Saint Robert Bellarmin
Jésuite, Docteur de l'Église (+ 1621)
Il était originaire de Montepulciano en Toscane. Neveu du pape Marcel II, il vient à Rome, entre chez les Jésuites et enseigne avec éclat au Collège romain pendant onze ans. Nommé cardinal, il fut quelque temps archevêque de Capoue, puis passa le reste de sa vie à superviser les Congrégations (services) romaines. Le roi d'Espagne s'opposa à ce qu'il devint pape. Il resta un homme simple, courtois, et brillant dans les sciences ecclésiastiques.
Décédé le 17 septembre 1621.
Canonisé par le pape Pie XI en 1930 qui le déclara Docteur de l'Église l'année suivante.
Le 23 février 2011, la catéchèse de Benoît XVI a porté sur saint Robert Bellarmin (1542 - 1621), une grande figure de l'Église dans une période troublée, où de nombreux pays avaient rompu leurs liens avec le siège apostolique. Ayant reçu une solide formation, il se fit jésuite en 1560 et poursuivi des études à Rome, Padoue et Louvain. Il devint Cardinal et Évêque de Capoue, accomplissant de nombreuses missions au service du Pape. Membre de plusieurs congrégations romaines, il représenta le Saint-Siège à Venise et en Angleterre. Ses divers ouvrages de spiritualité reprennent ses exercices spirituels annuels. Robert Bellarmin fut béatifié et canonisé par Pie XI, qui le déclara Docteur de l'Église en 1931.
Ses Controverses, a dit Benoît XVI, qui demeurent une référence pour l'ecclésiologie catholique, "insistent sur l'aspect institutionnel de l'Église, contre les erreurs de l'époque à ce sujet. Il y dégage les aspects invisibles de l'Église comme Corps mystique en jouant sur le rapport corps et âme pour décrire le rapport entre les richesses de l'Église et ce qui la rend perceptible de l'extérieur. Dans cette œuvre monumentale, qui tente de régler les disputes théologiques de son temps, il s'interdit toute polémique et agressivité envers les positions de la Réforme. Utilisant les arguments de la raison et de la tradition ecclésiale, il expose clairement la doctrine catholique. Mais son héritage demeure dans sa méthode de travail, ses grandes responsabilités ne l'ayant jamais empêché de tendre chaque jour à la sainteté dans le respect de ses obligation de religieux, de prêtre et d'évêque... Sa prédication et sa catéchèse reflétaient ce même sens de l'essentiel appris de l'éducation ignacienne, qui concentre les forces de l'âme sur le Seigneur, intensément connu, aimé et imité".
Dans son livre De Gemitu Columbae, "où la colombe symbolise l'Église, Robert Bellarmin appelle clergé et fidèles à une sérieuse réforme de vie personnelle, à l'enseigne de l'Écriture et des saints... Lui même, par son exemple de vie, enseigna qu'il ne saurait y avoir de véritable réforme de l'Église sans réforme personnelle et conversion du cœur". Il disait: "Si tu as la sagesse, comprends que tu as été créé pour la gloire de Dieu et ton salut éternel... Événements heureux ou malheureux, richesse ou pauvreté, santé ou maladie, honneurs ou outrages, vie ou mort, le sage ne doit ni les chercher ni les fuir. Ces choses ne sont désirables que si elles contribuent à la gloire de Dieu et à notre félicité éternelle. Elles sont mauvaises et elles sont à fuir si elles constituent un obstacle". Ces paroles de saint Robert Bellarmin, a conclu le Saint-Père, "ne sont pas passées de mode. Il faut les méditer soigneusement afin d'orienter notre existence ici bas, où notre voie est le Seigneur... Il est capital d'avoir confiance en lui, de vivre dans la fidélité à l'Évangile, d'éclairer chaque moment et chaque action de notre vie à la lumière de la foi et de la prière".
Membre de la Compagnie de Jésus, il exerça un rôle éminent de manière singulière et fine dans les controverses théologiques de son temps. Nommé évêque et cardinal, il se dépensa avec ardeur dans son ministère pastoral au service de l'Église de Capoue; enfin, à Rome, où il mourut en 1621, il entreprit de nombreux travaux pour la défense du Siège apostolique et de la doctrine de la foi.
Martyrologe romain
Vraie et fausse richesse
L’avarice est un appétit désordonné des richesses et
consiste en trois choses. Premièrement, à désirer le bien d’autrui, en ne se
contentant pas du sien ; secondement, à en vouloir plus que nécessaire,
sans vouloir donner le superflu aux pauvres, comme on en a l’obligation ;
troisièmement, à aimer trop le bien que l’on a, même s’il est à nous et n’est
pas superflu.
À cette occasion, saint Paul disait que l’avarice est
comme une idolâtrie, parce que l’avare préfère les richesses à Dieu, puisqu’il
préfère perdre Dieu plutôt que ses richesses. De plus, il y a de nombreux
péchés qui naissent de l’avarice, tels que le vol, la rapine, les fraudes en
vendant et achetant, la cruauté envers les pauvres, et autres choses
semblables.
Le remède est de s’exercer en la vertu de libéralité,
considérant qu’en cette vie nous sommes des passagers et des pèlerins, si bien
que c’est chose utile de ne pas trop nous charger de biens, mais d’en faire
part à nos compagnons de voyage qui nous aident à les porter, et qu’étant ainsi
moins chargés, nous achèverons plus légèrement notre voyage.
St Robert Bellarmin
Saint Robert Bellarmin († 1621), jésuite, cardinal
canonisé en 1930 et proclamé docteur de l’Église en 1931, s’est livré à des
tâches politiques et a écrit sur la grâce et sur le pouvoir du pape. /
Catéchisme, Rouen, Claude Jorès, 1671, p. 523.
SOURCE : https://fr.aleteia.org/daily-prayer/samedi-6-novembre/meditation-de-ce-jour-1/
SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_robert_bellarmin.html
Chers frères et sœurs,
Saint Robert Bellarmin, dont je désire vous parler aujourd’hui, nous ramène en esprit à l’époque de la douloureuse scission de la chrétienté occidentale, lorsqu’une grave crise politique et religieuse provoqua l’éloignement de nations entières du Siège apostolique.
Né le 4 octobre 1542 à Montepulciano, près de Sienne, il est le neveu, du côté de sa mère, du Pape Marcel II. Il reçut une excellente formation humaniste avant d’entrer dans la compagnie de Jésus le 20 septembre 1560. Les études de philosophie et de théologie, qu’il accomplit au Collège romain, à Padoue et à Louvain, centrées sur saint Thomas et les Pères de l’Eglise, furent décisives pour son orientation théologique. Ordonné prêtre le 25 mars 1570, il fut pendant quelques années professeur de théologie à Louvain. Appelé par la suite à Rome comme professeur au Collège romain, il lui fut confiée la chaire d’«Apologétique »; au cours de la décennie où il occupa cette fonction (1576-1586), il prépara une série de leçons qui aboutirent ensuite aux « Controverses », œuvre devenue immédiatement célèbre en raison de la clarté et de la richesse de son contenu et de son ton essentiellement historique. Le Concile de Trente s’était conclu depuis peu et pour l’Eglise catholique, il était nécessaire de renforcer et de confirmer son identité notamment face à la Réforme protestante. L’action de Robert Bellarmin s’inscrit dans ce contexte. De 1588 à 1594, il fut d’abord père spirituel des étudiants jésuites du Collège romain, parmi lesquels il rencontra et dirigea saint Louis Gonzague, puis supérieur religieux. Le Pape Clément VIII le nomma théologien pontifical, consulteur du Saint-Office et recteur du Collège des pénitenciers de la Basilique Saint-Pierre. C’est à la période 1597-1598 que remonte son catéchisme, Doctrine chrétienne abrégée, qui fut son œuvre la plus populaire.
Le 3 mars 1599, il fut créé cardinal par le Pape Clément VIII et, le 18 mars 1602, il fut nommé archevêque de Capoue. Il reçut l’ordination épiscopale le 21 avril de la même année. Au cours des trois années où il fut évêque diocésain, il se distingua par son zèle de prédicateur dans sa cathédrale, par la visite qu’il accomplissait chaque semaine dans les paroisses, par les trois synodes diocésains et le Concile provincial auquel il donna vie. Après avoir participé aux conclaves qui élurent les Papes Léon XI et Paul V, il fut rappelé à Rome, où il devint membre des Congrégations du Saint-Office, de l’Index, des rites, des évêques et de la propagation de la foi. Il reçut également des charges diplomatiques, auprès de la République de Venise et de l’Angleterre, pour défendre les droits du Siège apostolique. Dans ses dernières années, il rédigea divers livres de spiritualité, dans lesquels il résuma le fruit de ses exercices spirituels annuels. Le peuple chrétien tire aujourd’hui encore une profonde édification de leur lecture. Il mourut à Rome le 17 septembre 1621. Le Pape Pie XI le béatifia en 1923, le canonisa en 1930 et le proclama docteur de l’Eglise en 1931.
Saint Robert Bellarmin joua un rôle important dans l'Eglise des dernières décennies du XVIe siècle et des premières du siècle suivant. Ses Controversiae constituèrent un point de référence, encore valable, pour l'ecclésiologie catholique sur les questions concernant la Révélation, la nature de l'Eglise, les Sacrements et l'anthropologie théologique. Dans celles-ci, l'aspect institutionnel de l'Eglise se trouve accentué, en raison des erreurs qui circulaient à l'époque sur ces questions. Toutefois, Bellarmin clarifia également les aspects invisibles de l'Eglise comme Corps mystique et les illustra à travers l'analogie du corps et de l'âme, afin de décrire le rapport entre les richesses intérieures de l'Eglise et les aspects extérieurs qui la rendent perceptible. Dans cette œuvre monumentale, qui tente de systématiser les diverses controverses théologiques de l'époque, il évite toute approche polémique et agressive à l'égard des idées de la Réforme, mais en utilisant les arguments de la raison et de la Tradition de l'Eglise, il illustre de manière claire et efficace la doctrine catholique.
Toutefois, son héritage tient à la manière dont il conçut son travail. Les tâches prenantes du gouvernement ne lui empêchèrent pas, en effet, de tendre quotidiennement vers la sainteté en fidélité aux exigences de son statut de religieux, de prêtre et d'évêque. C'est de cette fidélité que découle son engagement dans la prédication. Etant, en tant que prêtre et évêque, avant tout un pasteur d'âmes, il ressentit le devoir de prêcher assidûment. Il prononça des centaines de sermones — les homélies — dans les Flandres, à Rome, à Naples et à Capoue à l'occasion des célébrations liturgiques. Tout aussi nombreuses, ses expositiones et les explanationes destinées aux curés, aux religieuses, aux étudiants du Collège romain, ont souvent pour objet les Saintes Ecritures, en particulier les Lettres de saint Paul. Sa prédication et ses catéchèses présentent ce même caractère d'essentialité qu'il avait appris au cours de son éducation ignacienne, visant tout entière à concentrer les forces de l'âme sur le Seigneur Jésus intensément connu, aimé et imité.
Dans les écrits de cet homme de gouvernement on perçoit de manière très claire, malgré la réserve derrière laquelle il cache ses sentiments, le primat qu'il accorde aux enseignements du Christ. Saint Bellarmin offre ainsi un modèle de prière, âme de toute activité: une prière qui écoute la Parole du Seigneur, qui se satisfait d'en contempler la grandeur, qui ne se replie pas sur elle-même, mais est heureuse de s'abandonner à Dieu. Un signe distinctif de la spiritualité de Robert Bellarmin est la perception vivante et personnelle de l'immense bonté de Dieu, grâce à laquelle notre saint se sentait vraiment le fils bien-aimé de Dieu et c'était une source de grande joie que de se recueillir, avec sérénité et simplicité, en prière, en contemplation de Dieu. Dans son livre De ascensione mentis in Deum — Elévation de l'esprit à Dieu — composé sur le schéma de l'Itinerarium de saint Bonaventure, il s'exclame: «O mon âme, ton exemple est Dieu, beauté infinie, lumière sans ombres, splendeur qui dépasse celle de la lune et du soleil. Lève les yeux vers Dieu dans lequel se trouvent les archétypes de toutes les choses, et dont, comme d'une source d'une infinie fécondité, dérive cette variété presque infinie des choses. C'est pourquoi tu dois conclure: celui qui trouve Dieu trouve toute chose, qui perd Dieu perd toute chose».
Dans ce texte, on entend l’écho de la célèbre contemplatio ad amorem obtineundum — contemplation pour obtenir l’amour — des Exercices spirituels de saint Ignace de Loyola. Robert Bellarmin, qui vit dans la société fastueuse et souvent malsaine de la fin du XVIe siècle et du début du XVIIe siècle, tire de cette contemplation des aspects pratiques et y projette la situation de l’Eglise de son temps avec un vif souffle pastoral. Dans l’ouvrage De arte bene moriendi — l’art de bien mourir — il indique, par exemple, comme règle sûre d’une bonne vie, et également d’une bonne mort, de méditer souvent et sérieusement le fait que l’on devra rendre compte à Dieu de ses propres actions et de sa propre façon de vivre, et de chercher à ne pas accumuler de richesses sur cette terre, mais à vivre simplement et avec charité de manière à accumuler des biens au Ciel. Dans l’ouvrage De gemitu colombae — le gémissement de la colombe, où la colombe représente l’Eglise — il rappelle avec force tout le clergé et les fidèles à une réforme personnelle et concrète de leur propre vie, en suivant ce qu’enseignent les Saintes Ecritures et les saints, parmi lesquels il cite en particulier saint Grégoire de Nazianze, saint Jean Chrysostome, saint Jérôme et saint Augustin, en plus des grands fondateurs des Ordres religieux, tels que saint Benoît, saint Dominique et saint François. Robert Bellarmin enseigne avec une grande clarté et à travers l’exemple de sa propre vie qu’il ne peut pas y avoir de véritable réforme de l’Eglise si auparavant il n’y a pas notre réforme personnelle et la conversion de notre cœur.
Robert Bellarmin puisait aux Exercices spirituels de saint Ignace des conseils pour communiquer de manière profonde, également aux plus simples, les beautés des mystères de la foi. Il écrit: «Si tu es sage, tu comprends que tu es créé pour la gloire de Dieu et pour ton salut éternel. Cela est ton but, le centre de ton âme, le trésor de ton cœur. Estime donc comme un vrai bien pour toi ce qui te conduit à ton objectif, un vrai mal ce qui te le fais manquer. Les événements bénéfiques ou l’adversité, la richesse et la pauvreté, la santé et la maladie, les honneurs et les outrages, la vie et la mort, le sage ne doit ni les chercher, ni les fuir pour lui-même. Ils ne sont bons et désirables que s’ils contribuent à la gloire de Dieu et à ton bonheur éternel, ils sont mauvais et à fuir s’ils lui font obstacle» (De ascensione mentis in Deum, grad. 1).
Ces paroles ne sont assurément pas passées de mode, ce sont des paroles que nous devons méditer longuement aujourd’hui pour orienter notre chemin sur cette terre. Elles nous rappellent que le but de notre vie est le Seigneur, le Dieu qui s’est révélé en Jésus Christ, en qui Il continue à nous appeler et à nous promettre la communion avec Lui. Elles nous rappellent l’importance de s’en remettre au Seigneur, de nous prodiguer dans une vie fidèle à l’Evangile, d’accepter et d’illuminer par la foi et par la prière toute circonstance et toute action de notre vie, toujours tendus vers l’union avec Lui. Merci.
Je vous accueille avec joie, chers pèlerins francophones. Je salue en particulier les séminaristes de Nantes et les novices de la Fraternité monastique des Frères de Saint-Jean, ainsi que les nombreux jeunes lycéens et servants d’autel! Puissiez-vous comprendre toujours mieux que le but de notre vie est le Seigneur Jésus qui nous appelle à la communion avec lui! Bon pèlerinage à tous! Que Dieu vous bénisse!
SOURCE :
http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2011/documents/hf_ben-xvi_aud_20110223_fr.html
Évêque de Capoue et cardinal, mort à Rome le 17 septembre 1621.
Canonisé par Pie XI en 1930, proclamé docteur l’année suivante. Pie XI inscrivit sa fête sous le rite double au 13 mai.
Leçons des Matines avant 1960
Au deuxième nocturne.
Quatrième leçon. Robert, né à Montepulciano et de la noble famille des Bellarmin, avait pour mère la très pieuse Cynthia Cervin, sœur du pape Marcel II. Dès son plus jeune âge, il a brillé par sa piété exemplaire et ses chastes mœurs, désirant ardemment une seule chose, plaire à Dieu seul et gagner des âmes au Christ. Il a fréquenté le collège de la Compagnie de Jésus dans sa ville natale où il a été vivement félicité pour son intelligence et sa modestie. À l’âge de dix-huit ans il entra dans la même Société à Rome, et il a été un modèle de toutes les vertus religieuses. Après avoir traversé le cours de philosophie au Collège romain, il est envoyé d’abord à Florence, puis à Monreale, plus tard, à Padoue pour y enseigner la théologie sacrée, et ensuite à Louvain, où, alors qu’il n’était pas encore prêtre, il s’est habilement acquitté de la charge de prédicateur. Après son ordination, à Louvain, il a enseigné la théologie avec un tel succès qu’il a ramené beaucoup d’hérétiques à l’unité de l’Église, et il était considéré en Europe comme le plus brillant théologien ; Saint-Charles, évêque de Milan, et d’autres encore lui demandaient expressément ses avis.
Cinquième leçon. Rappelé à Rome à la volonté du Pape Grégoire XIII, il a enseigné la science de la théologie de controverse au Collège romain, et là, comme directeur spirituel, il a guidé le jeune angélique Louis de Gonzague sur les chemins de la sainteté. Il a gouverné le Collège romain, puis la province napolitaine de la Compagnie de Jésus en conformité avec l’esprit de saint Ignace. Encore une fois convoqué à Rome, il fut employé par Clément VIII dans les affaires les plus importantes de l’Église, avec le plus grand avantage pour l’État chrétien, puis contre sa volonté et en dépit de son opposition, il fut admis au nombre des cardinaux, parce que le Pontife déclara publiquement qu’il n’avait pas son égal parmi les théologiens dans l’Église de Dieu à l’époque. Il fut consacré évêque par le même Pape, et administra l’archidiocèse de Capoue d’une manière très sainte pendant trois ans : après avoir démissionné de cette charge, il a vécu à Rome jusqu’à sa mort, en tant que conseiller le plus impartial et fidèle au Pontife Suprême. Il écrivit beaucoup, et d’une manière admirable. Son principal mérite réside dans sa victoire complète dans la lutte contre les nouvelles erreurs, au cours de laquelle il se distingua comme un vengeur acharné de la tradition catholique et les droits du Siège romain. Il a obtenu cette victoire en suivant saint Thomas comme son guide et son maître, par une considération prudente des besoins de son temps, par son enseignement irréfragable, et par une richesse très abondante de témoignages bien choisis à partir des écrits sacrés puisés à la source riche des Pères de l’Église. Il est éminemment reconnu pour de très nombreuses œuvres courtes pour favoriser la piété, et en particulier pour ce Catéchisme d’or, qu’il ne manquait jamais d’expliquer à la jeunesse et aux ignorants à la fois à Capoue et à Rome, bien que préoccupé par d’autres affaires très importantes. Un cardinal contemporain a déclaré que Robert a été envoyé par Dieu pour l’instruction des catholiques, pour la gouverne du bien, et pour la confusion des hérétiques, saint François de Sales le considéraient comme une source d’apprentissage, le Souverain Pontife Benoît XIV l’appelait le marteau des hérétiques, et Benoît XV proclama en lui le modèle des promoteurs et des défenseurs de la religion catholique.
