samedi 6 décembre 2025

Saint GÉRARD de la CHARITÉ-SUR-LOIRE, prieur bénédictin

 

Saint Gérard

Premier prieur du monastère bénédictin de la Charité-sur-Loire (+ 1102)

Dans le Nivernais, premier prieur du monastère bénédictin de la Charité-sur-Loire. Si grande était sa réputation de sainteté qu'il fut appelé pour fonder de nouveaux monastères à Auxerre, Nevers, Bourges, Meaux, Paris, etc ... Avec les années, les fondations s'étendirent en Angleterre, au Portugal, à Venise, etc ... Lui-même, sentant sa fin approcher, demanda à redevenir simple religieux à la Charité-sur-Loire où il s'endormit dans la paix du Seigneur.

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/9462/Saint-G%C3%A9rard.html

Notre-Dame de La Charité

Thématique

UNESCO

Cité monastique clunisienne bourguignonne, La Charité sur Loire est une ville secrète à découvrir pour son patrimoine classé à l’UNESCO, son quartier ancien

L'histoire du site de La Charité-sur-Loire s'articule autour du puissant monastère bénédictin dont le développement a entraîné celui de la ville. En 1056, Bernard de Chaillant, seigneur de la Marche, fait un don de terres à Geoffroy de Champallement, évêque d’Auxerre. Le moine clunisien Gérard sera le premier prieur de l’établissement fondé sur les bords de Loire, en 1059, par saint Hugues, abbé de Cluny.

La construction de l’église prieurale s'étale, sur un siècle, en trois grandes campagnes. Au début du XIIème siècle le choeur de l'église prieurale est transformé en cinq absidioles rayonnantes s'ouvrant sur un déambulatoire ; seules quatre des six absidioles du XIe siècle subsistent dans le transept. Ce dernier est surélevé d'un niveau. L'église est consacrée par le pape Pascal II en 1107. Elle est achevée vers 1150.

Richement doté, le prieuré connaît un essor rapide ; il aurait pris le nom de "La Charité" en raison de l'activité des moines envers les pauvres. Il reçoit le titre prestigieux de fille aînée de Cluny et comptera jusqu'à 200 religieux et quelques 400 couvents et bénéfices ecclésiastiques non seulement en France mais aussi à l'étranger.

Avec un portail remarquable dit ‘’de la Transfiguration’’, découvert en 1815 dans une maison accolée au soubassement de la tour nord, est déplacé à des fins conservatoires par Mérimée, en 1835, dans le croisillon sud du transept. La sculpture y est de très grande qualité et présente des détails très raffinés (drapés très travaillés, chevelures et barbes des différents personnages très soignées).

La juxtaposition de l’Adoration des mages, de la Présentation au Temple, de la Transfiguration et de l’Ascension dans un même ensemble sculpté peut s’expliquer par un texte de Pierre de Veneruble, abbé de Cluny qui préconise que la nouvelle fête de la Transfiguration doit être célébrée à l’égale des autres théophanies du Christ dans l’Église de Cluny. L’ensemble sculpté du portail de la Transfiguration serait donc une transposition visuelle du texte de l’abbé.

Dans les périodes troubles, le monastère subit de nombreux incendies. La guerre de cent ans et les guerres de religion endommagent également les bâtiments. L'église Prieurale, une grande partie du prieuré et de nombreuses maisons de la ville intra-muros seront détruits en 1559. La nef ne sera que partiellement restaurée à la fin du XVIIe siècle. La première modification intervient au XIIème siècle avec le renforcement de la tour nord et la construction de la chapelle cruciforme. Au XVIème siècle, est édifié le portail flamboyant et le passage entre le transept et la Grande Rue. L'église Saint-Laurent contigüe est détruite vers 1640.

L'église Prieurale n’a été reconstruite que dans ses quatre travées orientales, donnant ainsi à l’église une toute autre proportion. La nef présente trois étages : grandes arcades, triforium et fenêtres hautes.

Le prieuré est dissous en 1791 à la Révolution. L'église Notre-Dame devient paroissiale et les différents bâtiments sont vendus comme biens nationaux. Des commerces et des habitations s'y installent. Une faïencerie, fondée par un anglais, est créée sur l'ancien emplacement de l'église Saint-Laurent, au début du XIXème siècle. Le monastère devient un quartier de ville. Le monument sombre dans l’oubli.
Pourtant le prieuré de La Charité-sur-Loire est exceptionnel à plus d’un titre :

Prosper Mérimée a très tôt reconnu les qualités de cet édifice en l’intégrant dès 1840 dans la première liste des monuments historiques,

Son église est inscrite sur la Liste du patrimoine mondial au titre des "Chemins de Compostelle en France"

L’ensemble prieural est un témoignage rare d’un « monument/ville », où les Charitois sont venus se loger dans les vestiges de l’ancienne abbaye.

SOURCE : https://lacharitesurloire.fr/notre-dame-de-la-charite

Panorama über die Loire hinweg von La Charité-sur-Loire (58), Frankreich. Auf der Mitte der Brücke steht eine barocke Pyramide, gekrönt von einer Kugel, welche die königlichen Lilien zeigt. Im Laufe der Revolution wurde die Kugel zerstört, und an der Pyramide wurden die Menschenrechtserklärung angebracht. Erst in neuerer Zeit konnte die Kugel dank eines privaten Spenders wieder hergestellt und angebracht werden.

