dimanche 13 mai 2012

Saint ROBERT BELLARMIN, jésuite, cardinal, confesseur et Docteur de l'Église



Saint Robert Bellarmin

Jésuite, Docteur de l'Église (+ 1621)

Il était originaire de Montepulciano en Toscane. Neveu du pape Marcel II, il vient à Rome, entre chez les Jésuites et enseigne avec éclat au Collège romain pendant onze ans. Nommé cardinal, il fut quelque temps archevêque de Capoue, puis passa le reste de sa vie à superviser les Congrégations (services) romaines. Le roi d'Espagne s'opposa à ce qu'il devint pape. Il resta un homme simple, courtois, et brillant dans les sciences ecclésiastiques.

Décédé le 17 septembre 1621.

Canonisé par le pape Pie XI en 1930 qui le déclara Docteur de l'Église l'année suivante.

Le 23 février 2011, la catéchèse de Benoît XVI a porté sur saint Robert Bellarmin (1542 - 1621), une grande figure de l'Église dans une période troublée, où de nombreux pays avaient rompu leurs liens avec le siège apostolique. Ayant reçu une solide formation, il se fit jésuite en 1560 et poursuivi des études à Rome, Padoue et Louvain. Il devint Cardinal et Évêque de Capoue, accomplissant de nombreuses missions au service du Pape. Membre de plusieurs congrégations romaines, il représenta le Saint-Siège à Venise et en Angleterre. Ses divers ouvrages de spiritualité reprennent ses exercices spirituels annuels. Robert Bellarmin fut béatifié et canonisé par Pie XI, qui le déclara Docteur de l'Église en 1931.

Ses Controverses, a dit Benoît XVI, qui demeurent une référence pour l'ecclésiologie catholique, "insistent sur l'aspect institutionnel de l'Église, contre les erreurs de l'époque à ce sujet. Il y dégage les aspects invisibles de l'Église comme Corps mystique en jouant sur le rapport corps et âme pour décrire le rapport entre les richesses de l'Église et ce qui la rend perceptible de l'extérieur. Dans cette œuvre monumentale, qui tente de régler les disputes théologiques de son temps, il s'interdit toute polémique et agressivité envers les positions de la Réforme. Utilisant les arguments de la raison et de la tradition ecclésiale, il expose clairement la doctrine catholique. Mais son héritage demeure dans sa méthode de travail, ses grandes responsabilités ne l'ayant jamais empêché de tendre chaque jour à la sainteté dans le respect de ses obligation de religieux, de prêtre et d'évêque... Sa prédication et sa catéchèse reflétaient ce même sens de l'essentiel appris de l'éducation ignacienne, qui concentre les forces de l'âme sur le Seigneur, intensément connu, aimé et imité".

Dans son livre De Gemitu Columbae, "où la colombe symbolise l'Église, Robert Bellarmin appelle clergé et fidèles à une sérieuse réforme de vie personnelle, à l'enseigne de l'Écriture et des saints... Lui même, par son exemple de vie, enseigna qu'il ne saurait y avoir de véritable réforme de l'Église sans réforme personnelle et conversion du cœur". Il disait: "Si tu as la sagesse, comprends que tu as été créé pour la gloire de Dieu et ton salut éternel... Événements heureux ou malheureux, richesse ou pauvreté, santé ou maladie, honneurs ou outrages, vie ou mort, le sage ne doit ni les chercher ni les fuir. Ces choses ne sont désirables que si elles contribuent à la gloire de Dieu et à notre félicité éternelle. Elles sont mauvaises et elles sont à fuir si elles constituent un obstacle". Ces paroles de saint Robert Bellarmin, a conclu le Saint-Père, "ne sont pas passées de mode. Il faut les méditer soigneusement afin d'orienter notre existence ici bas, où notre voie est le Seigneur... Il est capital d'avoir confiance en lui, de vivre dans la fidélité à l'Évangile, d'éclairer chaque moment et chaque action de notre vie à la lumière de la foi et de la prière".

Membre de la Compagnie de Jésus, il exerça un rôle éminent de manière singulière et fine dans les controverses théologiques de son temps. Nommé évêque et cardinal, il se dépensa avec ardeur dans son ministère pastoral au service de l'Église de Capoue; enfin, à Rome, où il mourut en 1621, il entreprit de nombreux travaux pour la défense du Siège apostolique et de la doctrine de la foi.

Martyrologe romain

Traité de saint Robert Bellarmin, évêque et docteur de l'Église sur 'La montée de l'âme vers Dieu'.
Comprendre que tu as été créé pour la gloire de Dieu et ton salut éternel.

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1148/Saint-Robert-Bellarmin.html

Vraie et fausse richesse

L’avarice est un appétit désordonné des richesses et consiste en trois choses. Premièrement, à désirer le bien d’autrui, en ne se contentant pas du sien ; secondement, à en vouloir plus que nécessaire, sans vouloir donner le superflu aux pauvres, comme on en a l’obligation ; troisièmement, à aimer trop le bien que l’on a, même s’il est à nous et n’est pas superflu.

À cette occasion, saint Paul disait que l’avarice est comme une idolâtrie, parce que l’avare préfère les richesses à Dieu, puisqu’il préfère perdre Dieu plutôt que ses richesses. De plus, il y a de nombreux péchés qui naissent de l’avarice, tels que le vol, la rapine, les fraudes en vendant et achetant, la cruauté envers les pauvres, et autres choses semblables.

Le remède est de s’exercer en la vertu de libéralité, considérant qu’en cette vie nous sommes des passagers et des pèlerins, si bien que c’est chose utile de ne pas trop nous charger de biens, mais d’en faire part à nos compagnons de voyage qui nous aident à les porter, et qu’étant ainsi moins chargés, nous achèverons plus légèrement notre voyage.

St Robert Bellarmin

Saint Robert Bellarmin († 1621), jésuite, cardinal canonisé en 1930 et proclamé docteur de l’Église en 1931, s’est livré à des tâches politiques et a écrit sur la grâce et sur le pouvoir du pape. / Catéchisme, Rouen, Claude Jorès, 1671, p. 523.

SOURCE : https://fr.aleteia.org/daily-prayer/samedi-6-novembre/meditation-de-ce-jour-1/




SAINT ROBERT BELLARMIN

Jésuite, Cardinal, Docteur de l'Église

(1542-1621)

Saint Robert Bellarmin, naquit à Montepulciano, non loin de Florence, le 4 octobre 1542. La maison paternelle fut pour lui une école de vertu, où sa piété se développa promptement, et plus d'une fois, dès l'âge de six ans, les gens du voisinage se réunissaient autour de lui pour l'entendre prêcher la Passion de Notre-Seigneur.

A quatorze ans, il commença ses études chez les Jésuites de sa ville natale, où il remporta de vrais triomphes. Il entra ensuite dans la Compagnie de Jésus. Après plusieurs années d'éloquentes et fructueuses prédications, et deux ans de professorat au Collège romain, il fut quelques années Provincial à Naples, bientôt rappelé à Rome auprès du Souverain Pontife et enfin nommé Cardinal, puis archevêque de Capoue.

Partout Bellarmin brilla par sa vertu comme par sa science; dans les plus hautes situations, il vivait toujours comme un religieux austère, fidèle à sa Règle, ami de la simplicité et de la pauvreté.

L'innocence de sa vie lui faisait aimer les coeurs purs; c'est ainsi qu'il entoura d'une affection toute paternelle saint Louis de Gonzague et après lui saint Jean Berchmans. Après la mort de ce jeune Saint, on lut au saint cardinal une note où il avait écrit: "Grâces à Dieu, je n'ai jamais commis volontairement un péché véniel." Et Bellarmin de s'écrier: "Eh! qui voudrait commettre volontairement un péché véniel?" Et il ajouta: "Je ne me souviens pas de l'avoir fait." Comment s'étonner de la réputation de sainteté qu'il laissait partout? Comment s'étonner qu'il fît des prédictions, par exemple, sur la durée du pontificat des Papes, ses contemporains, et de nombreux miracles?

S'il consentait à dire la Messe pour un malade, le malade guérissait; il délivra des possédés, il discernait l'intérieur des âmes, arrêtait des incendies. Son humilité ne lui permettait pas de s'attribuer ces miracles, et il disait: "Ce n'est pas moi, c'est la signature que j'ai du bienheureux Ignace."

Saint François de Sales disait de lui: "Il sait tout, excepté faire le mal." Il fut aussi l'ami de saint Philippe Néri et de saint Charles Borromée. Henri IV conseillait aux cardinaux français partant au conclave de donner un saint Pape à l'Église en la personne du cardinal Bellarmin.

Il y aurait beaucoup à dire sur sa science et sur ses ouvrages d'une haute science théologique.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_robert_bellarmin.html


BENOÎT XVI

AUDIENCE GÉNÉRALE

Salle Paul VI

Mercredi 23 février 2011


Saint Robert Bellarmin

Chers frères et sœurs,

Saint Robert Bellarmin, dont je désire vous parler aujourd’hui, nous ramène en esprit à l’époque de la douloureuse scission de la chrétienté occidentale, lorsqu’une grave crise politique et religieuse provoqua l’éloignement de nations entières du Siège apostolique.

Né le 4 octobre 1542 à Montepulciano, près de Sienne, il est le neveu, du côté de sa mère, du Pape Marcel II. Il reçut une excellente formation humaniste avant d’entrer dans la compagnie de Jésus le 20 septembre 1560. Les études de philosophie et de théologie, qu’il accomplit au Collège romain, à Padoue et à Louvain, centrées sur saint Thomas et les Pères de l’Eglise, furent décisives pour son orientation théologique. Ordonné prêtre le 25 mars 1570, il fut pendant quelques années professeur de théologie à Louvain. Appelé par la suite à Rome comme professeur au Collège romain, il lui fut confiée la chaire d’«Apologétique »; au cours de la décennie où il occupa cette fonction (1576-1586), il prépara une série de leçons qui aboutirent ensuite aux « Controverses », œuvre devenue immédiatement célèbre en raison de la clarté et de la richesse de son contenu et de son ton essentiellement historique. Le Concile de Trente s’était conclu depuis peu et pour l’Eglise catholique, il était nécessaire de renforcer et de confirmer son identité notamment face à la Réforme protestante. L’action de Robert Bellarmin s’inscrit dans ce contexte. De 1588 à 1594, il fut d’abord père spirituel des étudiants jésuites du Collège romain, parmi lesquels il rencontra et dirigea saint Louis Gonzague, puis supérieur religieux. Le Pape Clément VIII le nomma théologien pontifical, consulteur du Saint-Office et recteur du Collège des pénitenciers de la Basilique Saint-Pierre. C’est à la période 1597-1598 que remonte son catéchisme, Doctrine chrétienne abrégée, qui fut son œuvre la plus populaire.

Le 3 mars 1599, il fut créé cardinal par le Pape Clément VIII et, le 18 mars 1602, il fut nommé archevêque de Capoue. Il reçut l’ordination épiscopale le 21 avril de la même année. Au cours des trois années où il fut évêque diocésain, il se distingua par son zèle de prédicateur dans sa cathédrale, par la visite qu’il accomplissait chaque semaine dans les paroisses, par les trois synodes diocésains et le Concile provincial auquel il donna vie. Après avoir participé aux conclaves qui élurent les Papes Léon XI et Paul V, il fut rappelé à Rome, où il devint membre des Congrégations du Saint-Office, de l’Index, des rites, des évêques et de la propagation de la foi. Il reçut également des charges diplomatiques, auprès de la République de Venise et de l’Angleterre, pour défendre les droits du Siège apostolique. Dans ses dernières années, il rédigea divers livres de spiritualité, dans lesquels il résuma le fruit de ses exercices spirituels annuels. Le peuple chrétien tire aujourd’hui encore une profonde édification de leur lecture. Il mourut à Rome le 17 septembre 1621. Le Pape Pie XI le béatifia en 1923, le canonisa en 1930 et le proclama docteur de l’Eglise en 1931.

Saint Robert Bellarmin joua un rôle important dans l'Eglise des dernières décennies du XVIe siècle et des premières du siècle suivant. Ses Controversiae constituèrent un point de référence, encore valable, pour l'ecclésiologie catholique sur les questions concernant la Révélation, la nature de l'Eglise, les Sacrements et l'anthropologie théologique. Dans celles-ci, l'aspect institutionnel de l'Eglise se trouve accentué, en raison des erreurs qui circulaient à l'époque sur ces questions. Toutefois, Bellarmin clarifia également les aspects invisibles de l'Eglise comme Corps mystique et les illustra à travers l'analogie du corps et de l'âme, afin de décrire le rapport entre les richesses intérieures de l'Eglise et les aspects extérieurs qui la rendent perceptible. Dans cette œuvre monumentale, qui tente de systématiser les diverses controverses théologiques de l'époque, il évite toute approche polémique et agressive à l'égard des idées de la Réforme, mais en utilisant les arguments de la raison et de la Tradition de l'Eglise, il illustre de manière claire et efficace la doctrine catholique.

Toutefois, son héritage tient à la manière dont il conçut son travail. Les tâches prenantes du gouvernement ne lui empêchèrent pas, en effet, de tendre quotidiennement vers la sainteté en fidélité aux exigences de son statut de religieux, de prêtre et d'évêque. C'est de cette fidélité que découle son engagement dans la prédication. Etant, en tant que prêtre et évêque, avant tout un pasteur d'âmes, il ressentit le devoir de prêcher assidûment. Il prononça des centaines de sermones — les homélies — dans les Flandres, à Rome, à Naples et à Capoue à l'occasion des célébrations liturgiques. Tout aussi nombreuses, ses expositiones et les explanationes destinées aux curés, aux religieuses, aux étudiants du Collège romain, ont souvent pour objet les Saintes Ecritures, en particulier les Lettres de saint Paul. Sa prédication et ses catéchèses présentent ce même caractère d'essentialité qu'il avait appris au cours de son éducation ignacienne, visant tout entière à concentrer les forces de l'âme sur le Seigneur Jésus intensément connu, aimé et imité.

Dans les écrits de cet homme de gouvernement on perçoit de manière très claire, malgré la réserve derrière laquelle il cache ses sentiments, le primat qu'il accorde aux enseignements du Christ. Saint Bellarmin offre ainsi un modèle de prière, âme de toute activité: une prière qui écoute la Parole du Seigneur, qui se satisfait d'en contempler la grandeur, qui ne se replie pas sur elle-même, mais est heureuse de s'abandonner à Dieu. Un signe distinctif de la spiritualité de Robert Bellarmin est la perception vivante et personnelle de l'immense bonté de Dieu, grâce à laquelle notre saint se sentait vraiment le fils bien-aimé de Dieu et c'était une source de grande joie que de se recueillir, avec sérénité et simplicité, en prière, en contemplation de Dieu. Dans son livre De ascensione mentis in Deum — Elévation de l'esprit à Dieu — composé sur le schéma de l'Itinerarium de saint Bonaventure, il s'exclame: «O mon âme, ton exemple est Dieu, beauté infinie, lumière sans ombres, splendeur qui dépasse celle de la lune et du soleil. Lève les yeux vers Dieu dans lequel se trouvent les archétypes de toutes les choses, et dont, comme d'une source d'une infinie fécondité, dérive cette variété presque infinie des choses. C'est pourquoi tu dois conclure: celui qui trouve Dieu trouve toute chose, qui perd Dieu perd toute chose».

Dans ce texte, on entend l’écho de la célèbre contemplatio ad amorem obtineundum — contemplation pour obtenir l’amour — des Exercices spirituels de saint Ignace de Loyola. Robert Bellarmin, qui vit dans la société fastueuse et souvent malsaine de la fin du XVIe siècle et du début du XVIIe siècle, tire de cette contemplation des aspects pratiques et y projette la situation de l’Eglise de son temps avec un vif souffle pastoral. Dans l’ouvrage De arte bene moriendi — l’art de bien mourir — il indique, par exemple, comme règle sûre d’une bonne vie, et également d’une bonne mort, de méditer souvent et sérieusement le fait que l’on devra rendre compte à Dieu de ses propres actions et de sa propre façon de vivre, et de chercher à ne pas accumuler de richesses sur cette terre, mais à vivre simplement et avec charité de manière à accumuler des biens au Ciel. Dans l’ouvrage De gemitu colombae — le gémissement de la colombe, où la colombe représente l’Eglise — il rappelle avec force tout le clergé et les fidèles à une réforme personnelle et concrète de leur propre vie, en suivant ce qu’enseignent les Saintes Ecritures et les saints, parmi lesquels il cite en particulier saint Grégoire de Nazianze, saint Jean Chrysostome, saint Jérôme et saint Augustin, en plus des grands fondateurs des Ordres religieux, tels que saint Benoît, saint Dominique et saint François. Robert Bellarmin enseigne avec une grande clarté et à travers l’exemple de sa propre vie qu’il ne peut pas y avoir de véritable réforme de l’Eglise si auparavant il n’y a pas notre réforme personnelle et la conversion de notre cœur.

Robert Bellarmin puisait aux Exercices spirituels de saint Ignace des conseils pour communiquer de manière profonde, également aux plus simples, les beautés des mystères de la foi. Il écrit: «Si tu es sage, tu comprends que tu es créé pour la gloire de Dieu et pour ton salut éternel. Cela est ton but, le centre de ton âme, le trésor de ton cœur. Estime donc comme un vrai bien pour toi ce qui te conduit à ton objectif, un vrai mal ce qui te le fais manquer. Les événements bénéfiques ou l’adversité, la richesse et la pauvreté, la santé et la maladie, les honneurs et les outrages, la vie et la mort, le sage ne doit ni les chercher, ni les fuir pour lui-même. Ils ne sont bons et désirables que s’ils contribuent à la gloire de Dieu et à ton bonheur éternel, ils sont mauvais et à fuir s’ils lui font obstacle» (De ascensione mentis in Deum, grad. 1).

Ces paroles ne sont assurément pas passées de mode, ce sont des paroles que nous devons méditer longuement aujourd’hui pour orienter notre chemin sur cette terre. Elles nous rappellent que le but de notre vie est le Seigneur, le Dieu qui s’est révélé en Jésus Christ, en qui Il continue à nous appeler et à nous promettre la communion avec Lui. Elles nous rappellent l’importance de s’en remettre au Seigneur, de nous prodiguer dans une vie fidèle à l’Evangile, d’accepter et d’illuminer par la foi et par la prière toute circonstance et toute action de notre vie, toujours tendus vers l’union avec Lui. Merci.

* * *

Je vous accueille avec joie, chers pèlerins francophones. Je salue en particulier les séminaristes de Nantes et les novices de la Fraternité monastique des Frères de Saint-Jean, ainsi que les nombreux jeunes lycéens et servants d’autel! Puissiez-vous comprendre toujours mieux que le but de notre vie est le Seigneur Jésus qui nous appelle à la communion avec lui! Bon pèlerinage à tous! Que Dieu vous bénisse!


© Copyright 2011 - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE :
http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2011/documents/hf_ben-xvi_aud_20110223_fr.html



Monument à saint Robert Bellarmin dans l'église du Gesù à Rome



Saint ROBERT BELLARMIN

docteur de l'église catholique 

1542-1621
EXTRAIT BIOGRAPHIQUE

Saint Robert Bellarmin, (1542-1621), docteur de l'Église, prélat, théologien et jésuite italien, grande figure de la Contre-Réforme.
Pour saint Pierre Canisius, saint Robert Bellarmin incarne un des aspects fondamentaux de l'activité de la Compagnie de Jésus : le service intellectuel de l'Église.
Goethe appelait Bellarmin "mon saint".
Ce petit homme a été l'une des plus belles intelligences de la renaissance italienne, mais loin de nous écraser, il attire. Peu de saints furent aussi aimables, aussi attachants. Il est probablement le jésuite qui a servi avec le plus d'humilité et de loyauté le plus grand nombre de papes.
Saint Robert Bellarmin a vécu dans l'intimité de huit papes successifs, avec la réputation d'un don étonnant de prescience à leur sujet. A un ami qui demandait à Saint Robert Bellarmin : "Vous avez prédit la mort du Pape Sixte, celle du Pape Clément et maintenant celle du Pape Paul. Comment faites-vous ?", Saint Robert Bellarmin  répondit en riant: "Eh bien ! je vais vous le dire; tous les papes croient, et d'autres le croient pour eux, qu'ils régneront tant d'années; j'en enlève un tiers, et je donne ce chiffre."
Saint Robert Bellarmin est né en 1542 à Montepulciano en Italie. Après s'être demandé s'il ne deviendrait pas médecin, Saint Robert Bellarmin  choisit d'entrer dans l'ordre nouveau des jésuites.
Pendant vingt-huit années, Robert Bellarmin sera professeur et prédicateur. Saint Robert Bellarmin  viendra notamment à Louvain (Leuven en Belgique) pendant sept années (1569-1576), prêchant avec grand succès à l'église Saint Michel.
En 1576, Saint Robert Bellarmin est professeur à l'université grégorienne.
Saint Robert Bellarmin y publie son ouvrage réputé : Débats sur les controverses de la foi chrétienne, Disputationes de controversiis fidei christianae (1586-1593), dans lequel saint Robert Bellarmin réfute point par point, en plusieurs volumes, les différentes professions de foi protestantes.
Cet ouvrage eut un très grand succès et connut vingt éditions de son vivant.
Théodore de Bèze,  un des leaders protestants de l'époque, dira : "C'est le livre qui nous a perdu !"
C'est à Rome que Saint Robert Bellarmin  fait la connaissance de saint Louis de Gonzague dont Saint Robert Bellarmin  deviendra le père spirituel.
A partir de 1592, Saint Robert Bellarmin  est Recteur pendant deux ans, puis Saint Robert Bellarmin est Provincial de Naples pendant deux ans, ensuite Saint Robert Bellarmin est  théologien du Pape pendant trois ans, Saint Robert Bellarmin devint le conseiller théologique du théologien dominicain et thomiste Tommaso de Vio, cardinal Cajetan (1469-1534), alors légat du pape en France (1589), puis du pape Clément VIII qui le nomma cardinal en 1599. C'est à son initiative que fut révisée la Vulgate, Bible traduite en latin par saint Jérôme. Sa révision fut amendée par Clément VIII et publiée en 1592.
 Saint Robert Bellarmin est nommé archevêque de Capoue en 1602, mais démissionna en 1605 pour travailler à la Curie romaine auprès du pape Paul V. Il négocia des traités et des dossiers importants, dont l'affaire Galilée. Lors de ce procès, Saint Robert Bellarmin , qui n'était ni physicien ni astronome, fut d'avis qu'il ne fallait pas condamner le savant. Mais Saint Robert Bellarmin  ne fut pas écouté.En 1597, Saint Robert Bellarmin  publie le Grand et le Petit Catéchisme qui connurent aussi un grand succès: quatre cents éditions et traductions  en soixante langues. L' exposé de la position catholique par Saint Robert Bellarmin, clair et logique, devint le modèle des exposés doctrinaux de la foi catholique pendant plusieurs siècles.
Saint Robert Bellarmin écrit aussi un Commentaire des psaumes qui comptera trente-trois éditions.
Saint Robert Bellarmin  n'est pas seulement un professeur et théologien, Saint Robert Bellarmin est un pasteur au coeur large, qui aime les hommes et veut les aider. Saint Robert Bellarmin  a toujours voulu vivre d'abord sa vocation de jésuite : prêcher, confesser, aider les malades et les mourants, catéchiser les pauvres et les enfants.
Homme d'oraison, Saint Robert Bellarmin  a écrit un livre mystique intitulé Le gémissement de la colombe, ou le don des larmes , De gemitu columbae sive de bono lacrymarum libri tres, Lugduni, 1617.
Enfin, arrivé au terme de sa vie, en 1620, Saint Robert Bellarmin  a encore publié un livre L'art de bien mourir, De arte bene moriendi libri duo, Viterbii, 1620)
Le 17 septembre 1621, Saint Robert Bellarmin  meurt au noviciat de Saint André, un mois après saint Jean Berchmans.
Toute la vie de Saint Robert Bellarmin a été un service ardent, passionné de l'Église et du Souverain Pontife. Mais cet amour de l'Église et du Pape a été assez fort pour que Saint Robert Bellarmin  ose parler avec sa liberté de prophète.
Saint Robert Bellarmin  a su dénoncer les abus de la Cour romaine, rédigeant à l'adresse de Clément VIII un mémoire dénonçant les grands abus qui sévissaient dans son entourage. Sans platitude, Saint Robert Bellarmin  eut le courage de soutenir que le Pape n'avait qu'un pouvoir indirect sur les États : en 1610, il publie Du pouvoir du Souverain Pontife dans les affaires temporelles , De potestate Summi Pontificit in rebus temporalibus, ce qui lui valut d'être mis à l'index.
À la mort de Clément VIII, plusieurs cardinaux voulaient  choisir Saint Robert Bellarmin comme successeur. Mais au conclave, Robert Bellarmin donna cet avertissement: "Prenez garde: dans ma famille on vit très vieux, presque centenaire ".
Robert Bellarmin était un surdoué. Mais tandis que tant d'hommes intelligents sont tentés de suffisance ou d'orgueil, lui a reçu son intelligence comme un don de Dieu, humblement demandé et accueilli dans la prière. "J'ai prié et l'intelligence m'a été donnée."
Il fut canonisé en 1930 et proclamé docteur de l'Église l'année suivante, en 1931.
La fête de Robert Bellarmin dans l'Église catholique est le 17 septembre.



