Maestranze
romane, Ritratto di Papa
Bonifacio I, 1850 ca.),
mosaico; Roma, Basilica di San Paolo fuori le Mura
Saint Boniface Ier
Pape (42e) de 418 à
422 (+ 422)
Il fut chargé de plusieurs missions en Orient avant son élection, en particulier pour soutenir saint Jean Chrysostome qui avait été exilé. Il rencontrera d'ailleurs l'hostilité de la cour impériale de Constantinople. Son élection fut également contrée par l'empereur Honorius qui lui oppose un antipape mais, devant l'attitude de ce dernier, préfère finalement saint Boniface et le rétablit sur le siège de Pierre. Saint Boniface cherchera à rester en relation avec saint Augustin pour mieux réfuter l'hérésie pélagienne. Il intervient également dans la vie des Églises de Thessalonique, Arles et Narbonne. On lui attribue plusieurs décisions liturgiques. Saint Boniface est surtout remarquable par sa prudence à ne blesser personne et par son humilité dans ses relations avec les autres évêques.
À Rome au cimetière de Maxime, sur la voie Salarienne, en 422, la mise au
tombeau de saint Boniface Ier, pape, qui apaisa beaucoup de controverses sur la
discipline de l'Église.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1791/Saint-Boniface-Ier.html
Saint Boniface Ier
Pape (42e) de 418 à 422
Romain de naissance. A la
mort de Zosime, pendant qu'un groupe de diacres et prêtres élisaient
l'anti-pape Eulalius, la grande majorité choisissait Boniface. Tous deux furent
sacrés séparément.
L'empereur Honorius
(395-423) dut intervenir. Un premier synode convoqué à Ravenne laissa la
situation en l'état. Honorius convoqua alors un concile plus représentatif
comprenant des évêques de Gaule et d'Afrique.
En attendant, Boniface et
Eulalius devaient quitter Rome. Boniface obéit ; mais Eulalius occupa la
basilique du Latran par la force décidé à y présider les festivités pascales.
Le préfet de la ville, le païen Symmaque l'expulsa sans ménagement de la cité.
Honorius publiait alors un édit confirmant l'élection de Boniface. Le concile
projeté fut abandonné.
Dans sa lutte contre le
pélagianisme, Boniface se montra un ardent défenseur de l'orthodoxie. Saint
Augustin, évêque d'Hippone, dédicaça par une lettre à ce pape l'un de ses
traités où il se défendait des accusations calomnieuses de chefs pélagiens.
Boniface fit construire une chapelle dans le cimetière de Sainte-Félicité sur
la Via Salaria, où il fut inhumé à sa mort.
©Evangelizo.org 2001-2015
Saint Boniface 1er
Pape
Aujourd’hui, à Rome, on
célèbre l’entrée au ciel du saint pape Boniface I° qui mourut le 4 septembre
422. Le « Liber pontificalis » dit que Boniface, fils du prêtre
Iocundus, et prêtre lui-même, avait fait partie de la délégation envoyée par le
pape Innocent I° (401-417) à Constantinople, près de l’empereur Arcadius
(395-408), pour protester contre la déposition de saint Jean Chrysostome et
réclamer son rétablissement ; cette délégation échoua au point que les
envoyés du Pape ne furent même pas reçus par l’Empereur, mais Boniface y acquit
une certaine expérience de l’Orient qu’Innocent I° mit à profit en le chargeant
de nombreuses missions. Rappelé à Rome après la mort d’Innocent I° (12 mars
417), il n’y arriva que peu de jours avant la mort de son successeur, Zosime
(26 décembre 418). Alors que, dans l’église du Latran, un collège électoral,
réuni illégalement par les diacres, avait élu comme pape l’archidiacre Eulalius
(vendredi 27 décembre 418), dans l’église de Théodora, Boniface fut élu par un
autre collège, plus large et légalement convoqué, avec l’appui de la majorité
des prêtres romains (samedi 28 décembre 418) ; il fut consacré, le
lendemain, dans l’église Marcelli et conduit à Saint-Pierre, tandis
que l’évêque d’Ostie, au Latran, ordonnait Eulalius prêtre. Circonvenu par le
préfet de la Ville, Symmaque, favorable à Eulalius, l’empereur d’Occident,
Honorius (395-423), confirma l’élection de l’anti-pape et ordonna que Boniface
I° fût expulsé de Rome (3 janvier 419). Après que Boniface se fut réfugié au cimetière
de Sainte-Félicité, une délégation alla protester auprès d’Honorius qui, à
Ravenne, convoqua un concile pour départager les rivaux (8 février 419). Le
concile de Ravenne n’ayant pas donné satisfaction, Honorius décida de convoquer
un concile plus important, à Spolète, pour la Pentecôte ; en attendant, il
ordonna aux deux compétiteurs de se retirer de Rome, et chargea l’évêque
Achille de Spolète qui
n’était d’aucun parti, d’assurer les célébrations pascales. Boniface obéit,
mais comme Eulalius, le 18 mars, était rentré à Rome et, le 29 mars, avait
occupé le Latran dont on eut beaucoup de mal à le chasser, le 3 avril, Honorius
confirma par une lettre impériale (reçue à Rome le 8 avril) l’élection de
Boniface. Eulalius mourut en 423.
Agé et de santé fragile, d’un tempérament calme et pacifique, Boniface I° exerça son autorité dans des circonstances troublées. I1 dut pourvoir à la condamnation des pélagiens, régler l'affaire délicate d'un évêque africain, Apiarius, qui en avait appelé au Siège apostolique, intervenir en Gaule pour régler la situation juridique de l'évêque d'Arles qui prétendait exercer la primauté sur ses collègues, défendre en Orient les droits traditionnels du Saint-Siège sur l'Illyricum. Dans toutes ces questions, il fit preuve d'une haute conscience de sa charge : « Il n’a jamais été légitime, écrivit-il, de reconsidérer ce qui a été une fois décidé par le Siège Apostolique. » Le Liber pontificalis lui attribue en outre diverses réformes liturgiques ou canoniques. Il mourut le 4 septembre 422.
SOURCE : HTTP://MISSEL.FREE.FR/SANCTORAL/09/04.PHP et http://missel.free.fr/Sanctoral/09/04.php
This
illustration is from The Lives and Times of the Popes by Chevalier
Artaud de Montor, New York: The Catholic Publication Society of America, 1911.
It was originally published in 1842.
formerly 25 October
Profile
Son of the presbyter
Jocundus. Priest,
apparently having been ordained by Pope Saint Damasus
I. Papal legate to Constantinople c.405 for Pope Saint Innocent
I. Elected 42nd pope in 418.
He was opposed by anti-pope Eulalius
who had the support of the minor clergy.
Both were exiled from Rome, Italy by
Emperor Honorius in order to keep the peace. At Easter Eulalia
returned against orders, causing his followers to rise to violent action; he
was exiled again,
and Boniface declared pope.
Repeatedly opposed by the patriarch of Constantinople who
sought to increase his sphere of influence. Staunch opponent of Pelagianism. Saint Augustine
of Hippo dedicated several works to him.
Born
Papal Ascension
4
September 422 at Rome, Italy of
natural causes
buried in
the cemetery of Maximus on the Via Salaria, Rome
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
images
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites
en français
Abbé
Christian-Philippe Chanut
fonti
in italiano
MLA
Citation
“Pope Saint Boniface
I“. CatholicSaints.Info. 17 November 2023. Web. 5 June 2024.
<https://catholicsaints.info/pope-saint-boniface-i/>
SOURCE : https://www.blogger.com/blog/post/edit/5408295391443355751/6077307311060661263
Article
BONIFACE I (Saint) Pope.
