Statue vor der ehemaligen Klosterkirche in Seligenstadt
Sanctus
Marcellinus Martyr Germany Seligenstadt
Ikonografische Darstellung Sankt Petrus Martyr, Statue vor der ehemaligen Klosterkirche in Seligenstadt
Sanctus
Petrus Martyr Germany Seligenstadt
Saints Marcellin et
Pierre, martyrs
Marcellin et Pierre
périrent à Rome sous la persécution de Dioclétien (304 ou 305). Le bourreau qui
les décapita rapporta au futur pape Damase qu'on leur fit creuser leur tombe de
leurs propres mains et qu'ils accomplirent cette tâche tout joyeux.
Saints Marcellin et Pierre
Martyrs à Rome (+ 304)
Deux martyrs romains qui
sont nommés dans la première prière eucharistique qui elle-même est la suite
liturgique du canon romain. Saint Marcellin était prêtre et saint Pierre
exorciste. Ils furent victimes de la persécution de Dioclétien.
Mémoire des saints
martyrs Marcellin, prêtre, et Pierre, exorciste. Selon ce que rapporte le pape
saint Damase, sous la persécution de Dioclétien, vers 304, ils furent condamnés
à mort , conduits à travers des buissons au lieu de leur supplice et contraints
de creuser leur tombe de leurs propres mains, pour que leurs corps demeurent
inconnus, mais une pieuse femme, Lucine, recueillit leurs corps et les déposa
dans le cimetière “Aux deux lauriers” sur la voie Labicane.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1262/Saints-Marcellin-et-Pierre.html
Martyrium
der hl. Petrus und Marcellinus; aus dem Weißenauer Passionale, circa 1170,
Fondation Bodmer, Coligny, Switzerland; Cod. Bodmer 127, fol. 73r
Illumination
from the Passionary of Weissenau (Weißenauer Passionale), circa 1170,
Fondation Bodmer, Coligny, Switzerland;
Cod. Bodmer 127, fol. 73r
SAINT PIERRE, EXORCISTE,
ET SAINT MARCELLIN *
Pendant que saint Pierre, exorciste, était détenu en prison par Archémius, la fille de ce dernier était tourmentée par le démon et comme c'était, pour ce père, un sujet toujours nouveau de désolation, saint Pierre lui dit que s'il croyait en J.-C., à l’instant la santé serait rendue à sa fille. Archémius lui dit: « Je m’étonne que ton Seigneur puisse délivrer ma fille, quand il né peut te délivrer, toi qu'il laisse souffrir pour lui de si grands tourments. » Pierre lui répondit: « Mon Dieu a le pouvoir de m’arracher à votre joug, mais il veut, par une souffrance passagère, nous faire parvenir à une gloire éternelle. » « Si, reprit Archémius, après que j'aurai doublé tes chaînes, ton Dieu te délivre et guérit ma fille, dès lors je croirai en J.-C. » Les chaînes furent doublées : saint Pierre apparut à Archémius, revêtu d'habits blancs et tenant à la main une croix. Alors Archémius se jeta à ses pieds et sa fille fut guérie. Il reçut le baptême lui et tous les gens de sa maison ; il permit aux prisonniers de se retirer libres, s'ils voulaient se faire chrétiens. Beaucoup d'entre eux, ayant accepté la foi, furent baptisés par le bienheureux prêtre Marcellin. A cette nouvelle, le préfet donna ordre de lui amener tous les prisonniers ; Archémius les réunit donc, leur baisa les mains et leur dit que si quelqu'un d'eux voulait aller au martyre, il vint avec intrépidité ; que s'il y en avait un qui ne le voulût pas, il se retirât sain et sauf. Or, le juge ayant découvert que Marcellin et Pierre les avaient baptisés, il les manda tous les deux à son tribunal, et les fit enfermer chacun dans une prison séparée. Pour Marcellin, il fut étendu tout nu sur du verre cassé; on lui refusa l’eau et le feu; quant à Pierre, il fut enfermé dans un autre cachot fort profond où on le mit dans des entraves très serrées. Mais un ange du Seigneur vint voir Marcellin, le délia, puis il le ramena avec Pierre dans la maison d'Archémius, en donnant l’ordre à tous les deux d'encourager le peuple pendant sept jours, et de se présenter ensuite devant