He and his companions spent
their days bathing and caring for the sick, praying with them and offering last
rites.
Despite his bleak
circumstances, Fr. Unzeitig found his hope and joy in his faith, as evidenced
in letters to his sister from the camp:
"Whatever we do,
whatever we want, is surely simply the grace that carries us and guides us.
God's almighty grace helps us overcome obstacles … love doubles our strength,
makes us inventive, makes us feel content and inwardly free. If people would
only realize what God has in store for those who love him!" he wrote.
In another letter he
wrote:
"Even behind the
hardest sacrifices and worst suffering stands God with his Fatherly love, who
is satisfied with the good will of his children and gives them and others
happiness."
Eventually, on March 2,
1945, Fr. Unzeitig succumbed to typhoid fever himself, along with all but two
of the other priest volunteers. Dachau was liberated by American soldiers just
a few weeks later, on April 29.
In recognition of his
heroic virtue, Fr. Engelmar Unzeitig was declared venerable by Benedict XVI on
July 3, 2009.
On January 21, Pope
Francis officially acknowledged Fr. Unzeitig as a martyr, killed in hatred of
the faith, which opens the path for his beatification, the next step in
becoming a canonized saint.
Tags:
2016-09-25 13:01:00
Pope Francis: Bl.
Engelmar Unzeitig CMM a model of charity
(Vatican Radio) Pope
Francis prayed the Angelus with the faithful gathered in St.
Peter’s Square on Sunday, following a Mass to mark the Jubilee
of Catechists celebrated as part of the Extraordinary
Jubilee Year of Mercy.
In remarks to the
faithful ahead of the mid-day prayer of Marian devotion, the Holy Father
recalled the beatification – which took place in the German city of Würzburg on
Saturday – of the Servant of God, Fr. Engelmar Unzeitig CMM,
a Czech-born priest who ministered in Austria and was martyred in the Nazi
concentration camp at Dachau.
“[Saturday], in
Würzburg,” said Pope Francis, “Engelmar Unzeitig, priest of the Congregation of
the Missionaries of Mariannhill, was proclaimed Blessed.”
The Holy Father went on
to say, “Killed in hatred of the faith in the extermination camp of Dachau, he
opposed hatred with love, and answered ferocity answered with meekness: may his
example help us to be witnesses of charity and hope even in the midst of
trials.”
Beatification of Engelmar
Unzeitig
On Saturday, September
24, 2016, Cardinal Angelo Amato proclaimed Father Engelmar Unzeitig blessed in
the Cathedral of Wurzburg in Germany.
Mariannhill Missionary
Father Engelmar Unzeitig (1911-1945) was sent to Dachau for opposing Nazi
teaching and defending Jews from the pulpit. At the concentration camp, he
ministered to the other prisoners. They began calling him the “Angel of
Dachau.” In noting the beatification before praying the midday Angelus on
Sunday, September 25, 2016, Pope Francis spoke of Father Unzeitig as a priest
who “opposed hate with love and cruelty with meekness.” He prayed that his
testimony might help us to be “testimonies of charity and hope, even in the
midst of tribulations.”
Born Hubert Unzeitig on
March 1, 1911 in lands that today are part of the Czech Republic, he was
professed a priest in the Congregation of Missionaries of Mariannhill, ordained
in 1939 and taking the name Engelmar. He was named parish priest in
Glöckelberg. Arrested by the Gestapo on April 21, 1941 for the crime of being a
priest and preaching against the teachings of the Nazis, he was sent to the
Dachau concentration camp where he ministered to other prisoners. He learned
Russian so he could minister to prisoners from Eastern Europe. He volunteered
to tend to prisoners suffering from typhoid and died of the disease himself on
March 2, 1945.
From prison, he wrote to
his sister: "Whatever we do, whatever we want, is surely simply the grace
that carries us and guides us. God's almighty grace helps us overcome obstacles
... love doubles our strength, makes us inventive, makes us feel content and
inwardly free. If people would only realize what God has in store for those who
love Him!"
Pope Benedict XVI
recognized the heroic virtues of Unzeitig in 2009. Pope Francis recognized the
fact that Unzeitig died "in odium fidei" (in hatred of the faith) in
January 2016 and that served as the prerequisite for his beatification that was
celebrated on 24 September 2016.
