mardi 13 octobre 2015

Saint THÉOPHILE d'ANTIOCHE, évêque


Saint Théophile d'Antioche

Évêque d’Antioche au IIe siècle (+ 181)

Il était évêque de cette ville sous l'empereur Marc Aurèle. Païen converti, de formation grecque et de vaste culture, il composa de nombreux ouvrages pour défendre le christianisme. Un seul, "l'Autolyque", nous est parvenu qui n'est pas sans nous étonner. Son destinataire supposé est un païen ignorant qui a besoin d'être instruit. Il pense que les chrétiens mangent des enfants. Alors saint Théophile n'hésite pas à le traiter de "minus habens". "Commencez par soigner les yeux de votre âme en changeant de conduite, alors vous verrez plus clair dans les choses invisibles et votre stupidité, comme jadis la mienne, en diminuera d'autant."

Originaire d'une famille grecque des rives de l'Euphrate, il reçut une excellente éducation classique. Il se convertit à la lecture des Saintes Écritures. Élu évêque d'Antioche, il gouverna cette métropole de l'Orient en défenseur de la Foi. Nous avons de lui trois livres dédié à un païen, Autolycos. "Si tu me dis: montre-moi ton Dieu, je te répondrai: montre-moi ton âme. Dieu se montre à ceux qui ont les yeux de l'âme grand ouverts."

Commémoraison de saint Théophile, évêque d’Antioche au IIe siècle, homme de très grande érudition, qui fut le sixième après l’Apôtre saint Pierre à tenir le siège de cette Église, et qui composa un ouvrage contre Marcion pour défendre la foi orthodoxe.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/8576/Saint-Theophile-d-Antioche.html

Saint Théophile d’Antioche

Évêque d’Antioche

Fête le 13 octobre

† 181

Autres mentions : 10 octobre – 6 décembre

Saint Théophile, évêque d’Antioche en Syrie, du IIe siècle, sous l’empereur romain Marc Aurèle (161-180), est l’un des Pères de l’Église. On lui doit notamment une Apologie.

Originaire d’une famille grecque des rives de l’Euphrate, il reçut une excellente éducation classique. Il se convertit à la lecture des Saintes Écritures. Élu évêque d’Antioche, il gouverna cette métropole de l’Orient en défenseur de la Foi. Nous avons de lui trois livres dédié à un païen, Autolycos. « Si tu me dis : montre-moi ton Dieu, je te répondrai : montre-moi ton âme. Dieu se montre à ceux qui ont les yeux de l’âme grand ouverts. »

SOURCE : http://www.martyretsaint.com/theophile-dantioche/

Théophile, ce prénom d'origine grecque signifie "ami de Dieu". 

Prénom magnifique, toujours donné, souvent par "Théo" qui signifie "Dieu". Il y a divers saints Théophile : Théophile d'Alexandrie en Egypte (fêté le 20 décembre), Théophile de Sébaste en Cappadoce (fêté le 10 mars) et celui que l'on appelle "le pénitent" ( 4 février). 

Le 13 octobre, on célèbre saint Théophile d'Antioche. Païen, il se convertit au Christ et deviendra évêque d'Antioche (sud-est de la Turquie), sous le règne de l'empereur Marc Aurèle. Il est l'auteur d'une Apologie où il défend avec vigueur le sacrement de l'Eucharistie du Christ : oeuvre qu'il dédie à Autolycos, célèbre écrivain athée de son temps. Il meurt à Antioche vers 190.

Rédacteur: Frère Bernard Pineau, OP

SOURCE : http://www.lejourduseigneur.com/Web-TV/Saints/Theophile

SC 20 : Théophile d'Antioche, Trois livres à Autolycus, juin 1948. Gustave Bardy – Jean Sender

Traduction de Jean Sender. — Introduction et notes de Gustave Bardy. ISBN : 9782204038881. 177 pages- Acheter aux Éditions du Cerf

La valeur du christianisme, et les frémissements de la théologie trinitaire, par un apologète du 2e siècle.

Présentation

L'édition de ce volume est parue en deux versions la même année, l'une sans le texte grec (177 p.), l'autre complète (Texte grec établi par G. Bardy. — 285 p.).

Ces Trois livres à Autolycus, imprégnés de culture grecque relèvent du genre protreptique. Au-delà d’Autolycus – personnage réel ou simple fiction? –, Théophile s’adresse à tout lecteur païen.

Le Livre I traite de l’essence du Dieu invisible, bien différent en cela des dieux païens, dont l’apologiste dénonce les crimes et les turpitudes, et répond aux objections d’Autolycus contre la résurrection. Au Livre II, Théophile oppose aux fables des poètes grecs (Homère, Hésiode) et aux contradictions des philosophes, la doctrine des prophètes sur l’origine du monde ; il se livre pour cela à une exégèse détaillée du récit de la Genèse en s’attachant surtout aux trois derniers jours de la création. De manière quelque peu inconséquente après ses critiques adressées aux philosophes et aux poètes, il note pourtant des convergences entre leurs déclarations et l’enseignement des prophètes sur le vrai culte à rendre à Dieu, et cite des oracles de la Sibylle (inconnus par ailleurs) en faveur de la foi monothéiste. Pour montrer la supériorité de la religion chrétienne, le Livre III revient une nouvelle fois sur les erreurs des philosophes et des poètes et sur les crimes attribués à leurs dieux (anthropophagie, inceste, adultère), avant de réfuter l’objection d’Autolycus sur l’origine récente du christianisme et des livres prophétiques. Il s’achève par l’établissement d’une chronologie depuis les origines du monde.

Première apologie à tenter une démonstration positive de la religion chrétienne plutôt que de s’en tenir presque exclusivement à réfuter des objections, l’ouvrage offre par ailleurs une réflexion encore débutante sur la théologie trinitaire (première attestation du mot Trinité).

Œuvre(s) contenue(s) dans ce volume

Présentation

La seconde moitié du deuxième siècle a vu fleurir le genre littéraire de l’apologie du christianisme : les trois livres A Autolycos en font partie. écrits vers 180 – qu’ils soient ou non la réunion de trois ensembles primitivement distincts –, adressés à un païen cultivé, ils sont la seule apologie conservée de cette époque qui ait un évêque pour auteur, Théophile d’Antioche. On y retrouve les thèmes classiques de l’apologétique du temps : un Dieu unique, pressenti par les meilleurs auteurs païens, le rôle du Logos (mais silence sur l’incarnation), l’ancienneté et la moralité du christianisme, l’immoralité et l’anthropomorphisme des dieux grecs… L’œuvre se distingue en revanche par l’importance de la chronologie universelle à laquelle Théophile s’essaie à la fin du dernier livre, et par un essai d’interprétation continue des six jours de la création dans le livre II.

Le texte du A Autolycos se trouve dans trois manuscrits, le plus ancien du 11e siècle, l’un des trois ne contenant que le livre III. Deux autres manuscrits, plus récents (16e-17e) contiennent des extraits. Ce n’est pas l’Apologie qui a eu le plus d’audience et d’influence dans les siècles suivants, même si elle fut sans doute connue d’Irénée et de Tertullien.

Contenu

I. Importance des dispositions du cœur pour chercher la vérité. Dieu : nous ne le connaissons que par ses actes et ses œuvres, dont nous sommes ; purifions-nous pour le voir. La résurrection n’est pas plus incroyable que la création. Absurdité des croyances païennes. L’empereur est à honorer, pas à adorer ; le nom de chrétien ; exemples de résurrection dans la nature ; l’accomplissement de l’écriture, preuve de vérité.