le juge. Celui-ci ne les ayant donc pas trouvés dans la prison, manda Archémius et sur le refus de celui-ci de sacrifier, il le fit étouffer sous terre avec sa femme. Marcellin et saint Pierre en ayant eu connaissance, vinrent en cet endroit, et sous la protection des chrétiens, saint Marcellin célébra la messe sept jours de suite dans cette même crypte. Alors les saints dirent aux incrédules: «Vous voyez que nous aurions pu délivrer Archémius et nous cacher; mais nous n'avons voulu faire ni l’un ni l’autre. » Les gentils irrités. tuèrent Archémius parle glaive; quant à sa femme et à sa fille ils les écrasèrent à coups de pierres. Ils menèrent Marcellin et Pierre à la forêt noire (qu'on a depuis appelée blanche à raison de leur martyre) où ils les décapitèrent du temps de Dioclétien, l’an du Seigneur 287. Le bourreau appelé Dorothéus vit des anges qui portaient au ciel leurs âmes revêtues de vêtements splendides et ornées de pierres précieuses. En conséquence, Dorothée se fit chrétien et mourut en paix quelque temps après.
* Le récit est tiré
presque textuellement du Martyrologe d'Adon, 2 juin.
La Légende dorée de
Jacques de Voragine nouvellement traduite en français avec introduction,
notices, notes et recherches sur les sources par l'abbé J.-B. M. Roze, chanoine
honoraire de la Cathédrale d'Amiens, Édouard Rouveyre, éditeur, 76, rue de
Seine, 76, Paris mdcccci
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/voragine/tome02/080.htm
Tarquinio
Ligustri, Martirio dei Santi Marcellino e Pietro, 1600-1603 ca, San Vitale, Roma
Fresko: Das Martyrium von Marcellinus und Petrus im Wald von Lorbeerbäumen, um 1600, in der Kirche San Vitale in Rom
Saints Marcellin et
Pierre et Erasme, évêque, martyrs
A Rome, déposition des
Sts Marcellin et Pierre, en 304. Fête attestée au IVème siècle. A Formies
(Campanie), déposition de St Érasme, Fête aux XI-XIIème siècles.
Leçon des Matines avant
1960
Troisième leçon.
L’exorciste Pierre, mis en prison, sous l’empereur Dioclétien, par le juge
Sérénus, pour avoir confessé la foi chrétienne, délivra du démon qui l’agitait,
Pauline, fille d’Artémius, directeur de la prison. Frappés de ce prodige, le
père et la mère de la jeune fille, toute sa famille et les voisins qui étaient
accourus, embrassèrent la religion de Jésus-Christ. Pierre les amena au Prêtre
Marcellin qui les baptisa tous. A cette nouvelle, Sérénus fit comparaître
devant lui Pierre et Marcellin, les reprit durement, et joignit les menaces et
l’intimidation à la sévérité de ses reproches pour les amener à renoncer au
Christ. Marcellin lui ayant répondu avec une assurance toute chrétienne, le
juge ordonna de le frapper à coups de poing, de le séparer de Pierre, de
l’enfermer nu, sans nourriture et sans lumière, dans un cachot jonché de
fragments de verre. Par son ordre aussi, Pierre fut à son tour étroitement
enchaîné. Mais ces tourments ne faisant qu’accroître en tous deux la foi et le
courage, ils persévérèrent dans leur confession ; et condamnés à avoir la tête
tranchée, ils rendirent ainsi à Jésus-Christ un témoignage éclatant. Dans la
Campanie, sous l’empire de Dioclétien et de Maximien, l’Évêque Érasme fut
frappé avec des fouets garnis de plomb et à coup de bâton, on le plongea
ensuite dans la résine, le plomb fondu, la poix brûlante, la cire et l’huile
bouillantes ; mais il échappa sain et sauf à tous ces supplices, et ce miracle
convertit un grand nombre de personnes à la foi du Christ. Ramené de nouveau en
prison, et chargé de lourdes chaînes de fer, Érasme fut miraculeusement délivré
par un Ange. Maximien lui fit encore subir à Formies divers autres supplices,
entr’autres, il ordonna de le revêtir d’une tunique d’airain rougie au feu ;
mais avec le secours de Dieu, le saint Martyr surmonta ces nouveaux tourments.
