Anna Ellmerer
1889-1945
Anna Ellmerer naquit le 12 mai 1889 à Grafing bei München (Ebersberg, Allemagne).
Elle émit les vœux religieux chez les Sœurs de Sainte-Elisabeth, avec le nom de Maria Felicitas.
Son martyre eut lieu le 24 mars 1945, à Neiße Oberneuland (act. Nysa, Pologne).
Anna Ellmerer sera béatifiée en 2022, et inscrite au Martyrologe le 24 mars (pour
ses neuf Compagnes, voir aux 20, 23 et 25 février, 1er mars, 2 et 11 mai).
SOURCE : https://samuelephrem-eu.over-blog.com/2022/01/anna-ellmerer.html
Bienheureuses Maria
Paschalis et ses compagnes
Dix religieuses martyrisées
par l’Armée rouge (+ 1945)
- béatification à Wrocław, de ces dix sœurs de la congrégation de Sainte-Elisabeth par le cardinal Marcello Semeraro le 11 juin 2022
Les religieuses tuées par l'Armée rouge en 1945 béatifiées
Paschalis Jahn et neuf de ses compagnes ont vu ce samedi leur martyre en haine de la foi reconnu, pour avoir défendu leur chasteté. «J'appartiens à Jésus, il est mon époux», sont les derniers mots que sœur Paschalis a prononcés avant de mourir en 1945 en Pologne lors de l'invasion de l'armée soviétique.
Maria Paschalis Jahn, au cœur plein d'amour ; Melusja Rybka, une femme forte ; Edelburgis Kubitzki, un exemple de pauvreté évangélique ; Adela Schramm, une vierge prudente ; Acutina Goldberg, une amoureuse de la justice ; Adelheidis Töpfer, un modèle de foi ; Felicitas Ellmerer, obéissante jusqu'au bout ; Sabina Thienel, au regard plein de confiance ; Rosaria Schilling, fortifiée dans la pénitence ; Sapientia Heymann, une vierge sage.
...Les dix nouvelles bienheureuses ont toutes été tuées par des soldats russes entre février et mai 1945 en Basse-Silésie, dans les territoires situés entre les rivières Oder et Nysa...
Aujourd’hui comme hier, la guerre fait des martyrs...
- décret de la Congrégation pour la Cause des Saints du 19 juin 2021 reconnaissant le martyre des religieuses (en italien).
- Avec la reconnaissance de leur martyre, dix religieuses de la Congrégation des Sœurs de Sainte Elisabeth, tuées en Pologne pendant l'occupation soviétique à la fin de la Seconde Guerre mondiale, seront béatifiés. (VaticanNews)
Neuf sont polonaises : Maria Paschalis Jahn (11 mai 1945), Maria Edelburgis Kubitzki (20 février 1945), Maria Rosaria Schilling (23 février 1945), Maria Adela Schramm (25 février 1945), Maria Sabina Thienel (1er mars 1945), Maria Sapientia Heymann (24 mars 1945), Maria Adelheidis Töpfer (25 mars 1945), Maria Melusja Rybka (24 mars 1945), Maria Acutina Goldberg (2 mai 1945).
Quant à la dernière, Maria Felicitas Ellmerer (25 mars 1945), elle est née en Allemagne. Toutes furent brutalement assassinées par des soldats de l'Armée rouge dans différents endroits, entre février et mai 1945, alors qu'elles s'occupaient de malades et de personnes âgées.
L'une d'entre elles, Maria Rosaria Schilling, a été violée par une trentaine de soldats et tuée le lendemain. La rage des militaires soviétiques à l'encontre des religieuses manifestait leur haine de la foi et en particulier des catholiques. Endoctrinés par une culture athée et marxiste, ils utilisaient le viol comme une arme pour humilier ceux qui portaient l'habit religieux. Aucune des dix religieuses, malgré les risques encourus, n'avait souhaité quitter sa mission.
Elles ont pour cela immédiatement été considérés comme martyres.
Leurs sépultures sont encore aujourd'hui la destination de nombreux pèlerinages.
En polonais:
- Sœur M. Paschalis Jahn et ses neuf compagnes de la Congrégation des Sœurs de St. Elizabeth décédées dans diverses villes de Silésie en 1945 aux mains de soldats de l'Armée rouge, défendant leur pureté et la vie des personnes confiées à leurs soins. Le pape François a reconnu aujourd'hui leur martyre, acceptant ainsi leur béatification imminente, qui aura lieu à Wrocław. Vatican News
- 'amour fidèle jusqu'à la fin', Zgromadzenie Sióstr sw. Elzbiety, Prowincja Warszawska, Congrégation des soeurs de Sainte Elisabeth, province de Varsovie
En norvégien
« Seigneur, donne-nous une plus grande foi (cf. Luc 17, 5).
La foi - le fondement de la vie et de la mission des sœurs élisabéthaines ”
Au centre de notre formation permanente en 2021 se trouvent les Sœurs Martyrs...
vidéo, Tillit til Herren
- Søster M. Paschalis Jahn 07.04.1916 - 11.05.1945 (Confiance dans le
Seigneur)
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/13543/Bienheureuses-Maria-Paschalis-et-ses-compagnes.html
Les dix religieuses
assassinées par l’Armée rouge enfin béatifiées
Marzena
Devoud - publié le 20/06/21
Parce qu’elles
défendaient leur chasteté et la vie de ceux qui leur ont été confiés, sœur
Marie Paschalis Jahn et ses neuf compagnes de la congrégation des Sœurs de
sainte-Élisabeth ont été assassinées par des soldats soviétiques en 1945. Leur
béatification a lieu ce 11 juin 2022 en Pologne.
« Ces dix sœurs
élisabéthaines représentent plus d’une centaine de sœurs assassinées par les
soldats soviétiques pendant la Seconde Guerre mondiale », a déclaré
à Vatican News sœur
Miriam Zając, postulante au procès de béatification qui s’est conclu par la
reconnaissance de leur martyre le 19 juin 2021. Il a fallu attendre 76 ans pour
entamer le procès de béatification débuté en 2011 : la situation politique
avait exigé tout ce temps pour taire les raisons de leur mort héroïque. Enfin,
ce samedi 11 juin aura lieu la célébration de la béatification de ces dix sœurs
de la Congrégation de
sainte-Élisabeth à Wroclaw, (Pologne), ville de la région où elles
habitaient.
C’est dans une atmosphère
de terreur et d’intimidation générale que les sœurs sont restées fidèles à leur
vocation de samaritaines en exerçant leur ministère auprès des malades, des
personnes âgées et des orphelins. Certaines d’entre elles ont été sauvagement
torturées avant leur mort en 1945.
Lire aussi :Sœur Julie, l’ange de la bonté des camps nazis
Voici les noms de celles
qui sont devenues un signe de contradiction et de fidélité au Christ : sœur M.
Paschalis Jahn, assassinée le 11 mai 1945 ; sœur M. Rosaria Schilling,
assassinée le 23 février 1945 ; sœur M. Adela Schramm, décédée avec les
malades qu’elle servait le 25 février 1945 ; sœur M. Sabina Thienel, assassinée
le 1er mars 1945 ; sœur M. Sapientia Heymann assassinée le 24 mars 1945 ;
sœur M. Melusja Rybka, assassinée le 24 mars 1945 ; sœur M. Adelheidis Töpfer
assassinée le 25 mars ; sœur M. Felicitas Ellmerer assassinée le 25 mars
1945 ; sœur M. Edelburgis Kubitzki assassinée le 20 février 1945 à Żary et
enfin sœur M. Acutina Goldberg assassinée le 2 mai 1945.
Lire aussi :Prisonnier à Auschwitz, il grave le Christ sur le mur de sa
cellule
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MARTYRSSACRIFICESAINTSECONDE
GUERRE MONDIALE
Pologne : le pape
salue Sœur Paschalis Jahn et neuf sœurs martyres
« Que leur exemple
de fidélité au Christ nous aide tous »
JUIN 13, 2022 18:26MARINA DROUJININAPAPE FRANÇOIS
Le pape François a salué
les religieuses polonaises – sœur Paschalis Jahn (1916-1945) et neuf sœurs de
la Congrégation des sœurs de Sainte-Elisabeth – « tuées à la fin de la
Seconde Guerre mondiale dans un contexte hostile à la foi chrétienne » et
béatifiées le 11 juin 2022 à Wroclaw, en Pologne.
À l’issue de la prière de
l’angélus, place Saint-Pierre, le pape a invité la foule à applaudir les
nouvelles bienheureuses : « Ces dix religieuses, a-t-il dit, tout en
étant conscientes du danger qu’elles couraient, demeurèrent auprès des
personnes âgées et des malades dont elles prenaient soin. Que leur exemple de
fidélité au Christ nous aide tous, spécialement les chrétiens persécutés dans
différentes parties du monde, à témoigner l’Évangile avec courage. »
Sœur Paschalis Jahn (de son nom de naissance Maria
Maddalena) et neuf autres religieuses de la Congrégation des sœurs de
Sainte-Elisabeth ont été tuées en haine de la foi par les troupes soviétiques,
en 1945.
Il s’agit de : Maria
Edelburgis Kubitzki (au siècle Julianna, 1905 – 20 février 1945); Maria Rosaria
Schilling (au siècle Elfrida, 1908 – 22 février 1945); Maria Adela
Schramm (au siècle Clara, 1885 – 25 février 1945); Maria Sabina Thienel (au
siècle Anna Hedwig, 1909 – 1er mars 1945); Maria Sapientia Heymann ( au
siècle Lucia Emmenuela, 1875 – 24 mars 1945); Maria Adelheidis Topfer (au siècle
Hedwig Agnes, 1887 – 24 mars 1945); Maria Melusja Rybka ( au siècle Martha,
1905 – 24 mars 1945); Maria Felicitas Ellmerer (au siècle Anne, 1889 – 25 mars
1945); Maria Acutina Goldberg ( au siècle Helena, 1882 – 2 mai 1945).
Les religieuses ont été
tuées à différents endroits entre février et mai 1945, lors de l’invasion par
l’Armée rouge des territoires polonais, indique un texte biographique publié en
italien par la Congrégation pour les causes des saints.
La mort des religieuses,
lit-on, « s’inscrit dans le drame vécu par les populations des territoires
compris entre l’Oder et la Nysa, qui ont subi des violences de toutes sortes »
de la part des soldats soviétiques. Dans ce contexte, « la fureur des
militaires envers les religieuses manifestait leur haine envers la foi et
envers les membres de l’Église catholique ».
Certaines religieuses ont
subi des violences, d’autres ont été menacées, d’autres encore ont été tuées
pour tenter de défendre leurs sœurs. « Le viol devint une arme d’humiliation,
mais la violence dirigée contre ceux qui portaient l’habit religieux était
particulièrement féroce », indique la même source.
JUIN 13, 2022 18:26PAPE FRANÇOIS
Marina Droujinina
SOURCE : https://fr.zenit.org/2022/06/13/pologne-le-pape-salue-soeur-paschalis-jahn-et-neuf-soeurs-martyres/
Sr Paschalina Jahn et 9
religieuses assassinées par les troupes soviétiques
Des religieuses polonaises
de la Congrégation de Sainte-Elisabeth
JUIN 21, 2021 16:40MARINA DROUJININACAUSES DES SAINTS
Le pape François a
reconnu le martyre de soeur Paschalina Jahn (de son nom de naissance Maria
Maddalena, 1916 – le 11 mai 1945) et de 9 autres religieuses de la Congrégation
de Sainte-Elisabeth, tuées en haine de la foi en Pologne, par les troupes
soviétiques, en 1945.
La reconnaissance de leur
martyre ouvre la voie à leur béatification : un miracle ultérieur ne sera pas
utile, mais il en faudrait un pour leur canonisation. Il s’agit de : Maria
Edelburgis Kubitzki (au siècle Julianna, 1905 – 20 février 1945); Maria Rosaria
Schilling (au siècle Elfrida, 1908 – 22 février 1945); Maria Adela
Schramm (au siècle Clara, 1885 – 25 février 1945); Maria Sabina Thienel (au
siècle Anna Hedwig, 1909 – 1er mars 1945); Maria Sapientia Heymann ( au
siècle Lucia Emmenuela, 1875 – 24 mars 1945); Maria Adelheidis Topfer (au
siècle Hedwig Agnes, 1887 – 24 mars 1945); Maria Melusja Rybka ( au siècle
Martha, 1905 – 24 mars 1945); Maria Felicitas Ellmerer (au siècle Anne, 1889 –
25 mars 1945); Maria Acutina Goldberg ( au siècle Helena, 1882 – 2 mai 1945).
En recevant le préfet de
la Congrégation pour les causes des saints, le cardinal Marcello Semeraro, le
19 juin 2021 au Vatican, le pape François a approuvé la
publication de sept décrets, concernant un miracle, des martyres et les vertus
héroïques de cinq baptisés.
Les servantes de Dieu ont
été tuées à différents endroits entre février et mai 1945, à la fin de la
Seconde Guerre mondiale, lors de l’invasion par l’Armée rouge des territoires
polonais, indique un texte biographique publié en italien par la Congrégation pour
les causes des saints. Les religieuses, originaires de Silésie, se consacraient
aux soins des personnes dans le besoin, en particulier les malades et les
personnes âgées.
La mort des religieuses,
explique la congrégation pour les causes des saints, « s’inscrit dans le drame
vécu par les populations des territoires compris entre l’Oder et la Nysa, qui
ont subi des violences de toutes sortes » de la part des soldats soviétiques.
Dans ce contexte, « la fureur des militaires envers les religieuses manifestait
leur haine envers la foi et envers les membres de l’Église catholique ».
Certaines religieuses ont
subi des violences, d’autres ont été menacées, d’autres encore ont été tuées
pour tenter de défendre leurs sœurs. « Le viol devint une arme d’humiliation,
mais la violence dirigée contre ceux qui portaient l’habit religieux était
particulièrement féroce », indique la même source.
Conscientes du danger
qu’elles couraient, les sœurs ont décidé de rester proches des personnes dont
elles s’occupaient : des personnes âgées et des malades incapables de
partir.
JUIN 21, 2021 16:40CAUSES DES SAINTS
Marina Droujinina
Rencontrez les 10
nouvelles bienheureuses de l’Église catholique
ÉCRIT PAR NAPOIL Y
A ENVIRON 9 MOIS
Les 10 nouvelles
bienheureuses de l’Église catholique ont été béatifiées le week-end dernier en
Pologne. Les 10 membres de la Congrégation
des Sœurs de Sainte-Élisabeth ont été assassinées par des soldats de
l’Armée rouge en 1945. Elles ont été béatifiées lors d’une messe célébrée par
le cardinal
vatican Marcello Semeraro le 11 juin à la cathédrale
Saint-Jean-Baptiste de Wrocław.
Le pape François a loué
leur « exemple
de foi » lors de son angélus dominical le 12 juin.
« Que leur exemple
de foi envers le Christ nous aide tous, en particulier les chrétiens persécutés
dans diverses parties du monde, à témoigner courageusement de l’Evangile« ,
a-t-il déclaré.
Voici leurs histoires :
Le groupe des sœurs
martyres élisabéthaines est dirigé par la plus jeune d’entre elles, la bienheureuse
sœur Maria Paschalis (Maria Magdalena) Jahn . Elle est née le 7 avril
1916, l’aînée de quatre enfants. Trois jours après sa naissance, elle a
été baptisée dans son église paroissiale Saint-Jean-Baptiste à Nysa, en
Silésie.
Le 30 mars 1938, elle
entre dans la Congrégation des Sœurs de Sainte-Élisabeth. Après sa
première profession religieuse en 1939, elle est envoyée à la maison des
Congrégations à Kluczbork et deux ans plus tard à Głubczyce. À partir
d’avril 1942, elle est restée à la maison Sainte-Élisabeth à Nysa, où elle a
travaillé comme cuisinière et s’est occupée de sœurs âgées et malades.
Avec l’avancée de l’Armée
rouge en mars 1945, elle quitte la ville avec une autre religieuse à la demande
de son supérieur. Ils ont atteint Velké Losiny puis Sobotina (dans
l’actuelle République tchèque), où ils ont trouvé refuge dans une
école. Ils ont servi dans une église et un presbytère locaux et ont aidé à
soigner les malades et les personnes âgées.
Le 11 mai 1945, sœur
Maria Paschalis est confrontée à un soldat soviétique qui menace de la tuer si
elle ne se soumet pas à lui. Elle résista courageusement, mais voyant
qu’elle ne pouvait pas se défendre, elle s’agenouilla, tint la croix de son
chapelet à la main et dit fermement :
« Je porte une robe
sacrée [habit] et je n’irai jamais avec vous.«
En entendant ces mots,
son agresseur l’a de nouveau menacée. Elle a répondu:
« J’appartiens au
Christ, il est mon époux, je m’en fiche si vous me tirez dessus.«
Puis elle s’est
agenouillée et a prié « Mon Jésus, donne-moi la force » et a demandé
pardon à ceux qui l’entouraient. Après un moment de silence, un coup de
feu mit fin à sa vie terrestre.
Elle a été enterrée au
cimetière local de Sobotina en présence du clergé, des sœurs de Sainte
Elisabeth et de nombreux fidèles. Depuis le moment de sa mort, elle est
présentée comme un modèle de chasteté pour les jeunes.
La bienheureuse sœur
Maria Edelburgis (Juliana) Kubitzki est née le 9 février 1905 à Dąbrówka
Dolna, près de la ville de Namysłow, dans le sud de la Pologne. En juillet
1929, elle rejoint la Congrégation des Sœurs de Sainte-Élisabeth, prononçant
ses vœux perpétuels le 29 juin 1936. Elle travaille comme infirmière
ambulatoire à Wrocław-Nadodrze et Żary.
Après l’entrée de l’Armée
rouge à Żary, les sœurs ont été chassées de leur maison et ont trouvé refuge
dans le presbytère, où elles ont aménagé une chapelle dans une pièce. Dans
la nuit du 17 au 18 février 1945, les soldats de l’Armée rouge ont saisi les
sœurs et quelques filles, les maltraitant brutalement. Sœur Maria
Edelburgis a déclaré :
« Je ne peux en
aucun cas le supporter, même si cela peut aussi me coûter la vie.«
Le 20 février, les
soldats ont fait irruption dans la pièce où les sœurs se cachaient et ont exigé
que la sœur les accompagne. Un soldat a tiré plusieurs fois en direction
de sœur Maria Edelburgis, qui est décédée peu après. Son corps est resté
dans la même pièce pendant trois jours pour empêcher de nouvelles violences.
Elle a été enterrée en
face du portail principal de l’église paroissiale de l’Assomption de la
Bienheureuse Vierge Marie à Żary.
La bienheureuse sœur
Maria Rosaria (Elfrieda) Schilling est née dans une famille protestante à
Wrocław le 5 mai 1908. Elle a fréquenté une école de ménage dirigée par des
sœurs de Sainte-Élisabeth à Nysa.
Après s’être convertie au
catholicisme à l’âge de 20 ans, elle rejoint la Congrégation des Sœurs de
Sainte Elisabeth. Elle a fait sa profession perpétuelle le 29 juillet
1935, servant dans les bureaux pastoraux et administratifs de Hambourg, Głogów,
Nysa, Katowice, Legnica, Chojnów et Nowogrodziec sur la Kwisa, une rivière du
sud-ouest de la Pologne.
Lorsque les troupes
soviétiques ont capturé Nowogrodziec le 18 février 1945, elle séjournait dans
la maison locale de la Congrégation. Avec d’autres sœurs, elle s’est
cachée dans un abri anti-aérien pour sa sécurité. Tard dans la soirée du
22 février, trois soldats ont fait irruption dans l’abri et ont emmené de force
sœur Maria Rosaria au bureau du commandant. Elle a été violée et est
retournée au refuge épuisée et ensanglantée, dans un habit en
lambeaux. Elle était sur le point de mourir, mais sa santé s’est suffisamment
améliorée pour qu’elle raconte aux sœurs tout ce qui s’était passé.
Le lendemain, le
commissaire militaire ordonna aux religieuses, à l’exception de sœur Maria
Rosaria, de se rendre chez le commandant. Malgré sa faiblesse et pour
éviter de nouvelles violences, elle est partie avec les autres. Une balle
tirée par le commissaire enragé l’a touchée sur la route. Elle a chuchoté
« Jésus, Marie! » Un deuxième coup de feu a été mortel.
Son corps n’a été
retrouvé que six mois plus tard. Elle est enterrée au cimetière paroissial
de Nowogrodziec.
La bienheureuse sœur
Maria Sabina (Anna Jadwiga) Thienel est née le 24 septembre 1909 à
Rudziczka, près de Prudnik, dans le sud de la Pologne. En 1933, elle entre
dans la Congrégation des Sœurs de Sainte-Élisabeth et, le 31 juillet 1940, elle
prononce ses vœux perpétuels.
En tant qu’infirmière,
elle a servi des personnes âgées et malades à la Maison Saint-Nicolas à
Wrocław. En 1944, pour des raisons de sécurité, sœur Maria Sabina et ses
charges ont été évacuées à Lubań, où les sœurs ont mené des activités
ambulatoires et de soins.
Le 28 février 1945,
l’Armée rouge a pris la ville et les soldats ont repris la maison des
sœurs. Les sœurs et les résidents n’ont pas été autorisés à quitter le
bâtiment et ont été harcelés, humiliés et violés.
Lorsque l’un des soldats
a tenté de chasser la sœur de la pièce par la force, elle a résisté avec
succès, s’accrochant à la croix et appelant Marie à l’aide :
» Sainte Mère
de Dieu, permets-moi de mourir vierge, protège ma pureté !«
Le 1er mars 1945, alors
que les sœurs priaient et que sœur Maria Sabina répétait sa demande à Marie,
une balle perça la porte et la frappa à la poitrine, la tuant. Elle a été
enterrée au cimetière catholique de Lubań.
La Bienheureuse Sœur
Maria Melusja (Marta) Rybka est née le 11 juillet 1905 à Pawłow, près de
Racibórz. Elle entra dans la Congrégation des Sœurs de Sainte-Élisabeth en
1927 et prononça ses vœux perpétuels le 31 juillet 1934. Elle passa sa vie
comme religieuse à la Maison Saint-Georges à Nysa, travaillant dans le jardin
et la boulangerie, et faisant des travaux ménagers. Pendant la Seconde
Guerre mondiale, elle soignait les personnes âgées et malades et s’occupait des
filles de l’école de ménage.
Le 24 mars 1945, sœur
Maria Melusja a été attaquée et abattue par un soldat de l’Armée rouge alors
qu’elle défendait une fille qui était agressée. Selon des témoins, la sœur
a sauvé la maison de l’incendie, car le feu allumé par les soldats s’est arrêté
devant la pièce où le corps de la sœur gisait dans une mare de sang.
Le corps de la sœur est
enterré dans une fosse commune dans le jardin des sœurs au 16, rue Słowiańska à
Nysa.
La bienheureuse sœur
Maria Sapientia (Łucja) Heymann est née le 19 avril 1875 à Lubiesz, près
de Wałcz, dans le nord-ouest de la Pologne. Elle entre dans la
Congrégation des Sœurs de Sainte Elisabeth en 1894 et fait sa profession
perpétuelle le 2 juillet 1906. Elle travaille comme infirmière à Hambourg puis
à Nysa.
Lorsque l’Armée rouge est
entrée à Nysa, l’atmosphère de peur et d’incertitude s’est accrue. Le 24
mars 1945, des soldats ordonnèrent aux sœurs de la maison Sainte-Élisabeth de
se rassembler au réfectoire. Un des soldats s’est approché d’une jeune
sœur et a voulu l’emmener. La bienheureuse Maria Sapientia l’a imploré
d’abandonner en disant :
» Non, je t’en
supplie, non « .
Le soldat a mis son arme
contre sa tempe et a tiré.
Sa dépouille mortelle a
été enterrée dans une fosse commune dans le jardin du monastère de la maison
Sainte-Élisabeth à Nysa.
La bienheureuse sœur
Maria Acutina (Helena) Goldberg est née le 6 juillet 1882 à Dłużek, alors
en Prusse orientale. À 23 ans, elle rejoint les Sœurs de Sainte-Élisabeth
et prononce ses vœux perpétuels le 25 juillet 1917.
Pendant de nombreuses
années, elle a travaillé comme infirmière dans un sanatorium thermal à Wleń et
dans une maison pour prêtres retraités à Nysa. À partir de 1941, elle
travaille dans un orphelinat à Lubiąż en tant que gardienne des orphelins de
guerre.
Consciente de la
brutalité des soldats de l’Armée rouge qui sont entrés dans la ville le 26
janvier 1945, Sœur Maria Acutina veille continuellement à la sécurité des
filles qui lui sont confiées. Le 2 mai 1945, elle a été abattue alors
qu’elle les défendait.
Le corps de sœur Maria
Acutina a été enterré au cimetière paroissial de Krzydlina Mała, dans le
sud-ouest de la Pologne.
La Bienheureuse Sœur
Maria Adela (Klara) Schramm est née le 3 juin 1885 à Łączna près de
Kłodzko, dans le sud-ouest de la Pologne.
En 1912, elle rejoint les
Sœurs de Sainte-Élisabeth et prononce ses vœux perpétuels le 29 juin 1924. Elle
travaille à Ramułtowice, Szklarska Poręba, Wałbrzych-Sobięcin et Godzieszów, où
elle est supérieure des communautés locales.
Alors que l’Armée rouge
approchait, Sœur Maria Adela décida de rester et de s’occuper des femmes âgées
dont elle avait la charge. Après que les soldats de l’Armée rouge aient
pris le village, elle et ses protégés ont trouvé un abri à la ferme de Maria et
Paul Baum.
Le 25 février 1945, un
soldat a fait irruption dans la maison. La bienheureuse Maria Adela,
défendant ses accusations et sa chasteté vouée à Dieu, a été abattue, ainsi que
ses hôtes et d’autres personnes qui y séjournaient. Tous ont été enterrés
à Godzieszów, dans le sud-ouest de la Pologne, sur la propriété du fermier dans
un cratère de bombe, où plus tard une plaque a été érigée pour commémorer leur
mort.
Une autre victime de la
brutalité des troupes soviétiques fut la bienheureuse sœur Maria
Adelheidis (Jadwiga) Töpfer , qui fut abattue le 24 mars 1945.
Elle est née à Nysa le 26
août 1887. Elle est entrée dans la Congrégation des Sœurs de Sainte-Élisabeth
en 1907 et a fait sa profession perpétuelle le 28 juillet 1919.
Elle avait de grandes
compétences pédagogiques et pendant de nombreuses années, elle a été
enseignante et directrice d’une école d’entretien ménager et d’artisanat à
Koźle, et à partir de 1942 au pensionnat St. George à Nysa.
En 1943, elle a été
transférée à la maison St. Notburga à Nysa. Pendant l’occupation soviétique
de la ville, les malades et les personnes âgées se sont réfugiés chez les
sœurs. Sœur Maria Adelheidis est restée avec eux. Malgré des
conditions de vie extrêmement difficiles, elle a toujours trouvé une place et
offert de l’aide à ceux qui en avaient besoin. Elle était l’âme de la
maison.
Alors que les soldats
erraient dans le bâtiment, un homme de l’Armée rouge est entré dans la pièce où
la sœur et ses protégés séjournaient. De manière provocante, il a montré
sa main saignante et a demandé qui avait tiré depuis la pièce. Bien que
tout le monde l’ait honnêtement nié, il a tiré sur sœur Maria
Adelheidis. Son corps a été inhumé au cimetière de Jérusalem à Nysa.
La bienheureuse sœur
Maria Felicitas (Anna Ellmerer) a été abattue à Nysa, le 25 mars 1945.
Elle est née le 12 mai
1888 à Grafing, près de Munich. Elle entra dans la Congrégation des Sœurs
de Sainte-Élisabeth, faisant sa profession perpétuelle le 5 juillet 1923,
travaillant comme enseignante et tutrice à Düsseldorf, Kup et Nysa.
Les soldats soviétiques
stationnés dans la maison Sainte-Élisabeth dérangeaient constamment les sœurs,
qui ont connu des jours de peur et de terreur. Le supérieur de la maison
les a suppliés de laisser les sœurs tranquilles. En réponse, elle a été
frappée avec la crosse d’un fusil et a perdu connaissance. Sœur Maria
Felicitas se précipita à son secours. Un soldat en a profité et a tenté de
la faire sortir. Alors que la sœur se défendait et résistait, il a tiré un
coup de semonce.
En réponse, Sœur Maria
Felicitas s’est tenue contre le mur, a tendu les mains en forme de croix et a
crié à haute voix :
« Vive le Christ le
R… ! »
Le dernier mot fut
interrompu par une balle mortelle. Le tueur a piétiné la tête et la
poitrine de sa victime avec ses lourdes bottes.
La dépouille mortelle de
la sœur est enterrée dans le jardin du monastère au 16, rue Słowiańska à Nysa.
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François
Une prière pour les
grâces nécessaires par l’intercession du Bienheureux M. Paschalis et des Neuf
Compagnons :
Seigneur Jésus-Christ
crucifié et ressuscité,
tu as fortifié la bienheureuse Maria Paschalis et ses compagnes
pour qu’elles sacrifient leur vie.
En défendant la dignité et la chasteté d’une femme
ainsi qu’en accomplissant des actes de miséricorde,
ils vous sont restés fidèles jusqu’à
l’effusion du sang.
Puisse l’exemple de leur vie nous encourager
à servir généreusement nos frères
et à accomplir avec zèle tes commandements.
Par leur intercession,
accorde-nous les faveurs
que nous te demandons avec confiance,
toi qui vis et règnes aux siècles des siècles.
Amen.
Notre Père… Je vous salue
Marie… Gloire au Père…
A lire en anglais
sur CWR | Merci aux soeur de la Congrégation des Sœurs de Sainte-Élisabeth
SOURCE : https://lecatho.fr/catholique/rencontrez-les-10-nouvelles-bienheureuses-de-leglise-catholique/
Also
known as
Sister Maria Felicitas
Profile
A member of the Sisters
of Saint Elizabeth, joining in 1911 and
making her perpetual profession on 5 July 1923.
She served as a teacher in
Düsseldorf, Germany,
and the Polish cities
of Wroclaw, Kup, and Nysa. Near the end of World War II, Soviet Red Army soldiers attacked
the sisters in their house in Nysa. When one of them tried to drag Blessed Anna
outside, she fought back and defied him, trying to get to the injured sister
superior. In response, the soldier shot her. Martyr.
Born
12 May 1889 in
Grafing bei München, Ebersberg, Germany
shot on 24 March 1945 in
Nysa (Neisse Oberneuland), Poland
her killer then kicked
her body for a while
buried in
the sisters’ collective grave in the monastery garden in
Nysa
19 June 2021 by Pope Francis (decree
of martyrdom)
Additional
Information
other
sites in english
fonti
in italiano
Dicastero delle Cause dei Santi
strony
w jezyku polskim
Zgromadzenie Siostr Sw. Elzbiety
Zgromadzenie Sióstr sw. Elzbiety Prowincji Wroclawskiej
Readings
Long live Christ, Kr
…! – Blessed Anna’s dying words,
interrupted by the fatal gunshot
MLA
Citation
“Blessed Anna
Ellmerer“. CatholicSaints.Info. 21 February 2023. Web. 25 March 2023.
<https://catholicsaints.info/blessed-anna-ellmerer/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-anna-ellmerer/
Polish nuns killed by
Soviet army as World War II ended showed courage
Pope Francis has approved the beatification of 10
Polish nuns, all members of the Congregation of Sisters of St. Elizabeth, who
were killed by Soviet troops in the waning days of World War II. Pictured
clockwise are Sisters Maria Paschalis Jahn, Melusja, Edelburgis Kubitzki, Adel
Schramm, Adelheidis Töpfer, Acutina Goldberg, Felicitas Ellmerer, Rosaria
Schilling, Sabina Thienel and Sapientia Heymann. (CNS/Courtesy of the Sisters
of St. Elizabeth)
JONATHAN LUXMOORE
CATHOLIC NEWS SERVICE
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Warsaw, Poland — July 21,
2021
Ten Polish nuns have been
approved for beatification as martyrs 76 years after they were killed while
resisting rape and facing other atrocities by Soviet soldiers in the final
months of World War II.
"This will show how
courage and devotion are linked to saintliness. It's been an explosion of
spiritual joy for us," said Sr. Jozefa Krupa, spokeswoman for the
Congregation of Sisters of St. Elizabeth, the religious order to which the
women belonged.
"Even with the passage
of time, their stories still provide an opportunity to look to the depths of
our inner life, seeing what truly has value and is worth defending," Krupa
told Catholic News Service.
Pope Francis approved the
beatification of the women religious June 19, a decade after officials in the
Diocese of Wroclaw launched the process for sainthood.
The women, ranging in age
from 29 to 70, were chosen from among more than 100 murdered St. Elizabeth
sisters based on the availability of documentation and witnesses, Krupa said.
Meanwhile, a leading
Catholic historian said the mass beatification would highlight a little-known
historical period and recall the "terrible sufferings" faced by
religious orders during the Soviet army's presence in Poland.
"Contemporary
opinion still has trouble grasping the parallel criminality of Nazis and
communists and isn't much interested in martyr stories," said Jan Zaryn,
director of Poland's Roman Dmowski and Ignacy Jan Paderewski Institute for the
Legacy of National Thought.
"Poles experienced
both totalitarian systems and remember how the Soviets brought terror, rape,
arson and captivity with them, arresting and murdering priests and nuns in a
bid to prove only lunatics believed in God," he said.
The religious order,
founded in mid-19th century Silesia by Blessed Maria Luiza Merkert to nurse
cholera and typhus patients, was one of many facing brutality during the
1944-1945 Soviet sweep through Poland.
Reprisals were harshest
against clergy of German origin, who were among millions of civilians expelled
from a region stretching 140 miles to the Oder and Neisse rivers that was
incorporated into Poland in return for Polish lands taken by the Soviet Union
in the east.
Among those to be
beatified is Sister Maria Paschalis Jahn. She joined the congregation in 1938,
caring for elderly and sick nuns. She sought safety with another nun in a
parish schoolhouse at Sobotin in nearby Czech Moravia but was spotted by a
Soviet soldier on May 11, 1945, and shot when she rebuffed his advances.
Sister Maria Edelburgis,
a 40-year-old ambulance nurse, hid with other nuns in a presbytery chapel at
Zary, but was beaten and shot during a struggle when Soviet troops entered the
building in February 1945.
Sister Maria Acutina,
born Helena Goldberg in 1882, taught war orphans and escaped from the village
of Lubiaz with a group of girls, only to be apprehended by drunken soldiers and
shot trying to protect her charges.
Zaryn said many Polish
cities and towns had been "treated as conquered territory to be plundered
and destroyed," with Catholic churches torched and priests and nuns
"raped, murdered and driven out." The sisters' beatification had been
made possible by improved knowledge of what occurred, he said.
Harsh anti-church
measures continued in Poland as a Soviet-backed communist regime took power
after World War II, viewing religious orders as secretive organizations
threatening its absolute power.
In the western region,
323 convents were closed in August 1954 under a campaign codenamed
"Operation X2," with more than 1,300 nuns rounded up by armed militia
and bused to labor camps with no electricity and where tuberculosis was rife.
A congregation statement
said the 10 nuns had been recognized as martyrs from the time of their deaths,
as recorded in a 1946 letter by their superior general, Mother Mathildis
Kuttner.
"Many girls, women
and nuns were raped despite heroically resisting until reduced to a defenseless
state by beating. A gunshot often silenced such victims forever," the
congregation said.
"For many years, we
were not permitted even to mention their Christian heroism. But today their
names belong to history, revealing these unbroken witnesses of faith to
contemporary humanity."
Another martyred nun,
Sister Maria Melusja, was shot trying to protect a local girl from a Soviet
trooper at Nysa. And 70-year-old Sister Maria Sapientia was gunned down
while defending a younger nun from assault.
Sister Maria Adela, a
convent superior in Godzieszów, was seized by soldiers while seeking refuge at
a nearby farm and buried in a bomb crater after being shot with her hosts and
others.
Wroclaw-born Sister Maria
Rosaria, who was once Protestant, hid with other nuns in an air raid shelter
but was dragged out and raped by a group of 30 soldiers and shot a day later.
Krupa said she hoped the
martyr stories would enhance knowledge of the heroism shown by Polish nuns
while encouraging women fearful of discerning a religious vocation.
"These
martyr-sisters represent many whose beatification processes haven't even begun.
It's an act of recognition for all religious orders," she said.
"Although we've had
a long wait, this may also be a prophetic moment, when models of loyalty and
sanctity in service to the poor, sick and homeless are very much needed."
Meet the 10 newest blesseds of the Catholic Church
The 10 Elizabethan
sisters beatified on June 11, 2022, in Wrocław, Poland. | Courtesy of the
Elizabethan sisters.
By CNA Staff
Wrocław, Poland, Jun 18,
2022 / 08:00 am
The Catholic Church’s 10
newest blesseds were beatified last weekend in Poland.
The 10 members of
the Congregation of
the Sisters of St. Elizabeth were murdered by soldiers of the Red Army
in 1945.
They were beatified at a
Mass celebrated by the Vatican Cardinal Marcello Semeraro on June 11 at the Cathedral
of St. John the Baptist in Wrocław.
Pope Francis praised
their “example of faith” at his Sunday Angelus on June 12.
“May their example of
faith to Christ help us all, especially Christians who are persecuted in
various parts of the world, to bear witness to the Gospel courageously,” he
said.
Here are their stories:
(Note: The following
biographies describe disturbing incidents.)
The group of Elizabethan
martyr-sisters is headed by the youngest of them, Blessed Sister Maria
Paschalis (Maria Magdalena) Jahn. She was born on April 7, 1916, the eldest of
four children. Three days after her birth, she was baptized in her parish
church of St. John the Baptist in Nysa, Silesia.
On March 30, 1938, she
entered the Congregation of the Sisters of St. Elizabeth. After her first
religious profession in 1939, she was sent to the Congregations’ house in
Kluczbork and two years later to Głubczyce. From April 1942, she stayed in St.
Elizabeth’s House in Nysa, where she worked as a cook and ministered to elderly
and sick sisters.
With the advance of the
Red Army in March 1945, she left the city with another nun at the request of
her superior. They reached Velké Losiny and then Sobotina (in the present-day
Czech Republic), where they found shelter in a school. They served in a local
church and rectory, and helped to nurse the sick and elderly.
On May 11, 1945, Sister
Maria Paschalis was confronted by a Soviet soldier who threatened to kill her
if she did not submit to him. She resisted bravely, but seeing that she could
not defend herself, she knelt, held the cross from her rosary in her hand, and
said firmly: “I wear a sacred dress [habit] and I will never go with you.”
On hearing these words,
her assailant threatened her again. She responded: “I belong to Christ, He is
my Bridegroom, I don’t care if you shoot me.”
Then she knelt and prayed
“My Jesus, give me strength,” and asked those around her for forgiveness. After
a moment’s silence, a gunshot put an end to her earthly life.
She was buried in the local cemetery in Sobotina in the presence of the clergy, sisters of St. Elizabeth, and numerous faithful. Since the moment of her death, she has been held up as a model of chastity for young people.
Blessed Sister Maria
Edelburgis (Juliana) Kubitzki was born on Feb. 9, 1905, in Dąbrówka Dolna
near the southern Polish town of Namysłow. In July 1929, she joined the
Congregation of the Sisters of St. Elizabeth, making her perpetual vows on June
29, 1936. She worked as an outpatient nurse in Wrocław-Nadodrze and Żary.
After the Red Army
entered Żary, the sisters were forced out of their house and found shelter in
the rectory, where they arranged a chapel in one room. On the night of Feb.
17-18, 1945, the Red Army soldiers seized the sisters and some girls, brutally
abusing them. Sister Maria Edelburgis said: “Under no circumstances can I bear
it, although it may also cost my life.”
On Feb. 20, the soldiers
broke into the room where the sisters were hiding and demanded that the sister
go with them. One soldier fired several times in the direction of Sister Maria
Edelburgis, who died soon after. Her body remained in the same room for three
days to prevent further violence.
She was buried opposite the main portal of the parish church of the Assumption of the Blessed Virgin Mary in Żary.
Blessed Sister Maria
Rosaria (Elfrieda) Schilling was born into a Protestant family in Wrocław
on May 5, 1908. She attended a housekeeping school run by sisters of St.
Elizabeth in Nysa.
After converting to
Catholicism at the age of 20, she joined the Congregation of the Sisters of St.
Elizabeth. She made her perpetual profession on July 29, 1935, serving in the
pastoral and administrative offices in Hamburg, Głogów, Nysa, Katowice,
Legnica, Chojnów, and Nowogrodziec on the Kwisa, a river in southwestern
Poland.
When Soviet troops captured Nowogrodziec on Feb. 18, 1945, she was staying at the Congregation’s local house. Together with other sisters, she hid in an air raid shelter for safety. Late in the evening on Feb. 22, three soldiers broke into the shelter and took Sister Maria Rosaria by force to the commandant’s office. She was raped and returned to the shelter exhausted and bleeding, in a ragged habit. She was on the verge of death, but her health improved enough for her to tell the sisters everything that had happened.
The next day, the
military commissar ordered the nuns, except for Sister Maria Rosaria, to go to
the commanding officer. Despite her weakness and to avoid further violence, she
left with the others. A bullet fired by the enraged commissioner struck her on
the road. She whispered “Jesus, Mary!” A second shot was fatal.
Her body was not found until six months later. She is buried in the parish cemetery in Nowogrodziec.
Blessed Sister Maria
Sabina (Anna Jadwiga) Thienel was born on Sept. 24, 1909, in Rudziczka,
near Prudnik in southern Poland. In 1933, she entered the Congregation of the
Sisters of St. Elizabeth, and on July 31, 1940, she made her perpetual vows.
As a nurse, she served
elderly and sick people in St. Nicholas’ House in Wrocław. In 1944, for safety
reasons, Sister Maria Sabina and her charges were evacuated to Lubań, where the
sisters conducted outpatient and caring activities.
On Feb. 28, 1945, the Red
Army captured the city, and the soldiers took over the sisters’ house. The
sisters and residents were not allowed to leave the building and were harassed,
humiliated, and raped.
When one of the soldiers
tried to drive the sister out of the room by force, she successfully resisted,
clinging to the cross and calling on Mary for help: “Holy Mother of God, allow
me to die a virgin, protect my purity!”
On March 1, 1945, when the sisters were praying and Sister Maria Sabina was repeating her request to Mary, a bullet pierced the door and struck her in the chest, killing her. She was buried in the Catholic cemetery in Lubań.
Blessed Sister Maria
Melusja (Marta) Rybka was born on July 11, 1905, in Pawłow, near Racibórz.
She entered the Congregation of the Sisters of St. Elizabeth in 1927 and made
her perpetual vows on July 31, 1934. She spent her life as a nun at St.
George’s House in Nysa, working in the garden and bakery, and doing household
jobs. During the Second World War, she nursed the elderly and sick and looked
after the girls from the housekeeping school.
On March 24, 1945, Sister
Maria Melusja was attacked and shot by a Red Army soldier while defending a
girl who was being assaulted. According to witnesses, the sister saved the
house from being burnt down, as the fire set by the soldiers stopped in the
front of the room where the sister’s body lay in a pool of blood.
The sister’s body is buried in a mass grave in the sisters’ garden at 16 Słowiańska Street in Nysa.
Blessed Sister Maria
Sapientia (Łucja) Heymann was born on April 19, 1875, in Lubiesz, near
Wałcz in northwestern Poland. She entered the Congregation of the Sisters of
St. Elizabeth in 1894 and made her perpetual profession on July 2, 1906. She
worked as a nurse in Hamburg and then in Nysa.
When the Red Army entered
Nysa, the atmosphere of fear and uncertainty increased. On March 24, 1945,
soldiers ordered the sisters from St. Elizabeth’s House to gather in the
refectory. One of the soldiers went up to a young sister and wanted to take her
away. Blessed Maria Sapientia implored him to give up, saying: “No, I beg you, no.”
The soldier put his weapon up to her temple and fired.
Her mortal remains were buried in a common grave in the monastery garden at the House of St. Elizabeth in Nysa.
Blessed Sister Maria
Acutina (Helena) Goldberg was born on July 6, 1882, in Dłużek, then in
East Prussia. At the age of 23, she joined the Sisters of St. Elizabeth and
made her perpetual vows on July 25, 1917.
For many years, she
worked as a nurse at a hot springs sanatorium in Wleń and a house for retired
priests in Nysa. From 1941, she worked in an orphanage in Lubiąż as a guardian
of war orphans.
Aware of the brutality of
the Red Army soldiers who entered the city on Jan. 26, 1945, Sister Maria
Acutina was continually on watch for the safety of the girls entrusted to her.
On May 2, 1945, she was shot while defending them.
Sister Maria Acutina’s body was buried in the parish cemetery in Krzydlina Mała, southwestern Poland.
Blessed Sister Maria
Adela (Klara) Schramm was born on June 3, 1885, in Łączna near Kłodzko,
southwestern Poland.
In 1912, she joined the
Sisters of St. Elizabeth and made her perpetual vows on June 29, 1924. She
worked in Ramułtowice, Szklarska Poręba, Wałbrzych-Sobięcin, and Godzieszów,
where she was the superior of local communities.
As the Red Army was
approaching, Sister Maria Adela decided to remain and take care of the elderly
women in her charge. After the Red Army soldiers took the village, she and her
charges found a shelter at the farm of Maria and Paul Baum.
On Feb. 25, 1945, a soldier broke into the house. Blessed Maria Adela, defending her charges and her chastity vowed to God, was shot, together with her hosts and other people staying there. All of them were buried in Godzieszów, southwestern Poland, on the farmer’s property in a bomb crater, where later a plaque was erected to commemorate their death.
Another victim of the
Soviet troops’ brutality was Blessed Sister Maria Adelheidis (Jadwiga)
Töpfer, who was shot on March 24, 1945.
She was born in Nysa on
Aug. 26, 1887. She entered the Congregation of the Sisters of St. Elizabeth in
1907 and made her perpetual profession on July 28, 1919.
She had great pedagogical
skills, and for many years she was a teacher and headmistress of a housekeeping
and handicraft school in Koźle, and from 1942 at St. George’s boarding school
in Nysa.
In 1943, she was
transferred to St. Notburga’s House in Nysa. During the Soviet occupation of
the city, the sick and the elderly sought refuge with the sisters. Sister Maria
Adelheidis remained with them. Despite extremely difficult living conditions,
she always found a place for and offered help to those in need. She was the
soul of the house.
As soldiers were roaming the building, a Red Army man entered the room where the sister and her charges were staying. Provocatively, he showed his bleeding hand and asked who had been shooting from the room. Although everyone truthfully denied it, he shot Sister Maria Adelheidis. Her body was laid to rest in the Jerusalem Cemetery in Nysa.
Blessed Sister Maria
Felicitas (Anna Ellmerer) was shot in Nysa, on March 25, 1945.
She was born on May 12,
1888, in Grafing, near Munich. She entered the Congregation of the Sisters of
St. Elizabeth, making her perpetual profession on July 5, 1923, working as a
teacher and tutor in Dusseldorf, Kup, and Nysa.
The Soviet soldiers
stationed in St. Elizabeth’s House constantly bothered the sisters, who
experienced days of fear and terror. The superior of the house pleaded with
them to leave the sisters alone. In response, she was struck with the butt of a
rifle and lost consciousness. Sister Maria Felicitas rushed to her aid. A
soldier took advantage of this and tried to lead her outside. As the sister
defended herself and resisted, he fired a warning shot.
In response, Sister Maria
Felicitas stood against the wall, stretched out her hands in the shape of a
cross, and cried out loudly: “Long live Christ the K...!” The last word was
interrupted by a fatal bullet. The killer trampled on his victim’s head and
chest with his heavy boots.
The sister’s mortal
remains are buried in the monastery garden at 16 Słowiańska Street in Nysa.
A prayer for the
necessary graces through the intercession of Blessed M. Paschalis and Nine
Companions:
Lord Jesus Christ Crucified and Risen,
You strengthened Blessed Maria Paschalis and her Companions
to sacrifice their lives.
By defending the dignity and chastity of a woman
as well as performing acts of mercy,
they kept faithful to you
to the shedding of blood.
May the example of their lives encourage us
to a generous service to our brethren
and to zealous fulfillment of Your commandments.
Through their intercession, grant us the favors
which we ask of You with trust,
you who live and reign forever and ever.
Amen.
Our Father... Hail
Mary... Glory be to the Father...
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Prosecutors
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Francis accepts resignation of vice president of German bishops’
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Pope
Francis extends ‘Vos estis’ decree to counter both lay and clerical abuse
Nordic
bishops issue letter affirming Church teaching on human sexuality
SOURCE : https://www.catholicnewsagency.com/news/251577/meet-the-10-newest-blesseds-of-the-catholic-church
Beata Maria
Felicitas (Anna) Ellmerer Martire
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Scheda del Gruppo cui appartiene
Grafing, Germania, 12
maggio 1889 – Nysa, Polonia, 24 marzo 1945
Anna Ellmerer nacque il
12 maggio 1889 a Grafing, in Baviera, ultima di quattro figli. A ventidue anni,
il 20 giugno 1911, domandò di entrare nella congregazione delle Suore di Santa
Elisabetta. Nello stesso giorno entrò in convento anche Katarzyna, sua sorella,
più anziana di due anni: lei cambiò nome in suor Maria Felicitas, l’altra in
suor Maria Perpetua. La specialità di suor Maria Felicitas era l’insegnamento
del lavoro domestico e manuale: prima a Düsseldorf, poi a Kup, infine a Nysa,
nella casa di Santa Elisabetta per suore anziane e malate. Assistette impotente
allo scempio della casa e delle consorelle operato da soldati dell’Armata Rossa
tra il 23 e il 24 marzo 1945. Il 25 marzo, quell’anno Domenica delle Palme,
alcuni armati entrarono nel refettorio e cercarono di prelevare alcune suore.
Suor Maria Arkadia Kroll, la superiora, accorse a difenderle, ma subì un colpo
così forte da rinvenire solo il giorno dopo. Suor Maria Felicitas si precipitò
a sua volta per aiutarla, quando fu notata da uno dei soldati. Lottò con tutte
le sue forze per non cedergli, tanto da venir indirettamente lodata dagli altri
militari. Il soldato la minacciò, ma lei in risposta stese le mani in forma di
croce e gridò: «Viva Cristo R…». Non poté finire la frase, perché il soldato le
sparò, quindi la finì prendendola a calci sulla testa e al petto. Nel maggio
successivo avrebbe compiuto cinquantasei anni. Insieme ad altre nove Suore di
Santa Elisabetta, vittime della violenza e della persecuzione da parte dei
soldati, fu beatificata l’11 giugno 2022 nella cattedrale di San Giovanni
Battista a Breslavia, sotto il pontificato di papa Francesco. La memoria
liturgica delle dieci suore ricorre l’11 maggio, giorno della nascita al Cielo
della religiosa scelta a capo del gruppo, suor Maria Paschalis Jahn.
Anna Ellmerer nacque il 12 maggio 1889 a Grafing, in Baviera, figlia di un pastore e casaro e della figlia di un locandiere. Era l’ultima di quattro figli, dei quali uno solo era maschio. La madre morì quando lei aveva tre anni, quindi il padre si risposò.
A ventidue anni, il 20 giugno 1911, domandò di entrare nella congregazione delle Suore di Santa Elisabetta. Nello stesso giorno entrò in convento anche Katarzyna, sua sorella, più anziana di due anni: lei cambiò nome in suor Maria Felicitas, l’altra in suor Maria Perpetua, omaggiando quindi le due martiri Perpetua e Felicita.
La specialità di suor Maria Felicitas era l’insegnamento del lavoro domestico e manuale: aveva infatti frequentato un corso per diventare insegnante di ricamo, economia domestica e ginnastica nelle scuole femminili popolari, medie e superiori. Fino al 1939 insegnò nella casa di San Giovanni a Düsseldorf. Per un breve periodo fu a Kup; dal marzo 1941, invece, passò nella casa di Santa Elisabetta a Nysa, casa di riposo per suore anziane e malate.
Nel corso della seconda guerra mondiale, anche a Nysa arrivarono le notizie relative a quanto accaduto in altri conventi: molte Suore di Santa Elisabetta avevano perso le loro case, erano state violentate, uccise o entrambe le cose.
Il 22 marzo la superiora, suor Maria Arcadia Kroll, chiese alle giovani suore di andare via, mentre le suore anziane moltiplicavano le loro preghiere. L’Armata Rossa arrivò a Nysa tra il 23 e il 24 marzo 1945. Anche lì, le suore vennero catturate, specie quando dovevano uscire dai conventi per andare a curare i malati a domicilio.
I soldati giunsero nella casa di Santa Elisabetta il 24. La loro irruzione fu tanto repentina che i testimoni dell’accaduto, successivamente, poterono offrire solo testimonianze frammentarie. Da quel che è stato possibile ricostruire, risulta che le suore ricevettero l’ordine di riunirsi nel refettorio, situato nel seminterrato; portarono lì anche le consorelle inferme, che gli aggressori non considerarono per i loro scopi.
Un soldato, a un certo punto, scorse una giovane suora, della quale non è stato tramandato il nome, seduta accanto al forno. L’afferrò per portarla con sé, ma quella gli resistette, chiedendo aiuto. Mentre gli altri soldati deridevano il compagno, incapace di tenere testa a una donna, perdipiù religiosa, un’altra suora, suor Maria Sapientia Heymann, assisteva spaventata.
Raccolse tutto il suo coraggio e si avvicinò al soldato, supplicandolo di smetterla. Dopo qualche attimo di esitazione, lui estrasse la pistola e sparò. Suor Maria Sapientia morì sul colpo. Suor Maria Felicitas assistette impotente allo scempio della casa e delle consorelle, operato dai soldati.
Il giorno dopo, 25 marzo, nel quale quell’anno cadeva la Domenica delle Palme, alcuni armati entrarono nel refettorio e cercarono di prelevare alcune suore. Suor Maria Arkadia Kroll, la superiora, accorse a difenderle, ma subì un colpo così forte da rinvenire solo il giorno dopo.
Suor Maria Felicitas si precipitò a sua volta per aiutarla, quando fu notata da uno dei soldati. Lottò con tutte le sue forze per non cedergli, tanto da venir indirettamente lodata dagli altri militari. Il soldato la minacciò, ma lei in risposta stese le mani in forma di croce e gridò: «Viva Cristo R…». Non poté finire la frase, perché il soldato le sparò, quindi la finì prendendola a calci sulla testa e al petto. Nel maggio successivo avrebbe compiuto cinquantasei anni.
Il 26 marzo, il corpo di suor Maria Felicitas fu sepolto nel giardino della casa di Santa Elisabetta, accanto alle tombe di suor Maria Sapientia e di suor Maria Melusja Rybka, morte anche loro il 24 marzo.
Tuttavia, negli anni ’60 del 1900 quella porzione di terreno venne espropriata, per costruirvi sopra una fabbrica di automobili. A quel punto le suore, nottetempo e all’insaputa delle autorità comuniste, traslarono i resti in una tomba comune, nello stesso giardino, dove trovarono sepoltura anche cinque laici.
Suor Maria Felicitas, suor Maria Melusja e suor Maria Sapientia, più altre sette Suore di Santa Elisabetta, vittime della violenza e della persecuzione da parte dei soldati, per la fama di martirio e di segni che da sempre le aveva circondate, furono beatificate nella cattedrale di San Giovanni Battista a Breslavia l’11 giugno 2022, nella Messa presieduta dal cardinal Marcello Semeraro, Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, come inviato di papa Francesco.
La loro memoria liturgica ricorre l’11 maggio, giorno della nascita al Cielo della religiosa scelta come capo del gruppo, suor Maria Paschalis Jahn.
Autore: Emilia Flocchini
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/99209
Søster M. Felicitas
(Anna) Ellmerer
Martyrsøstre 1945
10.06.2022
25. mars 1945 ble søster
M. Felicitas (Anna) Ellmerer skutt i Nysa. Hun ble født 12. mai 1889 i Grafing
nær München (München og Freising erkebispedømme). 1911 gikk hun inn i St.
Elisabethsøstrenes kongregasjon. Hun avla evige løfter 5. juli 1923 i Wrocław.
Hun var lærer og pedagog i Düsseldorf, Kup og Nysa. Sovjetiske soldater
stasjonert på St. Elisabethhjemmet angrep søstrene stadig, som derfor opplevde
mange dager med frykt og skrekk. Som svar på soldatenes brutale oppførsel ba
priorinnen dem om å la søstrene være i fred. En av soldatene slo henne med et
geværløp, noe som førte til at hun mistet bevisstheten. Søster M. Felicitas
skyndte seg til hennes hjelp. En soldat utnyttet dette og prøvde å ta henne med
seg ut. Søster M. Felicitas forsvarte seg sterkt og sto imot, så avfyrte
soldaten et varselskudd. Søsteren sto tappert mot veggen, strakte ut hendene i
form av et kors og ropte høyt ut: „Evig lever Kristus Ko…!” Det siste ordet ble
avbrutt av en dødelig kule. Den sinte overfallsmannen trampet på sitt offers
hode og bryst med tunge støvler. Hennes jordiske rester hviler i en massegrav i
klosterhagen i Nysa på Słowiańska 16 (nå Opole bispedømme).
Se presentasjon: Å kunne si “nei” – Søster M. Felicitas
Ellmerer 12.05.1889 – 25.03.1945
SOURCE : https://stelisabeth.katolsk.no/2022/06/10/soster-m-felicitas-anna-ellmerer/
Proces beatyfikacyjny s. Paschalis Jahn i jej dziewięciu towarzyszek
Ks. abp Marian Gołębiewski
Kościół, który na Dolnym Śląsku trwa od ponad tysiąca lat, nieustannie sięga do bogactwa swojej historii, odkrywając jej chlubne i bolesne karty. Jedną z nich zapisało swoim życiem i męczeńską śmiercią grono sióstr elżbietanek prowincji wrocławskiej, które w trudnych okolicznościach końca drugiej wojny światowej poniosły śmierć z rąk żołnierzy sowieckich. Przez długie lata, prawda o ich męczeństwie, z racji na okoliczności polityczne, trwała jedynie w pamięci świadków tych tragicznych zdarzeń. W sześćdziesiąt siedem lat po zakończeniu wojny, dzięki zmianom ustrojowym, możliwe staje się odkrycie i ukazanie wspólnocie Kościoła tego głębokiego świadectwa wiary.
Po dopełnieniu wymaganych prawem kanonicznym formalności, uzyskawszy zgodę
właściwych biskupów diecezjalnych, pozytywną opinię Konferencji Episkopatu
Polski i nihil obstat Stolicy Apostolskiej, z radością ogłaszam
rozpoczęcie procesu beatyfikacyjnego siostry M. Paschalis Jahn i dziewięciu
Towarzyszek ze Zgromadzenia Sióstr św. Elżbiety.
S. M. Paschalis (Maria Magdalena) Jahn, urodziła się 7 kwietnia 1916 r. w
Nysie, jako najstarsza z czwórki rodzeństwa. Została ochrzczona w kościele
parafialnym św. Jana Chrzciciela w Nysie. Dorastała w atmosferze wiary,
odznaczając się w całym swym życiu zaufaniem Bogu, pobożnością, odwagą,
uczynnością i zatroskaniem o innych. W czasie pobytu w Westfalii, dokąd udała
się wraz z rodziną z powodu trudnej sytuacji materialnej, wstąpiła do Sodalicji
Mariańskiej. Po powrocie do Nysy 30 marca 1937 r. wstąpiła do Zgromadzenia
Sióstr św. Elżbiety. Trzeciego października 1938 r. rozpoczęła nowicjat i
otrzymała imię siostra Maria Paschalis. Pierwszą profesję zakonną złożyła w 1939
r. Po złożeniu ślubów przebywała na placówkach w Kluczborku, Głubczycach i
Nysie. W marcu 1945 roku przełożeni, w obawie przed działaniami wojennymi,
zobowiązali siostrę Paschalis do opuszczenia miasta. Udała się ona na teren
Czech. Przebywała w miejscowościach Losiny Wielkie i Sobotin (Zöptau). 11 maja
1945 r. siostra Paschalis brutalnie zaatakowana przez żołnierza sowieckiego,
broniąc swej czystości i wiary została przez niego zastrzelona. Pochowano ją na
cmentarzu parafialnym. Ludność miejscowa nazwała ją „białą różą z Czech”.
Podobny jak siostrę Paschalis, los spotkał pozostałe z kandydatek na ołtarze.
Należą do nich: siostra M. Rosaria (Elfrieda) Schilling urodzona w
1908 r. we Wrocławiu, zamordowana 23 lutego 1945 r. w Nowogrodźcu (obecnie
diecezja legnicka); siostra M. Adela (Klara) Schramm urodzona w 1885
r. w Łącznej, zginęła wraz z chorymi, którym posługiwała w Godzieszowie
(diecezja legnicka) 25 lutego 1945 r.; siostra M. Sabina (Anna) Thienel urodzona
w 1909 r. w Rudziczce, zamordowana w Lubaniu (obecnie diecezja legnicka) 1
marca 1945 r.; siostra M. Sapientia (Łucja) Heymann urodzona w 1875
r. w Lubieszu k. Wałcza, zamordowana 24 marca 1945 r. w Nysie (obecnie diecezja
opolska); siostra M. Melusja (Marta) Rybka urodzona w 1905 r. w
Pawłowie, zamordowana 24 marca 1945 r. w Nysie (obecnie diecezja
opolska); siostra M. Adelheidis (Jadwiga) Töpfer urodzona w 1887 r. w
Nysie, zamordowana w dniu 25 marca 1945 r. w Nysie (obecnie diecezja
opolska); siostra M. Felicitas (Anna) Ellmerer urodzona w 1889 r. w
Grafing (Niemcy), zamordowana 25 marca 1945 r. w Nysie (obecnie diecezja
opolska); siostra M. Edelburgis (Juliana) Kubitzki ur. 1905 r. w
Dąbrówce Dolnej, zamordowana 20 lutego 1945 r. w Żarach (obecnie diecezja
zielonogórsko-gorzowska) oraz siostra M. Acutina (Helena) Goldberg urodzona
w 1882 r. w miejscowości Dłużek, powiat Niedzica, zamordowana w dniu 2 maja
1945 r. w okolicach Krzydliny Wielkiej.
Wszystkie siostry złożyły najwyższy dowód wierności Bogu i pełnej miłości
służby człowiekowi. Broniąc własnej czystości i stając w obronie innych,
poniosły śmierć z rąk żołnierzy Armii Czerwonej. Pomimo upływu czasu i
niesprzyjających okoliczności politycznych, w Kościele wrocławskim trwa pamięć
o ich niezwykłym świadectwie męczeństwa. Gromadzone są również dowody łask
otrzymywanych za ich wstawiennictwem.
W lutym ubiegłego roku wpłynęła na moje ręce prośba Zgromadzenia Sióstr św.
Elżbiety o wszczęcie postępowania beatyfikacyjnego na etapie diecezjalnym w
celu zbadania opinii męczeństwa Siostry M. Paschalis Jahn i dziewięciu
Towarzyszek. Pomimo że miejsca ich śmierci znajdują się obecnie na terenie
kilku diecezji (diecezji legnickiej, opolskiej, zielonogórsko-gorzowskiej,
archidiecezji wrocławskiej oraz archidiecezji w Ołomuńcu w Czechach), poprzez
fakt, iż wszystkie siostry przynależały do prowincji wrocławskiej oraz że
zginęły w podobnych okolicznościach, po rozpoznaniu sprawy, uznałem za wskazane
podjęcie czynności prawnych, których istotnym elementem stało się powołanie
Trybunału diecezjalnego i ustalenie terminu pierwszej sesji procesu.
W związku z rozpoczynającym się procesem Siostry M. Paschalis Jahn (1916-1945)
i dziewięciu Towarzyszek Męczenniczek ze Zgromadzenia Sióstr św. Elżbiety,
zapraszam i zachęcam wszystkich wiernych świeckich, duchownych i osoby życia
konsekrowanego do wzięcia udziału w uroczystej Mszy św. w archikatedrze
wrocławskiej w dniu 25 listopada 2011 r. o godz. 10.00. Będę ją sprawował
w intencji beatyfikacji Sług Bożych. Po Mszy św. odbędzie się uroczysta
publiczna sesja procesu beatyfikacyjnego.
Mając na względzie fakt upływu czasu i okoliczności historycznych, zwracam się
również z prośbą o zgłaszanie świadectw dotyczących życia, prowadzonej
działalności, męczeńskiej śmierci i oznak kultu Sług Bożych.
Uwagi te mogą dotyczyć również otrzymanych łask i wysłuchanych próśb przez ich
wstawiennictwo.
Wszelkie informacje oraz ewentualne zastrzeżenia proszę kierować na adres
postulatorki procesu: Postulator ds. Kanonizacji Siostry M. Paschalis Jahn i
dziewięciu Towarzyszek, ul. św. Józefa 1/3, 50-329 Wrocław. Proszę również o
przesłanie ewentualnych dokumentów, listów czy wspomnień związanych z życiem
kandydatek na ołtarze.
Rozpoczynające się dzieło sprawy kanonizacyjnej Siostry M. Paschalis Jahn i
dziewięciu Towarzyszek ze Zgromadzenia Sióstr św. Elżbiety z serca polecam
Waszej, Umiłowani, modlitwie i trosce.
+ MARIAN GOŁĘBIEWSKI
ARCYBISKUP METROPOLITA WROCŁAWSKI
Voir aussi : https://news.rcdos.ca/2022/06/13/martyred-nuns-beatified-in-poland/