SOURCE : https://catholic.co.il/?id=14037&cat=&view=article&lang=fr&m=
Beato Engelmaro
(Hubert) Unzeitig Sacerdote e martire
Hradec nadSvitavou,
Repubblica Ceca, 1° marzo 1911 – Dachau, Germania, 2 marzo 1945
Padre EngelmaroUnzeitig,
al battesimo Hubert, entrò nel seminario per vocazioni adulte dei Missionari di
Mariannhill, presso i quali emise i voti perpetui nel 1938; l’anno seguente fu
ordinato sacerdote. Nel 1941 era provvisore della parrocchia diGlockelbergnella
foresta boema, quando, il 21 aprile, venne arrestato dalla Gestapo. La sua
destinazione finale fu il campo di concentramento di Dachau, dove esercitò il
ministero e la carità a dispetto della situazione di prova. Nell’autunno 1944 si
verificò un’epidemia di tifo nel campo di concentramento: padre Engelmaro, che
si era offerto volontario per curare gli ammalati, contrasse la malattia e ne
morì il 2 marzo 1945. Il suo processo di beatificazione ha seguito un duplice
binario: all’accertamento delle virtù eroiche, approvate il 3 luglio 2009, è
seguito il riconoscimento del martirio, arrivato il 21 gennaio 2016. È stato
beatificato il 24 settembre 2016nella cattedrale di San Chilianoa Würzburg. I
suoi resti mortali, che a Dachau erano stati inceneriti a parte, sono venerati
nella chiesa annessa alla Casa dei Missionari di Mariannhill a Würzburg. La sua
memoria liturgica, per i Missionari di Mariannhill, cade il 2 marzo, giorno
anniversario della sua nascita al Cielo.
Nascita, famiglia e primi anni
Nacquea Greifendorf, in una ristretta zona di lingua tedesca nell’attuale Repubblica Ceca (oggi si chiama Hradec nadSvitavou) il 1° marzo 1911, ultimo dei sei figli di Johann Unzeitig, proprietario di una piccola fattoria, eCäciliaKokl. Quattro giorni dopo la nascita ricevette, col battesimo, il nome di Hubert.
Rimase orfano di padre quando quest’ultimo, chiamato alle armi durante la prima
guerra mondiale, morì come prigioniero di guerra il 14 gennaio 1916, a Simbirsk
sul Volga. La madre, a prezzo di enormi sacrifici, riuscì a mandare avanti la
fattoria e a non far mancare l’istruzione religiosa alle altre quattro figlie e
a Hubert, che ricevette il 16 maggio 1920 la Prima Comunione e il 26 settembre
1921 la Cresima. Frequentò la scuola primaria dal 14 settembre 1917 fino al 27
giugno 1926, riportando voti eccellenti.
Vocazione sacerdotale
Per un anno lavorò presso un altro contadino a Vresioce, così da imparare meglio il ceco, poi tornò ad aiutare la madre nella fattoria di casa. Terminato il lavoro, si rifugiava nella lettura e nella preghiera: fu così che, col tempo, comprese di dover diventare sacerdote.
Tuttavia i seminari della regione erano già al completo, quindi pensò di dover
andare all’estero. Chiese quindi aiuto a un padre redentorista a Vierzighuben,
che gli suggerì di domandare l’ammissione al seminario per vocazioni adulte a
Riemlingen, nella Svevia, retto dai padri Missionari di Mariannhill.
I Missionari di Mariannhill
Si trattava di una congregazione nata grazie adom Francesco Pfanner, al secolo Wendelin, monaco trappista. Aveva accettato la fondazione di un monastero in Africa e da allora aveva integrato il carisma originario con una spinta verso le missioni estere. Questo, però, mal si conciliava con l’intensa preghiera, l’assoluto silenzio e il rigoroso digiuno previsto dalla regola monastica.
Dovette intervenire papa Pio X in persona, per distaccare l’abbazia di
Mariannhill, fondata da domPfanner, dall’ordine; avvenne nel 1909, poco prima
della morte del fondatore (anche per lui è aperto il processo di
beatificazione). Da allora, diventati congregazione autonoma, i padri
Missionari di Mariannhill ebbero una notevole espansione.
Formazione e professione religiosa
Hubert fu quindi ammesso in seminario; anche lì ottenne risultati molto buoni, superando l’esame di maturità nel 1934. L’anno prima, in occasione del Giubileo della Redenzione, si era recato in pellegrinaggio a Roma, percorrendo alcuni tratti in treno, altri a piedi o perfino facendo l’autostop.
