Bienheureux Giuseppe
Girotti
Prêtre dominicain italien
martyr à Dachau (+ 1945)
Giuseppe Girotti (1905-1945),
prêtre et bibliste italien profès de l'Ordre des Frères prédicateurs, tué en
haine de la foi à Dachau, en Allemagne en 1945 (décret
du 28 mars 2013) Béatifié le 26 avril 2014 à Alba.
Il est né à Alba en
Italie le 19 juillet 1905 dans une famille modeste... Brillant dans ses études,
plein de vitalité et très gai de caractère, il entre au séminaire dominicain de
Chieri et est ordonné prêtre le 3 août 1930. Il se spécialise dans
l'interprétation des Ecritures Sacrées à l’Angelicum à Rome et à l’Ècole
biblique de Jérusalem, puis se consacre à l’enseignement au séminaire
théologique dominicain de Turin.
Tenu en haute estime pour
sa vaste culture, il aimait exercer le ministère sacerdotal aussi parmi les
pauvres et les humbles, plus spécialement à l’hospice des 'Pauvres Vieux'. Puis
vinrent les années de souffrance et les épreuves, acceptées avec humilité: on
l’empêcha d’enseigner et il fut transféré au Couvent Saint Dominique dans le
centre de Turin. Il continua cependant ses recherches dans le domaine biblique,
alors qu’il intensifiait l’exercice de son activité caritative.
Tout ce que je fais, je
ne le fais que pour la charité, disait-il avec candeur.
Après le 8 septembre
1943, avec l'occupation allemande et la naissance de la République Sociale
Italienne, Giuseppe Girotti est au centre d’un vaste réseau de soutien en
faveur des juifs, pour lesquels il est animé d’une affinité culturelle mûrie au
cours des années de son séjour à Jérusalem et développée ultérieurement avec
ses études bibliques, et il s’engage à trouver des cachettes sûres et des faux
papiers.
Il est arrêté pour son
activité contraire aux lois fascistes et nazies... Il est emprisonné à Turin.
Malgré les efforts de son prieur pour le faire libérer, il est transféré
d’abord à Milan, puis au camp de Gries à Bolzano et enfin, le 5 octobre 1944, à
Dachau. Selon le témoignage de don Angelo Dalmasso, un autre prêtre qui a
partagé sa détention, Girotti s’y distinguait par sa générosité envers les
autres détenus, pour son attitude ouverte et comme 'porteur de la Parole de
Dieu'. Il tombe malade et il est transporté à l’infirmerie.
C’est là que le 1er avril
1945, le jour de Pâques, il meurt avant d’avoir atteint l’âge de quarante ans;
sur sa couchette ses compagnons écrivirent: 'Ici dormait Saint Giuseppe
Girotti'.
Il a été déclaré 'Juste
parmi les nations' par l'Etat d'Israël pour son action en faveur des Juifs
durant la Shoah.
A lire:
- Giuseppe
Girotti - ordre des prêcheurs (dominicains)
- Un
ancien élève de l’Ecole en voie de béatification par le pape François! -
Ecole biblique de Jérusalem
- Beatificazione
di Padre Giuseppe Girotti (en italien)
- Diocesi
di Alba (en italien): Un bel gesto di papa Francesco par Giacomo
Lanzetti, évêque du diocèse d'Alba.
" 'L'Église a
été et sera toujours l’unique refuge pour l’humanité, l'amour et la
miséricorde; refuge de la vérité, des principes de la juste raison, de la
civilisation... Or cette mission extraordinaire de l'Église, dans le gravissime
moment de l'histoire présente, ne peut pas être menée parfaitement à terme si
les fidèles du Christ restent divisés'. Ce sont des mots simples et
profonds, un héritage pour le XXIe siècle"
Ainsi prêchait à Dachau,
dans l’univers concentrationnaire, Giuseppe Girotti, un Dominicain arrêté pour
avoir caché des Juifs, l’un des nouveaux martyrs du XXe siècle ... (site
de l'AIM, Alliance InterMonastères)
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/12797/Bienheureux-Giuseppe-Girotti.html
Le Bx Giuseppe Girotti:
dominicain, bibliste, martyr du nazisme
Publié le 1 Mai 2014
Un frère prêcheur
Le père GIUSEPPE GIROTTI
est né Alba (CN) le 19 juillet 1905 d’une famille modeste. A treize ans il
aspirait déjà au sacerdoce et il put réaliser son vœu en entrant au Séminaire
dominicain de Chieri. Brillant dans ses études, plein de vitalité et très gai de
caractère, il fit sa profession religieuse en 1923 à "La Quercia",
près de Viterbe, et le 3 août 1930 il fut ordonné prêtre à Chieri. Il se
spécialisa dans l'interprétation des Ecritures Sacrées à l’Angelicum et à
l’Ècole biblique de Jérusalem, où il fut élève du serviteur de Dieu
Marie-Joseph Lagrange. Il en sort en 1934 avec le titre académique de "prolita
in Sacra Scriptura". Il se consacra à l’enseignement des Ecritures Sacrées
au séminaire théologique dominicain de Turin (S. Maria delle Rose). La publication
d’un ample commentaire sur les livres Sapientiaux et le prophète Isaïe fut le
fruit de ses études approfondies.
Tenu en haute estime pour
sa vaste culture, il aimait exercer le ministère sacerdotal aussi parmi les
pauvres et les humbles, plus spécialement à l’hospice des "Pauvres
Vieux", à côté de son couvent de Santa Maria delle Rose (Turin).
Puis vinrent les années de souffrance et les épreuves, acceptées avec humilité
: on l’empêcha d’enseigner et il fut transféré au Couvent Saint Dominique dans
le centre historique de Turin. Il continua cependant ses recherches dans le
domaine biblique, alors qu’il intensifiait l’exercice de son activité
caritative.
Tout ce que je fais, je
ne le fais que pour la charité, disait-il avec candeur, en laissant entrevoir
sa progression constante dans la vertu caritative.
Soutien aux Juifs pendant
la Seconde Guerre Mondiale
Après le 8 septembre
1943, avec l'occupation allemande et la naissance de la République Sociale
Italienne, Girotti est au centre d’un vaste réseau de soutien en faveur des
juifs, pour lesquels il est animé d’une affinité culturelle mûrie au cours des
années de son séjour à Jérusalem et développée ultérieurement avec ses études
bibliques. C’est dans ce sens que l’on doit comprendre ses expressions
"porteurs de la Parole de Dieu" et "grands frères" se
référant aux juifs, pour qui, en ces temps de persécution et de souffrance, il
s’engage à trouver des cachettes sûres et des faux papiers.
Il est arrêté pour son
activité contraire aux lois fascistes et nazies - trahi par un espion qui,
feignant d’être un partisan blessé, se fit transporter dans une villa de
Cavoretto où se cachait le professeur juif Giuseppe Diena le 29 aoȗt 1944. Il
est emprisonné à Turin dans la prison Le Nuove. Malgré les efforts de son
prieur pour le faire libérer, il est transféré d’abord à Milan à la prison de
San Vittore, puis au camp de Gries à Bolzano et enfin, le 5 octobre 1944, à
Dachau. Selon le témoignage de don Angelo Dalmasso, un autre prêtre qui a
partagé sa détention dans le camp d’extermination bavarois, Girotti s’y
distinguait par sa générosité envers les autres détenus, pour son attitude
ouverte et comme "porteur de la Parole de Dieu". Enfermé dans la
baraque 26, où sont amassés un millier d’ecclésiastiques -au lieu des 180
prévus- il tombe malade et il est transporté à l’infirmerie.
C’est là que le 1 avril
1945, le jour de Pâques, il meurt avant d’avoir atteint l’âge de quarante ans,
peut-être "aidé" par une piqûre d’essence comme c’était habituel dans
le camp ; sur sa couchette ses compagnons écrivirent : « Ici dormait Saint
Giuseppe Girotti».
Juste parmi les nations
et bienheureux
En 1988, le processus de
canonisation commença auprès de la curie de Turin et le 27 mars 2013 le Pape
François autorisa le décret de béatification.
Le 14 février 1995,
cinquante ans après sa mort, il reçut une médaille à la mémoire comme juste
parmi les nations, une reconnaissance de la part de l’Etat d’Israël à tous ceux
qui se sont prodigués pour sauver des juifs pendant l’holocauste.
Son nom est inscrit dans
l’ordre officiel et un arbre a été planté en son honneur dans l’avenue des
justes à Yad Vashem, à Jérusalem.
Sa béatification a eu
lieu à Alba le 26 avril 2014.
Sa mémoire liturgique a
été fixée au 1er avril, jour de sa "naissance au Ciel".
D'après www.op.org
'L'Église a été et sera
toujours l’unique refuge pour l’humanité, l'amour et la miséricorde; refuge de
la vérité, des principes de la juste raison, de la civilisation... Or cette
mission extraordinaire de l'Église, dans les moments très graves de l'histoire
présente que nous vivons, ne peut pas être menée parfaitement à terme si les
fidèles du Christ restent divisés'.
Propos tenus par le
Bienheureux Giuseppe Gioritti à Dachau
SOURCE : http://www.montesinos.fr/2014/05/le-bx-giuseppe-girotti-dominicain-bibliste-martyr-du-nazisme.html
La Béatification de
GIUSEPPE GIROTTI
Le mercredi 27 mars 2013,
le Saint Père François a reçu en Audience le Card. Angelo Amato, Préfet de la
Congrégation des Causes des Saints. Au cours de l’Audience le Souverain
Pontif a autorisé la Congrégation à Promulguer le Décret sur le martyre du Serviteur
de Dieu Giuseppe Girotti, Prêtre profès de l’Ordre des Frères Prédicateurs.
Le père GIUSEPPE GIROTTI
était né Alba (CN) le 19 juillet 1905 d’une famille modeste, mais estimée pour
sa laboriosité et sa bonté d’âme. A treize ans il aspirait déjà au sacerdoce
et il put réaliser son vœu en entrant au Séminaire dominicain de Chieri (TO).
Brillant dans ses études, plein de vitalité et très gai de caractère, il fit sa
profession religieuse en 1923 à "La Quercia", près de Viterbe,
et le 3 août 1930 il fut ordonné prêtre à Chieri. Il se spécialisa dans
l'interprétation des Ecritures Sacrées à l’Angelicum et à l’Ècole
biblique de Jérusalem, où il fut élève du serviteur de Dieu Marie-Joseph
Lagrange. Il en sort en 1934 avec le titre académique de "prolita in Sacra
Scriptura". Il se consacra à l’enseignement des Ecritures Sacrées au
séminaire théologique dominicain de Turin (S. Maria delle Rose). La publication
d’un ample commentaire sur les livres Sapientiaux et le prophète Isaïe fut le
fruit de ses études approfondies.
Tenu en haute estime pour
sa vaste culture, il aimait exercer le ministère sacerdotal aussi parmi les
pauvres et les humbles, plus spécialement à l’hospice des "Pauvres
Vieux", à côté de son couvent de Santa Maria delle Rose (Turin).
Puis vinrent les années de souffrance et les épreuves, acceptées avec
humilité : on l’empêcha d’enseigner et il fut transféré au Couvent Saint
Dominique dans le centre historique de Turin. Il continua cependant ses
recherches dans le domaine biblique, alors qu’il intensifiait l’exercice de son
activité caritative.
Tout ce que je fais, je
ne le fais que pour la charité, disait-il avec candeur, en laissant entrevoir
sa progression constante dans la vertu caritative.
Après le 8 septembre
1943, avec l'occupation allemande et la naissance de la République Sociale
Italienne, Girotti est au centre d’un vaste réseau de soutien en faveur des
juifs, pour lesquels il est animé d’une affinité culturelle mûrie au cours des
années de son séjour à Jérusalem et développée ultérieurement avec ses études
bibliques. C’est dans ce sens que l’on doit comprendre ses expressions
"porteurs de la Parole de Dieu" et "grands frères" se
référant aux juifs, pour qui, en ces temps de persécution et de souffrance, il
s’engage à trouver des cachettes sûres et des faux papiers.
Il est arrêté pour son
activité contraire aux lois fascistes et nazies - trahi par un espion qui,
feignant d’être un partisan blessé, se fit transporter dans une villa de
Cavoretto où se cachait le professeur juif Giuseppe Diena le 29 aoȗt 1944. Il
est emprisonné à Turin dans la prison Le Nuove. Malgré les efforts de son
prieur pour le faire libérer, il est transféré d’abord à Milan à la prison de
San Vittore, puis au camp de Gries à Bolzano et enfin, le 5 octobre 1944, à
Dachau. Selon le témoignage de don Angelo Dalmasso, un autre prêtre qui a
partagé sa détention dans le camp d’extermination bavarois, Girotti s’y
distinguait par sa générosité envers les autres détenus, pour son attitude
ouverte et comme "porteur de la Parole de Dieu". Enfermé dans la
baraque 26, où sont amassés un millier d’ecclésiastiques -au lieu des 180
prévus- il tombe malade et il est transporté à l’infirmerie.
C’est là que le 1 avril
1945, le jour de Pâques, il meurt avant d’avoir atteint l’âge de quarante ans,
peut-être "aidé" par une piqûre d’essence comme c’était habituel dans
le camp ; sur sa couchette ses compagnons écrivirent : « Ici
dormait Saint Giuseppe Girotti».
En 1988, le processus de
canonisation commença auprès de la curie de Turin et le 27 mars 2013 le Pape
François autorisa le décret de béatification.
Le 14 février 1995,
cinquante ans après sa mort, il reçut une médaille à la mémoire comme juste
parmi les nations, une reconnaissance de la part de l’Etat d’Israël à tous ceux
qui se sont prodigués pour sauver des juifs pendant l’holocauste.
Son nom est inscrit dans
l’ordre officiel et un arbre a été planté en son honneur dans l’avenue des
justes à Yad Vashem, à Jérusalem.
La béatification est
prévue à Alba au printemps 2014.
La Postulation générale
SOURCE : http://www.op.org/fr/content/la-beatification-de-giuseppe-girotti
Journée de commémoration
de l’Holocauste – 27 janvier 2020
Une figure de proue : le
Bienheureux Giuseppe Girotti, O.P.
La Journée de
commémoration de l’Holocauste, qui sera célébrée le 27 janvier 2020, a été
établie par les Nations Unies grâce à la résolution 60/7 du 1er novembre 2005.
L’importance de cette date est due au fait qu’elle commémore les victimes de
l’Holocauste, les lois raciales et tous ceux qui ont risqué et donné leur vie
pour protéger les personnes persécutées. En ce jour de commémoration, notre
Ordre se doit d’évoquer l’un de nos frères bien-aimés, Giuseppe Girotti, qui
a été tué par les nazis dans le camp de concentration de Dachau.
Né à Alba (Cuneo) le 19
juillet 1905, il entra au Collège dominicain de Chieri en 1918, où il prit plus
tard l’habit religieux en 1923. La même année, le 15 octobre, il fit profession
dans l’Ordre des Prêcheurs et fut ordonné prêtre le 3 août 1930. L’année
suivante, ayant obtenu un Lectorat de Théologie Sacrée, ses supérieurs
décidèrent de l’envoyer à l’École Biblique de Jérusalem nouvellement
créée, sous l’égide de Joseph Marie Lagrange et d’autres illustres chercheurs
bibliques.
Après avoir obtenu une
licence en sciences bibliques en 1934 devant la Commission Biblique
Pontificale, le P. Girotti est rentré en Italie et a commencé ses conférences
sur l’Ecriture Sainte au centre d’études dominicain de Santa Maria delle Rose à
Turin et au Collège des Missionnaires de la Consolata. Il a exercé son
ministère sacerdotal, plus particulièrement envers les nécessiteux, parmi les
pauvres et les humbles, en particulier à la maison des personnes âgées pauvres
appelée l’Ospizio dei Poveri Vecchi.
A la mort du P. Marco
Sales en 1937, le P. Girotti fut chargé de poursuivre le travail inachevé du
dominicain sur le commentaire de la Sainte Bible. Il a accepté, et l’a fait
avec un grand dévouement qui provenait de sa préparation minutieuse, de son expérience
d’enseignement et de sa facilité naturelle d’assimilation et d’explication. En
1838, le P. Girotti publia son commentaire sur le livre de la Sagesse et en
1941 sur les livres attribués au prophète Isaïe ; deux publications
remarquables, dans lesquelles le jeune auteur alliait les qualités de clarté et
de pragmatisme du P. Sales. Il a su associer la précision et la profondeur de
la critique et l’exégèse moderne.
Mais même le travail du
P. Girotti devait rester inachevé. Le prieur du couvent de Saint Dominique, à
Turin, remarqua que le Père Girotti, surtout après le jour de l’armistice, le 8
septembre 1943, arrivait au couvent chargé de colis, à plusieurs reprises
pendant la nuit, se justifiant en disant : « Tout ce que je fais est
seulement pour la charité ». Pendant la guerre, il aidait, en particulier
les Juifs qui étaient persécutés à cause des lois raciales. Parmi eux, il y
avait la nièce du Rabbin Deangeli de Rome qui décida de l’accompagner en
Suisse. En chemin, ils furent cachés par le médecin Giuseppe Diena à Cavoretto,
et c’est ainsi qu’ils furent découverts et arrêtés le 29 août 1944. Le
professeur Diena fut déporté à Flossemburg où il fut tué le 2 mars 1945; le P.
Girotti, lui, fut tué lors de la fête de la Pâque de la Résurrection, le 1er avril
1945, à Dachau, où il fut interné précisément à cause de l’aide qu’il avait
dispensée. Il avait alors 39 ans. La nouvelle s’est répandue. Sur le rebord de
son lit, une main anonyme écrivit : Saint Giuseppe Girotti.
Le 14 février 1995,
l’Etat d’Israël a décidé d’honorer Giuseppe Girotti qui, pendant la période de
l’Holocauste en Europe, a risqué sa vie pour sauver les Juifs persécutés, lui
donnant l’honneur de Juste parmi les Nations. L’Eglise a reconnu le témoignage
du P. Giuseppe Girotti et le 26 avril 2014, il a été déclaré bienheureux, dans
la cathédrale d’Alba, sa ville natale.
Saint Père, nous vous
remercions pour les dons de la charité et de la science qui ont inspiré au
bienheureux Giuseppe Girotti le sacrifice de sa vie pour autrui. Aide-nous
aussi à vivre l’Évangile, et à chérir ta Parole par de bonnes œuvres. Par son
intercession, nous vous prions de nous accorder la grâce …, et de bien vouloir
le glorifier ici-bas, afin qu’il devienne un guide pour nous tous. Nous vous le
demandons par le Christ, notre Seigneur qui est le chemin, la vérité et la vie.
Amen.
Le P. Massimo Negrelli, O.P.
Promoteur des causes des Saints pour la Province Saint Dominique en Italie
SOURCE : https://www.op.org/journee-de-commemoration-de-lholocauste-27-janvier-2020/?lang=fr
Stolperstein
für Giuseppe Girotti
Profile
Dominican priest,
making his religious profession in 1923 and
being ordained on 3 August 1930. Studied at
the École Biblique in Jerusalem. Taught scriptural
studies at the Dominican Theological Seminary at Turin, Italy. Arrested by Nazi authorities
on 19
August 1944 for
arranging hideouts and escape routes for Jews, and shuffled from one
concentration camp to another before his death.
He spent his time ministering to other prisoners. Martyr.
Born
19 July 1905 in Alba,
Cuneo, Italy
1 April 1945 in
concentration camp at Dachau, Oberbayern, Germany
beatification recognition
was celebrated at the Cathedral of San Lorenzo, Alba, Cuneo, Italy,
presided by Cardinal Angelo
Amato
Additional
Information
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
images
webseiten
auf deutsch
sitios
en español
sites
en français
fonti
in italiano
Congregazione Romana di San Domenico
Dicastero delle Cause dei Santi
nettsteder
i norsk
strony
w jezyku polskim
MLA
Citation
“Blessed Giuseppe
Girotti“. CatholicSaints.Info. 2 April 2024. Web. 1 May 2025.
<https://catholicsaints.info/blessed-giuseppe-girotti/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-giuseppe-girotti/
Concentration-Camp Martyr
Beatified
Father Girotti Remembered
for His Help in Saving Jewish Lives
MAYO 06, 2014 00:00
ZENIT STAFFARCHIVES
Father Giuseppe Girotti,
martyred in Dachau concentration camp at the age of 40 because of his efforts
to assist the Jews, has been beatified in Alba, Italy.
According to the current
English edition of L’Osservatore Romano, the April 26 beatification of the
Dominican exegete was conducted by Cardinal Severino Poletto, Turin’s retired
archbishop.
Coverage of the
beatification was eclipsed by the canonization of Saints John XXIII and John
Paul II the next morning.
Israel’s Holocaust
memorial, Yad Vashem, declared Girotti a “Righteous Among the Nations” in 1995.
The title is given only to non-Jews who risked their lives during the Holocaust
to save them from extermination by the Nazis.
Arrested in August 1944,
Father Girotti had suffered “deep and total humiliation” at Dachau,
L’Osservatore Romano reported.
Dachau, located about 10
miles northwest of Munich in southern Germany, was the first regular
concentration camp established by the National Socialist (Nazi) Government.
Although the exact number
of those killed there will never be known, the number of prisoners incarcerated
there between 1933 and 1945 exceeded 188,000, the website of the US Holocaust
Memorial Museum claims. (D.C.L.)
Concentration-Camp Martyr Beatified | ZENIT -
English
SOURCE : https://zenit.org/2014/05/06/concentration-camp-martyr-beatified/
Girotti Giuseppe
Girotti, Father Giuseppe
Father Giuseppe Girotti, born in Alba (Cuneo), in 1905, was a renowned
professor of theology, and graduate of the Ecole Biblique in Jerusalem. He
taught in the Dominican Theological Seminary of Turin, S. Maria delle Rose and
among his publications are commentaries to Isaiah and Ecclesiastes. After
September 8, 1943, he dedicated his efforts to the rescue of many Jews in
Turin. Risking his life, Girotti acted according to his values and religious
beliefs, arranging safe hideouts and organizing escape routes from the country.
Emma De Benedetti (later Weil) knew Father Girotti before the war. Her parents
lived near him in Alba. During the war, he helped Emma and her mother find
refuge in a convent in Turin; they stayed there for several months. He also
provided a false identity card for Emma’s father. Emma saved a postcard from
her mother dated May 15, 1944, in which she wrote that she was hiding in a
convent under the protection of Father Girotti. According to Emma, thanks to
his connections, in several instances Girotti was able to warn Jews in time so
that they were able to run away. There were others, too, who were helped in the
same way, among them Salvatore Fubini, a lawyer from Turin. One day, following
a denunciation, Father Girotti was caught in the middle of transferring a
wounded Jewish partisan to the house of Prof. Diena. He was arrested on August
29, 1944, and imprisoned in Turin in Le Nuove. He was transferred to San
Vittore in Milan, then to Bolzano camp, and finally to Dachau, where he was
murdered on Easter Day, April 1, 1945. A biography about him was written by
Valerio Morello, Morire Per I “Fratelli Maggiori” (1988). On February 14, 1995,
Yad Vashem recognized Father Giuseppe Girotti as Righteous Among the Nations.
Girotti Giuseppe (1905 -
1945 )
Last Name - Girotti
First Name - Giuseppe
Name Title - PROF. DR.
Date of Birth - 1905
Date of Death - 01/04/1945
Fate : deported ; imprisoned ; murdered
Nationality - ITALY
Religion - ROMAN CATHOLIC
Gender - Male
Profession - MONK ; PRIEST ; THEOLOGIAN
Item ID : 4043699
Recognition Date: 14/02/1995
Ceremony Place: Milan, Italy
Commemoration: Wall of Honor
Ceremony In Yad Vashem : No
File Number : M.31.2/6025
SOURCE : https://collections.yadvashem.org/en/righteous/4043699
Beato Giuseppe Girotti Sacerdote
domenicano, martire
Alba, Cuneo, 19 luglio
1905 – Dachau, Germania, 1 aprile 1945
Era in fiamme l’Europa in
quegli anni per la "grande guerra". Ad Alba (Cuneo), tra vicolo
Rossetti e la piazza dallo stesso nome, c’era spesso un gruppo di ragazzi che
giovavano rumorosi. Uno di loro – quello che sembrava il loro leader – si chiamava
Giuseppe Girotti. Gli amici lo chiamavano "Beppe", in dialetto.
Giocavano "da matti", ma di tanto in tanto, Giuseppe alzava gli occhi
a guardare la croce svettante sul campanile romanico del duomo vicino: là
dentro, la presenza di Gesù lo attirava come una calamita.
"Beppe, il
capo"
Presso l’altare del
duomo, Beppe andava ogni giorno a servire la S. Messa al suo parroco, buono e
austero, e ai sacerdoti che passavano a celebrare, anche prestissimo, quando su
Alba non spuntava ancora il giorno. A servire la Messa, portava anche i suoi
amici, coetanei o più piccoli, insegnava loro le cerimonie, come un piccolo
apostolo della Liturgia.
Gli altri lo stimavano e
gli volevano bene, perché aveva cuore buono e largo come un mare. Lui da parte
sua amava tutti, ma quando c’era da difendere i più deboli, come i suoi
fratellini Giovanni e Michele, sapeva "cazzottare" a dovere i
compagni che facevano "i furbi". Lo chiamavano Beppe il capo.
Serviva anche il Vescovo,
quando attorniato dai canonici, "pontificava" in duomo: il Vescovo
allora si chiamava Mons. Francesco Re e dall’alto della sua statura si chinava
a volte a dare una carezza a quel bambino dagli occhi intelligenti e dal ciuffo
sbarazzino sulla fronte.
Un po’ alla volta, gli
nacque in cuore un grande desiderio: "Voglio farmi prete". Lo disse
al parroco, il quale gli promise un posto in Seminario, ma il posto non c’era
mai. Beppe era solito frequentare anche la cappella delle Monache Domenicane di
Alba e lì, da loro aveva sentito parlare con devozione di san Domenico di
Guzman, "il dolce Spagnolo nostro" che aveva percorso l’Europa a
predicare Gesù Cristo-Verità.
Giuseppe Girotti era nato
il 19 luglio 1905 da umili genitori e ora, a 13 anni, voleva realizzare la sua
vocazione. Un giorno, capitò a Alba un Padre Domenicano a predicare in duomo.
Beppe ascoltò il bianco frate e volle parlargli. Gli aprì il cuore e gli disse
il suo desiderio di diventare sacerdote. Il frate gli parlò chiaro: "Ma
perché non vieni da noi?". Beppe rispose: "Ma io vengo subito, basta
che mi lasci andare a dirlo alla mamma". (Tra parentesi: un suo compagno
di giochi e di servizio all’altare, circa 70 anni dopo, mi raccontò che a volte
dopo la Messa servita insieme, lui e Beppe salivano sul campanile e lassù
"davanti a tutta Alba sotto il nostro sguardo, imparammo a fumare insieme
una sigaretta!").
Il 5 gennaio 1919, Beppe
entrò felice nel Collegio domenicano di Chieri (Torino) per iniziare gli studi.
Il 30 settembre 1922, vestiva il bianco abito di san Domenico, diventando fra
Giuseppe Girotti. Dopo il noviziato a "La Quercia" (Viterbo),
professava i voti la prima volta il 15 ottobre 1923. Seguirono gli studi
filosofici e teologici nello Studentato di Chieri. Era intelligentissimo, sempre
buono come un fratello, pronto a dare una mano a tutti, son estrema generosità,
lieto della gioia dei figli di Dio.
Il 3 agosto 1930, vigilia
di san Domenico, Padre Giuseppe Girotti era ordinato sacerdote a Chieri da
Mons. Giacinto Scapardini, domenicano, Vescovo di Vigevano: sacerdote di Cristo
per sempre.
Professore
I superiori lo mandarono
a Roma a seguire corsi di teologia all’Angelicum. Aveva già conseguito a S.
Maria delle Rose, in Torino, il titolo di "Lettore" che lo abilitava
a insegnare nelle scuole dell’Ordine. Quindi, il suo provinciale, P. Ibertis,
soprannominato "Napoleone" per il suo stile "decisionista"
e la piccola statura, lo inviò a Gerusalemme, a frequentare l’Ecole Biblique,
fondata e diretta ancora da P. Joseph Lagrange, biblista, maestro domenicano
coltissimo e esemplare.
Allievo prediletto
dell’insigne studiosi, P. Girotti visse anni felici, pieni di studi intensi e
di preghiera estatica nei luoghi di Gesù e di Maria. Nel 1934, era
"prolita", dottore in Scienze Bibliche. Immediatamente fu destinato a
insegnare Sacra Scrittura nello "Studium" domenicano di S. Maria
delle Rose a Torino. I suoi 40 allievi lo amavano subito come un fratello
maggiore che – come ricorda il P. Giacinto Bosco, suo allievo di quei tempo –
"non si dava mai pace finché non avesse fatto tutto il possibile per
aiutare chi lo cercava".
Seguirono, nel 1936, la
pubblicazione de I libri sapienziali da lui commentati, e nel 1942, Isaia
commentato da P. G. Girotti, dedicato alla Madonna il 20 giugno, festa a Torino
della Consolata. Due poderosi volumi che dimostrano l’enorme cultura biblica,
storica, teologica del giovane esegeta. Risalta, in particolare, nel primo
volume, il luminoso ritratto di Gesù, il Verbo di Dio, somma Sapienza del
Padre, come viene profetizzato proprio dai Sapienziali, di Gesù, l’Amato
cercato dall’amata, nel Cantico dei Cantici. Nel secondo volume –
"Isaia" – è splendida la figura del Servo di Jahvé, Gesù
appassionato, e crocifisso e morte sulla croce, che emerge nella contemplazione
di P. Girotti, al momento dei Canti del Servo sofferente in particolare Is. 53.
Molto intelligente la risposta che P. Girotti dà a coloro che parlano, senza
fondamento, di "tre profeti diversi" raccolti sotto lo stesso nome di
Isaia, solo per la differenza di stile: in realtà, c’è un solo Isaia, come
insegna la Tradizione giudaica e cristiana, come c’è un solo Dante Alighieri,
se pure con tre stili diversi, come appare nell’Inferno, nel Purgatorio e nel
Paradiso, le tre "cantiche" dell’unica Divina Commedia, opera dello
stesso sommo Poeta! E poi, spiega sempre il prof. Girotti, "occorre
credere al soprannaturale, al miracolo, alla profezia e come interventi di Dio,
e non negarlo, come fanno i modernisti!".
In una parola: due grossi
volumi – un vero tesoro possederli – che erano il primo saggio del grande
biblista che sarebbe diventato, se la sua vita fosse stata un po’ più lunga,
come Lagrange, Sales, Vaccari Spadafora… per citare solo alcuni nomi illustri.
In quel periodo ebbe
molto da soffrire. Nel 1938, fu allontanato dall’insegnamento e mandato nel
convento di S. Domenico a Torino. P. Giuseppe, non aprì bocca, simile al
"Servo di Jahvé" del cap. 53 di Isaia, che lui spiegava sempre con
accenti commossi. Quando P. Cordovani, Da Roma, conobbe il torto che gli era
stato fatto, commentò: "Queste sono le prove che formano i santi".
Dottissimo e poliglotta,
con il cuore semplice come un bambino, andava ogni giorno a esercitare il suo
ministero sacerdotale tra i poveri e i vecchi dell’Ospizio davanti al suo
convento, parlando e confessando in piemontese. Ciò che per lui contava al di
sopra di tutto era amare Gesù, in se stesso, nell’Eucaristia, e poi nei poveri
e nei sofferenti. Al "San Domenico", si accingeva a commentare
Geremia e a pubblicare studi sul monachesimo.
Ma non rimase a lungo
senza cattedra. Lo chiamarono a insegnare Sacra Scrittura all’Istituto dei
Missionari della Consolata: tanta gioia nel cuore tra i suoi chierici, futuri
annunciatori del Vangelo ai popoli pagani, in Africa. Ora, P. Giuseppe aveva
provato sulla sua pelle e sul suo cuore che cos’è il "Getsemani" che
prepara a salire il Calvario.
Fratello
Era scoppiata la 2ª
guerra mondiale. I sacerdoti cattolici, mobilitati dal Santo padre, il
Venerabile Pio XII, si fecero missionari di amore fino all’eroismo, sulle orme
del Pontefice di Roma. Hitler puntava alla soppressione degli Ebrei e di coloro
che riteneva nemici del "Reich", nei suoi lager orrendi. P. Giuseppe
Girotti, come moltissimi preti, si buttò nella carità al servizio dei fratelli
più abbandonati e in pericolo. "Tutto quello che faccio – si scusò con il
suo Priore, perché non riusciva più a seguire gli orari della sua Comunità – è
solo per la carità. Che cosa fece o tentò di fare in difesa degli Ebrei e di
quanti erano perseguitati, solo Dio lo sa.
La sua azione
"clandestina" venne scoperta e il 29 agosto 1944 venne arrestato dai
tedeschi e rinchiuso alle "Nuove" di Torino, a S. Vittore a Milano,
quindi in campo di concentramento a Bolzano. Poi sul carro bestiame: destinazione
Dachau. Al giovane sacerdote, don Dalmasso, suo compagno di prigionia, disse:
"Oggi è il 7 ottobre, festa della Madonna del Rosario… e diremo tanti
rosari. Io da buon domenicano devo rosariare con una certa solennità".
Il 9 ottobre 1944, sera,
pioveva fine e gelido a Dachau. P. Girotti e molti altri preti deportati
iniziavano le ultime stazioni della loro Via Crucis. Unica certezza:
condividere nel dolore e nella pace il mistero della Crocifissione e della
morte di Cristo, sotto lo sguardo dolce e consolante di Maria SS.ma la Mater
dolorosa del Calvario. Nell’ambiente orribile, dove il camino fumava per i
cadaveri cremati, si doveva solo lavorare in modo disumano e subire le
umiliazioni più atroci. P. Giuseppe, dimentico di se stesso, testimoniava
l’amore di Gesù e lo donava a piene mani. Sempre disponibile ad ascoltare, a
assolvere, si privava della sua piccola porzione di cibo per soccorrere i più
giovani.
Da qualche tempo i preti
prigionieri (Dachau era il campo di concentramento dei preti!), alle 4 del
mattino, a piedi scalzi, si radunavano in uno stanzone che serviva da cappella.
Uno di loro celebrava la S. Messa per tutti, gli altri ricevevano la Comunione.
P. Giuseppe, fortificato da Gesù eucaristico, sapeva di andare incontro alla
morte, ma sorrideva mestamente e pregava di continuo per resistere e infondere
fiducia. Tra i preti che diventarono suoi amici a Dachau vi erano P. Manziana
(diventerà Vescovo di Crema), Mons. Beran (diventerà Vescovo di Praga e i comunisti
lo faranno prigioniero, un’altra volta), il domenicano Padre Roth e molti
altri.
L’inverno era gelido a
Dachau. P. Giuseppe in quel gelo mortale, diceva: "Dobbiamo prepararci a
morire, ma serenamente, con le lampade accese e la letizia dei santi. Anche
sotto le sferzate degli aguzzini, pregava e pregava: il suo cuore, in
quell’orgia dell’odio e della morte, si dilatava in un rapporto sempre intenso
con Gesù. Il Natale 1944, fu quasi sereno. P. Girotti tenne due conferenze
sulle virtù teologali e un mese dopo, nel gennaio 1945, tenne un discorso in
latino, durate l’ottavario di preghiere per l’unità dei cristiani: Un invito
forte ai dissidenti a ritornare all’ovile della Chiesa Cattolica, unica Chiesa
di Cristo; ai cattolici, a vivere in eroismo la Verità che affermano di
possedere e possiedono.
Martire
Nel campo infuriava il
tifo. Pulci, pidocchi, sporcizia e crudeltà. Ridotto a scheletro vivente, o si
vedeva con il rosario ino, in preghiera ala Maona. Il 19 marzo 1945, celebrò
l’ultima volta la festa del Sano c tan amava, come suo patrono: S. Giuseppe, di
cui si proponeva, se fosse tornato a casa, di scrivere "una vita
popolare".
Lo trasportarono in
infermeria. Là si andava per morire. Qualcuno riuscì a portargli spesso la
Comunione. Era "un cadavere" che sapeva ancora consolare e assolvere
chi gli si avvicinava. Un compagno di lager – Edmond Michelet, futuro ministro
di Charles De Gaulle in Francia – un giorno scriverà di lui: "Un giovane
domenicano dalla figura angelica che con i suoi grandi occhi neri invocava
Gesù-Viatico per la Vita eterna".
Il 1° aprile 1945, era
Pasqua di risurrezione. Si sparse la voce nel lager che P. Giuseppe era morto.
Si disse che era stato finito con una iniezione di benzina: una morte simile a
quella di S. Massimiliano Kolbe e del beato Tito Bransdma. Aveva 39 anni. Lo
seppellirono con un mucchio di duecento cadaveri, perché il forno non
funzionava più. Al fondo del suo giaciglio rimasto vuoto, una mano amica
scrisse:
"San Giuseppe
Girotti".
La sua causa di beatificazione-canonizzazione
è in corso alla Congregazione della Cause dei Santi a Roma. Biblista e dottore:
ardens in studio Verbi divini. Fratello degli ultimi e martire per la
carità, perché innamoratissimo di Cristo, il Servo sofferente di Jahvé, l’Agnus
Dei che toglie il peccato del mondo.
Autore: Paolo Risso
Giuseppe Girotti nacque
ad Alba (Cuneo) culla di tante figure di venerabili e fondatori, il 19 luglio
1905 da umile ma stimata famiglia. A 13 anni entrò nel seminario domenicano di
Chieri (TO) per soddisfare la sua vocazione religiosa e lì nel 1930 fu ordinato
sacerdote, l’anno successivo si laureò in teologia a Torino.
Si specializzò presso la
celebre “Ecole Biblique” di Gerusalemme e poi si dedicò all’insegnamento della
Sacra Scrittura nel Seminario Teologico domenicano di ‘S. Maria delle Rose’ di
Torino e nel contempo nel Collegio dei Missionari della Consolata.
Nel 1937, pubblicò il VI
volume dell’Antico Testamento dedicato ai Libri della Sapienza; continuando il
commento alla Sacra Bibbia iniziato dal domenicano padre Marco Sales, morto nel
1936.
Nel 1942 pubblicò il VII
volume sul Libro di Isaia; nei due volumi profuse tutta la sua profondità di
studi, esposti con chiarezza apprezzata. Stimato per la sua vasta cultura,
amava esercitare il ministero sacerdotale anche tra la povera gente, specie
nell’Ospizio dei “Poveri Vecchi”, vicino al suo convento.
Estese la sua pratica
della carità cristiana agli ebrei, durante la persecuzione antisemita della
Seconda Guerra Mondiale. In campo religioso e politico era un anticonformista,
fu quindi colpito dalla sospensione dall’insegnamento e sorvegliato dal regime
fascista.
Per la sua opera a favore
degli ebrei, il 29 agosto 1944 fu catturato e deportato in Germania nel campo
di concentramento di Dachau, dopo essere stato detenuto a ‘Le Nuove’ di Torino,
‘S. Vittore’ a Milano ed a Bologna.
In quel campo, alla periferia
di Monaco, stette sei mesi, sottoposto ai maltrattamenti tipici di quei campi,
sopportati con umiltà, pazienza e mansuetudine, vivificati dalla preghiera e
dallo studio della Parola di Dio.
Per questo fu ammirato
dagli altri religiosi e dai ministri di altre Confessioni religiose,
prigionieri come lui; gli stenti e le violenze patite lo portarono alla morte a
quasi 40 anni, nello stesso campo di Dachau, il giorno di Pasqua 1° aprile
1945, fra il rimpianto e la venerazione di tutti i deportati, i quali lo
considerarono subito un santo.
Nel 1988, presso la Curia
di Torino iniziò il Processo di beatificazione con indagine sul martirio del
padre domenicano Giuseppe Girotti, tali atti proseguono presso la Congregazione
per le Cause dei Santi a Roma.
Autore: Antonio
Borrelli
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/91403
Beatificazione di Padre
Giuseppe Girotti
È stato beatificato
sabato 26 aprile ad Alba padre Giuseppe Girotti o.p., sacerdote dell’Ordine dei
Predicatori (Domenicani).
La cerimonia è iniziata
alle 15.30 e si è svolta tra la Cattedrale di San Lorenzo e piazza Duomo: hanno
partecipato migliaia di persone ed è stato allestito un maxischermo di fronte
alla Cattedrale.
Il Santo Padre Francesco
ha inviato come suo delegato il cardinale il card. Severino Poletto,
Arcivescovo emerito dell’Arcidiocesi di Torino.
Il 27 marzo 2013 papa
Francesco ha autorizzato la Congregazione delle cause dei Santi a promulgare il
decreto riguardante il martirio di padre Giuseppe Girotti o.p. (Ordine dei
Predicatori, cioè Domenicani), uno dei 1.500 preti morti nel lager di Dachau.
Il Processo di
beatificazione iniziò nel 1988, presso la Curia di Torino.
Padre Girotti, nato ad
Alba (Cuneo) il 19 luglio 1905, durante la resistenza a Torino aiutò e salvò la
vita di partigiani ed ebrei; venne catturato dai fascisti e morì martire nel
campo di concentramento di Dachau (Germania), il 1 aprile 1945.
Su Padre Girotti così si
è espresso S.E.R. Mons. Giacomo Lanzetti, Vescovo di Alba:
«Un “uomo” dai forti
tratti di carattere e profondamente figlio del suo tempo, ma pari-menti
completamente dedito allo studio della Parola di Dio ed alla pratica della
carità; il tutto nella ricerca, non facile né gratuita, di una sintesi vitale,
tra umanità e Vangelo, tra studio e impegno, tra fede e vita».
SOURCE : https://www.op.org/journee-de-commemoration-de-lholocauste-27-janvier-2020/?lang=fr
Gedenktafel für Giuseppe Girotti
Giuseppe Girotti
(1905-1945)
Beatificazione:
- 26 aprile 2014
- Papa Francesco
Ricorrenza:
- 1 aprile
Religioso domenicano,
sacerdote professo dell’Ordine dei Frati Predicatori e martire, morto in
odium fidei nel lager di Dachau, in Germania. Ridotto a scheletro vivente,
lo si vedeva con il rosario in mano, "un cadavere" che sapeva ancora
consolare e assolvere chi gli si avvicinava
"Un giovane
domenicano dalla figura angelica che con i suoi grandi occhi neri invocava
Gesù-Viatico per la Vita eterna" (Edmond Michelet, compagno di lager e
futuro ministro di Charles De Gaulle in Francia)
Sacerdote a 25 anni,
Giuseppe Girotti, nato ad Alba (Cuneo) da famiglia poverissima il 19 luglio
1905, vivace nel carattere e brillante nell’intelletto, dopo gli studi biblici
a Gerusalemme e a Roma, docente di sacra scrittura a Torino, sempre
caritatevole verso gli ultimi, viene sospeso dall’insegnamento nel 1939, si
adopera in ogni modo per aiutare gli ebrei e finisce arrestato e deportato a
Dachau, dove sopravvive tra umiliazioni e sofferenze per soli sei mesi, morendo
forse per un’iniezione letale nell’infermeria del lager, il primo aprile del
1945.
Il suo ministero non si
esaurì sulla "cattedra" perché padre Girotti aveva una grande
sensibilità sociale: volentieri e con generosità si impegnava nel servizio dei
più bisognosi e presso l’Ospizio dei Poveri Vecchi di Torino e in varie altre
attività caritative. Con la piega che presero poi gli eventi della Seconda
Guerra mondiale, padre Girotti divenne animatore e organizzatore di una vasta
rete di aiuti a favore degli ebrei: si ingegnò per trovare nascondigli sicuri
per tanti di loro, ma anche il modo di avere documenti di identità con la
possibilità di espatriare.
Per questa sua attività
umana e cristiana, che faceva per carità - così diceva spesso - padre Girotti
venne arrestato alla fine del mese di agosto del 1944: imprigionato prima a
Torino, poi a Milano, a Bolzano, e infine è stato portato nel campo di
sterminio di Dachau, in Baviera. Lì ha vissuto veramente un calvario, che
culminò nel lavoro che fu costretto a svolgere - dal mattino alla sera - sotto
ogni tipo di intemperie.
Anche in queste tappe di
una personale via crucis, padre Girotti si distinse per la sua generosità nei
confronti degli altri detenuti. Ammalatosi, fu ricoverato in infermeria, dove
il 1° aprile 1945 terminò il suo cammino terreno: forse fu ucciso con una
iniezione di benzina o forse morì per il completo deperimento in seguito agli
stenti e alle violenze subite. I compagni di cella, sulla sua cuccetta,
scrissero: “San Giuseppe Girotti”.
Il suo percorso di vita e
soprattutto la sua vicinanza agli ebrei ottennero il pubblico riconoscimento da
parte dello Stato di Israele, che nel 1995 gli conferì la medaglia come “Giusto
tra le Nazioni” e un albero venne piantato in suo onore nel Viale dei Giusti a
Gerusalemme.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/giuseppe-girotti.html
Padre GIUSEPPE GIROTTI o.p.
Un domenicano in un campo di sterminio.
sacerdote
Alba (CN) 1905 – Dachau 1945
Padre GIUSEPPE GIROTTI
nacque ad Alba (CN) il 19 luglio 1905 da famiglia umile, ma stimata per
laboriosità e buon cuore. A tredici anni potè realizzare la sua aspirazione al
sacerdozio entrando nel Seminario domenicano di Chieri (TO). Brillante negli
studi, vivace e assai allegro di carattere, nel 1923 emise la professione
religiosa a "La Quercia", presso Viterbo, e il 3 agosto 1930 venne
ordinato sacerdote a Chieri.
Si specializzò presso la
celebre "Ècole Biblique" di Geruselemme, e si dedicò all'insegnamento
della Sacra Scrittura nel seminario teologico domenicano di Torino (S.Maria
delle Rose). Frutto dei suoi approfonditi studi fu la pubblicazione d un ampio
commento ai libri Sapienziali e al profeta Isaia.
Stimato per la vasta
cultura, amava esercitare il ministero sacerdotale anche tra la gente povera e
umile, specialmente nell'0spizio dei "Poveri Vecchi", vicino al suo
convento... Ma giunsero gli anni della sofferenze e della prova, accettata nell'umiltà:
venne privato dell'insegnamento e trasferito in un'altra comunità nel centro
storico di Torino. Tuttavia continuò le sue ricerche in campo biblico, mentre
intensificò l'esercizio della sua attività benefica.
Tutto quello che faccio è
solo per la carità, disse candidamente una volta, lasciando do intravedere il
suo continuo progresso nella virtù di carità.
Scoppiata la guerra, si
prodigò nell'assistere i bisognosi e non esitò a soccorrere particolamente gli
ebrei perseguitati. Per questo venne arrestato il 29 agosto 1944 e le tappe
principali della sua tremenda via crucis furono: Le Nuove (TO), San Vittore
(MI), Bolzano e infine Dachau in Germania.
Tra gli stenti di quel
campo, alla periferia di Monaco, si notarono: umiltà, semplicità, preghiera,
conforto degli altri, spirito di sacrificio e grande altruismo, guidati da
inesauribile carità; traeva forza e vigore dall'Eucaristia e dalla Sacra
Scrittura, che p.Girotti continuava ad approfondire e a proporre ai compagni di
prigionia, anche nel campo di sterminio.
Il suo olocausto si compì
il giorno di Pasqua, 1 aprile 1945, tra comune rimpianto e venerazione.
Nel 1988 è cominciato
presso la Curia di Torino il Processo di canonizzazione, continuato con
un'indagine sul martirio; ora tutto il materiale è a Roma, presso la
Congregazione per le Cause dei Santi.
Un'utile biografia è
quella di VALERIO MORELLO, Morire "per i fratelli maggiori".
ESD, Bologna 1988.
SOURCE : https://web.archive.org/web/20070806234242/http://www.domenicani.it/Santi_e_sante/girotti.htm
P. Giuseppe Girotti
Una vita per i “portatori
della Parola di Dio”
Così Padre Giuseppe
Girotti, domenicano, chiamava i suoi fratelli “maggiori”, gli ebrei.
Come in vita operò nella
discrezione e nel silenzio, a volte forzato, così anche dopo la sua morte a
Dachau, sembra continuare il suo umile nascondimento. Pochi sanno di lui,
eppure il suo nome nel 1995, 50° anniversario della sua morte, viene dichiarato
a Gerusalemme “Giusto fra le genti”.
Il “Giusto fra le genti”
è la stessa persona che fu arrestata nel “44 a tradimento per aver
aiutato il “nemico” di quel periodo storico così turbolento.
Ma chi è questo
domenicano nato ad Alba il 19 luglio 1905, vissuto tra Chieri e Torino, dopo
aver profondamente studiato la Parola dapprima all’Angelicum a Roma,
quindi presso la celebre scuola Biblica di Gerusalemme, finendo la sua
breve, ma quanto intensa vita nel lager di Dachau il giorno di Pasqua del 1
aprile 1945?
Debbo limitarmi a tre
caratteristiche che possono illuminare almeno in parte la sua poliedrica e
ricca personalità: uno studioso appassionato della Parola di Dio che
trasmetteva con ardore nell’insegnamento; un uomo che sembra essere “dono di
sé” fino a dare la propria vita per i poveri e i perseguitati; un frate fuori
dagli schemi , ma profeta di riforme provocate Concilio. Era scherzoso,
fraterno, ogni aiuto passava prima del silenzio regolare e portava l’ abito non
sempre con la dovuta austerità; aveva un esprimersi un po’ canzonatorio che a
volte dava la possibilità di credere che volesse irridere certi antichi modi di
fare che non potevano, secondo lui ed altri, irretire la libertà domenicana.
E’ sempre stato capace di
sorridere alla vita anche nel dolore e nelle umiliazioni più grandi. Giorno
dopo giorno attingeva forza dalla sua fedele cristallina, purificata nel
silenzio di una obbedienza spesso dolorosa. Forti amicizie furono il suo
sostegno per seguire il suo Maestro fino a Gerusalemme, che per Padre Giuseppe
si chiamerà Dachau: lì la sua vita si consuma come un cero pasquale. Ascoltiamo
la testimonianza di un sacerdote missionario, un tempo suo allievo: “Nei miei
passaggi in convento a S. Domenico di Torino, durante le ferie, mi chiedeva
sempre del denaro per i suoi poveri”.
E poveri per P. Girotti
era ogni persona si trovasse in difficoltà sia per privazione materiale o
perché braccata solo per la sua razza e religione: il grande dolore che la
guerra ovunque,diffondeva trovava in Padre Guiuseppe un’eco eco di compassione
che altro non era che l’attualizzazione di quella propria a S. Domenico. Era
innamorato della Parola e la sua vasta cultura non inaridiva il suo cuore, anzi
la Parola incarnata era il segreto di quella affermazione spesso detta per
scusarsi dell’ennesimo ritardo in convento: “Tutto quello che faccio è
solo per carità” e i suoi occhi brillavano di interiore letizia.
Non entro nei dettagli
dei difficili anni di incomprensione con le diverse autorità del suo ordine:
era un momento storico – politico difficile per tutti. Anche ai più alti
responsabili pareva che disciplina e osservanza ferree dessero tono e sicurezza
all’Ordine. Mi preme ricordare, però, come, qualche decennio dopo, subito dopo
il Concilio Vaticano II°, il Maestro dell’Ordine Aniceto Fernadez riformasse le
varie Province proprio nella linea del “pericoloso e insubordinato gruppo” del
Girotti. “E’ così che si fanno i santi”, affermerà il Cardinale Pizzardo.
Ma Giuseppe Girotti
sempre rimase simile a se stesso: tutto di Cristo e tutto ai fratelli a costo
di qualsiasi rischio interno o esterno. Quando, dopo essere sospeso
dall’insegnamento allo Studium di Santa Maria delle rose a Torino, fu chiamato
ad insegnare presso i futuri Missionari della Consolata. Vale la pena ascoltare
almeno una testimonianza di un suo allievo missionario che senza esitazione
afferma: “Un pozzo di scienza, al servizio della S. Scrittura di cui si
presentava come divulgatore di uno spirito nuovo…. Il suo dire era piano, la
sua scienza agguerrita e quando si lasciava prendere dall’ebraico e dal greco
era troppo alto… Ma scendeva tosto, quasi se ne scusava, diceva:”Queste cose
non fanno per voi che dovete andare in Africa ad annunciare il Vangelo”. E
riprendeva la Parola di Dio come cibo, amore, vita.”
Pubblicò grandi opere di
commento ad alcuni Libri della Sacra scrittura. Ne ricevette l’encomio persino
dalla Santa Sede. Molto ci sarebbe da dire di questa vita apparentemente solo
fatta di quotidianità, del più grande nascondimento. L’amore per i debole, già
tanto sottolineato, fu l’amo incarcerarlo: un partigiano gravemente ferito
richiedeva l’aiuto di una persona di fiducia: Girotti era quella giusta. Non
occorreva altra motivazione ed ecco Padre Girotti nella macchina della morte
che lo porterà al rifugio che lui stesso aveva procurato al prof. Diena.
Inutilmente e con grande
dolore il suo Priore tentò ogni strada,finché era ancora in Italia, per
ottenere la sua liberazione. Ma tutti sappiamo quanto aspro di vendetta fu quel
triste periodo dopo l’armistizio del 1943.
Ma quale l’accusa per meritare
una sì incommensurabile punizione. Leggiamo nei registri di Dachau: accusa:
aiuto agli ebrei.
Anche nel lager si
distinse per il suo entusiasta amore della Parola che continuava a commentare e
predicare come poteva. Continuò la sua concreta carità privandosi molte volte
del magro cibo per chi più giovane o meno ammalato di lui forse poteva farcela.
Nella baracca 26,
riservata agli ecclesiastici erano 1090, 180 sarebbe stato il massimo…
Il lavoro nel Plantare
minò definitivamente la sua salute. Morì forse “aiutato” da una venefica
puntura come era abitudine (una bocca in meno da sfamare!) il giorno di Pasqua.
Subito si sparse la voce della morte del domenicano “caro a tutti per la sua
umiltà e modestia” come affermò nell’elogio funebre P. Leonard Roth il 3 aprile
del 1945. Fanno eco a questa testimonianza le parole di un suo compagno di
prigionia che lo ricorda come “il mite, umile e sereno P. Girotti …”
Elena Ascoli op (da
“I Martedì” di Bologna)
SOURCE : https://domenicanecrsd.wordpress.com/figure/santioggi/padre-giuseppe-girotti/
A 65 anni dalla fine
della 2ª guerra mondiale
«L’EMMANUELE» A DACHAU
Mauthausen, campo di
concentramento tra Linz e Vienna. Nell’ottobre 1944, arriva l’ordine: tutti i
preti a Dachau! A metà novembre, anche don Roberto Angeli, colà prigioniero,
trasloca nel lager presso Monaco, a Dachau appunto. In due baracche, la 26 e la
28, erano stati concentrati 1500 sacerdoti, ammassati come sardine in una
scatola, in situazioni bestiali. Anche lì, imperversava la spietata egemonia
delle SS, mentre il gelo e la neve ghiacciate mordevano le povere membra di
persone sempre più scarne.
Una piccola Ostia bianca
La mattina dell’8
dicembre 1944, festa di Maria SS.ma Immacolata, si accese nei preti deportati e
in molti altri, una grande Luce. Nessuno la vide all’esterno, ma illuminò loro
il cuore e li rifece sentire uomini, anzi molto più che uomini: sacerdoti quali
essi erano.
In una di quelle
baracche, la 26, c’era la cappella e vi si poteva celebrare la Messa. Sfidando
le severe proibizioni, con rischio grave, uno dei preti della baracca 26 si
portò al blocco di "quarantena", dove c’erano quelli giunti da poco
tempo. Portava alcuni pacchetti di sigarette… Ma a ognuno diede l’Ostia
consacrata.
Ecco: l’Ostia santa: era
il dono più grande e più bello, infinito come Dio, Gesù Eucaristico, il Figlio
di Dio. Così, molti di quei preti, dopo diversi mesi poterono ricevere la
seconda prima Comunione, passeggiando al buio nel cortile di un lager.
Nessuno potrà descrivere
ciò che essi provarono allora. Nel cielo tersissimo, c’era una seminata di
stelle. In loro, una grande luce, la più grande che ci sia su questa
terra: c’era Dio-con-noi, l’Emmanuele, il Signore Gesù, il "pio
Pellicano", che nutre i suoi delle sue carni divine.
Quella mattino era anche
la festa di Maria Immacolata, Madre di Dio e nostra Corredentrice.
Preti e anche numerosi
laici nel lager di Dachau. Proprio la piccola SS.ma Ostia, Gesù Eucaristico,
Sacerdote e Vittima, Pane di vita eterna, fece di loro dei capolavori di Dio.
Il 9 ottobre 1944, era
giunto da Torino, deportato a Dachau, P. Giuseppe Girotti, domenicano,
nato a Alba (CN) nel 1905, "colpevole" di aver aiutato e nascosto
ebrei perseguitati, ispirandosi alle direttive del Venerabile Santo Padre Pio
XII, come facevano, si può dire, tutti i confratelli sacerdoti. Allievo del
grande P. Joseph Lagrange, alla Scuola Biblica di Gerusalemme, da cui era
uscito del 1934 "prolita in Sacra Scrittura", tra i preti e
i religiosi di Dachau, si distinse per la sua scienza biblica e teologica, la
carità e la mitezza, la continua preghiera eucaristica e mariana.
Anche a lui, in misero
stato di detenuto e messo in "quarantena", per imparare la terribile
vita del lager, qualcuno portò spesso la Comunione eucaristica, affinché in
Gesù trovasse luce e energia di cui aveva bisogno. Si spense il 1° aprile 1945,
giorno di Pasqua, forse ucciso da un’iniezione di benzina. Sul suo giaciglio
rimasto vuoto, un compagno che lo aveva conosciuto, scrisse: "S.
Giuseppe Girotti". Di lui, è in corso la causa di beatificazione.
È già commovente quanto
fin qui narrato, ma stupisce sapere che proprio a Dachau, in quei
mesi terribili dall’autunno 1944 alla primavera 1945 – dunque 65 anni orsono
– si realizzò quasi un convento di santi radunati casualmente (o
provvidenzialmente?) insieme e diventati intensamente amici tra loro, in un campo
di sterminio.
Nello stanzone-cappella
era stata posta una statuetta lignea della Madonna con il Bambino Gesù in
braccio. Ai suoi piedi, invocata come Nostra Signora di Dachau, si
raccoglievano da soli o insieme, i detenuti, preti e laici, a invocarla "sorgente
della nostra gioia" e "speranza dei disperati", nelle
ore più cupe. Ed ella sorrideva a quei martiri.
Il primo di costoro era
Mons. Giuseppe Beran, allora rettore del Seminario di Praga, poi
Arcivescovo della stessa nobile città, quando sarà di nuovo imprigionato, dai
comunisti, per lunghi anni. Un sacerdote forte, sereno, affabile e dolce come
una madre.
Liberato dalla prigionia
dei senza-Dio "falce e martello", per intervento di Papa Paolo VI,
era solito dire: "Il mio nome, nella mia lingua significa
"montone" e, voi lo sapete, è difficile vincere un
montone". E aggiungeva: "Io sono prete, sono Vescovo, io amo
tanto quei figlioli e prego per loro". I "figlioli", per la cui
conversione a Cristo, egli pregava e offriva il Santo Sacrificio della Messa,
erano i suoi aguzzini, nazisti o comunisti che fossero. Solo la Chiesa
Cattolica ha uomini e preti così. Solo Gesù, l’Uomo-Dio, produce amici cos’:
segno chiarissimo della divinità del Cattolicesimo e del Sacerdozio cattolico.
Papa Paolo VI lo fece
Cardinale nel 1965, un vero martire come i suoi confratelli, il Beato Card.
Stepinac, di Zagabria, e il Servo di Dio Card. Mindzenty, di Budapest. Morto a
Roma nel 1967, oggi è in corso la causa di beatificazione.
Ordinazione clandestina
Un altro martire è Mons. Gabriel
Piguet, Vescovo di Clermond-Ferrand, in Francia: coraggioso, sfidava con
la vita e con la parola le SS, pur di essere sempre portatore di Cristo. Appena
arrivato nel lager, lo privarono dell’Abito episcopale e lo ricoprirono con una
tuta stracciata, così da farlo apparire un Cristo flagellato.
Tuttavia, colmo di Dio,
anche nello sguardo dolce e fiero, incuteva soggezione ai suoi stessi aguzzini.
Un giorno, qualcuno delle SS lo prese a schiaffi. Lui, senza scomporsi,
rispose: "Che grande onore, oggi! Anche Gesù è stato schiaffeggiato e
io come Lui. Non c’è discepolo più grande del suo Maestro". Le SS non
ci capivano più, disorientati da un uomo così diverso da loro.
Il 18 dicembre 1944,
Mons. Piguet ne fece "una grossa", senza che le SS se ne
accorgessero. Circondato da decine di preti, ordinò sacerdote, un giovane
diacono della diocesi di Munster, don Karl Leisner.
Questi, arrestato nel
1939 e, pieno di fede, in mezzo a sofferenze inaudite, teneva allegri i
detenuti con la sua chitarra e distribuiva agli altri quanto riceveva da casa.
Una giovanissima postulante delle Suore Scolastiche di Nostra Signora, a
Monaco, Maria Imma Mack, 20 anni appena, che si recava spesso a
comprare i fiori coltivati presso il campo di concentramento e intanto portava
ogni settimana migliaia di ostie e il vino affinché i sacerdoti colà detenuti,
potessero celebrare la S. Messa, ebbe l’incarico di recarsi dal Card. Michele
Faulhaber, Arcivescovo di Monaco, a chiedergli l’autorizzazione per
l’ordinazione di Karl Leirner il quale, bruciato dalla febbre, celebrò la sua
1ª Messo dopo l’ordinazione, il 26 dicembre 1944. Liberato all’arrivo degli
americani, morirà il 12 agosto 1945, tra le braccia della mamma. E’ stato
beatificato da Papa Giovanni Paolo II, nella sua visita in Germania, nel 1996.
C’era pure un’altra
stella: il polacco don Stefano Frelichowski. Anch’egli era stato
arrestato nel 1939, due anni dopo la sua ordinazione perché fiero oppositore
del nazismo. Nel lager di Dachau, aveva moltiplicato le sue energie per i più
sofferenti. Nel febbraio 1945, contratto il tifo, morì a 32 anni, come un vero
angelo in carne.
Le SS permisero che la
sua salma, prima di essere buttata nel forno crematorio, fosse esposta alla
venerazione dei compagni di prigionia che sfilarono a migliaia per dargli l’ultimo
saluto tra lo sconcerto degli aguzzini. Oggi, da alcuni anni, lo veneriamo come
il Beato Stefano Frelichowski"
Anche in quei medesimi
giorni, era giunto a Dachau don Antonio Seghezzi, di Bergamo.
Nell’Azione Cattolica, negli oratori, nelle parrocchie era stato uno stupendo
educatore di giovani, alla luce di Gesù. Li aveva seguiti anche in montagna,
dopo l’8 settembre 1943, senza far politica, ricco soltanto del suo ministero
sacerdotale.
Ma accusato di essere
"partigiano" e deportato a Dachau, testimoniò, in mezzo al lavoro
bestiale cui era stato condannato, la sua sconfinata carità per i sofferenti,
carità soprattutto di illuminazione di fede, di conforto evangelico, di ascolto
di confessioni, con il perdono di Dio.
Si spense consumato dalla
TBC il 21 maggio 1945, a Dachau, ormai libero, a soli 39 anni. Il suo Vescovo
Mons. Bernareggi, lo definì "sacerdote splendente". Anche di lui, è
in corso la causa di beatificazione.
La fila dei "santi
all’inferno" di Dachau non è ancora finita. Ancora in quei giorni,
c’era il salesiano cecoslovacco don Stefano Trochta; nato nel 1905 in
Moravia, laureatosi all’Ateneo Salesiano di Roma, era un esemplare apostolo
della gioventù, per cui era finito nell’elenco delle persone che i nazisti
dovevano eliminare. Ma a Dachau, sebbene dovesse morire, non morì e, ritornato
a casa, fu nominato dal venerabile Santo Padre Pio XII, Vescovo di Litomerice,
quando la sua patria passò sotto la dittatura dei comunisti.
Mons. Trochta fu
imprigionato un’altra volta. Liberato, per la fedeltà a Cristo, Papa Paolo VI
lo elevò alla porpora cardinalizia nel 1973. Un anno dopo, il 6 aprile 1974,
anche quest’altro martire andò incontro al premio. Non merita anche lui di
essere elevato alla gloria degli altari?
La Messa, ogni giorno
C’erano pure dei laici
tra questi amici di Gesù a Dachau: pensiamo a Edmond Michelet, uomo
dal cuore di padre e madre, sempre vicino a ogni sofferente, anche per portar
loro Gesù Eucaristico, quando il sacerdote non poteva arrivare, come ai tempi
di S. Tarcisio e delle persecuzioni contro la Chiesa.
Sarà ministro nel governo
di Chaban-Delmas, ai tempi di Charles De Gaulle, presidente della
"grandeur" della Francia. Ma prima sposo e padre di famiglia. Si
spegnerà ancora giovane il 10 ottobre 1970.
Questa "storia"
singolare, se non fosse documentata, sarebbe incredibile: come è mai possibile
questo miracolo di santità, in un campo di sterminio dove tutto deve servire a
degradare, a imbestialire e a schiacciare l’uomo?
Lo spiega, don R. Angeli,
uno dei preti là detenuti:
"Ci si riuniva nella
baracca, adibita a cappella, quasi 800 sacerdoti. Un sacerdote iniziava la
celebrazione della S. Messa e gli altri confratelli lo seguivano in silenzio,
in preghiera. Facevano la S. Comunione, tutti. Pochi minuti dopo, affrontavano
la solita vita di stenti, di lavoro sfibrante, di insulti, di percosse e delle
più degradanti umiliazioni. Nel cuore però, custodivano una fiamma che
nessuno poteva estinguere. Avevano la certezza che Gesù, l’Uomo-Dio, il Cristo
vivo abitava nelle loro anime e nei loro cuori. La fede è davvero la più
grande forza e Gesù Eucaristico è la Sorgente più alta della vita. Noi lo
abbiamo sperimentato".
Sta qui, nella presenza
meravigliosa e letificante dell’«Emmanuele», Gesù, Sacrificio e Pane di vita,
il segreto della santità luminosa e eroica fiorita anche a Dachau. Conosciamo
ancora altri "santi" di questa "fossa di leoni", di questo
"inferno", ma ci fermiamo qui. È un raduno commovente di santi non in
una chiesa o attorno a un Pontefice, come avviene spesso nella storia della
Chiesa (la storia gloriosa della Chiesa, ricordate!), ma in un campo di
sterminio. Ed è proprio per questo che rimane una cosa grande, eccezionale, da
dire.
Quel lager grazie, al
Santo Sacrificio della Messa, a Gesù il Vivente, non fu soltanto luogo di
degradazione e di morte, ma si trasformò in un’oasi di santità, che è la più
alta celebrazione della gloria di Dio e pure della gloria dell’uomo. Grazie
alla S. Messa, anche un lager è diventato prova convincente e documento
inoppugnabile che Gesù è il Figlio di Dio, il Crocifisso e il Vivente nella
storia, e segno che il Cattolicesimo è la Verità assoluta ed eterna, feconda di
vita come nessun altro può esserlo, la Verità, l’unica Verità cui deve aderire
ogni uomo, oggi, per essere salvato e redento.
Paolo Risso, «L'Emmanuele»
a Dachau, in l'Amore Misericordioso, LIII, Collevalenza, Santuario dell'Amore Misericordioso,
febbraio 2012.
SOURCE : https://www.collevalenza.it/Riviste/2012/Riv0212/Riv0212_06.htm
Gedenktafel
für den italienischen Dominikaner Giuseppe Girotti (1905–1945),
seliggesprochen 2014, auf dem KZ-Friedhof am Leitenberg am
nördlichen Stadtrand von Dachau. Die kleine Tafel befindet sich an der
nördlichen Umfassungsmauer, unweit des Davidsstern-Monuments.
Gedenktafel
für den italienischen Dominikaner Giuseppe Girotti (1905–1945),
seliggesprochen 2014, auf dem KZ-Friedhof am Leitenberg am
nördlichen Stadtrand von Dachau. Die kleine Tafel befindet sich an der
nördlichen Umfassungsmauer, unweit des Davidsstern-Monuments.
Den salige Josef Girotti
(1905-1945)
Minnedag:
1. april
Året etter ble han
uteksaminert i teologi i Torino. Han gjorde det strålende i studiene, og han
spesialiserte seg på tolkningen av Den hellige skrift ved dominikanernes
universitet Angelicum i Roma og ved det berømte École Biblique i
Jerusalem, hvor han var en elev av p. Marie-Joseph Lagrange. Hans avhandling
ble publisert i 1934 og han ble tildelt den akademiske tittelen Prolita in
Sacra Scrittura.
Deretter viet han seg til
undervisning i Den hellige skrift på det dominikanske teologiske seminaret
Santa Maria delle Rose i Torino og på samme tid ved Consolata-misjonærenes
kollegium. I 1937 fortsatte han den Bibelkommentaren som var påbegynt av
dominikanerpateren Marco Sales, som døde i 1936. Da publiserte han det sjette
bindet i serien om Visdommens bok i Det gamle testamente. I 1942 utga han det
syvende bindet om Jesajas bok i to bind, hvor han viste hele dybden av sine
studier. Han var respektert for sine enorme kunnskaper, men han elsket også å
utøve prestetjeneste blant de fattige, spesielt i hospitset for fattige eldre
nær sitt kloster.
På det religiøse og
politiske området var hans personlighet uavhengig, ukonvensjonell og ofte
ironisk, noe som brakte ham i konflikt med de fascistiske myndighetene og under
mistanke om modernisme fra sine overordnede, som i denne vanskelige perioden av
historien mente at bare jerndisiplin kunne garantere at ordenen ble bevart. I
alle fall fikk anklagene mot ham i 1939 det resultat at hans foredrag på det
dominikanske seminaret ble suspendert og han selv ble fysisk fjernet ved å bli
overført til klosteret San Domenico og begrenset til undervisning ved
Consolata-misjonærenes kollegium.
Derfra ble han den 5.
oktober 1944 deportert til Tyskland og konsentrasjonsleiren Dachau i Bayern,
som hadde en spesiell avdeling for fengslede katolske geistlige. I denne leiren
i utkanten av München satt han i seks måneder og ble utsatt for den mishandling
som var typisk for disse leirene. Han bar sine lidelser med ydmykhet og
tålmodighet, styrket av bønn og studium av Guds Ord. For dette ble han beundret
av andre religiøse og prester fra andre religiøse konfesjoner som var fanger
som ham.
Han ble plassert i brakke
26, som var bygd for 180 fanger, men hvor det var stablet inn tusen geistlige.
Der ble han syk og ble innlagt på sykestuen. En epidemi som raste siden
desember, tok livet av mange innsatte. P. Girotti kunne ikke lenger stå, det
var tydelig at han hadde gått veldig ned i vekt, og i bena ble revmatiske
smerter og hevelser verre og verre. Han ble brakt til sykestuen, hvor han ble
diagnostisert med kreft. Hans siste ord som noen hørte, var fra Johannes’
åpenbaring: «Maranatha. Kom, Herre Jesus!» I tillegg førte de strabasene og
volden han ble utsatt for, til hans død på sykestuen i Dachau på påskesøndag
den 1. april 1945, nesten førti år gammel, formodentlig «hjulpet» av en sprøyte
med bensin. Dette skjedde til stor sorg og ærbødighet fra alle deporterte, som
umiddelbart anså ham som hellig, og på hans brisk skrev en ukjent hånd med
blyant: «Her sov San Giuseppe Girotti». Loggen ved ankomst Dachau lyder: «Grunn
til arrestasjon: han hjalp jødene». Han ble gravlagt i en felles grav i
Leitenberg. Han var en av de 1500 prestene som døde i konsentrasjonsleiren
Dachau.
Den 14. februar 1995,
femti år etter hans død, fikk han minnemedaljen som «rettferdig blant
nasjonene» som en anerkjennelse fra staten Israel til alle som har arbeidet for
å berge jøder under Holocaust. Hans navn er innskrevet på den offisielle listen
og det er plantet et tre til hans ære i De rettferdiges vei ved Yad Vashem i
Jerusalem. I hans hjemby Alba er det allerede en gate oppkalt etter ham, og en
forening som bærer hans navn, har viet til p. Giuseppe Girotti salen Giusti
tra le nazioni i kulturhuset San Giuseppe.
I 1988 ble det i kurien i
Torino startet en prosess for hans saligkåring med en undersøkelse av hans
martyrium, og den fortsatte senere i Helligkåringskongregasjonen i Roma. Den
27. mars 2013 undertegnet pave Frans dekretet
fra Helligkåringskongregasjonen som anerkjente hans død som et martyrium in
odium fidei – «av hat til troen», og han fikk dermed tittelen Venerabilis,
«Ærverdig».
Han ble saligkåret av
pave Frans den 26. april 2014 i katedralen San Lorenzo i Alba i provinsen Cuneo
i regionen Piemonte i Nord-Italia. Som vanlig under dette pontifikatet ble
seremonien ikke ledet av paven selv, men av hans personlige utsending, i dette
tilfelle den 88-årige kardinal Giovanni Coppa, som selv ble født i Alba i
provinsen Cuneo. Hans minnedag er dødsdagen 1. april.
Kilder:
santiebeati.it, it.wikipedia.org, news.va - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden
Opprettet: 25. april 2014
Linken er kopiert til
utklippstavlen!
SOURCE : https://www.katolsk.no/biografier/historisk/jgirotti
Beato JOSÉ GIROTTI (1905
- 1945).
(it.: Giuseppe
Girotti).
El
acrecentará. Añadido. Crecimiento.
Martirologio Romano: En el campo de concentración de Dachau, en Alemania,
beato José Girotti, sacerdote profeso de la Orden de Predicadores y mártir.
Nació en Alba (Cuneo), en
el seno de una humilde familia. A los 13 años entró en el seminario dominico de
Chieri (Turín), para realizar su vocación religiosa, y en 1930 fue ordenado
sacerdote. Al año siguiente se licenció en Teología en Turín. Hizo la
especialidad en la célebre «Ecole Biblique» de Jerusalén, y luego se dedicó a
la enseñanza de la Sagrada Escritura en el seminario teológico dominico de
Santa María de las Rosas, de Turín, y al mismo tiempo en el Colegio de
Misioneros de la Consolata.
En 1937 -continuando el “Comentario a la Sagrada Biblia” iniciado por el
padre Marco Sales, OP, muerto en 1936- publicó el VI volumen del Antiguo
Testamento, dedicado a los libros de Sabiduría. En 1942 publicó el VII
volumen sobre el libro de Isaías. En los dos volúmenes volcó toda la
profundidad de sus estudios, expuestos con apreciada claridad.
Estimado por su vasta
cultura, amaba ejercitar el ministerio sacerdotal también entre los pobres,
especialmente en el Hospicio de «Viejos Pobres», vecino a su convento. Extendió
su práctica de la caridad cristiana a los judíos, durante la persecución
antisemita de la II Guerra Mundial. En el campo religioso y político era un
rebelde, fue incluso alcanzado por la suspensión del permiso de enseñanza, y
supervisado por el régimen fascista.
Por sus obras a favor de los judíos, el 29 de agosto de 1944 fue capturado y
deportado a Alemania al campo de concentración de Dachau, después de estar
detenido en los centros «Le Nuove», de Turín, «S. Vittore», de Milán, y en
Bolonia. En aquel campo, en la periferia de Munich, estuvo seis meses, sometido
a los malos tratos típicos de esos campos, soportados con humildad, paciencia y
mansedumbre, vivificados por la oración y por el estudio de la Palabra de Dios.
Por esto fue admirado por
otros religiosos, y por ministros de otras confesiones religiosas, prisioneros
como él; las penurias y violencia padecidas le llevaron a la muerte a los casi
40 años, en el propio campo de Dachau, el día 1 de abril de 1945, entre los
lamentos y la veneración de todos los deportados, que lo consideraron
inmediatamente santo.
En 1988 la curia de Turín
comenzó el proceso indagatorio sobre el martirio. Este proceso culminó con la
beatificación el 26 de abril de 2014, en la Catedral de San Lorenzo, en Alba,
Cuneo, en una ceremonia presidida por el Cardenal Severino Poletti durante el
pontificado del papa Francisco.
SOURCE : https://hagiopedia.blogspot.com/2015/04/beato-jose-girotti-1905-1945.html
W sobotę beatyfikacja
męczennika z Dachau
W sobotę 26 kwietnia w
mieście Alba w północno-zachodnich Włoszech urodzony w tym mieście kard.
Giovanni Coppa ogłosi błogosławionym włoskiego dominikanina o. Józefa
Girottiego, zamęczonego w niemieckim obozie koncentracyjnym Dachau.
Był on wybitnym biblistą,
autorem artykułów i książek poświęconych Pismu Świętemu, a przy tym człowiekiem
bardzo wrażliwym na krzywdę i niedolę ludzką. Właśnie za pomaganie Żydom w
czasie II wojny światowej trafił do Dachau i tam zmarł w wyniku chorób i
ogólnego wycieńczenia niemal tuż przed końcem wojny.
Józef (Giuseppe) Girotti
urodził się 19 lipca 1905 w mieście Alba w prowincji Cuneo w Piemoncie, w
ubogiej rodzinie. Mając 13 lat, poczuł w sobie powołanie do życia duchowego i
wkrótce, pod wpływem kazania głoszonego w katedrze w swym mieście przez
dominikanina, postanowił zostać duchowym synem św. Dominika. 5 stycznia 1919
Beppe, jak go powszechnie nazywano, rozpoczął naukę w kolegium dominikańskim w
Chieri koło Turynu, 30 września 1922 przywdział biały habit Zakonu
Kaznodziejskiego. Studiując filozofie i teologię, wyróżniał się dużą
inteligencją i pobożnością, a przy tym miał pogodne usposobienie, cieszył się
sympatią i przyjaźnią swych kolegów.
3 sierpnia 1930 przyjął w
Chieri święcenia kapłańskie. Wkrótce potem rozpoczął dalsze studia na Papieskim
Uniwersytecie św. Tomasza z Akwinu (Angelicum) w Rzymie, skąd jako lektor (mógł
wówczas nauczać w szkołach dominikańskich) w 1930 wyjechał do Francuskiej
Szkoły Biblijnej i Archeologicznej w Jerozolimie. Zaprzyjaźnił się tam z jej
założycielem i dyrektorem, swym francuskim współbratem zakonnym o.
Marie-Josephem Lagrangem (1855-1938), który wywarł na niego duży wpływ.
W 1934 o. Girotti
powrócił do Włoch i zaczął wykładać Pismo Święte w studium dominikańskim w
Turynie. Mimo młodego wieku cieszył się dużym autorytetem jako profesor i był
bardzo lubiany przez uczniów. Jednocześnie prowadził ożywioną działalność
naukową i publicystyczną, m.in. napisał głębokie komentarze do ksiąg
mądrościowych i kilku innych Starego Testamentu, odznaczające się wielką
erudycją, popartą znajomością wielu języków. Pisał również artykuły na tematy
biblijne do czasopism fachowych.
W 1938 odsunięto go od
nauczania i skierowano do klasztoru św. Dominika w Turynie. Główną przyczyną
tej decyzji była jego jednoznaczna postawa antyfaszystowska. Przyszły
błogosławiony przyjął tę zmianę w duchu posłuszeństwa. Działał wówczas jako
duszpasterz, spowiadając wielu wiernych, opiekując się chorymi i osobami w
starszym wieku w hospicjum naprzeciw swego klasztoru. Po kilku miesiącach
powrócił jednak do pracy naukowej, tym razem jako wykładowca w Instytucie
Misjonarzy Matki Bożej Pocieszenia (Consolata), kształcącym przyszłych
misjonarzy do pracy w Afryce.
Tymczasem w 1939 wybuchła
II wojna światowa, która początkowo nie dotknęła bezpośrednio zakonnika,
wkrótce jednak - jak wielu innych księży - na prośbę Piusa XII włączył się w
pomaganie Żydom, zagrożonym zagładą. O. Girotti czuł się do tego szczególnie
powołany - i jako kapłan o wrażliwym sercu, i jako biblista, mający za sobą
kilkuletni pobyt w Ziemi Świętej. Tak bardzo starał się pomagać potrzebującym,
że nieraz nawet wracał do klasztoru już po zamknięciu go.
29 sierpnia 1944, w
wyniku zdrady, został aresztowany przez Niemców i po pobytach w więzieniach w
Turynie i Mediolanie oraz w obozie w Bolzano 9 października tegoż roku trafił
do obozu koncentracyjnego w Dachau. Poznał tam wielu innych duchownych, zarówno
włoskich, jak i z innych krajów, m.in. przyszłego arcybiskupa Pragi i kardynała
Josefa Berana, przyszłego biskupa włoskiego Carlo Manzianę i innych. Pobyt w
obozie, podczas ostrej zimy, okazał się zabójczy dla delikatnego organizmu
niespełna 40-letniego zakonnika. Zmizerniał, osłabł, nie zaniedbywał jednak
stałych modlitw i codziennego sprawowania Mszy św. Po raz ostatni odprawił ją
19 marca 1945 - w dniu swego patrona, będąc już ciężko chorym, po czym trafił
do obozowego szpitala. Tam starał się jeszcze podtrzymywać na duchu innych,
wkrótce jednak - na Wielkanoc 1 kwietnia 1945 - zmarł, prawdopodobnie dobity
przez Niemców zastrzykiem z trucizną (jak św. Maksymilian Kolbe), nie mając
jeszcze 40 lat.
W 1988 kuria
metropolitalna w Turynie rozpoczęła jego proces beatyfikacyjny, a 27 marca 2013
papież Franciszek podpisał dekret zezwalający na beatyfikację włoskiego
dominikanina. Warto jeszcze dodać, że 14 lutego 1995, w 50. rocznicę swej
męczeńskiej śmierci, o. Girotti otrzymał pośmiertnie tytuł Sprawiedliwego wśród
narodów świata, przyznany mu przez rząd Izraela za ratowanie Żydów w czasie
wojny.
Zbliżająca się
beatyfikacja będzie drugim tego rodzaju obrzędem w tym roku, a dwudziestym od
początku obecnego pontyfikatu. W czasie dotychczasowych 19 ceremonii Kościół
katolicki otrzymał 541 nowych błogosławionych.
SOURCE : https://deon.pl/kosciol/w-sobote-beatyfikacja-meczennika-z-dachau,295287