Sainte Laure de
Sainte-Catherine de Sienne
Fondatrice des missionnaires
de Marie Immaculée et de Sainte Catherine de Sienne (+ 1949)
Marie-Laure de Jésus
Montoya y Upegui.
"Sa profession de maîtresse d'école la conduisit au contact de nombreuses
populations à Antioquia puis au Collège de l'Immaculée à Medellin, jusqu'à ce
qu'elle se sente appelée à réaliser "l’œuvre des Indios", un travail
héroïque au service des autochtones des forêts d'Amérique." (source: Laura Montoya Upegui 1874-1949 - biographie site du
Vatican)
"Mère Laura Montoya, constatant que de nombreuses populations
autochtones, loin des centres urbains, vivaient sans connaître Dieu, décida de
fonder la Congrégation des Missionnaires de Marie Immaculée et de
Sainte-Catherine de Sienne, afin d'apporter la lumière de l'Evangile aux
habitants des forêts." (Homélie du pape Jean-Paul II pour la béatification de
6 serviteurs de Dieu le 25 avril 2004).
La messe de canonisation a eu lieu le dimanche 12 mai 2013.
Le Pape François proclame de nouveaux saints : Le pontife a loué le travail
d'évangélisation de celle que tout le monde appelle en Colombie Madre Laura. Un
travail pédagogique efficace qui respectait la culture des populations
indigènes.
À Balencito, près de Medellin en Colombie, l'an 1949, sainte Laure de
Sainte-Catherine de Sienne (Marie-Laure de Jésus Montoya y Upegui), vierge, qui
s'employa avec zèle à gagner à Dieu, en leur annonçant l'Évangile, les peuples
indigènes encore ignorants de la foi chrétienne, et fonda la Congrégation des
Sœurs missionnaires de Marie Immaculée et de Sainte Catherine de Sienne.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10543/Sainte-Laure-de-Sainte-Catherine-de-Sienne.html
CHAPELLE PAPALE POUR LA BÉATIFICATION
DE 6 SERVITEURS DE DIEU
HOMÉLIE DU PAPE JEAN-PAUL
II
Troisième dimanche de
Pâques
25 avril 2004
1. "Ils
savaient que c'était le Seigneur" (cf. Jn 21, 12):
c'est ainsi que l'évangéliste Jean exprime la réaction de joie des disciples
lorsqu'ils reconnurent le Seigneur ressuscité. Jésus se manifeste à eux après
une nuit de travail dur et infructueux sur le lac de Tibériade. Confiants dans
sa parole, ces derniers jettent leurs filets dans l'eau et ramènent sur la rive
une "grande quantité de poissons" (cf. Jn 21, 6).
Comme les apôtres, nous
restons nous aussi stupéfaits face à la richesse des merveilles que Dieu
accomplit dans le coeur de ceux qui croient en lui. Au cours de la célébration
eucharistique d'aujourd'hui, nous contemplons ce qu'Il a réalisé chez six
nouveaux bienheureux: le prêtre August
Czartoryski; quatre religieuses: Laura
Montoya, María
Guadalupe García Zavala, Nemesia
Valle, Eusebia
Palomino Yenes; une laïque, Alexandrina
Maria da Costa. Ce sont des exemples éloquents de la façon dont le Seigneur
transforme l'existence des croyants, lorsqu'ils ont confiance en Lui.
2. "Que tes
demeures sont désirables, Yahvé Sabaot! Mon âme soupire et languit, après les
parvis de Yahvé... Mieux vaut un jour en tes parvis que mille à ma guise" (Ps 84/83,
2.11). Telles sont les paroles du Psaume que le bienheureux August Czartoryski
a retranscrites comme devise de vie sur l'image pieuse de sa première Messe.
Dans celles-ci est contenue la réponse d'un homme qui, suivant la voix de
l'appel, découvre la beauté du ministère sacerdotal. Dans celles-ci retentit
l'écho des divers choix que doit effectuer quiconque découvre la volonté de
Dieu et désire l'accomplir. August Czartoryski, jeune prince, a élaboré une
méthode efficace de discernement des desseins divins. Il présentait à Dieu dans
la prière toutes les questions et les perplexités de fond, puis, dans un esprit
d'obéissance, il suivait les conseils de ses guides spirituels. C'est ainsi
qu'il a compris sa vocation à entreprendre une vie pauvre pour servir les plus
petits. La même méthode lui a permis, au cours de toute sa vie, d'accomplir des
choix tels, que nous pouvons aujourd'hui dire qu'il a réalisé de manière
héroïque les desseins de la Providence Divine.
Je désire en particulier
proposer l'exemple de sa sainteté aux jeunes, qui cherchent aujourd'hui la
façon de déchiffrer la volonté de Dieu concernant leur vie et qui désirent
chaque jour marcher fidèlement en suivant la Parole divine. Mes chers jeunes
amis, apprenez du bienheureux August à demander ardemment dans la prière la
lumière de l'Esprit Saint et des guides sages, afin de pouvoir connaître le
dessein divin de votre vie et d'être capables de toujours marcher sur la voie
de la sainteté.
3. "Or, le
matin déjà venu, Jésus se tint sur le rivage; pourtant les disciples ne
savaient pas que c'était Jésus" (Jn 21, 4). Il existe la
possibilité que l'homme ne connaisse pas le Seigneur, malgré ses multiples
manifestations au cours de l'histoire. Mère Laura Montoya, constatant que de nombreuses
populations autochtones, loin des centres urbains, vivaient sans connaître
Dieu, décida de fonder la Congrégation des Missionnaires de Marie Immaculée et
de Sainte-Catherine de Sienne, afin d'apporter la lumière de l'Evangile aux
habitants des forêts.
Cette bienheureuse
colombienne se sentit la mère spirituelle des
autochtones, auxquels elle désira révéler l'amour de Dieu. Son
époque ne fut pas une période facile, car les tensions sociales ensanglantaient
également sa noble patrie. En nous inspirant de son message pacificateur, nous
lui demandons aujourd'hui que la bien-aimée Colombie puisse jouir au plus tôt
de la paix, de la justice et du progrès intégral.
4. Dans l'Evangile,
nous avons écouté la triple question de Jésus à Pierre: "M'aimes-tu?".
Le Christ adresse cette même question aux hommes et aux femmes de chaque
époque. Les chrétiens doivent répondre avec fermeté et promptitude aux projets
qu'Il possède pour chacun de nous. C'est ce qui se produisit dans la vie de la
bienheureuse Guadalupe García Zavala, mexicaine, qui renonça au mariage et
se consacra au service des plus pauvres, des indigents et des malades, et qui
fonda dans ce but la Congrégation des Servantes de Sainte-Marguerite Marie
et des Pauvres.
Avec une foi profonde,
une espérance sans fin et un grand amour pour le Christ, Mère Lupita rechercha
sa propre sanctification à travers l'amour pour le Coeur de Jésus et la
fidélité à l'Eglise. C'est de cette façon qu'elle vécut la devise qu'elle
laissa à ses filles: "La charité jusqu'au sacrifice et la
constance jusqu'à la mort".
5. "Manifester
l'amour de Dieu aux petits, aux pauvres, à chaque homme, en chaque lieu de la
terre": tel a été l'engagement de la bienheureuse Nemesia Valle au
cours de toute son existence. C'est cet enseignement qu'elle laisse en
particulier à ses consoeurs, les Soeurs de la Charité de Sainte Jeanne-Antide
Thouret, ainsi qu'aux fidèles de l'archidiocèse de Turin. Elle est l'exemple
d'une sainteté lumineuse, tendue vers les hauts sommets de la perfection
évangélique, et qui se traduit à travers les gestes simples de la vie quotidienne
entièrement consacrée à Dieu.
La nouvelle bienheureuse
continue à nous répéter à tous: "La sainteté ne
consiste pas à accomplir beaucoup de choses ou à accomplir de grandes choses...
le saint est celui qui se prodigue à sa propre place chaque jour, pour le
Seigneur".
6. Le Seigneur dit à
Pierre de manière ferme et catégorique: "Suis-moi". Soeur
Eusebia Palomino, des Filles de Marie Auxiliatrice, entendit elle aussi un jour
l'appel de Dieu et elle y répondit à travers une intense spiritualité et une profonde
humilité dans sa vie quotidienne. En bonne salésienne, elle était animée par
l'amour pour l'Eucharistie et la Vierge. Pour elle, l'important était d'aimer
et de servir; le reste ne comp-tait pas, fidèle à la maxime salésienne du "da
mihi animas, caetera tolle".
Par la radicalité et la
cohérence de ses choix, Soeur Eusebia Palomino Yenes trace un chemin de
sainteté fascinant et exigeant pour nous tous et en particulier pour les jeunes
de notre époque.
7. "M'aimes-tu?" -
demande Jésus à Simon-Pierre. Celui-ci répond: "Oui, Seigneur,
tu sais que je t'aime". La vie de la bienheureuse Alexandrina Maria da
Costa peut se résumer dans ce dialogue d'amour. Touchée et enflammée par ce
désir d'amour, elle ne voulut jamais rien refuser à son Sauveur:
possédant une grande volonté, elle accepta tout pour montrer qu'elle l'aimait. Épouse de sang, elle revécut de façon mystique la passion du Christ et s'offrit
elle-même comme victime pour les pécheurs, recevant la force de l'Eucharistie
qui devint l'unique nourriture des treize dernières années de sa vie.
Dans le sillage de la
bienheureuse Alexandrina, exprimé dans les trois mots "souffrir, aimer,
racheter", les chrétiens peuvent trouver un encouragement et une
motivation pour ennoblir tout ce que la vie possède de douloureux et de triste
comme plus grande preuve d'amour: sacrifier sa vie pour ceux qu'on aime.
8. "Oui,
Seigneur, tu sais que je t'aime" (Jn 21, 15). Comme Pierre,
comme les Apôtres sur les rives du lac de Tibériade, ces nouveaux bienheureux
ont eux aussi repris, en allant jusqu'à ses conséquences les plus extrêmes,
cette profession de foi et d'amour simple mais incisive. L'amour pour le Christ
est le secret de la sainteté!
Très chers frères et
soeurs, suivons l'exemple de ces bienheureux! Comme eux, offrons un témoignage
cohérent de foi et d'amour dans la présence vivante et agissante du Christ
Ressuscité!
Come gli apostoli, anche
noi restiamo stupiti dinanzi alla ricchezza delle meraviglie che Iddio compie
nel cuore di quanti in lui confidano. Nel corso dell’odierna Celebrazione
eucaristica contempliamo quanto Egli ha realizzato in sei nuovi Beati: nel
presbitero Augusto
Czartoryski; in quattro religiose: Laura
Montoya, María
Guadalupe García Zavala, Nemesia
Valle, Eusebia
Palomino Yenes; in una laica, Alexandrina
Maria da Costa. Sono esempi eloquenti di come il Signore trasformi
l’esistenza dei credenti, quando ci si fida di Lui.
Przykład jego świętości
pragnę pozostawić szczególnie ludziom młodym, którzy dziś szukają sposobu na
odkrywanie woli Bożej odnośnie do ich życia i pragną wiernie podążać każdego
dnia za głosem Bożym. Moi drodzy młodzi przyjaciele, uczcie się od
błogosławionego Augusta gorąco prosić na modlitwie o światło Ducha Świętego i o
mądrych przewodników, abyście mogli poznawać Boży plan waszego życia i byście
zdołali zawsze kroczyć drogą świętości.
["Quanto sono
amabili le tue dimore, Signore degli eserciti! L’anima mia languisce e brama
gli atri del Signore… Per me un giorno nei tuoi atri è più che mille
altrove" (Sal 84/83/, 2.11). Queste parole del Salmo ha scritto come motto
di vita sull’immaginetta della prima Messa il beato Augusto
Czartoryski. In esse è contenuto il rapimento di un uomo che, seguendo la
voce della chiamata, scopre la bellezza del ministero sacerdotale. Risuona in
esse l’eco delle diverse scelte che deve fare chiunque scorge la volontà di Dio
e desidera compierla. Augusto Czartoryski, giovane principe, ha elaborato un
efficace metodo di discernimento dei disegni divini. Presentava a Dio nella
preghiera tutte le domande e le perplessità di fondo e poi nello spirito di
obbedienza seguiva i consigli delle sue guide spirituali. Così ha compreso la
sua vocazione di intraprendere la vita povera per servire i più piccoli. Lo
stesso metodo gli ha permesso, nel corso di tutta la vita, di compiere scelte
tali, che oggi possiamo dire che egli ha realizzato i disegni della Provvidenza
Divina in modo eroico.
Voglio lasciare l’esempio
della sua santità soprattutto ai giovani, che oggi cercano il modo di decifrare
la volontà di Dio nei riguardi della loro vita e desiderano ogni giorno
procedere fedelmente secondo la parola divina. Miei cari giovani amici,
imparate dal beato Augusto a chiedere ardentemente nella preghiera la luce
dello Spirito Santo e guide sagge, affinché possiate conoscere il piano divino
nella vostra vita e siate capaci di camminare sempre sulla via della santità.]
3. "Estaba ya
amaneciendo cuando Jesús se presentó en la orilla; pero los discípulos no
sabían que era Jesús" (Jn, 21,4). Es una posibilidad para el hombre no
conocer al Señor, a pesar de múltiples manifestaciones a lo largo de la
historia. La Madre Laura
Montoya, viendo cómo tantos indígenas, lejos de los centros urbanos,
vivían desconociendo a Dios, se decidió a fundar la Congregación de las
Misioneras de María Inmaculada y Santa Catalina de Siena, para llevar la luz
del Evangelio a los habitantes de las selvas.
Esta Beata colombiana se
sintió madre espiritual de los indígenas, a los que quiso mostrar el amor de
Dios. Sus tiempos no fueron fáciles, pues las tensiones sociales ensangrentaban
también entonces su noble patria. Inspirándonos en su mensaje pacificador, le
pedimos hoy que la amada Colombia goce pronto de paz, de justicia y de progreso
integral.
["Quando già era
l'alba Gesù si presentò sulla riva, ma i discepoli non si erano accorti che era
Gesù" (Gv 21, 4).
È possibile per l'uomo non conoscere il Signore, nonostante le sue molteplici
manifestazioni nel corso della storia. Madre Laura
Montoya vedendo come tanti indigeni, lontani dai centri urbani,
vivevano senza conoscere Dio, decise di fondare la Congregazione delle Suore
Missionarie di Maria Immacolata e di Santa Caterina da Siena, al fine di
portare la luce del Vangelo agli abitanti delle selve.
Questa Beata colombiana si sentì madre spirituale degli indigeni, ai quali ha
voluto mostrare l'amore di Dio. I suoi tempi non furono facili, poiché le
tensioni sociali insanguinavano anche allora la sua nobile patria. Ispirandoci
al suo messaggio pacificatore, le chiediamo oggi che l'amata Colombia possa
presto godere della pace, della giustizia e del progresso integrale.]
4. En el Evangelio hemos
escuchado la triple pregunta de Jesús a Pedro: "¿Me amas?". Esta
misma pregunta Cristo dirige a los hombres y mujeres de todas las épocas. Los
cristianos deben responder con firmeza y prontitud a los proyectos que Él tiene
sobre cada uno. Así sucedió en la vida de la Beata Guadalupe
García Zavala, mexicana, que renunciando al matrimonio, se dedicó al
servicio de los más pobres, necesitados y enfermos, y fundó por eso la Congregación
de las Siervas de Santa Margarita María y de los Pobres.
Con una fe profunda, una
esperanza sin límites y un gran amor a Cristo, Madre Lupita buscó la propia
santificación desde el amor al Corazón de Jesús y la fidelidad a la Iglesia. De
este modo vivió el lema que dejó a sus hijas: "Caridad hasta el sacrificio
y constancia hasta la muerte".
[Nel Vangelo abbiamo
ascoltato la triplice domanda di Gesù a Pietro: "Mi ami?".
Questa stessa domanda Cristo la rivolge agli uomini e alle donne di tutte le
epoche. I cristiani devono rispondere con fermezza e prontezza ai progetti che
Egli ha su ciascuno di noi. Così accadde nella vita della Beata Guadalupe
García Zavala, messicana, che rinunciando al matrimonio, si dedicò al
servizio dei più poveri, dei bisognosi e degli infermi, fondando a tal fine la
Congregazione delle Ancelle di Santa Margherita Maria e dei più Poveri.
Con fede profonda, speranza sconfinata e grande amore per Cristo, Madre Lupita
cercò la propria santificazione a partire dall'amore per il Cuore di Gesù e
dalla fedeltà alla Chiesa. In questo modo visse il motto che lasciò alle sue
Figlie: "Carità fino al sacrificio e costanza fino alla
morte".]
5. "Manifestare
l’amore di Dio ai piccoli, ai poveri, ad ogni uomo, in ogni parte della terra":
questo è stato l’impegno della beata Nemesia
Valle nel corso di tutta la sua esistenza. Questo insegnamento essa
lascia particolarmente alle sue consorelle, le Suore della Carità di Santa
Giovanna Antida Thouret, come pure ai fedeli dell’Arcidiocesi di Torino. E’
l’esempio di una santità luminosa, protesa alle alte vette della perfezione
evangelica, e che si traduce nei semplici gesti della vita quotidiana
interamente spesa per Dio.
La nuova Beata continua a
ripetere a noi tutti: "La santità non consiste nel fare molte cose o
nel farne di grandi … Santo è chi si consuma al proprio posto ogni giorno, per
il Signore".
6. El Señor dice a Pedro
de manera decidida y tajante: "Sígueme". También Sor
Eusebia Palomino, de las Hijas de María Auxiliadora, oyó un día la llamada
de Dios y respondió a través de una intensa espiritualidad y una profunda
humildad en su vida diaria. Como buena salesiana, estuvo animada por el amor a
la Eucaristía y a la Virgen. Lo importante para ella era amar y servir; el
resto no contaba, fiel a la máxima salesiana del "da mihi animas, caetera
tolle".
Con la radicalidad y la
coherencia de sus opciones, Sor Eusebia Palomino Yenes traza un camino
fascinador y exigente de santidad para todos nosotros y muy especialmente para
los jóvenes de nuestro tiempo.
[Il Signore dice a Pietro
in modo deciso e incisivo: "Seguimi". Anche Suor
Eusebia Palomino, delle Figlie di Maria Ausiliatrice, sentì un giorno
la chiamata di Dio e rispose attraverso un'intensa spiritualità e una profonda
umiltà nella vita quotidiana. Da buona salesiana, fu animata dall'amore per
l'Eucaristia e per la Vergine. L'importante per lei era amare e servire; il
resto non contava, fedele alla massima salesiana del "da mihi animas,
caetera tolle".
Con la radicalità e la coerenza delle sue scelte, Suor Eusebia Palomino Yenes
tracciò un cammino attraente ed esigente di santità per tutti noi e soprattutto
per i giovani del nostro tempo.]
7. "Tu amas-Me?"
- pergunta Jesus a Simão Pedro. Este responde: «Tu sabes tudo, Senhor, bem
sabes que Te amo». A vida da Beata
Alexandrina Maria da Costa pode resumir-se neste diálogo de amor.
Investida e abrasada por estas ânsias de amor, não quer negar nada ao seu
Salvador: de vontade forte, tudo aceita para mostrar que O ama. Esposa de
sangue, revive misticamente a paixão de Cristo e oferece-se como vítima pelos
pecadores, recebendo a força da Eucaristia que se torna o único alimento dos
seus últimos treze anos de vida.
Pela esteira da Beata
Alexandrina, expressa na trilogia "sofrer, amar, reparar", os cristãos
podem encontrar estímulo e motivação para nobilitar tudo o que a vida tenha de
doloroso e triste com a prova maior de amor: sacrificar a vida por quem se ama.
["Mi ami tu? "
domanda Gesù a Simon Pietro. Egli risponde: "Certo, Signore, tu lo
sai che ti amo". La vita della Beata
Alexandrina Maria da Costa può riassumersi in questo dialogo d'amore.
Permeata e ardente di queste ansie d'amore, non vuole negare nulla al suo
Salvatore: dalla forte volontà, accetta tutto per dimostrargli che lo
ama. Sposa di sangue, rivive misticamente la passione di Cristo e si offre come
vittima per i peccatori, ricevendo la forza dall'Eucaristia che diventa l'unico
alimento dei suoi ultimi tredici anni di vita.
Nell'esempio della Beata Alexandrina, espresso nella trilogia "soffrire,
amare, riparare", i cristiani possono trovare lo stimolo e la motivazione
per nobilitare tutto ciò che la vita ha di doloroso e triste attraverso la
prova d'amore più grande: sacrificare la vita per chi si ama.]
8. "Certo Signore,
tu lo sai che ti amo" (Gv 21,15). Come Pietro, come gli Apostoli
sulle rive del lago di Tiberiade, anche questi nuovi Beati hanno fatto propria,
portandola alle estreme conseguenze, questa semplice ma incisiva professione di
fede e di amore. L’amore verso Cristo è il segreto della santità!
Carissimi Fratelli e
Sorelle, seguiamo l’esempio di questi Beati! Offriamo, come loro, una
testimonianza coerente di fede e di amore nella presenza viva e operante del
Risorto!
© Copyright 2004 -
Libreria Editrice Vaticana
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/homilies/2004/documents/hf_jp-ii_hom_20040425_beatifications.html
MESSE
ET CANONISATIONS
HOMÉLIE DU PAPE
FRANÇOIS
Place Saint-Pierre
VIIe Dimanche de Pâques, 12 mai 2013
Chers frères et sœurs !
En ce VIIe dimanche
du temps de Pâques, nous sommes rassemblés avec joie pour célébrer une fête de
la sainteté. Nous rendons grâce à Dieu qui a fait resplendir sa gloire, la
gloire de l’Amour, sur les martyrs d’Otrante, sur Mère Laura Montoya et sur
Mère María Guadalupe García Zavala. Je vous salue tous, vous qui êtes venus
pour cette fête — d’Italie, de Colombie, du Mexique et d’autres pays — et je
vous en remercie ! Nous voulons regarder vers les nouveaux saints à la lumière
de la Parole de Dieu qui a été proclamée. Une parole qui nous a invités à la
fidélité au Christ, même jusqu’au martyre ; elle nous a rappelé l’urgence et la
beauté d’apporter à tous le Christ et son Évangile ; elle nous a parlé du
témoignage de la charité, sans lequel même le martyre et la mission perdent
leur saveur chrétienne.