(October 25) (5th century) A Roman priest of saintly life, elected Pope (A.D.
418), in succession to Saint Zozimus, notwithstanding his reluctance. Though
pre-eminently “a man of peace,” he vindicated bravely and successfully the
rights of the Holy See against the Anti-Pope Eulalius, and against the
pretensions of the Patriarchs of Constantinople. He ordered the singing of the
Gloria, in excelsis on Maundy-Thursday, and regulated several points of Church
discipline. He passed away towards the close of the year 423, and was buried in
an Oratory of Saint Felicitas, which with many other sacred buildings he had
restored and embellished.
MLA
Citation
Monks of Ramsgate.
“Boniface I”. Book of Saints, 1921. CatholicSaints.Info. 5
September 2012.
Web. 5 June 2024. <http://catholicsaints.info/book-of-saints-boniface-i/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-boniface-i/
Saint Boniface I, Pope
Feast
day: Sep 04
Though few details are
known of Boniface's early life, he was elected Pope on December 28, 418. He is
believed to have been ordained a priest by Pope Damasus I (366-384) and to have
served as representative of Innocent I at Constantinople (c. 405).
Boniface was highly esteemed for his charitable and learned personality,
which were clearly seen and lived through the service of
his priestly duties.
At the death of Pope Zosimus in 418, two Popes were elected, Boniface and
Eulalius. They were sent away from Rome by the emperor until the
difficulty would be cleared. Eulalius failed to respect the Emperor's decree
and thus Boniface was recognized as the legitimate Pope.
Boniface's reign was marked by great zeal and activity in disciplinary
organization and control. He worked to reform certain corrupt practices and
reduced the privileges granted to certain bishops.
He ardently supported St. Augustine in his fight against Pelagianism,
and Augustine devoted several works to him.
Pope Saint Boniface died
in Rome, September 4, 422.
SOURCE : https://www.catholicnewsagency.com/saint/st-boniface-i-pope-584
Boniface I, Pope (RM)
Died September 4, 423. In
418, Saint Boniface, an old Roman priest, was elected pope the day after a
group of dissidents had seized the Lateran and elected Eulalius pope. Emperor
Honorius called two councils, decided in favor of Boniface, and ousted Eulalius
and his faction. Later in his papacy he had to deal with the ever-recurring
claims of the patriarch of Constantinople. Boniface continued his predecessor's
opposition to Pelagianism, persuaded Emperor Theodosius II to return Illyricum
to Western jurisdiction, and gently, but firmly, defended the rights of the
Holy See. He supported Saint Augustine, who dedicated several treatises against
Pelagianism to him (Benedictines, Delaney).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0904.shtml
Pope St. Boniface I
Elected 28 December, 418;
d. at Rome,
4 September, 422. Little is known of his life antecedent to his election.
The "Liber
Pontificalis" calls him a Roman, and the son of the presbyter Jocundus.
He is believed to have been ordained by Pope
Damasus I (366-384) and to have served as representative of Innocent
I at Constantinople (c. 405).
At he death of Pope
Zosimus, the Roman
Church entered into the fifth of the schisms,
resulting from double papal elections, which so disturbed her peace during the
early centuries. Just after Zosimus's obsequies, 27 December, 418, a faction of
the Roman clergy consisting
principally of deacons seized
the Lateran
basilica and elected as pope the
Archdeacon Eulalius. The higher clergy tried
to enter, but were violently repulsed
by a mob of adherents of the Eulalian party. On the following day they met in
the church of Theodora and elected as pope,
much against his will, the aged Boniface, a priest highly
esteemed for his charity, learning, and good character. On Sunday, 29 December,
both were consecrated,
Boniface in the Basilica of St. Marcellus, supported by nine provincial bishops and
some seventy priests; Eulalius in the Lateran
basilica in the presence of the deacons,
a few priests and
the Bishop of Ostia,
who was summoned from his sickbed to assist at the ordination.
Each claimant proceeded to act as pope,
and Rome was
thrown into tumultuous confusion by the clash of the rival factions. The
Prefect of Rome,
Symmachus, hostile to Boniface, reported the trouble to the Emperor
Honorius at Ravenna,
and secured the imperial confirmation of Eulalius's election. Boniface was
expelled from the city. His adherents, however, secured a hearing from the
emperor who called a synod of Italian bishops at Ravenna to
meet the rival popes and
discuss the situation (February, March, 419). Unable to reach a decision, the
synod made a few practical provisions pending a general
council of Italian, Gaulish, and African bishops to
be convened in May to settle the difficulty. It ordered both claimants to
leave Rome until
a decision was reached and forbade return under penalty of condemnation.
As Easter,
30 March, was approaching, Achilleus, Bishop of Spoleto,
was deputed to conduct the paschal services in the vacant Roman
See. Boniface was sent, it seems, to the cemetery of St.
Felicitas on the Via Salaria, and Eulalius to Antium. On 18 March,
Eulalius boldly returned to Rome,
gathered his partisans, stirred up strife anew, and spurning the prefect's
orders to leave the city, seized the Lateran
basilica on Holy
Saturday (29 March), determined to preside at the paschal ceremonies.
The imperial troops were required to dispossess him and make it possible for
Achilleus to conduct the services. The emperor was deeply indignant at these
proceedings and refusing to consider again the claims of Eulalius, recognized
Boniface as legitimate pope (3
April, 418). The latter re-entered Rome 10
April and was acclaimed by the people. Eulalius was made bishop either of Nepi
in Tuscany or
of some Campanian see, according to the conflicting data of the sources of
the "Liber
Pontificalis". The schism had
lasted fifteen weeks. Early in 420, the pope's critical
illness encouraged the artisans of Eulalius to make another effort. On his
recovery Boniface requested the emperor (1 July, 420) to make some provision
against possible renewal of the schism in
the event of his death. Honorius enacted a law providing that, in contested
Papal elections, neither claimant should be recognized and a new election
should be held.
Boniface's reign was
marked by great zeal and
activity in disciplinary organization and control. He reversed his
predecessor's policy of endowing certain Western bishops with
extraordinary papal vicariate
powers. Zosimus had given to Patroclus, Bishop of
Arles, extensive jurisdiction in
the provinces of Vienna and
Narbonne, and had made him an intermediary between these provinces and
the Apostolic
See. Boniface diminished these primatial rights and
restored the metropolitan powers
of the chief bishops of
provinces. Thus he sustained Hilary, Archbishop of
Narbonne, in his choice of a bishop of
the vacant See of Lodeve, against Patroclus, who tried to intrude another
(422). So, too, he insisted that Maximus, Bishop of Valence,
should be tried for his alleged crimes, not by a primate,
but by a synod of the bishops of
Gaul, and promised to sustain their decision (419). Boniface succeeded to
Zosimus's difficulties with the African Church regarding appeals to Rome and,
in particular, the case of Apiarius. The Council
of Carthage, having heard the representations of Zosimus's legates,
sent to Boniface on 31 May, 419, a letter in reply to the commonitorium of
his predecessor. It stated that the council had been unable to verify the
canons which the legates had
quoted as Nicene, but which were later found to be Sardican. It agreed,
however, to observe them until verification could be established. This letter
is often cited in illustration of the defiant attitude of the African Church to
the Roman
See. An unbiased study of it, however, must lead to no more extreme
conclusion than that of Dom Chapman: "it was written in considerable
irritation, yet in a studiously moderate tone" (Dublin Review. July, 1901,
109-119). The Africans were irritated at the insolence of Boniface's legates and
incensed at being urged to obey laws which
they thought were not consistently enforced at Rome.
