Portret
Ambrożego Traversariego
Portrait
painting of Ambrose Traversari
Pittore
Anonimo. Painting in Musei Civici di Monza, da sinistra in alto:
1-Ritratto
di vecchio ignoto 2-Ritratto di Antonio Tebaldeo 3-Ritratto di Alberto Magno
4-Ritratto di Giovanni Boccaccio 5-Ritratto di Jacopo Sadoleto 6-Ritratto di
Paolo Giovo 7-Ritratto di ignoto 8-Ritratto di Gasparo Contarini 9-Ritratto di
Ambrogio Traversari
Saint Ambroise Traversari
Abbé général des
Camaldules (+ 1439)
Florentin, il fit ses
études à Venise et est caractéristique des érudits de la Renaissance italienne,
écrivant surtout en grec, adonné aux sciences et fort savant dans la théologie.
A 24 ans, il entre dans la vie religieuse chez les Pères Camaldules de Sainte-Marie
des Anges de Florence où il constitua une importante bibliothèque. Il fut élu
abbé général de son Ordre.
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/104/Saint-Ambroise-Traversari.html
Nationalité : Italie
Né(e) à : Portico di Romagna, Forli , le 19/09/1386
Mort(e) à : Florence , le 20/10/1439
Biographie :
Ambroise Traversari, dit Ambroise le Camaldule, du nom de l'ordre dont il a été
abbé général
Ambrogio Traversari (en latin Ambrosius Traversarius, en français parfois
Ambroise le Camaldule), est un moine italien, prieur général de l'ordre
camaldule à partir de 1431, théologien, hagiographe, et aussi traducteur de
nombreux textes du grec au latin.
SOURCE : https://www.babelio.com/auteur/Ambroise-Camaldule/358175
Ambrogio Traversari ou
Ambroise le Camaldule
jeudi 20 janvier 2022,
par lucien jallamion
Ambrogio Traversari ou
Ambroise le Camaldule (1386-1439)
Moine italien-Prieur
général de l’ordre camaldule à partir de 1431-Théologien, hagiographe, et
traducteur
Il est issu de l’illustre
famille Traversari [1] de
Ravenne [2].
À 14 ans, il entre au couvent Sainte-Marie-des-Anges [3],
à Florence [4].
Il se fait rapidement connaître autant par sa piété que par ses dons
intellectuels et son ardeur pour l’étude.
Le grec étant à l’honneur
à Florence depuis que Manuel Chrysoloras l’y a enseigné, Ambrogio
apprend rapidement cette langue dans les années suivantes, en autodidacte selon
ses propres dires. Mais en 1406, le Grec Démétrios Scaranos se retire au
couvent Sainte-Marie-des-Anges. Si apparemment il n’a pas été le professeur de
grec d’Ambrogio, sa présence dans le même couvent n’a sûrement pas été
étrangère à la parfaite maîtrise de cette langue à laquelle le jeune moine est
parvenu.
Quant à Manuel
Chrysoloras, Ambrogio le rencontre à l’occasion des deux séjours qu’il fait à
Florence pendant l’été 1413 et en janvier-février 1414, et le vieux lettré
byzantin est impressionné par la culture bilingue du jeune moine ; il lui
adresse une longue lettre philosophique en grec sur le thème de l’amitié.
Ambrogio lui-même exprime
dans ses lettres la plus grande considération pour Chrysoloras, et de l’émotion
pour la bienveillance qu’il lui a témoignée ; en mars 1416, il demande
à Francesco Barbaro de lui trouver une copie de l’Échelle du
paradis de Jean Climaque , texte que Chrysoloras lui a conseillé
de lire en grec et qu’il veut aussi traduire en latin.
Il faut aussi signaler sa
proximité avec le riche érudit humaniste Niccolò Niccoli,
grand collectionneur tant de livres que d’objets antiques, l’un des pivots des
cercles humanistes de l’époque, qui lui ouvre sa bibliothèque et apprécie fort
sa connaissance du grec. Traversari devient son collaborateur intellectuel et
son conseiller spirituel, et leur étroite amitié dure jusqu’à la mort de
Niccoli, veillé par Traversari, en 1437.
Dans une lettre de 1433,
le moine affirme que le vieil humaniste le harcèle en permanence pour qu’il
poursuive son activité de traducteur des Pères de l’Église grecque en latin.
Traversari amène Niccoli à sa rapprocher du christianisme à la fin de sa vie,
et à communier à nouveau ; inversement, Niccoli l’introduit à la culture
humaniste et le met en relation suivie avec les cercles érudits de Florence,
notamment Leonardo
Bruni, et aussi Cosme de Médicis,
mais également de Rome et de Venise [5].
En 1423, le pape Martin V envoie
deux lettres, l’une au prieur du couvent Sainte-Marie-des-Anges, le Père
Matteo, l’autre à Traversari lui-même, exprimant son soutien au grand
développement des études patristiques [6] dans
cet établissement, et tout particulièrement au travail de traduction des Pères
grecs mené par Traversari.
Le pape a en vue les
négociations qu’il mène alors avec l’Église grecque, début 1423, son légat
Antoine de Massa est revenu de Constantinople [7] et
rapporte avec lui plusieurs manuscrits grecs qui seront confiés à Traversari
pour traduction.
En octobre 1431, le
nouveau pape Eugène
IV convoque un chapitre général de l’ordre camaldule [8],
sous la présidence du cardinal protecteur de l’ordre, avec au programme un état
des lieux de la corruption et la nécessité proclamée d’une réforme ; le
prieur général, accusé de détournements, est arrêté, incarcéré et contraint à
la démission ; Traversari est élu à sa place le 26 octobre avec le soutien
du cardinal-protecteur et du pape Eugène IV lui-même, dont il va devenir un
proche collaborateur.
Entre novembre 1431 et
l’été 1434, il entreprend une grande tournée d’inspection et de réforme des
établissements de l’ordre en Italie, dont il tient un journal en latin,
intitulé “Hodœporicon ou Itinerarium”, qui ne sera publié que bien plus
tard, en 1680, et deviendra le principal texte original légué par Traversari
avec sa correspondance.
En 1435, Traversari est
envoyé par le pape Eugène IV comme légat [9] auprès
du concile de Bâle [10],
où il défend avec intransigeance le principe de la primauté du pape, remise en
cause par les évêques de ce concile. Il négocie aussi avec l’empereur Sigismond. Il joue un
rôle important dans le transfert officiel du concile à Ferrare [11] le
18 septembre 1437, la raison invoquée étant d’accueillir les délégations des
Églises orientales pour mettre fin au schisme entre l’Orient et l’Occident
chrétiens.
