dimanche 3 novembre 2024

Sainte ALPAIS de CUDOT, vierge et recluse

 

Sainte Alpais, in Hartmann Schedel, Chronique de Nuremberg, 1493.

Alpaidis, Holy Woman and Seer from Cudota


Sainte Alpais

Recluse à Cudot au pays de Sens (+ 1211)

Elle naquit près de Sens. Jeune bergère, elle fut atteinte de la lèpre à 20 ans. Si grande était la répulsion des gens de son village, qu'ils lui jetaient la nourriture, de loin, devant la tanière où elle avait été reléguée. Dans cette solitude, plutôt que de se lamenter de la volonté de Dieu, elle s'offrit.

Un véritable miracle la guérit complètement qu'elle attribua à la douceur de la Vierge Marie. Désormais, elle devient la conseillère que l'on consulte et sa vie n'est qu'un long parcours de révélations et de prodiges. Pendant des années, elle ne se nourrit que de l'Eucharistie.

Après sa mort, un prieuré fut construit sur sa tombe. Il n'en reste que l'église à Cudot. Elle fut canonisée par le pape Pie IX en 1874.

Quant à l'église, construction ordonnée par Guillaume de Champagne, elle a été érigée du vivant d'Alpais pour qu'elle puisse suivre la messe de son lit et pour accueillir les pèlerins illustres ou anonymes qui venaient la voir.

Pèlerinage le lundi de Pentecôte, au programme: marche, enseignement, adoration,  messe.

Sur le site du diocèse de Sens-Auxerre: "Sainte Alpais naquit au milieu du XIIe siècle à Cudot, dans une famille pauvre. Atteinte de la lèpre très jeune, sa famille l'isola dans une cabane où elle guérit miraculeusement. A partir de ce jour, elle ne prit plus comme seule nourriture que l'Eucharistie.

Une église fut construite à côté de la pièce où elle vivait et dont elle ne sortait pas, afin qu'elle puisse assister à la messe chaque jour. Les pèlerins, y compris des évêques, des pères abbés et même une reine, vinrent de très loin pour l'écouter rapporter ses visions et ses conseils.

Elle mourut le 3 novembre 1211."

Voir aussi 'Qui était Sainte Alpais, Patronne des Cosmonautes (1150 - 1211)'.

Brisée toute jeune par le travail, atteinte d'un mal repoussant, abandonnée par les siens, elle vécut recluse dans une cellule jusqu'à sa vieillesse, dans l'intimité du Christ et de sa Mère à Cudot au pays de Sens.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/8859/Sainte-Alpais.html

Statue de Sainte Alpais.


Sainte Alpais

Sainte Alpais naquit au milieu du 12ème siècle à Cudot, dans une famille pauvre.

Atteinte de la lèpre très jeune, sa famille l’isola dans une cabane où elle guérit miraculeusement. A partir de ce jour, elle ne prit plus comme seule nourriture que l’Eucharistie.

Une église fut construite à côté de la pièce où elle vivait et dont elle ne sortait pas, afin qu’elle puisse assister à la messe chaque jour. Les pèlerins, y compris des évêques, des pères abbés et même une reine, vinrent de très loin pour l’écouter rapporter ses visions et ses conseils.

Elle mourut le 3 novembre 1211.

Pèlerinage chaque année le lundi de Pentecôte

SOURCE : https://www.yonne.catholique.fr/diocese/carte-didentite-du-diocese/histoire-du-diocese/personnages/sainte-alpais

Cellule de Sainte Alpais


Qui était

Sainte Alpais

Patronne des Cosmonautes

1150 - 1211

Alpais, la petite bergère lépreuse de Cudot, en Bourgogne, qui vécut au XIIème siècle a été canonisée en 1874 ; elle est devenue au XXIème siècle la sainte patronne des Cosmonautes.

Que savons-nous des saints, et comment le savons nous ?

Pour Sainte Alpais nous avons d'abord un témoin de pierre ! L'actuelle église de Cudot en effet a été construite du vivant d'Alpais autour de sa logette, transformée en cellule ! Cet édifice roman subsiste, restauré à la fin du XIXe siècle au moment de la canonisation ; on peut l'apercevoir de l'autoroute A6, entre la sortie de Courtenay et celle de Joigny, vers le sud. Cette église a été construite par l'Archevêque de Sens, Guillaume de Champagne. Il avait enquêté sur cette mystérieuse lépreuse : elle ne mangeait ni ne buvait, mais recevait l'Eucharistie une fois par semaine. Le plus ancien témoignage écrit nous est donné par un moine prémontré d'Auxerre, Robert Abolanz, dans sa chronique de Saint Marien : " L'an 1180 : il y a actuellement dans le Sénonais au village de Cudot une jeune fille connue et de grand renom. Rien d'étonnant à cette célébrité : chez elle resplendit une étonnante et admirable merveille ! A cette jeune fille il a été donné par faveur divine de vivre de vie corporelle sans avoir besoin d'aliment corporel ; et voici dix ans environ qu'elle est privilégiée d'une telle condition par la grâce de Dieu ". Fille de paysans, Alpais naît vers 1150-1155, à l'époque du roi Louis VII. Elle travaille aux champs avec ses frères après la mort de son père.

Mais la maladie fait décliner ses forces, elle garde les moutons. Puis on la découvre lépreuse. La voici reléguée dans une petite logette où ses proches viennent lui porter à manger. Un jour ses frères décident de ne plus lui donner à manger pour la laisser mourir, et en persuadent la mère. Alpais abandonnée de tous crie vers le Seigneur. Selon un moine du Prieuré cistercien des Echarlis, tout proche, cette prière fut faite le samedi saint 1169 : " Principe de toute pitié, source de toute bonté, pardonnez à une malheureuse, Compassion immense, regardez mon malheur… ne m'abandonnez pas à ceux qui demandent ma mort…ressuscitez la vie d'une pauvre abandonné demi-morte… " " Belle comme une gerbe des plus beaux lys ", Notre Dame apparaît à la lépreuse, elle la soulève de ses bras, la revêt de sa lumière et l'imprègne de son parfum. Le dimanche de Pâques ses frères et sa mère pris de remord, reviennent la visiter et lui donner à manger: ils sont d'abord saisis par ce parfum et découvrent avec stupéfaction que ses plaies ont disparues.

Elle demeure extrêmement maigre, avec le corps fané, mais son visage est redevenu frais, regard vif. Alpais cependant paralysée ; elle ne mange plus. Par la suite au cours de trois extases, elle recouvrera l'usage de son bras et de sa main droite. Durant les quarante années qu'elle vivra désormais, elle ne prit aucune nourriture, sauf la communion. Alpais a de fréquentes extases pendant lesquelles elle apparait comme en sommeil, presque morte. Mais quand elle se réveille, elle peut décrire ses visions. Les paysans des environs puis les moines viennent la visiter à Cudot. Une source jaillit, qui donne des guérisons ; elle existe encore près du village actuel. A une heure de marche se trouve un prieuré de Cisterciens, " les Echarlis ", et les moines qui fréquentent la recluse la font connaître dans leur ordre : des Abbés viennent par la suite en pèlerinage à Cudot et consultent Alpais. L'archevêque de Sens décide une enquête : il envoie des Dames qui surveilleront nuit et jour Alpais pendant un mois. Elles confirment la vérité du jeûne. Alors l'archevêque, ce Guillaume de Champagne, beau frère du roi Louis VII, vient lui-même faire visite à la pauvre jeune fille ; c'est alors qu'il décide de la construction d'une cellule à la place de la hutte, et de l'église attenante.

Les visions d'Alpais, une évangélisation

De nombreuses visions d'Alpais qui nous ont été rapportées, spécialement par le moine des Echarlis, et par Robert d'Auxerre. Elles constituent une évangélisation. Beaucoup de gens étaient attirés à Cudot par les merveilles qu'on disait de " la petite lépreuse de Dieu " (Jean Larcena). Ils répandaient ensuite le contenu de ces visions, exhortations et enseignements par oral, et quelques uns par écrit, grâce à quoi nous pouvons encore aujourd'hui les connaître. La Reine de France, mère de Philippe Auguste et bien d'autres grands s'étaient déplacés à Cudot pour entendre ces récits, demander des conseils. On imagine que la prédication d'Alpais se répandait dans le monde de son temps : fustigeant les vices de l'époque, notamment la cupidité et l'avarice, les défauts du clergé, corrigeant les moines… La petite malade percluse, couchée dans sa cellule au côté de l'Eglise d'un village perdu, était devenue une évangélisatrice dont les paroles portaient très loin, un héraut de Dieu. " Ces récits, simples comme des images d'Epinal, précis, colorés, frappaient l'esprit du populaire plus que des discours scolastiques " écrit Jean Larcena. Encore aujourd'hui on peut lire avec charme, et être stimulé dans l'espérance, par ses visions de l'enfer, du purgatoire et du paradis. Mais aussi, par les descriptions de l'union à Dieu, du don de l'Esprit Saint, des processions de saints et d'anges qui viennent nous chercher, elle nous convainc que la vie éternelle, ce n'est pas seulement pour après la mort : comme le dit Saint Jean, c'est maintenant, quand nous rencontrons Jésus. Alpais a montré et montre que dès maintenant l'on peut vivre avec Dieu. La sainte Patronne des Cosmonautes La lépreuse couchée de la cellule de Cudot a été adoptée par des cosmonautes comme sainte Patronne ? Pourquoi ? Parce-que dans ses extases parfois Alpais voyageait en divers lieux, parfois elle était élevée au dessus de la terre qu'elle voyait comme un boule, ou un œuf suspendu au milieu d'une mer d'azur, ou encore un globe au milieu d'une vallée de ténèbres. Les contemporains qui ont noté fidèlement ces aspects de ses visions y voyaient plus de fantaisie que nous, car ce n'était pas leur cosmologie. Mais ces visions du monde et de la terre réjouissent les cosmonautes d'aujourd'hui.

Pour en savoir plus : Jean Larcena, Sainte Alpais de Cudot, La lépreuse de Dieu. Éditions Siloé, Nantes 2004

Copyright © AVM 1997-2007

SOURCE : http://www.1000questions.net/fr/Qui-sont/Sainte_Alpais.html

Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Cudot,  département français de l'YonneFrance1. Elle est dédiée à l'Assomption et dépend de l'archidiocèse de Sens-Auxerre.



Bourgogne-Franche-Comté, Yonne (89)

Cudot, Église Notre-Dame et Sainte-Alpais

Édifice

Eglise composée d’une nef se terminant par un chevet plat. Au sud un bas-côté élargis la nef tandis qu’un clocher est accolé au nord du choeur. Une sacristie est située dans l’angle nord-est du clocher et du choeur.

Le couvrement de la nef est assuré par une voûte en brique et plâtre. Une charpente lambrissée et hourdée de plâtre la surmonte.

L’église est construite à partir de 1170 pour servir de chapelle à sainte Alpais.

Elle est ensuite modifiée et agrandie aux XIIe et XVe siècles,  puis à nouveau fortement remaniée dans le 3ème quart du XIXe.

Alpais naît vers 1150. Atteinte de la lèpre et mise à l’écart du village, elle se rétablit en 1169. Cette guérison miraculeuse d’une maladie incurable à l’époque provoque la naissance d’une admiration et d’une dévotion générale. Par la suite, touchée par une paralysie presque complète, ne se nourrissant que de l’hostie jusqu’à sa mort en 1211, Alpais est « favorisée » de visions et d’extases. De nombreux pèlerins et curieux affluent attirés par le prodige.

En 1171, l’Archevêque de Sens, Guillaume aux blanches mains, après une sérieuse enquête, décida de faire construire l’église actuelle ; la logette où vivait Alpais y fut incluse (emplacement exact de la base du clocher actuel) pour que de son lit, elle puisse voir la célébration de la messe.

Avec l’abondance des pèlerins, la population locale vient s’installer à proximité de la nouvelle chapelle. Ainsi se crée au tout début du XIIIème siècle notre bourg actuel.

De grands personnages venaient visiter Alpais dont la reine Adèle, mère de Philippe Auguste en 1180 et 1200.

Dans les siècles suivants, la réputation et le culte d’Alpais se répandirent dans toute l’Europe et on venait nombreux prier sur sa tombe : Henri IV s’y rendit en 1603.

Parmi ses visions, elle décrit l’univers : « qui a la forme circulaire et sphérique ; le soleil plus grand que la terre ; la terre ressemble à un œuf suspendu dans l’espace entouré d’une ceinture d’eau de tout cotés ». Elle est considérée par les astronautes de la NASA comme leur sainte patronne.

SOURCE : https://www.sauvegardeartfrancais.fr/projets/cudot-eglise-notre-dame-et-sainte-alpais/


Reliquaire de sainte Alpais, 


Vie de sainte Alpais

Depuis le 13ème  siècle Sainte Alpais, est vénérée par les chrétiens à l'époque où se construisait l'abbaye de Pontigny, vers l'an 1150, Alpais naquit à Cudot ; son père était laboureur et, toute jeune, Alpais aidait aux travaux des champs et gardait le troupeau. Elle se distinguait des autres enfants par     une grande piété. Encore adolescente elle fut atteinte d'une maladie provoquant sur tout le     corps des écoulements de pus à l'odeur si nauséabonde qu'on dut la mettre à l'écart du village comme une lépreuse. Puis la paralysie la gagna et elle fut immobilisée sur sa couche. Après une année d'épreuve elle fut guérie  le jour de Pâques 1169 à la suite, dit un de ses biographes, d'une apparition de la Vierge Marie. Mais il lui resta une paralysie presque complète  et rejetait tout aliment ou boisson.

     A partir de ce moment commence pour Alpais une vie hors du commun : ne pouvant  plus ni manger ni boire, elle vécut uniquement de l'hostie eucharistique et cela pendant 40 ans, jusqu'à la fin de sa vie en 1211. Ce prodige est attesté par des témoins dignes de foi : un moine de l'abbaye cistercienne des Echarlis, proche de Cudot qui lui rendait visite fréquemment et qui a écrit une "Vie d'Alpais"; un chanoine prémontré de l'abbaye st Marien d'Auxerre; Robert Abolant auteur d'une célèbre chronique, qui est allé la voir en 1180 et en parle avec émerveillement. C'est que, outre sa vie mystérieusement nourrie de l'Eucharistie, Alpais est favorisée de visions et d'extases.  Constamment visitée par des pèlerins ou des curieux que le prodige attire, elle reste modeste donnant des avis sages et prudents, assistant spirituellement ceux qui lui demandent conseil. L'archevêque de Sens, Guillaume aux blanches mains, après une sérieuse enquête, fut convaincu de sa sainteté et fit construire l'église Notre Dame à l'intention des pèlerins qui venaient à Cudot ; la logette où vivait Alpais y fut incluse et de son lit elle pouvait voir le prêtre célébrant à l'autel.

    De grands personnages venaient la visiter, la reine Adèle de Champagne , mère de Philippe Auguste vint la voir par deux fois en 1180 et 1200. Dans les siècles suivants la réputation et le culte d'Alpais se répandirent dans toute l'Europe et on venait nombreux prier sur sa tombe. Son pèlerinage ne s'est jamais arrêté et aujourd'hui encore, Alpais , modèle de foi , est vénérée par les chrétiens du diocèse Sens-Auxerre et aussi par  des pèlerins venant  des quatre coins de la France voir même de l'étranger. Elle est vénérée par les astronautes de la NASA  qui la considèrent comme leur sainte patronne grâce à ses visions de l’univers  « dans son ensemble qui a la forme circulaire et sphérique – le soleil plus grand que la terre- la terre ressemble à un œuf suspendu dans l’espace entourée d’une ceinture d’eau de tous cotés ».

SOURCE : https://saintealpais.blogspot.com/p/blog-page_18.html

Reliquaire de sainte Alpais, église Notre-Dame-de-l'Assomption de Cudot


Sainte Alpais, patronne des cosmonautes

Sainte Alpais naquit au milieu du XIIème siècle à Triguères, dans le Gâtinais,  et partit à la mort de son père s'installer avec sa famille vingt kilomètres plus loin à Cudot, non loin de Joigny, dans le canton de Saint-Julien-du-Sault (aujourd'hui département de l'Yonne).

Elle passa toute sa vie dans ce petit village. Elle gardait les moutons de ses parents, lorsqu'elle tomba malade. On crut qu'il s'agissait de la lèpre ; aussi fut-elle aussitôt isolée, comme les lépreux de l'époque, dans une petite logette de pierre, que l'on fit construire et où elle vécut dans la prière.

Un jour, ses frères décidèrent de ne plus lui apporter à manger, las d'avoir à nourrir une invalide et surtout avares de leurs biens...Ils persuadèrent leur propre mère de ne plus l'alimenter !

Combien de malades aujourd'hui ou de personnes âgées abandonnées de leur famille dans nos sociétés riches sont ainsi isolées, et surtout isolées spirituellement et affectivement (ce qui va souvent de pair).

A l'heure où l'on discute d'euthanasier les vieillards, n'est-il pas bon de se rappeler cette modeste sainte que le bienheureux Pie IX canonisa en 1874 ?

Le Samedi Saint 1169, la jeune fille pria " le principe de toute pitié, la source de toute bonté " pour ne pas être abandonnée. Elle s'unit ainsi à l'agonie du Seigneur, selon ce qu'écrivit un témoin de l'époque, moine cistercien. 

Le miracle eut lieu en effet. Elle eut une apparition de la Vierge dans une vision de fleurs. Elle retrouva l'usage de son bras droit qu' elle avait perdu. Ses trois plaies cicatrisèrent...Pris de remords ses frères et sa mère constatèrent la guérison. S'agissait-il d' une dermatose miraculeusement guérie ? 

La jeune fille décida de poursuivre sa vie de recluse, malgré sa guérison. Elle avait trouvé la quiétude pour être toute à son Seigneur. Elle ne se nourrissait, comme tant d' autres visionnaires de l'Église, que du pain de l' Eucharistie...Et passa plus de soixante ans quasiment alitée dans son reclusoir...

Au fur et à mesure des années, on accourut pour demander à la sainte fille de prier pour telle ou telle intention. Elle a de fréquentes extases, lors de ses visions. Les Cisterciens du Prieuré des Echarlis, établis non loin, la font connaître dans leur Ordre et retranscrivent ses visions.

On vient en pèlerinage. L'archevêque de Sens, beau-frère du roi Louis VII le Gros, la fait surveiller. Le roi demeurait souvent en sa bonne ville de Villeneuve-le-Roi tout proche, à quelques lieues. La reine Adélaïde, soeur de l archevêque, vint la consulter

L'archevêque de Sens, Guillaume de Champagne, qui était un grand bâtisseur, fit donc construire un prieuré (disparu aujourd'hui) et une église dédiée à Notre-Dame avec une cellule attenante où pouvait se tenir la recluse pour vivre et suivre les cérémonies liturgiques. L'archevêque attendait de voir quel profit tirer pour l'Église et pour le royaume de ces événements.

La région, limite du Gâtinais et de la Bourgogne royale, appelée aussi autrefois Champagne bourguignonne (à ne pas confondre avec le coeur de la Bourgogne, plus au Sud) était domaine royal. 

Des édits royaux avaient fait venir de nombreux colons et paysans libres pour construire de nouveaux villages et peupler la Ville Neuve qui reliait Sens. Il fallait repeupler ce  " pays " qui se situait à la lisière du duché de Bourgogne. Le duché de Bourgogne plus au sud, était immense et riche et appartenait au cousin du roi. Celui-ci bien que vassal et capétien lui-même, se considérait comme plus glorieux que son royal suzerain. L'autre moitié de la Bourgogne (vers la Saône) faisait partie du Saint-Empire. La Bourgogne ne sera rattachée au royaume de France qu' en 1477.

Ainsi, en cette période de reconstruction de villes et d'églises (les travaux de la cathédrale de Sens avaient été commencés une quarantaine d' années auparavant), l' Ordre de Citeaux eut-il sa part, non seulement pour ses abbayes, mais aussi pour réformer les temps. L'Ordre était récent, la seconde Croisade venait de se terminer, aussi était-il nécessaire pour les Cisterciens de se procurer un avantage de la situation que la Providence venait de créer.

Lorsque l'église fut construite, le règne de Philippe -Auguste commençait et allait s'opposer à Henri II d' Angleterre et Richard Coeur de Lion qu'il allait accompagner pour la troisième croisade.

L'ancienne bergère de Cudot a des liens avec la bergère du pays de Bigorre, huit siècles plus tard...  Mais sainte Bernadette dans son patois natal nous a transmis les paroles de Notre-Dame, alors que l'Église était menacée déjà depuis plusieurs générations par les théories révolutionnaires et que la pouvoir civil était réticent envers les apparitions, puis hostile (après 1870).

A l'époque de sainte Alpais, la civilisation chrétienne au contraire était dans la fleur de son épanouissement occidental ; le royaume de France allait entrer dans l'ère du Gothique et se couvrir de cathédrales. Aussi les saints de cette époque avaient-ils reçu le don du Seigneur de fustiger les moeurs décadentes de certains, et de mobiliser les énergies de  tous vers l'idéal !  Combien partirent pour la Terre Sainte; combien d'abbayes et d'églises virent-elles le jour ! 

Alors qu'au temps de Lourdes, il fallait mettre en garde et protéger les Chrétiens des erreurs du siècle; ensuite on pouvait les mobiliser pour la défense de l'Église. Ce fut l'époque du formidable élan missionnaire du XIXème siècle qui se poursuivit jusqu'à l'aube de la seconde guerre mondiale.

Au XIIème siècle, on pouvait partir libérer le Tombeau du Christ de ceux qui en barraient le libre accès, sans avoir en plus à défendre la liberté de sa Foi dans son pays.

Pour le peuple, il y eut certes des " prophètes " et des illuminés qui venaient l'aiguillonner ; mais il y eut aussi des saints, et parmi eux notre modeste sainte Alpais. Elle avait reçu des dons d'espérance particuliers.

Elle mourut en 1211, quinze ans avant saint François d' Assise qui avait l'âge d'être son fils. Une autre époque s'ouvrait déjà. 

Elle fut guérie par Notre-Dame. Elle parlait d' union personnelle à Jésus. Ces deux traits la relient aux miracles quotidiens, spirituels et physiques qui ont lieu à Lourdes.

Un pèlerinage a lieu le premier dimanche de juin tous les ans en l'église Notre-Dame de Cudot, où se trouvent les reliques de sainte Alpais. Autrefois jusque vers 1960 une belle procession allait de Triguères à Cudot en juillet.

Lien : http://catholique-sens-auxerre.cef.fr/spip1.9/Sainte-Alpais.html

Lire l'ouvrage de Jean Lacera " Sainte Alpais " Editions Siloé, Nantes 2004. Il explique pourquoi les visions cosmologiques de la recluse l'ont fait choisir comme patronne des cosmonautes (ou astronautes comme l' on veut) à notre époque moderne ! 

Je pense qu' elle pourrait être aussi invoquée pour les malades abandonnés de leur famille. 

PS : Alpais est une variante du prénom franc Alpaide.

SOURCE : https://ut-pupillam-oculi.over-blog.com/article-13537351.html

L'archevêque Guillaume aux Blanches Mains rend visite à sainte Alpais, vitrail dans l'église de Cudot


Blessed Alphais of Cudot

Also known as

Alpais

Alpaida

Alpaide

Alpaidis

Memorial

3 November

Profile

Born to a poor peasant family. Bed-ridden with leprosy while still very young; in later life she first lost the use of her arms and legs, then lost the limbs themselves. Became known for holiness and penance. Had the gift of inedia, subsisting solely on Holy Communion. A church was built next door to her hovel with a special window between the structures so she could attend Mass. Counselor to Queen Adela of France. Legend says that near the time of her death, she was cured of her disease by the intervention of Our Lady.

Born

at Cudot, diocese of SensFrance

Died

1211

Beatified

1874 by Pope Blessed Pius IX (cultus confirmed)

Patronage

against sickness

disabled people

handicapped people

physically challenged people

sick people

Additional Information

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

Wikipedia

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

fonti in italiano

Santi e Beati

Readings

[The soul is] simple, invisible, incorporeal, not divided into parts like the body, present as a whole in whatever she does. The soul is not in a particular place. As God is everywhere, so the soul is everywhere in the body, more powerfully in heart and brain, as one says that God is in a special way in heaven. – Saint Alphais

MLA Citation

“Blessed Alphais of Cudot“. CatholicSaints.Info. 29 April 2022. Web. 3 November 2024. <https://catholicsaints.info/blessed-alphais-of-cudot/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-alphais-of-cudot/

Blessed Alpais of Cudot V (AC)

Born in Cudot (diocese of Sens), France; died 1211; cultus confirmed by Pius IX in 1874. Alpais was born into a peasant family, she helped her parents in the fields until, still very young she became bedridden with leprosy. For a long time her only food was the Eucharist. Her patience and gentleness made a great impression on her contemporaries (Benedictines).

SOURCE : https://web.archive.org/web/20091127165840/http://www.saintpatrickdc.org/ss/1103.shtml#alpa

Source de Sainte Alpais.


SAINT ALPAIS OF CUDOT 

English Version

Saint Alpais is celebrated on 3rd November. A pilgrimage is organized every year on Trinity Monday (Day of the Holy Spirit).

1211-2011: 800th anniversary of the death of St Alpais.

From the XIIIth century, St Alpais has been venerated by Christians. Around 1150, at the time when the abbey of Pontigny was being built, St Alpais was born in Cudot; her father was a ploughman, and from a very early age Alpais helped in the fields and looked after the flock. She was different from the other children through her fervent piety. When she was still a teenager, she contracted an illness which caused her whole body to exude pus from which came such a fowl stench that she had to be put out from the village as a leper. Then she became paralyzed and could not move from her couch. After a year of trials, she was cured on Easter Sunday 1169 following, as one of her biographers writes, an appearance of the Virgin Mary. But she was left almost totally paralyzed and could swallow no food or drink. From that moment, a life out of the ordinary began for Alpais: she could not eat nor drink, so she lived on the Eucharist alone, and this for forty years, until the end of her life in 1211. This amazing fact is attested by trustworthy witnesses: a monk from the Cistercian abbey of Les Echarlis, near Cudot, who often visited her and wrote a “Life of Alpais”; a premonstrian canon from the abbey of St Marien of Auxerre; Robert Abolant, author of a famous chronicle, who went to see Alpais in 1180 and speaks of her with amazement. Not only was her life mysteriously sustained by the Eucharist, but also she was favoured with visions and moments of ecstasy.