This they told Boniface in no uncertain language; yet, far from repudiating his
authority, they promised to obey the suspected laws thus
recognizing the pope's office
as guardian of the Church's discipline.
In 422 Boniface received the appeal of Anthony of Fussula who, through the
efforts of St.
Augustine, had been deposed by a provincial synod of Numidia, and decided
that he should be restored if his innocence be established. Boniface ardently
supported St.
Augustine in combating Pelagianism.
Having received two Pelagian letters calumniating Augustine,
he sent them to him. In recognition of this solicitude Augustine dedicated
to Boniface his rejoinder contained in "Contra duas Epistolas
Pelagianoruin Libri quatuor".
In the East he zealously maintained
his jurisdiction over
the ecclesiastical provinces of Illyricurn, of which the Patriarch of
Constantinople was trying to secure control on account of their becoming a part
of the Eastern empire. The Bishop of Thessalonica had
been constituted papal vicar
in this territory, exercising jurisdiction over
the metropolitans and bishops.
By letters to Rufus, the contemporary incumbent of the see,
Boniface watched closely over the interests of the Illyrian church and insisted
on obedience to Rome.
In 421 dissatisfaction expressed by certain malcontents among the bishops,
on account of the pope's refusal
to confirm the election of Perigines as Bishop of Corinth unless
the candidate was recognized by Rufus, served as a pretext for the young
emperor Theodosius II to grant the ecclesiastical dominion
of Illyricurn to the Patriarch of
Constantinople (14 July, 421). Boniface remonstrated with Honorius against the
violation of the rights of
his see,
and prevailed upon him to urge Theodosius to rescind his enactment. The law was
not enforced, but it remained in the Theodosian (439) and Justinian (534) codes
and caused much trouble for succeeding popes.
By a letter of 11 March, 422, Boniface forbade the consecration in
Illyricum of any bishop whom
Rufus would not recognize. Boniface renewed the legislation of Pope
Soter, prohibiting women to
touch the sacred linens or to minister at the burning of incense.
He enforced the laws forbidding
slaves to become clerics.
He was buried in
the cemetery of Maximus on the Via Salaria, near the tomb of
his favorite, St.
Felicitas, in whose honor and in gratitude for whose aid he had erected an
oratory over the cemetery bearing her name. The Church keeps
his feast on
25 October.
Sources
Liber Pontificalis, ed.
DUCHESNE (Paris, 1886), 1, pp. lxii, 227-229; JAME, Regesta Romanorum
Pontificum (Leipzig, 1885), 1, 51-54; Acta SS., XIII, 62*; LIX,
605--616; BARONIUS, Annales (Bar-le-Duc, 1866), VII, 152-231;
TILLEMONT, Mémoires (Venice, 1732), XII, 385-407; 666-670; P.L.,
XVIII, 397-406; XX, 745-792; HEFELE, Conciliengeschichte and
translation, §§ 120, 122; DUCHESNE, Fastes Episcopaux de l'Ancienne Gaule (Paris,
1894), I 84-109; Les Eglíses Séparées (Paris, 1905), 229-279;
BUCHANAN in Dict. Christ. Biog., s.v.; GREGORIUS-HAMILTON, Hist.
of Rome in the Middle Ages (London, 1894), I, 180-181.
Peterson, John Bertram.
"Pope St. Boniface I." The Catholic Encyclopedia. Vol. 2. New York:
Robert Appleton Company, 1907. 4 Sept. 2015 <http://www.newadvent.org/cathen/02658a.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Bob Mathewson.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. 1907. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John
M. Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2023 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/02658a.htm
Boniface I ordered that Gloria in excelsis Deo be sung on Maundy Thursday, Beginning of Gloria in excelsis Deo from Ms. 002091 of Dartmouth College Library; Italy, XVIth century
BONIFACE was a priest of an unblemished character, well versed in the discipline of the church, and advanced in years when he succeeded Zosimus in the pontificate on the 29th of December in 418. His election was made much against his will, as the relation of it, which was sent by the clergy and people of Rome, and by the neighbouring bishops to the Emperor Honorius, who resided at Ravenna, testifies. To it concurred seventy priests, some bishops, and the greatest part of the people; but three bishops and some others chose one Eulalius, an ambitious and intriguing man. Symmachus, prefect of Rome, sent an account of this division or schism to the emperor, who ordered that a synod should be assembled to determine the debate. The council which met desired that a greater number of prelates should be called, and made certain provisional decrees, to which Eulalius refused to submit. Whereupon he was condemned by a sentence of the council, and the election of Boniface ratified. This pope was a lover of peace, and remarkable for his mildness: yet he would not suffer the bishops of Constantinople to extend their patriarchate into Illyricum or the other western provinces which were then subject to the eastern empire, but had always belonged to the western patriarchate. He strenuously maintained the rights of Rufus, bishop of Thessalonica, who was his vicar in Thessaly and Greece, and would allow no election of bishops to be made in those countries which were not confirmed by him, according to the ancient discipline. In Gaul he restored certain privileges to the metropolitical sees of Narbonne and Vienne, exempting them from any subjection to the primacy of Arles. This holy pope exerted his zeal against the Pelagians, and testified the highest esteem for the great St. Austin, who addressed to him four books against the Pelagians. St. Boniface in his third letter to Rufus, says: 1 “The blessed apostle Peter received by our Lord’s sentence and commission the care of the whole church, which was founded upon him.” 2 St. Boniface died towards the latter end of the year 422, having sat somewhat above three years and nine months, and was buried in the cemetery of St. Felicitas, which he had adorned on the Salarian Way. He had made many rich presents of silver patens, chalices, and other holy vessels to the churches in Rome. Bede quotes a book of his miracles, and the Roman Martyrology commemorates his name on this day. See his Epistles in Dom. Coutant’s complete edition of the Decretal Epistles of the Popes, of which he only lived to publish the first volume, in 1721, dying the same year at St. Germain des Prez. 3 The epistles of this pope are also printed in the collections of the councils, as in Labbe’s edition, t. 2, p. 1582, and t. 4, p. 1702. See on his life Baronius, and the Pontifical published by Anastasius the Librarian, (ap. Muratori Script. Ital. t. 3, p. 116,) with the dissertations of Ciampini, Schelstrate, Biancini, and Vignolius on that Pontifical.
Note 1. Decretal. epist. t. 1, p. 1039, ed. Coutant. [back]
Note 2. Matt. xvi. and xviii. [back]
Note 3. In the preliminary dissertation on the pope’s authority, Dom Coutant demonstrates by the testimonies of St. Cyprian, St. Optatus, St. Jerom, &c. what St. Boniface affirms, that the church always acknowledged the primacy of the Roman see to be derived from Christ, (who conferred the supreme authority on St. Peter,) not from the emperors, as Photius pretended in order to establish his schism. The same author shows, that all the popes to the beginning of the sixth century, except Liberius, (who rose after his fall with so much zeal and piety that St. Ambrose speaks of his virtue in strains of admiration,) are enrolled by the church among the saints. The name pope (or father) was anciently common to all bishops; but as the style with regard to titles changed, this became reserved to the bishop of Rome. St. Gelasius, St. Leo, St. Gregory, Symmachus, Hormisdas, Vigilius, and other popes, frequently styled themselves Vicars of St. Peter. That the title of Vicar of Christ was also anciently given sometimes to the popes is manifest from the fifteenth letter of St. Cyprian to Cornelius; and from the testimony of the bishops and priests who after Pope Gelasius had absolved the Bishop Misenus, unanimously cried out, that they acknowledged in his person the Vicar of Jesus Christ. [back]
Rev. Alban Butler (1711–73). Volume X: October. The Lives of the Saints. 1866.
