mercredi 20 novembre 2024

Bienheureux AMBROGIO TRAVERSARI, abbé général des Camaldules

 

Portret Ambrożego Traversariego

Portrait painting of Ambrose Traversari

Pittore Anonimo. Painting in Musei Civici di Monza, da sinistra in alto:

1-Ritratto di vecchio ignoto 2-Ritratto di Antonio Tebaldeo 3-Ritratto di Alberto Magno 4-Ritratto di Giovanni Boccaccio 5-Ritratto di Jacopo Sadoleto 6-Ritratto di Paolo Giovo 7-Ritratto di ignoto 8-Ritratto di Gasparo Contarini 9-Ritratto di Ambrogio Traversari


Saint Ambroise Traversari

Abbé général des Camaldules (+ 1439)

Florentin, il fit ses études à Venise et est caractéristique des érudits de la Renaissance italienne, écrivant surtout en grec, adonné aux sciences et fort savant dans la théologie. A 24 ans, il entre dans la vie religieuse chez les Pères Camaldules de Sainte-Marie des Anges de Florence où il constitua une importante bibliothèque. Il fut élu abbé général de son Ordre.

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/104/Saint-Ambroise-Traversari.html

Ambroise Camaldule

Nationalité : Italie

Né(e) à : Portico di Romagna, Forli , le 19/09/1386

Mort(e) à : Florence , le 20/10/1439

Biographie :

Ambroise Traversari, dit Ambroise le Camaldule, du nom de l'ordre dont il a été abbé général

Ambrogio Traversari (en latin Ambrosius Traversarius, en français parfois Ambroise le Camaldule), est un moine italien, prieur général de l'ordre camaldule à partir de 1431, théologien, hagiographe, et aussi traducteur de nombreux textes du grec au latin.

SOURCE : https://www.babelio.com/auteur/Ambroise-Camaldule/358175

Ambrogio Traversari ou Ambroise le Camaldule

jeudi 20 janvier 2022, par lucien jallamion

Ambrogio Traversari ou Ambroise le Camaldule (1386-1439)

Moine italien-Prieur général de l’ordre camaldule à partir de 1431-Théologien, hagiographe, et traducteur

Il est issu de l’illustre famille Traversari [1] de Ravenne [2]. À 14 ans, il entre au couvent Sainte-Marie-des-Anges [3], à Florence [4]. Il se fait rapidement connaître autant par sa piété que par ses dons intellectuels et son ardeur pour l’étude.

Le grec étant à l’honneur à Florence depuis que Manuel Chrysoloras l’y a enseigné, Ambrogio apprend rapidement cette langue dans les années suivantes, en autodidacte selon ses propres dires. Mais en 1406, le Grec Démétrios Scaranos se retire au couvent Sainte-Marie-des-Anges. Si apparemment il n’a pas été le professeur de grec d’Ambrogio, sa présence dans le même couvent n’a sûrement pas été étrangère à la parfaite maîtrise de cette langue à laquelle le jeune moine est parvenu.

Quant à Manuel Chrysoloras, Ambrogio le rencontre à l’occasion des deux séjours qu’il fait à Florence pendant l’été 1413 et en janvier-février 1414, et le vieux lettré byzantin est impressionné par la culture bilingue du jeune moine ; il lui adresse une longue lettre philosophique en grec sur le thème de l’amitié.

Ambrogio lui-même exprime dans ses lettres la plus grande considération pour Chrysoloras, et de l’émotion pour la bienveillance qu’il lui a témoignée ; en mars 1416, il demande à Francesco Barbaro de lui trouver une copie de l’Échelle du paradis de Jean Climaque , texte que Chrysoloras lui a conseillé de lire en grec et qu’il veut aussi traduire en latin.

Il faut aussi signaler sa proximité avec le riche érudit humaniste Niccolò Niccoli, grand collectionneur tant de livres que d’objets antiques, l’un des pivots des cercles humanistes de l’époque, qui lui ouvre sa bibliothèque et apprécie fort sa connaissance du grec. Traversari devient son collaborateur intellectuel et son conseiller spirituel, et leur étroite amitié dure jusqu’à la mort de Niccoli, veillé par Traversari, en 1437.

Dans une lettre de 1433, le moine affirme que le vieil humaniste le harcèle en permanence pour qu’il poursuive son activité de traducteur des Pères de l’Église grecque en latin. Traversari amène Niccoli à sa rapprocher du christianisme à la fin de sa vie, et à communier à nouveau ; inversement, Niccoli l’introduit à la culture humaniste et le met en relation suivie avec les cercles érudits de Florence, notamment Leonardo Bruni, et aussi Cosme de Médicis, mais également de Rome et de Venise [5].

En 1423, le pape Martin V envoie deux lettres, l’une au prieur du couvent Sainte-Marie-des-Anges, le Père Matteo, l’autre à Traversari lui-même, exprimant son soutien au grand développement des études patristiques [6] dans cet établissement, et tout particulièrement au travail de traduction des Pères grecs mené par Traversari.

Le pape a en vue les négociations qu’il mène alors avec l’Église grecque, début 1423, son légat Antoine de Massa est revenu de Constantinople [7] et rapporte avec lui plusieurs manuscrits grecs qui seront confiés à Traversari pour traduction.

En octobre 1431, le nouveau pape Eugène IV convoque un chapitre général de l’ordre camaldule [8], sous la présidence du cardinal protecteur de l’ordre, avec au programme un état des lieux de la corruption et la nécessité proclamée d’une réforme ; le prieur général, accusé de détournements, est arrêté, incarcéré et contraint à la démission ; Traversari est élu à sa place le 26 octobre avec le soutien du cardinal-protecteur et du pape Eugène IV lui-même, dont il va devenir un proche collaborateur.

Entre novembre 1431 et l’été 1434, il entreprend une grande tournée d’inspection et de réforme des établissements de l’ordre en Italie, dont il tient un journal en latin, intitulé “Hodœporicon ou Itinerarium”, qui ne sera publié que bien plus tard, en 1680, et deviendra le principal texte original légué par Traversari avec sa correspondance.

En 1435, Traversari est envoyé par le pape Eugène IV comme légat [9] auprès du concile de Bâle [10], où il défend avec intransigeance le principe de la primauté du pape, remise en cause par les évêques de ce concile. Il négocie aussi avec l’empereur Sigismond. Il joue un rôle important dans le transfert officiel du concile à Ferrare [11] le 18 septembre 1437, la raison invoquée étant d’accueillir les délégations des Églises orientales pour mettre fin au schisme entre l’Orient et l’Occident chrétiens.

Les Orientaux arrivent à Ferrare en mars 1438, et le concile est à nouveau transféré à Florence en janvier 1439 à cause d’une peste. C’est Ambrogio Traversari qui est chargé, avec Basile Bessarion, de rédiger le décret d’union des Églises qui est lu en grec et en latin, le 6 juillet 1439, dans la cathédrale Santa Maria del Fiore [12].

Il meurt 3 mois plus tard, à 53 ans, dans le couvent San Salvatore di Camaldoli de Florence, et alors qu’Eugène IV s’apprêtait paraît-il à le nommer cardinal. Son corps est transporté à l’ermitage de Camaldoli [13] où il est enseveli.

En dehors de son “Hodœporicon”, texte très important pour l’histoire de l’Italie de la Renaissance, il est l’auteur de 2 traités de théologie, l’un sur l’eucharistie, l’autre sur la procession du Saint-Esprit, point d’achoppement entre les Églises latine et grecque, de plusieurs vies de saints, et d’une importante correspondance.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu du texte de Cécile Caby, « Culte monastique et fortune humaniste : Ambrogio Traversari, vir illuster de l’ordre camaldule », Mélanges de l’École française de Rome. Moyen Âge, vol. 108, n°1, 1996

Notes

[1] Les Traversari (ou domus Traversariorum, selon les chroniqueurs médiévaux) sont une famille noble italienne. La dynastie voit son histoire principalement liée à la ville de Ravenne qu’elle domina aux 12ème et 13ème siècles et fut rendue célèbre non seulement par des chevaliers, ducs et capitaines, mais aussi par des souveraines et reines, et par des prêtres, moines, évêques et saints. Des Traversari ont aussi été poètes, écrivains, peintres et musiciens. Saint Romuald, né en 952, était le fils du duc Sergio degli Onesti, de Ravenne, et de Traversara Traversari qui était la fille de Teodoro Traversari, fils de Paolo 1er Traversari ; il se fit moine bénédictin et fonda en 1012 la maison religieuse de Camaldoli qui donna son nom à l’ordre des Camaldules. L’étang Traversari créé à proximité est également historiquement important.

[2] Ravenne est une ville italienne de la province de Ravenne en Émilie-Romagne. Elle est considérée comme la capitale mondiale de la mosaïque. Ravenne fut une cité de première importance au tournant de l’Antiquité et du Moyen Âge. En 402, pendant le règne d’Honorius, elle fut, du fait de sa position stratégique plus favorable, élevée au rang de capitale de l’Empire romain d’Occident en lieu et place de Milan, trop exposée aux attaques terrestres des barbares. Son port de grande capacité, sur l’Adriatique, la mettait en communication aisée avec Constantinople, capitale de l’Empire romain d’Orient. La cité continua d’être le centre de l’Empire d’Occident jusqu’à la chute de celui-ci en 476. Elle devint alors la capitale du royaume d’Italie d’Odoacre, puis à partir de 493 celle du royaume des Ostrogoths, sous Théodoric le Grand, qui englobait l’Italie, la Rhétie, la Dalmatie et la Sicile. En 540, sous le règne de Justinien 1er, Ravenne fut conquise par le général de l’Empire d’orient Bélisaire ; elle fut ensuite reconquise par les Ostrogoths avant d’être à nouveau reprise par le général de l’Empire d’orient Narsès en 552. C’est pour contrer le danger né de l’invasion des Lombards en Italie à partir de 568, que Ravenne devint le siège de l’exarchat byzantin d’Italie, par décision de l’empereur Maurice. La concentration de tous les pouvoirs civils et militaires entre les mains de l’exarque, représentant personnel de l’empereur byzantin favorisa, à long terme, l’émancipation des territoires du nord de l’Italie vis-à-vis du pouvoir impérial. Ravenne fut prise en 752 par Aistolf, roi des Lombards. Deux ans après, Pépin le Bref, roi des Francs, la lui enleva et la donna au Saint-Siège.

[3] Le couvent Sainte-Marie-des-Anges est un ancien couvent de Florence, situé sur la via degli Alfani. Ayant été un des plus importants et des plus riches de Florence, il comprend d’importantes créations architecturales et picturales du 17ème siècle s’inspirant de la Renaissance italienne. Supprimé comme les autres lieux des ordres monastiques par Napoléon en 1808, sa destination devient communale. Ses bâtiments hébergent aujourd’hui la Faculté de Lettres et de Philosophie de l’Université de Florence.