Les Orientaux arrivent à
Ferrare en mars 1438, et le concile est à nouveau transféré à Florence en
janvier 1439 à cause d’une peste. C’est Ambrogio Traversari qui est chargé,
avec Basile
Bessarion, de rédiger le décret d’union des Églises qui est lu en grec et
en latin, le 6 juillet 1439, dans la cathédrale Santa Maria del Fiore [12].
Il meurt 3 mois plus
tard, à 53 ans, dans le couvent San Salvatore di Camaldoli de Florence, et
alors qu’Eugène IV s’apprêtait paraît-il à le nommer cardinal. Son corps est
transporté à l’ermitage de Camaldoli [13] où
il est enseveli.
En dehors de son “Hodœporicon”,
texte très important pour l’histoire de l’Italie de la Renaissance, il est
l’auteur de 2 traités de théologie, l’un sur l’eucharistie, l’autre sur la
procession du Saint-Esprit, point d’achoppement entre les Églises latine et
grecque, de plusieurs vies de saints, et d’une importante correspondance.
P.-S.
Source : Cet article
est partiellement ou en totalité issu du texte de Cécile Caby, « Culte
monastique et fortune humaniste : Ambrogio Traversari, vir illuster de
l’ordre camaldule », Mélanges de l’École française de Rome. Moyen Âge,
vol. 108, n°1, 1996
Notes
[1]
Les Traversari (ou domus Traversariorum, selon les chroniqueurs médiévaux) sont
une famille noble italienne. La dynastie voit son histoire principalement liée
à la ville de Ravenne qu’elle domina aux 12ème et 13ème siècles et fut rendue
célèbre non seulement par des chevaliers, ducs et capitaines, mais aussi par
des souveraines et reines, et par des prêtres, moines, évêques et saints. Des
Traversari ont aussi été poètes, écrivains, peintres et musiciens. Saint
Romuald, né en 952, était le fils du duc Sergio degli Onesti, de Ravenne, et de
Traversara Traversari qui était la fille de Teodoro Traversari, fils de Paolo
1er Traversari ; il se fit moine bénédictin et fonda en 1012 la maison
religieuse de Camaldoli qui donna son nom à l’ordre des Camaldules. L’étang
Traversari créé à proximité est également historiquement important.
[2]
Ravenne est une ville italienne de la province de Ravenne en Émilie-Romagne.
Elle est considérée comme la capitale mondiale de la mosaïque. Ravenne fut une
cité de première importance au tournant de l’Antiquité et du Moyen Âge. En 402,
pendant le règne d’Honorius, elle fut, du fait de sa position stratégique plus
favorable, élevée au rang de capitale de l’Empire romain d’Occident en lieu et
place de Milan, trop exposée aux attaques terrestres des barbares. Son port de
grande capacité, sur l’Adriatique, la mettait en communication aisée avec
Constantinople, capitale de l’Empire romain d’Orient. La cité continua d’être
le centre de l’Empire d’Occident jusqu’à la chute de celui-ci en 476. Elle
devint alors la capitale du royaume d’Italie d’Odoacre, puis à partir de 493
celle du royaume des Ostrogoths, sous Théodoric le Grand, qui englobait
l’Italie, la Rhétie, la Dalmatie et la Sicile. En 540, sous le règne de
Justinien 1er, Ravenne fut conquise par le général de l’Empire d’orient
Bélisaire ; elle fut ensuite reconquise par les Ostrogoths avant d’être à
nouveau reprise par le général de l’Empire d’orient Narsès en 552. C’est pour
contrer le danger né de l’invasion des Lombards en Italie à partir de 568, que
Ravenne devint le siège de l’exarchat byzantin d’Italie, par décision de
l’empereur Maurice. La concentration de tous les pouvoirs civils et militaires
entre les mains de l’exarque, représentant personnel de l’empereur byzantin
favorisa, à long terme, l’émancipation des territoires du nord de l’Italie
vis-à-vis du pouvoir impérial. Ravenne fut prise en 752 par Aistolf, roi des
Lombards. Deux ans après, Pépin le Bref, roi des Francs, la lui enleva et la
donna au Saint-Siège.
[3]
Le couvent Sainte-Marie-des-Anges est un ancien couvent de Florence, situé sur
la via degli Alfani. Ayant été un des plus importants et des plus riches de
Florence, il comprend d’importantes créations architecturales et picturales du
17ème siècle s’inspirant de la Renaissance italienne. Supprimé comme les autres
lieux des ordres monastiques par Napoléon en 1808, sa destination devient
communale. Ses bâtiments hébergent aujourd’hui la Faculté de Lettres et de
Philosophie de l’Université de Florence.
[4]
Florence est la huitième ville d’Italie par sa population, capitale de la
région de Toscane et siège de la ville métropolitaine de Florence. Berceau de
la Renaissance en Italie, capitale du royaume d’Italie entre 1865 et 1870
[5]
Venise est une ville portuaire du nord-est de l’Italie, sur les rives de la mer
Adriatique. Elle s’étend sur un ensemble de 121 petites îles séparées par un
réseau de canaux et reliées par 435 ponts. Située au large de la lagune vénète,
entre les estuaires du Pô et du Piave, Venise est renommée pour cette
particularité, ainsi que pour son architecture et son patrimoine culturel
[6]
La patristique est la discipline qui traite de la vie, de l’œuvre et de la
doctrine des Pères de l’Église dans le christianisme ancien. Elle s’intéresse à
l’ensemble de leurs écrits en matière de théologie, y compris leurs
controverses avec les hérétiques ou encore leurs textes liturgiques. La
patristique est à distinguer de la patrologie, qui ne concerne les Pères de
l’Église que dans le domaine de la foi. La littérature patristique comprend de
nombreux genres littéraires (commentaires, homélies, scolies, catenae, etc.)
qui se fondent essentiellement sur la Bible, l’« autorité suprême »
étudiée dans son sens littéral et historique mais surtout dans son sens
spirituel, appelé allégorique. Elle s’appuie également sur l’analyse
linguistique et va de pair avec l’histoire du christianisme et de ses dogmes.