St Robert Bellarmin, évêque, confesseur et docteur

Évêque de Capoue et cardinal, mort à Rome le 17 septembre 1621.

Canonisé par Pie XI en 1930, proclamé docteur l’année suivante. Pie XI inscrivit sa fête sous le rite double au 13 mai.

Leçons des Matines avant 1960

Au deuxième nocturne.

Quatrième leçon. Robert, né à Montepulciano et de la noble famille des Bellarmin, avait pour mère la très pieuse Cynthia Cervin, sœur du pape Marcel II. Dès son plus jeune âge, il a brillé par sa piété exemplaire et ses chastes mœurs, désirant ardemment une seule chose, plaire à Dieu seul et gagner des âmes au Christ. Il a fréquenté le collège de la Compagnie de Jésus dans sa ville natale où il a été vivement félicité pour son intelligence et sa modestie. À l’âge de dix-huit ans il entra dans la même Société à Rome, et il a été un modèle de toutes les vertus religieuses. Après avoir traversé le cours de philosophie au Collège romain, il est envoyé d’abord à Florence, puis à Monreale, plus tard, à Padoue pour y enseigner la théologie sacrée, et ensuite à Louvain, où, alors qu’il n’était pas encore prêtre, il s’est habilement acquitté de la charge de prédicateur. Après son ordination, à Louvain, il a enseigné la théologie avec un tel succès qu’il a ramené beaucoup d’hérétiques à l’unité de l’Église, et il était considéré en Europe comme le plus brillant théologien ; Saint-Charles, évêque de Milan, et d’autres encore lui demandaient expressément ses avis.

Cinquième leçon. Rappelé à Rome à la volonté du Pape Grégoire XIII, il a enseigné la science de la théologie de controverse au Collège romain, et là, comme directeur spirituel, il a guidé le jeune angélique Louis de Gonzague sur les chemins de la sainteté. Il a gouverné le Collège romain, puis la province napolitaine de la Compagnie de Jésus en conformité avec l’esprit de saint Ignace. Encore une fois convoqué à Rome, il fut employé par Clément VIII dans les affaires les plus importantes de l’Église, avec le plus grand avantage pour l’État chrétien, puis contre sa volonté et en dépit de son opposition, il fut admis au nombre des cardinaux, parce que le Pontife déclara publiquement qu’il n’avait pas son égal parmi les théologiens dans l’Église de Dieu à l’époque. Il fut consacré évêque par le même Pape, et administra l’archidiocèse de Capoue d’une manière très sainte pendant trois ans : après avoir démissionné de cette charge, il a vécu à Rome jusqu’à sa mort, en tant que conseiller le plus impartial et fidèle au Pontife Suprême. Il écrivit beaucoup, et d’une manière admirable. Son principal mérite réside dans sa victoire complète dans la lutte contre les nouvelles erreurs, au cours de laquelle il se distingua comme un vengeur acharné de la tradition catholique et les droits du Siège romain. Il a obtenu cette victoire en suivant saint Thomas comme son guide et son maître, par une considération prudente des besoins de son temps, par son enseignement irréfragable, et par une richesse très abondante de témoignages bien choisis à partir des écrits sacrés puisés à la source riche des Pères de l’Église. Il est éminemment reconnu pour de très nombreuses œuvres courtes pour favoriser la piété, et en particulier pour ce Catéchisme d’or, qu’il ne manquait jamais d’expliquer à la jeunesse et aux ignorants à la fois à Capoue et à Rome, bien que préoccupé par d’autres affaires très importantes. Un cardinal contemporain a déclaré que Robert a été envoyé par Dieu pour l’instruction des catholiques, pour la gouverne du bien, et pour la confusion des hérétiques, saint François de Sales le considéraient comme une source d’apprentissage, le Souverain Pontife Benoît XIV l’appelait le marteau des hérétiques, et Benoît XV proclama en lui le modèle des promoteurs et des défenseurs de la religion catholique.

Sixième leçon. Il était le plus zélé dans la vie religieuse et il a continué dans son mode de vie après avoir été admis parmi les cardinaux. Il ne voulait pas la richesse au-delà de ce qui était nécessaire, il était satisfait d’un ménage moyen, même dans ses dépenses et ses vêtements. Il ne chercha pas à enrichir sa propre famille, et il ne pouvait guère être amené à soulager leur pauvreté, même occasionnellement. Il avait peu de sentiment de lui-même, et était d’une simplicité merveilleuse d’âme. Il avait un amour extraordinaire pour la Mère de Dieu, il a passé de nombreuses heures par jour dans la prière. Il mangeait en très petite quantité et jeûnait trois fois par semaine. Austère avec lui-même, il a brûlé avec la charité envers le prochain, et il était souvent appelé le père des pauvres. Il espérait sincèrement qu’il n’avait pas taché son innocence baptismale à la moindre faute. A près de quatre-vingts ans, il tomba dans sa dernière maladie à Saint-André sur la colline du Quirinal, et en elle il montra son habituelle vertu rayonnante. Le Pape Grégoire XV et de nombreux cardinaux lui ont rendu visite sur son lit de mort, déplorant la perte d’un grand pilier de l’Église. Il s’endormit dans le Seigneur en l’an 1621, le jour des sacrés stigmates de saint François, dont il avait contribué à ce que la mémoire en soit célébrée partout. La ville entière pleura sa mort, et à l’unanimité le déclara un Saint. Le Souverain Pontife Pie XI a inscrit son nom, d’abord, dans livre des Bienheureux, puis dans celui des Saints, et peu après, par un décret de la Sacrée Congrégation des Rites, il le déclara Docteur de l’Église universelle. Son corps est honoré avec une vénération pieuse à Rome en l’église Saint-Ignace, près du tombeau de saint Louis de Gonzague, comme il l’avait souhaité.

Au troisième nocturne.

Lecture du saint Évangile selon saint Matthieu. Cap. 5, 13-19.

En ce temps-là : Jésus dit à ses disciples : Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel s’affadit, avec quoi le salera-t-on ? Et le reste.

Homélie de Saint Robert Bellarmin, Évêque.

Septième leçon. Tout comme en Dieu, que nous vénérons comme un dans la Trinité et trine dans l’Unité, il ya trois choses en particulier qui sont particulièrement claires : le pouvoir, la sagesse et la bonté ; de même Dieu, auditeurs bien-aimé, aurait pu rendre ses amis particuliers et ses fils, nos pères et nos docteurs, très semblables à lui-même et ainsi être estimés et admirés par toutes les nations, il leur a souhaité d’être au plus haut degré puissants, sages, excellents, et saints. D’abord, il leur fournit cette puissance, par laquelle ils pourraient évidemment faire beaucoup de choses merveilleuses et extraordinaires, hors du cadre habituel et de l’ordre de la nature, en ce qui concerne les éléments, les arbres, les bêtes, et même l’humanité. Puis, il leur donna une telle sagesse, qu’ils ont vu non seulement le passé et le présent, mais encore ils prévoyaient l’avenir, bien avant, et le prédisaient. Enfin, il a élargi leur cœur de sa très grande et ardente charité, leur permettant non seulement d’entrer de tout cœur dans leurs travaux, mais aussi d’influencer ceux qu’ils étaient sur le point de se convertir, ainsi que par leur exemple et la vie sainte, que par leur la prédication et les miracles.

Huitième leçon. Et oui, tout le monde savait combien pieux, combien justes, combien religieux étaient les prédicateurs de notre loi, aussi bien ceux qui les premiers nous ont apporté la foi et l’Évangile, et ceux que Dieu par la suite, a suscité dans tous les temps afin de confirmer ou de propager cette même foi. Et d’abord, considérons les Apôtres. Que pourrait-il y avoir de meilleur et de plus sublime que la manière de vivre des Apôtres ? Ensuite, songez à ces hommes saints que nous appelons des Pères et des Docteurs, ces lumières les plus éclatantes que Dieu a voulu faire briller dans le firmament de l’Église, afin que toutes les ténèbres de l’hérésie soient dispersées, comme Irénée, Cyprien, Hilaire, Athanase, Basile, les deux Grégoire, Ambroise, Jérôme, Augustin, Chrysostome, et Cyril. Leur vie et leur comportement ne brillent-ils pas dans toutes les œuvres qu’ils nous ont laissées, comme dans une espèce particulière de miroir ? Car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle.

Neuvième leçon. Considérez, je vous le demande, l’humilité, ainsi que l’érudition la plus grande, qui paraît dans les livres des saints Pères. Quelle modération ! Rien d’offensant là, rien d’inconvenant, aucune ruse, rien à supposer, rien de pompeux. Comment le travail multiforme de l’Esprit Saint, qui habitait dans leurs cœurs, se fait entendre dans leurs pages ! Qui peut lire attentivement sans Cyprien sans brûler immédiatement du désir du martyre ? Qui peut assidûment tourner les pages d’Augustin, sans apprendre l’humilité la plus profonde ? Qui peut ouvrir Jérôme fréquemment sans commencer à aimer la virginité et le jeûne ? Les écrits des saints exhalent la religion, la chasteté, l’intégrité et la charité. Tels sont nos évêques et pasteurs (pour reprendre les termes du céleste Augustin), nos savants, éminents, saints, intelligents défenseurs de la vérité, qui ont pris dans la foi catholique, comme le lait, et l’ont consommé dans l’alimentation : et ce lait et la nourriture qu’ils ont administrés aux grands et petits. Depuis les Apôtres, la sainte Église a prospéré par ces planteurs, des abreuvoirs, des constructeurs, des bergers, et les infirmières.


Dom Pius Parsch, le Guide dans l’année liturgique

Pour la défense de la foi catholique.

Saint Robert Bellarmin. — Jour de mort : 17 septembre 1621. Tombeau : à Rome, dans l’église Saint Ignace (dans la nef latérale de droite, à côté du tombeau de saint Louis de Gonzague). Vie : Saint Robert Bellarmin naquit à Montepulciano, en Toscane, le 4 octobre 1542, le jour de la fête du poverello d’Assise pour lequel il eut toute sa vie une grande dévotion. Il devait d’ailleurs mourir le jour où l’Église célèbre l’impression des stigmates de saint François, le 17 septembre. En 1560, Bellarmin entra dans la Compagnie de Jésus. Ce fut, sans conteste, l’un des hommes les plus importants de cet Ordre. Il se distingua par sa grande obéissance, sa profonde piété, son humilité, sa « simplicité de cœur ». Si l’on voulait résumer sa vie mouvementée dans une seule phrase, peut-être pourrait-on dire : Dans ses différentes fonctions et ses différentes charges, il eut cette devise : « Si je t’oublie, Jérusalem, puissé-je oublier ma main droite ». Son œuvre la plus importante est constituée par ses controverses. « On entend, comme un accord final, dans le choral puissant qui, malgré les peines et les souffrances que causaient alors les défections, jaillit du cœur de l’Église, le choral de la mater una, sancta, catholica » (E. Birminghaus). Saint Bellarmin était aussi le confesseur de deux jeunes saints : saint Louis de Gonzague et saint Jean Berchmans. Pourquoi a-t-il fallu attendre 300 ans avant la canonisation de Bellarmin ? Mgr Héfélé indique le motif quand il écrit : Au reste, Bellarmin demeure, même sans être canonisé, digne de la plus grande vénération des catholiques et ceux qui ont voulu le salir n’ont fait que se déshonorer. Pie XI l’a béatifié en 1923, canonisé en 1930 et, le 17 septembre 1931, l’a proclamé docteur de l’Église.

La messe (In medio Ecclesiae) a une oraison, une secrète et une postcommunion propres. Ces oraisons vantent la vertu de sagesse du saint dans ses combats pour l’Église et implorent pour nous la grâce de progresser dans la science de la vérité et de marcher toujours avec rectitude devant Dieu.

Martyrologe. — « A Rome, la consécration de l’église Sainte-Marie aux martyrs. Au temps de l’empereur Phocas (610), le bienheureux pape Boniface IV purifia ce vieux temple dédié à tous les dieux sous le nom de Panthéon, puis le consacra en l’honneur de la bienheureuse Vierge Marie et de tous les martyrs ». Jadis, on célébrait en ce jour la fête de tous les saints. Mais Grégoire IV (+844) la fixa au premier novembre.

SOURCE : http://www.introibo.fr/13-05-St-Robert-Bellarmin-eveque


Saint Robert Bellarmine

Pope Benedict XVI

There can be no reform of the church without personal conversion

At the General Audience on Wednesday, 23 February [2011], the Holy Father commented on St Robert Bellarmine, the great Jesuit theologian and Doctor of the Church (1542-1621). At the end of the Audience the Pope asked for prayers for the victims of the recent earthquake in Christchurch, New Zealand, and for the rescue workers. The following is a translation of the Pope's Catechesis in Italian.


Dear Brothers and Sisters,

Born on 4. October 1542 in Montepulciano near Siena, he was the nephew, on his mother's side, of Pope Marcellus He had an excellent formation in the humanities before entering the Society of Jesus on 20 September 1560. His philosophy and theology studies, at the Roman College in Padua and at Louvain, focused on St Thomas and the Fathers of the Church. They were crucial to his theological orientation.

He was ordained a priest on 25 March 1570 and for a few years was professor of theology at Louvain. Later, summoned to Rome to teach at the Roman College, he was entrusted with the chair of apologetics. In the decade in which he held it (1576-1586), he compiled a course of lessons which subsequently formed the Controversiae [Controversies], a work whose clarity, rich content and mainly historical tone earned it instant renown.

The Council of Trent had just ended and in the face of the Protestant Reformation, the Catholic Church was impelled to reinforce and confirm her identity. Bellarmine's action fitted into this context. From 1588 to 1594 he was first spiritual director of the Jesuit students at the Roman College — among whom he met and gave direction to St Aloysius Gonzaga — then religious superior.

Pope Clement VIII appointed Fr Bellarmine Papal Theologian, consultor to the Holy Office and rector of the College of Confessors at St Peter's. His short catechism, Dottrina cristiana [Christian doctrine] dates back to the two-year period 1597-1598. It was one of his most popular works.

Pope Clement VIII created him a cardinal on 3 March 1599 and on 18 March 1602 he was appointed Archbishop of Capua. He received episcopal ordination on 21 April that same year. In the three years in which he was a diocesan bishop, he distinguished himself by his zeal as a preacher in his cathedral, by his weekly visits to parishes, by three Diocesan Synods and by a Provincial Council which he founded.

After taking part in the Conclaves that elected Pope Leo XI and Pope Paul V, he was called to Rome again, where he became a member of the Congregations of the Holy Office, of the Index, for Rites, for Bishops and for the Propagation of the Faith. He also had diplomatic responsibilities in the Republic of Venice and in England, to defend the rights of the Apostolic See.

In his last years he composed various books on spirituality in which he concentrated the results of his annual spiritual exercises. Christian people today still draw great edification from reading them. He died in Rome on 17 September 1621. Pope Pius XI beatified him in 1923, canonized him in 1930 and proclaimed him a Doctor of the Church in 1931.

St Robert Bellarmine carried out an important role in the Church of the last decades of the 16th century and the first of decades of 17th. His Controversiae were a reference point, still valid, for Catholic ecclesiology on questions concerning Revelation, the nature of the Church, the sacraments and theological anthropology. In them the institutional aspect of the Church is emphasized because of the errors that were then circulating on these issues.

Nevertheless, Bellarmine also explained the invisible aspects of the Church as the Mystical Body and illustrated them with the analogy of body and soul, to the point that he described the relationship between the Church's inner riches and the external aspects that enable her to be perceived. In this monumental work that endeavours to organize the theological controversies of that time, he avoids any polemical and aggressive approach in speaking of the ideas of the Reformation. Instead, using the arguments of reason and the Tradition of the Church, he illustrates the Catholic doctrine clearly and effectively.

Yet his inheritance consists in the way in which he conceived of his work. Indeed, the burdensome offices of governance did not prevent him from striving daily for holiness, faithful to the demands of his own state as a religious, priest and bishop. From this fidelity came his commitment to preaching assiduously. Since as a priest and bishop he was first and foremost a pastor of souls, he felt it was his duty to preach diligently. He gave hundreds of sermones — homilies — in Flanders, Rome, Naples and Capua, during liturgical celebrations.

Equally prolific were his expositiones and his explanationes to the parish priests, women religious and students of the Roman College on Sacred Scripture and especially on St Paul's Letters.

His preaching and his catechesis have that same character of essentiality which he had learned from his Ignatian education, entirely directed to concentrating the soul's energies on the Lord Jesus intensely known, loved and imitated. In the writings of this man of governance one is clearly aware, despite the reserve behind which he conceals his sentiments, of the primacy he gives to Christ's teaching.

St Bellarmine thus offers a model of prayer, the soul of every activity: a prayer that listens to the word of God, that is satisfied in contemplating his grandeur, that does not withdraw into self but is pleased to abandon itself to God.

A hallmark of Bellarmine's spirituality is his vivid personal perception of God's immense goodness. This is why our Saint truly felt he was a beloved son of God. It was a source of great joy to him to pause in recollection, with serenity and simplicity, in prayer and in contemplation of God.

In his book De ascensione mentis in Deum — Elevation of the mind to God — composed in accordance with the plan of the Itinerarium [Journey of the mind into God] of St Bonaventure, he exclaims: "O soul, your example is God, infinite beauty, light without shadow, splendour that exceeds that of the moon and the sun. He raised his eyes to God in whom is found the archetypes of all things, and of whom, as from a source of infinite fertility, derives this almost infinite variety of things. For this reason you must conclude: whoever finds God finds everything, whoever loses God loses everything".

In this text an echo of the famous contemplatio ad amorem obtineundum — contemplation in order to obtain love — of the Spiritual Exercises of St Ignatius of Loyola can be heard. Bellarmine, who lived in the lavish and often unhealthy society of the end of late 16th and early 17th centuries, drew from this contemplation practical applications and applied them to the situation of the Church of his time with a lively pastoral inspiration.

In his book De arte bene moriendi — the art of dying a good death —for example, he points out as a reliable norm for a good life and also for a good death regular and serious meditation that should account to God for one's actions and one's way of life, and seek not to accumulate riches on this earth but rather to live simply and charitably in such a way as to lay up treasure in Heaven.

In his book De gemitu columbae — the lament of the dove — in which the dove represents the Church, is a forceful appeal to all the clergy and faithful to undertake a personal and concrete reform of their own life in accordance with the teachings of Scripture and of the saints, among whom he mentions in particular St Gregory Nazianzus, St John Crysostom, St Jerome and St Augustine, as well as the great founders of religious orders, such as St Benedict, St Dominic and St Francis.

Bellarmine teaches with great clarity and with the example of his own life that there can be no true reform of the Church unless there is first our own personal reform and the conversion of our own heart.

Bellarmine found in the Spiritual Exercises of St Ignatius recommendations for communicating the profound beauty of the mysteries of faith, even to the simplest of people. He wrote: "If you have wisdom, may you understand that you have been created for the glory of God and for your eternal salvation. This is your goal, this is the centre of your soul, this the treasure of your heart. Therefore consider as truly good for you what leads you to your goal, and truly evil what causes you to miss it. The wise person must not seek felicitous or adverse events, wealth or poverty, health or sickness, honours or offences, life or death. They are good and desirable only if they contribute to the glory of God and to your eternal happiness, they are evil and to be avoided if they hinder it" (De ascensione mentis in Deum, grad. I).

These are obviously not words that have gone out of fashion but words on which we should meditate at length today, to direct our journey on this earth. They remind us that the aim of our life is the Lord, God who revealed himself in Jesus Christ, in whom he continues to call us and to promise us communion with him. They remind us of the importance of trusting in the Lord, of expending ourselves in a life faithful to the Gospel, of accepting and illuminating every circumstance and every action of our life with faith and with prayer, ever reaching for union with him. Many thanks.

Taken from:

L'Osservatore Romano
Weekly Edition in English
2 March 2011, page 10

L'Osservatore Romano is the newspaper of the Holy See.

The Weekly Edition in English is published for the US by:

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SOURCE : http://www.ewtn.com/library/PAPALDOC/b16ChrstChrch139.htm


Saint Robert Bellarmine


Also known as

  • Robert Francis Romulus Bellarmine
  • Roberto Bellarmino
  • Roberto Francesco Romolo Cardinale Bellarmino

Memorial

Profile

Third of ten children of Vincenzo Bellarmine and Cinzia Cervini, a family of impoverished nobles. His mother, a niece of Pope Marcellus II, was dedicated to almsgivingprayer, meditation, fasting, and mortification. Robert suffered assorted health problems all his life. Educated by Jesuits as a boy. Joined the Jesuits on 20 September 1560 over the opposition of his father who wanted Robert to enter politicsStudied at the Collegio Romano from 1560 to 1563Jesuit centers in FlorenceItaly in 1563, then in MondoviPiedmont, the University of Padua in 1567 and 1568, and the University of LouvainFlanders in 1569Ordained on Palm Sunday1570 in GhentBelgium.

Professor of theology at the University of Louvain from 1570 to 1576. A the request of Pope Gregory XIII, he taught polemical theology at the Collegio Romano from 1576 to 1587. While there he wrote Disputationes de Controversiis Christianae Fidei adversus hujus temporis hereticos, the most complete work of the day to defend Catholicism against Protestant attack. Spiritual director of the Roman College from 1588Taught Jesuit students and other childrenwrote a children‘s catechismDottrina cristiana breveWrote a catechism for teachersDichiarazione piu copiosa della dottrina cristianaConfessor of Saint Aloysius Gonzaga until his death, and then worked for the boy‘s canonization. In 1590 he worked in France to defend the interests of the Church during a period of turmoil and conflict. Member of the commission for the 1592 revision of the Vulgate Bible. Rector of the Collegio Romano from 1592 to 1594Jesuit provincial in NaplesItaly from 1594 to 1597Theologian to Pope Clement VIII from 1597 to 1599. Examiner of bishops and consultor of the Supreme Sacred Congregation of the Roman and Universal Inquisition in 1597; strongly concerned with discipline among the bishops. Created Cardinalpriest on 3 March 1598 by Pope Clement VIII; he lived an austere life in Rome, giving most of his money to the poor. At one point he used the tapestries in his living quarters to clothe the poor, saying that “the walls won’t catch cold.”