Despite a constant flow of pilgrims and those simply attracted by these unusual phenomena, she remained humble, giving wise and prudent counsels, and helping spiritually those who asked her advice. The Archbishop of Sens, William of the white hands, after a serious enquiry, was convinced of her holiness, and had the church of Notre Dame built for the pilgrims who visited Cudot: the cell where Alpais lived was incorporated into the building and from her bed she could see the priest celebrating at the altar. Eminent figures came to visit her: the Queen, Adèle de Champagne, the mother of Philippe August, came to see her twice, in 1180 and 1200. In the following centuries, the reputation and the veneration of Alpais spread throughout Europe and many were those who came to pray at her grave. Her veneration has never ceased and continues to this day.

Alpais, a model of faith, is venerated by the Christians of the Sens-Auxerre diocese and by pilgrims coming from every corner of France and abroad. She is venerated by the astronauts of NASA who took her as their patron saint because of her visions of the universe “as a whole having a circular, spherical shape – the sun bigger than the earth – the earth resembling an egg suspended in space and surrounded by a belt of water all around.”

SOURCE : https://saintealpais.blogspot.com/p/blog-page_17.html

Sainte Alpais, tableau, XIXe siècle, église de l'Assomption de Cudot


Beata Alpaide di Cudot Vergine

Festa: 3 novembre

Cudot, Francia, 1155/1157 – 3 novembre 1211

Martirologio Romano: A Cudot nel territorio di Sens in Francia, beata Alpáide, vergine, che, crudelmente percossa e abbandonata dai suoi genitori da bambina, visse poi reclusa in una piccola cella fino ad avanzata vecchiaia.

Nacque fra il 1155 e il 1157 nel villaggio di Cudot (nella diocesi di Sens) in Francia, dove morì il 3 novembre 1211. I suoi genitori erano poveri e vivevano delle rendite di un piccolo podere che coltivavano direttamente; poiché Alpaide era la primogenita, appena le forze glielo permisero, fu costretta ad aiutare il padre Bernardo nel suo duro lavoro. Doveva fra l'altro portare sulle gracili spalle il fimo e lo sterco nei campi e nell'orto, pungolare i buoi mentre tiravano l'aratro, condurre le vacche e le pecore al pascolo. In queste fatiche, che talvolta si prolungavano anche la notte, resse fino ai dodici anni; poi non ce la fece più e dovette mettersi a letto, un letto aspro, fatto di un saccone di paglia, senza cuscino e senza lenzuoli, preda di una grave malattia.

Di che genere fosse la malattia non è facile dire. Un documento ci informa che la fanciulla «in precedenza era stata punita con un flagello molto severo e prolungato, tanto che, a causa della guarigione che sgorgava da tutto il suo corpo, sarebbe stata un terrore anche per la sua stessa gente» ; un altro documento ci dice che il Signore, per darle prova del suo amore, «gli toccò la bocca e la carne e la colpì con una piaga violenta, tanto che dalla pianta dei piedi alla sommità del capo non fu guarito» ; un altro ancora ci fa sapere che, essendosi putrefatte le carni, «riempiva di tanto orrore chi lo vedeva ed emetteva da lui tanto fetore, che perfino sua madre ne rimase disgustata». Si trattava forse della lebbra, come credono alcuni? Il fatto è che i familiari «essendo così impazienti con lui, la abbandonarono in una casa vile, e visitandola ogni giorno, le portarono il cibo più povero, tappandosi il naso per la puzza, dalla porta». I fratelli, che pur le volevano bene, non solo rifiutarono di avvicinarla, ma non intendevano più somministrarle il cibo, affinché morisse di inedia; anche la misera madre (il padre era oramai morto) supplicava di continuo il Signore perché ponesse termine con la morte ai tormenti della figlia, «e poiché era povero e non aveva altro da offrirgli, a volte gli lanciava da lontano il pane d'orzo, come quello di un cane, per il fetore intollerabile», che quella quasi mai riusciva ad afferrare con le mani paralizzate e tanto meno a portare alla bocca.

Alpaide sopportò tutto con grande pazienza e senza lamentarsi. Era circa un anno che si era ammalata, quando la vigilia di Pasqua, probabilmente del 1170, mentre paragonava sé, immersa in tanta squallida solitudine, ai suoi coetanei che, vestiti a festa, andavano gioiosamente in chiesa, le apparve d'improvviso la Madonna in mezzo a una gran luce e a un soavissimo profumo, «e stendendo la santa mano destra, trattiene ogni membro, e in breve tutte le piaghe guariscono e tutto il fetore se ne va». Fu liberata dalle piaghe e dal fetore, ma rimase in uno stato di impotenza quasi totale, costretta a tenere sempre il letto in posizione supina, senza vigore nel corpo insensibile e morto, bisognosa di aiuto persino per rigirarsi. Di sano aveva solo il petto, il capo, la mano e il braccio destro; tuttavia, «nel suo viso si vede così bella e corpulenta come se stesse godendo di un'abbondanza di prelibatezze». La Madonna le aveva detto che sarebbe vissuta nel corpo senza bisogno di cibo corporale. Così fu, finché visse non mangiò e non bevve mai nulla, fatta eccezione della Comunione che riceveva la domenica.

La fama del suo miracoloso digiuno giunse ben presto alle orecchie dell'arcivescovo di Sens, Guglielmo, zio del re Filippo, il quale, dopo aver appurato il fatto con un'inchiesta, ordinò la costruzione di una chiesa attigua alla camera della vergine per permetterle di assistere ai divini uffici dal suo letto attraverso una finestra che guardava l'altare. La rettorìa della chiesa fu affidata a un gruppo di canonici regolari con a capo un priore.

Dal giorno dell'apparizione Alpaide cominciò a operare miracoli; ebbe visioni meravigliose superiori alla umana facondia; fruì di estasi specialmente nelle solennità del Signore e della Vergine; vedeva in spirito le cose lontane, prevedeva le future; era insignita del dono della circospezione nelle parole e della sapienza nei consigli; e come si diffuse la fama di questi prodigi cominciarono i pellegrinaggi alla sua casa. Arcivescovi e vescovi, abati ed altri prelati, semplici sacerdoti, nobili e plebei andarono da lei per raccomandarsi alle sue preghiere, per vederla, per ascoltarla. La regina di Francia Adele, sposa di Luigi VII, nel 1180 destinò alla chiesa di Gudot una rendita annua di un moggio di frumento per amore di Alpaide, rendita che nel 1184 fu confermata in perpetuo da Filippo Augusto con un diploma. Altre donazioni furono fatte in seguito.

Alla sua morte il corpo della beata fu deposto nel coro della chiesa e il popolo la venerò subito come una santa. Nel 1894 esso si trovava ancora nello stesso luogo, davanti all'altare maggiore. Il 26 febbraio 1874, in seguito a regolare processo istruito a Sens per ordine dell'arcivescovo, la S. Congregazione dei Riti ne approvò il culto immemorabile e il 28 novembre dello stesso anno concesse che se ne celebrasse la festività con rito doppio minore nelle diocesi di Sens e di Orléans, e con rito doppio di seconda classe nelle chiese di Cudot e di Triguières nella diocesi di Orléans, dove qualcuno a torto la riteneva nata. Sempre verso la fine del sec. XIX (non disponiamo di informazioni più recenti) la devozione verso la b. Alpaide era ancor più viva a Gudot e nei dintorni, dove si organizzavano pellegrinaggi alla sua tomba. Nei pressi del paese fluiva una fonte chiamata di s. Alpaide perché, secondo la leggenda, era stata fatta scaturire da lei un giorno che, già deforme per la sua infermità, trovandosi in un prato col gregge, aveva domandato da bere, ma invano, a una persona. Il popolo ne beve l'acqua, se ne bagna le piaghe, la porta a casa per devozione.

Autore: Pietro Burchi

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/76075

Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Cudot : plaque exposant la vie de sainte Alpais


Vie de la bienheureuse Alpais, vierge de Cudot, au Diocèse de Sens, 1150 à 1211 :

 http://echo.auxerre.free.fr/dossier_telechargement/1893_Alpais-Cudot.pdf

Henri Omont. « Vie latine de sainte Alpais de Cudot. [note critique] », Bibliothèque de l'École des chartes  Année 1881  42  pp. 253-254 : https://www.persee.fr/doc/bec_0373-6237_1881_num_42_1_462343

Voir aussi : Deux bénitiers - Sainte Alpais délivre une prisonnière et le Miracle de la muette : https://pop.culture.gouv.fr/notice/palissy/PM89005076

lundi 21 octobre 2024

Sainte LAURA DI SANTA CATERINA DA SIENA (MARIA LAURA DE JESÚS MONTOYA Y UPEGUI), vierge missionnaire et fondatrice de la Congrégation des Soeurs missionnaires de Marie Immaculée et de sainte Catherine de Sienne

 

Santa Laura di Santa Caterina da Siena

La santa Maria de Jesus Montoya Upegui (1874-1949)


Sainte Laure de Sainte-Catherine de Sienne

Fondatrice des missionnaires de Marie Immaculée et de Sainte Catherine de Sienne (+ 1949)

Marie-Laure de Jésus Montoya y Upegui.

"Sa profession de maîtresse d'école la conduisit au contact de nombreuses populations à Antioquia puis au Collège de l'Immaculée à Medellin, jusqu'à ce qu'elle se sente appelée à réaliser "l’œuvre des Indios", un travail héroïque au service des autochtones des forêts d'Amérique." (source: Laura Montoya Upegui 1874-1949 - biographie site du Vatican)

"Mère  Laura  Montoya, constatant que de nombreuses populations autochtones, loin des centres urbains, vivaient sans connaître Dieu, décida de fonder la Congrégation des Missionnaires de Marie Immaculée et de Sainte-Catherine de Sienne, afin d'apporter la lumière de l'Evangile aux habitants des forêts." (Homélie du pape Jean-Paul II pour la béatification de 6 serviteurs de Dieu le 25 avril 2004).

La messe de canonisation a eu lieu le dimanche 12 mai 2013.

Le Pape François proclame de nouveaux saints : Le pontife a loué le travail d'évangélisation de celle que tout le monde appelle en Colombie Madre Laura. Un travail pédagogique efficace qui respectait la culture des populations indigènes.

À Balencito, près de Medellin en Colombie, l'an 1949, sainte Laure de Sainte-Catherine de Sienne (Marie-Laure de Jésus Montoya y Upegui), vierge, qui s'employa avec zèle à gagner à Dieu, en leur annonçant l'Évangile, les peuples indigènes encore ignorants de la foi chrétienne, et fonda la Congrégation des Sœurs missionnaires de Marie Immaculée et de Sainte Catherine de Sienne.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10543/Sainte-Laure-de-Sainte-Catherine-de-Sienne.html

CHAPELLE PAPALE POUR LA BÉATIFICATION DE 6 SERVITEURS DE DIEU

HOMÉLIE DU PAPE JEAN-PAUL II

Troisième dimanche de Pâques

 25 avril 2004


1. "Ils savaient que c'était le Seigneur" (cf. Jn 21, 12):  c'est ainsi que l'évangéliste Jean exprime la réaction de joie des disciples lorsqu'ils reconnurent le Seigneur ressuscité. Jésus se manifeste à eux après une nuit de travail dur et infructueux sur le lac de Tibériade. Confiants dans sa parole, ces derniers jettent leurs filets dans l'eau et ramènent sur la rive une "grande quantité de poissons" (cf. Jn 21, 6).

Comme les apôtres, nous restons nous aussi stupéfaits face à la richesse des merveilles que Dieu accomplit dans le coeur de ceux qui croient en lui. Au cours de la célébration eucharistique d'aujourd'hui, nous contemplons ce qu'Il a réalisé chez six nouveaux bienheureux:  le prêtre August Czartoryski; quatre religieuses:  Laura MontoyaMaría Guadalupe García ZavalaNemesia ValleEusebia Palomino Yenes; une laïque, Alexandrina Maria da Costa. Ce sont des exemples éloquents de la façon dont le Seigneur transforme l'existence des croyants, lorsqu'ils ont confiance en Lui.

2. "Que tes demeures sont désirables, Yahvé Sabaot! Mon âme soupire et languit, après les parvis de Yahvé... Mieux vaut un jour en tes parvis que mille à ma guise" (Ps 84/83, 2.11). Telles sont les paroles du Psaume que le bienheureux August Czartoryski a retranscrites comme devise de vie sur l'image pieuse de sa première Messe. Dans celles-ci est contenue la réponse d'un homme qui, suivant la voix de l'appel, découvre la beauté du ministère sacerdotal. Dans celles-ci retentit l'écho des divers choix que doit effectuer quiconque découvre la volonté de Dieu et désire l'accomplir. August Czartoryski, jeune prince, a élaboré une méthode efficace de discernement des desseins divins. Il présentait à Dieu dans la prière toutes les questions et les perplexités de fond, puis, dans un esprit d'obéissance, il suivait les conseils de ses guides spirituels. C'est ainsi qu'il a compris sa vocation à entreprendre une vie pauvre pour servir les plus petits. La même méthode lui a permis, au cours de toute sa vie, d'accomplir des choix tels, que nous pouvons aujourd'hui dire qu'il a réalisé de manière héroïque les desseins de la Providence Divine.

Je désire en particulier proposer l'exemple de sa sainteté aux jeunes, qui cherchent aujourd'hui la façon de déchiffrer la volonté de Dieu concernant leur vie et qui désirent chaque jour marcher fidèlement en suivant la Parole divine. Mes chers jeunes amis, apprenez du bienheureux August à demander ardemment dans la prière la lumière de l'Esprit Saint et des guides sages, afin de pouvoir connaître le dessein divin de votre vie et d'être capables de toujours marcher sur la voie de la sainteté.

3. "Or, le matin déjà venu, Jésus se tint sur le rivage; pourtant les disciples ne savaient pas que c'était Jésus" (Jn 21, 4). Il existe la possibilité que l'homme ne connaisse pas le Seigneur, malgré ses multiples manifestations au cours de  l'histoire.  Mère  Laura  Montoya, constatant que de nombreuses populations autochtones, loin des centres urbains, vivaient sans connaître Dieu, décida de fonder la Congrégation des Missionnaires de Marie Immaculée et de Sainte-Catherine de Sienne, afin d'apporter la lumière de l'Evangile aux habitants des forêts.

Cette bienheureuse colombienne se sentit la mère spirituelle des autochtones, auxquels elle désira révéler l'amour de Dieu. Son époque ne fut pas une période facile, car les tensions sociales ensanglantaient également sa noble patrie. En nous inspirant de son message pacificateur, nous lui demandons aujourd'hui que la bien-aimée Colombie puisse jouir au plus tôt de la paix, de la justice et du progrès intégral.

4. Dans l'Evangile, nous avons écouté la triple question de Jésus à Pierre:  "M'aimes-tu?". Le Christ adresse cette même question aux hommes et aux femmes de chaque époque. Les chrétiens doivent répondre avec fermeté et promptitude aux projets qu'Il possède pour chacun de nous. C'est ce qui se produisit dans la vie de la bienheureuse Guadalupe García Zavala, mexicaine, qui renonça au mariage et se consacra au service des plus pauvres, des indigents et des malades, et qui fonda dans ce but la Congrégation des Servantes de Sainte-Marguerite Marie et des Pauvres.

Avec une foi profonde, une espérance sans fin et un grand amour pour le Christ, Mère Lupita rechercha sa propre sanctification à travers l'amour pour le Coeur de Jésus et la fidélité à l'Eglise. C'est de cette façon qu'elle vécut la devise qu'elle laissa à ses filles:  "La charité jusqu'au sacrifice et la constance jusqu'à la mort".

5. "Manifester l'amour de Dieu aux petits, aux pauvres, à chaque homme, en chaque lieu de la terre":  tel a été l'engagement de la bienheureuse Nemesia Valle au cours de toute son existence. C'est cet enseignement qu'elle laisse en particulier à ses consoeurs, les Soeurs de la Charité de Sainte Jeanne-Antide Thouret, ainsi qu'aux fidèles de l'archidiocèse de Turin. Elle est l'exemple d'une sainteté lumineuse, tendue vers les hauts sommets de la perfection évangélique, et qui se traduit à travers les gestes simples de la vie quotidienne entièrement consacrée à Dieu.

La nouvelle bienheureuse continue à nous  répéter  à tous:  "La sainteté ne consiste pas à accomplir beaucoup de choses ou à accomplir de grandes choses... le saint est celui qui se prodigue à sa propre place chaque jour, pour le Seigneur".

6. Le Seigneur dit à Pierre de manière ferme et catégorique:  "Suis-moi". Soeur Eusebia Palomino, des Filles de Marie Auxiliatrice, entendit elle aussi un jour l'appel de Dieu et elle y répondit à travers une intense spiritualité et une profonde humilité dans sa vie quotidienne. En bonne salésienne, elle était animée par l'amour pour l'Eucharistie et la Vierge. Pour elle, l'important était d'aimer et de servir; le reste ne comp-tait pas, fidèle à la maxime salésienne du "da mihi animas, caetera tolle".

Par la radicalité et la cohérence de ses choix, Soeur Eusebia Palomino Yenes trace un chemin de sainteté fascinant et exigeant pour nous tous et en particulier pour les jeunes de notre époque.

7. "M'aimes-tu?" - demande Jésus à Simon-Pierre. Celui-ci répond:  "Oui, Seigneur, tu sais que je t'aime". La vie de la bienheureuse Alexandrina Maria da Costa peut se résumer dans ce dialogue d'amour. Touchée et enflammée par ce désir d'amour, elle ne voulut jamais rien refuser à son Sauveur:  possédant une grande volonté, elle accepta tout pour montrer qu'elle l'aimait. Épouse de sang, elle revécut de façon mystique la passion du Christ et s'offrit elle-même comme victime pour les pécheurs, recevant la force de l'Eucharistie qui devint l'unique nourriture des treize dernières années de sa vie.

Dans le sillage de la bienheureuse Alexandrina, exprimé dans les trois mots "souffrir, aimer, racheter", les chrétiens peuvent trouver un encouragement et une motivation pour ennoblir tout ce que la vie possède de douloureux et de triste comme plus grande preuve d'amour:  sacrifier sa vie pour ceux qu'on aime.

8. "Oui, Seigneur, tu sais que je t'aime" (Jn 21, 15). Comme Pierre, comme les Apôtres sur les rives du lac de Tibériade, ces nouveaux bienheureux ont eux aussi repris, en allant jusqu'à ses conséquences les plus extrêmes, cette profession de foi et d'amour simple mais incisive. L'amour pour le Christ est le secret de la sainteté!

Très chers frères et soeurs, suivons l'exemple de ces bienheureux! Comme eux, offrons un témoignage cohérent de foi et d'amour dans la présence vivante et agissante du Christ Ressuscité!

Come gli apostoli, anche noi restiamo stupiti dinanzi alla ricchezza delle meraviglie che Iddio compie nel cuore di quanti in lui confidano. Nel corso dell’odierna Celebrazione eucaristica contempliamo quanto Egli ha realizzato in sei nuovi Beati: nel presbitero Augusto Czartoryski; in quattro religiose: Laura MontoyaMaría Guadalupe García ZavalaNemesia ValleEusebia Palomino Yenes; in una laica, Alexandrina Maria da Costa. Sono esempi eloquenti di come il Signore trasformi l’esistenza dei credenti, quando ci si fida di Lui.

Przykład jego świętości pragnę pozostawić szczególnie ludziom młodym, którzy dziś szukają sposobu na odkrywanie woli Bożej odnośnie do ich życia i pragną wiernie podążać każdego dnia za głosem Bożym. Moi drodzy młodzi przyjaciele, uczcie się od błogosławionego Augusta gorąco prosić na modlitwie o światło Ducha Świętego i o mądrych przewodników, abyście mogli poznawać Boży plan waszego życia i byście zdołali zawsze kroczyć drogą świętości.

["Quanto sono amabili le tue dimore, Signore degli eserciti! L’anima mia languisce e brama gli atri del Signore… Per me un giorno nei tuoi atri è più che mille altrove" (Sal 84/83/, 2.11). Queste parole del Salmo ha scritto come motto di vita sull’immaginetta della prima Messa il beato Augusto Czartoryski. In esse è contenuto il rapimento di un uomo che, seguendo la voce della chiamata, scopre la bellezza del ministero sacerdotale. Risuona in esse l’eco delle diverse scelte che deve fare chiunque scorge la volontà di Dio e desidera compierla. Augusto Czartoryski, giovane principe, ha elaborato un efficace metodo di discernimento dei disegni divini. Presentava a Dio nella preghiera tutte le domande e le perplessità di fondo e poi nello spirito di obbedienza seguiva i consigli delle sue guide spirituali. Così ha compreso la sua vocazione di intraprendere la vita povera per servire i più piccoli. Lo stesso metodo gli ha permesso, nel corso di tutta la vita, di compiere scelte tali, che oggi possiamo dire che egli ha realizzato i disegni della Provvidenza Divina in modo eroico.

Voglio lasciare l’esempio della sua santità soprattutto ai giovani, che oggi cercano il modo di decifrare la volontà di Dio nei riguardi della loro vita e desiderano ogni giorno procedere fedelmente secondo la parola divina. Miei cari giovani amici, imparate dal beato Augusto a chiedere ardentemente nella preghiera la luce dello Spirito Santo e guide sagge, affinché possiate conoscere il piano divino nella vostra vita e siate capaci di camminare sempre sulla via della santità.]

3. "Estaba ya amaneciendo cuando Jesús se presentó en la orilla; pero los discípulos no sabían que era Jesús" (Jn, 21,4). Es una posibilidad para el hombre no conocer al Señor, a pesar de múltiples manifestaciones a lo largo de la historia. La Madre Laura Montoya, viendo cómo tantos indígenas, lejos de los centros urbanos, vivían desconociendo a Dios, se decidió a fundar la Congregación de las Misioneras de María Inmaculada y Santa Catalina de Siena, para llevar la luz del Evangelio a los habitantes de las selvas.

Esta Beata colombiana se sintió madre espiritual de los indígenas, a los que quiso mostrar el amor de Dios. Sus tiempos no fueron fáciles, pues las tensiones sociales ensangrentaban también entonces su noble patria. Inspirándonos en su mensaje pacificador, le pedimos hoy que la amada Colombia goce pronto de paz, de justicia y de progreso integral.

["Quando già era l'alba Gesù si presentò sulla riva, ma i discepoli non si erano accorti che era Gesù" (Gv 21, 4).
È possibile per l'uomo non conoscere il Signore, nonostante le sue molteplici manifestazioni nel corso della storia. Madre Laura Montoya vedendo come tanti indigeni, lontani dai centri urbani, vivevano senza conoscere Dio, decise di fondare la Congregazione delle Suore Missionarie di Maria Immacolata e di Santa Caterina da Siena, al fine di portare la luce del Vangelo agli abitanti delle selve.

Questa Beata colombiana si sentì madre spirituale degli indigeni, ai quali ha voluto mostrare l'amore di Dio. I suoi tempi non furono facili, poiché le tensioni sociali insanguinavano anche allora la sua nobile patria. Ispirandoci al suo messaggio pacificatore, le chiediamo oggi che l'amata Colombia possa presto godere della pace, della giustizia e del progresso integrale.]

4. En el Evangelio hemos escuchado la triple pregunta de Jesús a Pedro: "¿Me amas?". Esta misma pregunta Cristo dirige a los hombres y mujeres de todas las épocas. Los cristianos deben responder con firmeza y prontitud a los proyectos que Él tiene sobre cada uno. Así sucedió en la vida de la Beata Guadalupe García Zavala, mexicana, que renunciando al matrimonio, se dedicó al servicio de los más pobres, necesitados y enfermos, y fundó por eso la Congregación de las Siervas de Santa Margarita María y de los Pobres.

Con una fe profunda, una esperanza sin límites y un gran amor a Cristo, Madre Lupita buscó la propia santificación desde el amor al Corazón de Jesús y la fidelidad a la Iglesia. De este modo vivió el lema que dejó a sus hijas: "Caridad hasta el sacrificio y constancia hasta la muerte".

[Nel Vangelo abbiamo ascoltato la triplice domanda di Gesù a Pietro: "Mi ami?". Questa stessa domanda Cristo la rivolge agli uomini e alle donne di tutte le epoche. I cristiani devono rispondere con fermezza e prontezza ai progetti che Egli ha su ciascuno di noi. Così accadde nella vita della Beata Guadalupe García Zavala, messicana, che rinunciando al matrimonio, si dedicò al servizio dei più poveri, dei bisognosi e degli infermi, fondando a tal fine la Congregazione delle Ancelle di Santa Margherita Maria e dei più Poveri.

Con fede profonda, speranza sconfinata e grande amore per Cristo, Madre Lupita cercò la propria santificazione a partire dall'amore per il Cuore di Gesù e dalla fedeltà alla Chiesa. In questo modo visse il motto che lasciò alle sue Figlie:  "Carità fino al sacrificio e costanza fino alla morte".]

5. "Manifestare l’amore di Dio ai piccoli, ai poveri, ad ogni uomo, in ogni parte della terra": questo è stato l’impegno della beata Nemesia Valle nel corso di tutta la sua esistenza. Questo insegnamento essa lascia particolarmente alle sue consorelle, le Suore della Carità di Santa Giovanna Antida Thouret, come pure ai fedeli dell’Arcidiocesi di Torino. E’ l’esempio di una santità luminosa, protesa alle alte vette della perfezione evangelica, e che si traduce nei semplici gesti della vita quotidiana interamente spesa per Dio.

