Relief de l'Arche des martyrs (1482), chaire de la cathédrale de Crémone, Italie.
di Giovanni Antonio Amadeo e Giovanni Antonio Piatti, Duomo di Cremona, Pulpiti ottocenteschi, rilievi provenienti dall'Arca del martiri persiani,1482
Saints Marius, Marthe,
Audifax et Abachum
Martyrs à
Rome (+ 270)
Saint Marius et ses deux fils, saint Audifax, saint Abacuc et son épouse sainte Marthe: une famille qui appartenait à la noblesse perse et se trouvait à Rome pour vénérer le tombeau des saints apôtres Pierre et Paul. Ils aidaient la communauté chrétienne à donner une sépulture digne aux martyrs, quand ils furent reconnus comme chrétiens. Les trois hommes furent décapités et sainte Marthe périt noyée. Leur culte est resté inscrit dans le récent martyrologe romain.
Sur la voie Cornélienne au treizième mille de Rome, au cimetière "Aux
Nymphes", les saints martyrs Marius, Marthe, Audifax et Abacum.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/461/Saints-Marius--Marthe--Audifax-et-Abachum.html
Saints Marius, Marthe,
Audifax et Abachus
Saint Marius et sainte
Marthe, son épouse, étaient de nobles persans qui vinrent avec leurs deux fils
saint Audifax et saint Abachus à Rome, sous l’empereur Claude II, pour y rendre
leurs hommages à Dieu.
Ils y visitèrent des
Chrétiens mis en prison pour leur Foi : « Vous avez eu compassion des prisonniers
», dit l’Épître. Ils se dévouèrent aussi de mille façons au service de la
religion et eurent bientôt eux-mêmes à soutenir le grand combat de souffrances,
car « on les livra aux tortures et on les fit mourir ».
« Sans craindre ceux qui
les persécutaient », ils subirent tous ces supplices avec des paroles d’actions
de grâces sur les lèvres, car ils y voyaient, comme « le passereau délivré des
filets des chasseurs qui s’échappe vers le ciel », le moyen d’aller jouir à
tout jamais de Dieu dans la joie.
Ils furent martyrisés
l’an 270.
Demandons à Jésus-Christ
« qui Se montra si admirable dans ces Martyrs » de manifester aussi dans nos
âmes les effets de Sa puissance divine afin que, « jouissant de la paix en
cette vie, nous recevions en l’autre la récompense éternelle ».
Saints Marius, Marthe,
Audifax et Abachus, martyrs
Leçon des Matines avant
1960
Troisième leçon. Marius,
né en Perse d’une famille noble, vint à Rome sous l’empire de Claude, avec
Marthe, sa femme, qui était d’une noblesse égale à la sienne, et leurs deux
enfants, Audifax et Abachus : leur but était d’y vénérer les tombeaux des
Martyrs. Arrivés dans cette ville, ils consolaient les Chrétiens qui étaient
dans les chaînes, les assistaient de leurs biens et les servaient, et ils
ensevelissaient les corps des Saints. C’est pourquoi ils furent tous quatre
arrêtés ; et comme ni les menaces des impies ni la terreur ne pouvaient les
ébranler et les décider à sacrifier aux dieux, on les frappa d’abord à coups de
bâtons, on les tira avec des cordes, on les brûla ensuite avec des lames
ardentes, et on les déchira avec des ongles de fer. Enfin on leur coupa les
mains, et après les leur avoir attachées au cou, on les conduisit à travers les
rues, et on les martyrisa sur la voie Cornélia à treize milles de Rome, en un
lieu qui s’appelait Nymphe. Marthe, qui avait exhorté avec véhémence son mari
et ses fils à souffrir courageusement les supplices pour la foi de
Jésus-Christ, mourut la première, et ensuite les autres eurent la tête tranchée
dans la même sablière. On jeta leurs corps au feu ; mais Félicité, noble
matrone romaine, les en fit retirer à demi brûlés, et les fit enterrer dans sa
propriété.
Bhx Cardinal
Schuster, Liber Sacramentorum
Station dans le cimetière
« ad Nymphas », sur la voie Cornelia.
De groupe de martyrs
persans, le mari, la femme et leurs deux fils, qui reposent maintenant en
partie dans la diaconie de Saint-Adrien, et en partie dans le titre de
Sainte-Praxède, appartient originairement au douzième mille de la voie
Cornelia, ad nymphas Catabassi. Leurs Actes semblent avoir subi de graves
interpolations et leur fête, ignorée des anciens sacramentaires romains, se
trouve pour la première fois dans un calendrier Vatican du XIIe siècle. Il faut
probablement chercher la raison de ce silence dans le fait que, avant Paschal
Ier, ces martyrs, ensevelis dans une propriété très éloignée de Rome, n’étaient
pas considérés comme romains, en sorte que la Ville n’avait aucune raison de
célébrer leur natale. Il est fort vraisemblable que la première insertion de
cette solennité dans le calendrier romain aura eu pour cause la translation de
leurs corps à Saint e-Praxède.
La messe a une saveur
d’antiquité et révèle une période d’excellent goût liturgique.