Lorsque les Actes
des Apôtres nous parlent du diacre Étienne, le proto-martyr, ils insistent
pour dire qu’il était un homme « rempli d’Esprit Saint » (6, 5 ; 7, 55).
Qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie qu’il était rempli de l’Amour de
Dieu, que toute sa personne, toute sa vie, étaient animées par l’Esprit du
Christ ressuscité, au point de suivre Jésus avec une fidélité totale, jusqu’au
don de soi.
Aujourd’hui, l’Église
propose à notre vénération une foule de martyrs qui ont été appelés ensemble au
témoignage suprême de l’Évangile, en 1480. Environ 800 personnes, qui avaient
survécu au siège et à l’invasion d’Otrante, ont été décapitées aux alentours de
la ville. Elles refusèrent de renier leur foi et elles moururent en confessant
le Christ ressuscité. Où ont-elles trouvé la force de rester fidèles ?
Précisément dans la foi qui fait voir au-delà des limites de notre regard
humain, au-delà de la frontière de la vie terrestre, qui fait contempler les «
cieux ouverts » — comme le dit saint Étienne — et le Christ vivant à la droite
du Père. Chers amis, conservons la foi que nous avons reçue et qui est notre
vrai trésor, renouvelons notre fidélité au Seigneur, même au milieu des
obstacles et des incompréhensions. Dieu ne nous fera jamais manquer de force et
de sérénité. Alors que nous vénérons les martyrs d’Otrante, demandons à Dieu de
soutenir les nombreux chrétiens qui, justement à notre époque et dans tant de
parties du monde, subissent encore des violences, et qu’il leur donne le
courage de la fidélité et de répondre au mal par le bien.
Nous pouvons tirer la
deuxième idée des paroles de Jésus que nous avons entendues dans l’Évangile : «
Je prie pour ceux qui accueilleront leur parole et croiront en moi. Que tous,
ils soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi » (Jn 17, 20).
Sainte Laura Montoya a été un instrument d’évangélisation tout d’abord comme
institutrice, puis comme mère spirituelle des autochtones, chez qui elle a
infusé l’espérance en les accueillant avec cet amour appris de Dieu, et en les
conduisant à Lui avec une pédagogie efficace qui respectait leur culture et ne
s’opposait pas à elle. Dans son œuvre d’évangélisation, Mère Laura s’est
vraiment faite toute à tous, selon l’expression de saint Paul (cf. 1 Co 9,
22). Ses filles spirituelles aussi vivent aujourd’hui l’Évangile et l’apportent
dans les lieux les plus reculés et qui en ont le plus besoin, comme une forme
d’avant-garde de l’Église.
Cette première sainte née
sur la belle terre colombienne nous enseigne à être généreux avec Dieu, à ne
pas vivre la foi de façon solitaire — comme si c’était possible de vivre la foi
de façon isolée — mais à la communiquer, à apporter la joie de l’Évangile par
la parole et par le témoignage de la vie dans tous les milieux où nous nous
trouvons. Dans tous les lieux où nous vivons, il faut faire rayonner cette vie
de l’Évangile ! Elle nous enseigne à voir le visage de Jésus reflété dans
l’autre, à vaincre l’indifférence et l’individualisme qui corrompent les communautés
chrétiennes et corrompent notre cœur et elle nous enseigne à accueillir chacun
sans préjugés, sans discrimination, sans réticences, avec un amour sincère, en
leur donnant le meilleur de nous-mêmes et, surtout, en partageant avec eux ce
que nous avons de plus précieux, qui n’est pas nos accomplissements ou nos
organisations, non ! Ce que nous avons de plus précieux, c’est le Christ et son
Évangile.
Enfin, une troisième
idée. Dans l’Évangile d’aujourd’hui, Jésus prie le Père avec ces paroles : « Je
leur ai fait connaître ton nom, et je le ferai connaître encore, pour qu’ils
aient en eux l’amour dont tu m’as aimé, et que moi aussi, je sois en eux » (Jn 17,
26). La fidélité des martyrs jusqu’à la mort, la proclamation de l’Évangile à
tous, s’enracinent dans l’amour de Dieu, qui a été répandu dans nos cœurs par
l’Esprit Saint (cf. Rm 5, 5), et dans le témoignage que nous devons
donner de cet amour dans notre vie quotidienne. Sainte Guadalupe García Zavala
le savait bien. En renonçant à une vie confortable — combien de dommages
provoque une vie confortable, le bien-être ; l’« embourgeoisement » du cœur
nous paralyse —, en renonçant à une vie confortable pour suivre l’appel de
Jésus, elle enseignait à aimer la pauvreté, pour pouvoir aimer davantage les
pauvres et les malades. Mère Lupita s’agenouillait sur le sol de l’hôpital,
devant les malades et les abandonnés pour les servir avec tendresse et
compassion. Et cela s’appelle: «toucher la chair du Christ». Les pauvres, les
abandonnés, les malades, les marginalisés sont la chair du Christ. Et Mère
Lupita touchait la chair du Christ et nous a enseigné cette façon d’agir: ne
pas avoir honte, ne pas avoir peur, ne pas avoir de répugnance à « toucher la
chair du Christ » ! Mère Lupita avait compris ce que signifie « toucher la
chair du Christ ». Aujourd’hui aussi, ses filles spirituelles s’efforcent de
refléter l’amour de Dieu dans des œuvres de charité, sans épargner les
sacrifices et en affrontant avec douceur et persévérance apostolique (hypomon?),
en supportant avec courage tout obstacle.
Cette nouvelle sainte
mexicaine nous invite à aimer comme Jésus nous a aimés, et cela suppose de ne
pas se renfermer sur soi-même, sur ses problèmes, ses idées, ses intérêts, dans
ce petit monde qui nous procure tant de mal, mais de sortir et d’aller à la
rencontre de ceux qui ont besoin d’attention, de compréhension et d’aide, pour
leur apporter la proximité chaleureuse de l’amour de Dieu, à travers des gestes
concrets de délicatesse, d’affection sincère et d’amour.
Fidélité au Christ et à
son Évangile, pour l’annoncer par la parole et par la vie, en témoignant de
l’amour de Dieu par notre amour, par notre charité envers tous: ce sont les
exemples et les enseignements lumineux que nous offrent les saints proclamés
aujourd’hui, mais qui posent aussi des questions à notre vie chrétienne.
Comment suis-je fidèle au Christ ? Portons avec nous cette question, pour y
réfléchir pendant la journée : comment suis-je fidèle au Christ ? Suis-je
capable de « faire voir » ma foi avec respect mais aussi avec courage ? Suis-je
attentif aux autres, est-ce que je m’aperçois de celui qui est dans le besoin,
est-ce que je vois dans tous des frères et des sœurs à aimer ? Demandons, par
l’intercession de la bienheureuse Vierge Marie et des nouveaux saints, que le
Seigneur remplisse notre vie de la joie de son amour.
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : https://www.vatican.va/content/francesco/fr/homilies/2013/documents/papa-francesco_20130512_omelia-canonizzazioni.html
Laura Montoya
Upegui (1874-1949)
Vierge et fondatrice des : « Missionnaires de Marie Immaculée et de Sainte Catherine de Sienne »
Laura Montoya Upegui naît
à Jericó, Antioquia (Colombie) le 26 mai 1874. Après la mort de son père
pendant la guerre civile, sa mère éleva ses trois enfants dans la plus grande
pauvreté. Elle devint maîtresse d'école à l'âge de 16 ans, bien qu'elle fût
totalement autodidacte.
En 1914, soutenue par Mgr
Maximiliano Crespo, évêque de Santa Fe de Antioquia, elle fonda une famille
religieuse : « Missionnaires de Marie Immaculée et de Sainte
Catherine de Sienne », une œuvre religieuse qui rompait avec les modèles
traditionnels et qu'elle dirigea avec beaucoup d'énergie.
Sa profession de
maîtresse d'école la conduisit au contact de nombreuses populations à Antioquia
puis au Collège de l'Immaculée à Medellin, jusqu'à ce qu'elle se sente appelée
à réaliser « l'Œuvre des Indios », un travail héroïque au service des
autochtones des forêts d'Amérique.
Avec cinq de ses
disciples et sa mère Doloritas Upegui, elle forma le groupe des « Missionnaires
catéchistes des Indios » qui, le 5 mai, quitta Medellin pour Dabeiba
en s'ouvrant une route dans la forêt. Malgré l'incompréhension et le mépris de
certains responsables civils et religieux de l'époque, elle accomplit son
travail d'évangélisation dans la pauvreté et au contact de la culture
autochtone.
Après une vie de service,
elle mourut à Medellin le 21 octobre 1949. À sa mort, sa Congrégation comptait
90 Maisons, dans trois pays, et 467 religieuses. Elles œuvrent à présent dans
19 pays en Amérique, en Afrique et en Europe.
Elle a été béatifiée, à
Rome, le 25 avril 2004, avec cinq autres Serviteurs de Dieu : le
prêtre August
Czartoryski; trois religieuses : María
Guadalupe García Zavala, Nemesia
Valle, Eusebia
Palomino Yenes; une laïque, Alexandrina
Maria da Costa, par saint Jean-Paul II (>>> Homélie
du Pape).
Laura Montoya Upegui a
été canonisée le 12 mai 2013, par le pape François, sur la place
Saint-Pierre de Rome, devenant, de ce fait, la première sainte
colombienne.
SOURCE : https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/820a9bfa-5b31-4256-90bf-eb45d50c7f2e
Madre Laura, mère
spirituelle des Indiens de Colombie
Nicolas Senèze,
le 28/08/2014 à
11:32
En ce début de soirée
d’août 1914, une troupe d’une dizaine de femmes arrive à Dabeiba, petite
localité des contreforts des Andes colombiennes. Dix jours plus tôt, Laura Montoya et ses compagnes avaient quitté
Medellin, à plus de 200 km de mauvaises routes de montagne, pour venir
évangéliser les Indiens délaissés autant par l’Église que par la société. Et
cela, malgré les oiseaux de mauvais augure qui, au long de leur chemin, leur
ont promis « la mort » chez ces « sauvages ».
Mais Laura Montoya Upegui
n’est pas femme à se démonter facilement. Fille d’un médecin et commerçant
assassiné quand elle n’avait que 2 ans, et dont la mort plongea la famille dans
la pauvreté, elle pense d’abord devenir carmélite quand, à 16 ans, sa famille
l’envoie étudier pour devenir institutrice. Au tournant du siècle, elle se fait
connaître grâce aux méthodes pédagogiques novatrices qu’elle développe dans un
collège pour jeunes filles riches de Medellin, qui doit fermer après la
publication d’un libelle calomnieux. Finalement, en 1904, un ami prêtre lui
fait découvrir la situation des Indiens : désormais, elle se consacrera à leur
éducation et à leur évangélisation.
L’aide précieuse des
dirigeants politique et religieux
Pour celle qui enseignait
aux jeunes filles de la bonne société, le choc devant la situation
catastrophique des Amérindiens est rude. Ces « féroces sauvages » sont
la lie de la société, justes bons à être « civilisés », c’est-à-dire
exploités, quand ils ne se sont pas réfugiés dans la forêt et les montagnes que
Laura se propose de parcourir pour les instruire et les évangéliser ; ce à quoi
la plupart des prêtres ont renoncé. Bref, Laura est un dangereux « foyer
d’idées libérales », selon les mots de l’archevêque de Medellin.
Déterminée, elle se
tourne vers le président colombien nouvellement élu, son compatriote de
Medellin Carlos Restrepo, qui la reçoit, lui confie que son propre père fut un
défenseur des Indiens, et lui promet son aide. Elle demande alors aux
congrégations religieuses des forces vives : toutes lui répondent que leurs
règles ne leur permettent pas de sortir ainsi de leurs maisons pour ces lieux
trop pauvres et inhospitaliers où elle veut les installer. Qu’à cela ne tienne
: elle écrit ses difficultés à Pie X qui, quelques mois plus tard, publie
l’encyclique Lacrimabili statu sur « l’état déplorable » des
Indiens, enjoignant aux évêques du continent d’aider les opprimés… Après cet
encouragement pontifical, elle s’adresse alors à l’évêque d’Antioquia qui
accepte de financer son projet. Quelques mois plus tard, elle part pour Dabeiba
avec ses compagnes, dont sa mère, Maria Dolores.
Première sainte
colombienne
Dans le petit village de
montagne, les conditions sont dures : Laura et ses compagnes s’installent dans
un vieux presbytère presque en ruine à côté duquel l’église sert d’étable. La
petite communauté de femmes, qui déjà s’appellent « mère » et « sœurs », se met
au travail et, au bout de quinze jours, une école peut ouvrir. Il y aura des
déconvenues : les religieuses soulèvent la méfiance des caciques. Mais, en
bonne pédagogue, Mère Laura sait trouver les mots pour faire tomber les
barrières et s’attache à comprendre la culture indienne. « Sa méthode
missionnaire critique les autres écoles de l’époque qui prêchaient une
catéchisation incluant l’abandon de la culture et de la langue comme pas
fondamental dans la christianisation », écrivait en 2004 l’anthropologue
Patricia Tovar, professeur à l’Université pontificale Javeriana.
Fruit de son travail, sa
jeune congrégation est reconnue en 1916 par l’évêque d’Antioquia, et Madre
Laura peut alors s’enfoncer plus loin pour consolider son œuvre dans un de ces
postes missionnaires qu’elle a installés au cœur de la forêt. De retour à
Debeiba, nouvelle désillusion : la petite ville a été détachée du diocèse
d’Antioquia et confiée à une préfecture apostolique dont le supérieur, un
carme, veut forcer les religieuses à devenir carmélites. Après plusieurs années
de combat, les religieuses « laurites » devront quitter la région. Malade,
Laura Montoya se replie en 1940 à Medellin où elle ne se déplace plus qu’en
fauteuil roulant, loin de la forêt et de ses chers Indiens. Elle meurt en 1949,
laissant une œuvre florissante. Jean-Paul II la béatifie en 2004 avant que le
pape François ne la canonise le 12 mai 2013, faisant d’elle la première sainte
colombienne. Dans son homélie, le pape sud-américain salue le travail
d’inculturation de Madre Laura, soulignant comment elle s’est faite la mère
spirituelle des Indiens « en les accueillant avec cet amour appris de Dieu
et en les conduisant à Lui avec une pédagogie efficace qui respectait leur
culture et ne s’opposait pas à elle ».
Prendre en compte la
culture indienne
Fortes de 1 000
religieuses dans 21 pays – principalement en Amérique latine et aux Caraïbes,
mais aussi en Afrique et en Europe – les Sœurs missionnaires de Marie Immaculée
et Sainte-Catherine-de-Sienne, dites « Sœurs laurites », sont toujours au
service des populations autochtones à travers l’éducation, la santé et les
projets communautaires. Elles continuent à défendre une approche de
l’évangélisation qui prend en compte la culture indienne, notamment son souci
de la terre, « Bible de l’Indien », qui sent en elle la présence de Dieu.
SOURCES : https://www.la-croix.com/Religion/Engagement/Madre-Laura-mere-spirituelle-des-Indiens-de-Colombie-2014-08-28-1197887
https://www.reflexionchretienne.com/pages/vie-des-saints/octobre/sainte-laure-de-sainte-catherine-de-sienne-vierge-et-fondatrice-fete-le-21-octobre.html
Saint Laura
of Saint Catherine of Siena
Also
known as
Laura Montoya y Upegui
María Laura de Jesus
Montoya Upegui
Memorial
21
October
Profile
Educated at
the Holy Spirit School in
Amalfi, Colombia,
and in Medellín, Colombia. Teacher.
Beginning in 1908,
she worked as missionary to
the natives in the Uraba and Sarare regions. Founded the Works of the
Indians and the Congregation of Missionary Sisters of Immaculate Mary
and of Saint Catherine of Siena who minister to the poor throughout South
America. Known for her defense of Indian rights,
and as a strong role model for South
American girls.
Born
26
May 1874 in
Jerico, Antioquía, Colombia as Laura
Montoya y Upegui
Died
21
October 1949 in
Medellín, Colombia of
natural causes
Venerated
22
January 1991 by Pope John
Paul II (decree of heroic
virtues)
Beatified
25
April 2004 by Pope John
Paul II
the beatification miracle involved
the 1994 cure of
an 86 year old woman with
uterine cancer
Canonized
Sunday 12
May 2013 by Pope Francis
Additional
Information
other
sites in english
Catholic Fire
Catholic Heroes
Catholic News Agency: Miracle could
allow canonization of
first Colombian-born saint
Catholic
Online
Colombia Reports
Hagiography
Circle
Vatican
Wikipedia
images
Wikimedia
Commons
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
Vatican
Wikipedia
fonti
in italiano
Cathopedia
Dicastero delle Cause dei Santi
Santi e Beati
Vatican
Wikipedia
nettsteder
i norsk
Den
katolske kirke
MLA
Citation
“Saint Laura of Saint
Catherine of Siena“. CatholicSaints.Info. 30 June 2023. Web. 21 October
2024.
<https://catholicsaints.info/saint-laura-of-saint-catherine-of-siena/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-laura-of-saint-catherine-of-siena/
BEATIFICATION OF SIX
SERVANTS OF GOD
HOMILY OF JOHN PAUL II
St Peter's Square
Third Sunday of Easter, 25 April 2004
1. "They knew it was
the Lord" (Jn 21: 12): this is how the evangelist John expresses the
reaction of the disciples' joy in recognizing the Risen Lord. Jesus manifests
himself to them after a night of hard and unprofitable work on the Sea of
Tiberias. Trusting in his word, they cast their nets into the water and haul to
the shore a "[large] quantity of fish" (Jn 21: 6).
Like the Apostles, we too
remain in amazement before the wealth of wonder that God accomplishes in the
heart of those who confide in him. In today's Eucharistic Celebration, we
contemplate what he has achieved in six new Blesseds: in the priest Augusto
Czartoryski; in four women religious: Laura
Montoya, María
Guadalupe García Zavala, Nemesia
Valle, Eusebia
Palomino Yenes; and in a laywoman, Alexandrina
Maria da Costa. These are eloquent examples of how the Lord transforms the
existence of believers when they trust in him.
2. "How lovely is
your dwelling place, Lord, God of hosts. My soul is longing and yearning, is
yearning for the courts of the Lord.... One day within your courts is better
than a thousand elsewhere" (Ps 84[83]: 2, 11).
Blessed Augusto
Czartoryski wrote these words of the Psalm, his motto of life, on the
holy card of his first Mass. In them is contained the rapture of a man who,
following the voice of the call, discovers the beauty of the ministerial
priesthood. In them resounds the echo of the different choices that the person
who is discerning God's will and wishes to fulfil it must make. Augusto
Czartoryski, a young prince, carefully prepared an effective method to discern
the divine plan. In prayer, he presented to God all questions and deep
perplexities, and then in the spirit of obedience he followed the counsel given
by his spiritual guides. In this way he came to understand his vocation and to
take up the life of poverty to serve the "least". The same method
enabled him throughout the course of his life to make decisions, so that today
we can say that he accomplished the designs of Divine Providence in a heroic
way.
I would like to leave
this example of holiness especially to young people, who today search out the
way to decipher God's will relating to their own lives and desire to faithfully
forge ahead each day according to the divine word. My dear young friends, learn
from Blessed Augusto to ask ardently in prayer for the light of the Holy Spirit
and wise guides, so that you may understand the divine plan in your lives and
are able to walk constantly on the path of holiness.
3. "Just after
daybreak Jesus was standing on the shore, though none of the disciples knew it
was Jesus" (Jn 21: 4).
It is possible for a
person not to know the Lord, notwithstanding his numerous manifestations in the
course of history. Mother Laura
Montoya, seeing how many indigenous persons far away from urban
centres lived without knowing God, decided to found the Congregation of
the Missionaries of Mary Immaculate and St Catherine of Siena, with the aim of
bringing the light of the Gospel to the inhabitants of the forests.
This Blessed Colombian
considered herself as mother to the Indians, to whom she wanted to show God's
love. Her times were not easy ones, since the social tensions bloodied even
then her noble Country. Taking inspiration from her message of peace, let us
ask today that the beloved Nation of Colombia may soon enjoy peace, justice and
holistic progress.
4. In the Gospel reading
we heard the threefold question of Jesus to Peter: "Do you love
me?". Christ addresses this same question to men and women of all times.
Christians must decisively and readily respond to the projects that he has for
each one of us. Such was the life of the Mexican Blessed Guadalupe
García Zavala, who, by giving up matrimony, dedicated herself to
serving the poorest, the sick and the needy; she founded for this the Congregation
of the Handmaids of St Margaret Mary and the Poor.
With deep faith,
unlimited hope and great love for Christ, Mother "Lupita" sought her
own sanctification beginning with love for the Heart of Christ and fidelity to
the Church. In this way she lived the motto which she left to her
daughters: "Charity to the point of sacrifice and perseverance until
death".
5. "Manifest God's
love to the little, to the poor, to every person in every corner of the earth": this
was the undertaking of Blessed Nemesia
Valle throughout her entire life. She left this teaching especially to
her Sisters, the Sisters of Charity of St Joan Antida Thouret, and to the
faithful of the Archdiocese of Turin. It is the example of a shining holiness
directed towards the high summits of evangelical perfection, which can be
translated in the simple gestures of daily living, completely spent in God's
service.
The new Blessed continues
to repeat to all of us: "Holiness does not consist in doing many
things or great things.... Those who entirely spend themselves each day,
wherever they are, for the Lord, are holy".
6. The Lord says to Peter
in a decisive and penetrating way: "Follow me". Sr
Eusebia Palomino, of the Daughters of Mary Help of Christians, also heard
God's call one day and answered by way of an intense spirituality and a
profound humility in daily life. As a good Salesian, she was enlivened by love
for the Eucharist and for the Blessed Virgin. Loving and serving were important
for her; the rest did not matter, faithful to the Salesian maxim: "da
mihi animas, caetera tolle".
With the radicalness and
constancy of her choices, Sr
Eusebia Palomino Yenes traced out an attractive and demanding path of
holiness for us all, especially for the young people of our time.