[4] Florence est la huitième ville d’Italie par sa population, capitale de la région de Toscane et siège de la ville métropolitaine de Florence. Berceau de la Renaissance en Italie, capitale du royaume d’Italie entre 1865 et 1870

[5] Venise est une ville portuaire du nord-est de l’Italie, sur les rives de la mer Adriatique. Elle s’étend sur un ensemble de 121 petites îles séparées par un réseau de canaux et reliées par 435 ponts. Située au large de la lagune vénète, entre les estuaires du Pô et du Piave, Venise est renommée pour cette particularité, ainsi que pour son architecture et son patrimoine culturel

[6] La patristique est la discipline qui traite de la vie, de l’œuvre et de la doctrine des Pères de l’Église dans le christianisme ancien. Elle s’intéresse à l’ensemble de leurs écrits en matière de théologie, y compris leurs controverses avec les hérétiques ou encore leurs textes liturgiques. La patristique est à distinguer de la patrologie, qui ne concerne les Pères de l’Église que dans le domaine de la foi. La littérature patristique comprend de nombreux genres littéraires (commentaires, homélies, scolies, catenae, etc.) qui se fondent essentiellement sur la Bible, l’« autorité suprême » étudiée dans son sens littéral et historique mais surtout dans son sens spirituel, appelé allégorique. Elle s’appuie également sur l’analyse linguistique et va de pair avec l’histoire du christianisme et de ses dogmes.

[7] Constantinople est l’appellation ancienne et historique de l’actuelle ville d’Istanbul en Turquie (du 11 mai 330 au 28 mars 1930). Son nom originel, Byzance, n’était plus en usage à l’époque de l’Empire, mais a été repris depuis le 16ème siècle par les historiens modernes.

[8] L’ordre camaldule ou ordre des Camaldules est un ordre monastique bénédictin de droit pontifical fondé par saint Romuald de Ravenne en 1012 à Camaldoli, frazione de Poppi, dans la haute vallée de l’Arno en Toscane (Italie), sous la règle de saint Benoît. Les moines camaldules allient la vie commune de travail et de l’office bénédictin à l’érémitisme. Ils portent l’habit blanc et la barbe pleine.

[9] Le légat apostolique ou plus communément légat du pape, ou légat pontifical, est un représentant extraordinaire du pape chargé d’une mission spécifique, généralement diplomatique. Il se distingue en cela du nonce apostolique qui est un ambassadeur permanent du Saint Siège auprès des gouvernements étrangers.

[10] Le 17ème concile œcuménique de l’Église catholique commence à Bâle le 23 juillet 1431. Transféré par Eugène IV à Ferrare en 1437 puis à Florence en 1439, il se termine à Rome en 1441.

[11] Ferrare est une ville italienne de la province de Ferrare en Émilie-Romagne. Située dans le delta du Pô sur le bras nommé Pô de Volano, la cité actuelle remonte au 14ème siècle, alors qu’elle était gouvernée par la famille d’Este. Sans héritier mâle, en 1597 Ferrare fut déclarée fief vacant par le pape Clément VIII. Par la Dévolution de 1598, la ville et son territoire, abandonnés par les Este passent sous le contrôle politique et administratif direct du Saint-Siège jusqu’à son intégration dans le Royaume de Sardaigne en 1859.

[12] La cathédrale Santa Maria del Fiore (Sainte Marie de la Fleur, baptisée ainsi en rapport au Lys de Florence ou le Duomo) est la cathédrale / dôme du 13ème siècle de l’archidiocèse de Florence à Florence en Toscane. Située piazza del Duomo dans le centre historique de Florence, elle est accolée au campanile de Giotto et face à la porte du Paradis du Baptistère Saint-Jean et à la Loggia del Bigallo. Avec son dôme de l’architecte Filippo Brunelleschi de 1436 (le plus grand du monde avec 45 mètres de diamètre) qui marque le début de l’architecture de la Renaissance

[13] Camaldoli est un écart (frazione) de la commune italienne de Poppi, de la province d’Arezzo, dans le massif forestier du Casentino, qui constitue un parc naturel. Ce lieu a été rendu célèbre par la fondation d’un ermitage, au début du 11ème siècle, par le moine bénédictin Romuald de Ravenne un établissement qui a été le foyer historique de la Congrégation bénédictine des camaldules (Congregatio Camaldulensium). Les camaldules se distinguent visuellement des autres bénédictins en portant un habit blanc (et non noir) et la barbe pleine.

SOURCE : https://www.ljallamion.fr/spip.php?article9596

Santa Maria degli Angeli (Florence) lunetta del chiostro della sacrestia decorato con: Anonimo, Busto di Ambrogio Traversari; Pietro Francavilla, angeli.


Blessed Ambrose of Camaldoli

Also known as

Ambrose Traversari

Ambrogio….

Memorial

20 November

Profile

Born to the Tuscan nobility. Studied assorted artssciences and languages in VeniceItaly, and would be considered a classic Renaissance man. Joined the Camaldolese in 1400 at the Santa Maria del Angelis monastery in FlorenceItaly. A noted scholar and theologian, he read widely, wrote extensively, including lives of the saints, collected a large library, and translated much of it. Teacher of both religious and lay people. Superior-general of the Camaldolese in 1431. Negotiator between the pope and emperor Sigismond. Worked for re-unification with the Greek bishops at the Council of Florence in 1439, drawing up the final statement of the Council.

Born

16 September 1386 in Portico di RomagnaFlorence, Tuscany, Italy as Ambrose Traversari

Died

21 October 1439 in RomeItaly of natural causes

Additional Information

Catholic Encylopedia

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

Letters of Ambrose

Wikipedia

images

Wikimedia Commons

fonti in italiano

Santi e Beati

nettsteder i norsk

Den katolske kirke

MLA Citation

“Blessed Ambrose of Camaldoli“. CatholicSaints.Info. 27 May 2022. Web. 20 November 2024. <https://catholicsaints.info/blessed-ambrose-of-camaldoli/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-ambrose-of-camaldoli/

Ambrogio Traversari

(1386 - 1439)

Born in Portico di Romagna and educated at the " S.Maria degli Angeli" monastery in Florence. He was known as "The friend of the greeks" because of his work in unifying the latin and greek churches at the councils of Basilea (1431), Ferrara (1437) and Florence (1439).

His knowledge of greek theology and language, made him the most valuable negotiator at the vatican concils.He was entrusted with writing the "Bolla di Unione" unifying the greek and latin churches know as the "Laeutur Coeli".

He was at the heart of Florence's cultural, political and religious life for over twenty years (1418 - 1439); proving himself to be a tireless researcher of manuscripts and a fine translator of philosophical and theological works. Other than his diary "Hodoeporicon" he also wrote "L'Epistolarium", a record of his correspondence with the most important figures of the church and state of the time.

SOURCE : https://web.archive.org/web/20061007164028/http://www.altraromagna.net/eng/territorio/ter05.htm

St. Ambrose of Camaldoli

An Italian theologian and writer, b. at Portico, near Florence, 16 September, 1386; d. 21 October, 1439. His name was Ambrose Traversari. He entered the Order of the Camaldoli when fourteen and became its General in 1431. He was a great theologian and writer, and knew Greek as well as he did Latin. These gifts and his familiarity with the affairs of the Church led Eugenius IV to send him to the Council of Basle, where Ambrose strongly defended the primacy of the Roman pontiff and adjured the council not to rend asunder Christ's seamless robe. He was next sent by the Pope to the Emperor Sigismond to ask his aid for the pontiff in his efforts to end this council, which for five years had been trenching on the papal prerogatives. The Pope transferred the council from Basle to Ferrara, 18 September, 1437. In this council, and later, in that of Florence, Ambrose by his efforts, and charity toward some poor Greek bishops, greatly helped to bring about a union of the two Churches, the decree for which, 6 July, 1439, he was called on to draw up. He died soon after. His works are a treatise on the Holy Eucharist, one on the Procession of the Holy Ghost, many lives of saints, a history of his generalship of the Camaldolites. He also translated from Greek into Latin a life of Chrysostom (Venice, 1533); the Spiritual Wisdom of John Moschus; the Ladder of Paradise of St. John Climacus (Venice, 1531), P.G., LXXXVIII. He also translated four books against the errors of the Greeks, by Manuel Kalekas, Patriarch of Constantinople, a Dominican monk (Ingolstadt, 1608), P.G., CLII, col. 13-661, a work known only through Ambrose's translation. He also translated many homilies of St. John Chrysostom; the treatise of the pseudo-Denis the Areopagite on the celestial hierarchySt. Basil's treatise on virginity; thirty nine discourses of St. Ephrem the Syrian, and many other works of the Fathers and writers of the Greek ChurchDom Mabillon's "Letters and Orations of S. Ambrose of Camaldoli" was published at Florence, 1759. St. Ambrose is honoured by the Church on 20 November.

Sources

HEFELE, Hist. of Councils (Edinburgh, 1871-96), XI, 313 sqq., 420, 463; MANSI, Coll. sacr. council. (Venice, 1788, 1792, 1798), XXIX, XXX, XXXI; EHRHARD in KRUMBACHER, Geschichte der byzantinischen Literatur, 2d ed. (Munich, 1897), 111-144.

A'Becket, John Joseph. "St. Ambrose of Camaldoli." The Catholic Encyclopedia. Vol. 1. New York: Robert Appleton Company, 1907. <http://www.newadvent.org/cathen/01388a.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Vivek Gilbert John Fernandez. Dedicated to Jane-Anne, Librarian at St Ignatius' College Riverview, Sydney Australia.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. March 1, 1907. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2023 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : https://www.newadvent.org/cathen/01388a.htm

Beato Ambrogio Traversari Monaco

Festa: 20 novembre

Portico di Romagna, 1386 - Firenze, 1439

Nato in Romagna nel 1386, a 14 anni entrò tra i camaldolesi nel monastero di Santa Maria degli Angeli a Firenze. Ebbe come amico il beato Angelico e come confratello il pittore e miniatore Lorenzo Monaco. Convinto sostenitore della vita monastica, rimase aperto ai fermenti della nuova cultura fiorentina. La sua cella divenne luogo di ritrovo di quanti credevano possibile un incontro tra la riscoperta dell’eredità antica e la fedeltà alla tradizione cristiana. Ebbe una carriera brillante all’interno del suo ordine fino a diventare superiore generale. Della sua attività come riformatore monastico scrive nella sua opera 'Hodoeporicon' o 'Itinerario', una realistica descrizione della vita religiosa nei vari monasteri da lui visitati. Per il suo equilibrio svolse delicate missioni al servizio della Santa Sede. Fu legato al concilio di Basilea ed ebbe un ruolo ancora più importante nel Concilio di Ferrara-Firenze. Buon conoscitore della lingua greca e della teologia orientale, con il cardinale Bessarione scrisse il testo dell’effimera unione con la Chiesa d’Oriente. Con le sue traduzioni fece conoscere all’Occidente le opere di Giovanni Crisostomo, Basilio Magno e Efrem Siro morì nel 1439.

Ambrogio Traversari è ricordato nella storia della Chiesa e in quella della letteratura.

Appartenne inoltre alla storia della diplomazia della Chiesa, in un'epoca delicata e difficile, e in questa si acquistò meriti altissimi, pari soltanto alla sua altissima umiltà. Infine appartenne alle glorie di un glorioso Ordine italiano, quello dei Camaldolesi.

Umanista e maestro di umanisti; legato pontificio e Padre conciliare; Abate camaldolese e riformatore del suo Ordine, amico e sostenitore di Cosimo de' Medici, e Beato della Chiesa.

