Santa Geltrude Comensoli,
Sainte Caterina Comensoli (1847-1903), fondatrice des sœurs sacramentines de Bergame
Sainte Gertrude
Fondatrice des
Sacramentines de Bergame (+ 1903)
Née en 1847, Catherine
Comensoli prit le nom de religion de Gertrude et fonda une Congrégation de
religieuses pour l'adoration du Saint-Sacrement et l'éducation de la
jeunesse à Bergame en Lombardie.
Béatifiée le 1er octobre 1989 par Jean-Paul II.
Canonisée par Benoît XVI le 26 avril 2009.
"Dès son enfance, sainte Gertrude Comensoli ressentit une attraction particulière pour Jésus. L'adoration du Christ eucharistique devint le but principal de sa vie, nous pourrions presque dire la condition habituelle de son existence. Ce fut en effet devant l'Eucharistie que sainte Gertrude comprit sa vocation et sa mission dans l'Église: celle de se consacrer sans réserves à l'action apostolique et missionnaire, en particulier en faveur de la jeunesse. C'est ainsi que naquit, en obéissance au Pape Léon XIII, son Institut qui visait à traduire la 'charité contemplée' en Christ eucharistique, en 'charité vécue' en se consacrant à son prochain dans le besoin. Dans une société égarée et souvent blessée, comme la nôtre, à une jeunesse, comme celle de notre époque, à la recherche de valeurs et d'un sens à donner à sa propre existence, sainte Gertrude indique comme solide point de référence le Dieu qui, dans l'Eucharistie, s'est fait notre compagnon de voyage. Elle nous rappelle que 'l'adoration doit prévaloir sur toutes les œuvres de charité' car c'est de l'amour pour le Christ mort et ressuscité, réellement présent dans le Sacrement eucharistique, que naît cette charité évangélique qui nous pousse à considérer tous les hommes comme nos frères." (homélie de Benoît XVI)
À Bergame en Lombardie, l'an 1903, la bienheureuse Gertrude (Catherine
Comensoli), vierge, qui fonda une Congrégation de religieuses pour l'adoration
du Saint-Sacrement et l'éducation de la jeunesse.
Martyrologe romain
CHAPELLE PAPALE
POUR LA CANONISATION DES
BIENHEUREUX:
Arcangelo Tadini (1846-1912)
Bernardo Tolomei (1272-1348)
Nuno de Santa Maria Alvares Pereira (1360-1431)
Gertrude Comensoli (1847-1903)
Caterina
Volpicelli (1839-1894)
HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT
XVI
Place Saint-Pierre
Dimanche, 26 avril 2009
Chers frères et sœurs,
En ce troisième dimanche
du temps pascal, la liturgie place encore une fois au centre de notre attention
le mystère du Christ ressuscité. Victorieux sur le mal et sur la mort, l'Auteur
de la vie, qui s'est immolé en tant que victime d'expiation pour nos péchés,
"continue à s'offrir pour nous et intercède comme notre avocat; sacrifié
sur la croix, il ne meurt plus et, avec les signes de la passion, il vit
immortel" (cf. Préface pascale 3). Laissons-nous intérieurement inonder
par la lumière pascale qui émane de ce grand mystère, et avec le Psaume
responsorial prions: "Que resplendisse sur nous, Seigneur, la
lumière de ton visage".
La lumière du visage du
Christ ressuscité resplendit aujourd'hui sur nous, en particulier à travers les
traits évangéliques des cinq bienheureux qui sont inscrits dans l'album des
saints au cours de cette célébration: Arcangelo Tadini, Bernardo Tolomei,
Nuno de Santa Maria Alvares Pereira, Gertrude Comensoli et Caterina Volpicelli.
Je m'unis volontiers à l'hommage que leur rendent les pèlerins, venus ici de
divers pays, à qui j'adresse un salut cordial avec une grande affection. Les
différents itinéraires humains et spirituels de ces nouveaux saints nous
montrent le renouveau profond qu'accomplit dans le cœur de l'homme le mystère
de la résurrection du Christ; un mystère fondamental qui oriente et guide toute
l'histoire du salut. C'est donc à juste titre que l'Eglise nous invite
toujours, et encore davantage en ce temps pascal, à tourner nos regards vers le
Christ ressuscité, réellement présent dans le Sacrement de l'Eucharistie.
Dans la page évangélique,
saint Luc rapporte l'une des apparitions de Jésus ressuscité (24, 35-48).
Précisément au début du passage, l'évangéliste note que les deux disciples
d'Emmaus, revenus en hâte à Jérusalem, racontèrent aux Onze comment ils
l'avaient reconnu "quand il avait rompu le pain" (v. 35). Et
pendant qu'ils racontaient l'expérience extraordinaire de leur rencontre avec
le Seigneur, Celui-ci "lui-même était là au milieu d'eux" (v. 36). A
cause de son apparition soudaine, les Apôtres furent frappés de stupeur et de
crainte, au point que Jésus, pour les rassurer et vaincre toute réticence et
doute, leur demande de le toucher - ce n'était pas un fantôme, mais un homme en
chair et en os - et demanda ensuite quelque chose à manger. Encore une fois,
comme cela avait eu lieu pour les deux pèlerins d'Emmaus, c'est à table, alors
qu'il mange avec les siens, que le Christ ressuscité se manifeste aux
disciples, les aidant à comprendre l'Ecriture et à relire les événements du
salut à la lumière de la Pâque. "Il fallait que s'accomplisse - dit-il -
tout ce qui a été écrit de moi dans la loi de Moïse, les Prophètes et les
Psaumes" (v. 44). Et il les invite à regarder vers l'avenir:
"la conversion proclamée en son nom pour le pardon des péchés à toutes les
nations" (v. 47).
Chaque communauté revit
cette même expérience dans la célébration eucharistique, en particulier la
célébration dominicale. L'Eucharistie, le lieu privilégié où l'Eglise reconnaît
"l'auteur de la vie" (cf. Ac 3, 15), est "la fraction
du pain", comme elle est appelée dans les Actes des Apôtres. Dans
celle-ci, grâce à la foi, nous entrons en communion avec le Christ, qui est
"autel, victime et prêtre" (cf. Préface pascale 5) et qui est
parmi nous. Nous nous rassemblons autour de Lui pour faire mémoire de ses
paroles et des événements contenus dans l'Ecriture; nous revivons sa passion,
sa mort et sa résurrection. En célébrant l'Eucharistie, nous communiquons avec
le Christ, victime d'expiation, et nous puisons en Lui le pardon et la vie. Que
serait notre vie de chrétiens sans l'Eucharistie? L'Eucharistie est l'héritage
perpétuel et vivant que nous a laissé le Seigneur dans le Sacrement de son
Corps et de son Sang, que nous devons constamment repenser et approfondir afin
que, comme l'affirmait le vénéré Pape Paul vi, il puisse "imprimer
son efficacité inépuisable sur tous les jours de notre vie mortelle"
(Insegnamenti, v [1967], p. 779). Nourris par le pain eucharistique, les saints
que nous vénérons aujourd'hui ont mené à bien leur mission d'amour évangélique
dans les divers domaines où ils ont œuvré avec leurs charismes spécifiques.
Saint Arcangelo Tadini
passait de longues heures en prière devant l'Eucharistie, lui qui, ayant toujours
à l'esprit dans son ministère pastoral la personne humaine dans sa totalité,
aidait ses paroissiens à croître humainement et spirituellement. Ce saint
prêtre, ce saint curé, un homme entièrement donné à Dieu, prêt en chaque
circonstance à se laisser guider par l'Esprit Saint, était dans le même temps
disponible à accueillir les urgences du moment et à y trouver un remède. C'est
pourquoi il prit de nombreuses initiatives concrètes et courageuses, comme
l'organisation de la "Société ouvrière catholique du secours mutuel",
la construction de la filature et de la maison d'accueil pour les ouvrières,
ainsi que la fondation, en 1900, de la "Congrégation des Sœurs ouvrières
de la Sainte Maison de Nazareth", dans le but d'évangéliser le monde du
travail à travers le partage des fatigues, sur l'exemple de la Sainte Famille
de Nazareth. Combien fut prophétique l'intuition de Don Tadini et combien son
exemple reste actuel aujourd'hui aussi, à une époque de grave crise économique!
Il nous rappelle que ce n'est qu'en cultivant une relation constante et
profonde avec le Seigneur, en particulier dans le Sacrement de l'Eucharistie,
que nous pouvons ensuite être en mesure d'apporter le ferment de l'Evangile
dans les différentes activités de travail et dans chaque milieu de notre
société.
Chez saint Bernardo
Tolomei, initiateur d'un mouvement monastique bénédictin, ressort également
l'amour pour la prière et pour le travail manuel. Son existence fut une
existence eucharistique, entièrement consacrée à la contemplation, qui se
traduisait en un humble service du prochain. En raison de son esprit d'humilité
et d'accueil fraternel particulier, il fut réélu abbé par les moines vingt-sept
années de suite, jusqu'à sa mort. En outre, pour assurer l'avenir de son œuvre,
il obtint de Clément vi, le 21 janvier 1344, l'approbation pontificale de la
nouvelle Congrégation bénédictine, dite de "S. Maria di Monte
Oliveto". A l'occasion de la grande peste de 1348, il quitta la solitude
de Monte Oliveto pour se rendre dans le monastère Saint-Benoît à Porta Tufi, à
Sienne, afin d'assister ses moines frappés par le mal, et il mourut lui-même
victime de la maladie comme un authentique martyr de la charité. De l'exemple
de ce saint, nous vient l'invitation à traduire notre foi en une vie consacrée
à Dieu dans la prière et prodiguée au service du prochain sous l'impulsion
d'une charité également prête au sacrifice suprême.
"Sachez que le
Seigneur a mis à part son fidèle, le Seigneur entend quand je crie vers
lui" (Ps 4, 4). Ces paroles du Psaume responsorial expriment le secret de
la vie du bienheureux Nuno de Santa María, héros et saint du Portugal. Les
soixante-dix années de sa vie se déroulèrent pendant la deuxième moitié du xiv
siècle et la première du xv siècle, qui virent ce pays consolider son
indépendance de la Castille, puis s'étendre au-delà de l'océan - non sans un
dessein particulier de Dieu -, en ouvrant de nouvelles routes qui devaient
favoriser l'avènement de l'Evangile du Christ jusqu'aux extrémités de la terre.
Saint Nuno se sentait l'instrument de ce dessein supérieur et enrôlé dans
la militia Christi c'est-à-dire dans le service de témoignage que
chaque chrétien est appelé à rendre dans le monde. Ce qui le caractérisait
était une intense vie de prière et la confiance absolue dans l'aide divine.
Bien qu'il soit un excellent militaire et un grand chef, il ne permit jamais à
ces dons naturels de prévaloir sur l'action suprême qui provient de Dieu. Saint
Nuno s'efforçait de ne placer aucun obstacle à l'action de Dieu dans sa vie, en
imitant la Sainte Vierge, pour laquelle il éprouvait une grande dévotion et à
laquelle il attribuait publiquement ses victoires. Au terme de sa vie, il se
retira dans le couvent de carmes dont il avait ordonné la construction. Je suis
heureux de présenter à toute l'Eglise cette figure exemplaire, en particulier
en raison d'une vie de foi et de prière dans des situations en apparence
défavorables, apportant la preuve que dans toute situation, même à caractère
militaire et de conflit, il est possible d'agir et de mettre en œuvre les
valeurs et les principes de la vie chrétienne, en particulier si celle-ci est
placée au service du bien commun et de la gloire de Dieu.