L’antienne d’introït est
tirée du psaume 67 et annonce le refrigerium ou banquet céleste que Dieu
prépare à ses martyrs, c’est-à-dire à ceux qui, pour son amour, ont supporté en
ce monde la faim et la soif de justice, et ont été opprimés en haine du nom du
Christ : « Les justes s’assoient au banquet et jubilent en présence de Dieu, et
gaiement ils se réjouiront. » PS. 67 : « Que Dieu se lève, et que soient
dispersés ses ennemis ; et que fuient devant lui ceux qui le haïssent, y.
Gloire, etc. »
Dans les collectes
suivantes, comme en beaucoup d’autres antiques oraisons, à la différence du
goût plus moderne qui préfère résumer en quelques mots, dans la collecte, toute
la biographie d’un saint, les martyrs de ce jour ne sont pas même nommés ; la
raison en est que les anciens, sans s’arrêter par trop aux détails, aimaient
les grandes synthèses théologiques, ne séparant jamais l’individu de la société
entière des saints et de Jésus-Christ, source première et centre de toute
sainteté. Prière. « Écoutez, Seigneur, les prières de votre peuple, qui y
ajoute le patronage de vos saints, afin que vous nous accordiez de goûter la
paix de la vie présente et d’obtenir aussi la grâce de la vie éternelle. Par
notre Seigneur, etc. »
Dans la péricope de la
lettre aux Hébreux (X, 32-38) qu’on lit en ce jour, l’Apôtre trace un tableau
très triste de ce que devait être la profession de la foi chrétienne à l’ère
des martyrs. En plus des luttes intérieures contre les passions, les fidèles
avaient dû souffrir d’être dépouillés de leurs biens, d’être mis dans les
chaînes et de devenir le jouet des juifs et des païens. Mais la foi anime leurs
cœurs ; aussi les martyrs meurent-ils dans l’attente tranquille de Celui qui,
prochainement, viendra rétablir son règne qui n’aura jamais de fin. En effet,
les tribulations du siècle présent, comparées à l’éternité bienheureuse, sont
comme un instant rapide, modicum aliquantulum, durant lequel le juste vit de
foi, d’espérance et d’amour.
Le répons-graduel est
tiré du cantique de la Sagesse (III, 1-3) : « La vie des justes est dans la
main de Dieu, et le tourment de la mort ne les touche pas. Il sembla aux yeux
des insensés qu’ils avaient exhalé leur âme parmi les tourments, et, avec la
vie, perdu tout autre bien ; au contraire, les justes jouissaient dans leur
cœur d’une paix profonde, parce que, grâce à l’espérance, ils possédaient déjà
les prémices de l’immortalité. »
Le verset alléluiatique
est tiré du psaume 67 comme l’introït. Dieu est admirable dans son sanctuaire,
où il a érigé le trône de sa miséricorde, et où il a déjà associé ses saints à
ce jugement qu’ils feront du monde au jour de la parousie. Pour l’instant, ce
jugement n’est que miséricordieux, et les saints l’exercent largement,
demandant toutes sortes de grâces en faveur de ceux qui les prient.
Comme cette fête peut
tomber après la Septuagésime, époque où l’on ne chante plus le verset
alléluiatique, le Missel désigne pour ce cas le chant de l’in directum [1] qui
le remplace. C’est le psaume 125 : « Ceux qui sèment dans les larmes
récolteront dans la joie. Ceux qui allaient et venaient en pleurant et
répandaient la semence, retourneront et s’en iront joyeux, chargés de leurs
gerbes. »
La lecture de l’Évangile
(MATTH., XXIV, 3-13) est commune à d’autres fêtes de martyrs. Dans les bornes
d’une seule perspective prophétique, s’y compénètrent tant les signes
avant-coureurs de la catastrophe finale du monde que ceux qui précèdent la
ruine de Jérusalem, type de la société humaine sanguinaire et impénitente.
Comme le carnage des habitants de la capitale juive avait été précédé par le
déicide, la conflagration finale de l’univers sera l’épilogue d’une longue
série de persécutions et de massacres de martyrs, que le monde immolera à sa
propre haine contre le Seigneur et contre son Christ.
L’offertoire suivant,
tiré du psaume 123, est, avec sa mélodie grégorienne, l’un des chefs-d’œuvre
les plus inspirés de l’antiphonaire de saint Grégoire. Dans l’usage de l’Église,
il convient particulièrement aux Martyrs qui versèrent leur sang dans la fleur
de la jeunesse, comme c’est le cas pour Audifax et Abachum.
Offertoire : « Notre âme
est comme un passereau échappé au filet du chasseur. Le filet s’est brisé et
nous nous sommes trouvés libres. »
Le piège qui nous est
tendu par le diable se cache, comme dans l’herbe fleurie, au milieu des joies
de la vie et dans les aises des biens de ce monde. La vanité revêt la gamme
multicolore de la réalité et nous trompe. Dieu toutefois tranche ce piège pour
ses martyrs, et le petit oiseau s’envole, libre, vers le ciel.
La secrète présente un
caractère général : « Regardez, Seigneur, les prières et l’oblation de vos
fidèles, afin qu’elles vous soient agréables en la solennité de vos saints et
nous méritent l’aide de votre grâce. ». Aux prières s’unit ici la mention des
oblations des fidèles, parce que, autrefois, le peuple n’était pas simplement
spectateur muet de l’Action sacrée, mais, pour y participer d’une façon active,
il présentait lui-même au prêtre le pain et le vin devant servir au Sacrifice.
L’antienne pour la
distribution des saints Dons au peuple est tirée de l’Évangile selon saint Luc
(XII, 4) : « Je vous dis, mes amis, ne craignez pas celui qui vous persécute. »
— Ici Jésus, pour nous animer à souffrir, fait trois choses. D’abord il se
propose à notre amour, en nous appelant ses amis ; puis il nous promet que nous
aurons part à ses souffrances, puisque le monde nous traitera comme il l’a
traité Lui-même ; enfin il nous recommande de ne pas craindre, et pour arriver
plus efficacement à arracher cette crainte de notre cœur, il nous met sous les
yeux le terrible châtiment que Dieu réserve dans l’éternité aux apostats. Il
nous exhorte à craindre, non pas les hommes, mais la justice divine.
Après la communion, on
récite cette belle prière : « Apaisé par l’intercession de vos saints,
accordez-nous, Seigneur, que ce que maintenant, à l’ombre du mystère, nous
célébrons dans le temps, nous puissions l’obtenir pleinement dans l’éternité bienheureuse.
»
Le vœu exprimé
aujourd’hui dans la prière après la communion est vraiment sublime. Que
signifie en effet l’Eucharistie célébrée sous les voiles du sacrement, avec les
azymes de la fuite, au milieu des douleurs et des luttes de la vie présente,
sinon notre participation au Sacrifice et à la Passion de Jésus ? Mais la grâce
du sacrement scelle notre intime union avec le Rédempteur ; aussi ce même
Esprit qui aujourd’hui nous consacre victimes avec Jésus ranimera un jour par
sa vie divine nos membres mortifiés et leur donnera part à la gloire de la
résurrection.
1] Trait.
Dom Pius Parsch, le Guide
dans l’année liturgique
Saint Marius et ses
compagnons. — Jour de mort : 19 janvier vers 270. — Tombeau : à Rome, dans la
diaconie de saint Adrien et l’église du titre de sainte Praxède. Leur vie :
Marius, Perse de noble extraction, vint avec sa femme Marthe, qui était
également de noble race, et ses deux fils Audifax et Abachum, à Rome, sous le
règne de l’empereur Claude (268-270) pour y vénérer les tombeaux des martyrs.
Ils visitèrent les chrétiens prisonniers, les aidèrent de leurs conseils et de
leurs services, partagèrent leurs biens avec eux et ensevelirent les corps des
saints. Ils furent bientôt arrêtés, à leur tour, et comme ni les menaces ni la
terreur ne pouvaient les déterminer à sacrifier aux idoles, ils furent
cruellement fouettés. Marthe souffrit la première le martyre, après avoir
vivement exhorté son mari et ses enfants à souffrir courageusement tous les
tourments pour la cause de la foi. Après elle, les autres furent décapités, au
même endroit, et leurs cadavres furent jetés dans le feu. Félicité, une dame
romaine, les fit retirer, à demi brûlés, des flammes, et les ensevelit dans sa
propriété. Pratique : Nous célébrons aujourd’hui une famille de martyrs. Une
famille de quatre membres, morts le même jour pour le Christ, quel admirable
spectacle ! Quelle leçon nous donnent-ils ! Nous avons besoin non seulement de
chrétiens à la foi forte, mais encore de familles courageuses dans la foi, de
familles qui ne forment qu’un cœur par l’amour et le dévouement pour le Christ.
La messe (Justi
epulentur). — Bien que les nombreux grands saints du moyen âge et des temps
modernes soient plus connus et plus près de nous par le temps, nous devons cependant
être remplis du plus grand respect, quand nous célébrons la fête des anciens
martyrs. Quelle force dans la foi, quel courage dans les souffrances, quel
amour pour le Christ se manifestent dans leur mort héroïque, qui les rend si
semblables à Notre-Seigneur ! Ils sont la semence d’où est sortie la riche
moisson des peuples, d’où nous sommes sortis nous-mêmes. Avec quelle ferveur se
célèbre le Saint-Sacrifice, un jour de fête de martyr ! L’Église nous
transporte au tombeau du martyr, sur lequel nous célébrons les saints mystères.
Les martyrs renouvellent là le sacrifice de leur vie et l’unissent au Sacrifice
rédempteur du Christ. Nous recevons une part de leur foi courageuse et nous
sommes associés à leur gloire. Le martyre est une continuation et un renouvellement
de la mort du Christ dans son corps mystique.
Le missel est riche en
formulaires pour les martyrs (en dehors des trois du commun, il y en a encore
un certain nombre de propres). Ces formulaires sont très anciens et tout
pénétrés de l’enthousiasme de la primitive Église. On y respire, pour ainsi
dire, l’air des Catacombes. La messe d’aujourd’hui est composée, pour la
majeure partie, de textes du commun. L’Introït nous transporte immédiatement au
céleste banquet de noces où les justes (ce sont ici les martyrs) se réjouissent
dans la contemplation divine.
L’Épître est un morceau
d’une rare beauté : c’est l’Église qui nous montre les portraits de nos
glorieux ancêtres (la famille de Dieu) et nous exhorte à nous montrer dignes
d’eux. Nous appartenons à la famille des martyrs, nous devons donc, au moins,
avoir la patience et la confiance, si nous n’avons pas, comme eux, à donner
notre vie. Enfin, nous entendons le grand thème de l’ancienne Église, le retour
du Seigneur. Encore un peu de temps et il viendra celui qui doit venir.
Le verset de l’Alléluia
est aussi un morceau très ancien : « Dieu est admirable dans ses saints. »
C’est là en effet le motif qui détermine l’Église à nous faire célébrer,
presque chaque jour, les saints, afin que nous admirions en eux la grandeur de
Dieu.
A l’Évangile, nous sommes
sur le mont des Oliviers, aux pieds de Notre-Seigneur qui nous donne les signes
de son avènement, les douleurs messianiques ; de ce nombre sont les souffrances
des martyrs : « Ensuite, ils vous tueront et tous les peuples vous haïront à
cause de mon nom. » C’est ce qui est arrivé aux martyrs que nous fêtons. Dans
la messe d’aujourd’hui nous assistons par avance au retour du Christ, dans la
splendeur des saints. La communion nous donne aujourd’hui la force pour de
nouveaux combats. Le Christ lie amitié avec nous et nous encourage à souffrir.
La messe d’aujourd’hui a été comme une heure du Thabor. Nous avons vu le Christ
à son retour, dans la splendeur des martyrs. Nous descendons maintenant la
montagne de la Transfiguration, pour reprendre le chemin de Croix de la vie.
SOURCE : http://www.introibo.fr/19-01-Sts-Marius-Marthe-Audifax-et#nh1
Corrado Giaquinto (Molfetta , 1703 - Naples
, 1765 ). Martyre des Saints Marthe, Marius, Abacus et Audifax, huile
sur toile, 121 x 170, Ajaccio, Musée Fesch
Ce
tableau retrace le martyre de Marthe de Perse. Elle a été suppliciée à Rome en
270 avec son époux, Marius le Persan, et ses deux enfants, Habacuc et Audifax.
Marius fut suspendu et eut les mains tranchées, et Marthe fut plongée la tête
en bas dans un puits. Giaquinto réinvente le martyre de sainte Marthe. Le
bourreau tient Marthe fermement par les cheveux et s’apprête à lui trancher la
tête. Cela ne correspond pas à l’iconographie traditionnelle de ce martyre.
Cette modification permet à Giaquinto de rendre la scène encore plus
dramatique. Il divise le tableau par une diagonale qui sépare la scène du
martyre du groupe représentant la famille éplorée. Le corps de Marthe,
représenté dans une torsion assez violente causée par le geste du bourreau, est
très éclairé. De même, la lumière met en évidence le mari et les enfants de la
suppliciée, qui s’efforcent de ne pas regarder l’atroce spectacle, bien qu’un
homme à l’arrière tend le bras pour le leur indiquer. Ce geste permet aux deux
scènes d’être reliées entre elles. Le personnage assis au premier plan à gauche
penché vers l’arrière, accentue la perspective et la profondeur du tableau
comme on a pu le voir dans les compositions de Baciccio,
Also
known as
Marius
16 January (Jerusalem
martyrology)
Profile
Born to the nobility.
Husband of Saint Martha, father of Saint Audifax and Saint Abachum. Convert who
gave his fortune to the poor. Martyred with
his whole family in the persecutions of Aurelian.
Born
beheaded in 270 at
Saint Ninfa 13 miles from Rome, Italy
relics discovered
in Rome in 1590
Additional
Information
An
Old English Martyrology, by George Herzfeld
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Roman
Martyrology, 1914 edition
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
images
fonti
in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
websites
in nederlandse
spletne
strani v slovenšcini
MLA
Citation
“Saint Maris of
Persia“. CatholicSaints.Info. 15 May 2024. Web. 19 April 2025.
<https://catholicsaints.info/saint-maris-of-persia/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-maris-of-persia/
16 January (Jerusalem
martyrology)
Profile
Born to the
nobility. Wife of Saint Maris, mother of Saint Audifax and Saint Abachum. Convert. Martyred with
her whole family in the persecutions of Aurelian.
Born
drowned in 270 at
Saint Ninfa 13 miles from Rome, Italy
relics discovered
in Rome in 1590
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Roman
Martyrology, 1914 edition
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
images
fonti
in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
websites
in nederlandse
spletne
strani v slovenšcini
MLA
Citation
“Saint Martha of
Persia“. CatholicSaints.Info. 22 September 2021. Web. 19 April 2025.
<https://catholicsaints.info/saint-martha-of-persia/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-martha-of-persia/
16
January (Jerusalem martyrology)
Profile
Born to the nobility. Son
of Saint Maris and Saint Martha,
brother of Saint Abachum. Convert. Martyred with
his whole family in the persecutions of Aurelian as
they made a pilgrimage to
the tombs of the Apostles.
Born
beheaded in 270 at
Saint Ninfa, 13 miles from Rome
relics discovered
in Rome in 1590
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Roman
Martyrology, 1914 edition
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
images
fonti
in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
websites
in nederlandse
MLA
Citation
“Saint Audifax of
Persia“. CatholicSaints.Info. 22 September 2021. Web. 19 April 2025.
<https://catholicsaints.info/saint-audifax-of-persia/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-audifax-of-persia/
Also
known as
Abacum
16 January (Jerusalem martyrology)
Profile
Born to the nobility. Son
of Saint Maris and Saint Martha,
brother of Saint Audifax. Convert. Martyred with
his whole family in the persecutions of Aurelian.
Born
in Persia
beheaded in 270 at
Saint Ninfa, 13 miles from Rome, Italy
relics discovered
in Rome in 1590
some relics enshrined in
Prüm, Germany
some relics enshrined in
Seligenstadt, Germany
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Roman
Martyrology, 1914 edition
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
A Biographical Dictionary
of the Saints, by Father Frederick
George Holweck
Liturgical
Dictionary, by Brother Alexius Hoffmann, O.S.B.
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
images
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auf deutsch
Vollständiges
Heiligen-Lexikon
fonti
in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
websites
in nederlandse
MLA
Citation
“Saint Abachum of
Persia“. CatholicSaints.Info. 23 April 2024. Web. 19 April 2025.
<https://catholicsaints.info/saint-abachum/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-abachum/
St
Marius and Martha with the Madonna and child and Saints
Book
of Saints – Marius (Maris), Martha, Abachum and Audifax
Article
(Saints) Martyrs (January
19) (3rd
century) A Persian nobleman who with his wife, Martha, and their two sons,
Audifax and Abachum, had journeyed to Rome to visit and venerate the tombs of
the Apostles. Claudius II was at the time persecuting the Christians, and the
zealous Persians set themselves forthwith to the dangerous work of ministering
to the Faithful in prison and of recovering and burying their bodies after
martyrdom. They were soon themselves arrested, tried and condemned to death.
The father and his sons were beheaded, but Saint Martha was thrown into a deep
well (A.D. 270). Their relics are enshrined in the church of Saint Hadrian,
close to the Roman Forum.
MLA
Citation
Monks of Ramsgate.
“Marius (Maris), Martha, Abachum and Audifax”. Book
of Saints, 1921. CatholicSaints.Info.
24 November 2014. Web. 19 April 2025.
<https://catholicsaints.info/book-of-saints-marius-maris-martha-abachum-and-audifax/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-marius-maris-martha-abachum-and-audifax/
An
Old English Martyrology – January 20 – Saint Marius with wife and sons
Article
On the same day is the
holy man and wife’s festival who came to Rome from the country of Persia and
who suffered there a noble martyrdom for Christ, and their two sons with them.
The man’s name was Marius, the wife’s name was Martha, and the names of the
sons were Audifax and Abbacuc.
MLA
Citation
George Herzfeld. “January
20 – Saint Marius with wife and sons”. An Old
English Martyrology, 1900. CatholicSaints.Info.
15 May 2024. Web. 19 April 2025.
<https://catholicsaints.info/an-old-english-martyrology-january-20-saint-marius-with-wife-and-sons/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/an-old-english-martyrology-january-20-saint-marius-with-wife-and-sons/
Sts. Maris, Martha,
Audifax, and Abachum
All martyred at Rome in 270. Maris
and his wife Martha, who belonged to the Persian nobility,
came to Rome with
their children in the reign of Emperor Claudius II. As zealous Christians, they
sympathized with and succoured the persecuted faithful, and buried the bodies
of the slain. This exposed them to the imperial vengeance; they were seized and
delivered to the judge Muscianus, who, unable to persuade them to abjure their faith, condemned them to
various tortures. At last, when no suffering could subdue their courage, Maris and his
sons were beheaded at a place called Nymphæ Catabassi, thirteen miles
from Rome, and
their bodies burnt. Martha was cast into a well. A Roman lady named Felicitas,
having succeeded in securing the half-consumed remains of the father and Sons
and also the mother's body from the well, had the sacred relics secretly interred in a catacomb, on the
thirteenth before the Kalends of January (20 January). The commemoration of
these four martyrs,
however, has been appointed for 19 January, doubtless so as to leave the
twentieth for the feast of St. Sebastian.
Sources
Acta SS. (1643), II
Jan., 214-6; BARONIUS, Annales (1589), 270, 2-9, 12-16; BOSCO, Una
famiglia di martiri ossia vita dei SS. Mario, Marta, Audiface ed Abaco (Turin,
1892); MOMBRITIUS, Sanctuarium (1479), II, cxxxi-iii; SURIUS, De
vitis sanctorum (Venice, 1581), I, 309-10; TILLEMONT, Mém, pour
servir à l'hist. ecclés. (1696), IV, 675-7.
Clugnet,
Léon. "Sts. Maris, Martha, Audifax, and Abachum." The
Catholic Encyclopedia. Vol. 9. New York: Robert Appleton
Company, 1910. <http://www.newadvent.org/cathen/09671b.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Douglas J. Potter. Dedicated to
the Immaculate Heart of the Blessed Virgin Mary.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. October 1, 1910. Remy Lafort,
Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2023 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : https://www.newadvent.org/cathen/09671b.htm
Marius (Maris), Martha, Abachum & Audifax MM (RM)
Died c. 270. A rich Persian family--husband, wife, and two children--who were
converted to the faith and distributed their possessions to the poor. They
decided to visit Rome to venerate the tombs of the martyrs even though the
Emperor Claudius was persecuting Christians. Claudius ordered his legions to
gather Christians in the amphitheater, where they were killed and their bodies
burned. The Persian family gathered together the ashes and buried them. For
this, the governor Marcian apprehended and tortured the whole family before
putting them to death. The three men were beheaded and Martha was drowned 13
miles from Rome at a place now called Santa Ninfa (Nympha). Reverent Christians
honored the bodies of these martyrs with respect: They were buried on the Via
Cornelia. Thirteen centuries later (1590) their bones were discovered and now
lie honored in churches as far apart as Rome, Cremona, and Seligenstaedt in
Germany (Attwater, Attwater2, Benedictines, Bentley, Coulson, Encyclopedia,
Husenbeth).
In art this group
generally is represented as a Persian noble family visiting prisoners.
Sometimes they may be shown (1) burying Christian martyrs in Rome or (2) being
executed with an axe (Roeder).
SOURCE : https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-marius-maris-martha-abachum-and-audifax/
St. Maris, St. Martha, St. Audifax,
and St. Abachum, Martyrs
Abridged from their acts, concerning
which see Bollandus, who allows them, Tillem. T. 4. p. 673; and Chatelain,
notes, p. 339.
A.D. 270.
MARIS, a nobleman of Persia,
with his wife Martha, and two sons, Audifax and Abachum, being converted to the
faith, distributed his fortune among the poor, as the primitive Christians did
at Jerusalem, and came to Rome to visit the tombs of the apostles. The emperor
Aurelian then persecuted the church, and by his order a great number of
Christians were shut up in the amphitheatre, and shot to death with arrows, and
their bodies burnt. Our saints gathered and buried their ashes with respect;
for which they were apprehended, and after many torments under the governor
Marcianus, Maris and his two sons were beheaded; and Martha drowned, thirteen
miles from Rome, at a place now called Santa Ninfa. 1 Their
relics were found at Rome in 1590. They are mentioned with distinction in all
the western Martyrologies from the sacramentary of St. Gregory. Their relics
are kept principally at Rome; part in the church of St. Adrian, part in that of
St. Charles, and in that of St. John Calybite. Eginhart, son-in-law and
secretary of Charlemagne, deposited a portion of these relics which had been
sent him from Rome in the abbey of Selghenstadt, of which he was the founder,
in the diocess of Mentz.
The martyrs and confessors triumphed
over the devil by prayer; by this, poor and weak as they were, they were
rendered invincible; by engaging Omnipotence itself to be their comfort,
strength, and protection. If the art of praying well be the art of living well,
according to the received maxim of the fathers and masters of a spiritual life, 2 nothing
is certainly of greater importance, than for us to learn this heavenly art of
conversing with God in the manner we ought. We admire the wonderful effects
which this exercise produced in the saints, who by it were disengaged from
earthly ties, and made spiritual and heavenly; perfect angels on earth: but we
experience nothing of this in ourselves. Prayer was in them the channel of all
graces, the means of attaining all virtues, and all the treasures of heaven. In
us it is fruitless: the reason is plain; for the promises of Christ cannot
fail: “we ask, and receive not, because we ask amiss.”
Note 1. Ninfa, or Nympha, in the corrupted
ages of the Latin tongue, signifies water. In this place are several pools
called by the Italians from these martyrs, Sancta Ninfa. See Chatelain, p. 340,
and Du Cange. [back]
Note
2. Vere novit rectè vivere, qui rectè novit
orare. Inter. Serm. S. Augustini, Sermon 55, in Appendix, ed. Ben. t. 5. p.
101. [back]
Rev. Alban Butler
(1711–73). Volume I: January. The Lives of the Saints. 1866.
Mario, of Persian
origins, visited Rome with his wife Martha and children Audifax
and Abachum to pay homage to the tombs of Christian martyrs. It was a very
common pilgrimage for new Christians in the 3rd century. They reached Rome
around 268 during the rule of Claudius II, at a time when there were almost no
persecutions at all, though the period of tolerance towards Christians had
almost reached its end. In fact, the worst persecution was carried out during
the rule of Diocletian. Marius’ family was close to the priest Giovanni, and
one day they buried a group of 260 martyrs who had been beheaded and abandoned
in the countryside. This pious gesture did not go unnoticed. They were arrested
and taken to Court, where the prefect and the governor questioned them, forcing
them to abjure their faith and make sacrifice to the pagan gods. They refused
and were thus sentenced to death by Roman Law. The four bodies were collected
by the pious Christian woman Felicity, and buried in her land called “buxus”,
today Boccea. A Church was later built at the site of martyrdom. Its ruins can
still be seen today, and it was the target of pilgrimages throughout the middle
ages. Their relics had a tortuous story. In fact, today they are cherished in
various places, in the monastery of Seligenstadt and in the Roman churches of
San Adriano and Santa Prassede. Mario is one of the most common names in Italy,
it ranks fourth in the national list, and is also found in several variants.
Conversely to the common belief that Mario is the masculine form of Maria, it
actually originates from the Roman Marius. Christian Martyrology celebrates him
on 19 January. The statue on Spire G20 was made in the mid-1900s. However,
there is no information about either the sculptor or further events of the
statue at the Duomo’s marble workers’ site over the years.
SOURCE : https://www.duomomilano.it/en/spire/st-marius/
Saints of the Day – 19
January – St Marius and Family, Martha, Audifax, Abacjum (Died c
270) Martyrs
Posted on January
19, 2023
Saints of the Day – 19
January – St Marius and Family of Perisa – Martha, Audifax, Abacjum (Died c
270) Martyrs, Husband, Wife and 2 Sons – in the time of Emperor Claudius. Born
in Persia and died on the Nymphae Catabassi Way in Rome in c 270. Patronage –
Caselette, Italy. Also known as – Maris, Mario.
The Roman Martyrology
today states: “At Rome, on the Cornelian road, the holy Martyrs, Marius and his
wife Martha, with their sons, Audifax and Abachum, noble Persians, who came to
Rome, through devotion, in the time of the Emperor Claudius. After they had
been beaten with rods, tortured on the rack and with fire, lacerated with iron
hooks and had endured the cutting off their hands, Martha was put to death in
the place called Nympha. The others, were beheaded and cast into the flames.”
Marius, a Persian
nobleman, his wife Martha and his sons Audifax and Abachum, came to believe in
Christ and became Christians. In imitation of the early Christians of
Jerusalem, they gladly gave away their fortune to the poor.
Then the family travelled
to Rome to venerate the tombs of the Apostles and lend their aid to the
persecuted Christians. Among other things, they gathered the ashes of the
Martyrs and buried them with respect.
The family’s assistance
to Christians exposed them to persecution. They were seized and delivered to
the judge Muscianus or Marcianus, who, unable to persuade them to deny their
faith, condemned them to various tortures. Despite the torture, the Saints
refused to deny Christ.
Marius and his two sons
were thus beheaded on the Via Cornelia and their bodies were burnt. Martha,
meanwhile, was killed at a place called in Nymphae Catabassi (later called
Santa Ninfa), thirteen miles from Rome. Tradition states that Martha was cast
into a well.
According to tradition, a
Roman lady named Felicitas secured the half-consumed remains of the father and
sons and also the mother’s body from the well and had the sacred relics
secretly interred on her estate at Buxus, today Boccea. This occurred on 20
January. A Church arose at Boccea and during the Middle Ages, it became a place
of pilgrimage.
The Relics of the Martyrs
later suffered various vicissitudes – some were transferred to the Churches of
Sant’Adriano al Foro and Santa Prassede, in Rome and part of these Relics were
sent to Eginhard, the biographer of Charlemagne, who lodged them in the
Monastery of Seligenstadt. Some Relics went to Prüm Abbey where their presence
was recorded in the early 11th century. The original reliquary chest was
destroyed during the French occupation at the end of the 18th Century. The
current chest dates from the 19th Century.
The Martyrs Feast was
included today, 19 January, in the General Roman Calendar from the 9th century
to 1969, when they were excluded because nothing is known with certainty about
them except their names, their place of burial (the cemetery at Nymphas on the
Via Cornelia) and the day of their burial (19 or 20 January).
Author: AnaStpaul
Passionate Catholic.
Being a Catholic is a way of life - a love affair "Religion must be like
the air we breathe..."- St John Bosco Prayer is what the world needs
combined with the example of our lives which testify to the Light of Christ.
This site, which is now using the Traditional Calendar, will mainly concentrate
on Daily Prayers, Novenas and the Memorials and Feast Days of our friends in
Heaven, the Saints who went before us and the great blessings the Church
provides in our Catholic Monthly Devotions. This Site is placed under the
Patronage of my many favourite Saints and especially, St Paul. "For the
Saints are sent to us by God as so many sermons. We do not use them, it is they
who move us and lead us, to where we had not expected to go.” Charles Cardinal
Journet (1891-1975) This site adheres to the pre-Vatican II Catholic Church and
all her teachings. . PLEASE ADVISE ME OF ANY GLARING TYPOS etc - In June 2021 I
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Santi Mario, Marta, Abaco e Audiface Martiri a Roma
Persia ? - Roma inizi IV sec.
La tradizione vuole che siano stati due coniugi andati a Roma con i loro due figli per venerare le reliquie dei martiri. Giunti in città si narra che aiutarono il prete Giovanni a seppellire 267 martiri nella Via Salaria. Scoperti, furono condotti in tribunale e decapitati.
Etimologia: Mario = maschio, dal celtico (famosa la 'gens Maria' romana, ma popolarmente è r
Emblema: Palma
Martirologio Romano: Sulla via Cornelia a tredici miglia da Roma nel cimitero ad Nymphas, santi Mario, Marta, Audíface e Abaco, martiri.
Santi MARIO e MARTA,
sposi, ABACO e AUDIFACE, figli
Mario è uno dei nomi più diffusi in Italia (è al quarto posto), presente anche
in diverse varianti come Mariolino, Marietto, Mariuccio, Mariano, per
quest’ultimo nome, divenuto indipendente, bisogna dire che lo portarono diversi
santi e beati ed è particolarmente legato al culto della Vergine, detto appunto
‘mariano’.
Ma il nome Mario non è come si crede comunemente, il maschile di Maria, ma riprende l’antico gentilizio (cognome) romano ‘Marius’ a sua volta derivato dall’etrusco ‘maru’ (maschio).
La sua diffusione è iniziata a partire dal Rinascimento, per la ripresa del nome del politico e militare romano, il generale e console Mario, avversario dell’aristocratico Silla, considerato un difensore del popolo e della democrazia, morto nell’86 a.C.
In ambito cristiano si venera s. Mario il 19 gennaio, anche se in altri antichi Martirologi, la sua celebrazione era al 20 gennaio, insieme alla moglie Marta ed ai figli Audiface ed Abaco, tutti martiri a Roma. Secondo una leggendaria ‘passio’ del VI secolo, i quattro martiri componenti della stessa famiglia, persiani di origine, lasciarono la loro patria, per recarsi a Roma a venerare le reliquie dei martiri, come facevano in quei tempi molti cristiani.