Conseguita la maturità, trascorse qualche giorno in patria, poi si trasferì a
Venlo, nei Paesi Bassi, luogo del noviziato della provincia tedesca dei padri
di Mariannhill. Il 30 aprile 1934, con la vestizione religiosa, cambiò nome in
fra Engelmaro (o Engelmar, alla tedesca); il 1° maggio 1935 compì laprima
professione religiosa.Proseguì gli studi di filosofia e teologia, in vista del
sacerdozio, presso il Pius-Seminar della sua congregazione a Würzburg; per
conto suo studiava francese, inglese, italiano e russo. Infine, il 1° maggio
1938, professò i voti perpetui.
Ordinazione e primi incarichi
Venne ordinato sacerdote il 6 agosto 1939 e celebrò la Prima Messa al suo paese il 15 agosto.Di lì a poco si verificò l’invasione tedesca della Polonia, pretesto per l’inizio della seconda guerra mondiale.
Nell’autunno 1940 padre Engelmaro venne destinato al castello di Riedeggnell,
sede della provincia austriaca dei Missionari di Mariannhill. Lì tornò utile la
sua conoscenza del francese, in quanto divenne cappellano di trenta prigionieri
di guerra francesi.
A Glöckelberg
Il 18 dicembre 1940 fu nominato “provvisore” della parrocchia di Glöckelberg (oggi Zvonková), nella foresta boema, quasi ai confini dell’odierna Repubblica Ceca. Il luogo era quasi inospitale: a 800 metri sul livello del mare, in una regione molto povera, con inverni rigidi; in tutto contava 1200 parrocchiani. Padre Engelmaro riuscì ad adattarsi e fece venire con sé sua sorella Maria, come perpetua.
Ogni domenica teneva le sue omelie e iniziò anche a fare catechismo a scuola. Tuttavia, con l’intensificarsi delle persecuzioni contro gli ebrei, comprese di dover convincere i suoi parrocchiani che aderire al regime nazista era ingiusto.
Gli stessi ragazzi a scuola cercavano di porgli domande insidiose, così da
fargli pronunciare risposte palesemente ostili. Alla fine furono il padre di un
capo della Gioventù hitleriana e un soldato delle SA (Sturm Abteilungen,
“squadre d’assalto”) a denunciarlo: subì un primo interrogatorio nell’ufficio
della Gestapo.
L’arresto
Il 21 aprile 1941 sua sorella vide arrivare un’automobile nei pressi della casa parrocchiale. Dopo un attimo, padre Engelmaro la raggiunse: «Guarda, è arrivata la Gestapo! Vieni subito con me!».
Intanto gli ufficiali avevano iniziato la perquisizione dell’ufficio parrocchiale, esaminando in particolare gli appunti delle omelie. Il sacerdote ebbe appena il tempo di mettere qualcosa in borsa, poi dovette seguire gli uomini della polizia.
Per sette settimane subì il carcere preventivo a Linz, mentre gli abitanti di
Glockelberg erano rimasti sconvolti per l’accaduto. Restava comunque
preoccupato per la parrocchia, tanto da scrivere alla sorella per chiederle di
mandare un successore e per poter ricevere i manuali di teologia necessari per
l’esame quinquennale.
Nel campo di Dachau
Non ebbe il tempo di prepararsi: il 3 giugno 1941 fu trasferito al campo di concentramento di Dachau. Gli fu concesso di scrivere ai parenti due volte a settimana, ma il tenore delle lettere non doveva lasciar trasparire nulla della vera vita nel campo.
Eccone un saggio, risalente al 7 settembre 1941: «State tutti bene? Anch’io, grazie a Dio. Il nostro orario fa sì che il tempo trascorra volando per noi: andiamo a letto subito; ci alziamo presto. Tra il pranzo, la Santa Messa, il sonno, la benedizione della sera, la preghiera del breviario… la vita è abbastanza varia… Cerco di sfruttare il tempo al meglio possibile per la perfezione spirituale e religiosa. Nel mio programma, la preghiera e la penitenza occupano un posto molto preciso. Ogni giorno vi raccomando a Dio nella Santa Messa».
Testimonianze successive dimostrano di che tenore fosse la “vita varia” cui fa cenno padre Engelmaro: lavori forzati, come quelli cui erano incaricati i circa tremila ministri sacri, perlopiù cattolici e protestanti. Ad esempio, dovevano portare a tutti gli altri blocchi le pentole col rancio, oppure dovevano lavorare negli orti ricavati da un terreno paludoso.