Defended the Apostolic See against anticlericals in VeniceItaly, and the political tenets of King James I of EnglandWrote exhaustive works against heresies of the day. Took a fundamentally democratic position – authority originates with God, is vested in the people, who entrust it to fit rulers, a concept which brought him trouble with the kings of both England and FranceSpiritual father of Saint Aloysius Gonzaga. Helped Saint Francis de Sales obtain formal approval of the Visitation Order. Noted preacherArchbishop of CapuaItaly on 18 March 1602. Part of the two conclaves of 1605. Involved in disputes between the Republic of Venice and the Vatican in 1606 and 1607 concerning clerical discipline and Vatican authority. Involved in the controversy between King James I and the Vatican in 1607 and 1609 concerning control of the Church in EnglandWrote Tractatus de potestate Summi Pontificis in rebus temporalibus adversus Gulielmum Barclaeum in opposition to Gallicanism. Opposed action against Galileo Galilei in 1615, and established a friendly correspondence with him, but was forced to deliver the order for the scientist to submit to the Church. Part of the conclave of 1621, and was considered for PopeTheological advisor to Pope Paul VHead of the Vatican library. Prefect of the Sacred Congregation of the Rites. Prefect of the Sacred Congregation of the Index. Proclaimed a Doctor of the Church on 17 September 1931.

Born

Died

Venerated

1627 by Pope Urban VIII

Beatified

Canonized

Patronage

Readings

Charity is that with which no man is lost, and without which no man is saved. – Saint Robert Bellarmine

“Sweet Lord, you are meek and merciful.” Who would not give himself wholeheartedly to your service, if he began to taste even a little of your fatherly rule? What command, Lord, do you give your servants? “Take my yoke upon you,” you say. And what is this yoke of yours like? “My yoke,” you say, “is easy and my burden light.” Who would not be glad to bear a yoke that does no press hard but caresses? Who would not be glad for a burden that does not weigh heavy but refreshes? And so you were right to add: “And you will find rest for your souls.” And what is this yoke of yours that does not weary, but gives rest? It is, of course, that first and greatest commandment: “You shall love the Lord your God with all your heart.” What is easier, sweeter, more pleasant, than to love goodness, beauty, and love, the fullness of which you are, O Lord, my God?” Is it not true that you promise those who keep your commandments a reward more desirable than great wealth and sweeter than honey? You promise a most abundant reward, for as your apostle James says: “The Lord has prepared a crown of life for those who love him.” What is this crown of life? It is surely a greater good than we can conceive of or desire, as Saint Paul says, quoting Isaiah: “Eye has not seen, ear has not heard, nor has it so much as dawned on man what God has prepared for those who love him.” – from On the Ascent of the Mind to God by Saint Robert Bellarmine

MLA Citation

  • “Saint Robert Bellarmine“. CatholicSaints.Info. 5 September 2020. Web. 16 September 2020. <https://catholicsaints.info/saint-robert-bellarmine/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-robert-bellarmine/



St. Robert Francis Romulus Bellarmine

(Also, "Bellarmino").

A distinguished Jesuit theologian, writer, and cardinal, born at Montepulciano, 4 October, 1542; died 17 September, 1621. His father was Vincenzo Bellarmino, his mother Cinthia Cervini, sister of Cardinal Marcello Cervini, afterwards Pope Marcellus II. He was brought up at the newly founded Jesuit college in his native town, and entered the Society of Jesus on 20 September, 1560, being admitted to his first vows on the following day. The next three years he spent in studying philosophy at the Roman College, after which he taught the humanities first at Florence, then at Mondovì. In 1567 he began his theology at Padua, but in 1569 was sent to finish it atLouvain, where he could obtain a fuller acquaintance with the prevailing heresies. Having been ordained there, he quickly obtained a reputation both as a professor and a preacher, in the latter capacity drawing to his pulpit bothCatholics and Protestants, even from distant parts. In 1576 he was recalled to Italy, and entrusted with the chair of Controversies recently founded at the Roman College. He proved himself equal to the arduous task, and the lectures thus delivered grew into the work "De Controversiis" which, amidst so much else of excellence, forms the chief title to his greatness. This monumental work was the earliest attempt to systematize the various controversies of the time, and made an immense impression throughout Europe, the blow it dealt toProtestantism being so acutely felt in Germany and England that special chairs were founded in order to provide replies to it. Nor has it even yet been superseded as the classical book on its subject-matter, though, as was to be expected, the progress of criticism has impaired the value of some of its historical arguments.


In 1588 Bellarmine was made Spiritual Father to the Roman College, but in 1590 he went with Cardinal Gaetano as theologian to the embassy Sixtus V was then sending into France to protect the interests of the Church amidst the troubles of the civil wars. Whilst he was there news reached him that Sixtus, who had warmly accepted thededication of his "De Controversiis", was now proposing to put its first volume on the Index. This was because he had discovered that it assigned to the Holy See not a direct but only an indirect power over temporals.Bellarmine, whose loyalty to the Holy See was intense, took this greatly to heart; it was, however, averted by the death of Sixtus, and the new pope, Gregory XIV, even granted to Bellarmine's work the distinction of a specialapprobation. Gaetano's mission now terminating, Bellarmine resumed his work as Spiritual Father, and had the consolation of guiding the last years of St. Aloysius Gonzaga, who died in the Roman College in 1591. Many years later he had the further consolation of successfully promoting the beatification of the saintly youth. Likewise at this time he sat on the final commission for the revision of the Vulgate text. This revision had been desired by theCouncil of Trent, and subsequent popes had laboured over the task and had almost brought it to completion. ButSixtus V, though unskilled in this branch of criticism, had introduced alterations of his own, all for the worse. He had even gone so far as to have an impression of this vitiated edition printed and partially distributed, together with the proposed Bull enforcing its use. He died, however, before the actual promulgation, and his immediatesuccessors at once proceeded to remove the blunders and call in the defective impression. The difficulty was how to substitute a more correct edition without affixing a stigma to the name of Sixtus, and Bellarmine proposed that the new edition should continue in the name of Sixtus, with a prefatory explanation that, on account ofaliqua vitia vel typographorum vel aliorum which had crept in, Sixtus had himself resolved that a new impression should be undertaken. The suggestion was accepted, and Bellarmine himself wrote the preface, still prefixed to the Clementine edition ever since in use. On the other hand, he has been accused of untruthfulness in stating that Sixtus had resolved on a new impression. But his testimony, as there is no evidence to the contrary, should be accepted as decisive, seeing how conscientious a man he was in the estimation of his contemporaries; and the more so since it cannot be impugned without casting a slur on the character of his fellow-commissioners who accepted his suggestion, and of Clement VIII who with full knowledge of the facts gave his sanction toBellarmine's preface being prefixed to the new edition. Besides, Angelo Rocca, the Secretary of the revisory commissions of Sixtus V and the succeeding pontiffs, himself wrote a draft preface for the new edition in which he makes the same statement: (Sixtus) "dum errores ex typographiâ ortos, et mutationes omnes, atque varias hominum opiniones recognoscere cœpit, ut postea de toto negotio deliberare atque Vulgatam editionem, prout debebat, publicare posset, morte præventus quod cœperat perficere non potuit". This draft preface, to whichBellarmine's was preferred, is still extant, attached to the copy of the Sixtine edition in which the Clementinecorrections are marked, and may be seen in the Biblioteca Angelica at Rome.

In 1592 Bellarmine was made Rector of the Roman College, and in 1595 Provincial of Naples. In 1597 Clement VIII recalled him to Rome and made him his own theologian and likewise Examiner of Bishops and Consultor of the Holy Office. Further, in 1599 he made him Cardinal-Priest of the title of Santa Maria in viâ, alleging as hisreason for this promotion that "the Church of God had not his equal in learning". He was now appointed, along with the Dominican Cardinal d'Ascoli, an assessor to Cardinal Madruzzi, the President of the Congregation de Auxiliis, which had been instituted shortly before to settle the controversy which had recently arisen between theThomists and the Molinists concerning the nature of the concord between efficacious grace and human liberty.Bellarmine's advice was from the first that the doctrinal question should not be decided authoritatively, but left over for further discussion in the schools, the disputants on either side being strictly forbidden to indulge incensures or condemnations of their adversaries. Clement VIII at first inclined to this view, but afterwards changed completely and determined on a doctrinal definition. Bellarmine's presence then became embarrassing, and he appointed him to the Archbishopric of Capua just then vacant. This is sometimes spoken of as thecardinal's disgrace, but Clement consecrated him with his own hands--an honour which the popes usually accord as a mark of special regard. The new archbishop departed at once for his see, and during the next three years set a bright example of pastoral zeal in its administration.

In 1605 Clement VIII died, and was succeeded by Leo XI who reigned only twenty-six days, and then by Paul V. In both conclaves, especially that latter, the name of Bellarmine was much before the electors, greatly to his own distress, but his quality as a Jesuit stood against him in the judgment of many of the cardinals. The new popeinsisted on keeping him at Rome, and the cardinal, obediently complying, demanded that at least he should be released from an episcopal charge the duties of which he could no longer fulfil. He was now made a member of the Holy Office and of other congregations, and thenceforth was the chief advisor of the Holy See in thetheological department of its administration. Of the particular transactions with which his name is most generally associated the following were the most important: The inquiry de Auxiliis, which after all Clement had not seen his way to decide, was now terminated with a settlement on the lines of Bellarmine's original suggestion. 1606 marked the beginning of the quarrel between the Holy See and the Republic of Venice which, without even consulting the pope, had presumed to abrogate the law of clerical exemption from civil jurisdiction and to withdraw the Church's right to hold real property. The quarrel led to a war of pamphlets in which the part of theRepublic was sustained by John Marsiglio and an apostate monk named Paolo Sarpi, and that of the Holy See byBellarmine and Baronius. Contemporaneous with the Venetian episode was that of the English Oath of Alliance. In 1606, in addition to the grave disabilities which already weighed them down, the English Catholics were required under pain of prœmunire to take an oath of allegiance craftily worded in such wise that a Catholic in refusing to take it might appear to be disavowing an undoubted civil obligation, whilst if he should take it he would be not merely rejecting but even condemning as "impious and heretical" the doctrine of the deposing power, that is to say, of a power, which, whether rightly or wrongly, the Holy See had claimed and exercised for centuries with the full approval of Christendom, and which even in that age the mass of the theologians of Europe defended. TheHoly See having forbidden Catholics to take this oath, King James himself came forward as its defender, in a book entitled "Tripoli nodo triplex cuneus", to which Bellarmine replied in his "Responsio Matthfi Torti". Other treatises followed on either side, and the result of one, written in denial of the deposing power by William Barclay, an English jurist resident in France, was that Bellarmine's reply to it was branded by the RegalistParlement of Paris. Thus it came to pass that, for following the via media of the indirect power, he was condemned in 1590 as too much of a Regalist and in 1605 as too much of a Papalist.

Bellarmine did not live to deal with the later and more serious stage of the Galileo case, but in 1615 he took part in its earlier stage. He had always shown great interest in the discoveries of that investigator, and was on terms of friendly correspondence with him. He took up too--as is witnessed by his letter to Galileo's friend Foscarini--exactly the right attitude towards scientific theories in seeming contradiction with Scripture. If, as was undoubtedly the case then with Galileo's heliocentric theory, a scientific theory is insufficiently proved, it should be advanced only as an hypothesis; but if, as is the case with this theory now, it is solidly demonstrated, care must be taken to interpret Scripture only in accordance with it. When the Holy Office condemned the heliocentric theory, by an excess in the opposite direction, it became Bellarmine's official duty to signify the condemnation toGalileo, and receive his submission. Bellarmine lived to see one more conclave, that which elected Gregory XV(February, 1621). His health was now failing, and in the summer of the same year he was permitted to retire to Sant' Andrea and prepare for the end. His death was most edifying and was a fitting termination to a life which had been no less remarkable for its virtues than for its achievements.

His spirit of prayer, his singular delicacy of conscience and freedom from sin, his spirit of humility and poverty, together with the disinterestedness which he displayed as much under the cardinal's robes as under the Jesuit'sgown, his lavish charity to the poor, and his devotedness to work, had combined to impress those who knew him intimately with the feeling that he was of the number of the saints. Accordingly, when he died there was a general expectation that his cause would be promptly introduced. And so it was, under Urban VIII in 1627, when he became entitled to the appellation of Venerable. But a technical obstacle, arising out of Urban VIII's own general legislation in regard to beatifications, required its prorogation at that time. Though it was reintroduced on several occasions (1675, 1714, 1752, and 1832), and though on each occasion the great preponderance of votes was in favour of the beatification, a successful issue came only after many years. This was partly because of the influential character of some of those who recorded adverse votes, Barbarigo, Casante, and Azzolino in 1675, andPassionei in 1752, but still more for reasons of political expediency, Bellarmine's name being closely associated with a doctrine of papal authority most obnoxious to the Regalist politicians of the French Court. "We have said", wrote Benedict XIV to Cardinal de Tencin, "in confidence to the General of the Jesuits that the delay of the Causehas come not from the petty matters laid to his charge by Cardinal Passionei, but from the sad circumstances of the times" (Études Religieuses, 15 April, 1896).

[Note: St. Robert Bellarmine was canonized by Pope Pius XI in 1930, and declared a Doctor of the Universal Church in 1931. He is the patron saint of catechists.]

Writings

A full list of Bellarmine's writings, and of those directed against him, may be seen in Sommervogel's"Bibliothhque de la compagnie de Jésus". The following are the principal:

  • Controversial works. "Disputationes de Controversiis Christianae Fidei adversus hujus temporis hereticos", of the innumerable editions of which the chief are those of Ingolstadt (1586-89), Venice (1596), revised personally by the author, but abounding in printer's errors, Paris or "Triadelphi" (1608), Prague (1721),Rome (1832); "De Exemptione clericorum", and "De Indulgentiis et Jubilaeo", published as monographs in 1599, but afterwards incorporated in the "De Controversiis"; "De Transitu Romani Imperii a Graecis ad Francos" (1584); "Responsio ad praecipua capita Apologiae . . . pro successione Henrici Navarreni" (1586); "Judicium de Libro quem Lutherani vocant Concordiae" (1585); four Risposte to the writings on behalf of theVenetian Republic of John Marsiglio and Paolo Sarpi (1606); "Responsio Matthaei Torti ad librum inscriptumTriplici nodo triplex cuneus" 1608); "Apologia Bellarmini pro responsi one sub ad librum Jacobi MagnaeBritanniae Regis" (1609); Tractatus de potestate Summi Pontificis in rebus temporalibus, adversus Gulielmum Barclay" (1610).
  • Catechetical and Spiritual Works. "Dottrina Cristiana breve", and "Dichiarazione più copiosa della dottrina cristiana" (1598), two catechetical works which have more than once received papal approbation, and have been translated into various languages; "Dichiarazione del Simbolo" (1604), for the use of priests; "Admonitio ad Episcopum Theanensem nepotem suum quae sint necessaria episcopo" (1612); "Exhortationes domesticae", published only in 1899, by Pére van Ortroy; "Conciones habitae Lovanii", the more correct edition (1615); "De Ascensione mentis in Deum" (1615); "De Aeterna felicitate sanctorum" (1616); "De gemitu columbae" (1617); "De septem verbis Christi" (1618); "De arte bene moriendi" (1620). The last five are spiritual works written during his annual retreats.
  • Exegetical and other works. "De Scriptoribus ecclesiasticis" (1615); "De Editione Latinae Vulgatae, quo sensu a Concilio Tridentino definitum sit ut ea pro authenticae habeatur", not published till 1749; "In omnes Psalmos dilucida expositio" (1611). Complete editions of Bellarmine's Opera omnia have been published atCologne (1617); Venice (1721); Naples (1856); Paris (1870).
Sources

Ven. R. Bellarmini, S.R.E. Cardinalis, vita quam ipse scripsit (with an Appendix), written in 1613, at the request of Fathers Eudfmon Joannis and Mutius Vitelleschi, first published among the acta of the Process of Beatification 1675; republished in 1887 by DÖLLINGER AND REUSCH, with notes many of which are useful but the general tone of which is unfair and spiteful; a multitude of unpublished documents in the archives of the Vatican, Simancas, Salamanca, the Society of Jesus, etc.; Epistolœ familiares (1650); EUDAEMON JOANNIS, De pio obitu Card. Bellarmini (1621); FINALI, Esame fatto per me, that is, by the lay brother who attended him in his last sickness, MS.; lives by FULIGATI (1624; translated into Latin with additions by PETRA SANCTA, 1626) and BARTOLI, (1678); CERVINI, Imago virtutum (1625). These form the chief original material. Of derived lives the best are those by FRIZON (1708), and COUDERC (1893). See also LE BACHELET IN VACANT, Dict. de thiol. cath.; and for Bellarmine's doctrine on papal authority, DE LA SERVIÈRE, De Jacobo Angl. Rege cum Card. R. Bellarmine . . . disputante (1900).

Smith, Sydney. "St. Robert Francis Romulus Bellarmine." The Catholic Encyclopedia. Vol. 2. New York: Robert Appleton Company, 1907. 17 Sept. 2016 <http://www.newadvent.org/cathen/02411d.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Paul T. Crowley.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. 1907. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2020 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.



Bust of Cardinal Roberto Bellarmine by Bernini on display at Fairfield University Art Museum

Blessed Robert Bellarmine, by Father James Brodrick, S.J.


BIRTH AND CHILDHOOD

The little towns of Italy, like the big towns, have long memories, and a romance and lingering fascination of their own. Montepulciano is a little town, perched high up, on a ridge of the vine-clothed Tuscan hills. Nearby is Thrasymene, beside whose blue waters so much fruitless Roman valour lies asleep. And the pleasant plains of Umbria are not far away, where Saint Francis took the Lady Poverty for his bride.

In this white, storied city of Saint Agnes, Robert Francis Romulus Bellarmine, who has just been officially decreed Blessed by the unerring voice of the Church, came into the world on October 4, 1542. In the names given the baby boy a tribute to the Poverello’s sweet memory is curiously linked with a quaint touch of old patrician pride. When he grew up he was fond of his names: he was proud to be called after the man who built such stout, defensive walls for ancient Rome. One day he was himself to help in building the battlements of Rome Eternal. But Francis was his best-loved name: he was bom on the Feast of Saint Francis; and on the Feast of Saint Francis he died. And his whole life long he was Franciscan in his soul. For all the vast learning which he wore in later days with such easy and unembarrassed grace, he had in him the simple heart of a child.

Little Robert was fortunate in his mother. Cynthia Bellarmine – the sister of a saintly Pope – was one of the Monicas of the world. And her wise love was the ruling Providence of all her children’s schemes.

SCHOOLDAYS

Robert’s childhood and boyhood were happy times without a history. He used to play at saying Mass, he tells us, like such multitudes of little boys before and after .him; but he put in the sermon, an item which most other small Levites judiciously skip. Indeed, he thought the sermon the best part of the nursery ritual, and his preference, as we shall see, was prophetic. He did his schooling with the other lads of his class at the Jesuit College of his native town. It had been founded recentty by the wonderful boy, Cardinal dei Nobili, who assumed the purple at the age of twelve, and died a saint before he was seventeen.

Robert was no good at games, but his school-fellows were very fond of him all the same. He was so kindly and unassuming, they said – such a “decent chap.” At this time his great ambition was to be a poet. Like his hero, Saint Augustine, he was passionately fond of Virgil, and used to “weep for dead Dido because she killed herself for love.” He wrote hundreds of Latin poems, only a few of which, he says in his autobiography with grim satisfaction, have survived. One of them will survive for ever. He wrote it when he was a cardinal in a kind of joking contest with one of his literary friends. It begins “Pater Superni luminis,” and found its way, to Bellarmine’s astonishment, into the Roman Breviary, for the Vespers of Saint Mary Magdalene’s Feast. Clement VIII had put the friends up to the competition, and he obviously did it with ulterior motives of his own.

Young Robert was very fond of music too, and sang and played the rude violin of those pre-Stradivarian days with excellent skill. But his chief hobby was the making of nets for the hunt. When an old man, he recalled with simple pleasure that the nets, he had stitched together were never known to break. These outward things, however, are only the passing show, the mere frame of his ideal. They tell us little of the boy that was Robert Francis Bellarmine. His secret is elsewhere altogether – laid up with Christ in God. Saint Stanislaus was born when Robert was a child of eight, and those who knew him best when he was young spoke of him in the same breath with Stanislaus. He was full of grace from the cradle, and had God always on his horizons and in his heart.

THE CALL

When the time came for the boy to leave school, his father, a good and a well-born man, but poor, decided to send him to the University of Padua, fondly hoping that this brilliant son of his would one day retrieve the fallen family fortunes. He had every reason to think that the lad would make a great name, but God had destined the house of Bellarmine for quite another kind of immortality than that which its then head had in his dreams.

Robert’s heart was not at peace. He debated within himself, he tells us, one critical day, how he could best win that steadfastness and rest of soul for which he longed. He thought over all the dignities and honours which were open to talents and character such as his own, but he remembered their brevity too – the Pope, his uncle, had died after a three weeks reign – and a great horror seized him for the vanity of them all. Inquietum est cor nostrum donec requiescat in Te. The remembrance of God swallowed up everything else, and he decided at once to seek out some Order in which even the legitimate prizes of ecclesiastical ambition were definitely banned. In this way it was he found his vocation to the Society of Jesus, and joined it on 21 September 1560, four years after the death of Saint Ignatius, when he himself was eighteen years old. Shortly after this he was sent to study philosophy at the Roman College, and spent there three heroic years, battling with unending headaches and ill-health, and the wearying metaphysics which the poet in him did not love. But for all that he became the best philosopher of his year. He began his teaching work in Florence quite broken in health, but he went to the Chapel and told God: “You must not let me die, because I want to live and work a long time in Your cause.” Fifty strenuous, crowded years were the sequel to his prayer.

SCHOOLMASTERING

Robert was a little man, rather crooked in body, with a big head and a great long nose. He had no illusions about his appearance, and he confides to us in his autobiography that, in order to win some standing with his boys, he would occasionally introduce into the lessons some grand-sounding scholastic, phrases, nicely calculated to engender awe. He had to teach Greek to a class which had already made some acquaintance with the language, whereas he himself knew only the alphabet. Nothing daunted, he announced to the boys that he was going to begin with them again right from the start, so that when they came to Demosthenes they would be able to enjoy his subtle charm all the more. Outside school-hours he slaved away at the abominable Greek grammars of those days with all his might, and in a short time had mastered all their rules and crochets. Demosthenes was then a mere bagatelle. Signor Robert was a tremendous worker; while in the colleges he not only did full teaching work, but read in the refectory, helped the Lay-Brothers, accompanied the Fathers on their walks, called the community in the morning, and was in constant demand as a preacher.