Sixième leçon. Il était le plus zélé dans la vie religieuse et il a continué dans son mode de vie après avoir été admis parmi les cardinaux. Il ne voulait pas la richesse au-delà de ce qui était nécessaire, il était satisfait d’un ménage moyen, même dans ses dépenses et ses vêtements. Il ne chercha pas à enrichir sa propre famille, et il ne pouvait guère être amené à soulager leur pauvreté, même occasionnellement. Il avait peu de sentiment de lui-même, et était d’une simplicité merveilleuse d’âme. Il avait un amour extraordinaire pour la Mère de Dieu, il a passé de nombreuses heures par jour dans la prière. Il mangeait en très petite quantité et jeûnait trois fois par semaine. Austère avec lui-même, il a brûlé avec la charité envers le prochain, et il était souvent appelé le père des pauvres. Il espérait sincèrement qu’il n’avait pas taché son innocence baptismale à la moindre faute. A près de quatre-vingts ans, il tomba dans sa dernière maladie à Saint-André sur la colline du Quirinal, et en elle il montra son habituelle vertu rayonnante. Le Pape Grégoire XV et de nombreux cardinaux lui ont rendu visite sur son lit de mort, déplorant la perte d’un grand pilier de l’Église. Il s’endormit dans le Seigneur en l’an 1621, le jour des sacrés stigmates de saint François, dont il avait contribué à ce que la mémoire en soit célébrée partout. La ville entière pleura sa mort, et à l’unanimité le déclara un Saint. Le Souverain Pontife Pie XI a inscrit son nom, d’abord, dans livre des Bienheureux, puis dans celui des Saints, et peu après, par un décret de la Sacrée Congrégation des Rites, il le déclara Docteur de l’Église universelle. Son corps est honoré avec une vénération pieuse à Rome en l’église Saint-Ignace, près du tombeau de saint Louis de Gonzague, comme il l’avait souhaité.
Au troisième nocturne.
Lecture du saint Évangile selon saint Matthieu. Cap. 5, 13-19.
En ce temps-là : Jésus dit à ses disciples : Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel s’affadit, avec quoi le salera-t-on ? Et le reste.
Homélie de Saint Robert Bellarmin, Évêque.
Septième leçon. Tout comme en Dieu, que nous vénérons comme un dans la Trinité et trine dans l’Unité, il ya trois choses en particulier qui sont particulièrement claires : le pouvoir, la sagesse et la bonté ; de même Dieu, auditeurs bien-aimé, aurait pu rendre ses amis particuliers et ses fils, nos pères et nos docteurs, très semblables à lui-même et ainsi être estimés et admirés par toutes les nations, il leur a souhaité d’être au plus haut degré puissants, sages, excellents, et saints. D’abord, il leur fournit cette puissance, par laquelle ils pourraient évidemment faire beaucoup de choses merveilleuses et extraordinaires, hors du cadre habituel et de l’ordre de la nature, en ce qui concerne les éléments, les arbres, les bêtes, et même l’humanité. Puis, il leur donna une telle sagesse, qu’ils ont vu non seulement le passé et le présent, mais encore ils prévoyaient l’avenir, bien avant, et le prédisaient. Enfin, il a élargi leur cœur de sa très grande et ardente charité, leur permettant non seulement d’entrer de tout cœur dans leurs travaux, mais aussi d’influencer ceux qu’ils étaient sur le point de se convertir, ainsi que par leur exemple et la vie sainte, que par leur la prédication et les miracles.
Huitième leçon. Et oui, tout le monde savait combien pieux, combien justes, combien religieux étaient les prédicateurs de notre loi, aussi bien ceux qui les premiers nous ont apporté la foi et l’Évangile, et ceux que Dieu par la suite, a suscité dans tous les temps afin de confirmer ou de propager cette même foi. Et d’abord, considérons les Apôtres. Que pourrait-il y avoir de meilleur et de plus sublime que la manière de vivre des Apôtres ? Ensuite, songez à ces hommes saints que nous appelons des Pères et des Docteurs, ces lumières les plus éclatantes que Dieu a voulu faire briller dans le firmament de l’Église, afin que toutes les ténèbres de l’hérésie soient dispersées, comme Irénée, Cyprien, Hilaire, Athanase, Basile, les deux Grégoire, Ambroise, Jérôme, Augustin, Chrysostome, et Cyril. Leur vie et leur comportement ne brillent-ils pas dans toutes les œuvres qu’ils nous ont laissées, comme dans une espèce particulière de miroir ? Car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle.
Neuvième leçon. Considérez, je vous le demande, l’humilité, ainsi que l’érudition la plus grande, qui paraît dans les livres des saints Pères. Quelle modération ! Rien d’offensant là, rien d’inconvenant, aucune ruse, rien à supposer, rien de pompeux. Comment le travail multiforme de l’Esprit Saint, qui habitait dans leurs cœurs, se fait entendre dans leurs pages ! Qui peut lire attentivement sans Cyprien sans brûler immédiatement du désir du martyre ? Qui peut assidûment tourner les pages d’Augustin, sans apprendre l’humilité la plus profonde ? Qui peut ouvrir Jérôme fréquemment sans commencer à aimer la virginité et le jeûne ? Les écrits des saints exhalent la religion, la chasteté, l’intégrité et la charité. Tels sont nos évêques et pasteurs (pour reprendre les termes du céleste Augustin), nos savants, éminents, saints, intelligents défenseurs de la vérité, qui ont pris dans la foi catholique, comme le lait, et l’ont consommé dans l’alimentation : et ce lait et la nourriture qu’ils ont administrés aux grands et petits. Depuis les Apôtres, la sainte Église a prospéré par ces planteurs, des abreuvoirs, des constructeurs, des bergers, et les infirmières.
Pour la défense de la foi catholique.
Saint Robert Bellarmin. — Jour de mort : 17 septembre 1621. Tombeau : à Rome, dans l’église Saint Ignace (dans la nef latérale de droite, à côté du tombeau de saint Louis de Gonzague). Vie : Saint Robert Bellarmin naquit à Montepulciano, en Toscane, le 4 octobre 1542, le jour de la fête du poverello d’Assise pour lequel il eut toute sa vie une grande dévotion. Il devait d’ailleurs mourir le jour où l’Église célèbre l’impression des stigmates de saint François, le 17 septembre. En 1560, Bellarmin entra dans la Compagnie de Jésus. Ce fut, sans conteste, l’un des hommes les plus importants de cet Ordre. Il se distingua par sa grande obéissance, sa profonde piété, son humilité, sa « simplicité de cœur ». Si l’on voulait résumer sa vie mouvementée dans une seule phrase, peut-être pourrait-on dire : Dans ses différentes fonctions et ses différentes charges, il eut cette devise : « Si je t’oublie, Jérusalem, puissé-je oublier ma main droite ». Son œuvre la plus importante est constituée par ses controverses. « On entend, comme un accord final, dans le choral puissant qui, malgré les peines et les souffrances que causaient alors les défections, jaillit du cœur de l’Église, le choral de la mater una, sancta, catholica » (E. Birminghaus). Saint Bellarmin était aussi le confesseur de deux jeunes saints : saint Louis de Gonzague et saint Jean Berchmans. Pourquoi a-t-il fallu attendre 300 ans avant la canonisation de Bellarmin ? Mgr Héfélé indique le motif quand il écrit : Au reste, Bellarmin demeure, même sans être canonisé, digne de la plus grande vénération des catholiques et ceux qui ont voulu le salir n’ont fait que se déshonorer. Pie XI l’a béatifié en 1923, canonisé en 1930 et, le 17 septembre 1931, l’a proclamé docteur de l’Église.
La messe (In medio Ecclesiae) a une oraison, une secrète et une postcommunion propres. Ces oraisons vantent la vertu de sagesse du saint dans ses combats pour l’Église et implorent pour nous la grâce de progresser dans la science de la vérité et de marcher toujours avec rectitude devant Dieu.
Martyrologe. — « A Rome, la consécration de l’église Sainte-Marie aux martyrs. Au temps de l’empereur Phocas (610), le bienheureux pape Boniface IV purifia ce vieux temple dédié à tous les dieux sous le nom de Panthéon, puis le consacra en l’honneur de la bienheureuse Vierge Marie et de tous les martyrs ». Jadis, on célébrait en ce jour la fête de tous les saints. Mais Grégoire IV (+844) la fixa au premier novembre.
SOURCE : http://www.introibo.fr/13-05-St-Robert-Bellarmin-eveque
There can be no reform of the church without personal conversion
At the General Audience on Wednesday, 23 February [2011], the Holy Father commented on St Robert Bellarmine, the great Jesuit theologian and Doctor of the Church (1542-1621). At the end of the Audience the Pope asked for prayers for the victims of the recent earthquake in Christchurch, New Zealand, and for the rescue workers. The following is a translation of the Pope's Catechesis in Italian.In his book De ascensione mentis in Deum — Elevation of the mind to God — composed in accordance with the plan of the Itinerarium [Journey of the mind into God] of St Bonaventure, he exclaims: "O soul, your example is God, infinite beauty, light without shadow, splendour that exceeds that of the moon and the sun. He raised his eyes to God in whom is found the archetypes of all things, and of whom, as from a source of infinite fertility, derives this almost infinite variety of things. For this reason you must conclude: whoever finds God finds everything, whoever loses God loses everything".
In his book De gemitu columbae — the lament of the dove — in which the dove represents the Church, is a forceful appeal to all the clergy and faithful to undertake a personal and concrete reform of their own life in accordance with the teachings of Scripture and of the saints, among whom he mentions in particular St Gregory Nazianzus, St John Crysostom, St Jerome and St Augustine, as well as the great founders of religious orders, such as St Benedict, St Dominic and St Francis.
Saint Robert Bellarmine
Also
known as
- Robert
Francis Romulus Bellarmine
- Roberto
Bellarmino
- Roberto
Francesco Romolo Cardinale Bellarmino
- 17 September
- formerly 13 May
Profile
Third of ten children of Vincenzo
Bellarmine and Cinzia Cervini, a family of impoverished nobles. His mother, a niece of Pope Marcellus II, was dedicated to almsgiving, prayer, meditation, fasting, and mortification.
Robert suffered assorted health problems all his
life. Educated by Jesuits as a boy. Joined the Jesuits on 20 September 1560 over the
opposition of his father who wanted Robert
to enter politics. Studied at the Collegio Romano from 1560 to 1563, Jesuit centers in Florence, Italy in 1563, then in Mondovi, Piedmont, the University of Padua in 1567 and 1568, and the University of Louvain, Flanders in 1569. Ordained on Palm Sunday, 1570 in Ghent, Belgium.
Professor of theology at the University of Louvain from 1570 to 1576. A the request of Pope Gregory XIII, he taught polemical theology at the Collegio Romano from 1576 to 1587. While there he wrote Disputationes
de Controversiis Christianae Fidei adversus hujus temporis hereticos, the most complete work
of the day to defend Catholicism against Protestant
attack. Spiritual director of the Roman College from 1588. Taught Jesuit students and other children; wrote a children‘s catechism, Dottrina
cristiana breve. Wrote a catechism for teachers, Dichiarazione
piu copiosa della dottrina cristiana. Confessor of Saint Aloysius Gonzaga until his death, and then worked for
the boy‘s canonization. In 1590 he worked in France to defend the
interests of the Church during a period of
turmoil and conflict. Member of the commission for the 1592 revision of the
Vulgate Bible. Rector of the Collegio Romano from 1592 to 1594. Jesuit provincial
in Naples, Italy from 1594 to 1597. Theologian to Pope Clement VIII from 1597 to 1599. Examiner of bishops and consultor of
the Supreme
Sacred Congregation of the Roman and Universal Inquisition in 1597; strongly concerned
with discipline among the bishops. Created Cardinal–priest on 3 March 1598 by Pope Clement VIII; he lived an austere
life in Rome, giving most of his
money to the poor. At one point he used
the tapestries in his living quarters to clothe the poor, saying that “the walls
won’t catch cold.”
Defended the Apostolic
See against anti–clericals in Venice, Italy, and the political
tenets of King James I of England. Wrote exhaustive works
against heresies of the day. Took a
fundamentally democratic position – authority originates with God, is vested in the
people, who entrust it to fit rulers, a concept which
brought him trouble with the kings of both England and France. Spiritual father of Saint Aloysius Gonzaga. Helped Saint Francis de Sales obtain formal
approval of the Visitation Order. Noted preacher. Archbishop of Capua, Italy on 18 March 1602. Part of the two conclaves of 1605. Involved in disputes
between the Republic of Venice and the Vatican
in 1606 and 1607 concerning clerical discipline and
Vatican authority. Involved in the controversy between King James I and the Vatican
in 1607 and 1609 concerning control
of the Church in England. Wrote Tractatus
de potestate Summi Pontificis in rebus temporalibus adversus Gulielmum
Barclaeum in opposition to Gallicanism. Opposed action
against Galileo Galilei in 1615, and established a
friendly correspondence with him, but was forced to deliver the order for
the scientist to submit to
the Church. Part of the conclave of 1621, and was considered
for Pope. Theological advisor to Pope Paul V. Head of the
Vatican library. Prefect of the Sacred Congregation of the
Rites.
Prefect of the Sacred Congregation of the Index. Proclaimed
a Doctor of the Church on 17 September 1931.
Born
- 4 October 1542 at Montepulciano, Tuscany, Italy as Roberto Francesco Romolo
- in the morning of 17 September 1621 at Rome, Italy of natural causes
- buried in Rome
- relics translated to the church of Saint Ignatius, Rome on 21 June 1923
1627 by Pope Urban VIII
Readings
Charity is that with
which no man is lost, and without which no man is saved. – Saint Robert Bellarmine
“Sweet Lord, you are
meek and merciful.” Who would not give himself wholeheartedly to your service,
if he began to taste even a little of your fatherly rule? What command, Lord,
do you give your servants? “Take my yoke upon you,” you say. And what is this yoke
of yours like? “My yoke,” you say, “is easy and my burden light.” Who would not
be glad to bear a yoke that does no press hard but caresses? Who would not be
glad for a burden that does not weigh heavy but refreshes? And so you were
right to add: “And you will find rest for your souls.” And what is this yoke of
yours that does not weary, but gives rest? It is, of course, that first and
greatest commandment: “You shall love the Lord your God with all your heart.”
What is easier, sweeter, more pleasant, than to love goodness, beauty, and
love, the fullness of which you are, O Lord, my God?” Is it not true that you
promise those who keep your commandments a reward more desirable than great
wealth and sweeter than honey? You promise a most abundant reward, for as your
apostle James says: “The Lord has prepared a crown of life for those who love
him.” What is this crown of life? It is surely a greater good than we can
conceive of or desire, as Saint Paul says, quoting Isaiah: “Eye has not seen,
ear has not heard, nor has it so much as dawned on man what God has prepared
for those who love him.” – from On the Ascent of the Mind to God by Saint Robert Bellarmine
MLA
Citation
- “Saint Robert Bellarmine“. CatholicSaints.Info. 5 September 2020. Web. 16 September 2020. <https://catholicsaints.info/saint-robert-bellarmine/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-robert-bellarmine/
St. Robert Francis Romulus Bellarmine
(Also, "Bellarmino").
A distinguished Jesuit theologian, writer, and cardinal, born at Montepulciano, 4 October, 1542; died 17 September, 1621. His father was Vincenzo Bellarmino, his mother Cinthia Cervini, sister of Cardinal Marcello Cervini, afterwards Pope Marcellus II. He was brought up at the newly founded Jesuit college in his native town, and entered the Society of Jesus on 20 September, 1560, being admitted to his first vows on the following day. The next three years he spent in studying philosophy at the Roman College, after which he taught the humanities first at Florence, then at Mondovì. In 1567 he began his theology at Padua, but in 1569 was sent to finish it atLouvain, where he could obtain a fuller acquaintance with the prevailing heresies. Having been ordained there, he quickly obtained a reputation both as a professor and a preacher, in the latter capacity drawing to his pulpit bothCatholics and Protestants, even from distant parts. In 1576 he was recalled to Italy, and entrusted with the chair of Controversies recently founded at the Roman College. He proved himself equal to the arduous task, and the lectures thus delivered grew into the work "De Controversiis" which, amidst so much else of excellence, forms the chief title to his greatness. This monumental work was the earliest attempt to systematize the various controversies of the time, and made an immense impression throughout Europe, the blow it dealt toProtestantism being so acutely felt in Germany and England that special chairs were founded in order to provide replies to it. Nor has it even yet been superseded as the classical book on its subject-matter, though, as was to be expected, the progress of criticism has impaired the value of some of its historical arguments.
Writings
- Controversial
works. "Disputationes
de Controversiis Christianae Fidei adversus hujus temporis hereticos", of the
innumerable editions of which the chief are those of Ingolstadt (1586-89), Venice (1596), revised personally by the author, but
abounding in printer's errors, Paris or "Triadelphi" (1608), Prague (1721),Rome (1832); "De Exemptione clericorum", and
"De Indulgentiis et Jubilaeo", published as monographs in 1599,
but afterwards incorporated in the "De Controversiis"; "De
Transitu Romani Imperii a Graecis ad Francos" (1584); "Responsio
ad praecipua capita Apologiae . . . pro successione Henrici Navarreni" (1586);
"Judicium de Libro quem Lutherani vocant Concordiae" (1585);
four Risposte to the writings on behalf of theVenetian Republic of John Marsiglio and Paolo Sarpi (1606);
"Responsio Matthaei Torti ad librum inscriptumTriplici nodo triplex cuneus" 1608);
"Apologia Bellarmini pro responsi one sub ad librum Jacobi MagnaeBritanniae Regis" (1609); Tractatus de potestate Summi Pontificis in
rebus temporalibus, adversus Gulielmum Barclay" (1610).
- Catechetical
and Spiritual Works. "Dottrina Cristiana breve", and
"Dichiarazione più copiosa della dottrina cristiana" (1598), two catechetical works which have more than once received papal approbation, and have been translated into various
languages; "Dichiarazione del Simbolo" (1604), for the use of priests; "Admonitio ad
Episcopum Theanensem nepotem suum quae sint necessaria episcopo"
(1612); "Exhortationes domesticae",
published only in 1899, by Pére van Ortroy; "Conciones habitae Lovanii",
the more correct edition (1615); "De Ascensione mentis in Deum"
(1615); "De Aeterna felicitate sanctorum" (1616); "De
gemitu columbae" (1617); "De septem verbis Christi" (1618);
"De arte bene moriendi" (1620). The last five are spiritual works written during his annual retreats.
- Exegetical and other works. "De Scriptoribus ecclesiasticis" (1615); "De Editione Latinae Vulgatae, quo sensu a Concilio Tridentino definitum sit ut ea pro authenticae habeatur", not published till 1749; "In omnes Psalmos dilucida expositio" (1611). Complete editions of Bellarmine's Opera omnia have been published atCologne (1617); Venice (1721); Naples (1856); Paris (1870).
Ven. R. Bellarmini, S.R.E. Cardinalis, vita quam ipse scripsit (with an Appendix), written in 1613, at the request of Fathers Eudfmon Joannis and Mutius Vitelleschi, first published among the acta of the Process of Beatification 1675; republished in 1887 by DÖLLINGER AND REUSCH, with notes many of which are useful but the general tone of which is unfair and spiteful; a multitude of unpublished documents in the archives of the Vatican, Simancas, Salamanca, the Society of Jesus, etc.; Epistolœ familiares (1650); EUDAEMON JOANNIS, De pio obitu Card. Bellarmini (1621); FINALI, Esame fatto per me, that is, by the lay brother who attended him in his last sickness, MS.; lives by FULIGATI (1624; translated into Latin with additions by PETRA SANCTA, 1626) and BARTOLI, (1678); CERVINI, Imago virtutum (1625). These form the chief original material. Of derived lives the best are those by FRIZON (1708), and COUDERC (1893). See also LE BACHELET IN VACANT, Dict. de thiol. cath.; and for Bellarmine's doctrine on papal authority, DE LA SERVIÈRE, De Jacobo Angl. Rege cum Card. R. Bellarmine . . . disputante (1900).
Copyright © 2020 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
Bust of Cardinal Roberto Bellarmine by Bernini on display at Fairfield University Art Museum
Blessed Robert Bellarmine, by Father James Brodrick, S.J.
BIRTH AND CHILDHOOD
The little towns of
Italy, like the big towns, have long memories, and a romance and lingering
fascination of their own. Montepulciano is a little town, perched high up, on a
ridge of the vine-clothed Tuscan hills. Nearby is Thrasymene, beside whose blue
waters so much fruitless Roman valour lies asleep. And the pleasant plains of
Umbria are not far away, where Saint Francis took the Lady Poverty for his
bride.
In this white, storied
city of Saint Agnes, Robert Francis Romulus Bellarmine, who has just been officially
decreed Blessed by the unerring voice of the Church, came into the world on
October 4, 1542. In the names given the baby boy a tribute to the Poverello’s
sweet memory is curiously linked with a quaint touch of old patrician pride.
When he grew up he was fond of his names: he was proud to be called after the
man who built such stout, defensive walls for ancient Rome. One day he was
himself to help in building the battlements of Rome Eternal. But Francis was
his best-loved name: he was bom on the Feast of Saint Francis; and on the Feast
of Saint Francis he died. And his whole life long he was Franciscan in his
soul. For all the vast learning which he wore in later days with such easy and
unembarrassed grace, he had in him the simple heart of a child.