La nuova Beata continua a ripetere a noi tutti: "La santità non consiste nel fare molte cose o nel farne di grandi … Santo è chi si consuma al proprio posto ogni giorno, per il Signore".

6. El Señor dice a Pedro de manera decidida y tajante: "Sígueme". También Sor Eusebia Palomino, de las Hijas de María Auxiliadora, oyó un día la llamada de Dios y respondió a través de una intensa espiritualidad y una profunda humildad en su vida diaria. Como buena salesiana, estuvo animada por el amor a la Eucaristía y a la Virgen. Lo importante para ella era amar y servir; el resto no contaba, fiel a la máxima salesiana del "da mihi animas, caetera tolle".

Con la radicalidad y la coherencia de sus opciones, Sor Eusebia Palomino Yenes traza un camino fascinador y exigente de santidad para todos nosotros y muy especialmente para los jóvenes de nuestro tiempo.

[Il Signore dice a Pietro in modo deciso e incisivo: "Seguimi". Anche Suor Eusebia Palomino, delle Figlie di Maria Ausiliatrice, sentì un giorno la chiamata di Dio e rispose attraverso un'intensa spiritualità e una profonda umiltà nella vita quotidiana. Da buona salesiana, fu animata dall'amore per l'Eucaristia e per la Vergine. L'importante per lei era amare e servire; il resto non contava, fedele alla massima salesiana del "da mihi animas, caetera tolle".

Con la radicalità e la coerenza delle sue scelte, Suor Eusebia Palomino Yenes tracciò un cammino attraente ed esigente di santità per tutti noi e soprattutto per i giovani del nostro tempo.]

7. "Tu amas-Me?" - pergunta Jesus a Simão Pedro. Este responde: «Tu sabes tudo, Senhor, bem sabes que Te amo». A vida da Beata Alexandrina Maria da Costa pode resumir-se neste diálogo de amor. Investida e abrasada por estas ânsias de amor, não quer negar nada ao seu Salvador: de vontade forte, tudo aceita para mostrar que O ama. Esposa de sangue, revive misticamente a paixão de Cristo e oferece-se como vítima pelos pecadores, recebendo a força da Eucaristia que se torna o único alimento dos seus últimos treze anos de vida.

Pela esteira da Beata Alexandrina, expressa na trilogia "sofrer, amar, reparar", os cristãos podem encontrar estímulo e motivação para nobilitar tudo o que a vida tenha de doloroso e triste com a prova maior de amor: sacrificar a vida por quem se ama.

["Mi ami tu? " domanda Gesù a Simon Pietro. Egli risponde:  "Certo, Signore, tu lo sai che ti amo". La vita della Beata Alexandrina Maria da Costa può riassumersi in questo dialogo d'amore. Permeata e ardente di queste ansie d'amore, non vuole negare nulla al suo Salvatore:  dalla forte volontà, accetta tutto per dimostrargli che lo ama. Sposa di sangue, rivive misticamente la passione di Cristo e si offre come vittima per i peccatori, ricevendo la forza dall'Eucaristia che diventa l'unico alimento dei suoi ultimi tredici anni di vita.

Nell'esempio della Beata Alexandrina, espresso nella trilogia "soffrire, amare, riparare", i cristiani possono trovare lo stimolo e la motivazione per nobilitare tutto ciò che la vita ha di doloroso e triste attraverso la prova d'amore più grande:  sacrificare la vita per chi si ama.]

8. "Certo Signore, tu lo sai che ti amo" (Gv 21,15). Come Pietro, come gli Apostoli sulle rive del lago di Tiberiade, anche questi nuovi Beati hanno fatto propria, portandola alle estreme conseguenze, questa semplice ma incisiva professione di fede e di amore. L’amore verso Cristo è il segreto della santità!

Carissimi Fratelli e Sorelle, seguiamo l’esempio di questi Beati! Offriamo, come loro, una testimonianza coerente di fede e di amore nella presenza viva e operante del Risorto!

© Copyright 2004 - Libreria Editrice Vaticana

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SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/homilies/2004/documents/hf_jp-ii_hom_20040425_beatifications.html

MESSE ET CANONISATIONS

HOMÉLIE DU PAPE FRANÇOIS

Place Saint-Pierre

VIIe Dimanche de Pâques, 12 mai 2013

Chers frères et sœurs !

En ce VIIe dimanche du temps de Pâques, nous sommes rassemblés avec joie pour célébrer une fête de la sainteté. Nous rendons grâce à Dieu qui a fait resplendir sa gloire, la gloire de l’Amour, sur les martyrs d’Otrante, sur Mère Laura Montoya et sur Mère María Guadalupe García Zavala. Je vous salue tous, vous qui êtes venus pour cette fête — d’Italie, de Colombie, du Mexique et d’autres pays — et je vous en remercie ! Nous voulons regarder vers les nouveaux saints à la lumière de la Parole de Dieu qui a été proclamée. Une parole qui nous a invités à la fidélité au Christ, même jusqu’au martyre ; elle nous a rappelé l’urgence et la beauté d’apporter à tous le Christ et son Évangile ; elle nous a parlé du témoignage de la charité, sans lequel même le martyre et la mission perdent leur saveur chrétienne.

Lorsque les Actes des Apôtres nous parlent du diacre Étienne, le proto-martyr, ils insistent pour dire qu’il était un homme « rempli d’Esprit Saint » (6, 5 ; 7, 55). Qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie qu’il était rempli de l’Amour de Dieu, que toute sa personne, toute sa vie, étaient animées par l’Esprit du Christ ressuscité, au point de suivre Jésus avec une fidélité totale, jusqu’au don de soi.

Aujourd’hui, l’Église propose à notre vénération une foule de martyrs qui ont été appelés ensemble au témoignage suprême de l’Évangile, en 1480. Environ 800 personnes, qui avaient survécu au siège et à l’invasion d’Otrante, ont été décapitées aux alentours de la ville. Elles refusèrent de renier leur foi et elles moururent en confessant le Christ ressuscité. Où ont-elles trouvé la force de rester fidèles ? Précisément dans la foi qui fait voir au-delà des limites de notre regard humain, au-delà de la frontière de la vie terrestre, qui fait contempler les « cieux ouverts » — comme le dit saint Étienne — et le Christ vivant à la droite du Père. Chers amis, conservons la foi que nous avons reçue et qui est notre vrai trésor, renouvelons notre fidélité au Seigneur, même au milieu des obstacles et des incompréhensions. Dieu ne nous fera jamais manquer de force et de sérénité. Alors que nous vénérons les martyrs d’Otrante, demandons à Dieu de soutenir les nombreux chrétiens qui, justement à notre époque et dans tant de parties du monde, subissent encore des violences, et qu’il leur donne le courage de la fidélité et de répondre au mal par le bien.

Nous pouvons tirer la deuxième idée des paroles de Jésus que nous avons entendues dans l’Évangile : « Je prie pour ceux qui accueilleront leur parole et croiront en moi. Que tous, ils soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi » (Jn 17, 20). Sainte Laura Montoya a été un instrument d’évangélisation tout d’abord comme institutrice, puis comme mère spirituelle des autochtones, chez qui elle a infusé l’espérance en les accueillant avec cet amour appris de Dieu, et en les conduisant à Lui avec une pédagogie efficace qui respectait leur culture et ne s’opposait pas à elle. Dans son œuvre d’évangélisation, Mère Laura s’est vraiment faite toute à tous, selon l’expression de saint Paul (cf. 1 Co 9, 22). Ses filles spirituelles aussi vivent aujourd’hui l’Évangile et l’apportent dans les lieux les plus reculés et qui en ont le plus besoin, comme une forme d’avant-garde de l’Église.

Cette première sainte née sur la belle terre colombienne nous enseigne à être généreux avec Dieu, à ne pas vivre la foi de façon solitaire — comme si c’était possible de vivre la foi de façon isolée — mais à la communiquer, à apporter la joie de l’Évangile par la parole et par le témoignage de la vie dans tous les milieux où nous nous trouvons. Dans tous les lieux où nous vivons, il faut faire rayonner cette vie de l’Évangile ! Elle nous enseigne à voir le visage de Jésus reflété dans l’autre, à vaincre l’indifférence et l’individualisme qui corrompent les communautés chrétiennes et corrompent notre cœur et elle nous enseigne à accueillir chacun sans préjugés, sans discrimination, sans réticences, avec un amour sincère, en leur donnant le meilleur de nous-mêmes et, surtout, en partageant avec eux ce que nous avons de plus précieux, qui n’est pas nos accomplissements ou nos organisations, non ! Ce que nous avons de plus précieux, c’est le Christ et son Évangile.

Enfin, une troisième idée. Dans l’Évangile d’aujourd’hui, Jésus prie le Père avec ces paroles : « Je leur ai fait connaître ton nom, et je le ferai connaître encore, pour qu’ils aient en eux l’amour dont tu m’as aimé, et que moi aussi, je sois en eux » (Jn 17, 26). La fidélité des martyrs jusqu’à la mort, la proclamation de l’Évangile à tous, s’enracinent dans l’amour de Dieu, qui a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint (cf. Rm 5, 5), et dans le témoignage que nous devons donner de cet amour dans notre vie quotidienne. Sainte Guadalupe García Zavala le savait bien. En renonçant à une vie confortable — combien de dommages provoque une vie confortable, le bien-être ; l’« embourgeoisement » du cœur nous paralyse —, en renonçant à une vie confortable pour suivre l’appel de Jésus, elle enseignait à aimer la pauvreté, pour pouvoir aimer davantage les pauvres et les malades. Mère Lupita s’agenouillait sur le sol de l’hôpital, devant les malades et les abandonnés pour les servir avec tendresse et compassion. Et cela s’appelle: «toucher la chair du Christ». Les pauvres, les abandonnés, les malades, les marginalisés sont la chair du Christ. Et Mère Lupita touchait la chair du Christ et nous a enseigné cette façon d’agir: ne pas avoir honte, ne pas avoir peur, ne pas avoir de répugnance à « toucher la chair du Christ » ! Mère Lupita avait compris ce que signifie « toucher la chair du Christ ». Aujourd’hui aussi, ses filles spirituelles s’efforcent de refléter l’amour de Dieu dans des œuvres de charité, sans épargner les sacrifices et en affrontant avec douceur et persévérance apostolique (hypomon?), en supportant avec courage tout obstacle.

Cette nouvelle sainte mexicaine nous invite à aimer comme Jésus nous a aimés, et cela suppose de ne pas se renfermer sur soi-même, sur ses problèmes, ses idées, ses intérêts, dans ce petit monde qui nous procure tant de mal, mais de sortir et d’aller à la rencontre de ceux qui ont besoin d’attention, de compréhension et d’aide, pour leur apporter la proximité chaleureuse de l’amour de Dieu, à travers des gestes concrets de délicatesse, d’affection sincère et d’amour.

Fidélité au Christ et à son Évangile, pour l’annoncer par la parole et par la vie, en témoignant de l’amour de Dieu par notre amour, par notre charité envers tous: ce sont les exemples et les enseignements lumineux que nous offrent les saints proclamés aujourd’hui, mais qui posent aussi des questions à notre vie chrétienne. Comment suis-je fidèle au Christ ? Portons avec nous cette question, pour y réfléchir pendant la journée : comment suis-je fidèle au Christ ? Suis-je capable de « faire voir » ma foi avec respect mais aussi avec courage ? Suis-je attentif aux autres, est-ce que je m’aperçois de celui qui est dans le besoin, est-ce que je vois dans tous des frères et des sœurs à aimer ? Demandons, par l’intercession de la bienheureuse Vierge Marie et des nouveaux saints, que le Seigneur remplisse notre vie de la joie de son amour.

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SOURCE : https://www.vatican.va/content/francesco/fr/homilies/2013/documents/papa-francesco_20130512_omelia-canonizzazioni.html

Santa Laura di Santa Caterina da Siena

Catedral Nuestra Señora de las Mercedes de Jericó. Santuario en honor a Santa Laura Montoya.


Laura Montoya Upegui (1874-1949)

Vierge et fondatrice des : « Missionnaires de Marie Immaculée et de Sainte Catherine de Sienne »

Laura Montoya Upegui naît à Jericó, Antioquia (Colombie) le 26 mai 1874. Après la mort de son père pendant la guerre civile, sa mère éleva ses trois enfants dans la plus grande pauvreté. Elle devint maîtresse d'école à l'âge de 16 ans, bien qu'elle fût totalement autodidacte.

En 1914, soutenue par Mgr Maximiliano Crespo, évêque de Santa Fe de Antioquia, elle fonda une famille religieuse : « Missionnaires de Marie Immaculée et de Sainte Catherine de Sienne », une œuvre religieuse qui rompait avec les modèles traditionnels et qu'elle dirigea avec beaucoup d'énergie.

Sa profession de maîtresse d'école la conduisit au contact de nombreuses populations à Antioquia puis au Collège de l'Immaculée à Medellin, jusqu'à ce qu'elle se sente appelée à réaliser « l'Œuvre des Indios », un travail héroïque au service des autochtones des forêts d'Amérique.

Avec cinq de ses disciples et sa mère Doloritas Upegui, elle forma le groupe des « Missionnaires catéchistes des Indios » qui, le 5 mai, quitta Medellin pour Dabeiba en s'ouvrant une route dans la forêt. Malgré l'incompréhension et le mépris de certains responsables civils et religieux de l'époque, elle accomplit son travail d'évangélisation dans la pauvreté et au contact de la culture autochtone.

Après une vie de service, elle mourut à Medellin le 21 octobre 1949. À sa mort, sa Congrégation comptait 90 Maisons, dans trois pays, et 467 religieuses. Elles œuvrent à présent dans 19 pays en Amérique, en Afrique et en Europe.

Elle a été béatifiée, à Rome, le 25 avril 2004, avec cinq autres Serviteurs de Dieu : le prêtre August Czartoryski; trois religieuses : María Guadalupe García ZavalaNemesia ValleEusebia Palomino Yenes; une laïque, Alexandrina Maria da Costa, par saint Jean-Paul II (>>>  Homélie du Pape).

Laura Montoya Upegui a été canonisée le 12 mai 2013, par le pape François, sur la place Saint-Pierre de Rome, devenant, de ce fait, la première sainte colombienne. 

SOURCE : https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/820a9bfa-5b31-4256-90bf-eb45d50c7f2e

Madre Laura, mère spirituelle des Indiens de Colombie

Nicolas Senèze, 

le 28/08/2014 à 11:32

En ce début de soirée d’août 1914, une troupe d’une dizaine de femmes arrive à Dabeiba, petite localité des contreforts des Andes colombiennes. Dix jours plus tôt, Laura Montoya et ses compagnes avaient quitté Medellin, à plus de 200 km de mauvaises routes de montagne, pour venir évangéliser les Indiens délaissés autant par l’Église que par la société. Et cela, malgré les oiseaux de mauvais augure qui, au long de leur chemin, leur ont promis « la mort » chez ces « sauvages ».

Mais Laura Montoya Upegui n’est pas femme à se démonter facilement. Fille d’un médecin et commerçant assassiné quand elle n’avait que 2 ans, et dont la mort plongea la famille dans la pauvreté, elle pense d’abord devenir carmélite quand, à 16 ans, sa famille l’envoie étudier pour devenir institutrice. Au tournant du siècle, elle se fait connaître grâce aux méthodes pédagogiques novatrices qu’elle développe dans un collège pour jeunes filles riches de Medellin, qui doit fermer après la publication d’un libelle calomnieux. Finalement, en 1904, un ami prêtre lui fait découvrir la situation des Indiens : désormais, elle se consacrera à leur éducation et à leur évangélisation.

L’aide précieuse des dirigeants politique et religieux

Pour celle qui enseignait aux jeunes filles de la bonne société, le choc devant la situation catastrophique des Amérindiens est rude. Ces « féroces sauvages » sont la lie de la société, justes bons à être « civilisés », c’est-à-dire exploités, quand ils ne se sont pas réfugiés dans la forêt et les montagnes que Laura se propose de parcourir pour les instruire et les évangéliser ; ce à quoi la plupart des prêtres ont renoncé. Bref, Laura est un dangereux « foyer d’idées libérales », selon les mots de l’archevêque de Medellin.

Déterminée, elle se tourne vers le président colombien nouvellement élu, son compatriote de Medellin Carlos Restrepo, qui la reçoit, lui confie que son propre père fut un défenseur des Indiens, et lui promet son aide. Elle demande alors aux congrégations religieuses des forces vives : toutes lui répondent que leurs règles ne leur permettent pas de sortir ainsi de leurs maisons pour ces lieux trop pauvres et inhospitaliers où elle veut les installer. Qu’à cela ne tienne : elle écrit ses difficultés à Pie X qui, quelques mois plus tard, publie l’encyclique Lacrimabili statu sur « l’état déplorable » des Indiens, enjoignant aux évêques du continent d’aider les opprimés… Après cet encouragement pontifical, elle s’adresse alors à l’évêque d’Antioquia qui accepte de financer son projet. Quelques mois plus tard, elle part pour Dabeiba avec ses compagnes, dont sa mère, Maria Dolores.

Première sainte colombienne

Dans le petit village de montagne, les conditions sont dures : Laura et ses compagnes s’installent dans un vieux presbytère presque en ruine à côté duquel l’église sert d’étable. La petite communauté de femmes, qui déjà s’appellent « mère » et « sœurs », se met au travail et, au bout de quinze jours, une école peut ouvrir. Il y aura des déconvenues : les religieuses soulèvent la méfiance des caciques. Mais, en bonne pédagogue, Mère Laura sait trouver les mots pour faire tomber les barrières et s’attache à comprendre la culture indienne. « Sa méthode missionnaire critique les autres écoles de l’époque qui prêchaient une catéchisation incluant l’abandon de la culture et de la langue comme pas fondamental dans la christianisation », écrivait en 2004 l’anthropologue Patricia Tovar, professeur à l’Université pontificale Javeriana.

Fruit de son travail, sa jeune congrégation est reconnue en 1916 par l’évêque d’Antioquia, et Madre Laura peut alors s’enfoncer plus loin pour consolider son œuvre dans un de ces postes missionnaires qu’elle a installés au cœur de la forêt. De retour à Debeiba, nouvelle désillusion : la petite ville a été détachée du diocèse d’Antioquia et confiée à une préfecture apostolique dont le supérieur, un carme, veut forcer les religieuses à devenir carmélites. Après plusieurs années de combat, les religieuses « laurites » devront quitter la région. Malade, Laura Montoya se replie en 1940 à Medellin où elle ne se déplace plus qu’en fauteuil roulant, loin de la forêt et de ses chers Indiens. Elle meurt en 1949, laissant une œuvre florissante. Jean-Paul II la béatifie en 2004 avant que le pape François ne la canonise le 12 mai 2013, faisant d’elle la première sainte colombienne. Dans son homélie, le pape sud-américain salue le travail d’inculturation de Madre Laura, soulignant comment elle s’est faite la mère spirituelle des Indiens « en les accueillant avec cet amour appris de Dieu et en les conduisant à Lui avec une pédagogie efficace qui respectait leur culture et ne s’opposait pas à elle ».

Prendre en compte la culture indienne

Fortes de 1 000 religieuses dans 21 pays – principalement en Amérique latine et aux Caraïbes, mais aussi en Afrique et en Europe – les Sœurs missionnaires de Marie Immaculée et Sainte-Catherine-de-Sienne, dites « Sœurs laurites », sont toujours au service des populations autochtones à travers l’éducation, la santé et les projets communautaires. Elles continuent à défendre une approche de l’évangélisation qui prend en compte la culture indienne, notamment son souci de la terre, « Bible de l’Indien », qui sent en elle la présence de Dieu.

SOURCES : https://www.la-croix.com/Religion/Engagement/Madre-Laura-mere-spirituelle-des-Indiens-de-Colombie-2014-08-28-1197887

https://www.reflexionchretienne.com/pages/vie-des-saints/octobre/sainte-laure-de-sainte-catherine-de-sienne-vierge-et-fondatrice-fete-le-21-octobre.html

Santa Laura di Santa Caterina da Siena

La santa Maria de Jesus Montoya Upegui (1874-1949)


Saint Laura of Saint Catherine of Siena

Also known as

Laura Montoya y Upegui

María Laura de Jesus Montoya Upegui

Memorial

21 October

Profile

Educated at the Holy Spirit School in Amalfi, Colombia, and in Medellín, ColombiaTeacher. Beginning in 1908, she worked as missionary to the natives in the Uraba and Sarare regions. Founded the Works of the Indians and the Congregation of Missionary Sisters of Immaculate Mary and of Saint Catherine of Siena who minister to the poor throughout South America. Known for her defense of Indian rights, and as a strong role model for South American girls.

Born

26 May 1874 in Jerico, Antioquía, Colombia as Laura Montoya y Upegui

Died

21 October 1949 in Medellín, Colombia of natural causes

Venerated

22 January 1991 by Pope John Paul II (decree of heroic virtues)

Beatified

25 April 2004 by Pope John Paul II

the beatification miracle involved the 1994 cure of an 86 year old woman with uterine cancer

Canonized

Sunday 12 May 2013 by Pope Francis

Additional Information

other sites in english

Catholic Fire

Catholic Heroes

Catholic News AgencyMiracle could allow canonization of first Colombian-born saint

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“Saint Laura of Saint Catherine of Siena“. CatholicSaints.Info. 30 June 2023. Web. 21 October 2024. <https://catholicsaints.info/saint-laura-of-saint-catherine-of-siena/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-laura-of-saint-catherine-of-siena/

BEATIFICATION OF SIX SERVANTS OF GOD

HOMILY OF JOHN PAUL II

St Peter's Square

Third Sunday of Easter, 25 April 2004

1. "They knew it was the Lord" (Jn 21: 12): this is how the evangelist John expresses the reaction of the disciples' joy in recognizing the Risen Lord. Jesus manifests himself to them after a night of hard and unprofitable work on the Sea of Tiberias. Trusting in his word, they cast their nets into the water and haul to the shore a "[large] quantity of fish" (Jn 21: 6).

Like the Apostles, we too remain in amazement before the wealth of wonder that God accomplishes in the heart of those who confide in him. In today's Eucharistic Celebration, we contemplate what he has achieved in six new Blesseds: in the priest Augusto Czartoryski; in four women religious: Laura MontoyaMaría Guadalupe García ZavalaNemesia ValleEusebia Palomino Yenes; and in a laywoman, Alexandrina Maria da Costa. These are eloquent examples of how the Lord transforms the existence of believers when they trust in him.

2. "How lovely is your dwelling place, Lord, God of hosts. My soul is longing and yearning, is yearning for the courts of the Lord.... One day within your courts is better than a thousand elsewhere" (Ps 84[83]: 2, 11).

Blessed Augusto Czartoryski wrote these words of the Psalm, his motto of life, on the holy card of his first Mass. In them is contained the rapture of a man who, following the voice of the call, discovers the beauty of the ministerial priesthood. In them resounds the echo of the different choices that the person who is discerning God's will and wishes to fulfil it must make. Augusto Czartoryski, a young prince, carefully prepared an effective method to discern the divine plan. In prayer, he presented to God all questions and deep perplexities, and then in the spirit of obedience he followed the counsel given by his spiritual guides. In this way he came to understand his vocation and to take up the life of poverty to serve the "least". The same method enabled him throughout the course of his life to make decisions, so that today we can say that he accomplished the designs of Divine Providence in a heroic way.

I would like to leave this example of holiness especially to young people, who today search out the way to decipher God's will relating to their own lives and desire to faithfully forge ahead each day according to the divine word. My dear young friends, learn from Blessed Augusto to ask ardently in prayer for the light of the Holy Spirit and wise guides, so that you may understand the divine plan in your lives and are able to walk constantly on the path of holiness.

3. "Just after daybreak Jesus was standing on the shore, though none of the disciples knew it was Jesus" (Jn 21: 4).

It is possible for a person not to know the Lord, notwithstanding his numerous manifestations in the course of history. Mother Laura Montoya, seeing how many indigenous persons far away from urban centres lived without knowing God, decided to found the Congregation of the Missionaries of Mary Immaculate and St Catherine of Siena, with the aim of bringing the light of the Gospel to the inhabitants of the forests.

This Blessed Colombian considered herself as mother to the Indians, to whom she wanted to show God's love. Her times were not easy ones, since the social tensions bloodied even then her noble Country. Taking inspiration from her message of peace, let us ask today that the beloved Nation of Colombia may soon enjoy peace, justice and holistic progress.

4. In the Gospel reading we heard the threefold question of Jesus to Peter: "Do you love me?". Christ addresses this same question to men and women of all times. Christians must decisively and readily respond to the projects that he has for each one of us. Such was the life of the Mexican Blessed Guadalupe García Zavala, who, by giving up matrimony, dedicated herself to serving the poorest, the sick and the needy; she founded for this the Congregation of the Handmaids of St Margaret Mary and the Poor.

With deep faith, unlimited hope and great love for Christ, Mother "Lupita" sought her own sanctification beginning with love for the Heart of Christ and fidelity to the Church. In this way she lived the motto which she left to her daughters: "Charity to the point of sacrifice and perseverance until death".

5. "Manifest God's love to the little, to the poor, to every person in every corner of the earth": this was the undertaking of Blessed Nemesia Valle throughout her entire life. She left this teaching especially to her Sisters, the Sisters of Charity of St Joan Antida Thouret, and to the faithful of the Archdiocese of Turin. It is the example of a shining holiness directed towards the high summits of evangelical perfection, which can be translated in the simple gestures of daily living, completely spent in God's service.

The new Blessed continues to repeat to all of us: "Holiness does not consist in doing many things or great things.... Those who entirely spend themselves each day, wherever they are, for the Lord, are holy".

6. The Lord says to Peter in a decisive and penetrating way: "Follow me". Sr Eusebia Palomino, of the Daughters of Mary Help of Christians, also heard God's call one day and answered by way of an intense spirituality and a profound humility in daily life. As a good Salesian, she was enlivened by love for the Eucharist and for the Blessed Virgin. Loving and serving were important for her; the rest did not matter, faithful to the Salesian maxim: "da mihi animas, caetera tolle".