Chevet de l'église Notre-Dame et bâtiments conventuels du Prieuré de la Charité-sur-Loire (prieuré bénédictin), diocèse d'Auxerre, département de la Nièvre, Bourgogne, France 

La Charité-sur-Loire Intérieur de l'église abbatiale

Vista interior de la iglesia Notre-Dame


Saint Gerard of La-Charite

Also known as

Gerhard of La-Charité

Memorial

6 December

Profile

Benedictine monkPrior of the Cluniac house of La-Charite-sur-Loire, diocese of Namur in modern France. He founded several houses in France, served as abbot at Soignies (in modern Belgium), and in later life resigned to live out his days as a choir monk at La-Charite.

Died

1109 of natural causes

Additional Information

books

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

MLA Citation

“Saint Gerard of La-Charite“. CatholicSaints.Info. 10 December 2016. Web. 6 December 2025. <https://catholicsaints.info/saint-gerard-of-la-charite/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-gerard-of-la-charite/

Saint of the Day – 6 December – Saint Gerard of La Charité OSB (Died c 1109)

Posted on December 6, 2022

Saint of the Day – 6 December – Saint Gerard of La Charité OSB (Died c 1109) Abbot, Founder of Monasteries, Reformer. Born towards the end of the 9th Century in the County of Namur in Belgium and died in 1109 of natural causes. Also known as – Gerhard of La-Charité-sur-Loire.

Gerard was born of a noble family towards the end of the ninth Century, in the County of Namur in Belgium. An engaging sweetness of temper, added to a strong inclination to piety and devotion, gained for him, from the cradle, the affection and esteem of all.

He at first followed the career of arms but never lost his piety amid the distractions and temptations of camp life. When sent on an important mission to the Court of France, by the Count of Namur, he was greatly edified by the fervour of the Benedictine Monks of Saint Denys in Paris and earnestly desired to join them and to consecrate himself to God. Returning home he settled his temporal affairs and returned to Monastery of St Denis, with great joy. He lived for eleven years with devout fervour in this Monastery, and then was Ordained a Priest.

So great was his reputation for holiness that in 931 he was sent by his Abbot to found an Abbey upon his own estate at Brogne, three leagues from Namur. He established this new Abbey, then built himself a little cell near the Church, where he lived as a recluse. But not for long, for he was then called to establish new Monasteries, which he did at Auxerre, Nevers, Bourges, Meaux, Paris, etc… Over the years, the foundations extended to England, Portugal, Venice and other Italian Cities.

A new mission was his next role – that of introducing strict monastic discipline in eighteen Abbeys. Gerard applied himself to this immense undertaking with energy and zeal and completed it successfully, assuming the duties of a Benedictine Abbot General over these and all the new foundations.

When he had spent almost twenty years in these zealous labours, feeling his end approaching, he requested permission to become a simple Monk and he again retired to his cell at the Abbey of Brogne, which is now named for him, to prepare his soul for the final journey. To this he was called on 3 October c 1109.

Author: AnaStpaul

Passionate Catholic. Being a Catholic is a way of life - a love affair "Religion must be like the air we breathe..."- St John Bosco Prayer is what the world needs combined with the example of our lives which testify to the Light of Christ. This site, which is now using the Traditional Calendar, will mainly concentrate on Daily Prayers, Novenas and the Memorials and Feast Days of our friends in Heaven, the Saints who went before us and the great blessings the Church provides in our Catholic Monthly Devotions. This Site is placed under the Patronage of my many favourite Saints and especially, St Paul. "For the Saints are sent to us by God as so many sermons. We do not use them, it is they who move us and lead us, to where we had not expected to go.” Charles Cardinal Journet (1891-1975) This site adheres to the pre-Vatican II Catholic Church and all her teachings. . PLEASE ADVISE ME OF ANY GLARING TYPOS etc - In June 2021 I lost 100% sight in my left eye and sometimes miss errors. Thank you and I pray all those who visit here will be abundantly blessed. Pax et bonum! View All Posts

SOURCE : https://anastpaul.com/2022/12/06/saint-of-the-day-6-december-saint-gerard-of-la-charite-osb-died-c-1109/

 M. Jean Vallery-Radot, « La contribution du prieur Gérard à la construction de l'église de La Charité-sur-Loire. »Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France  Année 1962  1960  pp. 123-126 : https://www.persee.fr/doc/bsnaf_0081-1181_1962_num_1960_1_6354

Prieurs de La Charité (1050-1789), 15 novembre 2019, 1er Prieur : Gérard (1056), pp.8-14 : http://www.terres-et-seigneurs-en-donziais.fr/wp-content/uploads/2019/11/Prieurs-de-La-Charit%C3%A9.pdf

Notre-Dame La Charité-sur-Loire - Église : https://montjoye.net/notre-dame-eglise-la-charite-sur-loire

L'église Notre-Dame de La Charité-sur-Loire : https://www.patrimoine-histoire.fr/P_Bourgogne/LaChariteLoire/LaCharite-Prieure-Notre-Dame.htm

lundi 1 décembre 2025

Sainte FLORENCE de COMBLÉ, vierge recluse

 

Sainte Florence, Charles de Chergé, Les vies des saints du Poitou et des personnages d'une éminente piété qui sont nés ou qui ont vécu dans cette province, imprimerie A. Dupré, Poitiers, 1856


Sainte Florence

Convertie par saint Hilaire, recluse à Comblé (+ 367)

Elle consacra sa virginité sous l'autorité et sous la direction de saint Hilaire de Poitiers.