YOUNG ELOQUENCE

Even as a boy Bellarmine was well known for his splendid gifts of speech. But now the great pulpits of Italy began to welcome him. He was very young, only twenty-two, and of course not yet a priest. One good lady, on seeing this fresh-faced lad ascend the steps, fell on her knees and prayed all during the sermon that God would save the Society she loved from derision when the inevitable breakdown came. She evidently worried young Robert, but “she did not know what a grand memory God had given me,” he said. His Provincial heard him preach on one occasion, and straightway decided that this was his predestined sphere. So Robert was sent at once to Padua where he studied theology with brilliant success for two years, preaching regularly all the while.

PRIEST AND PROFESSOR

At this date heresy was beginning to lift an impudent head in the Flemish Provinces, and a great preacher was the crying need of the day. Saint Francis Borgia, the new General of the Society, decided that Robert Bellarmine was the man, and sent him instructions to proceed to Louvain. He made the perilous journey in company with William Allen and other Englishmen exiled for the Faith. On his arrival he immediately began a sermon course at Saint Michel, and went on with his studies at the University. The following year, 1570, he was ordained, and was at once requested to give public lectures on the Summa of Saint Thomas. For five wonderful years he continued to teach and to preach with endless zest, till at last his health, always precarious, gave way under the intolerable strain. During this time, too, he was hearing innumerable confessions and teaching the many souls who came to him for guidance his own well-learnt lessons in the burning love of God. During his public course on Saint Thomas, he displayed that courtesy in debate which was always to be one of his distinguishing traits. Michael Baius, the University Chancellor, an old man of great learning and repute, was then airing strange views on Grace – a kind of “soft” Calvinism, all the more dangerous for its sugary disguise. Young Bellarmine, still unknown to fame, tackled Goliath in the country of the Philistines. But he used the sweet ruses of charity in his attack, and won his victory without ever wounding his foe.

EARLY STUDIES

During his stay in Louvain he found time, also – though it seems almost incredible – to make a deep study of Holy Scripture and the Fathers. He knew no Hebrew, but reckoned that fact in his own brave way, “only another nice little hill to climb.” Having learned the alphabet and a few rules from some well-versed colleague, he characteristically set about making himself a new grammar of the language “on an easier plan than the Rabbis had so far devised.” To test his method he made a friendly bet with one of his students that he would teach him Hebrew in a week, as Saint Jerome did the wonderful girl Blesilla; and Father Bellarmine fulfilled his pact to the letter. His Scripture studies bore rich fruit in after days when he wrote his beautiful commentary on the Psalms, which the great scholar, Richard Simon, so much esteemed. About the same time he wrote a kind of Patrology for his own use, which he called De Scriptoribus Ecclesiasticis. It was afterwards published, and contains his remarks and critical notes on nearly four hundred ancient authors whose works he had read and studied with close attention. His later dissertations on such delicate subjects as the thought of the Greek Fathers on Grace, and the Eucharistic Doctrine and Free-will theories of Saint Augustine, show what a wonderfully intimate acquaintance he had acquired with all the labyrinths and by-paths of that terribly complicated Patristic world.

“NEVER MAN SPAKE AS HE”

But it was his preaching that brought him his greatest fame. People came all the way from England to hear this new Chrysostom, and records still exist of the wonderful impression his sermons made. Robert Bellarmine was first and foremost an athlete of God, with a great, devouring zeal to win men back to their lost allegiance to His love. We are told how his face literally shone while he spoke, and the old Gospel compliment – Never man spake as he – was always coming to his listeners’ lips. When we read the great volume of sermons he has left us we can understand that enthusiasm. There is a glow about them, a flame in the unstudied words, that lets us into the secrets of a saint’s heart. Had not other and more urgent duties claimed him, Bellarmine might well have ranked with the Bossuets and Bourdaloues of history.

Saint Charles Borromeo begged the General as a great favour to let him have Father Robert as his special preacher in Milan, and Paris was clamouring for the distinguished preacher too. But Father Bellarmine, quite unconscious of all the pleading voices, was lying dangerously ill at Louvain. Tired nature had come to the end of her long-stretched tether at last, and the doctors had given him only a few months more to live. When Father Mercurian, Saint Francis Borgia’s successor as General, heard the sad news, he gave orders for the immediate return of the sick man to Italy. The summons was his salvation. Robert Bellarmine was a great lover, and his native land was one of the things he loved the best. The Italian air, the blue Italian skies, the features and the scenes he knew so well – these were his best physicians. And soon he was in fighting trim again, ready and eager for the fray – this time in the front entrenchments.

THE COURSE OF CONTROVERSIES

In the year 1576 he was appointed, at the age of thirty-four, to the most difficult and taxing scholastic post in the world, the newly-founded Chair of Controversy at the Roman College. His record so far would be no mean life’s accomplishment, but Robert Francis Bellarmine was only now beginning. So far his fame had been local and circumscribed; after this date it belongs to history.

He worked at his gigantic task for eleven years, writing the notes for his lectures on the backs of old letters or on any little stray bits of paper he could find. His first vow, the poverty of his patron, Saint Francis, was very dear to him. His audience was a select one indeed, the flores martyrum, from England and Germany, whom Saint Philip used to greet with such reverence in the streets. It began to be rumoured soon that a great scholar was lecturing in Rome, and under pressure from the Pope, Father Robert was compelled to prepare his notes for the press. When his four great volumes of Disputationes de Controversiis Christiana Fidei adversus hujus temporis haereticos were printed they marked an epoch in the history of theology, and became the object of immediate and widespread attack. Gibbon, we are told, came to believe, in the course of time, that he was the Roman Empire: the Protestants decided at once that Robert Bellarmine was the Roman Catholic Church. His work ran through thirty editions in the space of twenty years, and for half a century after its publication every vindication of the new creeds regularly took the shape of an answer to it. The great Cambridge divine, Whittaker, wrote to Cecil: “Here at last we have the very marrow of Papistry,” and Elizabeth founded chairs for its refutation at the two Universities. It was forbidden under pain of death to keep a copy of the work, but that only made men the more eager to possess it. “I have made more money out of this Jesuit,” said a London publisher, “than out of all our Doctors put together.” The result was many conversions, the only success that at all appealed to Robert Bellarmine’s apostolic heart. On the Continent, David Paree founded the Collegium Antibellarminianum, and Catholics were called indifferently by their heretical fellow-countrymen either Papists or Bellarminists. Indeed, so profound an impression did the Controversies make, that the sectaries refused to believe it could be the work of one man. Legion is the name of the devil that wrote it, they used to say. And they even attempted to solve the anagram on the title-page. Robertus stands for robur, which is strength; Bellarminus gives bella or wars; arma, weapons, and minae, threats; in a word, the whole paraphernalia of the Jesuit brigade. The last survivor of the great heresiarchs, Theodore Beza, said sadly before he died: “Hic liber nos perdidit” – “This book has been the ruin of us all.”

“VOILA L’ENNEMI”

But the testimonies of both friends and foes are endless, and perhaps the most convincing evidence of the abiding value and importance of the work may be gathered better from some other facts. They are these. The three most redoubtable foes who have ever assailed the Papal claims are de Dominis, Richer and Launoi. In them was incarnated the struggle against the primacy of the Bishop of Rome. All other enemies, open or unavowed, who directed their attacks against the prerogatives of the Holy See from the middle of the seventeenth century onward – Bossuet, Dupin, Febronius, Eybel, Döllinger – all borrowed their most telling arguments from the “Big Three” named above. Now these three scholars aimed their blows almost exclusively at Bellarmine’s work, knowing right well that here was the central and stoutest fortress of the Papacy. On the other side, the champions of the Pope found in the great armoury of the Controversies their surest weapons of defence. Nearly three hundred years after its first publication, Bishop Hefele, the great historian of the Councils, spoke of it as “the most complete defence of the Catholic Faith hitherto published.” And “the present day student,” says a writer in the Tablet, (12 February 1921), “is more deeply beholden to Bellarmine than he is apt to imagine. For, after all, the great mass of the evidence and the arguments and the answers set forth in a modern manual may be found in the neglected pages of the old apologist.”

THE WEAPONS OF CHARITY

The style of the book, too, gave it distinction. The polemics of those days were not exactly a school of chivalry. It was the hey-day of the gentle art of calling names, and there was no libel law to restrain the extravagances of a brutal pen. The letters of Scaliger and Scioppius are classic instances of the lengths to which even learned men could go. Scaliger wrote Bellarmine down as a colossal humbug and an atheist in disguise. Casaubon called him an infamous and confirmed liar. But Bellarmine himself moved in another atmosphere altogether. The native courtesy of his mind stole into his pages, and even that “sanctified bitterness” of which Milton speaks comes but very rarely and reluctantly from his pen. And he was the fairest of foes: his enemies confessed that they could not have worded their difficulties better themselves. We even find a learned priest (Pena) complaining to Paul V. that “all the heretics of the time make use against the Church and the Authority of the Vicar of Christ of the very words of Bellarmine’s objections.” The great controversialist had read all the works of the men on whose refutation he was engaged, Luther, Calvin, Zwinglius and the rest – our modern heads reel at the very thought of their endless and forbidding pages – and his citations from them are invariably lair and exact, and always their most characteristic passages. His transparent honesty and loyal erudition are patent on every page of his great synthesis. So that Cardinal Laurea could say before the Commission appointed to consider the Cause of Bellarmine’s Beatification: “If the facts brought by witnesses do not win you to belief in his sanctity, then look at his works…. The 1,231 chapters in the volumes of his Controversies are so many arguments bearing testimony to his heroic Faith and Hope and Charity.”

The Controversies are written in a plain and easy style not without its own elegance. The truth, he knew, was his best rhetoric: and his method is as clear as the day. Speculation plays but a very secondary part in his scheme. “Theology is Theology,” he used to say, “and not Metaphysics,” He loved the plain, practical broad highways of discussion. He was once a patient listener at a very solemn debate on the Essence of God. “Better wait for Heaven,” he remarked as he came away, “to find out the things we must always seek after in vain on earth.”

THE SECRET OF A HARDWORKING SAINT

Father Bellarmine never took a holiday. Even the vast labours which the course of Controversies entailed were not enough for this tireless workman of God. During the vacation of 1579, the period of his intensest activity, he undertook the revision of Father Salmeron’s enormous Commentary on the New Testament. In 1580 he lent Cardinal Montalto, the future Sixtus V, valuable assistance in the preparation of his edition of the works of Saint Ambrose, and was at the same time engaged with some other scholars on a new revision of the Rituale. He was also one of the commission appointed by Gregory XIII to revise the Vulgate. Between the years 1584-1587 he wrote five polemical works in reply to occasional attacks upon the Holy See. And all the time, too, he heard confessions regularly and gave the domestic exhortations to his brethren. A man so beset with toil might well be pardoned a certain aloofness. But Father Bellarmine was the kindliest and most approachable of men. He made hosts of friends. Indeed, to know him at all was to love him, and to love him was more than a liberal education. It was a divine disclosure of what a man could do when God completely possessed his heart. That was the whole secret of his achievements. He wrote in his old age a little book called The Ascension of the Mind to God. But all his life was just such an ascension, making time the faithful vassal of eternity, and the small bothers and big toils of every common day rungs of a new Jacob’s ladder stretching from lecture-room and work-desk to Heaven.

Father Bellarmine had his natural tastes and predelictions like the rest of us. But he never let them obscure the real business for which he was born. The will of God was all in all to him. And so each new call to His devotion found him equipped and on tip-toe to reply. In 1589 the summons was to the field of battle.

THE LEGATION TO FRANCE

The Wars of the League were then devastating France. Very soon Henry of Navarre would be thundering at the gates of Paris, and there was the terrible prospect of heresy capturing the most Catholic of European thrones. Pope Sixtus V had excommunicated Henry, but Sixtus was a strong man and had a liking for strong men. Henry was such, and had other redeeming qualities too, and the great, vehement Pontiff often thought wistfully what a splendid ally this dashing cavalierly Bearnais would make. Force had failed: he would try what policy could do. So Cardinal Gaetani, the Pope’s ablest lieutenant, was dispatched to the scene of action, and with him went Father Bellarmine as his confidential adviser and theologian. They had a perilous journey, and narrowly escaped an ambush that would have been the destruction of them all. Bellarmine’s fame had preceded him to France, and admirers trooped in from every side to see the great man of whom they had heard so much. They expected to find a very august and solemn personage, and were immensely surprised when a very friendly unassuming little man came out to greet them. “And so this is the great Bellarmine!” they whispered to one another, almost unable to believe their eyes.

The legation reached Paris in January, 1590, just before the investment began. There, for eight terrible months, they remained cooped up, and in Bellarmine’s laconic phrase, “did practically nothing, but suffered a lot.” They lived mostly on dog’s flesh; but once a kindly Legate from Spain sent the Cardinal and his retinue a present “of a certain part of his slaughtered horse.” Father Bellarmine himself never seemed to care what he ate or whether he ate at all. He had meat that others knew not of. One who paid him many visits at this time tells us that, no matter what hour of the day he came, he always found Father Robert on his knees.

Nor was the mission to France quite so fruitless as his humility would have us believe. A letter which he addressed in the Cardinal’s name to the Bishops of France averted a threatening schism. And he even won the friendship and admiration of King Henry by his wise and prudent counsels to the citizens in their distress. Unlike most scholars, he proved himself to be a great man of affairs. Indeed, at one time there was question of withdrawing him from his studies altogether and employing his wonderful tact and balance of judgement in the stormy political sphere. In 1582, Father Parsons tried hard to get him appointed Italian tutor to the young King James of Scotland. Two years later the King of Poland was clamouring for this most level-headed of counsellors at Warsaw. He did not go then, but in his old age wrote, by request, for the son of another Polish king, a beautiful and wise little book on The Duties of a Christian Prince. Plato’s fair dream of the ideal king would have all come true if Father Bellarmine had had his way.

ADVENTURES PERILOUS

On the journey back from France he fell dangerously ill at Meaux. For the third time he very nearly died. But there was amazing vitality in that little, crooked, hard-used frame of his, and after being carried on a stretcher for a week he got upon his horse and jogged along gallantly with the rest. Nor was this his first taste of the hardships of war. While Professor at Louvain he had to fly in disguise from the dour soldiery of William the Silent, and had plenty of adventurous thrills during his wanderings. Later on, on his way back to Italy from Flanders, he fell in with a party of heretics who were making the same journey. They would cheerfully have murdered a Jesuit at sight, but Father Bellarmine looked anything but that. He cut quite a dashing figure in his soldierly “make-up,” with pistols and sword all complete, and could swagger and crack a merry joke with the best of them. They were all charmed with this new, gay comrade and asked him his name. “Francesco Romulus,” was the reply. “A great name that,” they laughed, “and one of good omen.” So they there and then elected him captain of the company. He was glad, and told them that since he was their captain it would be his duty to reconnoitre occasionally and make sure that the way was clear. Then, when they came to a likely bit of road with plenty of bends in it, they got orders to slow down and await their captain’s return. And Bellarmine setting spurs to his horse, was off, and out of sight like a flash, to say his Office or pray with a quiet heart to God. When they reached Genoa he bade his new friends a merry good-bye, saying he had to call on some people he knew in the town. Next day, his late fellow-travellers wandered by chance into the church of the Society, and there, sure enough, was Signor Romulus, the gay and debonair, metamorphosed overnight into a Jesuit, and actually saying Mass!

While Father Bellarmine was away in France serving and suffering in the interests of the Pope, a strange thing befell him at home. Pope Sixtus repaid his devotion by placing the first volume of the Controversies on the Index, on account of some opinions it contained restrictive of the temporal jurisdiction of the Holy See. These opinions are the trite commonplaces of theology today. Sixtus died before the promulgation of his new Index, and the next Pope ordered the immediate deletion of the illustrious Jesuit’s name.

THE SIXTINE VULGATE

On his return home, Father Robert took an active and prominent part in preparing for the press the edition of the Vulgate which the Church has used ever since. Pope Sixtus had brought out an edition of his own shortly before his death, but it was full of mistakes, due largely to the indiscreet intervention of the Pope himself in the work of preparation. In less than a year from the death of Sixtus V, three Popes had come and gone. Clement VIII was elected in 1592, and Bellarmine at once pointed out to him the evil consequences that might result if the Bible of Pope Sixtus were to become widely known. At the same time, he took a typical saint’s revenge on the great Pontiff who had wronged him. He used all his efforts to shield the name of Sixtus from the cavils of his many enemies. He dissuaded Pope Clement from publicly prohibiting the ill-edited Vulgate and advised him strongly not to undertake a fresh revision, but rather to correct the faulty one and reprint it under Sixtus’s own name. These generous counsels prevailed, and Father Bellarmine was the soul of the new Commission appointed by Clement. He wrote with his own hand the Preface which our Latin Bibles still retain and in it covered up the mistakes which Sixtus had made with kind and reverent skill. But this charitable reticence was to cost him dear. One distinguished writer said, in 1904, that it had cost him his canonization, but today we know, happily, that he was altogether wrong. The controversy which the Preface, and some remarks in the Autobiography evoked is centuries old, and much too intricate to chronicle here. The gist of it is this: did Bellarmine tell a lie to shield the memory of a great and much maligned man? Cardinal Passionei, the most terrible of the “Devil’s Advocates” opposed to Bellarmine’s beatification, pleaded with rancorous eloquence that he did. But Benedict XIV, the reigning Pope, had been a Promotor Fidei himself, and, knowing the tricks of the trade, he felt for his snuff-box and took a great big pinch when Passionei’s tirade was in full blast. Dollinger, in later days, could add nothing to Passionei’s arguments. This is the only serious charge ever lodged against Bellarmine’s fair name, and it has been shown over and over again to lack any solid foundation.

RECTOR AT ROME

At this time Father Robert was “Prefect of Spiritual Things” to the Jesuit Community in Rome, and guided the marvellous boy Aloysius in his impetuous flight to God. When, many years later, his own turn came to die, he expressed a great longing to be laid to rest at the feet of Aloysius, “once my dear ghostly child.” In 1592 he was made Rector of the Roman College, the first of that long cursus honorum which awaited him, and which he hated with all his humble soul. But there was one compensation: his charity could now have its fling. The records left by those who lived under him ramble on with endless delight in telling of his kindness. The nobility and unconscious goodness of his heart shine through all the little stories of his plots and schemes to make others happy. We are told that he rarely left his room so as to be always at their disposal. And it was the barest of rooms – not a thing in it but his hard bed, his wash-stand, a plain table, and two uncomfortable chairs. He wouldn’t even own a holy picture or a blessed medal. Here he used to sit for hours on an end, the mighty scholar, the apologist whose fame had reached to the ends of the earth, copying out little bits of music or transcribing notes for some one in the house who wanted them. He was never the least little bit fussed or cross, and though he could be stern at times, his anger, say the chroniclers, was felt to be only the urgency of affectionate concern. But the records become most enthusiastic of all when they relate how he used to treat the sick. He “mothered” them, like his father, Ignatius, who would sell the very vessels of the sanctuary to buy dainties for his ailing sons. They said he was Ignatius born again. He had a hawk’s eye for signs of wear and tear, and when they showed, a holiday was the certain prescription. He used often to pack off one or other of the hard-worked Brothers for a “week-end” at Frascati or Tivoli and then regularly took the vacant place in kitchen or scullery himself. Sympathy and kindliness had become as natural to him as the beating of his heart. It was only to himself that he showed no mercy. He was up every morning at the fearsome hour of three that he might have extra leisure to commune with God. His health was atrociously bad, but that did not prevent him fasting two days every week. And he practised many other quiet austerities, which even his closest friends did not guess. Those about him only knew the sweet chivalry of his rule, his friendliness and good nature, which could never resist any little joke that might enliven the humdrum details of the day. No wonder they loved him so dearly.

(It was while he was Rector that Father Bellarmine was appointed by the General to revise the Ratio Studiorum. That famous document owes to his urgent suggestion one of its most significant provisions, viz., the primacy of Saint Thomas in all the sacred studies of the Society.)

Father Bellarmine’s next post (1594) was to be Provincial of Naples. Blessed Bernardino Realini summed up the impression he made at this time in a brief phrase of his diary: Veramente un gran santo. Three years later he was summoned to Rome to fill the office of Theologian to the Pope, made vacant by the death of Cardinal Toletus. At Clement’s request he wrote his two famous Catechisms, works more often translated than any other book except the Bible and the Imitation of Christ. He wrote a treatise on Indulgences too, and several less important brochures to meet the controversial needs of the hour. He was as happy as the day is long in his new post. His dear and lifelong friend, Baronius, “the brother of my heart,” was near him. “We two,” wrote the great Oratorian, “were like David and Jonathan.” The Pope, too, loved and valued him more than any man in Rome. But best of all, he was a Jesuit and a private one at that, for his Rectorship of the Sacred Penitentiary did not count for much. All his life long his love for the Society was nothing less than a passion. He would have died gladly rather than break the least of its Common Rules. Then suddenly, in the midst of his happy toils, came disaster.

AN UNWILLING CARDINAL

On 3 March 1599, the Holy Father notified him officially that he had been made Cardinal, and at the same time forbade him under any pretext to leave the house until he received further instructions. Clement knew his man. Poor Father Bellarmine was at his wits’ end and hastily summoned the other Fathers in the house to a council of war. But nothing could be done. Other Popes had thought of making him Cardinal, but he had a way with him and managed to stave off the evil day. Now at last he was caught. Clement was inexorable, and tears and entreaties were no longer of any avail. The alternatives were the purple or excommunication. He went to the clothing ceremony as a condemned man goes to the scaffold, and stared at the gorgeous robes with woeful fascination till the Pope’s peremptory command woke him from his sad reverie. Never till his dying day did he forget the bitterness of that hour.

In his new life, Cardinal Bellarmine, as we must now call him, changed only his dress. He was a Jesuit in black before; people began to call him the “red Jesuit” now. He never learned to appreciate the honours thrust upon him. “Vain shadows of glory,” he called them, “as unsubstantial as a puff of the wind.” He kept up all the austerities of his previous life and even added others. In the depths of the bitter Roman winter he would not permit a fire to be lighted in his room, and lived as poorly as his unloved dignity would possibly permit. Many princes and wealthy nobles pressed gifts upon him, but all were gently refused. Of the revenues that came to him from the Holy See not a penny remained at the end of the year: anything over after providing for the bare necessaries of life, he gave to his beloved poor.

THE CONTROVERSY ON GRACE

The friendship between the great Pope and his unwilling Cardinal is one of the romances of Church history. We are reminded of the dear relations that existed between Saint Bernard and Eugenius III. Bellarmine wrote for Clement, at his very special request, a beautiful memoir on the principal duty of the Vicar of Christ. Passionate love and loyalty to the Holy See breathe in its every line. But, alas, a cloud was soon to come between those two close friends. The Dominicans and the Jesuits were at war in those days; it was a long war and a fierce war, and its echoes are with us yet. It is technically known as the Controversy, de Auxiliis because it was all about the “helps” or graces God gives to men, and their relation to that ultimate puzzle of philosophy, the freedom of the human will. At times the roar of battle swelled so high as to frighten even the mighty King of Spain. By the year 1602, Pope Clement was sick and tired of the whole miserable unedifying business. It had lasted nearly fourteen years, and as far as anyone could see, might go on for another four hundred if something were not done. Clement determined to settle the question by an authoritative decree. Bellarmine his right-hand man and chosen confidant, told him plainly that such a course was not wise, and hinted, with a mischievous twinkle, that possibly Clement’s specialized training in Canon Law was not the best preparation for the untying of such a complicated theological knot. He suggested to the Pope that the best plan would be to forbid sternly the vocabulary of abuse, but to let each Order support its own positions by as many honest and gentlemanly syllogisms as it could find. Cardinal Bellarmine’s solution was eventually adopted, but for the present the Pope was obstinate, and began to find that his dear and learned friend was somewhat in the way. Whatever the reason, he suddenly appointed him to the vacant Archbishopric of Capua and consecrated him with his own hands in April, 1602.