Era nato da nobile famiglia toscana, e si fece monaco camaldolese a 14 anni quando, al principio del '400, la prima generazione degli artisti dei Rinascimento cominciava a stampare la propria impronta sul volto della città. Suo coetaneo e compagno di vocazione fu il domenicano Giovanni da Fiesole, detto il Beato Angelico.

Monaco a Santa Maria degli Angioli, a Firenze, dove ebbe per confratello il pittore e miniatore Lorenzo Monaco, fu sensibile e aperto ai fermenti della nuova cultura fiorentina, studiando il greco, il latino, l'ebraico, la letteratura e la filosofia classica. Insegnava ai giovani, religiosi e laici, e formò studiosi e letterati come Giannozzo Manetti e Poggio Bracciolini. La sua cella, come quella dell'agostiniano Luigi Marsili, a Santo Spirito, fu punto d'incontro degli ingegni più vivi del suo tempo.

Religioso serio, di carattere dolce e benevolo, percorse rapidamente la carriera in seno al proprio Ordine, fino a diventare superiore generale. Per il suo distacco di sapiente e la sua serenità di uomo di studio, fu incaricato a più riprese di svolgere opera di mediatore e di pacificatore, in missioni diplomatiche spesso assai delicate, non soltanto di carattere religioso, ma anche civili e politiche.

Il Papa Eugenio IV lo incaricò della riforma del suo Ordine, e Ambrogio Traversari assolse il compito con somma prudenza e pazienza. Visitando i monasteri, poté raccogliere e studiare codici antichi e manoscritti preziosi. A Roma, fu bibliotecario del Papa e dei Cardinali. A Firenze, si adoperò per il ritorno dell'esule Cosimo de' Medici, futuro Signore della città.

Legato pontificio al Concilio di Basilea, sostenne le ragioni e il prestigio del Papato. Più tardi ebbe grande parte nel Concilio, apertosi a Ferrara e proseguito a Firenze, per l'unione tra la Chiesa greca e la latina, facendovi intervenire il Patriarca di Costantinopoli e lo stesso Imperatore bizantino.

La felice conclusione di quel Concilio, nel 1439, fu anche il trionfo di Ambrogio Traversari, che aveva vergato con il suo stile di umanista il documento di unione tra le due Chiese sorelle.

il monaco camaldolese non sopravvisse di molto a quel consolante avvenimento. Morì nello stesso anno, non ancora vecchio. E mentre il suo nome restava alto nel firmamento della cultura italiana, attorno al suo ricordo si accendeva il culto riservato ai Beati.

Fonte : Archivio Parrocchia

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/90441

TRAVERSARI, Ambrogio

di Riccardo Saccenti

Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 96 (2019)

– Nacque a Portico di Romagna il 16 settembre 1386, figlio di Bencivenni Traversari e di Maria di Cenni Fabbri.

Discendente della nobile famiglia ravennate, Traversari ricevette una prima educazione letteraria a Galeata, come egli stesso ricordò in un passo dell’Hodoeporicon.

Il collegamento di Traversari con Galeata, sede del cenobio camaldolese di S. Maria in Isola, e quello della sua famiglia con il contesto politico e religioso ravennate nel quale tanto rilevante era l’influenza camaldolese, restituiscono la cornice storica dei suoi primi anni di vita; ma l’8 ottobre 1400, a soli 14 anni, Traversari entrò nel monastero fiorentino di S. Maria degli Angeli. In questo cenobio, situato nel tessuto urbano di Firenze, ma retto dalla formula della clausura, poco più di un anno dopo (6 novembre 1401) egli emise la propria professione e ivi trascorse il trentennio successivo dedicandosi esclusivamente all’attività letteraria e allo studio.

Dopo alcuni decenni di crisi, che segnarono l’inizio del Trecento camaldolese, nella seconda metà del XIV secolo l’Ordine conobbe l’avvio di una lunga fase di riforma i cui contenuti erano stati sanciti dal capitolo generale di Fontebuono del 1360 (che aveva rimesso al centro della spiritualità dei monaci bianchi la figura di Romualdo, definendone nei dettagli la festa liturgica). Il capitolo aveva segnato l’emergere di una serie di nodi problematici nella vita dell’Ordine, a cominciare dal rispetto rigoroso della regola e dalla necessità di trovare un modus vivendi che mantenesse salda l’unione fra le due anime dei camaldolesi, quella eremitica e quella cenobitica. In questo senso, la fortissima riproposizione della figura di Romualdo, aveva segnato un riorientamento della vita religiosa dell’Ordine in direzione di un primato della vita eremitica sul cenobio, evidente anche nell’autonomia di cui gli eremiti godevano in seno all’Ordine. Tuttavia, il progressivo inurbamento delle comunità camaldolesi, che era iniziato già nel XII secolo, aveva determinato un rapido accrescersi del ruolo delle comunità dei cenobiti. Questi ultimi si trovarono a intercettare quella serie di relazioni politiche, sociali e religiose che alimentarono le dinamiche urbane tardomedievali, soprattutto nell’Italia centro-settentrionale. Firenze, Pisa, Ravenna, Venezia, sono alcune delle città nelle quali la presenza camaldolese acquistò rapidamente un ruolo di primo piano nella rete dei grandi centri di potere politico e religioso, nel gioco delle nuove aristocrazie urbane e dei patriziati cittadini e nella produzione di cultura non solo religiosa. I camaldolesi ai quali si era unito Traversari fra 1400 e 1401 erano dunque un Ordine inserito in una dinamica nella quale era forte l’esigenza di una riforma e che era in cerca di modelli a partire dai quali tentare di delineare una nuova fisionomia, tanto dei cenobi quanto degli eremi.

Accanto alle esigenze religiose, proprio il rapporto con i contesti urbani aveva permesso ai camaldolesi di entrare in relazione con quelle dinamiche culturali che, a partire dalla seconda metà del Trecento, segnarono l’emergere della cultura umanistica. Il monastero fiorentino di S. Maria degli Angeli nel quale fece il suo ingresso Traversari era uno dei centri nei quali la religiosità camaldolese viveva il delicato e problematico rapporto fra riforma religiosa e studia humanitatis. Nei mesi dell’ingresso del quattordicenne Traversari nel cenobio camaldolese era in pieno corso il noto confronto fra il monaco Giovanni da San Miniato e Coluccio Salutati, cancelliere della Repubblica fiorentina e figura eminente della cultura umanistica.

L’educazione di Traversari – compreso l’apprendimento del greco – si realizzò in questo clima religioso e culturale: prese così il via un impegno intellettuale che indirizzava una cultura squisitamente umanistica nell’alveo di un processo di riforma religiosa avente per oggetto lo stesso Ordine camaldolese e la forma di vita monastica in senso più ampio.

A partire dal 1415, il ricco epistolario di Traversari restituisce una vasta rete di relazioni che annovera Cosimo de’ Medici e il fratello Lorenzo, Niccolò Niccoli, i patrizi veneti Francesco Barbaro e Leonardo Giustiniani, e ancora intellettuali come Guarino Veronese e Giovanni Aurispa. L’epistolario dà conto di una vastissima ed eterogenea attività di ricerca e studio di testi che appartengono alla letteratura greca e latina. Ne emerge un vero e proprio processo di acculturazione umanistica che non si limita ad affiancare la filosofia ‘pagana’ di Platone e Aristotele agli scritti teologici ed esegetici dei Padri della Chiesa. La frequentazione delle litterae antiche, tanto pagane quanto cristiane, segna in modo evidente la mentalità e la cultura di Traversari che, rivolgendosi al fratello Girolamo, condensa una pratica culturale che è anche il cuore di un programma di vita religiosa: «Non permetterti di sprecare del tempo: al contrario dedicati a qualche contenuto delle sacre lettere; nessuna ora ti sia sufficiente per l’amore e il desiderio di proseguire negli studi umanistici» (Epistolae, 1759, XI, 19).

Il connubio fra umanesimo e programma di riforma, o quanto meno preoccupazioni di ordine religioso, traspare già dalle prime traduzioni realizzate da Traversari. A partire dal 1417-19 il camaldolese lavorò alla traduzione latina della seconda lettera dell’epistolario di Basilio di Cesarea a Gregorio di Nazianzo, il De fuga saeculi et de vita monastica, mentre il 28 marzo 1417 completò la traduzione e revisione dell’Adversus vituperatores vitae monasticae di Giovanni Crisostomo, dedicandolo a Guido Cardinali, priore di S. Maria degli Angeli. Fu proprio Cardinali, assieme a Niccoli, a incoraggiare l’impegno intellettuale di Traversari che concentrò i propri sforzi sui testi dei Padri greci, con particolare riguardo alla letteratura monastica. Tradusse così la Scala Paradisi di Giovanni Climaco (lavoro concluso il 1° novembre 1419) e il Theophrastus sive dialogus de immortalitate animi di Enea di Gaza (ultimato a metà 1419). Fra il 1419 e il 1420 Traversari realizzò la traduzione del De providentia Dei ad Stagirium di Giovanni Crisostomo e del Padre greco, negli anni successivi, approntò la traduzione di numerose opere (i Sermones contra Iudeos, ultimati entro il 18 dicembre 1423; il Quod Deus incomprehensibilis sit, ultimato all’inizio del 1427). Allo stesso gruppo di traduzioni crisostomiche appartengono anche le versioni latine dell’omelia Ad eos qui scandalizati sunt e dei sei libri De sacerdotio.

La motivazione del grande interesse per Crisostomo è da ricercare nella volontà di contribuire alla riforma religiosa attraverso la riscoperta di quella tradizione greca nella quale si individua un perfetto equilibrio fra la bellezza e la forza retorica e stilistica delle lettere e l’esplicazione tanto dell’ortodossia di fede quanto della ortoprassi, soprattutto per quel che riguarda la vita monastica. Nel lavoro traversariano vi è infatti un chiaro intento apologetico che si somma a una preoccupazione pedagogica. Quest’ultima fa parte, a pieno titolo, di un progetto di riforma della vita monastica imperniato su quegli studia humanitatis che indirizzano all’esercizio della virtù e mettono in condizione di dare la forma più efficace allo studio della sacra dottrina. Crisostomo, agli occhi di Traversari, è il modello di questo uso fecondo della cultura umanistica che arricchisce e rende efficace la frequentazione dei testi sacri che dovrebbe rinnovare la vita monastica.

Nella prima metà del 1424, Traversari tradusse il De vera integritate virginitatis di Basilio di Ancira, nel quale pure si ritrova quella compenetrazione tra umanesimo e spiritualità monastica che è uno dei cardini della visione a un tempo culturale e religiosa che il camaldolese venne maturando. La ricerca di modelli spendibili di vita monastica è forse alla radice dell’avvio della traduzione delle Vitae patrum, una raccolta bizantina di testi agiografici, iniziata nel 1424 e completata nel 1431. La traduzione di Diogene Laerzio, iniziata anch’essa nel 1424, ebbe invece una gestazione problematica: il 5 agosto 1425 era già stata completata quella dei primi nove libri, mentre il decimo libro, dedicato alla scuola epicurea, venne completato solo nel 1433 su insistenza di Cosimo de’ Medici.