With the radicalness and constancy of her choices, Sr Eusebia Palomino Yenes traced out an attractive and demanding path of holiness for us all, especially for the young people of our time.

7. "Do you love me?", Jesus asks Simon Peter, who replies: "Yes Lord, you know that I love you". The life of Blessed Alexandrina Maria da Costa can be summarized in this dialogue of love. Permeated and burning with this anxiety of love, she wished to deny nothing to her Saviour. With a strong will, she accepted everything to demonstrate her love for him. A "spouse of blood", she relived mystically Christ's passion and offered herself as a victim for sinners, receiving strength from the Eucharist: this became her only source of nourishment for the final 13 years of her life.

With the example of Blessed Alexandrina, expressed in the trilogy "suffer, love, make reparation", Christians are able to discover the stimulus and motivation to make "noble" all that is painful and sad in life through the greatest evidence of love: sacrificing one's life for the beloved.
Secret of holiness: love for Christ

8. "Yes Lord, you know that I love you" (Jn 21: 15). Like Peter, like the Apostles on the shore of the Sea of Tiberias, these new Blesseds also made their own this simple profession of faith and love, living it to the extreme. Love for Christ is the secret of holiness!

Dear brothers and sisters, let us follow the example of these Blesseds, offering as they did a coherent witness of faith and love in the living and working presence of the Risen One!

© Copyright 2004 - Libreria Editrice Vaticana

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/en/homilies/2004/documents/hf_jp-ii_hom_20040425_beatifications.html

HOLY MASS AND CANONIZATIONS

HOMILY OF POPE FRANCIS

Saint Peter's Square

Seventh Sunday of Easter, 12 May 2013

Dear Brothers and Sisters,

On this Seventh Sunday of Easter we gather together in joy to celebrate a feast of holiness. Let us give thanks to God who made his glory, the glory of Love, shine on the Martyrs of Otranto, on Mother Laura Montoya and on Mother María Guadalupe García Zavala. I greet all of you who have come for this celebration — from Italy, Colombia, Mexico and other countries — and I thank you! Let us look at the new saints in the light of the word of God proclaimed. It is a word that has invited us to be faithful to Christ, even to martyrdom; it has reminded us of the urgency and beauty of bringing Christ and his Gospel to everyone; and it has spoken to us of the testimony of charity, without which even martyrdom and the mission lose their Christian savour.

1. When the Acts of the Apostles tell us about the Deacon Stephen, the Proto-Martyr, it is written that he was a man “filled with the Holy Spirit” (6:5; 7:55). What does this mean? It means that he was filled with the Love of God, that his whole self, his life, was inspired by the Spirit of the Risen Christ so that he followed Jesus with total fidelity, to the point of giving up himself.

Today the Church holds up for our veneration an array of martyrs who in 1480 were called to bear the highest witness to the Gospel together. About 800 people, who had survived the siege and invasion of Otranto, were beheaded in the environs of that city. They refused to deny their faith and died professing the Risen Christ. Where did they find the strength to stay faithful? In the faith itself, which enables us to see beyond the limits of our human sight, beyond the boundaries of earthly life. It grants us to contemplate “the heavens opened”, as St Stephen says, and the living Christ at God’s right hand. Dear friends, let us keep the faith we have received and which is our true treasure, let us renew our faithfulness to the Lord, even in the midst of obstacles and misunderstanding. God will never let us lack strength and calmness. While we venerate the Martyrs of Otranto, let us ask God to sustain all the Christians who still suffer violence today in these very times and in so many parts of the world and to give them the courage to stay faithful and to respond to evil with goodness.

2. We might take the second idea from the words of Jesus which we heard in the Gospel: “I do not pray for these only, but also for those who believe in me through their word, that they may all be one; even as you, Father, are in me, and I in you, that they also may be in us” (Jn 17:20). St Laura Montoya was an instrument of evangelization, first as a teacher and later as a spiritual mother of the indigenous in whom she instilled hope, welcoming them with this love that she had learned from God and bringing them to him with an effective pedagogy that respected their culture and was not in opposition to it. In her work of evangelization Mother Laura truly made herself all things to all people, to borrow St Paul’s words (cf. 1 Cor 9:22). Today too, like a vanguard of the Church, her spiritual daughters live in and take the Gospel to the furthest and most needy places.

This first saint, born in the beautiful country of Colombia, teaches us to be generous to God and not to live our faith in solitude — as if it were possible to live the faith alone! — but to communicate it and to make the joy of the Gospel shine out in our words and in the witness of our life wherever we meet others. Wherever we may happen to be, to radiate this life of the Gospel. She teaches us to see Jesus’ face reflected in others and to get the better of the indifference and individualism that corrode Christian communities and eat away our heart itself. She also teaches us to accept everyone without prejudice, without discrimination and without reticence, but rather with sincere love, giving them the very best of ourselves and, especially, sharing with them our most worthwhile possession; this is not one of our institutions or organizations, no. The most worthwhile thing we possess is Christ and his Gospel.

3. Lastly, a third idea. In today’s Gospel, Jesus prays to the Father with these words: “I made known to them your name, and I will make it known, that the love with which you have loved me may be in them, and I in them” (Jn 17:26). The martyr’s fidelity event to the death and the proclamation of the Gospel to all people are rooted, have their roots, in God’s love, which was poured out into our hearts by the Holy Spirit (cf. Rom 5:5), and in the witness we must bear in our life to this love.

St Guadalupe García Zavala was well aware of this. By renouncing a comfortable life — what great harm an easy life and well-being cause; the adoption of a bourgeois heart paralyzes us — by renouncing an easy life in order to follow Jesus’ call she taught people how to love poverty, how to feel greater love for the poor and for the sick. Mother Lupita would kneel on the hospital floor, before the sick, before the abandoned, in order to serve them with tenderness and compassion. And this is called “touching the flesh of Christ”. The poor, the abandoned, the sick and the marginalized are the flesh of Christ. And Mother Lupita touched the flesh of Christ and taught us this behaviour: not to feel ashamed, not to fear, not to find “touching Christ’s flesh” repugnant. Mother Lupita had realized what “touching Christ’s flesh” actually means. Today too her spiritual daughters try to mirror God’s love in works of charity, unsparing in sacrifices and facing every obstacle with docility and with apostolic perseverance (hypomon?), bearing it with courage.

This new Mexican saint invites us to love as Jesus loved us. This does not entail withdrawal into ourselves, into our own problems, into our own ideas, into our own interests, into this small world that is so harmful to us; but rather to come out of ourselves and care for those who are in need of attention, understanding and help, to bring them the warm closeness of God’s love through tangible actions of sensitivity, of sincere affection and of love.

Faithfulness to Christ and to his Gospel, in order to proclaim them with our words and our life, witnessing to God’s love with our own love and with our charity to all: these are the luminous examples and teachings that the saints canonized today offer us but they call into question our Christian life: how am I faithful to Christ? Let us take this question with us, to think about it during the day: how am I faithful to Christ? Am I able to “make my faith seen with respect, but also with courage? Am I attentive to others, do I notice who is in need, do I see everyone as brothers and sisters to love? Let us ask the Lord, through the intercession of the Blessed Virgin Mary and the new saints, to fill our life with the joy of his love. So may it be.

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/francesco/en/homilies/2013/documents/papa-francesco_20130512_omelia-canonizzazioni.html

SANTA MISA Y CANONIZACIONES



St. Laura of Saint Catherine of Siena

Feastday: October 21

Patron: People suffering from racial discrimination, Orphans, Congregation of Missionary Sisters of Immaculate Mary and of Saint Catherine of Siena

Birth: 1874

Death: 1949

Beatified: 25 April 2004, Saint Peter's Square, Vatican City by Pope John Paul II

Canonized: 12 May 2013, Saint Peter's Square, Vatican City by Pope Francis

As a young woman, Laura Montoya Upegui, of Jerico, Colombia, became an elementary schoolteacher to help support her widowed mother. Having developed her spiritual life through devotion to the Eucharist and meditation upon the Scriptures, Laura felt drawn to the religious life of the Discalced Carmelites. Yet her zeal also instilled in her a longing for an active, missionary apostolate, particularly to assist the Indian peoples of South America. Laura was determined to combat the anti-Indian bigotry in her society, and to give her own life to the Indians' evangelization. Finally, at the age of forty, having resolved to "become an Indian with the Indians to win them all for Christ," Laura journeyed to Dabeiba with four other women to begin a religious congregation devoted to the service of the Indians, the Missionaries of Mary Immaculate and Saint Catherine of Siena. As mother superior, she imparted to the congregation a rule that combined contemplation with action. After having spent the last nine years of her life confined to a wheelchair, Mother Laura died on October 21, 1949.

SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=5916

Laura Montoya, a saint who dedicated her life to Indigenous people

Luisa Restrepo - published on 03/19/24

This Colombian saint was a generous teacher, brave missionary, a mystic, a prophet, a passionate writer, and a brave founder.

“Two thirsty people, my Jesus: you for souls, and I for quenching your thirst. What is stopping us then?” (St. Laura Montoya)

The missionary work in favor of the Indigenous people that Mother Laura undertook for many years is worthy of a great woman and was unusual one for the time in which she lived.

No one ever thought that Laura, a teacher born in a small town in Antioquia (Colombia) on May 26, 1874, would also become a pioneer, a fighter, and a great example for the women of her time — and for people today.

Moved by the plight of a forgotten people

She believed in the dignity of Indigenous peoples, who were as forgotten in her time as they are today. The situation in which they lived was painful for Laura, because they were looked upon as inhuman savages.

That is why at the age of 39 she decided to move to Dabeiba, a remote town in Antioquia, to work with the Emberá Katíos Indigenous people.

A missionary adventure

In the company of 6 catechists, riding a mule, she entered the mountains of Antioquia. She would write about it in her autobiography:

On September 8, 1910, the day of Mary's nativity, I wrote a letter to the president of the Republic, asking him for support to undertake the work of the Indigenous people. On the 24th, the day of Our Lady of Mercy, I received a favorable response. (…) The gentlemen and ladies of Frontino visited us and they all laughed at the project, as if it were adventures written by Jules Verne.

We left Uramita as happy as if we were going to Rome. Dabeiba had been our wild fantasy; they knew well that it was like the incarnation of my dream... Ana Saldarriaga saw two huge snakes and didn't speak up because she was on horseback and if she spoke the mule would throw her down. That's not surprising at all because snakes were very abundant in that place.

That same day we put aside our titles as ladies. We made an agreement to call each other sisters, to better ensure respect. Immediately after I proposed this name to my classmates, they replied that they would call me Mother.

My authority was not soft; it was as energetic as the commitment we had with God and with men needed it to be, apart from the supreme suffering of souls. I understood very clearly that the success of the company and proving to the world that the work was possible in the hands of women, depended on the energy and self-sacrifice of the first women.

(Historia de las Misericordias de Dios en un Alma, “History of God's Mercies in a Soul”)

The foundress of a community

Nobody could understand why a woman would dedicate herself to that type of work. Many considered Laura's ideas to be too liberal and tried to prevent her missionary enterprise.

However, on May 14, 1914, not without opposition and with many hardships, Laura founded the Congregation of the Missionaries of Mary Immaculate and St. Catherine of Siena, made up of that first group of friends who accompanied her to Dabeiba.

From then on she dedicated herself to establishing centers with the sisters close to the Indigenous communities, while their main house remained in Dabeiba.

Mother Laura wrote more than 30 books in which she narrated her mystical experiences, and after a lifetime dedicated to others, she died in Medellín on October 21, 1949.

This great woman was a generous teacher, a brave missionary, a mystic and a prophet, a passionate writer, and a brave founder.

She represents and receives the legacy of great women who have shaped the Latin American social fabric. There is a reason why Laura Montoya became the first Colombian saint.

cec.org.co

Read also :Mama Antula: a new Argentinean saint who inspires the Church

Read also :5 days after death, Mother Cabrini likened to great saints

SOURCE : https://aleteia.org/2024/03/19/laura-montoya-a-saint-who-dedicated-her-life-to-indigenous-people

Santa Laura di Santa Caterina da Siena

Iglesia Nuestra Señora del Perpetuo Socorro. Medellín, Colombia.


Laura Montoya Upegui (1874-1949)

Laura Montoya Upegui was born on 26 May 1874 in Jericó, Antioquia, Colombia, the second of three children to Juan de la Crux Montoya and Dolores Upegui.

When Laura was only 2 years old, her father was killed defending his Country, and the family was left in extreme poverty after all their goods were confiscated. At such a time of deep misery and loss, Laura's mother gave an example of Christian forgiveness and fortitude that would remain impressed in her young daughter's mind and heart forever.

Childhood suffering, divine help

Following her father's death, Laura was sent to live with her grandmother. She suffered greatly from misunderstandings and the lack of affection, feeling she had been left "orphaned".

However, she accepted with love the sacrifices and loneliness she experienced and sought refuge in God.

As she grew older, she was especially sustained by meditation on Sacred Scripture and the strength she received from the Eucharist.

When Laura was 16, her mother decided that her daughter needed to help the family in its financial difficulties and told her to apply to become a teacher. Although Laura was culturally and academically "ignorant", having grown up without a formal education, she asked to enter the "Normale de Institutoras" of Medellín to receive training to become an elementary school teacher. She was accepted and stood out for her high marks among the students.

Called to "teach Christ'

Laura began teaching in different parts of Antioquia. She did not limit herself to educating the students simply in academic knowledge, but sought to diffuse Gospel teaching and values.

She also felt called to the religious life, her heart set on God alone, and dreamed of one day becoming a cloistered Carmelite nun; at the same time, though, she felt growing within her the desire to spread the Gospel to the farthest corners of the earth, to those who had never met Jesus Christ.

She was ready to renounce her own "dream" of Carmel to be open to God's project, if his will was otherwise.

"An Indian with the Indians'

At one time during her teaching career, Laura felt decidedly drawn to helping the Indian population in South America and wished to insert herself into their culture, to "become an Indian with the Indians to win them all for Christ". Recognizing their dignity as human beings in an epoch when they were considered by many as "wild beasts", Laura wanted to destroy this racial discrimination and to personally sacrifice herself in order to bring them Christ's love and teaching.

On 14 May 1914, she left Medellín together with four other young women and headed to Dabeiba to live among the native Indians. This new religious family, assisted by the Bishop of Santa Fe de Antioquia and known as the "Missionaries of Mary Immaculate and St Catherine of Siena", was thought by some to be nothing more than a family of "religious goats", who were heading off into the wilderness to give the "beasts" a living Gospel catechism.

Laura, however, cared little for public opinion, even if some of the comments made came right from within the Christian community itself.

Pedagogy of love

Mother Laura composed for her "daughters" a directory and other writings (her Autobiography among them) to help them understand better their call to serve God among the Indians, and to live a balance between apostolic and contemplative life. She taught by example the "pedagogy of love" as the only way to teach the Indians, the way which allowed access into their heart and culture to bring them Jesus Christ.

Mother Laura died on 21 October 1949 in Medellín, after a long and painful illness. The last nine years of her life were lived in a wheelchair, where she continued to teach by example, word and writing.

Today her Missionary Sisters work in 19 countries throughout America, Africa and Europe.

SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20040425_montoya_en.html

Miracle could allow canonization of first Colombian-born saint

Medellin, Colombia, Oct 31, 2012 / 15:05 pm

A second miracle confirmed on June 14 by doctors appointed by the Vatican's Congregation for the Causes of Saints could advance the sainthood of Blessed Laura de Jesus Montoya Upegui.

According to the newspaper El Tiempo, Vatican officials are expected to issue a decision on the miracle on Dec. 10. A decree by Pope Benedict would pave the way for Blessed Laura's canonization as Colombia's first native-born saint.

The miracle that occurred through the 20th century blessed's intercession was the healing of Dr. Carlos Eduardo Restrepo, who was suffering from lupus, kidney damage and muscular degeneration. After praying the Blessed Laura one night, the doctor woke up the following morning completely cured.

"Mother Laura," he prayed that night, "If you heal me of this, I will tell the world about your miracle so that you will be raised to the altars."

"My mind has gone blank. I don't know if I had an out-of-body experience or if I imagined it, or if it was my subconscious, but when I entrusted myself to Blessed Laura I felt a wonderful sense of peace," he said.

"If this isn't a miracle, I don't know what is," Doctor Restrepo told the Colombian newspaper.

Sister Aida Orobio, superior of the Congregation of the Missionary Sisters of Mary Immaculate and St. Catherine of Siena – which was founded by Blessed Laura – said, "Not even her in her homeland do people realize how brave and marvelous this woman was."

"In an era in which women were supposed to stay by men, Laura dared to follow God's call, even though she was called crazy," she added.

The sister noted how Blessed Laura's conversion began when she encountered a group of local Indians who were being mistreated and dehumanized.

"How is it possible that they lived so marginalized and estranged from God, if they were just as Colombian as anyone else and were the first inhabitants of these lands," Sister Orobio reflected.

Eventually, Blessed Laura moved into the Colombian rain forest and began to live and work with the Indians, despite difficulties and attacks from landowners in the region.

She died on Oct. 21, 1949 in a home in Medellin that is today a museum and convent. Her congregation has spread to Africa, America and Europe.

Those who knew her recalled that during her last days, "She had a great sense of humor. She poked fun at everything in a pious way, especially of herself."

Tags:Saints, Miracles

SOURCE : https://www.catholicnewsagency.com/news/25967/miracle-could-allow-canonization-of-first-colombian-born-saint

Laura Montoya y Upegui

Feast day: October 21

Canonized: May 12, 2013

Beatified: April 25, 2004

Venerated: January 22, 1991

One of the strongest role models for girls in South America in the last few decades has been Laura Montoya, a Colombian nun who was canonized by Pope Francis on May 12, 2013.

Maria Laura Montoya Upegui was born in Jerico in Colombia in 1874, just before the start of the Colombian Civil War in which her father was killed. This left her family with no one to provide for them. Laura was sent to live with her grandmother, where she was very lonely and felt abandoned by her family. She spent much time in prayer and in reading Scripture, even as a child, to overcome this loneliness.

As the girl grew older, her mother needed financial help and wanted her daughter to train as a school teacher to earn money. She was sent to teach the indigenous peoples of Colombia and eventually began working as a missionary to them by teaching about the Catholic faith as well. Many Colombians viewed indigenous peoples as less than human, but Laura knew this was not the case.

By the time she reached her early 20s, Laura very much wanted to become a cloistered Carmelite nun, but her experience as a missionary left her with a desire to spread the Gospel to others, particularly people who were discriminated against such as the native groups she had worked with. In 1914 she founded the Congregation of Missionary Sisters of Immaculate Mary and Saint Catherine of Siena. She left the city of Medellin, where she had lived, and traveled to the jungles by mule to live among the native people who were the poorest and most discriminated against in society.

Although the bishop supported her work, many other Christians felt the effort was wasted. Laura ignored the criticism. Her spiritual writings were aimed at her nuns, helping them better to understand their call to serve God among the native peoples of South America.

Mother Laura, as we was known by her sisters, spent the last nine years of her life in a wheelchair in great pain. She died October 21, 1949, in Medellin. Today, the sisters of her order work in 21 countries in the Americas, Africa, and Europe.

At her canonization ceremony, Pope Francis praised Saint Laura for “instilling hope” in the indigenous people of her nation and for teaching in a way that respected their culture. She was Colombia’s first saint and the patron saint of orphans and people who suffer from racial discrimination.

SOURCE : http://www.saintsresource.com/laura-montoya-y-upegui

Santuario Santa Laura Montoya, en Medellín

Fachada del Santuario Santa a Laura Montoya en Medellin

Santuario Santa Laura Montoya, en Medellín

Santuario Santa Laura Montoya, en Medellín

Santuario Santa Laura Montoya - Templo de la Luz - interior


Santuario Santa Laura Montoya - Templo de la Luz - interior


Santuario Santa Laura Montoya - Templo de la Luz - interior


Santuario Santa Laura Montoya - Templo de la Luz - interior


St. Laura of St. Catherine of Siena

By Jean M. Heimann

October 21 is the feast of St. Laura of St. Catherine of Siena (1874-1949), a Colombian sister who founded the Congregation of the Missionary Sisters of Mary Immaculate and St. Catherine of Siena in 1914. She was renowned for her work with the native Indians of Colombia, and serves as a strong role model for South American girls.

Laura Montoya Upegui was born on May 26, 1874 in Jericó, Antioquia, Colombia, the second of three children to Juan de la Crux Montoya and Dolores Upegui.  When she was only two, her father died, defending his country in the Colombian War of 1876. Consequently, the family was left in poverty after all their possessions were confiscated. Following her father's death, Laura was sent to live with her grandmother. Laura felt orphaned and alone. To help overcome her feelings of loneliness, she took refuge in Jesus. As she grew older, she was especially sustained by meditation on Sacred Scripture and the strength she received from the Eucharist.

At the age of sixteen, she decided to become a teacher in order to help her family with their financial difficulties. She was educated at the Holy Spirit School in Amalfi, Colombia, and in Medellín, Colombia, where she excelled in her studies.

She was sent to teach the indigenous peoples of Colombia and began working as a missionary to them by teaching about the Catholic faith as well. Many Colombians viewed these peoples as less than human, but Laura knew this was not the case. While teaching, she felt drawn to a religious vocation, as a Carmelite discalced nun, a cloistered order which is dedicated to the contemplative life. However, at the same time, she felt called to active missionary work, to preach the Gospel to those who do not know Christ.

Laura was determined to battle the anti-Indian bigotry in her society, and to dedicate her own life to the evangelization of the native Indians. Thus, on May 14, 1914, she founded the Congregation of Missionary Sisters of Immaculate Mary and of Saint Catherine of Siena. She left Medellín together with four other young women and went to Dabeiba to live among the poor native Indians. As mother superior of her congregation, she imparted to her order a rule that combined contemplation with action.

Mother Laura died on October 21, 1949 in Medellín, after a long and painful illness. She spent the last nine years of her life in a wheelchair, where she continued to teach by example, word and writing. St. Laura was canonized by Pope Francis on May 12, 2013. Today her Missionary Sisters work in 19 countries throughout America, Africa and Europe.

At her canonization ceremony, Pope Francis praised Saint Laura for “instilling hope” in the indigenous people of her nation and for teaching in a way that respected their culture. She is Colombia’s first saint and is the patron saint of: people suffering from racial discrimination, orphans, and the Congregation of Missionary Sisters of Immaculate Mary and of Saint Catherine of Siena.

Quote:

In his homily at the Mass of Canonization, Pope Francis said of St Laura, "This first saint, born in the beautiful country of Columbia, teaches us to be generous with God, not to live our faith alone – as if it were possible to live faith in an isolated way – but to communicate it, to convey the joy of the Gospel with words and the witness of life in every place in which we find ourselves. Wherever we live let this light of the Gospel shine! St Laura…teaches us to welcome all without prejudice, without discrimination, without reticence, with sincere love, giving them all the best of ourselves and above all sharing with them what is most precious to us, which is not our works or our organisations, no! Our most precious possession is Christ and his Gospel."

SOURCE : https://catholicfire.blogspot.com/2016/10/st-laura-of-st-catherine-of-siena.html

Colombia’s first saint to be honored with commemorative coin

by Emma Rosser July 13, 2015

Colombia’s first saint, Laura Montoya, will be commemorated with an honorary coin, using her iconic picture currently kept in the Vatican, the president Juan Manuel Santos announced.

In a speech made in Jerico, the birthplace of Saint Laura, he announced the creation of these coins in memory of the nun. Laura Montoya, also known as Laura of Saint Catherine of Siena is remembered for her missionary work with indigenous people of South America and as a strong role model for the women of the continent.

Saint Laura was canonized in 2013, becoming the first saint of Colombia. During this time Santos announced initial plans to honor her, now confirmed this weekend in the creation of the memorabilia in her name.

Montoya was born in 1874 in the town of Jerico, in the south-western province of Antioquia. She herself came from an extremely poor background, after her father died when she was young the wealth of her family was confiscated, she later went on to work with the destitute living in the jungles, those whom others claimed at the time had no soul.

In 1914 she founded the Congregation of the Missionary Sisters of Mary Immaculate and St. Catherine of Siena this community worked to help the indigenous tribes of Colombia, Venezuala and Ecuador. Today this work has now spread to 19 countries helping thousands.

Sister Ayda Orobio Granja, Director General of the Congregation of the Missionary Sisters of Mary Immaculate told Caracol Radio that the Bank of the Republic has asked for that hang’s in Saint Peter’s Square that was used on the beatification and canonization recognising Laura Montoya as a saint.

The religious community will be the first to acquire these coins that will be merely commemorative and will hold no commercial value.

Sister Ayda reported the message behind the coin to be “a reminder to all who have the opportunity to take and get it, feel the satisfaction that our country has people who give us these great values ​​we need, that capacity of the Colombian people to give the best, that invitation to be better”.

 Sources

Laura Montoya, la santa que tendrá una moneda acuñada en su honor (El Tiempo)

Quién fue Laura Montoya Upegui, la primera santa colombiana (El Universal)

La moneda de la Madre Laura llevará la foto usada en la canonización (Caracol Radio)

SOURCE : https://colombiareports.com/colombias-first-saint-to-be-honoured-with-commemorative-coin/

Santa Laura di Santa Caterina da Siena

Imagen de la Santa madre Laura de la Catedral de Medellín. Colombia.

Santa Laura di Santa Caterina da Siena

Imagen de la Santa madre Laura de la Catedral de Medellín. Colombia.


Catholic Heroes… St. Laura Of St. Catherine Of Siena

October 17, 2019

By CAROLE BRESLIN

There was a woman who possessed classic beauty. Although her looks were not outstanding, she emanated an interior serenity and peace that enhanced her features. Her eyes were alight with wisdom, her forehead free from the lines of anxiety and stress. Her mouth was smooth and always carried a hint of a smile as is common with those who are filled with the joy of the Holy Spirit.

Like her namesake, she loved our Lord and she greatly admired that Italian woman who became a bride of Christ, St. Catherine of Siena (1347-1380).