[7]
Constantinople est l’appellation ancienne et historique de l’actuelle ville
d’Istanbul en Turquie (du 11 mai 330 au 28 mars 1930). Son nom originel,
Byzance, n’était plus en usage à l’époque de l’Empire, mais a été repris depuis
le 16ème siècle par les historiens modernes.
[8]
L’ordre camaldule ou ordre des Camaldules est un ordre monastique bénédictin de
droit pontifical fondé par saint Romuald de Ravenne en 1012 à Camaldoli,
frazione de Poppi, dans la haute vallée de l’Arno en Toscane (Italie), sous la
règle de saint Benoît. Les moines camaldules allient la vie commune de travail
et de l’office bénédictin à l’érémitisme. Ils portent l’habit blanc et la barbe
pleine.
[9]
Le légat apostolique ou plus communément légat du pape, ou légat pontifical,
est un représentant extraordinaire du pape chargé d’une mission spécifique,
généralement diplomatique. Il se distingue en cela du nonce apostolique qui est
un ambassadeur permanent du Saint Siège auprès des gouvernements étrangers.
[10]
Le 17ème concile œcuménique de l’Église catholique commence à Bâle le 23
juillet 1431. Transféré par Eugène IV à Ferrare en 1437 puis à Florence en
1439, il se termine à Rome en 1441.
[11]
Ferrare est une ville italienne de la province de Ferrare en Émilie-Romagne.
Située dans le delta du Pô sur le bras nommé Pô de Volano, la cité actuelle
remonte au 14ème siècle, alors qu’elle était gouvernée par la famille d’Este.
Sans héritier mâle, en 1597 Ferrare fut déclarée fief vacant par le pape
Clément VIII. Par la Dévolution de 1598, la ville et son territoire, abandonnés
par les Este passent sous le contrôle politique et administratif direct du
Saint-Siège jusqu’à son intégration dans le Royaume de Sardaigne en 1859.
[12]
La cathédrale Santa Maria del Fiore (Sainte Marie de la Fleur, baptisée ainsi
en rapport au Lys de Florence ou le Duomo) est la cathédrale / dôme du 13ème
siècle de l’archidiocèse de Florence à Florence en Toscane. Située piazza del
Duomo dans le centre historique de Florence, elle est accolée au campanile de
Giotto et face à la porte du Paradis du Baptistère Saint-Jean et à la Loggia
del Bigallo. Avec son dôme de l’architecte Filippo Brunelleschi de 1436 (le
plus grand du monde avec 45 mètres de diamètre) qui marque le début de
l’architecture de la Renaissance
[13]
Camaldoli est un écart (frazione) de la commune italienne de Poppi, de la
province d’Arezzo, dans le massif forestier du Casentino, qui constitue un parc
naturel. Ce lieu a été rendu célèbre par la fondation d’un ermitage, au début
du 11ème siècle, par le moine bénédictin Romuald de Ravenne un établissement
qui a été le foyer historique de la Congrégation bénédictine des camaldules
(Congregatio Camaldulensium). Les camaldules se distinguent visuellement des
autres bénédictins en portant un habit blanc (et non noir) et la barbe pleine.
SOURCE : https://www.ljallamion.fr/spip.php?article9596
Santa
Maria degli Angeli (Florence) lunetta del chiostro della sacrestia decorato
con: Anonimo, Busto di Ambrogio Traversari; Pietro Francavilla, angeli.
Also
known as
Ambrose Traversari
Ambrogio….
Profile
Born to the Tuscan
nobility. Studied assorted arts, sciences and
languages in Venice, Italy,
and would be considered a classic Renaissance man. Joined the Camaldolese in 1400 at
the Santa Maria del Angelis monastery in Florence, Italy.
A noted scholar and theologian,
he read widely, wrote extensively,
including lives of the saints,
collected a large library,
and translated much
of it. Teacher of
both religious and lay people.
Superior-general of the Camaldolese in 1431.
Negotiator between the pope and
emperor Sigismond. Worked for re-unification with the Greek bishops at
the Council of Florence in 1439,
drawing up the final statement of the Council.
Born
16
September 1386 in Portico
di Romagna, Florence,
Tuscany, Italy as Ambrose
Traversari
21
October 1439 in Rome, Italy of
natural causes
Additional
Information
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
images
fonti
in italiano
nettsteder
i norsk
MLA
Citation
“Blessed Ambrose of
Camaldoli“. CatholicSaints.Info. 27 May 2022. Web. 20 November 2024.
<https://catholicsaints.info/blessed-ambrose-of-camaldoli/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-ambrose-of-camaldoli/
Ambrogio Traversari
(1386 - 1439)
Born in Portico di Romagna and educated at the " S.Maria degli Angeli" monastery in Florence. He was known as "The friend of the greeks" because of his work in unifying the latin and greek churches at the councils of Basilea (1431), Ferrara (1437) and Florence (1439).
His knowledge of greek theology and language, made him the most valuable negotiator at the vatican concils.He was entrusted with writing the "Bolla di Unione" unifying the greek and latin churches know as the "Laeutur Coeli".
He was at the heart of Florence's cultural, political and religious life for
over twenty years (1418 - 1439); proving himself to be a tireless researcher of
manuscripts and a fine translator of philosophical and theological works. Other
than his diary "Hodoeporicon" he also wrote
"L'Epistolarium", a record of his correspondence with the most
important figures of the church and state of the time.
SOURCE : https://web.archive.org/web/20061007164028/http://www.altraromagna.net/eng/territorio/ter05.htm
St. Ambrose of Camaldoli
An Italian theologian and
writer, b. at Portico, near Florence, 16 September,
1386; d. 21 October, 1439. His name was Ambrose Traversari. He entered the
Order of the Camaldoli when fourteen and became its General in 1431. He was a
great theologian and
writer, and knew Greek
as well as he did Latin. These gifts and his familiarity with the affairs of
the Church led Eugenius IV to send
him to the Council of Basle, where Ambrose strongly defended the primacy of
the Roman pontiff and
adjured the council not to rend asunder Christ's seamless
robe. He was next sent by the Pope to the Emperor Sigismond to ask his aid for
the pontiff in his efforts to end this council, which for five years had been
trenching on the papal prerogatives.
The Pope transferred the council from Basle to Ferrara, 18 September,
1437. In this council, and later, in that of Florence, Ambrose by his efforts,
and charity toward some poor Greek bishops, greatly helped
to bring about a union of the two Churches, the decree for which, 6
July, 1439, he was called on to draw up. He died soon after. His works are a
treatise on the Holy
Eucharist, one on the Procession of the Holy Ghost, many lives of saints, a history of his
generalship of the Camaldolites.