La spiegazione di queste ‘fatiche’ da parte del camaldolese è verosimilmente spiegabile con un concorso di fattori. La difficoltà della lingua greca di Diogene, così diversa dal greco dei Padri o da quello degli autori bizantini con cui Traversari si era sino ad allora misurato, si sommava infatti a uno scrupolo di ordine religioso, legato all’opportunità di rendere accessibile in latino una teoria di biografie di filosofi pagani.

Negli stessi anni in cui lavorava alle Vitae patrum, Traversari tradusse anche i diciannoveSermones di Efrem il Siro, il Commentarium in epistolas Pauli di Giovanni Crisostomo, una serie di testi di Atanasio di Alessandria (il Contra Gentiles, il De incarnatione Verbi e l’inizio della Disputatio contra Arium), mentre fra il 1430 e il 1432 tradusse la Vita Gregorii Nazianzeni di Gregorio Presbitero e la Vita Iohannis Chrysostomi di Palladio.

Questo vastissimo lavoro di traduzione costituisce la parte più evidente di un’attività intellettuale assai più articolata, dalla quale emerge la piena appartenenza del camaldolese alla cultura umanistica.

Fra i manoscritti legati a Traversari si trovano infatti le tracce di un’attività diversificata. Da un lato, si conservano quattro autografi legati all’attività di traduttore: il manoscritto Firenze, Biblioteca nazionale, Conv. Soppr. G IV 844, che contiene la versione latina delle Vitae patrum; il manoscritto Firenze, Biblioteca Medicea Laurenziana, Strozzi 64, che invece trasmette il lavoro sulle Vitae philosophorum; il manoscritto Firenze, Biblioteca nazionale, Conv. Soppr. J VI 6, che conserva la minuta autografa della traduzione del commento alle epistole paoline di Giovanni Crisostomo; il manoscritto Firenze, Biblioteca nazionale, Conv. Soppr. J VIII 8, che rappresenta la copia di lavoro relativa ai testi di Atanasio di Alessandria. I manoscritti traversariani attestano anche una vasta e rilevante attività filologica di emendazione di testi latini e di reintegrazione di passi greci in codici nei quali sono mancanti e corrotti. Questo lavoro è legato alle relazioni intellettuali che coinvolgevano Traversari e lo legavano ai grandi umanisti e bibliofili coevi, primo fra tutti quel Niccoli che fu fra i protagonisti della vasta circolazione e della raccolta di testi classici nella Firenze dei primi decenni del Quattrocento. Il lavoro sui codici si spinse anche all’attività di trascrizione, che vide Traversari impegnato a compilare, in elegante littera antiqua, con data 14 gennaio 1414, le Divinae Institutiones di Lattanzio (manoscritto Firenze, Biblioteca nazionale, Conv. Soppr. B IV 2609) e una parte del De ira Dei sempre di Lattanzio (manoscritto Firenze, Biblioteca Riccardiana, 302, cc. 1r-4v). Sembra sia poi attribuibile al camaldolese anche la trascrizione del testo greco della Comparatio veteris ac novae Romae di Manuele Crisolora tradita nel manoscritto Paris, Bibliothèque nationale de France, Grec 2012 (cc. 43r-52v).

Negli anni Venti, sotto il pontificato di Martino V, la qualità della cultura di Traversari e il suo utilizzo a servizio di una istanza di renovatio religiosa, gli valsero l’attenzione della Curia papale. Il papa Colonna incoraggiò il suo lavoro per le preziose ricadute pedagogiche che prospettava e gli commissionò la traduzione del Contra errores Graecorum di Manuele Caleca (completata nell’aprile del 1423).

In quegli stessi anni si compì un’evoluzione nella storia dell’Ordine camaldolese, nel quale emersero sempre più forti, giungendo a maturazione all’inizio degli anni Trenta, le istanze di riforma che, soprattutto nell’ambito dei monasteri veneti e veneziani, individuarono un efficace modello nella congregazione di S. Giustina a Padova.

L’ambiente camaldolese veneto in questi primi decenni del XV secolo era legato a figure di grande rilievo del patriziato veneziano, destinate ad avere un ruolo di primo piano non solo nelle vicende della Serenissima. Fra i monasteri dell’Ordine che avevano conosciuto una rinascita nei primi decenni del XV secolo vi erano non solo i cenobi veneziani, ma anche quello fiorentino di S. Maria degli Angeli dove operava Traversari, che ne era divenuto vicepriore e che aveva guadagnato una posizione di preminenza a motivo del suo lavoro intellettuale e del suo rigore di vita. Gabriele Condulmer, cardinale protettore dell’Ordine, si adoperò per orientare quest’ultimo verso la tendenza osservante che era rappresentata dal monachesimo di S. Giustina e su queste basi arrivò a far convocare il capitolo generale dell’Ordine il 21 ottobre 1430 a Borgo Sansepolcro, con il quale prendeva avvio il processo di riforma dei camaldolesi.

L’elezione papale dello stesso Condulmer, che prese il nome di Eugenio IV, nel marzo del 1431, impresse una rapida accelerazione agli eventi, con la convocazione di un secondo capitolo generale. Sotto la presidenza del nuovo cardinale protettore, Giovanni Cervantes, il 21 ottobre 1431 nel monastero di S. Maria in Urano a Bertinoro si aprì il nuovo capitolo che procedette alla deposizione del generale Benedetto Lanci e il 26 ottobre successivo arrivò all’elezione di Traversari alla carica di priore generale per ordine e volontà dello stesso pontefice.

Proprio il rapporto con Eugenio IV e il mandato di procedere alla riforma dell’Ordine furono i due tratti distintivi del generalato traversariano. Gli impegni di governo sopraggiunti con l’elezione spostarono rapidamente il centro dell’attività di Traversari alle questioni relative all’Ordine e lo impegnarono in un lungo periodo di viaggi attraverso i cenobi e gli eremi camaldolesi e la Curia romana, che si protrasse dal 1431 al 1434 e dal quale nacque l’Hodoeporicon o Commentariola che si presentava come una sorta di diario di viaggio. Qui il camaldolese registrò le proprie visite e gli incontri, oltre ai suoi sforzi per riformare i singoli monasteri camaldolesi, far eleggere abati e priori degni di ricoprire tali cariche, favorire l’ascesa di figure di provata moralità in seno all’Ordine, organizzare adeguatamente gli studi e l’educazione dei novizi.

L’Hodoeporicon fu dunque ben più che una semplice chronica dell’attività del generale: l’opera aveva infatti l’obiettivo di rafforzare la posizione del generale all’interno dell’Ordine, delineando il formarsi della sua azione di riforma soprattutto sul terreno dello stile di vita e della costruzione di un paradigma di vita monastica nel quale aveva un ruolo centrale la frequentazione intellettuale e spirituale del monachesimo antico attraverso i Padri della Chiesa. Rispetto al progetto di riformare la struttura di governo dell’Ordine che era al cuore degli interventi di Eugenio IV, Traversari appariva convinto del fatto che questa renovatio fosse possibile solo attraverso il ritorno all’insegnamento e all’esempio del monachesimo antico, che potevano sanare e correggere in modo efficace le deviazioni e gli abusi che la affliggevano.

Accanto agli impegni di governo dell’Ordine, Traversari venne coinvolto nelle grandi vicende che segnarono il pontificato di Eugenio IV. A lui il papa affidò il compito di rappresentarlo di fronte al concilio di Basilea, riunitosi dal 1431, per difendere le prerogative della Sede apostolica che si era vista privare delle decime dai padri conciliari, come risposta ai tentativi papali di chiudere l’assise sinodale. Nell’estate del 1435 Traversari fu dunque impegnato in questa delicata legazione, nella quale l’esercizio delle capacità diplomatiche si intrecciò al ricorso alle qualità intellettuali. Nell’orazione tenuta il 26 agosto di quell’anno di fronte al Concilio, il camaldolese fece un appello alla pacificazione della Chiesa, paventando nell’atteggiamento del Concilio i rischi di uno scisma. Concetti che trovarono supporto nella stesura, proprio nei giorni trascorsi a Basilea, della traduzione latina delle tre orazioni De pace di Gregorio di Nazianzo, dedicata all’arcivescovo di Milano Francesco Pizolpasso. In quegli stessi giorni Traversari tradusse anche l’orazione De obitu patris, dedicando questo lavoro al vescovo di Burgos Alonso García. Sebbene la legazione non sortisse immediati effetti essa contribuì a portare nel campo papale una figura chiave come quella del cardinale Giuliano Cesarini, che presiedeva il Concilio.

Ai giorni di Basilea seguì una visita alla corte imperiale ad Alba Regale, in occasione della quale Traversari ribadì l’appello alla pace e la propria preoccupazione per i rischi legati alle posizioni del Concilio in due orazioni, il 26 dicembre 1435 di fronte a tutta la corte imperiale e nel gennaio successivo di fronte all’imperatore e ai suoi consiglieri. Il 1436 vide anche la ripresa del lavoro di traduzione del Corpus Dionysianum, iniziata nel 1430 con la traduzione del De ecclesiastica hierarchia, del De coelestis hierarchia e delle Epistolae (poi completata entro l’aprile del 1437 con le due opere mancanti, il De divinis nominibus e il De mystica theologia). Il 1436 segnò anche l’avvio del lavoro di traduzione delle omelie di Giovanni Crisostomo sul Vangelo di Matteo: un compito che, a detta dello stesso Traversari, nacque da una committenza papale e che impegnò gli ultimi anni di vita del generale camaldolese (ma che venne fortemente rallentato, sì che la traduzione rimase incompiuta, anche per la difficoltà nel reperire manoscritti greci dell’intera serie delle omelie).

Il rapido evolversi delle vicende ecclesiastiche, fra il 1437 e il 1438, vide Traversari direttamente coinvolto nelle scelte del pontificato. Il 18 settembre 1437 Eugenio IV trasferì il Concilio a Ferrara, rompendo ogni negoziato con l’assise di Basilea e ridefinendo l’agenda conciliare in ragione dell’avvio del confronto con i greci e del tentativo di ristabilire l’unità fra Roma e Costantinopoli. Il 9 febbraio 1438 Traversari raggiunse la delegazione bizantina arrivata il giorno precedente a Venezia e guidata dall’imperatore Giovanni VIII Paleologo e dal patriarca costantinopolitano Giuseppe II. Da quel momento il generale camaldolese, a motivo della sua conoscenza del greco e della sua accurata frequentazione della letteratura teologica di lingua greca, seguì gli spostamenti del Concilio e i suoi lavori, servendo da traduttore nei delicati dibattiti teologici e intervenendo egli stesso, tanto nelle relazioni informali con i prelati greci quanto nella stesura dei documenti più rilevanti del Concilio. Quest’ultimo, all’inizio del 1439, si era trasferito a Firenze, dove Traversari continuò a mettere la propria cultura a servizio delle contingenze ecclesiastiche, traducendo in latino, nel febbraio-marzo del 1439, il Contra Eunomium di Basilio di Cesarea – traduzione andata perduta –, e offrì una traduzione orale di una delle omelie basiliane sullo Spirito Santo. Questa attività mirava chiaramente a fornire utili argomentazioni teologiche in vista delle sessioni dogmatiche del Concilio. Il coinvolgimento di Traversari arrivò fino alla stesura della bolla Laetatur coeli, firmata dallo stesso generale camaldolese nella cattedrale di Firenze il 6 luglio 1439 e con la quale si sancì l’unione fra Chiesa latina e Chiesa greca.