Juan de la Cruz, a doctor and merchant, married Dolores Montoya Upegui. They had three children: Carmelia, Juan de la Cruz, and another daughter, the middle child, born on May 26, 1874. On the day of her birth, they took her to the church to be baptized, giving her the name Maria Laura de Jesus Montoya Upegui.

Laura was born in Jerico, Antioquia, Colombia, about 200 miles northwest of Bogota. At the time of her birth, the conflict leading to the Colombian Civil War of 1876 was intensifying. The Colombian Liberal Party was agitating to lift the education of the people from the influence of the Roman Catholic Church. They wanted the government to control the education.

During this time, Laura’s father, Juan de la Cruz, left to fight in the war. Whether he died as a result of the conflict or was murdered is uncertain. However, it is known that after his death, the assets of the family were looted. This left the family impoverished with no means of support.

Dolores sent Laura to live her grandfather, Lucio Upegui, and her grandmother. The situation was not ideal and Laura felt unwanted and unloved, abandoned by her family. Her relationship with Christ grew as she meditated on Sacred Scripture and received Holy Communion frequently. She also found much comfort in uniting her sacrifices and loneliness with the sufferings of Christ.

Five years after joining her grandparents, Laura was sent to an orphanage that her mother’s sister, Sr. Maria de Jesus Upegui, managed. Then when Laura was 16 years old, her aunt enrolled her in the Normale de Institutoras of Medellin, a school for privileged children. Despite her lack of refinement and of a formal education, Laura excelled.

One account states that she was not welcomed at the school because of her poverty. Thus she went to an asylum to work with her aunt who was the director.

Ultimately, she graduated in 1893 and began teaching in various parts of her native land, Antioquia. She taught academic subjects as well as the catechism, seeking to spread the Good News of the Gospel.

Eventually Laura became the director of a highly regarded Catholic school. Though the Civil War had ended, the enemies of the Church did not rest. They managed a smear campaign against the school, which resulted in its closing.

About this time, Laura learned about the encyclical of Pope St. Pius X, Lacrimabili Statu, issued on June 7, 1912. This deplored the treatment of natives in South America — slavery, impoverishment, and inhumane treatment, which was against all Church teaching. He implored priests and religious to address this tragic situation and bring the Gospel to the indigenous peoples of the New World.

Laura was greatly inspired by this missive of Pope St. Pius X and, recalling her hope to become a religious after caring for her aunt, became determined to help the natives. Unlike some, she did not seek to turn the natives into replicas of the elite. Rather, she met them where they were, accepting their dress, their language, and much of their culture.

Many congregations and Church leaders as well as civil authorities refused to assist her in her quest to evangelize the people. They were especially reluctant to traipse through the jungles in the interior of the country.

Such rejection did not deter Laura. She realized that if such work were to be done as she envisioned, she must find a way to do it herself. Thus, Laura began looking for like-minded women who would share in her mission.

Laura sought those ladies who would willingly meet with blacks, indigenous, and marginalized persons. Having lived in poverty and suffered humiliations, she embraced the simple life with a heroic charity.

Laura gathered six women to share in the work, one of whom was her 78-year-old mother — still in robust health and active. They sold crafts to raise money for their apostolate and happily received the approval of the bishop of Santa Fe de Antioquia, who also gave them financial support.

Overcoming many obstacles, they ventured through the tropical heat and virgin jungles to the village of Dabeiba, about 155 miles north of Jerico. They arrived on May 14, 1914. The people were skeptical of these strange white women since white men had treated them so badly.

However, they made progress when the people realized they were there to teach them, live with them, and care for them as equals, not as condescending benefactors. The ladies taught them that they were human beings deserving to be treated with respect and dignity.

Unsurprisingly, the wealthy farmers resented the work that was preventing them from mistreating the natives and seizing their lands.

Following the advice of the bishop, Laura founded a religious community: the Missionary Sisters of Mary Immaculate and St. Catherine of Siena on May 14, 1917. This new congregation of sisters broke the old stereotype of missionary work, proving that women also have special gifts for nurturing the faith and elevating marginalized peoples.

From 1917 to 1949 Mother Laura of St. Catherine of Siena opened houses throughout the jungle to help the natives. The sisters willingly made the difficult transition from comfortable living to the challenges of living in the jungles.

Soon the sisters were working throughout Colombia, Ecuador, and Venezuela. Later they were established in 19 countries on three continents.

In 1939 the president of Colombia awarded Mother Laura the Cross of Boyaca in the category of caballero — the equivalent of a knight.

As her health began to decline, Mother Laura spent the last nine years of her life in a wheelchair, beset with ulcers and in great pain. She became bedridden, but consoled all who came to her bedside to console her. She died on October 21, 1949.

Pope St. John Paul II beatified Laura in 2004, and Pope Benedict XVI approved her canonization, which was celebrated in St. Peter’s Square by Pope Francis in 2013. St. Laura of Catherine of Siena was the first canonized woman of Colombia. Her feast day is October 21.

The words that best described St. Laura’s goal were “to make the joy of the Gospel radiate through our words and in the witness of our life, wherever we find ourselves.”

Dear St. Laura, in these days where so many souls do not know about the love that Christ has for them, help us to possess the apostolic zeal you had to save souls, to meet people where they are and to accept them as they are, and to love them as Christ told us to love them. “Love each other as I have loved you” (John 15:12). Amen.

(Carole Breslin home-schooled her four daughters and served as treasurer of the Michigan Catholic Home Educators for eight years. For over ten years, she was national coordinator for the Marian Catechists, founded by Fr. John A. Hardon, SJ.)

SOURCE : https://thewandererpress.com/saints/catholic-heroes-st-laura-of-st-catherine-of-siena/

Santa Laura di Santa Caterina da Siena

Tumba de Santa Laura Montoya Upegui, Santuario Santa laura Montoya en Medellin

Tombe de Laura Montoya à Medellín.


Santa Laura di Santa Caterina da Siena (Maria Laura de Jesús Montoya y Upegui) Fondatrice

Festa: 21 ottobre

Jericó, Colombia, 26 maggio 1874 - Medellín, Colombia, 21 ottobre 1949

Maria Laura de Jesús Montoya y Upeguí, nata nel piccolo paese di Jericó in Colombia, rimane orfana di padre a tre anni. Mandata in collegio qualche anno dopo, sviluppa una grande passione per l’insegnamento: si diploma maestra a 19 anni. Attratta dalla vita claustrale, viene sconsigliata dall’intraprenderla da parte dei suoi direttori spirituali, a causa del suo temperamento vivace. Dopo aver scoperto le condizioni di discriminazione in cui si trovano gli indigeni colombiani, decide di fare qualcosa per loro: con un gruppo di amiche e sua madre, si dedica alla catechesi itinerante fra gli indios. Nascono così le Suore Missionarie di Maria Immacolata e di Santa Caterina da Siena, tra le quali Maria Laura professa i voti, cambiando nome in suor Laura di Santa Caterina da Siena. Muore il 21 ottobre 1949, nel villaggio di Belencito, presso Medellín. Beatificata il 25 aprile 2004, è stata canonizzata il 12 maggio 2013, prima donna colombiana a raggiungere il massimo onore degli altari.

Martirologio Romano: Nel villaggio di Belencito vicino a Medellín in Colombia, beata Laura di Santa Caterina da Siena Montoya y Upeguí, vergine, che si dedicò con grande profitto ad annunciare il Vangelo tra le popolazioni indigene ancora prive della fede in Cristo e fondò la Congregazione delle Suore Missionarie di Maria Immacolata e di Santa Caterina da Siena.

Nasce in un piccolo paese colombiano il 26 maggio 1874 e, dato che la mamma si rifiuta di vederla prima del battesimo, la battezzano quattro ore dopo la nascita, in tutta fretta. Talmente in fretta che a papà manca il tempo di concordare con la moglie il nome da darle. È il parroco a scegliere per lei il nome di Maria Laura de Jesús: al papà stupito, che obbietta di non sapere se esista una “santa Laura”, sbrigativamente risponde che, in questo caso, la bambina avrebbe un motivo in più per farsi santa. Per il momento, però, la piccola Laura deve fare i conti con la sofferenza: non ha ancora tre anni quando suo papà muore assassinato, in quegli anni particolarmente sanguinosi della storia colombiana. Per sua fortuna ha accanto una mamma esemplarmente cristiana, che le insegna a perdonare e ogni giorno le fa recitare un “Padre nostro” per l’assassino di papà. La piccola orfana sente particolarmente “fame di affetto”, perché i nonni la accolgono, insieme alla mamma e alle sorelline, più per pietà che per amore. Non la mandano a scuola, perché la casa è troppo distante dal centro abitato ed è mamma ad insegnarle a leggere, scrivere e, soprattutto, ad amare Dio. Più grandicella, viene mandata in collegio e a sedici anni decide di diventare maestra. Studentessa-lavoratrice, per pagarsi gli studi va ad accudire gli ottanta malati del manicomio e ruba ore al sonno per studiare sui libri, presi in prestito dalla biblioteca magistrale. L’intelligenza prodigiosa di cui è dotata non solo le consente di superare brillantemente l’esame di ammissione, ma le permette anche di vincere una borsa di studio statale, grazie alla quale a 19 anni si diploma maestra. Prende con sé la mamma e per qualche anno va ad insegnare in varie scuole, giovane maestrina che non vuole soltanto insegnar nozioni ma anche trasmettere i valori cristiani. Laura, che sempre ha sentito l’attrattiva per la vita consacrata e più volte ha pensato di farsi carmelitana, viene sconsigliata a fare questo passo dai suoi stessi direttori spirituali: troppo irrequieta per un convento di clausura; troppo estroversa e dinamica per la vita contemplativa. Scopre la sua vocazione per puro caso, quando viene a conoscenza della situazione discriminata e misera in cui vivono gli indigeni colombiani. Pensare agli indios e decidere di fare qualcosa per la loro promozione umana e per la loro evangelizzazione è per lei un tutt’uno, ma non trova neppure una congregazione che voglia farsene carico. Soltanto un vescovo “sposa” la sua idea e dal niente nascono le “missionarie catechiste degli indios” che nel 1914 lasciano Medellin e raggiungono nella giungla gli indios catios. Insieme a Laura partono in quella prima spedizione la sua mamma, ormai settantenne, e alcune amiche, che abbinano all’eroismo un pizzico di follia e che dal nome della loro fondatrice, verranno poi conosciute come “Laurite”. Madre Laura di Santa Caterina da Siena (questo il suo nome da religiosa), dopo aver rivoluzionato il concetto di missione con nuovi mezzi pedagogici e nuovi metodi di evangelizzazione, trascorre i suoi ultimi nove anni sulla sedia a rotelle, sempre missionaria con il cuore e, comunque, anima della sua congregazione. Muore il 21 ottobre 1949, quando le sue suore sono ormai quasi 500 e le novizie un centinaio, a servizio di 22 popoli indigeni. Negli anni questi numeri sono più che raddoppiati e la loro presenza è segnalata in 19 stati. Madre Laura è stata proclamata beata il 25 aprile 2004 e canonizzata il 12 maggio 2013. È la prima donna colombiana ad essere dichiarata santa, avverando così, in un certo senso, la profezia del suo sbrigativo ma illuminato parroco.

Autore: Gianpiero Pettiti

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/92026

CAPPELLA PAPALE PER LA BEATIFICAZIONE DI SEI SERVI DI DIO

OMELIA DI GIOVANNI PAOLO II

Terza Domenica di Pasqua, 25 aprile 2004


1. "Sapevano bene che era il Signore" (Gv 21,12): così l’evangelista Giovanni esprime la reazione di gioia dei discepoli nel riconoscere il Signore risorto. Gesù si manifesta loro dopo una notte di duro e infruttuoso lavoro nel lago di Tiberiade. Fidandosi della sua parola, essi gettano le reti in acqua e portano a riva una "gran quantità di pesci" (Gv 21,6).

Come gli apostoli, anche noi restiamo stupiti dinanzi alla ricchezza delle meraviglie che Iddio compie nel cuore di quanti in lui confidano. Nel corso dell’odierna Celebrazione eucaristica contempliamo quanto Egli ha realizzato in sei nuovi Beati: nel presbitero Augusto Czartoryski; in quattro religiose: Laura MontoyaMaría Guadalupe García ZavalaNemesia ValleEusebia Palomino Yenes; in una laica, Alexandrina Maria da Costa. Sono esempi eloquenti di come il Signore trasformi l’esistenza dei credenti, quando ci si fida di Lui.

2. "Jak miłe są przybytki Twoje, Panie Zastępów... dzień jeden w przybytkach Twoich lepszy jest niż innych tysiące" (Ps 84/83/, 2.11). Te słowa Psalmu zapisał jako motto życia na prymicyjnym obrazku błogosławiony August Czartoryski. Zawiera się w nich zachwyt człowieka, który idąc za głosem powołania odkrywa piękno kapłańskiej posługi. Brzmi w nich również echo różnorakich wyborów, jakich musi dokonywać każdy, kto odkrywa wolę Bożą i pragnie ją pełnić. August Czartoryski, młody książę, wypracował skuteczną metodę rozeznawania zamysłów Bożych. Wszystkie pytania i rozterki przedstawiał najpierw Bogu w modlitwie, a potem w duchu posłuszeństwa szedł za radą swoich duchowych przewodników. Tak odczytał swoje powołanie, aby podjąć życie ubogie i służyć najmniejszym.Ta sama metoda pozwoliła mu przez całe życie dokonywać takich wyborów, że możemy dziś powiedzieć, że realizował zamysły Bożej Opatrzności w sposób heroiczny.

Przykład jego świętości pragnę pozostawić szczególnie ludziom młodym, którzy dziś szukają sposobu na odkrywanie woli Bożej odnośnie do ich życia i pragną wiernie podążać każdego dnia za głosem Bożym. Moi drodzy młodzi przyjaciele, uczcie się od błogosławionego Augusta gorąco prosić na modlitwie o światło Ducha Świętego i o mądrych przewodników, abyście mogli poznawać Boży plan waszego życia i byście zdołali zawsze kroczyć drogą świętości.

["Quanto sono amabili le tue dimore, Signore degli eserciti! L’anima mia languisce e brama gli atri del Signore… Per me un giorno nei tuoi atri è più che mille altrove" (Sal 84/83/, 2.11). Queste parole del Salmo ha scritto come motto di vita sull’immaginetta della prima Messa il beato Augusto Czartoryski. In esse è contenuto il rapimento di un uomo che, seguendo la voce della chiamata, scopre la bellezza del ministero sacerdotale. Risuona in esse l’eco delle diverse scelte che deve fare chiunque scorge la volontà di Dio e desidera compierla. Augusto Czartoryski, giovane principe, ha elaborato un efficace metodo di discernimento dei disegni divini. Presentava a Dio nella preghiera tutte le domande e le perplessità di fondo e poi nello spirito di obbedienza seguiva i consigli delle sue guide spirituali. Così ha compreso la sua vocazione di intraprendere la vita povera per servire i più piccoli. Lo stesso metodo gli ha permesso, nel corso di tutta la vita, di compiere scelte tali, che oggi possiamo dire che egli ha realizzato i disegni della Provvidenza Divina in modo eroico.

Voglio lasciare l’esempio della sua santità soprattutto ai giovani, che oggi cercano il modo di decifrare la volontà di Dio nei riguardi della loro vita e desiderano ogni giorno procedere fedelmente secondo la parola divina. Miei cari giovani amici, imparate dal beato Augusto a chiedere ardentemente nella preghiera la luce dello Spirito Santo e guide sagge, affinché possiate conoscere il piano divino nella vostra vita e siate capaci di camminare sempre sulla via della santità.]

3. "Estaba ya amaneciendo cuando Jesús se presentó en la orilla; pero los discípulos no sabían que era Jesús" (Jn, 21,4). Es una posibilidad para el hombre no conocer al Señor, a pesar de múltiples manifestaciones a lo largo de la historia. La Madre Laura Montoya, viendo cómo tantos indígenas, lejos de los centros urbanos, vivían desconociendo a Dios, se decidió a fundar la Congregación de las Misioneras de María Inmaculada y Santa Catalina de Siena, para llevar la luz del Evangelio a los habitantes de las selvas.

Esta Beata colombiana se sintió madre espiritual de los indígenas, a los que quiso mostrar el amor de Dios. Sus tiempos no fueron fáciles, pues las tensiones sociales ensangrentaban también entonces su noble patria. Inspirándonos en su mensaje pacificador, le pedimos hoy que la amada Colombia goce pronto de paz, de justicia y de progreso integral.

["Quando già era l'alba Gesù si presentò sulla riva, ma i discepoli non si erano accorti che era Gesù" (Gv 21, 4).
È possibile per l'uomo non conoscere il Signore, nonostante le sue molteplici manifestazioni nel corso della storia. Madre Laura Montoya vedendo come tanti indigeni, lontani dai centri urbani, vivevano senza conoscere Dio, decise di fondare la Congregazione delle Suore Missionarie di Maria Immacolata e di Santa Caterina da Siena, al fine di portare la luce del Vangelo agli abitanti delle selve.

Questa Beata colombiana si sentì madre spirituale degli indigeni, ai quali ha voluto mostrare l'amore di Dio. I suoi tempi non furono facili, poiché le tensioni sociali insanguinavano anche allora la sua nobile patria. Ispirandoci al suo messaggio pacificatore, le chiediamo oggi che l'amata Colombia possa presto godere della pace, della giustizia e del progresso integrale.]

4. En el Evangelio hemos escuchado la triple pregunta de Jesús a Pedro: "¿Me amas?". Esta misma pregunta Cristo dirige a los hombres y mujeres de todas las épocas. Los cristianos deben responder con firmeza y prontitud a los proyectos que Él tiene sobre cada uno. Así sucedió en la vida de la Beata Guadalupe García Zavala, mexicana, que renunciando al matrimonio, se dedicó al servicio de los más pobres, necesitados y enfermos, y fundó por eso la Congregación de las Siervas de Santa Margarita María y de los Pobres.

Con una fe profunda, una esperanza sin límites y un gran amor a Cristo, Madre Lupita buscó la propia santificación desde el amor al Corazón de Jesús y la fidelidad a la Iglesia. De este modo vivió el lema que dejó a sus hijas: "Caridad hasta el sacrificio y constancia hasta la muerte".

[Nel Vangelo abbiamo ascoltato la triplice domanda di Gesù a Pietro: "Mi ami?". Questa stessa domanda Cristo la rivolge agli uomini e alle donne di tutte le epoche. I cristiani devono rispondere con fermezza e prontezza ai progetti che Egli ha su ciascuno di noi. Così accadde nella vita della Beata Guadalupe García Zavala, messicana, che rinunciando al matrimonio, si dedicò al servizio dei più poveri, dei bisognosi e degli infermi, fondando a tal fine la Congregazione delle Ancelle di Santa Margherita Maria e dei più Poveri.

Con fede profonda, speranza sconfinata e grande amore per Cristo, Madre Lupita cercò la propria santificazione a partire dall'amore per il Cuore di Gesù e dalla fedeltà alla Chiesa. In questo modo visse il motto che lasciò alle sue Figlie:  "Carità fino al sacrificio e costanza fino alla morte".]

5. "Manifestare l’amore di Dio ai piccoli, ai poveri, ad ogni uomo, in ogni parte della terra": questo è stato l’impegno della beata Nemesia Valle nel corso di tutta la sua esistenza. Questo insegnamento essa lascia particolarmente alle sue consorelle, le Suore della Carità di Santa Giovanna Antida Thouret, come pure ai fedeli dell’Arcidiocesi di Torino. E’ l’esempio di una santità luminosa, protesa alle alte vette della perfezione evangelica, e che si traduce nei semplici gesti della vita quotidiana interamente spesa per Dio.

La nuova Beata continua a ripetere a noi tutti: "La santità non consiste nel fare molte cose o nel farne di grandi … Santo è chi si consuma al proprio posto ogni giorno, per il Signore".

6. El Señor dice a Pedro de manera decidida y tajante: "Sígueme". También Sor Eusebia Palomino, de las Hijas de María Auxiliadora, oyó un día la llamada de Dios y respondió a través de una intensa espiritualidad y una profunda humildad en su vida diaria. Como buena salesiana, estuvo animada por el amor a la Eucaristía y a la Virgen. Lo importante para ella era amar y servir; el resto no contaba, fiel a la máxima salesiana del "da mihi animas, caetera tolle".

Con la radicalidad y la coherencia de sus opciones, Sor Eusebia Palomino Yenes traza un camino fascinador y exigente de santidad para todos nosotros y muy especialmente para los jóvenes de nuestro tiempo.

[Il Signore dice a Pietro in modo deciso e incisivo: "Seguimi". Anche Suor Eusebia Palomino, delle Figlie di Maria Ausiliatrice, sentì un giorno la chiamata di Dio e rispose attraverso un'intensa spiritualità e una profonda umiltà nella vita quotidiana. Da buona salesiana, fu animata dall'amore per l'Eucaristia e per la Vergine. L'importante per lei era amare e servire; il resto non contava, fedele alla massima salesiana del "da mihi animas, caetera tolle".

Con la radicalità e la coerenza delle sue scelte, Suor Eusebia Palomino Yenes tracciò un cammino attraente ed esigente di santità per tutti noi e soprattutto per i giovani del nostro tempo.]

7. "Tu amas-Me?" - pergunta Jesus a Simão Pedro. Este responde: «Tu sabes tudo, Senhor, bem sabes que Te amo». A vida da Beata Alexandrina Maria da Costa pode resumir-se neste diálogo de amor. Investida e abrasada por estas ânsias de amor, não quer negar nada ao seu Salvador: de vontade forte, tudo aceita para mostrar que O ama. Esposa de sangue, revive misticamente a paixão de Cristo e oferece-se como vítima pelos pecadores, recebendo a força da Eucaristia que se torna o único alimento dos seus últimos treze anos de vida.

Pela esteira da Beata Alexandrina, expressa na trilogia "sofrer, amar, reparar", os cristãos podem encontrar estímulo e motivação para nobilitar tudo o que a vida tenha de doloroso e triste com a prova maior de amor: sacrificar a vida por quem se ama.

["Mi ami tu? " domanda Gesù a Simon Pietro. Egli risponde:  "Certo, Signore, tu lo sai che ti amo". La vita della Beata Alexandrina Maria da Costa può riassumersi in questo dialogo d'amore. Permeata e ardente di queste ansie d'amore, non vuole negare nulla al suo Salvatore:  dalla forte volontà, accetta tutto per dimostrargli che lo ama. Sposa di sangue, rivive misticamente la passione di Cristo e si offre come vittima per i peccatori, ricevendo la forza dall'Eucaristia che diventa l'unico alimento dei suoi ultimi tredici anni di vita.

Nell'esempio della Beata Alexandrina, espresso nella trilogia "soffrire, amare, riparare", i cristiani possono trovare lo stimolo e la motivazione per nobilitare tutto ciò che la vita ha di doloroso e triste attraverso la prova d'amore più grande:  sacrificare la vita per chi si ama.]

8. "Certo Signore, tu lo sai che ti amo" (Gv 21,15). Come Pietro, come gli Apostoli sulle rive del lago di Tiberiade, anche questi nuovi Beati hanno fatto propria, portandola alle estreme conseguenze, questa semplice ma incisiva professione di fede e di amore. L’amore verso Cristo è il segreto della santità!

Carissimi Fratelli e Sorelle, seguiamo l’esempio di questi Beati! Offriamo, come loro, una testimonianza coerente di fede e di amore nella presenza viva e operante del Risorto!

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SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/homilies/2004/documents/hf_jp-ii_hom_20040425_beatifications.html

SANTA MESSA E CANONIZZAZIONI

OMELIA DEL SANTO PADRE FRANCESCO

Piazza San Pietro

VII Domenica di Pasqua, 12 maggio 2013

Cari fratelli e sorelle!

In questa settima Domenica del Tempo di Pasqua ci siamo radunati con gioia per celebrare una festa della santità. Rendiamo grazie a Dio che ha fatto risplendere la sua gloria, la gloria dell’Amore, sui Martiri di Otranto, su Madre Laura Montoya e su Madre María Guadalupe García Zavala. Saluto tutti voi che siete venuti per questa festa –  dall’Italia, dalla Colombia, dal Messico, da altri Paesi – e vi ringrazio!

Vogliamo guardare ai nuovi Santi alla luce della Parola di Dio proclamata. Una Parola che ci ha invitato alla fedeltà a Cristo, anche fino al martirio; ci ha richiamato l’urgenza e la bellezza di portare Cristo e il suo Vangelo a tutti; e ci ha parlato della testimonianza della carità, senza la quale anche il martirio e la missione perdono il loro sapore cristiano.

Gli Atti degli Apostoli, quando ci parlano del diacono Stefano, il protomartire, insistono nel dire che egli era un uomo “pieno di Spirito Santo” (6,5; 7,55). Che significa questo? Significa che era pieno dell’Amore di Dio, che tutta la sua persona, la sua vita era animata dallo Spirito di Cristo risorto, tanto da seguire Gesù con fedeltà totale, fino al dono di sé.

Oggi la Chiesa propone alla nostra venerazione una schiera di martiri, che furono chiamati insieme alla suprema testimonianza del Vangelo, nel 1480. Circa ottocento persone, sopravvissute all’assedio e all’invasione di Otranto, furono decapitate nei pressi di quella città. Si rifiutarono di rinnegare la propria fede e morirono confessando Cristo risorto. Dove trovarono la forza per rimanere fedeli? Proprio nella fede, che fa vedere oltre i limiti del nostro sguardo umano, oltre il confine della vita terrena, fa contemplare «i cieli aperti» - come dice santo Stefano – e il Cristo vivo alla destra del Padre. Cari amici, conserviamo la fede che abbiamo ricevuto e che è il nostro vero tesoro, rinnoviamo la nostra fedeltà al Signore, anche in mezzo agli ostacoli e alle incomprensioni; Dio non ci farà mai mancare forza e serenità.

Mentre veneriamo i Martiri di Otranto, chiediamo a Dio di sostenere tanti cristiani che, proprio in questi tempi e in tante parti del mondo, adesso, ancora soffrono violenze, e dia loro il coraggio della fedeltà e di rispondere al male col bene.