ARCHBISHOP OF CAPUA

The new Archbishop set out for his huge diocese a few days later, and spent there three of the happiest years of his long life. It would need a volume to tell the story of those three crowded years. He put his books and his pen away: the souls of men and women were to be his one study now. He preached and exhorted in season and out of season, and thought no expense of time and toil too great if he could win one more lover for God. He was constantly on the rounds from one church to another to encourage his priests, to inspire his flock, to teach little children their catechism. But his heart went out with especial tenderness to all who were in distress; he kept open court for the poor, and appointed a special committee with a duty to hunt out the unfortunate whose gentle breeding made them ashamed to come. He was always hard up because he gave everything away. One day a poor man called in his absence, but there wasn’t a single thing to give him. When he heard the story later he was greatly distressed and reproached his almoner. “But your Eminence, what could I do?” the man pleaded. “You could have sold my horse/’ said Cardinal Bellarmine. On another occasion he gave a poor man his episcopal ring and told him to pawn it. Later on, when he got a little money, he bought it back stealthily under cover of the dark. He visited the poor constantly in their own homes, and brought with him everywhere help and healing. A thief once broke in and stole a little bag of gold that he had amassed with careful thrift for his dear poor. The man was captured and brought before him, but he bade the attendants and the police go away, and then he spoke to this erring son of his with such loving pity and gentleness as completely to capture his heart. Before the man left his house he had settled a small income on him for life! The letter which he wrote at this time, at the Pope’s request, On the duty of Bishops to preach the Word of God, and the instructions he put together for his nephew in 1612, On the duties of a Bishop, tell us very plainly where this good shepherd learned his pastoral craft; for they are all full of Jesus and Him Crucified.

“THE GOOD SOLDIER OF JESUS CHRIST”

In March, 1605, Cardinal Bellarmine was called to Rome to take part in the Conclaves that elected Leo XI, and shortly after, Paul V. To his horror he was very nearly elected himself, but Saint Ignatius up in Heaven probably had his say. Paul V kept him at Rome, and the Cardinal, true to his principles, insisted on resigning his Archbishopric first. He was made head of the Vatican library and soon found himself again busily engaged with the enemies of the Holy See. The Republic of Venice was the aggressor this time. Fra Paola Sarpi, cynical and smart, led the attack in this new war of pamphlets, but he was no match for the great Cardinal, and the Venetian schism soon came to an end.

In 1608, Bellarmine entered the lists against King James of England, and this was the most famous of all his fights pro Christo et Ecclesia. After the Gunpowder Plot, James imposed a new oath on all his Catholic subjects. He protested loudly that it was a purely civil test, but Paul V did not think so and condemned it in two Briefs. Unfortunately the Archpriest Blackwell sided with the King. Blackwell and Bellarmine were old friends, and the Cardinal at once wrote him a long letter of friendly protest. The police seized this letter and copies of the two papal Briefs, and when James had read them, he got into one of his tantrums and decided to write a reply himself. He fancied himself as a theologian. His book, Triplici Nodo, triplex Cuneus, appeared in February, 1608. It bore the Royal Arms on the title-page but no name, and Bellarmine, in his reply, determined to remain anonymous too. His Apologia was published as the work of Matthew Torti, his chaplain. James was clever enough to see that the Cardinal had made a terrible hash of all his fine theology, and he lost his royal temper very badly indeed. His courtiers were all laughing up their sleeves. A few months later he published a revised and much enlarged edition of his Triplici Nodo, this time adding his name and a pompous dedication “to the Roman Emperor and all other high and mighty and most excellent monarchs, Kings, Princes, States, and Free Republics of Christendom.” “I must confess,” he wrote in his lordliest style, “that I was never one to reckon a Cardinal fit antagonist for a King,” and then he goes on to make ill-mannerly remarks about Bellarmine’s family and his relations with the “traitor” Campion. “As for me,” wrote the Cardinal in his dignified reply, “I do not see what need there is to look in a theological disputation for equality of ancestors.” Provided his, people were honest and upright folk, he continued, he did not care a straw how lowly their rank might be. Of a Greater than His Majesty of England, men used to ask, “Is not this the carpenter’s Son? ” The Cardinal flung back indignantly the taunt of traitor applied by the King to Campion. The real traitor was the man who renounced the Faith for which his mother had died. Campion was no plotter but the very paragon of Heaven’s chivalry, and Bellarmirie’s one regret was that he had not known him more intimately. He was proud and honoured that such a man had used his books and found them helpful. The Cardinal made a splendid defence of Father Garnet too, indeed, he had always a very special place in his heart for the afflicted Catholics of England. He used to look after them when they visited Rome, and he was on intimate terms with many of the greatest among them.

The two small volumes written in reply to the hectorings of King James are a kind of duodecimo edition of the Controversies, and make excellent reading even at the present day.

Bellarmine’s valiant and unresting pen was next engaged on a great book, De Potestate Papae, in reply to the very learned Scotch Regalist, Barclay, who had taken up the gage for the House of Stuart. The Cardinal’s work caused tremendous excitement in Gallican countries, and had the honour of being publicly burnt by order of the Parliament of Paris.

“THE ART OF DYING WELL”

Age was stealing upon the Pope’s great champion now, but the last years of his life were as strenuous and crowded as all the rest. He was a member of nearly all the Roman Congregations, and in this capacity obtained for Saint Francis de Sales the confirmation of his new Order of nuns. He was brought into contact with Galileo too, and numbered that great astronomer among his friends. He showed great sympathy towards his theories, but held that the traditional interpretation of Scripture must stand until these theories were properly proved. One other work he was very anxious to see completed before he died – the canonization of Saint Philip, who was the Father-in-God of his dear Baronius. He managed to steal away each summer from the press of business to make a month’s retreat among the Jesuit novices. That was his holiday. When his friends pressed him to leave Rome with the other Cardinals during the hot season, he always refused, saying that it was just because the others were going that he elected to stay. He loved the “little solitudes of delight” which these annual exoduses left him. God then was his All in All. His five spiritual works were written at the conclusion of his yearly retreats, and were very soon translated into English. The last of them he called The Art of Dying Well. He was now about to teach its lessons with better eloquence than words could ever make.

Pope Gregory XV permitted him to retire to the Novitiate for good in August, 1621, and there his last illness came on him very soon. It was of a piece with the rest of his life, all patience and gentleness and loving resignation to God. God was his one thought even in his delirium. Signore vorrei andare a casa mia, he was often heard to cry – “Dear Lord, I would gladly go home.” We are told by one who was with him all through this last illness that his thoughts were constantly going back to his dear poor, whom he could never succour in person again. When the Pope came to visit him the sick man greeted him with the Centurion’s touching humility: Domine, non sum dignus ut intres sub tectum meum. As his Holiness was about to leave, the dying Cardinal said to him, “I will pray God to grant you as long a life as He has unto me.” “It is not his years but his merits I need,” whispered Gregory as he turned away in tears. When Holy Viaticum was brought, he implored the General to let him leave his bed, and crawled on to the floor to receive on his knees the Master he had served so well. Years ago, at Cardinal Bellarmine’s urgent entreaty, Pope Paul V had appointed September 17th to be the Feast of Saint Francis’s Stigmata. That day had come round again, and as the dawn-light stole in through the sick-room windows, Robert Francis Bellarmine, went home.

• The Cause of Cardinal Bellarmine’s Beatification was introduced in 1627, six years after his death, by Pope Urban VIII. During the three centuries that have elapsed since then, it was brought to the fore again, several times particularly under the great Pope, Benedict XIV. We may well ask then, why he was not officially declared a saint long ago. It was not lack of miracles, for such testimonies of Heaven abounded, but political reasons, very honourable indeed to the servant of God, which prevented it. Gallicans and Jansenists joined hands to oppose with bitter intrigue the triumph of the greatest “Ultramontanist” in history.

• • Cardinal Bellarmine was beatified by His Holiness Pius XI, 13 May 1923. Deo Gratis.

• • • Blessed Robert was canonized on 29 June 1930 by Pope Pius XI. Deo Gratis.

– text taken from the booklet Blessed Robert Bellarmine by Father James Brodrick, published by the Catholic Truth Society, London, May 1923

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-robert-bellarmine-by-father-james-brodrick-s-j/



Frans van den Wyngaerde, ritratto del cardinale Roberto Bellarmino, 1644



San Roberto Bellarmino Vescovo e dottore della Chiesa


- Memoria Facoltativa

Montepulciano, Siena, 1542 - Roma, 17 settembre 1621

Roberto Bellarmino nacque a Montepulciano nel 1542 da una ricca e numerosa famiglia. Nel 1560 entrò nella Compagnia di Gesù. Studiò a Padova e a Lovanio e al Collegio romano di Roma. In quegli anni tra i suoi alunni c'era anche san Luigi Gonzaga. Venne creato cardinale e arcivescovo di Capua nel 1599. Divenne un affermato teologo postridentino. Scrisse molte opere esegetiche, pastorali e ascetiche; fondamentali per l'apologetica sono i voluminosi libri «De controversiis». Con un'opera semplice nella struttura ma ricca di sapienza come il suo «Catechismo» fu "maestro" di tante generazioni di fanciulli. Famoso anche un altro suo volume «L'arte del ben morire». Morì il 17 settembre 1621 a Roma. Nel 1930, ebbe da papa Pio XI la triplice glorificazione di beato, di santo e di dottore della Chiesa. (Avvenire)

Etimologia: Roberto = splendente di gloria, dal tedesco

Emblema: Bastone pastorale

Martirologio Romano: San Roberto Bellarmino, vescovo e dottore della Chiesa, della Compagnia di Gesù, che seppe brillantemente disputare nelle controversie teologiche del suo tempo con perizia e acume. Nominato cardinale, si dedicò con premura al ministero pastorale nella Chiesa di Capua e, infine, a Roma si adoperò molto in difesa della Sede Apostolica e della dottrina della fede.

L'infanzia e la giovinezza

Nacque terzo di dieci fratelli in una numerosa famiglia di origini nobili ma in via di impoverimento economico. Suo padre era Vincenzo Bellarmino e sua madre, Cinzia Cervini, molto pia e religiosa, era sorella del cardinale Marcello Cervini, che divenne papa Marcello II. Fu educato per desiderio della madre nel collegio gesuita della sua città natale, fondato da poco tempo; entrò all'età di diciotto anni nella Compagnia di Gesù, il 20 settembre 1560, ed ammesso alla prima professione religiosa il giorno dopo, nonostante il parere contrario del padre che preferiva per lui una carriera politica laica.

Fin da giovanissimo mostrò le sue ottime doti letterarie ed ispirandosi agli autori latini come Virgilio compose diversi piccoli poemi sia in lingua volgare che in lingua latina. Uno dei suoi inni dedicato alla figura di Maria Maddalena fu inserito poi per l'uso nel breviario.

Dal 1560 al 1563 studiò nel Collegio Romano a Roma, futura Pontificia Università Gregoriana, sede della scuola gesuita. Iniziò successivamente a studiare materie umanistiche prima a Firenze e poi a Mondovì sempre in scuole del suo ordine religioso. Nel 1567 intraprese lo studio della teologia, dapprima a Padova e poi nel 1569 fu inviato a completare questi studi a Lovanio nelle Fiandre, dove poté acquisire una notevole conoscenza delle eresie più importanti del suo tempo.

L'opera come professore

Dopo l’ordinazione sacerdotale avvenuta la Domenica delle palme del 1570 a Gand in Belgio, guadagnò rapidamente notorietà sia come insegnante sia come predicatore; in quest’ultima veste era capace di attirare al suo pulpito sia cattolici che protestanti[1], persino da altre aree geografiche. Iniziato l'insegnamento di teologia nel 1570 a Lovanio, fu richiamato nel 1576 in Italia da Papa Gregorio XIII che gli affidò la cattedra di “Controversie” da poco istituita nel Collegio Romano, cioè di Apologetica, attività che svolse fino al 1587. Era da poco tempo terminato il Concilio di Trento e la Chiesa Cattolica, attaccata dalla Riforma protestante aveva necessità di analizzare e verificare la propria identità culturale e soprattutto spirituale. L'attività e le opere di Roberto Bellarmino si inserirono proprio in questo contesto storico. Egli si dimostrò adeguato alla difficoltà del compito dell'insegnamento e le lezioni che egli tenne confluirono nella sua grande e più famosa opera di più volumi Le controversie. Questa monumentale opera teologica rappresenta il primo tentativo di sistematizzare le varie controversie teologiche dell’epoca, ed ebbe un’enorme risonanza in tutta Europa. Presso le chiese protestanti in Germania ed in Inghilterra furono istituite specifiche cattedre d'insegnamento per fornire una replica agli argomenti difesi dal Bellarmino circa l'ortodossia cattolica e la sua aderenza alla Bibbia e alla storia della Chiesa. L’opera completa non è stata ancora rimpiazzata come testo classico [1], anche se, come si può facilmente intuire, l’avanzamento degli studi critici ha diminuito il valore di alcuni suoi argomenti storici.

La missione in Francia e il contrasto con Sisto V

Nel 1588 fu nominato "Direttore Spirituale" del Collegio Romano. Ma poco dopo nel 1590, fu inviato con la legazione del cardinale Gaetano, in qualità di teologo, che papa Sisto V aveva inviato in Francia per difendere la Chiesa Cattolica nelle difficoltà scaturite dalla guerra civile tra cattolici ed ugonotti. Mentre si trovava in Francia fu raggiunto dalla notizia che Sisto V, che aveva calorosamente accettato la dedica della sua opera “Le controversie”, stava per proporre di metterne il primo volume all’Indice. Il motivo era che nell'opera si riconosceva alla Santa Sede un potere indiretto e non diretto sulle realtà temporali. Bellarmino, la cui fedeltà alla Santa Sede era intensa e autentica, ne fu profondamente amareggiato. Tale imminente condanna fu evitata dall'improvvisa morte di Sisto V il 27 agosto 1590, per complicanze di una malattia infettiva, forse malaria. Il nuovo papa Gregorio XIV, fu invece pienamente entusiasta di quest'opera, tanto che concesse ad essa, persino l’onore di una speciale approvazione pontificia.

Il ritorno alla cattedra e la revisione della Vulgata

Quando la missione del cardinal Gaetano era oramai al termine, Bellarmino riprese nuovamente il suo lavoro come insegnante e padre spirituale. Ebbe la consolazione di guidare negli ultimi anni della sua vita san Luigi Gonzaga, che morì appena 23enne al Collegio Romano nel 1591 dopo aver contratto un male per salvare un uomo affetto da peste ed abbandonato per strada. Di lui negli anni successivi Bellarmino stesso promosse il processo di beatificazione.

In questo periodo egli fece parte della commissione finale per la revisione del testo della Vulgata. Questa revisione era stata oggetto di una specifica richiesta del concilio di Trento, per controbbattere le tesi protestanti e i papi posttridentini avevano operato per questo compito alacremente portandolo quasi a realizzazione completa.
Sisto V per quanto non dotato di competenze specifiche in materia biblista, aveva introdotto delle modifiche al Sacro Testo in modo eccesivamente leggero e rapido, con vistosi errori. Per accelerare i tempi aveva comunque fatto stampare questa edizione e in parte la fece distribuire con il proposito di imporne l’uso con una sua bolla. Tuttavia morì prima della promulgazione ufficiale e i suoi immediati successori procedettero subito ad eliminare gli errori più vistosi e a togliere dalla circolazione l'edizione errata.

Il problema consisteva nell’introdurre un’edizione più corretta senza screditare il nome di Sisto V. Bellarmino propose che la nuova edizione dovesse portare sempre il nome di Sisto V, con una spiegazione introduttiva secondo la quale, a motivo di alcuni errori tipografici o di altro genere, già papa Sisto aveva deciso che una nuova edizione dovesse essere intrapresa. La sua dichiarazione, dal momento che non c'era prova contraria, dovette essere considerata come risolutiva, tenendo conto di quanto serio e responsabile egli era stimato dai suoi contemporanei.
Ancor più essa non poteva essere rifiutata senza macchiare la reputazione degli altri membri della commissione che accolsero il suggerimento, e quella di Clemente VIII che, pienamente consapevole della vicenda, diede il permesso che la prefazione del Bellarmino fosse premessa alla nuova edizione.

Angelo Rocca, il segretario della commissione deputata alla revisione, scrisse di suo pugno una bozza della prefazione in cui dichiarava:

     « [Sisto] quando iniziò a rendersi conto che c’erano errori tipografici ed altre opinioni scientifiche, cosicché si poteva, o meglio doveva, prendere una decisione sul problema, e pubblicare una nuova edizione della Volgata, siccome morì prima, non fu in grado di realizzare quanto aveva intrapreso. »
Questa bozza, alla quale quella del Bellarmino fu preferita, è tuttora esistente, allegata alla copia dell’edizione Sistina in cui sono segnate le correzioni della Clementina, e può essere consultata nella Biblioteca Angelica di Roma.

La nomina a cardinale

Nel 1592 Bellarmino divenne Rettore del Collegio Romano, funzione che svolse per circa due anni fino al 1594. Nel 1595 divenne Preposito della provincia di Napoli. Nel 1597 papa Clemente VIII lo richiamò a Roma e lo nominò suo consultore teologo, e inoltre "Esaminatore dei Vescovi e Consultore del Sant'Uffizio". Il 3 marzo 1599 il papa lo fece cardinale presbitero con il titolo di Santa Maria in Via, indicando la motivazione di questo incarico con le parole: La Chiesa di Dio non ha un soggetto di pari valore nell’ambito della scienza. Negli anni successivi Bellarmino fu definito bonariamente spesso come "il gesuita vestito di rosso", in relazione all'abito cardinalizio che contrastava con la tonaca nera dei gesuiti.

A questo periodo risale anche la nomina, con il cardinale Girolamo Berneri domenicano e vescovo di Ascoli e per questo chiamato Cardinal d'Ascoli, ad assistente del cardinale Madruzzi, presidente della Congregazione “De Auxiliis”, congregazione istituita poco tempo prima dal papa per ricomporre la controversia recentemente sorta tra Tomisti e Molinisti a proposito della natura dell’armonia tra grazia efficace e libertà umana. In tale diatriba che si trascinerà per diversi decenni si contrapponevano gesuiti molinisti e domenicani tomisti.

Il parere di Bellarmino sin dall’inizio fu che tale questione di natura dottrinale non dovesse essere risolta con un intervento autoritativo, ma lasciata ancora alla discussione tra i diversi indirizzi e che ai contendenti di entrambi i campi fosse seriamente proibito di indulgere a censure o condanne dei rispettivi avversari. La maggior parte dei teologi gesuiti di cui Bellarmino era parte erano più vicini alla tesi dei Molinisti e quindi questo suo non schierarsi poteva dar adito a ritenere più valida la tesi Tomista. Clemente VIII all’inizio era propenso ad accettare questa idea conciliante del Bellarmino, ma successivamente cambiò completamente posizione, deciso a dare una più precisa definizione dottrinale in favore della tesi tomista. La presenza di Roberto Bellarmino in tal senso, era diventata imbarazzante, ed egli probabilmente anche per tale motivo lo nominò il 18 marzo 1602 arcivescovo di Capua, sede resasi proprio allora vacante. Clemente stesso volle consacrarlo con le sue mani, un onore che abitualmente i papi concedono come segno di stima speciale; il nuovo arcivescovo partì subito per la sua sede, e si distinse degnamente nel suo ministero.

Nel marzo 1605 Clemente VIII morì e gli succedette prima Leone XI che regnò per solo ventisei giorni, e poi Paolo V. Nel primo e nel secondo conclave, ma soprattutto in quest'ultimo, il nome di Roberto Bellarmino fu spesso dinanzi alle intenzioni degli elettori, specialmente a motivo delle afflizioni subite, ma il fatto che fosse un gesuita costituì un impedimento secondo il giudizio di molti cardinali. Racconta Ludwig Von Pastor storico vaticanista che nei primi giorni del secondo conclave del 1605 un gruppo di cardinali tra i quali Baronio, Sfondrato, Aquaviva, Farnese, Sforza e Piatti si adoperarono per far eleggere il cardinale gesuita Bellarmino; ma questi era contrario tanto che saputo della sua candidatura rispose che avrebbe volentieri rinunciato anche al titolo cardinalizio; il suo appoggio durante il conclave sembra fosse rivolto verso il cardinal Baronio. L'accordo in conclave si trovò poi sul cardinale Camillo Borghese.

Il nuovo Papa Paolo V, eletto con l'accordo delle maggiori potenze cattoliche, insistette nel tenerlo con sé a Roma, e il cardinale chiese che almeno egli fosse esonerato dal ministero episcopale le cui responsabilità egli non era più in grado di adempiere. A questo punto egli fu nominato membro del Sant’Uffizio e di altre congregazioni, e successivamente consigliere principale della Santa Sede nel settore teologico della sua amministrazione. La disputa “De Auxiliis”, che alla fine Clemente non aveva avuto modo di portare a termine, fu conclusa con una decisione che ricalcava le linee dell’originaria proposta di Bellarmino.

Il 1606 segnò l’inizio della contesa tra la Santa Sede e la Repubblica di Venezia, che senza consultare il Papa e versando in cattive condizioni finanziarie, aveva abrogato la legge di esenzione del clero dalla giurisdizione civile e tolto alla Chiesa il diritto di possedere beni immobili. La disputa portò ad una guerra di libelli durante la quale le difese della parte repubblicana furono sostenute da Giovanni Marsilio e dal frate servita Paolo Sarpi, che si erano posti in netto contrasto con la Chiesa cattolica. In questa disputazione la Santa Sede fu difesa nobilmente dal cardinal Bellarmino e dal cardinal Baronio.

Contemporaneamente alle contrapposizioni della Repubblica Veneziana ci furono quelle concernenti il Giuramento inglese di lealtà. Nel 1606, in aggiunta alle vessazioni già imposte ai cattolici inglesi dai monarchi inglesi, fu chiesto, sotto pena di prœmunire, di prestare un giuramento di fedeltà abilmente formulato con tale astuzia che un cattolico, nel rifiutarlo, sarebbe potuto apparire come un cittadino che si sottraeva ai suoi doveri civili e quindi perseguibile, mentre, se lo avesse effettuato, avrebbe non solo rifiutato ma persino condannato come empio ed eretico l’insegnamento sul potere di deporre, ossia, del potere di deporre un sovrano che, giustamente o erroneamente, la Santa Sede aveva rivendicato ed esercitato per secoli con la piena approvazione della cristianità, e che, anche in quel periodo, la stragrande maggioranza dei teologi continuava a sostenere. Poiché la Santa Sede aveva proibito ai cattolici di prestare questo giuramento, il re inglese Giacomo I d'Inghilterra, divenuto re dopo la morte di Elisabetta I ed essendo re di Scozia, di fede protestante, scrisse la difesa di tal giuramento in un libro intitolato Tripoli nodo triplex cuneus; Bellarmino replicò al monarca con il suo Responsio Matthei Torti. Altri trattati seguirono dall’uno e dall’altro campo, e, risultato di uno di essi, fu lo scritto a confutazione del potere di deporre i sovrani da parte di William Barclay, famoso giurista scozzese, residente in Francia; al quale si contrappose la replica del Bellarmino. Le confutazioni del giurista scozzese furono poi utilizzate dal Parlamento parigino, di orientamento regalista. La conseguenza fu che, a seguito della dottrina della via media del potere indiretto di deporre i sovrani, il Bellarmino fu condannato nel 1590 come troppo incline alle posizioni regaliste e nel 1605 come eccessivamente papalista.