Enfin, après avoir confirmé dans la foi ou converti un grand nombre de
personnes, il obtint la palme d’un illustre martyre.
Dom Guéranger, l’Année
Liturgique
La gloire du martyre
illumine ce jour avec une profusion qui se rencontre rarement sur le Cycle ;
déjà nous pouvons présager, dans le mois qui commence, celui de la confession
glorieuse entre toutes que Pierre et Paul consommeront dans leur sang. Les
Gaules et l’Italie, Rome et Lyon son illustre fille, concourent à former pour
le ciel une légion de héros. Tout à l’heure nous admirerons Pothin [1], l’un
des chefs de cette phalange illustre, venu d’Asie pour lever sur les rives du
Rhône son contingent sacré. Mais les premiers honneurs sont dus à l’Église
mère. Saluons donc tout d’abord Marcellin, engendrant par son sacerdoce les
recrues nombreuses que l’Esprit-Saint rend dignes aussitôt de partager son
triomphe ; honorons l’exorciste Pierre, qui amène à la fontaine sacrée tant de
païens gagnés au Christ en voyant la faiblesse des démons.
Quand le christianisme
parut sur la terre, Satan était bien, et visiblement, le prince du monde. Tous
les autels étaient à lui ; la législation et les mœurs subissaient son empire.
Du fond de leurs temples fameux, les chefs des démons dirigeaient la politique
des cités consultant leurs oracles ; sous divers noms, les plus infimes des
anges déchus trouvaient influence et honneur au foyer domestique ; d’autres
avaient leurs postes assignés dans les forêts, sur les montagnes, auprès des
sources ou sur la mer, occupant contre Dieu ce monde qu’il avait créé pour sa gloire,
et que Satan, par la complicité de l’homme, avait conquis. Quatre mille ans
d’abandon du côté du ciel avaient permis à l’usurpateur d’affermir ainsi sa
conquête ; la résistance était savamment préparée pour le jour où le roi
légitime prétendrait rentrer dans ses droits.
La venue du Verbe dans la
chair donna le signal de la grande revendication divine. Le prince du monde,
vaincu en personne par le Fils de Dieu, comprit qu’il allait avoir à retourner
dans l’abîme. Mais les innombrables puissances de ténèbres qu’il avait
constituées devaient poursuivre la lutte durant des siècles, et ne lâcher que
pied à pied leurs positions. Chassées des villes par les adjurations de la
sainte Église et le triomphe des martyrs, les légions infernales se reformeront
dans les solitudes ; les soldats du Christ auront à y soutenir contre elles,
sous la conduite d’Antoine et de Pacôme, de terribles combats. En Occident, le
patriarche des moines retrouvera les autels des démons et les démons eux-mêmes
sur les hauteurs du Cassin, au VIe siècle. Au VIIe, ils disputeront à saint
Gall les bois, les lacs, les rochers de la Suisse actuelle ; et on les entendra
se plaindre qu’après avoir été chassés de la société des hommes, on ne leur
laisse même pas ces retraites ignorées, C’est qu’en effet, dans la pensée
divine, l’appel des moines au désert aura pour but, non moins que la fuite du
monde en ce qui les concerne, la poursuite des démons dans leurs derniers
retranchements.
Nous insistons sur les
considérations qui précèdent ; car leur importance est extrême, et n’a d’égale
que la profondeur de l’ignorance systématique où l’on se tient à leur endroit.