II. Reprise du dialogue. Absurdité des cultes païens. Contradictions des philosophes païens sur Dieu, le monde et ses origines. Les poètes ne sont pas inspirés ; au contraire les auteurs bibliques sont cohérents et vrais. Rôle du Logos-Parole dans la création. Longue citation et long commentaire du récit biblique des six jours en Gn 1 ; comparaison avec Hésiode ; enseignements symboliques du récit des six jours. La création de l’être humain ; le récit de Gn 2. Les arbres du paradis, la faute et l’expulsion. L’être humain, ni mortel ni immortel par nature. Les suites du récit biblique : descendants d’Adam et Ève. Les Oracles sibyllins confirment la Bible. Rôle moral de la révélation biblique, encore confirmé par la Sibylle et les poètes grecs.

III. Les mythes païens présentent des dieux criminels ; les philosophes se contredisent sur Dieu et sur la providence. Les chrétiens se conduisent moralement, selon la loi biblique et évangélique. Nombreuses citations de textes moraux de l’AT. L’antiquité de la tradition judéo-chrétienne, prouvée par la chronologie. Véracité plus grande de la Bible : exemple du déluge. Long essai de chronologie biblique, de Moïse à Marc Aurèle. à partir de Cyrus, correspondance avec l’histoire profane. Ignorance biblique des auteurs païens.

Extrait(s)

II, 15-16 (p. 139-141)

Les luminaires renferment le signe et le type d’un grand mystère. Le soleil est le type de Dieu, la lune celui de l’homme. Comme le soleil diffère grandement de la lune en puissance et en gloire, Dieu diffère grandement de l’humanité. De même que le soleil est toujours plein et demeure sans rapetisser, toujours Dieu demeure parfait, plein de toute-puissance, d’intelligence, de sagesse, d’immortalité et de tous les biens. Tandis que la lune chaque mois diminue et pour ainsi dire meurt, car elle est le type de l’homme ; puis elle renaît et augmente, en signe de la résurrection qui se produira.

De même encore, les trois jours qui précèdent les luminaires sont les types de la Trinité : de Dieu, de son Verbe et de sa Sagesse. Du quatrième type relève l’homme, qui a besoin de la lumière : ainsi nous avons Dieu, Verbe, Sagesse, Homme. Voilà pourquoi c’est le quatrième jour que furent créés les luminaires. (…)

De plus, les êtres nés des eaux furent bénis de Dieu, pour que cela montre qu’un jour les hommes recevront le repentir et le pardon de leurs fautes par l’eau et le bain de régénération – tous ceux qui s’approchent de la vérité, qui renaissent et qui reçoivent la bénédiction de Dieu.

SOURCE : https://sourceschretiennes.org/collection/SC-20

Commentaire de la parabole de l'économe infidèle par Saint Théophile d'Antioche

Rapporté par Saint Jérôme

Epître 121 : "A Algasia"

Numérisé par Albocicade, 2010

Texte de la parabole

1 Jésus dit à ses disciples: Un homme riche avait un économe, qui lui fut dénoncé comme dissipant ses biens. 2 Il l'appela, et lui dit: Qu'est-ce que j'entends dire de toi? Rends compte de ton administration, car tu ne pourras plus administrer mes biens. 3 L'économe dit en lui-même: Que ferai-je, puisque mon maître m'ôte l'administration de ses biens? Travailler à la terre? je ne le puis. Mendier? j'en ai honte. 4 Je sais ce que je ferai, pour qu'il y ait des gens qui me reçoivent dans leurs maisons quand je serai destitué de mon emploi. 5 Et, faisant venir chacun des débiteurs de son maître, il dit au premier: Combien dois-tu à mon maître? 6 Cent mesures d'huile, répondit-il. Et il lui dit: Prends ton billet, assieds-toi vite, et écris cinquante. 7 Il dit ensuite à un autre: Et toi, combien dois-tu? Cent mesures de blé, répondit-il. Et il lui dit: Prends ton billet, et écris quatre-vingts. 8 Le maître loua l'économe infidèle de ce qu'il avait agi prudemment. Car les enfants de ce siècle sont plus prudents à l'égard de leurs semblables que ne le sont les enfants de lumière. 9 Et moi, je vous dis: Faites-vous des amis avec les richesses injustes, pour qu'ils vous reçoivent dans les tabernacles éternels, quand elles viendront à vous manquer. 

Évangile selon Saint Luc 16. 1-9 

Commentaire rapporté par Saint Jérôme

Théophile, qui a été le septième évêque de l'Église d'Antioche après saint Pierre, et qui nous a laissé un illustre monument de son érudition, faisant un corps d'histoire des paroles des quatre évangélistes, explique ainsi cette parabole dans ses Commentaires :

« Cet homme riche qui avait un fermier ou un économe est Dieu, dont les richesses sont infinies. Son économe est saint Paul, qui, instruit aux pieds de Gamaliel dans la science des saintes Ecritures, était chargé du soin d'enseigner aux autres la loi du Seigneur. Mais ayant commencé à persécuter ceux qui croyaient en Jésus-Christ, à les charger de chaînes, à les faire mourir, et à dissiper par là les biens de son maître, le Seigneur, blâmant une conduite si violente et si emportée, lui a dit: «Saül ; Saül, pourquoi me persécutez-vous? » Il vous est dur de regimber contre l'aiguillon.

Que ferai-je ? dit alors en lui-même cet économe infidèle. De maître et d'intendant que j'étais; je me vois réduit au rang des disciples et des ouvriers. « Je ne saurais travailler à la terre, car je vois qu'on a aboli tous les commandements de la loi, qui ne nous proposait pour récompense que des biens terrestres et passagers, et que cette loi aussi bien que les prophètes n'ont duré que jusqu'à Jean. « J'ai honte de mendier, » et de me voir réduit à apprendre des gentils, et d'Ananie qui n'est qu'un disciple, la science du salut et de la foi, moi qui ai été le maître et le docteur des Juifs. Je vais donc prendre le parti qui me paraît le plus avantageux pour moi, afin que, lorsqu'on m'aura ôté l'administration que l'on m'avait confiée, les chrétiens me reçoivent chez eux.

Il commença donc à instruire ceux qui avaient renoncé au judaïsme pour embrasser la foi de Jésus-Christ; et de peur qu'ils ne crussent qu'ils devaient être justifiés par la loi de Moïse, il leur fit voir que cette loi était abolie, que le temps des prophètes était passé, et qu'ils devaient regarder comme des ordures ce qu'autrefois ils avaient considéré comme un gain et un avantage.

Il fit ensuite venir deux des débiteurs de son maître. Le premier devait «cent barils d'huile: » c'était le peuple gentil qui avait besoin que Dieu répandit sur lui l'abondance de ses miséricordes. De cent barils dont il était redevable, et qui est un nombre plein et parfait, l'économe lui fit faire une obligation de cinquante; nombre qui marque la pénitence, et qui revient aux années de jubilé, et à cette autre parabole dont il est parlé dans l'Évangile, ou un créancier remet à l'un de ses débiteurs cinq cents deniers et à l'autre cinquante. Le second devait « cent mesures de blé :» c'était le peuple juif, qui s'était nourri des commandements de Dieu comme d'un froment très pur. L'économe lui fit faire une obligation de quatre-vingts mesures : c'est-à-dire qu'il l'engagea à croire en la résurrection du Sauveur, et à passer de l'observation du sabbat à la célébration du dimanche, qui est le premier jour de la semaine.

Ce fut par une conduite si sage que cet économe mérita l'approbation et les éloges de son maître, qui le loua d'avoir renoncé pour les intérêts de son salut à la sévérité d'une loi dure et austère, pour prendre les sentiments de douceur et de miséricorde qu'inspire l'Évangile.

Mais pourquoi, me direz-vous, appelle-t-on cet économe « infidèle, » puisqu'il n'agissait que par l'esprit de la loi dont Dieu même est l'auteur? C'est que, quoiqu'il servît Dieu avec un véritable zèle et des intentions épurées, néanmoins son culte était défectueux et partagé, parce qu'en croyant au Père il ne laissait pas de persécuter le Fils, et que reconnaissant un Dieu tout-puissant, il ne voulait pas confesser la divinité du Saint-Esprit.

