Bienheureux Auguste
Czartoryski
Prêtre salésien (+1893)
Le 25 avril 2004, le pape
Jean-Paul II a béatifié sur la place Saint-Pierre de Rome le salésien Auguste
Czartoryski.
"l’événement
décisif fut la rencontre de don Bosco..."
Auguste
Czartoryski sur Facebook.
À Alassio en Ligurie,
l’an 1893, le bienheureux Auguste Czartoryski, prêtre salésien, que sa mauvaise
santé n’empêcha nullement de suivre avec courage l’appel de Dieu.
Martyrologe romain
Sur son image de première
messe, il avait écrit: «Un jour dans tes parvis en vaut plus que mille autres.
Heureux les habitants de ta maison: ils pourront te chanter sans fin» (Ps 88,
11 et 5).
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/10111/Bienheureux-Auguste-Czartoryski.html
Prince
August Czartoryski (later beatified by Pope John Paul II) with his father
Władysław Czartoryski, circa 1880
AUGUSTE CZARTORYSKI,
prêtre salésien (1858-1893)
Auguste Czartoryski
naquit à Paris le 2 août 1858, en exil. Trente ans auparavant environ, sa noble
lignée, liée à l’histoire et aux intérêts dynastiques de la Pologne, avait
émigré en France, et depuis l’hôtel Lambert, sur les rives de la Seine,
dirigeait une vaste action parmi les compatriotes et auprès des chancelleries
européennes, dans le but de restaurer l’unité de la patrie, partagée depuis 1795
entre les grandes puissances.
Le prince Adam
Czartoryski, guerrier et homme politique, avait cédé les rênes de la famille,
ainsi que de l’activité patriotique, au prince Ladislas, qui s’était uni en
mariage à la princesse Maria Amparo, fille de la reine d’Espagne
Marie-Christine et du duc Rianzarez. Ils sont les parents de notre Auguste.
Premier né de la famille, il était un point de référence pour tous ceux qui,
après le troisième partage de la Pologne, rêvaient de sa renaissance. Mais
autres étaient les desseins de Dieu.
Il a six ans quand meurt
sa maman, malade de tuberculose : héritage qu’elle transmettra à son fils.
Les premiers symptômes du mal marquèrent pour Auguste le début d’un long et
inévitable pèlerinage en quête de la santé, qu’il ne retrouvera d’ailleurs
jamais : Italie, Suisse, Égypte, Espagne, telles furent les principales
étapes de ses pérégrinations. Mais ce n’était pas d’abord la santé qu’il
poursuivait : sa jeune âme recherchait aussi un bien beaucoup plus
précieux : sa vocation.
Il n’avait pas tardé à
comprendre qu’il n’était pas fait pour la vie de cour. À vingt ans, il écrivait
à son père, à propos des fêtes mondaines auxquelles il était contraint de
participer : « J’avoue que je suis fatigué de tout cela. Ce sont des
divertissements inutiles qui me tourmentent. Il m’est pénible d’être obligé de
faire des connaissances à tant de banquets. »
Une grande influence fut
exercée sur le jeune prince par son précepteur Joseph Kalinowski. Celui-ci –
canonisé par Jean Paul II en 1991 – avait subi dix ans de travaux forcés
en Sibérie, et se fera ensuite carmélite. Il ne fut précepteur d’Auguste que
pendant trois ans (1874-1877), mais il lui laissa son empreinte. C’est lui qui
nous a fait savoir que ce qui orienta le prince dans la recherche de sa
vocation, ce furent surtout les figures de saint Louis de Gonzague et de son
compatriote saint Stanislas Kostka. Il était enthousiaste de la devise de ce
dernier : « Ad maiora natus sum » (Je suis né pour mieux que
ça). « La vie de saint Louis du Père Cepari, qui m’avait été envoyée
d’Italie, écrit plus tard le P. Kalinowski, eut un effet décisif sur le
progrès spirituel d’Auguste et lui facilita l’union avec Dieu ».
Lorsque le
P. Kalinowski entra chez les carmélites, le père d’Auguste accepta sa
proposition de mettre aux côtés de son fils comme nouveau précepteur un prêtre,
le P. Stanislas Kubowicz. Ce fut pour le jeune homme une nouvelle aide
spirituelle.
Mais l’événement décisif
fut la rencontre de don Bosco.
Auguste avait 25 ans
quand il fit pour la première fois sa connaissance. Cela eut lieu à Paris,
justement à l’hôtel Lambert, où le fondateur des salésiens célébra la messe
dans la chapelle privée. À l’autel servaient le prince Ladislas et Auguste.
« Il y a longtemps que je désirais faire votre connaissance ! »,
dit don Bosco à Auguste. Depuis ce jour, Auguste vit dans le saint éducateur le
père de son âme et l’arbitre de son avenir.
Chez le jeune homme, la
vocation à la vie religieuse devenait de plus en plus claire. Il était de plus
en plus évident qu’il n’avait pas de propension à fonder une famille, malgré sa
condition de premier héritier. Devant de précises propositions de mariage, si,
par respect pour son père et selon l’étiquette de la noblesse, il n’avait pas
opposé de net refus, Auguste n’avait cependant jamais montré d’intérêt pour les
personnes indiquées.
Ainsi, après la rencontre
de don Bosco, Auguste non seulement sentit se renforcer sa vocation à l’état
religieux, mais il eut la nette conviction d’être appelé à devenir salésien.
Depuis lors, en effet, « dès que son père le lui permettait, écrit le
P. Ceria, Auguste venait à Turin pour rencontrer don Bosco et recevoir ses
conseils. Il fit même plusieurs retraites spirituelles sous la direction du
saint, en logeant à l’Oratoire, malgré tout l’inconfort qu’il y
trouvait ».
Pour le jeune homme, don
Bosco était donc devenu le point de référence pour le discernement de sa
vocation. Mais le saint se montra toujours très réticent à propos de
l’acceptation du prince dans la Congrégation. Ce sera le Pape Léon XIII en
personne qui dissipera tous les doutes. Après avoir sondé la volonté d’Auguste,
le Pape conclut : « Dites à don Bosco que le Pape désire qu’il vous
accepte parmi les salésiens ». « Eh bien, mon cher, répondit
immédiatement don Bosco, je vous accepte. Dès maintenant vous faites partie de
notre Société et je désire que vous y apparteniez jusqu’à la mort ».
À la fin de juin 1887,
après avoir renoncé à tout en faveur de ses frères, le jeune homme fut envoyé à
S. Benigno Canavese pour un bref aspirandat, avant de commencer le noviciat qui
débuta la même année sous la conduite du maître, le P. Jules Barberis.
Auguste dut bouleverses bien des habitudes : l’horaire, la nourriture, la
vie commune… Il dut aussi résister aux tentatives de la famille qui ne se
résignait pas à cette option. Le père lui rend visite et essaie de le
dissuader. Mais Auguste ne se laisse pas vaincre. Le 24 novembre 1887, il
reçoit la soutane des mains de Don Bosco dans la basilique de Marie
Auxiliatrice. « Courage, mon cher prince, lui murmure le saint à
l’oreille. Aujourd’hui, nous avons remporté une belle victoire. Mais je puis
dire aussi, avec une grande joie, que viendra le jour où vous serez prêtre et,
par la volonté de Dieu, vous ferez beaucoup de bien à votre patrie ».
Don Bosco meurt deux mois
après et, sur sa tombe à Valsalice, le prince Czartoryski devient salésien en
émettant les vœux religieux.
À cause de sa maladie, il
est envoyé sur la côte ligurienne, et c’est là qu’il entame ses études de
théologie. L’évolution de sa maladie fait reprendre avec plus d’insistance les
tentatives de sa famille, qui recourt aussi aux pressions des médecins. Au
cardinal Parocchi, prié d’user de son influence pour l’arracher à la vie
salésienne, il écrit : « C’est en pleine liberté que j’ai voulu
émettre les vœux, et je l’ai fait avec grande joie. Vivant dans la
Congrégation, j’éprouve depuis ce jour une grande paix d’esprit et je remercie
Dieu de m’avoir fait connaître la Société salésienne et de m’avoir appelé à y
vivre ».
Préparé à souffrir, le
2 avril 1892 il est ordonné prêtre à San Remo par Mgr Tommaso Reggio,
évêque de Vintimille. Le prince Ladislas et la tante Isa ne participèrent pas à
l’ordination. Toute la famille se réunit plus tard à Menton, le 3 mai. Ce fut
une réconciliation tacite, qui imposait au prince Ladislas de renoncer pour
toujours à des rêves qu’il a avait caressés avec obstination.
La vie sacerdotale du
P. Auguste ne dura qu’un an à peine ; il la passa à Alassio, dans une
chambre qui donnait sur la cour des enfants.
Le cardinal Cagliero
résume comme suit la dernière étape de sa vie : « Il n’était plus de
ce monde ! Son union à Dieu, sa conformité parfaite au divin vouloir dans
son infirmité aggravée, son désir de ressembler à Jésus dans les souffrances et
les afflictions le rendaient héroïque dans la patience, calme dans son esprit
et fort, plus que dans la douleur, dans l’amour de Dieu ».
Il s’éteignit à Alassio
le soir du 8 avril 1893, dans l’octave de Pâques, assis sur le fauteuil où
don Bosco s’était plusieurs fois reposé. « Quelle belle
Pâques ! », avait-il dit lundi au confrère qui l’assistait, sans
imaginer que le dernier jour de l’octave, il l’aurait célébré au paradis, à
l’âge de trente-cinq ans et après cinq ans de vie salésienne. Sur son image de
première messe, il avait écrit : « Un jour dans tes parvis en vaut
plus que mille autres. Heureux les habitants de ta maison : ils pourront
te chanter sans fin » (Ps 88, 11 et 5).
Son corps fut transporté
en Pologne et enseveli auprès des tombes de la famille, dans la crypte
paroissiale de Sieniawa, là où un jour Auguste avait fait sa première
communion. Plus tard, ses dépouilles mortelles furent transférées dans l’église
salésienne de Przemysl, où elles se trouvent encore aujourd’hui.
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20040425_czartoryski_fr.html
Reliques
du bienheureux dans l'église salésienne de Przemyśl (Pologne)
Relics
of August Czartoryski in Salesians Church in Przemyśl, Poland
Relikwie
bł. Augusta Czartoryskiego w kościele Salezjanów w Przemyślu, Polska
Reliquias
en Przemyśl.
Reliques
du bienheureux dans l'église salésienne de Przemyśl (Pologne)
Relics
of August Czartoryski in Salesians Church in Przemyśl, Poland
Relikwie
bł. Augusta Czartoryskiego w kościele Salezjanów w Przemyślu, Polska
Reliquias
en Przemyśl.
Reliques
du bienheureux dans l'église salésienne de Przemyśl (Pologne)
Relics
of August Czartoryski in Salesians Church in Przemyśl, Poland
Relikwie
bł. Augusta Czartoryskiego w kościele Salezjanów w Przemyślu, Polska
Reliquias en Przemyśl.
Reliques
du bienheureux dans l'église salésienne de Przemyśl (Pologne)
Relics
of August Czartoryski in Salesians Church in Przemyśl, Poland
Relikwie
bł. Augusta Czartoryskiego w kościele Salezjanów w Przemyślu, Polska
Reliquias
en Przemyśl.
Bienheureux Auguste
CZARTORYSKI
Nom: CZARTORYSKI
Prénom: Auguste
Nom de religion: Auguste
Pays: Pologne – France -
Italie
Naissance:
12.08.1858 à Paris
Mort: 08.04.1893 à
Alassio
Etat: Prêtre - Salésien
Note: Prince polonais
d’une famille influente émigrée en France. Il rencontre Saint Jean Bosco à
Paris à 25 ans et devient salésien en 1888 et prêtre le 02.04.1892. Il meurt un
an après de la tuberculose contractée dès sa jeunesse.
Béatification:
25.04.2004 à Rome par Jean Paul II
Canonisation:
Fête: 8 avril
Réf. dans l’Osservatore
Romano: 2004 n.17 p.1-3
Réf. dans la Documentation
Catholique: 2004 n.11 p.501-503
Notice
Auguste Czartoryski naît
en 1858 à Paris dans une famille de Polonais immigrés. Son père, le prince Adam
Czartoryski, lui donne deux précepteurs qui le marqueront
spirituellement : le bienheureux Joseph
Kalinowski 2
laïc, héros de la résistance polonaise à la russification, qui sera son
précepteur pendant trois ans, de 1874 à 1877, jusqu’il entre chez les
Carmes ; puis un prêtre, le P.Stanislas Kubowicz. Mais la rencontre
décisive est celle que le jeune homme de vingt-cinq ans fait avec le vieux saint
Jean Bosco, de passage à Paris. Don Bosco célèbre la messe à l’hôtel Lambert,
demeure des Czartoryski située dans l’île Saint-Louis (paroisse de
Saint-Louis-en-l’île), et Auguste est son servant. Le saint, avec son esprit
prophétique, discerne sa vocation et lui en fait part.
Désormais, Auguste fera
tout pour rejoindre les Salésiens et, chaque fois qu’il le pourra, il ira
rendre visite à don Bosco en Italie, mais son père ne l’entend pas de cette
oreille, car il compte sur son fils pour poursuivre son action politique auprès
des exilés polonais en faveur de la résurrection de leur Patrie. (En effet, la
Pologne a été dépecée entre les grandes puissances voisines et ce qu’il en
reste présentement est asservi aux Russes.) Le prince présente donc à son
fils plusieurs partis en mariage, mais cela ne convient pas à Auguste ;
ajoutons à cela qu’il est tuberculeux depuis son enfance. Dans cette affaire,
Auguste fait preuve de discernement. Comme le dit le pape dans son homélie de
béatification : « Le jeune prince a élaboré une méthode efficace de
discernement des desseins divins. Il présentait à Dieu dans la prière toutes
les questions et les perplexités de fond, puis, dans un esprit d’obéissance, il
suivait les conseils de ses guides spirituels. C’est ainsi qu’il a compris sa
vocation à entreprendre une vie pauvre pour servir les plus petits. La même
méthode lui a permis, au cours de toute sa vie, d’accomplir des choix tels que
nous pouvons aujourd’hui dire qu’il a réalisé de manière héroïque les desseins
de la Providence divine. » Mais Don Bosco lui-même hésitait à le recevoir.
Auguste va donc trouver Léon XIII au début de 1887 pour lui parler de sa
vocation (Thérèse de Lisieux entreprendra la même démarche à la fin de
l’année !) Et le Saint-Père lui déclare : « Dites à don Bosco
que le Pape désire qu’il vous accepte parmi les Salésiens. Il le fera
sûrement ». Et comme prévu, don Bosco, ce dévot de la papauté, donne
immédiatement son accord.
Arrivé en Italie à la fin
de juin 1887, le nouveau religieux supporte tout: vie pauvre à laquelle il
n’est pas habitué, tentative réitérée de sa famille pour le reprendre,
aggravation de sa maladie. Il est ordonné prêtre le 2 avril 1892 et meurt un an
après à Alassio, sur la côte ligurienne le 8 avril 1893.
Le jour de la
béatification (celle d’Auguste avec cinq autres), Jean-Paul II apparaît
visiblement heureux et détendu. Comme évêque de Cracovie, il a “entretenu des
liens très étroits” avec la famille Czartoryski.
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0689.htm
CHAPELLE PAPALE POUR LA
BÉATIFICATION DE 6 SERVITEURS DE DIEU
HOMÉLIE DU PAPE JEAN-PAUL
II
Troisième dimanche de
Pâques
25 avril 2004
1. "Ils
savaient que c'était le Seigneur" (cf. Jn 21, 12):
c'est ainsi que l'évangéliste Jean exprime la réaction de joie des disciples
lorsqu'ils reconnurent le Seigneur ressuscité. Jésus se manifeste à eux après
une nuit de travail dur et infructueux sur le lac de Tibériade. Confiants dans
sa parole, ces derniers jettent leurs filets dans l'eau et ramènent sur la rive
une "grande quantité de poissons" (cf. Jn 21, 6).
Comme les apôtres, nous
restons nous aussi stupéfaits face à la richesse des merveilles que Dieu
accomplit dans le coeur de ceux qui croient en lui. Au cours de la célébration
eucharistique d'aujourd'hui, nous contemplons ce qu'Il a réalisé chez six
nouveaux bienheureux: le prêtre August
Czartoryski; quatre religieuses: Laura
Montoya, María
Guadalupe García Zavala, Nemesia
Valle, Eusebia
Palomino Yenes; une laïque, Alexandrina
Maria da Costa. Ce sont des exemples éloquents de la façon dont le Seigneur
transforme l'existence des croyants, lorsqu'ils ont confiance en Lui.
2. "Que tes
demeures sont désirables, Yahvé Sabaot! Mon âme soupire et languit, après les
parvis de Yahvé... Mieux vaut un jour en tes parvis que mille à ma
guise" (Ps 84/83, 2.11). Telles sont les paroles du Psaume que
le bienheureux August Czartoryski a retranscrites comme devise de vie sur
l'image pieuse de sa première Messe. Dans celles-ci est contenue la réponse
d'un homme qui, suivant la voix de l'appel, découvre la beauté du ministère
sacerdotal. Dans celles-ci retentit l'écho des divers choix que doit effectuer
quiconque découvre la volonté de Dieu et désire l'accomplir. August
Czartoryski, jeune prince, a élaboré une méthode efficace de discernement des
desseins divins. Il présentait à Dieu dans la prière toutes les questions et
les perplexités de fond, puis, dans un esprit d'obéissance, il suivait les
conseils de ses guides spirituels. C'est ainsi qu'il a compris sa vocation à
entreprendre une vie pauvre pour servir les plus petits. La même méthode lui a
permis, au cours de toute sa vie, d'accomplir des choix tels, que nous pouvons
aujourd'hui dire qu'il a réalisé de manière héroïque les desseins de la
Providence Divine.
Je désire en particulier
proposer l'exemple de sa sainteté aux jeunes, qui cherchent aujourd'hui la
façon de déchiffrer la volonté de Dieu concernant leur vie et qui désirent
chaque jour marcher fidèlement en suivant la Parole divine. Mes chers jeunes amis,
apprenez du bienheureux August à demander ardemment dans la prière la lumière
de l'Esprit Saint et des guides sages, afin de pouvoir connaître le dessein
divin de votre vie et d'être capables de toujours marcher sur la voie de la
sainteté.
3. "Or, le
matin déjà venu, Jésus se tint sur le rivage; pourtant les disciples ne
savaient pas que c'était Jésus" (Jn 21, 4). Il existe la
possibilité que l'homme ne connaisse pas le Seigneur, malgré ses multiples
manifestations au cours de l'histoire. Mère Laura
Montoya, constatant que de nombreuses populations autochtones, loin des
centres urbains, vivaient sans connaître Dieu, décida de fonder la Congrégation
des Missionnaires de Marie Immaculée et de Sainte-Catherine de Sienne, afin d'apporter
la lumière de l'Evangile aux habitants des forêts.
Cette bienheureuse
colombienne se sentit la mère spirituelle des
autochtones, auxquels elle désira révéler l'amour de Dieu. Son
époque ne fut pas une période facile, car les tensions sociales ensanglantaient
également sa noble patrie. En nous inspirant de son message pacificateur, nous
lui demandons aujourd'hui que la bien-aimée Colombie puisse jouir au plus tôt
de la paix, de la justice et du progrès intégral.
4. Dans l'Evangile,
nous avons écouté la triple question de Jésus à
Pierre: "M'aimes-tu?". Le Christ adresse cette même
question aux hommes et aux femmes de chaque époque. Les chrétiens doivent
répondre avec fermeté et promptitude aux projets qu'Il possède pour chacun de
nous. C'est ce qui se produisit dans la vie de la bienheureuse Guadalupe
García Zavala, mexicaine, qui renonça au mariage et se consacra au service des
plus pauvres, des indigents et des malades, et qui fonda dans ce but
la Congrégation des Servantes de Sainte-Marguerite Marie et des Pauvres.
Avec une foi profonde,
une espérance sans fin et un grand amour pour le Christ, Mère Lupita rechercha
sa propre sanctification à travers l'amour pour le Coeur de Jésus et la
fidélité à l'Eglise. C'est de cette façon qu'elle vécut la devise qu'elle laissa
à ses filles: "La charité jusqu'au sacrifice et la constance
jusqu'à la mort".
5. "Manifester
l'amour de Dieu aux petits, aux pauvres, à chaque homme, en chaque lieu de la
terre": tel a été l'engagement de la bienheureuse Nemesia Valle au
cours de toute son existence. C'est cet enseignement qu'elle laisse en
particulier à ses consoeurs, les Soeurs de la Charité de Sainte Jeanne-Antide
Thouret, ainsi qu'aux fidèles de l'archidiocèse de Turin. Elle est l'exemple
d'une sainteté lumineuse, tendue vers les hauts sommets de la perfection
évangélique, et qui se traduit à travers les gestes simples de la vie
quotidienne entièrement consacrée à Dieu.
La nouvelle bienheureuse
continue à nous répéter à tous: "La sainteté ne
consiste pas à accomplir beaucoup de choses ou à accomplir de grandes choses...
le saint est celui qui se prodigue à sa propre place chaque jour, pour le
Seigneur".
6. Le Seigneur dit à
Pierre de manière ferme et catégorique: "Suis-moi". Soeur
Eusebia Palomino, des Filles de Marie Auxiliatrice, entendit elle aussi un jour
l'appel de Dieu et elle y répondit à travers une intense spiritualité et une
profonde humilité dans sa vie quotidienne. En bonne salésienne, elle était
animée par l'amour pour l'Eucharistie et la Vierge. Pour elle, l'important
était d'aimer et de servir; le reste ne comp-tait pas, fidèle à la maxime
salésienne du "da mihi animas, caetera tolle".
Par la radicalité et la
cohérence de ses choix, Soeur Eusebia Palomino Yenes trace un chemin de
sainteté fascinant et exigeant pour nous tous et en particulier pour les jeunes
de notre époque.
7. "M'aimes-tu?" -
demande Jésus à Simon-Pierre. Celui-ci répond: "Oui, Seigneur,
tu sais que je t'aime". La vie de la bienheureuse Alexandrina Maria da
Costa peut se résumer dans ce dialogue d'amour. Touchée et enflammée par ce
désir d'amour, elle ne voulut jamais rien refuser à son Sauveur:
possédant une grande volonté, elle accepta tout pour montrer qu'elle l'aimait.
Epouse de sang, elle revécut de façon mystique la passion du Christ et s'offrit
elle-même comme victime pour les pécheurs, recevant la force de l'Eucharistie
qui devint l'unique nourriture des treize dernières années de sa vie.
Dans le sillage de la
bienheureuse Alexandrina, exprimé dans les trois mots "souffrir, aimer,
racheter", les chrétiens peuvent trouver un encouragement et une
motivation pour ennoblir tout ce que la vie possède de douloureux et de triste
comme plus grande preuve d'amour: sacrifier sa vie pour ceux qu'on aime.
8. "Oui,
Seigneur, tu sais que je t'aime" (Jn 21, 15). Comme Pierre,
comme les Apôtres sur les rives du lac de Tibériade, ces nouveaux bienheureux
ont eux aussi repris, en allant jusqu'à ses conséquences les plus extrêmes,
cette profession de foi et d'amour simple mais incisive. L'amour pour le Christ
est le secret de la sainteté!
Très chers frères et
soeurs, suivons l'exemple de ces bienheureux! Comme eux, offrons un témoignage
cohérent de foi et d'amour dans la présence vivante et agissante du Christ
Ressuscité!
Come gli apostoli, anche
noi restiamo stupiti dinanzi alla ricchezza delle meraviglie che Iddio compie
nel cuore di quanti in lui confidano. Nel corso dell’odierna Celebrazione
eucaristica contempliamo quanto Egli ha realizzato in sei nuovi Beati: nel
presbitero Augusto
Czartoryski; in quattro religiose: Laura
Montoya, María
Guadalupe García Zavala, Nemesia
Valle, Eusebia
Palomino Yenes; in una laica, Alexandrina
Maria da Costa. Sono esempi eloquenti di come il Signore trasformi
l’esistenza dei credenti, quando ci si fida di Lui.
Przykład jego świętości
pragnę pozostawić szczególnie ludziom młodym, którzy dziś szukają sposobu na
odkrywanie woli Bożej odnośnie do ich życia i pragną wiernie podążać każdego
dnia za głosem Bożym. Moi drodzy młodzi przyjaciele, uczcie się od
błogosławionego Augusta gorąco prosić na modlitwie o światło Ducha Świętego i o
mądrych przewodników, abyście mogli poznawać Boży plan waszego życia i byście
zdołali zawsze kroczyć drogą świętości.
["Quanto sono
amabili le tue dimore, Signore degli eserciti! L’anima mia languisce e brama
gli atri del Signore… Per me un giorno nei tuoi atri è più che mille
altrove" (Sal 84/83/, 2.11). Queste parole del Salmo ha scritto come motto
di vita sull’immaginetta della prima Messa il beato Augusto
Czartoryski. In esse è contenuto il rapimento di un uomo che, seguendo
la voce della chiamata, scopre la bellezza del ministero sacerdotale. Risuona
in esse l’eco delle diverse scelte che deve fare chiunque scorge la volontà di
Dio e desidera compierla. Augusto Czartoryski, giovane principe, ha elaborato
un efficace metodo di discernimento dei disegni divini. Presentava a Dio nella
preghiera tutte le domande e le perplessità di fondo e poi nello spirito di
obbedienza seguiva i consigli delle sue guide spirituali. Così ha compreso la
sua vocazione di intraprendere la vita povera per servire i più piccoli. Lo
stesso metodo gli ha permesso, nel corso di tutta la vita, di compiere scelte
tali, che oggi possiamo dire che egli ha realizzato i disegni della Provvidenza
Divina in modo eroico.
Voglio lasciare l’esempio
della sua santità soprattutto ai giovani, che oggi cercano il modo di decifrare
la volontà di Dio nei riguardi della loro vita e desiderano ogni giorno
procedere fedelmente secondo la parola divina. Miei cari giovani amici,
imparate dal beato Augusto a chiedere ardentemente nella preghiera la luce
dello Spirito Santo e guide sagge, affinché possiate conoscere il piano divino
nella vostra vita e siate capaci di camminare sempre sulla via della santità.]
3. "Estaba ya
amaneciendo cuando Jesús se presentó en la orilla; pero los discípulos no
sabían que era Jesús" (Jn, 21,4). Es una posibilidad para el hombre no
conocer al Señor, a pesar de múltiples manifestaciones a lo largo de la
historia. La Madre Laura
Montoya, viendo cómo tantos indígenas, lejos de los centros urbanos,
vivían desconociendo a Dios, se decidió a fundar la Congregación de las
Misioneras de María Inmaculada y Santa Catalina de Siena, para llevar la luz
del Evangelio a los habitantes de las selvas.
Esta Beata colombiana se
sintió madre espiritual de los indígenas, a los que quiso mostrar el amor de
Dios. Sus tiempos no fueron fáciles, pues las tensiones sociales ensangrentaban
también entonces su noble patria. Inspirándonos en su mensaje pacificador, le
pedimos hoy que la amada Colombia goce pronto de paz, de justicia y de progreso
integral.
["Quando già era
l'alba Gesù si presentò sulla riva, ma i discepoli non si erano accorti che era
Gesù" (Gv 21, 4).
È possibile per l'uomo
non conoscere il Signore, nonostante le sue molteplici manifestazioni nel corso
della storia. Madre Laura
Montoya vedendo come tanti indigeni, lontani dai centri urbani,
vivevano senza conoscere Dio, decise di fondare la Congregazione delle Suore
Missionarie di Maria Immacolata e di Santa Caterina da Siena, al fine di
portare la luce del Vangelo agli abitanti delle selve.
Questa Beata colombiana
si sentì madre spirituale degli indigeni, ai quali ha voluto mostrare l'amore
di Dio. I suoi tempi non furono facili, poiché le tensioni sociali
insanguinavano anche allora la sua nobile patria. Ispirandoci al suo messaggio
pacificatore, le chiediamo oggi che l'amata Colombia possa presto godere della
pace, della giustizia e del progresso integrale.]
4. En el Evangelio hemos
escuchado la triple pregunta de Jesús a Pedro: "¿Me amas?". Esta
misma pregunta Cristo dirige a los hombres y mujeres de todas las épocas. Los
cristianos deben responder con firmeza y prontitud a los proyectos que Él tiene
sobre cada uno. Así sucedió en la vida de la Beata Guadalupe
García Zavala, mexicana, que renunciando al matrimonio, se dedicó al
servicio de los más pobres, necesitados y enfermos, y fundó por eso
la Congregación de las Siervas de Santa Margarita María y de los Pobres.
Con una fe profunda, una
esperanza sin límites y un gran amor a Cristo, Madre Lupita buscó la propia
santificación desde el amor al Corazón de Jesús y la fidelidad a la Iglesia. De
este modo vivió el lema que dejó a sus hijas: "Caridad hasta el sacrificio
y constancia hasta la muerte".
[Nel Vangelo abbiamo
ascoltato la triplice domanda di Gesù a Pietro: "Mi ami?".
Questa stessa domanda Cristo la rivolge agli uomini e alle donne di tutte le
epoche. I cristiani devono rispondere con fermezza e prontezza ai progetti che
Egli ha su ciascuno di noi. Così accadde nella vita della Beata Guadalupe
García Zavala, messicana, che rinunciando al matrimonio, si dedicò al
servizio dei più poveri, dei bisognosi e degli infermi, fondando a tal fine la
Congregazione delle Ancelle di Santa Margherita Maria e dei più Poveri.
Con fede profonda,
speranza sconfinata e grande amore per Cristo, Madre Lupita cercò la propria
santificazione a partire dall'amore per il Cuore di Gesù e dalla fedeltà alla
Chiesa. In questo modo visse il motto che lasciò alle sue Figlie:
"Carità fino al sacrificio e costanza fino alla morte".]
5. "Manifestare
l’amore di Dio ai piccoli, ai poveri, ad ogni uomo, in ogni parte della
terra": questo è stato l’impegno della beata Nemesia
Valle nel corso di tutta la sua esistenza. Questo insegnamento essa
lascia particolarmente alle sue consorelle, le Suore della Carità di Santa
Giovanna Antida Thouret, come pure ai fedeli dell’Arcidiocesi di Torino. E’
l’esempio di una santità luminosa, protesa alle alte vette della perfezione
evangelica, e che si traduce nei semplici gesti della vita quotidiana
interamente spesa per Dio.
La nuova Beata continua a
ripetere a noi tutti: "La santità non consiste nel fare molte cose o
nel farne di grandi … Santo è chi si consuma al proprio posto ogni giorno, per
il Signore".
6. El Señor dice a Pedro
de manera decidida y tajante: "Sígueme". También Sor
Eusebia Palomino, de las Hijas de María Auxiliadora, oyó un día la
llamada de Dios y respondió a través de una intensa espiritualidad y una
profunda humildad en su vida diaria. Como buena salesiana, estuvo animada por
el amor a la Eucaristía y a la Virgen. Lo importante para ella era amar y
servir; el resto no contaba, fiel a la máxima salesiana del "da mihi
animas, caetera tolle".
Con la radicalidad y la
coherencia de sus opciones, Sor Eusebia Palomino Yenes traza un camino
fascinador y exigente de santidad para todos nosotros y muy especialmente para
los jóvenes de nuestro tiempo.
[Il Signore dice a Pietro
in modo deciso e incisivo: "Seguimi". Anche Suor
Eusebia Palomino, delle Figlie di Maria Ausiliatrice, sentì un giorno
la chiamata di Dio e rispose attraverso un'intensa spiritualità e una profonda
umiltà nella vita quotidiana. Da buona salesiana, fu animata dall'amore per
l'Eucaristia e per la Vergine. L'importante per lei era amare e servire; il
resto non contava, fedele alla massima salesiana del "da mihi animas,
caetera tolle".
Con la radicalità e la
coerenza delle sue scelte, Suor Eusebia Palomino Yenes tracciò un cammino
attraente ed esigente di santità per tutti noi e soprattutto per i giovani del
nostro tempo.]
7. "Tu
amas-Me?" - pergunta Jesus a Simão Pedro. Este responde: «Tu sabes tudo,
Senhor, bem sabes que Te amo». A vida da Beata
Alexandrina Maria da Costa pode resumir-se neste diálogo de amor.
Investida e abrasada por estas ânsias de amor, não quer negar nada ao seu
Salvador: de vontade forte, tudo aceita para mostrar que O ama. Esposa de
sangue, revive misticamente a paixão de Cristo e oferece-se como vítima pelos
pecadores, recebendo a força da Eucaristia que se torna o único alimento dos
seus últimos treze anos de vida.
Pela esteira da Beata
Alexandrina, expressa na trilogia "sofrer, amar, reparar", os
cristãos podem encontrar estímulo e motivação para nobilitar tudo o que a vida
tenha de doloroso e triste com a prova maior de amor: sacrificar a vida por
quem se ama.
["Mi ami tu? "
domanda Gesù a Simon Pietro. Egli risponde: "Certo, Signore, tu lo
sai che ti amo". La vita della Beata
Alexandrina Maria da Costa può riassumersi in questo dialogo d'amore.
Permeata e ardente di queste ansie d'amore, non vuole negare nulla al suo
Salvatore: dalla forte volontà, accetta tutto per dimostrargli che lo
ama. Sposa di sangue, rivive misticamente la passione di Cristo e si offre come
vittima per i peccatori, ricevendo la forza dall'Eucaristia che diventa l'unico
alimento dei suoi ultimi tredici anni di vita.
Nell'esempio della Beata
Alexandrina, espresso nella trilogia "soffrire, amare, riparare", i
cristiani possono trovare lo stimolo e la motivazione per nobilitare tutto ciò
che la vita ha di doloroso e triste attraverso la prova d'amore più
grande: sacrificare la vita per chi si ama.]
8. "Certo Signore,
tu lo sai che ti amo" (Gv 21,15). Come Pietro, come gli Apostoli
sulle rive del lago di Tiberiade, anche questi nuovi Beati hanno fatto propria,
portandola alle estreme conseguenze, questa semplice ma incisiva professione di
fede e di amore. L’amore verso Cristo è il segreto della santità!
Carissimi Fratelli e
Sorelle, seguiamo l’esempio di questi Beati! Offriamo, come loro, una
testimonianza coerente di fede e di amore nella presenza viva e operante del
Risorto!
© Copyright 2004 -
Libreria Editrice Vaticana
Bx Auguste Czartoryski :
le prince qui a choisi d'être pauvre
D’après Christophe Albert
La vie du prince Auguste
Czartoryski est humainement déconcertante. Né dans une des familles les plus
illustres de l'aristocratie européenne (il est prince au sein de la Maison de
Pologne), il choisit, malgré les obstacles familiaux, de devenir prêtre
salésien. Il meurt à 35 ans, un an seulement après son ordination.
Nous sommes sous le
Second Empire. Son père, Ladislas, est chargé de préparer la restauration du
royaume de Pologne. Dans la maison familiale, l'hôtel Lambert, sur l'île
Saint-Louis, (la famille Czartoryski est en exil à Paris), Auguste reçoit une
éducation digne de son rang.
Le 18 mai 1883, la vie du
jeune prince entre dans sa vraie dimension. Don Bosco, de passage en France,
est invité à célébrer une messe dans la chapelle privée de l'hôtel Lambert.
Auguste en profite pour s'entretenir avec lui. Il est bouleversé et il éprouve
une mystérieuse affinité spirituelle. Désormais, il correspond régulièrement
avec Don Bosco et lui rend visite à plusieurs reprises à Valdacco, le
sanctuaire des salésiens près de Turin. C'est la découverte d'un monde
nouveau : la basilique illuminée, fréquentée par une foule immense, les
chants, les cris de joie des garçons en récréation, la visite des classes et
des ateliers. Tout cela le conforte dans l'impression qu'il est fait pour ce
monde-là. Mais Don Bosco tarde à l'éclairer. Il le laisse seul avec lui-même.
C'est pour lui une période de "nuit obscure", qu'il parvient à
surmonter par la prière.
Auguste décide de prendre
les devants. Il retourne avec son père à Valdacco. Don Bosco les reçoit et
mesure tous les enjeux de la situation : quel que soit l'avis qu'il
donnera, il fera souffrir l'un et l'autre. Don Bosco conseille donc à Auguste
de seconder les projets paternels ; néanmoins il laisse une porte
entrouverte : "Si jamais, dit-il au prince Ladislas, il apparaissait
que la volonté de Dieu sur Auguste fût contraire à celle de votre Altesse, vous
devriez vous soumettre à ces desseins du ciel." Ladislas quitte Valdacco
rempli d'admiration pour Don Bosco. Quant à Auguste, seul son abandon à la
volonté du Seigneur lui donne la force d'espérer.
Rentré en Pologne, il se
consacre aux affaires de la famille. (…) Mais au printemps 1887, l'appel de
Dieu se fait de plus en plus insistant. Il retourne à Valdacco et perçoit
clairement le sens de sa vocation : donner sa vie à Dieu, dans le
sacerdoce et la vie religieuse. Devant l'étrange résistance de Don Bosco, il a
soudain une idée : demander l'avis du pape Léon XIII, comme le fera quelques
années plus tard Thérèse Martin. Léon XIII termine l'entretien par une
déclaration quasi solennelle : "Retournez à Turin et dites à Don
Bosco que le pape désire qu'il vous accepte parmi ses fils. Grande est sa
soumission au pape : il vous acceptera. Et vous, prenez courage et
persévérez". Cette réponse est le signe que Don Bosco attendait.
Auguste passe de la vie
princière à la vie de pauvreté, édifiant tous ses compagnons par sa simplicité
et sa douceur. Il entre au noviciat, se pliant à la règle sévère qui y
règne : lever à cinq heures du matin, exercices multiples, déjeuner
frugal…
A l'hôtel Lambert, la
famille est bien décidée à livrer ses derniers assauts, à coups d'arguments
psychologiques : la santé ébranlée de son père, de graves revers
financiers, l'avenir inquiétant pour sa propre santé… En vain. Auguste répond
sereinement qu'il vaut mieux obéir à Dieu qu'aux hommes. (…)
La prise de soutane est
célébrée (…) par Don Bosco qui n'a plus que quelques jours à vivre. Le 30
janvier 1888, Auguste lui baise la main en pleurant pour la dernière fois, sur
son lit de mort. Lui-même, vers la fin de cette année, subit une rechute de
santé si grave que sa famille tente de l'arracher à sa vocation et de le faire
rentrer dans le monde.
Le prince Ladislas (…) en
appelle même au pape et présente un recours explicite à Rome, au cardinal
Parocchi, protecteur de la congrégation salésienne : Auguste, selon lui,
s'est laissé hypnotiser par Don Bosco ; il ne sauvera sa santé qu'en
dehors du contexte religieux… Le cœur brisé devant tant d'acharnement, Auguste
écrit au cardinal : "Eminence, […] je n'ai subi aucune sorte de
pression pour entrer dans la congrégation salésienne, qui d'ailleurs a
longtemps refusé de me recevoir. Depuis que j'ai fait profession, je jouis
d'une grande paix intérieure. Je suis là où le Seigneur me veut, et je le
remercie de m'avoir accordé la grâce spéciale d'être membre de cette
congrégation."
Le 2 avril 1892, Auguste
est enfin ordonné prêtre. Il passe les derniers mois de sa vie absorbé en Dieu,
dans la prière, la réflexion spirituelle et l'offrande de soi. Ses confrères
sont impressionnés tant par son recueillement et sa ferveur que par sa
constante gentillesse. Malgré les signes d'affaiblissement, la fin arrive
presque par surprise. Auguste s'éteint en ce samedi de Pâques 8 avril 1893, âgé
de 35 ans, après six ans de vie salésienne.
Sur son image
d'ordination, un an auparavant, il avait ainsi exprimé sa joie d'appartenir au
Christ : "Je chanterai sans fin les miséricordes du Seigneur. […]
Oui, un jour dans tes parvis en vaut plus que mille ailleurs. Heureux les
habitants de ta maison, ils te chanteront dans les siècles des
siècles !" (Ps 83)
Bx August
Czartoryski
Prêtre salésien
August Czartoryski naît
à Paris le 2 août 1858 où sa famille était en exil : depuis environ trente ans
sa famille, en lien avec l’histoire et les intérêts des dynasties de Pologne,
était émigrée en France.
Il avait six ans quand
mourut sa mère, atteinte de tuberculose : un triste héritage que la maman
transmit à son fils. Quand le mal manifesta ses premiers symptômes, commença
pour Auguste un long pèlerinage forcé dans différentes nations, à la recherche
de la santé, qu’il ne recouvrera jamais. Mais la santé n’était pas le principal
objectif de sa recherche : coexistait dans son esprit de jeune une autre
recherche bien plus précieuse, celle de sa vocation.
Sur le jeune prince fut
exercée une grande influence par son précepteur, Joseph Kalinowski : ce
dernier fut précepteur de Czartoryski pendant seulement trois ans (1874-1877),
mais il laissa sa marque. Il devint ensuite carme, et sera canonisé par saint
Jean-Paul II en 1991.
L’événement décisif fut
cependant la rencontre avec Don Bosco. Auguste approchait des 25 ans. Cela se
produisit à Paris, dans l’hôtel Lambert, où il habitait avec sa famille. Après
cette rencontre il sentit non seulement le renforcement de sa vocation à l’état
religieux, mais il eut la nette conviction d’être appelé à devenir salésien.
En 1887, il entra au
noviciat où il eut pour maître don Giulio Barberis. Le 24 novembre de la même
année, à Turin, des mains de Don Bosco, dans la basilique Marie-Auxiliatrice il
reçut la soutane. Le saint Fondateur mourut deux mois après et c’est en
émettant la profession religieuse sur sa tombe à Valsalice que le prince
Czartoryski devint salésien.
Préparé par la souffrance
et dans la souffrance, il fut ordonné prêtre le 2 avril 1892 à San Remo
(Ligure, Italie) par Mgr Thomas Reggio, évêque de Vintimille (béatifié le 3
septembre 2000 par saint Jean-Paul II).
La vie sacerdotale du P.
August Czartoryski dura à peine un an, qu’il passa à Alassio, dans une chambre
qui donnait sur la cour des enfants. C’est là qu’il s’éteignit le soir du 8
avril 1893, assis sur le fauteuil, où Don Bosco s’était plusieurs fois reposé.
Son corps fut transporté
en Pologne et enterré dans la crypte paroissiale de Sieniawa, à côté des tombes
de la famille. Par la suite, ses restes furent transportés dans l’église
salésienne de Przemyśl, où ils se trouvent encore aujourd’hui.
August Czartoryski, avec
quatre religieuses : Laura
Montoya, María
Guadalupe García Zavala, Nemesia
Valle, Eusebia
Palomino Yenes et une laïque : Alexandrina
Maria da Costa, a été béatifié à Rome, place Saint-Pierre, le 25 avril
2004, par saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
Pour un approfondissement
biographique :
Source principale :
sdb.org/FR/ (« Rév. x gpm »).
©Evangelizo.org 2001-2017
Also
known as
Prince August Franciszek
Maria Anna Józef Kajetan Czartoryski
Duke of Vista Alegre
Profile
Oldest child of Prince Ladislaus
and Princess Maria
Amparo, daughter of the Queen of Spain;
the couple had settled in Paris, France after
being losing all their property and being exiled in
the 1830 revolution.
Both Augustus and his mother contracted tuberculosis;
she died when
he was six years old, and he was sent to doctors in Switzerland, Italy, Spain and Egypt in
a vain search for a cure.
Though he was forced to attend court functions
and amusements as the son of a prince,
the boy had
no interest in worldly life, and early felt a call to religious vocation.
He studied in Paris and
in Krakow, Poland,
but school was
often interrupted due to his poor
health; one of his tutors was Saint Jozef
Kalinowski.
The turning point in
the young man’s
life came in May 1883 when
he met Saint John
Bosco. Don
Bosco celebrated Mass in
the family chapel of
Lambert Palace in Paris,
and Augustus served as a 25 year old altar
boy. After making all needed arrangements to turn his rights, privileges
and inheritance as the first-born to his brothers, Augustus joined the Salesian
Congregation in June 1887; Don
Bosco was reluctant as he did not think Augustus’s health could withstand
the life of a novice and seminarian,
but Pope Leo
XIII intervened and convinced him. Augustus studied in Turin, Italy,
received his cassock on 24
November 1887,
and in early 1888 made
his Salesian vows
at the grave of Don
Bosco. After studying in Liguria, Italy,
where he became close friends with Venerable Andrea
Beltrami, he was ordained a priest at Sanremo, diocese of Ventimiglia, Italy on 2 April 1892 by Blessed Tommaso
Reggio. He served as a parish priest in Alassio, Savona,
in the diocese of Albenga, Italy for
about a year before the tuberculosis did
him in.
Born
2
August 1858 in Paris, France
evening of 8 April, 1893 in Alassio, Savona, Italy of tuberculosis
interred in
in the family mausoleum in the parish crypt
in Sieniawa, Poland
re-interred in
the Salesian church in
Przemysl, Poland
1
December 1978 in Pope John
Paul II (decree of heroic virtue)
25 April 2004 in Pope John
Paul II in Rome, Italy
Additional
Information
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
images
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites
en français
fonti
in italiano
Dicastero delle Cause dei Santi
strony
w jezyku polskim
MLA
Citation
“Blessed Augustus
Czartoryski“. CatholicSaints.Info. 7 April 2024. Web. 2 April 2025.
<https://catholicsaints.info/blessed-augustus-czartoryski/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-augustus-czartoryski/
August Franciszek Maria Anna Józef Kajetan Czartoryski Muñoz, duque de Vista Alegre 1.
Prince Agustín Czartoryski y Muñoz 2.
M, #93700, b. 2 August
1858, d. 8 April 1893
Prince Agustín Czartoryski y Muñoz was born on 2 August 1858 at Paris, FranceG. He was the son of Prince Wladislaw Czartoryski and Maria Amparo de los Desamparados Muñoz y de Borbón, Condessa de Viste Allegre. He died on 8 April 1893 at age 34 at Alássio, ItalyG.
He gained the title of Duque de Viste
Allegre. He was given the name of Agustin Franciszek Maria Anna Józef
Kajetan at birth.2 On
24 April 2004 at St.
Peter, Vatican City, VaticanG, he was beautified by
Pope John Paul II.1
Citations
1 [S130] Wikipedia, online
http;//www.wikipedia.org. Hereinafter cited as Wikipedia.
2 [S1642] Jose Maria Sanchez de Toca Catala, "re: Prince Czartoryski," e-mail message to Darryl Roger Lundy, 17 March 2006. Hereinafter cited as "re: Prince Czartoryski."
SOURCE : https://www.thepeerage.com/p9370.htm#i93700
Prince Auguste
Czartoryski (1858-1893)
Prince Auguste was born
in Paris on the 12th of August 1858, the first son of Prince
Wladyslaw Czartoryski and his Spanish consort Maria Amparo Muñoz y
Borbon Countess of Vista Alegre the daughter of Queen Maria Cristina of Spain.
At the age of six, his mother died of tuberculosis having already passed the
disease to her husband and young son. This will force him to live in search of
sunshine in Europe, Egypt and North Africa.
Auguste was born reflexive and solitary by nature with this inner call that was
at first inaudible to the family or his surrounding. And almost unknowingly he
followed the call, and each person who helped him to discover his best
qualities unselfishness love and joy to humanity sacrifice and mutual help.
His first guide was his tutor father Joseph Kalinowski whose nationalism had
led him to spend ten years in Siberia in the harshest prison; this fearless
moral giant (canonized in 1991) was a revelation of unconditional commitment to
Auguste, and when he left after three years to become a Carmelite, Auguste
decided to dedicate his life for the good of mankind and at the age of twenty
five he met Don Bosco, whose charitable work to help abandoned young boys gave
him the confirmation to join the Salesian order.
Prince Wladyslaw was totally opposed to his son's choice and even went as far
as to plead his case to the Pope Leon XIII. But in June 1887 Auguste renounced
to all his family rights and inheritance, in favour of brothers from his father
marriage with Princess Marguerite de Orleans granddaughter of King Louis
Philippe of France.
On the 24th of November 1887 Prince Auguste received his cloak from the hands
of Don Bosco with these words, "My dear Prince today we have won a great
victory. Be courageous and with God's will you will do a lot of good to your
Country" His priesthood was very short and he died on Easter Day the 8th of
April 1893 at the age of thirty-five leaving behind an example of strength,
faith and love he is buried in Poland in the Silesian church in Przemysl.
His Holiness Pope Jean Paul II beatified Prince Auguste in Rome on the 25th of
April 2004. Prince Adam Karol and Princess Josette Czartoryski attended with
the Polish Ambassador to the Vatican Mrs. Hannah Suchocka. Around fifty members
of the Czartoryski Family joined the ceremony along with all the people who
came from Poland for the occasion. That evening and His Holiness granted a
private audience to the Family with his benediction to all participants
SOURCE : https://web.archive.org/web/20190610175412/http://www.czartoryski.org/Auguste2.htm
Augusto Czartoryski (1858-1893)
Priest of the Salesians of Don Bosco
Augusto Czartoryski was born on 2 August 1858 in Paris, France, the firstborn son to Prince Ladislaus of Poland and Princess Maria Amparo, daughter of the Duke and Queen of Spain. The noble Czartoryski Family had been living in exile in France for almost 30 years, in the Lambert Palace. Here, with the hope of restoring unity in Poland, they continued to direct activities between their fellow Polish countrymen and the European chancellery.
Plans for a future Prince
It was already planned
that Augusto would be a future "reference point" for this restoration
and would carry on the "Czartoryski" name. God's designs, however,
were to unfold differently.
When Augusto was 6, his
mother died of tuberculosis; the disease was also transmitted to him, and for
the rest of his life he would be plagued by ill health. Although he had to make
"forced pilgrimages" with his father to Italy, Switzerland, Egypt and
Spain in search of a cure, he never regained his health.
As he grew up, Augusto
felt that he was not meant for the life of nobility, and one day, when he was
20 years old, he wrote to his father: "I confess to you that I am
tired [of all the parties]; they are superficial entertainments that cause me
anguish and I feel myself "forced' to make acquaintances with others at
these banquets".
Augusto already received
spiritual direction from his tutor, Joseph Kalinsowski, who would later become
a Carmelite, and who, before leaving for Carmel in 1877, wrote to Prince
Ladislaus to suggest that it would be wise, considering the boy's love for God,
to entrust him to the direction of a priest.
Encounter with Don Bosco
Prince Ladislaus accepted
the counsel given by Augusto's tutor, and Fr Stanislaus Kubowicz began to guide
him. Augusto was already feeling more and more called to religious life and was
hoping for a clearer indication of what God wanted from him: this
"decisive event" took place when he was 25 and met Don Bosco, founder
of the Salesians.
When Don Bosco came to
Paris and celebrated Mass in the family chapel of the Lambert Palace, Augusto
saw in this holy founder and teacher the "father of his soul" and
guide for his future. While Augusto remained quiet and withdrawn in the face of
matrimony plans made for him by his father, he had no intention of continuing
the "noble line". Indeed, after his first encounter with the Salesian
saint, he was more resolute than ever to answer God's call by becoming a Salesian.
When his father gave him
permission, Augusto would travel to Turin to meet with Don Bosco and
participate in spiritual retreats. He became comfortable with the
"poverty" of the Salesian Oratory and was not disturbed by his
frequent ill health or his father's opposition; he instead saw God's hand in
all these circumstances.
He would say: "If
God wants this, all will go well since he can take away every obstacle. If he
does not want this, then neither do I".
A "Prince' for God's
Kingdom
Don Bosco was somewhat
reluctant to accept Augusto into the Salesian community: it took Pope Leo
XIII to remove his doubts when he gave Augusto this message: "Tell
Don Bosco that it is the Pope's will that he receives you among the Salesians".
Don Bosco replied:
"Well then, my dear son, I accept you. From this moment, you are a part of
the Salesian Family and I desire that you belong here until you die".
In 1887 he began his
novitiate under the guidance of Don Giulio Barberis. The young man had to
overcome many "habits" and adjust to community life, schedule, frugal
meals and other sacrifices. All this he did with great serenity and abandonment
to God.
When his father came to
try to convince him to return home and accept his nobility as
"Prince", he refused. On 24 November 1887, the day of his vesting in
the hands of Don Bosco, the holy founder whispered into Augusto's ear:
"Courage, my prince! Today we have conquered, and I can also say with
great joy that one day when you become a priest you will do much for your
Country".
One year as Christ's
priest
Don Bosco died two months
later. Augusto's health was also worsening and his father continued to try to
dissuade him from becoming a priest, using his ill health as an
"excuse".
When Prince Ladislaus
asked the "help" of Cardinal Parocchi to dismiss him from the
Salesians, Augusto wrote: "In full liberty I made my vows and I did
this with great joy of heart. From that day I continue to live in the
Congregation with an immense peace of spirit, and I thank the Lord for allowing
me to know the Salesian Family and for having called me to become a
Salesian".
On 2 April 1892 he was
ordained a priest by the Bishop of Ventimiglia. Although Prince Ladislaus was
not present at the Ordination, a month later, joined by the entire family in
Mentone, he reconciled himself with his son's decision and renounced his own
dreams of prestige and nobility for Augusto.
Fr Augusto died on 8
April 1893 in Alassio, where he lived his year as a priest, occupying a room
which looked out onto the courtyard where the children of the Oratory played.
He was 35 years old.
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20040425_czartoryski_en.html
BEATIFICATION OF SIX
SERVANTS OF GOD
HOMILY OF JOHN PAUL II
St Peter's Square
Third Sunday of Easter,
25 April 2004
1. "They knew it was
the Lord" (Jn 21: 12): this is how the evangelist John expresses the
reaction of the disciples' joy in recognizing the Risen Lord. Jesus manifests
himself to them after a night of hard and unprofitable work on the Sea of
Tiberias. Trusting in his word, they cast their nets into the water and haul to
the shore a "[large] quantity of fish" (Jn 21: 6).
Like the Apostles, we too
remain in amazement before the wealth of wonder that God accomplishes in the
heart of those who confide in him. In today's Eucharistic Celebration, we
contemplate what he has achieved in six new Blesseds: in the priest Augusto
Czartoryski; in four women religious: Laura
Montoya, María
Guadalupe García Zavala, Nemesia
Valle, Eusebia
Palomino Yenes; and in a laywoman, Alexandrina
Maria da Costa. These are eloquent examples of how the Lord transforms the
existence of believers when they trust in him.
2. "How lovely is
your dwelling place, Lord, God of hosts. My soul is longing and yearning, is
yearning for the courts of the Lord.... One day within your courts is better
than a thousand elsewhere" (Ps 84[83]: 2, 11).
Blessed Augusto
Czartoryski wrote these words of the Psalm, his motto of life, on the
holy card of his first Mass. In them is contained the rapture of a man who,
following the voice of the call, discovers the beauty of the ministerial
priesthood. In them resounds the echo of the different choices that the person
who is discerning God's will and wishes to fulfil it must make. Augusto
Czartoryski, a young prince, carefully prepared an effective method to discern
the divine plan. In prayer, he presented to God all questions and deep
perplexities, and then in the spirit of obedience he followed the counsel given
by his spiritual guides. In this way he came to understand his vocation and to
take up the life of poverty to serve the "least". The same method
enabled him throughout the course of his life to make decisions, so that today
we can say that he accomplished the designs of Divine Providence in a heroic
way.
I would like to leave
this example of holiness especially to young people, who today search out the
way to decipher God's will relating to their own lives and desire to faithfully
forge ahead each day according to the divine word. My dear young friends, learn
from Blessed Augusto to ask ardently in prayer for the light of the Holy Spirit
and wise guides, so that you may understand the divine plan in your lives and
are able to walk constantly on the path of holiness.
3. "Just after
daybreak Jesus was standing on the shore, though none of the disciples knew it
was Jesus" (Jn 21: 4).
It is possible for a
person not to know the Lord, notwithstanding his numerous manifestations in the
course of history. MotherLaura
Montoya, seeing how many indigenous persons far away from urban
centres lived without knowing God, decided to found the Congregation of
the Missionaries of Mary Immaculate and St Catherine of Siena, with the aim of
bringing the light of the Gospel to the inhabitants of the forests.
This Blessed Colombian
considered herself as mother to the Indians, to whom she wanted to show God's
love. Her times were not easy ones, since the social tensions bloodied even
then her noble Country. Taking inspiration from her message of peace, let us ask
today that the beloved Nation of Colombia may soon enjoy peace, justice and
holistic progress.
4. In the Gospel reading
we heard the threefold question of Jesus to Peter: "Do you love
me?". Christ addresses this same question to men and women of all
times. Christians must decisively and readily respond to the projects that he
has for each one of us. Such was the life of the Mexican Blessed Guadalupe
García Zavala, who, by giving up matrimony, dedicated herself to
serving the poorest, the sick and the needy; she founded for this
the Congregation of the Handmaids of St Margaret Mary and the Poor.
With deep faith,
unlimited hope and great love for Christ, Mother "Lupita" sought her
own sanctification beginning with love for the Heart of Christ and fidelity to
the Church. In this way she lived the motto which she left to her
daughters: "Charity to the point of sacrifice and perseverance until
death".
5. "Manifest God's
love to the little, to the poor, to every person in every corner of the
earth": this was the undertaking of BlessedNemesia
Valle throughout her entire life. She left this teaching especially to
her Sisters, the Sisters of Charity of St Joan Antida Thouret, and to the
faithful of the Archdiocese of Turin. It is the example of a shining holiness
directed towards the high summits of evangelical perfection, which can be
translated in the simple gestures of daily living, completely spent in God's
service.
The new Blessed continues
to repeat to all of us: "Holiness does not consist in doing many
things or great things.... Those who entirely spend themselves each day, wherever
they are, for the Lord, are holy".
6. The Lord says to Peter
in a decisive and penetrating way: "Follow me". Sr
Eusebia Palomino, of the Daughters of Mary Help of Christians, also heard
God's call one day and answered by way of an intense spirituality and a
profound humility in daily life. As a good Salesian, she was enlivened by love
for the Eucharist and for the Blessed Virgin. Loving and serving were important
for her; the rest did not matter, faithful to the Salesian maxim: "da
mihi animas, caetera tolle".
With the radicalness and
constancy of her choices, Sr
Eusebia Palomino Yenes traced out an attractive and demanding path of
holiness for us all, especially for the young people of our time.
7. "Do you love
me?", Jesus asks Simon Peter, who replies: "Yes Lord, you know
that I love you". The life of Blessed Alexandrina
Maria da Costa can be summarized in this dialogue of love. Permeated
and burning with this anxiety of love, she wished to deny nothing to her
Saviour. With a strong will, she accepted everything to demonstrate her love
for him. A "spouse of blood", she relived mystically Christ's passion
and offered herself as a victim for sinners, receiving strength from the
Eucharist: this became her only source of nourishment for the final 13 years of
her life.
With the example of
Blessed Alexandrina, expressed in the trilogy "suffer, love, make
reparation", Christians are able to discover the stimulus and motivation
to make "noble" all that is painful and sad in life through the
greatest evidence of love: sacrificing one's life for the beloved.
Secret of holiness: love
for Christ
8. "Yes Lord,
you know that I love you" (Jn 21: 15). Like Peter, like the Apostles
on the shore of the Sea of Tiberias, these new Blesseds also made their own
this simple profession of faith and love, living it to the extreme. Love for
Christ is the secret of holiness!
Dear brothers and
sisters, let us follow the example of these Blesseds, offering as they did a
coherent witness of faith and love in the living and working presence of the
Risen One!
© Copyright 2004 -
Libreria Editrice Vaticana
Beato Augusto Czartoryski Sacerdote
Parigi, 2 agosto 1858 -
Alassio, Savona, 9 aprile 1893
Il principe polacco
Augusto Czartoryski nacque a Parigi da genitori polacchi il 2 agosto 1858. La
famiglia, da tre decenni, si era stabilita in Francia quando, dopo lo
rivoluzione del 1830 e lo confisca dei beni, era stata posta al bando dalla
Russia. Augusto perse la mamma a sei anni: la donna morì di tubercolosi,
malattia che trasmise al figlio. Augusto cercò inutilmente di curarsi,
viaggiando in Svizzera, Italia, Spagna ed Egitto. A Parigi soffriva lo
stile di vita della nobiltà e la sua esistenza cambiò grazie all'incontro con
don Bosco. Nel 1886 entrò nella Congregazione salesiana. A causa della malattia
fu mandato a completare gli studi in Liguria dove venne ordinato sacerdote a
San Remo il 2 aprile 1892. La sua vita sacerdotale si svolse un solo anno, ad
Alassio nel Savonese. Morì infatti a 34 anni l'8 aprile 1893. È stato
beatificato a Roma da Giovanni Paolo II il 25 aprile 2004.
Martirologio Romano: Ad
Alassio presso Albenga in Liguria, beato Augusto Czartoryski, sacerdote della
Società Salesiana, al quale la malferma salute non impedì di raggiungere grandi
doni di santità e di seguire con fermezza la divina vocazione.
Il principe polacco
Augusto Czartoryski nacque a Parigi il 2 agosto 1858. Ormai da tre decenni la
sua nobile famiglia, fortemente legata agli interessi dinastici della Polonia,
era stata esiliata in Francia. Qui, dal Palazzo Lambert, sulle rive della Senna,
si adoperava tra i connazionali e presso le cancellerie di tutta Europa al fine
di restaurare l’unità della loro patria, che dal 1795 era stata smembrata tra
le grandi potenze vicine.
Il principe Adamo
Czartoryski, cedette le redini del casato e dell’attività patriottica al
principe Ladislao, che si unì in matrimonio alla principessa Maria Amparo,
figlia della regina di Spagna Maria Cristina e del duca Rianzarez. Da loro
nacque dunque il beato Augusto. Primogenito della famiglia, divenne punto di
riferimento per tutti coloro che sognavano la rinascita dell’unità territoriale
polacca.
A sei anni gli morì la
mamma, a causa della tubercolosi, che trasmesse al figlio. Manifestatisi i
primi sintomi del male, Augusto cominciò un lungo girovagare in cerca della
salute, che purtroppo non riuscirà mai a riacquistare. Le sue tappe principali
furono l’Italia, la Svizzera, l’Egitto e la Spagna. Ma non era la propria
salute l’obiettivo primario della sua ricerca: nel suo animo giovanile covava
un’altra ricerca assai più speciale e preziosa: la sua vocazione.
Nell’assai travagliata
storia della sua vocazione fu sempre costante l’impegno nel discernimento, alla
luce della preghiera e nel confronto con la sua guida spirituale, consigliarsi
con essa prima di prendere qualsiasi decisione. La sua vita costituì una vera e
propria “lotta per la vocazione”. Sempre fisso e fermo nell’offerta fatta a
Dio, era solito ripetere ripetere: “Qui è dove mi ha chiamato il Signore, e qui
è dove il Signore mi vuole”.
Augostò non tardò molto a
capire di non essere fatto per la vita di corte. All’età di soli vent’anni
scrisse al padre dicendogli, alludendo tra l’altro alle feste mondane cui era
costretto a partecipare: “Le confesso che sono stanco di tutto ciò. Sono
divertimenti inutili che mi angustiano. Mi è molesto esser obbligato a far
conoscenze in tanti banchetti”.
Un grande influsso
positivo fu esercitato sul giovane principe dal suo precettore San Giuseppe
Kalinowski, che aveva alle spalle dieci anni di lavori forzati in Siberia. Ad
orientare Augusto nella ricerca vocazionale furono soprattutto le figure di San
Luigi Gonzaga e del suo compatriota San Stanislao Kostka. Di quest’ultimo
era solito citare il celebre motto: “Ad maiora natus sum”. Scrisse poi inoltre
il Kalinowski: “La Vita di san Luigi […] ebbe efficacia risolutiva sul
progresso spirituale di Augusto e gli aprì la via a più facile unione con Dio”.
In seguito Giuseppe
Kalinowski entrò tra i Carmelitani e don Stanislao Kubowicz fu scelto quale
nuovo precettore di Augosto. Ciò costituì per il giovane un ulteriore splendido
nella sua vita spirituale.
Ma la svolta decisiva
nella sua vita si ebbe con l’incontro con San Giovanni Bosco. Ciò avvenne a
Parigi, proprio nel palazzo Lambert, dove il santo fondatore dei Salesiani celebrò
la Messa nella cappella di famiglia. Per il servizio all’altare era stati
designati i principi Ladislao e Augusto. Quest’ultimo aveva l’età di 25 anni.
Don Bosco disse ad Augusto: “E’ da molto tempo che desideravo fare la sua
conoscenza!”. Da quel giorno il giovane principe non poté che affidare la
sua anima ed il suo avvenire al santo educatore.
La sua vocazione alla
vita religiosa si era manifestata sempre con più evidente chiarezza ed in modo
altrettanto esplicito non mostrava la benché minima propensione a metter su
famiglia, nonostante la sua importante posizione di erede primogenito. Pur non
avendo mai opposto un netto rifiuto alle proposte di matrimonio offertegli dal
padre, per rispetto all’etichetta nobiliare, Augusto non aveva mai alcun interesse
nei confronti delle ragazze presentategli.
Dopo l’incontro con San
Giovanni Bosco, il principe polacco sentì non solo rafforzarsi la vocazione
religiosa, ma si convinse inoltre della chiamata a diventare sacerdote
salesiano. Scisse don Ceria: “Appena il padre glielo permetteva, Augusto veniva
a Torino per incontrarsi con don Bosco e riceverne i consigli. Fece anzi vari
corsi di Esercizi Spirituali sotto la direzione del Santo, prendendo abitazione
all’Oratorio, con suo gran disagio per la mancanza di comodità”.
Don Bosco era così
divenuto il punto di riferimento privilegiato per un definitivo discernimento
vocazionale da parte di Augusto. Don Bosco manifestò sempre tuttavia un
atteggiamento di grande cautela circa l’eventualità di accettare il principe
nella congregazione. Ma il pontefice allora regnante, Leone XIII, sciolse
definitivamente ogni dubbio congedandosi così dall’incontro avuto con Augusto:
“Dite a don Bosco essere volontà del Papa che vi riceva tra i Salesiani”. Il
santo fondatore non poté che gioire di tale responso, traendo le sue
conclusioni: “Ebbene, mio caro”, rispose immediatamente don Bosco, “io
l'accetto. Da questo istante, ella fa parte della nostra Società e desidero che
vi appartenga fino alla morte”.
Dopo aver fatto tutte le
dovute rinunce in favore dei suoi fratelli, alla fine del giugno 1887 il
giovane fu mandato presso l’Istituto Salesiano di San Benigno Canavese per un
breve periodo di aspirantato, prima di cominciare il noviziato, che iniziò in
quello stesso anno a Torino sotto la guida di Don Giulio Barberis. Augusto,
allora ventinovenne, si trovò così a dover capovolgere tante sue abitudini e a
dover lottare anche contro la famiglia che non si rassegnava a questa insolita
scelta. Il 24 novembre 1887 ricevette l’abito talare da Don Bosco nella
Basilica di Maria Ausiliatrice. “Coraggio, mio principe. Oggi abbiamo riportato
una magnifica vittoria. Ma posso anche dirle, con grande gioia, che verrà un
giorno in cui lei sarà sacerdote e per volontà di Dio farà molto bene alla sua
patria”.
Don Bosco morì appena due
mesi dopo e proprio sulla sua tomba a Valsalice il principe Czartoryski emise i
voti religiosi entrando così a pieno titolo tra i salesiani.
A causa della sua
malattia fu inviato a proseguire gli studi teologici in Liguria. Ebbe modo di
scrivere al cardinale Parocchi: “In piena libertà ho voluto emettere i voti, e
lo feci con grande gioia del mio cuore. Da quel giorno godo, vivendo in
Congregazione, una grande pace di spirito, e ringrazio il Signore di avermi fatto
conoscere la Società Salesiana e di avermi chiamato a vivere in essa”.
Sempre più in preda alla
sofferenza, il 2 aprile 1892 fu ordinato sacerdote a San Remo dal vescovo di
Ventimiglia, il Beato Tommaso Reggio. Dopo la mancata partecipazione
all’ordinazione presbiterale, l’intera famiglia Czartoryski si riunì invece a
Mentone il 3 maggio seguente, come una sorta di tacita riconciliazione.
La nuova vita sacerdotale
durò per Don Augusto solamente un anno, che trascorse ad Alassio, nella vicina
diocesi di Alberga.
Giovanni Cagliero, primo
vescovo e cardinale salesiano, riassunse così questo ultimo periodo della sua
vita: “Egli non era più di questo mondo! La sua unione con Dio, la conformità
perfetta al divino volere nell’aggravata infermità, il desiderio di uniformarsi
a Gesù Cristo nei patimenti e nelle afflizioni, lo rendevano eroico nella
pazienza, calmo nello spirito, e invitto, più che nel dolore, nell’amore di
Dio”.
Augusto Czartoryski morì
ad Alassio la sera dell’8 aprile 1893, sabato dell’Ottava di Pasqua, sul
seggiolone che fu di Don Bosco. Appena pochi giorni prima, il lunedì
dell’Angelo, aveva esclamato con un suo confratello: “Che bella Pasqua!”.
Appena trentacinquenne e con cinque anni di vita salesiana alle spalle, aveva
portato a pieno compimento il proposito che aveva scritto sul retro
dell’immaginetta della sua Prima Messa: “Per me un giorno nei tuoi atri è più
che mille altrove. Beato chi abita la tua casa: sempre canta le tue lodi”
(Salmo 83).
La sua salma fu
trasportata in Polonia, per essere tumulata nella tomba di famiglia dei
Czartoryski, presso la cripta parrocchiale di Sieniawa. Tra l’altro questa era
anche la chiesa dove da piccolo Augusto aveva ricevuto la prima Comunione. In
seguito i suoi resti furono traslati nella chiesa dei salesiani di Przemysl,
dove ancora oggi è oggetto di venerazione da parte dei fedeli.
Il processo di
canonizzazione di Augusto Czartoryski, grande principe polacco e sacerdote
salesiano, fu aperto il 14 febbraio 1921. Riconosciuto l’esercizio eroico delle
virtù cristiane, fu dichiarato “venerabile” il 1° dicembre 1978. Riconosciuto
un miracolo avvenuto per sua intercessione, il papa suo connazionale Giovanni
Paolo II Magno lo beatificò in San Pietro il 25 aprile 2004.
DALL’OMELIA DI GIOVANNI
PAOLO II PER LA BEATIFICAZIONE – 25 aprile 2004
“Quanto sono amabili le
tue dimore, Signore degli eserciti! L’anima mia languisce e brama gli atri del
Signore… Per me un giorno nei tuoi atri è più che mille altrove” (Sal 84/83/,
2.11). Queste parole del Salmo ha scritto come motto di vita sull’immaginetta
della prima Messa il beato Augusto Czartoryski. In esse è contenuto il
rapimento di un uomo che, seguendo la voce della chiamata, scopre la bellezza
del ministero sacerdotale. Risuona in esse l’eco delle diverse scelte che deve
fare chiunque scorge la volontà di Dio e desidera compierla. Augusto
Czartoryski, giovane principe, ha elaborato un efficace metodo di discernimento
dei disegni divini. Presentava a Dio nella preghiera tutte le domande e le
perplessità di fondo e poi nello spirito di obbedienza seguiva i consigli delle
sue guide spirituali. Così ha compreso la sua vocazione di intraprendere la vita
povera per servire i più piccoli. Lo stesso metodo gli ha permesso, nel corso
di tutta la vita, di compiere scelte tali, che oggi possiamo dire che egli ha
realizzato i disegni della Provvidenza Divina in modo eroico.
Voglio lasciare l’esempio
della sua santità soprattutto ai giovani, che oggi cercano il modo di decifrare
la volontà di Dio nei riguardi della loro vita e desiderano ogni giorno
procedere fedelmente secondo la parola divina. Miei cari giovani amici,
imparate dal beato Augusto a chiedere ardentemente nella preghiera la luce
dello Spirito Santo e guide sagge, affinché possiate conoscere il piano divino
nella vostra vita e siate capaci di camminare sempre sulla via della santità.
PREGHIERE
Signore Gesù, che da
ricco ti sei fatto povero,
aiutaci ad imitare
l’esempio del beato Augusto:
fa’ che sappiamo
discernere la tua volontà,
docili alle ispirazioni
interiori e alle guide spirituali che tu stesso ci doni;
rendici umile e poveri,
capaci di lasciare tutto quello che impedisce di seguirti;
confermaci nel proposito
di amare e di servire te e i giovani con il tuo stesso amore.
Amen.
O Gesù, nostro Dio e
nostro Re,
che visibilmente
prediligete coloro
che tutto abbandonano per
Vostro amore,
degnateVi glorificare il
fedelissimo Vostro Servo Don Augusto,
che rinunciò agli agi
d’una vita principesca
ed esemplarmente seguì i
consigli evangelici;
e a sua intercessione
fate che riusciamo noi pure
ad adempiere con fede i
doveri del nostro stato,
per meritare le grazie
che ci sono necessarie
in questa valle di
lacrime..., ed essere ammessi un giorno al Paradiso.
Amen.
Autore: Fabio
Arduino
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/90082
Augusto
Czartoryski (1858-1893)
sacerdote salesiano
Augusto Czartoryski nació
en París el 2 de agosto de 1858, en el exilio. Desde hacía unos treinta años su
noble estirpe, ligada a la historia y los intereses dinásticos de Polonia,
había emigrado a Francia, y desde el Palacio Lambert, en la rivera del Sena,
dirigía una vasta acción entre los connacionales y ante las Cancillerías
europeas, con el fin de restaurar la unidad de la patria, desmembrada y repartida
desde el 1795 entre las grandes potencias.
El príncipe Adán
Czartoryski, guerrero y hombre político, había cedido las riendas de la
estirpe, así como de la actividad patriótica, al príncipe Ladislao, unido en
matrimonio con la princesa María Amparo, hija de la reina de España María
Cristina y del duque Rianzárez. Son éstos los padres de nuestro
Augusto. Él, primogénito de la familia, fue visto como el punto de referencia
de todos los que, después del tercer desmembramiento de Polonia, soñaban con su
renacimiento. Pero los designios de Dios eran otros.
Cuando él tiene seis años
muere su mamá, enferma de tuberculosis: una herencia que transmitirá al
hijo. Cuando el mal manifestó en él sus primeros síntomas, comenzó para Augusto
una larga y forzosa peregrinación en busca de la salud, que nunca recuperará:
Italia, Suiza, Egipto, España fueron las principales estaciones de su vagar.
Pero no era la salud el principal objetivo de su búsqueda: coexistía en
su ánimo juvenil otra búsqueda mucho más preciosa, la de su vocación.
Él no había tardado mucho
en darse cuenta de que no estaba hecho para la vida de la corte. A los veinte
años, escribiendo a su padre, le decía entre otras cosas, aludiendo a las
fiestas mundanas, a las que se veía obligado a tomar parte: “Le confieso que
estoy cansado de todo esto. Son diversiones inútiles que me angustian. Me
molesta estar obligado a hacer conocimientos en tantos banquetes”.
Mucho influyó sobre el
joven príncipe su preceptor José Kalinowski. Éste – canonizado por Juan
Pablo II en 1991 – había sufrido diez años de trabajos forzados en Siberia, y
se hará después Carmelita. Fue preceptor de Czartoryski sólo por tres años
(1874-1877), pero dejó en él su huella. Es él quien nos hace saber que quienes
orientaron al príncipe en su búsqueda vocacional fueron sobre todo las figuras
de san Luis Gonzaga y de su compatriota san Stanislao Kostka. Estaba
entusiasmado del lema de este último: “Ad maiora natus sum”. “La vida de san
Luis del P. Cepari que me mandaron de Italia – escribe después Kalinowski –
tuvo eficacia resolutiva en el progreso espiritual de Augusto y le abrió el
camino a una más fácil unión con Dios”.
Cuando Kalinowski entró
entre los Carmelitas, el padre de Augusto, aceptando su propuesta, puso al lado
de su hijo como nuevo preceptor a un sacerdote, don Stanislao Kubowicz. Esto
fue para el joven un posterior auxilio espiritual.
Pero el acontecimiento
decisivo fue el encuentro con don Bosco.
Augusto tenía 25 años,
cuando lo conoció. Esto sucedió en París, precisamente en el palacio Lambert,
donde el Fundador de los Salesianos celebró la Mesa en el Oratorio de la
familia. Ayudaban en el altar el príncipe Ladislao y Augusto. “¡Desde hace
mucho tiempo deseaba conocerlo!”, le dijo don Bosco a Augusto. Desde aquel día
Augusto vio en el santo educador al padre de su alma y al árbitro de su
porvenir.
En el joven la vocación a
la vida religiosa se había ido aclarando cada vez más. Que él no mostrase inclinación
a formarse una familia, a pesar de su calidad de primer heredero, aparecía
siempre más explícitamente. Ante precisas propuestas de matrimonio, Augusto, si
por una parte por respeto a su padre y según la etiqueta de la nobleza no había
opuesto un neto rechazo, por otra parte sin embargo jamás había mostrado
interés por las personas indicadas.
Ahora, después del
encuentro con don Bosco, Augusto no sólo sintió que se reforzaba su vocación al
estado religioso, sino que tuvo la clara convicción de ser llamado a ser
salesiano. Y en efecto de ahora en adelante “en cuanto su padre se lo permitía
– escribe don Ceria – Augusto iba a Turín para encontrarse con don Bosco y
recibir sus consejos. Hizo también varios cursos de Ejercicios Espirituales
bajo la dirección del Santo, tomando habitación en el Oratorio, con gran
molestia para él por la falta de comodidad”.
Don Bosco había llegado a
ser pues el punto de referencia para el discernimiento vocacional del joven. El
Santo sin embargo tuvo siempre una actitud de gran cautela sobre la
aceptación del príncipe en la Congregación. Será en cambio el Papa León XIII en
persona, quien resolverá toda duda. Reconociendo la voluntad de Augusto, el
Papa concluyó: “Decid a don Bosco que es voluntad del Papa que os reciba
entre los Salesianos”. “Muy bien, mi amigo”, respondió inmediatamente don
Bosco, “yo lo acepto. Desde este instante, usted forma parte de nuestra
Sociedad y deseo que pertenezca a ella hasta la muerte”.
A finales de junio de
1887, después haber renunciado a todos sus derechos en favor de los hermanos,
el joven fue mandado a San Benigno Canavese para un breve aspirantado,
antes del noviciado, que comenzó en ese mismo año bajo la guía del Maestro don
Giulio Barberis. Augusto debe cambiar muchas costumbres: el horario, la comida,
la vida común... Debe también luchar contra los tentativos de la familia, que
no se resigna a esta elección. Su padre va a visitarlo y trata de
disuadirlo. Pero Augusto no se deja vencer. El 24 de noviembre de 1887 hace la
vestición en la Basílica de María Auxiliadora por manos de don Bosco.
“Ánimo, mi príncipe - le susurra el Santo al oído -. Hoy hemos
alcanzado una magnífica victoria. Pero puedo también decirle, con gran alegría,
que vendrá un día en el que usted será sacerdote y por voluntad de Dios hará
mucho bien a su patria”.
Don Bosco muere después
de dos meses, y sobre su tumba en Valsálice el príncipe Czartoryski llega a ser
salesiano emitiendo los votos religiosos.
La enfermedad hace que él
sea enviado a la costa lígure, y aquí se enfrenta a los estudios de
teología. El decurso de su enfermedad hace que la familia emprenda con mayor
insistencia los tentativos (de alejarlo de la vocación), acudiendo aún a la
(obra persuasiva) de los médicos. Al cardenal Parocchi, a quien le ruegan que
use su influencia para arrancarlo de la vida salesiana, él le escribe: “En
plena libertad he querido emitir los votos, y lo hice con grande alegría de mi
corazón. Desde aquel día gozo, viviendo en la Congregación, una grande paz de
espíritu, y doy gracias al Señor que me ha hecho conocer la Sociedad Salesiana
y me ha llamado a vivir en ella”.
Preparado por el
sufrimiento, el 2 de abril de 1892 es ordenado sacerdote en San Remo por
Mons. Tommaso Reggio, obispo de Ventimiglia. El príncipe Ladislao y la tía
Isa no participaron a la Ordenación. Toda la familia se reunió después en
Mentone el 3 de mayo. Fue una tácita reconciliación, que le imponía al príncipe
Ladislao la renuncia definitiva a sueños obstinadamente acariciados.
La vida sacerdotal del
padre Augusto duró apenas un año, que él pasó en Alassio, en una habitación que
daba al patio de los muchachos.
El cardenal Cagliero
resume así esté último período de su vida: “¡Él ya no era de este mundo! Su
unión con Dios, la conformidad perfecta con el divino querer en la agravada
enfermedad, el deseo de conformarse a Jesucristo en los sufrimientos y en las
aflicciones, lo hacían heroico en la paciencia, calmo en el espíritu, e
invencible, más que en el dolor, en el amor de Dios”.
Se apagó en Alassio la
tarde del sábado 8 de abril de 1893, en la octava de Pascua, sentado en el
sillón que había usado don Bosco. “¡Qué hermosa Pascua!”, había dicho el lunes
al hermano que lo asistía, sin imaginar que el último día de la octava lo
habría celebrado en el paraíso. Tenía treinta y cinco años de edad y cinco de
vida salesiana. En su estampita de Primera Misa había escrito: “Para mí un día
en tus atrios vale más que mil fuera. Bienaventurado quien vive en tu casa:
siempre canta tus alabanzas” (Salmo 83).
Sus restos fueron
trasportados a Polonia y sepultados en la cripta parroquial de Sieniawa, junto
a las tumbas de familia, donde un día Augusto había hecho su primera comunión.
Sucesivamente sus despojos fueron trasladados a la iglesia salesiana de
Przemysl, donde se encuentran aún hoy.
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20040425_czartoryski_sp.html
CAPPELLA PAPALE PER LA
BEATIFICAZIONE DI SEI SERVI DI DIO
OMELIA DI GIOVANNI PAOLO
II
Terza Domenica di Pasqua,
25 aprile 2004
1. "Sapevano bene
che era il Signore" (Gv 21,12): così l’evangelista Giovanni esprime
la reazione di gioia dei discepoli nel riconoscere il Signore risorto. Gesù si
manifesta loro dopo una notte di duro e infruttuoso lavoro nel lago di
Tiberiade. Fidandosi della sua parola, essi gettano le reti in acqua e portano
a riva una "gran quantità di pesci" (Gv 21,6).
Come gli apostoli, anche
noi restiamo stupiti dinanzi alla ricchezza delle meraviglie che Iddio compie
nel cuore di quanti in lui confidano. Nel corso dell’odierna Celebrazione
eucaristica contempliamo quanto Egli ha realizzato in sei nuovi Beati: nel
presbitero Augusto
Czartoryski; in quattro religiose: Laura
Montoya, María
Guadalupe García Zavala, Nemesia
Valle, Eusebia
Palomino Yenes; in una laica, Alexandrina
Maria da Costa. Sono esempi eloquenti di come il Signore trasformi
l’esistenza dei credenti, quando ci si fida di Lui.
2. "Jak miłe są
przybytki Twoje, Panie Zastępów... dzień jeden w przybytkach Twoich lepszy jest
niż innych tysiące" (Ps 84/83/, 2.11). Te słowa Psalmu zapisał jako
motto życia na prymicyjnym obrazku błogosławiony August
Czartoryski. Zawiera się w nich zachwyt człowieka, który idąc za głosem
powołania odkrywa piękno kapłańskiej posługi. Brzmi w nich również echo
różnorakich wyborów, jakich musi dokonywać każdy, kto odkrywa wolę Bożą i
pragnie ją pełnić. August Czartoryski, młody książę, wypracował skuteczną
metodę rozeznawania zamysłów Bożych. Wszystkie pytania i rozterki przedstawiał
najpierw Bogu w modlitwie, a potem w duchu posłuszeństwa szedł za radą swoich
duchowych przewodników. Tak odczytał swoje powołanie, aby podjąć życie ubogie i
służyć najmniejszym.Ta sama metoda pozwoliła mu przez całe życie dokonywać
takich wyborów, że możemy dziś powiedzieć, że realizował zamysły Bożej
Opatrzności w sposób heroiczny.
Przykład jego świętości
pragnę pozostawić szczególnie ludziom młodym, którzy dziś szukają sposobu na
odkrywanie woli Bożej odnośnie do ich życia i pragną wiernie podążać każdego
dnia za głosem Bożym. Moi drodzy młodzi przyjaciele, uczcie się od
błogosławionego Augusta gorąco prosić na modlitwie o światło Ducha Świętego i o
mądrych przewodników, abyście mogli poznawać Boży plan waszego życia i byście
zdołali zawsze kroczyć drogą świętości.
["Quanto sono
amabili le tue dimore, Signore degli eserciti! L’anima mia languisce e brama
gli atri del Signore… Per me un giorno nei tuoi atri è più che mille
altrove" (Sal 84/83/, 2.11). Queste parole del Salmo ha scritto come motto
di vita sull’immaginetta della prima Messa il beato Augusto
Czartoryski. In esse è contenuto il rapimento di un uomo che, seguendo la
voce della chiamata, scopre la bellezza del ministero sacerdotale. Risuona in
esse l’eco delle diverse scelte che deve fare chiunque scorge la volontà di Dio
e desidera compierla. Augusto Czartoryski, giovane principe, ha elaborato un
efficace metodo di discernimento dei disegni divini. Presentava a Dio nella
preghiera tutte le domande e le perplessità di fondo e poi nello spirito di
obbedienza seguiva i consigli delle sue guide spirituali. Così ha compreso la
sua vocazione di intraprendere la vita povera per servire i più piccoli. Lo
stesso metodo gli ha permesso, nel corso di tutta la vita, di compiere scelte
tali, che oggi possiamo dire che egli ha realizzato i disegni della Provvidenza
Divina in modo eroico.
Voglio lasciare l’esempio
della sua santità soprattutto ai giovani, che oggi cercano il modo di decifrare
la volontà di Dio nei riguardi della loro vita e desiderano ogni giorno
procedere fedelmente secondo la parola divina. Miei cari giovani amici,
imparate dal beato Augusto a chiedere ardentemente nella preghiera la luce
dello Spirito Santo e guide sagge, affinché possiate conoscere il piano divino
nella vostra vita e siate capaci di camminare sempre sulla via della santità.]
3. "Estaba ya
amaneciendo cuando Jesús se presentó en la orilla; pero los discípulos no
sabían que era Jesús" (Jn, 21,4). Es una posibilidad para el hombre no
conocer al Señor, a pesar de múltiples manifestaciones a lo largo de la
historia. La Madre Laura
Montoya, viendo cómo tantos indígenas, lejos de los centros urbanos, vivían
desconociendo a Dios, se decidió a fundar la Congregación de las Misioneras
de María Inmaculada y Santa Catalina de Siena, para llevar la luz del Evangelio
a los habitantes de las selvas.
Esta Beata colombiana se
sintió madre espiritual de los indígenas, a los que quiso mostrar el amor de
Dios. Sus tiempos no fueron fáciles, pues las tensiones sociales ensangrentaban
también entonces su noble patria. Inspirándonos en su mensaje pacificador, le
pedimos hoy que la amada Colombia goce pronto de paz, de justicia y de progreso
integral.
["Quando già era
l'alba Gesù si presentò sulla riva, ma i discepoli non si erano accorti che era
Gesù" (Gv 21, 4).
È possibile per l'uomo non conoscere il Signore, nonostante le sue molteplici
manifestazioni nel corso della storia. Madre Laura
Montoya vedendo come tanti indigeni, lontani dai centri urbani,
vivevano senza conoscere Dio, decise di fondare la Congregazione delle Suore
Missionarie di Maria Immacolata e di Santa Caterina da Siena, al fine di
portare la luce del Vangelo agli abitanti delle selve.
Questa Beata colombiana si sentì madre spirituale degli indigeni, ai quali ha
voluto mostrare l'amore di Dio. I suoi tempi non furono facili, poiché le
tensioni sociali insanguinavano anche allora la sua nobile patria. Ispirandoci
al suo messaggio pacificatore, le chiediamo oggi che l'amata Colombia possa
presto godere della pace, della giustizia e del progresso integrale.]
4. En el Evangelio hemos
escuchado la triple pregunta de Jesús a Pedro: "¿Me amas?". Esta
misma pregunta Cristo dirige a los hombres y mujeres de todas las épocas. Los
cristianos deben responder con firmeza y prontitud a los proyectos que Él tiene
sobre cada uno. Así sucedió en la vida de la Beata Guadalupe
García Zavala, mexicana, que renunciando al matrimonio, se dedicó al
servicio de los más pobres, necesitados y enfermos, y fundó por eso la Congregación
de las Siervas de Santa Margarita María y de los Pobres.
Con una fe profunda, una
esperanza sin límites y un gran amor a Cristo, Madre Lupita buscó la propia
santificación desde el amor al Corazón de Jesús y la fidelidad a la Iglesia. De
este modo vivió el lema que dejó a sus hijas: "Caridad hasta el sacrificio
y constancia hasta la muerte".
[Nel Vangelo abbiamo
ascoltato la triplice domanda di Gesù a Pietro: "Mi ami?".
Questa stessa domanda Cristo la rivolge agli uomini e alle donne di tutte le
epoche. I cristiani devono rispondere con fermezza e prontezza ai progetti che
Egli ha su ciascuno di noi. Così accadde nella vita della Beata Guadalupe
García Zavala, messicana, che rinunciando al matrimonio, si dedicò al
servizio dei più poveri, dei bisognosi e degli infermi, fondando a tal fine la
Congregazione delle Ancelle di Santa Margherita Maria e dei più Poveri.
Con fede profonda, speranza sconfinata e grande amore per Cristo, Madre Lupita
cercò la propria santificazione a partire dall'amore per il Cuore di Gesù e
dalla fedeltà alla Chiesa. In questo modo visse il motto che lasciò alle sue
Figlie: "Carità fino al sacrificio e costanza fino alla
morte".]
5. "Manifestare
l’amore di Dio ai piccoli, ai poveri, ad ogni uomo, in ogni parte della terra":
questo è stato l’impegno della beata Nemesia
Valle nel corso di tutta la sua esistenza. Questo insegnamento essa
lascia particolarmente alle sue consorelle, le Suore della Carità di Santa
Giovanna Antida Thouret, come pure ai fedeli dell’Arcidiocesi di Torino. E’
l’esempio di una santità luminosa, protesa alle alte vette della perfezione
evangelica, e che si traduce nei semplici gesti della vita quotidiana
interamente spesa per Dio.
La nuova Beata continua a
ripetere a noi tutti: "La santità non consiste nel fare molte cose o
nel farne di grandi … Santo è chi si consuma al proprio posto ogni giorno, per
il Signore".
6. El Señor dice a Pedro
de manera decidida y tajante: "Sígueme". También Sor
Eusebia Palomino, de las Hijas de María Auxiliadora, oyó un día la llamada
de Dios y respondió a través de una intensa espiritualidad y una profunda
humildad en su vida diaria. Como buena salesiana, estuvo animada por el amor a
la Eucaristía y a la Virgen. Lo importante para ella era amar y servir; el
resto no contaba, fiel a la máxima salesiana del "da mihi animas, caetera
tolle".
Con la radicalidad y la
coherencia de sus opciones, Sor Eusebia Palomino Yenes traza un camino
fascinador y exigente de santidad para todos nosotros y muy especialmente para
los jóvenes de nuestro tiempo.
[Il Signore dice a Pietro
in modo deciso e incisivo: "Seguimi". Anche Suor
Eusebia Palomino, delle Figlie di Maria Ausiliatrice, sentì un giorno
la chiamata di Dio e rispose attraverso un'intensa spiritualità e una profonda
umiltà nella vita quotidiana. Da buona salesiana, fu animata dall'amore per
l'Eucaristia e per la Vergine. L'importante per lei era amare e servire; il
resto non contava, fedele alla massima salesiana del "da mihi animas,
caetera tolle".
Con la radicalità e la coerenza delle sue scelte, Suor Eusebia Palomino Yenes
tracciò un cammino attraente ed esigente di santità per tutti noi e soprattutto
per i giovani del nostro tempo.]
7. "Tu amas-Me?"
- pergunta Jesus a Simão Pedro. Este responde: «Tu sabes tudo, Senhor, bem
sabes que Te amo». A vida da Beata
Alexandrina Maria da Costa pode resumir-se neste diálogo de amor.
Investida e abrasada por estas ânsias de amor, não quer negar nada ao seu
Salvador: de vontade forte, tudo aceita para mostrar que O ama. Esposa de
sangue, revive misticamente a paixão de Cristo e oferece-se como vítima pelos
pecadores, recebendo a força da Eucaristia que se torna o único alimento dos
seus últimos treze anos de vida.
Pela esteira da Beata
Alexandrina, expressa na trilogia "sofrer, amar, reparar", os
cristãos podem encontrar estímulo e motivação para nobilitar tudo o que a vida
tenha de doloroso e triste com a prova maior de amor: sacrificar a vida por
quem se ama.
["Mi ami tu? "
domanda Gesù a Simon Pietro. Egli risponde: "Certo, Signore, tu lo
sai che ti amo". La vita della Beata
Alexandrina Maria da Costa può riassumersi in questo dialogo d'amore.
Permeata e ardente di queste ansie d'amore, non vuole negare nulla al suo
Salvatore: dalla forte volontà, accetta tutto per dimostrargli che lo
ama. Sposa di sangue, rivive misticamente la passione di Cristo e si offre come
vittima per i peccatori, ricevendo la forza dall'Eucaristia che diventa l'unico
alimento dei suoi ultimi tredici anni di vita.
Nell'esempio della Beata Alexandrina, espresso nella trilogia "soffrire,
amare, riparare", i cristiani possono trovare lo stimolo e la motivazione
per nobilitare tutto ciò che la vita ha di doloroso e triste attraverso la
prova d'amore più grande: sacrificare la vita per chi si ama.]
8. "Certo Signore,
tu lo sai che ti amo" (Gv 21,15). Come Pietro, come gli Apostoli
sulle rive del lago di Tiberiade, anche questi nuovi Beati hanno fatto propria,
portandola alle estreme conseguenze, questa semplice ma incisiva professione di
fede e di amore. L’amore verso Cristo è il segreto della santità!
Carissimi Fratelli e
Sorelle, seguiamo l’esempio di questi Beati! Offriamo, come loro, una
testimonianza coerente di fede e di amore nella presenza viva e operante del
Risorto!
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Libreria Editrice Vaticana
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Augusto Czartoryski (1858-1893)
sacerdote salesiano
Augusto Czartoryski nació
en París el 2 de agosto de 1858, en el exilio. Desde hacía unos treinta años su
noble estirpe, ligada a la historia y los intereses dinásticos de Polonia,
había emigrado a Francia, y desde el Palacio Lambert, en la rivera del Sena,
dirigía una vasta acción entre los connacionales y ante las Cancillerías
europeas, con el fin de restaurar la unidad de la patria, desmembrada y
repartida desde el 1795 entre las grandes potencias.
El príncipe Adán
Czartoryski, guerrero y hombre político, había cedido las riendas de la
estirpe, así como de la actividad patriótica, al príncipe Ladislao, unido en
matrimonio con la princesa María Amparo, hija de la reina de España María
Cristina y del duque Rianzárez. Son éstos los padres de nuestro
Augusto. Él, primogénito de la familia, fue visto como el punto de referencia
de todos los que, después del tercer desmembramiento de Polonia, soñaban con su
renacimiento. Pero los designios de Dios eran otros.
Cuando él tiene seis años
muere su mamá, enferma de tuberculosis: una herencia que transmitirá al
hijo. Cuando el mal manifestó en él sus primeros síntomas, comenzó para Augusto
una larga y forzosa peregrinación en busca de la salud, que
nunca recuperará: Italia, Suiza, Egipto, España fueron las principales
estaciones de su vagar. Pero no era la salud el principal objetivo de su
búsqueda: coexistía en su ánimo juvenil otra búsqueda mucho
más preciosa, la de su vocación.
Él no había tardado mucho
en darse cuenta de que no estaba hecho para la vida de la corte. A los veinte
años, escribiendo a su padre, le decía entre otras cosas, aludiendo a las
fiestas mundanas, a las que se veía obligado a tomar parte: “Le confieso que
estoy cansado de todo esto. Son diversiones inútiles que me angustian. Me molesta
estar obligado a hacer conocimientos en tantos banquetes”.
Mucho influyó sobre el
joven príncipe su preceptor José Kalinowski. Éste – canonizado por Juan
Pablo II en 1991 – había sufrido diez años de trabajos forzados en Siberia, y
se hará después Carmelita. Fue preceptor de Czartoryski sólo por tres años
(1874-1877), pero dejó en él su huella. Es él quien nos hace saber que quienes
orientaron al príncipe en su búsqueda vocacional fueron sobre todo las
figuras de san Luis Gonzaga y de su compatriota san Stanislao Kostka. Estaba
entusiasmado del lema de este último: “Ad maiora natus sum”. “La vida de san
Luis del P. Cepari que me mandaron de Italia – escribe después Kalinowski –
tuvo eficacia resolutiva en el progreso espiritual de Augusto y le abrió el
camino a una más fácil unión con Dios”.
Cuando Kalinowski entró
entre los Carmelitas, el padre de Augusto, aceptando su propuesta, puso al lado
de su hijo como nuevo preceptor a un sacerdote, don Stanislao Kubowicz. Esto
fue para el joven un posterior auxilio espiritual.
Pero el acontecimiento
decisivo fue el encuentro con don Bosco.
Augusto tenía 25 años,
cuando lo conoció. Esto sucedió en París, precisamente en el palacio Lambert,
donde el Fundador de los Salesianos celebró la Mesa en el Oratorio de la
familia. Ayudaban en el altar el príncipe Ladislao y Augusto. “¡Desde hace
mucho tiempo deseaba conocerlo!”, le dijo don Bosco a Augusto. Desde aquel día
Augusto vio en el santo educador al padre de su alma y al árbitro de su
porvenir.
En el joven la vocación a
la vida religiosa se había ido aclarando cada vez más. Que él no mostrase
inclinación a formarse una familia, a pesar de su calidad de primer heredero,
aparecía siempre más explícitamente. Ante precisas propuestas de matrimonio,
Augusto, si por una parte por respeto a su padre y según la etiqueta de la
nobleza no había opuesto un neto rechazo, por otra parte sin embargo jamás
había mostrado interés por las personas indicadas.
Ahora, después del
encuentro con don Bosco, Augusto no sólo sintió que se reforzaba su vocación al
estado religioso, sino que tuvo la clara convicción de ser llamado a ser
salesiano. Y en efecto de ahora en adelante “en cuanto su padre se lo permitía
– escribe don Ceria – Augusto iba a Turín para encontrarse con don Bosco y
recibir sus consejos. Hizo también varios cursos de Ejercicios Espirituales
bajo la dirección del Santo, tomando habitación en el Oratorio, con gran
molestia para él por la falta de comodidad”.
Don Bosco había llegado a
ser pues el punto de referencia para el discernimiento vocacional del joven. El
Santo sin embargo tuvo siempre una actitud de gran cautela sobre la
aceptación del príncipe en la Congregación. Será en cambio el Papa León XIII en
persona, quien resolverá toda duda. Reconociendo la voluntad de Augusto, el
Papa concluyó: “Decid a don Bosco que es voluntad del Papa que os reciba
entre los Salesianos”. “Muy bien, mi amigo”, respondió inmediatamente don
Bosco, “yo lo acepto. Desde este instante, usted forma parte de nuestra Sociedad
y deseo que pertenezca a ella hasta la muerte”.
A finales de junio de
1887, después haber renunciado a todos sus derechos en favor de los hermanos,
el joven fue mandado a San Benigno Canavese para un breve aspirantado,
antes del noviciado, que comenzó en ese mismo año bajo la guía del Maestro don
Giulio Barberis. Augusto debe cambiar muchas costumbres: el horario, la comida,
la vida común... Debe también luchar contra los tentativos de la familia, que
no se resigna a esta elección. Su padre va a visitarlo y trata de
disuadirlo. Pero Augusto no se deja vencer. El 24 de noviembre de 1887 hace la
vestición en la Basílica de María Auxiliadora por manos de don Bosco.
“Ánimo, mi príncipe - le susurra el Santo al oído -. Hoy hemos
alcanzado una magnífica victoria. Pero puedo también decirle, con gran alegría,
que vendrá un día en el que usted será sacerdote y por voluntad de Dios hará
mucho bien a su patria”.
Don Bosco muere después
de dos meses, y sobre su tumba en Valsálice el príncipe Czartoryski llega a ser
salesiano emitiendo los votos religiosos.
La enfermedad hace que él
sea enviado a la costa lígure, y aquí se enfrenta a los estudios de
teología. El decurso de su enfermedad hace que la familia emprenda con mayor
insistencia los tentativos (de alejarlo de la vocación), acudiendo aún a la
(obra persuasiva) de los médicos. Al cardenal Parocchi, a quien le ruegan que
use su influencia para arrancarlo de la vida salesiana, él le escribe: “En
plena libertad he querido emitir los votos, y lo hice con grande alegría de mi
corazón. Desde aquel día gozo, viviendo en la Congregación, una grande paz de
espíritu, y doy gracias al Señor que me ha hecho conocer la Sociedad Salesiana
y me ha llamado a vivir en ella”.
Preparado por el
sufrimiento, el 2 de abril de 1892 es ordenado sacerdote en San Remo por Mons. Tommaso
Reggio, obispo de Ventimiglia. El príncipe Ladislao y la tía Isa no
participaron a la Ordenación. Toda la familia se reunió después en Mentone el 3
de mayo. Fue una tácita reconciliación, que le imponía al príncipe Ladislao la
renuncia definitiva a sueños obstinadamente acariciados.
La vida sacerdotal del
padre Augusto duró apenas un año, que él pasó en Alassio, en una habitación que
daba al patio de los muchachos.
El cardenal Cagliero
resume así esté último período de su vida: “¡Él ya no era de este mundo! Su
unión con Dios, la conformidad perfecta con el divino querer en la agravada
enfermedad, el deseo de conformarse a Jesucristo en los sufrimientos y en las
aflicciones, lo hacían heroico en la paciencia, calmo en el espíritu, e
invencible, más que en el dolor, en el amor de Dios”.
Se apagó en Alassio la
tarde del sábado 8 de abril de 1893, en la octava de Pascua, sentado en el
sillón que había usado don Bosco. “¡Qué hermosa Pascua!”, había dicho el
lunes al hermano que lo asistía, sin imaginar que el último día de la
octava lo habría celebrado en el paraíso. Tenía treinta y cinco años de edad y
cinco de vida salesiana. En su estampita de Primera Misa había escrito: “Para
mí un día en tus atrios vale más que mil fuera. Bienaventurado quien vive en tu
casa: siempre canta tus alabanzas” (Salmo 83).
Sus restos fueron
trasportados a Polonia y sepultados en la cripta parroquial de Sieniawa, junto
a las tumbas de familia, donde un día Augusto había hecho su primera comunión.
Sucesivamente sus despojos fueron trasladados a la iglesia salesiana de
Przemysl, donde se encuentran aún hoy.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20040425_czartoryski_sp.html
Zarys postaci Czcigodnego
Sługi Bożego Augusta Czartoryskiego, salezjanina kapłana (1858-1893)
August Czartoryski
urodził się na wygnaniu w Paryżu, dnia 2 sierpnia 1858r. Od około trzydziestu
lat jego szlachecki ród, złączony z historią i dynastycznymi interesami Polski,
wyemigrował do Francji, i z Hotelu Lambert nad brzegami Sekwany, kierował
szeroką działalnością pośród rodaków i przy europejskich Kancelariach, celem
odnowienia jedności ojczyzny, która od 1795r. podzielona była między wielkimi
potęgami.
Książe Adam Czartoryski,
wojownik i polityk, odstąpił księciu Władysławowi, połączonemu węzłem
małżeńskim z księżną Marią Amparo, córką królowej Hiszpanii Marii Krystyny i
księcia Rianzarez, nie tylko działalność patryjotyczną, ale i przewodnictwo w
rodzie. To oni właśnie są rodzicami naszego Augusta. On zaś, pierworodny w
rodzie, widziany był jako punkt odniesienia dla wszystkich tych, którzy po
trzecim rozbiorze Polski, marzyli o jej odrodzeniu. Inne jednak były plany
Boże.
W wieku sześciu lat
umiera mu chora na gruźlicę mama: spuścizna, którą przekaże synowi. Gdy choroba
ukazała swoje pierwsze objawy dla Augusta rozpoczęła się długa, przymusowa
pielgrzymka w poszukiwaniu zdrowia, którego nigdy nieodzyska: Włochy,
Szwajcaria, Egipt, Hiszpania, były głównymi uzdrowiskami w jego włóczędze.
Jednak to nie zdrowie było głównym celem jego poszukiwań: w jego młodzieńczym
duchu istniało inne poszukiwanie, bardziej szlachetne, dotyczące jego powołania.
Nie zwlekał On zbytnio ze
zrozumieniem, że nie nadawał się do życia na dworze. W wieku dwudziestu lat,
pisząc do ojca, mówił między innymi w nawiązaniu do światowych zabaw, w których
był zmuszony uczestniczyć: „Wyznam Panu, że jestem tym wszystkim zmęczony. To
są niepotrzebne zabawy, które mi dokuczają. Jest mi nieprzyjemnie być zmuszonym
nawiązywać znajomości na licznych przyjęciach”.
Wielki wpływ na młodego
księcia wywarł jego wychowawca Józef Kalinowski. Tenże – kanonizowany przez
Jana Pawła II w 1991r. – miał za sobą dziesięć lat przymusowych robót na
Syberii, zostając później Karmelitą. Był wychowawcą Czartoryskiego jedynie
przez trzy lata (1874-1877), lecz pozostawił po sobie ślad. To od niego
dowiadujemy się, że postaciami ukierunkowującymi księcia w jego odkrywaniu
powołania byli św. Alojzy Gonzaga i jego rodak, św. Stanisław Kostka. Był
zachwycony mottem tego ostatniego: Ad maiora natus sum”. „Żywot św. Alojzego,
ojca Cepari, przysłany mi z Włoch – pisze później Kalinowski – miał decydujący
wpływ na duchowy postęp Augusta i otworzył mu drogę do łatwiejszej jedności z
Bogiem”.
Kiedy Kalinowski wstąpił
do Karmelitów, ojciec Augusta, akceptując jego propozycję, postawił obok syna
jako nowego wychowawcę kapłana, ks. Stanisława Kubowicza. Było to dla
młodzieńca dodatkową duchową pomocą.
Jednak decydującym
wydarzeniem było spotkanie z Księdzem Bosko.
August miał wówczas 25
lat, gdy spotkał go po raz pierwszy. Miało to miejsce w Paryżu, w Hotelu
Lambert, gdzie w rodzinnym Oratorium Założyciel Salezjanów sprawował Mszę św.
Przy ołtarzu służyli Władysław i August. „Od bardzo dawna chciałem Pana
poznać!”, powiedział Ksiądz Bosko do Augusta. Od tamtego dnia August widział w
świętym wychowawcy ojca swojej duszy i pana swojej przyszłości.
W młodzieńcu coraz
bardziej ujawniało się powołanie do życia zakonnego. Jednakowo też stawało się
jasnym, że nie ma on skłonności do założenia rodziny, pomimo swojego stanu
pierwszego dziedzica. August wobec otwartych propozycji małżeństwa, jeśli z
jednej strony z szacunku do ojca i według szlacheckiego ceremoniału nie
sprzeciwiał się wraźną odmową, to z drugiej jednak nigdy nie okazywał
zainteresowania wskazanymi mu osobami.
Po spotkaniu z Księdzem
Bosko August nie tylko odczuł, że wzmacnia się jako powołanie do stanu
zakonnego, lecz był otwarcie przekonany, że jest powołany, aby zostać
salezjaninem. I tak od tamtego czasu „jak tylko ojciec mu na to pozwalał –
pisze ks. Ceria – August przybywał do Turynu, aby spotkać się z Księdzem Bosko
i posłuchać jego rad. Co więcej, odbył wiele Rekolekcji pod kierunkiem
Świętego, zamieszkując w Oratorium, z wielkim skrępowaniem ze względu na brak
wygód”.
Ksiądz Bosko stał się w
ten sposób punktem odniesienia w powołaniowym rozeznaniu młodzieńca. Tym
niemniej Święty przyjmował ciągle postawę wielkiej ostrożności co do kwestii
zaakceptowania księcia w Zgromadzeniu. Dopiero osobista interwencja Papieża
Leona XIII rozwieje wszelką wątpliwość. Sprawdziwszy wolę Augusta, Papież
stwierdza: „Powiedzcie Księdzu Bosko, że jest wolą Papieża, aby on przyjął was
do Salezjanów”. „Dobrze mój drogi”, odpowiedział natychmiast Ksiądz Bosko,
„przyjmuję Pana. Od tej chwili, Należy Pan do naszego Towarzystwa i pragnę,
aby do niego należał aż do śmierci”.
Pod koniec czerwca
1887r., po zrzeczeniu się wszystkiego na rzecz braci, młody August posłany
został do San Benigno Canavese celem odbycia krótkiego aspirantatu przed
nowicjatem, który rozpoczął tego samego roku pod kierunkiem Magistra, ks.
Juliusza Barberisa. August musi radykalnie zmienić wiele przyzwyczajeń: rozkład
dnia, pożywienie, wspólne życie... Musi również walczyć przeciw próbom ze
strony rodziny, która nie godzi się z tym wyborem. Ojciec odwiedza go próbując
mu odradzić. Jednak August nie daje się zwyciężyć. Dnia 24 listopada 1887r. w
Bazylice Maryi Wspomożycielki otrzymuje strój duchowny z rąk Księdza Bosko.
„Odwagi, mój książe – szepta mu do ucha Święty. Dziś odnieśliśmy wspaniałe
zwycięstwo. Ale muszę także z wielką radością powiedzieć Wam, że przyjdzie
dzień, w którym Pan będzie kapłanem i z woli Boga uczyni wiele dobra dla swojej
ojczyzny”.
Dwa miesiące później
umiera Ksiądz Bosko, a przy jego grobie na Valsalice, książe Czartoryski
zostaje salezjaninem składając śluby zakonne.
Choroba zmusza do tego,
że zostaje on wysłany na wybrzeże liguryjskie, aby tam podjąć studia
teologiczne. Przebieg choroby pozwala rodzinie na nowo i z większą siłą wznowić
próby, odwołując się także do presji ze strony lekarzy. Do kardynała Parocchi,
którego proszono o użycie swoich wpływów, aby wydrzeć go z salezjańskiego
życia, pisze: „W pełni wolny pragnąłem złożyć śluby, czyniąc to z wielką radością
mojego serca. Od tamtego dnia, żyjąc w Zgromadeniu, cieszę się wielkim pokojem
ducha i dziękuję Panu, za to, że dał mi poznać Towarzystwo Salezjańskie i
powołał mnie do życia w nim”.
Przygotowany przez
cierpienie, dnia 2 kwietnia 1892r. w San Remo zostaje wyświęcony na kapłana
przez J.E. Tommaso Reggio, biskupa Ventimiglia. Książe Władysław i ciotka Iza
nie uczestniczyli w święceniach. Później, tj. 3 maja, cała rodzina zebrał się w
Menton. Było to ciche pojednanie, które nakładało na księcia Władysława
definitywną rezygnację z uporczywie żywionych marzeń.
Życie kapłańskie ks.
Augusta trwało zaledwie rok, który spędził on w Alassio, w pokoju wychodzącym
na podwórko chłopców.
Kadynał Cagliero tak oto
podsumowuje ten ostani etap jego życia: „Nie należał on już do tego świata!
Jego zjednoczenie z Bogiem, doskonałe przyjęcie woli Bożej w postępującej
chorobie, pragnienie dostosowania się do Jezusa Chrystusa w cierpieniach i
smutkach, czyniły go heroicznym w cierpliwości, spokojnym w duchu, oraz niezłomnym,
nie tyle w bólu, co w miłości Boga”.
Zmarł w Alassio,
wieczorem, w sobotę 8 kwietnia 1893r., w oktawie Wielkanocy, siedząc w fotelu,
który wcześniej używał Ksiądz Bosko. „Co za piękna Wielkonoc”, powiedział w
poniedziałek do współbrata, który się nim opiekował, nie wyobrażając sobie, że
ostatni dzień oktawy obchodził będzie w raju. Miał trzydzieści pięć lat życia i
pięć lat ślubów. Na swoim obrazku prymicyjnym napisał: „Jeden dzień w
przybytkach Twoich lepszy jest niż innych tysiące. Błogosławiony, który mieszka
w domu Twoim, Panie, nieustannie Cię wychwala” (Psalm 84).
Ciało jego przewieziono
do Polski i złożono w parafialnej krypcie w Sieniawie, obok grobów rodziny,
gdzie pewnego dnia August przeżywał swoją pierwszą Komunię Świętą. Następnie
zwłoki przeniesiono do kościoła salezjanów w Przemyślu, gdzie do dziś się
znajdują.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20040425_czartoryski_pl.html
Árbol genealógico del
Beato Salesiano Augusto Czartoryski : https://web.archive.org/web/20071214082922/http://www.sdb.org/ESP/pdf/Augusto-genealogia.pdf