Il caso Giordano Bruno

L'istruzione di questo processo coinvolse anche Bellarmino che era consultore del Sant'Uffizio e lo portò ad avere alcuni colloqui con l'inquisito durante sette anni dal 1593 al 1600. Il processo si protraeva per il fatto che le ammissioni di eresia che l'imputato ammetteva durante i venti interrogatori a cui fu sottoposto, ed alcuni anche mediante la tortura, erano successivamente smentite davanti alla corte del Tribunale dell'Inquisizione. Bellarmino non partecipò mai personalmente alle sedute degli interrogatori nei quali si poteva attuare la tortura. Per ordine del Papa Clemente VIII, il 20 gennaio 1600, il tribunale dell’Inquisizione pronunciò il verdetto di condonna al rogo.

Il caso Galileo Galilei

Bellarmino non visse fino all'epilogo del processo e alla condanna a Galileo Galilei, ma nel 1615 egli prese parte alla prima fase. Il cardinale fece parte della commissione vaticana che ammonì Galileo dal continuare ad insegnare la teoria eliocentrica nel 1616 e fu proprio lui a comunicargli l'ammonizione che conteneva con una lettera rimasta famosa.

In precedenza aveva sempre mostrato interesse nelle scoperte dello scienziato e si era trattenuto in amichevole corrispondenza con lui. Aveva pure assunto, come testimoniato dalle sue lettere all'amico di Galileo, Paolo Antonio Foscarini, un atteggiamento aperto verso le teorie scientifiche, ammonendolo, tuttavia, di non cercare una dimostrazione della loro esattezza limitandosi a porle come ipotesi.

La morte ed il culto

Negli ultimi anni Roberto Bellarmino continuò il suo austero modo di vivere, dedicando molto del suo tempo alla preghiera e ai digiuni, nonostante la sua salute piuttosto precaria. Continuò a fare molte elemosine ai poveri, ai quali lasciò praticamente tutti i suoi averi; contribuì a far ottenere l'approvazione del papa alla fondazione del nuovo Ordine della Visitazione di San Francesco di Sales; inoltre portò a termine la stesura di un "grande catechismo" ed di un "piccolo catechismo", quest'ultimo in particolare ebbe notevole successo e fu ampiamente utilizzato fino a tutto il XIX secolo; infine compose un piccolo e anch'esso famoso testo "De arte bene moriendi" oltre che una sua "Autobiografia".

Egli visse ancora per assistere ad un altro conclave, quello che elesse Gregorio XV nel febbraio 1621. La sua salute stava rapidamente declinando e nell’estate dello stesso anno gli fu permesso di ritirarsi a Sant’Andrea al Quirinale sede del noviziato dei gesuiti, per prepararsi al trapasso. Qui spirò la mattina del 17 settembre 1621. Alla sua morte il suo corpo fu deposto nella cripta della casa professa e dopo circa un anno fu posto nel sepolcro che aveva ospitato il corpo di Sant'Ignazio di Loyola.

Poco dopo la sua morte la Compagnia di Gesù ne propose la causa di beatificazione che ebbe effettivamente inizio nel 1627 durante il pontificato di Urbano VIII, quando gli fu conferito il titolo di venerabile. Tuttavia un ostacolo di natura tecnica, proveniente dalla legislazione generale sulle beatificazioni, emanata da Urbano VIII, comportò una dilazione. Poi l'iter si arenò e anche se la causa fu reintrodotta in numerose occasioni negli anni 1675, 1714, 1752, 1832, e nonostante ad ogni ripresa la grande maggioranza dei voti fosse favorevole alla sua beatificazione, l'esito positivo arrivò solamente dopo molti anni. Il motivo fu in parte legato al carattere influente di alcuni prelati che espressero parere negativo, come il cardinale e santo Gregorio Barbarigo, il cardinale domenicano e tomista Girolamo Casanate, il famoso cardinale Decio Azzolino juniore nel 1675, il potente cardinale Domenico Passionei nel 1752, quest'ultimo in particolare in frequente contrasto con i gesuiti e vicino alle tesi gianseniste opposte alla tesi molinista della grazia efficace. Inoltre secondo molti, la causa principale fu il parere circa l'opportunità politica internazionale, dal momento che il nome del cardinale Bellarmino era strettamente associato ad una visione dell’autorità pontificia in netto contrasto con i politici regalisti della corte di Francia dei secoli XVIII e XIX. A tal proposito basti la citazione di Papa Benedetto XIV che scrisse al cardinale de Tencin:

     « Noi abbiamo confidenzialmente detto al Generale dei Gesuiti che il ritardo della causa è motivato non da materie di poco conto attribuite a suo carico dal cardinale Passionei, ma dalle infelici circostanze dei tempi »

(Études Religieuses, 15 aprile 1896).)

Roberto Bellarmino è stato beatificato il 13 maggio 1923 durante il pontificato di Pio XI e fu canonizzato il 29 giugno 1930. Più breve è stato quindi il processo di canonizzazione e rapida la nomina a Dottore della Chiesa conferitagli il 17 settembre 1931 sempre da parte di Pio XI.

È ricordato il 17 settembre e in passato il 13 maggio; è santo patrono dei catechisti, degli avvocati canonisti, della città di Cincinnati negli USA.

Dal 21 giugno 1923 il suo corpo è venerato dai fedeli nella terza cappella di destra della chiesa di Sant'Ignazio di Loyola a Roma, chiesa del Collegio Romano che conserva le reliquie di altri santi gesuiti tra cui San Luigi Gonzaga. Le ossa del suo scheletro sono state ricomposte ed unite con fili d'argento e rivestite con l'abito cardinalizio mentre il volto e le mani sono state ricoperte d'argento; così appare sotto l'altare a lui dedicato.

Alcuni fedeli a lui devoti usano fare questa preghiera: "O Dio, che per il rinnovamento spirituale della Chiesa ci hai dato in San Roberto Bellarmino vescovo un grande maestro e modello di virtù cristiana, fa' che per sua intercessione possiamo conservare sempre l'integrità di quella fede a cui egli dedicò tutta la sua vita".

A lui è intitolato il "Collegio San Roberto Bellarmino" sito nel Palazzo Borromeo a Roma in via del Seminario, di antica storia e appartenente ai gesuiti. Qui attualmente risiedono gli studenti che frequentano la Pontificia Università Gregoriana.

Fonte: www.sanrobertobellarmino.it


Tomba del Bellarmino nella Chiesa di Sant'Ignazio di Loyola in Campo Marzio a Roma


Proseguendo nelle sue catechesi sui santi vissuti nel XVI secolo, «al tempo della dolorosa scissione della cristianità occidentale, quando una grave crisi politica e religiosa provocò il distacco di intere Nazioni dalla Sede Apostolica» con la frattura protestante, Benedetto XVI ha presentato nell'udienza del 23 febbraio la figura del grande teologo e apologeta san Roberto Bellarmino (1542-1621).

Pochi ricordano - a causa della sua lunga permanenza a Roma - che il santo era nato a Montepulciano ed era nipote, per parte di madre, del Papa Marcello II (1501-1555). Gesuita formatosi a Roma, Padova e Lovanio, fu dapprima professore in quest'ultima università prima di essere chiamato a Roma per tenere un corso di apologetica da cui nacquero, ricorda Benedetto XVI, le «Controversiae», «opera divenuta subito celebre per la chiarezza e la ricchezza di contenuti e per il taglio prevalentemente storico».

L'interesse per l'apologetica non era casuale. «Si era concluso da poco il Concilio di Trento e per la Chiesa Cattolica era necessario rinsaldare e confermare la propria identità anche rispetto alla Riforma protestante». Con Bellarmino l'apologetica acquistò, o meglio riacquistò, dignità di disciplina universitaria, ma il santo sapeva che doveva rivolgersi anche alle persone più semplici: agli anni 1597 – 1598 «risale il suo catechismo, "Dottrina cristiana breve", che fu il suo lavoro più popolare».

A riprova dell'importanza che la Chiesa dell'epoca attribuiva all'apologetica, nel 1599 fu creato cardinale e nominato arcivescovo di Capua. Mantenne la sede diocesana, dove peraltro si distinse per il grande zelo, per soli tre anni. Roma aveva bisogno di lui come guida teologica della Curia e della Chiesa, ruolo incontrastato che svolse per quasi vent'anni, occupando insieme molti e prestigiosi incarichi vaticani.

L'apologetica, ha spiegato il Papa, deve fare fronte in ogni tempo a nuove sfide, ma alcune rimangono sempre uguali. Per questo, gli insegnamenti apologetici di Bellarmino non sono affatto passati di moda. «Le sue "Controversiae" costituirono un punto di riferimento, ancora valido, per l’ecclesiologia cattolica sulle questioni circa la Rivelazione, la natura della Chiesa, i Sacramenti e l’antropologia teologica. In esse appare accentuato l’aspetto istituzionale della Chiesa, a motivo degli errori che allora circolavano su tali questioni. Tuttavia Bellarmino chiarì anche gli aspetti invisibili della Chiesa come Corpo Mistico e li illustrò con l’analogia del corpo e dell’anima, al fine di descrivere il rapporto tra le ricchezze interiori della Chiesa e gli aspetti esteriori che la rendono percepibile. In questa monumentale opera, che tenta di sistematizzare le varie controversie teologiche dell’epoca, egli evita ogni taglio polemico e aggressivo nei confronti delle idee della Riforma, ma utilizzando gli argomenti della ragione e della Tradizione della Chiesa, illustra in modo chiaro ed efficace la dottrina cattolica».

L'apologetica, però, ha bisogno anzitutto di un metodo. La più importante eredità del santo, ha detto il Papa, «sta nel modo in cui concepì il suo lavoro. I gravosi uffici di governo non gli impedirono, infatti, di tendere quotidianamente verso la santità con la fedeltà alle esigenze del proprio stato di religioso, sacerdote e vescovo. Da questa fedeltà discende il suo impegno nella predicazione. Essendo, come sacerdote e vescovo, innanzitutto un pastore d’anime, sentì il dovere di predicare assiduamente. Sono centinaia i sermones – le omelie – tenuti nelle Fiandre, a Roma, a Napoli e a Capua in occasione delle celebrazioni liturgiche. Non meno abbondanti sono le sue expositiones e le explanationes ai parroci, alle religiose, agli studenti del Collegio Romano, che hanno spesso per oggetto la sacra Scrittura, specialmente le Lettere di san Paolo. La sua predicazione e le sue catechesi presentano quel medesimo carattere di essenzialità che aveva appreso dall’educazione ignaziana, tutta rivolta a concentrare le forze dell’anima sul Signore Gesù intensamente conosciuto, amato e imitato».

L'apologeta può talora dover adottare toni forti, ma l'essenziale è che la sua opera sia animata dalla vita interiore e dalla preghiera. Il santo offre dunque anche «un modello di preghiera, anima di ogni attività». Il Pontefice ha richiamato un'opera non molto conosciuta di Bellarmino, «De ascensione mentis in Deum »- «Elevazione della mente a Dio» -, dove leggiamo: «O anima, il tuo esemplare è Dio, bellezza infinita, luce senza ombre, splendore che supera quello della luna e del sole. Alza gli occhi a Dio nel quale si trovano gli archetipi di tutte le cose, e dal quale, come da una fonte di infinita fecondità, deriva questa varietà quasi infinita delle cose. Pertanto devi concludere: chi trova Dio trova ogni cosa, chi perde Dio perde ogni cosa».

«In questo testo - commenta Benedetto XVI - si sente l’eco della celebre contemplatio ad amorem obtineundum – contemplazione per ottenere l’amore - degli Esercizi spirituali di sant’Ignazio di Loyola [1491-1556]. Il Bellarmino, che vive nella fastosa e spesso malsana società dell’ultimo Cinquecento e del primo Seicento, da questa contemplazione ricava applicazioni pratiche e vi proietta la situazione della Chiesa del suo tempo con vivace afflato pastorale».

L'eco degli «Esercizi» ignaziani, aggiunge il Papa, si ritrova in altre importanti opere spirituali del santo. «Nel libro "De arte bene moriendi" – l’arte di morire bene - ad esempio, indica come norma sicura del buon vivere, e anche del buon morire, il meditare spesso e seriamente che si dovrà rendere conto a Dio delle proprie azioni e del proprio modo di vivere, e cercare di non accumulare ricchezze in questa terra, ma di vivere semplicemente e con carità in modo da accumulare beni in Cielo. Nel libro "De gemitu columbae" - Il gemito della colomba, dove la colomba rappresenta la Chiesa - richiama con forza clero e fedeli tutti ad una riforma personale e concreta della propria vita seguendo quello che insegnano la Scrittura e i Santi». A chi parla di riforme, Bellarmino «insegna con grande chiarezza e con l’esempio della propria vita che non può esserci vera riforma della Chiesa se prima non c’è la nostra personale riforma e la conversione del nostro cuore».

Non si potrebbe insistere troppo, sottolinea il Papa, sull'importanza degli «Esercizi» ignaziani per l'apologetica. «Agli Esercizi spirituali di sant’Ignazio, il Bellarmino attingeva consigli per comunicare in modo profondo, anche ai più semplici, le bellezze dei misteri della fede. Egli scrive: “Se hai saggezza, comprendi che sei creato per la gloria di Dio e per la tua eterna salvezza. Questo è il tuo fine, questo il centro della tua anima, questo il tesoro del tuo cuore. Perciò stima vero bene per te ciò che ti conduce al tuo fine, vero male ciò che te lo fa mancare. Avvenimenti prosperi o avversi, ricchezze e povertà, salute e malattia, onori e oltraggi, vita e morte, il sapiente non deve né cercarli, né fuggirli per se stesso. Ma sono buoni e desiderabili solo se contribuiscono alla gloria di Dio e alla tua felicità eterna, sono cattivi e da fuggire se la ostacolano” (De ascensione mentis in Deum, grad. 1)».

Cose d'altri tempi? No, assicura Benedetto XVI. «Queste, ovviamente, non sono parole passate di moda, ma parole da meditare a lungo oggi da noi per orientare il nostro cammino su questa terra. Ci ricordano che il fine della nostra vita è il Signore, il Dio che si è rivelato in Gesù Cristo, nel quale Egli continua a chiamarci e a prometterci la comunione con Lui. Ci ricordano l’importanza di confidare nel Signore, di spenderci in una vita fedele al Vangelo, di accettare e illuminare con la fede e con la preghiera ogni circostanza e ogni azione della nostra vita, sempre protesi all’unione con Lui». Nulla di diverso è la vera apologetica.

Autore: Massimo Introvigne
Fonte:

SOURCE :
http://www.santiebeati.it/dettaglio/29150 

BENEDETTO XVI

UDIENZA GENERALE

Aula Paolo VI
Mercoledì, 23 febbraio 2011

 

San Roberto Bellarmino


Cari fratelli e sorelle,

San Roberto Bellarmino, del quale desidero parlarvi oggi, ci porta con la memoria al tempo della dolorosa scissione della cristianità occidentale, quando una grave crisi politica e religiosa provocò il distacco di intere Nazioni dalla Sede Apostolica.

Nato il 4 ottobre 1542 a Montepulciano, presso Siena, era nipote, per parte di madre, del Papa Marcello II. Ebbe un’eccellente formazione umanistica prima di entrare nella Compagnia di Gesù il 20 settembre 1560. Gli studi di filosofia e teologia, che compì tra il Collegio Romano, Padova e Lovanio, incentrati su san Tommaso e i Padri della Chiesa, furono decisivi per il suo orientamento teologico. Ordinato sacerdote il 25 marzo 1570, fu per alcuni anni professore di teologia a Lovanio. Successivamente, chiamato a Roma come professore al Collegio Romano, gli fu affidata la cattedra di “Apologetica”; nel decennio in cui ricoprì tale incarico (1576 – 1586) elaborò un corso di lezioni che confluirono poi nelle Controversiae, opera divenuta subito celebre per la chiarezza e la ricchezza di contenuti e per il taglio prevalentemente storico. Si era concluso da poco il Concilio di Trento e per la Chiesa Cattolica era necessario rinsaldare e confermare la propria identità anche rispetto alla Riforma protestante. L’azione del Bellarmino si inserì in questo contesto. Dal 1588 al 1594 fu prima padre spirituale degli studenti gesuiti del Collegio Romano, tra i quali incontrò e diresse san Luigi Gonzaga, e poi superiore religioso. Il Papa Clemente VIII lo nominò teologo pontificio, consultore del Sant’Uffizio e rettore del Collegio dei Penitenzieri della Basilica di san Pietro. Al biennio 1597 – 1598 risale il suo catechismo, Dottrina cristiana breve, che fu il suo lavoro più popolare.

Il 3 marzo 1599 fu creato cardinale dal Papa Clemente VIII e, il 18 marzo 1602, fu nominato arcivescovo di Capua. Ricevette l’ordinazione episcopale il 21 aprile dello stesso anno. Nei tre anni in cui fu vescovo diocesano, si distinse per lo zelo di predicatore nella sua cattedrale, per la visita che realizzava settimanalmente alle parrocchie, per i tre Sinodi diocesani e un Concilio provinciale cui diede vita. Dopo aver partecipato ai conclavi che elessero Papi Leone XI e Paolo V, fu richiamato a Roma, dove fu membro delle Congregazioni del Sant’Uffizio, dell’Indice, dei Riti, dei Vescovi e della Propagazione della Fede. Ebbe anche incarichi diplomatici, presso la Repubblica di Venezia e l’Inghilterra, a difesa dei diritti della Sede Apostolica. Nei suoi ultimi anni compose vari libri di spiritualità, nei quali condensò il frutto dei suoi esercizi spirituali annuali. Dalla lettura di essi il popolo cristiano trae ancora oggi grande edificazione. Morì a Roma il 17 settembre 1621. Il Papa Pio XI lo beatificò nel 1923, lo canonizzò nel 1930 e lo proclamò Dottore della Chiesa nel 1931.

San Roberto Bellarmino svolse un ruolo importante nella Chiesa degli ultimi decenni del secolo XVI e dei primi del secolo successivo. Le sue Controversiae costituirono un punto di riferimento, ancora valido, per l’ecclesiologia cattolica sulle questioni circa la Rivelazione, la natura della Chiesa, i Sacramenti e l’antropologia teologica. In esse appare accentuato l’aspetto istituzionale della Chiesa, a motivo degli errori che allora circolavano su tali questioni. Tuttavia Bellarmino chiarì anche gli aspetti invisibili della Chiesa come Corpo Mistico e li illustrò con l’analogia del corpo e dell’anima, al fine di descrivere il rapporto tra le ricchezze interiori della Chiesa e gli aspetti esteriori che la rendono percepibile. In questa monumentale opera, che tenta di sistematizzare le varie controversie teologiche dell’epoca, egli evita ogni taglio polemico e aggressivo nei confronti delle idee della Riforma, ma utilizzando gli argomenti della ragione e della Tradizione della Chiesa, illustra in modo chiaro ed efficace la dottrina cattolica.

Tuttavia, la sua eredità sta nel modo in cui concepì il suo lavoro. I gravosi uffici di governo non gli impedirono, infatti, di tendere quotidianamente verso la santità con la fedeltà alle esigenze del proprio stato di religioso, sacerdote e vescovo. Da questa fedeltà discende il suo impegno nella predicazione. Essendo, come sacerdote e vescovo, innanzitutto un pastore d’anime, sentì il dovere di predicare assiduamente. Sono centinaia i sermones – le omelie – tenuti nelle Fiandre, a Roma, a Napoli e a Capua in occasione delle celebrazioni liturgiche. Non meno abbondanti sono le sue expositiones e le explanationes ai parroci, alle religiose, agli studenti del Collegio Romano, che hanno spesso per oggetto la sacra Scrittura, specialmente le Lettere di san Paolo. La sua predicazione e le sue catechesi presentano quel medesimo carattere di essenzialità che aveva appreso dall’educazione ignaziana, tutta rivolta a concentrare le forze dell’anima sul Signore Gesù intensamente conosciuto, amato e imitato.

Negli scritti di quest’uomo di governo si avverte in modo molto chiaro, pur nella riservatezza dietro la quale cela i suoi sentimenti, il primato che egli assegna agli insegnamenti di Cristo. San Bellarmino offre così un modello di preghiera, anima di ogni attività: una preghiera che ascolta la Parola del Signore, che è appagata nel contemplarne la grandezza, che non si ripiega su se stessa, ma è lieta di abbandonarsi a Dio. Un segno distintivo della spiritualità del Bellarmino è la percezione viva e personale dell’immensa bontà di Dio, per cui il nostro Santo si sentiva veramente figlio amato da Dio ed era fonte di grande gioia il raccogliersi, con serenità e semplicità, in preghiera, in contemplazione di Dio. Nel suo libro De ascensione mentis in Deum - Elevazione della mente a Dio - composto sullo schema dell’Itinerarium di san Bonaventura, esclama: «O anima, il tuo esemplare è Dio, bellezza infinita, luce senza ombre, splendore che supera quello della luna e del sole. Alza gli occhi a Dio nel quale si trovano gli archetipi di tutte le cose, e dal quale, come da una fonte di infinita fecondità, deriva questa varietà quasi infinita delle cose. Pertanto devi concludere: chi trova Dio trova ogni cosa, chi perde Dio perde ogni cosa».

In questo testo si sente l’eco della celebre contemplatio ad amorem obtineundum – contemplazione per ottenere l’amore - degli Esercizi spirituali di sant’Ignazio di Loyola. Il Bellarmino, che vive nella fastosa e spesso malsana società dell’ultimo Cinquecento e del primo Seicento, da questa contemplazione ricava applicazioni pratiche e vi proietta la situazione della Chiesa del suo tempo con vivace afflato pastorale. Nel libro De arte bene moriendi – l’arte di morire bene - ad esempio, indica come norma sicura del buon vivere, e anche del buon morire, il meditare spesso e seriamente che si dovrà rendere conto a Dio delle proprie azioni e del proprio modo di vivere, e cercare di non accumulare ricchezze in questa terra, ma di vivere semplicemente e con carità in modo da accumulare beni in Cielo. Nel libro De gemitu columbae - Il gemito della colomba, dove la colomba rappresenta la Chiesa - richiama con forza clero e fedeli tutti ad una riforma personale e concreta della propria vita seguendo quello che insegnano la Scrittura e i Santi, tra i quali cita in particolare san Gregorio Nazianzeno, san Giovanni Crisostomo, san Girolamo e sant’Agostino, oltre ai grandi Fondatori di Ordini religiosi quali san Benedetto, san Domenico e san Francesco. Il Bellarmino insegna con grande chiarezza e con l’esempio della propria vita che non può esserci vera riforma della Chiesa se prima non c’è la nostra personale riforma e la conversione del nostro cuore.

Agli Esercizi spirituali di sant’Ignazio, il Bellarmino attingeva consigli per comunicare in modo profondo, anche ai più semplici, le bellezze dei misteri della fede. Egli scrive: “Se hai saggezza, comprendi che sei creato per la gloria di Dio e per la tua eterna salvezza. Questo è il tuo fine, questo il centro della tua anima, questo il tesoro del tuo cuore. Perciò stima vero bene per te ciò che ti conduce al tuo fine, vero male ciò che te lo fa mancare. Avvenimenti prosperi o avversi, ricchezze e povertà, salute e malattia, onori e oltraggi, vita e morte, il sapiente non deve né cercarli, né fuggirli per se stesso. Ma sono buoni e desiderabili solo se contribuiscono alla gloria di Dio e alla tua felicità eterna, sono cattivi e da fuggire se la ostacolano” (De ascensione mentis in Deum, grad. 1).