Saint Paul a donc fait paraître plus de prudence en transgressant la loi que les enfants de lumière, qui, en vivant dans la pratique exacte de la loi de Moïse , ont méconnu Jésus-Christ qui est la véritable lumière de Dieu le Père. »

Texte latin de St Jérôme

Theophilus Antiochenae Ecclesiae [b] septimus post Petrum Apostolum Episcopus, qui quatuor Evangelistarum in unum opus dicta compingens, ingenii sui nobis monumenta dimisit [al. reliquit], haec super hac parabola in suis Commentariis est locutus.

«Dives qui habebat villicum, sive dispensatorem, Deus omnipotens est, quo nihil est ditius. Hujus dispensator est Paulus, qui ad pedes Gamalielis sacras Litteras didicit (Act. 22. 3), et Legem Dei susceperat dispensandam. Qui cum coepisset credentes in Christo persequi, ligare, occidere, et omnem Domini sui dissipare substantiam, correptus a Domino est: Saule, Saule quid me persequeris? Durum est tibi contra stimulum calcitrare (Actor. 9. 4. 5). Dixitque in  corde suo:

Quid faciam? quia qui magister fui, et villicus, cogor esse discipulus et operarius. [867] Fodere non valeo. Omnia enim mandata Legis, quae terrae incubabant, cerno destructa: et Legem atque Prophetas usque ad Joannem Baptistam esse finitos. Mendicare erubesco, ut qui doctor fueram Judaeorum, cogar a gentibus et a discipulo Anania, salutis ac fidei mendicare doctrinam. Faciam igitur quod mihi utile esse intelligo: ut postquam projectus fuero de villicatione mea, recipiant me Christiani in domos suas.

Coepitque eos qui prius versabantur in Lege, et sic in Christum crediderant [c], ut arbitrarentur se in Lege justificandos, docere Legem abolitam [d], Prophetias praeterisse, et quae antea pro lucro fuerant, reputari in stercora (Philipp. 3. 8).

Vocavit itaque duos de pluribus debitoribus. Primum, qui debebat centum balos olei, eos videlicet qui fuerant ex gentibus congregati, et magna indigebant misericordia Dei; et de centenario numero (qui plenus est atque perfectus) fecit eos scribere quinquagenarium, qui proprie poenitentium [1021] est, juxta jubilaeum, et illam in Evangelio parabolam, in qua alteri quingenti, alteri quinquaginta denarii dimittuntur. Secundum autem vocavit populum Judaeorum, qui tritico mandatorum Dei nutritus erat, et debebat ei centenarium numerum, et coegit, ut de centum, octoginta faceret, id est crederet in Domini resurrectione, quae octavae diei numero continetur, et de octo completur decadibus: ut de sabbato Legis transiret ad primam sabbati.

Ob hanc causam a Domino praedicatur, quod bene fecerit; et pro salute sua in Evangelii clementiam de Legis austeritate [a] mutatus sit. Quod si quaesieris, quare vocetur villicus iniquitatis, in Lege, quae Dei est; iniquus erat villicus, qui bene quidem offerebat, sed non bene dividebat; credens in Patrem, sed Filium persequens; habens Deum omnipotentem, sed Spiritum Sanctum negans.

Prudentior itaque fuit Paulus Apostolus in transgressione Legis filiis quondam lucis, qui in Legis observatione versati, Christum qui Dei patris verum lumen est, perdiderunt.

Source :

Oeuvres de saint Jérôme publiées par M. Menoit Matougues, sous la direction de M. L. Aimé-Martin. Paris Auguste Desrez, imprimeur-éditeur rue neuve-des-petits-champs, n° 50, MDCCCXXXVIII : Critique sacrée : explications de divers passages de l'écriture sainte. partie I. A Algasia.

 epistola cxxi. ad algasiam. hieronymus ad algasiam. de quaestionibus

http://remacle.org/bloodwolf/eglise/jerome/algasia.htm

SOURCE : https://remacle.org/bloodwolf/eglise/theophile/parabole1.htm

Saint Théophile d'Antioche : l'évêque qui défendit la foi chrétienne

13 Octobre

Martyrologie

Edition 2004

Prière

Toi seul es saint, Seigneur, et en dehors de toi il n'y a pas de lumière de bonté : par l'intercession et l'exemple de Mgr saint Théophile, accorde-nous de vivre une vie authentiquement chrétienne, de peur que nous ne soyons privés de ta vision au ciel. Amen

Martyrologe romain

Commémoration de saint Théophile, évêque d'Antioche, homme de grand savoir, qui exerça, sixième après le bienheureux Apôtre Pierre, le pontificat de cette Église et écrivit un ouvrage contre Marcion pour défendre la foi juste.

Le saint et la mission

Saint Théophile d'Antioche, l'un des premiers apologistes chrétiens, s'impose comme un témoin exemplaire de la mission évangélique dans le contexte intellectuel et culturel de son époque. Dans la métropole d'Antioche, carrefour de cultures, de langues et de religions, Théophile a travaillé dans un milieu où le christianisme était souvent incompris, voire persécuté.

Son œuvre la plus célèbre, « Ad Autolycum », en est une claire démonstration. À travers ce texte, Théophile défendait non seulement la foi chrétienne contre les accusations des païens, mais tentait également de présenter le christianisme comme une doctrine rationnelle et supérieure aux traditions polythéistes. Son approche n'a jamais été agressive ou moqueuse, mais visait un dialogue ouvert, constructif et respectueux avec ceux qui ne partageaient pas sa foi. Cela fait de lui un modèle d’évangélisation qui donne la priorité à la persuasion et à l’argumentation pacifiques plutôt qu’à la coercition ou à la confrontation.

Saint Théophile montre que la mission ne consiste pas seulement à annoncer la Bonne Nouvelle, mais aussi à entrer en dialogue avec les cultures et les traditions dans lesquelles elle s'inscrit. Sa capacité à relier l’Écriture aux idées philosophiques de son temps montre une profonde compréhension de l’importance de parler la langue de son interlocuteur, de trouver un terrain d’entente et de construire des ponts plutôt que d’ériger des barrières.

La mission de Théophile était de rendre le Christ accessible à un public érudit et sceptique, en montrant comment la foi chrétienne pouvait répondre aux questions existentielles et aux besoins spirituels de l'humanité d'une manière plus complète et plus satisfaisante que les traditions païennes. Cela exigeait non seulement une solide compréhension de la foi, mais aussi une profonde familiarité avec les courants culturels et intellectuels de son époque.

L'œuvre et la vie de saint Théophile d'Antioche nous rappellent que la mission de l'Église ne se limite pas aux frontières géographiques, mais s'étend également aux frontières intellectuelles et culturelles. Chaque contexte, chaque culture, chaque époque présente des défis et des opportunités uniques pour l'évangélisation. Et, comme nous l’enseigne Théophile, relever ces défis nécessite non seulement un cœur brûlant de zèle missionnaire, mais aussi un esprit ouvert, prêt à écouter, à apprendre et à dialoguer.

Saint Théophile d'Antioche nous propose une vision de la mission comme dialogue. Son exemple nous invite à entrer en conversation avec le monde qui nous entoure, armés de la vérité de l’Évangile, mais toujours avec humilité, respect et un véritable désir de comprendre et d’être compris.

Le Saint et la Miséricorde

Saint Théophile d'Antioche nous présente un tableau de réflexion profonde sur la nature du divin miséricorde. Bien qu'il soit surtout connu comme l'un des premiers apologistes chrétiens, qui a défendu avec passion la foi contre les critiques et les malentendus de son temps, il est possible d'apercevoir dans ses œuvres une compréhension subtile de la miséricorde en tant qu'aspect fondamental du caractère de Dieu et de la vie chrétienne. .