Dès son enfance, sainte
Gertrude Comensoli ressentit une attraction particulière pour Jésus. L'adoration
du Christ eucharistique devint le but principal de sa vie, nous pourrions
presque dire la condition habituelle de son existence. Ce fut en effet devant
l'Eucharistie que sainte Gertrude comprit sa vocation et sa mission dans
l'Eglise: celle de se consacrer sans réserves à l'action apostolique et
missionnaire, en particulier en faveur de la jeunesse. C'est ainsi que naquit,
en obéissance au Pape Léon XIII, son Institut qui visait à traduire la
"charité contemplée" en Christ eucharistique, en "charité vécue"
en se consacrant à son prochain dans le besoin. Dans une société égarée et
souvent blessée, comme la nôtre, à une jeunesse, comme celle de notre époque, à
la recherche de valeurs et d'un sens à donner à sa propre existence, sainte
Gertrude indique comme solide point de référence le Dieu qui, dans
l'Eucharistie, s'est fait notre compagnon de voyage. Elle nous rappelle que
"l'adoration doit prévaloir sur toutes les œuvres de charité" car
c'est de l'amour pour le Christ mort et ressuscité, réellement présent dans le
Sacrement eucharistique, que naît cette charité évangélique qui nous pousse à
considérer tous les hommes comme nos frères.
Sainte Caterina
Volpicelli fut également un témoin de l'amour divin, qui s'efforça d'"être
du Christ, pour conduire au Christ" ceux qu'elle rencontra dans la ville
de Naples à la fin du xix siècle, à une époque de crise spirituelle et sociale.
Pour elle aussi, le secret fut l'Eucharistie. Elle recommandait à ses premières
collaboratrices de cultiver une intense vie spirituelle dans la prière et,
surtout, le contact vital avec Jésus Eucharistie. Telle est également
aujourd'hui la condition pour poursuivre l'œuvre et la mission qu'elle a
commencées et laissées en héritage aux "Servantes du Sacré-Cœur".
Pour être d'authentiques éducatrices de la foi, désireuses de transmettre aux
nouvelles générations les valeurs de la culture chrétienne, il est
indispensable, comme elle aimait à le répéter, de libérer Dieu des prisons dans
lesquelles les hommes l'ont enfermé. Ce n'est en effet que dans le cœur du
Christ que l'humanité peut trouver sa "demeure stable". Sainte
Caterina montre à ses filles spirituelles et à nous tous, le chemin exigeant
d'une conversion qui change le cœur à sa racine et qui se traduit en actions
cohérentes avec l'Evangile. Il est ainsi possible de poser les bases pour
construire une société ouverte à la justice et à la solidarité, en surmontant
le déséquilibre économique et culturel qui continue à subsister dans une grande
partie de notre monde.
Chers frères et sœurs,
nous rendons grâce au Seigneur pour le don de la sainteté, qui aujourd'hui
resplendit dans l'Eglise avec une beauté singulière chez Arcangelo Tadini,
Bernardo Tolomei, Nuno de Santa Maria Alvares Pereira, Gertrude Comensoli et
Caterina Volpicelli. Laissons-nous attirer par leurs exemples, laissons-nous
guider par leurs enseignements, afin que notre existence aussi devienne un
cantique de louange à Dieu, sur les traces de Jésus, adoré avec foi dans le
mystère eucharistique et servi avec générosité chez notre prochain. Que
l'intercession maternelle de Marie, Reine des saints, et de ces cinq nouveaux
lumineux exemples de sainteté, que nous vénérons aujourd'hui avec joie, nous
permette de réaliser cette mission évangélique. Amen!
© Copyright 2009 -
Libreria Editrice Vaticana
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Also
known as
Gertrude
Caterina
Profile
One of a family of eleven children;
her father worked
an iron forge, and her mother was
a seamstress. Caterina joined the Sisters of Charity in Lovere, Bergamo, Italy in 1862,
but she became seriously ill and
had to return to her family. When recovered, she stayed in lay life,
working as a domestic servant for
a parish priest in Chiari, Italy,
and then for the Countess Fé-Vitali.
In 1878,
Caterina made a private vow of chastity,
and began teaching children in Capriate
San Gervasio, Italy.
On 15
December 1882,
she founded the Institute of Sisters of the Blessed Sacrament (Sacramentine
Sisters); she took the name Sister Gertrude. Her initial plan was that
the Sisters would be devoted to Eucharistic adoration; at the
recommendation of Pope Leo
XIII, they also worked in the world as teachers of young,
factory-working women.
Born
18
January 1847 in
Biennio, Brescia, Italy as Caterina
18
February 1903 in Bergamo, Italy of
natural causes
26
April 1961 by Pope Blessed John
XXIII (decree on heroic virtues)
1
October 1989 by Pope John
Paul II
26
April 2009 by Pope Benedict
XVI
her canonization miracle involved
the cure of
4 year old Vasco Ricchini of life threatening meningitis in 2001 through
the prayers of
the Sacramentine Sisters for her intercession
Sisters
of the Blessed Sacrament (Sacramentine
Sisters)
Additional
Information
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
images
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Dicastero delle Cause dei Santi
MLA
Citation
“Saint Geltrude Caterina
Comensoli“. CatholicSaints.Info. 15 February 2023. Web. 17 February 2025.
<https://catholicsaints.info/saint-gertrude-caterina-comensoli/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-gertrude-caterina-comensoli/
HOLY MASS FOR THE
CANONIZATION OF FIVE NEW SAINTS
HOMILY OF HIS HOLINESS
BENEDICT XVI
Dear Brothers and
Sisters,
On this Third Sunday in
the Easter Season, the liturgy once again focuses our attention on the mystery
of the Risen Christ. Victorious over evil and over death, the Author of life
who sacrificed himself as a victim of expiation for our sins, "is still
our priest, our advocate who always pleads our cause. Christ is the victim who
dies no more, the Lamb, once slain, who lives for ever" (Easter Preface
III). Let us allow ourselves to be bathed in the radiance of Easter that shines
from this great mystery and with the Responsorial Psalm let us pray: "O
Lord, let the light of your countenance shine upon us".
The light of the face of
the Risen Christ shines upon us today especially through the Gospel features of
the five Blesseds who during this celebration are enrolled in the Roll of
Saints: Arcangelo
Tadini, Bernardo
Tolomei, Nuno
de Santa Maria Álvares Pereira, Geltrude
Comensoli and Caterina
Volpicelli. I willingly join in the homage that the pilgrims are paying to
them, gathered here from various nations and to whom I address a cordial
greeting with great affection. The various human and spiritual experiences of
these new Saints show us the profound renewal that the mystery of Christ's
Resurrection brings about in the human heart; it is a fundamental mystery that
orients and guides the entire history of salvation. The Church therefore,
especially in this Easter Season, rightly invites us to direct our gaze to the
Risen Christ, who is really present in the Sacrament of the Eucharist.
In the Gospel passage, St
Luke mentions one of the appearances of the Risen Jesus (24: 35-48). At the
very beginning of the passage the Evangelist notes that the two disciples of
Emmaus, who hurried back to Jerusalem, had told the Eleven how they recognized
him in "the breaking of the bread" (v. 35). And while they were
recounting the extraordinary experience of their encounter with the Lord, he "himself
stood among them" (v. 36). His sudden appearance frightened the Apostles.
They were fearful to the point that Jesus, in order to reassure them and to
overcome every hesitation and doubt, asked them to touch him he was not a ghost
but a man of flesh and bone and then asked them for something to eat. Once
again, as had happened for the two at Emmaus, it is at table while eating with
his own that the Risen Christ reveals himself to the disciples, helping them to
understand the Scriptures and to reinterpret the events of salvation in the
light of Easter. "Everything written about me", he says, "in the
law of Moses and the Prophets and the Psalms must be fulfilled" (v. 44).
And he invites them to look to the future: "repentance and forgiveness of
sins [shall] be preached in his name to all nations" (cf. v. 47).
This very experience of
repentance and forgiveness is relived in every community in the Eucharistic
celebration, especially on Sundays. The Eucharist, the privileged place in
which the Church recognizes "the Author of life" (Acts 3: 15) is
"the breaking of the bread", as it is called in the Acts of the
Apostles. In it, through faith, we enter into communion with Christ, who is
"the priest, the altar, and the lamb of sacrifice" (cf. Preface for
Easter, 5) and is among us. Let us gather round him to cherish the memory of
his words and of the events contained in Scripture; let us relive his Passion,
death and Resurrection. In celebrating the Eucharist we communicate with
Christ, the victim of expiation, and from him we draw forgiveness and life.
What would our lives as Christians be without the Eucharist? The Eucharist is
the perpetual, living inheritance which the Lord has bequeathed to us in the
Sacrament of his Body and his Blood and which we must constantly rethink and
deepen so that, as venerable Pope Paul vi said, it may "impress its
inexhaustible effectiveness on all the days of our earthly life" (Insegnamenti, V
[1967], p. 779). Nourished with the Eucharistic Bread, the Saints we are
venerating today brought their mission of evangelical love to completion with
their own special charisms in the various areas in which they worked.
St
Arcangelo Tadini spent long hours in prayer before the Eucharist.
Always focusing his pastoral ministry on the totality of the human person, he
encouraged the human and spiritual growth of his parishioners. This holy
priest, this holy parish priest, a man who belonged entirely to God ready in
every circumstance to let himself be guided by the Holy Spirit, was at the same
time prepared to face the urgent needs of the moment and find a remedy for
them. For this reason he undertook on many practical and courageous initiatives
such as the organization of the "Catholic Workers Mutual Aid
Association", the construction of a spinning mill and a residence for the
workers and, in 1900, the foundation of the "Congregation of Worker
Sisters of the Holy House of Nazareth" to evangelize the working world by
sharing in the common efforts after the example of the Holy Family of Nazareth.
How prophetic the charismatic intuition of Fr Tadini was and how timely his
example remains today in an epoch of serious financial crisis! He reminds us
that only by cultivating a constant and profound relationship with the Lord,
especially in the Sacrament of the Eucharist, can we bring the Gospel leaven to
the various fields of work and to every area of our society.
Love for prayer and for
manual labour also distinguished St Bernardo Tolomei, the initiator of a unique
Benedictine monastic movement. His was a Eucharistic life, entirely dedicated
to contemplation, expressed in humble service to neighbour. Because of his rare
spirit of humility and brotherly acceptance, he was re-elected abbot for 27
years, until his death. Moreover, in order to guarantee the future of his
foundation, on 21 January 1344 he obtained from Clement vi papal approval of
the new Benedictine Congregation called "Our Lady of Monte Oliveto". During
the epidemic of the Black Death in 1348, he left the solitude of Monte Oliveto
for the monastery of S. Benedetto at Porta Tufi, Siena, to attend to his monks
stricken with the plague, and died, himself a victim, as an authentic martyr of
love. The example of this Saint invites us to express our faith in a life
dedicated to God in prayer and spent at the service of our neighbour, impelled
by a love that is also ready to make the supreme sacrifice.
"Know that the Lord
has set apart the godly for himself; the Lord hears when I call to him"
(Ps 4: 3). These words of the Responsorial Psalm express the secret of the life
of Bl. Nuno de Santa María, a hero and saint of Portugal. The 70 years of his
life belong to the second half of the 14th century and the first half of the
15th, which saw this nation consolidate its independence from Castille and
expand beyond the ocean not without a special plan of God opening new routes
that were to favour the transit of Christ's Gospel to the ends of the earth. St
Nuno felt he was an instrument of this lofty design and enrolled in the militia
Christi, that is, in the service of witness that every Christian is called
to bear in the world. He was characterized by an intense life of prayer and
absolute trust in divine help. Although he was an excellent soldier and a great
leader, he never permitted these personal talents to prevail over the supreme
action that comes from God. St Nuno allowed no obstacle to come in the way of
God's action in his life, imitating Our Lady, to whom he was deeply devoted and
to whom he publicly attributed his victories. At the end of his life, he
retired to the Carmelite convent whose building he had commissioned. I am glad
to point this exemplary figure out to the whole Church particularly because he
exercised his life of faith and prayer in contexts apparently unfavourable to
it, as proof that in any situation, even military or in war time, it is
possible to act and to put into practice the values and principles of Christian
life, especially if they are placed at the service of the common good and the
glory of God.
Since childhood, Geltrude
Comensoli felt a special attraction for Jesus present in the
Eucharist. Adoration of Christ in the Eucharist became the principal aim of her
life, we could almost say the habitual condition of her existence. Indeed, it
was in the presence of the Eucharist that St Geltrude realized what her
vocation and mission in the Church was to be: to dedicate herself without
reserve to apostolic and missionary action, especially for youth. Thus, in
obedience to Pope
Leo XIII, her Institute came into being which endeavoured to translate the
"charity contemplated" in the Eucharistic Christ, into "charity
lived", in dedication to one's needy neighbour. In a bewildered and all
too often wounded society like ours, to a youth, like that of our day in search
of values and a meaning for their lives, as a sound reference point St Geltrude
points to God who, in the Eucharist, has made himself our travelling companion.
She reminds us that "adoration must prevail over all the other charitable
works", for it is from love for Christ who died and rose and who is really
present in the Eucharistic Sacrament, that Gospel charity flows which impels us
to see all human beings as our brothers and sisters.
St
Caterina Volpicelli was also a witness of divine love. She strove
"to belong to Christ in order to bring to Christ" those whom she met
in Naples at the end of the 19th century, in a period of spiritual and social crisis.
For her too the secret was the Eucharist. She recommended that her first
collaborators cultivate an intense spiritual life in prayer and, especially, in
vital contact with Jesus in the Eucharist. Today this is still the condition
for continuing the work and mission which she began and which she bequeathed as
a legacy to the "Servants of the Sacred Heart". In order to be
authentic teachers of faith, desirous of passing on to the new generations the
values of Christian culture, it is indispensable, as she liked to repeat, to
release God from the prisons in which human beings have confined him. In fact,
only in the Heart of Christ can humanity find its "permanent dwelling
place". St Caterina shows to her spiritual daughters and to all of us the
demanding journey of a conversion that radically changes the heart, and is
expressed in actions consistent with the Gospel. It is thus possible to lay the
foundations for building a society open to justice and solidarity, overcoming
that economic and cultural imbalance which continues to exist in a large part
of our planet.
Dear brothers and
sisters, let us thank the Lord for the gift of holiness that shines out in the
Church with rare beauty today in Arcangelo
Tadini, Bernardo
Tolomei, Nuno
de Santa Maria Álvares Pereira, Geltrude
Comensoli and Caterina
Volpicelli. Let us be attracted by their examples, let us be guided by
their teachings, so that our existence too may become a hymn of praise to God,
in the footsteps of Jesus, worshipped with faith in the mystery of the
Eucharist and served generously in our neighbour. May the maternal intercession
of Mary, Queen of Saints and of these five new luminous examples of holiness
whom we venerate joyfully today, obtain for us that we may carry out this
evangelical mission. Amen!
© Copyright 2009 -
Libreria Editrice Vaticana
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la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
St. Gertrude Caterina
Comensoli
Feastday: February 18
Birth: 1847
Death: 1903
Beatified: Pope John Paul II
Canonized: Pope Benedict XVI
Gertrude Comensoli, born Catherine, was an
Italian who was canonized in 2009 by Pope Benedict XVI. Saint Gertrude was born
in Bienne, Valcamonica, then under the Kingdom of Lombardy-Venetia.
Catherine grew up in a
family with ten brothers and sisters, of which only three females survived:
Bartolomea, Cristina and Catherine precisely.
She received her First
Communion in 1867 and joined the Society of St. Angela Merici.
On December 15, 1882,
decided to found, with Francesco Spinelli, the Institute of the Sisters Adorers
of the Blessed Sacrament (which was also the origin of the Sisters Sacramentine)
and taking the name Sister Gertrude.
On 1 November 1894,
opened a house of nuns in Castelnuovo Bocca d'Adda and in the same year in the
province of Lodi.
Gertrude died February
18, 1903, on 1 October 1989 was proclaimed Blessed by Pope John Paul II, February
26, 2009 was canonized by Pope Benedict XVI, who gave evidence at the solemn
ceremony of April 26, 2009.
SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=7214
Geltrude Comensoli (1847-1903)
GELTRUDE COMENSOLI was
born in Bienno in Val Camonica, Brescia, on January 18, 1847, the fifth of
ten children. On the same day of her birth, her parents, Carlo and Anna Maria
Milesi, took her to the parish Church to be baptized and she was given the name
of Caterina. During her childhood, Caterina experienced the joys of innocence
and light-heartedness typical of that age. However, the Lord instilled within
her the necessity of being intimately united to Him: she was often drawn by a
strong desire to pray and meditate deeply. To those who asked her what she was
doing she would answer: “I am thinking”.
At the age of seven,
unable to resist any longer the pressing invitation of Jesus, one day, in the
very early morning, she wrapped herself in her mother’s black shawl and went to
the nearby Saint Mary’s Church. Standing at the balustrade, she secretely made
her First Communion. Caterina experienced a “heavenly” feeling and swore
eternal love to Jesus. The child became more serious, meditative and more
absorbed in the thought of Jesus present in the Eucharist who, she realized,
was often left alone for many days. While still young, she became an Apostle of
the Eucharist: she would have liked to take Jesus present in the Holy Sacrament
onto the top of a high mountain so that everyone could see and adore Him.
She chose some among the
girls she knew to establish the Guard of Honour. Her ideal was Jesus. The
motto: “Jesus, loving You and making others love You”, became the programme of
her life. Attracted by a more perfect life, she left her family in 1862 and
joined the convent of the Sisters of Charity, founded by St. Bartolomea
Capitanio in Lovere, Brescia. Everyone had the highest hopes for her but the
wonderful and mysterious ways of Providence were different. The Postulant
became seriously ill and was dismissed from the Institute.
After her recovery, she
left her village due to the financial situation of her family and, surely not
by chance, entered into domestic service, first with Rev. G. B. Rota, parish
priest of Chiari, who a few years later was to become the Bishop of Lodi, and
afterwards with the Countess Fé-Vitali. These meetings and experiences were to
be very important to Caterina. During the Christmas season of 1876 she
reaffirmed her dedication to Jesus and wrote a very demanding way of conducting
her life, to which she remained faithful.
On the Feast of Corpus
Christi of 1878, with the permission of her confessor, she made the vow of
chastity, which she had made on the morning of her secret Comunion, perpetual.
Without neglecting her duties as a domestic servant, Caterina decided to
educate the children of San Gervasio, Bergamo, guiding them towards an honest
life of christian and social virtues.
By means of assiduous
prayer, mortification, an intense interior life and the practice of the deeds
of charity, Caterina prepared herself to accept the will of the Lord. Freed
from family responsibilities after her parents’ death, the young woman sought a
way to achieve her Eucharistic ideal.
She opened her heart to
the Bishop of Bergamo Mgr Speranza, who was, at that time, in Bienno as a guest
of the Fé-Vitali’s. He encouraged and assured her that her plans were the will
of God.
In 1880, while in Rome
with the Fé-Vitali’s, she succeeded in speaking with Pope Leo XIII about her
plans to establish a religious institute devoted to the adoration of the
Eucharist. The Pope changed them by inviting her to include the education of
young female factory workers as well.
Supported by the new
Bishop of Bergamo, Mgr Guindani, and by her “Father and Superior”, Rev. F.
Spinelli, on December 15, 1882, Caterina, together with two of her friends
began the Congregation of the Sacramentine Sisters of Bergamo with the first
adoration hour of the Blessed Sacrament. On December 15, 1884 she took the name
of Sister Geltrude of the Blessed Sacrament.
The new Congregation
revealed itself to be God’s work. In fact, like all God’s work, it endured many
adversities which sorely tried the “tender little plant”. However, this plant
had already spread its deep roots into the rich soil of prayer, mortification
and humility. It mattered little that Sister Geltrude and her Sisters, advised
by the Bishop of Bergamo, Mgr Camillo Guindani, successor to Mgr Speranza, had
to abandon their first “nest” in order to take refuge in Lodi. Mgr Rota, Bishop
of Lodi, welcomed them and generously gave them a house in Lavagna di Comazzo,
which temporarily became the Mother House of the Institute.
When innumerable
difficulties had been overcome, Mgr Rota, with the Decree of September 8, 1891,
gave canonical recognition to the Institute. On March 28, 1892, Mother Geltrude
returned to Bergamo, the birthplace of the Congregation. There she gave it
decisive and strong direction. God’s work was fulfilled!
The Foundress had
guaranteed by then the continuation of the perpetual and public adoration of
Jesus in the Blessed Sacrament and had instilled her precious ideas into her
Sisters. Hers was a spirit of prayer, sacrifice, mortification, obedience,
humility and charity mainly towards the poor. Therefore, she could approach her
godly Bridegroom. On February 18, 1903, at midday, Mother Geltrude, bowing her
head towards the Church of Adoration, began her eternal adoration. The news of
her death quickly spread. Those who had known her, especially the poor and the
humble, who were her favourite people, declared her a saint. On August 9, 1926,
her venerable remains were taken from the cemetery of Bergamo to the Mother
House of the Institute which she had established. There she lies in a special
chapel next to the Church of Adoration.
By request of numerous
people, on February 18, 1928, the Ordinary Process on the reputation of Mother
Geltrude’s sanctity, her virtuous life as well as miracles, granted by God
through Mother Geltrude’s intercession, began. It ended in 1939.
In the same year, Pius
XII authorized the preliminary investigation of the Apostolic Process in the
Cause of Mother Geltrude.
On April 26, 1961, the
General Congregation of the then Congregation of Sacred Rites was held in the
presence of Pope John XXIII. His Holiness promulgated the Decree on the heroic
virtuous life experienced by Mother Geltrude Comensoli, who was then given the
title of “Venerable”.
On October 1, 1989, Pope
John Paul II declared her a Blessed Soul.
On April 26, 2009 Pope
Benedict XVI entered her on the register of Saints.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/2009/ns_lit_doc_20090426_comensoli_en.html
Saint Geltrude Comensoli
Geltrude Comensoli to the century Caterina was
born in Bienno (Bs) on January 18, 1847.
He was born into a very
large family of 10 brothers and sisters, of whom only three survived:
Bartolomea, Cristina and Catherine.
His father, Carlo
Comensoli, was a blacksmith in the local iron industry, and his
mother Anna Maria Milesi was dressed.
Given the great faith
that she had shown since she received her first Communion early in six years
and in 1867 she became part of the Compagnia di Sant'Angela Merici.
On December 15, 1882, he
founded, with Francesco Spinelli, the institute of the Adorable Sisters of
the Most Holy Sacrament,
(from which the Sacramentan Sisters also originated) and to take the
name of Sister Geltrude.
On November 1, 1894, he
opened a nuns' house in Castelnuovo Bocca d'Adda and in the same years in
Lavagna, in the province of Lodi.
He died on 18
February 1903 in Bergamo (Bg).
It was declared venerable for
the heroic virtues of Pope John XXIII on April 26, 1961.
October 1, 1989 was proclaimed blessed by Pope John Paul II and on
February 26, 2009 he was canonized at the hands of Pope Benedict XVI.
Santa Geltrude's
recurrence is on 18 February, day in which a procession is celebrated
every year in the streets of the historic center in his honor.
Even today, the Santa's
home is freely available in Via Contrizio in Bienno.
SOURCE : https://www.bienno.info/en/punti-di-interesse/santa-geltrude-comensoli
Saint Geltrude Comensoli
The Eucharist was
"Heaven on earth" to Saint Geltrude Comensoli (1847-1903), founder of
the Institute of the Sacramentine Sisters which was consecrated to the
perpetual adoration of the Blessed Sacrament and born from her love for Christ.
The Eucharist was "Heaven on earth"
to Saint Geltrude Comensoli (1847-1903), founder of the Institute of the
Sacramentine Sisters which was consecrated to the perpetual adoration of the
Blessed Sacrament and born from her love for Christ. Worshipping God in the
Eucharistic Presence was the source of Geltrude's charity and the constant
object of her meditations, which were often addressed to the mysteries of the
Rosary: "The first adoration began at the cave in Bethlehem. The Holy
Virgin and Saint Joseph prostrated themselves for the first time before the
Most Holy Humanity of the Incarnate Word". The fifth of ten children,
seven of whom died in their infancy, Saint Geltrude was born in Bienno, a small
town near Brescia [Northern Italy], and was baptised, on the day of her birth,
with the name of Catherine. As she wrote in her diary, when she was five Jesus
instilled in her heart, "a great desire to love Him much, and He kept
teaching me what I had to do to please Him and be His own".
The little girl often
meditated on the sacrifice of Christ ("I'm thinking", she
replied when asked what she was doing) and on the sense of sin, the horror of
which she could perceive through her intimate union with God. At seven years
old, in fact, she was told by her mother that it was time for her first
Confession: "I was astonished, and replied that I had been going to Confession
every Saturday for some time". Moreover, if she managed to avoid being
noticed, she would go "even more often, not wanting my soul to be full of
sins". A year earlier, burning with the desire to approach the Blessed
Sacrament, Catherine got up at dawn and went to the nearby church, where
"the Priest gave me Communion; nobody saw me. Impossible to describe those
moments in writing..." On the morning of that secret First Communion, she
made a vow of virginity to Jesus.
The thought of God left
alone in the tabernacle for long hours, without anyone to keep Him company,
soon became the girl's missionary thrust: "Jesus, to love you and cause
you to be loved,"was the foundation of her faith, which she tried to
transmit to her friends. At the age of twenty she joined the Secular Ursulines
of the Company of Saint Angela Merici. She became the novices' teacher but
then, due to her father's illness and her family's financial difficulties, she
took up work as a domestic servant. Several other experiences followed in various
Lombard cities, where she demonstrated her talent as an educator. In 1880
Catherine managed to speak with Leo XIII, who suggested that she combine the
education of young working women with the primary aim of Eucharistic adoration.
Two years later, in Bergamo, she met Fr Francesco Spinelli (now a saint), who
supported her in founding the Congregation of the Sacramentine Sisters.
There was no shortage of
adversity in the Congregation's early years, including a financial crisis that
threatened its very existence. But the Saint, who in the meantime had assumed
the religious name of Geltrude, once again entrusted herself to the Lord:
"Your will, not mine: I am not seeking myself, no, but the pure glory of
my God". The Institute recovered and in 1900 received pontifical
recognition, followed six years later by its definitive approval. It was like
the Resurrection after the Cross. Together with love for the Eucharist, the
Cross and Resurrection would form the core of her writings, which abound with
mystical experiences that shed light on the value of suffering offered to God
and the need to turn to Him to overcome minor and major trials, including
temptation against faith and the virtues. Geltrude wrote: "I want to be a
saint, to become a faithful image of the Crucified One, my only Good."
SOURCE : https://newdailycompass.com/en/saint-geltrude-comensoli
February 18: The Other
St. Gertrude
Gertrude was
born Catherine to an Italian Catholic family with ten children; however, only
three girls survived, including Catherine. She joined the Society of St.
Angela Merici after secretly receiving her First Communion in 1867, and then
founded (several years later) the Institute of the Sisters Adorers of the
Blessed Sacrament (which was the origin of the Sisters Sacramentine), taking
the name Sr. Gertrude. Despite bouts of illness and hardship, which
became impediments to her dream of honoring Jesus in the Eucharist through a
religious order, she persevered and continued to listen to God’s call for her
life. The charisms she was most known for included prayer, sacrifice,
mortification, obedience, humility, and charity (toward the poor). St.
Gertrude was canonized in 2009 by Pope Benedict XVI, and her feast day is
February 18.
SOURCE : https://catholicsaintsguy.wordpress.com/2016/02/18/february-18-the-other-st-gertrude/
Casa
natale di Santa Geltrude Comensoli, Bienno, Val
Camonica
Santa Geltrude
(Caterina) Comensoli Vergine e fondatrice
Festa: 18 febbraio
Bienno, Brescia, 18
gennaio 1847 - Bergamo, 18 febbraio 1903
Nata a Bienno BS, il 18
gennaio 1847 Caterina Comensoli vive un’infanzia serena in famiglia e con le
amiche, frequenta la scuola elementare del paese. Nascono 10 figli, ma vivono
solo: Bartolomea 1840, Cristina 1845 e Caterina 1847. Papà Carlo è “fucinaro” e
la mamma Anna Maria Milesi è sarta. Svela fin da bambina la sua sensibilità
eucaristica; impaziente di ricevere Gesù, a 6 anni, un mattino, al suon
dell’Ave Maria, entra nella chiesina dove si celebra la “Messa prima” e
accostatasi alla balaustra tra la gente, riceve la sua Comunione “segreta”:
“Impossibile che la penna descriva quei momenti”. Nel 1866 entra nella
Compagnia di Sant’Angela Merici. Nasce in lei l’idea di un Istituto di
Adoratrici attente ai bisogni educativi del tempo. A Bergamo con il sacerdote,
don Francesco Spinelli, il 15 dicembre 1882, fonda l’Istituto delle “Suore
Adoratrici”, prende il nome di Madre Geltrude, ma nel 1889 un dissesto
finanziario causa la separazione dei due Fondatori. Santa Geltrude con le 73
suore rimaste con lei continua la vita dell’Istituto “Suore Sacramentine di
Bergamo” e don Francesco con un altro gruppo di suore continua la sua opera a
Rivolta d’Adda. Santa Geltrude muore il 18 febbraio 1903. E’ stata proclamata
santa da Papa Benedetto XVI il 26 aprile 2009.
Etimologia: Geltrude
= la vergine della lancia, dal tedesco
Martirologio
Romano: A Bergamo, beata Geltrude (Caterina) Comensoli, vergine, che fondò
una Congregazione di religiose per l’adorazione del Santissimo Sacramento e la
formazione della gioventù.
Di famiglia povera, molto religiosa e credente in conformità alla Storia Sacra predicata dal parroco nell’insegnamento della Dottrina Cristiana, Caterina, di intelligenza vivace e di animo pronto, vive in casa i misteri cristiani della fede. Inoltre è assidua e vivace nella catechesi e nell’oratorio parrocchiale. In questa atmosfera di fede salda e convinta, resta colpita dal racconto della Presenza di Gesù nell’Eucaristia, approfondisce questo mistero con l’aiuto di validi confessori, tanto da desiderare fortemente di fondare un Istituto che abbia come primo intendimento quello di adorare questo insondabile mistero.
Nel 1867 si consacra nella Compagnia di Sant’Angela Merici, riattivata a Brescia l’anno precedente dalle sorelle Maddalena ed Elisabetta Girelli e approvata dal vescovo Girolamo Verzeri, fratello di santa Teresa Verzeri.
Caterina diventa maestra del gruppo di novizie della Compagnia di Bienno.
Ammalatosi il padre nel 1869, per portare aiuto alla famiglia è disposta a lasciare Bienno. La superiora di Brescia, Maddalena Girelli, la indirizza a Chiari (BS) in qualità di domestica, nella rinomata e numerosa famiglia di don Giovanni Battista Rota, che ha ben 3 sorelle appartenenti alla Compagnia di St’Angela.
Nel 1874 la mamma la prega di recarsi a Milano dai conti Vitali Fè residenti a Milano nel Palazzo di Corso Venezia 36, la contessa Ippolita Fè è cognata dei nobili Simoni di Bienno, nei ruoli di dama di compagnia e di cura dei due figlioletti maschi: Bartolomeo (n. 1871) e Giulio (n. 1874). Essendo il conte Vitali Gian Battista un ricco terriero possiede campi e casa anche nel bergamasco, in particolare la Villa di Capriate San Gervasio dove con la famiglia e i domestici era solito trascorre i mesi estivi, sottraendosi alla calura di Milano. Il viaggio non era difficile perché il Naviglio e l’Adda erano navigabili e vie di commercio.
Caterina si occupa di Bartolomeo fino all’età scolare, compie poi gli studi in collegio, Giulio muore a pochi mesi; segue la contessa Ippolita nei suoi movimenti e nei suoi viaggi: Milano, Brescia, Bergamo, San Gervasio d’Adda e in diverse località termali. Rimane a servizio tra Milano e San Gervasio per 8 anni.
Fattasi ormai donna saggia, ricca di capacità umane e di sensibilità interiori, portata a una spiritualità profonda e a una crescente attenzione alle necessità educative delle “giovinette”, ai poveri e ai malati, matura sempre più in lei l’ideale di fondare un Istituto dedito all’Adorazione e all’Educazione dei piccoli e dei giovani, che si concretizza con l’incontro a Bergamo del sacerdote don Francesco Spinelli. Nel secolo XIX è necessario un sacerdote Superiore a garanzia del buon funzionamento di un Istituto femminile. Dal 1879 al 1882 il progetto che delinea con don Francesco, si precisa e, dopo essere stato sottoposto al vescovo di Bergamo mons. Gaetano Camillo Guindani, l’Istituto si fonda il 15 dicembre 1882. In città e in diocesi l’iniziativa è ben accolta, perché è l’unica sul territorio bergamasco con lo scopo primario dell’Adorazione perpetua. La Casa Madre è in Bergamo, ma altre case si aprono, vivente la Fondatrice, in Lombardia e nel Veneto.
Un crollo finanziario porta alla separazione dei due Fondatori e quindi alla divisione in due Istituti. Il 19 gennaio 1889 Santa Geltrude scrive: “Il giorno è questo della terribile catastrofe… Mio Gesù di qui a qualche minuto saranno [qui], vengono a metterci tutto sotto sigillo… Sostenetemi nella dura prova, aiutatemi… Gli uomini sigillano le nostre cose. Voi sigillate il mio cuore, nel dolcissimo ed amabile vostro Cuore, non mi togliete più… tenetemi sempre Voi, mio diletto Gesù, Fiat voluntas tua. Amen”. “…il mio povero Istituto se a Voi piace lo sosterrete”. “Voi solo potete sollevarmi, Voi solo aiutarmi. Io sol confido in Voi. Dio solo!”. (Gli Scritti, p. 57, 59; Brescia 1981).
Il sinistro evento sembra portare tutto alla rovina, ma Santa Geltrude, dopo un fugace smarrimento, lo considera una prova richiesta dal Signore e reagisce con forte fede e tenacia, fiduciosa nella Divina Provvidenza, sebbene debba rifugiarsi a Lodi con le suore che le restano vicino nel dolore, nella pazienza e nella speranza della ricostruzione. Tuttavia si sottopone totalmente alla Volontà di Dio “Fate quello che piace a Voi mio Dio, purché restate glorificato eleggo di soffrire qualunque pena. La vostra volontà, non la mia, non cerco me, no, [cerco] la pura gloria del mio Dio;… Amen Fiat”. (Gli Scritti, p. 58, Brescia 1981)
Rinasce l’Istituto rigoglioso e vivo come un tenero albero, che ha trovato le sue radici nel terreno ubertoso della preghiera, della sofferenza, della fede e dell’umiltà; rinasce grazie all’energia e all’equilibrio di Santa Geltrude, delle suore che hanno collaborato con tutte le forze e con tutto l’amore di cui erano capaci per la realizzazione di un sogno che ormai era diventato comune; rinasce grazie al concreto e premuroso sostegno del vescovo di Lodi mons. Giovanni Battista Rota, di Chiari, nella cui famiglia la Comensoli era stata domestica per 5 anni; rinasce grazie al vescovo di Bergamo mons. G.C. Guindani, che nel 1889 raccomanda con premura le Suore Sacramentine a mons. Rota, il quale viene alla determinazione di riconoscere, con decreto 8 settembre 1891, l’Istituto delle Suore Sacramentine di Bergamo, canonicamente eretto in Lodi con Casa Madre temporanea in Lavagna di Comazzo.
La finalità dell’Istituto è duplice: “Adorare Gesù in Sacramento e Attendere ad opere di carità verso il prossimo a seconda delle disposizioni della Divina Provvidenza, avendo di mira specialmente l’educar la gioventù”.
Nel 1892 la Comensoli riconquista, sia pur in affitto, la prima casa di Bergamo e ritorna, dopo due anni, con le suore all’amata Casa Madre, culla della Congregazione alla quale dà un impulso decisivo e vitale.
Santa Geltrude lascia aperte 16 case prima della sua morte e l’Istituto con 179 suore; assistono: le operaie nei convitti, nelle filande, nelle tessiture e altri laboratori, le orfane, le ragazze coatte minorenni, le studenti nei pensionati, gli anziani nei ricoveri, i malati di pellagra e le cucine economiche, insegnano il ricamo in oro. Inoltre operano nelle parrocchie e negli oratori, aprono scuole di studio e di lavoro, doposcuola, insegnano in diverse scuole comunali.
Santa Geltrude vede il primo riconoscimento pontificio dell’Istituto nel Decreto di Lode dell’11 aprile 1900 promulgato da Leone XIII.
L’opera di Dio è compiuta!
Santa Geltrude ormai ha dato tutte le garanzie di continuità per l’Adorazione pubblica perpetua a Gesù Sacramentato, ha trasfuso nelle suore il prezioso patrimonio spirituale di preghiera, di umiltà e di carità soprattutto verso i poveri quindi può andare incontro al suo sposo Gesù.
A mezzogiorno del 18 febbraio 1903, piegando il capo verso la finestrella per un ultimo sguardo a Gesù Esposto, muore. Ha solo 56 anni.
Il Decreto del riconoscimento pontificio dell’Istituto avviene 1906 e quello delle Costituzioni nel 1910, entrambi emanati da Papa Pio X, che Santa Geltrude aveva conosciuto quando era arcivescovo di Venezia.
Nel mondo, presenti saranno “sempre” le Suore Sacramentine, che con gioia e “brio” prolungano il Carisma di santa Geltrude nell’Adorazione del Mistero Eucaristico e s’impegnano a farlo conoscere ed amare
L’Istituto è presente in tutta l’Italia 1882, in Brasile 1946, in Malawi 1976, in Ecuador 1987, in Kenya 1991, in Bolivia 2005, in Croazia 2006. Nel 1939/1940 le Suore Sacramentine raggiunsero anche l’Etiopia e la Cina, ma in seguito a rivolgimenti politici, le Suore furono internate in “campi” maltrattate e derise e poi espulse nel 1943 dall’Etiopia e nel 1951 dalla Cina.
“Gesù amarti e farti amare” è stato il lift motiv di tutta la vita di santa Geltrude e l’Eredità Spirituale lasciata a tutte le Suore Sacramentine e a tutti gli uomini di buona volontà nel mondo.
E’ stata dichiarata Venerabile, per l’Eroicità delle Virtù, da Papa Giovanni XXIII il 26 aprile 1961.
E’ stata proclamata Beata da Papa Giovanni Paolo II l’1 ottobre 1989.
E’ stata proclamata Santa da Papa Benedetto XVI il 26 aprile 2009.
Autore: Sr Rosetta Morelli
Fonte : Archivio
Storico Suore Sacramentine di Bergamo
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/41650
IL PROCESSO DI SANTITÀ
La notizia della morte si
sparge e quanti la conoscono, specie la gente umile e povera da lei prediletta,
unanimemente la dichiarano santa. Il 9 agosto 1926 la salma venerata è
trasportata dal cimitero di Bergamo alla Casa Madre dell’Istituto da lei
fondato, dove giace in apposita cappella, attigua alla chiesa dell’Adorazione.
La Chiesa, esaudendo il desiderio di moltissime persone, il 18 febbraio 1928
apre il processo diocesano sulla santità della vita di Madre Geltrude, sulle
sue virtù e sui miracoli, e lo conclude nel 1939.
Nello stesso anno, sotto
il Pontificato di Pio XII, si apre il Processo Apostolico.
Il 26 aprile 1961, alla
presenza del Santo Padre Giovanni XXIII, ha luogo la Congregazione generale,
dopo la quale è data lettura del decreto sulla eroicità delle virtù praticate
da Madre Geltrude, alla quale viene attribuito il titolo di Venerabile.
Il 1° ottobre 1989
Giovanni Paolo II la proclama Beata. Il 26 aprile 2009 Benedetto XVI la iscrive
nell’albo dei Santi.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/geltrude-comensoli.html
OMELIA DI GIOVANNI PAOLO
II
Domenica, 1° ottobre 1989
Prima dell’inizio della
solenne concelebrazione di beatificazione odierna, il Santo Padre saluta Sua
Grazia il Dottor Runcie, Arcivescovo di Canterbury e Primate della Comunione
Anglicana, con queste parole.
Today, at this Mass of
Beatification, I wish to extend a fraternal welcome to the Most Reverend Robert
Runcie, Archbishop of Canterbury and Primate of the Anglican Communion, on the
occasion of his official visit to the Holy See. Yesterday evening we prayed
together in the Church from which Pope Saint Gregory the Great sent Saint
Augustine to England to preach the Gospel of Christ. As we venerate other men
and women who, like Saints Gregory and Augustine, bore courageous witness to
Christ, we pray that all Christians will come to ever greater unity in their
witness to our one Lord and Saviour.
1. “Gesù Cristo: da ricco
che era, si è fatto povero per voi, perché voi diventaste ricchi per mezzo
della sua povertà” (2 Cor 8, 9).
Nella liturgia della
domenica odierna questa frase, presa dalla lettera di san Paolo ai Corinzi,
costituisce come una introduzione al Vangelo ed alla parabola del ricco epulone
e di Lazzaro. In pari tempo la Chiesa, riunita presso la confessione di san
Pietro, pronuncia questa frase guardando a tutti i servi di Dio che oggi
vengono proclamati beati.
A ciascuno di loro Gesù
ha indicato la strada verso la santità, diventando povero per primo e facendosi
modello di tutti, egli che era il Figlio di Dio, della stessa sostanza del
Padre. Contemporaneamente a ciascuno dei nuovi beati egli ha rivelato il
mistero di questa povertà, che fa diventare ricchi. In questo modo a ciascuno
di loro ha indicato la via alla santità.
La Chiesa oggi gioisce
per questi suoi figli e figlie, che hanno percorso la via indicata dal divino
Maestro.
2. Ella se alegra por los
mártires de la Comunidad de los Pasionistas de Daimiel, en España. Era una
comunidad dedicada exclusivamente a la formación de los jóvenes que allí al
amparo del Cristo de la Luz, se preparaban para ser sacerdotes y anunciar un
día el Evangelio en tierras americanas, preferentemente en México, Cuba y
Venezuela. La comunidad se componía casi en su totalidad de jóvenes de 18 a 21
anos, asistidos por un selecto claustro de profesores y hermanos que cuidaban
de su formación. Era un ambiente de gran entusiasmo misionero en un clima de
retiro, estudio y oración. Hombres de Dios, que siguiendo el consejo de San
Pablo amaban “la justicia, la piedad, la fe, la caridad, la paciencia, la
mansedumbre”.
Ninguno de los religiosos
de la comunidad de Daimiel se había mezclado en cuestiones políticas. No
obstante, en el clima del momento histórico que les había tocado vivir, también
ellos se vieron arrastrados por la tempestad de persecución religiosa, dando
generosamente su sangre, fieles a su condición de religiosos, y émulos, en
pleno siglo veinte, del heroísmo de los primeros mártires de la Iglesia.
Cuando la noche del 21 de
julio de 1936 se presentaron en el convento los milicianos armados, el Superior
Provincial, P. Niceforo, los reunió a todos en la iglesia, donde se confesaron
y recibieron la santa comunión como Viático. Allí el P. Niceforo les exhortó
vivamente: “Hermanos e hijos muy amados: Este es nuestro Getsemanì. La
naturaleza, en su parte débil, desfallece y se acobarda. Pero Jesucristo está
con nosotros. Os voy a dar al que es la fortaleza de los débiles. A Jesús le
confortó un ángel. A nosotros es el mismo Jesucristo quien nos conforta y
sostiene. Dentro de pocos momentos estaremos con Cristo.
¡Moradores del Calvario,
ànimo y a morir per Cristo! A mi me toca animaros, pero yo mismo me estimulo
con vuestro ejemplo!”.
La mayoría, jóvenes de 18
a 21 anos, vivía soñando en el sacerdocio, pero el Señor había dispuesto que su
primera misa fuera la de su propio holocausto. Ahora nosotros les exaltamos y
damos gloria a Cristo, que los ha asociado a su cruz: “El Señor ama a los
honrados . . . él sustenta al huérfano y a la viuda, y trastorna el camino de
los malvados. El Senor reina eternamente”.
Ecco le parole del Santo
Padre in una nostra tradizione in italiano:
2. Essa si rallegra per i
martiri della comunità dei passionisti di Daimiel, in Spagna. Era una comunità
dedicata esclusivamente alla formazione dei giovani di quei luoghi che, sotto
la protezione del Cristo della luce, si preparavano a essere sacerdoti e
annunciare un giorno il Vangelo nelle terre americane, soprattutto in Messico,
Cuba e Venezuela. La comunità era composta quasi totalmente da giovani dai
diciotto ai ventun anni, assistiti da una selezionata cerchia di professori e
fratelli che curavano la loro formazione. Era un ambiente di grande entusiasmo
missionario in un clima di ritiro, studio e preghiera. Uomini di Dio, che
seguendo il consiglio di san Paolo amavano “la giustizia, la pietà, la fede, la
carità, la pazienza, la mitezza” (1 Tm 6, 11).
Nessuno dei religiosi
della comunità di Daimiel si era intromesso in questioni politiche. Ciò
nonostante nel clima del momento storico che toccava loro vivere, anche costoro
si videro colpiti dall’imperversare della persecuzione religiosa, dando
generosamente il loro sangue, fedeli alla loro condizione di religiosi ed
emuli, nel pieno secolo XX, dell’eroismo dei primi martiri della Chiesa.
Quando, la notte del 21
luglio del 1936, si presentarono al convento le milizie armate, il superiore
provinciale, padre Niceforo, riunì tutti nella chiesa, dove si confessarono e
ricevettero la santa Comunione come viatico. Lì il padre Niceforo li esortò
vivamente: “Amatissimi fratelli e figli: Questo è il nostro Getsemani. La
natura nella sua parte debole ha paura ed è codarda. Ma Gesù Cristo è con noi.
Vi darò ciò che costituisce la forza dei deboli. Gesù fu confortato da un
angelo. Noi siamo confortati e sostenuti dallo stesso Gesù Cristo. Fra pochi istanti
saremo con Cristo. Gente del Calvario, coraggio e andiamo a morire per Cristo!
Tocca a me farvi coraggio, ma io stesso prendo forza dal vostro esempio!”.
La maggior parte, giovani
dai diciotto ai ventun anni, aveva vissuto sognando il sacerdozio, ma il
Signore aveva disposto che la loro prima Messa fosse quella del loro olocausto.
Ora noi li onoriamo e rendiamo gloria a Cristo, che li ha uniti a sé nella
Croce. “Il Signore ama i giusti . . . / Egli sostiene l’orfano e la vedova, /
ma sconvolge le vie degli empi. / Il Signore regna sempre (Sal 145, 9-10).
3. “Tu, uomo di Dio . . .
tendi alla giustizia, alla pietà, alla fede, alla carità, alla pazienza, alla
mitezza. Combatti la buona battaglia della fede (1 Tm 6, 11-12).
In questo programma,
dettato dall’apostolo Paolo al discepolo Timoteo, possiamo veder delineato
l’itinerario spirituale del beato Lorenzo Salvi, uomo di Dio, non solo nella
intensa preghiera, ma anche nella instancabile dedizione al ministero
sacerdotale. Egli fu pienamente consapevole della missione affidata da Cristo
ad ogni apostolo e si sforzò durante tutta la vita di seguire gli esempi del
Figlio di Dio, che volle salvare il mondo mediante l’umiliazione della Croce.
Lorenzo combatté la
“buona battaglia della fede”, secondo lo spirito della sua congregazione
religiosa, lavorando intensamente nella predicazione delle missioni al popolo,
nei corsi di esercizi spirituali, nel mistero delle confessioni. In quanti
avvicinava egli cercava di instillare l’amore del Cristo povero ed umile, mediante
la devozione all’infanzia di Gesù e alla sua Passione, momenti nei quali
massimamente si rivelano l’umiltà e la dolcezza del salvatore. Convinto
dell’infinita misericordia del Cuore di Cristo, egli non si stancava di
esortare le anime alla fiducia, sull’esempio del bambino che in tutto s’affida
alle braccia amorevoli e forti del padre.
Lorenzo conobbe il beato
Domenico Barberi ed il suo progetto per il dialogo tra la Chiesa cattolica e
quella anglicana: avrebbe voluto seguire in Inghilterra l’amico, ma
l’obbedienza lo trattenne in patria. Anche in questo caso, come in tanti altri,
egli seppe trovare in Cristo crocifisso, ideale della sua famiglia religiosa,
la forza per rinunciare al proprio disegno apostolico e farsi guidare soltanto
dalla preoccupazione di “conservare senza macchia e irreprensibile il
comandamento” (1 Tm 6, 14), cioè l’impegno dell’adesione senza riserve al
volere di Dio.
Con questi solidi
fondamenti il beato Salvi riuscì ad essere maestro di vita spirituale di molte
anime, che lo ascoltarono nella predicazione, nel confessionale, nella
direzione di coscienza. Ad esse egli annunciò con fervore mai smorzato il
mistero di Cristo. “il solo che possiede l’immortalità, che abita una luce
inaccessibile, che nessuno tra gli uomini ha mai visto, né può vedere” (1 Tm 6,
15-16).
4. È ancora l’esempio del
Cristo povero ed umile, contemplato soprattutto nel mistero eucaristico, a
guidare l’impegno di Geltrude Comensoli nel faticoso itinerario spirituale e
nelle travagliate vicende della fondazione delle suore sacramentine di Bergamo.
È proprio l’umiltà del Pane eucaristico, sacramento della presenza reale di
Cristo, che sostiene Geltrude e le consente di stare di fronte alla mensa dei
potenti con l’intrepida costanza di Lazzaro, nella volontaria scelta
dell’evangelico “ultimo posto”.
Geltrude sentì tale
impegno di rinnegamento come una vocazione forte ed esigente: “Non alzerò mai
la voce - scrive nei suoi propositi - non mi giustificherò mai, né a ragione né
a torto. Soffrirò tutto in silenzio, qualsiasi cosa mi venisse fatta” (Gli
scritti, p. 26). A tale spirito di umiltà ella volle educare le consorelle,
chiedendo per esse l’interiore povertà dello spirito: “Diffidenza di sé, umiltà
grande, generosità nel patire, e grande carità di comportamento” (Gli scritti,
pp. 792-793).
Come il povero indicato
dalla parabola, Geltrude soffrì la privazione di tutto, quando un dissesto
finanziario determinò l’espropriazione dei beni materiali dell’istituto appena
fondato e già fiorente. “Mio Gesù - scriveva in una sua memoria - di qui a
qualche minuto . . . vengono a mettere tutto sotto sigillo . . . Gli uomini
vogliono le nostre cose. Voi sigillate il mio cuore . . . tenetemi sempre con
voi, mio diletto Gesù” (Gli scritti, pp. 56 s.).
Geltrude volle così in
qualche modo, mettere tutta la sua ricchezza “nel seno di Abramo” (Lc 16,
22), cioè nel cuore di Cristo, presente nella Eucaristia: “Terrò il mio cuore
sempre rivolto all’altare dove dimora l’amato Gesù. Stanca ed oppressa,
afflitta, desolata, là sarà il mio luogo di riposo, veduta solo dal mio Gesù .
. . La mia vita deve essere sepolta in Dio nel Divino suo Costato” (Gli scritti,
p. 60; pp. 56 s.).
È l’Eucaristia che
conduce al Regno: presso la mensa del Pane di vita, pegno della gloria futura,
si alimenta quel fuoco della carità soprannaturale, in cui è dato all’anima di
pregustare fin d’ora un’anticipazione della gioia riservata ai santi nel cielo.
5. También en la vida de
la Beata Francisca-Ana de los Dolores de María vemos reflejadas las enseñanzas
que hoy nos acaba de dar Jesús en su Evangelio. Ante el binomio
riqueza-pobreza, Francisca-Ana escogiò la pobreza y excluyó del proyecto de su
vida cristiana y consagrada la riqueza porque sabìa que podía apartarla de
Dios. Dedicó lo poco que producían sus tierras al servicio de la parroquia y de
los más necesitados: “El Señor da Pan a los hambrientos . . . el Señor sustenta
al huérfano y a la viuda” .
Francisca-Ana a lo largo
de su vida obedeció la voluntad de Dios. Una voluntad divina que a veces
resulta difícil de discernir: de joven quiere ser monja y su padre se lo
impide. Francisca-Ana ve en esta negativa paterna la voluntad de Dios: no puede
ser monja en un convento, lo será en su propia casa por medio de una vida
dedicada a la oración, a la mortificación y al apostolado.
Cuando a los cuarenta
años queda sola en el mundo después de la muerte de sus padres y hermanos, ya
sea por obediencia a su Director espiritual, ya sea porque las circunstancias
socio-políticas de su nación no se lo aconsejan, difiere la realización de su
ideal de consagrarse a Dios por medio de los votos religiosos hasta casi el
final de su vida, cuando cuenta setenta anos de edad y funda en su propia casa
el convento de la caridad.
Una vida llena de
incertidumbres, pero una vida en la que no hubo ningún obstáculo para servir en
todo a Dios, porque Francisca-Ana había dado todo lo que tenía, es más, se
había dado ella misma consagrándose a Dios en la virginidad.
Así libre de todo lo que
la pudiera atar a este mundo, combatió el combate de la Fe emprendiendo
decididamente el camino de la perfección cristiana. En la Beata Francisca-Ana
de los Dolores de María el Señor nos da un magnífico ejemplo de saber anteponer
el servicio de Dios al servicio de las riquezas y del mundo, de saber tener el
corazón libre para consagrarlo y dedicarlo solamente a El.
Ecco le parole del Santo
Padre in una nostra tradizione in italiano:
5. Anche nella vita della
beata Francisca-Ana dei dolori di Maria vediamo riflessi gli insegnamenti che
ci ha appena dato Gesù nel suo Vangelo. Di fronte al binomio ricchezza-povertà,
Francisca-Ana scelse la povertà ed escluse dal progetto della sua vita
cristiana e consacrata la ricchezza perché sapeva che poteva allontanarla da
Dio. Dedicò quel poco che le sue terre producevano al servizio della parrocchia
e dei più bisognosi: “Il Signore dà il pane agli affamati . . . / Il Signore
sostiene l’orfano e la vedova” (Sal 145, 7. 9).
Francisca-Ana durante la
sua vita obbedì alla volontà di Dio. Una volontà divina che a volte risulta
difficile discernere: da giovane sceglie di essere suora e suo padre glielo
impedisce. Francisca-Ana vede in questa negazione paterna la volontà di Dio:
non può essere suora in un convento, lo sarà in casa sua grazie ad una vita
dedicata alla preghiera, alla mortificazione e all’apostolato.
Quando a quarant’anni
resta sola al mondo dopo la morte dei genitori e dei fratelli, sia per
obbedienza al suo direttore spirituale, sia perché le circostanze socio-politiche
della sua Nazione non glielo consentono, proroga la realizzazione del suo sogno
di consacrarsi a Dio per mezzo dei voti religiosi fino quasi al termine della
sua vita, quando ha già settant’anni e fonda in casa sua il convento della
carità.
Una vita piena di
incertezze, ma anche una vita in cui non ebbe nessun ostacolo per poter servire
Dio, perché Francisca-Ana aveva dato tutto ciò che aveva, e non solo, si era
lei stessa consacrata a Dio nella verginità.
Così, libera da tutto ciò
che la potesse legare a questo mondo, combatte la battaglia della fede (1 Tm 6,
12) intraprendendo decisamente il cammino della perfezione cristiana. Con la
beata Francisca-Ana dei dolori di Maria, il Signore ci offre un magnifico
esempio del saper anteporre il servizio di Dio al servizio delle ricchezze e
del mondo, del saper tenere il cuore libero per poterlo consacrare e dedicare
solamente a lui.
6. Levando i nostri occhi
verso questi nuovi beati, possiamo ben dire che essi hanno conservato “senza
macchia ed irreprensibile il comandamento” (1Tm 6,14). Hanno confidato nel
Cristo, nella sua Parola, ed hanno atteso la sua manifestazione ultima nella
gloria della sua suprema ed unica regalità. Hanno perciò accolto il suo messaggio,
seguendolo quaggiù povero ed umile, quali servi totalmente dediti ai fratelli.
Con tale spirito essi hanno amato la Chiesa, hanno testimoniato per essa,
l’hanno servita durante tutta la loro vita generosa, combattendo “la buona
battaglia della fede” (1 Tm 6, 12), come uomini e donne di Dio, come
apostoli del Vangelo.
La loro è stata veramente
una “bella professione di fede davanti a molti testimoni” (1 Tm 6, 12).
Molti furono, in effetti, i testimoni che ammirarono i loro esempi, che udirono
la predicazione, che accolsero il messaggio della consacrazione a Cristo nella
preghiera e nelle opere di carità. Molti sono, ancor oggi, e proprio in questa
solenne circostanza, coloro che, considerando la vicenda dei nuovi beati,
possono proclamare nella fede che Cristo è l’“unico sovrano, . . . il solo che
possiede l’immortalità, che abita una luce inaccessibile, che nessuno fra gli
uomini ha mai visto né può vedere” (1 Tm 6, 15-16).
Gesù Cristo, che si è
fatto povero perché diventasse ricco ogni uomo che ha seguito la sua chiamata -
ciascuno di coloro che da oggi la Chiesa chiamerà beati -, è in pari tempo il
re dei re e il Signore dei governanti, l’unico che conosce l’immortalità, che
abita una luce irraggiungibile per l’uomo.
© Copyright 1989 -
Libreria Editrice Vaticana
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la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
OMELIA DEL SANTO PADRE
BENEDETTO XVI
Cari fratelli e sorelle,
in questa terza domenica
del tempo pasquale, al centro della nostra attenzione la liturgia pone ancora
una volta il mistero di Cristo risorto. Vittorioso sul male e sulla morte,
l’Autore della vita, che si è immolato quale vittima di espiazione per i nostri
peccati, “continua ad offrirsi per noi ed intercede come nostro avvocato;
sacrificato sulla croce più non muore e con i segni della passione vive
immortale” (cfr Prefazio pasquale 3). Lasciamoci interiormente inondare dal
fulgore pasquale che promana da questo grande mistero, e con il Salmo
responsoriale preghiamo: “Risplenda su di noi, Signore, la luce del tuo volto”.
La luce del volto di
Cristo risorto risplende oggi su di noi particolarmente attraverso i tratti
evangelici dei cinque Beati che in questa celebrazione vengono iscritti
nell’albo dei Santi: Arcangelo
Tadini, Bernardo
Tolomei, Nuno
de Santa Maria Alvares Pereira, Gertrude
Comensoli e Caterina
Volpicelli. Mi unisco volentieri all’omaggio che a loro rendono i pellegrini,
qui convenuti da varie nazioni, ai quali con grande affetto rivolgo un cordiale
saluto. Le diverse vicende umane e spirituali di questi nuovi Santi stanno a
mostrarci il rinnovamento profondo che nel cuore dell’uomo opera il mistero
della risurrezione di Cristo; mistero fondamentale che orienta e guida tutta la
storia della salvezza. Giustamente pertanto la Chiesa sempre, ed ancor più in
questo tempo pasquale, ci invita a dirigere i nostri sguardi verso Cristo
risorto, realmente presente nel Sacramento dell’Eucaristia.
Nella pagina evangelica,
san Luca riferisce una delle apparizioni di Gesù risorto (24,35-48). Proprio
all’inizio del brano, l’evangelista annota che i due discepoli di Emmaus,
tornati in fretta a Gerusalemme, raccontarono agli Undici come lo avevano
riconosciuto “nello spezzare il pane” (v. 35). E mentre essi stavano narrando
la straordinaria esperienza del loro incontro con il Signore, Egli “in persona
stette in mezzo a loro” (v. 36). A causa di questa sua improvvisa apparizione
gli Apostoli restarono intimoriti e spaventati, al punto che Gesù, per
rassicurarli e vincere ogni titubanza e dubbio, chiese loro di toccarlo – non
era un fantasma, ma un uomo in carne ed ossa - e domandò poi qualcosa da
mangiare. Ancora una volta, come era avvenuto per i due di Emmaus, è a tavola,
mentre mangia con i suoi, che il Cristo risorto si manifesta ai discepoli,
aiutandoli a comprendere le Scritture e a rileggere gli eventi della salvezza
alla luce della Pasqua. “Bisogna che si compiano – egli dice – tutte le cose
scritte su di me nella Legge di Mosè, nei Profeti e nei Salmi” (v. 44). E li
invita a guardare al futuro: “nel suo nome saranno predicati a tutti i popoli
la conversione e il perdono dei peccati” (v. 47).
Questa stessa esperienza,
ogni comunità la rivive nella celebrazione eucaristica, specialmente in quella
domenicale. L’Eucaristia, il luogo privilegiato in cui la Chiesa riconosce
“l’autore della vita” (cfr At 3,15), è “la frazione del pane”, come
viene chiamata negli Atti degli Apostoli. In essa, mediante la fede, entriamo
in comunione con Cristo, che è “altare, vittima e sacerdote” (cfr Prefazio
pasquale 5). Ci raduniamo intorno a Lui per far memoria delle sue parole e
degli eventi contenuti nella Scrittura; riviviamo la sua passione, morte e risurrezione.
Celebrando l’Eucaristia comunichiamo con Cristo, vittima di espiazione, e da
Lui attingiamo perdono e vita. Cosa sarebbe la nostra vita di cristiani senza
l’Eucaristia? L’Eucaristia è la perpetua e vivente eredità lasciataci dal
Signore nel Sacramento del suo Corpo e del suo Sangue, che dobbiamo
costantemente ripensare ed approfondire perché, come
affermava il venerato Papa Paolo VI, possa “imprimere la sua inesauribile
efficacia su tutti i giorni della nostra vita mortale” (Insegnamenti, V [1967],
p. 779). Nutriti del Pane eucaristico, i santi che oggi veneriamo, hanno
portato a compimento la loro missione di amore evangelico nei diversi campi, in
cui hanno operato con i loro peculiari carismi.
Lunghe ore trascorreva in
preghiera davanti all’Eucaristia sant’Arcangelo
Tadini, che, avendo sempre di vista nel suo ministero pastorale la persona
umana nella sua totalità, aiutava i suoi parrocchiani a crescere umanamente e
spiritualmente. Questo santo sacerdote, uomo tutto di Dio, pronto in ogni
circostanza a lasciarsi guidare dallo Spirito Santo, era allo stesso tempo
disponibile a cogliere le urgenze del momento e a trovarvi rimedio. Assunse per
questo non poche iniziative concrete e coraggiose, come l’organizzazione della
“Società Operaia Cattolica di Mutuo Soccorso”, la costruzione della filanda e
del convitto per le operaie e la fondazione, nel 1900, della “Congregazione
delle Suore Operaie della Santa Casa di Nazareth”, allo scopo di evangelizzare
il mondo del lavoro attraverso la condivisione della fatica, sull’esempio della
Santa Famiglia di Nazareth. Quanto profetica fu l’intuizione carismatica di Don
Tadini e quanto attuale resta il suo esempio anche oggi, in un’epoca di grave
crisi economica! Egli ci ricorda che solo coltivando un costante e profondo
rapporto con il Signore, specialmente nel Sacramento dell’Eucaristia, possiamo
poi essere in grado di recare il fermento del Vangelo nelle varie attività
lavorative e in ogni ambito della nostra società.
Anche in san Bernardo
Tolomei, iniziatore di un singolare movimento monastico benedettino, spicca
l’amore per la preghiera e per il lavoro manuale. La sua fu un’esistenza
eucaristica, tutta dedita alla contemplazione, che si traduceva in umile
servizio del prossimo. Per il suo singolare spirito di umiltà e di accoglienza
fraterna, fu dai monaci rieletto abate per ventisette anni consecutivi, fino
alla morte. Inoltre, per assicurare l’avvenire della sua opera, egli ottenne da
Clemente VI, il 21 gennaio 1344, l’approvazione pontificia della nuova
Congregazione benedettina, detta di “S. Maria di Monte Oliveto”. In occasione
della grande peste del 1348, lasciò la solitudine di Monte Oliveto per recarsi
nel monastero di S. Benedetto a Porta Tufi, in Siena, ad assistere i suoi
monaci colpiti dal male, e morì egli stesso vittima del morbo come autentico
martire della carità. Dall’esempio di questo Santo viene a noi l’invito a
tradurre la nostra fede in una vita dedicata a Dio nella preghiera e spesa al
servizio del prossimo sotto la spinta di una carità pronta anche al sacrificio
supremo.
«Sabei que o Senhor me
fez maravilhas. Ele me ouve, quando eu o chamo» (Sal 4,4). Estas palavras
do Salmo Responsorial exprimem o segredo da vida do bem-aventurado Nuno de
Santa Maria, herói e santo de Portugal. Os setenta anos da sua vida situam-se
na segunda metade do século XIV [catorze] e primeira do século XV [quinze], que
viram aquela nação consolidar a sua independência de Castela e estender-se
depois pelos Oceanos – não sem um desígnio particular de Deus –, abrindo novas
rotas que haviam de propiciar a chegada do Evangelho de Cristo até aos confins
da terra. São Nuno sente-se instrumento deste desígnio superior e alistado
na militia Christi, ou seja, no serviço de testemunho que cada cristão é
chamado a dar no mundo. Características dele são uma intensa vida de oração e
absoluta confiança no auxílio divino. Embora fosse um óptimo militar e um
grande chefe, nunca deixou os dotes pessoais sobreporem-se à acção suprema que
vem de Deus. São Nuno esforçava-se por não pôr obstáculos à acção de Deus na
sua vida, imitando Nossa Senhora, de Quem era devotíssimo e a Quem atribuía
publicamente as suas vitórias. No ocaso da sua vida, retirou-se para o convento
do Carmo por ele mandado construir. Sinto-me feliz por apontar à Igreja inteira
esta figura exemplar nomeadamente pela presença duma vida de fé e oração em
contextos aparentemente pouco favoráveis à mesma, sendo a prova de que em
qualquer situação, mesmo de carácter militar e bélica, é possível actuar e
realizar os valores e princípios da vida cristã, sobretudo se esta é colocada
ao serviço do bem comum e da glória de Deus.
Una particolare
attrazione per Gesù presente nell’Eucaristia avvertì sin da bambina santa Gertrude
Comensoli. L’adorazione del Cristo eucaristico diventò lo scopo principale
della sua vita, potremmo quasi dire la condizione abituale della sua esistenza.
Fu infatti davanti all’Eucarestia che santa Gertrude comprese la sua vocazione
e missione nella Chiesa: quella di dedicarsi senza riserve all’azione
apostolica e missionaria, specialmente a favore della gioventù. Nacque così, in
obbedienza a Papa Leone
XIII, il suo Istituto che mirava a tradurre la “carità contemplata” nel
Cristo eucaristico, in “carità vissuta” nel dedicarsi al prossimo bisognoso. In
una società smarrita e spesso ferita, come è la nostra, ad una gioventù, come
quella dei nostri tempi, in cerca di valori e di un senso da dare al proprio
esistere, santa Gertrude indica come saldo punto di riferimento il Dio che
nell’Eucaristia si è fatto nostro compagno di viaggio. Ci ricorda che
“l’adorazione deve prevalere sopra tutte le opere di carità” perché è
dall’amore per Cristo morto e risorto, realmente presente nel Sacramento
eucaristico, che scaturisce quella carità evangelica che ci spinge a
considerare fratelli tutti gli uomini.
Testimone dell’amore
divino fu anche santa Caterina
Volpicelli, che si sforzò di “ essere di Cristo, per portare a Cristo”
quanti ebbe ad incontrare nella Napoli di fine Ottocento, in un tempo di crisi
spirituale e sociale. Anche per lei il segreto fu l’Eucaristia. Alle sue prime
collaboratrici raccomandava di coltivare una intensa vita spirituale nella
preghiera e, soprattutto, il contatto vitale con Gesù eucaristico. E’ questa
anche oggi la condizione per proseguire l’opera e la missione da lei iniziate e
lasciate in eredità alle “Ancelle del Sacro Cuore”. Per essere autentiche
educatrici della fede, desiderose di trasmettere alle nuove generazioni i
valori della cultura cristiana, è indispensabile, come amava ripetere, liberare
Dio dalle prigioni in cui lo hanno confinato gli uomini. Solo infatti nel Cuore
di Cristo l’umanità può trovare la sua ‘stabile dimora”. Santa Caterina mostra
alle sue figlie spirituali e a tutti noi, il cammino esigente di una
conversione che cambi in radice il cuore, e si traduca in azioni coerenti con
il Vangelo. E’ possibile così porre le basi per costruire una società aperta
alla giustizia e alla solidarietà, superando quello squilibrio economico e
culturale che continua a sussistere in gran parte del nostro pianeta.
Cari fratelli e sorelle,
rendiamo grazie al Signore per il dono della santità, che quest’oggi rifulge
nella Chiesa con singolare bellezza in Arcangelo
Tadini, Bernardo
Tolomei, Nuno
de Santa Maria Alvares Pereira, Gertrude
Comensoli e Caterina
Volpicelli. Lasciamoci attrarre dai loro esempi, lasciamoci guidare dai
loro insegnamenti, perché anche la nostra esistenza diventi un cantico di lode
a Dio, sulle orme di Gesù, adorato con fede nel mistero eucaristico e servito
con generosità nel nostro prossimo. Ci ottenga di realizzare questa missione
evangelica la materna intercessione di Maria, Regina dei Santi, e di questi
nuovi cinque luminosi esempi di santità, che oggi con gioia veneriamo. Amen!
© Copyright 2009 -
Libreria Editrice Vaticana
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la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Geltrude Comensoli
(1847-1903)
Beatificazione:
- 01 ottobre 1989
- Papa Giovanni
Paolo II
Canonizzazione:
- 26 aprile 2009
- Papa Benedetto
XVI
- Piazza San Pietro
Ricorrenza:
- 18 febbraio
Vergine, fondatrice
dell’istituto delle Suore Sacramentine di Bergamo
"Tradurre la carità
contemplata nel Cristo eucaristico, in carità vissuta nel dedicarsi al
prossimo"
Geltrude Comensoli nasce
a Bienno in Val Camonica (Brescia) il 18 gennaio 1847, quinta di dieci figli.
Lo stesso giorno della nascita i genitori, Carlo e Anna Maria Milesi, la
portano al fonte battesimale della chiesa parrocchiale e le danno il nome di
Caterina.
Nell’infanzia, Caterina
conosce le gioie dell’innocenza e la spensieratezza dell’età. Il Signore, però,
le fa sentire il desiderio di unirsi a Lui intimamente: la piccola è sovente
trasportata da un forte bisogno di raccogliersi nella preghiera e nella meditazione.
A chi le chiede che cosa faccia, risponde: “Penso”.
Verso i sette anni, non
resistendo più al pressante invito di Gesù, una mattina molto presto, avvolta
nell’ampio scialle nero della mamma, va nella vicina chiesa di S. Maria e,
ritta in piedi alla balaustra, riceve furtivamente la Prima Comunione. Caterina
pregusta attimi di Cielo e giura eterno amore con Gesù.
La fanciulla diventa
sempre più seria, più raccolta, assorbita dal solo pensiero di Gesù presente
nel sacramento dell’Eucaristia che viene lasciato lunghe giornate nella
solitudine.
Giovinetta si fa apostola
dell’Eucaristia: vorrebbe portare Gesù Sacramentato su un’alta montagna, perché
tutti lo vedano e lo adorino.
Istituisce fra le
migliori ragazze la Compagnia della Guardia d’onore. Il suo ideale è Gesù. Il
motto: “Gesù amarti e farti amare” diventa il programma della sua vita.