Queste, ovviamente, non sono parole passate di moda, ma parole da meditare a lungo oggi da noi per orientare il nostro cammino su questa terra. Ci ricordano che il fine della nostra vita è il Signore, il Dio che si è rivelato in Gesù Cristo, nel quale Egli continua a chiamarci e a prometterci la comunione con Lui. Ci ricordano l’importanza di confidare nel Signore, di spenderci in una vita fedele al Vangelo, di accettare e illuminare con la fede e con la preghiera ogni circostanza e ogni azione della nostra vita, sempre protesi all’unione con Lui. Grazie.


Saluti:

Je vous accueille avec joie, chers pèlerins francophones. Je salue en particulier les séminaristes de Nantes et les novices de la Fraternité monastique des Frères de Saint-Jean, ainsi que les nombreux jeunes lycéens et servants d’autel! Puissiez-vous comprendre toujours mieux que le but de notre vie est le Seigneur Jésus qui nous appelle à la communion avec lui! Bon pèlerinage à tous! Que Dieu vous bénisse!

A new and powerful earthquake, even more devastating than the one last September, has struck the city of Christchurch, in New Zealand, causing considerable loss of life and the disappearance of many people, to say nothing of the damage to buildings. At this time, my thoughts turn especially to the people there who are being severely tested by this tragedy. Let us ask God to relieve their suffering and to support all who are involved in the rescue operations. I also ask you to join me in praying for all who have lost their lives.

Finally, I would like to greet the English-speaking visitors and pilgrims present at today’s Audience, especially those from England, Ireland, Sweden, Japan and the United States. I also thank the choirs for their praise of God in song. Upon you and your families I cordially invoke God’s abundant blessings.

Von Herzen grüße ich alle deutschsprachigen Pilger, heute besonders Bischof Ludwig Schwarz mit den Dechanten aus der Diözese Linz. Die Heiligen sind Menschen, die ein ganz normales Leben, ein anspruchsvolles Berufsleben wie der heilige Bellarmin gelebt haben, aber darin inwendig bei Gott geblieben sind und von daher auch das Berufliche besser bewältigt haben. So sollten wir vom heiligen Robert Bellarmin dies lernen: den inneren Kontakt mit Gott, mit Christus zu halten und so von ihm langsam geformt und erleuchtet zu werden. Er sagt ausdrücklich: Jede Reform der Kirche beginnt mit der Reform meiner selbst. Nur wenn ich mich reformieren lasse, trage ich auch wirklich zur Erneuerung der Kirche bei. Der Herr schenke uns allen dazu seine Gnaden.

Saludo con afecto a los peregrinos de lengua española, en particular a las Aliadas Carmelitas Descalzas y a los demás grupos procedentes de España, Méjico, Chile y otros países de América latina. Que la enseñanza y el testimonio de vida de san Roberto Belarmino, ilumine también nuestro camino hacia Dios en la Iglesia. Muchas Gracias.

Amados peregrinos de língua portuguesa, a todos saúdo cordialmente, desejando que este nosso encontro dê frutos de renovação interior, que consolidem a concórdia nas famílias e comunidades cristãs, a bem da justiça e da paz no mundo. Como penhor de graça e paz divina, para vós e vossos queridos, de bom grado vos concedo a Bênção Apostólica.

Saluto in lingua polacca:

Serdecznie witam polskich pielgrzymów. Robert Belarmin nauczał, że celem naszego życia jest komunia z Bogiem, który objawił się w Jezusie Chrystusie. Aby ją osiągnąć, trzeba pokładać ufność w Panu, być wiernym Ewangelii i przyjmować z wiarą codzienne sytuacje, odczytując na modlitwie ich najgłębszy sens. Takie jest powołanie i zadanie każdego z nas wierzących. Niech Boże błogosławieństwo wspiera was na drogach świętości. Niech będzie pochwalony Jezus Chrystus.

Traduzione italiana:

Do un cordiale benvenuto ai pellegrini polacchi. Roberto Bellarmino ci insegna che il fine della nostra vita è la comunione con Dio che si è rivelato in Gesù Cristo. Per raggiungerla bisogna confidare nel Signore, essere fedeli al Vangelo e accettare con la fede ogni quotidiana circostanza, leggendo nella preghiera il loro più profondo significato. Questa è la vocazione e il compito di ognuno di noi credenti. La benedizione di Dio vi sostenga sulle vie della santità. Sia lodato Gesù Cristo.

Saluto in lingua ceca:

Srdečně vítám studenty Gymnázia Vodňany a Strakonice!
Milovaní, přeji vám, aby vaše studium bylo vždy oživeno úsilím o dosažení opravdových duchovních hodnot.
K tomu uděluji apoštolské požehnání vám i vašim nejdražším! Chvála Kristu!

Traduzione italiana:

Un cordiale benvenuto agli studenti delle Scuole Superiori di Vodňany e  Strakonice.
Carissimi, vi auguro che il vostro studio sia sempre animato dall'impegno a favore di autentici valori spirituali .
Con questi voti imparto la Benedizione Apostolica a voi e ai vostri cari. Sia lodato Gesù Cristo!

Saluto in lingua slovacca:

S láskou vítam slovenských pútnikov, osobitne z farnosti svätej Rodiny z Bratislavy - Petržalky.
Bratia a sestry, včera sme slávili sviatok Katedry svätého Petra, apoštola. Ďakujem vám za modlitby, ktorými sprevádzate moju službu Petrovho Nástupcu a zo srdca žehnám vás i vašich drahých.
Pochválený buď Ježiš Kristus!

Traduzione italiana:

Con affetto do un benvenuto ai pellegrini slovacchi, particolarmente a quelli provenienti dalla Parrocchia della Santa Famiglia di Bratislava-Petržalka.
Fratelli e sorelle, ieri abbiamo celebrato la festa della Cattedra di San Pietro Apostolo. Vi ringrazio per le vostre preghiere con le quali accompagnate il mio servizio di Successore di Pietro e cordialmente benedico voi ed i vostri cari.
Sia lodato Gesù Cristo!

* * *

Rivolgo un cordiale benvenuto ai pellegrini di lingua italiana. In particolare saluto i fedeli venuti con la “Fiaccola benedettina”, che nei prossimi giorni giungerà a Londra per una celebrazione ecumenica; essi sono accompagnati dall’Arcivescovo di Spoleto-Norcia, Mons. Renato Boccardo, e dall’Abate di Montecassino, Dom Pietro Vittorelli. Cari amici, mentre vi ringrazio per l’odierna visita, faccio voti che la tradizionale iniziativa contribuisca a ravvivare la luce della fede, specialmente in Europa e sia portatrice di concordia e di riconciliazione. Saluto con affetto i rappresentanti della Comunità Montana e del Parco del Matese e i redattori del periodico “Clarus”, accompagnati dal loro Vescovo Mons. Valentino Di Cerbo, e volentieri invoco su ciascuno la continua assistenza del Signore, perché possano portare nella società il fermento dei valori cristiani, per contribuire così al progresso civile e morale del territorio, venendo incontro ai veri bisogni spirituali e materiali dei loro concittadini. Saluto poi i fedeli delle parrocchia di S. Policarpo in Roma e quelli di Maria Santissima del Rosario di Pompei, in Salerno, che ricordano il 50° anniversario di fondazione delle rispettive comunità ed auguro loro di condurre un’esistenza cristiana che sia sempre generosa testimonianza di fede.

Rivolgo, infine, un affettuoso pensiero ai giovani, ai malati e agli sposi novelli. Oggi celebriamo la memoria liturgica di San Policarpo. Il suo esempio di fedeltà a Cristo susciti in voi, cari giovani, propositi di coraggiosa testimonianza evangelica. Aiuti voi, cari malati, ad offrire le quotidiane sofferenze, perché nel mondo si diffonda la civiltà dell’amore. Sostenga voi, cari sposi novelli, nell’impegno di porre a fondamento della vostra famiglia l’intima unione con Dio.

 

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SOURCE : http://www.vatican.va/content/benedict-xvi/it/audiences/2011/documents/hf_ben-xvi_aud_20110223.html

BELLARMINO, Roberto, beato

di Giuseppe Castellani - Enciclopedia Italiana (1930)

BELLARMINO, Roberto, beato. - Cardinale, arcivescovo di (Capua, uno dei più cospicui teologi della Controriforma.

Roberto Francesco Romolo B. nacque il 4 ottobre 1542 in Montepulciano da Vincenzo Bellarmino e da Cinzia Cervini, sorella di Marcello II, entrò nella Compagnia di Gesù nel 1560, fece gli studî di filosofia nel Collegio romano, passando poi successivamente all'insegnamento delle lettere nei collegi di Firenze e di Mondovì. Nel 1567 venne mandato a Padova per studiarvi teologia, e, l'anno dopo, a Lovanio per terminare i suoi studî, con l'incarico di predicare in latino agli scolari di quell'università. La fama della sua eloquenza attirò ben presto intorno al suo pulpito nella chiesa di S. Michele gran numero d'uditori, e numerose furono le conversioni che ne seguirono, non solo tra gli studenti, ma anche fra gli eretici, venuti perfino d'Inghilterra e d'Olanda per sentire il giovane predicatore. Ordinato sacerdote il 25 marzo 1570, cominciò a insegnare teologia scolastica a Lovanio. Tornato dopo 7 anni in Italia, fu eletto maestro di questioni controverse nel Collegio romano, e iniziò allora quel periodo d'intensa attività, durato 12 anni (1576-1588), che per le opere che ne derivarono, soprattutto le celebri Controversie, segna l'apogeo dell'attività scientifica del Bellarmino.

Ai primi d'ottobre 1589 fu dato da Sisto V come teologo al cardinal legato Enrico Caetani, inviato in Francia per difendere la causa cattolica combattuta dagli ugonotti. Durante questa missione lo stesso Sisto V, a causa della dottrina sul cosiddetto potere indiretto del papa nelle cose temporali sostenuta dal B. nel primo volume delle Controversie (apparso nel 1586), ordinò che questo volume fosse messo all'indice e vi restasse donec corrigeretur; se non che, morto Sisto V (27 agosto 1590), ne fu tosto cancellato.

Di ritorno a Roma l'11 novembre 1590, riprese nel Collegio romano l'ufficio di direttore spirituale, già affidatogli fin dal 1588, e vi ebbe come alunno S. Luigi Gonzaga, che egli assistette fino alla morte (21 giugno 1591). In questo stesso anno Gregorio XIV lo nominò membro della commissione per la revisione della Volgata Sistina. Molte furono le vicende di questa revisione, tanto che l'edizione definitiva, detta Sisto-Clementina, vide la luce soltanto nel 1592 sotto Clemente VIII, e costituì per gli avversarî del B. uno dei principali ostacoli alla sua beatificazione. Nominato rettore del Collegio romano (dicembre 1592), assistette come elettore alla quinta congregazione generale del suo ordine, e fu il primo tra i membri della commissione incaricata dell'ultima revisione della Ratio Studiorum. Fu in segnito anche provinciale di Napoli, teologo e rettore della S. Penitenzieria, consultore del S. Uffizio; in quest'ultima carica collaborò al processo di Giordano Bruno. Nel 1598, eletto esaminatore per la nomina dei vescovi, dovette seguire Clemente VIII nel suo viaggio a Ferrara. Il 3 marzo 1599 fu creato cardinale. Da cardinale fece parte di quasi tutte le congregazioni d'allora. Assistente del cardinal Madruzzi nella celebre congregazione De auxiliis (1600-1605), vi esercitò una grande influenza, rappresentandovi in sostanza le dottrine del Molina. Consacrato poi arcivescovo di Capua (21 aprile 1602) - forse per allontanarlo da Roma, a causa delle sue idee, non in tutto conformi a quelle del papa nella testé menzionata questione - resse con zelo per circa 3 anni la diocesi a lui affidata, finché, ritornato a Roma per la morte di Clemente VIII (3 marzo 1605), dovette entrare in due conclavi, e nel secondo di questi, in cui venne eletto Paolo V, fu tra i cardinali favoriti per l'elezione al papato. Trattenuto a Roma dal nuovo pontefice, che lo volle suo consigliere e aiuto, fu a parte di tutte le più grandi questioni religiose del suo tempo: dell'interdetto di Venezia (1606), della controversia anglicana e gallicana sul potere del papa in materia temporale (1607-12), e del primo processo di Galileo (1615-16). Morì il 17 settembre 1621, in età di pressoché 80 anni, nella casa di S. Andrea al Quirinale.

Benedetto XV, riassumendo gli esami e gli studî condotti a termine fin dal 1753 da Benedetto XIV, promulgò il 22 dicembre 1920 il decreto della santità eroica del Bellarmino. Pio XI, dopo l'approvazione dei miracoli, lo dichiarò beato il 13 maggio 1923. Il suo corpo si venera nella chiesa di S. Ignazio in Roma; la sua festa si celebra il 13 maggio.

Scritti: Non meno di 30 sono le opere che il B. ha lasciate, fra dogmatico-polemiche, esegetiche, ascetiche e d'istruzione pastorale e morale. Il suo capolavoro sono le accennate Controversie ossia Disputationes de controversiis christianae fidei adversus huius temporis haereticos, tenute nel Collegio romano dal 1576 al 1588. In esse l'autore, adattando la sua trattazione ai bisogni del tempo, si propose d'ordinare organicamente in un sol corpo - quindi una vera Summa nel suo genere - tutti i punti controversi della fede, fino allora trattati separatamente e dispersi in un gran numero di opere. Il primo volume fu pubblicato a Ingolstadt nel 1586, il secondo nell'88 e il terzo nel '93. La prima edizione completa, riveduta dall'autore, è quella di Venezia, 4 in-folio, 1596. Se ne fecero in seguito parecchie altre edizioni. Pregevoli soprattutto quella di Parigi 1608, di Praga 1721, di Roma 1832. Tra le altre opere ricorderemo: Dottrina cristiana breve, Roma 1597; poi Dichiarazione più copiosa della dottrina cristiana, 1598. Il B. compose questo piccolo e grande catechismo per ordine di Clemente VIII. L'operetta, scritta in una forma dialogica semplice e precisa, si diffuse presto in tutti i paesi, ebbe moltissime edizioni e venne tradotta in più di 60 lingue. Inoltre: Institutiones linguae hebraicae, Roma 1578; In omnes Psalmos dilucida expositio, Roma 1611; De scriptoribus ecclesiasticis, Parigi 1617; De editione latina vulgata, Würzburg 1749; De ascensione mentis in Deum..., Roma 1615; De aeterna felicitate sanctorum, Roma e Anversa 1616; De gemitu columbae, Roma e Anversa 1617. Una raccolta di 50 lettere latine fu pubblicata dal Fuligatti, Ven. Servi Dei R. B... epistolae familiares, Roma I650; altre lettere, anteriori al cardinalato, si possono vedere in Le Bachelet, Bellarmin avant son cardinalat, Parigi 1911.

L'influenza esercitata dall'autore delle Controversie fu straordinariamente grande. Cattolici e protestanti, al primo apparire di quest'opera, la giudicarono unanimemente come la più possente difesa del cattolicismo.

Bibl.: Per la biografia, oltre alla lettera di Tommaso Sailly (in Annuaire de l'Université Cathol. de Louvain, 1841, p. 169 segg.), testimonio della predicazione a Lovanio, la prima fonte da consultare è l'Autobiografia, pubblicata prima nella Positio... B. Summarium, 1675, n. 30, pp. 118-131, poi a parte a Lovanio nel 1753; anche da Döllinger e Keusch, Die Selbstbiographie der Kard B., Bonn 1887; e da Le Bachelet, B. avant son Cardinalat, Parigi 1911, pp. 442-64; L. v. Pastor, Storia dei papi, trad. it., vol. XI, cap. XI. Per la bibliografia e la lista completa delle opere, vedi C. Sommervogel, Biblioth. de la C. d. J. s. v., e Auctarium Bellarminianum, Parigi 1913. Sulla dottrina e influenza del Bellarmino, J. De la Servière, La théologie de Bellarmin, Parigi 1911. Su questioni particolari di cui è cenno sopra, si vedano anche: Le Bachelet, B. à l'Index, in Études, CXI (1907), p. 227 segg.; id., B. et la Bible Sixto-Clémentine, Parigi 1911; C. Bricarelli, Galileo Galilei e il card. R. B., in Civiltà Cattolica, p. 481; IV, pp. 118, 415 (oltre gli studî più noti sull'argomento: v. Galilei). Notevole la polemica sulla santità del B. fra il Baumgarten (Neue Kunde von alten Bibeln, mit zahlreichen Beiträgen zur Kultur und Literaturgeschichte, Roms am Ausgange des sechzehnten Jahrhunderts, Krumbach 1923) e P. Tacchi Venturi (Il beato R. B. Esame delle nuove accuse contro la sua santità, Roma 1923). L'opera più recente sul B. è J. Brodrik, The life and work of blessed R. F. B., voll. 2, Londra 1928.

SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/bellarmino-roberto-beato_(Enciclopedia-Italiana)/

ROBERTO BELLARMINO, santo

di Franco Motta - Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 87 (2016)

ROBERTO BELLARMINO, santo. – Nacque a Montepulciano il 4 ottobre 1542, da Vincenzo, di famiglia patrizia di scarsi averi, e da Cinzia Cervini. Fu battezzato Roberto Francesco Romolo. Terzo di cinque fratelli e sette sorelle, fu con il secondo, Tommaso, erede del patrimonio di casa. La grafia originaria del cognome è Bellarmini, e solo dal 1573 il giovane prese a firmarsi con il nominativo umanistico Bellarmino, da allora entrato nell’uso.

Ai fini della precoce vocazione religiosa fu fondamentale per lui la figura della madre, sorella di secondo letto del cardinale Marcello Cervini, che regnò come papa per soli ventuno giorni nell’aprile del 1555 con il nome di Marcello II. Quest’ultimo, raffinato umanista e rappresentante della fazione intransigente del Sacro Collegio, era stato patrocinatore della neonata Congregazione dei gesuiti, che dietro suo impulso si erano stabiliti nel territorio di Montepulciano svolgendo intensa attività pastorale. I vincoli di fedeltà che si stabilirono tra le famiglie Cervini e Bellarmini e gli uomini di Ignazio di Loyola, insieme con la forte religiosità della madre e la sua devozione alla memoria del fratello, furono all’origine della decisione di Bellarmino di entrare nella Compagnia di Gesù, maturata verso la fine del 1557 e peraltro comune al cugino Ricciardo Cervini. L’opposizione del padre, che aveva in animo di avviare il figlio agli studi di medicina a Padova, fu rapidamente superata. L’anno di probazione, per speciale privilegio del generale Diego Laynez, fu svolto dai due adolescenti presso la tenuta di famiglia, a Vivo d’Orcia, nel 1559-60, diviso fra pratica devota e studio dei classici greci e latini sotto la direzione dello zio Alessandro Cervini.

Il 20 settembre 1560 i cugini furono accolti nella casa professa della Compagnia a Roma, all’epoca presso l’antica sede di S. Maria della Strada. Dalla fine dell’ottobre successivo il giovane Bellarmino cominciò presso il Collegio romano la frequenza dei corsi di filosofia e retorica, assistendo alle lezioni di Francisco de Toledo, Juan Perpinyá e Benito Pereyra. Tra il 1563 e il 1567 fu destinato ai collegi di Firenze e Mondovì, con incarichi di insegnamento di matematiche e retorica e, soprattutto, di predicazione, sia all’interno sia all’esterno degli istituti. Il suo impegno oratorio proseguì poi nell’anno e mezzo circa trascorso a Padova, fino alla primavera del 1569, quando fu inviato per dare avvio alla propria istruzione teologica presso l’Università e il collegio locale. Più che i corsi lì frequentati, però, fu lo studio privato della Summa theologiae sulla base di una copia delle relectiones tenute dal padre Toledo a Roma a fornirgli una solida perizia teologica: egli, infatti, non completò mai gli studi, e la sua somma competenza in materia deve essere considerata in buona parte il frutto di una preparazione da autodidatta.

Nel maggio del 1569 Bellarmino raggiunse il collegio della Compagnia di Gesù a Lovanio, nel Brabante. La destinazione era stata decisa da qualche mese dalla dirigenza dell’Ordine, non senza timori relativi alla cattiva salute del giovane (soffriva all’epoca, ebbe a scrivere, di tisi); la permanenza sarebbe dovuta durare un paio d’anni circa: il compito era quello di concludere gli studi teologici e predicare in latino agli studenti dell’Università, prestigioso Ateneo di fondazione pontificia.

Non è chiaro se il giovane Bellarmino abbia realmente frequentato le aule universitarie di Lovanio neppure durante l’anno accademico 1569-70, dato che il suo nome non risulta negli elenchi delle immatricolazioni. Di certo non lo fece negli anni successivi, mentre già dal 1570 ricoprì nel collegio l’insegnamento di teologia scolastica, commentando la Summa di Tommaso che stava allora affermandosi come testo di riferimento nelle scuole cattoliche al posto dei Libri sententiarum di Pietro Lombardo.

Nelle Lectiones Lovanienses, le lezioni di commento di Bellarmino alla Summa, è dato di identificare il primo stadio di evoluzione di quella grande sintesi teologica che, passando per l’insegnamento al Collegio romano, sfocerà nell’opus magnum dell’autore, le Disputationes de controversiis; l’esempio più chiaro lo si ha nel trattatello manoscritto De iudice controversiarum, relativo alla prerogativa papale di giudizio sulle controversie di fede, sviluppato a margine del commento alla Secunda secundae (ottobre 1574) e contenente in nuce il materiale che finì più distesamente sistemato nelle controversie De verbo Dei, De conciliis et Ecclesia e De Summo pontifice delle Disputationes.

Al periodo fiammingo risalgono anche l’ordinazione sacerdotale (marzo 1570) e la pronuncia dei quattro voti solenni che lo ascrissero ai professi della Compagnia (luglio 1572).

Il ritorno in Italia, nel settembre del 1576, voluto dal generale per non metterne ulteriormente a repentaglio la salute, portò subito Bellarmino alla cattedra di controversie del Collegio romano, da lui coperta dal novembre di quell’anno al 1588. Il corso, tenuto per breve tempo qualche anno prima, nel 1570-71, da Diego de Ledesma, fu riaperto proprio in occasione del suo ritorno e di nuovo messo a tacere dopo il 1588 per oltre un secolo. Le lezioni al Collegio romano fornirono la materia dell’opera più celebre di Bellarmino, le monumentali Disputationes de controversiis Christianae fidei adversus huius temporis haereticos (Ingolstadt, D. Sartorius, 1586-1593).