Sainte Florence, fille spirituelle de Saint-Hilaire, qu'elle avait suivi depuis la Phrygie, a vécu en ermite à Comblé (commune de Celle-Lévescault) qui devint lieu de pèlerinage au cours des siècles. (paroisse Sainte-Florence-en-Poitou)

Ses reliques se trouvent à Celle l'Evescault-86 - GoogleMaps - (église romane, chapelle dédiée à Sainte-Florence de Comblé) sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle.

Elle figure sur un vitrail de l'église Saint-Nicolas de Moncontour (GoogleMaps). Paroisse du diocèse de Poitiers.

"La tradition dit que saint Hilaire (303-367) prenait ses quartiers à Celle-l'Evescault où il avait de vastes propriétés, et où il bâtit un monastère. Sur sa propriété de Comblé, village à l'est de la commune, saint Hilaire aurait proposé à sainte Florence de se retirer pour vivre en ermite, après l'avoir consacrée à Dieu. Cette jeune fille avait suivi l'évêque Hilaire depuis la Phrygie (Turquie actuelle) où il avait été déporté par l'Empereur. Florence mena à Comblé une vie de sainteté, dans la prière et la mortification et elle mourut à l'âge de 29 ans." (source: Pèlerinage à Comblé, sur le tombeau de sainte Florence - Fondation Européenne pour la recherche sur les pèlerinages)

À Poitiers, après 360, sainte Florence, vierge, qui fut convertie au vrai Dieu par l'évêque saint Hilaire quand il était exilé en Asie et qui le suivit quand il revint vers les siens.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/340/Sainte-Florence.html

Florence de Poitiers

Sainte

† 367

Florence était née en Phrygie, de parents enveloppés dans les ténèbres du paganisme, et qui l'avaient élevée dans les mêmes erreurs. En 359, saint Hilaire, exilé depuis quatre ans, et défendant la foi dans ces contrées livrées à l'Arianisme, se rendait à Séleucie, ville de l'Isaurie où l'hérésie avait indiqué un concile pour la fin de septembre. Passant, un jour de dimanche, par une petite ville que malheureusement l'histoire ne nomme pas, il entra dans l'église des catholiques à l'heure où le peuple était déjà rassemblé pour la prière. Tout à coup, du milieu de la foule s'élance une jeune fille elle pénètre les rangs pressés, elle s'écrie qu'un grand serviteur de Dieu est là, et aussitôt prosternée à ses pieds, elle le conjure de l'associer par un signe de croix au troupeau de Jésus-Christ elle proteste qu'elle ne se relèvera pas avant de l'avoir obtenu. C'était Florence, qu'un mouvement de l'Esprit-Saint poussait vers le grand docteur dont le nom illustre remplissait l'Orient, et qu'il venait de lui faire mystérieusement connaître. Hilaire lui donna sa bénédiction c'était un gage du saint baptême qu'elle reçut quelques jours après. La pieuse enfant ne fut pas seule heureuse de ce bonheur. Instruits pendant le peu de temps que put leur donner le grand évêque des vérités de la foi, son père Florent, sa mère et toute sa famille se donnèrent à Dieu, et furent lavés dans la même régénération.

Nous ignorons ce que devint cette intéressante conquête de toute une maison, où « le salut était entré par le ministère d'un Saint et par le touchant exemple de l'innocente vierge. Pour elle, une voie miraculeuse lui était tracée elle la suivit. Quelques mois après, vers le printemps de l'année 360, saint Hilaire, vainqueur des ennemis de Jésus-Christ, et assez formidable à leur cause pour qu'ils reconnussent la nécessité de s'en débarrasser en Orient, revenait sur un ordre de Constance dans l'Occident, où la foi n'avait pas un moindre besoin de sa présence. Florence l'apprend, elle obtient de ses parents la liberté de le suivre, s'attache à ses pas, traverse après lui les mers qui séparent la Grèce de l'Italie; de là passe les Alpes, parcourt les diverses provinces de la Gaule, émues encore du rapide passage du grand docteur, et arrive à Poitiers quand toutes les bouches y célébraient son retour.