Effettivamente, lui sfruttava il suo tempo libero provando a scrivere un libro,
oppure pregando nella cappella presente nel blocco 26, il famoso
“Pfarrerblock”, destinato esclusivamente ai sacerdoti. Preghiera e penitenza
erano poi vissute in maniera speciale quando doveva resistere alle offese che
le guardie del campo gli scagliavano contro.
La morte per “eccesso di carità”
Durante l’estate del 1942 si verificò una carenza nei razionamenti: nelle sue lettere, chiese che i suoi familiari non si dovessero privare del cibo per inviarlo a lui che, in ogni caso, lo ripartiva tra i compagni di prigionia.
Alla fame si aggiunse, nel 1944, un’epidemia di tifo: chi si ammalava e sopravviveva veniva trattato come un esperimento da laboratorio, ma i più soccombevano. Come il suo fondatore, che accettò di partire per l’Africa affermando: «Se nessun altro vuole andare, andrò io», così padre Engelmaro si offrì volontario per assistere gli ammalati e, nel frattempo, prepararli alla morte con l’amministrazione dei Sacramenti, visto che le SS si tenevano ben lontane per evitare il contagio.
A sua volta ne fu vittima in prima persona: morì quindi il 2 marzo 1945, il
giorno dopo il suo trentaquattresimo compleanno. Dei suoi sei anni di
sacerdozio, quattro erano trascorsi in prigionia.
Il salvataggio dei suoi resti mortali
Grazie a un confratello prigioniero, che aveva fatto amicizia con un addetto ai forni crematori, il suo corpo venne bruciato a parte. Venne riconosciuto tramite il numero di matricola 26147, con cui era stato marchiato al momento di entrare nel campo.
Le sue ceneri, altrettanto fortunosamente, riuscirono ad arrivare il 30 marzo
1945, Venerdì Santo, dai Missionari di Mariannhill, che le conservarono nella
loro cappella funeraria nel cimitero comunale di Wurzburg. Il 20 novembre 1968
l’urna di metallo, che nel 1947 aveva sostituito la scatoletta di legno nella
quale erano state conservate le ceneri, venne traslata nella chiesa del Sacro
Cuore, annessa alla casa dei Missionari di Mariannhill.
Processo sulle virtù eroiche
Il suo processo di beatificazione, dopo il nulla osta della Santa Sede risalente al 5 settembre 1988, ha avuto un percorso davvero singolare: a partire dal 26 luglio 1991 si è svolta una doppia inchiesta, volta ad accertare contemporaneamente sia l’eroicità delle sue virtù, sia il martirio; nel primo caso, per beatificarlo, sarebbe stato necessario un miracolo.
L’inchiesta diocesana sulle virtù eroiche si è quindi conclusa nel giugno 1996
ed è stata convalidata l’11 gennaio 2002. I consultori teologi, il 30 gennaio
2009, e i cardinali e vescovi membri della Congregazione delle Cause dei Santi,
il 28 aprile seguente, si sono pronunciati favorevolmente circa l’esercizio in
grado eroico delle virtù da padre Engelmaro, che alla fine è stato dichiarato
Venerabile col decreto del 3 luglio 2009.
Processo sul martirio
Tuttavia, già durante l’escussione dei testimoni nel processo diocesano, era emersa la possibilità che potesse essere dichiarato martire, in quanto è morto di malattia, ma “ex aerumniscarceris”, cioè a causa delle estreme sofferenze patite durante la prigionia; molti di coloro che hanno deposto non hanno esitato a definirlo così. La sua offerta volontaria, inoltre, può essere paragonata a quella del già citato san Massimiliano Maria Kolbe, visto che è andato incontro alla morte con analoga consapevolezza.
L’inchiesta diocesana sul martirio, iniziata come l’altra il 26 luglio 1991, si
è quindi conclusa il 25 maggio 2012 ed è stata convalidata il 14 dicembre dello
stesso anno. L’11 marzo 2014 i consultori teologi hanno emesso parere positivo
circa la dichiarazione di martirio. Infine, il 21 gennaio 2016, papa Francesco
ha autorizzato la promulgazione del decreto che confermava la morte da martire
di padre Engelmaro.