Il secondo pensiero lo possiamo ricavare dalle parole di Gesù che abbiamo ascoltato nel Vangelo: «Prego per quelli che crederanno in me mediante la loro parola: perché tutti siano una cosa sola; come tu, Padre, sei in me e io in te, siano anch’essi in noi» (Gv 17,20). Santa Laura Montoya è stata strumento di evangelizzazione prima come insegnante e poi come madre spirituale degli indigeni, ai quali infuse speranza, accogliendoli con l’amore appreso da Dio e portandoli a Lui con una efficacia pedagogica che rispettava la loro cultura e non si contrapponeva ad essa. Nella sua opera di evangelizzazione Madre Laura si fece veramente tutta a tutti, secondo l’espressione di san Paolo (cfr 1Cor 9,22). Anche oggi le sue figlie spirituali vivono e portano il Vangelo nei luoghi più reconditi e bisognosi, come una sorta di avanguardia della Chiesa.

Questa prima santa nata nella bella terra colombiana ci insegna ad essere generosi con Dio, a non vivere la fede da soli - come se fosse possibile vivere la fede in modo isolato -, ma a comunicarla, a portare la gioia del Vangelo con la parola e la testimonianza di vita in ogni ambiente in cui ci troviamo. In qualsiasi luogo in cui viviamo, irradiare questa vita del Vangelo! Ci insegna a vedere il volto di Gesù riflesso nell’altro, a vincere indifferenza e individualismo, che corrodono le comunità cristiane e corrodono il nostro cuore, e ci insegna ad accogliere  tutti senza pregiudizi, senza discriminazioni, senza reticenze, con amore sincero, donando loro il meglio di noi stessi e soprattutto condividendo con loro ciò che abbiamo di più prezioso, che non sono le nostre opere o le nostre organizzazioni, no! Quello che abbiamo di più prezioso è Cristo e il suo Vangelo.

Infine, un terzo pensiero. Nel Vangelo di oggi, Gesù prega il Padre con queste parole: «Io ho fatto conoscere loro il tuo nome e lo farò conoscere, perché l’amore con il quale mi hai amato sia in essi e io in loro» (Gv 17,26). La fedeltà dei martiri fino alla morte e la proclamazione del Vangelo a tutti si radicano, hanno la loro radice nell’amore di Dio effuso nei nostri cuori per mezzo dello Spirito Santo (cfr Rm 5,5), e nella testimonianza che dobbiamo dare di questo amore nella nostra vita quotidiana. Santa María Guadalupe García Zavala lo sapeva bene. Rinunciando a una vita comoda – quanto danno arreca la vita comoda, il benessere; l’”imborghesimento” del cuore ci paralizza –, rinunciando a una vita comoda per seguire la chiamata di Gesù, insegnava ad amare la povertà, per poter amare di più i poveri e gli infermi. Madre Lupita si inginocchiava sul pavimento dell’Ospedale davanti agli ammalati e agli abbandonati per servirli con tenerezza e compassione. E questo si chiama: “toccare la carne di Cristo”. I poveri, gli abbandonati, gli infermi, gli emarginati sono la carne di Cristo. E Madre Lupita toccava la carne di Cristo e ci ha insegnato questo modo di agire: non vergognarsi, non avere paura, non provare ripugnanza a “toccare la carne di Cristo”! Madre Lupita aveva capito che cosa significa questo “toccare la carne di Cristo”. Anche oggi le sue figlie spirituali cercano di riflettere l’amore di Dio nelle opere di carità, senza risparmiare sacrifici e affrontando con mitezza, con perseveranza apostolica (hypomon?), sopportando con coraggio qualunque ostacolo.

Questa nuova Santa messicana ci invita ad amare come Gesù ci ha amato, e questo comporta non chiudersi in se stessi, nei propri problemi, nelle proprie idee, nei propri interessi, in questo piccolo mondo che ci arreca tanto danno, ma uscire e andare incontro a chi ha bisogno di attenzione, di comprensione, di aiuto, per portagli la calorosa vicinanza dell’amore di Dio, attraverso gesti di delicatezza, di affetto sincero e di amore.

Fedeltà a Cristo e al suo Vangelo, per annunciarlo con la parola e con la vita, testimoniando l’amore di Dio con il nostro amore, con la nostra carità verso tutti: sono luminosi esempi ed insegnamenti che ci offrono i Santi proclamati oggi, ma che suscitano anche domande alla nostra vita cristiana: Come io sono fedele a Cristo? Portiamo con noi questa domanda, per pensarla durante la giornata: come io sono fedele a Cristo? Sono capace di “far vedere” la mia fede con rispetto, ma anche con coraggio? Sono attento agli altri, mi accorgo di chi è nel bisogno, vedo in tutti fratelli e sorelle da amare? Chiediamo, per intercessione della Beata Vergine Maria e dei  nuovi Santi, che il Signore riempia la nostra vita con la gioia del suo amore. Così sia.

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/francesco/it/homilies/2013/documents/papa-francesco_20130512_omelia-canonizzazioni.html

Laura Montoya Upegui (1874-1949)

Madre Laura Montoya Upegui, trovandosi nella Basilica di San Pietro nel mese di novembre dellÂ’anno 1930, dopo una fervida preghiera eucaristica, scrive: “Provai un grande desiderio di avere tre lunghe vite: una per dedicarla allÂ’adorazione, lÂ’altra per trascorrerla nelle umiliazioni e la terza per le missioni; ma, nellÂ’offrire al Signore questi impossibili desideri, mi sembrò troppo poco condurre una vita per le missioni e gli offrii il desiderio di avere un milione di vite per sacrificarle nelle missioni tra gli infedeli! Però, rimase molto triste! Ed io ho ripetuto molto al Signore dalla mia anima questa saetta: Che io muoia al vedere che niente sono e che ti voglio!” 

Questa grande donna che così scrive, Madre Laura Montoya, maestra delle missioni in America Latina, serva della verità e della luce del Vangelo, nacque a Jericó, Antioquia, piccolo paese colombiano, il 26 maggio 1874, da Juan de la Cruz Montoya e Dolores Upegui, una famiglia profondamente cristiana. Ricevette lÂ’acqua rigeneratrice del Battesimo quattro ore dopo la nascita. Il sacerdote le impose il nome di Maria Laura di Gesù. Aveva due anni quando suo padre fu assassinato, nella cruenta guerra fratricida per difendere la religione e la patria. Lasciò la moglie e i tre figli nellÂ’abbandono e dura povertà, a causa della confisca dei beni da parte dei suoi nemici. Dalle labbra di sua madre, Laura apprese il perdono e a rendere forte il suo carattere con cristiani sentimenti. 

Fin dai suoi primi anni, la sua vita fu ricca di incomprensioni e dolori. Seppe cosa significasse soffrire come povera orfana, mendicando affetto tra i suoi stessi familiari. Accettando con amore il sacrificio, dominò le difficoltà del cammino. LÂ’azione dello Spirito di Dio e la lettura spirituale specialmente della Sacra Scrittura, la condussero lungo le vie dellÂ’orazione contemplativa, la penitenza ed il desiderio di farsi religiosa nel chiostro carmelitano. Aveva sete di Dio e voleva arrivare a Lui Â“come una palla di cannone”. 

Questa donna ammirabile cresce senza studi, per le difficoltà causate dalla povertà e per gli spostamenti dovuti alla sua condizione di orfana, fino allÂ’età di 16 anni quando entra nella “Normale de Institutoras” di Medellín, per diventare maestra elementare ed in questo modo guadagnarsi il sostentamento quotidiano. Nonostante ciò, diventa una persona colta nel suo tempo, una pedagoga di valore, una formatrice delle generazioni cristiane, scrittrice di stile puro e piacevole, mistica profonda per la sua esperienza di orazione contemplativa. 

Nel 1914, appoggiata da monsignor Maximiliano Crespo, vescovo di Santa Fe de Antioquia, fonda una famiglia religiosa: “Le Missionarie di Maria Immacolata e Santa Caterina da Siena”, opera religiosa che rompe con i modelli e le strutture insufficienti per condurre a compimento il suo ideale missionario come lo esprime nella sua Autobiografia: Avevo bisogno di donne intrepide, valorose, infiammate nellÂ’amore di Dio, che potessero assimilare la loro vita a quella dei poveri abitanti della selva, per condurli verso Dio. 

MAESTRA CATECHISTA DEGLI INDIOS. La sua professione di maestra la portò attraverso varie popolazioni di Antioquia e poi al Collegio dellÂ’Immacolata a Medellín. Nel suo magistero non si contenta del sapere umano, ma espone magistralmente la dottrina del Vangelo. Forma con la parola e lÂ’esempio il cuore dei suoi discepoli, nellÂ’amore alla Eucaristia e nei valori cristiani. In un momento della sua traiettoria come maestra, si sente chiamata a realizzare quello che lei chiamava “lÂ’Opera degli indios”: nel 1907, trovandosi nella città di Marinilla, scrive: Â“mi vidi in Dio e come se mi avvolgesse con la sua paternità facendomi madre, nel modo più intenso, degli infedeli. Mi arrecavano dolore come veri figli”. Questo fuoco dÂ’amore la spinge ad un lavoro eroico al servizio degli indigeni delle selve dellÂ’America. 

Cerca risorse umane, fomenta lo zelo missionario tra le sue discepole, sceglie cinque compagne alle quali appicca il fuoco apostolico della sua anima. Accettando anticipatamente i sacrifici, le umiliazioni, le prove e le contraddizioni che sarebbero sopraggiunte, accompagnate da sua madre Doloritas Upegui, il gruppo delle “Missionarie catechiste degli indios” lasciò Medellín per Dabeiba il 5 maggio 1914. Partono verso lÂ’ignoto, per aprirsi una strada nella fitta selva. Vanno, non con la forza delle armi, ma con la debolezza femminile appoggiata nel Crocifisso e sostenuta da un grande amore per Maria la Madre e Maestra di questa Opera missionaria. Â“Ella, la Signora Immacolata mi attrasse in modo tale che mi è impossibile pensare che non sia Ella il centro della mia vita”. La cella carmelitana, oggetto delle sue ansie al tempo della sua gioventù, le sembrò troppo fredda dinanzi a quelle selve popolate da esseri umani immersi nellÂ’infedeltà, ma amati teneramente da Dio. Â“Sento la suprema impotenza del mio niente ed il supremo dolore di vederti sconosciuto, come un peso che mi opprime”. 

Comprende la dignità umana e la vocazione divina dellÂ’indigeno. Vuole inserirsi nella sua cultura, vivere come essi nella povertà, semplicità e umiltà ed in questo modo abbattere il muro della discriminazione razziale che avevano alcuni leaders civili e religiosi del suo tempo. La solidità delle sue virtù fu provata e purificata dallÂ’incomprensione e dal disprezzo di coloro che lÂ’attorniavano, per i pregiudizi e le accuse di alcuni prelati della chiesa che non compresero in quel momento, quello stile di essere “religiose capre”, secondo la loro espressione, andate per lÂ’anelito di estendere la fede e la conoscenza di Dio fino ai più remoti ed inaccessibili luoghi, offrendo una catechesi viva del Vangelo. La sua Opera missionaria ruppe gli schemi, lanciando le donne come missionarie nellÂ’avanguardia dellÂ’evangelizzazione nellÂ’America Latina. LÂ’ardente “SITIO”- Ho sete- di Cristo nella Croce, la spinge a soddisfare questa sete del crocifisso: Â“Quanta sete ho! Sete di soddisfare la vostra Signore! Comunicandoci abbiamo unito due ansie: Voi della gloria di vostro Padre ed io del vostro cuore Eucaristico! Voi di venire a me ed io di andare a Voi”. 

Donna di ideali avanzati, elegge come cella la selva aggrovigliata e come tabernacolo la natura andina, i boschi e i ruscelli, lÂ’esuberante vegetazione nella quale incontra Dio. Scrive alle Suore: Â“Non vi è tabernacolo ma natura; sebbene la presenza di Dio sia diversa, sta nelle due parti e lÂ’amore deve essere cercato e trovarlo dove vuole che si incontri”.

Scrive per esse le “Voci Mistiche”, ispirata alla contemplazione della natura ed altri libri come il Direttorio o guida di perfezione, che aiutano le Suore a vivere in armonia la vita apostolica e quella contemplativa. La sua Autobiografia è unÂ’opera somma, libro di confidenze intime, esperienza delle sue angustie, desolazioni ed ideali, vibrazioni della sua anima al contatto con la divinità, trasmissione delle sue lotte titaniche per portare a compimento la sua vocazione missionaria. Lì mostra la sua Â“pedagogia dellÂ’amore”, pedagogia adattata alla mentalità dellÂ’indigeno, che le permette di addentrarsi nella cultura e nel cuore dellÂ’indio e del nero del nostro continente. 

Madre Laura centra la sua Ecclesiologia nellÂ’amore e nellÂ’obbedienza alla Chiesa. Vive per la Chiesa che ama svisceratamente e per estendere le sue frontiere non teme difficoltà, sacrifici, umiliazioni e calunnie. 

Questa instancabile missionaria, trascorse nove anni sulla sedia a rotelle senza lasciare il suo apostolato della parola e della penna. Dopo una lunga e penosa agonia, morì a Medellín il 21 ottobre 1949. Alla sua morte lasciò estesa la sua Congregazione Missionaria in 90 case distribuite in tre paesi, con un numero di 467 religiose. Attualmente le Missionarie lavorano in 19 paesi distribuite in America, Africa ed Europa. 

Per tutto quello che visse, fece e significò Madre Laura nella sua epoca e per tutto ciò che continuò a significare per la società, la Congregazione e la Chiesa, oggi la Congregazione da lei fondata è colma di allegria nel vedere concretizzato e concluso il suo processo di Beatificazione, aperto il 4 luglio 1963, nella cappella della Curia Arcivescovile di Medellín, in cui fu nominato il tribunale ecclesiastico perché ricercasse diligentemente gli scritti della Serva di Dio Laura Montoya Upegui, istruisse il processo informativo sulla fama di santità, virtù in generale e possibili miracoli realizzati dalla Serva di Dio. Oggi questo processo durato quaranta anni è giunto al culmine, quando a Roma lo scorso 7 luglio, nella sala Clementina, S.S. Giovanni Paolo II, alla presenza dei membri della Congregazione delle Cause dei Santi e dei Postulatori delle rispettive cause, promulgò il decreto sul miracolo per la beatificazione di Madre Laura Montoya Upegui.  

SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20040425_montoya_it.html


Den hellige Laura Montoya Upegui (1874-1949)

Minnedag: 21. oktober

Den hellige Laura Montoya Upegui ble født den 26. mai 1874 i Jericó i Antioquia i Colombia i Sør-Amerika. Hun ble døpt fire timer etter fødselen og fikk navnet Maria Laura de Jesús. Hun var den andre av tre barn av Juan de la Cruz Montoya og Dolores Upegui, i en dypt kristen, men fattig familie. Men da Laura var bare to år gammel, ble faren i den blodige borgerkrigen myrdet i forsvaret av religionen og fedrelandet. Han etterlot hustruen og de tre barna i dyp fattigdom, ettersom fienden beslagla alt de eide. Men i en slik tid av sorg og tap ga Lauras mor et eksempel på kristen tilgivelse og styrke som datteren alltid skulle huske og bære med seg.

Etter farens død ble Laura sendt for å bo hos sine besteforeldre på morssiden, som bodde på gården «La Vivora» i nærheten av Amalfi. Fra hennes første år var hennes liv rikt på uforståeligheter og smerter. Hun visste hva det ville si å lide som fattig og farløs, mens hun tryglet om kjærlighet fra familien. Hun aksepterte med kjærlighet offeret som dominerte hennes vanskelige vei. Guds ånds inngripen og åndelig lesning, spesielt av Skriften, førte henne på den kontemplative bønnens og botens vei. Bestemoren var dypt religiøs og ga datterdatteren en utmerket oppdragelse, og det i en slik grad at hun pugget katekismen, og i juli 1881 mottok hun sin første kommunion i en alder av syv år. Hun skulle senere si at hun fra det øyeblikket begynte sitt liv i bønn og hengivenhet til Det hellige sakrament.

Laura gikk på barneskolene i Aná og i Amalfi, hvor hennes mor arbeidet som lærer. Videre skolegang var egentlig ikke mulig på grunn av fattigdommen, men da hun var seksten år gammel, bestemte moren at hun trengte datteren for å hjelpe familien i deres økonomiske vanskeligheter, så hun ba Laura om å utdanne seg til lærer. Til tross for sin manglende utdannelse ble hun opptatt på Normale de Institutoras i Medellín med det formål å bli grunnskolelærer. Hun utmerket seg til og med blant medelevene med sine gode karakterer.

Laura ble en dyktig lærer og oppdrager av kristne generasjoner. Først arbeidet hun som lærer flere steder i fattigkvarterene i Antioquia Medellín og deretter ble hun direktør for Colegio de La Inmaculada i Medellín, som i 1906 ble stengt på grunn av bakvaskelser mot direktør Laura. Fra 1907 til 1913 underviste hun i La Ceja, Marinilla og Medellín. Hun nøyde seg ikke med å gi elevene akademisk kunnskap, men søkte å utbre evangeliets lære og verdier. Hun følte seg også tiltrukket av et religiøst liv, og hun ønsket å bli nonne i et karmelittkloster. Men samtidig vokste ønsket om å bringe evangeliet til alle jordens hjørner, til dem som aldri hadde møtt Jesus Kristus.

I 1914 grunnla hun en religiøs kongregasjon med støtte fra biskop Maximiliano Crespo av Santa Fe de Antioquia, «Misjonssøstre av Den uplettede Maria og den hellige Katarina av Siena» (Hermanas Misioneras de Maria Inmaculada y Santa Catalina de Siena), nå «Misjonærer av Moder Laura» (Misioneras de la Madre Laura – MML). Hun tok ordensnavnet Laura av St. Katarina av Siena.

Hennes kall var å arbeide blant indianerne, landets urbefolkning i jungelen. Den 5. mai 1914 forlot hun Medellín for å dra til Dabeiba del Uraba sammen med fem ledsagere og sin mor Dolores. De ønsket å bli en del av indianernes kultur og leve som dem i fattigdom, enkelhet og ydmykhet, og på den måten rive ned murene av rasediskriminering som preget noen sivile og religiøse ledere på den tiden.

I løpet av sine år med religiøst liv underviste, assisterte og beskyttet Laura de innfødte, og hun forsvarte dem overfør de sivile myndighetene og nybyggere som ønsket å overta deres land, Hun brukte gjeldende lovgivning for å bevare deres kultur og umistelige rettigheter. Med sine skrifter rettet mot regjeringen støttet hun også urfolkets eiendomsrett til det enorme territoriet som hadde tilhørt dem i mange århundrer før europeerne «oppdaget» og erobret Amerika.

Den 16. november 1916 kom den første kirkelige godkjennelse av hennes institutt, 1. januar 1917 avla hun sine første løfter, og den 18. desember 1924 avla hun sine evige løfter. I 1914 ble hun valgt til den første generalsuperior for kongregasjonen, som hun ledet til 1929 og senere fra 1938 til sin død.

Fra hennes penn kom ulike skrifter som Cartas Missionales y Aventura de Dabeiba, historiske arbeider som Lampos de luz Proyecciones de un corazòn Humano-divino, verker som Visitas Eucaristicas, Manual de Oraciones og Voces Misticas de la Naturaleza fungerte som støtte for bønnen til sine misjonsdøtre. Verker som Constituciones, Circulares og Directorio presenterer hennes kongregasjons åndelige og kanoniske struktur. Laura skrev også flere artikler for bladet hun grunnla, Rivista Alma. Her beskriver hun skjebnen til de innfødte og inviterer til å dyrke en kristen samvittighet som interesserte seg for dem. Det er også bevart tusenvis av brev til kirkelige og sivile myndigheter i flere land, til prester, ordensfolk og legfolk som skrev til henne. Hennes selvbiografi er hennes viktigste verk, skrevet etter forslag fra claretinerpateren Esteban Le Doussal, er en bok av personlige betroelser. Der viser hun sin «kjærlighetens pedagogikk» tilpasset de innfødtes mentalitet.

Etter først å ha arbeidet i prefekturet Dabeiba, hvor hun påbegynte et apostolat blant indianere i regionen Urabá, måtte hun etter ti år forlate regionen fordi myndighetene ikke godkjente deres måte å være religiøse og misjonær på. Faktisk brøt hennes misjonsarbeid med den tradisjonelle formen, med kvinner som misjonærer i første rekke i evangeliseringen i Latin-Amerika. Senere grunnla hun i bispedømmet Santa Rosa de Osos generalatet og novisiatet, som imidlertid måtte forlates nesten umiddelbart på grunn av visse vanskeligheter. Deretter flyttet hun til bispedømmet Santa Fe de Antioquia, og til slutt, i 1940, fant hun en endelig plass i Medellín.

Den utrettelige misjonæren Moder Laura tilbrakte sine siste ni år i rullestol uten å forlate sitt ordets og pennens apostolat. Etter en lang og smertefull sykdom døde hun den 21. oktober 1949 i Medellín, 75 år gammel. Hennes misjonskongregasjon besto da av 467 søstre i nitti hus i tre land. I dag arbeider kongregasjonen i nitten land i Amerika, Afrika og Europa. Hennes grav befinner seg i Carrera 92 No 34 D 43, Barrio Belencito i Medellín i Antioquia i Colombia.

Hennes saligkåringsprosess ble åpnet den 4. juli 1963 i kapellet i den erkebiskoppelige kurie i Medellín. Den 22. januar 1991 ble hennes «heroiske dyder» anerkjent og hun fikk tittelen Venerabilis («Ærverdig»). Den 7. juli 2003 undertegnet den salige pave Johannes Paul II (1978-2005) dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som godkjente et mirakel på hennes forbønn. Det gjaldt en 86-årig kreftsyk kvinne som i 1994 ble fullstendig helbredet etter Moder Lauras forbønn. Den 25. april 2004 ble hun saligkåret av paven på Petersplassen i Roma.

Den 20. desember 2012 undertegnet pave Benedikt XVI (2005-13) dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som godkjente et nytt mirakel på hennes forbønn. I et konsistorium den 11. februar 2013 godkjente pave Benedikt XVI planene for helligkåringen av flere nye helgener, som ble berammet til søndag 12. mai. Disse var Laura Montoya Upegui samt De 800 martyrene fra Otranto og Maria Guadalupe Garcia Zavala SSMMP. Men denne nyheten ble stilt fullstendig i skyggen da paven sjokkerte de forsamlede kardinalene med å kunngjøre på latin at han aktet å abdisere den 28. februar.

Hennes minnedag er dødsdagen 21. oktober.

Kilder: Resch (B5), Patron Saints SQPN, vatican.va, EWTN/OR, Zenit - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden

Opprettet: 7. juli 2005

SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/lmontoya

Santa Laura di Santa Caterina da Siena

Monumento en honor a Santa Laura Montoya Upegui en Jericó

Statue de sainte Laura avec un enfant amérindien.


CEREMONIA DE BEATIFICACIÓN DE SEIS SIERVOS DE DIOS

HOMILÍA DEL SU SANTIDAD JUAN PABLO II

Plaza de San Pedro

Domingo 25 de abril de 2004

1. "Sabían bien que era el Señor" (Jn 21, 12): así expresa el evangelista san Juan la reacción de alegría de los discípulos al reconocer al Señor resucitado. Jesús se les manifiesta después de una noche de duro e infructuoso trabajo en el lago de Tiberíades. Confiando en su palabra, echan la red en el agua y sacan a la orilla una "multitud de peces" (Jn 21, 6).

Como los Apóstoles, también nosotros quedamos asombrados ante la riqueza de las maravillas que Dios realiza en el corazón de los que confían en él. Durante esta celebración eucarística contemplamos lo que realizó en seis nuevos beatos: en el presbítero Augusto Czartoryski; en cuatro religiosas: Laura MontoyaMaría Guadalupe García ZavalaNemesia Valle y Eusebia Palomino Yenes; y en una laica: Alejandrina María da Costa. Son ejemplos elocuentes de cómo el Señor transforma la existencia de los creyentes, cuando uno se fía de él.

2. "¡Qué deseables son tus moradas, Señor de los ejércitos! Mi alma se consume y anhela los atrios del Señor. (...) Vale más un día en tus atrios que mil en mi casa" (Sal 84, 2. 11). El beato Augusto Czartoryski escribió estas palabras del Salmo como lema de su vida en el recordatorio de su primera misa. En ellas se encierra el embelesamiento de un hombre que, siguiendo la voz de la llamada, descubre la belleza del ministerio sacerdotal. Resuena en ellas el eco de las diversas opciones que debe hacer todo aquel que descubre la voluntad de Dios y desea cumplirla. Augusto Czartoryski, joven príncipe, elaboró un método eficaz de discernimiento de los designios divinos.

En la oración presentaba a Dios todos sus interrogantes y dudas, y luego, con espíritu de obediencia, seguía los consejos de sus directores espirituales. Así descubrió su vocación a llevar una vida pobre para servir a los más humildes. Ese mismo método le permitió hacer durante toda su vida unas opciones con las que —como podríamos decir hoy— realizó de modo heroico los designios de la Providencia divina.

Quiero proponer el ejemplo de su santidad sobre todo a los jóvenes, que hoy buscan el modo de descubrir la voluntad de Dios para su vida y desean proceder cada día fielmente, según la Palabra divina. Queridos jóvenes amigos, aprended del beato Augusto a pedir ardientemente en la oración la luz del Espíritu Santo y directores espirituales sabios, a fin de que conozcáis el plan divino para vuestra vida y podáis avanzar siempre por el camino de la santidad.