La fervente voyageuse fut reçue de tout cœur par le Saint qu'elle appelait son père à bien plus juste titre, disait-elle, que celui dont elle avait reçu le jour, puisqu'elle tenait du second une vie mille fois plus précieuse. Les leçons qu'elle en reçut, le modèle de sainteté qu'elle avait sous les yeux, menèrent bientôt à une haute piété un cœur si docile à la grâce qui l'avait si admirablement préparé. La connaissance de Dieu et de son divin Fils, )a méditation des vérités révélées, produisirent en elle un profond amour pour les choses du ciel et un dégoût proportionné de la terre. Ce sentiment ne fit que s'accroître, elle sollicita de fuir le monde dans une retraite absolue, et le saint évoque, cédant à ses prières après en avoir éprouvé la persévérance, lui donna à Comblé, près de sa terre de Celle-l'Évécaut, une étroite cellule et un petit jardin où elle se renferma pour y vaquer plus continuellement aux pieux exercices de la vie solitaire. C'était dans le même temps que sainte Triaise avait embrassé à Poitiers le même genre de perfection. Heureux le grand homme de placer ainsi près de toutes ses demeures des anges visibles dont les vertus le consolaient des impiétés de ses ennemis.

L'excellent Père n'abandonnait pas à elle-même dans sa solitude cette fille engendrée par lui à la grâce. Il la visitait, l'entretenait de Dieu, dirigeait son âme, et revenait ainsi, à chacun de ses voyages à la campagne, s'édifier lui-même des progrès qu'y faisait l'Esprit-Saint. Ces progrès furent bientôt rendus au point que ce grand maitre avait marqué dans sa sagesse providentielle. L'oraison continuelle de la pieuse vierge, ses veilles fréquentes, ses jeunes et ses autres austérités hâtèrent le moment où le ciel devait s'ouvrir à cette vie angélique. Elle ne vécut guère que six ou sept ans depuis sa réclusion volontaire, et son âme fut réunie au Seigneur le 1er décembre 367.

Le saint Pontife qu'elle ne précéda guère que d'un an, lui donna une sépulture digne d'elle et de lui dans ce même lieu qu'elle avait sanctifié par un si admirable sacrifice. Son corps y fut longtemps honoré, et des grâces miraculeuses y attirèrent les fidèles. Une église y fut bâtie peu de temps après, et devint un prieuré de l'abbaye voisine de NouaiIIé. Quand les siècles eurent amené dans le Poitou des guerres successives, avec toutes les calamités qui les accompagnent, ]e petit édifice suivit la destinée d'une foule d'autres bien plus importants, et à travers tant d'années malheureuses, les reliques de l'humble et glorieuse vierge furent perdues, puis complètement oubliées. Comme le domaine de Celle-l'Evécaut n'avait pas cessé d'appartenir aux évoques de Poitiers, de qui il tirait son nom, il arriva qu'au xi" siècle Isambert 1er, un de ses successeurs (1028-1047), les découvrit à Comblé et les transporta solennellement à Poitiers. Déposées dans la cathédrale sous le pavé, entre l'autel de la sainte Vierge et celui de sainte Madeleine, une chapellenie fut annexée à ce dernier, sous le vocable de Sainte-Florence.

Cependant on ne laissa pas longtemps enfouis ces restes qui devinrent précieux aux Poitevins. Une magnifique châsse d'argent leur fut donnée. Chaque année, tors des processions longtemps si célèbres des Rogations, ce beau reliquaire était porté à côté de celui qui renfermait des restes de saint Pierre. On recourait aussi à la bonne Sainte dans les sécheresses et autres calamités publiques, « pour avoir », comme dit un vieil historien, pluie ou sérénité de temps dès le jour ou le lendemain de la procession, ainsi que j'ay vu faire par plusieurs pays ». Mais arriva lb 27 mai 1S62. Ce jour-là, les hordes barbares qui protestaient contre la foi et ses temples, pillèrent toutes les églises de Poitiers. Sainte Florence n'obtint pas grâce devant ceux qui brûlaient toutes les reliques, et les siennes devinrent la proie des flammes comme les autres. Heureusement qu'en 1698 une découverte vint dédommager l'Église-mère de cette perte qu'on avait crue irréparable. Une portion du saint corps avait été laissée dans sa seconde sépulture, derrière le chœur de la cathédrale, et on put constater leur authenticité reconnue. Alors l'église manquait de ressources suffisantes pour faire travailler un reliquaire convenable. On préféra déposer les saints ossements sous le grand autel, où ils sont encore c'est la raison pour laquelle le chapitre fait tous les ans, au 1er décembre, la fête de sainte Florence sous le rite double.

Les Petits bollandistes : Vies des Saints ; Tome 12. Paris 1866.

SOURCE : http://nouvl.evangelisation.free.fr/florence_de_poitiers.htm

Sainte Florence

Recluse à Comblé

Protégée de saint Hilaire de Poitiers

Jeune phrygienne, sainte Florence, alors âgée de 22 ans, rencontra saint Hilaire vers 360.

Exilé en Phrygie (la Turquie actuelle) depuis 356 par l’empereur Constance pour s’être opposé à l’hérésie arienne, le premier évêque de Poitiers écrivit son traité « Sur la Trinité » (De Trinitate) qu’il exposa avec ardeur au Concile de Séleucie en 359.

C’est lors d’une de ses prédications que la jeune Florence s’est jetée aux pieds d’Hilaire en le suppliant de faire d’elle une chrétienne par le signe de la croix. Issue d’une famille païenne, Florence abandonne alors le culte des idoles désirant se consacrer totalement à Dieu. Quelques mois plus tard, au printemps de l’an 360, elle suivit saint Hilaire à Poitiers où il la confia à la recluse Triaise.

Ensuite, elle devint elle-même « recluse » dans une étroite cellule construite par saint Hilaire sur l’une de ses propriétés à Comblé, tout près de Celle-l’Évescault, où il avait ses quartiers d’été. S’appliquant à la prière et au jeûne, veillant sans cesse, Florence a vécu sept années en réclusion. Le 1er décembre 367, elle mourut à l’âge de 29 ans. Saint Hilaire l’inhuma solennellement.

Une vie cachée

Sainte Florence fut une recluse cachée dont aucune image n’a été conservée, ni aucun écrit. Comment donc saisir son itinéraire intérieur vécu sur une si courte période de temps, sept années seulement?

Consacrée à Dieu depuis qu’elle s’était faite chrétienne, il est plausible de croire qu’en se livrant entièrement à la prière, elle suppliait le Dieu Trinitaire découvert grâce à la prédication du saint de Poitiers. Étant disciple et une protégée de celui-ci, la jeune recluse intercédait sans doute pour son évêque, celui qu’elle appelait « père », lui qui luttait ardemment contre l’arianisme.

Sainte Florence a si bien vécu sa réclusion que sa mémoire a traversé les siècles pour demeurer vivante encore aujourd’hui.

La suite de son histoire

Le lieu où vécu sainte Florence devint, après sa mort, un lieu de pèlerinage. Au XIe siècle, un prieuré de moines fut construit à Comblé et fut dédié à la sainte recluse.

C’est également au XIe siècle que les dites « reliques » de la sainte furent retrouvées et transportées avec grande pompe par l’évêque de Poitiers, Isambert, dans l’église cathédrale. Cela expliquerait l’attraction de ce lieu tout au long du Moyen Âge.

Lors du pillage de 1562, les reliques de sainte Florence furent en partie détruites par des protestants, mais furent retrouvées (pour une deuxième fois) le 26 janvier 1689 et placées avec honneur sous le grand autel.

Une anecdote intéressante rapporte que la châsse de sainte Florence « belle et riche » était solennellement portée dans les processions générales « pour avoir pluie ou sérénité de temps ». Des témoins oculaires racontent les effets miraculeux de l’intercession de la recluse (Collin de Plancy, Grande Vie des saints, 1888).

À distinguer de deux autres saintes ayant le même nom:

Sainte Florence d'Adge qui subit le martyre avec les saints Tibère et Modeste à Cesseron en 303;

Sainte Florence de Carthagène, vierge et abbesse de Séville, en Espagne. Elle est la sœur des saints Léandre et Isidore du VIe siècle.

SOURCE : https://reclusesmiss.org/wp/les-recluses-dans-lhistoire-sainte-florence/


Saint Florence of Poitiers

Memorial

1 December

Profile

Convert, brought to the faith by Saint Hilary of Poitiers while he was in exile. She then went with him back to PoitiersFrance and became a nun.

Died

c.365 in PoitiersFrance of natural causes

Canonized

Pre-Congregation

Additional Information

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

Santi e Beati

MLA Citation

‘Saint Florence of Poitiers‘. CatholicSaints.Info. 30 April 2022. Web. 1 December 2025. <https://catholicsaints.info/saint-florence-of-poitiers/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-florence-of-poitiers/

St. Florence, Laywoman

St. Florence was the daughter of a Roman colonist who was residing in Asia Minor on the road that led from Frigia to Seleucia. St. Hilary of Poitiers met her during a stop on his journey toward Seleucia where the Synod of 359 was to be held. Florence requested Baptism from the holy Bishop and followed him on his return to Pointiers the next year.

The Saint then retired to Comblé, Vienne, France, where she led the life of a hermit. She communed with God day and night, practicing much penance and combating the assaults of the devil. Finally worn out by her labors, she died in 366 at twenty-nine years of age. Her relics were transferred to the Cathedral of Pointiers in the 11th century.

PRAYER: God, You inspired St. Florence to strive for perfect charity and so attain Your Kingdom at the end of her pilgrimage on earth. Strengthen us through her intercession that we may advance rejoicing in the way of love. Amen.

SOURCE : https://www.divine-redeemer-sisters.org/saint-of-the-day/december/1-st-florence-laywoman

Santa Fiorenza Eremita

Festa: 1 dicembre

sec. IV

Convertita da Sant'Ilario, vescovo di Poitiers. Seguì il santo vescovo in esilio, ritornò con lui in Francia e visse come eremita a Comblè.

Etimologia: Fiorenza = che fiorisce, fiorente, dal latino

Martirologio Romano: A Poitiers in Aquitania, ora in Francia, santa Fiorenza, vergine, che, convertita al vero Dio dal vescovo sant’Ilario esiliato nella provincia d’Asia, lo seguì al suo ritorno in patria.

Si tratta di una santa francese venerata a Poitiers il 1° dicembre, essa era figlia di un colono romano stabilitosi in Asia Minore, lungo la strada che dalla Frigia conduceva a Seleucia.

Fiorenza viene citata nella ‘Vita Hilarii’ del sec. VII, ove si racconta che s. Ilario di Poitiers, la incontrò nel suo viaggio verso Seleucia dove si doveva tenere il Sinodo degli Orientali del 359, ella chiese di essere battezzata e poi si mise a seguire il santo vescovo esiliato, ritornando con lui, l’anno successivo, nel Poitou in Francia.
Si suppone che Fiorenza vivesse come eremita a Comblé (Vienne); Un antico codice del secolo XII, pone la sua morte nel 366 all’età di 29 anni. Le sue reliquie trasferite nella cattedrale di Poitiers nel secolo XI, furono in parte bruciate nel 1562.

In Francia vi sono due località chiamate Sainte-Florence, nella Gironda e nella Vandea.

Il nome deriva dal latino Flòrens che significa ‘che fiorisce’, da cui vennero tratti i nomi di Florentius e Florentia. Anche la città di Firenze in origine si chiamava Fiorenza.

In francese: Florence, in spagnolo: Florencia.

Autore: Antonio Borrelli

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/77050

dimanche 30 novembre 2025

Bieneureux LUDWIK ROCH GIETYNGIER, prêtre et martyr



Bienheureux Louis-Roch Gientyngier

Prêtre et martyr (+ 1941)

Prêtre diocésain, né à Zarki en Pologne en 1904, mort à Dachau en Allemagne le 30 novembre 1941.

Il fait partie des cent huit martyrs polonais (en italien sur le site du Vatican) victimes de la persécution nazie béatifiés à Varsovie par Jean-Paul II le 13 juin 1999.

Au camp de concentration de Dachau en Bavière, l'an 1941, le bienheureux Louis-Roch Gientyngier, prêtre de Czestochowa et martyr. Sous l'occupation de la Pologne par le régime nazi, il fut déporté en Allemagne et tué par un garde du camp.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11226/Bienheureux-Louis-Roch-Gientyngier.html

Ludwik Roch Gietyngier

Prêtre polonais, Martyr, Bienheureux

1904-1941

Louis-Roch Gietyngier naquit à Zarki* en Haute-Silésie, région montagneuse appartenant à l'Empire Austro-Hongrois, le 16 août 1904. Cette région deviendra polonaise après la première guerre mondiale.

Après ses premières études à Czestochowa, il étudia au séminaire diocésain de Kielce et fut ordonné à Jasna Gora par Mgr Kubina le 25 juin 1927. Son premier poste fut d’être vicaire dans la paroisse de Strzenieszyce, en même temps qu’il continuait ses études de théologie à l'université Jagellon de Cracovie, où il fut reçu docteur en 1929. Puis il fut incardiné à Czestochowa, à la création de ce diocèse.

Il œuvra pour le catéchisme en écrivant plusieurs ouvrages et anima plusieurs sociétés catholiques. Il devint préfet dans divers établissements secondaires. A la veille de la seconde guerre mondiale, il venait d’être nommé président de l’Institut Diocésain de Wielun. C’est le jour où il s’y rendait que la Pologne fut envahie par les troupes nazies. Il s’arrêta quelque temps à Wielun, puis fut envoyé à la paroisse de Raczyn, où il remplit les fonctions de curé, jusqu’au 6 octobre 1941.

C'était un prêtre estimé et intellectuel. Deux qualités qui le désignèrent à ses bourreaux... Arrêté, il fut envoyé d’abord au camp de concentration de Konstantynow, puis un mois après à celui de Dachau. C’est là que les gardiens l’assassinèrent, le 30 novembre 1941[1]. Il n’avait que trente-sept ans.

Il fut béatifié par Jean-Paul II, le 13 juin 1999, avec 107 autres martyrs polonais de la seconde guerre mondiale.

Il est inscrit au Martyrologe Romain le 30 novembre.

* Prononcer Jarki, comme Jacques.

[1] Le site “Hagiography Circle” donne par erreur le 30 septembre comme date de sa mort.

SOURCE : http://nova.evangelisation.free.fr/ludwik_roch_gietyngier.htm

Blessed Ludwik Roch Gietyngier

Memorial

30 November

12 June as one of the 108 Martyrs of World War II

Profile

Ordained a priest in 1927 in the archdiocese of CzestochowaPoland. He was a dedicated teachercatechist and youth minister. Director of the episcopal Latin school in Wielun, PolandPriest in the parish of Saint Thecla in Raczyn, PolandYouth minister and catechist. One of many priests arrested together in the area of Wielun on 6 October 1941Imprisoneddeportedtortured and finally martyred in the Nazi persecutions of World War II.