He also translated from Greek into Latin a life of Chrysostom (Venice,
1533); the Spiritual Wisdom of John Moschus; the Ladder
of Paradise of St. John Climacus (Venice,
1531), P.G., LXXXVIII. He also translated four books against the errors of the
Greeks, by Manuel Kalekas, Patriarch of
Constantinople, a Dominican monk (Ingolstadt,
1608), P.G., CLII, col. 13-661, a work known only through Ambrose's
translation. He also translated many homilies of St. John Chrysostom; the
treatise of the pseudo-Denis
the Areopagite on the celestial hierarchy; St. Basil's treatise
on virginity; thirty nine discourses of St. Ephrem the Syrian, and many other
works of the Fathers and writers of the Greek Church. Dom Mabillon's "Letters
and Orations of S. Ambrose of Camaldoli" was published at Florence, 1759. St.
Ambrose is honoured by
the Church on
20 November.
Sources
HEFELE, Hist. of
Councils (Edinburgh, 1871-96), XI, 313 sqq., 420, 463; MANSI, Coll.
sacr. council. (Venice, 1788, 1792, 1798), XXIX, XXX, XXXI; EHRHARD in
KRUMBACHER, Geschichte der byzantinischen Literatur, 2d ed. (Munich,
1897), 111-144.
A'Becket, John
Joseph. "St. Ambrose of Camaldoli." The Catholic
Encyclopedia. Vol. 1. New York: Robert Appleton
Company, 1907. <http://www.newadvent.org/cathen/01388a.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Vivek Gilbert John Fernandez. Dedicated
to Jane-Anne, Librarian at St Ignatius' College Riverview, Sydney Australia.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. March 1, 1907. Remy Lafort, S.T.D.,
Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2023 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : https://www.newadvent.org/cathen/01388a.htm
Beato Ambrogio
Traversari Monaco
Festa: 20 novembre
Portico di Romagna, 1386
- Firenze, 1439
Nato in Romagna nel 1386,
a 14 anni entrò tra i camaldolesi nel monastero di Santa Maria degli Angeli a
Firenze. Ebbe come amico il beato Angelico e come confratello il pittore e
miniatore Lorenzo Monaco. Convinto sostenitore della vita monastica, rimase
aperto ai fermenti della nuova cultura fiorentina. La sua cella divenne luogo
di ritrovo di quanti credevano possibile un incontro tra la riscoperta
dell’eredità antica e la fedeltà alla tradizione cristiana. Ebbe una carriera
brillante all’interno del suo ordine fino a diventare superiore generale. Della
sua attività come riformatore monastico scrive nella sua opera 'Hodoeporicon' o
'Itinerario', una realistica descrizione della vita religiosa nei vari
monasteri da lui visitati. Per il suo equilibrio svolse delicate missioni al
servizio della Santa Sede. Fu legato al concilio di Basilea ed ebbe un ruolo ancora
più importante nel Concilio di Ferrara-Firenze. Buon conoscitore della lingua
greca e della teologia orientale, con il cardinale Bessarione scrisse il testo
dell’effimera unione con la Chiesa d’Oriente. Con le sue traduzioni fece
conoscere all’Occidente le opere di Giovanni Crisostomo, Basilio Magno e Efrem
Siro morì nel 1439.
Ambrogio Traversari è ricordato nella storia della Chiesa e in quella della letteratura.
Appartenne inoltre alla storia della diplomazia della Chiesa, in un'epoca delicata e difficile, e in questa si acquistò meriti altissimi, pari soltanto alla sua altissima umiltà. Infine appartenne alle glorie di un glorioso Ordine italiano, quello dei Camaldolesi.
Umanista e maestro di umanisti; legato pontificio e Padre conciliare; Abate camaldolese e riformatore del suo Ordine, amico e sostenitore di Cosimo de' Medici, e Beato della Chiesa.
Era nato da nobile famiglia toscana, e si fece monaco camaldolese a 14 anni quando, al principio del '400, la prima generazione degli artisti dei Rinascimento cominciava a stampare la propria impronta sul volto della città. Suo coetaneo e compagno di vocazione fu il domenicano Giovanni da Fiesole, detto il Beato Angelico.
Monaco a Santa Maria degli Angioli, a Firenze, dove ebbe per confratello il pittore e miniatore Lorenzo Monaco, fu sensibile e aperto ai fermenti della nuova cultura fiorentina, studiando il greco, il latino, l'ebraico, la letteratura e la filosofia classica. Insegnava ai giovani, religiosi e laici, e formò studiosi e letterati come Giannozzo Manetti e Poggio Bracciolini. La sua cella, come quella dell'agostiniano Luigi Marsili, a Santo Spirito, fu punto d'incontro degli ingegni più vivi del suo tempo.
Religioso serio, di carattere dolce e benevolo, percorse rapidamente la carriera in seno al proprio Ordine, fino a diventare superiore generale. Per il suo distacco di sapiente e la sua serenità di uomo di studio, fu incaricato a più riprese di svolgere opera di mediatore e di pacificatore, in missioni diplomatiche spesso assai delicate, non soltanto di carattere religioso, ma anche civili e politiche.
Il Papa Eugenio IV lo incaricò della riforma del suo Ordine, e Ambrogio Traversari assolse il compito con somma prudenza e pazienza. Visitando i monasteri, poté raccogliere e studiare codici antichi e manoscritti preziosi. A Roma, fu bibliotecario del Papa e dei Cardinali. A Firenze, si adoperò per il ritorno dell'esule Cosimo de' Medici, futuro Signore della città.
Legato pontificio al Concilio di Basilea, sostenne le ragioni e il prestigio del Papato. Più tardi ebbe grande parte nel Concilio, apertosi a Ferrara e proseguito a Firenze, per l'unione tra la Chiesa greca e la latina, facendovi intervenire il Patriarca di Costantinopoli e lo stesso Imperatore bizantino.
La felice conclusione di quel Concilio, nel 1439, fu anche il trionfo di Ambrogio Traversari, che aveva vergato con il suo stile di umanista il documento di unione tra le due Chiese sorelle.
il monaco camaldolese non sopravvisse di molto a quel consolante avvenimento.
Morì nello stesso anno, non ancora vecchio. E mentre il suo nome restava alto
nel firmamento della cultura italiana, attorno al suo ricordo si accendeva il
culto riservato ai Beati.