3. "Estaba ya amaneciendo cuando Jesús se presentó en la orilla; pero los discípulos no sabían que era Jesús" (Jn 21, 4). Es una posibilidad para el hombre no conocer al Señor, a pesar de múltiples manifestaciones a lo largo de la historia. La madre Laura Montoya, viendo cómo tantos indígenas, lejos de los centros urbanos, vivían desconociendo a Dios, se decidió a fundar la congregación de las Misioneras de María Inmaculada y Santa Catalina de Siena, para llevar la luz del Evangelio a los habitantes de las selvas.

Esta beata colombiana se sintió madre espiritual de los indígenas, a los que quiso mostrar el amor de Dios. Sus tiempos no fueron fáciles, pues las tensiones sociales ensangrentaban también entonces su noble patria. Inspirándonos en su mensaje pacificador, le pedimos hoy que la amada Colombia goce pronto de paz, de justicia y de progreso integral.

4. En el evangelio hemos escuchado la triple pregunta de Jesús a Pedro: "¿Me amas?". Esta misma pregunta Cristo la dirige a los hombres y mujeres de todas las épocas. Los cristianos deben responder con firmeza y prontitud a los proyectos que él tiene sobre cada uno. Así sucedió en la vida de la beata Guadalupe García Zavala, mexicana, que, renunciando al matrimonio, se dedicó al servicio de los más pobres, necesitados y enfermos, y fundó por eso la congregación de las Siervas de Santa Margarita María y de los Pobres.

Con una fe profunda, una esperanza sin límites y un gran amor a Cristo, Madre Lupita buscó la propia santificación desde el amor al Corazón de Jesús y la fidelidad a la Iglesia. De este modo vivió el lema que dejó a sus hijas: "Caridad hasta el sacrificio y constancia hasta la muerte".

5. "Manifestar el amor de Dios a los humildes, a los pobres, a todo hombre, en toda la tierra": este fue el compromiso de la beata Nemesia Valle durante toda su vida. Deja esta enseñanza particularmente a sus hermanas, las Hermanas de la Caridad de Santa Juana Antida Thouret, así como a los fieles de la archidiócesis de Turín. Es el ejemplo de una santidad luminosa, que tiende a las elevadas cumbres de la perfección evangélica, y que se traduce en los gestos sencillos de la vida diaria entregada totalmente por Dios.

La nueva beata sigue repitiéndonos a todos: "La santidad no consiste en hacer muchas cosas o en hacer cosas grandes. (...) Santo es quien se consume en su lugar, cada día, por el Señor".

6. El Señor dice a Pedro de manera decidida y tajante: "Sígueme". También sor Eusebia Palomino, de las Hijas de María Auxiliadora, oyó un día la llamada de Dios y respondió a través de una intensa espiritualidad y una profunda humildad en su vida diaria. Como buena salesiana, estuvo animada por el amor a la Eucaristía y a la Virgen. Lo importante para ella era amar y servir; el resto no contaba, fiel a la máxima salesiana del "da mihi animas, caetera tolle".

Con la radicalidad y la coherencia de sus opciones, sor Eusebia Palomino Yenes traza un camino fascinador y exigente de santidad para todos nosotros y muy especialmente para los jóvenes de nuestro tiempo.

7. "¿Me amas?", pregunta Jesús a Simón Pedro. Este responde: "Señor, tú lo sabes todo; tú sabes que te quiero". La vida de la beata Alejandrina María da Costa puede resumirse en este diálogo de amor. Impregnada y abrasada por estos deseos de amor, no quiso negar nada a su Salvador: con voluntad fuerte, lo acepta todo para mostrar que lo ama. Esposa de sangre, revive místicamente la pasión de Cristo y se ofrece como víctima por los pecadores, recibiendo la fuerza de la Eucaristía, que se convierte en el único alimento de sus últimos trece años de vida.

En el ejemplo de la beata Alejandrina, expresado en la trilogía "sufrir, amar y reparar", los cristianos pueden encontrar estímulo y motivación para ennoblecer todo lo que la vida tiene de doloroso y triste con la mayor prueba de amor: sacrificar la vida por quien se ama.

8. "Sí, Señor, tú sabes que te quiero" (Jn 21, 15). Como Pedro, como los Apóstoles a orillas del lago de Tiberíades, también estos nuevos beatos hicieron suya, llevándola hasta sus últimas consecuencias, esta sencilla pero incisiva profesión de fe y amor. El amor a Cristo es el secreto de la santidad.

Amadísimos hermanos y hermanas, sigamos el ejemplo de estos beatos. Como ellos, demos un testimonio coherente de fe y de amor en la presencia viva y operante del Resucitado.

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SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/es/homilies/2004/documents/hf_jp-ii_hom_20040425_beatifications.html

HOMILÍA DEL SANTO PADRE FRANCISCO

Plaza de San Pedro

VII Domingo de Pascua 12 de mayo de 2013

Queridos hermanos y hermanas:

En este séptimo domingo del Tiempo Pascual, nos reunimos con alegría para celebrar una fiesta de la santidad. Damos gracias a Dios que ha hecho resplandecer su gloria, la gloria del Amor, en los Mártires de Otranto, la Madre Laura Montoya y la Madre María Guadalupe García Zavala. Saludo a todos los que habéis venido a esta fiesta —de Italia, Colombia, México y otros países— y os lo agradezco. Miremos a los nuevos santos a la luz de la Palabra de Dios que ha sido proclamada. Una palabra que nos invita a la fidelidad a Cristo, incluso hasta el martirio; nos ha llamado a la urgencia y la hermosura de llevar a Cristo y su Evangelio a todos; y nos ha hablado del testimonio de la caridad, sin la cual, incluso el martirio y la misión pierden su sabor cristiano.

1. Los Hechos de los Apóstoles, cuando hablan del diácono Esteban, el protomártir, insisten en decir que él era un hombre «lleno del Espíritu Santo» (6,5; 7,55). ¿Qué significa esto? Significa que estaba lleno del amor de Dios, que toda su persona, su vida, estaba animada por el Espíritu de Cristo resucitado hasta el punto de seguir a Jesús con fidelidad total, hasta hasta la entrega de sí mismo.

Hoy la Iglesia propone a nuestra veneración una multitud de mártires, que en 1480 fueron llamados juntos al supremo testimonio del Evangelio. Casi 800 personas, supervivientes del asedio y la invasión de Otranto, fueron decapitadas en las afueras de la ciudad. No quisieron renegar de la propia fe y murieron confesando a Cristo resucitado. ¿Dónde encontraron la fuerza para permanecer fieles? Precisamente en la fe, que nos hace ver más allá de los límites de nuestra mirada humana, más allá de la vida terrena; hace que contemplemos «los cielos abiertos» –como dice san Esteban – y a Cristo vivo a la derecha del Padre. Queridos amigos, conservemos la fe que hemos recibido y que es nuestro verdadero tesoro, renovemos nuestra fidelidad al Señor, incluso en medio de los obstáculos y las incomprensiones. Dios no dejará que nos falten las fuerzas ni la serenidad. Mientras veneramos a los Mártires de Otranto, pidamos a Dios que sostenga a tantos cristianos que, precisamente en estos tiempos, ahora, y en tantas partes del mundo, todavía sufren violencia, y les dé el valor de ser fieles y de responder al mal con el bien.

2. La segunda idea la podemos extraer de las palabras de Jesús que hemos escuchado en el Evangelio: «Ruego por los que creerán en mí por la palabra de ellos, para que sean uno, como tú, Padre, en mí y yo en ti, que ellos también lo sean en nosotros» (Jn 17,20). Santa Laura Montoya fue instrumento de evangelización primero como maestra y después como madre espiritual de los indígenas, a los que infundió esperanza, acogiéndolos con ese amor aprendido de Dios, y llevándolos a Él con una eficaz pedagogía que respetaba su cultura y no se contraponía a ella. En su obra de evangelización Madre Laura se hizo verdaderamente toda a todos, según la expresión de san Pablo (cf. 1 Co 9,22). También hoy sus hijas espirituales viven y llevan el Evangelio a los lugares más recónditos y necesitados, como una especie de vanguardia de la Iglesia.

Esta primera santa nacida en la hermosa tierra colombiana nos enseña a ser generosos con Dios, a no vivir la fe solitariamente —como si fuera posible vivir la fe aisladamente—, sino a comunicarla, a irradiar la alegría del Evangelio con la palabra y el testimonio de vida allá donde nos encontremos. En cualquier lugar donde estemos, irradiar esa vida del Evangelio. Nos enseña a ver el rostro de Jesús reflejado en el otro, a vencer la indiferencia y el individualismo, que corroe las comunidades cristianas y corroe nuestro propio corazón, y nos enseña a acoger a todos sin prejuicios, sin discriminación, sin reticencia, con auténtico amor, dándoles lo mejor de nosotros mismos y, sobre todo, compartiendo con ellos lo más valioso que tenemos, que no son nuestras obras o nuestras organizaciones, no. Lo más valioso que tenemos es Cristo y su Evangelio.

3. Por último, una tercera idea. En el Evangelio de hoy, Jesús reza al Padre con estas palabras: «Les he dado a conocer y les daré a conocer tu nombre, para que el amor que me tenías esté en ellos y yo en ellos» (Jn 17,26). La fidelidad hasta la muerte de los mártires, la proclamación del Evangelio a todos se enraízan, tienen su raíz, en el amor de Dios, que ha sido derramado en nuestros corazones por el Espíritu Santo (cf. Rm 5,5), y en el testimonio que hemos de dar de este amor en nuestra vida diaria. Santa Guadalupe García Zavala lo sabía bien. Renunciando a una vida cómoda —cuánto daño hace la vida cómoda, el bienestar; el aburguesamiento del corazón nos paraliza— y, renunciando a una vida cómoda para seguir la llamada de Jesús, enseñaba a amar la pobreza, para poder amar más a los pobres y los enfermos. Madre Lupita se arrodillaba en el suelo del hospital ante los enfermos y ante los abandonados para servirles con ternura y compasión. Y esto se llama «tocar la carne de Cristo». Los pobres, los abandonados, los enfermos, los marginados son la carne de Cristo. Y Madre Lupita tocaba la carne de Cristo y nos enseñaba esta conducta: no avergonzarnos, no tener miedo, no tener repugnancia a tocar la carne de Cristo. Madre Lupita había entendido qué significa eso de «tocar la carne de Cristo». También hoy sus hijas espirituales buscan reflejar el amor de Dios en las obras de caridad, sin ahorrar sacrificios y afrontando con mansedumbre, con constancia apostólica (hypomonē), soportando con valentía cualquier obstáculo.

Esta nueva santa mexicana nos invita a amar como Jesús nos ha amado, y esto conlleva no encerrarse en uno mismo, en los propios problemas, en las propias ideas, en los propios intereses, en ese pequeño mundito que nos hace tanto daño, sino salir e ir al encuentro de quien tiene necesidad de atención, compresión y ayuda, para llevarle la cálida cercanía del amor de Dios, a través de gestos concretos de delicadeza, de afecto sincero y de amor.

Fidelidad a Jesucristo y a su Evangelio, para anunciarlo con la palabra y con la vida, dando testimonio del amor de Dios con nuestro amor, con nuestra caridad hacia todos: los santos que hemos proclamado hoy son ejemplos luminosos de esto, y esto nos ofrecen sus enseñanzas, pero también cuestionan nuestra vida de cristianos: ¿Cómo es mi fidelidad al Señor? Llevemos con nosotros esta pregunta para pensarla durante la jornada: ¿Cómo es mi fidelidad a Cristo? ¿Soy capaz de «hacer ver» mi fe con respeto, pero también con valentía? ¿Estoy atento a los otros? ¿Me percato del que padece necesidad? ¿Veo a los demás como hermanos y hermanas a los que debo amar? Por intercesión de la Santísima Virgen María y de los nuevos santos, pidamos que el Señor colme nuestra vida con la alegría de su amor. Así sea.

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SOURCE : https://www.vatican.va/content/francesco/es/homilies/2013/documents/papa-francesco_20130512_omelia-canonizzazioni.html

Santa Laura di Santa Caterina da Siena

Restos mortales de la Madre Laura. Misa en acción de gracias, Catedral Metropolitana de Medellín.

Priests venerating her relics in the Metropolitan Cathedral of Medellín


Laura Montoya (1874-1949)

La Madre Laura Montoya Upegui, estando aquí, en la Basílica de San Pedro en el mes de noviembre del año 1930, después de una viva oración eucarística escribe:  «Tuve fuerte deseo de tener tres largas vidas: La una para dedicarla a la adoración, la otra para pasarla en las humillaciones y la tercera para las misiones; pero al ofrecerle al Señor estos imposibles deseos, me pareció demasiado poco una vida para las misiones y le ofrecí el deseo de tener un millón de vidas para sacrificarlas en las misiones entre infieles! Mas, ¡he quedado muy triste! y le he repetido mucho al Señor de mi alma esta saetilla: ¡Ay! Que yo me muero al ver que nada soy y  que te quiero!».

Esta gran mujer que así escribe, la Madre Laura Montoya, maestra de misión en América Latina, servidora de la verdad y de la luz del Evangelio, nació en Jericó, Antioquia, pequeña población colombiana, el 26 de Mayo de 1874, en el hogar de Juan de la Cruz Montoya y Dolores Upegui, una familia profundamente cristiana. Recibió las aguas regeneradoras del Bautismo cuatro horas después de su nacimiento. El sacerdote le dio  el nombre de María Laura de Jesús. Dos años tenía Laura cuando su padre fue asesinado, en cruenta guerra fratricida por defender la religión y la patria. Dejó a su esposa y sus tres hijos en orfandad y dura pobreza, a causa de la confiscación de los bienes por parte de sus enemigos.  De labios de su madre, Laura aprendió a perdonar y a fortalecer su carácter con cristianos sentimientos.

Desde sus primeros años, su vida fue de incomprensiones y dolores. Supo lo que es sufrir como pobre huérfana, mendigando cariño entre sus mismos familiares. Aceptando con amor el sacrificio, fue dominando las dificultades del camino. La acción del Espíritu de Dios y la lectura espiritual especialmente de la Sagrada Escritura, la llevaron por los caminos de la oración contemplativa,  penitencia y el deseo de hacerse religiosa en el claustro carmelitano. Tenía sed de Dios y quería ir a El “como bala de cañón ”.

Esta mujer admirable crece sin estudios, por las dificultades de pobreza e itinerancia a causa de su orfandad, hasta la edad de 16 años cuando ingresa en la Normal de Institutoras de Medellín,  para ser maestra elemental y de esta manera ganarse el sustento diario.  Sin embargo, llega a ser una erudita en su tiempo, una pedagoga connotada, formadora de cristianas generaciones, escritora castiza de alto vuelo y sabroso estilo, mística profunda por su experiencia de oración contemplativa.

En 1914, apoyada por monseñor Maximiliano Crespo, obispo de Santa Fe de Antioquia, funda  una familia religiosa: Las Misioneras de María Inmaculada y Santa Catalina de Sena, obra religiosa que rompe moldes y estructuras insuficientes para llevar a cabo su ideal misionero según lo expresa en su Autobiografía: Necesitaba mujeres intrépidas, valientes, inflamadas en el amor de Dios, que pudieran asimilar su vida a la de los pobres habitantes de la selva, para levantarlos hacia Dios

MAESTRA CATEQUISTA DE LOS INDIOS

Su profesión de maestra  la llevó por varias poblaciones de Antioquia y luego al Colegio de La Inmaculada en Medellín.  En su magisterio no se contenta con el saber humano sino que expone magistralmente la doctrina del Evangelio. Forma con la palabra y el ejemplo el corazón de sus discípulas, en el amor a la Eucaristía y en los valores cristianos. En un momento de su trayectoria como maestra, se siente llamada a realizar lo que ella llamaba “la Obra de los indios”: En 1907 estando en la población de Marinilla, escribe: “me vi en Dios y como que me arropaba con su paternidad haciéndome madre, del modo más intenso, de los infieles. Me dolían como verdaderos hijos”. Este fuego de amor la impulsa a un trabajo heroico al servicio de los indígenas de las selvas  de América.

Busca recursos humanos, fomenta el celo misionero entre sus discípulas, escoge cinco compañeras  a quienes prende el fuego apostólico de su propia alma. Aceptando de antemano los sacrificios, humillaciones, pruebas y contradicciones que se ven venir, acompañadas por su madre Doloritas Upegui, el grupo de “Misioneras catequistas de los indios” sale de Medellín hacia Dabeiba el 5 de Mayo de 1914. Parten hacia lo desconocido, para abrirse paso en la tupida  selva. Van, no con la fuerza de las armas, sino con la debilidad femenina apoyada en el Crucifijo y sostenida por un gran amor a María la Madre y Maestra de esta Obra misionera. “Ella, la Señora Inmaculada me atrajo de tal modo, que ya me es imposible pensar siquiera en que no sea Ella como el centro de  mi vida”. La celda carmelitana, objeto de sus ansias en el tiempo de su juventud, le pareció demasiado fría ante aquellas selvas pobladas de seres humanos sumidos en la infidelidad, pero amados tiernamente por Dios. “Siento la suprema impotencia de mi nada y el supremo dolor de verte desconocido, como un peso que me agobia”.

Comprende la dignidad humana y la vocación divina del indígena. Quiere insertarse en su cultura, vivir como ellos en pobreza, sencillez y humildad y de esta manera derribar el muro de discriminación racial  que mantenían algunos  líderes civiles y religiosos de su tiempo. La solidez de su virtud fue probada y purificada por la incomprensión y el desprecio de los que la rodeaban, por los prejuicios y las acusaciones de algunos prelados de la iglesia que no comprendieron en su momento, aquel estilo de ser “religiosas cabras”, según su expresión, llevadas por el anhelo de extender la fe y el conocimiento de Dios hasta los más remotos e inaccesibles lugares, brindando una catequesis vivencial del Evangelio. Su Obra misionera  rompió esquemas, para lanzar a la mujer como misionera en la vanguardia de la evangelización en América latina. El quemante  “SITIO”- Tengo sed- de Cristo en la Cruz , la impulsa a saciar esta sed del crucificado :”¡Cuánta sed tengo! ¡Sed  de saciar la vuestra Señor! Al comulgar nos hemos juntado dos sedientos: Vos de la gloria de vuestro Padre y yo de la de vuestro corazón Eucarístico! Vos de venir a mí,  y  yo  de ir a Vos”

Mujer de avanzada, elige como celda la selva enmarañada y como sagrario la naturaleza andina, los bosques y cañadas, la exuberante vegetación en donde encuentra a Dios. Escribe a las Hermanas: Â”No tienen sagrario pero tienen naturaleza; aunque la presencia de Dios es distinta, en las dos partes está y el amor debe saber buscarlo y hallarlo en donde quiera que se encuentre.”

Redacta para ellas las “Voces Místicas”, inspirada en la contemplación de la  naturaleza,  y otros libros como el Directorio o guía de perfección, que ayudan a las Hermanas a vivir en armonía entre la vida apostólica y la contemplativa. Su Autobiografía es su obra cumbre, libro de confidencias íntimas,  experiencia de sus angustias, desolaciones e ideales,  vibraciones de su alma al contacto con la divinidad,   vivencias de su lucha titánica por llevar a cabo su vocación misionera. Allí muestra su  “pedagogía del amor”, pedagogía acomodada a la mente del indígena, que le permite adentrarse en la cultura y el corazón del indio y del negro de nuestro continente.

La Madre Laura  centra su Eclesiología en el amor y la obediencia a la Iglesia. Vive para la Iglesia a quien ama entrañablemente, y para extender sus fronteras no mide dificultades, sacrificios, humillaciones y calumnias.

Esta infatigable misionera, pasó nueve años en silla de ruedas sin dejar su apostolado de la palabra y de la pluma. Después de una larga y penosa agonía, murió en Medellín el 21 de octubre de 1949. A su muerte dejó extendida su Congregación de Misioneras en 90 casas distribuidas en tres países, con un número de 467 religiosas. En la actualidad las Misioneras  trabajan en 19 países distribuidas en América, África y Europa.

Por todo lo que vivió hizo y significo la Madre Laura en su época y por todo lo que seguirá significando para la sociedad, la Congregación y la Iglesia, hoy  la Congregación por ella fundada se llena de alegría al ver concretizado y culminado su proceso de Beatificación, abierto el 4 de julio de 1963, en la capilla de la Curia Arquidiocesana de Medellín, en el cual se nombró el tribunal eclesiástico  para buscar diligentemente los escritos de la Sierva de Dios Laura Montoya Upegui, instruir el proceso  informativo sobre su fama de santidad, virtudes en general y posibles milagros realizados por la Sierva de Dios. Hoy este proceso que duro cuarenta años ha llegado a su culminación, cuando en Roma el pasado 7 de julio, en la sala Clementina, SS. Juan Pablo II, en presencia de los miembros de la Congregación para las Causas de los Santos y de los Postuladores de las respectivas causas, promulgo el decreto de beatificación de la Madre Laura Montoya Upegui.

SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20040425_montoya_sp.html

Oración oficial a Santa Laura Montoya Upegui


Oración para pedir la intercesión de Santa Laura Montoya

Dios misericordioso,
que prodigaste
Tu Amor y Tus Dones a
Santa Laura Montoya,
haciéndola fiel discípula
de Tu Hijo y misionero
de los más pobres;
concédenos, por su intercesión,
que, movidos por la fuerza
de Tu Espíritu, anunciemos
a todos el Evangelio,
alcancemos el don de la paz
y si es Tu Voluntad,
encontremos ayuda en
nuestra necesidad.

Amén.

SOURCE : https://www.aciprensa.com/recurso/4343/santa-laura-montoya


Santa Laura Montoya

Mujer colombiana, quien al descubrir  que hombres y mujeres que ocultos en la selva, (los indios primero y luego los afrodescendientes) vivian en extremas situaciones y que tenían pocas probabilidades de conocer el AMOR del Padre Dios que quiere que todos los hombres y mujeres, hijos e hijas suyos y hechura de sus manos a su propia imagen y semejanza logren su plena realización. Funda la Congregación de Misioneras de María Inmaculada y Santa Catalina de Sena (Madre Laura),  el 14 de mayo de 1914, en Dabeiba Antioquia-Colombia, comunidad que fue concebida en la mente, corazón y alma de ésta pionera misionera en América Latina.

La Madre Laura Montoya Upegui, nació en Jericó, Antioquia, pequeña población colombiana, el 26 de Mayo de 1874, en el hogar de Juan de la Cruz Montoya y Dolores Upegui, una familia profundamente cristiana. Recibió el sacramento del Bautismo cuatro horas después de su nacimiento. El Padre Evaristo Uribe, párroco de Jericó, le dio  el nombre de María Laura de Jesús. Dos años tenía Laura cuando su padre fue asesinado, en cruenta guerra fratricida por defender la religión y la patria. Dejó a su esposa y sus tres hijos en orfandad y dura pobreza, a causa de la confiscación de los bienes por parte de sus enemigos.  De labios de su madre, Laura aprendió a perdonar y a fortalecer su carácter con cristianos sentimientos. La idea, el conocimiento y el amor de Dios despuntaron en su alma desde tierna edad en dos experiencias místicas a las ella llamó el Golpe del hormiguero y el golpe del banco, las cuales relata en su autobiografía. Dios se le dio a conocer en hondas experiencias trinitarias que la llevaron en continua ascensión hasta las alturas de la mística. Así se expresa en sus años postreros:

“Me parecía que mi ser se quemaba  y se encendía en un amor de adoración tal, que se iba destruyendo al calor e impulsos de este amor”.

Ante el absoluto de Dios, la Madre experimenta la nada de su ser de criatura:“Mi nada es mi descanso delante de tu grandeza”. Característica de su espiritualidad es vivir en perenne adoración.

Desde sus primeros años, su vida fue de incomprensiones y dolores. Supo lo que es sufrir como pobre huérfana, mendigando cariño entre sus mismos familiares. Aceptando con amor el sacrificio, fue dominando las dificultades del camino. La acción del Espíritu de Dios y la lectura espiritual especialmente de la Sagrada Escritura, la llevaron por los caminos de la oración contemplativa,  penitencia y el deseo de hacerse religiosa en el claustro carmelitano. Tenía sed de Dios y quería ir a El “como bala de cañón”.

Esta mujer admirable crece sin estudios, por las dificultades de pobreza e itinerancia a causa de su orfandad, hasta la edad de 16 años cuando ingresa en la Normal de Institutoras de Medellín,  para ser Maestra Elemental y de esta manera ganarse el sustento diario.  Sin embargo, llega a ser una erudita en su tiempo, una pedagoga connotada, formadora de cristianas generaciones, escritora castiza de alto vuelo y sabroso estilo, mística profunda por su experiencia de oración contemplativa.

Santa Laura, experimentó el dolor profundo de la terrible situación en la que se encontraban los indígenas y afrodescendientes, a lo que llamó "MI LLAGA"   bien sabía ella, que estos hermanos y hermanas partían de este mundo sin conocer a su Padre y Creador, al Dios que ansiosamente los esperaba para realizar a plenitud de su obra y fin para el cual habían sido creados, para una vida feliz, para la salvación eterna.

La gestación de la obra, esperó el momento de su iniciación deseada con cinco compañeras y entre esas cinco estaba su propia madre carnal doña Dolores Upegui. La Madre Laura, inició la obra anhelada por la que suspiró tantos años, en medio de las dificultades, contrariedades y hasta calumnias. Más tarde dicha obra fue acogida con "alma, vida y corazón" por el Excelentísimo Monseñor Maximiliano Crespo, Arzobispo de Santafé de Antioquia, aprobada, en medio de una naturaleza que les brindó el dulce canto de las aves, el verdor de la vegetación robusta y fuerte y con el calor del trópico de Dabeiba - Antioquia, Colombia, que contagiaba alegría, gozo y esperanza.