L’opera, che conobbe numerose ristampe e una fortuna straordinariamente lunga, può essere considerata il compendio più esaustivo dell’ortodossia tridentina, articolato in una successione di dispute contro il pensiero riformato attorno a tutte le questioni di fede: Scrittura, cristologia, ecclesiologia, teologia sacramentale, antropologia teologica, culto dei santi e delle immagini. Il confronto fra il suo palinsesto e quello delle lezioni dalla cattedra, restituito da trascrizioni apografe conservate nella Biblioteca apostolica Vaticana, ne rivela esplicitamente il carattere di manifesto di una compiuta visione della Chiesa, che però supera quella prodotta dal Tridentino laddove stabilisce categoricamente rapporti gerarchici fra il caput e le membra del corpo ecclesiastico: la controversia De Christo, che al Collegio romano era affrontata solo al sesto anno di corso, divenne il secondo tema nella versione a stampa del testo, dopo la controversia De verbo Dei sulla Scrittura; la controversia De Summo pontifice, preceduta nelle lezioni da quelle sulla Chiesa e i concili, divenne in essa la terza, a rappresentare plasticamente la trasmissione del supremo potere spirituale da Cristo al suo vicario in terra, il papa.

L’accoglienza riservata alle Disputationes fu di gran lunga superiore alle attese: il primo volume fu ristampato dall’editore, David Sartorius, in formato minore. Una seconda edizione, corretta e ampliata dall’autore, uscì a Venezia nel 1599. Non sono da trascurare, però, le reazioni ostili che essa sollevò anche all’interno del mondo cattolico: papa Sisto V nell’estate del 1590 ne ordinò l’inclusione nell’Indice dei libri proibiti per il rifiuto dell’antica tesi della monarchia diretta del pontefice sul mondo intero, e solo la sua morte impedì che l’Index che la comprendeva vedesse la luce; il confratello gesuita Stephanus Arator, nel 1591, denunciò dall’Ungheria al generale Claudio Acquaviva che l’opera, con la sua puntuale esposizione della materia ereticale, offriva paradossalmente materiale apologetico agli eretici stessi.

La rapida fama delle Disputationes de controversiis, alimentata dall’imponenza e dalla solidità del loro impianto argomentativo, ebbe l’effetto di concentrare l’attenzione della platea dei dotti sul tema, all’epoca dibattutissimo, della suprema autorità spirituale sui cristiani rivendicata dalla Sede apostolica. La soluzione della potestas indirecta, che Bellarmino aveva mutuato dalla scolastica precedente, in particolare da Francisco de Vitoria, fu adottata da Roma quale fondamento teorico della superiorità del potere spirituale su quello temporale, incarnata dalla prerogativa pontificia di scomunica dei sovrani e dal conseguente scioglimento del vincolo di obbedienza che ne impegnava i sudditi. Bellarmino fu da allora identificato, nella polemica confessionale dell’epoca, come il campione del Papato e delle sue pretese di ingerenza negli ordinamenti civili.

Lasciata la cattedra di controversie per potersi dedicare con agio alla trattatistica teologica, Bellarmino subì nel 1589 una prima interruzione della propria attività con la nomina a consigliere del cardinale Enrico Caetani, messo a capo di una missione diplomatica in Francia decisa da Sisto V dopo la morte di Enrico III per scongiurare il possibile appoggio dei vescovi francesi al candidato alla successione al trono Enrico di Navarra. La scelta del gesuita, in realtà, fu dovuta probabilmente alla volontà del papa di allontanarlo temporaneamente da Roma a seguito della crescente ostilità che egli nutriva verso la Compagnia di Gesù e della sua avversione alla tesi della potestas indirecta. La legazione Caetani entrò a Parigi nel gennaio del 1590 e vi restò presto bloccata dall’assedio portato dal Navarra in marzo, che ridusse alla fame la città. In quei mesi Bellarmino fu incaricato da Caetani di stendere la lettera indirizzata a dissuadere l’episcopato francese dalla partecipazione al sinodo di Tours, favorevole a una politica conciliatoria. Solo all’inizio di settembre, dopo il ritiro degli assedianti e la morte di Sisto V, la missione fece ritorno in Italia.

Sotto i pontificati di Gregorio XIV (1590-91), Innocenzo IX (1591-92) e Clemente VIII (1592-1605) il lavoro di Bellarmino all’interno degli organi di Curia e della Compagnia di Gesù divenne indefesso. Fra il 1592 e il 1595 ebbe l’incarico di rettore del Collegio romano, in virtù del quale partecipò alla congregazione generale dei gesuiti del 1593 e prestò servizio nella commissione incaricata della redazione conclusiva della Ratio studiorum. Fra il 1595 e il 1597 ricoprì il ruolo di provinciale dell’Ordine a Napoli; tornato a Roma, fu rettore della Penitenzieria apostolica all’inizio del 1599. Nel frattempo era stato nominato consultore della congregazione dell’Indice (1587) e di quella del S. Uffizio (1597). A questo periodo risale comprensibilmente un rallentamento della sua attività pubblicistica, che si concentrò essenzialmente nella stesura del catechismo ufficiale della Sede apostolica, la Dichiaratione più copiosa della dottrina christiana (1598), seguita un anno dopo da una Dottrina christiana breve. Al contrario, si moltiplicarono i documenti – pareri, relazioni – da lui stilati dietro mandato delle congregazioni, del pontefice stesso o del generale Acquaviva.

Fra questo materiale si segnala per interesse quello relativo ai lavori della commissione speciale istituita da Gregorio XIV, e affidata al cardinale Marco Antonio Colonna, per risolvere la questione della Vulgata personalmente riveduta da Sisto V e uscita nel maggio del 1590 per i tipi della Tipografia vaticana con almeno un centinaio di errori sostanziali e innumerevoli variazioni di forma. Bloccata la distribuzione e ritirate capillarmente le copie già circolanti, il testo venne purgato dalla commissione nell’estate del 1591 e ripubblicato l’anno successivo – è la cosiddetta Vulgata sisto-clementina – con una prefazione scritta da Bellarmino nella quale era attribuita allo stesso defunto papa la decisione di abrogare la prima edizione a causa di presunti «vizi di stampa».

Dell’elevazione di Bellarmino al cardinalato si prospettarono le prime possibilità già nel 1594. Secondo il cardinale Mariano Pierbenedetti furono allora nemici interni all’Ordine a impedire il buon esito della faccenda, di per sé assai delicata visto che le Costituzioni della Compagnia proibivano di accettare cariche ecclesiastiche. Il primo cardinale gesuita, Francisco de Toledo, aveva in effetti rotto ogni relazione con i confratelli. La morte di quest’ultimo, nel settembre del 1596, riaccese comunque le speranze: dal gennaio del 1597 Bellarmino, tornato da Napoli, fu di fatto il principale consigliere teologico di Clemente VIII, che seguì anche nel viaggio per la presa di possesso di Ferrara dopo la morte di Alfonso II d’Este, fra il maggio e il dicembre 1598. La porpora gli fu infine concessa nel concistoro del 3 marzo 1599, con l’assegnazione del titolo presbiteriale di S. Maria in Via. Nei mesi successivi il nuovo cardinale fu ascritto come membro alle congregazioni del S. Uffizio, De auxiliis e dell’Indice; nel 1605 ai Riti e a Propaganda fide. Il suo stile di vita non cambiò però di tanto: le testimonianze raccolte per il processo canonico attestano che proseguì a dimorare all’interno delle strutture del Collegio romano, con frugalità, senza concedere donativi ai parenti né chiamandoli presso di sé.

L’autorevolezza intellettuale di Bellarmino e il suo ascendente su Clemente VIII ebbero naturalmente un notevole peso sulle scelte teologiche della Curia romana. Casi celebri furono l’abrogazione, dietro suo consiglio, della cattedra di teologia platonica della Sapienza, decisa dal papa subito dopo la morte del titolare, Francesco Patrizi, nel 1597, e la condanna di Giordano Bruno sulla base di un elenco di otto proposizioni estrapolate dai suoi scritti che fu stilato da Bellarmino nel gennaio 1599.

La vicenda più difficile fu quella della controversia de auxiliis, nella quale, in merito ai modi d’azione della grazia divina, si confrontavano l’ortodossia tomista domenicana e il molinismo professato dai gesuiti, e nella quale il cardinale non risparmiò energie per evitare la condanna del proprio Ordine. Con l’ingresso a pieno titolo nella congregazione appositamente istituita sulla questione egli trasformò infatti quello che fino ad allora era stato un processo a carico della Concordia di Luís de Molina in un contraddittorio fra due tesi opposte. Un memoriale fu consegnato da Bellarmino al papa tra il dicembre del 1601 e il gennaio del 1602, con il suggerimento di quella che sarebbe stata poi la soluzione adottata da Paolo V, la sospensione del dibattimento.

I rapporti fra Bellarmino e Clemente VIII si incrinarono in realtà in tempi piuttosto rapidi. Un memoriale sulla riforma della Chiesa centrato sull’annosa questione della selezione e della residenza dei vescovi, il De officio primario Summi pontificis, risalente all’autunno del 1600, suscitò l’irritazione del pontefice. Il 20 gennaio 1602 si ebbe tra i due un violento alterco in merito alla controversia de auxiliis. Il 21 aprile di quell’anno Bellarmino fu allontanato da Roma con la consacrazione ad arcivescovo di Capua, dove si trattenne fino alla morte di papa Aldobrandini, il 3 marzo 1605. Dopo il brevissimo pontificato di Leone XI (1-27 aprile), al conclave che si aprì l’8 maggio e si concluse con l’elezione di Paolo V si raccolsero sul suo nome quattordici voti, in particolare per iniziativa dei cardinali Farnese, Acquaviva e Sfondrati.

Ai primi anni del pontificato Borghese risalgono le grandi dispute sostenute da Bellarmino davanti all’opinione pubblica europea. Nel 1606 fu incaricato dal papa di esplicitare le ragioni del breve che proibiva ai cattolici inglesi di pronunciare il giuramento di fedeltà alla Corona imposto da re Giacomo I dopo la Congiura delle polveri. Ne seguì un duro scambio di scritture con il sovrano sui reciproci limiti dell’autorità spirituale e temporale. Nello stesso 1606 Bellarmino fu anche impegnato dalla controversia sull’Interdetto di Venezia, stilando cinque opuscoli contro il collegio dei teologi della Repubblica guidato da Paolo Sarpi. Nel 1610, infine, riprese la tesi del potere indiretto con un De potestate Summi pontificis in rebus temporalibus, in risposta al De potestate papae del giurista cattolico William Barclay. Il testo fu condannato al rogo dal Parlamento di Parigi nel novembre di quell’anno, nel clima acceso che fece seguito all’assassinio di Enrico IV. Solo l’intervento della regina madre, Maria de’ Medici, determinò la sospensione del provvedimento.

La questione per la quale il cardinale Bellarmino è stato più a lungo ricordato dalla storiografia novecentesca, e cioè la condanna del copernicanismo, fu un episodio senza dubbio minore nella sua biografia. Sappiamo che già a Lovanio, nel commentare la Summa, egli si era discostato dall’ortodossia tolemaica dichiarandosi a favore della fluidità dei cieli e del libero moto dei pianeti. Nell’aprile del 1611, poi, aveva scritto agli astronomi del Collegio romano, all’epoca coordinati da Christoph Clavius, per avere il loro parere sulle scoperte astronomiche descritte da Galileo Galilei nel Sidereus nuncius. Allorché i domenicani di Firenze denunciarono la teoria copernicana e consegnarono al S. Uffizio la Lettera a Benedetto Castelli di Galilei, archetipo della più nota Lettera a Cristina di Lorena e implicitamente indirizzata a Bellarmino per proporre un’ermeneutica biblica fondata sulla distinzione tra scienza e fede, il cardinale dovette occuparsi del caso. Lo fece con una celebre lettera indirizzata, il 12 aprile 1615, al padre carmelitano Paolo Antonio Foscarini, che gli aveva inviato copia della sua Lettera sopra l’opinione de’ pittagorici, e del Copernico in cui avanzava l’arrischiata ipotesi di un’esegesi eliocentrica di alcuni passi biblici. La lettera, nella quale il cardinale si rivolgeva anche a Galilei, riaffermò l’antico approccio ‘ipoteticista’ alla descrizione dei cieli, per il quale compito del matematico era semplicemente quello di fornire ipotesi sul moto dei corpi celesti, senza pretendere di descriverne la realtà. Questo punto di vista venne puntualmente adottato un anno dopo, il 5 marzo del 1616, con la messa all’Indice del De revolutionibus di Copernico e la successiva espunzione da esso dei passaggi che prefiguravano un’interpretazione realista della teoria eliocentrica. Al 26 maggio successivo, invece, risale la scrittura privata consegnata a Galilei in cui il cardinale attestava che questi non era stato costretto all’abiura delle proprie tesi, ma solo informato del provvedimento di censura.

Degli ultimi anni di vita di Bellarmino restano, oltre al materiale prodotto in seno alle congregazioni, sei volumetti di spiritualità pubblicati con cadenza annuale fra il 1615 e il 1620, dei quali il primo e più noto, il De ascensione mentis in Deum per scalam rerum creatarum, riprende il tema bonaventuriano della contemplazione di Dio attraverso le opere del creato.

Morì il 17 settembre 1621 a Roma presso il noviziato di S. Andrea al Quirinale, circondato dalla devozione degli alunni del Collegio romano.

Promosso dalla Compagnia di Gesù già poco dopo la sua morte, nel 1622, il processo di canonizzazione di Bellarmino ebbe un’eccezionale durata, a causa delle numerose interruzioni subite in sede di dibattito nella congregazione dei Riti, dovute sia all’associazione del suo nome alla tesi della sovranità indiretta del papa sui regimi politici sia alle polemiche fra i gesuiti e i loro oppositori interni alla Chiesa. Il processo si concluse finalmente tre secoli dopo, con la beatificazione nel 1923, la canonizzazione nel 1930 e la proclamazione a dottore della Chiesa nel 1931.

Opere. La prima raccolta, incompleta (Venezia 1721-1728), reca i titoli delle singole opere. L’edizione più esaustiva sono gli Opera omnia ex editione Veneta, pluribus tum additis, tum correctis, a cura di J. Fèvre, Parisiis, 1870-1874. L’elenco completo delle ristampe e delle traduzioni in C. Sommervogel, Bibliothèque de la Compagnie de Jésus, I, Bruxelles-Paris, 1890, pp. 1151-1254. Institutiones linguae Hebraicae, Romae 1578; De translatione imperii Romani a Graecis ad Francos, Antverpiae 1584; Iudicium de libro, quem Lutherani vocant, Concordiae, Ingolstadii 1585; Responsio ad praecipua capita apologiae, quae falso catholica inscribitur, pro successione Henrici Navarreni, in Francorum regnum, Romae 1586 (con lo pseudonimo di Franciscus Romulus); Disputationes de controversiis christianae fidei adversus huius temporis haereticos, Ingolstadii, D. Sartorius, 1586-1593 (II ed. rivista, Venetiis 1599); Dichiaratione più copiosa della dottrina christiana, Roma 1603 (una versione abbreviata è pubblicata come Dottrina cristiana breve, Feltre 1621); Dichiaratione del Simbolo, Roma 1604; Risposta a due libretti; uno de’ quali s’intitola: Risposta d’un dottore di teologia […] sopra il Breve di censure della Santità di Paolo V publicate contra li signori Venezziani, e l’altro Trattato e resoluzione sopra la validità delle scommuniche di Gio. Gersone teologo e cancellier parisino, Roma 1606; Risposta al trattato de i sette teologi di Venezia sopra l’interdetto della Santità di Nostro Signore papa Paolo quinto, ed alle opposizioni di f. Paolo servita, Roma 1606; Recognitio librorum omnium, Romae 1607; Apologia pro responsione sua ad librum Iacobi Magnae Britanniae regis, cuius titulus est, Triplici nodo triplex cuneus, Romae 1609; Responsio ad librum inscriptum, Triplici nodo triplex cuneus, Coloniae 1609 (con lo pseudonimo di Matthaeus Tortus); Tractatus de potestate Summi pontificis in rebus temporalibus. Adversus Gulielmum Barclaium, Romae 1610; In omnes Psalmos dilucida explanatio, Romae 1611; Admonitio ad episcopum Theanensem, nepotem suum, quae necessaria sint episcopo qui vere salutem suam aeternam in tuto ponere velit, Parisiis 1612; Examen ad librum falso inscriptum Apologia cardinalis Bellarmini pro iure principum, Romae 1612; De scriptoribus ecclesiasticis liber unus…, Romae 1613; Conciones habitae Lovanii ante annos circiter quadraginta, Coloniae Agrippinae 1615; De ascensione mentis in Deum per scalas rerum creatarum, Romae 1615; De aeterna felicitate sanctorum libri quinque, Romae 1616; De gemitu columbae, sive de bono lacrymarum libri tres, Romae 1617; De septem verbis a Christo in cruce prolatis libri II, Romae 1618; De officio principis christiani libri tres, Romae 1619; De arte bene moriendi libri duo, Romae 1620.

Opere postume. Epistolae familiares, a cura di I. Fuligatti, Romae 1650; Bellarmin avant son cardinalat, 1542-1598. Correspondance et documents, a cura di X.-M. Le Bachelet, Paris 1911 (oltre all’epistolario precedente il 1599 si segnala la breve autobiografia redatta nel 1613, pp. 438-466); Auctarium Bellarminianum. Supplément aux Oeuvres du Cardinal Bellarmin, a cura di X.-M. Le Bachelet, Paris 1913 (in buona parte si tratta di pareri e resoconti stesi quale consultore e membro di diverse congregazioni; l’unico testo concepito per la pubblicazione è lo Hieratikón dôron, composto nel 1604 per replicare al Basilikón dôron di Giacomo I Stuart, pp. 209-256); S. Tromp, Tractatus S. Roberti Bellarmini iuvenis de praedestinatione, in Gregorianum, XIV (1933), pp. 248-268; Id., Auctarii auctaria. Addenda quaedam ad Auctarium Bellarminianum, a cura di X.-M. Le Bachelet, ibid., XV (1934), pp. 132-139; Id., De Bellarmini indice haereticorum Treviris reperto, ibid., pp. 187-214; Id., Auctarii auctaria II. Addenda quaedam ad Auctarium Bellarminianum Patris X.M. Le Bachelet, in Archivum historicum Societatis Iesu, IV (1935), 234-252; S. Roberti Bellarmini liber de locis communibus continens tractatum primum de R. Pontifice, a cura di X.-M. Le Bachelet, Romae, 1935; Opera oratoria postuma, adiunctis documentis variis ad gubernium animarum spectantibus, a cura di S. Tromp, Romae, 1942-1969 (omelie e allocuzioni tenute fra il 1598 e il 1621); Sententiae d. Michaelis Baii doctoris Lovaniensis a duobus pontificibus damnatae et a Roberto Bellarmino refutatae, in G. Galeota, B. contro Baio a Lovanio. Studio e testo di un inedito bellarminiano, Roma 1966, pp. 169-388; The Louvain Lectures (lectiones Lovanienses) of Bellarmine and the Autograph Copy of his 1616 Declaration to Galileo, a cura di U. Baldini - G.V. Coyne, Città del Vaticano 1984 (stralci delle relectiones di Lovanio e l’autografo dell’attestato di non incriminazione rilasciato a Galilei nel maggio del 1616); M. Biersack, Initia Bellarminiana. Die Prädestinationslehre bei Robert Bellarmin SJ bis zu seinen Löwener Vorlesungen 1570-1576, Stuttgart 1989 (altri stralci delle relectiones di Lovanio sulla I e la I-II della Summa theologiae); P. Godman, The saint as censor. Robert Bellarmine between Inquisition and Index, Leiden 2000 (i pareri conservati nell’Archivio della Congregazione per la Dottrina della fede).

Fonti e Bibl.: La maggior parte dei manoscritti di Bellarmino pubblicati nelle edizioni ora citate è conservata a Roma, Archivum Romanum Societatis Iesu e nell’Archivio della Pontificia Università Gregoriana. I due più importanti corpi testuali ancora per la maggior parte inediti restano gli autografi delle relectiones di Lovanio (Lectiones Lovanienses), conservati in Archivum Romanum Societatis Jesu, Opp. NN., 234-237 (1569-76), e l’epistolario dal 1599 al 1621, Opp. NN., 240-250. Di entrambi si ha la copia dattiloscritta in Archivio della Pontificia Università Gregoriana, Fondo Roberto Bellarmino, rispettivamente 2419-30 e 1601-36. Il testo completo, apografo, delle relectiones tenute al Collegio romano fra il 1576 e il 1588 in Biblioteca apostolica Vaticana, Vat. lat., 6613-6617. Altre copie parziali sono conservate in diverse biblioteche europee, elencate in S. Tromp, Conspectus chronologicus praelectionum quas habuit S. Robertus Bellarminus in Collegio S.I. Lovaniensi et Collegio Romano, in Gregorianum, XVI (1935), pp. 97-105. In Archivum Romanum Societatis Jesu, Fondo Roberto Bellarmino, e Archivio della Pontificia Università Gregoriana, Archivio della Postulazione generale della Compagnia di Gesù, 427-550, è conservato il materiale relativo al processo di beatificazione e canonizzazione.

G. Fuligatti, Vita del cardinale R. B, della Compagnia di Gesù, in Roma, 1624; D. Bartoli, Della vita di R. cardinal B. arcivescovo di Capua della Compagnia di Gesù libri quattro, Roma 1678; N. Frizon, La vie du cardinal Bellarmin, de la Compagnie de Jésus, Nancy 1708; J.B. Couderc, Le Vénérable Cardinal Bellarmin, Paris 1893; J. de La Servière, Une controverse au début du XVIIe siècle. Jacques Ier d’Angleterre et le cardinal Bellarmin, in Études, XCIV (1903), pp. 628-650; XCV (1903), pp. 493-516, 765-777; XCVI (1903), pp. 44-62; Id., La théologie de Bellarmin, Paris 1909; X.-M. Le Bachelet, Bellarmin et la Bible Sixto-Clementine, Paris 1911; E. Raitz von Frentz, Der heilige Kardinal Robert Bellarmin S.J. Ein Vorkämpfer für Kirche und Papsttum, Freiburg i.B., 1921; G. Buschbell, Selbstbezeugungen des Kardinals Bellarmin. Beiträge zur Bellarmin-forschung, Krumbach 1924; J. Brodrick, Robert Bellarmine. Saint and scholar, London, 1928; F.X. Arnold, Die Staatslehre des Kardinals Bellarmin. Ein Beitrag zur Rechts- und Staatsphilosophie des konfessionelles Zeitalters, München 1934; E.A. Ryan, The Historical scholarship of saint Bellarmin, New York 1936; C. Giacon, La seconda scolastica, III, I problemi giuridico-politici: Suárez, B., Mariana, Milano 1950; T. Löhr, Die Lehre Robert Bellarmins von allgemeinen Konzil, Limburg 1986; V. Frajese, Regno ecclesiastico e Stato moderno. La polemica fra Francisco Peña e R. B. sull’esenzione dei chierici, in Annali dell’Istituto storico italo-germanico in Trento, XIV (1988), pp. 273-339; B. e la Controriforma, a cura di R. De Maio et al., Sora 1990; R. B. arcivescovo di Capua teologo e pastore della Riforma cattolica, a cura di G. Galeota, Capua 1990; R.J. Blackwell, Galileo, Bellarmine, and the Bible, Notre Dame 1991; Th. Dietrich, Die Theologie der Kirche bei Robert Bellarmin (1542-1621). Systematische Voraussetzungen des Kontroverstheologen, Paderborn 1999; F. Motta, B. Una teologia politica della Controriforma, Brescia 2005; S. Tutino, Empire of souls. Robert Bellarmine and the christian commonwealth, Oxford 2010.

SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/santo-roberto-bellarmino_(Dizionario-Biografico)


Robert Bellarmin, ÉCHELLE DU CIEL : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/bellarmin/bellarminechel.htm