SOURCE : HTTP://WWW.BARTLEBY.COM/210/10/254.HTML
Papa
Bonifacio I. Cromolitografia in L. Tripepi, Ritratti e biografie dei romani
pontefici: da S. Pietro a Leone 13, Roma, Vaglimigli Davide, 1879, Municipal
Library of Trento
San Bonifacio I Papa
m. 422
(Papa dal 29/12/418 al
4/09/422)
Romano, il suo
pontificato fu segnato da tumulti, provocati dai sostenitori dell'antipapa
Eulalio (Papa dal 418-419), che infine si sottomise e venne nominato vescovo di
Nepi.
Martirologio
Romano: A Roma nel cimitero di Massimo sulla via Salaria, deposizione di
san Bonifacio I, papa, che risolse molte controversie inerenti alla disciplina
ecclesiastica.
Suo padre è un prete romano di nome Giocondo, nel tempo in cui non c’è ancora una legislazione compiutamente definita sul celibato ecclesiastico. Molti sacerdoti già lo praticano spontaneamente; però è anche consentita l’ordinazione di uomini sposati, mentre invece si vieta il matrimonio a chi sia già diacono o sacerdote. Bonifacio, colto ed equilibrato, si trova già avanti negli anni quando lo fanno Papa: e non certo pacificamente. A causa della litigiosità interna durante il precedente breve pontificato di papa Zosimo, c’è divisione anche nel clero e nel popolo romano. E così, mentre la maggioranza del clero e del popolo elegge Bonifacio, altri nello stesso giorno eleggono l’arcidiacono Eulalio, subito riconosciuto dall’imperatore occidentale Onorio, che risiede a Ravenna.
Papa e antipapa, dunque. Allora si ribella la maggioranza; e, per riportare la pace, l’imperatore vieta a tutti e due di celebrare in Roma i riti pasquali dell’anno 419. Ma Eulalio si ribella, occupando la sede pontificia del Laterano con i suoi sostenitori, e allora viene sconfessato anche dal sovrano. Così Bonifacio può finalmente mettersi all’opera. Ora è Papa legittimo: ma pure sfortunato. Prima di lui, infatti, la Chiesa è stata maldestramente governata da papa Zosimo, di origine greca. Costui, volonteroso ma inesperto, interveniva nelle controversie dottrinali in Africa e in Gallia con l’intenzione di mettere pace, ma con iniziative che inasprivano ancora di più la conflittualità.
Bonifacio, con la sua migliore conoscenza dei problemi, riesce a placare le tensioni tra i vescovi e tra i fedeli. E poi sa pacificamente mandare a monte le manovre dell’imperatore Teodosio II d’Oriente: questi, già padrone politicamente di territori balcani, li vorrebbe controllare anche sul piano religioso, mettendoli alle dipendenze del patriarca di Costantinopoli (che è nominato da lui). Papa Bonifacio si oppone al progetto e la spunta, evitando però ogni rischio di conflitto. Ha fama di dotto, è amico di sant’Agostino, e accoglie cordialmente a Roma il suo amico Alipio, vescovo di Tagaste. Così, dopo le turbolenze, Bonifacio risolleva il prestigio della Sede romana, e riporta in essa la tranquillità. Quando muore, lo seppelliscono sulla via Salaria, vicino alla tomba della martire Felicita. Ciò potrebbe essere un ricordo del suo drammatico esordio come pontefice. Sembra infatti che proprio in quel luogo della via Salaria egli avesse trovato rifugio nei giorni agitati della doppia elezione pontificia, quando i fautori di Eulalio – sostenuti dagli alti funzionari imperiali – erano più minacciosi. In quel luogo, Bonifacio aveva poi costruito un oratorio e provveduto alle decorazioni per il sepolcro di Felicita e di uno dei suoi figli, Silvano.
Autore: Domenico Agasso
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/89042
Bonifatius
I., Fantasieportrait um 1550–1650; Holzschnitt. 69 x 59 mm (Blatt). Berlin,
Staatsbibliothek zu Berlin - Preußischer Kulturbesitz, Handschriftenabteilung,
Inventar-Nr. Portr. Slg / Slg Hansen / Päpste / 2° / Bd. 47 / Nr. 30
Bonifàcio I (papa, santo)
papa, santo (m. 422).
Presbitero romano, succedette a papa
Zosimo e fu eletto (28-29 dicembre 418) contemporaneamente
all'arcidiacono Eulalio,
candidato rivale. L'elezione rimase controversa per lungo tempo e Bonifacio I
non occupò il seggio pontificale fino al 10 aprile 419, dopo che
l'imperatore Onorio si
decise in suo favore (fu questa la prima volta che un imperatore esercitò un
ruolo determinante nelle elezioni papali). Bonifacio I operò attivamente a
ristabilire l'autorità papale, combatté il pelagianesimo e,
nelle Gallie, osteggiò il primato di Patroclo,
vescovo di Arles, protetto prima da Zosimo. Festa il 25 ottobre.
SOURCE : https://www.sapere.it/enciclopedia/Bonif%C3%A0cio+I+(papa,+santo).html
Giovanni Battista de'Cavalieri (1525–),
Papa Bonifacio I, Calcografia in Giovanni Battista
Cavalieri, Pontificum Romanorum effigies, Roma, Basa Domenico\Zanetti
Francesco, 1580. Municipal Library of Trento
BONIFACIO I, santo
Enciclopedia dei Papi (2000)
Alessandra Pollastri
Successe a papa Zosimo.
Secondo il Liber pontificalis fu di origine romana e figlio del presbitero
Giocondo.
Era anch'egli un
presbitero, della Chiesa di Roma, e a lui il papa Innocenzo aveva affidato
importanti incarichi. B. aveva fatto parte della delegazione dei vescovi e
altri chierici che Innocenzo aveva inviato all'imperatore Arcadio per sostenere
la causa di Giovanni Crisostomo, delegazione a cui però non venne nemmeno consentito
l'ingresso a Costantinopoli (cfr. Palladio, Dialogus 4, 1-109). Al presbitero
B., inoltre, Innocenzo scrisse intorno al 415, allorché questi si trovava a
Costantinopoli quale suo rappresentante, per dargli notizia delle condizioni
alle quali aveva ristabilito la comunione della Sede romana con Alessandro di
Antiochia dopo la vicenda del Crisostomo (cfr. Innocenzo, ep. 23). L'esperienza
in questi incarichi diplomatici troverà espressione nel modo in cui B. saprà
affrontare le problematiche che emergeranno nel corso del suo ministero
episcopale.
Fu papa dalla fine del
418 al 422. La sua elezione al pontificato fu contrassegnata da contrasti nella
Chiesa di Roma a causa della contemporanea elezione dell'arcidiacono Eulalio.