Les vrais chrétiens croient fermement, aujourd’hui comme toujours, à la lutte
privée, toute spirituelle, que l’âme doit soutenir contre l’enfer dans le
secret de la conscience ; mais plusieurs n’hésitent point à rejeter dans le
domaine de l’imagination ce qu’on leur raconte de ces autres combats livrés par
nos pères aux démons sur le terrain extérieur et public. Leur excuse sans doute
est de vivre en un pays où, depuis des siècles, cette guerre du dehors avait
pris fin par la victoire sociale du christianisme. Mais l’Esprit-Saint nous
annonce que l’ancien serpent, immobilisé durant mille années, doit être à la
fin délié de nouveau pour un peu de temps [2]. Si nous touchions à cette époque
fatale, il serait temps d’y songer ; nous serions mal préparés à la reprise des
anciennes luttes, par l’ignorance où nous entretient l’habitude d’abandonner,
sous le nom de légende, à la fatuité de la courte science qui domine de nos
jours, les faits les mieux attestés de l’histoire de nos devanciers. Qu’est-ce
donc que l’histoire après tout, depuis la révolte de Lucifer, sinon le tableau
de la lutte engagée entre Dieu et Satan ? Et si, comme nous l’avons dit, Satan,
par la permission divine, avait envahi le monde extérieur aussi bien que celui
des âmes, n’était-il pas nécessaire pour le jeter dehors [3], selon
l’expression du Sauveur, que la lutte avec lui fût une lutte corps à corps,
qu’elle revêtit un caractère extérieur et visible ?
« Le Verbe, dit saint
Justin, s’est fait homme pour deux buts : sauver les croyants, et chasser les
démons » [4]. Aussi l’expulsion des démons de la place qu’ils occupent dans ce
monde matériel, et spécialement du corps de l’homme qui en est la plus noble
partie, apparaît-elle, dans l’Évangile, comme l’un des principaux caractères de
la puissance du Sauveur. Quittant la terre et envoyant ses apôtres continuer
son œuvre parmi les nations, c’est elle également que lui-même indique comme
devant être le premier signe de la mission qu’ils auront à remplir [5]. Le
monde ne s’y méprit pas. Bientôt les païens durent constater la cessation
partout des anciens oracles [6], et la cause d’un phénomène de cette importance
pour l’ancienne religion apparut évidente : les démons eux-mêmes n’hésitèrent
point à reconnaître que leur silence forcé venait des chrétiens. Sur cette
puissance du christianisme contre l’enfer, les apologistes des IIe et IIIe
siècles en appelaient, sans crainte d’être contredits, au témoignage public. «
C’est sous les yeux de tous, disait saint Justin aux empereurs, que les
chrétiens, dans Rome et dans tout l’univers, chassent les démons au nom de
Jésus-Christ » [7]. Les dieux de l’Olympe se voyaient démasqués honteusement en
présence de leurs adorateurs confus, et Tertullien pouvait jeter ce défi aux
magistrats de l’empire : « Qu’on amène à vos tribunaux quelqu’un de ces hommes
qui se disent sous la puissance des dieux. Sur l’ordre du premier venu d’entre
nous, l’esprit qui les possède sera contraint de confesser ce qu’il est ; s’il
ne s’avoue démon et non pas dieu, n’osant mentir à un chrétien, répandez
aussitôt le sang de ce chrétien blasphémateur. Mais non ; la crainte qu’ils ont
du Christ fait que l’attouchement, le souffle même de l’un de ses serviteurs
suffit à les chasser » [8].