Traversari trascorse le settimane successive nel monastero di Fontebuono, a Camaldoli, intento alla traduzione in latino delle omelie del Crisostomo sul Vangelo di Matteo, ma il lavoro fu interrotto dalla morte, sopraggiunta inaspettatamente il 21 ottobre successivo nel monastero fiorentino di San Salvatore.

Dopo la morte del generale, l’Ordine continuò a dibattersi fra modelli diversi di riforma, senza tuttavia riuscire a trovare, almeno nei decenni successivi, un’adeguata e risolutiva composizione delle diverse istanze presenti al proprio interno. Ugualmente fragili si rivelarono gli esiti del confronto con i greci, al quale Traversari aveva dato il proprio contributo. Duratura fu invece l’eredità culturale del camaldolese, come dimostra la vasta diffusione delle sue opere fra Quattrocento e Cinquecento e come emerge dallo stretto legame fra i camaldolesi e gli ambienti e le figure della cultura umanistica del tempo.

Fonti e Bibl.: Ambrosii Traversari Hodoeporicon, in Beati Ambrosii abbatis generalis Camaldulensis Hodoeporicon a Nicolao Bartholini Bargensi [...] publicae luci assertum, Florentiae ac Lucae 1681; Ambrosii Camaldulensis Praefationes in varias translationes de graeco in latinum factas, in Veterum scriptorum et monumentorum historicorum, dogmaticorum, moralium amplissima collectio, III [...] studio et opera Edmundi Martene et Ursini Durand, Parisiis 1724, coll. 693-708; Annales Camaldulenses Ordinis sancti Benedicti quibus plura interseruntur tum ceteras Italico-monasticas res, tum historiam Ecclesiasticam remque Diplomaticam illustrantia, D. Johanne-Benedicto Mittarelli Abbate et D. Anselmo Costadoni [...] auctoritatibus, I-IX, Venetiis 1755-1773, VI, VII [passim]; Ambrosii Traversari Epistolae, in Ambrosii Traversarii Generalis Camaldulensium aliorumque ad ipsum, et ad alios de eodem Ambrosio Latinae Epistolae a domino Petro Canneto abbate Camaldulensi in libros XXV tributae [...]. Adcedit eiusdem Ambrosii vita in qua historia litteraria Florentia ab anno MCXCII usque ad annum MCCCCXL ex monumentis potissimum nondum editis deducta est a Laurentio Mehus..., I-II, Florentiae 1759; A. Traversari, Hodoeporicon, a cura di V. Tamburini, Firenze 1985; E. Guerrieri, Clavis degli autori camaldolesi (secoli XI-XVI), Firenze 2012, pp. 4-57 (repertorio dei manoscritti delle opere).

G. Mercati, Traversariana, in Id, Ultimi contributi alla storia degli umanisti, I, Città del Vaticano 1939, pp. 1-96; P.G. Ricci, A. T., in La Rinascita, II (1939), pp. 578-612; J. Décarreaux, Un moine hélléniste et diplomate: Ambroise Traversari, in Revue des études italiennes, IV (1957), pp. 101-143; J. Gill, The Council of Florence, Cambridge 1959, passim; C. Somigli, A. T., un amico dei Greci, Camaldoli 1964; Ch.L. Stinger, Humanism and the church fathers. A. T. (1386-1439) and christian antiquity in the Italian Renaissance, Albany (N.Y.) 1977; U. Fossa - M.E. Cataluccio Magheri, Biblioteca e cultura a Camaldoli, Roma 1979; G. Pomaro, L’attività di A. T. in codici fiorentini, in Interpres, II (1979), pp. 105-115; C. Somigli - T. Bargellini, A. T. monaco camaldolese. La figura e la dottrina monastica, Bologna 1986; A. T. Camaldolese. Nel VI centenario dalla nascita 1386-1986, Camaldoli 1987; A. T. nel VI Centenario della nascita. Convegno internazionale di studi..., a cura di G.C. Garfagnini, Firenze 1988; I.G. Rao, A. T. al Concilio di Firenze, in Firenze e il Concilio del 1439, Convegno di Studi..., Firenze... 1989, a cura di P. Viti, II, Firenze 1994, pp. 577-593; Umanesimo e Padri della Chiesa. Manoscritti e incunaboli di testi patristici da Francesco Petrarca al primo Cinquecento, a cura di S. Gentile, s.l. 1997; C. Caby, I Padri nell’osservanza camaldolese: uso, riuso, abuso, in Tradizioni patristiche nell’Umanesimo. Atti del Convegno..., Firenze... 1997, a cura di M. Cortesi - C. Leonardi, Tavernuzzo Impruneta 2000, pp. 175-191; S. Gentile, Traversari e Niccoli, Pico e Ficino: note in margine ad alcuni manoscritti dei Padri, ibid., pp. 81-118; C. Vasoli, Camaldoli e il Concilio di Firenze, in Purificazione della memoria, a cura di T. Cappelli - F. Fabbrini, Arezzo 2000, pp. 135-150; S. Iaria, L’Hodoeporicon di A. T. una fonte ‘privata’ nella storiografia camaldolese, in Italia medioevale e umanistica, XLVI (2005), pp. 91-118; M. Pontone, A. T. monaco e umanista fra scrittura latina e scrittura greca, Torino 2010; G. Masi, A. T. e le traduzioni di Giovanni Crisostomo. L’humanitas intesa come docta pietas, in Feritas, humanitas e divinitas come aspetti del vivere nel Rinascimento. Atti del XXII Convegno..., Chianciano Terme - Pienza... 2010, a cura di L. Secchi Tarugi, Firenze 2012, pp. 215-245; M. Pontone, A. T., in Autografi dei letterati italiani. Il Quattrocento. Tomo I, a cura di F. Bausi et al., consulenza paleografica T. De Robertis, Roma 2013, pp. 395-412; C. Caby, Pratiche umanistiche e riforma monastica. Gli epistolari camaldolesi latini nel Quattrocento, in Camaldoli e l’ordine camaldolese dalle origini alla fine del XV secolo, a cura di C. Caby - P. Licciardello, Cesena 2014, pp. 523-552; S. Iaria, Aspetti biografici, filologici e storici dell’Hodoeporicon di A. T., ibid., pp. 439-454; Ead., Da A. T. a Luca Carducci: aspetti e momenti della riforma camaldolese nell’età di Eugenio IV, in Aevum, LXXXIX (2015), pp. 483-524.© Istituto della Enciclopedia Italiana fondata da Giovanni Treccani - Riproduzione riservata

SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/ambrogio-traversari_(Dizionario-Biografico)/

Den salige Ambrosius Traversari av Camáldoli (1386-1439)

Minnedag: 20. november

Den salige Ambrosius Traversari (it: Ambrogio) ble født den 16. september 1386 i Portico di Romagna ved Firenze i regionen Toscana i Midt-Italia. Han kom fra en fornem toskansk familie og studerte under den greske humanisten Krysoloras i Venezia. Han ble et typisk renessansemenneske i den betydning at han var velutdannet og mestret mange fag og kunster. Som 14-åring sluttet han seg i 1400 til kamaldulenserne (Congregatio Monachorum Eremitarum Camaldulensium – OSBCam) i klosteret Santa Maria degli Angeli i Firenze.

Der fortsatte han sine studier ble en iøynefallende skikkelse innen religion og litteratur. Han leste og skrev mye, hovedsakelig på gresk, oversatte og samlet et stort bibliotek. Han underviste både ordensfolk og legfolk. Han var ildsjelen for gjenforening med grekerne i konsilet i Firenze i 1439. Dette konsilet var en del av Det 17. allmenne konsil (Basel – Ferrara – Firenze) (1431-49).

Han skrev en avhandling om Den hellige eukaristi, mange helgenbiografier og en historie om sin periode som ordensgeneral. Han oversatte også fra gresk til latin en biografi om den hellige Johannes Krysostomos, den åndelige visdom til Johannes Moschus og Paradisets stige av den hellige Johannes Klimakos. Han oversatte også fire bøker mot grekernes feiltakelser av Manuel Kalekas, patriark av Konstantinopel og dominikanermunk. Han oversatte også mange prekener av Johannes Krysostomos, avhandlingen av Pseudo-Dionysios Areopagitten om det himmelske hierarki, den hellige Basilios den Stores avhandling om jomfruelighet, 39 taler av den hellige Efrem syreren og mange andre verker av de greske kirkefedrene.

Fra 1431 var han kamaldulensernes generalabbed, og han var engasjert i offentlige anliggender både i Kirken og staten. Han viste seg like dyktig på dette feltet som han var som vitenskapsmann. Han døde i 1439 i Roma. Hans minnedag er 20. november.

Kilder: Attwater/Cumming, Benedictines, KIR, CE, Infocatho, santiebeati.it - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden - Sist oppdatert: 2006-07-20 11:12

SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/acamaldo

Ambrosii Traversarii, Latinae Epistolae in libros XXV, ed. L. Mehus, vol 2(1759) col. 77-8.  

Book II. Letter 8, Letter 9, Book VIII. Letter 2, Letter 35, Letter 36 : https://www.tertullian.org/articles/traversari_index.htm

H. Omont, « Un prétendu manuscrit original de l'Hodoeporicon d'Ambroise le Camaldule

 », Bibliothèque de l'École des chartes  Année 1908  69  pp. 742-744 : https://www.persee.fr/doc/bec_0373-6237_1908_num_69_1_461205

V. Laurent. « Les origines princières du patriarche de Constantinople Joseph II († 1439) », Revue des études byzantines  Année 1955  13  pp. 131-134

Voir aussi : https://portail.biblissima.fr/ark:/43093/pdata9f61974841dec59f44f322723125a094dd3e6421

https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12396968c

dimanche 3 novembre 2024

Sainte ALPAIS de CUDOT, vierge et recluse

 

Sainte Alpais, in Hartmann Schedel, Chronique de Nuremberg, 1493.

Alpaidis, Holy Woman and Seer from Cudota


Sainte Alpais

Recluse à Cudot au pays de Sens (+ 1211)

Elle naquit près de Sens. Jeune bergère, elle fut atteinte de la lèpre à 20 ans. Si grande était la répulsion des gens de son village, qu'ils lui jetaient la nourriture, de loin, devant la tanière où elle avait été reléguée. Dans cette solitude, plutôt que de se lamenter de la volonté de Dieu, elle s'offrit.

Un véritable miracle la guérit complètement qu'elle attribua à la douceur de la Vierge Marie. Désormais, elle devient la conseillère que l'on consulte et sa vie n'est qu'un long parcours de révélations et de prodiges. Pendant des années, elle ne se nourrit que de l'Eucharistie.

Après sa mort, un prieuré fut construit sur sa tombe. Il n'en reste que l'église à Cudot. Elle fut canonisée par le pape Pie IX en 1874.

Quant à l'église, construction ordonnée par Guillaume de Champagne, elle a été érigée du vivant d'Alpais pour qu'elle puisse suivre la messe de son lit et pour accueillir les pèlerins illustres ou anonymes qui venaient la voir.

Pèlerinage le lundi de Pentecôte, au programme: marche, enseignement, adoration,  messe.