7. "Do you love
me?", Jesus asks Simon Peter, who replies: "Yes Lord, you know that
I love you". The life of Blessed Alexandrina
Maria da Costa can be summarized in this dialogue of love. Permeated
and burning with this anxiety of love, she wished to deny nothing to her
Saviour. With a strong will, she accepted everything to demonstrate her love
for him. A "spouse of blood", she relived mystically Christ's passion
and offered herself as a victim for sinners, receiving strength from the
Eucharist: this became her only source of nourishment for the final 13 years of
her life.
With the example of
Blessed Alexandrina, expressed in the trilogy "suffer, love, make
reparation", Christians are able to discover the stimulus and motivation
to make "noble" all that is painful and sad in life through the
greatest evidence of love: sacrificing one's life for the beloved.
Secret of holiness: love for Christ
8. "Yes Lord,
you know that I love you" (Jn 21: 15). Like Peter, like the Apostles
on the shore of the Sea of Tiberias, these new Blesseds also made their own
this simple profession of faith and love, living it to the extreme. Love for
Christ is the secret of holiness!
Dear brothers and
sisters, let us follow the example of these Blesseds, offering as they did a
coherent witness of faith and love in the living and working presence of the
Risen One!
© Copyright 2004 -
Libreria Editrice Vaticana
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/en/homilies/2004/documents/hf_jp-ii_hom_20040425_beatifications.html
HOLY
MASS AND CANONIZATIONS
HOMILY OF POPE FRANCIS
Saint Peter's Square
Seventh Sunday of Easter, 12 May 2013
Dear Brothers and
Sisters,
On this Seventh Sunday
of Easter we
gather together in joy to celebrate a feast of holiness. Let us give thanks to
God who made his glory, the glory of Love, shine on the Martyrs of Otranto, on
Mother Laura Montoya and on Mother María Guadalupe García Zavala. I greet all
of you who have come for this celebration — from Italy, Colombia, Mexico and
other countries — and I thank you! Let us look at the new saints in the light
of the word of God proclaimed. It is a word that has invited us to be faithful
to Christ, even to martyrdom; it has reminded us of the urgency and beauty of
bringing Christ and his Gospel to everyone; and it has spoken to us of the
testimony of charity, without which even martyrdom and the mission lose their
Christian savour.
1. When the Acts of the
Apostles tell us about the Deacon Stephen, the Proto-Martyr, it is written that
he was a man “filled with the Holy Spirit” (6:5; 7:55). What does this mean? It
means that he was filled with the Love of God, that his whole self, his life,
was inspired by the Spirit of the Risen Christ so that he followed Jesus with
total fidelity, to the point of giving up himself.
Today the Church holds up
for our veneration an array of martyrs who in 1480 were called to bear the
highest witness to the Gospel together. About 800 people, who had survived the
siege and invasion of Otranto, were beheaded in the environs of that city. They
refused to deny their faith and died professing the Risen Christ. Where did
they find the strength to stay faithful? In the faith itself, which enables us
to see beyond the limits of our human sight, beyond the boundaries of earthly
life. It grants us to contemplate “the heavens opened”, as St Stephen says, and
the living Christ at God’s right hand. Dear friends, let us keep the faith we
have received and which is our true treasure, let us renew our faithfulness to
the Lord, even in the midst of obstacles and misunderstanding. God will never
let us lack strength and calmness. While we venerate the Martyrs of Otranto,
let us ask God to sustain all the Christians who still suffer violence today in
these very times and in so many parts of the world and to give them the courage
to stay faithful and to respond to evil with goodness.
2. We might take the
second idea from the words of Jesus which we heard in the Gospel: “I do not
pray for these only, but also for those who believe in me through their word,
that they may all be one; even as you, Father, are in me, and I in you, that
they also may be in us” (Jn 17:20). St Laura Montoya was an instrument of
evangelization, first as a teacher and later as a spiritual mother of the
indigenous in whom she instilled hope, welcoming them with this love that she
had learned from God and bringing them to him with an effective pedagogy that
respected their culture and was not in opposition to it. In her work of
evangelization Mother Laura truly made herself all things to all people, to
borrow St Paul’s words (cf. 1 Cor 9:22). Today too, like a vanguard of the
Church, her spiritual daughters live in and take the Gospel to the furthest and
most needy places.
This first saint, born in
the beautiful country of Colombia, teaches us to be generous to God and not to
live our faith in solitude — as if it were possible to live the faith alone! —
but to communicate it and to make the joy of the Gospel shine out in our words
and in the witness of our life wherever we meet others. Wherever we may happen
to be, to radiate this life of the Gospel. She teaches us to see Jesus’ face
reflected in others and to get the better of the indifference and individualism
that corrode Christian communities and eat away our heart itself. She also
teaches us to accept everyone without prejudice, without discrimination and
without reticence, but rather with sincere love, giving them the very best of
ourselves and, especially, sharing with them our most worthwhile possession;
this is not one of our institutions or organizations, no. The most worthwhile
thing we possess is Christ and his Gospel.
3. Lastly, a third idea.
In today’s Gospel, Jesus prays to the Father with these words: “I made known to
them your name, and I will make it known, that the love with which you have
loved me may be in them, and I in them” (Jn 17:26). The martyr’s fidelity event
to the death and the proclamation of the Gospel to all people are rooted, have
their roots, in God’s love, which was poured out into our hearts by the Holy
Spirit (cf. Rom 5:5), and in the witness we must bear in our life to this love.
St Guadalupe García
Zavala was well aware of this. By renouncing a comfortable life — what great
harm an easy life and well-being cause; the adoption of a bourgeois heart
paralyzes us — by renouncing an easy life in order to follow Jesus’ call she
taught people how to love poverty, how to feel greater love for the poor and
for the sick. Mother Lupita would kneel on the hospital floor, before the sick,
before the abandoned, in order to serve them with tenderness and compassion.
And this is called “touching the flesh of Christ”. The poor, the abandoned, the
sick and the marginalized are the flesh of Christ. And Mother Lupita touched
the flesh of Christ and taught us this behaviour: not to feel ashamed, not to
fear, not to find “touching Christ’s flesh” repugnant. Mother Lupita had
realized what “touching Christ’s flesh” actually means. Today too her spiritual
daughters try to mirror God’s love in works of charity, unsparing in sacrifices
and facing every obstacle with docility and with apostolic perseverance (hypomon?),
bearing it with courage.
This new Mexican saint
invites us to love as Jesus loved us. This does not entail withdrawal into
ourselves, into our own problems, into our own ideas, into our own interests,
into this small world that is so harmful to us; but rather to come out of ourselves
and care for those who are in need of attention, understanding and help, to
bring them the warm closeness of God’s love through tangible actions of
sensitivity, of sincere affection and of love.
Faithfulness to Christ
and to his Gospel, in order to proclaim them with our words and our life,
witnessing to God’s love with our own love and with our charity to all: these
are the luminous examples and teachings that the saints canonized today offer
us but they call into question our Christian life: how am I faithful to Christ?
Let us take this question with us, to think about it during the day: how am I
faithful to Christ? Am I able to “make my faith seen with respect, but also
with courage? Am I attentive to others, do I notice who is in need, do I see
everyone as brothers and sisters to love? Let us ask the Lord, through the
intercession of the Blessed Virgin Mary and the new saints, to fill our life
with the joy of his love. So may it be.
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : https://www.vatican.va/content/francesco/en/homilies/2013/documents/papa-francesco_20130512_omelia-canonizzazioni.html
SANTA
MISA Y CANONIZACIONES
St. Laura of Saint
Catherine of Siena
Feastday: October 21
Patron: People
suffering from racial discrimination, Orphans, Congregation of Missionary
Sisters of Immaculate Mary and of Saint Catherine of Siena
Birth: 1874
Death: 1949
Beatified: 25 April 2004, Saint Peter's Square, Vatican City by Pope John Paul
II
Canonized: 12 May 2013, Saint Peter's Square, Vatican City by Pope Francis
As a young woman, Laura Montoya
Upegui, of Jerico, Colombia, became an elementary schoolteacher to help support
her widowed mother. Having developed her spiritual life through
devotion to the Eucharist and
meditation upon the Scriptures, Laura felt
drawn to the religious life of
the Discalced Carmelites.
Yet her zeal also
instilled in her a longing for an active, missionary apostolate, particularly
to assist the Indian peoples of South America. Laura was
determined to combat the anti-Indian bigotry in her society, and to give her
own life to
the Indians' evangelization. Finally, at the age of forty, having resolved to
"become an Indian with the Indians to win them all for Christ," Laura journeyed
to Dabeiba with four other women to begin a religious congregation devoted to
the service of the Indians, the Missionaries of Mary Immaculate
and Saint Catherine of Siena. As mother superior, she imparted to the
congregation a rule that combined contemplation with
action. After having spent the last nine years of her life confined
to a wheelchair, Mother Laura died
on October 21, 1949.
SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=5916
Laura Montoya, a saint
who dedicated her life to Indigenous people
Luisa Restrepo - published
on 03/19/24
This Colombian saint was
a generous teacher, brave missionary, a mystic, a prophet, a passionate writer,
and a brave founder.
“Two thirsty people, my
Jesus: you for souls, and I for quenching your thirst. What is stopping us
then?” (St. Laura Montoya)
The missionary work in
favor of the Indigenous people that Mother Laura undertook for many years is worthy of a
great woman and was unusual one for the time in which she lived.
No one ever thought that
Laura, a teacher born in a small town in Antioquia (Colombia) on May 26, 1874,
would also become a pioneer, a fighter, and a great example for the women of
her time — and for people today.
Moved by the plight of a
forgotten people
She believed in the
dignity of Indigenous peoples, who were as forgotten in her time as they are
today. The situation in which they lived was painful for Laura, because they
were looked upon as inhuman savages.
That is why at the age of
39 she decided to move to Dabeiba, a remote town in Antioquia, to work with the
Emberá Katíos Indigenous people.
A missionary adventure
In the company of 6
catechists, riding a mule, she entered the mountains of Antioquia. She would
write about it in her autobiography:
On September 8, 1910, the
day of Mary's nativity, I wrote a letter to the president of the Republic,
asking him for support to undertake the work of the Indigenous people. On the
24th, the day of Our
Lady of Mercy, I received a favorable response. (…) The gentlemen and
ladies of Frontino visited us and they all laughed at the project, as if it
were adventures written by Jules Verne.
We left Uramita as happy
as if we were going to Rome. Dabeiba had been our wild fantasy; they knew well
that it was like the incarnation of my dream... Ana Saldarriaga saw two huge
snakes and didn't speak up because she was on horseback and if she spoke the
mule would throw her down. That's not surprising at all because snakes were
very abundant in that place.
That same day we put
aside our titles as ladies. We made an agreement to call each other sisters, to
better ensure respect. Immediately after I proposed this name to my classmates,
they replied that they would call me Mother.
My authority was not
soft; it was as energetic as the commitment we had with God and with men needed
it to be, apart from the supreme suffering of souls. I understood very clearly
that the success of the company and proving to the world that the work was
possible in the hands of women, depended on the energy and self-sacrifice of
the first women.
(Historia de las
Misericordias de Dios en un Alma, “History of God's Mercies in a Soul”)
The foundress of a
community
Nobody could understand
why a woman would dedicate herself to that type of work. Many considered Laura's
ideas to be too liberal and tried to prevent her missionary enterprise.
However, on May 14, 1914,
not without opposition and with many hardships, Laura founded the Congregation of the Missionaries of Mary Immaculate
and St. Catherine of Siena, made up of that first group of friends who
accompanied her to Dabeiba.
From then on she
dedicated herself to establishing centers with the sisters close to the
Indigenous communities, while their main house remained in Dabeiba.
Mother Laura wrote more
than 30 books in which she narrated her mystical experiences, and after a
lifetime dedicated to others, she died in Medellín on October 21, 1949.
This great woman was a
generous teacher, a brave missionary, a mystic and a prophet, a passionate
writer, and a brave founder.
She represents and
receives the legacy of great women who have shaped the Latin American social
fabric. There is a reason why Laura Montoya became the first Colombian saint.
cec.org.co
Read also :Mama
Antula: a new Argentinean saint who inspires the Church
Read also :5
days after death, Mother Cabrini likened to great saints
SOURCE : https://aleteia.org/2024/03/19/laura-montoya-a-saint-who-dedicated-her-life-to-indigenous-people
Laura Montoya
Upegui (1874-1949)
Laura Montoya
Upegui was born on 26 May 1874 in Jericó, Antioquia, Colombia, the second
of three children to Juan de la Crux Montoya and Dolores Upegui.
When Laura was only 2
years old, her father was killed defending his Country, and the family was left
in extreme poverty after all their goods were confiscated. At such a time of
deep misery and loss, Laura's mother gave an example of Christian forgiveness
and fortitude that would remain impressed in her young daughter's mind and
heart forever.
Childhood suffering,
divine help
Following her father's
death, Laura was sent to live with her grandmother. She suffered greatly from
misunderstandings and the lack of affection, feeling she had been left
"orphaned".
However, she accepted with love the sacrifices and loneliness she experienced
and sought refuge in God.
As she grew older, she
was especially sustained by meditation on Sacred Scripture and the strength she
received from the Eucharist.
When Laura was 16, her
mother decided that her daughter needed to help the family in its financial
difficulties and told her to apply to become a teacher. Although Laura was
culturally and academically "ignorant", having grown up without a
formal education, she asked to enter the "Normale de Institutoras" of
Medellín to receive training to become an elementary school teacher. She was
accepted and stood out for her high marks among the students.
Called to "teach Christ'
Laura began teaching in
different parts of Antioquia. She did not limit herself to educating the
students simply in academic knowledge, but sought to diffuse Gospel teaching
and values.
She also felt called to the religious life, her heart set on God alone, and
dreamed of one day becoming a cloistered Carmelite nun; at the same time,
though, she felt growing within her the desire to spread the Gospel to the
farthest corners of the earth, to those who had never met Jesus Christ.
She was ready to renounce her own "dream" of Carmel to be open to
God's project, if his will was otherwise.
"An Indian with the
Indians'
At one time during her
teaching career, Laura felt decidedly drawn to helping the Indian population in
South America and wished to insert herself into their culture, to "become
an Indian with the Indians to win them all for Christ". Recognizing their
dignity as human beings in an epoch when they were considered by many as
"wild beasts", Laura wanted to destroy this racial discrimination and
to personally sacrifice herself in order to bring them Christ's love and
teaching.
On 14 May 1914, she left
Medellín together with four other young women and headed to Dabeiba to live
among the native Indians. This new religious family, assisted by the Bishop of
Santa Fe de Antioquia and known as the "Missionaries of Mary Immaculate
and St Catherine of Siena", was thought by some to be nothing more than a
family of "religious goats", who were heading off into the wilderness
to give the "beasts" a living Gospel catechism.
Laura, however, cared
little for public opinion, even if some of the comments made came right from
within the Christian community itself.
Pedagogy of love
Mother Laura composed for
her "daughters" a directory and other writings (her Autobiography
among them) to help them understand better their call to serve God among the
Indians, and to live a balance between apostolic and contemplative life. She
taught by example the "pedagogy of love" as the only way to teach the
Indians, the way which allowed access into their heart and culture to bring
them Jesus Christ.
Mother Laura died on 21
October 1949 in Medellín, after a long and painful illness. The last nine years
of her life were lived in a wheelchair, where she continued to teach by
example, word and writing.
Today her Missionary
Sisters work in 19 countries throughout America, Africa and Europe.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20040425_montoya_en.html
Miracle could allow
canonization of first Colombian-born saint
Medellin, Colombia, Oct
31, 2012 / 15:05 pm
A second miracle
confirmed on June 14 by doctors appointed by the Vatican's Congregation for the
Causes of Saints could advance the sainthood of Blessed Laura de Jesus Montoya
Upegui.
According to the newspaper El Tiempo, Vatican officials are expected to issue a
decision on the miracle on Dec. 10. A decree by Pope Benedict would pave the
way for Blessed Laura's canonization as Colombia's first native-born saint.
The miracle that occurred through the 20th century blessed's intercession was
the healing of Dr. Carlos Eduardo Restrepo, who was suffering from lupus,
kidney damage and muscular degeneration. After praying the Blessed Laura one
night, the doctor woke up the following morning completely cured.
"Mother Laura," he prayed that night, "If you heal me of this, I
will tell the world about your miracle so that you will be raised to the
altars."
"My mind has gone blank. I don't know if I had an out-of-body experience
or if I imagined it, or if it was my subconscious, but when I entrusted myself
to Blessed Laura I felt a wonderful sense of peace," he said.
"If this isn't a miracle, I don't know what is," Doctor Restrepo told
the Colombian newspaper.
Sister Aida Orobio, superior of the Congregation of the Missionary Sisters of
Mary Immaculate and St. Catherine of Siena – which was founded by Blessed Laura
– said, "Not even her in her homeland do people realize how brave and
marvelous this woman was."
"In an era in which women were supposed to stay by men, Laura dared to
follow God's call, even though she was called crazy," she added.
The sister noted how Blessed Laura's conversion began when she encountered a
group of local Indians who were being mistreated and dehumanized.
"How is it possible that they lived so marginalized and estranged from
God, if they were just as Colombian as anyone else and were the first inhabitants
of these lands," Sister Orobio reflected.
Eventually, Blessed Laura moved into the Colombian rain forest and began to
live and work with the Indians, despite difficulties and attacks from
landowners in the region.
She died on Oct. 21, 1949 in a home in Medellin that is today a museum and
convent. Her congregation has spread to Africa, America and Europe.
Those who knew her recalled that during her last days, "She had a great
sense of humor. She poked fun at everything in a pious way, especially of herself."
Tags:Saints, Miracles
SOURCE : https://www.catholicnewsagency.com/news/25967/miracle-could-allow-canonization-of-first-colombian-born-saint
Laura Montoya y Upegui
Feast day: October 21
Canonized: May 12, 2013
Beatified: April 25, 2004
Venerated: January 22, 1991
One of the strongest role
models for girls in South America in the last few decades has been Laura
Montoya, a Colombian nun who was canonized by Pope Francis on May 12, 2013.
Maria Laura Montoya
Upegui was born in Jerico in Colombia in 1874, just before the start of the
Colombian Civil War in which her father was killed. This left her family with
no one to provide for them. Laura was sent to live with her grandmother, where
she was very lonely and felt abandoned by her family. She spent much time in
prayer and in reading Scripture, even as a child, to overcome this loneliness.
As the girl grew older,
her mother needed financial help and wanted her daughter to train as a school
teacher to earn money. She was sent to teach the indigenous peoples of Colombia
and eventually began working as a missionary to them by teaching about the
Catholic faith as well. Many Colombians viewed indigenous peoples as less than
human, but Laura knew this was not the case.
By the time she reached
her early 20s, Laura very much wanted to become a cloistered Carmelite nun, but
her experience as a missionary left her with a desire to spread the Gospel to others,
particularly people who were discriminated against such as the native groups
she had worked with. In 1914 she founded the Congregation of Missionary Sisters
of Immaculate Mary and Saint Catherine of Siena. She left the city of Medellin,
where she had lived, and traveled to the jungles by mule to live among the
native people who were the poorest and most discriminated against in society.
Although the bishop
supported her work, many other Christians felt the effort was wasted. Laura
ignored the criticism. Her spiritual writings were aimed at her nuns, helping
them better to understand their call to serve God among the native peoples
of South America.
Mother Laura, as we was
known by her sisters, spent the last nine years of her life in a wheelchair in
great pain. She died October 21, 1949, in Medellin. Today, the sisters of her
order work in 21 countries in the Americas, Africa, and Europe.
At her canonization
ceremony, Pope Francis praised Saint Laura for “instilling hope” in the
indigenous people of her nation and for teaching in a way that respected their
culture. She was Colombia’s first saint and the patron saint of orphans and
people who suffer from racial discrimination.
SOURCE : http://www.saintsresource.com/laura-montoya-y-upegui
Santuario
Santa Laura Montoya, en Medellín
Fachada
del Santuario Santa a Laura Montoya en Medellin
Santuario
Santa Laura Montoya, en Medellín
Santuario
Santa Laura Montoya, en Medellín
Santuario
Santa Laura Montoya - Templo de la Luz - interior
Santuario Santa Laura Montoya - Templo de la Luz - interior
Santuario Santa Laura Montoya - Templo de la Luz - interior
Santuario Santa Laura Montoya - Templo de la Luz - interior
St. Laura of St. Catherine
of Siena
By Jean M. Heimann
October 21 is the feast of St. Laura of St. Catherine of Siena (1874-1949), a
Colombian sister who founded the Congregation of the Missionary Sisters of Mary
Immaculate and St. Catherine of Siena in 1914. She was renowned for her work
with the native Indians of Colombia, and serves as a strong role model for
South American girls.
Laura Montoya Upegui was born on May 26, 1874 in Jericó, Antioquia, Colombia,
the second of three children to Juan de la Crux Montoya and Dolores Upegui.
When she was only two, her father died, defending his country in the
Colombian War of 1876. Consequently, the family was left in poverty after all
their possessions were confiscated. Following her father's death, Laura was
sent to live with her grandmother. Laura felt orphaned and alone. To help
overcome her feelings of loneliness, she took refuge in Jesus. As she grew
older, she was especially sustained by meditation on Sacred Scripture and the
strength she received from the Eucharist.
At the age of sixteen, she decided to become a teacher in order to help her
family with their financial difficulties. She was educated at the Holy Spirit
School in Amalfi, Colombia, and in Medellín, Colombia, where she excelled in
her studies.
She was sent to teach the indigenous peoples of Colombia and began working as a
missionary to them by teaching about the Catholic faith as well. Many
Colombians viewed these peoples as less than human, but Laura knew this was not
the case. While teaching, she felt drawn to a religious vocation, as a Carmelite
discalced nun, a cloistered order which is dedicated to the contemplative life.
However, at the same time, she felt called to active missionary work, to preach
the Gospel to those who do not know Christ.
Laura was determined to battle the anti-Indian bigotry in her society, and to
dedicate her own life to the evangelization of the native Indians. Thus, on May
14, 1914, she founded the Congregation of Missionary Sisters of Immaculate Mary
and of Saint Catherine of Siena. She left Medellín together with four other
young women and went to Dabeiba to live among the poor native Indians. As
mother superior of her congregation, she imparted to her order a rule that
combined contemplation with action.