Dans son œuvre « Ad Autolycum », saint Théophile engage un dialogue avec un ami païen, tentant d'expliquer et de défendre la foi chrétienne. Bien qu’il s’agisse d’une œuvre apologétique, son effort pour montrer le Dieu chrétien non seulement comme une entité transcendante et puissante, mais aussi comme un Dieu de profonde compassion et de miséricorde apparaît clairement. Dans ses paroles, nous pouvons percevoir une vision de Dieu qui, tout en étant le Créateur tout-puissant, se soucie profondément de sa création, faisant preuve d'amour et de miséricorde en particulier envers ceux qui sont perdus ou loin de lui.

Saint Théophile souligne que si les divinités païennes étaient souvent considérées comme distantes, vengeresses ou indifférentes au sort de l'humanité, le Dieu chrétien s'est révélé dans l'histoire humaine à travers des actes de miséricorde et de salut. Cette révélation culmine dans la personne et l’œuvre de Jésus-Christ, à travers qui la miséricorde divine se manifeste pleinement et définitivement.

Bien que saint Théophile n'ait pas consacré de traités spécifiques au thème de la miséricorde, sa vision de Dieu comme un père aimant, prêt à pardonner et à accueillir, reflète le cœur de la doctrine chrétienne. La miséricorde, dans ce contexte, n’est pas seulement un attribut de Dieu, mais devient un impératif pour le croyant. Tout comme Dieu fait preuve de miséricorde, les chrétiens sont également appelés à incarner et à refléter cette miséricorde dans leur vie quotidienne.

Le dialogue de saint Théophile avec Autolycum est en soi un acte de miséricorde. Au lieu de condamner ou de rejeter les personnes ayant des points de vue différents, Théophile choisit la voie du dialogue aimant et patient, cherchant des points de contact et offrant des éclaircissements là où surgissent des doutes ou des malentendus. Cette attitude nous rappelle que la miséricorde ne se limite pas à des actes de bienveillance physique ou à des paroles de consolation, mais se manifeste aussi dans le respect, l'écoute et la compréhension sincère de l'autre.

Saint Théophile d'Antioche, bien qu'apologiste de la foi, nous offre un exemple éclatant de la façon dont la miséricorde peut imprégner tous les aspects de la vie chrétienne, de la théologie à la pratique, du dialogue interreligieux à l'action pastorale. Son héritage nous invite à redécouvrir et à vivre pleinement la miséricorde de Dieu, non seulement en tant que destinataires, mais aussi en tant qu'agents de cet amour dans le monde.

Hagiographie

Théophile dirigea l'église d'Antioche au IIe siècle en tant que sixième évêque après l'apôtre saint Pierre, qui fut le premier pasteur de cette communauté chrétienne. Théophile était un homme d'une grande culture, mais aussi laïque, et était l'un des pères de l'Église et l'auteur de nombreux ouvrages d'apologétique pour la défense de la foi chrétienne. Il est né en Mésopotamie dans le paganisme et…

EN SAVOIR PLUS

Source et images

SOURCE : https://mission.spaziospadoni.org/fr/saint-of-the-day-for-13-october-st-theophilus-of-antioch/

Saint Theophilus of Antioch

Also known as

Teofilo

Memorial

13 October

Profile

Convert, brought to the faith through scripture reading. Zealous apologist, both by speaking and by writing, opposing heretics who preached against orthodox ChristianityBishop of Antioch in 169.

Born

2nd century in the vicinity of the Tigris and Euphrates rivers

Died

c.184 in Antioch of natural causes

Canonized

Pre-Congregation

Additional Information

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Catholic Encyclopedia

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

Catholic Online

Documenta Catholica Omnia

Early Christian Writings

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Martirologio Romano2001 edición

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Santi e Beati

Wikipedia

MLA Citation

“Saint Theophilus of Antioch“. CatholicSaints.Info. 26 September 2022. Web. 10 December 2024. <https://catholicsaints.info/saint-theophilus-of-antioch/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-theophilus-of-antioch/

Theophilus of Antioch B (RM)

Died c. 181. Saint Theophilus, a philosopher, was converted to Christianity by reading the Scriptures in an effort to attack them. He became the fifth bishop of Antioch after Saint Peter. Because Theophilus authored of many works of doctrine and apologetics, most of which have been lost, he is known as one of the Apologists of the 2nd century. An introduction his work can be found at the Wheaton College site, which also includes Theophilus to Autolycus (Benedictines, Encyclopedia).

SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/1013.shtml

St. Theophilus of Antioch

Feastday: October 13

Death: 181

Bishop of Antioch (in modern Turkey), and an early Christian apologist. Originally a philosopher in the eastern Roman Empire, he began to study the Scriptures with the intention of attacking the Christian faith but was soon converted. A gifted apologist, he was the author of an Apology in three books and addressed to Autolycus (the only work of his writings to survive). It seeks to demonstrate the superiority of Christianity over the immoral myths of pagan religion. It is also noted for its development of the doctrine of the Logos (Word) as first enunciated in the Gospel of John and to express the word Triad when describing the relationship of the Father, the Son, and the Holy Spirit.

SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=2263


Theophilus

Bishop of AntiochEusebius in his "Chronicle" places the name of Theophilus against that of Pope Soter (169-77), and that of Maximinus, Theophilus's successor, against the name of Eleutherus (177-93). This does not mean that Maximinus succeeded Theophilus in 177, but only that Theophilus and Maximinus flourished respectively in the times of Soter and Eleutherus. Lightfoot and Hort showed that Eusebius, having no such precise chronological data for the bishops of Antioch as he had for those of Rome and Alexandria, placed the names of the Antiochene bishops against those of contemporary Roman bishops (Lightfoot, "St. Ignatius", etc., II, 468 sq., and "St. Clement", etc., I, 224 sqq.). When therefore we find in the third book of Theophilus, "Ad Autolychum", that the writer was alive after the death (180) of Marcus Aurelius, it does not follow, as even writers like Harnack and Bardenhewer suppose, that Eusebius made a chronological blunder.

The "Ad Autolychum", the only extant writing of Theophilus, is an apology for Christianity. It consists of three books, really separate works written at different times, and corresponds exactly to the description given of it by Eusebius as "three elementary works" (Church History IV.24). The author speaks of himself as a convert from heathenism. He treats of such subjects as the Christian idea of God, the Scripture accounts of the origin of man and the world as compared with pagan myths. On several occasions he refers (in connection with the early chapters of Genesis) to an historical work composed by himself. Eusebius (op. cit.) speaks of refutations of Marcion and Hermogenes, and "catechetical books". To these St. Jerome (Illustrious Men 25) adds commentaries on Proverbs and the Gospels. He speaks of the latter in the prologue to his own commentary on the Gospels, and also in his epistle "Ad Algasiam", where we learn that Theophilus commented upon a Diatessaron or Gospel Harmony composed by himself ("Theophilus . . . quattuor Evangelistarum in unum opus compingens"). A long quotation in the same epistle is all that survives of this commentary, for Zahn's attempt to identify it with a Latin commentary ascribed in some manuscripts to Theophilus has found no supporters.