Notizie sulla controversia sono fornite dalle lettere che intercorsero tra il
prefetto di Roma Simmaco e l'imperatore Onorio o il patrizio Costanzo che ne
aveva sposato la sorella Galla Placidia, dalla supplica che i sostenitori di B.
rivolsero alla corte imperiale e dalle lettere di Onorio e Galla Placidia ad
altri personaggi coinvolti nella vicenda. Si tratta di una documentazione
scoperta in un manoscritto del monastero di Fonte Avellana, pubblicata per la
prima volta da C. Baronio e ora conosciuta come facente parte della Collectio
Avellana. Si sa dunque che subito dopo la morte di papa Zosimo, avvenuta il 26
dicembre del 418, il giorno successivo Eulalio venne eletto dai diaconi e da
pochi presbiteri nella basilica del Laterano ma il 28 dicembre la parte
maggioritaria dei presbiteri radunò il popolo "ad Theodorae
ecclesiam", di incerta identificazione, e lì elesse B. (Collectio Avellana
14). Secondo il Liber pontificalis (p. 227), invece, B. sarebbe stato eletto
nella "basilica Iulii"; sulla localizzazione di tale chiesa gli
studiosi sono divisi (Lexicon Topographicum Urbis Romae, pp. 179-80). Sia B.
che Eulalio furono consacrati la domenica successiva, il 29 dicembre, il primo "in
ecclesia Marcelli" con l'approvazione di circa settanta presbiteri e alla
presenza di nove vescovi di diverse provincie; B. fu poi condotto in S. Pietro
(Collectio Avellana 14; 17). Simmaco scrisse subito ad Onorio in senso
favorevole ad Eulalio (ibid. 14) e l'imperatore rispose il 3 gennaio del 419
riconoscendo la legittimità della sua elezione e decretando l'espulsione di B.
da Roma (ibid. 15). L'8 gennaio Simmaco comunicò ad Onorio, in risposta alla
sua lettera del giorno 3, che B. il 6 gennaio si era recato a S. Paolo per
celebrare l'Epifania, in dispregio degli accordi intercorsi con Simmaco;
essendo entrato con la violenza in Roma, nonostante che il prefetto glielo
avesse vietato, ne fu espulso e prese dimora non lontano dalla città (ibid.
16). Si sa che anche i sostenitori di B. si rivolsero alla corte imperiale
(Bonifacio, ep. 1, in P.L., XX, coll. 750-52; Collectio Avellana 17) e allora
l'imperatore il 15 gennaio stabilì che entrambi i contendenti si presentassero
ad un sinodo da celebrarsi a Ravenna l'8 febbraio (Collectio Avellana 18). Non
essendo emerso alcun risultato da questo incontro, Onorio il 15 marzo stabilì
che la vertenza fosse definita in un successivo concilio che avrebbe dovuto
svolgersi a Spoleto il 13 giugno - a cui avrebbero partecipato non solo vescovi
dell'Italia ma anche delle Gallie e dell'Africa (cfr. ibid. 35) - e che nel
frattempo le celebrazioni pasquali ormai imminenti - giacché la Pasqua del 419
cadeva il 30 marzo - fossero svolte dal vescovo di Spoleto Achilleo, mentre sia
B. sia Eulalio dovevano allontanarsi da Roma: a tal fine la corte di Ravenna si
adoperò con una serie di missive inviate ai personaggi interessati (ibid. 20-8;
35). Il Liber pontificalis informa che B. andò ad abitare nel cimitero di S.
Felicita, dove riposava il corpo della martire, sulla via Salaria
"nova", attestando che in seguito, quando venne riconosciuto vescovo
legittimo della città, costruì in questo luogo un oratorio e adornò il sepolcro
della santa e di uno dei suoi sette figli, Silano. L. Duchesne, nel commentare
questa notizia del Liber pontificalis, rileva che l'oratorio non è stato
ritrovato ma menziona una iscrizione, riportata nelle sillogi (Inscriptiones
Christianae, nr. 23394), da cui si può dedurre che B. attribuì all'aiuto della
santa il successo della sua causa e ritiene possibile che fu il restauro del
cimitero di S. Felicita a far nascere la notizia che B. avesse lì dimorato al
tempo del suo esilio da Roma (Le Liber pontificalis, p. 229). L'unica ipotetica
traccia rimasta degli interventi decorativi eseguiti da B. presso le tombe dei
due martiri sembra sia da individuare in uno strato di decorazione pittorica
localizzato al di sotto degli affreschi del VII-VIII secolo che coprono le
pareti della basilichetta ipogea.
Eulalio non si attenne alle decisioni imperiali e prese l'iniziativa di entrare illegalmente nella città per celebrarvi le feste pasquali: la sua imprudenza determinò l'esito della controversia e cioè la sua espulsione e il riconoscimento di B. quale vescovo legittimo da parte di Onorio con una lettera del 3 aprile, giunta a Roma il giorno 8 (Collectio Avellana 33). Simmaco fece poi sapere all'imperatore che dopo due giorni, quindi il 10 aprile, B. rientrò a Roma accolto da tutta la popolazione (ibid. 34). Onorio il 7 aprile comunicò al proconsole d'Africa, Largo, l'esito della vicenda e l'annullamento del concilio di Spoleto (ibid. 35) e il proconsole ne diede notizia ad Aurelio di Cartagine (ibid. 36).
La vertenza sulla
elezione episcopale a Roma si era dunque sostanzialmente risolta tramite
l'intervento dell'imperatore. Ed è all'imperatore che B. stesso si rivolse in
un momento in cui, il 1° luglio probabilmente del 420, trovandosi in precarie
condizioni di salute e temendo lo scoppiare di nuovi disordini alla sua morte,
scrisse ad Onorio (ep. 7, in P.L., XX, coll. 765-67; Regesta Pontificum
Romanorum, nr. 353) per chiedere, nel caso che questi avessero a verificarsi,
il suo aiuto per riportare la pace se ne fosse stato richiesto dai vescovi e
dai legati della Chiesa romana. Onorio rispose con un rescritto in cui
disponeva che, se fossero stati ordinati contemporaneamente due vescovi,
nessuno dei due avrebbe potuto essere confermato alla Sede apostolica ma si
sarebbe dovuto procedere concordemente a una nuova elezione (ep. 8, nell'epistolario
di B., in P.L., XX, coll. 767-69; Collectio Avellana 37). I timori di B.
risultarono però infondati perché alla sua morte, avvenuta il 4 settembre del
422, la successiva elezione si svolse pacificamente giacché Eulalio, pur
sollecitato dai suoi sostenitori a riproporsi come vescovo di Roma, rifiutò.
Pertanto questo decreto imperiale non ebbe seguito né mai venne applicato nel
corso della storia della Chiesa.
Il pontificato di B. fu
contrassegnato dai suoi interventi in Africa, nelle Gallie e nell'Illirico,
come attestano le lettere da lui indirizzate ai vescovi di quelle regioni.