Mother Laura died on October 21, 1949 in Medellín, after a long and painful
illness. She spent the last nine years of her life in a wheelchair, where she
continued to teach by example, word and writing. St. Laura was canonized by
Pope Francis on May 12, 2013. Today her Missionary Sisters work in 19 countries
throughout America, Africa and Europe.
At her canonization ceremony, Pope Francis praised Saint Laura for “instilling
hope” in the indigenous people of her nation and for teaching in a way that
respected their culture. She is Colombia’s first saint and is the patron saint
of: people suffering from racial discrimination, orphans, and the Congregation
of Missionary Sisters of Immaculate Mary and of Saint Catherine of Siena.
Quote:
In his homily at the Mass of Canonization, Pope Francis said of St Laura,
"This first saint, born in the beautiful country of Columbia, teaches us
to be generous with God, not to live our faith alone – as if it were possible
to live faith in an isolated way – but to communicate it, to convey the joy of
the Gospel with words and the witness of life in every place in which we find
ourselves. Wherever we live let this light of the Gospel shine! St
Laura…teaches us to welcome all without prejudice, without discrimination,
without reticence, with sincere love, giving them all the best of ourselves and
above all sharing with them what is most precious to us, which is not our works
or our organisations, no! Our most precious possession is Christ and his
Gospel."
SOURCE : https://catholicfire.blogspot.com/2016/10/st-laura-of-st-catherine-of-siena.html
Colombia’s first saint to
be honored with commemorative coin
by Emma Rosser July
13, 2015
Colombia’s first saint,
Laura Montoya, will be commemorated with an honorary coin, using
her iconic picture currently kept in the Vatican, the president
Juan Manuel Santos announced.
In a speech made in
Jerico, the birthplace of Saint Laura, he announced the creation of these coins
in memory of the nun. Laura Montoya, also known as Laura of Saint
Catherine of Siena is remembered for her missionary work with indigenous people
of South America and as a strong role model for the women of the continent.
Saint Laura was
canonized in 2013, becoming the first saint of Colombia. During this time
Santos announced initial plans to honor her, now confirmed this weekend in the
creation of the memorabilia in her name.
Montoya was born in
1874 in the town of Jerico, in the south-western province of Antioquia. She herself came from an extremely
poor background, after her father died when she was young the wealth of her
family was confiscated, she later went on to work with the destitute living in
the jungles, those whom others claimed at the time had no soul.
In 1914 she founded the
Congregation of the Missionary Sisters of Mary Immaculate and St. Catherine of
Siena this community worked to help the indigenous tribes of Colombia,
Venezuala and Ecuador. Today this work has now spread to 19 countries helping
thousands.
Sister Ayda Orobio
Granja, Director General of the Congregation of the Missionary Sisters of Mary
Immaculate told Caracol Radio that the Bank of the Republic has asked for that
hang’s in Saint Peter’s Square that was used on the beatification and canonization
recognising Laura Montoya as a saint.
The religious community
will be the first to acquire these coins that will be merely commemorative
and will hold no commercial value.
Sister Ayda reported
the message behind the coin to be “a reminder to all who have the opportunity
to take and get it, feel the satisfaction that our country has people who give
us these great values we need, that capacity of the Colombian people to give
the best, that invitation to be better”.
Sources
Laura
Montoya, la santa que tendrá una moneda acuñada en su honor (El
Tiempo)
Quién
fue Laura Montoya Upegui, la primera santa colombiana (El Universal)
La
moneda de la Madre Laura llevará la foto usada en la canonización (Caracol
Radio)
SOURCE : https://colombiareports.com/colombias-first-saint-to-be-honoured-with-commemorative-coin/
Catholic
Heroes… St. Laura Of St. Catherine Of Siena
October 17, 2019
By CAROLE BRESLIN
There was a woman who
possessed classic beauty. Although her looks were not outstanding, she emanated
an interior serenity and peace that enhanced her features. Her eyes were alight
with wisdom, her forehead free from the lines of anxiety and stress. Her mouth
was smooth and always carried a hint of a smile as is common with those who are
filled with the joy of the Holy Spirit.
Like her namesake, she loved our Lord and she greatly admired that Italian
woman who became a bride of Christ, St. Catherine of Siena (1347-1380).
Juan de la Cruz, a doctor and merchant, married Dolores Montoya Upegui. They
had three children: Carmelia, Juan de la Cruz, and another daughter, the middle
child, born on May 26, 1874. On the day of her birth, they took her to the
church to be baptized, giving her the name Maria Laura de Jesus Montoya Upegui.
Laura was born in Jerico, Antioquia, Colombia, about 200 miles northwest of
Bogota. At the time of her birth, the conflict leading to the Colombian Civil
War of 1876 was intensifying. The Colombian Liberal Party was agitating to lift
the education of the people from the influence of the Roman Catholic Church.
They wanted the government to control the education.
During this time, Laura’s father, Juan de la Cruz, left to fight in the war.
Whether he died as a result of the conflict or was murdered is uncertain.
However, it is known that after his death, the assets of the family were
looted. This left the family impoverished with no means of support.
Dolores sent Laura to live her grandfather, Lucio Upegui, and her grandmother.
The situation was not ideal and Laura felt unwanted and unloved, abandoned by her
family. Her relationship with Christ grew as she meditated on Sacred Scripture
and received Holy Communion frequently. She also found much comfort in uniting
her sacrifices and loneliness with the sufferings of Christ.
Five years after joining her grandparents, Laura was sent to an orphanage that
her mother’s sister, Sr. Maria de Jesus Upegui, managed. Then when Laura was 16
years old, her aunt enrolled her in the Normale de Institutoras of Medellin, a
school for privileged children. Despite her lack of refinement and of a formal
education, Laura excelled.
One account states that she was not welcomed at the school because of her
poverty. Thus she went to an asylum to work with her aunt who was the director.
Ultimately, she graduated in 1893 and began teaching in various parts of her
native land, Antioquia. She taught academic subjects as well as the catechism,
seeking to spread the Good News of the Gospel.
Eventually Laura became the director of a highly regarded Catholic school.
Though the Civil War had ended, the enemies of the Church did not rest. They
managed a smear campaign against the school, which resulted in its closing.
About this time, Laura learned about the encyclical of Pope St. Pius X,
Lacrimabili Statu, issued on June 7, 1912. This deplored the treatment of
natives in South America — slavery, impoverishment, and inhumane treatment,
which was against all Church teaching. He implored priests and religious to
address this tragic situation and bring the Gospel to the indigenous peoples of
the New World.
Laura was greatly inspired by this missive of Pope St. Pius X and, recalling
her hope to become a religious after caring for her aunt, became determined to
help the natives. Unlike some, she did not seek to turn the natives into
replicas of the elite. Rather, she met them where they were, accepting their
dress, their language, and much of their culture.
Many congregations and Church leaders as well as civil authorities refused to
assist her in her quest to evangelize the people. They were especially
reluctant to traipse through the jungles in the interior of the country.
Such rejection did not deter Laura. She realized that if such work were to be
done as she envisioned, she must find a way to do it herself. Thus, Laura began
looking for like-minded women who would share in her mission.
Laura sought those ladies who would willingly meet with blacks, indigenous, and
marginalized persons. Having lived in poverty and suffered humiliations, she
embraced the simple life with a heroic charity.
Laura gathered six women to share in the work, one of whom was her 78-year-old
mother — still in robust health and active. They sold crafts to raise money for
their apostolate and happily received the approval of the bishop of Santa Fe de
Antioquia, who also gave them financial support.
Overcoming many obstacles, they ventured through the tropical heat and virgin
jungles to the village of Dabeiba, about 155 miles north of Jerico. They
arrived on May 14, 1914. The people were skeptical of these strange white women
since white men had treated them so badly.
However, they made progress when the people realized they were there to teach
them, live with them, and care for them as equals, not as condescending
benefactors. The ladies taught them that they were human beings deserving to be
treated with respect and dignity.
Unsurprisingly, the wealthy farmers resented the work that was preventing them
from mistreating the natives and seizing their lands.
Following the advice of the bishop, Laura founded a religious community: the Missionary
Sisters of Mary Immaculate and St. Catherine of Siena on May 14, 1917. This new
congregation of sisters broke the old stereotype of missionary work, proving
that women also have special gifts for nurturing the faith and elevating
marginalized peoples.
From 1917 to 1949 Mother Laura of St. Catherine of Siena opened houses
throughout the jungle to help the natives. The sisters willingly made the
difficult transition from comfortable living to the challenges of living in the
jungles.
Soon the sisters were working throughout Colombia, Ecuador, and Venezuela.
Later they were established in 19 countries on three continents.
In 1939 the president of Colombia awarded Mother Laura the Cross of Boyaca in
the category of caballero — the equivalent of a knight.
As her health began to decline, Mother Laura spent the last nine years of her
life in a wheelchair, beset with ulcers and in great pain. She became
bedridden, but consoled all who came to her bedside to console her. She died on
October 21, 1949.
Pope St. John Paul II beatified Laura in 2004, and Pope Benedict XVI approved
her canonization, which was celebrated in St. Peter’s Square by Pope Francis in
2013. St. Laura of Catherine of Siena was the first canonized woman of
Colombia. Her feast day is October 21.
The words that best described St. Laura’s goal were “to make the joy of the
Gospel radiate through our words and in the witness of our life, wherever we
find ourselves.”
Dear St. Laura, in these days where so many souls do not know about the love
that Christ has for them, help us to possess the apostolic zeal you had to save
souls, to meet people where they are and to accept them as they are, and to
love them as Christ told us to love them. “Love each other as I have loved you”
(John 15:12). Amen.
(Carole Breslin
home-schooled her four daughters and served as treasurer of the Michigan
Catholic Home Educators for eight years. For over ten years, she was national
coordinator for the Marian Catechists, founded by Fr. John A. Hardon, SJ.)
SOURCE : https://thewandererpress.com/saints/catholic-heroes-st-laura-of-st-catherine-of-siena/
Santa Laura di Santa
Caterina da Siena (Maria Laura de Jesús Montoya y Upegui) Fondatrice
Festa: 21 ottobre
Jericó, Colombia, 26
maggio 1874 - Medellín, Colombia, 21 ottobre 1949
Maria Laura de Jesús
Montoya y Upeguí, nata nel piccolo paese di Jericó in Colombia, rimane orfana
di padre a tre anni. Mandata in collegio qualche anno dopo, sviluppa una grande
passione per l’insegnamento: si diploma maestra a 19 anni. Attratta dalla vita
claustrale, viene sconsigliata dall’intraprenderla da parte dei suoi direttori
spirituali, a causa del suo temperamento vivace. Dopo aver scoperto le
condizioni di discriminazione in cui si trovano gli indigeni colombiani, decide
di fare qualcosa per loro: con un gruppo di amiche e sua madre, si dedica alla
catechesi itinerante fra gli indios. Nascono così le Suore Missionarie di Maria
Immacolata e di Santa Caterina da Siena, tra le quali Maria Laura professa i
voti, cambiando nome in suor Laura di Santa Caterina da Siena. Muore il 21
ottobre 1949, nel villaggio di Belencito, presso Medellín. Beatificata il 25
aprile 2004, è stata canonizzata il 12 maggio 2013, prima donna colombiana a
raggiungere il massimo onore degli altari.
Martirologio
Romano: Nel villaggio di Belencito vicino a Medellín in Colombia, beata
Laura di Santa Caterina da Siena Montoya y Upeguí, vergine, che si dedicò con
grande profitto ad annunciare il Vangelo tra le popolazioni indigene ancora
prive della fede in Cristo e fondò la Congregazione delle Suore Missionarie di
Maria Immacolata e di Santa Caterina da Siena.
Nasce in un piccolo paese
colombiano il 26 maggio 1874 e, dato che la mamma si rifiuta di vederla prima
del battesimo, la battezzano quattro ore dopo la nascita, in tutta fretta.
Talmente in fretta che a papà manca il tempo di concordare con la moglie il
nome da darle. È il parroco a scegliere per lei il nome di Maria Laura de
Jesús: al papà stupito, che obbietta di non sapere se esista una “santa Laura”,
sbrigativamente risponde che, in questo caso, la bambina avrebbe un motivo in
più per farsi santa. Per il momento, però, la piccola Laura deve fare i conti
con la sofferenza: non ha ancora tre anni quando suo papà muore assassinato, in
quegli anni particolarmente sanguinosi della storia colombiana. Per sua fortuna
ha accanto una mamma esemplarmente cristiana, che le insegna a perdonare e ogni
giorno le fa recitare un “Padre nostro” per l’assassino di papà. La piccola
orfana sente particolarmente “fame di affetto”, perché i nonni la accolgono,
insieme alla mamma e alle sorelline, più per pietà che per amore. Non la
mandano a scuola, perché la casa è troppo distante dal centro abitato ed è
mamma ad insegnarle a leggere, scrivere e, soprattutto, ad amare Dio. Più
grandicella, viene mandata in collegio e a sedici anni decide di diventare
maestra. Studentessa-lavoratrice, per pagarsi gli studi va ad accudire gli
ottanta malati del manicomio e ruba ore al sonno per studiare sui libri, presi
in prestito dalla biblioteca magistrale. L’intelligenza prodigiosa di cui è
dotata non solo le consente di superare brillantemente l’esame di ammissione,
ma le permette anche di vincere una borsa di studio statale, grazie alla quale
a 19 anni si diploma maestra. Prende con sé la mamma e per qualche anno va ad
insegnare in varie scuole, giovane maestrina che non vuole soltanto insegnar
nozioni ma anche trasmettere i valori cristiani. Laura, che sempre ha sentito
l’attrattiva per la vita consacrata e più volte ha pensato di farsi
carmelitana, viene sconsigliata a fare questo passo dai suoi stessi direttori
spirituali: troppo irrequieta per un convento di clausura; troppo estroversa e
dinamica per la vita contemplativa. Scopre la sua vocazione per puro caso,
quando viene a conoscenza della situazione discriminata e misera in cui vivono
gli indigeni colombiani. Pensare agli indios e decidere di fare qualcosa per la
loro promozione umana e per la loro evangelizzazione è per lei un tutt’uno, ma
non trova neppure una congregazione che voglia farsene carico. Soltanto un
vescovo “sposa” la sua idea e dal niente nascono le “missionarie catechiste
degli indios” che nel 1914 lasciano Medellin e raggiungono nella giungla gli
indios catios. Insieme a Laura partono in quella prima spedizione la sua mamma,
ormai settantenne, e alcune amiche, che abbinano all’eroismo un pizzico di
follia e che dal nome della loro fondatrice, verranno poi conosciute come
“Laurite”. Madre Laura di Santa Caterina da Siena (questo il suo nome da
religiosa), dopo aver rivoluzionato il concetto di missione con nuovi mezzi
pedagogici e nuovi metodi di evangelizzazione, trascorre i suoi ultimi nove
anni sulla sedia a rotelle, sempre missionaria con il cuore e, comunque, anima
della sua congregazione. Muore il 21 ottobre 1949, quando le sue suore sono
ormai quasi 500 e le novizie un centinaio, a servizio di 22 popoli indigeni.
Negli anni questi numeri sono più che raddoppiati e la loro presenza è
segnalata in 19 stati. Madre Laura è stata proclamata beata il 25 aprile 2004 e
canonizzata il 12 maggio 2013. È la prima donna colombiana ad essere dichiarata
santa, avverando così, in un certo senso, la profezia del suo sbrigativo ma
illuminato parroco.
Autore: Gianpiero Pettiti
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/92026
CAPPELLA PAPALE PER LA
BEATIFICAZIONE DI SEI SERVI DI DIO
OMELIA DI GIOVANNI PAOLO
II
Terza Domenica di Pasqua,
25 aprile 2004
1. "Sapevano bene
che era il Signore" (Gv 21,12): così l’evangelista Giovanni esprime
la reazione di gioia dei discepoli nel riconoscere il Signore risorto. Gesù si
manifesta loro dopo una notte di duro e infruttuoso lavoro nel lago di
Tiberiade. Fidandosi della sua parola, essi gettano le reti in acqua e portano
a riva una "gran quantità di pesci" (Gv 21,6).
Come gli apostoli, anche
noi restiamo stupiti dinanzi alla ricchezza delle meraviglie che Iddio compie
nel cuore di quanti in lui confidano. Nel corso dell’odierna Celebrazione
eucaristica contempliamo quanto Egli ha realizzato in sei nuovi Beati: nel
presbitero Augusto
Czartoryski; in quattro religiose: Laura
Montoya, María
Guadalupe García Zavala, Nemesia
Valle, Eusebia
Palomino Yenes; in una laica, Alexandrina
Maria da Costa. Sono esempi eloquenti di come il Signore trasformi
l’esistenza dei credenti, quando ci si fida di Lui.
2. "Jak miłe są
przybytki Twoje, Panie Zastępów... dzień jeden w przybytkach Twoich lepszy jest
niż innych tysiące" (Ps 84/83/, 2.11). Te słowa Psalmu zapisał jako
motto życia na prymicyjnym obrazku błogosławiony August
Czartoryski. Zawiera się w nich zachwyt człowieka, który idąc za głosem
powołania odkrywa piękno kapłańskiej posługi. Brzmi w nich również echo
różnorakich wyborów, jakich musi dokonywać każdy, kto odkrywa wolę Bożą i
pragnie ją pełnić. August Czartoryski, młody książę, wypracował skuteczną
metodę rozeznawania zamysłów Bożych. Wszystkie pytania i rozterki przedstawiał
najpierw Bogu w modlitwie, a potem w duchu posłuszeństwa szedł za radą swoich
duchowych przewodników. Tak odczytał swoje powołanie, aby podjąć życie ubogie i
służyć najmniejszym.Ta sama metoda pozwoliła mu przez całe życie dokonywać
takich wyborów, że możemy dziś powiedzieć, że realizował zamysły Bożej
Opatrzności w sposób heroiczny.
Przykład jego świętości
pragnę pozostawić szczególnie ludziom młodym, którzy dziś szukają sposobu na
odkrywanie woli Bożej odnośnie do ich życia i pragną wiernie podążać każdego
dnia za głosem Bożym. Moi drodzy młodzi przyjaciele, uczcie się od
błogosławionego Augusta gorąco prosić na modlitwie o światło Ducha Świętego i o
mądrych przewodników, abyście mogli poznawać Boży plan waszego życia i byście
zdołali zawsze kroczyć drogą świętości.
["Quanto sono
amabili le tue dimore, Signore degli eserciti! L’anima mia languisce e brama
gli atri del Signore… Per me un giorno nei tuoi atri è più che mille
altrove" (Sal 84/83/, 2.11). Queste parole del Salmo ha scritto come motto
di vita sull’immaginetta della prima Messa il beato Augusto
Czartoryski. In esse è contenuto il rapimento di un uomo che, seguendo la
voce della chiamata, scopre la bellezza del ministero sacerdotale. Risuona in
esse l’eco delle diverse scelte che deve fare chiunque scorge la volontà di Dio
e desidera compierla. Augusto Czartoryski, giovane principe, ha elaborato un
efficace metodo di discernimento dei disegni divini. Presentava a Dio nella
preghiera tutte le domande e le perplessità di fondo e poi nello spirito di
obbedienza seguiva i consigli delle sue guide spirituali. Così ha compreso la
sua vocazione di intraprendere la vita povera per servire i più piccoli. Lo
stesso metodo gli ha permesso, nel corso di tutta la vita, di compiere scelte
tali, che oggi possiamo dire che egli ha realizzato i disegni della Provvidenza
Divina in modo eroico.
Voglio lasciare l’esempio
della sua santità soprattutto ai giovani, che oggi cercano il modo di decifrare
la volontà di Dio nei riguardi della loro vita e desiderano ogni giorno
procedere fedelmente secondo la parola divina. Miei cari giovani amici,
imparate dal beato Augusto a chiedere ardentemente nella preghiera la luce
dello Spirito Santo e guide sagge, affinché possiate conoscere il piano divino
nella vostra vita e siate capaci di camminare sempre sulla via della santità.]
3. "Estaba ya
amaneciendo cuando Jesús se presentó en la orilla; pero los discípulos no
sabían que era Jesús" (Jn, 21,4). Es una posibilidad para el hombre no
conocer al Señor, a pesar de múltiples manifestaciones a lo largo de la historia.
La Madre Laura
Montoya, viendo cómo tantos indígenas, lejos de los centros urbanos, vivían
desconociendo a Dios, se decidió a fundar la Congregación de las
Misioneras de María Inmaculada y Santa Catalina de Siena, para llevar la luz
del Evangelio a los habitantes de las selvas.
Esta Beata colombiana se
sintió madre espiritual de los indígenas, a los que quiso mostrar el amor de
Dios. Sus tiempos no fueron fáciles, pues las tensiones sociales ensangrentaban
también entonces su noble patria. Inspirándonos en su mensaje pacificador, le
pedimos hoy que la amada Colombia goce pronto de paz, de justicia y de progreso
integral.
["Quando già era
l'alba Gesù si presentò sulla riva, ma i discepoli non si erano accorti che era
Gesù" (Gv 21, 4).
È possibile per l'uomo non conoscere il Signore, nonostante le sue molteplici
manifestazioni nel corso della storia. Madre Laura
Montoya vedendo come tanti indigeni, lontani dai centri urbani,
vivevano senza conoscere Dio, decise di fondare la Congregazione delle Suore
Missionarie di Maria Immacolata e di Santa Caterina da Siena, al fine di
portare la luce del Vangelo agli abitanti delle selve.
Questa Beata colombiana si sentì madre spirituale degli indigeni, ai quali ha
voluto mostrare l'amore di Dio. I suoi tempi non furono facili, poiché le
tensioni sociali insanguinavano anche allora la sua nobile patria. Ispirandoci
al suo messaggio pacificatore, le chiediamo oggi che l'amata Colombia possa
presto godere della pace, della giustizia e del progresso integrale.]