Little Robert was
fortunate in his mother. Cynthia Bellarmine – the sister of a saintly Pope –
was one of the Monicas of the world. And her wise love was the ruling
Providence of all her children’s schemes.
SCHOOLDAYS
Robert’s childhood and
boyhood were happy times without a history. He used to play at saying Mass, he
tells us, like such multitudes of little boys before and after .him; but he put
in the sermon, an item which most other small Levites judiciously skip. Indeed,
he thought the sermon the best part of the nursery ritual, and his preference,
as we shall see, was prophetic. He did his schooling with the other lads of his
class at the Jesuit College of his native town. It had been founded recentty by
the wonderful boy, Cardinal dei Nobili, who assumed the purple at the age of
twelve, and died a saint before he was seventeen.
Robert was no good at
games, but his school-fellows were very fond of him all the same. He was so
kindly and unassuming, they said – such a “decent chap.” At this time his great
ambition was to be a poet. Like his hero, Saint Augustine, he was passionately
fond of Virgil, and used to “weep for dead Dido because she killed herself for
love.” He wrote hundreds of Latin poems, only a few of which, he says in his
autobiography with grim satisfaction, have survived. One of them will survive
for ever. He wrote it when he was a cardinal in a kind of joking contest with
one of his literary friends. It begins “Pater Superni luminis,” and found its
way, to Bellarmine’s astonishment, into the Roman Breviary, for the Vespers of
Saint Mary Magdalene’s Feast. Clement VIII had put the friends up to the
competition, and he obviously did it with ulterior motives of his own.
Young Robert was very
fond of music too, and sang and played the rude violin of those
pre-Stradivarian days with excellent skill. But his chief hobby was the making
of nets for the hunt. When an old man, he recalled with simple pleasure that
the nets, he had stitched together were never known to break. These outward
things, however, are only the passing show, the mere frame of his ideal. They
tell us little of the boy that was Robert Francis Bellarmine. His secret is
elsewhere altogether – laid up with Christ in God. Saint Stanislaus was born
when Robert was a child of eight, and those who knew him best when he was young
spoke of him in the same breath with Stanislaus. He was full of grace from the
cradle, and had God always on his horizons and in his heart.
THE CALL
When the time came for
the boy to leave school, his father, a good and a well-born man, but poor,
decided to send him to the University of Padua, fondly hoping that this
brilliant son of his would one day retrieve the fallen family fortunes. He had
every reason to think that the lad would make a great name, but God had
destined the house of Bellarmine for quite another kind of immortality than
that which its then head had in his dreams.
Robert’s heart was not
at peace. He debated within himself, he tells us, one critical day, how he
could best win that steadfastness and rest of soul for which he longed. He
thought over all the dignities and honours which were open to talents and
character such as his own, but he remembered their brevity too – the Pope, his
uncle, had died after a three weeks reign – and a great horror seized him for
the vanity of them all. Inquietum est cor nostrum donec requiescat in
Te. The remembrance of God swallowed up everything else, and he decided at
once to seek out some Order in which even the legitimate prizes of
ecclesiastical ambition were definitely banned. In this way it was he found his
vocation to the Society of Jesus, and joined it on 21 September 1560, four
years after the death of Saint Ignatius, when he himself was eighteen years
old. Shortly after this he was sent to study philosophy at the Roman College,
and spent there three heroic years, battling with unending headaches and
ill-health, and the wearying metaphysics which the poet in him did not love.
But for all that he became the best philosopher of his year. He began his
teaching work in Florence quite broken in health, but he went to the Chapel and
told God: “You must not let me die, because I want to live and work a long time
in Your cause.” Fifty strenuous, crowded years were the sequel to his prayer.
SCHOOLMASTERING
Robert was a little man,
rather crooked in body, with a big head and a great long nose. He had no
illusions about his appearance, and he confides to us in his autobiography
that, in order to win some standing with his boys, he would occasionally
introduce into the lessons some grand-sounding scholastic, phrases, nicely
calculated to engender awe. He had to teach Greek to a class which had already
made some acquaintance with the language, whereas he himself knew only the
alphabet. Nothing daunted, he announced to the boys that he was going to begin
with them again right from the start, so that when they came to Demosthenes
they would be able to enjoy his subtle charm all the more. Outside school-hours
he slaved away at the abominable Greek grammars of those days with all his
might, and in a short time had mastered all their rules and crochets.
Demosthenes was then a mere bagatelle. Signor Robert was a tremendous worker;
while in the colleges he not only did full teaching work, but read in the
refectory, helped the Lay-Brothers, accompanied the Fathers on their walks,
called the community in the morning, and was in constant demand as a preacher.
YOUNG ELOQUENCE
Even as a boy Bellarmine
was well known for his splendid gifts of speech. But now the great pulpits of
Italy began to welcome him. He was very young, only twenty-two, and of course
not yet a priest. One good lady, on seeing this fresh-faced lad ascend the
steps, fell on her knees and prayed all during the sermon that God would save
the Society she loved from derision when the inevitable breakdown came. She
evidently worried young Robert, but “she did not know what a grand memory God
had given me,” he said. His Provincial heard him preach on one occasion, and
straightway decided that this was his predestined sphere. So Robert was sent at
once to Padua where he studied theology with brilliant success for two years,
preaching regularly all the while.
PRIEST AND PROFESSOR
At this date heresy was
beginning to lift an impudent head in the Flemish Provinces, and a great preacher
was the crying need of the day. Saint Francis Borgia, the new General of the
Society, decided that Robert Bellarmine was the man, and sent him instructions
to proceed to Louvain. He made the perilous journey in company with William
Allen and other Englishmen exiled for the Faith. On his arrival he immediately
began a sermon course at Saint Michel, and went on with his studies at the
University. The following year, 1570, he was ordained, and was at once
requested to give public lectures on the Summa of Saint
Thomas. For five wonderful years he continued to teach and to preach with
endless zest, till at last his health, always precarious, gave way under the
intolerable strain. During this time, too, he was hearing innumerable
confessions and teaching the many souls who came to him for guidance his own
well-learnt lessons in the burning love of God. During his public course on
Saint Thomas, he displayed that courtesy in debate which was always to be one
of his distinguishing traits. Michael Baius, the University Chancellor, an old
man of great learning and repute, was then airing strange views on Grace – a
kind of “soft” Calvinism, all the more dangerous for its sugary disguise. Young
Bellarmine, still unknown to fame, tackled Goliath in the country of the Philistines.
But he used the sweet ruses of charity in his attack, and won his victory
without ever wounding his foe.
EARLY STUDIES
During his stay in
Louvain he found time, also – though it seems almost incredible – to make a
deep study of Holy Scripture and the Fathers. He knew no Hebrew, but reckoned
that fact in his own brave way, “only another nice little hill to climb.”
Having learned the alphabet and a few rules from some well-versed colleague, he
characteristically set about making himself a new grammar of the language “on
an easier plan than the Rabbis had so far devised.” To test his method he made
a friendly bet with one of his students that he would teach him Hebrew in a
week, as Saint Jerome did the wonderful girl Blesilla; and Father Bellarmine fulfilled
his pact to the letter. His Scripture studies bore rich fruit in after days
when he wrote his beautiful commentary on the Psalms, which the great scholar,
Richard Simon, so much esteemed. About the same time he wrote a kind of
Patrology for his own use, which he called De Scriptoribus
Ecclesiasticis. It was afterwards published, and contains his remarks and
critical notes on nearly four hundred ancient authors whose works he had read
and studied with close attention. His later dissertations on such delicate
subjects as the thought of the Greek Fathers on Grace, and the Eucharistic
Doctrine and Free-will theories of Saint Augustine, show what a wonderfully
intimate acquaintance he had acquired with all the labyrinths and by-paths of
that terribly complicated Patristic world.
“NEVER MAN SPAKE AS HE”
But it was his preaching
that brought him his greatest fame. People came all the way from England to
hear this new Chrysostom, and records still exist of the wonderful impression
his sermons made. Robert Bellarmine was first and foremost an athlete of God,
with a great, devouring zeal to win men back to their lost allegiance to His
love. We are told how his face literally shone while he spoke, and the old
Gospel compliment – Never man spake as he – was always coming to his listeners’
lips. When we read the great volume of sermons he has left us we can understand
that enthusiasm. There is a glow about them, a flame in the unstudied words,
that lets us into the secrets of a saint’s heart. Had not other and more urgent
duties claimed him, Bellarmine might well have ranked with the Bossuets and
Bourdaloues of history.
Saint Charles Borromeo
begged the General as a great favour to let him have Father Robert as his
special preacher in Milan, and Paris was clamouring for the distinguished
preacher too. But Father Bellarmine, quite unconscious of all the pleading
voices, was lying dangerously ill at Louvain. Tired nature had come to the end
of her long-stretched tether at last, and the doctors had given him only a few
months more to live. When Father Mercurian, Saint Francis Borgia’s successor as
General, heard the sad news, he gave orders for the immediate return of the
sick man to Italy. The summons was his salvation. Robert Bellarmine was a great
lover, and his native land was one of the things he loved the best. The Italian
air, the blue Italian skies, the features and the scenes he knew so well –
these were his best physicians. And soon he was in fighting trim again, ready
and eager for the fray – this time in the front entrenchments.
THE COURSE OF
CONTROVERSIES
In the year 1576 he was
appointed, at the age of thirty-four, to the most difficult and taxing
scholastic post in the world, the newly-founded Chair of Controversy at the
Roman College. His record so far would be no mean life’s accomplishment, but
Robert Francis Bellarmine was only now beginning. So far his fame had been
local and circumscribed; after this date it belongs to history.
He worked at his
gigantic task for eleven years, writing the notes for his lectures on the backs
of old letters or on any little stray bits of paper he could find. His first
vow, the poverty of his patron, Saint Francis, was very dear to him. His
audience was a select one indeed, the flores martyrum, from
England and Germany, whom Saint Philip used to greet with such reverence in the
streets. It began to be rumoured soon that a great scholar was lecturing in
Rome, and under pressure from the Pope, Father Robert was compelled to prepare
his notes for the press. When his four great volumes of Disputationes
de Controversiis Christiana Fidei adversus hujus temporis haereticos were
printed they marked an epoch in the history of theology, and became the object
of immediate and widespread attack. Gibbon, we are told, came to believe, in
the course of time, that he was the Roman Empire: the Protestants decided at
once that Robert Bellarmine was the Roman Catholic Church. His work ran through
thirty editions in the space of twenty years, and for half a century after its
publication every vindication of the new creeds regularly took the shape of an
answer to it. The great Cambridge divine, Whittaker, wrote to Cecil: “Here at
last we have the very marrow of Papistry,” and Elizabeth founded chairs for its
refutation at the two Universities. It was forbidden under pain of death to
keep a copy of the work, but that only made men the more eager to possess it.
“I have made more money out of this Jesuit,” said a London publisher, “than out
of all our Doctors put together.” The result was many conversions, the only
success that at all appealed to Robert Bellarmine’s apostolic heart. On the
Continent, David Paree founded the Collegium Antibellarminianum,
and Catholics were called indifferently by their heretical fellow-countrymen
either Papists or Bellarminists. Indeed, so profound an impression did the Controversies
make, that the sectaries refused to believe it could be the work of one man.
Legion is the name of the devil that wrote it, they used to say. And they even
attempted to solve the anagram on the title-page. Robertus stands for robur,
which is strength; Bellarminus gives bella or wars; arma,
weapons, and minae, threats; in a word, the whole paraphernalia
of the Jesuit brigade. The last survivor of the great heresiarchs, Theodore
Beza, said sadly before he died: “Hic liber nos perdidit” – “This book
has been the ruin of us all.”
“VOILA L’ENNEMI”
But the testimonies of
both friends and foes are endless, and perhaps the most convincing evidence of
the abiding value and importance of the work may be gathered better from some
other facts. They are these. The three most redoubtable foes who have ever
assailed the Papal claims are de Dominis, Richer and Launoi. In them was
incarnated the struggle against the primacy of the Bishop of Rome. All other
enemies, open or unavowed, who directed their attacks against the prerogatives
of the Holy See from the middle of the seventeenth century onward – Bossuet,
Dupin, Febronius, Eybel, Döllinger – all borrowed their most telling arguments
from the “Big Three” named above. Now these three scholars aimed their blows almost
exclusively at Bellarmine’s work, knowing right well that here was the central
and stoutest fortress of the Papacy. On the other side, the champions of the
Pope found in the great armoury of the Controversies their
surest weapons of defence. Nearly three hundred years after its first
publication, Bishop Hefele, the great historian of the Councils, spoke of it as
“the most complete defence of the Catholic Faith hitherto published.” And “the
present day student,” says a writer in the Tablet, (12 February
1921), “is more deeply beholden to Bellarmine than he is apt to imagine. For,
after all, the great mass of the evidence and the arguments and the answers set
forth in a modern manual may be found in the neglected pages of the old
apologist.”
THE WEAPONS OF CHARITY
The style of the book,
too, gave it distinction. The polemics of those days were not exactly a school
of chivalry. It was the hey-day of the gentle art of calling names, and there
was no libel law to restrain the extravagances of a brutal pen. The letters of
Scaliger and Scioppius are classic instances of the lengths to which even
learned men could go. Scaliger wrote Bellarmine down as a colossal humbug and
an atheist in disguise. Casaubon called him an infamous and confirmed liar. But
Bellarmine himself moved in another atmosphere altogether. The native courtesy
of his mind stole into his pages, and even that “sanctified bitterness” of
which Milton speaks comes but very rarely and reluctantly from his pen. And he
was the fairest of foes: his enemies confessed that they could not have worded
their difficulties better themselves. We even find a learned priest (Pena)
complaining to Paul V. that “all the heretics of the time make use against the
Church and the Authority of the Vicar of Christ of the very words of
Bellarmine’s objections.” The great controversialist had read all the works of
the men on whose refutation he was engaged, Luther, Calvin, Zwinglius and the
rest – our modern heads reel at the very thought of their endless and
forbidding pages – and his citations from them are invariably lair and exact,
and always their most characteristic passages. His transparent honesty and
loyal erudition are patent on every page of his great synthesis. So that
Cardinal Laurea could say before the Commission appointed to consider the Cause
of Bellarmine’s Beatification: “If the facts brought by witnesses do not win
you to belief in his sanctity, then look at his works…. The 1,231 chapters in
the volumes of his Controversies are so many arguments bearing testimony to his
heroic Faith and Hope and Charity.”
The Controversies are
written in a plain and easy style not without its own elegance. The truth, he
knew, was his best rhetoric: and his method is as clear as the day. Speculation
plays but a very secondary part in his scheme. “Theology is Theology,” he used
to say, “and not Metaphysics,” He loved the plain, practical broad highways of
discussion. He was once a patient listener at a very solemn debate on the
Essence of God. “Better wait for Heaven,” he remarked as he came away, “to find
out the things we must always seek after in vain on earth.”
THE SECRET OF A
HARDWORKING SAINT
Father Bellarmine never
took a holiday. Even the vast labours which the course of Controversies entailed
were not enough for this tireless workman of God. During the vacation of 1579,
the period of his intensest activity, he undertook the revision of Father
Salmeron’s enormous Commentary on the New Testament. In 1580 he
lent Cardinal Montalto, the future Sixtus V, valuable assistance in the
preparation of his edition of the works of Saint Ambrose, and was at the same
time engaged with some other scholars on a new revision of the Rituale.
He was also one of the commission appointed by Gregory XIII to revise the
Vulgate. Between the years 1584-1587 he wrote five polemical works in reply to
occasional attacks upon the Holy See. And all the time, too, he heard
confessions regularly and gave the domestic exhortations to his brethren. A man
so beset with toil might well be pardoned a certain aloofness. But Father
Bellarmine was the kindliest and most approachable of men. He made hosts of
friends. Indeed, to know him at all was to love him, and to love him was more
than a liberal education. It was a divine disclosure of what a man could do
when God completely possessed his heart. That was the whole secret of his
achievements. He wrote in his old age a little book called The
Ascension of the Mind to God. But all his life was just such an ascension,
making time the faithful vassal of eternity, and the small bothers and big
toils of every common day rungs of a new Jacob’s ladder stretching from
lecture-room and work-desk to Heaven.
Father Bellarmine had
his natural tastes and predelictions like the rest of us. But he never let them
obscure the real business for which he was born. The will of God was all in all
to him. And so each new call to His devotion found him equipped and on tip-toe
to reply. In 1589 the summons was to the field of battle.
THE LEGATION TO FRANCE
The Wars of the League
were then devastating France. Very soon Henry of Navarre would be thundering at
the gates of Paris, and there was the terrible prospect of heresy capturing the
most Catholic of European thrones. Pope Sixtus V had excommunicated Henry, but
Sixtus was a strong man and had a liking for strong men. Henry was such, and
had other redeeming qualities too, and the great, vehement Pontiff often
thought wistfully what a splendid ally this dashing cavalierly Bearnais would
make. Force had failed: he would try what policy could do. So Cardinal Gaetani,
the Pope’s ablest lieutenant, was dispatched to the scene of action, and with
him went Father Bellarmine as his confidential adviser and theologian. They had
a perilous journey, and narrowly escaped an ambush that would have been the
destruction of them all. Bellarmine’s fame had preceded him to France, and
admirers trooped in from every side to see the great man of whom they had heard
so much. They expected to find a very august and solemn personage, and were
immensely surprised when a very friendly unassuming little man came out to
greet them. “And so this is the great Bellarmine!” they
whispered to one another, almost unable to believe their eyes.
The legation reached
Paris in January, 1590, just before the investment began. There, for eight
terrible months, they remained cooped up, and in Bellarmine’s laconic phrase,
“did practically nothing, but suffered a lot.” They lived mostly on dog’s
flesh; but once a kindly Legate from Spain sent the Cardinal and his retinue a
present “of a certain part of his slaughtered horse.” Father Bellarmine himself
never seemed to care what he ate or whether he ate at all. He had meat that
others knew not of. One who paid him many visits at this time tells us that, no
matter what hour of the day he came, he always found Father Robert on his
knees.
Nor was the mission to
France quite so fruitless as his humility would have us believe. A letter which
he addressed in the Cardinal’s name to the Bishops of France averted a
threatening schism. And he even won the friendship and admiration of King Henry
by his wise and prudent counsels to the citizens in their distress. Unlike most
scholars, he proved himself to be a great man of affairs. Indeed, at one time
there was question of withdrawing him from his studies altogether and employing
his wonderful tact and balance of judgement in the stormy political sphere. In
1582, Father Parsons tried hard to get him appointed Italian tutor to the young
King James of Scotland. Two years later the King of Poland was clamouring for
this most level-headed of counsellors at Warsaw. He did not go then, but in his
old age wrote, by request, for the son of another Polish king, a beautiful and
wise little book on The Duties of a Christian Prince. Plato’s
fair dream of the ideal king would have all come true if Father Bellarmine had
had his way.
ADVENTURES PERILOUS
On the journey back from
France he fell dangerously ill at Meaux. For the third time he very nearly
died. But there was amazing vitality in that little, crooked, hard-used frame
of his, and after being carried on a stretcher for a week he got upon his horse
and jogged along gallantly with the rest. Nor was this his first taste of the
hardships of war. While Professor at Louvain he had to fly in disguise from the
dour soldiery of William the Silent, and had plenty of adventurous thrills
during his wanderings. Later on, on his way back to Italy from Flanders, he
fell in with a party of heretics who were making the same journey. They would
cheerfully have murdered a Jesuit at sight, but Father Bellarmine looked
anything but that. He cut quite a dashing figure in his soldierly “make-up,”
with pistols and sword all complete, and could swagger and crack a merry joke
with the best of them. They were all charmed with this new, gay comrade and
asked him his name. “Francesco Romulus,” was the reply. “A great name that,”
they laughed, “and one of good omen.” So they there and then elected him
captain of the company. He was glad, and told them that since he was their
captain it would be his duty to reconnoitre occasionally and make sure that the
way was clear. Then, when they came to a likely bit of road with plenty of
bends in it, they got orders to slow down and await their captain’s return. And
Bellarmine setting spurs to his horse, was off, and out of sight like a flash,
to say his Office or pray with a quiet heart to God. When they reached Genoa he
bade his new friends a merry good-bye, saying he had to call on some people he
knew in the town. Next day, his late fellow-travellers wandered by chance into
the church of the Society, and there, sure enough, was Signor Romulus, the gay
and debonair, metamorphosed overnight into a Jesuit, and actually saying Mass!
While Father Bellarmine
was away in France serving and suffering in the interests of the Pope, a
strange thing befell him at home. Pope Sixtus repaid his devotion by placing
the first volume of the Controversies on the Index, on
account of some opinions it contained restrictive of the temporal jurisdiction
of the Holy See. These opinions are the trite commonplaces of theology today.
Sixtus died before the promulgation of his new Index, and the next Pope ordered
the immediate deletion of the illustrious Jesuit’s name.
THE SIXTINE VULGATE
On his return home,
Father Robert took an active and prominent part in preparing for the press the
edition of the Vulgate which the Church has used ever since. Pope Sixtus had
brought out an edition of his own shortly before his death, but it was full of
mistakes, due largely to the indiscreet intervention of the Pope himself in the
work of preparation. In less than a year from the death of Sixtus V, three
Popes had come and gone. Clement VIII was elected in 1592, and Bellarmine at
once pointed out to him the evil consequences that might result if the Bible of
Pope Sixtus were to become widely known. At the same time, he took a typical
saint’s revenge on the great Pontiff who had wronged him. He used all his
efforts to shield the name of Sixtus from the cavils of his many enemies. He
dissuaded Pope Clement from publicly prohibiting the ill-edited Vulgate and
advised him strongly not to undertake a fresh revision, but rather to correct
the faulty one and reprint it under Sixtus’s own name. These generous counsels
prevailed, and Father Bellarmine was the soul of the new Commission appointed
by Clement. He wrote with his own hand the Preface which our Latin Bibles still
retain and in it covered up the mistakes which Sixtus had made with kind and
reverent skill. But this charitable reticence was to cost him dear. One
distinguished writer said, in 1904, that it had cost him his canonization, but
today we know, happily, that he was altogether wrong. The controversy which the
Preface, and some remarks in the Autobiography evoked is centuries old, and
much too intricate to chronicle here. The gist of it is this: did Bellarmine
tell a lie to shield the memory of a great and much maligned man? Cardinal
Passionei, the most terrible of the “Devil’s Advocates” opposed to Bellarmine’s
beatification, pleaded with rancorous eloquence that he did. But Benedict XIV,
the reigning Pope, had been a Promotor Fidei himself, and,
knowing the tricks of the trade, he felt for his snuff-box and took a great big
pinch when Passionei’s tirade was in full blast. Dollinger, in later days, could
add nothing to Passionei’s arguments. This is the only serious charge ever
lodged against Bellarmine’s fair name, and it has been shown over and over
again to lack any solid foundation.
RECTOR AT ROME
At this time Father
Robert was “Prefect of Spiritual Things” to the Jesuit Community in Rome, and
guided the marvellous boy Aloysius in his impetuous flight to God. When, many
years later, his own turn came to die, he expressed a great longing to be laid
to rest at the feet of Aloysius, “once my dear ghostly child.” In 1592 he was
made Rector of the Roman College, the first of that long cursus
honorum which awaited him, and which he hated with all his humble
soul. But there was one compensation: his charity could now have its fling. The
records left by those who lived under him ramble on with endless delight in
telling of his kindness. The nobility and unconscious goodness of his heart
shine through all the little stories of his plots and schemes to make others
happy. We are told that he rarely left his room so as to be always at their
disposal. And it was the barest of rooms – not a thing in it but his hard bed,
his wash-stand, a plain table, and two uncomfortable chairs. He wouldn’t even
own a holy picture or a blessed medal. Here he used to sit for hours on an end,
the mighty scholar, the apologist whose fame had reached to the ends of the
earth, copying out little bits of music or transcribing notes for some one in
the house who wanted them. He was never the least little bit fussed or cross,
and though he could be stern at times, his anger, say the chroniclers, was felt
to be only the urgency of affectionate concern. But the records become most
enthusiastic of all when they relate how he used to treat the sick. He
“mothered” them, like his father, Ignatius, who would sell the very vessels of
the sanctuary to buy dainties for his ailing sons. They said he was Ignatius
born again. He had a hawk’s eye for signs of wear and tear, and when they
showed, a holiday was the certain prescription. He used often to pack off one
or other of the hard-worked Brothers for a “week-end” at Frascati or Tivoli and
then regularly took the vacant place in kitchen or scullery himself. Sympathy
and kindliness had become as natural to him as the beating of his heart. It was
only to himself that he showed no mercy. He was up every morning at the
fearsome hour of three that he might have extra leisure to commune with God.
His health was atrociously bad, but that did not prevent him fasting two days
every week. And he practised many other quiet austerities, which even his
closest friends did not guess. Those about him only knew the sweet chivalry of
his rule, his friendliness and good nature, which could never resist any little
joke that might enliven the humdrum details of the day. No wonder they loved
him so dearly.
(It was while he was
Rector that Father Bellarmine was appointed by the General to revise the Ratio
Studiorum. That famous document owes to his urgent suggestion one of its
most significant provisions, viz., the primacy of Saint Thomas in all the
sacred studies of the Society.)
Father Bellarmine’s next
post (1594) was to be Provincial of Naples. Blessed Bernardino Realini summed
up the impression he made at this time in a brief phrase of his diary: Veramente
un gran santo. Three years later he was summoned to Rome to fill the
office of Theologian to the Pope, made vacant by the death of Cardinal Toletus.
At Clement’s request he wrote his two famous Catechisms, works more often
translated than any other book except the Bible and the Imitation of
Christ. He wrote a treatise on Indulgences too, and several less important
brochures to meet the controversial needs of the hour. He was as happy as the
day is long in his new post. His dear and lifelong friend, Baronius, “the
brother of my heart,” was near him. “We two,” wrote the great Oratorian, “were
like David and Jonathan.” The Pope, too, loved and valued him more than any man
in Rome. But best of all, he was a Jesuit and a private one at that, for his
Rectorship of the Sacred Penitentiary did not count for much. All his life long
his love for the Society was nothing less than a passion. He would have died
gladly rather than break the least of its Common Rules. Then suddenly, in the
midst of his happy toils, came disaster.
AN UNWILLING CARDINAL
On 3 March 1599, the
Holy Father notified him officially that he had been made Cardinal, and at the
same time forbade him under any pretext to leave the house until he received
further instructions. Clement knew his man. Poor Father Bellarmine was at his wits’
end and hastily summoned the other Fathers in the house to a council of war.
But nothing could be done. Other Popes had thought of making him Cardinal, but
he had a way with him and managed to stave off the evil day. Now at last he was
caught. Clement was inexorable, and tears and entreaties were no longer of any
avail. The alternatives were the purple or excommunication. He went to the
clothing ceremony as a condemned man goes to the scaffold, and stared at the
gorgeous robes with woeful fascination till the Pope’s peremptory command woke
him from his sad reverie. Never till his dying day did he forget the bitterness
of that hour.
In his new life,
Cardinal Bellarmine, as we must now call him, changed only his dress. He was a
Jesuit in black before; people began to call him the “red Jesuit” now. He never
learned to appreciate the honours thrust upon him. “Vain shadows of glory,” he
called them, “as unsubstantial as a puff of the wind.” He kept up all the
austerities of his previous life and even added others. In the depths of the
bitter Roman winter he would not permit a fire to be lighted in his room, and
lived as poorly as his unloved dignity would possibly permit. Many princes and
wealthy nobles pressed gifts upon him, but all were gently refused. Of the
revenues that came to him from the Holy See not a penny remained at the end of
the year: anything over after providing for the bare necessaries of life, he
gave to his beloved poor.
THE CONTROVERSY ON GRACE
The friendship between
the great Pope and his unwilling Cardinal is one of the romances of Church
history. We are reminded of the dear relations that existed between Saint
Bernard and Eugenius III. Bellarmine wrote for Clement, at his very special
request, a beautiful memoir on the principal duty of the Vicar of Christ.
Passionate love and loyalty to the Holy See breathe in its every line. But,
alas, a cloud was soon to come between those two close friends. The Dominicans
and the Jesuits were at war in those days; it was a long war and a fierce war, and
its echoes are with us yet. It is technically known as the Controversy, de
Auxiliis because it was all about the “helps” or graces God gives to
men, and their relation to that ultimate puzzle of philosophy, the freedom of
the human will. At times the roar of battle swelled so high as to frighten even
the mighty King of Spain. By the year 1602, Pope Clement was sick and tired of
the whole miserable unedifying business. It had lasted nearly fourteen years,
and as far as anyone could see, might go on for another four hundred if
something were not done. Clement determined to settle the question by an
authoritative decree. Bellarmine his right-hand man and chosen confidant, told
him plainly that such a course was not wise, and hinted, with a mischievous
twinkle, that possibly Clement’s specialized training in Canon Law was not the
best preparation for the untying of such a complicated theological knot. He
suggested to the Pope that the best plan would be to forbid sternly the
vocabulary of abuse, but to let each Order support its own positions by as many
honest and gentlemanly syllogisms as it could find. Cardinal Bellarmine’s
solution was eventually adopted, but for the present the Pope was obstinate,
and began to find that his dear and learned friend was somewhat in the way.
Whatever the reason, he suddenly appointed him to the vacant Archbishopric of
Capua and consecrated him with his own hands in April, 1602.
ARCHBISHOP OF CAPUA
The new Archbishop set
out for his huge diocese a few days later, and spent there three of the
happiest years of his long life. It would need a volume to tell the story of
those three crowded years. He put his books and his pen away: the souls of men
and women were to be his one study now. He preached and exhorted in season and
out of season, and thought no expense of time and toil too great if he could
win one more lover for God. He was constantly on the rounds from one church to
another to encourage his priests, to inspire his flock, to teach little
children their catechism. But his heart went out with especial tenderness to
all who were in distress; he kept open court for the poor, and appointed a
special committee with a duty to hunt out the unfortunate whose gentle breeding
made them ashamed to come. He was always hard up because he gave everything
away. One day a poor man called in his absence, but there wasn’t a single thing
to give him. When he heard the story later he was greatly distressed and
reproached his almoner. “But your Eminence, what could I do?” the man pleaded.
“You could have sold my horse/’ said Cardinal Bellarmine. On another occasion
he gave a poor man his episcopal ring and told him to pawn it. Later on, when
he got a little money, he bought it back stealthily under cover of the dark. He
visited the poor constantly in their own homes, and brought with him everywhere
help and healing. A thief once broke in and stole a little bag of gold that he
had amassed with careful thrift for his dear poor. The man was captured and
brought before him, but he bade the attendants and the police go away, and then
he spoke to this erring son of his with such loving pity and gentleness as
completely to capture his heart. Before the man left his house he had settled a
small income on him for life! The letter which he wrote at this time, at the
Pope’s request, On the duty of Bishops to preach the Word of God,
and the instructions he put together for his nephew in 1612, On the
duties of a Bishop, tell us very plainly where this good shepherd learned
his pastoral craft; for they are all full of Jesus and Him Crucified.
“THE GOOD SOLDIER OF
JESUS CHRIST”
In March, 1605, Cardinal
Bellarmine was called to Rome to take part in the Conclaves that elected Leo
XI, and shortly after, Paul V. To his horror he was very nearly elected
himself, but Saint Ignatius up in Heaven probably had his say. Paul V kept him
at Rome, and the Cardinal, true to his principles, insisted on resigning his
Archbishopric first. He was made head of the Vatican library and soon found
himself again busily engaged with the enemies of the Holy See. The Republic of
Venice was the aggressor this time. Fra Paola Sarpi, cynical and smart, led the
attack in this new war of pamphlets, but he was no match for the great
Cardinal, and the Venetian schism soon came to an end.
In 1608, Bellarmine
entered the lists against King James of England, and this was the most famous
of all his fights pro Christo et Ecclesia. After the Gunpowder
Plot, James imposed a new oath on all his Catholic subjects. He protested
loudly that it was a purely civil test, but Paul V did not think so and
condemned it in two Briefs. Unfortunately the Archpriest Blackwell sided with
the King. Blackwell and Bellarmine were old friends, and the Cardinal at once
wrote him a long letter of friendly protest. The police seized this letter and
copies of the two papal Briefs, and when James had read them, he got into one
of his tantrums and decided to write a reply himself. He fancied himself as a
theologian. His book, Triplici Nodo, triplex Cuneus, appeared in
February, 1608. It bore the Royal Arms on the title-page but no name, and
Bellarmine, in his reply, determined to remain anonymous too. His Apologia was
published as the work of Matthew Torti, his chaplain. James was clever enough
to see that the Cardinal had made a terrible hash of all his fine theology, and
he lost his royal temper very badly indeed. His courtiers were all laughing up
their sleeves. A few months later he published a revised and much enlarged
edition of his Triplici Nodo, this time adding his name and a pompous
dedication “to the Roman Emperor and all other high and mighty and most
excellent monarchs, Kings, Princes, States, and Free Republics of Christendom.”
“I must confess,” he wrote in his lordliest style, “that I was never one to
reckon a Cardinal fit antagonist for a King,” and then he goes on to make
ill-mannerly remarks about Bellarmine’s family and his relations with the
“traitor” Campion. “As for me,” wrote the Cardinal in his dignified reply, “I
do not see what need there is to look in a theological disputation for equality
of ancestors.” Provided his, people were honest and upright folk, he continued,
he did not care a straw how lowly their rank might be. Of a Greater than His
Majesty of England, men used to ask, “Is not this the carpenter’s Son? ” The
Cardinal flung back indignantly the taunt of traitor applied by the King to
Campion. The real traitor was the man who renounced the Faith for which his
mother had died. Campion was no plotter but the very paragon of Heaven’s
chivalry, and Bellarmirie’s one regret was that he had not known him more
intimately. He was proud and honoured that such a man had used his books and
found them helpful. The Cardinal made a splendid defence of Father Garnet too,
indeed, he had always a very special place in his heart for the afflicted
Catholics of England. He used to look after them when they visited Rome, and he
was on intimate terms with many of the greatest among them.
The two small volumes
written in reply to the hectorings of King James are a kind of duodecimo
edition of the Controversies, and make excellent reading even at
the present day.
Bellarmine’s valiant and
unresting pen was next engaged on a great book, De Potestate Papae,
in reply to the very learned Scotch Regalist, Barclay, who had taken up the
gage for the House of Stuart. The Cardinal’s work caused tremendous excitement
in Gallican countries, and had the honour of being publicly burnt by order of
the Parliament of Paris.
“THE ART OF DYING WELL”
Age was stealing upon
the Pope’s great champion now, but the last years of his life were as strenuous
and crowded as all the rest. He was a member of nearly all the Roman
Congregations, and in this capacity obtained for Saint Francis de Sales the
confirmation of his new Order of nuns. He was brought into contact with Galileo
too, and numbered that great astronomer among his friends. He showed great
sympathy towards his theories, but held that the traditional interpretation of
Scripture must stand until these theories were properly proved. One other work
he was very anxious to see completed before he died – the canonization of Saint
Philip, who was the Father-in-God of his dear Baronius. He managed to steal
away each summer from the press of business to make a month’s retreat among the
Jesuit novices. That was his holiday. When his friends pressed him to leave
Rome with the other Cardinals during the hot season, he always refused, saying
that it was just because the others were going that he elected to stay. He
loved the “little solitudes of delight” which these annual exoduses left him.
God then was his All in All. His five spiritual works were written at the
conclusion of his yearly retreats, and were very soon translated into English.
The last of them he called The Art of Dying Well. He was now
about to teach its lessons with better eloquence than words could ever make.
Pope Gregory XV
permitted him to retire to the Novitiate for good in August, 1621, and there
his last illness came on him very soon. It was of a piece with the rest of his
life, all patience and gentleness and loving resignation to God. God was his
one thought even in his delirium. Signore vorrei andare a casa mia,
he was often heard to cry – “Dear Lord, I would gladly go home.” We are told by
one who was with him all through this last illness that his thoughts were
constantly going back to his dear poor, whom he could never succour in person
again. When the Pope came to visit him the sick man greeted him with the
Centurion’s touching humility: Domine, non sum dignus ut intres sub
tectum meum. As his Holiness was about to leave, the dying Cardinal said
to him, “I will pray God to grant you as long a life as He has unto me.” “It is
not his years but his merits I need,” whispered Gregory as he turned away in
tears. When Holy Viaticum was brought, he implored the General to let him leave
his bed, and crawled on to the floor to receive on his knees the Master he had
served so well. Years ago, at Cardinal Bellarmine’s urgent entreaty, Pope Paul
V had appointed September 17th to be the Feast of Saint Francis’s Stigmata.
That day had come round again, and as the dawn-light stole in through the
sick-room windows, Robert Francis Bellarmine, went home.
• The Cause of Cardinal
Bellarmine’s Beatification was introduced in 1627, six years after his death,
by Pope Urban VIII. During the three centuries that have elapsed since then, it
was brought to the fore again, several times particularly under the great Pope,
Benedict XIV. We may well ask then, why he was not officially declared a saint
long ago. It was not lack of miracles, for such testimonies of Heaven abounded,
but political reasons, very honourable indeed to the servant of God, which
prevented it. Gallicans and Jansenists joined hands to oppose with bitter
intrigue the triumph of the greatest “Ultramontanist” in history.
• • Cardinal Bellarmine
was beatified by His Holiness Pius XI, 13 May 1923. Deo Gratis.
• • • Blessed Robert was
canonized on 29 June 1930 by Pope Pius XI. Deo Gratis.
– text taken from the booklet Blessed
Robert Bellarmine by Father James Brodrick, published by the
Catholic Truth Society, London, May 1923
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-robert-bellarmine-by-father-james-brodrick-s-j/
Nacque terzo di dieci fratelli in una numerosa famiglia di origini nobili ma in via di impoverimento economico. Suo padre era Vincenzo Bellarmino e sua madre, Cinzia Cervini, molto pia e religiosa, era sorella del cardinale Marcello Cervini, che divenne papa Marcello II. Fu educato per desiderio della madre nel collegio gesuita della sua città natale, fondato da poco tempo; entrò all'età di diciotto anni nella Compagnia di Gesù, il 20 settembre 1560, ed ammesso alla prima professione religiosa il giorno dopo, nonostante il parere contrario del padre che preferiva per lui una carriera politica laica.
Fin da giovanissimo mostrò le sue ottime doti letterarie ed ispirandosi agli autori latini come Virgilio compose diversi piccoli poemi sia in lingua volgare che in lingua latina. Uno dei suoi inni dedicato alla figura di Maria Maddalena fu inserito poi per l'uso nel breviario.
Dal 1560 al 1563 studiò nel Collegio Romano a Roma, futura Pontificia Università Gregoriana, sede della scuola gesuita. Iniziò successivamente a studiare materie umanistiche prima a Firenze e poi a Mondovì sempre in scuole del suo ordine religioso. Nel 1567 intraprese lo studio della teologia, dapprima a Padova e poi nel 1569 fu inviato a completare questi studi a Lovanio nelle Fiandre, dove poté acquisire una notevole conoscenza delle eresie più importanti del suo tempo.
L'opera come professore
Dopo l’ordinazione sacerdotale avvenuta la Domenica delle palme del 1570 a Gand in Belgio, guadagnò rapidamente notorietà sia come insegnante sia come predicatore; in quest’ultima veste era capace di attirare al suo pulpito sia cattolici che protestanti[1], persino da altre aree geografiche. Iniziato l'insegnamento di teologia nel 1570 a Lovanio, fu richiamato nel 1576 in Italia da Papa Gregorio XIII che gli affidò la cattedra di “Controversie” da poco istituita nel Collegio Romano, cioè di Apologetica, attività che svolse fino al 1587. Era da poco tempo terminato il Concilio di Trento e la Chiesa Cattolica, attaccata dalla Riforma protestante aveva necessità di analizzare e verificare la propria identità culturale e soprattutto spirituale. L'attività e le opere di Roberto Bellarmino si inserirono proprio in questo contesto storico. Egli si dimostrò adeguato alla difficoltà del compito dell'insegnamento e le lezioni che egli tenne confluirono nella sua grande e più famosa opera di più volumi Le controversie. Questa monumentale opera teologica rappresenta il primo tentativo di sistematizzare le varie controversie teologiche dell’epoca, ed ebbe un’enorme risonanza in tutta Europa. Presso le chiese protestanti in Germania ed in Inghilterra furono istituite specifiche cattedre d'insegnamento per fornire una replica agli argomenti difesi dal Bellarmino circa l'ortodossia cattolica e la sua aderenza alla Bibbia e alla storia della Chiesa. L’opera completa non è stata ancora rimpiazzata come testo classico [1], anche se, come si può facilmente intuire, l’avanzamento degli studi critici ha diminuito il valore di alcuni suoi argomenti storici.
La missione in Francia e il contrasto con Sisto V
Nel 1588 fu nominato "Direttore Spirituale" del Collegio Romano. Ma poco dopo nel 1590, fu inviato con la legazione del cardinale Gaetano, in qualità di teologo, che papa Sisto V aveva inviato in Francia per difendere la Chiesa Cattolica nelle difficoltà scaturite dalla guerra civile tra cattolici ed ugonotti. Mentre si trovava in Francia fu raggiunto dalla notizia che Sisto V, che aveva calorosamente accettato la dedica della sua opera “Le controversie”, stava per proporre di metterne il primo volume all’Indice. Il motivo era che nell'opera si riconosceva alla Santa Sede un potere indiretto e non diretto sulle realtà temporali. Bellarmino, la cui fedeltà alla Santa Sede era intensa e autentica, ne fu profondamente amareggiato. Tale imminente condanna fu evitata dall'improvvisa morte di Sisto V il 27 agosto 1590, per complicanze di una malattia infettiva, forse malaria. Il nuovo papa Gregorio XIV, fu invece pienamente entusiasta di quest'opera, tanto che concesse ad essa, persino l’onore di una speciale approvazione pontificia.
Il ritorno alla cattedra e la revisione della Vulgata
Quando la missione del cardinal Gaetano era oramai al termine, Bellarmino riprese nuovamente il suo lavoro come insegnante e padre spirituale. Ebbe la consolazione di guidare negli ultimi anni della sua vita san Luigi Gonzaga, che morì appena 23enne al Collegio Romano nel 1591 dopo aver contratto un male per salvare un uomo affetto da peste ed abbandonato per strada. Di lui negli anni successivi Bellarmino stesso promosse il processo di beatificazione.
In questo periodo egli fece parte della commissione finale per la revisione del testo della Vulgata. Questa revisione era stata oggetto di una specifica richiesta del concilio di Trento, per controbbattere le tesi protestanti e i papi posttridentini avevano operato per questo compito alacremente portandolo quasi a realizzazione completa. Sisto V per quanto non dotato di competenze specifiche in materia biblista, aveva introdotto delle modifiche al Sacro Testo in modo eccesivamente leggero e rapido, con vistosi errori. Per accelerare i tempi aveva comunque fatto stampare questa edizione e in parte la fece distribuire con il proposito di imporne l’uso con una sua bolla. Tuttavia morì prima della promulgazione ufficiale e i suoi immediati successori procedettero subito ad eliminare gli errori più vistosi e a togliere dalla circolazione l'edizione errata.
Il problema consisteva nell’introdurre un’edizione più corretta senza screditare il nome di Sisto V. Bellarmino propose che la nuova edizione dovesse portare sempre il nome di Sisto V, con una spiegazione introduttiva secondo la quale, a motivo di alcuni errori tipografici o di altro genere, già papa Sisto aveva deciso che una nuova edizione dovesse essere intrapresa. La sua dichiarazione, dal momento che non c'era prova contraria, dovette essere considerata come risolutiva, tenendo conto di quanto serio e responsabile egli era stimato dai suoi contemporanei. Ancor più essa non poteva essere rifiutata senza macchiare la reputazione degli altri membri della commissione che accolsero il suggerimento, e quella di Clemente VIII che, pienamente consapevole della vicenda, diede il permesso che la prefazione del Bellarmino fosse premessa alla nuova edizione.
Angelo Rocca, il segretario della commissione deputata alla revisione, scrisse di suo pugno una bozza della prefazione in cui dichiarava:
« [Sisto] quando iniziò a rendersi conto che c’erano errori tipografici ed altre opinioni scientifiche, cosicché si poteva, o meglio doveva, prendere una decisione sul problema, e pubblicare una nuova edizione della Volgata, siccome morì prima, non fu in grado di realizzare quanto aveva intrapreso. »
Questa bozza, alla quale quella del Bellarmino fu preferita, è tuttora esistente, allegata alla copia dell’edizione Sistina in cui sono segnate le correzioni della Clementina, e può essere consultata nella Biblioteca Angelica di Roma.
La nomina a cardinale
Nel 1592 Bellarmino divenne Rettore del Collegio Romano, funzione che svolse per circa due anni fino al 1594. Nel 1595 divenne Preposito della provincia di Napoli. Nel 1597 papa Clemente VIII lo richiamò a Roma e lo nominò suo consultore teologo, e inoltre "Esaminatore dei Vescovi e Consultore del Sant'Uffizio". Il 3 marzo 1599 il papa lo fece cardinale presbitero con il titolo di Santa Maria in Via, indicando la motivazione di questo incarico con le parole: La Chiesa di Dio non ha un soggetto di pari valore nell’ambito della scienza. Negli anni successivi Bellarmino fu definito bonariamente spesso come "il gesuita vestito di rosso", in relazione all'abito cardinalizio che contrastava con la tonaca nera dei gesuiti.
A questo periodo risale anche la nomina, con il cardinale Girolamo Berneri domenicano e vescovo di Ascoli e per questo chiamato Cardinal d'Ascoli, ad assistente del cardinale Madruzzi, presidente della Congregazione “De Auxiliis”, congregazione istituita poco tempo prima dal papa per ricomporre la controversia recentemente sorta tra Tomisti e Molinisti a proposito della natura dell’armonia tra grazia efficace e libertà umana. In tale diatriba che si trascinerà per diversi decenni si contrapponevano gesuiti molinisti e domenicani tomisti.
Il parere di Bellarmino sin dall’inizio fu che tale questione di natura dottrinale non dovesse essere risolta con un intervento autoritativo, ma lasciata ancora alla discussione tra i diversi indirizzi e che ai contendenti di entrambi i campi fosse seriamente proibito di indulgere a censure o condanne dei rispettivi avversari. La maggior parte dei teologi gesuiti di cui Bellarmino era parte erano più vicini alla tesi dei Molinisti e quindi questo suo non schierarsi poteva dar adito a ritenere più valida la tesi Tomista. Clemente VIII all’inizio era propenso ad accettare questa idea conciliante del Bellarmino, ma successivamente cambiò completamente posizione, deciso a dare una più precisa definizione dottrinale in favore della tesi tomista. La presenza di Roberto Bellarmino in tal senso, era diventata imbarazzante, ed egli probabilmente anche per tale motivo lo nominò il 18 marzo 1602 arcivescovo di Capua, sede resasi proprio allora vacante. Clemente stesso volle consacrarlo con le sue mani, un onore che abitualmente i papi concedono come segno di stima speciale; il nuovo arcivescovo partì subito per la sua sede, e si distinse degnamente nel suo ministero.
Nel marzo 1605 Clemente VIII morì e gli succedette prima Leone XI che regnò per solo ventisei giorni, e poi Paolo V. Nel primo e nel secondo conclave, ma soprattutto in quest'ultimo, il nome di Roberto Bellarmino fu spesso dinanzi alle intenzioni degli elettori, specialmente a motivo delle afflizioni subite, ma il fatto che fosse un gesuita costituì un impedimento secondo il giudizio di molti cardinali. Racconta Ludwig Von Pastor storico vaticanista che nei primi giorni del secondo conclave del 1605 un gruppo di cardinali tra i quali Baronio, Sfondrato, Aquaviva, Farnese, Sforza e Piatti si adoperarono per far eleggere il cardinale gesuita Bellarmino; ma questi era contrario tanto che saputo della sua candidatura rispose che avrebbe volentieri rinunciato anche al titolo cardinalizio; il suo appoggio durante il conclave sembra fosse rivolto verso il cardinal Baronio. L'accordo in conclave si trovò poi sul cardinale Camillo Borghese.
Il nuovo Papa Paolo V, eletto con l'accordo delle maggiori potenze cattoliche, insistette nel tenerlo con sé a Roma, e il cardinale chiese che almeno egli fosse esonerato dal ministero episcopale le cui responsabilità egli non era più in grado di adempiere. A questo punto egli fu nominato membro del Sant’Uffizio e di altre congregazioni, e successivamente consigliere principale della Santa Sede nel settore teologico della sua amministrazione. La disputa “De Auxiliis”, che alla fine Clemente non aveva avuto modo di portare a termine, fu conclusa con una decisione che ricalcava le linee dell’originaria proposta di Bellarmino.
Il 1606 segnò l’inizio della contesa tra la Santa Sede e la Repubblica di Venezia, che senza consultare il Papa e versando in cattive condizioni finanziarie, aveva abrogato la legge di esenzione del clero dalla giurisdizione civile e tolto alla Chiesa il diritto di possedere beni immobili. La disputa portò ad una guerra di libelli durante la quale le difese della parte repubblicana furono sostenute da Giovanni Marsilio e dal frate servita Paolo Sarpi, che si erano posti in netto contrasto con la Chiesa cattolica. In questa disputazione la Santa Sede fu difesa nobilmente dal cardinal Bellarmino e dal cardinal Baronio.
Contemporaneamente alle contrapposizioni della Repubblica Veneziana ci furono quelle concernenti il Giuramento inglese di lealtà. Nel 1606, in aggiunta alle vessazioni già imposte ai cattolici inglesi dai monarchi inglesi, fu chiesto, sotto pena di prœmunire, di prestare un giuramento di fedeltà abilmente formulato con tale astuzia che un cattolico, nel rifiutarlo, sarebbe potuto apparire come un cittadino che si sottraeva ai suoi doveri civili e quindi perseguibile, mentre, se lo avesse effettuato, avrebbe non solo rifiutato ma persino condannato come empio ed eretico l’insegnamento sul potere di deporre, ossia, del potere di deporre un sovrano che, giustamente o erroneamente, la Santa Sede aveva rivendicato ed esercitato per secoli con la piena approvazione della cristianità, e che, anche in quel periodo, la stragrande maggioranza dei teologi continuava a sostenere. Poiché la Santa Sede aveva proibito ai cattolici di prestare questo giuramento, il re inglese Giacomo I d'Inghilterra, divenuto re dopo la morte di Elisabetta I ed essendo re di Scozia, di fede protestante, scrisse la difesa di tal giuramento in un libro intitolato Tripoli nodo triplex cuneus; Bellarmino replicò al monarca con il suo Responsio Matthei Torti. Altri trattati seguirono dall’uno e dall’altro campo, e, risultato di uno di essi, fu lo scritto a confutazione del potere di deporre i sovrani da parte di William Barclay, famoso giurista scozzese, residente in Francia; al quale si contrappose la replica del Bellarmino. Le confutazioni del giurista scozzese furono poi utilizzate dal Parlamento parigino, di orientamento regalista. La conseguenza fu che, a seguito della dottrina della via media del potere indiretto di deporre i sovrani, il Bellarmino fu condannato nel 1590 come troppo incline alle posizioni regaliste e nel 1605 come eccessivamente papalista.
Il caso Giordano Bruno
L'istruzione di questo processo coinvolse anche Bellarmino che era consultore del Sant'Uffizio e lo portò ad avere alcuni colloqui con l'inquisito durante sette anni dal 1593 al 1600. Il processo si protraeva per il fatto che le ammissioni di eresia che l'imputato ammetteva durante i venti interrogatori a cui fu sottoposto, ed alcuni anche mediante la tortura, erano successivamente smentite davanti alla corte del Tribunale dell'Inquisizione. Bellarmino non partecipò mai personalmente alle sedute degli interrogatori nei quali si poteva attuare la tortura. Per ordine del Papa Clemente VIII, il 20 gennaio 1600, il tribunale dell’Inquisizione pronunciò il verdetto di condonna al rogo.
Il caso Galileo Galilei
Bellarmino non visse fino all'epilogo del processo e alla condanna a Galileo Galilei, ma nel 1615 egli prese parte alla prima fase. Il cardinale fece parte della commissione vaticana che ammonì Galileo dal continuare ad insegnare la teoria eliocentrica nel 1616 e fu proprio lui a comunicargli l'ammonizione che conteneva con una lettera rimasta famosa.
In precedenza aveva sempre mostrato interesse nelle scoperte dello scienziato e si era trattenuto in amichevole corrispondenza con lui. Aveva pure assunto, come testimoniato dalle sue lettere all'amico di Galileo, Paolo Antonio Foscarini, un atteggiamento aperto verso le teorie scientifiche, ammonendolo, tuttavia, di non cercare una dimostrazione della loro esattezza limitandosi a porle come ipotesi.
La morte ed il culto
Negli ultimi anni Roberto Bellarmino continuò il suo austero modo di vivere, dedicando molto del suo tempo alla preghiera e ai digiuni, nonostante la sua salute piuttosto precaria. Continuò a fare molte elemosine ai poveri, ai quali lasciò praticamente tutti i suoi averi; contribuì a far ottenere l'approvazione del papa alla fondazione del nuovo Ordine della Visitazione di San Francesco di Sales; inoltre portò a termine la stesura di un "grande catechismo" ed di un "piccolo catechismo", quest'ultimo in particolare ebbe notevole successo e fu ampiamente utilizzato fino a tutto il XIX secolo; infine compose un piccolo e anch'esso famoso testo "De arte bene moriendi" oltre che una sua "Autobiografia".
Egli visse ancora per assistere ad un altro conclave, quello che elesse Gregorio XV nel febbraio 1621. La sua salute stava rapidamente declinando e nell’estate dello stesso anno gli fu permesso di ritirarsi a Sant’Andrea al Quirinale sede del noviziato dei gesuiti, per prepararsi al trapasso. Qui spirò la mattina del 17 settembre 1621. Alla sua morte il suo corpo fu deposto nella cripta della casa professa e dopo circa un anno fu posto nel sepolcro che aveva ospitato il corpo di Sant'Ignazio di Loyola.
Poco dopo la sua morte la Compagnia di Gesù ne propose la causa di beatificazione che ebbe effettivamente inizio nel 1627 durante il pontificato di Urbano VIII, quando gli fu conferito il titolo di venerabile. Tuttavia un ostacolo di natura tecnica, proveniente dalla legislazione generale sulle beatificazioni, emanata da Urbano VIII, comportò una dilazione. Poi l'iter si arenò e anche se la causa fu reintrodotta in numerose occasioni negli anni 1675, 1714, 1752, 1832, e nonostante ad ogni ripresa la grande maggioranza dei voti fosse favorevole alla sua beatificazione, l'esito positivo arrivò solamente dopo molti anni. Il motivo fu in parte legato al carattere influente di alcuni prelati che espressero parere negativo, come il cardinale e santo Gregorio Barbarigo, il cardinale domenicano e tomista Girolamo Casanate, il famoso cardinale Decio Azzolino juniore nel 1675, il potente cardinale Domenico Passionei nel 1752, quest'ultimo in particolare in frequente contrasto con i gesuiti e vicino alle tesi gianseniste opposte alla tesi molinista della grazia efficace. Inoltre secondo molti, la causa principale fu il parere circa l'opportunità politica internazionale, dal momento che il nome del cardinale Bellarmino era strettamente associato ad una visione dell’autorità pontificia in netto contrasto con i politici regalisti della corte di Francia dei secoli XVIII e XIX. A tal proposito basti la citazione di Papa Benedetto XIV che scrisse al cardinale de Tencin:
« Noi abbiamo confidenzialmente detto al Generale dei Gesuiti che il ritardo della causa è motivato non da materie di poco conto attribuite a suo carico dal cardinale Passionei, ma dalle infelici circostanze dei tempi »
(Études Religieuses, 15 aprile 1896).)
Roberto Bellarmino è stato beatificato il 13 maggio 1923 durante il pontificato di Pio XI e fu canonizzato il 29 giugno 1930. Più breve è stato quindi il processo di canonizzazione e rapida la nomina a Dottore della Chiesa conferitagli il 17 settembre 1931 sempre da parte di Pio XI.
È ricordato il 17 settembre e in passato il 13 maggio; è santo patrono dei catechisti, degli avvocati canonisti, della città di Cincinnati negli USA.
Dal 21 giugno 1923 il suo corpo è venerato dai fedeli nella terza cappella di destra della chiesa di Sant'Ignazio di Loyola a Roma, chiesa del Collegio Romano che conserva le reliquie di altri santi gesuiti tra cui San Luigi Gonzaga. Le ossa del suo scheletro sono state ricomposte ed unite con fili d'argento e rivestite con l'abito cardinalizio mentre il volto e le mani sono state ricoperte d'argento; così appare sotto l'altare a lui dedicato.
Alcuni fedeli a lui devoti usano fare questa preghiera: "O Dio, che per il rinnovamento spirituale della Chiesa ci hai dato in San Roberto Bellarmino vescovo un grande maestro e modello di virtù cristiana, fa' che per sua intercessione possiamo conservare sempre l'integrità di quella fede a cui egli dedicò tutta la sua vita".
A lui è intitolato il "Collegio San Roberto Bellarmino" sito nel Palazzo Borromeo a Roma in via del Seminario, di antica storia e appartenente ai gesuiti. Qui attualmente risiedono gli studenti che frequentano la Pontificia Università Gregoriana.
Fonte: www.sanrobertobellarmino.it
Pochi ricordano - a causa della sua lunga permanenza a Roma - che il santo era nato a Montepulciano ed era nipote, per parte di madre, del Papa Marcello II (1501-1555). Gesuita formatosi a Roma, Padova e Lovanio, fu dapprima professore in quest'ultima università prima di essere chiamato a Roma per tenere un corso di apologetica da cui nacquero, ricorda Benedetto XVI, le «Controversiae», «opera divenuta subito celebre per la chiarezza e la ricchezza di contenuti e per il taglio prevalentemente storico».
L'interesse per l'apologetica non era casuale. «Si era concluso da poco il Concilio di Trento e per la Chiesa Cattolica era necessario rinsaldare e confermare la propria identità anche rispetto alla Riforma protestante». Con Bellarmino l'apologetica acquistò, o meglio riacquistò, dignità di disciplina universitaria, ma il santo sapeva che doveva rivolgersi anche alle persone più semplici: agli anni 1597 – 1598 «risale il suo catechismo, "Dottrina cristiana breve", che fu il suo lavoro più popolare».
A riprova dell'importanza che la Chiesa dell'epoca attribuiva all'apologetica, nel 1599 fu creato cardinale e nominato arcivescovo di Capua. Mantenne la sede diocesana, dove peraltro si distinse per il grande zelo, per soli tre anni. Roma aveva bisogno di lui come guida teologica della Curia e della Chiesa, ruolo incontrastato che svolse per quasi vent'anni, occupando insieme molti e prestigiosi incarichi vaticani.
L'apologetica, ha spiegato il Papa, deve fare fronte in ogni tempo a nuove sfide, ma alcune rimangono sempre uguali. Per questo, gli insegnamenti apologetici di Bellarmino non sono affatto passati di moda. «Le sue "Controversiae" costituirono un punto di riferimento, ancora valido, per l’ecclesiologia cattolica sulle questioni circa la Rivelazione, la natura della Chiesa, i Sacramenti e l’antropologia teologica. In esse appare accentuato l’aspetto istituzionale della Chiesa, a motivo degli errori che allora circolavano su tali questioni. Tuttavia Bellarmino chiarì anche gli aspetti invisibili della Chiesa come Corpo Mistico e li illustrò con l’analogia del corpo e dell’anima, al fine di descrivere il rapporto tra le ricchezze interiori della Chiesa e gli aspetti esteriori che la rendono percepibile. In questa monumentale opera, che tenta di sistematizzare le varie controversie teologiche dell’epoca, egli evita ogni taglio polemico e aggressivo nei confronti delle idee della Riforma, ma utilizzando gli argomenti della ragione e della Tradizione della Chiesa, illustra in modo chiaro ed efficace la dottrina cattolica».
L'apologetica, però, ha bisogno anzitutto di un metodo. La più importante eredità del santo, ha detto il Papa, «sta nel modo in cui concepì il suo lavoro. I gravosi uffici di governo non gli impedirono, infatti, di tendere quotidianamente verso la santità con la fedeltà alle esigenze del proprio stato di religioso, sacerdote e vescovo. Da questa fedeltà discende il suo impegno nella predicazione. Essendo, come sacerdote e vescovo, innanzitutto un pastore d’anime, sentì il dovere di predicare assiduamente. Sono centinaia i sermones – le omelie – tenuti nelle Fiandre, a Roma, a Napoli e a Capua in occasione delle celebrazioni liturgiche. Non meno abbondanti sono le sue expositiones e le explanationes ai parroci, alle religiose, agli studenti del Collegio Romano, che hanno spesso per oggetto la sacra Scrittura, specialmente le Lettere di san Paolo. La sua predicazione e le sue catechesi presentano quel medesimo carattere di essenzialità che aveva appreso dall’educazione ignaziana, tutta rivolta a concentrare le forze dell’anima sul Signore Gesù intensamente conosciuto, amato e imitato».
L'apologeta può talora dover adottare toni forti, ma l'essenziale è che la sua opera sia animata dalla vita interiore e dalla preghiera. Il santo offre dunque anche «un modello di preghiera, anima di ogni attività». Il Pontefice ha richiamato un'opera non molto conosciuta di Bellarmino, «De ascensione mentis in Deum »- «Elevazione della mente a Dio» -, dove leggiamo: «O anima, il tuo esemplare è Dio, bellezza infinita, luce senza ombre, splendore che supera quello della luna e del sole. Alza gli occhi a Dio nel quale si trovano gli archetipi di tutte le cose, e dal quale, come da una fonte di infinita fecondità, deriva questa varietà quasi infinita delle cose. Pertanto devi concludere: chi trova Dio trova ogni cosa, chi perde Dio perde ogni cosa».
«In questo testo - commenta Benedetto XVI - si sente l’eco della celebre contemplatio ad amorem obtineundum – contemplazione per ottenere l’amore - degli Esercizi spirituali di sant’Ignazio di Loyola [1491-1556]. Il Bellarmino, che vive nella fastosa e spesso malsana società dell’ultimo Cinquecento e del primo Seicento, da questa contemplazione ricava applicazioni pratiche e vi proietta la situazione della Chiesa del suo tempo con vivace afflato pastorale».
L'eco degli «Esercizi» ignaziani, aggiunge il Papa, si ritrova in altre importanti opere spirituali del santo. «Nel libro "De arte bene moriendi" – l’arte di morire bene - ad esempio, indica come norma sicura del buon vivere, e anche del buon morire, il meditare spesso e seriamente che si dovrà rendere conto a Dio delle proprie azioni e del proprio modo di vivere, e cercare di non accumulare ricchezze in questa terra, ma di vivere semplicemente e con carità in modo da accumulare beni in Cielo. Nel libro "De gemitu columbae" - Il gemito della colomba, dove la colomba rappresenta la Chiesa - richiama con forza clero e fedeli tutti ad una riforma personale e concreta della propria vita seguendo quello che insegnano la Scrittura e i Santi». A chi parla di riforme, Bellarmino «insegna con grande chiarezza e con l’esempio della propria vita che non può esserci vera riforma della Chiesa se prima non c’è la nostra personale riforma e la conversione del nostro cuore».
Non si potrebbe insistere troppo, sottolinea il Papa, sull'importanza degli «Esercizi» ignaziani per l'apologetica. «Agli Esercizi spirituali di sant’Ignazio, il Bellarmino attingeva consigli per comunicare in modo profondo, anche ai più semplici, le bellezze dei misteri della fede. Egli scrive: “Se hai saggezza, comprendi che sei creato per la gloria di Dio e per la tua eterna salvezza. Questo è il tuo fine, questo il centro della tua anima, questo il tesoro del tuo cuore. Perciò stima vero bene per te ciò che ti conduce al tuo fine, vero male ciò che te lo fa mancare. Avvenimenti prosperi o avversi, ricchezze e povertà, salute e malattia, onori e oltraggi, vita e morte, il sapiente non deve né cercarli, né fuggirli per se stesso. Ma sono buoni e desiderabili solo se contribuiscono alla gloria di Dio e alla tua felicità eterna, sono cattivi e da fuggire se la ostacolano” (De ascensione mentis in Deum, grad. 1)».
Cose d'altri tempi? No, assicura Benedetto XVI. «Queste, ovviamente, non sono parole passate di moda, ma parole da meditare a lungo oggi da noi per orientare il nostro cammino su questa terra. Ci ricordano che il fine della nostra vita è il Signore, il Dio che si è rivelato in Gesù Cristo, nel quale Egli continua a chiamarci e a prometterci la comunione con Lui. Ci ricordano l’importanza di confidare nel Signore, di spenderci in una vita fedele al Vangelo, di accettare e illuminare con la fede e con la preghiera ogni circostanza e ogni azione della nostra vita, sempre protesi all’unione con Lui». Nulla di diverso è la vera apologetica.
Autore: Massimo Introvigne
Fonte:
|
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/29150
BENEDETTO XVI
UDIENZA GENERALE
Aula Paolo VI
Mercoledì, 23 febbraio 2011
San Roberto Bellarmino
Cari
fratelli e sorelle,
San
Roberto Bellarmino, del quale desidero parlarvi oggi, ci porta con la memoria
al tempo della dolorosa scissione della cristianità occidentale, quando una
grave crisi politica e religiosa provocò il distacco di intere Nazioni dalla
Sede Apostolica.
Nato
il 4 ottobre 1542 a Montepulciano, presso Siena, era nipote, per parte di
madre, del Papa Marcello II. Ebbe un’eccellente formazione umanistica prima di
entrare nella Compagnia di Gesù il 20 settembre 1560. Gli studi di filosofia e
teologia, che compì tra il Collegio Romano, Padova e Lovanio, incentrati su san
Tommaso e i Padri della Chiesa, furono decisivi per il suo orientamento
teologico. Ordinato sacerdote il 25 marzo 1570, fu per alcuni anni professore
di teologia a Lovanio. Successivamente, chiamato a Roma come professore al
Collegio Romano, gli fu affidata la cattedra di “Apologetica”; nel decennio in
cui ricoprì tale incarico (1576 – 1586) elaborò un corso di lezioni che
confluirono poi nelle Controversiae, opera divenuta subito celebre
per la chiarezza e la ricchezza di contenuti e per il taglio prevalentemente
storico. Si era concluso da poco il Concilio di Trento e per la Chiesa
Cattolica era necessario rinsaldare e confermare la propria identità anche
rispetto alla Riforma protestante. L’azione del Bellarmino si inserì in questo
contesto. Dal 1588 al 1594 fu prima padre spirituale degli studenti gesuiti del
Collegio Romano, tra i quali incontrò e diresse san Luigi Gonzaga, e poi
superiore religioso. Il Papa Clemente VIII lo nominò teologo pontificio,
consultore del Sant’Uffizio e rettore del Collegio dei Penitenzieri della
Basilica di san Pietro. Al biennio 1597 – 1598 risale il suo catechismo, Dottrina cristiana breve,
che fu il suo lavoro più popolare.
Il 3
marzo 1599 fu creato cardinale dal Papa Clemente VIII e, il 18 marzo 1602, fu
nominato arcivescovo di Capua. Ricevette l’ordinazione episcopale il 21 aprile
dello stesso anno. Nei tre anni in cui fu vescovo diocesano, si distinse per lo
zelo di predicatore nella sua cattedrale, per la visita che realizzava
settimanalmente alle parrocchie, per i tre Sinodi diocesani e un Concilio
provinciale cui diede vita. Dopo aver partecipato ai conclavi che elessero Papi
Leone XI e Paolo V, fu richiamato a Roma, dove fu membro delle Congregazioni
del Sant’Uffizio, dell’Indice, dei Riti, dei Vescovi e della Propagazione della
Fede. Ebbe anche incarichi diplomatici, presso la Repubblica di Venezia e
l’Inghilterra, a difesa dei diritti della Sede Apostolica. Nei suoi ultimi anni
compose vari libri di spiritualità, nei quali condensò il frutto dei suoi
esercizi spirituali annuali. Dalla lettura di essi il popolo cristiano trae
ancora oggi grande edificazione. Morì a Roma il 17 settembre 1621. Il Papa Pio
XI lo beatificò nel 1923, lo canonizzò nel 1930 e lo proclamò Dottore della
Chiesa nel 1931.
San
Roberto Bellarmino svolse un ruolo importante nella Chiesa degli ultimi decenni
del secolo XVI e dei primi del secolo successivo. Le sue Controversiae costituirono
un punto di riferimento, ancora valido, per l’ecclesiologia cattolica sulle
questioni circa la Rivelazione, la natura della Chiesa, i Sacramenti e
l’antropologia teologica. In esse appare accentuato l’aspetto istituzionale
della Chiesa, a motivo degli errori che allora circolavano su tali questioni.
Tuttavia Bellarmino chiarì anche gli aspetti invisibili della Chiesa come Corpo
Mistico e li illustrò con l’analogia del corpo e dell’anima, al fine di
descrivere il rapporto tra le ricchezze interiori della Chiesa e gli aspetti
esteriori che la rendono percepibile. In questa monumentale opera, che tenta di
sistematizzare le varie controversie teologiche dell’epoca, egli evita ogni
taglio polemico e aggressivo nei confronti delle idee della Riforma, ma
utilizzando gli argomenti della ragione e della Tradizione della Chiesa,
illustra in modo chiaro ed efficace la dottrina cattolica.
Tuttavia,
la sua eredità sta nel modo in cui concepì il suo lavoro. I gravosi uffici di
governo non gli impedirono, infatti, di tendere quotidianamente verso la
santità con la fedeltà alle esigenze del proprio stato di religioso, sacerdote
e vescovo. Da questa fedeltà discende il suo impegno nella predicazione.
Essendo, come sacerdote e vescovo, innanzitutto un pastore d’anime, sentì il
dovere di predicare assiduamente. Sono centinaia i sermones –
le omelie – tenuti nelle Fiandre, a Roma, a Napoli e a Capua in occasione delle
celebrazioni liturgiche. Non meno abbondanti sono le sue expositiones e
le explanationes ai parroci, alle religiose, agli studenti del
Collegio Romano, che hanno spesso per oggetto la sacra Scrittura, specialmente
le Lettere di san Paolo. La sua predicazione e le sue catechesi presentano quel
medesimo carattere di essenzialità che aveva appreso dall’educazione ignaziana,
tutta rivolta a concentrare le forze dell’anima sul Signore Gesù intensamente
conosciuto, amato e imitato.
Negli
scritti di quest’uomo di governo si avverte in modo molto chiaro, pur nella
riservatezza dietro la quale cela i suoi sentimenti, il primato che egli
assegna agli insegnamenti di Cristo. San Bellarmino offre così un modello di
preghiera, anima di ogni attività: una preghiera che ascolta la Parola del
Signore, che è appagata nel contemplarne la grandezza, che non si ripiega su se
stessa, ma è lieta di abbandonarsi a Dio. Un segno distintivo della spiritualità
del Bellarmino è la percezione viva e personale dell’immensa bontà di Dio, per
cui il nostro Santo si sentiva veramente figlio amato da Dio ed era fonte di
grande gioia il raccogliersi, con serenità e semplicità, in preghiera, in
contemplazione di Dio. Nel suo libro De ascensione mentis in Deum - Elevazione
della mente a Dio - composto sullo schema dell’Itinerarium di san
Bonaventura, esclama: «O anima, il tuo esemplare è Dio, bellezza infinita, luce
senza ombre, splendore che supera quello della luna e del sole. Alza gli occhi
a Dio nel quale si trovano gli archetipi di tutte le cose, e dal quale, come da
una fonte di infinita fecondità, deriva questa varietà quasi infinita delle
cose. Pertanto devi concludere: chi trova Dio trova ogni cosa, chi perde Dio
perde ogni cosa».
In
questo testo si sente l’eco della celebre contemplatio ad amorem
obtineundum – contemplazione per ottenere l’amore - degli Esercizi
spirituali di sant’Ignazio di Loyola. Il Bellarmino, che vive nella
fastosa e spesso malsana società dell’ultimo Cinquecento e del primo Seicento,
da questa contemplazione ricava applicazioni pratiche e vi proietta la
situazione della Chiesa del suo tempo con vivace afflato pastorale. Nel
libro De arte bene moriendi – l’arte di morire bene - ad esempio,
indica come norma sicura del buon vivere, e anche del buon morire, il meditare
spesso e seriamente che si dovrà rendere conto a Dio delle proprie azioni e del
proprio modo di vivere, e cercare di non accumulare ricchezze in questa terra,
ma di vivere semplicemente e con carità in modo da accumulare beni in Cielo.
Nel libro De gemitu columbae - Il gemito della colomba, dove
la colomba rappresenta la Chiesa - richiama con forza clero e fedeli tutti ad
una riforma personale e concreta della propria vita seguendo quello che
insegnano la Scrittura e i Santi, tra i quali cita in particolare san Gregorio
Nazianzeno, san Giovanni Crisostomo, san Girolamo e sant’Agostino, oltre ai
grandi Fondatori di Ordini religiosi quali san Benedetto, san Domenico e san Francesco.
Il Bellarmino insegna con grande chiarezza e con l’esempio della propria vita
che non può esserci vera riforma della Chiesa se prima non c’è la nostra
personale riforma e la conversione del nostro cuore.
Agli Esercizi
spirituali di sant’Ignazio, il Bellarmino attingeva consigli per
comunicare in modo profondo, anche ai più semplici, le bellezze dei misteri
della fede. Egli scrive: “Se hai saggezza, comprendi che sei creato per la
gloria di Dio e per la tua eterna salvezza. Questo è il tuo fine, questo il
centro della tua anima, questo il tesoro del tuo cuore. Perciò stima vero bene
per te ciò che ti conduce al tuo fine, vero male ciò che te lo fa mancare.
Avvenimenti prosperi o avversi, ricchezze e povertà, salute e malattia, onori e
oltraggi, vita e morte, il sapiente non deve né cercarli, né fuggirli per se
stesso. Ma sono buoni e desiderabili solo se contribuiscono alla gloria di Dio
e alla tua felicità eterna, sono cattivi e da fuggire se la ostacolano” (De
ascensione mentis in Deum, grad. 1).
Queste,
ovviamente, non sono parole passate di moda, ma parole da meditare a lungo oggi
da noi per orientare il nostro cammino su questa terra. Ci ricordano che il
fine della nostra vita è il Signore, il Dio che si è rivelato in Gesù Cristo,
nel quale Egli continua a chiamarci e a prometterci la comunione con Lui. Ci
ricordano l’importanza di confidare nel Signore, di spenderci in una vita
fedele al Vangelo, di accettare e illuminare con la fede e con la preghiera
ogni circostanza e ogni azione della nostra vita, sempre protesi all’unione con
Lui. Grazie.
Saluti:
Je
vous accueille avec joie, chers pèlerins francophones. Je salue en particulier
les séminaristes de Nantes et les novices de la Fraternité monastique des
Frères de Saint-Jean, ainsi que les nombreux jeunes lycéens et servants
d’autel! Puissiez-vous comprendre toujours mieux que le but de notre vie est le
Seigneur Jésus qui nous appelle à la communion avec lui! Bon pèlerinage à tous!
Que Dieu vous bénisse!
A new and powerful earthquake, even
more devastating than the one last September, has struck the city of
Christchurch, in New Zealand, causing considerable loss of life and the
disappearance of many people, to say nothing of the damage to buildings. At
this time, my thoughts turn especially to the people there who are being
severely tested by this tragedy. Let us ask God to relieve their suffering and
to support all who are involved in the rescue operations. I also ask you to
join me in praying for all who have lost their lives.
Finally, I would like to greet the
English-speaking visitors and pilgrims present at today’s Audience, especially
those from England, Ireland, Sweden, Japan and the United States. I also thank
the choirs for their praise of God in song. Upon you and your families I
cordially invoke God’s abundant blessings.
Von Herzen grüße ich alle
deutschsprachigen Pilger, heute besonders Bischof Ludwig Schwarz mit den
Dechanten aus der Diözese Linz. Die Heiligen sind Menschen, die ein ganz
normales Leben, ein anspruchsvolles Berufsleben wie der heilige Bellarmin
gelebt haben, aber darin inwendig bei Gott geblieben sind und von daher auch
das Berufliche besser bewältigt haben. So sollten wir vom heiligen Robert
Bellarmin dies lernen: den inneren Kontakt mit Gott, mit Christus zu halten und
so von ihm langsam geformt und erleuchtet zu werden. Er sagt ausdrücklich: Jede
Reform der Kirche beginnt mit der Reform meiner selbst. Nur wenn ich mich
reformieren lasse, trage ich auch wirklich zur Erneuerung der Kirche bei. Der Herr schenke uns allen dazu seine Gnaden.
Saludo
con afecto a los peregrinos de lengua española, en particular a las Aliadas
Carmelitas Descalzas y a los demás grupos procedentes de España, Méjico, Chile
y otros países de América latina. Que la enseñanza y el testimonio de vida de
san Roberto Belarmino, ilumine también nuestro camino hacia Dios en la Iglesia.
Muchas Gracias.
Amados
peregrinos de língua portuguesa, a todos saúdo cordialmente, desejando que este
nosso encontro dê frutos de renovação interior, que consolidem a concórdia nas
famílias e comunidades cristãs, a bem da justiça e da paz no mundo. Como penhor
de graça e paz divina, para vós e vossos queridos, de bom grado vos concedo a
Bênção Apostólica.
Saluto in lingua polacca:
Serdecznie witam polskich
pielgrzymów. Robert Belarmin nauczał, że celem naszego życia jest komunia z
Bogiem, który objawił się w Jezusie Chrystusie. Aby ją osiągnąć, trzeba
pokładać ufność w Panu, być wiernym Ewangelii i przyjmować z wiarą codzienne
sytuacje, odczytując na modlitwie ich najgłębszy sens. Takie jest powołanie i
zadanie każdego z nas wierzących. Niech Boże błogosławieństwo wspiera was na
drogach świętości. Niech będzie pochwalony Jezus Chrystus.
Traduzione italiana:
Do un cordiale benvenuto ai
pellegrini polacchi. Roberto Bellarmino ci insegna che il fine della nostra
vita è la comunione con Dio che si è rivelato in Gesù Cristo. Per raggiungerla bisogna confidare nel Signore, essere
fedeli al Vangelo e accettare con la fede ogni quotidiana circostanza, leggendo
nella preghiera il loro più profondo significato. Questa è la vocazione e il
compito di ognuno di noi credenti. La benedizione di Dio vi sostenga sulle vie
della santità. Sia lodato Gesù Cristo.
Saluto in lingua ceca:
Srdečně vítám studenty Gymnázia
Vodňany a Strakonice!
Milovaní, přeji vám, aby vaše studium bylo vždy oživeno úsilím o dosažení
opravdových duchovních hodnot.
K tomu uděluji apoštolské požehnání vám i vašim nejdražším! Chvála Kristu!
Traduzione italiana:
Un cordiale benvenuto agli studenti
delle Scuole Superiori di Vodňany e Strakonice.
Carissimi, vi auguro che il vostro studio sia sempre animato dall'impegno a
favore di autentici valori spirituali .
Con questi voti imparto la Benedizione
Apostolica a voi e ai vostri cari. Sia lodato Gesù Cristo!
Saluto
in lingua slovacca:
S
láskou vítam slovenských pútnikov, osobitne z farnosti svätej Rodiny z
Bratislavy - Petržalky.
Bratia a
sestry, včera sme slávili sviatok Katedry svätého Petra, apoštola. Ďakujem vám
za modlitby, ktorými sprevádzate moju službu Petrovho Nástupcu a zo srdca
žehnám vás i vašich drahých.
Pochválený buď Ježiš Kristus!
Traduzione italiana:
Con affetto do un benvenuto ai
pellegrini slovacchi, particolarmente a quelli provenienti dalla Parrocchia
della Santa Famiglia di Bratislava-Petržalka.
Fratelli e sorelle, ieri abbiamo celebrato la festa della Cattedra di San
Pietro Apostolo. Vi ringrazio per le vostre preghiere con le quali accompagnate
il mio servizio di Successore di Pietro e cordialmente benedico voi ed i vostri
cari.
Sia lodato Gesù Cristo!
* * *
Rivolgo
un cordiale benvenuto ai pellegrini di lingua italiana. In particolare saluto i
fedeli venuti con la “Fiaccola benedettina”, che nei prossimi giorni giungerà a
Londra per una celebrazione ecumenica; essi sono accompagnati dall’Arcivescovo
di Spoleto-Norcia, Mons. Renato Boccardo, e dall’Abate di Montecassino, Dom
Pietro Vittorelli. Cari amici, mentre vi ringrazio per l’odierna visita, faccio
voti che la tradizionale iniziativa contribuisca a ravvivare la luce della
fede, specialmente in Europa e sia portatrice di concordia e di
riconciliazione. Saluto con affetto i rappresentanti della Comunità Montana e
del Parco del Matese e i redattori del periodico “Clarus”, accompagnati
dal loro Vescovo Mons. Valentino Di Cerbo, e volentieri invoco su ciascuno la
continua assistenza del Signore, perché possano portare nella società il
fermento dei valori cristiani, per contribuire così al progresso civile e
morale del territorio, venendo incontro ai veri bisogni spirituali e materiali
dei loro concittadini. Saluto poi i fedeli delle parrocchia di S. Policarpo in
Roma e quelli di Maria Santissima del Rosario di Pompei, in Salerno, che
ricordano il 50° anniversario di fondazione delle rispettive comunità ed auguro
loro di condurre un’esistenza cristiana che sia sempre generosa testimonianza
di fede.
Rivolgo,
infine, un affettuoso pensiero ai giovani, ai malati e agli sposi novelli. Oggi
celebriamo la memoria liturgica di San Policarpo. Il suo esempio di fedeltà a
Cristo susciti in voi, cari giovani, propositi di coraggiosa testimonianza
evangelica. Aiuti voi, cari malati, ad offrire le quotidiane sofferenze, perché
nel mondo si diffonda la civiltà dell’amore. Sostenga voi, cari sposi novelli,
nell’impegno di porre a fondamento della vostra famiglia l’intima unione con
Dio.
© Copyright 2011 -
Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : http://www.vatican.va/content/benedict-xvi/it/audiences/2011/documents/hf_ben-xvi_aud_20110223.html
BELLARMINO, Roberto, beato
di Giuseppe Castellani - Enciclopedia Italiana (1930)
BELLARMINO, Roberto, beato. - Cardinale,
arcivescovo di (Capua, uno dei più cospicui teologi della Controriforma.
Roberto Francesco Romolo B. nacque il 4 ottobre 1542
in Montepulciano da Vincenzo Bellarmino e da Cinzia Cervini, sorella di
Marcello II, entrò nella Compagnia di Gesù nel 1560, fece gli studî di
filosofia nel Collegio romano, passando poi successivamente all'insegnamento
delle lettere nei collegi di Firenze e di Mondovì. Nel 1567 venne mandato a
Padova per studiarvi teologia, e, l'anno dopo, a Lovanio per terminare i suoi
studî, con l'incarico di predicare in latino agli scolari di quell'università.
La fama della sua eloquenza attirò ben presto intorno al suo pulpito nella
chiesa di S. Michele gran numero d'uditori, e numerose furono le conversioni
che ne seguirono, non solo tra gli studenti, ma anche fra gli eretici, venuti
perfino d'Inghilterra e d'Olanda per sentire il giovane predicatore. Ordinato
sacerdote il 25 marzo 1570, cominciò a insegnare teologia scolastica a Lovanio.
Tornato dopo 7 anni in Italia, fu eletto maestro di questioni controverse nel
Collegio romano, e iniziò allora quel periodo d'intensa attività, durato 12
anni (1576-1588), che per le opere che ne derivarono, soprattutto le
celebri Controversie, segna l'apogeo dell'attività scientifica del
Bellarmino.
Ai primi d'ottobre 1589 fu dato da Sisto V come
teologo al cardinal legato Enrico Caetani, inviato in Francia per difendere la
causa cattolica combattuta dagli ugonotti. Durante questa missione lo stesso
Sisto V, a causa della dottrina sul cosiddetto potere indiretto del
papa nelle cose temporali sostenuta dal B. nel primo volume delle Controversie (apparso
nel 1586), ordinò che questo volume fosse messo all'indice e vi restasse donec
corrigeretur; se non che, morto Sisto V (27 agosto 1590), ne fu tosto
cancellato.
Di ritorno a Roma l'11 novembre 1590, riprese nel
Collegio romano l'ufficio di direttore spirituale, già affidatogli fin dal
1588, e vi ebbe come alunno S. Luigi Gonzaga, che egli assistette fino alla
morte (21 giugno 1591). In questo stesso anno Gregorio XIV lo nominò membro
della commissione per la revisione della Volgata Sistina. Molte furono le
vicende di questa revisione, tanto che l'edizione definitiva, detta Sisto-Clementina,
vide la luce soltanto nel 1592 sotto Clemente VIII, e costituì per gli
avversarî del B. uno dei principali ostacoli alla sua beatificazione. Nominato
rettore del Collegio romano (dicembre 1592), assistette come elettore alla
quinta congregazione generale del suo ordine, e fu il primo tra i membri della
commissione incaricata dell'ultima revisione della Ratio Studiorum. Fu in
segnito anche provinciale di Napoli, teologo e rettore della S. Penitenzieria,
consultore del S. Uffizio; in quest'ultima carica collaborò al processo di
Giordano Bruno. Nel 1598, eletto esaminatore per la nomina dei vescovi, dovette
seguire Clemente VIII nel suo viaggio a Ferrara. Il 3 marzo 1599 fu creato
cardinale. Da cardinale fece parte di quasi tutte le congregazioni d'allora.
Assistente del cardinal Madruzzi nella celebre congregazione De
auxiliis (1600-1605), vi esercitò una grande influenza, rappresentandovi
in sostanza le dottrine del Molina. Consacrato poi arcivescovo di Capua (21
aprile 1602) - forse per allontanarlo da Roma, a causa delle sue idee, non in
tutto conformi a quelle del papa nella testé menzionata questione - resse con
zelo per circa 3 anni la diocesi a lui affidata, finché, ritornato a Roma per
la morte di Clemente VIII (3 marzo 1605), dovette entrare in due conclavi, e
nel secondo di questi, in cui venne eletto Paolo V, fu tra i cardinali favoriti
per l'elezione al papato. Trattenuto a Roma dal nuovo pontefice, che lo volle
suo consigliere e aiuto, fu a parte di tutte le più grandi questioni religiose
del suo tempo: dell'interdetto di Venezia (1606), della controversia anglicana
e gallicana sul potere del papa in materia temporale (1607-12), e del primo
processo di Galileo (1615-16). Morì il 17 settembre 1621, in età di pressoché
80 anni, nella casa di S. Andrea al Quirinale.
Benedetto XV, riassumendo gli esami e gli studî
condotti a termine fin dal 1753 da Benedetto XIV, promulgò il 22 dicembre 1920
il decreto della santità eroica del Bellarmino. Pio XI, dopo l'approvazione dei
miracoli, lo dichiarò beato il 13 maggio 1923. Il suo corpo si venera nella
chiesa di S. Ignazio in Roma; la sua festa si celebra il 13 maggio.
Scritti: Non meno di 30 sono le opere che il B. ha
lasciate, fra dogmatico-polemiche, esegetiche, ascetiche e d'istruzione
pastorale e morale. Il suo capolavoro sono le accennate Controversie ossia Disputationes
de controversiis christianae fidei adversus huius temporis haereticos, tenute
nel Collegio romano dal 1576 al 1588. In esse l'autore, adattando la sua
trattazione ai bisogni del tempo, si propose d'ordinare organicamente in un sol
corpo - quindi una vera Summa nel suo genere - tutti i punti
controversi della fede, fino allora trattati separatamente e dispersi in un
gran numero di opere. Il primo volume fu pubblicato a Ingolstadt nel 1586, il
secondo nell'88 e il terzo nel '93. La prima edizione completa, riveduta
dall'autore, è quella di Venezia, 4 in-folio, 1596. Se ne fecero in seguito
parecchie altre edizioni. Pregevoli soprattutto quella di Parigi 1608, di Praga
1721, di Roma 1832. Tra le altre opere ricorderemo: Dottrina cristiana
breve, Roma 1597; poi Dichiarazione più copiosa della dottrina cristiana,
1598. Il B. compose questo piccolo e grande catechismo per ordine di Clemente
VIII. L'operetta, scritta in una forma dialogica semplice e precisa, si diffuse
presto in tutti i paesi, ebbe moltissime edizioni e venne tradotta in più di 60
lingue. Inoltre: Institutiones linguae hebraicae, Roma 1578; In omnes
Psalmos dilucida expositio, Roma 1611; De scriptoribus ecclesiasticis,
Parigi 1617; De editione latina vulgata, Würzburg 1749; De ascensione
mentis in Deum..., Roma 1615; De aeterna felicitate sanctorum, Roma e
Anversa 1616; De gemitu columbae, Roma e Anversa 1617. Una raccolta di 50
lettere latine fu pubblicata dal Fuligatti, Ven. Servi Dei R. B... epistolae
familiares, Roma I650; altre lettere, anteriori al cardinalato, si possono
vedere in Le Bachelet, Bellarmin avant son cardinalat, Parigi 1911.
L'influenza esercitata dall'autore delle Controversie fu
straordinariamente grande. Cattolici e protestanti, al primo apparire di
quest'opera, la giudicarono unanimemente come la più possente difesa del
cattolicismo.
Bibl.: Per la biografia, oltre alla lettera di Tommaso
Sailly (in Annuaire de l'Université Cathol. de Louvain, 1841, p. 169
segg.), testimonio della predicazione a Lovanio, la prima fonte da consultare è
l'Autobiografia, pubblicata prima nella Positio... B. Summarium, 1675, n.
30, pp. 118-131, poi a parte a Lovanio nel 1753; anche da Döllinger e
Keusch, Die Selbstbiographie der Kard B., Bonn 1887; e da Le
Bachelet, B. avant son Cardinalat, Parigi 1911, pp. 442-64; L. v.
Pastor, Storia dei papi, trad. it., vol. XI, cap. XI. Per la bibliografia
e la lista completa delle opere, vedi C. Sommervogel, Biblioth. de la C.
d. J. s. v., e Auctarium Bellarminianum, Parigi 1913. Sulla dottrina
e influenza del Bellarmino, J. De la Servière, La théologie de Bellarmin,
Parigi 1911. Su questioni particolari di cui è cenno sopra, si vedano anche: Le
Bachelet, B. à l'Index, in Études, CXI (1907), p. 227 segg.;
id., B. et la Bible Sixto-Clémentine, Parigi 1911; C. Bricarelli, Galileo
Galilei e il card. R. B., in Civiltà Cattolica, p. 481; IV, pp. 118, 415
(oltre gli studî più noti sull'argomento: v. Galilei). Notevole la
polemica sulla santità del B. fra il Baumgarten (Neue Kunde von alten Bibeln,
mit zahlreichen Beiträgen zur Kultur und Literaturgeschichte, Roms am Ausgange
des sechzehnten Jahrhunderts, Krumbach 1923) e P. Tacchi Venturi (Il beato R.
B. Esame delle nuove accuse contro la sua santità, Roma 1923). L'opera più
recente sul B. è J. Brodrik, The life and work of blessed R. F. B., voll. 2,
Londra 1928.
SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/bellarmino-roberto-beato_(Enciclopedia-Italiana)/
ROBERTO BELLARMINO, santo
di Franco Motta - Dizionario Biografico degli Italiani
- Volume 87 (2016)
ROBERTO BELLARMINO, santo. – Nacque a Montepulciano il
4 ottobre 1542, da Vincenzo, di famiglia patrizia di scarsi averi, e da Cinzia
Cervini. Fu battezzato Roberto Francesco Romolo. Terzo di cinque fratelli e
sette sorelle, fu con il secondo, Tommaso, erede del patrimonio di casa. La
grafia originaria del cognome è Bellarmini, e solo dal 1573 il giovane prese a
firmarsi con il nominativo umanistico Bellarmino, da allora entrato nell’uso.
Ai fini della precoce vocazione religiosa fu
fondamentale per lui la figura della madre, sorella di secondo letto del
cardinale Marcello Cervini, che regnò come papa per soli ventuno giorni
nell’aprile del 1555 con il nome di Marcello II. Quest’ultimo, raffinato
umanista e rappresentante della fazione intransigente del Sacro Collegio, era stato
patrocinatore della neonata Congregazione dei gesuiti, che dietro suo impulso
si erano stabiliti nel territorio di Montepulciano svolgendo intensa attività
pastorale. I vincoli di fedeltà che si stabilirono tra le famiglie Cervini e
Bellarmini e gli uomini di Ignazio di Loyola, insieme con la forte religiosità
della madre e la sua devozione alla memoria del fratello, furono all’origine
della decisione di Bellarmino di entrare nella Compagnia di Gesù, maturata
verso la fine del 1557 e peraltro comune al cugino Ricciardo Cervini.
L’opposizione del padre, che aveva in animo di avviare il figlio agli studi di
medicina a Padova, fu rapidamente superata. L’anno di probazione, per speciale
privilegio del generale Diego Laynez, fu svolto dai due adolescenti presso la
tenuta di famiglia, a Vivo d’Orcia, nel 1559-60, diviso fra pratica devota e
studio dei classici greci e latini sotto la direzione dello zio Alessandro
Cervini.
Il 20 settembre 1560 i cugini furono accolti nella
casa professa della Compagnia a Roma, all’epoca presso l’antica sede di S.
Maria della Strada. Dalla fine dell’ottobre successivo il giovane Bellarmino
cominciò presso il Collegio romano la frequenza dei corsi di filosofia e
retorica, assistendo alle lezioni di Francisco de Toledo, Juan Perpinyá e
Benito Pereyra. Tra il 1563 e il 1567 fu destinato ai collegi di Firenze e
Mondovì, con incarichi di insegnamento di matematiche e retorica e,
soprattutto, di predicazione, sia all’interno sia all’esterno degli istituti.
Il suo impegno oratorio proseguì poi nell’anno e mezzo circa trascorso a
Padova, fino alla primavera del 1569, quando fu inviato per dare avvio alla
propria istruzione teologica presso l’Università e il collegio locale. Più che
i corsi lì frequentati, però, fu lo studio privato della Summa theologiae sulla
base di una copia delle relectiones tenute dal padre Toledo a Roma a
fornirgli una solida perizia teologica: egli, infatti, non completò mai gli
studi, e la sua somma competenza in materia deve essere considerata in buona
parte il frutto di una preparazione da autodidatta.
Nel maggio del 1569 Bellarmino raggiunse il collegio
della Compagnia di Gesù a Lovanio, nel Brabante. La destinazione era stata
decisa da qualche mese dalla dirigenza dell’Ordine, non senza timori relativi
alla cattiva salute del giovane (soffriva all’epoca, ebbe a scrivere, di tisi);
la permanenza sarebbe dovuta durare un paio d’anni circa: il compito era quello
di concludere gli studi teologici e predicare in latino agli studenti
dell’Università, prestigioso Ateneo di fondazione pontificia.
Non è chiaro se il giovane Bellarmino abbia realmente
frequentato le aule universitarie di Lovanio neppure durante l’anno accademico
1569-70, dato che il suo nome non risulta negli elenchi delle immatricolazioni.
Di certo non lo fece negli anni successivi, mentre già dal 1570 ricoprì nel
collegio l’insegnamento di teologia scolastica, commentando la Summa di
Tommaso che stava allora affermandosi come testo di riferimento nelle scuole
cattoliche al posto dei Libri sententiarum di Pietro Lombardo.
Nelle Lectiones Lovanienses, le lezioni di
commento di Bellarmino alla Summa, è dato di identificare il primo stadio
di evoluzione di quella grande sintesi teologica che, passando per
l’insegnamento al Collegio romano, sfocerà nell’opus magnum dell’autore,
le Disputationes de controversiis; l’esempio più chiaro lo si ha nel
trattatello manoscritto De iudice controversiarum, relativo alla
prerogativa papale di giudizio sulle controversie di fede, sviluppato a margine
del commento alla Secunda secundae (ottobre 1574) e contenente in
nuce il materiale che finì più distesamente sistemato nelle
controversie De verbo Dei, De conciliis et Ecclesia e De
Summo pontifice delle Disputationes.
Al periodo fiammingo risalgono anche l’ordinazione
sacerdotale (marzo 1570) e la pronuncia dei quattro voti solenni che lo
ascrissero ai professi della Compagnia (luglio 1572).
Il ritorno in Italia, nel settembre del 1576, voluto
dal generale per non metterne ulteriormente a repentaglio la salute, portò
subito Bellarmino alla cattedra di controversie del Collegio romano, da lui
coperta dal novembre di quell’anno al 1588. Il corso, tenuto per breve tempo
qualche anno prima, nel 1570-71, da Diego de Ledesma, fu riaperto proprio in
occasione del suo ritorno e di nuovo messo a tacere dopo il 1588 per oltre un
secolo. Le lezioni al Collegio romano fornirono la materia dell’opera più
celebre di Bellarmino, le monumentali Disputationes de controversiis
Christianae fidei adversus huius temporis haereticos (Ingolstadt, D. Sartorius,
1586-1593).
L’opera, che conobbe numerose ristampe e una fortuna
straordinariamente lunga, può essere considerata il compendio più esaustivo
dell’ortodossia tridentina, articolato in una successione di dispute contro il
pensiero riformato attorno a tutte le questioni di fede: Scrittura,
cristologia, ecclesiologia, teologia sacramentale, antropologia teologica,
culto dei santi e delle immagini. Il confronto fra il suo palinsesto e quello
delle lezioni dalla cattedra, restituito da trascrizioni apografe conservate
nella Biblioteca apostolica Vaticana, ne rivela esplicitamente il carattere di
manifesto di una compiuta visione della Chiesa, che però supera quella prodotta
dal Tridentino laddove stabilisce categoricamente rapporti gerarchici fra
il caput e le membra del corpo ecclesiastico: la controversia De
Christo, che al Collegio romano era affrontata solo al sesto anno di corso,
divenne il secondo tema nella versione a stampa del testo, dopo la
controversia De verbo Dei sulla Scrittura; la controversia De
Summo pontifice, preceduta nelle lezioni da quelle sulla Chiesa e i concili,
divenne in essa la terza, a rappresentare plasticamente la trasmissione del
supremo potere spirituale da Cristo al suo vicario in terra, il papa.
L’accoglienza riservata alle Disputationes fu
di gran lunga superiore alle attese: il primo volume fu ristampato
dall’editore, David Sartorius, in formato minore. Una seconda edizione,
corretta e ampliata dall’autore, uscì a Venezia nel 1599. Non sono da
trascurare, però, le reazioni ostili che essa sollevò anche all’interno del
mondo cattolico: papa Sisto V nell’estate del 1590 ne ordinò l’inclusione nell’Indice
dei libri proibiti per il rifiuto dell’antica tesi della monarchia diretta
del pontefice sul mondo intero, e solo la sua morte impedì che l’Index che
la comprendeva vedesse la luce; il confratello gesuita Stephanus Arator, nel
1591, denunciò dall’Ungheria al generale Claudio Acquaviva che l’opera, con la
sua puntuale esposizione della materia ereticale, offriva paradossalmente
materiale apologetico agli eretici stessi.
La rapida fama delle Disputationes de
controversiis, alimentata dall’imponenza e dalla solidità del loro impianto
argomentativo, ebbe l’effetto di concentrare l’attenzione della platea dei
dotti sul tema, all’epoca dibattutissimo, della suprema autorità spirituale sui
cristiani rivendicata dalla Sede apostolica. La soluzione della potestas
indirecta, che Bellarmino aveva mutuato dalla scolastica precedente, in
particolare da Francisco de Vitoria, fu adottata da Roma quale fondamento
teorico della superiorità del potere spirituale su quello temporale, incarnata
dalla prerogativa pontificia di scomunica dei sovrani e dal conseguente
scioglimento del vincolo di obbedienza che ne impegnava i sudditi. Bellarmino
fu da allora identificato, nella polemica confessionale dell’epoca, come il
campione del Papato e delle sue pretese di ingerenza negli ordinamenti civili.
Lasciata la cattedra di controversie per potersi
dedicare con agio alla trattatistica teologica, Bellarmino subì nel 1589 una
prima interruzione della propria attività con la nomina a consigliere del cardinale
Enrico Caetani, messo a capo di una missione diplomatica in Francia decisa da
Sisto V dopo la morte di Enrico III per scongiurare il possibile appoggio dei
vescovi francesi al candidato alla successione al trono Enrico di Navarra. La
scelta del gesuita, in realtà, fu dovuta probabilmente alla volontà del papa di
allontanarlo temporaneamente da Roma a seguito della crescente ostilità che
egli nutriva verso la Compagnia di Gesù e della sua avversione alla tesi
della potestas indirecta. La legazione Caetani entrò a Parigi nel gennaio
del 1590 e vi restò presto bloccata dall’assedio portato dal Navarra in marzo,
che ridusse alla fame la città. In quei mesi Bellarmino fu incaricato da
Caetani di stendere la lettera indirizzata a dissuadere l’episcopato francese
dalla partecipazione al sinodo di Tours, favorevole a una politica
conciliatoria. Solo all’inizio di settembre, dopo il ritiro degli assedianti e
la morte di Sisto V, la missione fece ritorno in Italia.