Sur le site du diocèse de Sens-Auxerre: "Sainte Alpais naquit au milieu du XIIe siècle à Cudot, dans une famille pauvre. Atteinte de la lèpre très jeune, sa famille l'isola dans une cabane où elle guérit miraculeusement. A partir de ce jour, elle ne prit plus comme seule nourriture que l'Eucharistie.

Une église fut construite à côté de la pièce où elle vivait et dont elle ne sortait pas, afin qu'elle puisse assister à la messe chaque jour. Les pèlerins, y compris des évêques, des pères abbés et même une reine, vinrent de très loin pour l'écouter rapporter ses visions et ses conseils.

Elle mourut le 3 novembre 1211."

Voir aussi 'Qui était Sainte Alpais, Patronne des Cosmonautes (1150 - 1211)'.

Brisée toute jeune par le travail, atteinte d'un mal repoussant, abandonnée par les siens, elle vécut recluse dans une cellule jusqu'à sa vieillesse, dans l'intimité du Christ et de sa Mère à Cudot au pays de Sens.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/8859/Sainte-Alpais.html

Statue de Sainte Alpais.


Sainte Alpais

Sainte Alpais naquit au milieu du 12ème siècle à Cudot, dans une famille pauvre.

Atteinte de la lèpre très jeune, sa famille l’isola dans une cabane où elle guérit miraculeusement. A partir de ce jour, elle ne prit plus comme seule nourriture que l’Eucharistie.

Une église fut construite à côté de la pièce où elle vivait et dont elle ne sortait pas, afin qu’elle puisse assister à la messe chaque jour. Les pèlerins, y compris des évêques, des pères abbés et même une reine, vinrent de très loin pour l’écouter rapporter ses visions et ses conseils.

Elle mourut le 3 novembre 1211.

Pèlerinage chaque année le lundi de Pentecôte

SOURCE : https://www.yonne.catholique.fr/diocese/carte-didentite-du-diocese/histoire-du-diocese/personnages/sainte-alpais

Cellule de Sainte Alpais


Qui était

Sainte Alpais

Patronne des Cosmonautes

1150 - 1211

Alpais, la petite bergère lépreuse de Cudot, en Bourgogne, qui vécut au XIIème siècle a été canonisée en 1874 ; elle est devenue au XXIème siècle la sainte patronne des Cosmonautes.

Que savons-nous des saints, et comment le savons nous ?

Pour Sainte Alpais nous avons d'abord un témoin de pierre ! L'actuelle église de Cudot en effet a été construite du vivant d'Alpais autour de sa logette, transformée en cellule ! Cet édifice roman subsiste, restauré à la fin du XIXe siècle au moment de la canonisation ; on peut l'apercevoir de l'autoroute A6, entre la sortie de Courtenay et celle de Joigny, vers le sud. Cette église a été construite par l'Archevêque de Sens, Guillaume de Champagne. Il avait enquêté sur cette mystérieuse lépreuse : elle ne mangeait ni ne buvait, mais recevait l'Eucharistie une fois par semaine. Le plus ancien témoignage écrit nous est donné par un moine prémontré d'Auxerre, Robert Abolanz, dans sa chronique de Saint Marien : " L'an 1180 : il y a actuellement dans le Sénonais au village de Cudot une jeune fille connue et de grand renom. Rien d'étonnant à cette célébrité : chez elle resplendit une étonnante et admirable merveille ! A cette jeune fille il a été donné par faveur divine de vivre de vie corporelle sans avoir besoin d'aliment corporel ; et voici dix ans environ qu'elle est privilégiée d'une telle condition par la grâce de Dieu ". Fille de paysans, Alpais naît vers 1150-1155, à l'époque du roi Louis VII. Elle travaille aux champs avec ses frères après la mort de son père.

Mais la maladie fait décliner ses forces, elle garde les moutons. Puis on la découvre lépreuse. La voici reléguée dans une petite logette où ses proches viennent lui porter à manger. Un jour ses frères décident de ne plus lui donner à manger pour la laisser mourir, et en persuadent la mère. Alpais abandonnée de tous crie vers le Seigneur. Selon un moine du Prieuré cistercien des Echarlis, tout proche, cette prière fut faite le samedi saint 1169 : " Principe de toute pitié, source de toute bonté, pardonnez à une malheureuse, Compassion immense, regardez mon malheur… ne m'abandonnez pas à ceux qui demandent ma mort…ressuscitez la vie d'une pauvre abandonné demi-morte… " " Belle comme une gerbe des plus beaux lys ", Notre Dame apparaît à la lépreuse, elle la soulève de ses bras, la revêt de sa lumière et l'imprègne de son parfum. Le dimanche de Pâques ses frères et sa mère pris de remord, reviennent la visiter et lui donner à manger: ils sont d'abord saisis par ce parfum et découvrent avec stupéfaction que ses plaies ont disparues.

Elle demeure extrêmement maigre, avec le corps fané, mais son visage est redevenu frais, regard vif. Alpais cependant paralysée ; elle ne mange plus. Par la suite au cours de trois extases, elle recouvrera l'usage de son bras et de sa main droite. Durant les quarante années qu'elle vivra désormais, elle ne prit aucune nourriture, sauf la communion. Alpais a de fréquentes extases pendant lesquelles elle apparait comme en sommeil, presque morte. Mais quand elle se réveille, elle peut décrire ses visions. Les paysans des environs puis les moines viennent la visiter à Cudot. Une source jaillit, qui donne des guérisons ; elle existe encore près du village actuel. A une heure de marche se trouve un prieuré de Cisterciens, " les Echarlis ", et les moines qui fréquentent la recluse la font connaître dans leur ordre : des Abbés viennent par la suite en pèlerinage à Cudot et consultent Alpais. L'archevêque de Sens décide une enquête : il envoie des Dames qui surveilleront nuit et jour Alpais pendant un mois. Elles confirment la vérité du jeûne. Alors l'archevêque, ce Guillaume de Champagne, beau frère du roi Louis VII, vient lui-même faire visite à la pauvre jeune fille ; c'est alors qu'il décide de la construction d'une cellule à la place de la hutte, et de l'église attenante.

Les visions d'Alpais, une évangélisation

De nombreuses visions d'Alpais qui nous ont été rapportées, spécialement par le moine des Echarlis, et par Robert d'Auxerre. Elles constituent une évangélisation. Beaucoup de gens étaient attirés à Cudot par les merveilles qu'on disait de " la petite lépreuse de Dieu " (Jean Larcena). Ils répandaient ensuite le contenu de ces visions, exhortations et enseignements par oral, et quelques uns par écrit, grâce à quoi nous pouvons encore aujourd'hui les connaître. La Reine de France, mère de Philippe Auguste et bien d'autres grands s'étaient déplacés à Cudot pour entendre ces récits, demander des conseils. On imagine que la prédication d'Alpais se répandait dans le monde de son temps : fustigeant les vices de l'époque, notamment la cupidité et l'avarice, les défauts du clergé, corrigeant les moines… La petite malade percluse, couchée dans sa cellule au côté de l'Eglise d'un village perdu, était devenue une évangélisatrice dont les paroles portaient très loin, un héraut de Dieu. " Ces récits, simples comme des images d'Epinal, précis, colorés, frappaient l'esprit du populaire plus que des discours scolastiques " écrit Jean Larcena. Encore aujourd'hui on peut lire avec charme, et être stimulé dans l'espérance, par ses visions de l'enfer, du purgatoire et du paradis. Mais aussi, par les descriptions de l'union à Dieu, du don de l'Esprit Saint, des processions de saints et d'anges qui viennent nous chercher, elle nous convainc que la vie éternelle, ce n'est pas seulement pour après la mort : comme le dit Saint Jean, c'est maintenant, quand nous rencontrons Jésus. Alpais a montré et montre que dès maintenant l'on peut vivre avec Dieu. La sainte Patronne des Cosmonautes La lépreuse couchée de la cellule de Cudot a été adoptée par des cosmonautes comme sainte Patronne ? Pourquoi ? Parce-que dans ses extases parfois Alpais voyageait en divers lieux, parfois elle était élevée au dessus de la terre qu'elle voyait comme un boule, ou un œuf suspendu au milieu d'une mer d'azur, ou encore un globe au milieu d'une vallée de ténèbres. Les contemporains qui ont noté fidèlement ces aspects de ses visions y voyaient plus de fantaisie que nous, car ce n'était pas leur cosmologie. Mais ces visions du monde et de la terre réjouissent les cosmonautes d'aujourd'hui.

Pour en savoir plus : Jean Larcena, Sainte Alpais de Cudot, La lépreuse de Dieu. Éditions Siloé, Nantes 2004

Copyright © AVM 1997-2007

SOURCE : http://www.1000questions.net/fr/Qui-sont/Sainte_Alpais.html

Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Cudot,  département français de l'YonneFrance1. Elle est dédiée à l'Assomption et dépend de l'archidiocèse de Sens-Auxerre.



Bourgogne-Franche-Comté, Yonne (89)

Cudot, Église Notre-Dame et Sainte-Alpais

Édifice

Eglise composée d’une nef se terminant par un chevet plat. Au sud un bas-côté élargis la nef tandis qu’un clocher est accolé au nord du choeur. Une sacristie est située dans l’angle nord-est du clocher et du choeur.

Le couvrement de la nef est assuré par une voûte en brique et plâtre. Une charpente lambrissée et hourdée de plâtre la surmonte.

L’église est construite à partir de 1170 pour servir de chapelle à sainte Alpais.

Elle est ensuite modifiée et agrandie aux XIIe et XVe siècles,  puis à nouveau fortement remaniée dans le 3ème quart du XIXe.

Alpais naît vers 1150. Atteinte de la lèpre et mise à l’écart du village, elle se rétablit en 1169. Cette guérison miraculeuse d’une maladie incurable à l’époque provoque la naissance d’une admiration et d’une dévotion générale. Par la suite, touchée par une paralysie presque complète, ne se nourrissant que de l’hostie jusqu’à sa mort en 1211, Alpais est « favorisée » de visions et d’extases. De nombreux pèlerins et curieux affluent attirés par le prodige.

En 1171, l’Archevêque de Sens, Guillaume aux blanches mains, après une sérieuse enquête, décida de faire construire l’église actuelle ; la logette où vivait Alpais y fut incluse (emplacement exact de la base du clocher actuel) pour que de son lit, elle puisse voir la célébration de la messe.

Avec l’abondance des pèlerins, la population locale vient s’installer à proximité de la nouvelle chapelle. Ainsi se crée au tout début du XIIIème siècle notre bourg actuel.

De grands personnages venaient visiter Alpais dont la reine Adèle, mère de Philippe Auguste en 1180 et 1200.

Dans les siècles suivants, la réputation et le culte d’Alpais se répandirent dans toute l’Europe et on venait nombreux prier sur sa tombe : Henri IV s’y rendit en 1603.

Parmi ses visions, elle décrit l’univers : « qui a la forme circulaire et sphérique ; le soleil plus grand que la terre ; la terre ressemble à un œuf suspendu dans l’espace entouré d’une ceinture d’eau de tout cotés ». Elle est considérée par les astronautes de la NASA comme leur sainte patronne.