4. En el Evangelio hemos
escuchado la triple pregunta de Jesús a Pedro: "¿Me amas?". Esta
misma pregunta Cristo dirige a los hombres y mujeres de todas las épocas. Los
cristianos deben responder con firmeza y prontitud a los proyectos que Él tiene
sobre cada uno. Así sucedió en la vida de la Beata Guadalupe
García Zavala, mexicana, que renunciando al matrimonio, se dedicó al
servicio de los más pobres, necesitados y enfermos, y fundó por eso la Congregación
de las Siervas de Santa Margarita María y de los Pobres.
Con una fe profunda, una
esperanza sin límites y un gran amor a Cristo, Madre Lupita buscó la propia
santificación desde el amor al Corazón de Jesús y la fidelidad a la Iglesia. De
este modo vivió el lema que dejó a sus hijas: "Caridad hasta el sacrificio
y constancia hasta la muerte".
[Nel Vangelo abbiamo
ascoltato la triplice domanda di Gesù a Pietro: "Mi ami?".
Questa stessa domanda Cristo la rivolge agli uomini e alle donne di tutte le
epoche. I cristiani devono rispondere con fermezza e prontezza ai progetti che
Egli ha su ciascuno di noi. Così accadde nella vita della Beata Guadalupe
García Zavala, messicana, che rinunciando al matrimonio, si dedicò al
servizio dei più poveri, dei bisognosi e degli infermi, fondando a tal fine la
Congregazione delle Ancelle di Santa Margherita Maria e dei più Poveri.
Con fede profonda, speranza sconfinata e grande amore per Cristo, Madre Lupita
cercò la propria santificazione a partire dall'amore per il Cuore di Gesù e
dalla fedeltà alla Chiesa. In questo modo visse il motto che lasciò alle sue
Figlie: "Carità fino al sacrificio e costanza fino alla morte".]
5. "Manifestare
l’amore di Dio ai piccoli, ai poveri, ad ogni uomo, in ogni parte della terra":
questo è stato l’impegno della beata Nemesia
Valle nel corso di tutta la sua esistenza. Questo insegnamento essa
lascia particolarmente alle sue consorelle, le Suore della Carità di Santa
Giovanna Antida Thouret, come pure ai fedeli dell’Arcidiocesi di Torino. E’
l’esempio di una santità luminosa, protesa alle alte vette della perfezione
evangelica, e che si traduce nei semplici gesti della vita quotidiana
interamente spesa per Dio.
La nuova Beata continua a
ripetere a noi tutti: "La santità non consiste nel fare molte cose o
nel farne di grandi … Santo è chi si consuma al proprio posto ogni giorno, per
il Signore".
6. El Señor dice a Pedro
de manera decidida y tajante: "Sígueme". También Sor
Eusebia Palomino, de las Hijas de María Auxiliadora, oyó un día la llamada
de Dios y respondió a través de una intensa espiritualidad y una profunda
humildad en su vida diaria. Como buena salesiana, estuvo animada por el amor a
la Eucaristía y a la Virgen. Lo importante para ella era amar y servir; el
resto no contaba, fiel a la máxima salesiana del "da mihi animas, caetera
tolle".
Con la radicalidad y la
coherencia de sus opciones, Sor Eusebia Palomino Yenes traza un camino
fascinador y exigente de santidad para todos nosotros y muy especialmente para
los jóvenes de nuestro tiempo.
[Il Signore dice a Pietro
in modo deciso e incisivo: "Seguimi". Anche Suor
Eusebia Palomino, delle Figlie di Maria Ausiliatrice, sentì un giorno
la chiamata di Dio e rispose attraverso un'intensa spiritualità e una profonda
umiltà nella vita quotidiana. Da buona salesiana, fu animata dall'amore per
l'Eucaristia e per la Vergine. L'importante per lei era amare e servire; il
resto non contava, fedele alla massima salesiana del "da mihi animas,
caetera tolle".
Con la radicalità e la coerenza delle sue scelte, Suor Eusebia Palomino Yenes
tracciò un cammino attraente ed esigente di santità per tutti noi e soprattutto
per i giovani del nostro tempo.]
7. "Tu amas-Me?"
- pergunta Jesus a Simão Pedro. Este responde: «Tu sabes tudo, Senhor, bem
sabes que Te amo». A vida da Beata
Alexandrina Maria da Costa pode resumir-se neste diálogo de amor.
Investida e abrasada por estas ânsias de amor, não quer negar nada ao seu
Salvador: de vontade forte, tudo aceita para mostrar que O ama. Esposa de
sangue, revive misticamente a paixão de Cristo e oferece-se como vítima pelos
pecadores, recebendo a força da Eucaristia que se torna o único alimento dos
seus últimos treze anos de vida.
Pela esteira da Beata
Alexandrina, expressa na trilogia "sofrer, amar, reparar", os
cristãos podem encontrar estímulo e motivação para nobilitar tudo o que a vida
tenha de doloroso e triste com a prova maior de amor: sacrificar a vida por
quem se ama.
["Mi ami tu? "
domanda Gesù a Simon Pietro. Egli risponde: "Certo, Signore, tu lo
sai che ti amo". La vita della Beata
Alexandrina Maria da Costa può riassumersi in questo dialogo d'amore.
Permeata e ardente di queste ansie d'amore, non vuole negare nulla al suo
Salvatore: dalla forte volontà, accetta tutto per dimostrargli che lo
ama. Sposa di sangue, rivive misticamente la passione di Cristo e si offre come
vittima per i peccatori, ricevendo la forza dall'Eucaristia che diventa l'unico
alimento dei suoi ultimi tredici anni di vita.
Nell'esempio della Beata Alexandrina, espresso nella trilogia "soffrire,
amare, riparare", i cristiani possono trovare lo stimolo e la motivazione
per nobilitare tutto ciò che la vita ha di doloroso e triste attraverso la
prova d'amore più grande: sacrificare la vita per chi si ama.]
8. "Certo Signore,
tu lo sai che ti amo" (Gv 21,15). Come Pietro, come gli Apostoli
sulle rive del lago di Tiberiade, anche questi nuovi Beati hanno fatto propria,
portandola alle estreme conseguenze, questa semplice ma incisiva professione di
fede e di amore. L’amore verso Cristo è il segreto della santità!
Carissimi Fratelli e
Sorelle, seguiamo l’esempio di questi Beati! Offriamo, come loro, una
testimonianza coerente di fede e di amore nella presenza viva e operante del
Risorto!
© Copyright 2004 -
Libreria Editrice Vaticana
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/homilies/2004/documents/hf_jp-ii_hom_20040425_beatifications.html
SANTA
MESSA E CANONIZZAZIONI
OMELIA DEL SANTO PADRE
FRANCESCO
Piazza San Pietro
VII Domenica di Pasqua, 12 maggio 2013
Cari fratelli e sorelle!
In questa settima
Domenica del Tempo di Pasqua ci siamo radunati con gioia per celebrare una
festa della santità. Rendiamo grazie a Dio che ha fatto risplendere la sua
gloria, la gloria dell’Amore, sui Martiri di Otranto, su Madre Laura Montoya e
su Madre María Guadalupe García Zavala. Saluto tutti voi che siete venuti per
questa festa – dall’Italia, dalla Colombia, dal Messico, da altri Paesi –
e vi ringrazio!
Vogliamo guardare ai
nuovi Santi alla luce della Parola di Dio proclamata. Una Parola che ci ha
invitato alla fedeltà a Cristo, anche fino al martirio; ci ha richiamato
l’urgenza e la bellezza di portare Cristo e il suo Vangelo a tutti; e ci ha
parlato della testimonianza della carità, senza la quale anche il martirio e la
missione perdono il loro sapore cristiano.
Gli Atti degli
Apostoli, quando ci parlano del diacono Stefano, il protomartire, insistono nel
dire che egli era un uomo “pieno di Spirito Santo” (6,5; 7,55). Che significa
questo? Significa che era pieno dell’Amore di Dio, che tutta la sua persona, la
sua vita era animata dallo Spirito di Cristo risorto, tanto da seguire Gesù con
fedeltà totale, fino al dono di sé.
Oggi la Chiesa propone
alla nostra venerazione una schiera di martiri, che furono chiamati insieme
alla suprema testimonianza del Vangelo, nel 1480. Circa ottocento persone,
sopravvissute all’assedio e all’invasione di Otranto, furono decapitate nei
pressi di quella città. Si rifiutarono di rinnegare la propria fede e morirono
confessando Cristo risorto. Dove trovarono la forza per rimanere fedeli?
Proprio nella fede, che fa vedere oltre i limiti del nostro sguardo umano,
oltre il confine della vita terrena, fa contemplare «i cieli aperti» - come
dice santo Stefano – e il Cristo vivo alla destra del Padre. Cari amici,
conserviamo la fede che abbiamo ricevuto e che è il nostro vero tesoro, rinnoviamo
la nostra fedeltà al Signore, anche in mezzo agli ostacoli e alle
incomprensioni; Dio non ci farà mai mancare forza e serenità.
Mentre veneriamo i
Martiri di Otranto, chiediamo a Dio di sostenere tanti cristiani che, proprio
in questi tempi e in tante parti del mondo, adesso, ancora soffrono violenze, e
dia loro il coraggio della fedeltà e di rispondere al male col bene.
Il secondo pensiero lo
possiamo ricavare dalle parole di Gesù che abbiamo ascoltato nel Vangelo:
«Prego per quelli che crederanno in me mediante la loro parola: perché tutti
siano una cosa sola; come tu, Padre, sei in me e io in te, siano anch’essi in
noi» (Gv 17,20). Santa Laura Montoya è stata strumento di evangelizzazione
prima come insegnante e poi come madre spirituale degli indigeni, ai quali
infuse speranza, accogliendoli con l’amore appreso da Dio e portandoli a Lui
con una efficacia pedagogica che rispettava la loro cultura e non si
contrapponeva ad essa. Nella sua opera di evangelizzazione Madre Laura si fece
veramente tutta a tutti, secondo l’espressione di san Paolo (cfr 1Cor 9,22).
Anche oggi le sue figlie spirituali vivono e portano il Vangelo nei luoghi più
reconditi e bisognosi, come una sorta di avanguardia della Chiesa.
Questa prima santa nata
nella bella terra colombiana ci insegna ad essere generosi con Dio, a non
vivere la fede da soli - come se fosse possibile vivere la fede in modo isolato
-, ma a comunicarla, a portare la gioia del Vangelo con la parola e la
testimonianza di vita in ogni ambiente in cui ci troviamo. In qualsiasi luogo
in cui viviamo, irradiare questa vita del Vangelo! Ci insegna a vedere il volto
di Gesù riflesso nell’altro, a vincere indifferenza e individualismo, che
corrodono le comunità cristiane e corrodono il nostro cuore, e ci insegna ad accogliere
tutti senza pregiudizi, senza discriminazioni, senza reticenze, con amore
sincero, donando loro il meglio di noi stessi e soprattutto condividendo con
loro ciò che abbiamo di più prezioso, che non sono le nostre opere o le nostre
organizzazioni, no! Quello che abbiamo di più prezioso è Cristo e il suo
Vangelo.
Infine, un terzo
pensiero. Nel Vangelo di oggi, Gesù prega il Padre con queste parole: «Io ho
fatto conoscere loro il tuo nome e lo farò conoscere, perché l’amore con il
quale mi hai amato sia in essi e io in loro» (Gv 17,26). La fedeltà dei
martiri fino alla morte e la proclamazione del Vangelo a tutti si radicano,
hanno la loro radice nell’amore di Dio effuso nei nostri cuori per mezzo dello
Spirito Santo (cfr Rm 5,5), e nella testimonianza che dobbiamo dare
di questo amore nella nostra vita quotidiana. Santa María Guadalupe García
Zavala lo sapeva bene. Rinunciando a una vita comoda – quanto danno arreca la
vita comoda, il benessere; l’”imborghesimento” del cuore ci paralizza –,
rinunciando a una vita comoda per seguire la chiamata di Gesù, insegnava ad
amare la povertà, per poter amare di più i poveri e gli infermi. Madre Lupita
si inginocchiava sul pavimento dell’Ospedale davanti agli ammalati e agli
abbandonati per servirli con tenerezza e compassione. E questo si chiama:
“toccare la carne di Cristo”. I poveri, gli abbandonati, gli infermi, gli
emarginati sono la carne di Cristo. E Madre Lupita toccava la carne di Cristo e
ci ha insegnato questo modo di agire: non vergognarsi, non avere paura, non
provare ripugnanza a “toccare la carne di Cristo”! Madre Lupita aveva capito
che cosa significa questo “toccare la carne di Cristo”. Anche oggi le sue
figlie spirituali cercano di riflettere l’amore di Dio nelle opere di carità,
senza risparmiare sacrifici e affrontando con mitezza, con perseveranza
apostolica (hypomon?), sopportando con coraggio qualunque ostacolo.
Questa nuova Santa
messicana ci invita ad amare come Gesù ci ha amato, e questo comporta non
chiudersi in se stessi, nei propri problemi, nelle proprie idee, nei propri
interessi, in questo piccolo mondo che ci arreca tanto danno, ma uscire e
andare incontro a chi ha bisogno di attenzione, di comprensione, di aiuto, per
portagli la calorosa vicinanza dell’amore di Dio, attraverso gesti di delicatezza,
di affetto sincero e di amore.
Fedeltà a Cristo e al suo
Vangelo, per annunciarlo con la parola e con la vita, testimoniando l’amore di
Dio con il nostro amore, con la nostra carità verso tutti: sono luminosi esempi
ed insegnamenti che ci offrono i Santi proclamati oggi, ma che suscitano anche
domande alla nostra vita cristiana: Come io sono fedele a Cristo? Portiamo con
noi questa domanda, per pensarla durante la giornata: come io sono fedele a
Cristo? Sono capace di “far vedere” la mia fede con rispetto, ma anche con
coraggio? Sono attento agli altri, mi accorgo di chi è nel bisogno, vedo in
tutti fratelli e sorelle da amare? Chiediamo, per intercessione della Beata
Vergine Maria e dei nuovi Santi, che il Signore riempia la nostra vita
con la gioia del suo amore. Così sia.
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : https://www.vatican.va/content/francesco/it/homilies/2013/documents/papa-francesco_20130512_omelia-canonizzazioni.html
Laura Montoya
Upegui (1874-1949)
Madre Laura Montoya
Upegui, trovandosi nella Basilica di San Pietro nel mese di novembre dellÂ’anno
1930, dopo una fervida preghiera eucaristica, scrive: “Provai un grande
desiderio di avere tre lunghe vite: una per dedicarla allÂ’adorazione, lÂ’altra
per trascorrerla nelle umiliazioni e la terza per le missioni; ma,
nellÂ’offrire al Signore questi impossibili desideri, mi sembrò troppo poco
condurre una vita per le missioni e gli offrii il desiderio di avere un milione
di vite per sacrificarle nelle missioni tra gli infedeli! Però, rimase molto
triste! Ed io ho ripetuto molto al Signore dalla mia anima questa saetta: Che
io muoia al vedere che niente sono e che ti voglio!”
Questa grande donna che
così scrive, Madre Laura Montoya, maestra delle missioni in America Latina,
serva della verità e della luce del Vangelo, nacque a Jericó, Antioquia,
piccolo paese colombiano, il 26 maggio 1874, da Juan de la Cruz Montoya e
Dolores Upegui, una famiglia profondamente cristiana. Ricevette lÂ’acqua
rigeneratrice del Battesimo quattro ore dopo la nascita. Il sacerdote le impose
il nome di Maria Laura di Gesù. Aveva due anni quando suo padre fu assassinato,
nella cruenta guerra fratricida per difendere la religione e la patria. Lasciò
la moglie e i tre figli nellÂ’abbandono e dura povertà, a causa della confisca
dei beni da parte dei suoi nemici. Dalle labbra di sua madre, Laura apprese il
perdono e a rendere forte il suo carattere con cristiani sentimenti.
Fin dai suoi primi anni,
la sua vita fu ricca di incomprensioni e dolori. Seppe cosa significasse
soffrire come povera orfana, mendicando affetto tra i suoi stessi familiari.
Accettando con amore il sacrificio, dominò le difficoltà del cammino. LÂ’azione
dello Spirito di Dio e la lettura spirituale specialmente della Sacra
Scrittura, la condussero lungo le vie dellÂ’orazione contemplativa, la
penitenza ed il desiderio di farsi religiosa nel chiostro carmelitano. Aveva
sete di Dio e voleva arrivare a Lui “come una palla di cannone”.
Questa donna ammirabile
cresce senza studi, per le difficoltà causate dalla povertà e per gli
spostamenti dovuti alla sua condizione di orfana, fino allÂ’età di 16 anni
quando entra nella “Normale de Institutoras” di Medellín, per diventare
maestra elementare ed in questo modo guadagnarsi il sostentamento quotidiano.
Nonostante ciò, diventa una persona colta nel suo tempo, una pedagoga di
valore, una formatrice delle generazioni cristiane, scrittrice di stile puro e
piacevole, mistica profonda per la sua esperienza di orazione
contemplativa.
Nel 1914, appoggiata da
monsignor Maximiliano Crespo, vescovo di Santa Fe de Antioquia, fonda una
famiglia religiosa: “Le Missionarie di Maria Immacolata e Santa Caterina da
Siena”, opera religiosa che rompe con i modelli e le strutture insufficienti
per condurre a compimento il suo ideale missionario come lo esprime nella sua
Autobiografia: Avevo bisogno di donne intrepide, valorose, infiammate
nellÂ’amore di Dio, che potessero assimilare la loro vita a quella dei poveri
abitanti della selva, per condurli verso Dio.
MAESTRA CATECHISTA DEGLI
INDIOS. La sua professione di maestra la portò attraverso varie popolazioni di
Antioquia e poi al Collegio dellÂ’Immacolata a Medellín. Nel suo magistero non
si contenta del sapere umano, ma espone magistralmente la dottrina del Vangelo.
Forma con la parola e lÂ’esempio il cuore dei suoi discepoli, nellÂ’amore alla
Eucaristia e nei valori cristiani. In un momento della sua traiettoria come
maestra, si sente chiamata a realizzare quello che lei chiamava “l’Opera
degli indios”: nel 1907, trovandosi nella città di Marinilla, scrive: “mi
vidi in Dio e come se mi avvolgesse con la sua paternità facendomi madre, nel
modo più intenso, degli infedeli. Mi arrecavano dolore come veri figli”. Questo
fuoco dÂ’amore la spinge ad un lavoro eroico al servizio degli indigeni delle
selve dellÂ’America.
Cerca risorse umane,
fomenta lo zelo missionario tra le sue discepole, sceglie cinque compagne alle
quali appicca il fuoco apostolico della sua anima. Accettando anticipatamente i
sacrifici, le umiliazioni, le prove e le contraddizioni che sarebbero
sopraggiunte, accompagnate da sua madre Doloritas Upegui, il gruppo delle
“Missionarie catechiste degli indios” lasciò Medellín per Dabeiba il 5 maggio
1914. Partono verso lÂ’ignoto, per aprirsi una strada nella fitta selva. Vanno,
non con la forza delle armi, ma con la debolezza femminile appoggiata nel
Crocifisso e sostenuta da un grande amore per Maria la Madre e Maestra di
questa Opera missionaria. “Ella, la Signora Immacolata mi attrasse in
modo tale che mi è impossibile pensare che non sia Ella il centro della mia
vita”. La cella carmelitana, oggetto delle sue ansie al tempo della sua
gioventù, le sembrò troppo fredda dinanzi a quelle selve popolate da esseri
umani immersi nellÂ’infedeltà, ma amati teneramente da Dio. “Sento la
suprema impotenza del mio niente ed il supremo dolore di vederti sconosciuto,
come un peso che mi opprime”.
Comprende la dignità
umana e la vocazione divina dellÂ’indigeno. Vuole inserirsi nella sua cultura,
vivere come essi nella povertà, semplicità e umiltà ed in questo modo abbattere
il muro della discriminazione razziale che avevano alcuni leaders civili e
religiosi del suo tempo. La solidità delle sue virtù fu provata e purificata
dallÂ’incomprensione e dal disprezzo di coloro che lÂ’attorniavano, per i
pregiudizi e le accuse di alcuni prelati della chiesa che non compresero in
quel momento, quello stile di essere “religiose capre”, secondo la loro
espressione, andate per lÂ’anelito di estendere la fede e la conoscenza di Dio
fino ai più remoti ed inaccessibili luoghi, offrendo una catechesi viva del
Vangelo. La sua Opera missionaria ruppe gli schemi, lanciando le donne come
missionarie nellÂ’avanguardia dellÂ’evangelizzazione nellÂ’America Latina.
L’ardente “SITIO”- Ho sete- di Cristo nella Croce, la spinge a soddisfare
questa sete del crocifisso: “Quanta sete ho! Sete di soddisfare la vostra
Signore! Comunicandoci abbiamo unito due ansie: Voi della gloria di vostro
Padre ed io del vostro cuore Eucaristico! Voi di venire a me ed io di andare a
Voi”.
Donna di ideali avanzati,
elegge come cella la selva aggrovigliata e come tabernacolo la natura andina, i
boschi e i ruscelli, lÂ’esuberante vegetazione nella quale incontra Dio. Scrive
alle Suore: “Non vi è tabernacolo ma natura; sebbene la presenza di Dio
sia diversa, sta nelle due parti e lÂ’amore deve essere cercato e trovarlo dove
vuole che si incontri”.
Scrive per esse le “Voci
Mistiche”, ispirata alla contemplazione della natura ed altri libri come il
Direttorio o guida di perfezione, che aiutano le Suore a vivere in armonia la
vita apostolica e quella contemplativa. La sua Autobiografia è unÂ’opera somma,
libro di confidenze intime, esperienza delle sue angustie, desolazioni ed
ideali, vibrazioni della sua anima al contatto con la divinità, trasmissione
delle sue lotte titaniche per portare a compimento la sua vocazione
missionaria. Lì mostra la sua “pedagogia dellÂ’amore”, pedagogia
adattata alla mentalità dellÂ’indigeno, che le permette di addentrarsi nella
cultura e nel cuore dellÂ’indio e del nero del nostro continente.
Madre Laura centra la sua
Ecclesiologia nellÂ’amore e nellÂ’obbedienza alla Chiesa. Vive per la Chiesa
che ama svisceratamente e per estendere le sue frontiere non teme difficoltà,
sacrifici, umiliazioni e calunnie.
