Sainte Martine
Martyre à Rome (+ 226)
Dieu seul sait ce qu'elle a vécu. Elle fut en grande vénération à Rome pour y avoir subi le martyre.
Elle est la sainte patronne de l'église du XIIe siècle sainte Martine à Pont du
Château 63430 (GoogleMaps)
- vidéo Sainte
Martine, chant.
vidéo qui rend hommage à Sainte-Martine la Sainte Patronne de Rome. Elle fut martyrisée au 3ème siècle pour avoir refusé d'abjurer sa foi au christianisme; des photos de l'église Sainte-Martine à Pont-du-Château (Puy-de-Dôme) sont aussi à découvrir dans cette vidéo. Un grand merci Mr Tony.T. auteur-compositeur-interprète du chant chrétien.
À Rome, commémoraison de sainte Martine, sous le nom de qui le pape Donus dédia
une basilique sur le forum romain en 676 ou 678.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/531/Sainte-Martine.html
Sainte Martine, vierge
et martyre
La Légende fait d’elle la
fille de parents illustres à Rome. Son père avait été trois fois consul et
s’était distingué par une foi vive et une charité ardente. Après sa mort,
Martine vendit ses biens et consacra l´argent à des oeuvres de miséricorde.
Dénoncée comme chrétienne, elle subit mille tourments sans cesser de confesser
sa foi au Christ et gagna la palme du martyre à Rome, en 226.
SOURCE : http://www.paroisse-saint-aygulf.fr/index.php/prieres-et-liturgie/saints-par-mois/icalrepeat.detail/2015/01/30/2165/-/sainte-martine-vierge-et-martyre
Saint
Martina. Engraving after Pietro Berrettini da Cortona
Sainte Martine
Vierge et Martyre
(† 226)
Sainte Martine naquit à
Rome de parents illustres. Son père avait été trois fois consul et s'était
distingué par une foi vive et une charité ardente. Après sa mort, Martine
vendit ses biens et consacra l'argent à des oeuvres de miséricorde. L'empereur
Alexandre régnait et persécutait les chrétiens. Des gens occupés à rechercher
les serviteurs de Jésus-Christ trouvèrent sainte Martine en prières dans une
église et l'arrêtèrent. Comme elle ne fit aucune difficulté de les suivre, ils
crurent avoir fait une conquête; mais, conduite à l'empereur, elle refusa de
sacrifier aux idoles; celui-ci ne l'en fit pas moins conduire au temple
d'Apollon. En y entrant, Martine, s'armant du signe de la Croix, pria
Jésus-Christ, et à l'instant il se fit un effroyable tremblement de terre qui
renversa une partie du temple et brisa l'idole. L'empereur, irrité, commanda
qu'on frappât la vierge à coups de poings et qu'on l'écorchât avec des ongles
de fer; Martine souffrit avec une telle patience, que les bourreaux, lassés,
furent remplacés par d'autres qu'une lumière divine renversa et convertit.
Conduite de nouveau
devant l'empereur, Martine refusa pour la seconde fois de sacrifier aux idoles;
Alexandre la fit attacher à quatre pieux et fouetter si cruellement et si longtemps
que les bourreaux s'arrêtèrent de fatigue. Martine fut reconduite en prison, et
on versa dans ses plaies de l'huile bouillante; mais des Anges vinrent la
fortifier et la consoler. Le lendemain, la vierge fut conduite au temple de
Diane que le démon quitta aussitôt avec des hurlements horribles, en même temps
la foudre renversait et brûlait une partie du temple avec ses prêtres.
L'empereur, effrayé, laissa Martine aux mains du président Justin qui la fit si
cruellement déchirer avec des peignes de fer, qu'il la crut morte; mais
s'apercevant qu'il se trompait: "Martine, lui dit-il, ne veux-tu pas
sacrifier aux dieux et te préserver des supplices qui te sont préparés? – J'ai
mon Seigneur Jésus-Christ qui me fortifie, et je ne sacrifierai pas à vos démons."
Le président, furieux, commanda de la reconduire en prison.
L'empereur, informé de ce
qui s'était passé, ordonna que Martine fût menée dans l'amphithéâtre afin d'y
être exposée aux bêtes; mais un lion, qu'on lâcha pour la dévorer, vint se
coucher à ses pieds et lécha ses plaies; mais comme on le ramenait à son antre,
il se jeta sur un conseiller d'Alexandre et le dévora. Ramenée en sa prison,
Martine fut encore une fois conduite au temple de Diane, et comme elle refusait
toujours de sacrifier, on déchira de nouveau son pauvre corps dont on voyait
tous les os. "Martine, lui dit un des bourreaux, reconnais Diane pour
déesse, et tu seras délivrée. – Je suis chrétienne et je confesse
Jésus-Christ." Sur ces paroles, on la jeta dans un grand feu préparé à
l'avance, mais le vent et la pluie, qui survinrent à l'instant, dispersèrent le
bûcher et brûlèrent les spectateurs. On retint la Sainte trois jours durant
dans le temple, après toutefois qu'on lui eût fait couper les cheveux.
L'empereur la croyait magicienne et s'imaginait que sa force résidait dans sa
chevelure. Elle fut tout ce temps sans rien prendre, chantant continuellement
les louanges de Dieu. Ne sachant plus que faire, Alexandre lui fit couper la
tête. Le corps de Martine demeura plusieurs jours exposé sur la place publique,
défendu par deux aigles qui restèrent jusqu'au moment où un nommé Ritorius put
lui donner une honorable sépulture.
P. Giry, Vie des
Saints, p. 62-64
SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/sainte_martine.html
Saint
Martina. Engraving by G.B. Bonacina after Pietro Berrettini da Cortona
Sainte Martine, vierge
Romaine, fille d’un consulaire et issue d’une race illustre, fut, dès ses plus
jeunes années, privée de ses parents. Animée de l’ardeur de la piété
chrétienne, elle distribua aux pauvres ses abondantes richesses avec une
admirable libéralité.
Sous l’empire
d’Alexandre-Sévère, on voulut la forcer à sacrifier à de vaines divinités, et
elle repoussa avec une souveraine liberté ce crime horrible. Ayant, en
conséquence, été à plusieurs reprises frappée de verges, déchirée par des
ongles de fer, labourée par des débris de vases, percée dans ses membres par
des glaives acérés, enduite de graisse bouillante, elle est enfin condamnée aux
bêtes de l’amphithéâtre. Elle leur échappe saine et sauve par la permission de
Dieu, et, jetée dans un bûcher enflammé, elle est préservée par un miracle
semblable.
Le Bréviaire romain
indique dans la Légende (« ce qui doit être lu ») de sainte Martine dans
l’Office des Matines :
« Plusieurs de ses
bourreaux, stupéfaits de ces merveilles et touchés de la grâce de Dieu,
embrassent la Foi du Christ et obtiennent la glorieuse palme du martyre, après
avoir été torturés et avoir eu la tête tranchée.
« À ses prières, des
tremblements de terre qui s’élèvent, des pierres qui tombent du ciel, ruinent
les temples des démons et consument leurs simulacres ; et, en même temps, de
ses blessures il sort du lait mêlé avec le sang, et une splendeur éblouissante
ainsi qu’un parfum des plus suaves s’échappent de son corps ; puis elle
apparaît placée sur un trône royal, chantant les louanges de Dieu avec les
habitants du Ciel.
« Le juge, profondément
ému de ces prodiges, et plus encore de la constance de cette Vierge, ordonne
qu’on lui tranche la tête. À sa mort, une voix se fit entendre du Ciel qui
l’appelait aux parvis d’en-Haut ; la Ville entière en tremble, et beaucoup
d’adorateurs des idoles se convertissent à la Foi du Christ.
« Le corps sacré de
sainte Martine, martyrisé sous le pontificat de saint Urbain Ier, retrouvé sous
Urbain VIII dans une très vieille église à elle dédiée, près de la prison
Mamertine, au pied de la colline du Capitole, ainsi que ceux des saints martyrs
Concordius, Épiphane et leurs Compagnons, fut replacé dans le même lieu, réparé
et plus convenablement orné, au milieu d’un immense concours de peuple, à la
joie de la Ville entière et avec une pompe solennelle ».
Sainte Martine mourut
martyre l’an 226, saint Urbain Ier étant pape et Alexandre-Sévère empereur
romain.
A. Gherardi, Saint Martina; her martyrdom, etching, circa 1660
Sainte Martine
Fête titulaire de la
basilique de Ste Martine, érigée par le pape Donus (676-678). Ses restes furent
découverts en la basilique en 1634. La fête fut instituée l’année suivante,
1635.
Leçons des Matines avant
1960
Quatrième leçon. Martine,
vierge romaine, fille d’un consulaire, était de race illustre. Privée de ses
parents dès ses plus tendres années, et embrasée de l’ardeur de la piété
chrétienne, elle distribua aux pauvres, avec une admirable libéralité, les
richesses qu’elle possédait en abondance. Sous l’empire d’Alexandre, comme on
lui ordonnait d’adorer les faux dieux, elle repoussa avec une grande liberté la
proposition de ce crime énorme. C’est pourquoi elle fut frappée de verges à
diverses reprises, déchirée avec des crochets, des ongles de fer et des têts de
port cassés ; on lui lacéra tous les membres avec des glaives très aigus, on
l’arrosa de graisse bouillante, enfin on la condamna aux bêtes de
l’amphithéâtre ; mais, par un effet de la puissance divine, elle échappa sans
blessure à ce nouveau danger, et, jetée sur un bûcher ardent, elle en sortit
saine et sauve par un prodige semblable au premier.
Cinquième leçon.
Quelques-uns de ses bourreaux, frappés de la nouveauté de ce miracle et
sollicités par la grâce de Dieu, embrassèrent la foi de Jésus-Christ ; après
plusieurs tourments, ils eurent la tête tranchée et remportèrent ainsi la palme
glorieuse du martyre. Aux prières de la Sainte, des tremblements de terre se
produisirent, des feux tombèrent du ciel avec un bruit de tonnerre,
renversèrent les temples des faux dieux et consumèrent leurs statues. Il
coulait des blessures de Martine du lait avec du sang, et une clarté très
brillante ainsi qu’une très suave odeur émanaient de son corps ; parfois elle
paraissait élevée sur un trône royal, chantant les louanges de Dieu avec les
habitants du ciel.
Sixième leçon. Exaspéré
par ces prodiges et surtout par la constance de la vierge, le juge ordonna de
lui trancher la tête. Dès que Martine eut reçu le coup de la mort, l’on
entendit une voix du ciel qui l’appelait au séjour des bienheureux ; toute la
ville trembla fortement, et beaucoup d’adorateurs des idoles se convertirent à
la foi chrétienne. Le corps sacré de Martine, martyrisée pendant que saint Urbain
1er siégeait à Rome, fut trouvé sous le pontificat d’Urbain VIII avec les corps
des saints Martyrs Concorde, Épiphane et leurs conpagnons, dans une antique
église, près de la prison Mamertine, sur le penchant du mont Capitolin. Cette
église ayant été reconstruite sur un meilleur plan et très bien ornée, on y
replaça le corps ; de la Sainte, avec une pompe solennelle, en présence d’un
grand concours de peuple et à la joie de la Ville entière.
A Laudes
Hymnus
Tu natále solum prótege,
tu bonæ
Da pacis réquiem
Christíadum plagis ;
Armórum strépitus, et
fera prælia
In fines age Thrácios.
Et regum sócians ágmina
sub crucis
Vexíllo, Sólymas néxibus
éxime,
Vindéxque innócui
sánguinis hósticum
Robur fúnditus érue.
Tu nostrum cólumen, tu
decus ínclytum,
Nostrárum obséquium
réspice méntium ;
Romæ vota libens éxcipe,
quæ pio
Te ritu canit, et colit.
Hymne. (Urbain VIII)
Protège le sol qui t’a
vue naître, donne au pays des Chrétiens le repos d’une paix utile, repousse
jusqu’aux confins de la Thrace le bruit des armes et les cruels combats.
Rassemble tous les rois
avec leurs bataillons sous l’étendard de la croix, délivre Jérusalem de la
captivité, et, vengeant un sang innocent, renverse jusque dans ses fondements
la force de l’ennemi.
O toi, notre appui, toi,
notre gloire éclatante, agrée l’hommage de nos cœurs : reçois les vœux de Rome,
qui te chante avec piété et t’honore avec joie.
Éloignez de nous les
joies dangereuses, ô Dieu, dont la droite soutient les Martyrs ; vous qui êtes
Un et Trois, donnez à vos serviteurs la lumière par laquelle vous faites, dans
votre clémence, le bonheur des âmes.
Amen.
The
stucco statues of Saint Agnes and Saint Martina in the nave of Santa Maria del
Popolo, Rome. Sculpted by Giovanni Francesco de Rossi in 1655.
Dom Guéranger, l’Année
Liturgique
Une troisième Vierge
romaine, le front ceint de la couronne du martyre, vient partager les honneurs
d’Agnès et d’Émérentienne, et offrir sa palme à l’Agneau. C’est Martine, dont
le nom rappelle le dieu païen qui présidait aux combats, et dont le corps glorieux
repose au pied du mont Capitolin, dans un ancien temple de Mars, devenu
aujourd’hui la somptueuse Église de Sainte-Martine. Le désir de se rendre digne
de l’Époux divin que son cœur avait choisi, Fa rendue forte contre les
tourments et la mort, et sa blanche robe a été aussi lavée dans son sang.
L’Emmanuel est le Dieu fort, puissant dans les combats [1] ; mais comme le faux
dieu Mars, il n’a pas besoin de fer pour vaincre. La douceur, la patience,
l’innocence d’une vierge lui suffisent pour terrasser ses ennemis ; et Martine
a vaincu d’une victoire plus durable que les plus grands capitaines de Rome.
Cette illustre Vierge,
l’une des patronnes de Rome, a eu l’honneur d’être chantée par un Pape. Urbain
VIII est l’auteur des Hymnes du bréviaire.
C’est par ces chants, ô
Vierge magnanime, que Rome chrétienne continue de remettre entre vos mains le
soin de sa défense. Elle est captive ; si vous la protégez, elle reprendra
possession d’elle-même et reposera dans la sécurité. Écoutez ses prières, et
repoussez loin de la ville sainte les ennemis qui l’oppriment. Mais
souvenez-vous qu’elle n’a pas seulement à craindre les bataillons qui lancent
la foudre et renversent les remparts ; même dans la paix, des attaques
ténébreuses n’ont jamais cessé d’être dirigées contre sa liberté. Déjouez, ô
Martine, ces plans perfides ; et souvenez-vous que vous fûtes la fille de
l’Église romaine, avant d’en être la protectrice. Détruisez de plus en plus la
puissance du Croissant ; affranchissez Jérusalem, amenez l’Europe à sentir
enfin ses entrailles émues pour les Églises de Syrie.
Demandez pour nous à
l’Agneau votre Époux la force nécessaire pour enlever de notre cœur les idoles
auxquelles il pourrait encore être tenté de sacrifier. Dans les attaques que
les ennemis de notre salut dirigent contre nous, prêtez-nous l’appui de votre
bras. Il a ébranlé les idoles au sein même de Rome païenne ; il ne sera pas
moins puissant contre le monde qui cherche à nous envahir. Pour prix de vos
victoires, vous brillez auprès du berceau de notre Rédempteur ; si, comme vous,
nous savons combattre et vaincre, ce Dieu fort daignera nous accueillir aussi.
Il est venu pour soumettre nos ennemis ; mais il exige que nous prenions part à
la lutte. Fortifiez-nous, ô Martine, afin que nous ne reculions jamais, et que
notre confiance en Dieu soit toujours accompagnée de la défiance de nous-mêmes.
[1] Psalm. XXIII, 8.
Bhx Cardinal
Schuster, Liber Sacramentorum
Bien qu’Urbain VIII, par
la restauration de la basilique de Sainte-Martine près du Carcer Mamertini au
Forum romain, et par la composition classique d’hymnes propres pour l’office de
sa fête, ait cherché à rendre populaire la mémoire de cette martyre, elle est
cependant presque complètement ignorée de l’antique hagiographie romaine. Son
culte date à Rome du temps du pape Donus qui, entre 676 et 678, la fit
représenter dans la mosaïque absidale de sa basilique entre les images du pape
Honorius Ier et la sienne propre.
Le Laterculus de Berne du
Hiéronymien mentionne cette sainte le Ier janvier : Romae... et Martini
martyris. Il s’agit toutefois d’une sainte quelque peu étrangère à la Ville
éternelle, et dont on ignore à la fois l’origine et l’histoire.
Un Oratorium sanctae
Martinae est mentionné par Jean Diacre dans la vie de saint Grégoire [2], mais
il se trouvait sur la voie d’Ostie, dans le fundus Barbilianus.
Cette localisation peut
toutefois nous mettre en mesure de retrouver la patrie de Martine. De fait,
dans ses actes, on parle de compagnons de son martyre, qui seraient morts le 15
novembre, et dans le récit de la découverte des corps de sainte Martine et de
ses compagnons martyrs, Concorde et Épiphane, au temps d’Urbain VIII, l’on
remarque que ceux-ci provenaient originairement d’une localité sur la voie
d’Ostie [3]. Or, il est frappant que précisément sur la même voie, dans le
fundus Barbilianus, il existait au ixe siècle un oratoire en l’honneur de
sainte Martine, desservi par des moines. Il s’agit peut-être d’un groupe de
martyrs du faubourg Ostien, transportés à Rome du temps d’Honorius Ier ? Nous
considérons cette hypothèse comme probable.
Les deux salles dédiées à
saint Adrien et à cette sainte Martine étaient contiguës et ne formaient qu’un
seul monument. L’une était la grande salle du Sénat romain et l’autre une salle
(le secretarium), annexe de la Curie, dont elle était séparée seulement par un
court portique.
La messe est celle du
Commun des vierges martyres, comme pour la fête de sainte Barbe, le 4 décembre.
[2] IV, 93 (P.L., LXXV,
col. 237).
[3] Act. SS. Jan., I, p.
18.
Dom Pius Parsch, le Guide
dans l’année liturgique
Vous êtes les concitoyens
des saints et les familiers de Dieu.
Sainte Martine. — jour de
mort : 1er janvier, vers 226. Tombeau : Sous le règne d’Urbain VIII, ses
reliques furent découvertes et déposées dans l’église Sainte-Martine sur le
forum, à Rome. Image : On la représente avec les instruments de son supplice :
l’épée et les tenailles. Sa vie : Martine, vierge romaine, dont le père était
consulaire, perdit de bonne heure ses parents. Par amour pour le Christ, elle
distribua ses biens aux pauvres. Sous l’empereur Alexandre Sévère, elle reçut
l’ordre d’adorer les dieux. Elle repoussa avec horreur un pareil sacrilège.
C’est pourquoi elle fut battue de verges, déchirée avec des tenailles et, après
beaucoup d’autres tortures, elle fut décapitée par l’épée. Elle mourut, sous le
pape Urbain l, vers 226.
La messe (Loquebar). — La
messe unit le thème de l’Épouse avec celui du martyre. A l’Introït, nous voyons
la sainte se tenir, sans crainte, devant son juge et de plus l’entrée du prêtre
nous rappelle la « démarche ») immaculée de la vierge sainte. Il est émouvant
d’entendre, dans la Leçon, les actions de grâces de la sainte pour le secours
du Christ, du « Roi », au milieu des « rugissements des lions » et de la «
flamme oppressante ». Dans les deux chants qui suivent, nous voyons le cortège
nuptial du Christ et de son Épouse l’Église, qui, dans cette sainte, est si
semblable à l’Époux divin. L’Évangile des vierges sages qui, dans la nuit,
attendent, avec des lampes allumées à la main, l’Époux qui va venir, s’applique
à l’Église, à sainte Martine et à nous aussi. Comme cette parabole s’est
merveilleusement accomplie dans la mort de la sainte martyre ! Au
Saint-Sacrifice, elle se réalise. C’est pourquoi, à l’Offertoire, nous nous
avançons comme des vierges sages vers l’autel, avec les lampes allumées de
l’amour de Dieu et de notre union au Sacrifice : les vierges sont offertes au
Roi (qui a son trône sur l’autel) « offerentur » (Off.). A la Communion, nous
comprenons une fois de plus que c’est l’Eucharistie qui donne la force de
souffrir.
La lumière dans la
liturgie. — « Toutes les vierges se levèrent et allumèrent leur lampe. » Cette
belle parabole de la lumière peut nous servir de préparation à la fête imminente
de la Chandeleur. Il importe de nous demander quelle est la signification de la
lumière dans la liturgie. La lumière est le symbole de Dieu et de la vie
divine, alors que, par contre, les ténèbres sont le symbole du démon et de ses
œuvres (le péché). Toute l’année liturgique est un grand symbole de lumière.
Le cycle d’hiver ou de la
nuit exprime nos efforts pour sortir de la nuit et tendre vers la lumière. Le
cycle d’été ou du jour représente la victoire de la lumière, du Christ, sur les
ténèbres.
Le jour liturgique lui
aussi est tout pénétré des pensées de lumière. De même, dans les offices
liturgiques, on se sert fréquemment de la lumière comme symbole. Le sens
symbolique se résume toujours ainsi : le Christ et la vie divine qui procède de
lui. C’est pourquoi on se sert de la lumière partout où le Christ paraît. C’est
pourquoi il est prescrit d’avoir des cierges allumés pour célébrer la messe ;
c’est pourquoi brûle toujours, devant le Saint-Sacrement, la lampe du
sanctuaire ; c’est pourquoi, aussi, on porte des cierges pendant le chant de
l’Évangile ; c’est pourquoi on allume des cierges au moment de la Consécration
; c’est pourquoi enfin, à Pâques, on bénit et on allume solennellement le
cierge pascal. Mais il convient aussi que le chrétien ait à la main un cierge
allumé, car il possède la vie divine : il le reçoit solennellement des mains de
l’Église au moment de son Baptême ; il le porte le jour de sa première
communion ; chez lui, il l’allume dans les périls et le besoin ; enfin, au
moment de sa mort, il le reçoit dans sa main tremblante, pour s’en aller dans
la nuit du trépas au-devant de l’Époux. Au jour de la Chandeleur, nous recevons
de nouveau, de la main du prêtre, un cierge bénit. L’Église nous exhorte, par
là, à rester toute l’année des fils de lumière et à passer à travers le monde,
en portant le Christ en nous.
SOURCE : http://www.introibo.fr/30-01-Ste-Martine-vierge-et#nh1
El
Greco. La Vierge Marie et l'Enfant Jésus avec sainte Martine et
sainte Agnès,
1597-1599,
193, 5 X 103, Washington, National Gallery of Art
formerly 20 January
confined to local
calenders since 1969
Profile
Wealthy daughter of
a Christian Roman
consul. On her parent’s death,
she gave away her riches to the poor and
devoted herself to prayer. Tortured and martyred in
the persecutions of Alexander
Severus for refusing to sacrifice to pagan gods.
A basilica is
dedicated to her at the Roman forum.
In the time after
her death there
were a series of biographies and descriptions of her martyrdom written,
each more extravagant that the last, and none with historical value.
Assorted miracles were
ascribed to her, and her story was blended with those of other early martyrs,
especially Saint Prisca
and Saint Tatiana
of Rome. One of the writers claimed
that when she was beheaded,
her body bled milk, a tale that led to her patronage of nursing
mothers.
relics discovered
on 25
October 1634 in
a crypt near
Mamertine prison at
the Roman forum during a church construction project ordered by Pope Urban VIII
woman tortured by
being hung on a two-pronged hook
young woman with a lion
receiving a lily and
the palm of martyrdom from
the Virgin and
Child
Additional
Information
Book of
Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban Butler
Roman
Martyrology, 1914 edition
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
images
video
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
websites
in nederlandse
spletne
strani v slovenšcini
MLA
Citation
“Saint Martina of
Rome“. CatholicSaints.Info. 1 October 2021. Web. 29 January 2023.
<http://catholicsaints.info/saint-martina/>
SOURCE : http://catholicsaints.info/saint-martina/
Pietro
Berrettini (called Pietro da Cortona) (1596/97 11 01 - 1669 05 16). Santa
Martina, vers 1635, 95 x 76,2, musée d'Art du comté de Los
Angeles
St. Martina
Roman virgin, martyred in
226, according to some authorities, more probably in 228, under the pontificate
of Pope
Urban I, according to others. The daughter of an ex-consul and left
an orphan at
an early age, she so openly testified to her Christian faith that
she could not escape the persecutions under Alexander
Severus. Arrested and commanded to return to idolatry,
she courageously refused,
whereupon she was subjected to various tortures and was finally beheaded. The
accounts of her martyrdom which
we possess belong to a late period and as usual contain many amplifications
which have not, as Baronius has
already observed, any historical value. The relics of
St. Martina were discovered on 25 Oct., 1634, in a crypt of
an ancient church situated near Mamertine prison and dedicated to
the saint. Urban
VIII, who occupied the Holy
See at that time, had the church repaired and, it would seem, composed
the hymns which
are sung at the office of the noble martyr,
30 January.
Sources
Acta SS. Bolland. (1643), January, I, II; BARONIUS, Ann. (1589), 228, I; SURIUS, De vit. SS. (1618), I, 9-10; VINCENT OF BEAUVAIS, Spec. Hist. (1473), XII, 27-29; MOMBRITIUS, Sanctuarium (Milan, 1749), II, CXXV-XL; Ragguaglio della vita di S. Martina vergine e martire (Rome 1801).
Clugnet, Léon. "St. Martina." The Catholic Encyclopedia. Vol.
9. New York: Robert Appleton Company, 1910. 30 Jan.
2016<http://www.newadvent.org/cathen/09730a.htm>.
Transcription. This article was transcribed for New Advent by C.A.
Montgomery.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. October 1, 1910. Remy Lafort,
Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2021 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/09730a.htm
Tomb of Saint Martina, Crypt of Santi Luca e Martina, Rome
Tomb of Saint Martina, Crypt of Santi Luca e Martina, Rome
Martina of Rome VM (RM)
(also known as Prisca, Tatiana)
Died 228; feast day was formerly January 20; Martina was removed from the
general Roman Calendar in 1969, but not from local ones. In 1634, Pope Urban
VIII decided to rebuild an ancient church in honor of Saint Martina that stood
under the Capitoline Hill in Rome, overlooking the Forum. The workmen
discovered a Christian tomb containing the bones of a Roman lady and her two
brothers. These were believed to be the remains of Saints Martina, Concordius,
and Epiphanius. Bernini created a magnificent bronze shrine for these relics
and today, in the church of Santi Luca e Martino, Rome, lamps burn continually
around the shrine. In 1558, Pope Sixtus V added Saint Luke the Evangelist as
co-titular of the church, when he gave it and the neighboring building to the Accademia
di San Luca.
Although we know little about her, she remains one of the patron saints of the
city of Rome itself. Her fabulous acta, which can be traced to the 7th century,
closely resemble those of Saints Prisca and Tatiana--they may all be the same
person. According to this story, the virgin Martina, born of an illustrious
family, was orphaned at an early age. She is said to have been a Roman martyr
under Alexander Severus (222-235 AD). It is said that at her martyrdom, milk
flowed from her body rather than blood. There is no evidence for an early
cultus of a Tatiana or Martina in Rome, and Prisca is difficult to identify
(Attwater, Attwater2, Benedictines, Bentley, Coulson, Sheppard).
Saint Martina is pictured
as a maiden with a lion. She may be shown beheaded by a sword or martyred with
a two-pronged hook, receiving the palm and lily from the Virgin and Child
(Roeder).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0130.shtml#savi
January 30
St. Martina, Virgin and Martyr
SHE was a noble Roman virgin, who glorified God, suffering many torments and a
cruel death for his faith in the capital city of the world, in the third century.
There stood a chapel consecrated to her memory in Rome, which was frequented
with great devotion in the time of St. Gregory the Great. Her relics were
discovered in a vault, in the ruins of her old church, and translated with
great pomp in the year 1634, under Pope Urban VIII. who built a new church in
her honour, and composed himself the hymns used in her office in the Roman
Breviary. The city of Rome ranks her among its particular patrons. She is
mentioned in the Martyrologies of Ado, Usuard, &c. The history of the
discovery of her relics was published by Honoratus of Viterbo, an
Oratorian. See Bollandus.
Rev. Alban Butler (1711–73). Volume I: January. The Lives
of the Saints. 1866.
SOURCE : http://www.bartleby.com/210/1/302.html
Barangay Paralaya, Martina of Rome Chapel, Mariano E. Samia Ancestral House (Paralaya, Arayat, Pampanga) Kabigting's Halo-Halo, Arayat, Pampanga (along the Poblacion-Plazang Luma-San Agustin-Camba-Tabuan-San Mateo, Arayat, Pampanga National Road of the Olongapo-Gapan Road connected by the San Agustin Norte - Camba, Arayat, Pampanga Bridge).
Catholic Encyclopedia – Saint
Martina
Article
Roman virgin, martyred in
226, according to some authorities, more probably in 228, under the pontificate
of Pope Urban I, according to others. The daughter of an ex-consul and left an
orphan at an early age, she so openly testified to her Christian faith that she
could not escape the persecutions under Alexander Severus. Arrested and
commanded to return to idolatry, she courageously refused, whereupon she was
subjected to various tortures and was finally beheaded. The accounts of her
martyrdom which we possess belong to a late period and as usual contain many
amplifications which have not, as Baronius has already observed, any historical
value. The relics of Saint Martina were discovered on 25 Oct., 1634, in a crypt
of an ancient church situated near Mamertine prison and dedicated to the saint.
Urban VIII, who occupied the Holy See at that time, had the church repaired
and, it would seem, composed the hymns which are sung at the office of the
noble martyr, 30 January.
MLA
Citation
Léon Clugnet. “Saint
Martina”. Catholic Encyclopedia, 1913. CatholicSaints.Info.
25 November 2014. Web. 30 January 2023.
<https://catholicsaints.info/catholic-encyclopedia-saint-martina/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/catholic-encyclopedia-saint-martina/
Pietro
da Cortona, Sainte Martine refusant d’adorer les idoles,
104
x 86, Princeton University Art Museum
Santa Martina Martire
Martina, figlia di un
nobile romano, sarebbe stata diaconessa, che per aver rifiutato di fronte al
tribunale di Alessandro Severo di sacrificare ad Apollo, dopo infiniti tormenti
e prodigi da parte sua, fu condannata ad essere decapitata. La più antica
notizia su Martina è che papa Onorio I le dedicò una chiesa nel Foro.
Etimologia: Martina =
dedicato a Marte
Emblema: Palma
Martirologio Romano: A
Roma, commemorazione di santa Martina, sotto il cui titolo il papa Dono dedicò
una basilica nel foro romano.
La storia di questa
giovane santa comincia a ritroso, dalla sua tomba, 1.400 anni dopo il suo
martirio, quando nel 1634 l'attivissimo Urbano VIII, impegnato sul fronte
spirituale nella controriforma cattolica e su quello materiale nella
restaurazione di celebri chiese romane, avendo riscoperto le reliquie della
martire, ripropose ai romani la devozione di S. Martina, fissandone la
celebrazione al 30 gennaio. Ne compose egli stesso l'elogio, con l'inno:
"Martinae celebri plaudite nomini, Cives Romulei, plaudite gloriae",
che invita ad ammirare la santa nella vita immacolata, nella carità esemplare e
nella coraggiosa testimonianza resa a Cristo col martirio.
Chi era in realtà S.
Martina, che riemergeva improvvisamente e prepotentemente nella devozione
popolare, tanto da essere considerata come una delle patrone di Roma, dopo
tanti secoli di oblio? Le notizie storiche sono poche. La più antica risale al
VI secolo, quando papa Onorio le dedicò una chiesa nel Foro. Cinquecento anni
dopo, compiendosi degli scavi in questa chiesa, si trovarono in effetti le
tombe di tre martiri. La festa della santa era già celebrata nel secolo VIII.
Null'altro si conosce, per cui è necessario attingere altre notizie da una
Passio leggendaria. Secondo questo racconto, S. Martina era una diaconessa,
figlia di un nobile romano. Arrestata per la sua aperta professione di fede,
venne condotta al tribunale dell'imperatore Alessandro Severo (222-235). Questo
principe semiorientale, aperto a tutte le curiosità, al punto di includere
Cristo tra gli dei venerati nella famiglia imperiale, fu estremamente
tollerante verso i cristiani e il suo governo è contrassegnato da una fruttuosa
parentesi di distensione nei confronti della Chiesa, che in quel periodo ebbe
una grande espansione missionaria.
Tutto è ignorato
dall'autore della Passio, il quale si diffonde nell'elenco delle atroci torture
inflitte dall'imperatore alla santa. Martina, trascinata davanti alla statua di
Apollo, la fece andare in frantumi, provocando subito dopo un terremoto che distrusse
il tempio e uccise i sacerdoti del dio.
Il prodigio si ripetè con
la statua e con il tempio di Artemide. Tutto ciò avrebbe dovuto indurre i suoi
persecutori a riflettere; al contrario, più ostinati che mai, infierirono sulle
delicate membra della fanciulla sottoponendola a crudelissimi tormenti, dai
quali ella uscì sempre illesa. Fu la spada a porre fine a tante sofferenze,
troncando il capo della martire, il cui sangue andò a irrorare il fertile
terreno della Chiesa romana.
Il culto di santa Martina
è inoltre attestato a Martina Franca (Taranto), dove è giunto in via
particolare. Nel 1730 il cardinale Tommaso Innico Caracciolo, della
famiglia dei duchi di Martina, pochi mesi prima di morire, volle donare alla
città natale, e in particolare alla Collegiata di San Martino, in segno di
affetto alcuni frammenti ossei della Santa, in un prezioso reliquiario
d'argento, provenienti dalla chiesa dei Santi Luca e Martina di cui aveva il
titolo cardinalizio, accompagnando il dono con una affettuosa lettera in cui
annunciava che voleva donare alla città le reliquie della Santa che ne portava
lo stesso nome. Santa Martina fu dichiarata patrona secondaria di Martina
Franca.
Autore: Piero
Bargellini
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/39150
St. Martina. St. Peters Basilica, The 140 Saints of
the ColonnadeSt. Martina of Rome
Died - 228 in Rome. Feastday - 30 January. Statue Installed - c.1702-1703
Payment for the statue are registered from July 1702 to April 1703 for a total
of 80 scudi. Sculptor - Alessandro Palma. The statue, classical in structure
and well-modeled in the face is the only known work of the artist. Height - 3.1
m. (10ft 4in) travertine. The saint, her face framed by short hair, is dressed
in a traditional tunic while holding the palm of martyrdom in the right hand. The
relics of Martina were discovered on 25 October 1634 by the painter Pietro da
Cortona. The Roman Martyrology mentions the commemoration of St Martina, under
whose title Pope Donatus dedicated a basilica in the Roman Forum.
Martina van Rome, Ostia,
Italië; martelares; †
226.
Feest (vroeger 1
& ) 30 januari.
Volgens de legende zou
zij bij de dood van haar vader schatrijk geworden zijn. Maar als goed christin
gaf zij geleidelijk aan al haar geld en goed weg aan de armen. Toen braken er
christenvervolgingen uit onder keizer Alexander Severus (222-235). Er werd een
beloning in het vooruitzicht gesteld voor ieder die een christen bij de
overheid zou aangeven. Zo kwam het dat Martina werd aangegeven door een
jongeman die Eumenius heette. Ze vonden haar, terwijl zij in een christelijk
heiligdommetje zat te bidden. Prompt werd ze door de gerechtsdienaren
gearresteerd en meegenomen naar de stadhouder van Rome. Zij moest vóór hem
verschijnen en verantwoording afleggen van haar godsdienst. Voor de ogen van
deze machtige man, die Olpianus heette, weigerde zij te offeren aan de Romeinse
god Apollo, zoals van haar geëist werd. Ze daagde zelfs Olpianus uit: "Kom
dan mee kijken om te zien welk gebed het meeste uithaalt: dat van uw
Apollopriesters of mijn gebed tot de Vader van Jezus Christus in wie ik
geloof." De uitdaging werd aangenomen.
Op haar gebed stortte
onmiddellijk een deel van de Apollotempel in. Dat maakte de stadhouder zo
woedend dat hij beval haar de ergste martelingen te laten ondergaan. Zo werd
haar de huid van het lijf geschraapt met ijzeren krammen. Maar voor de ogen van
alle aanwezigen kwam een schone jongeman haar te hulp: hij troostte haar zodat
ze de pijnen manmoedig kon doorstaan. Toen goten de beulen kokende olie op haar
verwondingen. Vervolgens werd ze door twaalf beulen gegeseld. Maar zij bleef
stralend overeind, zodat de folteraars hun werk tenslotte van vermoeidheid
moesten staken. Terwijl de pijnigingen nog erger werden gemaakt, bad zij met
luide stem om vergeving voor haar beulen. Dat alles maakte dat velen zich
bekeerden en overliepen naar Martina's godsdienst.
Eens te meer werden de
folteringen opgevoerd. Ze werd voor een vervaarlijke leeuw geworpen, de
bloeddorstigste die ze maar in hun stallen hadden kunnen vinden. Maar het
ondier deed haar helemaal niks; integendeel het vlijde zich aan haar voeten als
een mak lammetje. Niet dat het beest geen honger had. Dat bleek wel, toen men
Martina weer afvoerde naar haar gevangenis. Het dier liep met haar mee en
verscheurde in het voorbijgaan Eumenius, haar verklikker…. Tenslotte werd zij
met een zwaard onthoofd.
Afgebeeld
Zij wordt afgebeeld met de palm van de overwinning of met een zwaard, haar
martelwerktuig. Soms met een leeuw, of met draken of boze geesten, of
afgodenbeelden die door haar toedoen ter aarde storten of op de vlucht slaan.
Is zij dezelfde als de
Martina van 12 januari; †225?
Bronnen
[166p:59(legende); 200/1»01.01; Dries van den Akker s.j./2008.01.02]
© A. van den Akker
s.j.
SOURCE : http://heiligen-3s.nl/heiligen/01/30/01-30-0226-martina.php