In Africa alla morte di papa Zosimo era rimasto insoluto il problema del presbitero Apiario che era stato deposto dal suo vescovo, Urbano di Sicca Veneria, e si era allora appellato al papa che ne aveva accolto il ricorso: Zosimo aveva anche mandato in Africa tre suoi legati, il vescovo Faustino di Potenza Picena e i presbiteri Filippo e Asello, con un documento ("commonitorium") che prendeva posizione contro Urbano e chiedeva di trattare con i vescovi africani la questione degli appelli alla Sede romana - appelli che la prassi canonica delle Chiese d'Africa esplicitamente vietava - basando le sue dichiarazioni su canoni attribuiti al concilio di Nicea. I vescovi africani risposero con una lettera - che non è pervenuta ma di cui si conosce il contenuto dalla successiva epistola di Aurelio di Cartagine a B. datata 26 maggio - in cui dichiaravano di rimandare la sentenza a un successivo concilio, attenendosi per il momento alle disposizioni di Zosimo ma riservandosi di voler accertare l'effettiva presenza dei canoni da lui addotti tra quelli niceni, giacché mancavano nella copia da loro posseduta (e in realtà si trattava di canoni promulgati nel concilio di Serdica: cfr. Concilium, pp. 460, r. 1 e 462, r. 27). Questa lettera giunse a Roma dopo la morte del papa: B. dovette quindi affrontare di nuovo la questione. Il 26 maggio del 419 Aurelio di Cartagine e con lui i duecentodiciassette vescovi che partecipavano al concilio africano riunitosi il giorno precedente, il 25 maggio, inviarono a B. tramite i suoi tre legati una lettera (cfr. ep. 2, nell'epistolario di B., in P.L., XX, coll. 752-56; Gesta de nomine Apiarii, pp. 596-608; Concilia Africae a. 345-a. 525, pp. 156-61) in cui comunicavano che Apiario si era pentito, era stato riaccolto nella comunione ecclesiastica e, conservato nella sua dignità presbiterale, destinato ad altra sede. Inoltre, dopo aver ricordato sinteticamente le richieste del "commonitorium" di Zosimo, dichiaravano di aver già comunicato allo stesso Zosimo di trovarsi in accordo con lui circa la legittimità del ricorso dei vescovi a Roma e la possibilità per i chierici di trattare con i vescovi confinanti le controversie sorte con il proprio vescovo, fino a che non si fosse fatta chiarezza sui canoni niceni. Infatti, per quanto atteneva ai canoni ritenuti niceni da Zosimo, affermavano di non averli trovati in nessun codice latino e, non possedendo alcun codice greco, aggiungevano di volersi informare presso le Chiese orientali: a tal fine pregavano B. di scrivere egli stesso ai vescovi delle Chiese di Antiochia, Alessandria e Costantinopoli o anche di altre sedi per chiedere loro di mandare in Africa i canoni stabiliti a Nicea. Nel frattempo dichiaravano che avrebbero osservato le richieste del documento papale. Non si conosce la reazione di B. a questo riguardo. Egli si era invece fatto precedentemente presente con l'invio di altri due presbiteri, Dulcizio e Felice, e con una breve epistola, datata 26 aprile, indirizzata a Faustino, Filippo e Asello, in cui si rallegrava della loro incolumità (Bonifacio, ep. 2 inserita dal Migne tra quelle mai edite prima di Mansi: P.L., XX, coll. 791-92; Gesta de nomine Apiarii, p. 565; Regesta Pontificum Romanorum, nr. 348; Clavis Patrum Latinorum, nr. 1649). La vicenda di Apiario ebbe un seguito con il successivo papa Celestino.
Delle questioni africane
B. dovette occuparsi anche a proposito di Antonino, un semplice lettore, che
per intervento di Agostino, in data imprecisata, era stato eletto vescovo di
Fussala, a causa dell'improvviso rifiuto del candidato prestabilito per quella
sede: ma la scelta non si era rivelata opportuna perché Antonino fu accusato
dalla popolazione di varie colpe e di irregolarità economiche e di conseguenza
fu deposto da un concilio locale. Antonino si appellò però, nel 422, alla Sede
romana tramite il primate di Numidia e B. si comportò con cautela accogliendo
il ricorso ma anche chiedendo ai vescovi africani di fargli avere informazioni
sul caso: Agostino, scrivendo al successore di B., Celestino (ep. 209, 9), cita
una lettera inviata in Africa da B. a questo riguardo (cfr. anche Agostino, ep.
20*, 11-12). La morte del papa lasciò però al suo successore la soluzione del
problema: di fatto non si sa come la vertenza si sia conclusa, dal momento che
la lettera che Agostino scrisse a Celestino per ragguagliarlo sulla questione,
onde corrispondere alla richiesta di B., è l'unica testimonianza che si
possiede sulla vicenda.
A seguito della scoperta
di nuove lettere di Agostino da parte di J. Divjak si sa che il vescovo di
Ippona aveva già operato in collaborazione con B. nel 419-420 a proposito di
una controversia sorta a Cesarea di Mauritania con l'elezione del vescovo
Onorio (cfr. Agostino, epp. 22*, 7, 11; 23/A*, 4-5). L'azione di B. figura poi
in rapporto al pelagianesimo ma in modo piuttosto marginale. Dopo un periodo
iniziale caratterizzato forse da poca risolutezza nei confronti dell'eresia
(cfr. Girolamo, epp. 153, 154), quando venne a conoscenza del fatto che
Giuliano di Eclano, vescovo della Campania che non aveva sottoscritto la
Tractoria di Zosimo, aveva inviato ai cristiani di Roma e a Rufo di Tessalonica
due lettere per sostenere la causa dei pelagiani, B. mandò questi scritti ad
Agostino - che in essi veniva calunniato - chiedendogli di intervenire con una
loro confutazione (cfr. Prospero di Aquitania, Contra Collatorem 21, coll.
271A-B; Regesta Pontificum Romanorum, nr. 352*) e Agostino rispose dedicandogli
i quattro libri del Contra duas epistulas Pelagianorum (cfr. Agostino, Contra
duas epistolas Pelagianorum I, 1, 1-3; ep. 6, nell'epistolario di B., in P.L.,
XX, coll. 763-65). Fu inoltre forse a seguito di una sollecitazione di B. (cfr.
Prospero di Aquitania, Contra Collatorem 21, col. 271A) che il 9 giugno del 419
Onorio e Teodosio scrissero ad Aurelio di Cartagine e ad Agostino chiedendone
la collaborazione per attuare il decreto che sanciva la scomunica, la perdita
della sede episcopale e l'esilio per tutti i vescovi che avessero rifiutato di
sottoscrivere la condanna di Pelagio e Celestio (Collectio Quesnelliana 16,
coll. 493-94; Agostino, ep. 201).
Fin dall'inizio del suo
pontificato, peraltro breve, B. dovette occuparsi di due questioni aperte dai
suoi predecessori, nelle Gallie e nell'Illirico. Nelle Gallie era rimasta
sospesa la vertenza tra la sede episcopale di Arles, a cui papa Zosimo aveva
concesso diritti metropolitani, e le sedi di Narbona e Vienne che rivendicavano
la loro autonomia. In un primo momento, il 13 giugno del 419, B. scrisse a
Patroclo di Arles e agli altri vescovi delle Gallie a proposito della questione
sollevata da Massimo di Valenza, un chierico che era considerato colpevole di
"crimina" e che era sempre riuscito a sottrarsi al giudizio (ep. 3,
in P.L., XX, coll. 756-58; Regesta Pontificum Romanorum, nr. 349): in quella
occasione decretò che prima del 1° novembre del 419 si convocasse un sinodo per
risolvere la vertenza, ma chiese anche che la decisione presa in quel consesso
fosse a lui riferita per ricevere la necessaria conferma dall'autorità papale
(cfr. ep. 3, 2). In questo caso, dunque, B. aveva affidato a Patroclo di Arles
l'incarico di risolvere una questione che di fatto concerneva piuttosto la
provincia di Vienne. Successivamente, però, il 9 febbraio del 422, la posizione
di B. fu diversa. Patroclo aveva consacrato per la chiesa di Lodève, situata
nella provincia Narbonense I, un vescovo di sua scelta e questo fatto suscitò
l'opposizione del clero e del popolo e le rimostranze di Ilario di Narbona,
metropolitano di tale provincia; B. diede ascolto a tale duplice protesta e
scrisse ad Ilario una lettera in cui, rilevando che il comportamento di
Patroclo si era svolto "contro le regole dei Padri" e richiamando i
canoni di Nicea, autorizzava Ilario a recarsi nella chiesa di Lodève per far
valere i suoi diritti: in tal modo B. annullava il privilegio concesso da Zosimo
alla sede di Arles e ristabiliva che il vescovo di Narbona avesse diritti di
metropolita alla pari del vescovo di Arles, ciascuno nella sua provincia (ep.
12, in P.L., XX, coll. 772-74; Regesta Pontificum Romanorum, nr. 362).
L'altra questione che
occupò a lungo B. fu quella del rapporto con l'Illirico e ciò a più riprese.