Sources

BATIFFOL, Anciennes litteratures chrétiennes: Lit. grecque. 101-2; ZAHN, Forschung. zur Gesch. des N.T. Kanons, II; HARNACK, Altchrist. Lit., 496 sq.; IDEM, Chronologie, I, 319 sq.; BARDENHEWER-SHAHAN, Patrology (St. Louis, 1908), 65-7. For Theophilus's teaching concerning the Eternal Word see NEWMAN, Causes of Rise and Success of Arianism in Tracts Theol. and Eccles. (London, 1908), 255- 57. The Ad Autolychum was first published by FRISIUS (Zurich, 1546); the latest ed. by OTTO, Corp. apologet., VIII (Jena, 1961). English tr. by FLOWER (London, 1860), and in CLARKE, Ante-Nicene Library. The supposed Commentary on the Gospels was first printed by DE LA BIGNE, Bibl. SS. Patrum, V (Paris, 1575), then by OTTO (loc. cit.), then by ZAHN (loc. cit., 29-85). For references to literature in this commentary see BARDENHEWER; MORIN in Revue Bénédictine, XXII, 12 sq.; and QUENTIN in Revue Bénédictine, XXIV, 107 sq. QUENTIN gives reasons for regarding John of Jerusalem as possibly the author. For monographs on Theophilus's doctrine see BARDENHEWER.

Bacchus, Francis Joseph. "Theophilus." The Catholic Encyclopedia. Vol. 14. New York: Robert Appleton Company, 1912. 24 Oct. 2015 <http://www.newadvent.org/cathen/14625a.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Herman F. Holbrook. Christophero Carolo van Leer/pignus aestimationis.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. July 1, 1912. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2023 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/14625a.htm

To Autolycus, Book I

Chapter 1. Autolycus an Idolater and Scorner of Christians.

A fluent tongue and an elegant style afford pleasure and such praise as vainglory delights in, to wretched men who have been corrupted in mind; the lover of truth does not give heed to ornamented speeches, but examines the real matter of the speech, what it is, and what kind it is. Since, then, my friend, you have assailed me with empty words, boasting of your gods of wood and stone, hammered and cast, carved and graven, which neither see nor hear, for they are idols, and the works of men's hands; and since, besides, you call me a Christian, as if this were a damning name to bear, I, for my part, avow that I am a Christian, and bear this name beloved of God, hoping to be serviceable to God. For it is not the case, as you suppose, that the name of God is hard to bear; but possibly you entertain this opinion of God, because you are yourself yet unserviceable to Him.

Chapter 2. That the Eyes of the Soul Must Be Purged Ere God Can Be Seen.

But if you say, Show me your God, I would reply, Show me yourself, and I will show you my God. Show, then, that the eyes of your soul are capable of seeing, and the ears of your heart able to hear; for as those who look with the eyes of the body perceive earthly objects and what concerns this life, and discriminate at the same time between things that differ, whether light or darkness, white or black, deformed or beautiful, well-proportioned and symmetrical or disproportioned and awkward, or monstrous or mutilated; and as in like manner also, by the sense of hearing, we discriminate either sharp, or deep, or sweet sounds; so the same holds good regarding the eyes of the soul and the ears of the heart, that it is by them we are able to behold God. For God is seen by those who are enabled to see Him when they have the eyes of their soul opened: for all have eyes; but in some they are overspread, and do not see the light of the sun. Yet it does not follow, because the blind do not see, that the light of the sun does not shine; but let the blind blame themselves and their own eyes. So also you, O man, have the eyes of your soul overspread by your sins and evil deeds. As a burnished mirror, so ought man to have his soul pure. When there is rust on the mirror, it is not possible that a man's face be seen in the mirror; so also when there is sin in a man, such a man cannot behold God. Do you, therefore, show me yourself, whether you are not an adulterer, or a fornicator, or a thief, or a robber, or a purloiner; whether you do not corrupt boys; whether you are not insolent, or a slanderer, or passionate, or envious, or proud, or supercilious; whether you are not a brawler, or covetous, or disobedient to parents; and whether you do not sell your children; for to those who do these things God is not manifest, unless they have first cleansed themselves from all impurity. All these things, then, involve you in darkness, as when a filmy defluxion on the eyes prevents one from beholding the light of the sun: thus also do iniquities, man, involve you in darkness, so that you cannot see God.

Chapter 3. Nature of God.

You will say, then, to me, Do you, who see God, explain to me the appearance of God. Hear, O man. The appearance of God is ineffable and indescribable, and cannot be seen by eyes of flesh. For in glory He is incomprehensible, in greatness unfathomable, in height inconceivable, in power incomparable, in wisdom unrivalled, in goodness inimitable, in kindness unutterable. For if I say He is Light, I name but His own work; if I call Him Word, I name but His sovereignty; if I call Him Mind, I speak but of His wisdom; if I say He is Spirit, I speak of His breath; if I call Him Wisdom, I speak of His offspring; if I call Him Strength, I speak of His sway; if I call Him Power, I am mentioning His activity; if Providence, I but mention His goodness; if I call Him Kingdom, I but mention His glory; if I call Him Lord, I mention His being judge; if I call Him Judge, I speak of Him as being just; if I call Him Father, I speak of all things as being from Him; if I call Him Fire, I but mention His anger. You will say, then, to me, Is God angry? Yes; He is angry with those who act wickedly, but He is good, and kind, and merciful, to those who love and fear Him; for He is a chastener of the godly, and father of the righteous; but he is a judge and punisher of the impious.

Chapter 4. Attributes of God.

And He is without beginning, because He is unbegotten; and He is unchangeable, because He is immortal. And he is called God [Θεός] on account of His having placed [τεθεικέναι] all things on security afforded by Himself; and on account of [θέειν], for θέειν means running, and moving, and being active, and nourishing, and foreseeing, and governing, and making all things alive. But he is Lord, because He rules over the universe; Father, because he is before all things; Fashioner and Maker, because He is creator and maker of the universe; the Highest, because of His being above all; and Almighty, because He Himself rules and embraces all. For the heights of heaven, and the depths of the abysses, and the ends of the earth, are in His hand, and there is no place of His rest. For the heavens are His work, the earth is His creation, the sea is His handiwork; man is His formation and His image; sun, moon, and stars are His elements, made for signs, and seasons, and days, and years, that they may serve and be slaves to man; and all things God has made out of things that were not into things that are, in order that through His works His greatness may be known and understood.

Chapter 5. The Invisible God Perceived Through His Works.

For as the soul in man is not seen, being invisible to men, but is perceived through the motion of the body, so God cannot indeed be seen by human eyes, but is beheld and perceived through His providence and works. For, in like manner, as any person, when he sees a ship on the sea rigged and in sail, and making for the harbour, will no doubt infer that there is a pilot in her who is steering her; so we must perceive that God is the governor [pilot] of the whole universe, though He be not visible to the eyes of the flesh, since He is incomprehensible. For if a man cannot look upon the sun, though it be a very small heavenly body, on account of its exceeding heat and power, how shall not a mortal man be much more unable to face the glory of God, which is unutterable? For as the pomegranate, with the rind containing it, has within it many cells and compartments which are separated by tissues, and has also many seeds dwelling in it, so the whole creation is contained by the spirit of God, and the containing spirit is along with the creation contained by the hand of God. As, therefore, the seed of the pomegranate, dwelling inside, cannot see what is outside the rind, itself being within; so neither can man, who along with the whole creation is enclosed by the hand of God, behold God. Then again, an earthly king is believed to exist, even though he be not seen by all; for he is recognised by his laws and ordinances, and authorities, and forces, and statues; and are you unwilling that God should be recognised by His works and mighty deeds?

Chapter 6. God is Known by His Works.