Fonte : Archivio
Parrocchia
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/90441
TRAVERSARI, Ambrogio
di Riccardo Saccenti
Dizionario Biografico
degli Italiani - Volume 96 (2019)
– Nacque a Portico di
Romagna il 16 settembre 1386, figlio di Bencivenni Traversari e di Maria di
Cenni Fabbri.
Discendente della nobile
famiglia ravennate, Traversari ricevette una prima educazione letteraria a
Galeata, come egli stesso ricordò in un passo dell’Hodoeporicon.
Il collegamento di
Traversari con Galeata, sede del cenobio camaldolese di S. Maria in Isola, e
quello della sua famiglia con il contesto politico e religioso ravennate nel
quale tanto rilevante era l’influenza camaldolese, restituiscono la cornice
storica dei suoi primi anni di vita; ma l’8 ottobre 1400, a soli 14 anni,
Traversari entrò nel monastero fiorentino di S. Maria degli Angeli. In questo
cenobio, situato nel tessuto urbano di Firenze, ma retto dalla formula della
clausura, poco più di un anno dopo (6 novembre 1401) egli emise la propria
professione e ivi trascorse il trentennio successivo dedicandosi esclusivamente
all’attività letteraria e allo studio.
Dopo alcuni decenni di
crisi, che segnarono l’inizio del Trecento camaldolese, nella seconda metà del
XIV secolo l’Ordine conobbe l’avvio di una lunga fase di riforma i cui
contenuti erano stati sanciti dal capitolo generale di Fontebuono del 1360 (che
aveva rimesso al centro della spiritualità dei monaci bianchi la figura di Romualdo,
definendone nei dettagli la festa liturgica). Il capitolo aveva segnato
l’emergere di una serie di nodi problematici nella vita dell’Ordine, a
cominciare dal rispetto rigoroso della regola e dalla necessità di trovare
un modus vivendi che mantenesse salda l’unione fra le due anime dei
camaldolesi, quella eremitica e quella cenobitica. In questo senso, la
fortissima riproposizione della figura di Romualdo, aveva segnato un
riorientamento della vita religiosa dell’Ordine in direzione di un primato della
vita eremitica sul cenobio, evidente anche nell’autonomia di cui gli eremiti
godevano in seno all’Ordine. Tuttavia, il progressivo inurbamento delle
comunità camaldolesi, che era iniziato già nel XII secolo, aveva determinato un
rapido accrescersi del ruolo delle comunità dei cenobiti. Questi ultimi si
trovarono a intercettare quella serie di relazioni politiche, sociali e
religiose che alimentarono le dinamiche urbane tardomedievali, soprattutto
nell’Italia centro-settentrionale. Firenze, Pisa, Ravenna, Venezia, sono alcune
delle città nelle quali la presenza camaldolese acquistò rapidamente un ruolo
di primo piano nella rete dei grandi centri di potere politico e religioso, nel
gioco delle nuove aristocrazie urbane e dei patriziati cittadini e nella produzione
di cultura non solo religiosa. I camaldolesi ai quali si era unito Traversari
fra 1400 e 1401 erano dunque un Ordine inserito in una dinamica nella quale era
forte l’esigenza di una riforma e che era in cerca di modelli a partire dai
quali tentare di delineare una nuova fisionomia, tanto dei cenobi quanto degli
eremi.
Accanto alle esigenze
religiose, proprio il rapporto con i contesti urbani aveva permesso ai
camaldolesi di entrare in relazione con quelle dinamiche culturali che, a
partire dalla seconda metà del Trecento, segnarono l’emergere della cultura
umanistica. Il monastero fiorentino di S. Maria degli Angeli nel quale fece il
suo ingresso Traversari era uno dei centri nei quali la religiosità camaldolese
viveva il delicato e problematico rapporto fra riforma religiosa e studia
humanitatis. Nei mesi dell’ingresso del quattordicenne Traversari nel cenobio
camaldolese era in pieno corso il noto confronto fra il monaco Giovanni da San
Miniato e Coluccio Salutati, cancelliere della Repubblica fiorentina e figura
eminente della cultura umanistica.
L’educazione di
Traversari – compreso l’apprendimento del greco – si realizzò in questo clima
religioso e culturale: prese così il via un impegno intellettuale che
indirizzava una cultura squisitamente umanistica nell’alveo di un processo di
riforma religiosa avente per oggetto lo stesso Ordine camaldolese e la forma di
vita monastica in senso più ampio.
A partire dal 1415, il
ricco epistolario di Traversari restituisce una vasta rete di relazioni che
annovera Cosimo de’ Medici e il fratello Lorenzo, Niccolò Niccoli, i patrizi
veneti Francesco Barbaro e Leonardo Giustiniani, e ancora intellettuali come
Guarino Veronese e Giovanni Aurispa. L’epistolario dà conto di una vastissima
ed eterogenea attività di ricerca e studio di testi che appartengono alla
letteratura greca e latina. Ne emerge un vero e proprio processo di
acculturazione umanistica che non si limita ad affiancare la filosofia ‘pagana’
di Platone e Aristotele agli scritti teologici ed esegetici dei Padri della
Chiesa. La frequentazione delle litterae antiche, tanto pagane quanto
cristiane, segna in modo evidente la mentalità e la cultura di Traversari che,
rivolgendosi al fratello Girolamo, condensa una pratica culturale che è anche
il cuore di un programma di vita religiosa: «Non permetterti di sprecare del
tempo: al contrario dedicati a qualche contenuto delle sacre lettere; nessuna
ora ti sia sufficiente per l’amore e il desiderio di proseguire negli studi
umanistici» (Epistolae, 1759, XI, 19).