Sotto i pontificati di Gregorio XIV (1590-91), Innocenzo
IX (1591-92) e Clemente VIII (1592-1605) il lavoro di Bellarmino all’interno
degli organi di Curia e della Compagnia di Gesù divenne indefesso. Fra il 1592
e il 1595 ebbe l’incarico di rettore del Collegio romano, in virtù del quale
partecipò alla congregazione generale dei gesuiti del 1593 e prestò servizio
nella commissione incaricata della redazione conclusiva della Ratio
studiorum. Fra il 1595 e il 1597 ricoprì il ruolo di provinciale dell’Ordine a
Napoli; tornato a Roma, fu rettore della Penitenzieria apostolica all’inizio
del 1599. Nel frattempo era stato nominato consultore della congregazione
dell’Indice (1587) e di quella del S. Uffizio (1597). A questo periodo risale
comprensibilmente un rallentamento della sua attività pubblicistica, che si
concentrò essenzialmente nella stesura del catechismo ufficiale della Sede
apostolica, la Dichiaratione più copiosa della dottrina christiana (1598),
seguita un anno dopo da una Dottrina christiana breve. Al contrario, si
moltiplicarono i documenti – pareri, relazioni – da lui stilati dietro mandato
delle congregazioni, del pontefice stesso o del generale Acquaviva.
Fra questo materiale si segnala per interesse quello
relativo ai lavori della commissione speciale istituita da Gregorio XIV, e
affidata al cardinale Marco Antonio Colonna, per risolvere la questione
della Vulgata personalmente riveduta da Sisto V e uscita nel maggio
del 1590 per i tipi della Tipografia vaticana con almeno un centinaio di errori
sostanziali e innumerevoli variazioni di forma. Bloccata la distribuzione e
ritirate capillarmente le copie già circolanti, il testo venne purgato dalla
commissione nell’estate del 1591 e ripubblicato l’anno successivo – è la
cosiddetta Vulgata sisto-clementina – con una prefazione scritta da Bellarmino
nella quale era attribuita allo stesso defunto papa la decisione di abrogare la
prima edizione a causa di presunti «vizi di stampa».
Dell’elevazione di Bellarmino al cardinalato si
prospettarono le prime possibilità già nel 1594. Secondo il cardinale Mariano
Pierbenedetti furono allora nemici interni all’Ordine a impedire il buon esito
della faccenda, di per sé assai delicata visto che le Costituzioni della
Compagnia proibivano di accettare cariche ecclesiastiche. Il primo cardinale
gesuita, Francisco de Toledo, aveva in effetti rotto ogni relazione con i
confratelli. La morte di quest’ultimo, nel settembre del 1596, riaccese
comunque le speranze: dal gennaio del 1597 Bellarmino, tornato da Napoli, fu di
fatto il principale consigliere teologico di Clemente VIII, che seguì anche nel
viaggio per la presa di possesso di Ferrara dopo la morte di Alfonso II d’Este,
fra il maggio e il dicembre 1598. La porpora gli fu infine concessa nel
concistoro del 3 marzo 1599, con l’assegnazione del titolo presbiteriale di S.
Maria in Via. Nei mesi successivi il nuovo cardinale fu ascritto come membro
alle congregazioni del S. Uffizio, De auxiliis e dell’Indice; nel 1605 ai Riti
e a Propaganda fide. Il suo stile di vita non cambiò però di tanto: le
testimonianze raccolte per il processo canonico attestano che proseguì a
dimorare all’interno delle strutture del Collegio romano, con frugalità, senza
concedere donativi ai parenti né chiamandoli presso di sé.
L’autorevolezza intellettuale di Bellarmino e il suo
ascendente su Clemente VIII ebbero naturalmente un notevole peso sulle scelte
teologiche della Curia romana. Casi celebri furono l’abrogazione, dietro suo
consiglio, della cattedra di teologia platonica della Sapienza, decisa dal papa
subito dopo la morte del titolare, Francesco Patrizi, nel 1597, e la condanna
di Giordano Bruno sulla base di un elenco di otto proposizioni estrapolate dai
suoi scritti che fu stilato da Bellarmino nel gennaio 1599.
La vicenda più difficile fu quella della
controversia de auxiliis, nella quale, in merito ai modi d’azione della
grazia divina, si confrontavano l’ortodossia tomista domenicana e il molinismo
professato dai gesuiti, e nella quale il cardinale non risparmiò energie per
evitare la condanna del proprio Ordine. Con l’ingresso a pieno titolo nella
congregazione appositamente istituita sulla questione egli trasformò infatti
quello che fino ad allora era stato un processo a carico della Concordia di
Luís de Molina in un contraddittorio fra due tesi opposte. Un memoriale fu
consegnato da Bellarmino al papa tra il dicembre del 1601 e il gennaio del
1602, con il suggerimento di quella che sarebbe stata poi la soluzione adottata
da Paolo V, la sospensione del dibattimento.
I rapporti fra Bellarmino e Clemente VIII si
incrinarono in realtà in tempi piuttosto rapidi. Un memoriale sulla riforma
della Chiesa centrato sull’annosa questione della selezione e della residenza
dei vescovi, il De officio primario Summi pontificis, risalente
all’autunno del 1600, suscitò l’irritazione del pontefice. Il 20 gennaio 1602
si ebbe tra i due un violento alterco in merito alla controversia de
auxiliis. Il 21 aprile di quell’anno Bellarmino fu allontanato da Roma con la
consacrazione ad arcivescovo di Capua, dove si trattenne fino alla morte di
papa Aldobrandini, il 3 marzo 1605. Dopo il brevissimo pontificato di Leone XI
(1-27 aprile), al conclave che si aprì l’8 maggio e si concluse con l’elezione
di Paolo V si raccolsero sul suo nome quattordici voti, in particolare per
iniziativa dei cardinali Farnese, Acquaviva e Sfondrati.
Ai primi anni del pontificato Borghese risalgono le
grandi dispute sostenute da Bellarmino davanti all’opinione pubblica europea.
Nel 1606 fu incaricato dal papa di esplicitare le ragioni del breve che
proibiva ai cattolici inglesi di pronunciare il giuramento di fedeltà alla
Corona imposto da re Giacomo I dopo la Congiura delle polveri. Ne seguì un duro
scambio di scritture con il sovrano sui reciproci limiti dell’autorità
spirituale e temporale. Nello stesso 1606 Bellarmino fu anche impegnato dalla
controversia sull’Interdetto di Venezia, stilando cinque opuscoli contro il
collegio dei teologi della Repubblica guidato da Paolo Sarpi. Nel 1610, infine,
riprese la tesi del potere indiretto con un De potestate Summi pontificis
in rebus temporalibus, in risposta al De potestate papae del giurista
cattolico William Barclay. Il testo fu condannato al rogo dal Parlamento di
Parigi nel novembre di quell’anno, nel clima acceso che fece seguito
all’assassinio di Enrico IV. Solo l’intervento della regina madre, Maria de’
Medici, determinò la sospensione del provvedimento.
La questione per la quale il cardinale Bellarmino è
stato più a lungo ricordato dalla storiografia novecentesca, e cioè la condanna
del copernicanismo, fu un episodio senza dubbio minore nella sua biografia.
Sappiamo che già a Lovanio, nel commentare la Summa, egli si era
discostato dall’ortodossia tolemaica dichiarandosi a favore della fluidità dei
cieli e del libero moto dei pianeti. Nell’aprile del 1611, poi, aveva scritto
agli astronomi del Collegio romano, all’epoca coordinati da Christoph Clavius,
per avere il loro parere sulle scoperte astronomiche descritte da Galileo
Galilei nel Sidereus nuncius. Allorché i domenicani di Firenze
denunciarono la teoria copernicana e consegnarono al S. Uffizio la Lettera
a Benedetto Castelli di Galilei, archetipo della più nota Lettera a
Cristina di Lorena e implicitamente indirizzata a Bellarmino per proporre
un’ermeneutica biblica fondata sulla distinzione tra scienza e fede, il
cardinale dovette occuparsi del caso. Lo fece con una celebre lettera
indirizzata, il 12 aprile 1615, al padre carmelitano Paolo Antonio Foscarini,
che gli aveva inviato copia della sua Lettera sopra l’opinione de’
pittagorici, e del Copernico in cui avanzava l’arrischiata ipotesi di
un’esegesi eliocentrica di alcuni passi biblici. La lettera, nella quale il
cardinale si rivolgeva anche a Galilei, riaffermò l’antico approccio
‘ipoteticista’ alla descrizione dei cieli, per il quale compito del matematico
era semplicemente quello di fornire ipotesi sul moto dei corpi celesti, senza
pretendere di descriverne la realtà. Questo punto di vista venne puntualmente
adottato un anno dopo, il 5 marzo del 1616, con la messa all’Indice del De
revolutionibus di Copernico e la successiva espunzione da esso dei
passaggi che prefiguravano un’interpretazione realista della teoria
eliocentrica. Al 26 maggio successivo, invece, risale la scrittura privata
consegnata a Galilei in cui il cardinale attestava che questi non era stato
costretto all’abiura delle proprie tesi, ma solo informato del provvedimento di
censura.
Degli ultimi anni di vita di Bellarmino restano, oltre
al materiale prodotto in seno alle congregazioni, sei volumetti di spiritualità
pubblicati con cadenza annuale fra il 1615 e il 1620, dei quali il primo e più
noto, il De ascensione mentis in Deum per scalam rerum creatarum, riprende
il tema bonaventuriano della contemplazione di Dio attraverso le opere del
creato.
Morì il 17 settembre 1621 a Roma presso il noviziato
di S. Andrea al Quirinale, circondato dalla devozione degli alunni del Collegio
romano.
Promosso dalla Compagnia di Gesù già poco dopo la sua
morte, nel 1622, il processo di canonizzazione di Bellarmino ebbe
un’eccezionale durata, a causa delle numerose interruzioni subite in sede di
dibattito nella congregazione dei Riti, dovute sia all’associazione del suo
nome alla tesi della sovranità indiretta del papa sui regimi politici sia alle
polemiche fra i gesuiti e i loro oppositori interni alla Chiesa. Il processo si
concluse finalmente tre secoli dopo, con la beatificazione nel 1923, la
canonizzazione nel 1930 e la proclamazione a dottore della Chiesa nel 1931.
Opere. La prima raccolta, incompleta (Venezia
1721-1728), reca i titoli delle singole opere. L’edizione più esaustiva sono
gli Opera omnia ex editione Veneta, pluribus tum additis, tum correctis, a
cura di J. Fèvre, Parisiis, 1870-1874. L’elenco completo delle ristampe e delle
traduzioni in C. Sommervogel, Bibliothèque de la Compagnie de Jésus, I,
Bruxelles-Paris, 1890, pp. 1151-1254. Institutiones linguae Hebraicae,
Romae 1578; De translatione imperii Romani a Graecis ad Francos,
Antverpiae 1584; Iudicium de libro, quem Lutherani vocant, Concordiae,
Ingolstadii 1585; Responsio ad praecipua capita apologiae, quae falso catholica
inscribitur, pro successione Henrici Navarreni, in Francorum regnum, Romae 1586
(con lo pseudonimo di Franciscus Romulus); Disputationes de controversiis
christianae fidei adversus huius temporis haereticos, Ingolstadii, D.
Sartorius, 1586-1593 (II ed. rivista, Venetiis 1599); Dichiaratione più
copiosa della dottrina christiana, Roma 1603 (una versione abbreviata è
pubblicata come Dottrina cristiana breve, Feltre 1621); Dichiaratione
del Simbolo, Roma 1604; Risposta a due libretti; uno de’ quali s’intitola:
Risposta d’un dottore di teologia […] sopra il Breve di censure della
Santità di Paolo V publicate contra li signori Venezziani, e l’altro Trattato e
resoluzione sopra la validità delle scommuniche di Gio. Gersone teologo e
cancellier parisino, Roma 1606; Risposta al trattato de i sette teologi di
Venezia sopra l’interdetto della Santità di Nostro Signore papa Paolo quinto,
ed alle opposizioni di f. Paolo servita, Roma 1606; Recognitio librorum
omnium, Romae 1607; Apologia pro responsione sua ad librum Iacobi Magnae
Britanniae regis, cuius titulus est, Triplici nodo triplex cuneus, Romae
1609; Responsio ad librum inscriptum, Triplici nodo triplex cuneus,
Coloniae 1609 (con lo pseudonimo di Matthaeus Tortus); Tractatus de
potestate Summi pontificis in rebus temporalibus. Adversus Gulielmum Barclaium,
Romae 1610; In omnes Psalmos dilucida explanatio, Romae 1611; Admonitio
ad episcopum Theanensem, nepotem suum, quae necessaria sint episcopo qui vere
salutem suam aeternam in tuto ponere velit, Parisiis 1612; Examen ad
librum falso inscriptum Apologia cardinalis Bellarmini pro iure principum,
Romae 1612; De scriptoribus ecclesiasticis liber unus…, Romae 1613; Conciones
habitae Lovanii ante annos circiter quadraginta, Coloniae Agrippinae
1615; De ascensione mentis in Deum per scalas rerum creatarum, Romae
1615; De aeterna felicitate sanctorum libri quinque, Romae 1616; De
gemitu columbae, sive de bono lacrymarum libri tres, Romae 1617; De septem
verbis a Christo in cruce prolatis libri II, Romae 1618; De officio
principis christiani libri tres, Romae 1619; De arte bene moriendi libri
duo, Romae 1620.
Opere postume. Epistolae familiares, a cura di I.
Fuligatti, Romae 1650; Bellarmin avant son cardinalat, 1542-1598.
Correspondance et documents, a cura di X.-M. Le Bachelet, Paris 1911 (oltre
all’epistolario precedente il 1599 si segnala la breve autobiografia redatta
nel 1613, pp. 438-466); Auctarium Bellarminianum. Supplément aux Oeuvres
du Cardinal Bellarmin, a cura di X.-M. Le Bachelet, Paris 1913 (in buona parte
si tratta di pareri e resoconti stesi quale consultore e membro di diverse
congregazioni; l’unico testo concepito per la pubblicazione è lo Hieratikón
dôron, composto nel 1604 per replicare al Basilikón dôron di Giacomo
I Stuart, pp. 209-256); S. Tromp, Tractatus S. Roberti Bellarmini iuvenis
de praedestinatione, in Gregorianum, XIV (1933), pp. 248-268; Id., Auctarii
auctaria. Addenda quaedam ad Auctarium Bellarminianum, a cura di X.-M. Le
Bachelet, ibid., XV (1934), pp. 132-139; Id., De Bellarmini indice
haereticorum Treviris reperto, ibid., pp. 187-214; Id., Auctarii
auctaria II. Addenda quaedam ad Auctarium Bellarminianum Patris X.M. Le
Bachelet, in Archivum historicum Societatis Iesu, IV (1935),
234-252; S. Roberti Bellarmini liber de locis communibus continens
tractatum primum de R. Pontifice, a cura di X.-M. Le Bachelet, Romae,
1935; Opera oratoria postuma, adiunctis documentis variis ad gubernium
animarum spectantibus, a cura di S. Tromp, Romae, 1942-1969 (omelie e
allocuzioni tenute fra il 1598 e il 1621); Sententiae d. Michaelis Baii
doctoris Lovaniensis a duobus pontificibus damnatae et a Roberto Bellarmino
refutatae, in G. Galeota, B. contro Baio a Lovanio. Studio e testo di un
inedito bellarminiano, Roma 1966, pp. 169-388; The Louvain Lectures
(lectiones Lovanienses) of Bellarmine and the Autograph Copy of his 1616
Declaration to Galileo, a cura di U. Baldini - G.V. Coyne, Città del Vaticano
1984 (stralci delle relectiones di Lovanio e l’autografo
dell’attestato di non incriminazione rilasciato a Galilei nel maggio del 1616);
M. Biersack, Initia Bellarminiana. Die Prädestinationslehre bei Robert
Bellarmin SJ bis zu seinen Löwener Vorlesungen 1570-1576, Stuttgart 1989 (altri
stralci delle relectiones di Lovanio sulla I e la I-II della Summa
theologiae); P. Godman, The saint as censor. Robert Bellarmine between
Inquisition and Index, Leiden 2000 (i pareri conservati nell’Archivio della
Congregazione per la Dottrina della fede).
Fonti e Bibl.: La maggior parte dei manoscritti di
Bellarmino pubblicati nelle edizioni ora citate è conservata a Roma, Archivum
Romanum Societatis Iesu e nell’Archivio della Pontificia Università Gregoriana.
I due più importanti corpi testuali ancora per la maggior parte inediti restano
gli autografi delle relectiones di Lovanio (Lectiones Lovanienses),
conservati in Archivum Romanum Societatis Jesu, Opp. NN., 234-237 (1569-76), e
l’epistolario dal 1599 al 1621, Opp. NN., 240-250. Di entrambi si ha la copia
dattiloscritta in Archivio della Pontificia Università Gregoriana, Fondo
Roberto Bellarmino, rispettivamente 2419-30 e 1601-36. Il testo completo,
apografo, delle relectiones tenute al Collegio romano fra il 1576 e
il 1588 in Biblioteca apostolica Vaticana, Vat. lat., 6613-6617. Altre
copie parziali sono conservate in diverse biblioteche europee, elencate in S.
Tromp, Conspectus chronologicus praelectionum quas habuit S. Robertus
Bellarminus in Collegio S.I. Lovaniensi et Collegio Romano, in Gregorianum,
XVI (1935), pp. 97-105. In Archivum Romanum Societatis Jesu, Fondo Roberto
Bellarmino, e Archivio della Pontificia Università Gregoriana, Archivio
della Postulazione generale della Compagnia di Gesù, 427-550, è conservato il
materiale relativo al processo di beatificazione e canonizzazione.
G. Fuligatti, Vita del cardinale R. B, della
Compagnia di Gesù, in Roma, 1624; D. Bartoli, Della vita di R. cardinal B.
arcivescovo di Capua della Compagnia di Gesù libri quattro, Roma 1678; N.
Frizon, La vie du cardinal Bellarmin, de la Compagnie de Jésus, Nancy
1708; J.B. Couderc, Le Vénérable Cardinal Bellarmin, Paris 1893; J. de La
Servière, Une controverse au début du XVIIe siècle. Jacques Ier d’Angleterre
et le cardinal Bellarmin, in Études, XCIV (1903), pp. 628-650; XCV (1903),
pp. 493-516, 765-777; XCVI (1903), pp. 44-62; Id., La théologie de
Bellarmin, Paris 1909; X.-M. Le Bachelet, Bellarmin et la Bible
Sixto-Clementine, Paris 1911; E. Raitz von Frentz, Der heilige Kardinal
Robert Bellarmin S.J. Ein Vorkämpfer für Kirche und Papsttum, Freiburg i.B.,
1921; G. Buschbell, Selbstbezeugungen des Kardinals Bellarmin. Beiträge
zur Bellarmin-forschung, Krumbach 1924; J. Brodrick, Robert Bellarmine.
Saint and scholar, London, 1928; F.X. Arnold, Die Staatslehre des
Kardinals Bellarmin. Ein Beitrag zur Rechts- und Staatsphilosophie des
konfessionelles Zeitalters, München 1934; E.A. Ryan, The Historical
scholarship of saint Bellarmin, New York 1936; C. Giacon, La seconda
scolastica, III, I problemi giuridico-politici: Suárez, B., Mariana,
Milano 1950; T. Löhr, Die Lehre Robert Bellarmins von allgemeinen Konzil,
Limburg 1986; V. Frajese, Regno ecclesiastico e Stato moderno. La polemica
fra Francisco Peña e R. B. sull’esenzione dei chierici, in Annali
dell’Istituto storico italo-germanico in Trento, XIV (1988), pp. 273-339; B.
e la Controriforma, a cura di R. De Maio et al., Sora 1990; R. B.
arcivescovo di Capua teologo e pastore della Riforma cattolica, a cura di G.
Galeota, Capua 1990; R.J. Blackwell, Galileo, Bellarmine, and the Bible,
Notre Dame 1991; Th. Dietrich, Die Theologie der Kirche bei Robert
Bellarmin (1542-1621). Systematische Voraussetzungen des Kontroverstheologen,
Paderborn 1999; F. Motta, B. Una teologia politica della Controriforma,
Brescia 2005; S. Tutino, Empire of souls. Robert Bellarmine and the christian commonwealth,
Oxford 2010.
SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/santo-roberto-bellarmino_(Dizionario-Biografico)
Robert Bellarmin, ÉCHELLE DU CIEL : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/bellarmin/bellarminechel.htm