La beatificazione come martire
Il rito della sua beatificazione è stato celebrato sabato 24 settembre 2016 nella cattedrale di San Chiliano (SanktKilian) a Würzburg, alla presenza del cardinal Angelo Amato come delegato del Santo Padre. La sua memoria liturgica è stata fissata al 2 marzo, giorno esatto della sua nascita al Cielo.
Il Beato EngelmaroUnzeitig è il primo dei Missionari di Mariannhill ad ottenere l’aureola, ma subito dopo la morte era stato definito “angelo di Dachau”.
In uno dei suoi ultimi messaggi alla famigliaha lasciato questa sorta di testamento spirituale: «Qualunque cosa facciamo, qualunque cosa vogliamo, è sempre e solo la grazia che ci guida e ci porta. La grazia di Dio onnipotente ci aiuta a superare ogni ostacolo. L’amore duplica le nostre forze, ci rende fantasiosi, contenti e liberi. Se solo la gente sapesse che cosa Dio ha in serbo per quelli che Lo amano».
Autore: Emilia Flocchini
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/97638
PAPA FRANCESCO
ANGELUS
Piazza San Pietro
Domenica, 25 settembre 2016
Cari fratelli e sorelle,
ieri, a Würzburg
(Germania), è stato proclamato Beato Engelmar Unzeitig, sacerdote della
Congregazione dei Missionari di Mariannhill. Ucciso in odio alla fede nel campo
di sterminio di Dachau, egli all’odio contrappose l’amore, alla ferocia rispose
con la mitezza. Il suo esempio ci aiuti ad essere testimoni di carità e di
speranza anche in mezzo alle tribolazioni.
Mi associo ben volentieri
ai Vescovi del Messico nel sostenere l’impegno della Chiesa e della società
civile in favore della famiglia e della vita, che in questo tempo richiedono
speciale attenzione pastorale e culturale in tutto il mondo. E inoltre assicuro
la mia preghiera per il caro popolo messicano, perché cessi la violenza che in
questi giorni ha colpito anche alcuni sacerdoti.
Oggi ricorre la Giornata
Mondiale del Sordo. Desidero salutare tutte le persone sorde, qui pure
rappresentate, e incoraggiarle a dare il loro contributo per una Chiesa e una
società sempre più capaci di accogliere tutti.
E infine rivolgo il mio
speciale saluto a tutti voi, carissimi catechisti! Grazie del vostro impegno
nella Chiesa al servizio dell’evangelizzazione, nella
trasmissione della fede. La Madonna vi aiuti a perseverare nel cammino della
fede e a testimoniare con la vita ciò che trasmettete nella catechesi.
Angelus Domini…
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Engelmar Unzeitig
(1911-1945)
BEATIFICAZIONE:
- 24 settembre 2016
- Papa Francesco
RICORRENZA:
- 2 marzo
Sacerdote professo della
Congregazione dei Missionari di Mariannhill, martire, ucciso in odio alla fede
nel campo di sterminio di Dachau, egli all’odio contrappose l’amore, alla
ferocia rispose con la mitezza. Il suo esempio ci aiuti ad essere testimoni di
carità e di speranza anche in mezzo alle tribolazioni
“Se solo la gente sapesse che cosa Dio ha in
serbo per quelli che Lo amano!”
Hubert Unzeitig nacque
il 1° marzo 1911 nel paese di Greifendorf, nella regione dello Schönhengstgau,
allora Polonia ma di etnia completamente tedesca. Ricevette il battesimo tre
giorni dopo la nascita, nella chiesa parrocchiale di Santa Caterina Vergine e
Martire del suo paese natale.
La famiglia Unzeitig fu
presto sconvolta da un tragico lutto: nel 1916, imperversando la Prima Guerra
Mondiale, il padre Johann, allora sotto le armi, perse la vita in conseguenza
di un’epidemia di tifo.
Durante gli studi, ancora
fanciullo, sentì crescere in lui il desiderio di consacrarsi al servizio
di Dio e di lavorare per la Sua gloria e per il bene del prossimo, in modo
particolare nelle missioni. Dopo aver letto casualmente alcune riviste dei
Missionari di Marianhill, inoltrò una richiesta ai superiori della
Congregazione per esservi accolto, ricevendo una risposta positiva. Poté così
recarsi, il 18 aprile 1928, a Reimlingen, in Baviera, nel seminario per le
vocazioni adulte e compiervi gli studi liceali.