Il connubio fra umanesimo
e programma di riforma, o quanto meno preoccupazioni di ordine religioso,
traspare già dalle prime traduzioni realizzate da Traversari. A partire dal
1417-19 il camaldolese lavorò alla traduzione latina della seconda lettera
dell’epistolario di Basilio di Cesarea a Gregorio di Nazianzo, il De fuga
saeculi et de vita monastica, mentre il 28 marzo 1417 completò la traduzione e
revisione dell’Adversus vituperatores vitae monasticae di Giovanni
Crisostomo, dedicandolo a Guido Cardinali, priore di S. Maria degli Angeli. Fu
proprio Cardinali, assieme a Niccoli, a incoraggiare l’impegno intellettuale di
Traversari che concentrò i propri sforzi sui testi dei Padri greci, con
particolare riguardo alla letteratura monastica. Tradusse così la Scala
Paradisi di Giovanni Climaco (lavoro concluso il 1° novembre 1419) e
il Theophrastus sive dialogus de immortalitate animi di Enea di Gaza
(ultimato a metà 1419). Fra il 1419 e il 1420 Traversari realizzò la traduzione
del De providentia Dei ad Stagirium di Giovanni Crisostomo e del
Padre greco, negli anni successivi, approntò la traduzione di numerose opere
(i Sermones contra Iudeos, ultimati entro il 18 dicembre 1423; il Quod
Deus incomprehensibilis sit, ultimato all’inizio del 1427). Allo stesso gruppo di
traduzioni crisostomiche appartengono anche le versioni latine
dell’omelia Ad eos qui scandalizati sunt e dei sei libri De
sacerdotio.
La motivazione del grande
interesse per Crisostomo è da ricercare nella volontà di contribuire alla
riforma religiosa attraverso la riscoperta di quella tradizione greca nella
quale si individua un perfetto equilibrio fra la bellezza e la forza retorica e
stilistica delle lettere e l’esplicazione tanto dell’ortodossia di fede quanto
della ortoprassi, soprattutto per quel che riguarda la vita monastica. Nel
lavoro traversariano vi è infatti un chiaro intento apologetico che si somma a
una preoccupazione pedagogica. Quest’ultima fa parte, a pieno titolo, di un
progetto di riforma della vita monastica imperniato su quegli studia
humanitatis che indirizzano all’esercizio della virtù e mettono in
condizione di dare la forma più efficace allo studio della sacra dottrina.
Crisostomo, agli occhi di Traversari, è il modello di questo uso fecondo della
cultura umanistica che arricchisce e rende efficace la frequentazione dei testi
sacri che dovrebbe rinnovare la vita monastica.
Nella prima metà del
1424, Traversari tradusse il De vera integritate virginitatis di
Basilio di Ancira, nel quale pure si ritrova quella compenetrazione tra
umanesimo e spiritualità monastica che è uno dei cardini della visione a un
tempo culturale e religiosa che il camaldolese venne maturando. La ricerca di
modelli spendibili di vita monastica è forse alla radice dell’avvio della
traduzione delle Vitae patrum, una raccolta bizantina di testi
agiografici, iniziata nel 1424 e completata nel 1431. La traduzione di Diogene
Laerzio, iniziata anch’essa nel 1424, ebbe invece una gestazione problematica:
il 5 agosto 1425 era già stata completata quella dei primi nove libri, mentre
il decimo libro, dedicato alla scuola epicurea, venne completato solo nel 1433
su insistenza di Cosimo de’ Medici.
La spiegazione di queste
‘fatiche’ da parte del camaldolese è verosimilmente spiegabile con un concorso
di fattori. La difficoltà della lingua greca di Diogene, così diversa dal greco
dei Padri o da quello degli autori bizantini con cui Traversari si era sino ad
allora misurato, si sommava infatti a uno scrupolo di ordine religioso, legato
all’opportunità di rendere accessibile in latino una teoria di biografie di
filosofi pagani.
Negli stessi anni in cui
lavorava alle Vitae patrum, Traversari tradusse anche i diciannoveSermones di
Efrem il Siro, il Commentarium in epistolas Pauli di Giovanni
Crisostomo, una serie di testi di Atanasio di Alessandria (il Contra
Gentiles, il De incarnatione Verbi e l’inizio della Disputatio
contra Arium), mentre fra il 1430 e il 1432 tradusse la Vita Gregorii
Nazianzeni di Gregorio Presbitero e la Vita Iohannis Chrysostomi di
Palladio.
Questo vastissimo lavoro
di traduzione costituisce la parte più evidente di un’attività intellettuale
assai più articolata, dalla quale emerge la piena appartenenza del camaldolese
alla cultura umanistica.
Fra i manoscritti legati
a Traversari si trovano infatti le tracce di un’attività diversificata. Da un
lato, si conservano quattro autografi legati all’attività di traduttore: il
manoscritto Firenze, Biblioteca nazionale, Conv. Soppr. G IV 844, che
contiene la versione latina delle Vitae patrum; il manoscritto Firenze,
Biblioteca Medicea Laurenziana, Strozzi 64, che invece trasmette il
lavoro sulle Vitae philosophorum; il manoscritto Firenze, Biblioteca
nazionale, Conv. Soppr. J VI 6, che conserva la minuta autografa
della traduzione del commento alle epistole paoline di Giovanni Crisostomo; il
manoscritto Firenze, Biblioteca nazionale, Conv. Soppr. J VIII 8, che
rappresenta la copia di lavoro relativa ai testi di Atanasio di Alessandria. I
manoscritti traversariani attestano anche una vasta e rilevante attività
filologica di emendazione di testi latini e di reintegrazione di passi greci in
codici nei quali sono mancanti e corrotti. Questo lavoro è legato alle
relazioni intellettuali che coinvolgevano Traversari e lo legavano ai grandi
umanisti e bibliofili coevi, primo fra tutti quel Niccoli che fu fra i
protagonisti della vasta circolazione e della raccolta di testi classici nella
Firenze dei primi decenni del Quattrocento. Il lavoro sui codici si spinse
anche all’attività di trascrizione, che vide Traversari impegnato a compilare,
in elegante littera antiqua, con data 14 gennaio 1414, le Divinae
Institutiones di Lattanzio (manoscritto Firenze, Biblioteca
nazionale, Conv. Soppr. B IV 2609) e una parte del De ira Dei sempre
di Lattanzio (manoscritto Firenze, Biblioteca Riccardiana, 302, cc. 1r-4v).
Sembra sia poi attribuibile al camaldolese anche la trascrizione del testo
greco della Comparatio veteris ac novae Romae di Manuele Crisolora
tradita nel manoscritto Paris, Bibliothèque nationale de France, Grec 2012 (cc.
43r-52v).
Negli anni Venti, sotto
il pontificato di Martino V, la qualità della cultura di Traversari e il suo
utilizzo a servizio di una istanza di renovatio religiosa, gli
valsero l’attenzione della Curia papale. Il papa Colonna incoraggiò il suo
lavoro per le preziose ricadute pedagogiche che prospettava e gli commissionò
la traduzione del Contra errores Graecorum di Manuele Caleca
(completata nell’aprile del 1423).