Alcuni antichi ‘Martirologi’ collocano questa venuta a Roma e le successive fasi, negli anni 268-270, al tempo del regno di Claudio II, quando notoriamente si sa che non vi furono persecuzioni contro i cristiani; la recente edizione del ‘Martyrologium Romanum’ indica l’inizio del secolo IV come data del loro martirio, da queste date possiamo desumere, che la famiglia persiana cristiana, sia stata ospite o stabilizzata a Roma, per un certo numero di anni; del resto il secolo III fu un periodo di grande espansione del cristianesimo e di tolleranza nei loro confronti, almeno fino alla vecchiaia di Diocleziano, quando nel 293, spinto dal console Galerio, emanò tre editti di persecuzione.
A Roma essi si associarono al prete Giovanni, nel dare una degna sepoltura a 260 martiri sulla Via Salaria, evidentemente vittime della suddetta persecuzione di Diocleziano, che giacevano decapitati e senza sepoltura, in aperta campagna.
Purtroppo questa pietosa opera non poteva passare inosservata, dato anche il gran numero di corpi, per cui Mario ed i suoi familiari furono scoperti, arrestati e condotti in tribunale. Prima il prefetto Flaviano e poi il governatore Marciano, seguendo le norme degli editti imperiali li interrogarono, invitandoli a sacrificare agli dei; avendo essi rifiutato, furono condannati alla decapitazione, per i tre uomini, il martirio avvenne lungo la Via Cornelia, mentre per Marta avvenne presso uno stagno poco distante, ‘in Nimpha’.
I loro corpi raccolti dalla pia matrona romana Felicita, furono sepolti in un suo possedimento agricolo chiamato ‘Buxus’, oggi Boccea, sulla stessa Via Cornelia. Fin qui il racconto della ‘passio’ del VI secolo, poi successivi studi danno diverse formulazioni alla vicenda, ritenendo leggendaria l’origine persiana e il fatto di essere di un’unica famiglia (volendo tenere conto che nelle ‘passio’ leggendarie dei primi secoli, c’era la tendenza a trasformare gruppi di martiri abitanti magari nella stessa località, come appartenenti ad un nucleo familiare).
Secondo questi studiosi è probabile che il gruppo, siano dei cristiani non legati da vincoli familiari, abitanti a Lorium, in una villa imperiale distante dodici miglia da Roma. Sul luogo del martirio, nella tenuta di Boccea, sorse poi una chiesa, di cui sono ancora visibili i ruderi e che durante tutto il Medioevo fu meta di pellegrinaggi.
Per quanto riguarda le loro reliquie, esse ebbero vicende molto complicate, alcune furono traslate a Roma nelle chiese di S. Adriano e di Santa Prassede, e parte di esse nell’828, furono inviate ad Eginardo, il biografo di Carlo Magno, che le donò, come era uso allora, al monastero di Seligenstadt.
Autore: Antonio Borrelli
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/38300
Marius (of Maris) de Pers (ook van Rome), Italië; martelaar met zijn, vrouw Martha en hun beide zoons Audifax & Abachum; † ca 269.
Feest 16 & 19 januari.
Zij waren
christenpelgrims uit Perzië, die naar Rome waren gekomen om de graven van de
martelaars te bezoeken. Tijdens de regering van keizer Claudius II, bijgenaamd
Gothicus (268-270), werden ze opgepakt en gedood omwille van Christus: Marius,
Audifax en Abachum werden onthoofd, Martha werd in een meer verdronken. Ze
werden begraven in Ad Nymphas te Rome.
Verering & Cultuur
De abdijkerk, St-Salvator van Prüm in de Eifel bezit relieken van de vier
heiligen. Ze worden vermeld in een inventarislijst van de kerkelijke schatten
uit 1003. In diezelfde tijd verwierf ook de abdijkerk van Seligenstaat relieken
van deze heiligen. Men vermoedt dat zij aan beide abdijen geschonken zijn door
Karel de Grote. In Prüm zijn de drie mannen, Marius, Audifax en Abachum, de
geschiedenis ingegaan als de ‘heilige drie geneesheren’. Een bijschrift in de
kerk verklaart: ‘Zij waren weliswaar geen arts van beroep. Maar in 1683
schrijft een monnik uit de abdij, Brand geheten: “Men noemt ze niettemin ‘De
Heilige Drie Geneesheren’, omdat tot op de huidige dag vele bezoekers bezweren
dat zij op hun graf van allerlei kwalen zijn genezen.”’
Naast de kapel waar de
reliekschrijn van de Drie Geneesheren staat uitgesteld, heeft men een beeld
geplaatst van Cosmas en Damianus, in gezelschap van Mozes: toch drie
geneesheren in de ware zin van het woord!
Hun feestdag staat op 19
januari. Zij worden op 16 januari vermeld in het Martyrologium van
Jeruzalem.
[Ab1.1822p:50»Marthe; Bly.1986p:18; Bri.1953»Marius; Ha1.1839p:113; Lin.1999;
Rld.1963; RR1.1640»01.19; Dries van den Akker s.j./2007.12.27]
© A. van den Akker
s.j. / A.W. Gerritsen
SOURCE : https://heiligen-3s.nl/heiligen/01/19/01-19-0269-marius.php