Attratta ad una vita più
perfetta, nel 1862 lascia la famiglia ed entra nell’Istituto delle Figlie di
Carità, fondato da S. Bartolomea Capitanio, a Lovere (Brescia). Caterina fa
concepire di sé le migliori speranze…, ma le mirabili e misteriose vie della
Provvidenza sono diverse.
La Postulante si ammala
di modo che viene dimessa dall’Istituto. Dopo la guarigione, a causa delle
mutate condizioni finanziarie della famiglia, lascia il paese e, non a caso,
entra, in qualità di domestica, dapprima nella casa del Prevosto di Chiari, Don
G. B. Rota, il quale, qualche anno dopo, sarà elevato alla sede episcopale di
Lodi, e poi, nella casa paterna della Contessa Fè-Vitali. Questi incontri ed
esperienze saranno preziosi per Caterina.
Nel Natale 1876 ella
rafforza i suoi legami con Gesù e scrive di suo pugno un impegnativo metodo di
vita, al quale resterà sempre fedele.
Nella Festa del Corpus
Domini 1878, con il permesso del suo confessore, rende perpetuo il suo voto di
verginità, emesso la mattina della Comunione furtiva.
Senza trascurare i suoi
doveri di domestica, Caterina si fa educatrice dei bambini di S. Gervasio
(Bergamo) e li guida sulla via dell’onestà e delle virtù cristiane e sociali.
Con la preghiera assidua, la mortificazione, un’intensa vita interiore e
l’esercizio delle opere di misericordia, Caterina si prepara ad accogliere la
volontà del Signore.
Scioltasi dai legami
familiari in seguito alla morte dei genitori, la giovane cerca il modo di
concretizzare il suo ideale eucaristico. Apre il suo cuore a Mons. Speranza,
allora Vescovo di Bergamo, il quale si trova a Bienno, ospite dei conti
Fé-Vitali.
Egli la incoraggia e
l’assicura che tale è la volontà di Dio.
Nel 1880, trovandosi a
Roma con i suoi padroni, riesce a parlare con il Papa Leone XIII del suo
progetto di fondare un Istituto religioso dedito all’adorazione eucaristica. Il
Papa glielo modifica suggerendole di unire all’adorazione anche l’educazione
delle giovani operaie.
Sorretta dal nuovo
Vescovo di Bergamo, Mons. Guindani, e dal suo “Padre e Superiore”, Don F.
Spinelli, il 15 dicembre 1882, Caterina, insieme a due altre compagne, dà
origine alla Congregazione delle Suore Sacramentine di Bergamo, con la prima ora
di adorazione al SS. Sacramento.
Il 15 dicembre 1884,
veste l’abito religioso e prende il nome di Suor Geltrude del SS.mo Sacramento.
La nuova Congregazione si
rivela opera di Dio. Come tutte le opere di Dio, infatti, deve attraversare la
bufera delle avversità, che mette a dura prova la tenera pianticella. Questa,
però, ha già diramato le sue profonde radici nel terreno ubertoso della preghiera,
della mortificazione, dell’umiltà. Non importa che Suor Geltrude con le suore,
consigliata dallo stesso Vescovo di Bergamo, Mons. Camillo Guindani, succeduto
a Mons. Speranza, debba abbandonare il primo nido e rifugiarsi a Lodi.
Il Vescovo di Lodi, Mons.
Rota, accoglie paternamente quelle figlie, raccomandategli dal Vescovo di
Bergamo e, con gesto magnanimo, procura loro in Lavagna di Comazzo una casa che
diventa provvisoriamente la Casa Madre dell’Istituto.
Superate le prove, l’8
settembre 1891, Mons. Rota, con apposito Decreto, erige canonicamente
l’Istituto. Madre Geltrude il 28 marzo 1892 ritorna a Bergamo, culla della
Congregazione, alla quale dà un impulso decisivo e vitale.
L’opera di Dio è
compiuta!
La Fondatrice ha dato
ormai tutte la garanzie di continuità per l’adorazione pubblica perpetua a Gesù
Sacramentato, ha trasfuso nelle Suore il suo prezioso patrimonio spirituale,
che è spirito di preghiera, di sacrificio, di mortificazione, di obbedienza, di
umiltà, di carità, soprattutto verso i poveri.
Può quindi andare
incontro allo Sposo. Il 18 febbraio 1903, a mezzogiorno, Madre Geltrude,
piegando il capo verso la chiesa dell’Adorazione, inizia l’adorazione eterna.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/geltrude-comensoli.html
Geltrude Comensoli (1847-1903)
Geltrude Comensoli nasce
a Bienno in Val Camonica (Brescia) il 18 gennaio 1847, quinta di dieci figli.
Lo stesso giorno della nascita i genitori, Carlo e Anna Maria Milesi, la
portano al fonte battesimale della chiesa parrocchiale e le danno il nome di
Caterina.
Nell’infanzia, Caterina
conosce le gioie dell’innocenza e la spensieratezza dell’età. Il Signore,
però, le fa sentire il desiderio di unirsi a Lui intimamente: la piccola è
sovente trasportata da un forte bisogno di raccogliersi nella preghiera e nella
meditazione. A chi le chiede che cosa faccia, risponde: “Penso”.
Verso i sette anni, non
resistendo più al pressante invito di Gesù, una mattina molto presto, avvolta
nellÂ’ampio scialle nero della mamma, va nella vicina chiesa di S. Maria e,
ritta in piedi alla balaustra, riceve furtivamente la Prima Comunione. Caterina
pregusta attimi di Cielo e giura eterno amore con Gesù.
La fanciulla diventa
sempre più seria, più raccolta, assorbita dal solo pensiero di Gesù presente
nel sacramento dellÂ’Eucaristia che viene lasciato lunghe giornate nella
solitudine.
Giovinetta si fa apostola
dell’Eucaristia: vorrebbe portare Gesù Sacramentato su un’alta montagna,
perché tutti lo vedano e lo adorino.
Istituisce fra le
migliori ragazze la Compagnia della Guardia d’onore. Il suo ideale è Gesù. Il
motto: “Gesù amarti e farti amare” diventa il programma della sua vita.
Attratta ad una vita più
perfetta, nel 1862 lascia la famiglia ed entra nell’Istituto delle Figlie di
Carità, fondato da S. Bartolomea Capitanio, a Lovere (Brescia). Caterina fa
concepire di sé le migliori speranze…, ma le mirabili e misteriose vie della
Provvidenza sono diverse.
La Postulante si ammala
di modo che viene dimessa dall’Istituto. Dopo la guarigione, a causa delle
mutate condizioni finanziarie della famiglia, lascia il paese e, non a caso,
entra, in qualità di domestica, dapprima nella casa del Prevosto di Chiari, Don
G. B. Rota, il quale, qualche anno dopo, sarà elevato alla sede episcopale di
Lodi, e poi, nella casa paterna della Contessa Fè-Vitali. Questi incontri ed
esperienze saranno preziosi per Caterina.
Nel Natale 1876 ella
rafforza i suoi legami con Gesù e scrive di suo pugno un impegnativo metodo di
vita, al quale resterà sempre fedele.
Nella Festa del Corpus
Domini 1878, con il permesso del suo confessore, rende perpetuo il suo voto di
verginità, emesso la mattina della Comunione furtiva.
Senza trascurare i suoi
doveri di domestica, Caterina si fa educatrice dei bambini di S. Gervasio
(Bergamo) e li guida sulla via dell’onestà e delle virtù cristiane e sociali.
Con la preghiera assidua, la mortificazione, un’intensa vita interiore e
l’esercizio delle opere di misericordia, Caterina si prepara ad accogliere la
volontà del Signore.
Scioltasi dai legami
familiari in seguito alla morte dei genitori, la giovane cerca il modo di
concretizzare il suo ideale eucaristico. Apre il suo cuore a Mons. Speranza,
allora Vescovo di Bergamo, il quale si trova a Bienno, ospite dei conti
Fé-Vitali.
Egli la incoraggia e
l’assicura che tale è la volontà di Dio.
Nel 1880, trovandosi a
Roma con i suoi padroni, riesce a parlare con il Papa Leone XIII del suo
progetto di fondare un Istituto religioso dedito all’adorazione eucaristica.
Il Papa glielo modifica suggerendole di unire all’adorazione anche
l’educazione delle giovani operaie.
Sorretta dal nuovo
Vescovo di Bergamo, Mons. Guindani, e dal suo “Padre e Superiore”, Don F.
Spinelli, il 15 dicembre 1882, Caterina, insieme a due altre compagne, dà origine
alla Congregazione delle Suore Sacramentine di Bergamo, con la prima ora di
adorazione al SS. Sacramento.
Il 15 dicembre 1884,
veste l’abito religioso e prende il nome di Suor Geltrude del SS.mo
Sacramento.
La nuova Congregazione si
rivela opera di Dio. Come tutte le opere di Dio, infatti, deve attraversare la
bufera delle avversità, che mette a dura prova la tenera pianticella. Questa,
però, ha già diramato le sue profonde radici nel terreno ubertoso della
preghiera, della mortificazione, dell’umiltà. Non importa che Suor Geltrude
con le suore, consigliata dallo stesso Vescovo di Bergamo, Mons. Camillo
Guindani, succeduto a Mons. Speranza, debba abbandonare il primo nido e
rifugiarsi a Lodi.
Il Vescovo di Lodi, Mons.
Rota, accoglie paternamente quelle figlie, raccomandategli dal Vescovo di
Bergamo e, con gesto magnanimo, procura loro in Lavagna di Comazzo una casa che
diventa provvisoriamente la Casa Madre dell’Istituto.
Superate le prove, l’8
settembre 1891, Mons. Rota, con apposito Decreto, erige canonicamente
l’Istituto. Madre Geltrude il 28 marzo 1892 ritorna a Bergamo, culla della
Congregazione, alla quale dà un impulso decisivo e vitale.
L’opera di Dio è
compiuta!
La Fondatrice ha dato
ormai tutte la garanzie di continuità per l’adorazione pubblica perpetua a
Gesù Sacramentato, ha trasfuso nelle Suore il suo prezioso patrimonio
spirituale, che è spirito di preghiera, di sacrificio, di mortificazione, di
obbedienza, di umiltà, di carità, soprattutto verso i poveri.
Può quindi andare
incontro allo Sposo. Il 18 febbraio 1903, a mezzogiorno, Madre Geltrude,
piegando il capo verso la chiesa dell’Adorazione, inizia l’adorazione eterna.
La notizia della morte si
sparge e quanti la conoscono, specie la gente umile e povera da lei prediletta,
unanimemente la dichiarano santa. Il 9 agosto 1926 la salma venerata è
trasportata dal cimitero di Bergamo alla Casa Madre dell’Istituto da lei
fondato, dove giace in apposita cappella, attigua alla chiesa dell’Adorazione.
La Chiesa, esaudendo il desiderio di moltissime persone, il 18 febbraio 1928
apre il processo diocesano sulla santità della vita di Madre Geltrude, sulle
sue virtù e sui miracoli, e lo conclude nel 1939.
Nello stesso anno, sotto
il Pontificato di Pio XII, si apre il Processo Apostolico.
Il 26 aprile 1961, alla
presenza del Santo Padre Giovanni XXIII, ha luogo la Congregazione generale,
dopo la quale è data lettura del decreto sulla eroicità delle virtù praticate
da Madre Geltrude, alla quale viene attribuito il titolo di Venerabile.
Il 1°
ottobre 1989 Giovanni Paolo II la proclama Beata. Il 26 aprile 2009
Benedetto XVI la iscrive nellÂ’albo dei Santi.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/2009/ns_lit_doc_20090426_comensoli_it.html
Geltrude Comensoli"
Centre of Spirituality and Culture : https://www.visitbergamo.net/public/en/object-details/9289--geltrude-comensoli--centre-of-spiritual/
Suore Sacramentine di Bergamo : https://web.archive.org/web/20101229151036/http://www.sacramentinedibergamo.it/Home.html
Voir aussi : https://archive.is/20120909145250/http://www.sacramentinedibergamo.it/Miracolo_Vasco.html