Born

16 August 1904 in Zarki, Slaskie, Poland

Died

tortured and abused to death on 30 September 1941 in the Dachau concentration camp, Oberbayern, Germany

Venerated

26 March 1999 by Pope John Paul II (decree of martyrdom)

Beatified

13 June 1999 by Pope John Paul II at WarsawPoland

Additional Information

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

Hagiography Circle

fonti in italiano

Martirologio Romano2005 edition

Santi e Beati

nettsteder i norsk

Den katolske kirke

strony w jezyku polskim

Grzegorz Polak

MLA Citation

‘Blessed Ludwik Roch Gietyngier‘. CatholicSaints.Info. 9 November 2022. Web. 29 November 2025. <https://catholicsaints.info/blessed-ludwik-roch-gietyngier/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-ludwik-roch-gietyngier/

Blessed Ludwik Roch Gietyngier

Zarka, Poland, 16 August 1904 – Dachau, Germany, 30 November 1941

Blessed Ludwik Gietyngier Roch, a diocesan priest, was born in Zarka, Poland, August 16, 1904 and died in Dachau, Germany, November 30, 1941. He was beatified by Pope John Paul II in Warsaw (Poland) on June 13, 1999 with 107 Polish martyrs.

Roman Martyrology: Close to Monaco of Bavaria in Germany in the prison camp at Dachau, blessed Gientyngier Louis Rocco, a priest and martyr who, during the occupation of Poland in time of war, because of criminal activities perpetrated by the enemies of the faith was subjected to torture and gave up his spirit to God.

Source: Santi e Beati

SOURCE : https://theblackcordelias.wordpress.com/2008/11/30/blessed-ludwik-roch-gietyngier/

Beato Ludovico Rocco Gietyngier Sacerdote e martire

Festa: 30 novembre

>>> Visualizza la Scheda del Gruppo cui appartiene

Zarki, Polonia, 16 agosto 1904 - Dachau, Germania, 30 novembre 1941

Il beato Ludwik Roch Gietyngier, sacerdote diocesano, nacque a Zarki, Polonia, il 16 agosto 1904 e morì a Dachau, Germania, il 30 novembre 1941. Fu beatificato da Giovanni Paolo II a Varsavia (Polonia) il 13 giugno 1999 con altri 107 martiri polacchi.

Martirologio Romano: Vicino a Monaco di Baviera in Germania nel campo di prigionia di Dachau, beato Ludovico Rocco Gientyngier, sacerdote e martire, che, durante l’occupazione della Polonia in tempo di guerra, a causa delle attività criminali perpetrate dai nemici della fede fu sottoposto a tortura e rese lo spirito a Dio.

Ludwik Roch (Ludovico Rocco) Gietyngier nacque il 16 agosto 1904 a Żarki, da Władysław e Józefa Maślankiewicz.

Ludovico Rocco fu battezzato nella chiesa parrocchiale tre giorni dopo la sua nascita.

Quando aveva quattro anni, i suoi genitori, lo misero in un orfanotrofio locale gestito da suore.

Sentita la propria vocazione al sacerdozio, Ludovico Rocco riuscì a frequentare il seminario teologico della diocesi di Częstochowa a Cracovia.

Il 25 giugno 1927, Ludovico Rocco Gietyngier è stato ordinato sacerdote a Jasna Góra, dal vescovo di Częstochowa, Teodor Kubina.

Subito dopo l’ordinazione è stato nominato vicario nella parrocchia di Strzemieszyce a Zagłębie Dąbrowskie.

Inoltre, dopo aver chiesto l'ammissione all'Università Jagellonica, fu ammesso al quinto anno di studi presso la Facoltà di Teologia, dove si è laureato il 30 giugno 1929 conseguendo il master in teologia.

Il vescovo mons. Kubina nominò don Ludovico Rocco Gietyngier prefetto a tempo pieno in una scuola elementare pubblica a Będzin e il 10 agosto 1934, dopo cinque anni di lavoro in quella città, è stato nominato insegnante di religione nelle scuole secondarie di Częstochowa.

Don Ludivico Rocco ha svolto anche le funzioni di prefetto a tempo pieno presso il Tadeusz Kościuszko e di cappellano presso la casa religiosa delle Suore Resurrezionistie a Częstochowa.

Dopo chiusura del Seminario statale, fu incaricato quale insegnante di religione presso la Scuola professionale statale femminile e presso la scuola per insegnanti prescolari.

Il giorno 8 aprile 1938 è stato nominato assistente della chiesa nel Circolo dell'Unione dei Servizi Segreti Cattolici di Częstochowa, incarico a cui, dovette rinunciare per l’aggravarsi della sua precaria salute.

All'inizio del 1939 è stato nominato anche moderatore della Seconda Assemblea degli insegnanti, sotto l'invocazione di Nostra Signora del Rosario e S. Teresa di Gesù Bambino a Częstochowa.

Dal giorno 1 settembre 1941, don Ludovico Rioccio Gietyngier doveva iniziare a lavorare come direttore del Ginnasio maschile T. Kościuszko della diocesi di Częstochowa a Wieluń, ma lo scoppio della seconda guerra mondiale e l'occupazione tedesca cambiarono profondamente la situazione del clero cattolico.

Il 6 ottobre 1941 fu arrestato dalla Gestapo e, insieme ad altri sacerdoti della contea di Wieluń, fu inviato al campo di transito a Konstantynów vicino a Łódź. Dopo tre settimane è stato inviato con tutti i sacerdoti al campo di concentramento di Dachau, dove gli fu assegnato il numero 28.288.