In quegli stessi anni si
compì un’evoluzione nella storia dell’Ordine camaldolese, nel quale emersero
sempre più forti, giungendo a maturazione all’inizio degli anni Trenta, le
istanze di riforma che, soprattutto nell’ambito dei monasteri veneti e
veneziani, individuarono un efficace modello nella congregazione di S. Giustina
a Padova.
L’ambiente camaldolese
veneto in questi primi decenni del XV secolo era legato a figure di grande
rilievo del patriziato veneziano, destinate ad avere un ruolo di primo piano
non solo nelle vicende della Serenissima. Fra i monasteri dell’Ordine che
avevano conosciuto una rinascita nei primi decenni del XV secolo vi erano non
solo i cenobi veneziani, ma anche quello fiorentino di S. Maria degli Angeli
dove operava Traversari, che ne era divenuto vicepriore e che aveva guadagnato
una posizione di preminenza a motivo del suo lavoro intellettuale e del suo
rigore di vita. Gabriele Condulmer, cardinale protettore dell’Ordine, si
adoperò per orientare quest’ultimo verso la tendenza osservante che era
rappresentata dal monachesimo di S. Giustina e su queste basi arrivò a far
convocare il capitolo generale dell’Ordine il 21 ottobre 1430 a Borgo
Sansepolcro, con il quale prendeva avvio il processo di riforma dei camaldolesi.
L’elezione papale dello
stesso Condulmer, che prese il nome di Eugenio IV, nel marzo del 1431, impresse
una rapida accelerazione agli eventi, con la convocazione di un secondo
capitolo generale. Sotto la presidenza del nuovo cardinale protettore, Giovanni
Cervantes, il 21 ottobre 1431 nel monastero di S. Maria in Urano a Bertinoro si
aprì il nuovo capitolo che procedette alla deposizione del generale Benedetto
Lanci e il 26 ottobre successivo arrivò all’elezione di Traversari alla carica
di priore generale per ordine e volontà dello stesso pontefice.
Proprio il rapporto con
Eugenio IV e il mandato di procedere alla riforma dell’Ordine furono i due
tratti distintivi del generalato traversariano. Gli impegni di governo
sopraggiunti con l’elezione spostarono rapidamente il centro dell’attività di
Traversari alle questioni relative all’Ordine e lo impegnarono in un lungo
periodo di viaggi attraverso i cenobi e gli eremi camaldolesi e la Curia
romana, che si protrasse dal 1431 al 1434 e dal quale nacque l’Hodoeporicon o Commentariola che
si presentava come una sorta di diario di viaggio. Qui il camaldolese registrò
le proprie visite e gli incontri, oltre ai suoi sforzi per riformare i singoli
monasteri camaldolesi, far eleggere abati e priori degni di ricoprire tali
cariche, favorire l’ascesa di figure di provata moralità in seno all’Ordine,
organizzare adeguatamente gli studi e l’educazione dei novizi.
L’Hodoeporicon fu
dunque ben più che una semplice chronica dell’attività del generale:
l’opera aveva infatti l’obiettivo di rafforzare la posizione del generale
all’interno dell’Ordine, delineando il formarsi della sua azione di riforma
soprattutto sul terreno dello stile di vita e della costruzione di un paradigma
di vita monastica nel quale aveva un ruolo centrale la frequentazione
intellettuale e spirituale del monachesimo antico attraverso i Padri della
Chiesa. Rispetto al progetto di riformare la struttura di governo dell’Ordine
che era al cuore degli interventi di Eugenio IV, Traversari appariva convinto
del fatto che questa renovatio fosse possibile solo attraverso il
ritorno all’insegnamento e all’esempio del monachesimo antico, che potevano
sanare e correggere in modo efficace le deviazioni e gli abusi che la
affliggevano.
Accanto agli impegni di
governo dell’Ordine, Traversari venne coinvolto nelle grandi vicende che
segnarono il pontificato di Eugenio IV. A lui il papa affidò il compito di
rappresentarlo di fronte al concilio di Basilea, riunitosi dal 1431, per
difendere le prerogative della Sede apostolica che si era vista privare delle
decime dai padri conciliari, come risposta ai tentativi papali di chiudere
l’assise sinodale. Nell’estate del 1435 Traversari fu dunque impegnato in
questa delicata legazione, nella quale l’esercizio delle capacità diplomatiche
si intrecciò al ricorso alle qualità intellettuali. Nell’orazione tenuta il 26
agosto di quell’anno di fronte al Concilio, il camaldolese fece un appello alla
pacificazione della Chiesa, paventando nell’atteggiamento del Concilio i rischi
di uno scisma. Concetti che trovarono supporto nella stesura, proprio nei
giorni trascorsi a Basilea, della traduzione latina delle tre orazioni De
pace di Gregorio di Nazianzo, dedicata all’arcivescovo di Milano Francesco
Pizolpasso. In quegli stessi giorni Traversari tradusse anche l’orazione De
obitu patris, dedicando questo lavoro al vescovo di Burgos Alonso García.
Sebbene la legazione non sortisse immediati effetti essa contribuì a portare
nel campo papale una figura chiave come quella del cardinale Giuliano Cesarini,
che presiedeva il Concilio.
Ai giorni di Basilea
seguì una visita alla corte imperiale ad Alba Regale, in occasione della quale
Traversari ribadì l’appello alla pace e la propria preoccupazione per i rischi
legati alle posizioni del Concilio in due orazioni, il 26 dicembre 1435 di
fronte a tutta la corte imperiale e nel gennaio successivo di fronte
all’imperatore e ai suoi consiglieri. Il 1436 vide anche la ripresa del lavoro
di traduzione del Corpus Dionysianum, iniziata nel 1430 con la traduzione
del De ecclesiastica hierarchia, del De coelestis hierarchia e
delle Epistolae (poi completata entro l’aprile del 1437 con le due
opere mancanti, il De divinis nominibus e il De mystica
theologia). Il 1436 segnò anche l’avvio del lavoro di traduzione delle omelie
di Giovanni Crisostomo sul Vangelo di Matteo: un compito che, a detta
dello stesso Traversari, nacque da una committenza papale e che impegnò gli
ultimi anni di vita del generale camaldolese (ma che venne fortemente
rallentato, sì che la traduzione rimase incompiuta, anche per la difficoltà nel
reperire manoscritti greci dell’intera serie delle omelie).