Questa instancabile
missionaria, trascorse nove anni sulla sedia a rotelle senza lasciare il suo
apostolato della parola e della penna. Dopo una lunga e penosa agonia, morì a
Medellín il 21 ottobre 1949. Alla sua morte lasciò estesa la sua Congregazione
Missionaria in 90 case distribuite in tre paesi, con un numero di 467
religiose. Attualmente le Missionarie lavorano in 19 paesi distribuite in
America, Africa ed Europa.
Per tutto quello che
visse, fece e significò Madre Laura nella sua epoca e per tutto ciò che
continuò a significare per la società, la Congregazione e la Chiesa, oggi la
Congregazione da lei fondata è colma di allegria nel vedere concretizzato e
concluso il suo processo di Beatificazione, aperto il 4 luglio 1963, nella
cappella della Curia Arcivescovile di Medellín, in cui fu nominato il tribunale
ecclesiastico perché ricercasse diligentemente gli scritti della Serva di Dio
Laura Montoya Upegui, istruisse il processo informativo sulla fama di santità,
virtù in generale e possibili miracoli realizzati dalla Serva di Dio. Oggi questo
processo durato quaranta anni è giunto al culmine, quando a Roma lo scorso 7
luglio, nella sala Clementina, S.S. Giovanni Paolo II, alla presenza dei membri
della Congregazione delle Cause dei Santi e dei Postulatori delle rispettive
cause, promulgò il decreto sul miracolo per la beatificazione di Madre Laura
Montoya Upegui.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20040425_montoya_it.html
Den hellige Laura Montoya
Upegui (1874-1949)
Minnedag: 21.
oktober
Den hellige Laura Montoya
Upegui ble født den 26. mai 1874 i Jericó i Antioquia i Colombia i Sør-Amerika.
Hun ble døpt fire timer etter fødselen og fikk navnet Maria Laura de Jesús. Hun
var den andre av tre barn av Juan de la Cruz Montoya og Dolores Upegui, i en
dypt kristen, men fattig familie. Men da Laura var bare to år gammel, ble faren
i den blodige borgerkrigen myrdet i forsvaret av religionen og fedrelandet. Han
etterlot hustruen og de tre barna i dyp fattigdom, ettersom fienden beslagla
alt de eide. Men i en slik tid av sorg og tap ga Lauras mor et eksempel på
kristen tilgivelse og styrke som datteren alltid skulle huske og bære med seg.
Etter farens død ble
Laura sendt for å bo hos sine besteforeldre på morssiden, som bodde på gården
«La Vivora» i nærheten av Amalfi. Fra hennes første år var hennes liv rikt på
uforståeligheter og smerter. Hun visste hva det ville si å lide som fattig og
farløs, mens hun tryglet om kjærlighet fra familien. Hun aksepterte med
kjærlighet offeret som dominerte hennes vanskelige vei. Guds ånds inngripen og
åndelig lesning, spesielt av Skriften, førte henne på den kontemplative bønnens
og botens vei. Bestemoren var dypt religiøs og ga datterdatteren en utmerket
oppdragelse, og det i en slik grad at hun pugget katekismen, og i juli 1881
mottok hun sin første kommunion i en alder av syv år. Hun skulle senere si at
hun fra det øyeblikket begynte sitt liv i bønn og hengivenhet til Det hellige
sakrament.
Laura gikk på
barneskolene i Aná og i Amalfi, hvor hennes mor arbeidet som lærer. Videre
skolegang var egentlig ikke mulig på grunn av fattigdommen, men da hun var
seksten år gammel, bestemte moren at hun trengte datteren for å hjelpe familien
i deres økonomiske vanskeligheter, så hun ba Laura om å utdanne seg til lærer.
Til tross for sin manglende utdannelse ble hun opptatt på Normale de
Institutoras i Medellín med det formål å bli grunnskolelærer. Hun utmerket
seg til og med blant medelevene med sine gode karakterer.
Laura ble en dyktig lærer
og oppdrager av kristne generasjoner. Først arbeidet hun som lærer flere steder
i fattigkvarterene i Antioquia Medellín og deretter ble hun direktør for Colegio
de La Inmaculada i Medellín, som i 1906 ble stengt på grunn av
bakvaskelser mot direktør Laura. Fra 1907 til 1913 underviste hun i La Ceja,
Marinilla og Medellín. Hun nøyde seg ikke med å gi elevene akademisk kunnskap,
men søkte å utbre evangeliets lære og verdier. Hun følte seg også tiltrukket av
et religiøst liv, og hun ønsket å bli nonne i et karmelittkloster. Men samtidig
vokste ønsket om å bringe evangeliet til alle jordens hjørner, til dem som
aldri hadde møtt Jesus Kristus.
I 1914 grunnla hun en
religiøs kongregasjon med støtte fra biskop Maximiliano Crespo av Santa Fe de
Antioquia, «Misjonssøstre av Den uplettede Maria og den hellige Katarina av Siena» (Hermanas
Misioneras de Maria Inmaculada y Santa Catalina de Siena), nå «Misjonærer av
Moder Laura» (Misioneras de la Madre Laura – MML). Hun tok
ordensnavnet Laura av St. Katarina av Siena.
Hennes
kall var å arbeide blant indianerne, landets urbefolkning i jungelen. Den 5.
mai 1914 forlot hun Medellín for å dra til Dabeiba del Uraba sammen med fem
ledsagere og sin mor Dolores. De ønsket å bli en del av indianernes kultur og
leve som dem i fattigdom, enkelhet og ydmykhet, og på den måten rive ned murene
av rasediskriminering som preget noen sivile og religiøse ledere på den tiden.
I løpet av sine år med
religiøst liv underviste, assisterte og beskyttet Laura de innfødte, og hun
forsvarte dem overfør de sivile myndighetene og nybyggere som ønsket å overta
deres land, Hun brukte gjeldende lovgivning for å bevare deres kultur og
umistelige rettigheter. Med sine skrifter rettet mot regjeringen støttet hun
også urfolkets eiendomsrett til det enorme territoriet som hadde tilhørt dem i
mange århundrer før europeerne «oppdaget» og erobret Amerika.
Den 16. november 1916 kom
den første kirkelige godkjennelse av hennes institutt, 1. januar 1917 avla hun
sine første løfter, og den 18. desember 1924 avla hun sine evige løfter. I 1914
ble hun valgt til den første generalsuperior for kongregasjonen, som hun ledet
til 1929 og senere fra 1938 til sin død.
Fra hennes penn kom ulike
skrifter som Cartas Missionales y Aventura de Dabeiba, historiske arbeider
som Lampos de luz Proyecciones de un corazòn Humano-divino, verker
som Visitas Eucaristicas, Manual de Oraciones og Voces Misticas
de la Naturaleza fungerte som støtte for bønnen til sine misjonsdøtre.
Verker som Constituciones, Circulares og Directorio presenterer
hennes kongregasjons åndelige og kanoniske struktur. Laura skrev også flere
artikler for bladet hun grunnla, Rivista Alma. Her beskriver hun skjebnen
til de innfødte og inviterer til å dyrke en kristen samvittighet som
interesserte seg for dem. Det er også bevart tusenvis av brev til kirkelige og
sivile myndigheter i flere land, til prester, ordensfolk og legfolk som skrev
til henne. Hennes selvbiografi er hennes viktigste verk, skrevet etter forslag
fra claretinerpateren Esteban Le Doussal, er en bok av personlige betroelser.
Der viser hun sin «kjærlighetens pedagogikk» tilpasset de innfødtes mentalitet.
Etter først å ha arbeidet
i prefekturet Dabeiba, hvor hun påbegynte et apostolat blant indianere i
regionen Urabá, måtte hun etter ti år forlate regionen fordi myndighetene ikke
godkjente deres måte å være religiøse og misjonær på. Faktisk brøt hennes
misjonsarbeid med den tradisjonelle formen, med kvinner som misjonærer i første
rekke i evangeliseringen i Latin-Amerika. Senere grunnla hun i bispedømmet
Santa Rosa de Osos generalatet og novisiatet, som imidlertid måtte forlates
nesten umiddelbart på grunn av visse vanskeligheter. Deretter flyttet hun til
bispedømmet Santa Fe de Antioquia, og til slutt, i 1940, fant hun en endelig
plass i Medellín.
Den utrettelige
misjonæren Moder Laura tilbrakte sine siste ni år i rullestol uten å forlate
sitt ordets og pennens apostolat. Etter en lang og smertefull sykdom døde hun
den 21. oktober 1949 i Medellín, 75 år gammel. Hennes misjonskongregasjon besto
da av 467 søstre i nitti hus i tre land. I dag arbeider kongregasjonen i nitten
land i Amerika, Afrika og Europa. Hennes grav befinner seg i Carrera 92 No 34 D
43, Barrio Belencito i Medellín i Antioquia i Colombia.
Hennes saligkåringsprosess
ble åpnet den 4. juli 1963 i kapellet i den erkebiskoppelige kurie i Medellín.
Den 22. januar 1991 ble hennes «heroiske dyder» anerkjent og hun fikk
tittelen Venerabilis («Ærverdig»). Den 7. juli 2003 undertegnet den
salige pave Johannes
Paul II (1978-2005) dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som
godkjente et mirakel på hennes forbønn. Det gjaldt en 86-årig kreftsyk kvinne
som i 1994 ble fullstendig helbredet etter Moder Lauras forbønn. Den 25. april
2004 ble hun saligkåret av paven på Petersplassen i Roma.
Den 20. desember 2012
undertegnet pave Benedikt
XVI (2005-13) dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som godkjente
et nytt mirakel på hennes forbønn. I et konsistorium den 11. februar 2013
godkjente pave Benedikt XVI planene for helligkåringen av flere nye helgener,
som ble berammet til søndag 12. mai. Disse var Laura Montoya Upegui samt De 800 martyrene fra
Otranto og Maria Guadalupe
Garcia Zavala SSMMP. Men denne nyheten ble stilt fullstendig i skyggen
da paven sjokkerte de forsamlede kardinalene med å kunngjøre på latin at han
aktet å abdisere den 28. februar.
Hennes minnedag er
dødsdagen 21. oktober.
Kilder: Resch
(B5), Patron Saints SQPN, vatican.va, EWTN/OR, Zenit - Kompilasjon og
oversettelse: p.
Per Einar Odden
Opprettet: 7. juli 2005
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/lmontoya
CEREMONIA DE
BEATIFICACIÓN DE SEIS SIERVOS DE DIOS
HOMILÍA DEL SU SANTIDAD
JUAN PABLO II
Plaza de San Pedro
Domingo 25 de abril de 2004
1. "Sabían bien que
era el Señor" (Jn 21, 12): así expresa el evangelista san Juan la
reacción de alegría de los discípulos al reconocer al Señor resucitado. Jesús
se les manifiesta después de una noche de duro e infructuoso trabajo en el lago
de Tiberíades. Confiando en su palabra, echan la red en el agua y sacan a la
orilla una "multitud de peces" (Jn 21, 6).
Como los Apóstoles,
también nosotros quedamos asombrados ante la riqueza de las maravillas que Dios
realiza en el corazón de los que confían en él. Durante esta celebración
eucarística contemplamos lo que realizó en seis nuevos beatos: en el
presbítero Augusto
Czartoryski; en cuatro religiosas: Laura
Montoya, María
Guadalupe García Zavala, Nemesia
Valle y Eusebia
Palomino Yenes; y en una laica: Alejandrina
María da Costa. Son ejemplos elocuentes de cómo el Señor transforma la
existencia de los creyentes, cuando uno se fía de él.
2. "¡Qué deseables
son tus moradas, Señor de los ejércitos! Mi alma se consume y anhela los atrios
del Señor. (...) Vale más un día en tus atrios que mil en mi casa" (Sal 84,
2. 11). El beato Augusto Czartoryski escribió estas palabras del
Salmo como lema de su vida en el recordatorio de su primera misa. En ellas se
encierra el embelesamiento de un hombre que, siguiendo la voz de la llamada,
descubre la belleza del ministerio sacerdotal. Resuena en ellas el eco de las
diversas opciones que debe hacer todo aquel que descubre la voluntad de Dios y
desea cumplirla. Augusto Czartoryski, joven príncipe, elaboró un método eficaz
de discernimiento de los designios divinos.
En la oración presentaba a Dios todos sus interrogantes y dudas, y luego, con
espíritu de obediencia, seguía los consejos de sus directores espirituales. Así
descubrió su vocación a llevar una vida pobre para servir a los más humildes.
Ese mismo método le permitió hacer durante toda su vida unas opciones con las
que —como podríamos decir hoy— realizó de modo heroico los designios de la
Providencia divina.
Quiero proponer el
ejemplo de su santidad sobre todo a los jóvenes, que hoy buscan el modo de
descubrir la voluntad de Dios para su vida y desean proceder cada día
fielmente, según la Palabra divina. Queridos jóvenes amigos, aprended del beato
Augusto a pedir ardientemente en la oración la luz del Espíritu Santo y
directores espirituales sabios, a fin de que conozcáis el plan divino para
vuestra vida y podáis avanzar siempre por el camino de la santidad.
3. "Estaba ya
amaneciendo cuando Jesús se presentó en la orilla; pero los discípulos no
sabían que era Jesús" (Jn 21, 4). Es una posibilidad para el hombre
no conocer al Señor, a pesar de múltiples manifestaciones a lo largo de la
historia. La madre Laura Montoya, viendo cómo tantos indígenas, lejos de
los centros urbanos, vivían desconociendo a Dios, se decidió a fundar la congregación
de las Misioneras de María Inmaculada y Santa Catalina de Siena, para llevar la
luz del Evangelio a los habitantes de las selvas.
Esta beata colombiana se
sintió madre espiritual de los indígenas, a los que quiso mostrar el amor de
Dios. Sus tiempos no fueron fáciles, pues las tensiones sociales ensangrentaban
también entonces su noble patria. Inspirándonos en su mensaje pacificador, le
pedimos hoy que la amada Colombia goce pronto de paz, de justicia y de progreso
integral.
4. En el evangelio hemos
escuchado la triple pregunta de Jesús a Pedro: "¿Me amas?". Esta
misma pregunta Cristo la dirige a los hombres y mujeres de todas las épocas.
Los cristianos deben responder con firmeza y prontitud a los proyectos que él
tiene sobre cada uno. Así sucedió en la vida de la beata Guadalupe García
Zavala, mexicana, que, renunciando al matrimonio, se dedicó al servicio de los
más pobres, necesitados y enfermos, y fundó por eso la congregación de las
Siervas de Santa Margarita María y de los Pobres.
Con una fe profunda, una
esperanza sin límites y un gran amor a Cristo, Madre Lupita buscó la propia
santificación desde el amor al Corazón de Jesús y la fidelidad a la Iglesia. De
este modo vivió el lema que dejó a sus hijas: "Caridad hasta el sacrificio
y constancia hasta la muerte".
5. "Manifestar el
amor de Dios a los humildes, a los pobres, a todo hombre, en toda la
tierra": este fue el compromiso de la beata Nemesia Valle durante
toda su vida. Deja esta enseñanza particularmente a sus hermanas, las Hermanas
de la Caridad de Santa Juana Antida Thouret, así como a los fieles de la
archidiócesis de Turín. Es el ejemplo de una santidad luminosa, que tiende a
las elevadas cumbres de la perfección evangélica, y que se traduce en los
gestos sencillos de la vida diaria entregada totalmente por Dios.
La nueva beata sigue
repitiéndonos a todos: "La santidad no consiste en hacer muchas cosas o en
hacer cosas grandes. (...) Santo es quien se consume en su lugar, cada día, por
el Señor".
6. El Señor dice a Pedro
de manera decidida y tajante: "Sígueme". También sor Eusebia
Palomino, de las Hijas de María Auxiliadora, oyó un día la llamada de Dios y respondió
a través de una intensa espiritualidad y una profunda humildad en su vida
diaria. Como buena salesiana, estuvo animada por el amor a la Eucaristía y a la
Virgen. Lo importante para ella era amar y servir; el resto no contaba, fiel a
la máxima salesiana del "da mihi animas, caetera tolle".
Con la radicalidad y la
coherencia de sus opciones, sor Eusebia Palomino Yenes traza un camino
fascinador y exigente de santidad para todos nosotros y muy especialmente para
los jóvenes de nuestro tiempo.
7. "¿Me amas?",
pregunta Jesús a Simón Pedro. Este responde: "Señor, tú lo sabes todo; tú
sabes que te quiero". La vida de la beata Alejandrina María da Costa puede
resumirse en este diálogo de amor. Impregnada y abrasada por estos deseos de
amor, no quiso negar nada a su Salvador: con voluntad fuerte, lo acepta todo
para mostrar que lo ama. Esposa de sangre, revive místicamente la pasión de
Cristo y se ofrece como víctima por los pecadores, recibiendo la fuerza de la
Eucaristía, que se convierte en el único alimento de sus últimos trece años de
vida.
En el ejemplo de la beata
Alejandrina, expresado en la trilogía "sufrir, amar y reparar", los
cristianos pueden encontrar estímulo y motivación para ennoblecer todo lo que
la vida tiene de doloroso y triste con la mayor prueba de amor: sacrificar la
vida por quien se ama.
8. "Sí, Señor, tú
sabes que te quiero" (Jn 21, 15). Como Pedro, como los Apóstoles a
orillas del lago de Tiberíades, también estos nuevos beatos hicieron suya,
llevándola hasta sus últimas consecuencias, esta sencilla pero incisiva
profesión de fe y amor. El amor a Cristo es el secreto de la santidad.
Amadísimos hermanos y
hermanas, sigamos el ejemplo de estos beatos. Como ellos, demos un testimonio
coherente de fe y de amor en la presencia viva y operante del Resucitado.
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SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/es/homilies/2004/documents/hf_jp-ii_hom_20040425_beatifications.html
HOMILÍA DEL SANTO PADRE
FRANCISCO
Plaza de San Pedro
VII Domingo de Pascua 12 de mayo de 2013
Queridos hermanos y
hermanas:
En este séptimo domingo
del Tiempo Pascual, nos reunimos con alegría para celebrar una fiesta de la
santidad. Damos gracias a Dios que ha hecho resplandecer su gloria, la gloria
del Amor, en los Mártires de Otranto, la Madre Laura Montoya y la Madre María
Guadalupe García Zavala. Saludo a todos los que habéis venido a esta fiesta —de
Italia, Colombia, México y otros países— y os lo agradezco. Miremos a los
nuevos santos a la luz de la Palabra de Dios que ha sido proclamada. Una
palabra que nos invita a la fidelidad a Cristo, incluso hasta el martirio; nos
ha llamado a la urgencia y la hermosura de llevar a Cristo y su Evangelio a
todos; y nos ha hablado del testimonio de la caridad, sin la cual, incluso el
martirio y la misión pierden su sabor cristiano.
1. Los Hechos de los
Apóstoles, cuando hablan del diácono Esteban, el protomártir, insisten en decir
que él era un hombre «lleno del Espíritu Santo» (6,5; 7,55). ¿Qué significa
esto? Significa que estaba lleno del amor de Dios, que toda su persona, su
vida, estaba animada por el Espíritu de Cristo resucitado hasta el punto de
seguir a Jesús con fidelidad total, hasta hasta la entrega de sí mismo.
Hoy la Iglesia propone a
nuestra veneración una multitud de mártires, que en 1480 fueron llamados juntos
al supremo testimonio del Evangelio. Casi 800 personas, supervivientes del
asedio y la invasión de Otranto, fueron decapitadas en las afueras de la
ciudad. No quisieron renegar de la propia fe y murieron confesando a Cristo
resucitado. ¿Dónde encontraron la fuerza para permanecer fieles? Precisamente
en la fe, que nos hace ver más allá de los límites de nuestra mirada humana,
más allá de la vida terrena; hace que contemplemos «los cielos abiertos» –como
dice san Esteban – y a Cristo vivo a la derecha del Padre. Queridos amigos,
conservemos la fe que hemos recibido y que es nuestro verdadero tesoro,
renovemos nuestra fidelidad al Señor, incluso en medio de los obstáculos y las
incomprensiones. Dios no dejará que nos falten las fuerzas ni la serenidad.
Mientras veneramos a los Mártires de Otranto, pidamos a Dios que sostenga a
tantos cristianos que, precisamente en estos tiempos, ahora, y en tantas partes
del mundo, todavía sufren violencia, y les dé el valor de ser fieles y de
responder al mal con el bien.
2. La segunda idea la
podemos extraer de las palabras de Jesús que hemos escuchado en el Evangelio:
«Ruego por los que creerán en mí por la palabra de ellos, para que sean uno,
como tú, Padre, en mí y yo en ti, que ellos también lo sean en nosotros» (Jn 17,20).
Santa Laura Montoya fue instrumento de evangelización primero como maestra y
después como madre espiritual de los indígenas, a los que infundió esperanza,
acogiéndolos con ese amor aprendido de Dios, y llevándolos a Él con una eficaz
pedagogía que respetaba su cultura y no se contraponía a ella. En su obra de
evangelización Madre Laura se hizo verdaderamente toda a todos, según la
expresión de san Pablo (cf. 1 Co 9,22). También hoy sus hijas
espirituales viven y llevan el Evangelio a los lugares más recónditos y
necesitados, como una especie de vanguardia de la Iglesia.
Esta primera santa nacida
en la hermosa tierra colombiana nos enseña a ser generosos con Dios, a no vivir
la fe solitariamente —como si fuera posible vivir la fe aisladamente—, sino a
comunicarla, a irradiar la alegría del Evangelio con la palabra y el testimonio
de vida allá donde nos encontremos. En cualquier lugar donde estemos, irradiar
esa vida del Evangelio. Nos enseña a ver el rostro de Jesús reflejado en el
otro, a vencer la indiferencia y el individualismo, que corroe las comunidades
cristianas y corroe nuestro propio corazón, y nos enseña a acoger a todos sin
prejuicios, sin discriminación, sin reticencia, con auténtico amor, dándoles lo
mejor de nosotros mismos y, sobre todo, compartiendo con ellos lo más valioso
que tenemos, que no son nuestras obras o nuestras organizaciones, no. Lo más
valioso que tenemos es Cristo y su Evangelio.
