Beata Chiara Bosatta, religiosa e fondatrice italiana, sorella della cofondatrice Suor Marcellina Bosatta (insieme a don Luigi Guanella) della congregazione delle Figlie di Santa Maria della Divina Provvidenza.
Bienheureuse Claire
Bosatta
Religieuse des Filles de
Sainte Marie de la Divine Providence (+ 1887)
Dina Bosatta est née en
1858 dans la province de Côme, elle prend le nom de Claire à son entrée chez
les Filles de Sainte Marie de la Divine Providence en 1878.
Béatifiée le 21 avril
1991 à Rome par Jean-Paul II - homélie
en italien.
Sites de Filles de sainte
Marie de la Providence (en
anglais) - (en
italien).
À Pianello, dans le pays
de Côme en Lombardie, l’an 1887, la bienheureuse Claire Bosatta, vierge, qui,
avec l’aide de saint Louis Guanella, fonda
la Petite Maison de la divine Providence.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/11634/Bienheureuse-Claire-Bosatta.html
Bienheureuse Claire
BOSATTA
Nom: BOSATTA
Prénom: Dina
Nom de religion: Claire
(Chiara)
Pays: Italie
Naissance:
27.05.1858 (Province de Côme)
Mort: 20.04.1887
Etat: Religieuse
Note: Des Filles de
Sainte Marie de la Divine Providence.
Béatification:
21.04.1991 à Rome par Jean Paul II
Canonisation:
Fête: 20 avril
Réf. dans l’Osservatore
Romano: 1991 n.16 & 17
Réf. dans la Documentation
Catholique: 1991 p.564
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0180.htm
Dina Bosatta
1858-1887
Née le 27 mai 1858 à
Pianello del Lario (Côme, Italie-nord) de Alessandro Bosatta (un producteur de
soie) et de Rosa Mazzucchi, Dina était la sœur de Marcellina Bosatta. Elle
avait aussi un frère.
Elle fut très vite
orpheline de son père, qui mourut d’un infarctus à quarante-sept ans, en 1861.
La Maman confia la soierie à son fils aîné, et la petite Dina à sa grande sœur,
qui avait quinze ans.
Dina reçut la
Confirmation en 1868, et la Première communion l’année suivante.
Dina dut d’abord se
contenter de l’enseignement que donnait le brave curé de Pianello chaque
dimanche après-midi ; en contre-partie, elle lui rendait des services à la
cuisine et à la sacristie.
Puis elle fut confiée aux
Filles de la Charité (Canossiennes) de Gravedona Lario. Elle pensait entrer en
religion chez elles, et commença le noviciat à Côme. Mais Dina, qui avait une
faible constitution, se montrait trop introvertie, trop refermée sur elle-même
et semblait plutôt destinée à une vie plus contemplative. Elle revint dans son
pays, assez découragée.
Elle se lia, avec sa sœur
Marcellina, à l’œuvre fondée par leur curé pour assister les vieillards et
l’enfance abandonnée, l’hospice du Sacré-Cœur. Marcellina l’aida à dépasser son
«blocage» et Dina put s’occuper avec fruits de l’instruction des petites
filles. Elle y montra un zèle admirable pendant sept années.
A la mort de ce bon
prêtre, arriva en 1881 don Luigi Guanella (voir au 24 octobre), qui donna un
nouvel élan à l’œuvre : les pieuses femmes qui y travaillaient purent se
consacrer, et Dina prit le nom de Chiara (Claire). Elle qui était si timide,
fut chargée de la formation spirituelle des autres Sœurs et, comme telle,
considérée comme co-fondatrice des Filles de Marie de la Providence, dont
la devise était In omnibus caritas, en toutes choses l’amour du
prochain.
Chiara n’était pas
seulement maîtresse des novices : elle fut active à la paroisse auprès des
enfants et des jeunes, et auprès des malades. Entre 1881 et 1882, elle
rejoignit les Sœurs canossiennes de Gravedona, où elle pensait suivre une
formation pour le diplôme d’enseignante de premier degré, qui était alors
obligatoire. Mais le ministre de la culture retira cette obligation et Chiara
resta dans cet hospice jusqu’en juillet, avant de revenir à Pianello, où on
l’attendait : elle fut tour à tour infirmière, enseignante, formatrice de
couture et broderie, et représentante de l’hôpital.
En 1884, les Canossiennes
(qui, on s’en souvient, l’avaient écartée quand elle avait dix-huit ans), la
rappelèrent pour diriger des travaux d’embellissement dans leur église. Elle
pensait venu le moment de re-solliciter son admission chez elles, mais don Guanella
eut la claire inspiration de lui dire que sa place était à Pianello, à
l’hospice du Sacré-Cœur.
Il y avait là tout un
monde de Religieuses, postulantes, orphelines, vieillards, malades, mourants
aussi… sans oublier la catéchèse des filles et les soins aux malades.
Cela ne suffisait pas.
Chiara fut envoyée dans une école de Dongo, sur le lac de Côme, pour remplacer
une institutrice. Elle y alla chaque jour à pied, exposée parfois aux moqueries
des passants. Ce qui la soutint, fut son amour de l’obéissance, par laquelle
Dieu lui donna beaucoup de grâces.
Don Guanella avait un
frère, Lorenzo, qui voulait ouvrir une Citadelle de la Charité à
Ardenno, et où le rejoignit Chiara. Elle devait se partager entre Ardenno et
Pianello. Puis don Guanella put louer une maison à Côme, qu’il appela la Petite
Maison de la Divine Providence. Ce fut encore Chiara qui fut appelée à
diriger cette fondation, la future maison-mère de l’œuvre de don Guanella.
Celui-ci finit par
transformer sa petite communauté en congrégation des Filles de Marie de la
Providence.
Chiara fut frappée par
beaucoup d’épreuves et de tentations intérieures ; elle se sentit coupable, une
voix intérieure l’accusait. Cela dura plusieurs années, sans que personne ne
s’aperçut de rien, sinon qu’on pouvait supposer qu’elle souffrait de sa faible
constitution.
A l’automne 1886, la
mauvaise saison fut la cause de plusieurs maladies parmi les patients. On
manquait de couvertures et Chiara donna la sienne à une vieille dame. Elle en
contracta une broncho-pneumonie, et une forte irritation des voies
respiratoires, qui aboutirent à une phtisie généralisée.
Revenue à Pianello, elle
dut garder le lit pendant cinq mois, et offrit sa vie pour la conversion des
pécheurs et l’avenir de l’Œuvre. Le médecin lui conseilla de ne plus quitter
son Pianello natal ; elle s’établit dans la cure de Pianello. La maladie empira
et elle mourut saintement le 20 avril 1887, à vingt-neuf ans.
Elle a été béatifiée en
1991, gratifiée du titre de martyre de la charité, que lui donna le
pape dans son homélie.
SOURCE : http://www.samuelephrem.eu/article-dina-bosatta-116409038.html
Beata Chiara Bosatta, religiosa e fondatrice italiana, sorella
della cofondatrice Suor Marcellina Bosatta (insieme a don Luigi
Guanella) della congregazione delle Figlie di Santa Maria
della Divina Provvidenza.
Il
corpo della Beata Chiara Bosatta nel Santuario Sacro Cuore in Como
Châsse de
Claire Bosatta, Santuario del Sacro Cuore di Gesù, Como
Beata Chiara Bosatta, religiosa e fondatrice italiana, sorella
della cofondatrice Suor Marcellina Bosatta (insieme a don Luigi
Guanella) della congregazione delle Figlie di Santa Maria
della Divina Provvidenza.
Il
corpo della Beata Chiara Bosatta nel Santuario Sacro Cuore in Como
Châsse de
Claire Bosatta, Santuario del Sacro Cuore di Gesù, Como
Also
known as
Clare
Dina
Profile
Daughter of Alexander
Bosatta and Rosa Mazzocchi. Her father was a silk manufacturer, and died when
the girl was
still young. She studied with
the Daughters of Charity at age 13. Began a novitiate in the Canossians but
felt that their charism was not what she was called to do. She returned home,
and with her sister joined the Daughters of Mary and worked at a
charity hospice, serving neglected elderly people
and children. Teacher to
the children at
the hospice. Co-founded the Daughters of Saint Mary of Providence with
her sister and Saint Luigi
Guanella; she took the name Chiara. Worked at the spiritual formation
of the sisters.
Born
27 May 1858 in
Pianello del Lario, Como, Italy as Dina
Bosatta
20 April 1887 in
Pianello del Lario, Como, Italy of
natural causes
1
September 1988 by Pope John
Paul II (decree of heroic
virtues)
21 April 1991 by Pope John
Paul II at Rome, Italy
Additional
Information
other
sites in english
images
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Daughters of Saint Mary of
Providence
Dicastero delle Cause dei Santi
Papa Giovanni Paolo II: Beatificazione di Chiara Bosatta
MLA
Citation
“Blessed Chiara
Bosatta“. CatholicSaints.Info. 19 April 2024. Web. 24 March 2025.
<https://catholicsaints.info/blessed-chiara-bosatta/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-chiara-bosatta/
Blessed Clare Bosatta was
beatified by St. John Paul II on April 21, 1991. On April 20th we celebrate her
feast day. Twenty-six years ago we were delightedly surprised by the Holy
Father’s decision to beatify our Sister Clare. In expectation of the
celebration of the event we lived intensely a period of great enthusiasm in
order to acquire a deeper knowledge of our Sister’s holiness and, as from the
day of her beatification, we have certainly experienced her protection as well
as her encouragement to deepen our knowledge of her message and to imitate her
example.
As the years have passed,
she has become ever more familiar to us and has enabled us to better understand
the holiness and spirituality of St. Louis Guanella. Indeed, we might say that
her beatification gave a further impetus to promoting our Founder’s
canonization. There is no doubt that Blessed Clare contributed with her prayers
from heaven to ensure that Fr. Guanella was declared a Saint. We know that
Blessed Clare had a crucial influence on the Founder’s journey to sainthood.
Still today, those who kneel before their urns at the Shrine of the Sacred
Heart in Como cannot but receive that holy incentive to integrate hard-working
charity with the contemplation of the sources from which the grace of our
activity comes. May the memory of Sr. Clare’s beatification revive in all of us
gratitude to the Lord for our holy origins. Faithfulness to living their spirit
and putting it into practice will increase our faith and love.
Walking towards holiness
together, as Fr. Guanella, Sr. Clare and all the good people of God did will
reinforce communion and collaboration among the people of God. We also want to
renew our commitment of spreading the devotion to Blessed Clare and to ask our
Blessed for her intercession so that her holiness may be proposed to the entire
Christian world with her canonization. St. Louis Guanella loved Sr. Clare. In
the beginning he was puzzled by Sr. Clare’s religious life style. He had an
inspiration that Sr. Clare was a mystic. Fr. Guanella was moved to intensely
study the works of St. Theresa of Avila. From then on, he understood that Sr.
Clare was a saint and a mystic. She was the “little flower” of Guanellian
spirituality.
Fr. Guanella wrote a
biography of Blessed Clare. It is available at the St. Louis Center upon
request.
Prayer for the
Intercession of Blessed Clare Bosatta
O Jesus, Savior of the
lowly, who made Blessed Clare Bosatta shine through the spirit of sacrifice, by
rendering her an untiring apostle of Your Gospel among the poor; teach us her
total abandonment in Divine Providence, her love of prayer, her patience in
suffering, and her spirit of dedication to the most needy. Grant us, through
her intercession, the grace … that we ask you for trustingly through Christ our
Lord. Amen!
Our Father … Hail Mary …
Glory Be … Blessed Clare, intercede for us!
SOURCE : https://servantsofcharity.wordpress.com/2017/04/19/blessed-clare-bosatta-dsmp/
Beata Chiara Bosatta, religiosa e fondatrice italiana, sorella
della cofondatrice Suor Marcellina Bosatta (insieme a don Luigi
Guanella) della congregazione delle Figlie di Santa Maria
della Divina Provvidenza.
Beata Chiara Bosatta Vergine
Pianello Lario (Como), 27
maggio 1858 - Pianello, 20 aprile 1887
La breve vita di Chiara
Bosatta, al secolo Dina, fu segnata dall'incontro con il beato Luigi Guanella.
Avvenne quando lei era già avviata alla vita religiosa. Infatti la giovane
- nata a Pianello Lario, nel Comasco, nel 1858 - dopo aver lavorato nelle filande
della seta era entrata nelle Canossiane, ma era poi tornata a casa.
Sull'esempio di una sorella aveva poi aderito alle Pia Unione delle Figlie di
Maria, legata al carisma delle Orsoline, prendendo il nome di Chiara. Morto il
parroco del paese, che aveva dato vita al sodalizio, subentrò don Guanella, il
quale trasformò la Pia Unione in una congregazione, le Figlie di Santa Maria
della Provvidenza. Nel 1886 suor Chiara andò a Como per occuparsi di
anziane bisognose e giovani operaie. Ammalatasi di tisi, fu riportata a
casa, dove morì nel 1887. È venerata insieme a don Guanella nel santuario
del Sacro Cuore a Como. È beata dal 1991. (Avvenire)
Martirologio Romano: A
Pianello sul lago di Como, beata Chiara (Dina) Bosatta, vergine, che, con
l’aiuto del beato Luigi Guanella, fondò la Piccola Casa della Divina
Provvidenza.
Nata a Pianello Lario
(Como) il 27 maggio 1858, ultima di 11 fratelli, fu chiamata Dina. A tre anni,
rimasta orfana di padre, un piccolo industriale della seta, la bambina fu
presto avviata ai lavori della filanda. Ma la sorella Marcellina convinse i fratelli
a lasciarla andare all'Istituto delle Madri Canossiane di Gravedona (1871),
perché proseguisse gli studi, prestandosi contemporaneamente ai servizi
domestici. Vi trascorse 6 anni che lasciarono una traccia assai profonda
(1871-77). Dina ammirava la vita delle suore, ne maturò lo spirito, visse
giorni di fervida pietà. Si credette chiamata alla vita religiosa, conforme al
programma di S. Maddalena di Canossa che proclamava: “Dio solo!”. Le canossiane
erano lusingate di accoglierla nel loro noviziato di Como. Per il suo carattere
timido e riservato, incline al silenzio e alla contemplazione, più che
all'azione, fu giudicata non idonea per quell'istituto e ritornò in
famiglia.
A Pianello Lario il
parroco don Carlo Coppini aveva nel frattempo messo insieme un gruppetto di
giovani: la Pia Unione delle Figlie di Maria, sotto la protezione di s. Orsola
e s. Angela Merici (10 luglio 1871), ed aveva invitato ad entrarvi la sorella
di Dina, Marcellina, che ne divenne superiora; con alcune di quelle fu possibile
al parroco inaugurare (ottobre 1873) un provvidenziale ospizio per vecchi e
bambini abbandonati. Dina entrò con fatica nella pia casa della quale non
conosceva molto, ma che vedeva immersa in una grande attività per le bambine,
le anziane e per aiutare i bisognosi del paese, mentre lei avrebbe preferito
una casa tutta dedicata alla preghiera e alla contemplazione. Il 27 ottobre
1878 emise la professione, prendendo il nome di Chiara. Nel luglio 1881 morì il
parroco e gli succedette il beato don Luigi Guanella.
Nell'anno scolastico
1881-82 Dina completò la preparazione al diploma di maestra elementare, senza
poter dare gli esami. Quindi, stabilitasi nell'ospizio di Pianello, attese
all'educazione delle orfanelle con squisitezza materna e guidava la formazione
delle postulanti e delle prime novizie. Il b. Luigi Guanella si dedicò alla
trasformazione della Pia Unione delle Orsoline in una congregazione col titolo
di Figlie di S. Maria della Provvidenza. Si dedicava anche alla formazione
delle suore e fu direttore spirituale di suor Chiara, guidandola sulle vie
della contemplazione più alta, specialmente della passione di Cristo, e
impegnandola nel servizio della carità verso i più bisognosi.
Il beato Luigi Guanella,
su invito di don Lorenzo Guanella, suo fratello e prevosto ad Ardenno
(Sondrio), avviò in quella parrocchia un'opera nella quale si alternarono suor
Marcellina e suor Chiara, con un'altra suora. Fu un'esperienza che preparò suor
Chiara al passaggio dell'istituzione da Pianello a Como (1886). Suor Chiara
divenne subito il centro propulsore e amorevole di quella casa: delle suore,
delle postulanti, delle ospiti, delle anziane bisognose, delle ragazze operaie
in città. Nell'autunno 1886 si ammalò di etisia polmonare. Sperando che l'aria
nativa le potesse giovare, fu trasportata a Pianello, dove morì il 20 aprile
1887. Lo stesso beato Guanella promosse l'apertura della causa di
beatificazione di suor Chiara. Il processo informativo fu aperto a Como nel
1912; fu beatificata il 21 aprile 1991 da papa Giovanni Paolo II. Il suo
corpo è venerato nel Santuario del S.Cuore in Como, accanto a quello del Beato
Luigi Guanella.
Autore: Piero
Pellegrini
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/90325
GIORNATA MONDIALE DI
PREGHIERA PER LE VOCAZIONI
E BEATIFICAZIONE DI TRE
RELIGIOSE: ANNUNCIATA COCCHETTI,
MARIE-THÉRÈSE HAZE E
CHIARA BOSATTA
OMELIA DI GIOVANNI PAOLO
II
Basilica Vaticana -
Domenica, 21 aprile 1991
“Nel nome di Gesù Cristo
il Nazareno” (At 4, 10).
1. Desideriamo oggi
ritornare su queste parole di Pietro. Le prendiamo dalla lettura degli Atti
degli Apostoli. L’Apostolo si rivolge “ai capi del popolo e agli anziani”
(cf. At 4, 8), testimoniando la risurrezione di Cristo. Proprio nel suo
nome sta innanzi a loro un uomo sano, prima storpio fin dalla nascita. Egli ha
ottenuto la salute nel nome di questo Cristo - dice Pietro - “che voi avete
crocifisso e che Dio ha risuscitato dai morti” (At 4, 10).
“Questo Gesù è . .
. la testata d’angolo . . . non vi è, infatti, altro nome dato agli
uomini sotto il cielo nel quale sia stabilito che possiamo essere salvati”
(At 4, 11-12).
Nel nome di Gesù Cristo
crocifisso e risorto la Chiesa si rallegra oggi per la glorificazione di
tre nuove Beate:
Annunciata Cocchetti, Marie-Thérèse
Haze e Chiara Bosatta.
Le nuove Beate sono state
salvate con la forza della grazia della Croce di Cristo e della sua
Risurrezione.
2. L’amore grande
del Padre, che consente a noi di chiamarci suoi figli, non cessa di suscitare
nella Chiesa il desiderio di continuare l’opera di Cristo nella ricerca delle
pecore e nel ricondurle sotto la guida dell’unico Pastore, affinché ascoltino
la sua voce e diventino gregge del suo pascolo.
Fu questo il desiderio
costante ed intenso della Beata Annunciata Cocchetti, Fondatrice delle
Suore di Santa Dorotea di Cemmo, in Val Camonica, in diocesi di Brescia.
Colpita dalla
predicazione delle missioni al popolo e dal programma apostolico di uno zelante
sacerdote, Don Luca Passi, iniziatore della Pia Opera di Santa Dorotea, decise
di dedicare la propria vita al bene delle anime, applicando nella sua opera
educativa il metodo della “correzione fraterna secondo il Vangelo”. “Amerò Dio
con tutto il cuore, perché egli fu il primo ad amarmi”, fu questo il programma
che ispirò tutta la sua fervida vita spirituale. Espresse il suo amore a Dio e
alle giovani con una pietà soda; con una fedeltà a tutta prova; con un’ascesi
robusta, che le faceva superare le difficoltà incontrate lungo l’arco della sua
giornata. Le prime esperienze giovanili nell’oratorio e nella scuola di Rovato
fecero di lei una saggia educatrice, alimentando la passione per la formazione
umana e cristiana delle giovani, secondo lo spirito del Vangelo. L’azione
educativa, mediante la scuola e le iniziative parrocchiali, divenne, così,
nella vita di Annunciata Cocchetti la maniera concreta di far imitare Cristo,
Pastore delle anime. Anch’essa le cercò, le condusse all’unità nella Chiesa, ne
fece delle donne e maestre di vigorosa personalità cristiana, affinché
divenissero, a loro volta, fermento e testimonianza dell’infinito amore di Dio.
“Fatevi sante - è questo il testamento spirituale lasciato alle sue figlie -
facendo del bene alle giovani a voi affidate”.
3. “Quale grande
amore ci ha dato il Padre” (1 Gv 3, 1).
Madre Marie-Thérèse
Haze ha saputo accogliere questo amore, ha saputo rispondergli
giornalmente. Ha conosciuto la prova, ma, vicino a Nostra Signora dei Dolori,
contemplava continuamente il Cuore di Cristo, trafitto sulla Croce, per la
salvezza del mondo. Mostrando la via alle sue sorelle, ha potuto dire “che un
cuore travagliato diventa il trono della grazia” (cf. Articuli a post.,
89). La presenza del Redentore nel Santo Sacramento era per lei una sorgente
costante di sottomissione serena alla volontà di Dio, di saggezza per dirigere
la sua azione, di coraggio per cominciare numerose fondazioni.
Nell’umiltà
dell’Incarnazione, nella generosità dell’amore che ci fa tutti “figli di Dio”
(1 Gv 3, 2), le Suore della Croce trovano un esempio per mettersi al
servizio del prossimo più povero. La Beata Marie-Thérèse le invita a mettere in
opera l’appello evangelico a servire Cristo nella persona dei membri del suo
Corpo più deboli e più sofferenti. Questa ispirazione segue quella di Pietro,
che proclama, dopo la guarigione dell’infermo, che la salvezza viene dal
Signore, crocifisso e risuscitato: “Non vi è infatti altro nome dato agli
uomini sotto il cielo nel quale è stabilito che possiamo essere salvati”
(At 4, 12). A modo suo, Marie-Thérèse seguiva la lezione degli Apostoli,
per il suo desiderio ardente di aprire gli animi alla gioia e alla fede, quando
alleviava le sofferenze del corpo, e attraverso la sua passione per
l’educazione religiosa dei più diseredati.
In questa domenica
pasquale, rendiamo grazie con il discepolo diletto che ci guida nella speranza:
“Quando il Figlio di Dio si manifesterà, noi saremo simili a lui, perché lo
vedremo così come egli è” (1 Gv 3, 2). La figura di Marie-Thérèse Haze e
la sua testimonianza di fedeltà instancabile ci fanno scoprire la bellezza dei
figli di Dio, illuminati dalla grazia e trasformati dall’amore del Salvatore.
4. Quale grande
amore ci ha dato il Padre, che sa suscitare nelle anime la capacità di
ripetere i gesti del Buon Pastore che dà la vita per la salvezza del mondo!
Segno della carità di Dio
fu anche la Beata Chiara Bosatta, discepola del Beato Luigi Guanella, e
con lui partecipe del carisma della dedizione agli ultimi, nella piena e
incrollabile fiducia nella Provvidenza divina.
Chiara ritenne per sé un
dono della Provvidenza la formazione alla pietà ricevuta nella parrocchia e la
chiamata a dedicarsi all’infanzia abbandonata ed agli anziani lasciati nella
solitudine. Veramente provvidenziale fu per lei l’incontro con Don Guanella,
alla cui scuola si rese disponibile per la realizzazione delle opere di
assistenza spirituale e materiale fino alla consumazione delle sue energie, con
l’ultima malattia, contratta proprio nel servizio ai sofferenti ed offerta come
dono e sacrificio in favore dei più miseri.
Nella sua mitezza e
fragilità, nella semplicità dei modi e nella delicatezza del tratto, Chiara
nascondeva la forza indescrivibile di una carità veramente evangelica. Perciò
“Iddio la condusse - come testimoniò il Beato Guanella, suo direttore
spirituale - per la via delle anime forti, via aspra e per sé pericolosa, ma la
guidò così che non ponesse piede in fallo. Ed ella non cadeva, perché si
arrendeva con assoluta docilità alla mano che la guidava”.
5. L’attualità del
messaggio di queste Beate sta nel fatto che hanno compiuto con
amore le semplici azioni di ogni giorno, stando in continua sintonia con
Dio e santificando così il quotidiano. Nella loro vita non ci sono stati
fenomeni o gesti straordinari; straordinario, invece, è stato il loro modo
di porsi in relazione con Dio, lasciando spazio a Lui in tutto il loro essere.
La loro umanità era
affascinata dalla carità di Cristo, così da renderle solidali con la sofferenza
dei poveri, nei quali vedevano splendere il volto di Cristo. In un mondo
secolarizzato come il nostro, così povero di speranza, esse ci dicono con la
loro vita che Dio è Padre, il quale ci ama e permette ogni cosa per il nostro
bene. A chi rischia di naufragare nel mare dell’egoismo, esse propongono
l’ideale della carità, della solidarietà e della condivisione; là dove non di
rado viene a mancare il senso della vita, dono di Dio, esse ricordano la
necessità del rispetto per la vita e la cura di essa, anche nelle situazioni di
grande povertà umana. Le Beate, infine, dicono che la santità è possibile, è
accessibile a tutti, purché si resti fedeli a Dio e fedeli all’uomo.
6. “Io sono il buon
Pastore” (Gv 10, 11).
La quarta domenica di
Pasqua, detta del Buon Pastore, è la domenica delle vocazioni sacerdotali.
È, inoltre, la domenica della vocazione alla santità. “Il Buon Pastore
conosce le sue pecore e le sue pecore lo conoscono, come il Padre conosce il
Figlio e il Figlio il Padre” (Gv 10, 14-15).
La santità è il frutto di
questa conoscenza che mette le radici nell’amore del Padre e del
figlio. Il Figlio è buon Pastore perché offre la vita per le sue
pecore (cf. Gv 10, 11).
Gesù aggiunge: “Nessuno
mi toglie (questa vita), ma la offro da me stesso, poiché ho il potere di
offrirla e il potere di riprenderla di nuovo” (Gv 10, 18).
Queste parole spiegano
pienamente il mistero dell’amore del Padre e del Figlio. Gesù dice: “per
questo il Padre mi ama: perché io offro la mia vita, per poi riprenderla di
nuovo” (Gv 10, 17).
È, quindi, nel buon
Pastore l’amore del Figlio per il Padre, e anche l’amore del
Padre: l’amore eterno e rivelato nel tempo per mezzo
dell’offerta della vita per le pecore: mediante il sacrificio pasquale.
Da questo amore siamo
costantemente abbracciati.
Per questo amore siete
accolte voi, e siete beate:
Annunciata, Marie-Thérèse
e Chiara!
La Chiesa intera si
rallegra oggi perché, mediante la risposta alla vocazione alla santità
delle nuove Beate, ci fa partecipare più profondamente alla gioia pasquale del Buon
Pastore.
“Celebrate il Signore,
perché è buono;
perché eterna è la sua
misericordia”
(Sal 118, 1).
Amen!
© Copyright 1991 -
Libreria Editrice Vaticana
Chiara Dina Bosatta
(1858-1887)
Beatificazione:
- 21 aprile 1991
- Papa Giovanni
Paolo II
Ricorrenza:
- 20 aprile
Vergine, che, con l’aiuto
del beato Luigi Guanella, fondò l’Istituto delle Figlie di S. Maria della
Divina Provvidenza
"Nella sua mitezza e fragilità, Chiara
nascondeva la forza indescrivibile di una carità veramente evangelica"
(Giovanni Paolo II)
La breve vita di Chiara
Bosatta, al secolo Dina, fu segnata dall'incontro con il beato Luigi Guanella.
Avvenne quando lei era già avviata alla vita religiosa.
Infatti la giovane - nata
a Pianello Lario, nel Comasco, il 27 maggio 1858 - dopo aver lavorato nelle
filande della seta era entrata nelle Canossiane, ma era poi tornata a casa.
Sull'esempio di una sorella aveva poi aderito alle Pia Unione delle Figlie di
Maria, legata al carisma delle Orsoline, prendendo il nome di Chiara.
Morto il parroco del
paese, che aveva dato vita al sodalizio, subentrò don Guanella, il quale
trasformò la Pia Unione in una congregazione, le Figlie di Santa Maria della
Provvidenza.
Nel 1886 suor Chiara andò
a Como per occuparsi di anziane bisognose e giovani operaie. Ammalatasi di
tisi, fu riportata a casa, dove morì nel 1887.
È venerata insieme a don Guanella nel santuario del Sacro Cuore a Como. È beata dal 1991.
(fonte: Avvenire)
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/chiara-dina-bosatta.html