Terminato il corso degli
studi previsto, fu inviato nella casa di noviziato di St. Paul presso Arcen, in
Olanda, ove il 30 aprile 1934 iniziò l’anno di prova con la vestizione e
ricevette il nome religioso di Engelmar. Il 1° maggio 1935, emise la
professione religiosa dei voti semplici. Si trasferì quindi a Würzburg, nel
Seminario San Pio X, per attendere agli studi di filosofia e teologia, coronati
con l’ordinazione sacerdotale il 6 agosto 1939 e la prima Messa nel suo paese
natale il successivo 15 agosto.
Nell’estate del 1940 fu
inviato per la sua prima attività sacerdotale a Riedegg, nell’Austria
settentrionale, e due mesi dopo, su richiesta esplicita del Vescovo di Linz, il
Venerabile Servo di Dio fu nominato parroco di Glöckelberg, un paese situato in
Boemia, ma in quel tempo annesso alla Germania e dipendente dalla Diocesi di
Linz. L’aver palesato onestamente e semplicemente le sue opinioni, ispirate
alla dottrina cattolica, attirò su di sé l’attenzione delle autorità naziste.
Denunciato alla Gestapo
venne arrestato il 21 aprile 1941. In particolare fu accusato di aver predicato
sulla sovranità universale di Cristo e di non aver riconosciuto così l’assoluta
autorità del Führer, Adolf Hitler. Inoltre, in seguito a una domanda capziosa,
aveva affermato che anche gli ebrei sono uomini come gli altri e quindi hanno
gli stessi diritti e doveri.
Contrariamente a tutte le
attese, fondate sulla sua evidente innocenza, dopo sei settimane di detenzione
a Linz fu ritenuto colpevole e condannato al campo di concentramento di Dachau.
P. Engelmar affrontò la prigionia con quella serenità e con quella
rassegnazione che sono proprie delle persone vicine a Dio.
Pur essendo di natura
timida e riservata, allacciò in breve tempo buoni rapporti con tutti i suoi
compagni, riuscendo in qualche caso anche a dialogare con qualche esponente
delle SS. Verso la fine del 1944, a causa del massiccio e incontrollato arrivo
di molti prigionieri dall’Est, si diffuse nel campo un’esiziale epidemia di
tifo petecchiale o esantematico.
L’alto tasso di mortalità
e la mancanza di infermieri costrinse le autorità del campo a rivolgersi ai
sacerdoti prigionieri, finora sempre disprezzati e oppressi, con la richiesta
di alcuni volontari per assistere i contagiati. Incurante delle possibili
conseguenze, costituite dal sicuro contagio e quindi dalla morte, il Venerabile
Servo di Dio si offrì per curare i malati e portare loro gli ultimi conforti
religiosi. Come era prevedibile, dopo poco tempo, fu egli stesso contagiato e
si spense il 2 marzo 1945. Fu possibile cremare a parte il corpo del Beato e
raccoglierne le ceneri, che furono poi fortunosamente portate fuori del campo
di concentramento e il 30 marzo 1945 sepolte nella cripta dei Missionari di
Mariannhill a Würzburg.
Il 20 novembre 1968
l’urna venne poi traslata e tumulata nella Herz-Jesu-Kirche degli stessi Padri
Missionari a Würzburg. Per la sua costante apertura e disponibilità alle
necessità del prossimo, Engelmar Unzeitig fu successivamente ricordato come
“l’angelo di Dachau”, “il Massimiliano Kolbe dei tedeschi” e “il martire della
carità verso il prossimo”.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/engelmar-unzeitig.html
PAPST FRANZISKUS
ANGELUS
Petersplatz
Sonntag, 25. September 2016
Liebe Brüder und
Schwestern!
Gestern wurde in Würzburg
(Deutschland) Engelmar Unzeitig seliggesprochen, Priester aus der Kongregation
der Missionare von Mariannhill. Aus Glaubenshass wurde er im Vernichtungslager
von Dachau getötet. Aber dem Hass setzte er die Liebe entgegen, den
Grausamkeiten begegnete er mit Sanftmut. Sein Beispiel helfe uns, auch inmitten
der Drangsal Zeugen der Nächstenliebe und der Hoffnung zu sein. Sehr gern
schließe ich mich den Bischöfen Mexikos an und unterstütze den Einsatz der Kirche
und der Zivilgesellschaft für die Familie und das Leben, die in dieser Zeit auf
der ganzen Welt besondere pastorale und kulturelle Aufmerksamkeit erfordern.