Le condizioni carcerarie molto difficili di Konstantynów, il viaggio verso il campo di concentramento e il terrore dei primi giorni a Dachau aggravarono la salute di don Ludovico Rocco Gietyngier.

Il 30 novembre 1941 fu portato all’ospedale del campo, dove Sepp Hayden, uno dei più crudeli aguzzini, dopo averlo scaraventato a terra e calpestato sullo stomaco, l’ha ucciso.

Don Ludwik Roch (Ludovico Rocco) Gietyngier è stato beatificato da Papa Giovanni Paolo II a Varsavia il 13 giugno 1999 nel gruppo dei 108 beati martiri polacchi.

PREGHIERA

Signore Gesù Cristo,
Ti lodiamo per l'inesauribile dono
del Tuo amore e il potere della grazia
mostrato nei Tuoi servi
il Beato Ludwik Roch Gietyngier
e il Beato Maksymilian Binkiewicz,
sacerdoti che hanno accettato il martirio,
mantenendo nelle persecuzioni,
fedeltà alla propria vocazione cristiana.
Degnati, Signore, per la loro intercessione,
di concedermi la grazia
per la quale mi affido a te.
Amen.

Autore: Mauro Bonato

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/93071

Den salige Ludvig Rochus Gietyngier (1904-1941)

Minnedag:

30. november

Den salige Ludvig Rochus Gietyngier (pl: Ludwik) ble født i 1904 i Zarki i Polen. Han ble presteviet i 1927 som sekularprest i erkebispedømmet Czestochowa i Polen. Han arbeidet som religionslærer og deretter som direktør for den biskoppelige latinskolen i Wielun. Under krigen ble han utnevnt til sogneprest i sognet St. Thecla i Raczyn ved Czestochowa. Han var en usedvanlig offervillig lærer for ungdom i kristendom. Han var full av kjærlighet til Gud og sin neste.

Han ble arrestert sammen med mange prester fra regionen Wielun den 6. oktober 1941, samme dag som den salige Maximilian Binkiewicz, begge fordi de var prester. De ble deportert til konsentrasjonsleiren Dachau i Bayern i Tyskland, som hadde en spesiell avdeling for fengslede katolske geistlige. Han led store pinsler i fengslene og i Dachau. Vitner sa senere om ham at «Han holdt tålmodig ut livets motsetninger, lidelser og pinsler i fengselet og overga seg til Guds vilje». Han døde den 30. november 1941 i Dachau som en følge av stadig mishandling.

Han ble saligkåret den 13. juni 1999 av pave Johannes Paul II (1978-2005) i Warszawa som en av de 108 polske martyrer for nazismen. Gruppen har offisielt navnet «De salige Antonius Julian Nowowiejski, Henrik Kaczorowski, Anicetus Koplinski og Maria Anna Biernacka og deres 104 ledsagere». Han er nr 9 på listen. Hans minnedag er dødsdagen 30. november, mens hele gruppens minnedag er 12. juni. Han og p. Maximilian er de første saligkårede fra Kirken i Czestochowa.

Kilder: Index99, AAS 1999, Patron Saints SQPN, KAI - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden - Sist oppdatert: 2005-07-08 22:58

SOURCE : https://www.katolsk.no/biografier/historisk/lgietyng

Beato Ludovico Roque Gientyngier: Presbítero y Mártir

Un Testimonio de Fe en el Campo de Concentración de Dachau

El Beato Ludovico Roque Gientyngier, presbítero y mártir, dio su vida en Dachau en 1941 durante la ocupación de Polonia, manteniendo su fe inquebrantable.

30 de noviembre

El Beato Ludovico Roque Gientyngier es recordado por su valentía y devoción durante la ocupación de Polonia. Nacido en una época turbulenta, su vida culminó en el campo de concentración de Dachau en 1941. A pesar de las adversidades, su fe se mantuvo firme, convirtiéndose en un símbolo de resistencia espiritual.

Historia y Martirio

Ludovico nació en Polonia y se dedicó al sacerdocio. Durante la Segunda Guerra Mundial, fue arrestado por el régimen nazi debido a su oposición al totalitarismo y su fe inquebrantable. En Dachau, sufrió junto a miles de otros prisioneros, pero nunca renunció a sus creencias.

Legado

Su sacrificio es conmemorado el 30 de noviembre, día de su festividad. Es un ejemplo de integridad espiritual y coraje frente a la opresión.

Recuerdo y Veneración

El Beato Ludovico Roque Gientyngier es venerado como un mártir de la fe, cuya vida y muerte inspiran a quienes luchan por la libertad religiosa.

Historia

Ludovico Roque Gientyngier fue un sacerdote polaco que vivió durante el siglo XX. Enfrentó la ocupación nazi en Polonia y fue arrestado por su fe.

SOURCE : https://calendariodesantos.com/santoral/noviembre/30/beato-ludovico-roque-gientyngier

~ Martyrs Killed in Odium Fidei by the Nazis [1] ~(†1939-45) : http://newsaints.faithweb.com/martyrs/Nazis1.htm