3. Por último, una
tercera idea. En el Evangelio de hoy, Jesús reza al Padre con estas palabras:
«Les he dado a conocer y les daré a conocer tu nombre, para que el amor que me
tenías esté en ellos y yo en ellos» (Jn 17,26). La fidelidad hasta la
muerte de los mártires, la proclamación del Evangelio a todos se enraízan,
tienen su raíz, en el amor de Dios, que ha sido derramado en nuestros corazones
por el Espíritu Santo (cf. Rm 5,5), y en el testimonio que hemos de
dar de este amor en nuestra vida diaria. Santa Guadalupe García Zavala lo sabía
bien. Renunciando a una vida cómoda —cuánto daño hace la vida cómoda, el
bienestar; el aburguesamiento del corazón nos paraliza— y, renunciando a una
vida cómoda para seguir la llamada de Jesús, enseñaba a amar la pobreza, para
poder amar más a los pobres y los enfermos. Madre Lupita se arrodillaba en el
suelo del hospital ante los enfermos y ante los abandonados para servirles con
ternura y compasión. Y esto se llama «tocar la carne de Cristo». Los pobres,
los abandonados, los enfermos, los marginados son la carne de Cristo. Y Madre
Lupita tocaba la carne de Cristo y nos enseñaba esta conducta: no
avergonzarnos, no tener miedo, no tener repugnancia a tocar la carne de Cristo.
Madre Lupita había entendido qué significa eso de «tocar la carne de Cristo».
También hoy sus hijas espirituales buscan reflejar el amor de Dios en las obras
de caridad, sin ahorrar sacrificios y afrontando con mansedumbre, con
constancia apostólica (hypomonē), soportando con valentía cualquier obstáculo.
Esta nueva santa mexicana
nos invita a amar como Jesús nos ha amado, y esto conlleva no encerrarse en uno
mismo, en los propios problemas, en las propias ideas, en los propios
intereses, en ese pequeño mundito que nos hace tanto daño, sino salir e ir al
encuentro de quien tiene necesidad de atención, compresión y ayuda, para
llevarle la cálida cercanía del amor de Dios, a través de gestos concretos de
delicadeza, de afecto sincero y de amor.
Fidelidad a Jesucristo y
a su Evangelio, para anunciarlo con la palabra y con la vida, dando testimonio
del amor de Dios con nuestro amor, con nuestra caridad hacia todos: los santos
que hemos proclamado hoy son ejemplos luminosos de esto, y esto nos ofrecen sus
enseñanzas, pero también cuestionan nuestra vida de cristianos: ¿Cómo es mi
fidelidad al Señor? Llevemos con nosotros esta pregunta para pensarla durante
la jornada: ¿Cómo es mi fidelidad a Cristo? ¿Soy capaz de «hacer ver» mi fe con
respeto, pero también con valentía? ¿Estoy atento a los otros? ¿Me percato del
que padece necesidad? ¿Veo a los demás como hermanos y hermanas a los que debo
amar? Por intercesión de la Santísima Virgen María y de los nuevos santos,
pidamos que el Señor colme nuestra vida con la alegría de su amor. Así sea.
Copyright © Dicastero per
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SOURCE : https://www.vatican.va/content/francesco/es/homilies/2013/documents/papa-francesco_20130512_omelia-canonizzazioni.html
Santa Laura di Santa Caterina da
Siena
Restos
mortales de la Madre Laura. Misa en acción de gracias, Catedral Metropolitana
de Medellín.
Priests
venerating her relics in the Metropolitan Cathedral of Medellín
Laura Montoya (1874-1949)
La Madre Laura Montoya
Upegui, estando aquí, en la Basílica de San Pedro en el mes de noviembre del
año 1930, después de una viva oración eucarística escribe: «Tuve
fuerte deseo de tener tres largas vidas: La una para dedicarla a la adoración,
la otra para pasarla en las humillaciones y la tercera para las misiones; pero
al ofrecerle al Señor estos imposibles deseos, me pareció demasiado poco una
vida para las misiones y le ofrecí el deseo de tener un millón de vidas para
sacrificarlas en las misiones entre infieles! Mas, ¡he quedado muy triste! y le
he repetido mucho al Señor de mi alma esta saetilla: ¡Ay! Que yo me muero al
ver que nada soy y que te quiero!».
Esta gran mujer que así
escribe, la Madre Laura Montoya, maestra de misión en América Latina, servidora
de la verdad y de la luz del Evangelio, nació en Jericó, Antioquia, pequeña
población colombiana, el 26 de Mayo de 1874, en el hogar de Juan de la Cruz Montoya
y Dolores Upegui, una familia profundamente cristiana. Recibió las aguas
regeneradoras del Bautismo cuatro horas después de su nacimiento. El sacerdote
le dio el nombre de María Laura de Jesús. Dos años tenía Laura cuando su
padre fue asesinado, en cruenta guerra fratricida por defender la religión y la
patria. Dejó a su esposa y sus tres hijos en orfandad y dura pobreza, a causa
de la confiscación de los bienes por parte de sus enemigos. De labios de
su madre, Laura aprendió a perdonar y a fortalecer su carácter con cristianos
sentimientos.
Desde sus primeros años,
su vida fue de incomprensiones y dolores. Supo lo que es sufrir como pobre
huérfana, mendigando cariño entre sus mismos familiares. Aceptando con amor el
sacrificio, fue dominando las dificultades del camino. La acción del Espíritu
de Dios y la lectura espiritual especialmente de la Sagrada Escritura, la
llevaron por los caminos de la oración contemplativa, penitencia y el
deseo de hacerse religiosa en el claustro carmelitano. Tenía sed de Dios y
quería ir a El “como bala de cañón ”.
Esta mujer admirable
crece sin estudios, por las dificultades de pobreza e itinerancia a causa de su
orfandad, hasta la edad de 16 años cuando ingresa en la Normal de Institutoras
de Medellín, para ser maestra elemental y de esta manera ganarse el
sustento diario. Sin embargo, llega a ser una erudita en su tiempo, una
pedagoga connotada, formadora de cristianas generaciones, escritora castiza de
alto vuelo y sabroso estilo, mística profunda por su experiencia de oración
contemplativa.
En 1914, apoyada por
monseñor Maximiliano Crespo, obispo de Santa Fe de Antioquia, funda una
familia religiosa: Las Misioneras de María Inmaculada y Santa Catalina de Sena,
obra religiosa que rompe moldes y estructuras insuficientes para llevar a cabo
su ideal misionero según lo expresa en su Autobiografía: Necesitaba mujeres
intrépidas, valientes, inflamadas en el amor de Dios, que pudieran asimilar su
vida a la de los pobres habitantes de la selva, para levantarlos hacia Dios
MAESTRA CATEQUISTA DE LOS
INDIOS
Su profesión de
maestra la llevó por varias poblaciones de Antioquia y luego al Colegio
de La Inmaculada en Medellín. En su magisterio no se contenta con el
saber humano sino que expone magistralmente la doctrina del Evangelio. Forma
con la palabra y el ejemplo el corazón de sus discípulas, en el amor a la
Eucaristía y en los valores cristianos. En un momento de su trayectoria como
maestra, se siente llamada a realizar lo que ella llamaba “la Obra de los
indios”: En 1907 estando en la población de Marinilla, escribe: “me vi en
Dios y como que me arropaba con su paternidad haciéndome madre, del modo más
intenso, de los infieles. Me dolían como verdaderos hijos”. Este fuego de amor
la impulsa a un trabajo heroico al servicio de los indígenas de las
selvas de América.
Busca recursos humanos,
fomenta el celo misionero entre sus discípulas, escoge cinco compañeras a
quienes prende el fuego apostólico de su propia alma. Aceptando de antemano los
sacrificios, humillaciones, pruebas y contradicciones que se ven venir,
acompañadas por su madre Doloritas Upegui, el grupo de “Misioneras catequistas
de los indios” sale de Medellín hacia Dabeiba el 5 de Mayo de 1914. Parten
hacia lo desconocido, para abrirse paso en la tupida selva. Van, no con
la fuerza de las armas, sino con la debilidad femenina apoyada en el Crucifijo
y sostenida por un gran amor a María la Madre y Maestra de esta Obra misionera.
“Ella, la Señora Inmaculada me atrajo de tal modo, que ya me es imposible pensar
siquiera en que no sea Ella como el centro de mi vida”. La celda
carmelitana, objeto de sus ansias en el tiempo de su juventud, le pareció
demasiado fría ante aquellas selvas pobladas de seres humanos sumidos en la
infidelidad, pero amados tiernamente por Dios. “Siento la suprema impotencia
de mi nada y el supremo dolor de verte desconocido, como un peso que me
agobia”.
Comprende la dignidad
humana y la vocación divina del indígena. Quiere insertarse en su cultura,
vivir como ellos en pobreza, sencillez y humildad y de esta manera derribar el
muro de discriminación racial que mantenían algunos líderes civiles
y religiosos de su tiempo. La solidez de su virtud fue probada y purificada por
la incomprensión y el desprecio de los que la rodeaban, por los prejuicios y
las acusaciones de algunos prelados de la iglesia que no comprendieron en su
momento, aquel estilo de ser “religiosas cabras”, según su expresión,
llevadas por el anhelo de extender la fe y el conocimiento de Dios hasta los
más remotos e inaccesibles lugares, brindando una catequesis vivencial del
Evangelio. Su Obra misionera rompió esquemas, para lanzar a la mujer como
misionera en la vanguardia de la evangelización en América latina. El
quemante “SITIO”- Tengo sed- de Cristo en la Cruz , la impulsa a saciar
esta sed del crucificado :”¡Cuánta sed tengo! ¡Sed de saciar la vuestra
Señor! Al comulgar nos hemos juntado dos sedientos: Vos de la gloria de vuestro
Padre y yo de la de vuestro corazón Eucarístico! Vos de venir a mí,
y yo de ir a Vos”
Mujer de avanzada, elige
como celda la selva enmarañada y como sagrario la naturaleza andina, los
bosques y cañadas, la exuberante vegetación en donde encuentra a Dios. Escribe
a las Hermanas: ”No tienen sagrario pero tienen naturaleza; aunque la
presencia de Dios es distinta, en las dos partes está y el amor debe saber
buscarlo y hallarlo en donde quiera que se encuentre.”
Redacta para ellas las
“Voces Místicas”, inspirada en la contemplación de la naturaleza,
y otros libros como el Directorio o guía de perfección, que ayudan a las
Hermanas a vivir en armonía entre la vida apostólica y la contemplativa. Su
Autobiografía es su obra cumbre, libro de confidencias íntimas,
experiencia de sus angustias, desolaciones e ideales, vibraciones de su
alma al contacto con la divinidad, vivencias de su lucha titánica
por llevar a cabo su vocación misionera. Allí muestra su “pedagogía del
amor”, pedagogía acomodada a la mente del indígena, que le permite adentrarse
en la cultura y el corazón del indio y del negro de nuestro continente.
La Madre Laura
centra su Eclesiología en el amor y la obediencia a la Iglesia. Vive para la
Iglesia a quien ama entrañablemente, y para extender sus fronteras no mide
dificultades, sacrificios, humillaciones y calumnias.
Esta infatigable
misionera, pasó nueve años en silla de ruedas sin dejar su apostolado de la
palabra y de la pluma. Después de una larga y penosa agonía, murió en Medellín
el 21 de octubre de 1949. A su muerte dejó extendida su Congregación de Misioneras
en 90 casas distribuidas en tres países, con un número de 467 religiosas. En la
actualidad las Misioneras trabajan en 19 países distribuidas en América,
África y Europa.
Por todo lo que vivió
hizo y significo la Madre Laura en su época y por todo lo que seguirá
significando para la sociedad, la Congregación y la Iglesia, hoy la
Congregación por ella fundada se llena de alegría al ver concretizado y
culminado su proceso de Beatificación, abierto el 4 de julio de 1963, en la
capilla de la Curia Arquidiocesana de Medellín, en el cual se nombró el
tribunal eclesiástico para buscar diligentemente los escritos de la
Sierva de Dios Laura Montoya Upegui, instruir el proceso informativo
sobre su fama de santidad, virtudes en general y posibles milagros realizados
por la Sierva de Dios. Hoy este proceso que duro cuarenta años ha llegado a su
culminación, cuando en Roma el pasado 7 de julio, en la sala Clementina, SS.
Juan Pablo II, en presencia de los miembros de la Congregación para las Causas
de los Santos y de los Postuladores de las respectivas causas, promulgo el
decreto de beatificación de la Madre Laura Montoya Upegui.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20040425_montoya_sp.html
Oración
oficial a Santa Laura Montoya Upegui
Oración para pedir la
intercesión de Santa Laura Montoya
Dios misericordioso,
que prodigaste
Tu Amor y Tus Dones a
Santa Laura Montoya,
haciéndola fiel discípula
de Tu Hijo y misionero
de los más pobres;
concédenos, por su intercesión,
que, movidos por la fuerza
de Tu Espíritu, anunciemos
a todos el Evangelio,
alcancemos el don de la paz
y si es Tu Voluntad,
encontremos ayuda en
nuestra necesidad.
Amén.
SOURCE : https://www.aciprensa.com/recurso/4343/santa-laura-montoya
Santa Laura Montoya
Mujer colombiana, quien
al descubrir que hombres y mujeres que ocultos en la selva, (los indios
primero y luego los afrodescendientes) vivian en extremas situaciones y que
tenían pocas probabilidades de conocer el AMOR del Padre Dios que quiere que
todos los hombres y mujeres, hijos e hijas suyos y hechura de sus manos a su
propia imagen y semejanza logren su plena realización. Funda la
Congregación de Misioneras de María Inmaculada y Santa Catalina de Sena (Madre
Laura), el 14 de mayo de 1914, en Dabeiba Antioquia-Colombia, comunidad
que fue concebida en la mente, corazón y alma de ésta pionera misionera en
América Latina.
La Madre Laura Montoya
Upegui, nació en Jericó, Antioquia, pequeña población colombiana, el 26 de Mayo
de 1874, en el hogar de Juan de la Cruz Montoya y Dolores Upegui, una familia
profundamente cristiana. Recibió el sacramento del Bautismo cuatro horas
después de su nacimiento. El Padre Evaristo Uribe, párroco de Jericó, le
dio el nombre de María Laura de Jesús. Dos años tenía Laura cuando su
padre fue asesinado, en cruenta guerra fratricida por defender la religión y la
patria. Dejó a su esposa y sus tres hijos en orfandad y dura pobreza, a causa
de la confiscación de los bienes por parte de sus enemigos. De labios de
su madre, Laura aprendió a perdonar y a fortalecer su carácter con cristianos
sentimientos. La idea, el conocimiento y el amor de Dios despuntaron en su alma
desde tierna edad en dos experiencias místicas a las ella llamó el Golpe del
hormiguero y el golpe del banco, las cuales relata en su autobiografía. Dios se
le dio a conocer en hondas experiencias trinitarias que la llevaron en continua
ascensión hasta las alturas de la mística. Así se expresa en sus años
postreros:
“Me parecía que mi ser se
quemaba y se encendía en un amor de adoración tal, que se iba destruyendo
al calor e impulsos de este amor”.
Ante el absoluto de Dios,
la Madre experimenta la nada de su ser de criatura:“Mi nada es mi descanso
delante de tu grandeza”. Característica de su espiritualidad es vivir en
perenne adoración.
Desde sus primeros años,
su vida fue de incomprensiones y dolores. Supo lo que es sufrir como pobre
huérfana, mendigando cariño entre sus mismos familiares. Aceptando con amor el
sacrificio, fue dominando las dificultades del camino. La acción del Espíritu
de Dios y la lectura espiritual especialmente de la Sagrada Escritura, la
llevaron por los caminos de la oración contemplativa, penitencia y el
deseo de hacerse religiosa en el claustro carmelitano. Tenía sed de Dios y
quería ir a El “como bala de cañón”.
Esta mujer admirable
crece sin estudios, por las dificultades de pobreza e itinerancia a causa de su
orfandad, hasta la edad de 16 años cuando ingresa en la Normal de Institutoras
de Medellín, para ser Maestra Elemental y de esta manera ganarse el
sustento diario. Sin embargo, llega a ser una erudita en su tiempo, una
pedagoga connotada, formadora de cristianas generaciones, escritora castiza de
alto vuelo y sabroso estilo, mística profunda por su experiencia de oración
contemplativa.
Santa Laura, experimentó
el dolor profundo de la terrible situación en la que se encontraban los
indígenas y afrodescendientes, a lo que llamó "MI LLAGA" bien
sabía ella, que estos hermanos y hermanas partían de este mundo sin conocer a
su Padre y Creador, al Dios que ansiosamente los esperaba para realizar a
plenitud de su obra y fin para el cual habían sido creados, para una vida
feliz, para la salvación eterna.
La gestación de la obra,
esperó el momento de su iniciación deseada con cinco compañeras y entre esas
cinco estaba su propia madre carnal doña Dolores Upegui. La Madre Laura, inició
la obra anhelada por la que suspiró tantos años, en medio de las dificultades,
contrariedades y hasta calumnias. Más tarde dicha obra fue acogida con
"alma, vida y corazón" por el Excelentísimo Monseñor Maximiliano
Crespo, Arzobispo de Santafé de Antioquia, aprobada, en medio de una naturaleza
que les brindó el dulce canto de las aves, el verdor de la vegetación robusta y
fuerte y con el calor del trópico de Dabeiba - Antioquia, Colombia, que
contagiaba alegría, gozo y esperanza.
En 1914 apoyada por
monseñor Maximiliano Crespo, obispo de Santa Fe de Antioquia, funda una
familia religiosa: Las Misioneras de María Inmaculada y Santa Catalina de Sena,
obra religiosa que rompe moldes y estructuras insuficientes para llevar a cabo
su ideal misionero según lo expresa en su Autobiografía: Necesitaba
mujeres intrépidas, valientes, inflamadas en el amor de Dios, que pudieran
asimilar su vida a la de los pobres habitantes de la selva, para levantarlos
hacia Dios
MAESTRA CATEQUISTA DE LOS
INDIOS
Su profesión de
maestra la llevó por varias poblaciones de Antioquia y luego al Colegio
de La Inmaculada en Medellín. En su magisterio no se contenta con el
saber humano sino que expone magistralmente la doctrina del Evangelio. Forma
con la palabra y el ejemplo el corazón de sus discípulas, en el amor a la
Eucaristía y en los valores cristianos. En un momento de su trayectoria como
maestra, se siente llamada a realizar lo que ella llamaba “la Obra de los
indios”: En 1907 estando en la población de Marinilla, escribe: “me vi en
Dios y como que me arropaba con su paternidad haciéndome madre, del modo más
intenso, de los infieles. Me dolían como verdaderos hijos” Este fuego de
amor la impulsa a un trabajo heroico al servicio de los indígenas de las
selvas de América.
“Un solo dolor y
una sola aspiración había en mi vida: ¡Dios ultrajado y no conocido y mi
ansia por darlo a conocer! Eso era cuanto se agitaba en mi alma desolada. No
tenía desolación propiamente mía. ¡Era la desolación de mi Dios desconocido!.
Mi alma ardía en el deseo de hacer algo grande porque mi Dios
fuera conocido y mi compasión por los infieles se hizo muy inferior a mi deseo
de ver a Dios conocido y amado como se merece”. Busca recursos humanos,
fomenta el celo misionero entre sus discípulas, escoge cinco compañeras a
quienes prende el fuego apostólico de su propia alma. Aceptando de antemano los
sacrificios, humillaciones, pruebas y contradicciones que se ven venir,
acompañadas por su madre Doloritas Upegui, el grupo de “Misioneras catequistas
de los indios” sale de Medellín hacia Dabeiba el 5 de Mayo de 1914. Parten
hacia lo desconocido, para abrirse paso en la tupida selva. Van, no con
la fuerza de las armas, sino con la debilidad femenina apoyada en el Crucifijo
y sostenida por un gran amor a María la Madre y Maestra de esta Obra misionera.
"Ella, la Señora Inmaculada me atrajo de tal modo, que ya me es imposible
pensar siquiera en que no sea Ella como el centro de mi vida. ”La celda
carmelitana, objeto de sus ansias en el tiempo de su juventud, le pareció
demasiado fría ante aquellas selvas pobladas de seres humanos sumidos en la
infidelidad, pero amados tiernamente por Dios. “Siento la suprema impotencia de
mi nada y el supremo dolor de verte desconocido, como un peso que me agobia”.
Comprende la
dignidad humana y la vocación divina del indígena. Quiere insertarse en su
cultura, vivir como ellos en pobreza, sencillez y humildad y de esta manera
derribar el muro de discriminación racial que mantenían algunos
líderes civiles y religiosos de su tiempo. La solidez de su virtud fue probada
y purificada por la incomprensión y el desprecio de los que la rodeaban, por
los prejuicios y las acusaciones de algunos prelados de la iglesia que no
comprendieron en su momento, aquel estilo de ser “religiosas cabras”, según su
expresión, llevadas por el anhelo de extender la fe y el conocimiento de Dios
hasta los más remotos e inaccesibles lugares, brindando una catequesis
vivencial del Evangelio. Su Obra misionera rompió esquemas, para lanzar a
la mujer como misionera en la vanguardia de la evangelización en América
latina. El quemante “SITIO”- Tengo sed- de Cristo en la Cruz, la impulsa
a saciar esta sed del crucificado :”¡Cuánta sed tengo! ¡Sed de saciar la
vuestra Señor! Al comulgar nos hemos juntado dos sedientos: Vos de la gloria de
vuestro Padre y yo de la de vuestro corazón Eucarístico! Vos de venir a
mí, y yo de ir a Vos”
Mujer de avanzada, elige
como celda la selva enmarañada y como sagrario la naturaleza andina, los
bosques y cañadas, la exuberante vegetación en donde encuentra a Dios. Escribe
a las Hermanas: ”No tienen sagrario pero tienen naturaleza; aunque la
presencia de Dios es distinta, en las dos partes está y el amor debe saber
buscarlo y hallarlo en donde quiera que se encuentre.”