Außerdem versichere ich die mexikanische Bevölkerung meines Gebets, auf dass
die Gewalt ein Ende finde, der in diesen Tagen auch einige Priester zum Opfer
gefallen sind.
Heute wird der Welttag
der Gehörlosen begangen. Ich möchte alle Gehörlosen grüßen, die auch hier
vertreten sind, und sie ermutigen, ihren Beitrag zu einer Kirche und einer
Gesellschaft zu leisten, die immer mehr imstande sind, alle aufzunehmen. Und
zum Schluss gilt mein besonderer Gruß euch, liebe Katecheten! Danke für euren
Einsatz in der Kirche im Dienst an der Evangelisierung, bei der Weitergabe des
Glaubens. Die Gottesmutter stehe euch bei, auf dem Weg des Glaubens ausdauernd
zu sein und mit dem Leben zu bezeugen, was ihr in der Katechese vermittelt.
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
22.01.2016
Vatikan erkennt
Dachau-Häftling Unzeitig als Märtyrer an
Freiwillige Krankenpflege
im Lager
Der Vatikan hat den im
Konzentrationslager Dachau gestorbenen Geistlichen Engelmar Unzeitig als
Märtyrer anerkannt. Der Seligsprechung des aus dem Sudetenland stammenden
Mariannhill-Missionarssteht damit nichts mehr im Weg.
Mit Erlaubnis von Papst
Franziskus veröffentlichte die Kongregation für die Selig- und
Heiligsprechungsverfahren am Freitag ein entsprechendes Dekret. Unzeitig
(1911-1945) hatte sich im Lager freiwillig zur Pflege von Typhuskranken
gemeldet und dabei angesteckt,
In weiteren neun
Verfügungen der Kongregation wurde auch dem bereits als Märtyrer bestätigten
seligen Mexikaner Giuseppe Sanchez del Rio (1913-1928) ein Wunder zuerkannt. Er
war während der mexikanischen Christenverfolgung im Alter von 14 Jahren aus
Hass gegen den Glauben erschossen worden.
Unzeitig wurde 1939 in
Würzburg zum Priester geweiht. Nach einer Predigt, in der er sich für die
Rechte der Juden einsetzte, wurde er 1941 im Böhmerwald von der Gestapo
festgenommen. Nach sechs Wochen Haft im österreichischen Linz wurde der Pater
nach Dachau überstellt, wo aufgrund einer Verfügung des Reichsführers der SS,
Heinrich Himmler, rund 2.800 Priester interniert waren. Dort steckte er sich
bei der Pflege von Typhuskranken an und starb am 2. März 1945.
SOURCE : https://www.domradio.de/artikel/vatikan-erkennt-dachau-haeftling-unzeitig-als-maertyrer
PAPA FRANCISCO
ÁNGELUS
Plaza de San Pedro
Domingo 25 de septiembre de 2016
Queridos hermanos y
hermanas:
Ayer, en Würzburg
(Alemania), fue proclamado Beato Engelmar Unzeitig, sacerdote de la
congregación de los Misioneros de Mariannhill. Asesinado por odio a la fe en el
campo de exterminio de Dachau, él contrapuso el amor al odio, a la ferocidad
respondió con la mansedumbre. Que su ejempl0 nos ayude a ser testimonios de
caridad y de esperanza en medio de las tribulaciones.
Me uno con gusto a los
obispos de México en su apoyo al compromiso de la Iglesia y de la sociedad
civil en favor de la familia y de la vida, que en estos tiempos requieren
especial atención pastoral y cultural en todo el mundo. Y además aseguro mi
oración por el querido pueblo mexicano, para que cese la violencia que durante
estos días ha golpeado también a algunos sacerdotes.
Hoy es la Jornada mundial
del sordo. Deseo saludar a todas las personas sordas también aquí
representadas, y animar a que den su aportación para una Iglesia y una sociedad
cada vez más capaz de acoger a todos. Y por último dirijo un saludo especial a
todos vosotros, ¡queridísimos catequistas! gracias por vuestro compromiso con
la Iglesia al servicio de la evangelización, con la transmisión de la fe. Que
la Virgen os ayude a perseverar en el camino de la fe y a dar testimonio con la
vida de aquello que transmitís en la catequesis.
Angelus Domini…
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana