Bienheureuse Leonella
Sgorbati
Religieuse missionnaire
italienne martyre (+ 2006)
Née le 9 décembre 1940 à Gazzola, morte le 17 septembre 2006 à Mogadiscio en Somalie.
Entrée chez les religieuses missionnaires de la consolation en 1963 Rosa Maria Sgorbati prend le nom de Leonella et est envoyée au Kenya. Elle prononce ses vœux définitifs en 1972.
En 2001 elle rejoint la Somalie pour fonder une école pour SOS Villages d'enfants.
Elle est abattue avec son garde du corps en pleine rue le 17 septembre 2006 à cause de sa foi.
décret de reconnaissance du martyre le 9 novembre 2017 (en anglais)
- SOS Villages
d'Enfants en Somalie pleure la mort tragique de Sœur Leonella
Sgorbati, une Italienne de 66 ans qui était responsable de la mise en place et
de la gestion d'une école d'infirmières à la clinique SOS de Mogadiscio, seul
hôpital de Somalie à disposer d'une maternité et d'un centre gynécologique.
- Télégramme de Benoît XVI suite à l'assassinat d'une religieuse
Informé de la mort tragique de sœur Leonella Sgorbati, barbarement tuée à Mogadishu, le pape Benoît XVI désire faire parvenir l'expression de sa proximité à l'institut missionnaire comme à la famille de la religieuse regrettée qui menait avec joie une œuvre appréciée au service des populations somaliennes, spécialement, en faveur des enfants à naître et dans le domaine de la formation sanitaire...
- Béatification le 26 mai 2018 à Piacenza.
- Béatification d'une religieuse italienne tuée en Somalie en
2006, VaticanNews.
«Sœur Leonella a vécu
pleinement sa passion pour le Christ avec un cœur de disciple, à la recherche de
Dieu et de sa volonté, détachée de tout, et entièrement disponible à
l'obéissance»
Cardinal Amato, le 26 mai
2018
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/13233/Bienheureuse-Leonella-Sgorbati.html
Sœur Leonella Sgorbati,
martyre en Somalie, béatifiée
Isabelle
Cousturié | 13 novembre 2017
La missionnaire italienne
de la Consolata, assassinée le 17 septembre 2006 à Mogadiscio par deux
extrémistes musulmans, va être béatifiée ce 26 mai.
Leonella Sgorbati était
une femme de dialogue qui avait toujours « le regard tourné vers
l’avenir », dotée d’un coeur « extra large », adorée par tous
les élèves des écoles qu’elle a fondées en trente ans au Kenya et qu’elle
essayait de faire en Somalie, dans un environnement beaucoup plus compliqué, la
décrivent ses consoeurs missionnaires de la Consolata, à la veille de sa
béatification, ce samedi 26 mai dans la cathédrale de Piacenza dans le nord de
l’Italie.
Le 17 septembre 2006,
sœur Leonella Sgorbati a été abattue en pleine rue avec son garde de corps par
des extrémistes musulmans, aux abords de l’hôpital pédiatrique de Mogadiscio,
en Somalie. Ses derniers mots avant de mourir ont été : « Je
pardonne ! Je pardonne ! ». Le pardon est la signature de son
martyre ! Un mot qu’elle a fait sien, jour après jour, avec héroïsme,
trouvant le courage de surmonter toutes les peurs que peut susciter de vivre
dans un pays déchiré par dix années de guerre civile, de famine, de banditisme
et de fondamentalisme religieux. « Il y a une balle avec mon nom écrit
dessus et Dieu seul sait quand elle arrivera », disait-elle. Mais sa vie,
elle l’a donnée au Seigneur et elle ajoutait toujours : « Il peut faire de
moi ce qu’il veut ». La reconnaissance de son martyre en « haine de
la foi » par le pape François, remonte au 8 novembre dernier. Depuis
octobre 2008, sa croix est conservée dans la basilique Saint-Barthélemy sur
l’île, à Rome, consacrée à la mémoire des nouveaux martyrs des XXe et XXIe siècles.
Son martyre, signe d'espérance
Rosa Maria Sgorbati est
originaire du Piémont, en Italie. Elle avait 66 ans quand elle a été tuée par
deux membres de l’union des tribunaux islamiques, une alliance qui souhaitaient
instaurer un État régi intégralement par la charia. Son garde du corps, Mohamed
Mahamud, un musulman, père de quatre enfants, a bien essayé de faire bouclier
entre elle et les tueurs, mais il a été, lui aussi, tué.
Lire aussi :
Maria
Teresa Carloni, la mystique auxiliatrice des chrétiens persécutés
Un symbole fort selon
l’évêque de Djibouti, Mgr Giorgio Bertin, franciscain, chargé du procès en
béatification de sœur Leonella. Chrétiens et musulmans qui cherchent à partager
leur vie doivent s’attendre à ce que cela puisse arriver. Pour l’évêque, il ne
s’agit pas d’une simple coïncidence : « Pour moi, la mort d’une italienne
et d’un somalien, d’une chrétienne et d’un musulman, d’une femme et d’un homme,
nous dit qu’il
est possible de vivre ensemble, vu qu’il est possible de mourir ensemble ».
Et c’est la raison pour laquelle le martyre de sœur Leonella, selon lui, doit
être vu comme un signe d’espérance.
Le pardon à tout prix
« Nous devrions
avoir pour vœu celui de servir la mission au prix même de notre vie. Nous
devrions être contents de mourir sur la brèche », disait
le fondateur des missionnaires de la Consolata, le bienheureux Giuseppe
Allamano. Leonella qui l’aimait beaucoup, passait son temps à étudier sa
spiritualité pour l’incarner dans sa propre vie : « J’espère qu’un
jour le Seigneur, dans sa bonté, m’aidera à tout Lui donner ou alors… Il se le
prendra… Car Lui sait que c’est réellement ce que je veux », disait-elle.
Et sœur Leonella voulait « tout donner » parce qu’elle « aimait
tant », disent ses consoeurs. Et cet amour la portait à « sans cesse
pardonner ».
Lire aussi :
Pierre
Claver, le saint qui a baptisé 300 000 âmes
Une de ses consœurs
tanzanienne peut en témoigner, elle qui a appris, grâce à ses enseignements, à
pardonner après la mort tragique de son propre frère. Elle lui disait :
« C’est toi qui doit commencer à faire ce geste de pardon, n’attends pas
que ton frère s’excuse », lui avait-elle dit, en faisant comprendre
qu’elle la première s’exerçait depuis longtemps à pardonner. Le rôle
éducatif et caritatif de Leonella en Somalie, mais également au Kenya, où elle
a commencé sa mission en Afrique, fut immense et éprouvant, mais elle
l’exerçait toujours avec le sourire aux lèvres, témoignent ceux qui l’ont
connue. C’était comme sa carte de visite. Lorsqu’on lui demandait :
« Pourquoi tu souris tout le temps, même aux gens que tu ne connais pas
? » elle répondait : » Comme ça ceux qui me regardent souriront à
leur tour et ils n’en seront qu’un peu plus heureux ».
SOURCE : https://fr.aleteia.org/2017/11/13/soeur-leonella-sgorbati-martyre-en-somalie-bientot-beatifiee/
Causes des saints: Sœur
Leonella Sgorbati, italienne, martyre en Somalie
Des Sœurs Missionnaires
de Consolata
NOVEMBRE 09, 2017
22:29 MARINA DROUJININAPAPE
FRANÇOIS, ROME, TÉMOINS
DE LA FOI
Le pape François a
reconnu le martyre de Leonella Sgorbati, au cours de l’audience accordée
au préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le cardinal Angelo
Amato, mercredi 8 novembre 2017. Cette Sœur Missionnaire de Consolatia, a été
tuée « en haine de la foi » en 2006, en Somalie.
La reconnaissance du
martyre ouvre la voie à sa béatification : un miracle ultérieur ne sera
pas utile.
Sœur
Leonella, au siècle Rosa Sgorbati, est née le 9 décembre 1940 à
Gazzola, en Émilie-Romagne, où elle a passé sa jeunesse.
En 1963, elle entre chez
les Sœurs Missionnaires de Consolata à Sanfrè, dans la province de Cuneo, où
elle fait les vœux définitifs en novembre 1972.
Après une formation à
l’école de soins infirmiers au Royaume-Uni (1966-1968), elle est nommée au
Kenya en septembre 1972 où elle sert dans différents hôpitaux.
En 1983, Sœur Leonella
commence des études ultérieures en sciences infirmières et elle devient, en
1985, la tutrice de l’école d’infirmiers de l’hôpital de Nkubu, à Meru.
En novembre 1993, elle
est élue supérieure régionale des Sœurs Missionnaires de Consolata du
Kenya : un poste qu’elle avait occupé pendant six ans.
Après une année
sabbatique, elle passe plusieurs mois à l’hôpital pédiatrique de Mogadiscio, en
Somalie, pour étudier la possibilité d’ouvrir une école de soins infirmiers à
l’hôpital tenu par l’organisation SOS Children’s Village. Grâce au travail
de sœur Leonella, l’école est ouverte en 2002. Les 34 premières infirmières ont
obtenu leur diplôme en 2006, certifié par l’Organisation mondiale de la santé.
Sœur Leonella est abattue
avec son garde de corps, le 17 septembre 2006 près de l’hôpital pédiatrique de
Mogadiscio. Ses derniers mots ont été « Perdono, perdono! »
(« Je pardonne, je pardonne ! »)
NOVEMBRE 09, 2017
22:29 PAPE
FRANÇOIS, ROME, TÉMOINS
DE LA FOI
Béatification de soeur
Leonella Sgorbati, martyre du pardon
« Si l’on peut
mourir ensemble, alors on peut aussi vivre ensemble »
MAI 26, 2018 20:09ANITA BOURDINSAINTS,
BIENHEUREUX
« A la rancœur, le
martyr chrétien répond par l’amour », souligne le cardinal Amato qui a
présidé, au nom du pape François, ce samedi 26 mai 2018, à Piacenza (Italie) la
béatification d’une religieuse tuée en Somalie le 17 septembre 2006, sœur
Leonella Sgorbati (1940-2006) surnommée affectueusement « géante » ou
« tremblement de terre ».
« Le martyre de sœur
Leonella devient une semence d’espérance répandue sur la terre des hommes, et
qui portera des fleurs et des fruits de bien », a encore affirmé le
cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints,
dans son homélie, rapportée par Vatican News en italien.
Pour lutter contre ses
faiblesses quotidiennes, sœur Leonella Sgorbati s’était en effet donné pour
règle de vie de « donner tout », « aimer beaucoup »,
d’ »aimer tout le monde » et de « toujours pardonner ».
Le cardinal Amato a
souligné sa « grande charité », et sa capacité à « se donner pour le bien
des autres jusqu’au sacrifice extrême » : « Sœur Leonella a vécu
pleinement la passion pour le Christ avec un cœur de disciple, à la recherche
de Dieu et de sa volonté, détachée de tout et entièrement disponible à l’obéissance. »
Elle savait qu’elle
risquait sa vie. Elle avait confié : « Il y a une balle avec mon nom
dessus, mais seul Dieu sait quand cela arrivera. »
Ce fut le dimanche 17
septembre 2006, vers midi : la religieuse avait terminé ses cours avec les
étudiants en soins infirmiers, rentrait chez elle accompagnée de son garde du
corps, un musulman, armé. Une balle a atteint la religieuse dans le dos et la
tentative du garde pour la protéger de son corps fut vaine. Il fut lui aussi
touché et il en mourra. A l’hôpital, la religieuse a eu la force de se
prononcer trois fois le mot « pardonner », ont rapporté des témoins.
« L’assassinat de Sœur
Leonella révèle le poison qui se cache dans le cœur des gens aveuglés par la
haine, a ajouté le cardinal Amato. Le martyr chrétien n’est pas un destructeur
fanatique, mais un défenseur héroïque de la vie et un messager de fraternité,
de charité et de pardon. »
Sœur Leonella avait été
très impressionnée par l’histoire des martyrs trappistes en Algérie : elle
avait distribué l’histoire de leur vie aux communautés de la région. Elle
disait : « Le martyre fait partie de notre vie quotidienne ici. Le
martyre du sang seulement si Dieu nous le demande … »
Mgr Giorgio Bertin,
franciscain, évêque de Djibouti, et administrateur apostolique de Mogadiscio
et président de Caritas Somalie, souligne, toujours selon la même
source, le message d’espérance à tirer de la mort de sœur Leonella et de son
garde du corps: « Pour moi, la mort d’une Italienne et d’un Somalien,
d’une chrétienne et d’un musulman, d’une femme et d’un homme, nous dit que si
l’on peut mourir ensemble, alors on peut aussi vivre ensemble. »
MAI 26, 2018 20:09 SAINTS,
BIENHEUREUX
SOURCE : https://fr.zenit.org/articles/beatification-de-soeur-leonella-sgorbati-martyre-du-pardon-en-somalie/
Also
known as
Rosa Maria Sgorbati
Profile
Youngest of three children born
to Carlo Sgorbati and Giovannina Teresa Vigilini; she was baptised almost
immediately after birth at her parish church of
San Savio. The family moved to Milan, Italy on 9
October 1950 when
Leonella was 9 so her father could
find work; he died less
than a year later on 16 July 1951 when
Leonella was 10 years old. She felt a call to religious life and missionary work
in her mid-teens, but at her mother‘s
request she waited until age 20 to make a final decision. She joined the Consolata
Mission Sisters in San Fre, Cuneo, Italy on 5 May 1963,
making her profession in November 1972,
and taking the name Leonella.
She studied nursing from 1966 to 1968.
Assigned to Kenya in
September 1970,
she worked at the Consolata Hospital Mathari
in Nyeri, and the Nazareth Hospital in
Kiambu from 1970 to 1983;
part of her work was as a midwife.
After additional training,
she began teaching nursing in
Nkubu Hospital in
Meru, Kenya in 1985.
Regional superior of the Sisters in Kenya from
November 1993 to 1999.
In 2001 she
began work on what would become the Hermann Gmeiner School of Registered
Community Nursing attached
to the SOS Children’s Village hospital in
Mogadishu, Somalia; it opened in 2002 with
Sister Lenoella in charge and conducting part of the teaching.
Following a trip to Italy in 2006,
she had trouble being allowed back in to Mogadishu as Islamic courts had taken
control of the area; she managed to return to her work at the hospital on 13
September 2006.
Sister Leonella and her guard and driver,
Mohamed Osman Mahamud, a Muslim father of
four, were murdered four
days later in retaliation for Pope Benedict
XVI having quoted a 600-year-old text that dismissed the contributions
of Islam, gunned down in the street as she walked from the children‘s hospital.
She died forgiving
her attackers. Martyr.
Born
9
December 1940 at Gazzola, Piacenza, Italy as Rosa
Maria Sgorbati
shot just
after 12:30pm on 17
September 2006 outside
her children‘s hospital in
Mogadishu, Somalia
funeral conducted at
the Consolata Chapel in Nairobi, Kenya
8
November 2017 by Pope Francis (decree
of martyrdom)
beatification recognition
celebrated at the Cattedrale di Santa Maria Assunta e Santa Giustina in Piacenza, Italy,
presided by Cardinal Angelo
Amato
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em português
Readings
I forgive, I
forgive. – Blessed Leonella’s dying words
Sometimes, certain people
are asked for the supreme testimony of blood, which also happened a few days
ago to the Italian Religious, Sister Leonella Sgorbati, who died a victim of
violence. This Sister, who served the poor and the lowly in Somalia for many
years, died with the words “I forgive” on her lips: this is the most genuine
Christian witness, a peaceful sign of contradiction that demonstrates the
victory of love over hatred and evil. – Pope Benedict XVI, Angelus
Address, 24 September 2006
MLA
Citation
“Blessed Leonella
Sgorbati“. CatholicSaints.Info. 30 January 2022. Web. 17 September 2024.
<https://catholicsaints.info/blessed-leonella-sgorbati/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-leonella-sgorbati/
Pope: Sr Leonella
Sgorbati, an authentic Christian witness
Benedict XVI upheld the
Sister killed in Somalia as an example of "artisans of peace". He
called for prayers for men of the sea and their families.
Castel Gandolfo
(AsiaNews) The "logic of Christianity", that is, the giving of self
to others, at times to the point of sacrificing one's life, is testified to
around the world by many Christians who "lay down their lives for others
because of Jesus Christ, working concretely as servants of love and thus as
'artisans' of peace", just as Sr Leonella Sgorbati did. The example of the
missionary killed in Somalia was upheld today by Benedict XVI before 3,000
people in the internal courtyard of the Apostolic Palace of Castel Gandolfo.
Addressing the small festive
crowd that applauded him warmly and vigorously called out his name, Benedict
XVI made no other reference to a meeting set for tomorrow at Castel Gandolfo,
with ambassadors of Muslim majority counties accredited to the Vatican and some
Muslim religious leaders. Turning to today's Gospel, Benedict XVI talked
instead about the "logic of Christianity, which responds to the truth of
man created in the image of God, but at the same time counters his egotism, a
consequence of original sin. Each and every human being is drawn by love – that
is ultimately God himself – but often makes mistakes in concrete ways of
loving, and thus from a tendency with positive roots but often contaminated by
sin, bad intentions and actions can emerge."
Referring to the testimony
of "peace artisans", he said: "At times, some people are asked
for the supreme witness of their blood, as happened a few days ago with the
Italian religious, Sr Leonella Sgorbati, who was a victim of violence. This
sister, who for many years served the poor and little ones in Somalia, died
uttering the word 'forgiveness': here we have the most authentic Christian
witness, a pacific sign of contradiction that reveals the victory of love over
hatred and evil. There is no doubt that following Christ is difficult, but, as
He said, only those who lose their life for his sake, and for the sake of the
gospel, will save it (Mk 8:35), giving full meaning to their existence. There
is no other way to be his disciples; there is other path to testifying to his
love and aiming for gospel perfection. Mary helps us, who we invoke today as
the Blessed Virgin of Mercede, to open our hearts always to the love of God,
mystery of joy and holiness."
After the recital of the
Marian prayer, the pope recalled the upcoming celebration of World Maritime
Day. He said in English: "I would like to invite all of you to pray for
the men and women involved in seafaring, and for their families. I thank the
Lord for the work of the Apostleship of the Sea, which for many years has offered
human and spiritual support to those who live this difficult and challenging
way of life." The pope then applauded recent initiatives taken by the
International Maritime Organization to contribute to the fight against poverty
and hunger.
SOURCE : http://www.asianews.it/news-en/Pope:-Sr-Leonella-Sgorbati,-an-authentic-Christian-witness-7299.html
Nun killed in backlash
over Regensburg declared a martyr
Nov 9, 2017
ROME BUREAU CHIEF
ROME— Undoubtedly, the
best-known sainthood cause Pope Francis advanced this week is that of Pope John
Paul I, the “Smiling Pope” of 33 days. But not to be overlooked is the
cause of an Italian nun murdered in hatred of the faith in Somalia,
allegedly killed during the uproar within the Muslim world following a speech
by Benedict XVI.
Sister Leonella Sgorbati,
a Consolata Missionary Sister, and her bodyguard, a Muslim named Mohamed Osman
Mahamud, where shot on Sept. 17, 2006, in Mogadishu. She was rushed to a
hospital, but died soon after as a result to her wounds. She had spent her
religious life working in Africa, mostly in Kenya.
“I forgive, I forgive, I
forgive,” were her last words, whispered to Marzia Feurra, another sister of
her congregation.
Francis’s ruling, which
took place on Wednesday but was announced by the Vatican on Thursday, declared
her a martyr, meaning that it’s been recognized that she was murdered in odium
fidei, in hatred of the faith.
In 2001, Sgorbati spent a
few months in the Somali capital because she wanted to open a nursing school in
the hospital run by the organization SOS Children’s Village. She managed to
open the school in 2002, and when the first students were ready, she took three
to Kenya to help enroll them in a local university.
She had trouble returning
to Somalia, but was eventually allowed to do so on Sept. 13, 2006, just days
before being murdered. Sgorbati and her body guard were ambushed by two men
who’d been hiding behind vehicles and kiosks.
When the first shot hit
her thigh, the body guard responded and shielded her with his body. He died at
the scene, while she was rushed to the hospital the two were already headed to.
However, her wounds were too severe: she’d been hit seven times.
At the time, Sgorbati was
one of only two Westerners left in Mogadishu because the city was in the grip
of Islamic militants.
Born Rosa Maria Sgorbati
in Italy back in 1940, she studied nursing and spend a decade in formation
before taking her perpetual vows.
To this day, the motive
of her murder remains unknown. However, it came two days after hardline Somali
cleric Sheikh Abubakar Hassan Malin had told worshippers at his mosque to hunt
down and kill whoever offended the Prophet Mohammed.
The cleric’s call was a
direct response to a speech that then-Pope Benedict XVI had delivered in
Ratisbona, Germany, the previous Tuesday. The German pontiff gave a 40-minute
academic lecture at the University of Regensburg on the relationship between
reason and faith.
In his remarks, Benedict
insisted that religion and reason need one another, and included a plea against
religious violence. However, he opened the speech with a reference to a 14th
century dialogue between the Byzantine emperor Michael II Paleologus and a
“learned Persian,” in which the emperor criticizes Islam.
The quote that caused the
furor followed: “He turns to his interlocutor somewhat brusquely with the
central question on the relationship between religion and violence in general,
in these words: ‘Show me just what Mohammed brought that was new, and there you
will find things only evil and inhuman, such as his command to spread by the
sword the faith he preached,'” the pope said, emphasizing that he was quoting
the emperor.
Reports made their way
around the world, sparking wide protest and a handful of acts of violence.
Seven churches were attacked in the West Bank and Gaza Strip, the pontiff was
burned in effigy in the streets of Ankara, and massive rallies took place in
majority Muslim states such as Indonesia and Iran, where seminaries were closed
in protest.
Seeing the widespread
uproar throughout the Muslim world and the concrete call from the Somali
cleric, Sgorbati’s murder was immediately connected to Benedict’s speech.
At the time, the papal
representative in Kenya, where the sister was buried, said that it was unclear
if her death could be attributed to religious extremism, adding that
“unfortunately,” she wasn’t the first Catholic missionary in Somalia to be
threatened.
Yet to this day,
observers believe the attack is related to the violent reactions against
Benedict’s speech, which continued even after he apologized for his remarks the
following Sunday, the day Sgorbati was murdered.
“I am deeply sorry for
the reactions in some countries to a few passages of my address at the
University of Regensburg, which were considered offensive to the sensibility of
Muslims,” he said.
“These in fact were a
quotation from a medieval text, which do not in any way express my personal
thought. … I hope that this serves to appease hearts and to clarify the true
meaning of my address, which in its totality was and is an invitation to frank
and sincere dialogue, with great mutual respect.”
The following Sunday,
Benedict also referred to Sgorbati, saying that some are asked to give “the
supreme testimony of blood.”
She “fell victim to
violence…This sister, who for many years served the poor and the children in
Somalia, died pronouncing the word ‘forgive,’…This is the most authentic
Christian testimony, a peaceful sign of contradiction which shows the victory
of love over hatred and evil.”
Today, the cross that
Sgorbati wore during her life is on display in Rome’s Church of St.
Bartholomew, which is entrusted to the Catholic Community of Sant’Egidio and
dedicated to modern-day martyrs.
VATICAN - The martyrdom
of Italian missionary Sr. Leonella Sgorbati has been recognized
Friday, 10 November 2017
Rome (Agenzia Fides) - "Our founder, Blessed Giuseppe Allamano, encouraged us to be at the service of the mission at the cost of life, and the recognition of Sister Leonella's martyrdom is a new impulse for us to live mission all the way": says to Fides Sister Renata Conti, Missionary of the Consolata, Postulator of the cause of beatification of her sister, Sister Leonella Sgorbati, with regards to the news of the recognition of the martyrdom on behalf of the Congregation for the Causes of Saints with the approval of the Holy Father.
Sister Leonella, an Italian missionary, died in Mogadishu (Somalia), on September 17, 2006, gunned down while she was going to the hospital where she served. Even Mohamed Mahamud, the guard who had tried to rescue her died, too.
"Our community has followed the whole procedure of the cause step by step with trepidation and anxiety - recalls Sister Renata - and today we feel immense joy. It was the general chapter of our institute in 2011 that decided to proceed with the cause of beatification of Sister Leonella, so she would become an example of how to live the mission in today's context".
The community of the Consolata Missionaries in Somalia, which Sister Leonella belonged to, is currently pending, says Sister Renata, but it has not been closed, as the hope is that they will soon return and resume service and one hopes that the beatification can contribute to this. "We have news that the Somali people have not forgotten Sister Leonella, that people have her in their heart as well as in Kenya, where she spent thirty years of mission", says Sister Renata.
At the beginning of December, Sr. Leonella's body translation will take place from the cemetery of Nazareth Hospital, just outside Nairobi, where she currently is, to Flora Hostel church.
Sister Leonella Sgorbati, was born on December 9, 1940 in Rezzanello di
Gazzola, province of Piacenza (Italy), she entered the Consolata Missionaries
in May 1963 and issued her perpetual vows in November 1972. After attending
nursing school in England, she was sent to Kenya in 1970. From 1970 to 1983 she
served in the hospitals of the Consolata of Mathari, Nyeri and Nazareth, on the
outskirts of Nairobi. In 1985 she became the principal teacher at the Nursing
School in Meru Hospital in Nkubu. On November 26, 1993, she was appointed
regional superior of the Consolata Missionaries of Kenya, a task she had
carried out for six years. In 2001, Sister Leonella spent several months in
Mogadishu to verify the possibility of creating a nursing school in a local
hospital run by an NGO. On April 18, 2002, the first professional school
courses began, the first students graduated in 2006. Sister Leonella managed to
obtain a diploma for her students which was internationally recognized by the
World Health Organization. On September 17, 2006 she was killed (see Fides
18/9/2006; 20/9/2006; 25/9/2006; 27/9/2006). (SL) (Agenzia Fides, 10/11/2017)
'I choose to love': Italian sister killed in Somalia on final stop before sainthood
May 21, 2018
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Sr. Leonella Sgorbati, an
Italian Consolata
Missionary working in Somalia, had no illusions about the danger of
her work.
"I know there is a
bullet with my name on it. I don't know when it will arrive, but as long as it
does not arrive, I will stay [in Somalia]," Sgorbati said in a March 2006
TV interview in Italy while on sabbatical.
Six months later,
Sgorbati's prediction came true. On Sept. 17, 2006, Sgorbati was leaving the
Consolata nursing school she helped found within the children's hospital in
Mogadishu; gunmen shot Sgorbati and her bodyguard several times. Both died of
their wounds.
Their deaths came a week
after Pope Benedict XVI gave a speech in Regensburg, Germany, quoting a
Christian emperor's criticism of Islam, enflaming anti-Christian tensions
across the Muslim world. Two days before Sgorbati and her bodyguard were
shot, a hardline Somali cleric told worshippers at his mosque,
"Whoever offends our prophet Muhammad should be killed on the spot by the
nearest Muslim."
Sgorbati is one of eight people Pope Francis submitted to the Congregation for the
Causes of Saints on Nov. 8 to further their processes to become saints. Others
included Jesuit Fr. Tomas Morales Pérez from Venezuela and Pope John Paul
I, who died after just 33 days as pope. Francis recognized Sgorbati as a
martyr, clearing the way for her beatification, the step before sainthood, this
spring. On May 26, Sgorbati will be beatified in her native Diocese of
Piacenza-Bobbio, Italy, in a special Mass.
Sgorbati spent more than
half of her life in Africa, first arriving in Kenya in the 1970s and serving as
superior general of the Consolata Missionary Sisters in Kenya from 1993 to
1999.
Many people she worked
with and served in Kenya wanted the beatification to take place in Kenya rather
than Italy, said Sr. Joan Agnes Matimu, the current regional superior of the
Consolata Missionary Sisters, who oversees congregations in Djibouti, Ethiopia,
Liberia and Kenya. There will be a thanksgiving Mass on May 27 in honor of
Sgorbati in Nairobi at the chapel where her remains are kept as well as
honorary Masses after the thanksgiving Mass.
According to a
biography by the Consolata Missionary Sisters, Sgorbati was born Dec. 9,
1940, in Rezzanello di Gazzola in northern Italy. In Kenya, she worked as a
midwife for 13 years and was also the head of the Consolata Nursing School in
Nkubu, helping women in rural areas located far from a health care facility.
Matimu said Sgorbati also
served in leadership with the Association of Sisterhoods of Kenya on the team
that helped create the Chemichemi Institute, a place for sisters to do
academic, formation, and spirituality courses. It was important to Sgorbati
that sisters have their own learning institution separate from religious men to
fully realize their potential, Matimu said.
Sgorbati was in Somalia
from 2000 to 2006, founding the nursing school in Mogadishu, the capital of
Somalia, to support needed health services in Somalia and give career options
to young people who could otherwise be lured into joining al-Shabab or other
terrorist groups.
"She always looked
forward to going back to nursing, so after her term [as superior general in
Kenya], when she was asked to go to Somalia, it was like a confirmation of a
desire she felt within her," Matimu said.
She enlisted help from
the Nursing Council of Kenya to register the Somalia school, which had been
difficult to do because an unstable government left the country's
infrastructure in a state of disrepair. When the first group of trainees
finished, Sgorbati returned to Kenya with four graduates so they could pursue
more specialized training. The hope was that these nurses with extra training
could eventually take over the management and teaching of the fledgling nursing
school.
"We deeply believed
that if we gave a chance to the young people, something different, they would
lay down their weapons," Matimu said. "Sister Leonella believed
deeply in that. She said, 'I know I am taking risks, I know I could be risking
my own life, but I will do it for love.' "
Sgorbati expanded on this
herself during an interview with a TV station, filmed after a month's
sabbatical in Italy and directly before she returned to Africa.
"She said there was
no problem of working with people of other culture and religion as long as
there is respect for each other, for where there is fear, there is no
love," Matimu said of the interview. "She said, 'I cannot be afraid
and at the same time love. I choose to love.' And that was just a few months
before she was killed."
After she was shot, as
she was bleeding to death, Sgorbati extended this love to her killers.
"I forgive, I
forgive, I forgive," she said, according to sisters who were with her when
she died.
Matimu said she thinks
extremists in Somalia may have been worried about Sgorbati's success with the
nursing school and worried she would try to convert the students to
Christianity. Somalia is a majority-Muslim country.
"Leonella never
talked to them about Jesus Christ, but human values, natural values, respect
for life, these things that are embraced in any culture, any religion,"
Matimu said.
After Sgorbati's death,
the United Nations helped move her body and evacuate the other Consolata
sisters from Somalia to Kenya. The community has not returned to the country.
The Consolata sisters
buried Sgorbati in Nairobi. As part of the process of becoming a saint,
Sgorbati was exhumed Sept. 30, 2017. Her body is now kept in the Flora Hostel
Chapel in Nairobi.
"When somebody is in
the process of sainthood, she is declared blessed or venerable, she is put in a
place where she is accessible to the people who would like to pray to God
through her intercession," Matimu said.
Matimu said Sgorbati was
selfless.
"Although her
martyrdom came suddenly, Sister Leonella put the lives of others first,"
she said.
Sgorbati is one of a
number of sisters and priests who worked in Africa now going through the
canonization process. She is the second Italian Consolata Missionary sister
working in Africa to reach this position after Pope Francis beatified Sr.
Irene Stefani on May 23, 2015.
Cardinal Maurice Michael
Otunga, the first Kenyan to become an archbishop and a cardinal in
the Catholic Church, is currently a servant of God, the first step toward
sainthood. He died in 2003 and, if canonized, would be the first Kenyan-born saint in modern times.
To become a saint, two
miracles need to be attributed to prayers made to the individual after his or
her death. Because Pope Francis recognized Sgorbati as a martyr, she can become a saint
after one verified miracle.
No group claimed
responsibility for the attack against Sgorbati and her bodyguard, but many
believe the attacks were related to Pope Benedict's speech before the shooting
and his mention of a Christian scholar critical of Islam. Later, Benedict apologized for his remarks, which he said "were
considered offensive to the sensibilities of Muslims."
Pope Benedict praised
Sgorbati after her death during a general audience a few weeks later about how
disciples must live in witness to Christ.
"Some are asked to
give the supreme testimony of blood, just as ... Sr. Leonella Sgorbati, who
fell victim to violence," he said Sept. 25, 2006.
"This sister, who
for many years served the poor and the children in Somalia, died pronouncing
the word 'forgive,' " Benedict said. "This is the most authentic
Christian testimony, a peaceful sign of contradiction which shows the victory
of love over hatred and evil."
[Rose Achiego is a
freelance writer and radio program producer based in Nairobi, Kenya.]
Tribute to Sister
Leonella Agorbati, killed in Somalia
Source: CISA
Catholic Information
Service Africa has sent us this tribute to Sr Leonella, who was shot dead on
Sunday on a visit to a children's hospital.
Sr Leonella Sgorbati,
Rosa, was born in Gazzola, Piacenza Italy on 9 December, 1940. In May 1963. She
joined the Consolata Missionary Sisters in San Fr Cuneo and took her perpetual
vows on November 19,1972.
After the nursing school
in England from 1966-1968, she was appointed to Kenya, where she reached on
September 6, 1970. From 1970 to 1983 she served alternately in Consolata
Hospital Mathari, Nyeri and Nazareth Hospital, on the northern outskirts of
Nairobi. In mid 1983, she started her advanced studies in nursing and in 1985
she became the principal tutor for the school of nursing attached to Nkubu
Hospital Meru.
On November 26,1993 she
was elected Regional superior of the Consolata Missionary Sisters in Kenya, a
duty she performed for six years. After a sabbatical, in 2001 she spent several
months in Mogadishu, Somalia, looking at the possibility of setting up a nursing
school in the hospital run by the SOS Village organisation in Somalia. The
project became a reality in 2002, and since April 18, 2002, Sister Leonella has
been in charge of the nursing school, whose first students graduated only in
2006.
In all this time she has
fought a long running battle with various government bureaucracies to assure an
internationally recognised diploma for her students. She succeeded in obtaining
for them an internationally recognised diploma by the WHO last August. She then
came back to Kenya, accompanied by three of her students, two girls and a young
man, to have them registered at Medical Training College (MTC) so as to form
the bulk of the future tutors at the school in Mogadishu.
Having succeeded, after
an uphill struggle, to secure them the necessary visa, funding and registration
at the school, she started scouting in Uganda for hospitals ready to train
other students of hers to work in operating theatres. In the meantime, she had
to face the difficulties of having her own re-entry visa to Mogadishu, due to
the new rules of the Islamic Courts that now control the region. She went back
to Mogadishu only on September 13, less than one week ago.
On Sunday September 17,
2006 at around 12.00 am (-4 GMT), she was ambushed while crossing the road that
separates the SOS hospital from the SOS village where the five Consolata
Sisters live. Her two assailants waited her, hidden behind the taxis and kiosks
that are found on that stretch of road at the entrance of the hospital. She was
shot first in the thigh; when her bodyguard fired back, they shot and killed
him, hitting the sister with two extra bullets, one of which entered her back
and severed the femoral artery, causing a massive haemorrhage. Taking promptly
to the theatre, she died shortly after. Her dying words were uttered in
Italian: pardono, pardono (I forgive, I forgive).
The news immediately
reached the SOS headquarters in Nairobi, and also her three students in Nairobi
who, shocked, immediately passed the news to the Consolata Sisters. At 3pm a
plane hired by SOS left Nairobi for Mogadishu to evacuate the body of Sr
Leonella and also the other three sisters still working in Mogadishu [Sr
Annalisa Costardi (66 years in Somalia since the times of Barre); Sr Gianna
Irene Peano (68 on 26 September in Somalia only for three years, with a
previous long experience in war-torn Liberia) and Sr Marzia Feurra (68 in
Somalia since Barres times).
The plane carrying the
body reached Nairobi at around 9pm Nairobi Time and the sisters body was taken
to the Lee Funeral Home. The Requiem Mass will take place on Thursday September
21, at the Consolata Shrine, Westlands starting at 10am. The body will be laid
in the church from 9am for viewing. She will be buried at Nazareth Hospital
cemetery. Bishop Giorgio Bertin of Djibuti, also Apostolic Administrator of
Somalia, will be present at the funeral.
Sister Leonella was well
aware of the danger surrounding her. As she used to say, she knew that there
was a bullet with her name engraved on it just waiting for her in Mogadishu.
But this never deterred her or discouraged her. She was certain that God wanted
her in Somalia. For her, that was the will of God. So nothing could stop her in
the mission undertaken, not even the knowledge that she could be killed any
time. For this reason she dedicated herself completely, sparing no effort and
truly turning every stone to accomplish the mission of setting up the school of
nursing, to give hope and a future to a country ravaged by war.
Her love for God and the
Somali people was stronger than any fear, and she strongly believed in the
people she was serving.
Tags: Sister
Leonella Agorbati, Somalia
SOURCE : https://www.indcatholicnews.com/news/6966
Africa: Pope Notes New Blessed Leonella Sgorbati ‘Let us pray together for Africa, that there may be peace there.’
MAYO 27, 2018 15:19ZENIT STAFFANGELUS
Pope Francis on May 27, 2028, asked for continued prayers for peace in Africa, noting the proclaiming blessed of Leonella Sgorbati, Consolata Missionary Sister, on May 26, 2018, at Piacenza, Italy.
Sister Sgorbati was “killed out of hatred of the faith in Mogadishu (Somalia), in 2006,” the Holy Father said. “Her life — spent for the Gospel and at the service of the poor –, as well as her martyrdom, represent a pledge of hope for Africa and for the whole world. Let us pray together for Africa, that there may be peace there.”
Sister Sgorbati was murdered on September 17, 2006. Her last words, as she lay dying of gunshot wounds, were: “I forgive, I forgive.” Pope Benedict XVI said at the time that he hoped that the death would be “a seed of hope” for a better future.
Leonella Sgorbati was born in Gazzola, Piacenza, Italy, on Dec. 9, 1940. She joined the Consolata Missionary Sisters in San Fre, Cuneo, in May 1963 and took her perpetual vows in November 1972.
After nursing school in England (1966-1968), she was appointed to Kenya, where she arrived in September 1970. From then until 1983 she served alternately at Consolata Hospital Mathari, Nyeri, and Nazareth Hospital in Kiambu on the northern outskirts of Nairobi.
In mid-1983, Sister Leonella started her advanced studies in nursing and in 1985 became the principal tutor at the school of nursing attached to Nkubu Hospital, Meru.
In November 1993 she was elected regional superior of the Consolata Missionary Sisters in Kenya, a duty she performed for six years.
After a sabbatical, in 2001 she spent several months in Mogadishu, looking at the possibility of setting up a nursing school in the hospital run by the SOS Village organization.
Hermann Gnemer School of Registered Community Nursing opened in 2002, with Sister Leonella in charge. The first 34 nurses graduated from the school this year, awarded certificates and diplomas by the World Health Organization because Somalia has had no government since 1991.
Sister Leonella was keen to train tutors for the nursing school. She returned to Kenya with three of her newly graduated nurses, to register them for further training at a medical training college.
She faced difficulties in obtaining her own
re-entry visa to Mogadishu, due to the new rules of the Islamic courts that now
control the city and its environs. She managed to return to Mogadishu on Sept.
13.
Africa: Pope Notes New Blessed Leonella Sgorbati |
ZENIT - English
SOURCE : https://zenit.org/2018/05/27/africa-pope-notes-new-blessed-leonella-sgorbati/
Sister Leonella
Sgorbati (1940 - 2006)
Missionary in Kenya and
Somalia, for thirty years she engaged in the training of professional nurses
Rosa Maria Sgorbati was
born on 9 December 1940 in Rezzanello di Gazzola, a small village in the
outskirts of Piacenza, where she spent her childhood and teenage years.
In 1950, she moved
with her family to Sesto San Giovanni and she joined the Azione Cattolica,
sharing its ideals and commitment. In 1963, she entered the order of the
Missionary Sisters of the Consolata, where she took the perpetual vows in
1972. In the meanwhile, Sister Leonella obtained her diploma in Nursing
Science, and in 1985 she became the most important tutor of the nursing school
of the Nabuk Hospital of Meru, in Kenya, where she had been moved. While
attending the duty, she offered youths a full training that granted them not
only professionalism but also life principles and Christian values.
In 1993, she was elected
Superior of her fellow sisters of the Consolata in Kenya, a duty she attended
for 6 years. In the meanwhile, the SOS, Kinderdorf International, an
institution that works in favour of children in difficult situations, demanded
the Institute to send one of the sisters to open a school for nurses in
Somalia. Sister Leonella made herself available and arrived in the land now
exhausted by 10 years of war and fundamentalism. The first nurses trained by
her got their diplomas in 2006, certified by the World Health Organization, as
Somalia had lacked a government since 1991.
As Sister Leonella wished
to train other tutors for the nursing school, she went back to Kenya, but
she met with major difficulties in going back to Mogadishu, because of the new
rules imposed by the Islamic Court that controlled the city and its hinterland.
Eventually, on 13 September 2006, sister Leonella managed to return to the
capital, but after four days only she was shot dead together with her
bodyguard outside the children’s hospital. The two murderers were hidden in a
taxi from which they fired several gunshots at her back. The cause of
beatification for sister Leonella Sgorbati was opened on 3 August 2013 and
closed in 2018. The ceremony of beatification took place in Piacenza
on 26 May 2018.
Reported by Paola
Focherini
Rosa Maria Sgorbati was
born in 1940 in Italy near Milan. From the time she was young, she wanted to be
a missionary. After college, she joined the Consolata Mission Sisters and took
the name Leonella. She studied nursing in England and then was offered the
opportunity to work in Kenya. For thirteen years, she served and worked in
Hospitals in Africa. She went on to start nursing schools where she would teach
local people to care for the sick. She oversaw the Registered Nursing school
recognized internationally in Africa. She is learning many of the languages of
the people so that she could teach them to care for others. Many of the areas
and countries she worked in Africa had much political and religious turmoil and
unrest. In 2006, she had just finished teaching a nursing class at a local
children’s hospital when she was shot and killed. Her final words were “I
forgive; I forgive; I forgive” It is believed that her death was motivated by
an extremist local religious leader who was seeking to kill all Christians.
Sister Leonella had no illusions about the danger of her work. She once said “I
know there is a bullet with my name on it. I don’t know when it will arrive,
but as long as it does not arrive, I will stay in Somalia.” She said
there was no problem of working with people of other culture and religion if
there is respect for each other, for where there is fear, there is no love,”
Leonella once said, ‘I cannot be afraid and at the same time love. I choose to
love.” Pope Francis declared her blessed and a martyr killed for her faith in
2018.
SOURCE : https://challengeyouthministry.com/saint-of-the-month-blessed-leonella-sgorbati/
I Forgive, I Forgive, I
Forgive: The Life and Legacy of Sister Leonella Sgorbati
09/31/2023 Washington
D.C. (International Christian Concern) – In the 1970s, Sister Leonella
Sgorbati of Italy first stepped foot in Africa, where she would spend the next
several decades until her untimely death in 2006. She lived in Kenya for many
years, working as a midwife and serving as the head of the Consolata Nursing
School. Sgorbati also helped create the Chemichemi Institute, an academic
institution for women to access an education and spiritual support.
Eventually, Sgorbati
crossed the northern border into Somalia. Despite the terrorism that ran
rampant in the nation, Sgorbati held hope for the next generation. She helped
create a nursing school in the capital city of Mogadishu, to expand the
region’s healthcare offerings, but also provide opportunities to young adults
who may otherwise be seduced by al-Shabaab recruiters.
Sister Joan Agnes Matimu,
the current regional superior of the Consolata Missionary Sisters, recalled,
“We deeply believed that if we gave a chance to the young people, something
different, they would lay down their weapons. Sister Leonella believed deeply
in that. She said, ‘I know I am taking risks. I know I could be risking my own
life, but I will do it for love.’ “
While she worked with
people from a variety of backgrounds in Somalia, Sgorbati chose to bridge the
differences they faced. Matimu recalled, “She said there was no problem of
working with people of other culture and religion as long as there is respect
for each other, for where there is fear, there is no love.”
As the years went by, the
threats to Sgorbati grew increasingly palpable. In 2006, Pope Benedict XVI
delivered a speech in Germany, referencing a Christian emperor’s criticism of
Islam. His remarks sparked a new wave of anti-Christian sentiment throughout
the Muslim world, including in Somalia.
Even though Sgorbati kept
her faith largely private in the workplace, according to Matimu, the local
extremists likely thought Sgorbati was attempting to convert students at the
nursing school.
Yet, Sgorbati persisted
in her work despite the threats. Acknowledging the risks of her ministry,
Sgorbati said in a March 2006 interview, “I know there is a bullet with my name
on it. I don’t know when it will arrive, but as long as it does not arrive, I
will stay [in Somalia].”
Only a few months later,
Sgorbati’s words became reality. On September 17, 2006, gunmen shot at Sgorbati
and her bodyguard as they exited the nursing school, striking them both several
times. Both succumbed to their injuries.
To the very end, Sgorbati
clung to her faith, choosing love over fear. According to a group of sisters
who witnessed her death, Sgorbati’s echoing last words were: “I forgive, I
forgive, I forgive.”
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Beata Leonella
(Rosa) Sgorbati Vergine e martire
Festa: 17 settembre
Gazzola, Piacenza, 9
dicembre 1940 – Mogadiscio, Somalia, 17 settembre 2006
Rosa Sgorbati nacque a
Gazzola, vicino Piacenza, il 9 dicembre 1940. A dieci anni si trasferì con la
famiglia a Sesto San Giovanni, in provincia di Milano. Allieva delle Suore
Preziosine di Monza, sentì di essere chiamata da Dio a diventare religiosa e
missionaria. Tuttavia, dovette attendere il compimento dei vent’anni per
entrare tra le suore Missionarie della Consolata. Professò i voti tre anni
dopo, assumendo il nome di suor Leonella; poi partì per il Kenya, dove operò
soprattutto come ostetrica. Nel 2001 fu trasferita in Somalia, segnata dalla
guerra civile. A Mogadiscio fondò un centro per la preparazione di infermieri e
ostetriche somali. Il 17 settembre 2006, verso mezzogiorno, suor Leonella
tornava a casa dopo le lezioni in ospedale. Sette colpi di arma da fuoco la
raggiunsero, ferendola gravemente; per difenderla morì Mohamed Mahmud, l’uomo
musulmano che le faceva da accompagnatore. Fu portata in ospedale e spirò
dicendo: «Perdono, perdono, perdono». È stata beatificata il 26 maggio 2018,
nella cattedrale di Piacenza, sotto il pontificato di papa Francesco. La sua
memoria liturgica è stata fissata al 17 settembre, giorno esatto della sua
nascita al Cielo. I suoi resti mortali sono venerati presso la cappella del
Flora Hostel di Nairobi.
Il perdono è come il coraggio: se non ce l’hai dentro non lo puoi improvvisare. Perché a perdonare, come a superare le paure, si impara giorno per giorno. Ne sa qualcosa suor Leonella Sgorbati, che, proprio per aver esercitato un perdono eroico, è stata beatificata il 26 maggio 2018.
Nasce a Gazzola, nel piacentino, nel 1940 e a 16 anni confida a mamma di voler andare missionaria. «Ne riparleremo quando avrai 20 anni», commenta mamma; ma la ragazza non cambia idea. Entrata nelle Missionarie della Consolata, fa il noviziato a Sanfrè (in provincia di Cuneo), poi va in Inghilterra a studiare da infermiera e solo nel 1970 realizza il suo sogno volando in Kenya.
Come ostetrica sembra abbia fatto nascere 4000 bambini; ma questi continuano a nascere nel suo nome anche ora che lei non c‘è più, perché ha trovato il tempo di far nascere molte scuole per infermiere ed ostetriche.
«Dovremmo avere per voto di servire la Missione anche a costo della vita. Dovremmo essere contente di morire sulla breccia...», diceva il fondatore dei Missionari e delle Missionarie della Consolata, il beato Giuseppe Allamano. Lei, che lo ama molto e che ne studia la spiritualità per incarnarla nella propria vita, scrive: «Io spero che un giorno il Signore nella sua bontà mi aiuterà a darGli tutto o... se lo prenderà... Perché Lui sa che questo io realmente voglio».
Questo suo “dare tutto” passa attraverso il suo “amare tanto”, si concretizza nell’ “amare tutti” e si traduce nel “perdonare sempre”, anche attraverso le fragilità di ogni giorno. Lo testimonia oggi una consorella tanzaniana, da lei educata al perdono nel momento tragico della morte violenta del proprio fratello: «Sei tu che devi cominciare a fare questo gesto di perdono, non aspettare che tuo fratello si scusi», le dice, facendo chiaramente intendere che in questo si sta esercitando, lei per prima, da tanto tempo.
A casa sua e in tutte le missioni in cui passa, sono pronti a giurare che il suo biglietto da visita è il sorriso. Se le chiedono: «Perché sorridi anche a chi non conosci?», invariabilmente risponde: «Perché così chi mi guarda sorriderà a sua volta. E sarà un po’ più felice».
Dal 2001 inizia a fare la “pendolare” tra il Kenya e la Somalia dove la sua presenza è stata richiesta dai Superiori, per iniziare anche qui una scuola per infermieri. Trova un paese dilaniato da 10 anni di guerra civile, segnato da anarchia, carestia, morti senza numero, campi profughi, banditismo ed in cui, di conseguenza, si è radicato un fondamentalismo religioso che considera i missionari cattolici, specie se bianchi, obiettivo privilegiato.
Suor Leonella sa che per lei e le consorelle è pericoloso anche solo attraversare la strada, e ne ha paura, com’è normale: «C’è una pallottola con scritto sopra il mio nome e solo Dio sa quando arriverà», ma con la forza della fede aggiunge sempre: «La mia vita l’ho donata al Signore e Lui può fare di me ciò che vuole». Il vescovo di Gibuti è solito dire che il cuore di suor Leonella è più grande del suo fisico, pur imponente e “rotondetto”.
E proprio questo grande cuore viene spaccato il 17 settembre 2006 da una pallottola, sparata a distanza ravvicinata, da due uomini che l’attendono mentre rientra a casa dall’ospedale, che si trova dirimpetto. Tra lei e le pallottole omicide cerca di frapporsi Mohamed Mahmud, un musulmano, padre di quattro figli, che la sta scortando in quel brevissimo tragitto. Anch’egli viene ucciso e il sangue del musulmano si mescola in un’unica pozza con quello della missionaria cattolica.
«Cristiani e musulmani che cercano di condividere la vita devono mettere in conto la possibilità di unire il proprio sangue nel martirio», scrivono in quei giorni. Difatti, non si tratta di una semplice coincidenza: «Per me la morte di una italiana e di un somalo, di una cristiana e di un musulmano, di una donna e di un uomo, ci dice che è possibile vivere insieme, visto che è possibile morire insieme! Per questo il martirio di suor Leonella è un segno di speranza», dice il vescovo.
All’ospedale fanno di tutto per salvarla, i somali vanno a gara per donarle il
loro sangue, esattamente come lei aveva fatto per loro, puntualmente, ogni tre
mesi, come donatrice di sangue. Prima che si spenga come una candela, la
consorella che le tiene la mano la sente sussurrare distintamente: «Perdono,
perdono, perdono». Sono le sue ultime parole, la sua firma sopra il proprio
martirio. Ora «Il cielo è senza stelle» dicono i somali quando sanno della sua
morte; per noi, invece, c’è una stella in più nella costellazione dei martiri
ufficialmente riconosciuti.
Autore: Gianpiero Pettiti
Nascita e famiglia
Nacque alle 5 del mattino del 9 dicembre 1940 a Rezza¬nello di Gazzola, in provincia e diocesi di Piacenza. Era l’ultima dei tre figli di Carlo Sgorbati, contadino, e Giovannina Vigilini detta Teresa, casalinga. Fu battezzata lo stesso giorno della nascita nella parrocchia di San Savino a Rezzanello: le vennero imposti i nomi di Rosa Maria, ma all’anagrafe civile aveva il solo nome di Rosa.
Nella sua numerosa famiglia, composta da ventuno persone compresi i vari
parenti, Rosetta, come la chiamavano tutti, ebbe esempi di fede, soprattutto
dalla madre: lei, dopo il lavoro nei campi, si fermava spesso in chiesa per
portare fiori alla Madonna o per una visita al Santissimo Sacramento. Il padre,
poi, le aveva insegnato a pregare tenendola tra le sue braccia.
Serena, a volte irrequieta, incline alla carità
Era una bambina serena, anche se ogni tanto si mostrava irrequieta, tanto che sua madre, un giorno, si trovò a esclamare: «Chissà quando sarà grande quanto mi farà tribolare!». Nei giochi con i compagni mostrava un’attitudine al comando, ma non in maniera superba. Frequentò l’asilo infantile e le scuole elementari presso le suore Orsoline di Maria Immacolata, che avevano aperto una loro casa nell’antico castello di Rezzanello.
Non è stato possibile risalire alla data della Prima Comunione di Rosetta:
verosimilmente, secondo l’uso dell’epoca, l’ha ricevuta tra i dieci e gli
undici anni. Si preparò invece alla Cresima nella scuola delle Orsoline di
Maria Immacolata: il sacramento le fu amministrato il 26 maggio 1947 nella
chiesa parrocchiale di Santa Maria Assunta di Aguzzano, da monsignor Ersilio
Menzani, vescovo di Piacenza.
Rosetta aveva anche imparato a stare attenta ai bisogni del prossimo. Quando
aveva il permesso di andare con la mamma al mercato a Gazzola, visitava una
donna, Marietta, e i suoi figli. Vedendo che soffriva il freddo, decise di
comprare una sciarpa per lei, tenendo da parte i soldi che le davano i genitori
per le sue piccole spese.
Il trasloco a Sesto San Giovanni
Per garantire un miglioramento economico alla famiglia, suo padre decise di avviare una rivendita all’ingrosso di frutta e verdura a Sesto San Giovanni, in provincia e diocesi di Milano. Tutta la famiglia lo seguì il 9 ottobre 1950.
Rosetta soffrì molto per il distacco dai luoghi dov’era cresciuta. Anzi, tentò
la fuga nascondendosi su un camion, ma la lontananza dalla famiglia durò un
anno. Nel nuovo ambiente non si trovava a suo agio, anche perché qualcuno la
rimproverava dicendole: «Sei tutta da rifare!». La sofferenza si fece più forte
il 16 luglio 1951, giorno in cui, a 61 anni, morì suo padre Carlo.
In collegio, la scoperta del Vangelo
Poco tempo dopo, Rosetta venne a sapere che avrebbe frequentato le scuole medie in collegio. Le venne spontaneo domandarsi: «Sono così malvagia senza nemmeno saperlo?». Venne quindi inserita nel collegio delle Suore del Preziosissimo Sangue di Monza, dette Preziosine, nella stessa città di Monza.
Anche la vita in collegio le risultava pesante. Tuttavia, una delle religiose,
suor Adriana Sala, un giorno le si avvicinò e le porse un piccolo libro: era il
Vangelo. Da allora, Rosetta cominciò a leggere e meditare spesso la Parola di
Dio e a trascorrere molto tempo nella cappella del collegio.
«Abitata» da Dio: la vocazione
Nell’aprile 1952, proprio mentre pregava in cappella, Rosetta ebbe un’esperienza speciale. In seguito, nel suo Diario, la raccontò così: «… mi sono sentita ABITATA in quel lontano giorno… e tu mi hai tenuta in te, mio Signore, oppure sei rimasto tu in me…. Mai più sola…ABITATA…». La decisione fu netta: «Sarei andata Suora».
Terminati gli studi col conseguimento del diploma commerciale, Rosetta tornò a casa. I suoi parenti si stupirono del cambiamento che era passato in lei e, ancora di più, si meravigliarono quando manifestò la sua vocazione. La madre, perciò, le impose di attendere quando avrebbe compiuto vent’anni.
Partecipando alla vita della parrocchia di San Giuseppe a Sesto San Giovanni e
frequentando l’oratorio, Rosetta tentò di superare quella momentanea delusione.
S’iscrisse anche all’Azione Cattolica e iniziò a visitare i malati tutti i
mercoledì. Riuscì poi a farsi delle amiche: Giuseppina, la migliore, la
sostenne anche nella lotta per la vocazione, che intanto aveva preso un
indirizzo preciso, quello missionario.
Tra le Missionarie della Consolata, diventa suor Leonella
In oratorio aveva infatti sentito parlare delle Missionarie della Consolata, congregazione femminile fondata dal canonico Giuseppe Allamano (beatificato nel 1990) dopo l’omonima congregazione maschile. Così, arrivata a vent’anni, si ripresentò alla madre e dichiarò: «Adesso ho vent’anni e non ho cambiato idea».
Così, il 5 maggio 1963, Rosetta si presentò alla casa di Sanfré delle Missionarie della Consolata; quindici giorni dopo, iniziò il postulandato. Nei sei mesi successivi mostrò tutte le sue doti migliori: la disponibilità a ogni tipo di servizio, l’allegria con cui lo compiva e il sorriso che la rendeva familiare a tutte le consorelle. Nel novembre 1963, finito il postulandato, celebrò la vestizione religiosa: ricevendo l’abito, Rosa cambiò nome in suor Leonella.
Iniziò il noviziato il 21 novembre 1963, nella casa generalizia di Nepi. Sotto
la guida della maestra delle novizie, suor Paolina Emiliani, imparò a essere
ancora più fedele al progetto missionario voluto dall’Allamano, attingendo dai
suoi scritti e dalla testimonianza delle altre suore. Il 22 novembre 1965 emise
la prima professione religiosa.
In Inghilterra per diventare infermiera
Suor Leonella fu quindi inviata in Inghilterra, allo scopo di frequentare la scuola per infermiere. L’impatto con la sofferenza fisica di tanti malati e con la morte la portò a confidarsi con la superiora generale: «O si crede in Dio e allora non si può fare altro che amarlo amarlo amarlo... o non si crede e allora esiste solo la disperazione! Sono estremista? Non lo so, ma non vedo altra strada all’infuori di queste due: o Dio o il buio del nulla...».
La scuola di Midwifery (Ostetricia) era distante cinquanta chilometri dalla casa delle Missionarie: di conseguenza, tornare per suor Leonella era sempre una gioia. Una sera si presentò alla ricreazione comunitaria indossando un paio di baffi di plastica: «Ogni suora li indosserà e inizierà a parlare; poi li passerà alla vicina di destra e via così fino a chiudere il cerchio». Quel sistema fu utile perché ogni suora riuscisse a parlare di sé alle altre; non oltrepassarono neanche i limiti orari della ricreazione.
Studiando come funzionava il corpo umano, riusciva a trovare il modo di coniugare la competenza medica e la fede: «Ma io credo, credo e ripeto al Signore la mia volontà di fede, il mio desiderio di luce, luce, luce! Madre come è bella la fede! Con la fede tutto è più facile!», scrisse ancora alla superiora generale.
Nel 1969 conseguì il diploma di State Enrolled Nurse (Infermiera di Stato) e
nel 1970 concluse la prima parte del corso di Midwifery. Il 19 novembre 1972
emise i voti perpetui, consacrandosi per sempre all’apostolato missionario. In
quell’occasione, annotò sul suo Diario: «O Signore, che la mia vita sia una
risposta».
In Kenya
Già da due anni, però, suor Leonella era stata destinata alla missione in Kenya. Più precisamente, a Nkubu, nella regione del Meru, nel cui ospedale e nell’annessa scuola per infermiere erano in servizio le Missionarie della Consolata.
Suor Leonella era impegnata specialmente nel reparto maternità e seguiva un nutrito gruppo di allieve ostetriche. In seguito divenne direttrice della scuola per infermieri, ai quali insegnava non solo le competenze tecniche necessarie agli operatori sanitari, ma anche a diventare capaci di accogliere il malato con comprensione e amore.
Profondamente convinta della bellezza della vocazione missionaria, era attenta
a cogliere i segni della possibile vocazione di qualche ragazza. Era capace di
pregare per una settimana intera, pur di ottenere da Dio la consacrazione di
colei sulla quale aveva posato lo sguardo.
Superiora regionale
Nel VII Capitolo Generale delle Missionarie della Consolata, svolto nel 1993, suor Leonella portò la sua ventennale esperienza, insieme alle istanze delle comunità del Kenya. Subito dopo, le consorelle la elessero superiora regionale.
Scrisse in una delle sue lettere circolari: «Noi, sia individualmente che come
comunità dobbiamo renderci disponibili al processo dell’Incarnazione del Figlio
in noi per poter essere la Consolazione del Padre. Cosa significa questo, in
pratica? Significa accogliere che il Figlio sia libero in ciascuna di noi, in
me, libero di perdonare attraverso la mia persona a chi mi reca offesa, libero
di spezzare il pane della bontà, della comprensione nella mia comunità, libero
di farmi percorrere l’itinerario che il Padre ha fatto fare a Lui, con le
scelte che il Padre indica. Libero di farmi percorrere il cammino della
pazienza, della mansuetudine, dell’umiltà che passa attraverso l’umiliazione …
Libero di poter dire attraverso di me - lo Spirito del Signore è su di me … mi ha
consacrato e mi manda a portare la buona notizia ai poveri, la libertà ai
prigionieri … ad annunciare l’anno della consolazione, a ricostruire le antiche
rovine… Libero di amare attraverso di me con l’Amore più grande, l’Amore
che va fino alla fine, che è più forte dell’odio e dell’inferno … nella verità,
nella pratica di ogni giorno e di ogni momento».
«Solo per Dio»
Terminato il mandato, suor Leonella entrò a far parte dell’equipe dei sabbatici, ossia di occuparsi delle Missionarie che avevano bisogno di qualche tempo di riposo. Dal 2000 al 2005 riservò le sue attenzioni alle consorelle di passaggio, prestandosi per tanti servizi anche minimi.
Il suo carattere aveva perso le asperità di un tempo: da testarda anche di
fronte a difficoltà insormontabili, si era fatta più umile e paziente. Aveva un
solo cruccio: «Vorrei poter dire che quel poco che ho fatto, l’ho fatto solo
per Dio».
In Somalia
Nel novembre 2001, suor Leonella fu destinata alla piccola comunità che le Missionarie della Consolata avevano in Somalia. Avrebbe dovuto fondare una scuola per infermieri a Mogadiscio, come quella di cui si era occupata in Kenya, in collaborazione con la onlus SOS Villaggi dei Bambini.
Il compito non era facile: anzitutto, doveva dimostrare che le nozioni scientifiche da lei impartite non andavano contro i principi del Corano. In seconda battuta, doveva mettere in chiaro che non intendeva obbligare gli allievi a convertirsi, non facendo quindi opera di proselitismo.
La piccola comunità non aveva un cappellano, neanche saltuario, anzi, era
l’unica presenza cristiana sul luogo. La presenza di Gesù nell’Eucaristia era
comunque assicurata, sebbene le suore la conservassero in un mobile nascosto in
un angolo del corridoio della loro casa: era l’unico Tabernacolo in tutta la
Somalia.
Una sosta alla luce dell’Eucaristia
Nel 2006, suor Leonella tornò in Italia per un breve periodo. Si trattava del cosiddetto Mese Allamaniano, un percorso di preghiera e riflessione personale per le singole Missionarie, centrato sulla meditazione della Parola di Dio e degli scritti del fondatore. Presenta anche tempi più distesi per la contemplazione e per l’adorazione dell’Eucaristia.
Suor Leonella ha lasciato traccia, nel suo Diario, di quanto il Signore aveva da dirle per quel preciso momento della sua vita. Meditando sul capitolo 6 del Vangelo di Giovanni, annotava con stupore: «Se il mio corpo e il Suo sono una cosa sola, se il Suo sangue e il mio sono una cosa sola, allora è possibile essere sempre in Lui dono d’amore, dono di Lui, per tutti. Sempre, in ogni momento! Allora è possibile testimoniare, sempre che Lui c’è e ci ama».
In occasione di una visita al Santuario della Consolata, che l’Allamano aveva
contribuito a restaurare e arricchire, si affidò completamente alla Madonna. Si
sentiva chiamata, come suggeriva il brano di Vangelo del giorno, a morire per
dare frutto.
Il rischio del martirio
Nel periodo in cui fu superiora regionale, suor Leonella rimase molto colpita dalla storia dei sette monaci trappisti uccisi in Algeria, a Tibhirine, nel 1996: consegnò una copia del primo libro uscito su di loro ad ogni comunità della regione. «Mi ritorna in mente la frase di “Più forti dell’odio”», scrisse, «“il martirio non può essere visto come una impresa eroica, come un gesto di persone valorose, ma come il naturale evolversi di una vita donata”».
Il rischio in Somalia era palese, tanto più che continuavano le minacce contro
le suore e il loro operato nell’ospedale, specie sulla stampa locale.
Riferendosi allo scampato pericolo di una consorella, suor Marzia Feurra, che
l’aveva lasciata molto scossa, suor Leonella cercò di sdrammatizzare: «Chissà
se un giorno non ci sarà una pallottolina anche per me da parte dei miei amici
fondamentalisti», aggiungendo però: «Sono nelle mani di Dio disposta a tutto».
I sospetti degli integralisti
Il giorno della consegna dei diplomi ai neo-infermieri, dieci ragazzi e dieci ragazze, suor Leonella preparò una grande festa. Per rendere ancora più solenne l’occasione, fece loro indossare la toga tipica dei neolaureati. Quell’evento, trasmesso anche in televisione, condusse gli integralisti a pensare che la suora avesse convertito i giovani, facendoli già vestire da preti.
Circa un mese dopo, suor Leonella si accorse che un uomo sospetto si aggirava
nei pressi della scuola: lui la fissò, ma non le disse nulla. Il 12 settembre
2006, poi, papa Benedetto XVI aveva citato in un discorso, a Ratisbona, una
frase dell’imperatore Manuele II Paleologo, particolarmente feroce contro
l’Islam. Quell’espressione aveva suscitato reazioni molto violente in tutto il
mondo musulmano. A quella notizia, suor Leonella invitò le altre suore a
pregare e a offrire molto per il Papa e per la Chiesa.
La morte
Domenica 17 settembre 2006 era un giorno lavorativo. Alle 12.30 suor Leonella, uscita dalla scuola infermieri, fu affiancata da Mohamed Mahamud, la sua guardia del corpo (le suore erano accompagnate anche solo per tragitti brevissimi) e fece per attraversare la strada che separava la scuola dal Villaggio SOS, dove abitava.
Dopo pochi passi, si sentì uno sparo: la suora cadde a terra. Cercò di rialzarsi, ma altri proiettili l’abbatterono definitivamente. Alcune persone accorsero per portarla in ospedale. Al vedere che cercavano d’inseguire l’aggressore, la religiosa li fermò: «Lasciatelo andare, è un poveretto». Anche la sua guardia del corpo fu ferita mortalmente.
Suor Marzia e un’altra suora, Gianna Irene Peano, avevano sentito gli spari e si erano subito preoccupate. Appena seppero che suor Leonella era ferita, corsero da lei in ospedale. Gli studenti fecero a gara per donarle il proprio sangue, mentre i medici cercavano in ogni modo di curarla.
Secondo la testimonianza di suor Gianna Irene, il suo volto era in pace, ma era come se lei volesse dire ancora qualcosa. Con tutto il fiato che le restava, mormorò: «Perdono, perdono, perdono». Quando il chirurgo arrivò, poté solo costatare il suo decesso: erano le 13.45. Suor Leonella aveva sessantasei anni, trentasei dei quali vissuti per la missione in Africa.
Il cadavere di suor Leonella fu portato a Nairobi, dove, il 21 settembre, si svolsero i suoi funerali. Erano presenti le autorità civili, i Missionari e le Missionarie della Consolata e gli allievi della scuola infermieri, attorniati da una folla considerevole.
Nell’omelia, monsignor Giorgio Bertin, attuale vescovo di Gibuti, dichiarò:
«Lei era convinta che una nuova Somalia, guarita dal flagello della guerra
civile è possibile. […] La sua vita, il suo sorriso e la sua innocenza ci
dicono che un mondo nuovo è possibile, una nuova Somalia è possibile. Lei fu
ispirata dalla convinzione che il nuovo mondo che Gesù è venuto ad annunciare è
già cominciato qui sulla Terra. E non è una coincidenza che morì insieme a un
uomo musulmano. […] Vivere insieme, nonostante le differenze, richiede la conversione
del cuore, speranza, determinazione e perseveranza».
Fama di martirio e avvio della causa
All’Angelus di domenica 24 settembre, papa Benedetto XVI ricordò suor Leonella con queste parole: «Questa Suora, che serviva i poveri e i piccoli in Somalia, è morta pronunciando la parola “Perdono”: ecco la più autentica testimonianza cristiana, segno pacifico di contraddizione che dimostra la vittoria dell’amore sull’odio e sul male».
A fronte delle numerose attestazioni che confermavano la fama di martirio di suor Leonella, nel 2011 il Capitolo Generale delle Missionarie della Consolata ha chiesto al Governo Generale degli istituti missionari fondati dall’Allamano di poter iniziare le fasi preliminari per la causa di beatificazione e canonizzazione.
Il 25 settembre 2012, nella cappella della casa di Nepi, monsignor Bertin ha
accolto il Supplice Libello, ossia il documento con cui si richiedeva l’avvio
formale della causa. Dal settembre 2012 al settembre 2013 è stato preparato il
necessario per costituire il Tribunale Ecclesiastico in vista del processo
diocesano.
La causa di beatificazione
La Santa Sede ha rilasciato il nulla osta per l’avvio della causa nel 2013. Il processo diocesano è quindi iniziato a Gibuti, sede della diocesi di Gibuti e Mogadiscio, il 31 agosto 2013; si è concluso il 15 gennaio 2014. Gli atti del processo sono stati convalidati il 19 settembre 2014.
La “Positio super martyrio”, consegnata il 7 aprile 2016, è stata esaminata dai consultori teologi e dai cardinali e dai vescovi membri della Congregazione delle Cause dei Santi, rispettivamente il 6 aprile 2017 e il 17 ottobre dello stesso anno.
Intanto, il 30 settembre 2017, i resti mortali di suor Leonella, sepolti presso il cimitero di Nairobi in Kenya, sono stati sottoposti alla ricognizione canonica. Nel dicembre successivo sono stati collocati nella cappella del Flora Hostel di Nairobi.
L’8 novembre 2017, ricevendo in udienza il cardinal Angelo Amato, Prefetto
della Congregazione delle Cause dei Santi, papa Francesco ha autorizzato la promulgazione
del decreto con cui suor Leonella veniva ufficialmente riconosciuta come
martire. La sua beatificazione è stata celebrata il 26 maggio 2018, nella
cattedrale di Piacenza. A presiedere il rito, come inviato del Santo Padre, il
cardinal Amato.
La sua memoria liturgica è stata fissata al 17 settembre, giorno esatto della
sua nascita al Cielo, per le diocesi di Nairobi (dov’è morta) e Piacenza (dov’è
nata), oltre che per gli Istituti dei Missionari della Consolata e delle Suore
Missionarie della Consolata.
Autore: Emilia Flocchini
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/95542
Leonella Sgorbati (al
secolo: Rosa)
(1940 - 2006)
Beatificazione:
- 26 maggio 2018
- Papa Francesco
Ricorrenza:
Vergine, suora professa
dell’Istituto delle Suore Missionarie della Consolata, martire: uccisa in odium
fidei dagli estremisti islamici della Somalia il 17 settembre 2006; spese
la sua vita per il Vangelo e al servizio dei più poveri
“Non è difficile lavorare
quando si cerca di volersi bene e anche l’Islam vero è così: Dio ama tutte le
sue creature”
Leonella Sgorbati (al
secolo: Rosa) nacque a Gazzola, vicino Piacenza, il 9 dicembre 1940.
Nella scuola elementare del paese, gestita dalle Orsoline di Maria Immacolata,
la piccola viene educata da Madre Soteride Quadrelli, che le sarà d’ispirazione
quando diventerà anche lei Madre superiora.
Al momento di vestire
l’abito, però, sceglie le Missionarie della Consolata, di cui incarna
perfettamente il carisma: non solo studia da infermiera per svolgere il suo
apostolato missionario in Kenya, ma per lei la Consolazione era qualcosa di più
del semplice significato che il dizionario dà a questa parola, era portare la
Parola del Signore, unico vero balsamo per i cuori feriti. La sua vita, quindi,
era un dono totale, proprio come aveva indicato il fondatore: “Un missionario
deve sempre essere disposto al martirio, altrimenti non è un buon missionario”.
“Non è difficile lavorare
quando si cerca di volersi bene e anche l’Islam vero è così: Dio ama tutte le
sue creature”. Queste le parole di suor Leonella in un’intervista rilasciata
quando si trasferì in Somalia. Lì, però, non era come in Kenya: trovò un Paese
devastato da 10 anni di guerra civile e infestato dall’estremismo religioso.
Iniziò a formare infermieri, ma era necessario far capire che quegli
insegnamenti non erano contro il Corano: i fondamentalisti erano sospettosi e
l’evangelizzazione proibita, suor Leonella seminava durante le sue lezioni, ma
in maniera discreta.
Era una missione vissuta
nel silenzio e nel servizio: il Tabernacolo con Gesù Eucaristia nella casa
delle suore era l’unico di tutto lo Stato, ma nonostante le accortezze, tutte
le religiose, una dopo l’altra, vennero più volte minacciate, quando fu
proposto loro il trasferimento, però, tutte e quattro le componenti della
minuscola comunità accettarono il rischio di rimanere.
“C’è una pallottola con
su scritto il mio nome, ma solo Dio sa quando arriverà”. Questo suor Leonella
confidò un giorno a una consorella e purtroppo il suo presagio si compì. Era
domenica il 17 settembre 2006: verso mezzogiorno la religiosa, terminate le lezioni
alle allieve infermiere, stava tornando a casa accompagnata dalla guardia del
corpo, un islamico armato. Una pallottola la raggiunse alla schiena e a nulla
valse il tentativo del suo protettore di farle scudo col suo corpo: venne
colpito e anche lui morirà.
Portata in ospedale ebbe
appena la forza di pronunciare tre volte la parola “Perdono” all’indirizzo dei
suoi aggressori prima di spegnersi “come una candelina che aveva finito la sua
cera, perché anche lei aveva donato tutto”, è la testimonianza di una delle
suore che le tenne la mano fino alla fine.
Però quella parola, così
forte, ripetuta tre volte, fu moltiplicatore della grazia della conversione per
molti che l’avevano conosciuta. “L’assassinio di suor Leonella rivela il veleno
che si nasconde nel cuore di individui accecati dall’odio – aggiunge il
cardinale Amato – il martire cristiano non è un fanatico distruttore, ma un
difensore eroico della vita e un messaggero di fraternità, di carità e di
perdono”.
“Dare tutto”, “amare
tanto”, “amare tutti” e “perdonare sempre”. Questi gli impegni di vita di
suor Leonella Sgorbati per combattere le proprie debolezze
quotidiane. Propositi in apparenza piccoli, ma in realtà difficilissimi da non
tradire mai. Come quello di sorridere, in ogni circostanza, anche a chi non si
conosce, per ricevere un sorriso a propria volta e rendere l’altro un pochino
più felice. Sono tanti e dolcissimi i ricordi che le consorelle conservano di
questa donna innamorata di Dio Padre, di Gesù Eucaristico e di Maria, donna
dello Spirito; donna di fede viva dalla quale ha sempre fatto guidare i propri
passi e le proprie scelte; donna di speranza, sempre gioiosa, coraggiosa,
rispettosa, tanto da guadagnarsi i nomignoli di “gigante” e “terremoto”.
Donna di grande carità,
capace di dare se stessa per il bene degli altri fino all’estremo sacrificio;
donna di obbedienza e disponibilità; donna che da Maria ha cercato di imparare
l’umiltà della dedizione e del silenzio, come sottolinea il cardinale
Angelo Amato: “Suor Leonella ha vissuto in pieno la passione per Cristo con
cuore di discepola, in ricerca di Dio e della sua volontà, distaccata da tutto
e interamente disponibile all’obbedienza”.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/leonella-sgorbati.html
il martirio
Suor Leonella era rimasta
molto colpita dalla storia dei trappisti martiri in Algeria che vennero uccisi
dagli estremisti islamici, tanto che consegnava la loro biografia a tutte le
comunità della regione: “Il martirio fa parte della nostra vita quotidiana,
qui, in comunità; il martirio di sangue solo se Dio ce lo chiederà…”, diceva.
Ed era effettivamente un martirio silenzioso, quello che le suore vivevano in
Somalia per rendere presente l’amore di Dio tra i poveri di quella terra.
Dio a suor Leonella chiese
qualcosa di più perché la sua morte potesse far fiorire i frutti di quanto
aveva seminato in vita: “Il martire cristiano al rancore risponde con l’amore –
chiosa il porporato – il martirio di suor Leonella diventa così seme di
speranza sparso sulla terra dell’uomo, che porterà fiori e frutti di bene”.
Molto fu lo sdegno della
popolazione somala a quell’assassinio, perché a Dio comunque non piace che sia
uccisa una donna che gli è così vicina. Il segno più forte fu forse quello
evidenziato da mons. Giorgio Bertin, vescovo di Gibuti: “Per me la morte
di un’italiana e di un somalo, di una cristiana e di un musulmano, di una donna
e di un uomo, ci dice che se si può morire insieme, allora è possibile anche
vivere insieme”.
Le indagini delle
autorità locali furono sbrigative e sommarie, finalizzate a far dimenticare
quanto accaduto, ma solo nelle menti, non nei cuori dei somali che non la
dimenticheranno mai: i suoi allievi sentirono di aver perso una madre, ma di
avere una stella in più che brillava, per loro, nel cielo.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/leonella-sgorbati.html
PAPA FRANCESCO
ANGELUS
Cari fratelli e sorelle,
buongiorno!
Oggi, domenica dopo
Pentecoste, celebriamo la festa della Santissima Trinità. Una festa per
contemplare e lodare il mistero del Dio di Gesù Cristo, che è Uno nella
comunione di tre Persone: il Padre, il Figlio e lo Spirito Santo. Per celebrare
con stupore sempre nuovo Dio-Amore, che ci offre gratuitamente la sua vita e ci
chiede di diffonderla nel mondo.
Le Letture bibliche di
oggi ci fanno capire come Dio non voglia tanto rivelarci che Lui esiste, quanto
piuttosto che è il “Dio con noi”, vicino a noi, che ci ama, che cammina con
noi, è interessato alla nostra storia personale e si prende cura di ognuno, a
partire dai più piccoli e bisognosi. Egli «è Dio lassù nei cieli» ma anche
«quaggiù sulla terra» (cfr Dt 4,39). Pertanto, noi non crediamo in
una entità lontana, no! In un’entità indifferente, no! Ma, al contrario,
nell’Amore che ha creato l’universo e ha generato un popolo, si è fatto carne,
è morto e risorto per noi, e come Spirito Santo tutto trasforma e porta a
pienezza.
San Paolo (cfr Rm 8,14-17),
che in prima persona ha sperimentato questa trasformazione operata da
Dio-Amore, ci comunica il suo desiderio di essere chiamato Padre, anzi “Papà” -
Dio è “Papà nostro” -, con la totale confidenza di un bimbo che si abbandona
nelle braccia di chi gli ha dato la vita. Lo Spirito Santo – ricorda ancora l’Apostolo
– agendo in noi fa sì che Gesù Cristo non si riduca a un personaggio del
passato, no, ma che lo sentiamo vicino, nostro contemporaneo, e sperimentiamo
la gioia di essere figli amati da Dio. Infine, nel Vangelo, il Signore risorto
promette di restare con noi per sempre. E proprio grazie a questa sua presenza
e alla forza del suo Spirito possiamo realizzare con serenità la missione che
Egli ci affida. Qual è la missione? Annunciare e testimoniare a tutti il
suo Vangelo e così dilatare la comunione con Lui e la gioia che ne deriva. Dio,
camminando con noi, ci riempie di gioia e la gioia è un po’ il primo linguaggio
del cristiano.
Dunque, la festa della
Santissima Trinità ci fa contemplare il mistero di Dio che incessantemente
crea, redime e santifica, sempre con amore e per amore, e ad ogni creatura che
lo accoglie dona di riflettere un raggio della sua bellezza, bontà e verità.
Egli da sempre ha scelto di camminare con l’umanità e forma un popolo che sia
benedizione per tutte le nazioni e per ogni persona, nessuna esclusa. Il
cristiano non è una persona isolata, appartiene ad un popolo: questo popolo che
forma Dio. Non si può essere cristiano senza tale appartenenza e comunione. Noi
siamo popolo: il popolo di Dio. La Vergine Maria ci aiuti a compiere con gioia
la missione di testimoniare al mondo, assetato di amore, che il senso della
vita è proprio l’amore infinito, l’amore concreto del Padre, del Figlio e dello
Spirito Santo.
Dopo l'Angelus
Cari fratelli e sorelle,
Ieri a Piacenza è stata
proclamata Beata Leonella Sgorbati, suora Missionaria della Consolata, uccisa
in odio alla fede a Mogadiscio (Somalia) nel 2006. La sua vita spesa per il
Vangelo e al servizio dei poveri, come pure il suo martirio, rappresentano un pegno
di speranza per l’Africa e per il mondo intero. Preghiamo insieme per l’Africa,
perché ci sia la pace lì.
Ave Maria…
Nostra Signora
dell’Africa, prega per noi.
Saluto tutti voi, cari
romani e pellegrini: le famiglie, i gruppi parrocchiali, le associazioni. In
particolare, saluto i fedeli di Porto Sant’Elpidio, Napoli, Bruzzano di Milano,
Padova, il coro di Sappada e quello dei ragazzi di Vezza d’Alba. Avete cantato
bene ieri a San Pietro voi, complimenti! Saluto i pellegrini polacchi e
benedico i partecipanti al grande pellegrinaggio al Santuario mariano di
Piekari Slaskie.
In occasione della
“Giornata del Sollievo”, saluto quanti sono radunati al Policlinico “Gemelli”
per promuovere la solidarietà con le persone affette da gravi malattie. Esorto
tutti a riconoscere i bisogni anche spirituali delle persone malate e stare
loro vicino con tenerezza.
E a tutti auguro una
buona domenica. Per favore, non dimenticate di pregare per me. Buon pranzo e
arrivederci!
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/leonella-sgorbati.html
Mártir Leonella Sgorbati
17 septiembre, 2022
Tags: Leonella
Sgorbati, Martirio
Sus últimas palabras
fueron: “Perdono, perdono, perdono”
El 17 de septiembre
celebramos la memoria de la beata Leonella Sgorbati, misionera de la Consolata,
mártir del diálogo y del perdón. Sus últimas palabras fueron: “Perdono,
perdono, perdono”.
Por Jaime C. Patias *
La enfermera italiana,
hermana Leonella Sgorbati, MC, fue martirizada en Somalia en un domingo, 17 de
septiembre de 2006, mientras cruzaba la calle después de dar clases en el
hospital de Mogadiscio, donde trabajaba. La monja fue asesinada a tiros por dos
extremistas islámicos. El musulmán Mahamud Mohammed Osman, su guarda-espaldas,
también murió. Llevada al hospital, ella falleció. Sus últimas palabras fueron:
“Perdono, perdono, perdono”. Son las mismas palabras de Jesús cuando perdonó a
los que lo crucificaron: “Padre, perdónales porque no saben lo que hacen”. Sus
restos mortales fueron enterrados en Nairobi, Kenia.
TESTIMONIO DEL DIÁLOGO Y
EL PERDÓN
Durante la celebración de
su beatificación el 26 de mayo de 2018, en la catedral de Piacenza (Italia), el
cardenal Angelo Amato, SDB, declaró: “Hna. Leonella forma parte de una multitud
de benefactores de la humanidad pobre y necesitada que fueron asesinados por
odio a la fe cristiana”.
Reflexionando sobre las
últimas palabras pronunciadas por el mártir, (“perdono, perdono, perdono”), el
Cardenal dijo: “Estas palabras constituyen el carnet de identidad del mártir
cristiano que no es un asesino, sino una víctima indefensa e inocente. El
mártir cristiano recibe el mal por el bien, la muerte por la vida y al
resentimiento responde con amor. Siguiendo las enseñanzas de Jesús, el mártir
no se venga de la ofensa que ha recibido, sino que perdona, reza y hace el bien
a los que le persiguen. El martirio de la Hna. Leonella, entonces, se convierte
en un signo de esperanza difundido por la tierra de la humanidad que dará flor
y fruto de bien. Frente a las oscuras fuerzas de la muerte, el mártir cristiano
muestra el luminoso horizonte de la vida. El martirio de nuestra beata nos
invita a dejar las armas y a transformarlas en instrumentos de trabajo y de
paz”.
No son las armas ni los
métodos basados en la prepotencia con expresiones de odio y venganza los que
garantizan la paz. La paz duradera deseada por Dios para toda la humanidad nace
del diálogo y el perdón. Con Leonella, el mundo debería aprender a
reconciliarse y a perdonar.
MÁRTIRES DE TODOS LOS
DÍAS
La mártir Leonella era
una religiosa centrada en Cristo y una enfermera dedicada a cuidar y salvar
vidas. Profundamente apasionada por su vocación, la vivió con alegría,
sintiéndose realizada en su entrega total al Señor en la misión. Frente a la
pandemia de Covid-19 que asola el mundo, hoy la mártir nos recuerda a tanta
gente que generosamente da su vida para salvar otras vidas. Incluso sin
derramar su sangre, son mártires de la vida cotidiana, mártires de la
cotidianidad, en la vivencia del amor y de la caridad.
En el rezo del Ángelus,
el 23 de junio de 2013, el Papa Francisco recordó que “los mártires son el
mayor ejemplo de la pérdida de la vida por Cristo. En dos mil años son diversos
los hombres y mujeres que han sacrificado sus vidas para permanecer fieles a
Jesucristo y su Evangelio (…). Esta es nuestra Iglesia. Hoy tenemos más
mártires que en los primeros siglos. ¡Mártires cotidianos, mártires de la
cotidianidad!”
En la Iglesia, mientras
haya martirio, es decir, fidelidad a Cristo, habrá credibilidad, profecía y
esperanza. Lo que cuenta es la fidelidad a la misión recibida. Una vez que
acepto el peligro, esta fidelidad es iluminada por la Cruz de Cristo. “Si el
grano de trigo cae en tierra y no muere, queda solo, pero si muere, da mucho
fruto (Jn 12,24).
Leonella fue fiel hasta
el final. Lavó sus vestidos en la Sangre del Cordero (Cf. Ap 22:14). Que ella
interceda por nosotros y por toda la humanidad.
BIOGRAFÍA
Con el nombre de Rosa
María, la beata Leonella nació en Gazzola, cerca de Piacenza, en el norte de
Italia, el 9 de diciembre de 1940. Entró en el Instituto de las Misioneras de
la Consolata (MC) en 1963 y emitió los votos perpetuos en 1972. Estudió enfermería
en Inglaterra y, en 1970, fue asignado a trabajar en Kenya, donde, en 1985,
dirigió la escuela de enfermería adjunta al Hospital Nkubu. En 1993 fue elegida
Superiora Regional de las Misioneras de la Consolata en Kenya. En 2001 se
trasladó a Mogadiscio, la capital de Somalia, donde abrió una escuela de
enfermería en la ciudad. En 2006, antes de que fuera asesinada, se formaron las
primeras 34 jóvenes enfermeras somalíes de mayoría musulmana. Sus restos fueron
enterrados en Nairobi, Kenya.
La hermana Leonella fue
beatificada el 26 de mayo de 2018, durante una celebración en la catedral de
Piacenza, Italia.
* Jaime C. Patias, IMC,
Consejero General para América.
SOURCE : https://www.consolataamerica.org/es/martir-leonella-sgorbati/