En 1914 apoyada por monseñor Maximiliano Crespo, obispo de Santa Fe de Antioquia, funda  una familia religiosa: Las Misioneras de María Inmaculada y Santa Catalina de Sena, obra religiosa que rompe moldes y estructuras insuficientes para llevar a cabo su ideal misionero según lo expresa en su Autobiografía: Necesitaba mujeres intrépidas, valientes, inflamadas en el amor de Dios, que pudieran asimilar su vida a la de los pobres habitantes de la selva, para levantarlos hacia Dios

MAESTRA CATEQUISTA DE LOS INDIOS 

Su profesión de maestra  la llevó por varias poblaciones de Antioquia y luego al Colegio de La Inmaculada en Medellín.  En su magisterio no se contenta con el saber humano sino que expone magistralmente la doctrina del Evangelio. Forma con la palabra y el ejemplo el corazón de sus discípulas, en el amor a la Eucaristía y en los valores cristianos. En un momento de su trayectoria como maestra, se siente llamada a realizar lo que ella llamaba “la Obra de los indios”:  En 1907 estando en la población de Marinilla, escribe: “me vi en Dios y como que me arropaba con su paternidad haciéndome madre, del modo más intenso, de los infieles. Me dolían como verdaderos hijos” Este fuego de amor la impulsa a un trabajo heroico al servicio de los indígenas de las selvas  de América.

“Un solo dolor y una  sola aspiración había en mi vida: ¡Dios ultrajado y no conocido y mi ansia por darlo a conocer! Eso era cuanto se agitaba en mi alma desolada. No tenía desolación propiamente mía. ¡Era la desolación de mi Dios desconocido!. Mi alma ardía en el deseo  de hacer algo grande porque mi Dios fuera conocido y mi compasión por los infieles se hizo muy inferior a mi deseo de ver a Dios conocido y amado como se merece”. Busca recursos humanos, fomenta el celo misionero entre sus discípulas, escoge cinco compañeras  a quienes prende el fuego apostólico de su propia alma. Aceptando de antemano los sacrificios, humillaciones, pruebas y contradicciones que se ven venir, acompañadas por su madre Doloritas Upegui, el grupo de “Misioneras catequistas de los indios” sale de Medellín hacia Dabeiba el 5 de Mayo de 1914. Parten hacia lo desconocido, para abrirse paso en la tupida  selva. Van, no con la fuerza de las armas, sino con la debilidad femenina apoyada en el Crucifijo y sostenida por un gran amor a María la Madre y Maestra de esta Obra misionera. "Ella, la Señora Inmaculada me atrajo de tal modo, que ya me es imposible pensar siquiera en que no sea Ella como el centro de  mi vida. ”La celda carmelitana, objeto de sus ansias en el tiempo de su juventud, le pareció demasiado fría ante aquellas selvas pobladas de seres humanos sumidos en la infidelidad, pero amados tiernamente por Dios. “Siento la suprema impotencia de mi nada y el supremo dolor de verte desconocido, como un peso que me agobia”.

 Comprende la dignidad humana y la vocación divina del indígena. Quiere insertarse en su cultura, vivir como ellos en pobreza, sencillez y humildad y de esta manera derribar el muro de discriminación racial  que mantenían algunos  líderes civiles y religiosos de su tiempo. La solidez de su virtud fue probada y purificada por la incomprensión y el desprecio de los que la rodeaban, por los prejuicios y las acusaciones de algunos prelados de la iglesia que no comprendieron en su momento, aquel estilo de ser “religiosas cabras”, según su expresión, llevadas por el anhelo de extender la fe y el conocimiento de Dios hasta los más remotos e inaccesibles lugares, brindando una catequesis vivencial del Evangelio. Su Obra misionera  rompió esquemas, para lanzar a la mujer como misionera en la vanguardia de la evangelización en América latina. El quemante  “SITIO”- Tengo sed- de Cristo en la Cruz, la impulsa a saciar esta sed del crucificado :”¡Cuánta sed tengo! ¡Sed  de saciar la vuestra Señor! Al comulgar nos hemos juntado dos sedientos: Vos de la gloria de vuestro Padre y yo de la de vuestro corazón Eucarístico! Vos de venir a mí,  y  yo  de ir a Vos”

Mujer de avanzada, elige como celda la selva enmarañada y como sagrario la naturaleza andina, los bosques y cañadas, la exuberante vegetación en donde encuentra a Dios. Escribe a las Hermanas: ”No tienen sagrario pero tienen naturaleza; aunque la presencia de Dios es distinta, en las dos partes está y el amor debe saber buscarlo y hallarlo en donde quiera que se encuentre.”

Redacta para ellas las “Voces Místicas”, inspirada en la contemplación de la  naturaleza,  y otros libros como el Directorio o guía de perfección, que ayudan a las Hermanas a vivir en armonía entre la vida apostólica y la contemplativa. Su Autobiografía es su obra cumbre, libro de confidencias íntimas,  experiencia de sus angustias, desolaciones e ideales,  vibraciones de su alma al contacto con la divinidad,   vivencias de su lucha titánica por llevar a cabo su vocación misionera. Allí muestra su  “pedagogía del amor”, pedagogía acomodada a la mente del indígena, que le permite adentrarse en la cultura y el corazón del indio y del negro de nuestro continente.

La Madre Laura  centra su Eclesiología en el amor y la obediencia a la Iglesia. Vive para la Iglesia a quien ama entrañablemente, y para extender sus fronteras no mide dificultades, sacrificios, humillaciones y calumnias. 

“En cierto modo  hay dos vírgenes que conciben y ambas por obra del Espíritu Santo: María y la Iglesia. María dio a luz a Jesús y la Iglesia a los santos,  que son como el reflejo de Jesús o sus imágenes vivas.”

Tiene una mentalidad  universal que la hace vivir sin fronteras, abarcando en su celo el mundo entero:

“Oh santo Evangelio fórmula pedagógica de Jesús, mi gran Maestro!, cuánto os amo y cómo quisiera llevaros como antorcha sagrada a los últimos lugares o rincones del mundo.”

Esta infatigable misionera, pasó nueve años en silla de ruedas sin dejar su apostolado de la palabra y de la pluma. Después de una larga y penosa agonía, murió en Medellín el 21 de octubre de 1949. A su muerte dejó extendida su Congregación de Misioneras en 90 casas distribuidas en tres países, con un número de 467 religiosas. 

Hoy sus hijas, miembros de la Congregación que fundó hacen presencia en 21 países, distribuidas en América, África y Europa. Impulsadas por el Espíritu Santo y fortalecidas en las virtudes y caraceterís de santa Laura Montoya, primera santa colombiana, como la:

Espontaneidad creadora: “Las cosas naturales las he dejado pasar, sin que entren en la melodía de mi vida. Al fin lo que pasa que pase- me he dicho siempre-desde aquel día que referí en las primeras páginas de esta narración, cuando por primera vez me arrancó la mano de Dios del lado de mi madre, es decir, cuando estando solo de cuatro años de edad, me encontré por primera vez con el sacrifico”.

 Vigor y fortaleza: “No se el tiempo que estuve en este cerco de la Divinidad!. Desde entonces parece que quedé confirmada en fortaleza, no como en fortaleza mía, sino como con la de Dios. Así me figuro que será la que sienten los mártires…De aquí en adelante, los intereses de Dios y sólo ellos embargaban todas las fuerzas de mi alma” (Aut. 272,4)

Esta gran misionera pasó a vivir su Pascua Eterna el 21 de octubre de 1949 en Medellín, Antioquia-Colombia.

Fue beatificada por el Papa Juan Pablo II, el 25 de abril de 2004 y canonizada por el Papa Francisco el 12 de mayo de 2013.

SOURCE : https://madrelaura.org/santa-laura-montoya-/127/cod21/

Santa Laura di Santa Caterina da Siena

Nuestra Señora del Perpetuo Socorro, El Divino Niño y Santa Laura Montoya

Our Lady of Perpetual Help, Divine Child Jesus and Laura Montoya


Quién fue Laura Montoya Upegui, la primera santa colombiana

LEDIS CARO D.

10 MAY 2013 - 12:01 AM

La primera santa de Colombia fundó la Comunidad Misioneras de María Inmaculada y Santa Catalina de Siena – Misioneras Lauristas-. Hasta hace unos cinco años, varias de sus misioneras estuvieron en Cartagena, en la obra que ellas fundaron, el colegio Madre Laura, en el barrio Piedra de Bolívar.

Su biografía y enseñanzas se han convertido en normas de vida no solo para sus devotos, sino para todos aquellos que quieran trabajar por la obra de Dios, Ser Supremo que todo lo puede y todo lo controla.Laura Montoya Upegui

Datos generales

Nombre : Laura Montoya Upegui

Fecha de nacimiento : 25 de mayo de 1874

Nacionalidad : Colombiana

Ocupación : Misionera

Formación profesional : Escuela Superior de Amalf

País de nacimiento : Colombia

Ciudad de nacimiento : Jericó

Fecha de fallecimiento : 21 de octubre de 1949

País de fallecimiento : Colombia

Ciudad de fallecimiento : Jericó

Familia : Dolores Upegui (madre); Juan de la Cruz Montoya (Padre)

Biografía

Misionera antioqueña (Jericó, mayo 26 de 1874 - Medellín, octubre 21 de 1949). Hija de Dolores Upegui y Juan de la Cruz Montoya, médico y comerciante asesinado en Jericó, en diciembre de 1876, cuando Laura apenas tenía dos años de edad; la muerte prematura y repentina de su padre sumió a la familia en la pobreza. Su madre tuvo que arreglárselas con ayuda de sus parientes para criar a tres hijos: Carmelina, Juan de la Cruz y Laura. La infancia de Laura Montoya no fue muy feliz. Sus abuelos decidieron, de mala gana, llevársela a vivir con ellos a su finca cerca de Amalfi, y allí, dentro de un ambiente un poco hostil, aprendió a gustar de su soledad. Al poco tiempo, su abuelo enfermó y ella se encargó de cuidarlo hasta la muerte.

Estudios

La familia decidió, entonces, que Laura, de 16 años, debía estudiar y graduarse de maestra para ayudar al sustento de su madre y sus hermanos. Laura se trasladó a Medellín y se alojó en un manicomio, donde antes trabajaba su tía, y asumió la dirección de la institución; esta fue ocasión para manifestar su entereza y su carácter emprendedor. Simultáneamente, consiguió una beca del gobierno y entró a estudiar al Instituto Normal. En 1893 se graduó como maestra e inmediatamente empezó a trabajar en la Escuela Superior de Amalfi. En 1895 fue trasladada a la Escuela Superior de Fredonia, y al año siguiente, a Santo Domingo. En 1897 fue nombrada vicedirectora, encargada de la disciplina, en un colegio de niñas ricas en Medellín. El colegio se hizo famoso y Laura también.

Misión con los Indígenas Guapa

A los 30 años, un sacerdote amigo le propuso fundar un colegio en Jardín (Antioquia). Al principio ella se rehusó, pero luego se entusiasmó, cuando el mismo sacerdote le contó que cerca del pueblo vivían los indios de Guapa, a los que ella podría visitar y ayudar con educación, medicinas, telas y provisiones. Los indios fueron catequizados y bautizados, y Laura decidió dedicar el resto de su vida al apostolado. Ahí comenzaron las oposiciones y enfrentamientos con la sociedad y las autoridades eclesiásticas. Nadie podía entender que una mujer se dedicara a ese tipo de labores. El arzobispo consideraba que Laura era un hervidero de ideas liberales y trató por todos los medios de impedir su empresa misionera con los indígenas de Antioquia. En 1910, Laura recurrió al presidente Carlos E. Restrepo en busca de apoyo.

Su padre había sido un gran defensor de los indígenas, ella le explicó las razones de su decisión y él prometió ayudarla. Preocupada por su ideal, acudió a varias comunidades religiosas tratando de persuadir a las superioras para que aceptaran misiones entre los indígenas. Ante la negativa, escribió una larga carta al pontífice, en la que le exponía la situación de abandono y marginamiento social, político, económico e incluso religioso en que se encontraban los indígenas latinoamericanos. La respuesta le llegó en la encíclica Lacrimabili statu, en la cual el Papa pedía a los obispos americanos que velasen por el bien material, moral y espiritual de sus indígenas.

Inmediatamente, siguiendo el consejo del jesuita guatemalteco Luis Javier Muñoz, Laura se puso en contacto con monseñor Maximiliano Crespo Rivera, obispo de Antioquia, quien ofreció ayudarla en su misión con dineros de la Diócesis, e incluso con recursos personales. El 4 de mayo de 1914, después de vencer muchas dificultades, Laura emprendió, con cinco ayudantas, entre las que se encontraba su madre, un viaje a Dabeiba (Antioquia). Allí, además de soportar calor, hambre y trabajos pesados, enfrentó la oposición de los gamonales y caciques katíos, quienes no podían entender la real intención de su obra. Más adelante, en reconocimiento a su labor, la gobernación le ofreció un salario a ella y a una de sus compañeras, como maestras de escuela de nativos, con estos ingresos mantuvieron la comunidad, ya constituida bajo el nombre Congregación de Misioneras de María Inmaculada y Santa Catalina de Siena.

Lucha con los convencionalismos de la época

Para alcanzar su ideal y realizar su misión, la Madre Laura y sus compañeras tuvieron que romper con todos los convencionalismos de la época; sólo así lograron abrir un espacio a la mujer, permitiéndole realizar tareas que hasta entonces estaban reservadas a los hombres. Las misioneras no sólo pretendían dar educación a los indígenas, sino ayudarlos en las labores agrícolas y en la atención de los enfermos y desvalidos. En 1916, con el patrocinio de monseñor Crespo, la Santa Sede erigió a la comunidad de la Madre Laura como Congregación Diocesana, reconocida como la primera congregación misionera de Colombia, para difusión de la fe entre indígenas y no cristianos.

En 1917, la Madre Laura emprendió camino con sus misioneras hacia San Pedro de Uré, lugar desconocido ubicado en medio de la selva. Allí permanecieron casi un año, hasta consolidar su obra. Cuando regresaron a Dabeiba, hacía poco había sido constituida la prefectura apostólica. Su primer prefecto fue el padre José Joaquín Arteaga, quien quiso revisar y cambiar el carisma de la Madre Laura y sus misioneras para imponerles la regla de su orden. El prefecto pensaba que las misioneras lauritas ya no eran necesarias y que él proveería convenientemente el cuidado de los nativos. La Madre Laura acudió al obispo para pedir su ayuda, pero éste le aconsejó abandonar todo y retirarse.


En 1940 las misioneras lauritas se trasladaron a Medellín, y allí pasó sus últimos 9 años la Madre Laura, casi siempre sentada en una silla de ruedas, sin poder visitar a sus indígenas. Murió el 21 de octubre de 1949, a los 75 años de edad, sin alcanzar a ser testigo de la aprobación canónica de su congregación. En 1953 la Madre Laura Montoya recibió el decreto de Alabanza; en 1964 se inició la causa de su beatificación y en 1968 recibió la aprobación pontificia definitiva. En 1991, la Madre Laura fue declarada Venerable. Actualmente, las misioneras de la congregación que ella fundó, se encuentran en más de quince países de América, Europa y África.

Beatificación

En 2004 fue declarada beata de la Iglesia católica habiéndose conocido un milagro obrado por intercesión suya. En diciembre de 2012 se dio a conocer el veredicto por parte del grupo de evaluación del proceso de su canonización, según el cual, un segundo milagro fue obrado por intercesión suya, con lo que se completaron los requerimientos para su declaración como santa, lo que la convirtió en la primera santa de nacionalidad colombiana. El papa Francisco inscribió su nombre en el libro de los santos mediante la fórmula canónica en solemne con celebración eucarística en la plaza de San Pedro el 12 de mayo de 2013

Claudia Umaña

Esta biografía fue tomada de la Gran Enciclopedia de Colombia del Círculo de Lectores, tomo de biografías.

Parientes

Juan de la Cruz Montoya (Padre).

Dolores Upegui (Madre).

Noticias

20 de diciembre 2012:

"El Santo Padre Benedicto XVI autorizó a la Congregación para las Causas de los Santos el decreto por el cual próximamente la beata colombiana Laura de Jesús Montoya será canonizada. El anuncio se realizó luego de que el Santo Padre recibiera la mañana de este jueves al cardenal Angelo Amato, S.D.B., prefecto de la Congregación para las Causas de los Santos. Con este paso, la beata se convertirá en la primera Santa colombiana que fue fundadora de la congregación de las Religiosas misioneras de la Bienaventurada Virgen María y de Santa Catalina de Siena."

Noticia en la página de la Conferencia Episcopal de Colombia

12 Mayo 2013: El Papa proclama santa a la madre Laura

El papa Francisco proclamó este domingo a los primeros santos de su pontificado: la monja colombiana Laura Montoya y Upegui (1874-1949), la mexicana Guadalupe García Zavala, conocida como madre Lupita (1878-1963) y 800 mártires italianos asesinados en 1480 a manos de los otomanos.

El Espectador

12 de mayo 2013: Así proclamó el papa a la primera santa colombiana

El texto de lo que leyó el Sumo Pontífice en la canonización de la religiosa. “La segunda idea la podemos extraer de las palabras de Jesús que hemos escuchado en el Evangelio: “ruego por los que creerán en mi por la palabra de ellos, para que sean uno, como tú, Padre en mí y yo en ti, que ellos también lo sean en nosotros” (Juan 17,20). Santa Laura Montoya fue instrumento de evangelización primero como maestra y después como madre espiritual de los indígenas, a los que infundió esperanza, acogiéndolos con ese amor aprendido de Dios, y llevándolos a él con una eficaz pedagogía que respetaba su cultura y no se contraponía a ella. En su obra de evangelización Madre Laura se hizo verdaderamente toda a todos, según la expresión de san Pablo. También hoy sus hijas espirituales viven y llevan el Evangelio a los lugares más recónditos y necesitados, como una especia de vanguardia de la Iglesia.

“Esta primera santa nacida en la hermosa tierra colombiana nos enseña a ser generosos con Dios, a no vivir la fe solitariamente -como si fuera posible vivir la fe aisladamente-, sino a comunicarla, a irradia la alegría del Evangelio con la palabra y el testimonio de vida allá donde nos encontremos. Nos enseña a ver el rostro de Jesús reflejado en el otro, a vencer la indiferencia y el individualismo, acogiendo a todos sin prejuicios ni reticencias, con auténtico amor, dándoles lo mejor de nosotros mismos y, sobre todo, compartiendo con ellos lo más valioso que tenemos: Cristo y su Evangelio”.

El Tiempo

Bibliografia

Delleagiacom, S,G. Madre Laura Montoya. Quito, Editorial Misioneras Seculares, s.f.

Mesa, C. E.M.F. La Madre Laura (1874-1949). Trayectoria de su inquietud misionera. Colección Academia de Historia Eclesiástica. Medellín, Editorial Zuluaga, s.f.

Mesa, C.E. (1986). La Madre Laura. Medellín: Secretaría de Educación y Cultura de Antioquia,.

Misioneras de la Madre Laura. (1992). Laura Montoya. Promotora de In educación popular. Bogotá: Servicio Colombiano de Comunicación.

Enlaces relacionados en Banrep cultural

[1] "Perseguida, etnógrafa y santa”. Laura Montoya Upegui.

[2] Lea la reseña "Mujer excepcional y polémica. Laura Montoya. Una antorcha de Dios en las selvas de América", escrita por Patricia Tovar para el Boletín Cultural y Bibliográfico.

[3] Lea la reseña biográfica de Laura Montoya en el libro La autobiografía en la literatura colombiana.

[4] Lea otra reseña biográfica de Laura Montoya en el libro Notas biográficas de poetas de Colombia del siglo XX.

SOURCE : https://enciclopedia.banrepcultural.org/index.php?title=Laura_Montoya_Upegui

El alborozo que existe entre la feligresía católica es grande. 

LA BIOGRAFÍA

Laura Montoya Upegui, la primera mujer colombiana en ostentar el título de Santa, nació en Jericó, en el departamento de Antioquia, el 26 de mayo de 1874, en el hogar conformado por Juan de la Cruz Montoya y Dolores Upegui Echavarría.

Su vida siempre estuvo signada por el dolor, la pobreza y toda clase de acontecimientos desafortunados, los mismos que servirían más adelante para templar su carácter y hacer de ella la mujer que la historia conoce: un ser que se desvivió por los más desvalidos y por aquellos que, como los indígenas, muchos creían que no tenían ni alma.

Según sus biógrafos, que son muchos, y entre los cuales se cuentan religiosas que conforman la comunidad por ella fundada, a la edad de dos años, en plena guerra civil de 1876, perdió a su papá, al defender éste sus principios religiosos.

De allí en adelante, la infancia y adolescencia de Laura habría de cambiar radicalmente, por cuanto todos los bienes de su familia, así como la de sus vecinos de Jericó, fueron confiscados, comenzando su mamá, Dolores, a pasar toda clase de penurias con sus tres hijos: Carmelita, Laura y Juan de la Cruz.

Trabajando de sol a sol; repudiadas y humilladas hasta por su propia familia; pasando hambre y toda clase de necesidades, un día cualquier el abuelo materno llamó a su hija con sus tres hijas para que se fueran a vivir en su finca, donde las estrecheces continuaban. También seguía la antipatía que la niña Laura despertaba entre algunos de sus familiares por su seriedad. Eso obligó a que ella pasara buena parte del día en el campo. Como todo lo malo trae algo bueno, esa circunstancia sirvió para que se volviera una persona contemplativa y amante de la naturaleza.

A los siete años seguía sin estudiar y un día cualquiera, viendo un hormiguero, descubrió cuál sería el sentido de su vida: “De repente fui como herida por un rayo. Aquel rayo fue como un conocimiento de Dios que hoy después de tanto estudiar y aprender no sé más de Dios que lo que supe entonces...”, dijo la Madre Laura, según cuenta la hermana María de Betania, en su libro “¡Qué mujer!”.

A los 16 años, sus conocimientos se limitaban a leer y escribir, los cuales habían sido impartidos por su sufrida madre, pero siempre tuvo la preocupación de que debía abrirse caminos para conseguir un pan digno para su familia. Así, un día cualquiera, demostrando el carácter y su decisión para conseguir lo que se proponía, se presentó ante la rectora de la Normal de Medellín, a quien le expuso la necesidad que tenía de estudiar. Se le concedió, entonces, el permiso para estudiar, pero en la biblioteca porque no tenía libros. Más tarde se hizo acreedora a una beca estatal. Así logró terminar y salió como maestra,

A sus 20 años tomó a su madre y se fue a laborar a una escuela. “Una vez le oí contar que a alguna amiga distante le puso un telegrama cuando recibió el primer sueldo, diciéndole algo así como ‘Hoy primer almuerzo completo’. Su amiga conocía sus privaciones y le había dicho: cuando logres llevar a tu mesa la primera ración ganada con tu esfuerzo, me avisas para congratularme”, cuenta la hermana María de Betania en su libro.

Su vida de maestra también estuvo sellada por el dolor, pero eso tampoco acabó con su templanza. Mientras la vida iba pasando ella seguía empeñada en ser una monja carmelita. Pero su camino estaba marcado para otra causa: ser misionera en las selvas para rescatar del olvido a “los infieles”, o sus “llagas”, como ella llamó a aquellas personas que vivían sin alimento espiritual y sin conocer a Dios.

Desde que tuvo su primer encuentro místico con Dios, hizo proyectos para ver cómo podía trabajar por esas almas, especialmente por los indios de Antioquia, aunque sin dejar de pensar en el Carmelo. Supo que sería misionera en 1908, cuando, acompañada por algunas amigas y por el sacerdote Ezequiel Pérez, viajó a Guapá, vereda del Chocó.

Su trabajo misionero se vería fortalecido tiempo después cuando el Papa Pío X escribió la encíclíca “Lacrimabili statu indorum”, en la que exhortó a la Iglesia de América a interesarse por los indios y a abrir facilidades para el trabajo con ellos.

Su obra misionera propiamente dicho la iniciaría en la población de Dabeiba, con los indios Catíos, después de recibir la debida autorización del Arzobispado de Medellín. Esta misión la inició el 5 de mayo de 1914. Para esa misión también fue acompañada por mujeres piadosas que no tuvieron miedo de decirle no a los sacrificios y a la aventura.

Su trabajo con los indios no sólo consistió en la evangelización, sino que los ayudó a sentirse seres humanos.

“En la búsqueda de los indios esa incansable. Recuerdo que viajábamos una vez por los tortuosos caminos de una misión de Urabá... El día había sido como eran entonces los días de apostolado en las selvas: lomo de mula, sol calcinante, poca comida, mucho entusiamo y ánimo en la búsqueda de los catíos”, relata la hermana María de Betania.

A medida que su misión continuaba en las inhóspitas selvas, la Madre Laura deseaba fundar centros misioneros, sin importarle las incomodidades o dificultades. Tampoco le importó su precaria salud, ni para viajar a Roma para buscar el decreto laudatorio para la comunidad que quería fundar. Como siempre conseguía lo que se proponía, aún después de muerta, en 1968 el Papa Pablo VI aprobó la comunidad de derecho ponfiticio Misioneras de María Auxiliadora y Santa Catalina de Siena Madre Laura, o Lauritas, como se le conoce hoy en día. 

La Madre Laura, después de infatigables jornadas misionales, falleció en Medellín el 21 de octubre de 1949. Al morir, su congregación tenía 467 religiosas y 93 novicias. Ayudó a fundar 122 casas, en donde se trabajaba con 22 tribus en tres países: Colombia, Venezuela y Ecuador. Hoy, ese trabajo misionero está en 19 países del mundo y la comunidad ya suma mil religiosas.

La tradición oral que se conserva entre Las Lauritas la describen como una mujer sencilla, con ingenuidad de niño y sumamente humilde. Están seguras que se hubiera opuesto a todo el barullo que se ha armado por su beatificación (hoy santificación), porque ella siempre quiso pasar desapercibida. Para ella, los más importante de toda la creación eran los indios y los más desvalidos.

También están convencidas, y aunque la piel se les eriza de la emoción, que ella desde antes que fuera beata los ayudaba desde el cielo, pero que ahora, seguramente, podrá decir con más ahínco: “Yo tengo sed de calmar tu sed”.

SOURCE : https://www.eluniversal.com.co/cultural/2013/05/10/quien-fue-laura-montoya-upegui-la-primera-santa-colombiana/

Voir aussi : https://madrelaura.org/index.php