Già nell'estate del 419 B. scrisse a Rufo di Tessalonica a proposito della
contestata consacrazione di Perigene quale vescovo di Corinto: questi era stato
precedentemente eletto vescovo di Patrasso ma, non trovando accoglienza tra i
fedeli, era stato spostato a Corinto, suo luogo di origine (cfr. Socrate,
Historia ecclesiastica VII, 36). Ma anche qui venne contestato per la procedura
seguita, che si pretendeva irregolare in base ad un canone di un concilio
orientale, e allora i suoi sostenitori, dopo aver riunito un sinodo a Corinto,
si appellarono alla Sede romana. B. scrisse dunque a Rufo, a cui dice essere
affidata la sollecitudine "delle Chiese poste in Macedonia e in Acaia",
cioè delle provincie di Rufo e di Perigene, comunicandogli di consentire alla
richiesta formulata dai Corinzi che si erano appellati a lui (ep. 4, in P.L.,
XX, coll. 760-61; Collectio Thessalonicensis 7; Regesta Pontificum Romanorum,
nr. 350). In una successiva lettera del 19 (o 4: cfr. Ch. Pietri, II, p. 1111)
settembre (ep. 5, in P.L., XX, coll. 761-63; Collectio Thessalonicensis 27;
Regesta Pontificum Romanorum, nr. 351) B. comunicava però al vescovo di
Tessalonica di voler attendere una sua risposta epistolare prima di scrivere
personalmente a Perigene (ep. 5, 4; per i problemi suscitati da queste due
lettere cfr. P.L., XX, coll. 758-60 e P.L., Supplementum, I, coll. 1032-33, ma
anche Ch. Pietri, II, p. 1107 nn. 2, 4 e p. 1109 n. 3).
Ma la vicenda di Perigene
ebbe un seguito anche negli anni successivi. Infatti alcuni vescovi della
Tessaglia, scontenti della comune presa di posizione di Rufo e di B. a favore
di Perigene, si appellarono al vescovo di Costantinopoli, Attico, e, per mezzo
di lui, allo stesso imperatore d'Oriente Teodosio II. Questi, dal momento che
le provincie dell'Illirico orientale nel V secolo appartenevano
amministrativamente all'Impero d'Oriente, il 14 luglio del 421 emanò un
decreto, indirizzato al prefetto del pretorio dell'Illirico, in cui si
stabiliva che tutte le questioni che dovessero sorgere nelle Chiese di quella
regione fossero risolte solo dopo averne data comunicazione al vescovo della
città di Costantinopoli "che gode del privilegio dell'antica Roma"
(Codex Theodosianus XVI, 2, 45; cfr. ep. 9, nell'epistolario di B., in P.L.,
XX, col. 670). Ciò significava annullare l'azione dei pontefici precedenti
(Anastasio, Innocenzo, Zosimo), i quali avevano operato per la costituzione del
vicariato papale sulle Chiese dell'Illirico onde sottrarle alla ingerenza di
Costantinopoli, e soprattutto equivaleva a far dipendere la supremazia
ecclesiastica da quella d'ordine politico. B. espresse chiaramente la sua
opposizione all'editto imperiale. Egli chiese all'imperatore Onorio
d'intervenire presso Teodosio II onde ottenere che gli antichi diritti della
Sede romana sull'Illirico fossero ristabiliti; è quanto fece Onorio, il quale
scrisse a Teodosio II una lettera (cfr. ep. 10, nell'epistolario di B., in
P.L., XX, coll. 769-70; Collectio Thessalonicensis 15) che provocò una risposta
da parte del collega orientale: questi dichiarò di decretare che venisse
osservato quanto "recitano la prima disciplina apostolica e gli antichi
canoni" e di aver già inviato ai prefetti del pretorio dell'Illirico
disposizioni perché facessero custodire "l'ordine antico" (cfr. ep.
11, nell'epistolario di B., in P.L., XX, coll. 770-71; Collectio
Thessalonicensis 16), anche se il decreto del 14 luglio non venne formalmente
abrogato. Il cambiamento di posizione di Teodosio II è stato anche messo in
relazione con il mutamento della situazione politica: la morte improvvisa, il 2
settembre del 421, del patrizio Costanzo, le cui aspirazioni alla successione
imperiale avevano fino ad allora preoccupato l'imperatore d'Oriente, veniva ad
appianare le difficoltà di rapporto tra Oriente ed Occidente e quindi forse a
contribuire ad allentare la tensione tra le due corti.
Il papa trasse vantaggio
da questa nuova situazione per ristabilire in tutto il suo vigore il vicariato
di Tessalonica: inviò nell'Illirico un suo legato, Severo, "notarius"
della Sede apostolica, con tre lettere. Una era indirizzata a Rufo di
Tessalonica (ep. 13, in P.L., XX, coll. 774-77; Collectio Thessalonicensis 9;
Regesta Pontificum Romanorum, nr. 363) per sostenerlo nella lotta contro gli
avversari e rinsaldarne il legame con la Chiesa di Roma e con l'apostolo Pietro
(cfr. ep. 13, 1): nell'epistola B. affermava di aver mandato lettere
"d'ammonimento e correzione" in Tessaglia e al sinodo riunito per
discutere il caso di Perigene, sostenendo il principio che non potevano
verificarsi riunioni episcopali senza il consenso di Rufo e non poteva essere
ritrattato un giudizio papale e dichiarando poi solennemente che "mai
poteva essere di nuovo trattato quello che una volta era stato stabilito dalla
Sede apostolica" (ep. 13, 2). Inoltre B. comunicava a Rufo anche i
provvedimenti da prendere circa alcuni membri del clero. La lettera fu scritta
il 3 marzo (l'11 secondo i Regesta Pontificum Romanorum) del 422 e la medesima data
portano le altre due epistole indirizzate, rispettivamente, a tutti i vescovi
della Tessaglia e ancora a Rufo insieme agli altri vescovi dell'Illirico. La
lettera ai vescovi della Tessaglia (ep. 14, in P.L., XX, coll. 777-79;
Collectio Thessalonicensis 10; Regesta Pontificum Romanorum, nr. 365) contiene
l'energica affermazione dei privilegi della Sede apostolica che risalgono a
Pietro, facendo appello anche ai canoni del concilio di Nicea:
"l'istituzione della Chiesa universale fin dalla nascita si fonda sulla
dignità di san Pietro". B. ne faceva conseguire che Pietro - e quindi la
Chiesa romana - è per tutte le Chiese sparse per il mondo "come la testa
delle sue membra" e chiunque se ne distacca "viene bandito dalla fede
cristiana, non restando unito con essa" (ep. 14, 1). In questo scritto B.
affermava di aver saputo che alcuni vescovi avevano tentato di staccarsi dalla
comunione e dalla potestà della Sede apostolica cercando aiuto presso chi, di
fatto, non aveva ricevuto alcuna maggiore autorità dalla "decisione delle
regole ecclesiastiche" (ep. 14, 2) e con tali espressioni alludeva al
vescovo di Costantinopoli. Di conseguenza il papa invitava con fermezza i
vescovi della Tessaglia a riconoscere invece l'autorità di Rufo per quanto
concerneva le ordinazioni (cfr. ep. 14, 4). La lettera a Rufo e agli altri
vescovi dell'Illirico (ep. 15, in P.L., XX, coll. 779-84; Collectio
Thessalonicensis 8; Regesta Pontificum Romanorum, nr. 365) affrontava di nuovo
il caso di Perigene e trattava il problema della convocazione a Corinto di un
sinodo che esaminasse la situazione di un vescovo che la Sede apostolica aveva
già stabilito per gli abitanti di quella città, considerando volontà divina il
fatto che Perigene fosse divenuto vescovo nella città dove era cresciuto. B. dichiarava
di non aver agito sconsideratamente, ma di aver chiesto anche il parere di
Rufo. Nella lettera B. si ricollegava di nuovo all'autorità dell'apostolo
Pietro e faceva derivare dall'incarico a lui affidato dal Cristo, secondo
Matteo 16, 18-19, l'esigenza per il vescovo di Roma di manifestare la propria
sollecitudine nei confronti della Chiesa universale, e quindi anche nei
confronti delle Chiese orientali. Faceva anche riferimento ai canoni di Nicea
da cui si poteva dedurre l'"ordine" tra le sedi episcopali (cfr. ep.