Consider, O man, His works—the timely rotation of the seasons, and the changes of temperature; the regular march of the stars; the well-ordered course of days and nights, and months, and years; the various beauty of seeds, and plants, and fruits; and the various species of quadrupeds, and birds, and reptiles, and fishes, both of the rivers and of the sea; or consider the instinct implanted in these animals to beget and rear offspring, not for their own profit, but for the use of man; and the providence with which God provides nourishment for all flesh, or the subjection in which He has ordained that all things subserve mankind. Consider, too, the flowing of sweet fountains and never-failing rivers, and the seasonable supply of dews, and showers, and rains; the manifold movement of the heavenly bodies, the morning star rising and heralding the approach of the perfect luminary; and the constellation of Pleiades, and Orion, and Arcturus, and the orbit of the other stars that circle through the heavens, all of which the manifold wisdom of God has called by names of their own. He is God alone who made light out of darkness, and brought forth light from His treasures, and formed the chambers of the south wind, Job 9:9 and the treasure-houses of the deep, and the bounds of the seas, and the treasuries of snows and hail-storms, collecting the waters in the storehouses of the deep, and the darkness in His treasures, and bringing forth the sweet, and desirable, and pleasant light out of His treasures; who causes the vapours to ascend from the ends of the earth: He makes lightnings for the rain; who sends forth His thunder to terrify, and foretells by the lightning the peal of the thunder, that no soul may faint with the sudden shock; and who so moderates the violence of the lightning as it flashes out of heaven, that it does not consume the earth; for, if the lightning were allowed all its power, it would burn up the earth; and were the thunder allowed all its power, it would overthrow all the works that are therein.

Chapter 7. We Shall See God When We Put on Immortality.

This is my God, the Lord of all, who alone stretched out the heaven, and established the breadth of the earth under it; who stirs the deep recesses of the sea, and makes its waves roar; who rules its power, and stills the tumult of its waves; who founded the earth upon the waters, and gave a spirit to nourish it; whose breath gives light to the whole, who, if He withdraw His breath, the whole will utterly fail. By Him you speak, O man; His breath you breathe yet Him you know not. And this is your condition, because of the blindness of your soul, and the hardness of your heart. But, if you will, you may be healed. Entrust yourself to the Physician, and He will couch the eyes of your soul and of your heart. Who is the Physician? God, who heals and makes alive through His word and wisdom. God by His own word and wisdom made all things; for by His word were the heavens made, and all the host of them by the breath of His mouth. Most excellent is His wisdom. By His wisdom God founded the earth; and by knowledge He prepared the heavens; and by understanding were the fountains of the great deep broken up, and the clouds poured out their dews. If you perceive these things, O man, living chastely, and holily, and righteously, you can see God. But before all let faith and the fear of God have rule in your heart, and then shall you understand these things. When you shall have put off the mortal, and put on incorruption, then shall you see God worthily. For God will raise your flesh immortal with your soul; and then, having become immortal, you shall see the Immortal, if now you believe in Him; and then you shall know that you have spoken unjustly against Him.

Chapter 8. Faith Required in All Matters.

But you do not believe that the dead are raised. When the resurrection shall take place, then you will believe, whether you will or no; and your faith shall be reckoned for unbelief, unless you believe now. And why do you not believe? Do you not know that faith is the leading principle in all matters? For what husbandman can reap, unless he first trust his seed to the earth? Or who can cross the sea, unless he first entrust himself to the boat and the pilot? And what sick person can be healed, unless first he trust himself to the care of the physician? And what art or knowledge can any one learn, unless he first apply and entrust himself to the teacher? If, then, the husbandman trusts the earth, and the sailor the boat, and the sick the physician, will you not place confidence in God, even when you hold so many pledges at His hand? For first He created you out of nothing, and brought you into existence (for if your father was not, nor your mother, much more were you yourself at one time not in being), and formed you out of a small and moist substance, even out of the least drop, which at one time had itself no being; and God introduced you into this life. Moreover, you believe that the images made by men are gods, and do great things; and can you not believe that the God who made you is able also to make you afterwards?

Chapter 9. Immoralities of the Gods.

And, indeed, the names of those whom you say you worship, are the names of dead men. And these, too, who and what kind of men were they? Is not Saturn found to be a cannibal, destroying and devouring his own children? And if you name his son Jupiter, hear also his deeds and conduct— first, how he was suckled by a goat on Mount Ida, and having slain it, according to the myths, and flayed it, he made himself a coat of the hide. And his other deeds—his incest, and adultery, and lust—will be better recounted by Homer and the rest of the poets. Why should I further speak of his sons? How Hercules burnt himself; and about the drunk and raging Bacchus; and of Apollo fearing and fleeing from Achilles, and falling in love with Daphne, and being unaware of the fate of Hyacinthus; and of Venus wounded, and of Mars, the pest of mortals; and of the ichor flowing from the so-called gods. And these, indeed, are the milder kinds of legends; since the god who is called Osiris is found to have been torn limb from limb, whose mysteries are celebrated annually, as if he had perished, and were being found, and sought for limb by limb. For neither is it known whether he perished, nor is it shown whether he is found. And why should I speak of Atys mutilated, or of Adonis wandering in the wood, and wounded by a boar while hunting; or of Æsculapius struck by a thunderbolt; or of the fugitive Serapis chased from Sinope to Alexandria; or of the Scythian Diana, herself, too, a fugitive, and a homicide, and a huntress, and a passionate lover of Endymion? Now, it is not we who publish these things, but your own writers and poets.

Chapter 10. Absurdities of Idolatry.

Why should I further recount the multitude of animals worshipped by the Egyptians, both reptiles, and cattle, and wild beasts, and birds, and river-fishes; and even wash-pots and disgraceful noises? But if you cite the Greeks and the other nations, they worship stones and wood, and other kinds of material substances,— the images, as we have just been saying, of dead men. For Phidias is found in Pisa making for the Eleians the Olympian Jupiter, and at Athens the Minerva of the Acropolis. And I will inquire of you, my friend, how many Jupiters exist. For there is, firstly, Jupiter surnamed Olympian, then Jupiter Latiaris, and Jupiter Cassius, and Jupiter Tonans, and Jupiter Propator, and Jupiter Pannychius, and Jupiter Poliuchus, and Jupiter Capitolinus; and that Jupiter, the son of Saturn, who is king of the Cretans, has a tomb in Crete, but the rest, possibly, were not thought worthy of tombs. And if you speak of the mother of those who are called gods, far be it from me to utter with my lips her deeds, or the deeds of those by whom she is worshipped (for it is unlawful for us so much as to name such things), and what vast taxes and revenues she and her sons furnish to the king. For these are not gods, but idols, as we have already said, the works of men's hands and unclean demons. And such may all those become who make them and put their trust in them!

Chapter 11. The King to Be Honoured, God to Be Worshipped.

Wherefore I will rather honour the king [than your gods], not, indeed, worshipping him, but praying for him. But God, the living and true God, I worship, knowing that the king is made by Him. You will say, then, to me, Why do you not worship the king? Because he is not made to be worshipped, but to be reverenced with lawful honour, for he is not a god, but a man appointed by God, not to be worshipped, but to judge justly. For in a kind of way his government is committed to him by God: as He will not have those called kings whom He has appointed under Himself; for king is his title, and it is not lawful for another to use it; so neither is it lawful for any to be worshipped but God only. Wherefore, O man, you are wholly in error. Accordingly, honour the king, be subject to him, and pray for him with loyal mind; for if you do this, you do the will of God. For the law that is of God, says, My son, fear the Lord and the king, and be not disobedient to them; for suddenly they shall take vengeance on their enemies.

Chapter 12. Meaning of the Name Christian.

And about your laughing at me and calling me Christian, you know not what you are saying. First, because that which is anointed is sweet and serviceable, and far from contemptible. For what ship can be serviceable and seaworthy, unless it be first caulked [anointed]? Or what castle or house is beautiful and serviceable when it has not been anointed? And what man, when he enters into this life or into the gymnasium, is not anointed with oil? And what work has either ornament or beauty unless it be anointed and burnished? Then the air and all that is under heaven is in a certain sort anointed by light and spirit; and are you unwilling to be anointed with the oil of God? Wherefore we are called Christians on this account, because we are anointed with the oil of God.

Chapter 13. The Resurrection Proved by Examples.

Then, as to your denying that the dead are raised— for you say, Show me even one who has been raised from the dead, that seeing I may believe,— first, what great thing is it if you believe when you have seen the thing done? Then, again, you believe that Hercules, who burned himself, lives; and that Æsculapius, who was struck with lightning, was raised; and do you disbelieve the things that are told you by God? But, suppose I should show you a dead man raised and alive, even this you would disbelieve. God indeed exhibits to you many proofs that you may believe Him. For consider, if you please, the dying of seasons, and days, and nights, how these also die and rise again. And what? Is there not a resurrection going on of seeds and fruits, and this, too, for the use of men? A seed of wheat, for example, or of the other grains, when it is cast into the earth, first dies and rots away, then is raised, and becomes a stalk of grain. And the nature of trees and fruit-trees,— is it not that according to the appointment of God they produce their fruits in their seasons out of what has been unseen and invisible? Moreover, sometimes also a sparrow or some of the other birds, when in drinking it has swallowed a seed of apple or fig, or something else, has come to some rocky hillock or tomb, and has left the seed in its droppings, and the seed, which was once swallowed, and has passed though so great a heat, now striking root, a tree has grown up. And all these things does the wisdom of God effect, in order to manifest even by these things, that God is able to effect the general resurrection of all men. And if you would witness a more wonderful sight, which may prove a resurrection not only of earthly but of heavenly bodies, consider the resurrection of the moon, which occurs monthly; how it wanes, dies, and rises again. Hear further, O man, of the work of resurrection going on in yourself, even though you are unaware of it. For perhaps you have sometimes fallen sick, and lost flesh, and strength, and beauty; but when you received again from God mercy and healing, you picked up again in flesh and appearance, and recovered also your strength. And as you do not know where your flesh went away and disappeared to, so neither do you know whence it grew, Or whence it came again. But you will say, From meats and drinks changed into blood. Quite so; but this, too, is the work of God, who thus operates, and not of any other.

Chapter 14. Theophilus an Example of Conversion.

Therefore, do not be sceptical, but believe; for I myself also used to disbelieve that this would take place, but now, having taken these things into consideration, I believe. At the same time, I met with the sacred Scriptures of the holy prophets, who also by the Spirit of God foretold the things that have already happened, just as they came to pass, and the things now occurring as they are now happening, and things future in the order in which they shall be accomplished. Admitting, therefore, the proof which events happening as predicted afford, I do not disbelieve, but I believeobedient to God, whom, if you please, do you also submit to, believing Him, lest if now you continue unbelieving, you be convinced hereafter, when you are tormented with eternal punishments; which punishments, when they had been foretold by the prophets, the later-born poets and philosophers stole from the holy Scriptures, to make their doctrines worthy of credit. Yet these also have spoken beforehand of the punishments that are to light upon the profane and unbelieving, in order that none be left without a witness, or be able to say, We have not heard, neither have we known. But do you also, if you please, give reverential attention to the prophetic Scriptures, and they will make your way plainer for escaping the eternal punishments, and obtaining the eternal prizes of God. For He who gave the mouth for speech, and formed the ear to hear, and made the eye to see, will examine all things, and will judge righteous judgment, rendering merited awards to each. To those who by patient continuance in well-doing Romans 2:7 seek immortality, He will give life everlasting, joy, peace, rest, and abundance of good things, which neither has eye seen, nor ear heard, nor has it entered into the heart of man to conceive. 1 Corinthians 2:9 But to the unbelieving and despisers, who obey not the truth, but are obedient to unrighteousness, when they shall have been filled with adulteries and fornications, and filthiness, and covetousness, and unlawful idolatries, there shall be anger and wrath, tribulation and anguish, Romans 2:8-9 and at the last everlasting fire shall possess such men. Since you said, Show me your God, this is my God, and I counsel you to fear Him and to trust Him.

Source. Translated by Marcus Dods. From Ante-Nicene Fathers, Vol. 2. Edited by Alexander Roberts, James Donaldson, and A. Cleveland Coxe. (Buffalo, NY: Christian Literature Publishing Co., 1885.) Revised and edited for New Advent by Kevin Knight. <http://www.newadvent.org/fathers/02041.htm>.

SOURCE : http://www.newadvent.org/fathers/02041.htm

Theophilus of Antioch was a Bishop in the late second century.

Autolycus appears to be a pagan who is skeptical of Christianity. Theophilus speaks of him as a friend, though to what extent this is rhetorical I don’t know (1.1). Autolycus has challenged Theophilus to show him his god. Theophilus replies, in essence, that the blind cannot see, but that doesn’t mean that there are not things to be seen, i.e. Autolycus’ spiritual blindness doesn’t disprove Theophilus’ deity (1.2). Theophilus speaks of God as “ineffable and indescribable,” showing how words about God (e.g., fire, spirit, wisdom) speak to relatable characteristics of God (1.3). This is true of even the word “God,” “Father,” “Lord,” and so forth (1.4). God’s works are how we know him (1.5). Creation exemplifies this (1.6). Theophilus invites Autolycus to open himself to this Creator God (1.7).

Immediately after establishing a “natural theology” of sorts, Theophilus challenges Autolycus to affirm the doctrine of resurrection (1.8). Theophilus’ deity is juxtaposes with pagan gods (1.9) and idols (1.10). Since God is God, and the gods and idols are not, Theophilus does not “worship the King” (Roman) either, but advocates honoring the King as a creation of the true God (1.11).

The title “Christian” is a pejorative for Autolycus. Theophilus defends himself as a Christian, saying that “Christian” means “anointed ones” (1.12). Likewise, he defends the central Christian doctrine of resurrection by appealing to nature, ala Paul in 1 Corinthians 15 (1.13). Theophilus ends Book 1 by appealing to his own testimony of how he did not believe these things, but after studying Scripture, and by the Spirit, he has become a Christian. He ends with warning of judgment (1.14).

Book 2 begins with Theophilus recounting a former dialogue. This book continues the discussion found in Book 1, but also apparently in person (2.1). Immediately he engages in the traditional attack on idols: these things were made by humans (2.2). Then he questions the nature of pagan deities: if gods beget children, why are not more gods coming into existence? Why do the gods change locations (2.3)? Theophilus attacks the various theologies of the philosophers, establishing his own understanding of the Creator God (2.4). He quotes writers like Homer and Hesoid to expose the folly of pagan ideas, especially as it relates to the origins of the cosmos (2.52.6). He mocks Greek genealogies of the gods (2.7). Sometimes the ancient philosophers and poets hinted that the truth was known, but demonic influence forced them to perpetuate the lies (2.8).

On the other hand, the Hebrew prophets were inspired by the Spirit (2.9). These prophets reveal one Creator God who is above his Creation (2.10). Theophilus quotes the account of Genesis 1 and defends the mystery of God’s six days of work as a model for human activity (2.112.12). He explains some of the oddities of this account, e.g., God beginning with the sky or light before the sun and moon (the light is the Word of God shining, 2.13). He interprets the Creation as providing symbolism so we can understand truth, e.g., islands in the sea are like Churches in the world (2.14). This is how he goes about explaining vegetation without light. He mixes Creation’s odd coming-into-being with truisms taught by God in the process, including the Trinity (yes, he uses the word “Trinity”, 2.15). The same is done for Day 5 (2.16) and Day 6 (2.17).

The creation of humanity (Genesis 1.26ff.) presents the dignity of humans (2.18). Theophilus retells the Genesis story (2.19), the placements of humans in Paradise (2.20), which he describes as being a place where humans were put for their advancement (2.24), and Adam and Eve’s deception, which he describes as “…the account given by holy Scripture of the history of man and of Paradise (2.21).” When God “walks” in the Garden, Theophilus explains this as being the Word, the Son, representing the Father (2.22). He defends God’s decision to place the Tree of the Knowledge of Good and Evil in the Garden as God providing a means by which Adam could become mature if he willed it (2.25). He defends humanity’s expulsion from the Garden by arguing that God will restore humanity to Paradise through the resurrection (2.26). For Theophilus the oddities of Genesis can be explained, and it makes sense literally, and it is true (2.23).