SOURCE : https://www.sauvegardeartfrancais.fr/projets/cudot-eglise-notre-dame-et-sainte-alpais/


Reliquaire de sainte Alpais, 


Vie de sainte Alpais

Depuis le 13ème  siècle Sainte Alpais, est vénérée par les chrétiens à l'époque où se construisait l'abbaye de Pontigny, vers l'an 1150, Alpais naquit à Cudot ; son père était laboureur et, toute jeune, Alpais aidait aux travaux des champs et gardait le troupeau. Elle se distinguait des autres enfants par     une grande piété. Encore adolescente elle fut atteinte d'une maladie provoquant sur tout le     corps des écoulements de pus à l'odeur si nauséabonde qu'on dut la mettre à l'écart du village comme une lépreuse. Puis la paralysie la gagna et elle fut immobilisée sur sa couche. Après une année d'épreuve elle fut guérie  le jour de Pâques 1169 à la suite, dit un de ses biographes, d'une apparition de la Vierge Marie. Mais il lui resta une paralysie presque complète  et rejetait tout aliment ou boisson.

     A partir de ce moment commence pour Alpais une vie hors du commun : ne pouvant  plus ni manger ni boire, elle vécut uniquement de l'hostie eucharistique et cela pendant 40 ans, jusqu'à la fin de sa vie en 1211. Ce prodige est attesté par des témoins dignes de foi : un moine de l'abbaye cistercienne des Echarlis, proche de Cudot qui lui rendait visite fréquemment et qui a écrit une "Vie d'Alpais"; un chanoine prémontré de l'abbaye st Marien d'Auxerre; Robert Abolant auteur d'une célèbre chronique, qui est allé la voir en 1180 et en parle avec émerveillement. C'est que, outre sa vie mystérieusement nourrie de l'Eucharistie, Alpais est favorisée de visions et d'extases.  Constamment visitée par des pèlerins ou des curieux que le prodige attire, elle reste modeste donnant des avis sages et prudents, assistant spirituellement ceux qui lui demandent conseil. L'archevêque de Sens, Guillaume aux blanches mains, après une sérieuse enquête, fut convaincu de sa sainteté et fit construire l'église Notre Dame à l'intention des pèlerins qui venaient à Cudot ; la logette où vivait Alpais y fut incluse et de son lit elle pouvait voir le prêtre célébrant à l'autel.

    De grands personnages venaient la visiter, la reine Adèle de Champagne , mère de Philippe Auguste vint la voir par deux fois en 1180 et 1200. Dans les siècles suivants la réputation et le culte d'Alpais se répandirent dans toute l'Europe et on venait nombreux prier sur sa tombe. Son pèlerinage ne s'est jamais arrêté et aujourd'hui encore, Alpais , modèle de foi , est vénérée par les chrétiens du diocèse Sens-Auxerre et aussi par  des pèlerins venant  des quatre coins de la France voir même de l'étranger. Elle est vénérée par les astronautes de la NASA  qui la considèrent comme leur sainte patronne grâce à ses visions de l’univers  « dans son ensemble qui a la forme circulaire et sphérique – le soleil plus grand que la terre- la terre ressemble à un œuf suspendu dans l’espace entourée d’une ceinture d’eau de tous cotés ».

SOURCE : https://saintealpais.blogspot.com/p/blog-page_18.html

Reliquaire de sainte Alpais, église Notre-Dame-de-l'Assomption de Cudot


Sainte Alpais, patronne des cosmonautes

Sainte Alpais naquit au milieu du XIIème siècle à Triguères, dans le Gâtinais,  et partit à la mort de son père s'installer avec sa famille vingt kilomètres plus loin à Cudot, non loin de Joigny, dans le canton de Saint-Julien-du-Sault (aujourd'hui département de l'Yonne).

Elle passa toute sa vie dans ce petit village. Elle gardait les moutons de ses parents, lorsqu'elle tomba malade. On crut qu'il s'agissait de la lèpre ; aussi fut-elle aussitôt isolée, comme les lépreux de l'époque, dans une petite logette de pierre, que l'on fit construire et où elle vécut dans la prière.

Un jour, ses frères décidèrent de ne plus lui apporter à manger, las d'avoir à nourrir une invalide et surtout avares de leurs biens...Ils persuadèrent leur propre mère de ne plus l'alimenter !

Combien de malades aujourd'hui ou de personnes âgées abandonnées de leur famille dans nos sociétés riches sont ainsi isolées, et surtout isolées spirituellement et affectivement (ce qui va souvent de pair).

A l'heure où l'on discute d'euthanasier les vieillards, n'est-il pas bon de se rappeler cette modeste sainte que le bienheureux Pie IX canonisa en 1874 ?

Le Samedi Saint 1169, la jeune fille pria " le principe de toute pitié, la source de toute bonté " pour ne pas être abandonnée. Elle s'unit ainsi à l'agonie du Seigneur, selon ce qu'écrivit un témoin de l'époque, moine cistercien. 

Le miracle eut lieu en effet. Elle eut une apparition de la Vierge dans une vision de fleurs. Elle retrouva l'usage de son bras droit qu' elle avait perdu. Ses trois plaies cicatrisèrent...Pris de remords ses frères et sa mère constatèrent la guérison. S'agissait-il d' une dermatose miraculeusement guérie ? 

La jeune fille décida de poursuivre sa vie de recluse, malgré sa guérison. Elle avait trouvé la quiétude pour être toute à son Seigneur. Elle ne se nourrissait, comme tant d' autres visionnaires de l'Église, que du pain de l' Eucharistie...Et passa plus de soixante ans quasiment alitée dans son reclusoir...

Au fur et à mesure des années, on accourut pour demander à la sainte fille de prier pour telle ou telle intention. Elle a de fréquentes extases, lors de ses visions. Les Cisterciens du Prieuré des Echarlis, établis non loin, la font connaître dans leur Ordre et retranscrivent ses visions.

On vient en pèlerinage. L'archevêque de Sens, beau-frère du roi Louis VII le Gros, la fait surveiller. Le roi demeurait souvent en sa bonne ville de Villeneuve-le-Roi tout proche, à quelques lieues. La reine Adélaïde, soeur de l archevêque, vint la consulter

L'archevêque de Sens, Guillaume de Champagne, qui était un grand bâtisseur, fit donc construire un prieuré (disparu aujourd'hui) et une église dédiée à Notre-Dame avec une cellule attenante où pouvait se tenir la recluse pour vivre et suivre les cérémonies liturgiques. L'archevêque attendait de voir quel profit tirer pour l'Église et pour le royaume de ces événements.

La région, limite du Gâtinais et de la Bourgogne royale, appelée aussi autrefois Champagne bourguignonne (à ne pas confondre avec le coeur de la Bourgogne, plus au Sud) était domaine royal. 

Des édits royaux avaient fait venir de nombreux colons et paysans libres pour construire de nouveaux villages et peupler la Ville Neuve qui reliait Sens. Il fallait repeupler ce  " pays " qui se situait à la lisière du duché de Bourgogne. Le duché de Bourgogne plus au sud, était immense et riche et appartenait au cousin du roi. Celui-ci bien que vassal et capétien lui-même, se considérait comme plus glorieux que son royal suzerain. L'autre moitié de la Bourgogne (vers la Saône) faisait partie du Saint-Empire. La Bourgogne ne sera rattachée au royaume de France qu' en 1477.

Ainsi, en cette période de reconstruction de villes et d'églises (les travaux de la cathédrale de Sens avaient été commencés une quarantaine d' années auparavant), l' Ordre de Citeaux eut-il sa part, non seulement pour ses abbayes, mais aussi pour réformer les temps. L'Ordre était récent, la seconde Croisade venait de se terminer, aussi était-il nécessaire pour les Cisterciens de se procurer un avantage de la situation que la Providence venait de créer.

Lorsque l'église fut construite, le règne de Philippe -Auguste commençait et allait s'opposer à Henri II d' Angleterre et Richard Coeur de Lion qu'il allait accompagner pour la troisième croisade.

L'ancienne bergère de Cudot a des liens avec la bergère du pays de Bigorre, huit siècles plus tard...  Mais sainte Bernadette dans son patois natal nous a transmis les paroles de Notre-Dame, alors que l'Église était menacée déjà depuis plusieurs générations par les théories révolutionnaires et que la pouvoir civil était réticent envers les apparitions, puis hostile (après 1870).

A l'époque de sainte Alpais, la civilisation chrétienne au contraire était dans la fleur de son épanouissement occidental ; le royaume de France allait entrer dans l'ère du Gothique et se couvrir de cathédrales. Aussi les saints de cette époque avaient-ils reçu le don du Seigneur de fustiger les moeurs décadentes de certains, et de mobiliser les énergies de  tous vers l'idéal !  Combien partirent pour la Terre Sainte; combien d'abbayes et d'églises virent-elles le jour ! 

Alors qu'au temps de Lourdes, il fallait mettre en garde et protéger les Chrétiens des erreurs du siècle; ensuite on pouvait les mobiliser pour la défense de l'Église. Ce fut l'époque du formidable élan missionnaire du XIXème siècle qui se poursuivit jusqu'à l'aube de la seconde guerre mondiale.

Au XIIème siècle, on pouvait partir libérer le Tombeau du Christ de ceux qui en barraient le libre accès, sans avoir en plus à défendre la liberté de sa Foi dans son pays.

Pour le peuple, il y eut certes des " prophètes " et des illuminés qui venaient l'aiguillonner ; mais il y eut aussi des saints, et parmi eux notre modeste sainte Alpais. Elle avait reçu des dons d'espérance particuliers.

Elle mourut en 1211, quinze ans avant saint François d' Assise qui avait l'âge d'être son fils. Une autre époque s'ouvrait déjà. 

Elle fut guérie par Notre-Dame. Elle parlait d' union personnelle à Jésus. Ces deux traits la relient aux miracles quotidiens, spirituels et physiques qui ont lieu à Lourdes.

Un pèlerinage a lieu le premier dimanche de juin tous les ans en l'église Notre-Dame de Cudot, où se trouvent les reliques de sainte Alpais. Autrefois jusque vers 1960 une belle procession allait de Triguères à Cudot en juillet.

Lien : http://catholique-sens-auxerre.cef.fr/spip1.9/Sainte-Alpais.html

Lire l'ouvrage de Jean Lacera " Sainte Alpais " Editions Siloé, Nantes 2004. Il explique pourquoi les visions cosmologiques de la recluse l'ont fait choisir comme patronne des cosmonautes (ou astronautes comme l' on veut) à notre époque moderne ! 

Je pense qu' elle pourrait être aussi invoquée pour les malades abandonnés de leur famille. 

PS : Alpais est une variante du prénom franc Alpaide.

SOURCE : https://ut-pupillam-oculi.over-blog.com/article-13537351.html

L'archevêque Guillaume aux Blanches Mains rend visite à sainte Alpais, vitrail dans l'église de Cudot


Blessed Alphais of Cudot

Also known as

Alpais

Alpaida

Alpaide

Alpaidis

Memorial

3 November

Profile

Born to a poor peasant family. Bed-ridden with leprosy while still very young; in later life she first lost the use of her arms and legs, then lost the limbs themselves. Became known for holiness and penance. Had the gift of inedia, subsisting solely on Holy Communion. A church was built next door to her hovel with a special window between the structures so she could attend Mass. Counselor to Queen Adela of France. Legend says that near the time of her death, she was cured of her disease by the intervention of Our Lady.