Redacta para ellas las
“Voces Místicas”, inspirada en la contemplación de la naturaleza, y
otros libros como el Directorio o guía de perfección, que ayudan a las Hermanas
a vivir en armonía entre la vida apostólica y la contemplativa. Su Autobiografía
es su obra cumbre, libro de confidencias íntimas, experiencia de sus
angustias, desolaciones e ideales, vibraciones de su alma al contacto con
la divinidad, vivencias de su lucha titánica por llevar a cabo su
vocación misionera. Allí muestra su “pedagogía del amor”, pedagogía
acomodada a la mente del indígena, que le permite adentrarse en la cultura y el
corazón del indio y del negro de nuestro continente.
La Madre Laura
centra su Eclesiología en el amor y la obediencia a la Iglesia. Vive para la Iglesia
a quien ama entrañablemente, y para extender sus fronteras no mide
dificultades, sacrificios, humillaciones y calumnias.
“En cierto modo hay
dos vírgenes que conciben y ambas por obra del Espíritu Santo: María y la
Iglesia. María dio a luz a Jesús y la Iglesia a los santos, que son como
el reflejo de Jesús o sus imágenes vivas.”
Tiene una
mentalidad universal que la hace vivir sin fronteras, abarcando en su
celo el mundo entero:
“Oh santo Evangelio
fórmula pedagógica de Jesús, mi gran Maestro!, cuánto os amo y cómo quisiera
llevaros como antorcha sagrada a los últimos lugares o rincones del mundo.”
Esta infatigable
misionera, pasó nueve años en silla de ruedas sin dejar su apostolado de la
palabra y de la pluma. Después de una larga y penosa agonía, murió en Medellín
el 21 de octubre de 1949. A su muerte dejó extendida su Congregación de
Misioneras en 90 casas distribuidas en tres países, con un número de 467
religiosas.
Hoy sus hijas, miembros
de la Congregación que fundó hacen presencia en 21 países, distribuidas en
América, África y Europa. Impulsadas por el Espíritu Santo y fortalecidas
en las virtudes y caraceterís de santa Laura Montoya, primera santa colombiana,
como la:
Espontaneidad creadora: “Las
cosas naturales las he dejado pasar, sin que entren en la melodía de mi vida.
Al fin lo que pasa que pase- me he dicho siempre-desde aquel día que referí en
las primeras páginas de esta narración, cuando por primera vez me arrancó la
mano de Dios del lado de mi madre, es decir, cuando estando solo de cuatro años
de edad, me encontré por primera vez con el sacrifico”.
Vigor y fortaleza:
“No se el tiempo que estuve en este cerco de la Divinidad!. Desde entonces
parece que quedé confirmada en fortaleza, no como en fortaleza mía, sino como
con la de Dios. Así me figuro que será la que sienten los mártires…De aquí en
adelante, los intereses de Dios y sólo ellos embargaban todas las fuerzas de mi
alma” (Aut. 272,4)
Esta gran misionera pasó
a vivir su Pascua Eterna el 21 de octubre de 1949 en Medellín,
Antioquia-Colombia.
Fue beatificada por el
Papa Juan Pablo II, el 25 de abril de 2004 y canonizada por el Papa
Francisco el 12 de mayo de 2013.
SOURCE : https://madrelaura.org/santa-laura-montoya-/127/cod21/
Quién fue Laura Montoya
Upegui, la primera santa colombiana
LEDIS CARO D.
10 MAY 2013 - 12:01 AM
La primera santa de
Colombia fundó la Comunidad Misioneras de María Inmaculada y Santa Catalina de
Siena – Misioneras Lauristas-. Hasta hace unos cinco años, varias de sus
misioneras estuvieron en Cartagena, en la obra que ellas fundaron, el colegio
Madre Laura, en el barrio Piedra de Bolívar.
Su biografía y enseñanzas se han convertido en normas de vida no solo para sus
devotos, sino para todos aquellos que quieran trabajar por la obra de Dios, Ser
Supremo que todo lo puede y todo lo controla.Laura Montoya Upegui
Datos generales
Nombre : Laura
Montoya Upegui
Fecha de nacimiento :
25 de mayo de 1874
Nacionalidad : Colombiana
Ocupación : Misionera
Formación profesional :
Escuela Superior de Amalf
País de nacimiento :
Colombia
Ciudad de nacimiento :
Jericó
Fecha de fallecimiento :
21 de octubre de 1949
País de fallecimiento :
Colombia
Ciudad de fallecimiento :
Jericó
Familia : Dolores
Upegui (madre); Juan de la Cruz Montoya (Padre)
Biografía
Misionera antioqueña
(Jericó, mayo 26 de 1874 - Medellín, octubre 21 de 1949). Hija de Dolores
Upegui y Juan de la Cruz Montoya, médico y comerciante asesinado en Jericó, en
diciembre de 1876, cuando Laura apenas tenía dos años de edad; la muerte
prematura y repentina de su padre sumió a la familia en la pobreza. Su madre
tuvo que arreglárselas con ayuda de sus parientes para criar a tres hijos:
Carmelina, Juan de la Cruz y Laura. La infancia de Laura Montoya no fue muy
feliz. Sus abuelos decidieron, de mala gana, llevársela a vivir con ellos a su
finca cerca de Amalfi, y allí, dentro de un ambiente un poco hostil, aprendió a
gustar de su soledad. Al poco tiempo, su abuelo enfermó y ella se encargó de
cuidarlo hasta la muerte.
Estudios
La familia decidió, entonces,
que Laura, de 16 años, debía estudiar y graduarse de maestra para ayudar al
sustento de su madre y sus hermanos. Laura se trasladó a Medellín y se alojó en
un manicomio, donde antes trabajaba su tía, y asumió la dirección de la
institución; esta fue ocasión para manifestar su entereza y su carácter
emprendedor. Simultáneamente, consiguió una beca del gobierno y entró a
estudiar al Instituto Normal. En 1893 se graduó como maestra e inmediatamente
empezó a trabajar en la Escuela Superior de Amalfi. En 1895 fue trasladada a la
Escuela Superior de Fredonia, y al año siguiente, a Santo Domingo. En 1897 fue
nombrada vicedirectora, encargada de la disciplina, en un colegio de niñas
ricas en Medellín. El colegio se hizo famoso y Laura también.
Misión con los Indígenas
Guapa
A los 30 años, un
sacerdote amigo le propuso fundar un colegio en Jardín (Antioquia). Al
principio ella se rehusó, pero luego se entusiasmó, cuando el mismo sacerdote
le contó que cerca del pueblo vivían los indios de Guapa, a los que ella podría
visitar y ayudar con educación, medicinas, telas y provisiones. Los indios
fueron catequizados y bautizados, y Laura decidió dedicar el resto de su vida
al apostolado. Ahí comenzaron las oposiciones y enfrentamientos con la sociedad
y las autoridades eclesiásticas. Nadie podía entender que una mujer se dedicara
a ese tipo de labores. El arzobispo consideraba que Laura era un hervidero de
ideas liberales y trató por todos los medios de impedir su empresa misionera
con los indígenas de Antioquia. En 1910, Laura recurrió al presidente Carlos E.
Restrepo en busca de apoyo.
Su padre había sido un gran defensor de los indígenas, ella le explicó las
razones de su decisión y él prometió ayudarla. Preocupada por su ideal, acudió
a varias comunidades religiosas tratando de persuadir a las superioras para que
aceptaran misiones entre los indígenas. Ante la negativa, escribió una larga
carta al pontífice, en la que le exponía la situación de abandono y
marginamiento social, político, económico e incluso religioso en que se
encontraban los indígenas latinoamericanos. La respuesta le llegó en la
encíclica Lacrimabili statu, en la cual el Papa pedía a los obispos americanos
que velasen por el bien material, moral y espiritual de sus indígenas.
Inmediatamente, siguiendo el consejo del jesuita guatemalteco Luis Javier
Muñoz, Laura se puso en contacto con monseñor Maximiliano Crespo Rivera, obispo
de Antioquia, quien ofreció ayudarla en su misión con dineros de la Diócesis, e
incluso con recursos personales. El 4 de mayo de 1914, después de vencer muchas
dificultades, Laura emprendió, con cinco ayudantas, entre las que se encontraba
su madre, un viaje a Dabeiba (Antioquia). Allí, además de soportar calor,
hambre y trabajos pesados, enfrentó la oposición de los gamonales y caciques
katíos, quienes no podían entender la real intención de su obra. Más adelante,
en reconocimiento a su labor, la gobernación le ofreció un salario a ella y a
una de sus compañeras, como maestras de escuela de nativos, con estos ingresos
mantuvieron la comunidad, ya constituida bajo el nombre Congregación de
Misioneras de María Inmaculada y Santa Catalina de Siena.
Lucha con los
convencionalismos de la época
Para alcanzar su ideal y
realizar su misión, la Madre Laura y sus compañeras tuvieron que romper con
todos los convencionalismos de la época; sólo así lograron abrir un espacio a
la mujer, permitiéndole realizar tareas que hasta entonces estaban reservadas a
los hombres. Las misioneras no sólo pretendían dar educación a los indígenas,
sino ayudarlos en las labores agrícolas y en la atención de los enfermos y
desvalidos. En 1916, con el patrocinio de monseñor Crespo, la Santa Sede erigió
a la comunidad de la Madre Laura como Congregación Diocesana, reconocida como
la primera congregación misionera de Colombia, para difusión de la fe entre
indígenas y no cristianos.
En 1917, la Madre Laura emprendió camino con sus misioneras hacia San Pedro de
Uré, lugar desconocido ubicado en medio de la selva. Allí permanecieron casi un
año, hasta consolidar su obra. Cuando regresaron a Dabeiba, hacía poco había
sido constituida la prefectura apostólica. Su primer prefecto fue el padre José
Joaquín Arteaga, quien quiso revisar y cambiar el carisma de la Madre Laura y
sus misioneras para imponerles la regla de su orden. El prefecto pensaba que
las misioneras lauritas ya no eran necesarias y que él proveería
convenientemente el cuidado de los nativos. La Madre Laura acudió al obispo
para pedir su ayuda, pero éste le aconsejó abandonar todo y retirarse.
En 1940 las misioneras lauritas se trasladaron a Medellín, y allí pasó sus
últimos 9 años la Madre Laura, casi siempre sentada en una silla de ruedas, sin
poder visitar a sus indígenas. Murió el 21 de octubre de 1949, a los 75 años de
edad, sin alcanzar a ser testigo de la aprobación canónica de su congregación.
En 1953 la Madre Laura Montoya recibió el decreto de Alabanza; en 1964 se
inició la causa de su beatificación y en 1968 recibió la aprobación pontificia
definitiva. En 1991, la Madre Laura fue declarada Venerable. Actualmente, las
misioneras de la congregación que ella fundó, se encuentran en más de quince
países de América, Europa y África.
Beatificación
En 2004 fue declarada
beata de la Iglesia católica habiéndose conocido un milagro obrado por
intercesión suya. En diciembre de 2012 se dio a conocer el veredicto por parte
del grupo de evaluación del proceso de su canonización, según el cual, un
segundo milagro fue obrado por intercesión suya, con lo que se completaron los
requerimientos para su declaración como santa, lo que la convirtió en la
primera santa de nacionalidad colombiana. El papa Francisco inscribió su nombre
en el libro de los santos mediante la fórmula canónica en solemne con
celebración eucarística en la plaza de San Pedro el 12 de mayo de 2013
Claudia Umaña
Esta biografía fue tomada
de la Gran Enciclopedia de Colombia del Círculo de Lectores, tomo de
biografías.
Parientes
Juan de la Cruz Montoya
(Padre).
Dolores Upegui (Madre).
Noticias
20 de diciembre 2012:
"El Santo Padre
Benedicto XVI autorizó a la Congregación para las Causas de los Santos el
decreto por el cual próximamente la beata colombiana Laura de Jesús Montoya
será canonizada. El anuncio se realizó luego de que el Santo Padre recibiera la
mañana de este jueves al cardenal Angelo Amato, S.D.B., prefecto de la
Congregación para las Causas de los Santos. Con este paso, la beata se
convertirá en la primera Santa colombiana que fue fundadora de la congregación
de las Religiosas misioneras de la Bienaventurada Virgen María y de Santa
Catalina de Siena."
Noticia en la página de la Conferencia Episcopal de Colombia
12 Mayo 2013: El Papa proclama santa a la madre Laura
El papa Francisco
proclamó este domingo a los primeros santos de su pontificado: la monja
colombiana Laura Montoya y Upegui (1874-1949), la mexicana Guadalupe García
Zavala, conocida como madre Lupita (1878-1963) y 800 mártires italianos
asesinados en 1480 a manos de los otomanos.
El Espectador
12 de mayo 2013: Así proclamó el papa a la primera santa colombiana
El texto de lo que leyó
el Sumo Pontífice en la canonización de la religiosa. “La segunda idea la
podemos extraer de las palabras de Jesús que hemos escuchado en el Evangelio:
“ruego por los que creerán en mi por la palabra de ellos, para que sean uno,
como tú, Padre en mí y yo en ti, que ellos también lo sean en nosotros” (Juan
17,20). Santa Laura Montoya fue instrumento de evangelización primero como
maestra y después como madre espiritual de los indígenas, a los que infundió
esperanza, acogiéndolos con ese amor aprendido de Dios, y llevándolos a él con
una eficaz pedagogía que respetaba su cultura y no se contraponía a ella. En su
obra de evangelización Madre Laura se hizo verdaderamente toda a todos, según
la expresión de san Pablo. También hoy sus hijas espirituales viven y llevan el
Evangelio a los lugares más recónditos y necesitados, como una especia de
vanguardia de la Iglesia.
“Esta primera santa nacida en la hermosa tierra colombiana nos enseña a ser
generosos con Dios, a no vivir la fe solitariamente -como si fuera posible
vivir la fe aisladamente-, sino a comunicarla, a irradia la alegría del
Evangelio con la palabra y el testimonio de vida allá donde nos encontremos.
Nos enseña a ver el rostro de Jesús reflejado en el otro, a vencer la
indiferencia y el individualismo, acogiendo a todos sin prejuicios ni
reticencias, con auténtico amor, dándoles lo mejor de nosotros mismos y, sobre
todo, compartiendo con ellos lo más valioso que tenemos: Cristo y su
Evangelio”.
El
Tiempo
Bibliografia
Delleagiacom, S,G. Madre
Laura Montoya. Quito, Editorial Misioneras Seculares, s.f.
Mesa, C. E.M.F. La Madre
Laura (1874-1949). Trayectoria de su inquietud misionera. Colección Academia de
Historia Eclesiástica. Medellín, Editorial Zuluaga, s.f.
Mesa, C.E. (1986). La
Madre Laura. Medellín: Secretaría de Educación y Cultura de Antioquia,.
Misioneras de la Madre
Laura. (1992). Laura Montoya. Promotora de In educación popular. Bogotá:
Servicio Colombiano de Comunicación.
Enlaces relacionados en
Banrep cultural
[1] "Perseguida, etnógrafa y santa”. Laura
Montoya Upegui.
[2] Lea la reseña "Mujer excepcional y polémica.
Laura Montoya. Una antorcha de Dios en las selvas de América", escrita por
Patricia Tovar para el Boletín Cultural y Bibliográfico.
[3] Lea la reseña biográfica de Laura Montoya en el
libro La autobiografía en la literatura colombiana.
[4] Lea otra reseña biográfica de Laura Montoya en el
libro Notas biográficas de poetas de Colombia del siglo XX.
SOURCE : https://enciclopedia.banrepcultural.org/index.php?title=Laura_Montoya_Upegui
El alborozo que existe entre la feligresía católica es grande.
LA BIOGRAFÍA
Laura Montoya Upegui, la primera mujer colombiana en ostentar el título de
Santa, nació en Jericó, en el departamento de Antioquia, el 26 de mayo de 1874,
en el hogar conformado por Juan de la Cruz Montoya y Dolores Upegui Echavarría.
Su vida siempre estuvo signada por el dolor, la pobreza y toda clase de
acontecimientos desafortunados, los mismos que servirían más adelante para
templar su carácter y hacer de ella la mujer que la historia conoce: un ser que
se desvivió por los más desvalidos y por aquellos que, como los indígenas,
muchos creían que no tenían ni alma.
Según sus biógrafos, que son muchos, y entre los cuales se cuentan religiosas
que conforman la comunidad por ella fundada, a la edad de dos años, en plena
guerra civil de 1876, perdió a su papá, al defender éste sus principios
religiosos.
De allí en adelante, la infancia y adolescencia de Laura habría de cambiar
radicalmente, por cuanto todos los bienes de su familia, así como la de sus
vecinos de Jericó, fueron confiscados, comenzando su mamá, Dolores, a pasar
toda clase de penurias con sus tres hijos: Carmelita, Laura y Juan de la Cruz.
Trabajando de sol a sol; repudiadas y humilladas hasta por su propia familia;
pasando hambre y toda clase de necesidades, un día cualquier el abuelo materno
llamó a su hija con sus tres hijas para que se fueran a vivir en su finca,
donde las estrecheces continuaban. También seguía la antipatía que la niña
Laura despertaba entre algunos de sus familiares por su seriedad. Eso obligó a
que ella pasara buena parte del día en el campo. Como todo lo malo trae algo
bueno, esa circunstancia sirvió para que se volviera una persona contemplativa
y amante de la naturaleza.
A los siete años seguía sin estudiar y un día cualquiera, viendo un hormiguero,
descubrió cuál sería el sentido de su vida: “De repente fui como herida por un
rayo. Aquel rayo fue como un conocimiento de Dios que hoy después de tanto
estudiar y aprender no sé más de Dios que lo que supe entonces...”, dijo la
Madre Laura, según cuenta la hermana María de Betania, en su libro “¡Qué
mujer!”.
A los 16 años, sus conocimientos se limitaban a leer y escribir, los cuales
habían sido impartidos por su sufrida madre, pero siempre tuvo la preocupación
de que debía abrirse caminos para conseguir un pan digno para su familia. Así,
un día cualquiera, demostrando el carácter y su decisión para conseguir lo que
se proponía, se presentó ante la rectora de la Normal de Medellín, a quien le
expuso la necesidad que tenía de estudiar. Se le concedió, entonces, el permiso
para estudiar, pero en la biblioteca porque no tenía libros. Más tarde se hizo
acreedora a una beca estatal. Así logró terminar y salió como maestra,
A sus 20 años tomó a su madre y se fue a laborar a una escuela. “Una vez le oí
contar que a alguna amiga distante le puso un telegrama cuando recibió el
primer sueldo, diciéndole algo así como ‘Hoy primer almuerzo completo’. Su
amiga conocía sus privaciones y le había dicho: cuando logres llevar a tu mesa
la primera ración ganada con tu esfuerzo, me avisas para congratularme”, cuenta
la hermana María de Betania en su libro.
Su vida de maestra también estuvo sellada por el dolor, pero eso tampoco acabó
con su templanza. Mientras la vida iba pasando ella seguía empeñada en ser una
monja carmelita. Pero su camino estaba marcado para otra causa: ser misionera
en las selvas para rescatar del olvido a “los infieles”, o sus “llagas”, como
ella llamó a aquellas personas que vivían sin alimento espiritual y sin conocer
a Dios.
Desde que tuvo su primer encuentro místico con Dios, hizo proyectos para ver
cómo podía trabajar por esas almas, especialmente por los indios de Antioquia,
aunque sin dejar de pensar en el Carmelo. Supo que sería misionera en 1908,
cuando, acompañada por algunas amigas y por el sacerdote Ezequiel Pérez, viajó
a Guapá, vereda del Chocó.
Su trabajo misionero se vería fortalecido tiempo después cuando el Papa Pío X
escribió la encíclíca “Lacrimabili statu indorum”, en la que exhortó a la
Iglesia de América a interesarse por los indios y a abrir facilidades para el
trabajo con ellos.
Su obra misionera propiamente dicho la iniciaría en la población de Dabeiba,
con los indios Catíos, después de recibir la debida autorización del
Arzobispado de Medellín. Esta misión la inició el 5 de mayo de 1914. Para esa
misión también fue acompañada por mujeres piadosas que no tuvieron miedo de decirle
no a los sacrificios y a la aventura.
Su trabajo con los indios no sólo consistió en la evangelización, sino que los
ayudó a sentirse seres humanos.
“En la búsqueda de los indios esa incansable. Recuerdo que viajábamos una vez
por los tortuosos caminos de una misión de Urabá... El día había sido como eran
entonces los días de apostolado en las selvas: lomo de mula, sol calcinante,
poca comida, mucho entusiamo y ánimo en la búsqueda de los catíos”, relata la
hermana María de Betania.
A medida que su misión continuaba en las inhóspitas selvas, la Madre Laura
deseaba fundar centros misioneros, sin importarle las incomodidades o
dificultades. Tampoco le importó su precaria salud, ni para viajar a Roma para
buscar el decreto laudatorio para la comunidad que quería fundar. Como siempre
conseguía lo que se proponía, aún después de muerta, en 1968 el Papa Pablo VI
aprobó la comunidad de derecho ponfiticio Misioneras de María Auxiliadora y
Santa Catalina de Siena Madre Laura, o Lauritas, como se le conoce hoy en
día.
La Madre Laura, después de infatigables jornadas misionales, falleció en
Medellín el 21 de octubre de 1949. Al morir, su congregación tenía 467
religiosas y 93 novicias. Ayudó a fundar 122 casas, en donde se trabajaba con
22 tribus en tres países: Colombia, Venezuela y Ecuador. Hoy, ese trabajo
misionero está en 19 países del mundo y la comunidad ya suma mil religiosas.
La tradición oral que se conserva entre Las Lauritas la describen como una
mujer sencilla, con ingenuidad de niño y sumamente humilde. Están seguras que
se hubiera opuesto a todo el barullo que se ha armado por su beatificación (hoy
santificación), porque ella siempre quiso pasar desapercibida. Para ella, los
más importante de toda la creación eran los indios y los más desvalidos.
También están convencidas, y aunque la piel se les eriza de la emoción, que
ella desde antes que fuera beata los ayudaba desde el cielo, pero que ahora,
seguramente, podrá decir con más ahínco: “Yo tengo sed de calmar tu sed”.
SOURCE : https://www.eluniversal.com.co/cultural/2013/05/10/quien-fue-laura-montoya-upegui-la-primera-santa-colombiana/
Voir aussi : https://madrelaura.org/index.php