Humanity was not made mortal or immortal according to Theophilus, but with the potential for either (2.27). He explains God’s choice to make Eve out of Adam as God foreknowing about polytheism, therefore he created one human to reflect himself first. Eve is presented as the one who is deceived by Satan (2.28). Satan was upset that Adam and Eve were living and having children so he inspired Cain to kill Abel (2.29). He gives an account of Cain’s family, and says these truths come from the Spirit through Moses’ Scriptures (2.30). He writes about the world after the Great Flood (2.31) and the impact of Babel (2.32). Theophilus’ reason for this history being in Scripture and not elsewhere is that the Spirit has given the truth to Christians (2.33).

The prophets who provides these truths lived holy lives (2.34). He discusses the precepts they proclaimed (2.35), argues that the prophecies of Sibyl confirm (2.36), as do the writings of some poets (2.37), and philosophers (2.38).

Book 3 is another attempt to convince Autolycus (3.1). Theophilus begins by rejecting Greek authors (3.2). He finds that they present a contradictory worldview (3.3). He denies the rumors spread about Christians: Christians share wives, commit incest, and eating human flesh (3.4). He responds that the philosophers teach cannibalism (3.5) and turning these accusations back on the them (3.6). These philosophers have differing view on the gods (3.7).

The gods are presented as immoral (3.8). In contrast, the God of Christians is the Law-giver, who appeared first to Abraham, Isaac, and Jacob (3.9). He explains how the children of Israel went into Egypt before being delivered through Moses (3.10); how they were given the Law with warning of exile (3.11); how the prophets and Gospels uphold this moral vision (3.12), which include chaste living (3.13), loving enemies, and being subject to authorities (3.14). Christians are not guilty of the accusations against them according to Theophilus, but are obedient to a high moral Law (3.15).

This work is concerned with going on the offense against received Greek thought (3.16) and defending Christians as being the ones who hold to the truth (3.17): Greeks are wrong about the Great Flood (3.18); Christians are correct (3.19). Moses is a more ancient thinker and Christian thought goes back to him (3.20). Contra Manetho Israel was not banished from Egypt, Israel left (the Exodus, 3.21). This thread of being more ancient is applied to the Temple (3.22), and the prophets (3.23), therefore Christianity’s claim to these things goes back further than Greek thought. Theophilus presents a chronology from Adam to Samuel (3.24) and Saul to the Exile (3.25) in order to establish his timeline for his claims that Christianity is more ancient (8.26).

The book comes to an end with a Roman chronology (3.27), a summary of the world’s major epochs (3.28), a reiteration that Christianity is more ancient (3.29), and an explanation of why the Greeks didn’t know about the events recorded in Scripture (3.30).

SOURCE : https://nearemmaus.wordpress.com/category/patristics/eastern-fathers/theophilus-of-antioch-eastern-fathers/

San Teofilo di Antiochia Vescovo

Festa: 13 ottobre

Sec. II

Emblema: Bastone pastorale

Martirologio Romano: Commemorazione di san Teófilo, vescovo di Antiochia, uomo di grandissima cultura, che tenne, sesto dopo il beato Apostolo Pietro, il pontificato di questa Chiesa e scrisse un’opera contro Marcione per difendere la retta fede.

San Teofilo, Vescovo di Antiochia, fu autore di molte opere, alcune delle quali ci sono pervenute, mentre di altre conosciamo soltanto il titolo.

Dalle pagine di queste opere, possiamo riudire la parola del Santo, in difesa della dottrina e della fede cristiana, anche allora oggetto di accuse da parte dei miscredenti e dei viziosi.

" Ma se tu mi dici - scriveva l'antico Vescovo: - Mostrami il tuo Dio, io ti dirò: Mostrami il tuo uomo, e io ti mostrerò il mio Dio. Mostrami dunque che vedono chiaro, gli occhi della tua anima, e che bene intendono gli orecchi del tuo cuore...

" Dio si mostra a coloro che possono vederlo, quando hanno aperti gli occhi dell'anima. Tutti hanno i loro bravi occhi, ma qualcuno li ha velati, incapaci di vedere la luce del sole. Il fatto però che i ciechi non vedono, non dimostra affatto come la luce del sole non appaia. I ciechi se la prendano con loro stessi, e con i loro occhi.

" Allo stesso modo, ragazzo mio, se tu hai gli occhi dell'anima velati dalle tue colpe e dalle tue cattive abitudini, non potrai vedere la luce. Come uno specchio limpido: ecco come l'uomo deve tenere la propria anima pura.

" Se lo specchio è arrugginito, il volto dell'uomo non appare sulla sua superficie. Nello stesso modo, se l'uomo è peccatore, quest'uomo non può contemplare Dio ".

L'autore di queste frasi, che più tardi lo stesso Sant'Agostino avrebbe ripreso, era nato in una regione dell'Oriente, presso il Tigri e l'Eufrate. Era pagano, e ricevette un'educazione di stampo ellenistico. Si convertì osservando i costumi dei cristiani, chiaramente superiori a quelli dei pagani, e leggendo la Bibbia. Delle sue esperienze di convertito, e della sua conoscenza della cultura profana, si sarebbe poi servito abilmente nella polemica contro i miscredenti e i filosofi ellenizzanti.

Venne eletto Vescovo di Antiochia nel 169, e reggeva ancora il pastorale della grande città, dove lo stesso San Pietro aveva avuto la sua prima cattedra, alla morte di Marc'Aurelio, nel 180. Forse vide anche i primi anni dell'Impero di Commodo, suo successore.

Le cure apostoliche, in mezzo a una delle comunità più popolose e anche più agitate dei primo mondo cristiano, non lo distolsero dagli studi e dall'attività intellettuale. Scrisse opere polemiche, contro gli eretici del tempo, opere di catechesi, a commento delle Scritture, opere di storia, per sfrondare i miti pagani. Fu insomma un Vescovo che lasciò forte impronta della sua intelligenza e della sua cultura nella storia del tempo, come lasciò traccia della sua carità e della sua misericordia nelle anime a lui affidate.

Fonte : Archivio Parrocchia

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/90478

Saint Théophile d'Antioche. à Autolyque (bilingue) et Commentaire de la parabole de l'économe infidèle : http://remacle.org/bloodwolf/eglise/theophile/table.htm

notice sur Saint Théophile ; Discours à Autolyque, traduction de l'abbé M. de Genoude, 1838, Paris, Sapia, libraire-éditeur, nouvelle édition  améliorée par Albocidade (mai 2010) ; anciens pdfs  avant la nouvelle édition amliorée par Albocidade : livre 1_livre 2_livre 3. JesusMarie.com

Giet Stanislas. « Théophile d'Antioche, Trois Livres à Autolycus, texte grec établi par G. Bardy ; traduction de Jean Sender ; introduction et notes de Gustave Bardy, 1948 (Collection Sources chrétiennes, n° 20) [compte-rendu] », Revue des sciences religieuses  Année 1948  22-3-4  pp. 336-337

 P. Nautin. « Théophile d'Antioche. Trois livres à Autolycus, J. Sender (trad.) [compte-rendu] », Revue de l'histoire des religions  Année 1950  138-2  pp. 248-249 : https://www.persee.fr/doc/rhr_0035-1423_1950_num_138_2_5773

Jean-Marie Vermander, « Théophile d'Antioche contre Celse : A Autolycos III », Paris, Institut d'études augustiniennes, 1971 : https://archive.wikiwix.com/cache/display2.php/71_XVII_3_4_02.pdf?url=http%3A%2F%2Fdocuments.irevues.inist.fr%2Fbitstream%2Fhandle%2F2042%2F905%2F71_XVII_3_4_02.pdf%3Fsequence%3D1

Voir aussi : https://www.earlychristianwritings.com/theophilus.html