Il rapido evolversi delle
vicende ecclesiastiche, fra il 1437 e il 1438, vide Traversari direttamente
coinvolto nelle scelte del pontificato. Il 18 settembre 1437 Eugenio IV
trasferì il Concilio a Ferrara, rompendo ogni negoziato con l’assise di Basilea
e ridefinendo l’agenda conciliare in ragione dell’avvio del confronto con i
greci e del tentativo di ristabilire l’unità fra Roma e Costantinopoli. Il 9 febbraio
1438 Traversari raggiunse la delegazione bizantina arrivata il giorno
precedente a Venezia e guidata dall’imperatore Giovanni VIII Paleologo e dal
patriarca costantinopolitano Giuseppe II. Da quel momento il generale
camaldolese, a motivo della sua conoscenza del greco e della sua accurata
frequentazione della letteratura teologica di lingua greca, seguì gli
spostamenti del Concilio e i suoi lavori, servendo da traduttore nei delicati
dibattiti teologici e intervenendo egli stesso, tanto nelle relazioni informali
con i prelati greci quanto nella stesura dei documenti più rilevanti del
Concilio. Quest’ultimo, all’inizio del 1439, si era trasferito a Firenze, dove
Traversari continuò a mettere la propria cultura a servizio delle contingenze
ecclesiastiche, traducendo in latino, nel febbraio-marzo del 1439, il Contra
Eunomium di Basilio di Cesarea – traduzione andata perduta –, e offrì una
traduzione orale di una delle omelie basiliane sullo Spirito Santo. Questa
attività mirava chiaramente a fornire utili argomentazioni teologiche in vista
delle sessioni dogmatiche del Concilio. Il coinvolgimento di Traversari arrivò
fino alla stesura della bolla Laetatur coeli, firmata dallo stesso
generale camaldolese nella cattedrale di Firenze il 6 luglio 1439 e con la
quale si sancì l’unione fra Chiesa latina e Chiesa greca.
Traversari trascorse le
settimane successive nel monastero di Fontebuono, a Camaldoli, intento alla
traduzione in latino delle omelie del Crisostomo sul Vangelo di
Matteo, ma il lavoro fu interrotto dalla morte, sopraggiunta inaspettatamente
il 21 ottobre successivo nel monastero fiorentino di San Salvatore.
Dopo la morte del
generale, l’Ordine continuò a dibattersi fra modelli diversi di riforma, senza
tuttavia riuscire a trovare, almeno nei decenni successivi, un’adeguata e
risolutiva composizione delle diverse istanze presenti al proprio interno.
Ugualmente fragili si rivelarono gli esiti del confronto con i greci, al quale
Traversari aveva dato il proprio contributo. Duratura fu invece l’eredità culturale
del camaldolese, come dimostra la vasta diffusione delle sue opere fra
Quattrocento e Cinquecento e come emerge dallo stretto legame fra i camaldolesi
e gli ambienti e le figure della cultura umanistica del tempo.
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- P. Licciardello, Cesena 2014, pp. 523-552; S. Iaria, Aspetti biografici,
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Ead., Da A. T. a Luca Carducci: aspetti e momenti della riforma
camaldolese nell’età di Eugenio IV, in Aevum, LXXXIX (2015), pp. 483-524.©
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Den salige Ambrosius
Traversari av Camáldoli (1386-1439)
Minnedag: 20.
november
Den salige Ambrosius
Traversari (it: Ambrogio) ble født den 16. september 1386 i Portico di Romagna
ved Firenze i regionen Toscana i Midt-Italia. Han kom fra en fornem toskansk
familie og studerte under den greske humanisten Krysoloras i Venezia. Han ble et
typisk renessansemenneske i den betydning at han var velutdannet og mestret
mange fag og kunster. Som 14-åring sluttet han seg i 1400 til
kamaldulenserne (Congregatio Monachorum Eremitarum Camaldulensium –
OSBCam) i klosteret Santa Maria degli Angeli i Firenze.
Der fortsatte han sine
studier ble en iøynefallende skikkelse innen religion og litteratur. Han leste
og skrev mye, hovedsakelig på gresk, oversatte og samlet et stort bibliotek.
Han underviste både ordensfolk og legfolk. Han var ildsjelen for gjenforening
med grekerne i konsilet i Firenze i 1439. Dette konsilet var en del av Det 17.
allmenne konsil (Basel – Ferrara – Firenze) (1431-49).
Han skrev en avhandling
om Den hellige eukaristi, mange helgenbiografier og en historie om sin periode
som ordensgeneral. Han oversatte også fra gresk til latin en biografi om den
hellige Johannes
Krysostomos, den åndelige visdom til Johannes Moschus og Paradisets stige
av den hellige Johannes Klimakos.
Han oversatte også fire bøker mot grekernes feiltakelser av Manuel Kalekas,
patriark av Konstantinopel og dominikanermunk. Han oversatte også mange
prekener av Johannes Krysostomos, avhandlingen av Pseudo-Dionysios Areopagitten
om det himmelske hierarki, den hellige Basilios den Stores
avhandling om jomfruelighet, 39 taler av den hellige Efrem syreren og
mange andre verker av de greske kirkefedrene.
Fra 1431 var han
kamaldulensernes generalabbed, og han var engasjert i offentlige anliggender
både i Kirken og staten. Han viste seg like dyktig på dette feltet som han var
som vitenskapsmann. Han døde i 1439 i Roma. Hans minnedag er 20. november.
Kilder:
Attwater/Cumming, Benedictines, KIR, CE, Infocatho, santiebeati.it -
Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden -
Sist oppdatert: 2006-07-20 11:12
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/acamaldo
Ambrosii
Traversarii, Latinae
Epistolae in libros XXV, ed. L. Mehus, vol 2(1759)
col. 77-8.
Book II. Letter 8, Letter 9, Book VIII. Letter 2, Letter 35, Letter 36 : https://www.tertullian.org/articles/traversari_index.htm
H. Omont, « Un prétendu manuscrit
original de l'Hodoeporicon d'Ambroise le Camaldule
», Bibliothèque de l'École des chartes Année
1908 69 pp.
742-744 : https://www.persee.fr/doc/bec_0373-6237_1908_num_69_1_461205
V. Laurent. « Les origines
princières du patriarche de Constantinople Joseph II († 1439) », Revue des études byzantines Année
1955 13 pp.
131-134
Voir aussi : https://portail.biblissima.fr/ark:/43093/pdata9f61974841dec59f44f322723125a094dd3e6421