Born

at Cudot, diocese of SensFrance

Died

1211

Beatified

1874 by Pope Blessed Pius IX (cultus confirmed)

Patronage

against sickness

disabled people

handicapped people

physically challenged people

sick people

Additional Information

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

Wikipedia

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

fonti in italiano

Santi e Beati

Readings

[The soul is] simple, invisible, incorporeal, not divided into parts like the body, present as a whole in whatever she does. The soul is not in a particular place. As God is everywhere, so the soul is everywhere in the body, more powerfully in heart and brain, as one says that God is in a special way in heaven. – Saint Alphais

MLA Citation

“Blessed Alphais of Cudot“. CatholicSaints.Info. 29 April 2022. Web. 3 November 2024. <https://catholicsaints.info/blessed-alphais-of-cudot/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-alphais-of-cudot/

Blessed Alpais of Cudot V (AC)

Born in Cudot (diocese of Sens), France; died 1211; cultus confirmed by Pius IX in 1874. Alpais was born into a peasant family, she helped her parents in the fields until, still very young she became bedridden with leprosy. For a long time her only food was the Eucharist. Her patience and gentleness made a great impression on her contemporaries (Benedictines).

SOURCE : https://web.archive.org/web/20091127165840/http://www.saintpatrickdc.org/ss/1103.shtml#alpa

Source de Sainte Alpais.


SAINT ALPAIS OF CUDOT 

English Version

Saint Alpais is celebrated on 3rd November. A pilgrimage is organized every year on Trinity Monday (Day of the Holy Spirit).

1211-2011: 800th anniversary of the death of St Alpais.

From the XIIIth century, St Alpais has been venerated by Christians. Around 1150, at the time when the abbey of Pontigny was being built, St Alpais was born in Cudot; her father was a ploughman, and from a very early age Alpais helped in the fields and looked after the flock. She was different from the other children through her fervent piety. When she was still a teenager, she contracted an illness which caused her whole body to exude pus from which came such a fowl stench that she had to be put out from the village as a leper. Then she became paralyzed and could not move from her couch. After a year of trials, she was cured on Easter Sunday 1169 following, as one of her biographers writes, an appearance of the Virgin Mary. But she was left almost totally paralyzed and could swallow no food or drink. From that moment, a life out of the ordinary began for Alpais: she could not eat nor drink, so she lived on the Eucharist alone, and this for forty years, until the end of her life in 1211. This amazing fact is attested by trustworthy witnesses: a monk from the Cistercian abbey of Les Echarlis, near Cudot, who often visited her and wrote a “Life of Alpais”; a premonstrian canon from the abbey of St Marien of Auxerre; Robert Abolant, author of a famous chronicle, who went to see Alpais in 1180 and speaks of her with amazement. Not only was her life mysteriously sustained by the Eucharist, but also she was favoured with visions and moments of ecstasy.

Despite a constant flow of pilgrims and those simply attracted by these unusual phenomena, she remained humble, giving wise and prudent counsels, and helping spiritually those who asked her advice. The Archbishop of Sens, William of the white hands, after a serious enquiry, was convinced of her holiness, and had the church of Notre Dame built for the pilgrims who visited Cudot: the cell where Alpais lived was incorporated into the building and from her bed she could see the priest celebrating at the altar. Eminent figures came to visit her: the Queen, Adèle de Champagne, the mother of Philippe August, came to see her twice, in 1180 and 1200. In the following centuries, the reputation and the veneration of Alpais spread throughout Europe and many were those who came to pray at her grave. Her veneration has never ceased and continues to this day.

Alpais, a model of faith, is venerated by the Christians of the Sens-Auxerre diocese and by pilgrims coming from every corner of France and abroad. She is venerated by the astronauts of NASA who took her as their patron saint because of her visions of the universe “as a whole having a circular, spherical shape – the sun bigger than the earth – the earth resembling an egg suspended in space and surrounded by a belt of water all around.”

SOURCE : https://saintealpais.blogspot.com/p/blog-page_17.html

Sainte Alpais, tableau, XIXe siècle, église de l'Assomption de Cudot


Beata Alpaide di Cudot Vergine

Festa: 3 novembre

Cudot, Francia, 1155/1157 – 3 novembre 1211

Martirologio Romano: A Cudot nel territorio di Sens in Francia, beata Alpáide, vergine, che, crudelmente percossa e abbandonata dai suoi genitori da bambina, visse poi reclusa in una piccola cella fino ad avanzata vecchiaia.

Nacque fra il 1155 e il 1157 nel villaggio di Cudot (nella diocesi di Sens) in Francia, dove morì il 3 novembre 1211. I suoi genitori erano poveri e vivevano delle rendite di un piccolo podere che coltivavano direttamente; poiché Alpaide era la primogenita, appena le forze glielo permisero, fu costretta ad aiutare il padre Bernardo nel suo duro lavoro. Doveva fra l'altro portare sulle gracili spalle il fimo e lo sterco nei campi e nell'orto, pungolare i buoi mentre tiravano l'aratro, condurre le vacche e le pecore al pascolo. In queste fatiche, che talvolta si prolungavano anche la notte, resse fino ai dodici anni; poi non ce la fece più e dovette mettersi a letto, un letto aspro, fatto di un saccone di paglia, senza cuscino e senza lenzuoli, preda di una grave malattia.

Di che genere fosse la malattia non è facile dire. Un documento ci informa che la fanciulla «in precedenza era stata punita con un flagello molto severo e prolungato, tanto che, a causa della guarigione che sgorgava da tutto il suo corpo, sarebbe stata un terrore anche per la sua stessa gente» ; un altro documento ci dice che il Signore, per darle prova del suo amore, «gli toccò la bocca e la carne e la colpì con una piaga violenta, tanto che dalla pianta dei piedi alla sommità del capo non fu guarito» ; un altro ancora ci fa sapere che, essendosi putrefatte le carni, «riempiva di tanto orrore chi lo vedeva ed emetteva da lui tanto fetore, che perfino sua madre ne rimase disgustata». Si trattava forse della lebbra, come credono alcuni? Il fatto è che i familiari «essendo così impazienti con lui, la abbandonarono in una casa vile, e visitandola ogni giorno, le portarono il cibo più povero, tappandosi il naso per la puzza, dalla porta». I fratelli, che pur le volevano bene, non solo rifiutarono di avvicinarla, ma non intendevano più somministrarle il cibo, affinché morisse di inedia; anche la misera madre (il padre era oramai morto) supplicava di continuo il Signore perché ponesse termine con la morte ai tormenti della figlia, «e poiché era povero e non aveva altro da offrirgli, a volte gli lanciava da lontano il pane d'orzo, come quello di un cane, per il fetore intollerabile», che quella quasi mai riusciva ad afferrare con le mani paralizzate e tanto meno a portare alla bocca.

Alpaide sopportò tutto con grande pazienza e senza lamentarsi. Era circa un anno che si era ammalata, quando la vigilia di Pasqua, probabilmente del 1170, mentre paragonava sé, immersa in tanta squallida solitudine, ai suoi coetanei che, vestiti a festa, andavano gioiosamente in chiesa, le apparve d'improvviso la Madonna in mezzo a una gran luce e a un soavissimo profumo, «e stendendo la santa mano destra, trattiene ogni membro, e in breve tutte le piaghe guariscono e tutto il fetore se ne va». Fu liberata dalle piaghe e dal fetore, ma rimase in uno stato di impotenza quasi totale, costretta a tenere sempre il letto in posizione supina, senza vigore nel corpo insensibile e morto, bisognosa di aiuto persino per rigirarsi. Di sano aveva solo il petto, il capo, la mano e il braccio destro; tuttavia, «nel suo viso si vede così bella e corpulenta come se stesse godendo di un'abbondanza di prelibatezze». La Madonna le aveva detto che sarebbe vissuta nel corpo senza bisogno di cibo corporale. Così fu, finché visse non mangiò e non bevve mai nulla, fatta eccezione della Comunione che riceveva la domenica.

La fama del suo miracoloso digiuno giunse ben presto alle orecchie dell'arcivescovo di Sens, Guglielmo, zio del re Filippo, il quale, dopo aver appurato il fatto con un'inchiesta, ordinò la costruzione di una chiesa attigua alla camera della vergine per permetterle di assistere ai divini uffici dal suo letto attraverso una finestra che guardava l'altare. La rettorìa della chiesa fu affidata a un gruppo di canonici regolari con a capo un priore.

Dal giorno dell'apparizione Alpaide cominciò a operare miracoli; ebbe visioni meravigliose superiori alla umana facondia; fruì di estasi specialmente nelle solennità del Signore e della Vergine; vedeva in spirito le cose lontane, prevedeva le future; era insignita del dono della circospezione nelle parole e della sapienza nei consigli; e come si diffuse la fama di questi prodigi cominciarono i pellegrinaggi alla sua casa. Arcivescovi e vescovi, abati ed altri prelati, semplici sacerdoti, nobili e plebei andarono da lei per raccomandarsi alle sue preghiere, per vederla, per ascoltarla. La regina di Francia Adele, sposa di Luigi VII, nel 1180 destinò alla chiesa di Gudot una rendita annua di un moggio di frumento per amore di Alpaide, rendita che nel 1184 fu confermata in perpetuo da Filippo Augusto con un diploma. Altre donazioni furono fatte in seguito.

Alla sua morte il corpo della beata fu deposto nel coro della chiesa e il popolo la venerò subito come una santa. Nel 1894 esso si trovava ancora nello stesso luogo, davanti all'altare maggiore. Il 26 febbraio 1874, in seguito a regolare processo istruito a Sens per ordine dell'arcivescovo, la S. Congregazione dei Riti ne approvò il culto immemorabile e il 28 novembre dello stesso anno concesse che se ne celebrasse la festività con rito doppio minore nelle diocesi di Sens e di Orléans, e con rito doppio di seconda classe nelle chiese di Cudot e di Triguières nella diocesi di Orléans, dove qualcuno a torto la riteneva nata. Sempre verso la fine del sec. XIX (non disponiamo di informazioni più recenti) la devozione verso la b. Alpaide era ancor più viva a Gudot e nei dintorni, dove si organizzavano pellegrinaggi alla sua tomba. Nei pressi del paese fluiva una fonte chiamata di s. Alpaide perché, secondo la leggenda, era stata fatta scaturire da lei un giorno che, già deforme per la sua infermità, trovandosi in un prato col gregge, aveva domandato da bere, ma invano, a una persona. Il popolo ne beve l'acqua, se ne bagna le piaghe, la porta a casa per devozione.

Autore: Pietro Burchi

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/76075

Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Cudot : plaque exposant la vie de sainte Alpais


Vie de la bienheureuse Alpais, vierge de Cudot, au Diocèse de Sens, 1150 à 1211 :

 http://echo.auxerre.free.fr/dossier_telechargement/1893_Alpais-Cudot.pdf

Henri Omont. « Vie latine de sainte Alpais de Cudot. [note critique] », Bibliothèque de l'École des chartes  Année 1881  42  pp. 253-254 : https://www.persee.fr/doc/bec_0373-6237_1881_num_42_1_462343

Voir aussi : Deux bénitiers - Sainte Alpais délivre une prisonnière et le Miracle de la muette : https://pop.culture.gouv.fr/notice/palissy/PM89005076