15, 5) e ricordava come pure in passato le più grandi Chiese orientali, cioè
quelle di Alessandria e di Antiochia, avessero consultato, nelle questioni
importanti, quella romana e come così si fosse comportato anche l'imperatore
Teodosio I quando aveva inviato a Roma una ambasceria per ottenere il
riconoscimento di Nettario quale vescovo di Costantinopoli; ricordava inoltre
come in tempi più recenti, durante il pontificato di Innocenzo, molti vescovi
orientali in un momento di crisi nella comunione con la Sede apostolica si
fossero adoperati per ristabilire la pace (con allusione ai contrasti che
seguirono alla condanna del Crisostomo). Infine B. ripeteva ai destinatari di
non tornare più sulla questione di Perigene e incaricava Rufo, "al quale
abbiamo affidato tutto in nostra rappresentanza" (ep. 15, 8), di
risolvere, insieme con altri fratelli da lui stesso scelti, ogni successiva
controversia che potesse eventualmente sorgere in quelle regioni, con l'intesa
che avrebbe riferito al papa tutte le decisioni prese. Chiunque avesse
rifiutato l'autorità concessa a Rufo nell'ambito delle ordinazioni episcopali
si sarebbe visto bandito dalla "carità apostolica". In tal modo
veniva pienamente ristabilito il vicariato papale della sede di Tessalonica.
A B. viene anche
attribuita una lettera indirizzata a nove vescovi dell'Illirico, edita da P.
Coustant tra quelle di Celestino I (cfr. Celestino, ep. 3, coll. 427-29;
Regesta Pontificum Romanorum, nr. 366; Collectio Thessalonicensis 6; P.L.,
Supplementum, I, col. 1033; Clavis Patrum Latinorum, nr. 1648), in cui il papa
sosteneva la causa di Felice vescovo di Durazzo contro una fazione che lo aveva
accusato e ribadiva i privilegi di Rufo di Tessalonica su ordinazioni, riunioni
episcopali e ogni altra vertenza potesse sorgere nella provincia: Rufo, che
agiva come vicario papale, avrebbe riferito a lui ogni questione e chiunque
avesse ritenuto di rifiutare la sua autorità avrebbe dovuto essere considerato
separato "dalla riunione dei fratelli".
Secondo il Liber
pontificalis B. emanò alcune disposizioni di carattere liturgico: avrebbe
vietato alle donne di toccare o di lavare i paramenti sacri o di bruciare
l'incenso nella chiesa e inoltre precluso agli schiavi e ai curiali l'accesso
agli ordini clericali e ordinato tredici presbiteri, tre diaconi e trentasei
vescovi. La data della sua morte è fissata dal Martyrologium Hieronymianum al 4
settembre del 422, giorno in cui si celebra la sua memoria, mentre il Liber
pontificalis e il Martyrologium Romanum hanno la data del 25 ottobre: la prima
notizia risulta più attendibile. Fu sepolto nel cimitero di S. Felicita sulla
via Salaria "nova" presso il corpo di s. Felicita martire (Le Liber
pontificalis, p. 227), ma l'itinerario Notitia Ecclesiarum, descrivendo quel
complesso, specifica meglio: "ibi illa pausat in ecclesia sursum et
Bonifacius papa et martir in altero loco, et filii eius sub terra deorsum"
(Codice topografico della città di Roma, II, p. 75). Nella biografia di Adriano
I si menzionano espressamente al plurale le "ecclesiae sancti Silvani
martyris et sancti Bonifatii" (Le Liber pontificalis, p. 509 n. 108).
Evidentemente si tratta di tre edifici distinti: la basilichetta sotterranea
dedicata al martire Silano, rinvenuta dal de Rossi, la basilica di S. Felicita
nel sopratterra nei cui pressi fu edificato il mausoleo sepolcrale di
Bonifacio. Dei due ultimi edifici non sono state rinvenute tracce monumentali.
fonti e bibliografia
Bonifacio, Epistulae, in
P.L., XX, coll. 745-92; Innocenzo, Epistula 23, ibid., coll. 546-47; Celestino,
Epistula 3, ibid., L, coll. 427-29; Prospero di Aquitania, Contra
Collatorem, ibid., LI, coll. 213-76; Collectio Quesnelliana, Epistula 16,
ibid., LVI, coll. 493-94; P.L., Supplementum, I, coll. 1032-34; Socrate,
Historia ecclesiastica VII, 36, in P.G., LXVII, col. 820; Acta Sanctorum [...],
Octobris, XI, Bruxellis 1864, pp. 605-16; Regesta Pontificum Romanorum, a cura
di Ph. Jaffé-G. Wattenbach-S. Loewenfeld-F. Kaltenbrunner-P. Ewald, I, Lipsiae
1885, pp. 52-4; Le Liber pontificalis, a cura di L. Duchesne, I, Paris 1886,
pp. LXII, 86-9, 227-29; Collectio Avellana, Epistulae 14-37, a cura di O.
Guenther, Pragae-Vindobonae-Lipsiae 1898 (Corpus Scriptorum Ecclesiasticorum
Latinorum, 35, 1), pp. 59-84; Agostino, Epistulae 201, 209, a cura di A.
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cripta storica nel cimitero di Massimo ad sanctam Felicitatem sulla via Salaria
Nuova, "Bullettino di Archeologia Cristiana", 3, 1884-85, pp. 149-84
(a proposito dell'oratorio fatto costruire da B. e della sua sepoltura); Codice
topografico della città di Roma, a cura di R. Valentini-G. Zucchetti, II, Roma
1942 (Fonti per la Storia d'Italia, 88); J.C. Picard, Étude sur
l'emplacement des tombes des papes du IIIe au Xe siècle, "Mélanges de
l'École Française de Rome" 81, 1969, p. 741 (a proposito della sepoltura
di B.); Inscriptiones Christianae urbis Romae. Nova series, VIII, a cura di
G.B. de Rossi-A. Ferrua, In Civitate Vaticana 1983, nr. 23394; Lexicon
Topographicum Urbis Romae, I, Roma 1993, s.v. Basilica Iulii, Iuliae, pp.
179-80; s.v. Basilica Iulii iuxta forum Traiani, pp. 180-81; s.v. Basilica
Theodorae, p. 188; A. Cerrito,
Sull'oratorio di S.
Felicita presso le terme di Traiano a Roma, in Domum tuam dilexi. Miscellanea
in onore di A. Nestori, Città del Vaticano 1998, pp. 180-82.
A Dictionary of Christian
Biography, I, London 1877, s.v., pp. 327-28; G. Bardy, Boniface Ier, in
D.H.G.E., IX, coll. 895-97; F. Caraffa, Bonifacio I, in B.S., III, coll.
328-30; Augustinus-Lexikon, I, Basel 1986-94, s.v., coll. 655-58; Lexikon für
Theologie und Kirche, II, Freiburg 1994³, s.v., col. 578; Dizionario storico
del Papato, a cura di Ph. Levillain, I, Milano 1996, s.v., pp. 195-97; J.N.D.
Kelly, Vite dei Papi, Casale Monferrato 1997², s.v., pp. 76-8.
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