Le baptême suffisait donc
pour donner à l’homme un tel pouvoir ; et c’était bien en effet le sens de la
promesse du Seigneur, lorsque, parlant de ceux qui croiraient en lui, et non
pas seulement des chefs de l’Église, il avait dit : « En mon nom ils chasseront
les démons » [9]. De bonne heure cependant, l’Église, organisant la guerre
sainte, constitua parmi ses fils un ordre spécial qui eut pour mission directe
la poursuite de Satan sur tous les points de ce monde visible. Les exorcistes
se trouvèrent par cette délégation investis d’un empire qui accéléra la défaite
du prince du monde, et lui rendit cette défaite d’autant plus odieuse, que
l’Église, humiliant son orgueil, n’éleva point au-dessus des rangs inférieurs
de la cléricature un ordre pourtant si terrible à l’enfer. Lucifer avait
prétendu s’égaler au Très-Haut [10] ; précipité du ciel, il s’était flatté,
dans sa folie, de pouvoir du moins supplanter Dieu sur la terre : et voilà que
le soin de sa défaite est confié, non plus aux anges ses égaux par nature, mais
à des hommes, aux plus petits de cette race si facilement trompée, qu’il avait
vue prosternée devant lui durant de longs siècles. Leur main de chair le
contraint, lui esprit, à descendre de son trône ; à leur parole, il faut qu’il
dépose ses vains ornements, qu’il se démasque lui-même ; l’eau qu’ils bénissent
ravive en lui ses tortures éternelles ; du prince du monde et de ses pompes il
ne reste plus que Satan, le révolté a la face hideuse, le condamné tremblant
dans la poussière aux pieds des fils des hommes, ou fuyant comme la feuille
desséchée sous le souffle de leur bouche.
L’archange Michel
reconnaît dans ces fils d’Adam les dignes alliés des anges fidèles qu’il
conduisit à la victoire. Mais parmi ces continuateurs du grand combat commencé
dans les hauteurs des cieux [11], l’exorciste Pierre se présente à nous
rayonnant d’un éclat sans pareil. Le triomphe du martyre vient s’ajouter pour
lui aux victoires remportées sur les troupes de Satan. Nul mieux que lui n’a
fait reculer l’enfer ; car, chassant les démons des corps, il a de plus conquis
les âmes. Le prêtre Marcellin, son associé dans la conquête et le martyre, est
également l’associé de sa gloire. L’Église a voulu que leurs noms, redoutables
aux esprits de ténèbres, brillassent d’une commune auréole ici-bas comme au
ciel. Chaque jour, elle leur rend le plus solennel hommage qui soit en son
pouvoir, en les nommant tous deux au diptyque du Sacrifice avec les saints
Apôtres et les premiers de ses fils. Telle fut l’importance de la mission qu’ils
remplirent et la renommée de leurs derniers combats, que leurs corps,
transportés sur la voie Lavicane, y devinrent le centre d’un illustre
cimetière. Les chrétiens de l’âge de la paix, qui suivit de près leur glorieuse
confession, se disputèrent l’avantage d’être ensevelis sous la puissante
protection des soldats du Christ ; Constantin, le vainqueur de l’idolâtrie,
déposa près d’eux les restes sa mère, sainte Hélène, qui avait retrouvé le bois
du salut, terreur des démons. Une inscription célèbre fut composée en leur
honneur par le pape Damase qui, dans son enfance, avait appris de la bouche
même du bourreau, converti depuis, les détails de leur martyre ; gravée près de
leurs tombeaux, elle compléta les monuments de cette catacombe, où l’art
chrétien multipliait ses plus riches enseignements.
A la mémoire des saints
Marcellin et Pierre est joint, dans la Liturgie de ce jour, le souvenir d’un
saint évêque martyr, bien connu autrefois du peuple fidèle. Si les Actes qui
nous sont parvenus de sa vie ne sont pas à l’abri de tout reproche au point de
vue de la critique, les faveurs obtenues par l’intercession d’Érasme ou saint
Elme portèrent son nom dans toute la chrétienté, comme l’attestent les formes
nombreuses que ce nom revêtit au moyen âge dans les différentes contrées
d’Occident. Il fait partie du groupe des saints auxiliateurs ou secourables,
dont le culte se répandit surtout en Allemagne et en Italie. Les marins le
reconnurent pour patron, en souvenir d’un voyage miraculeux rapporté dans sa
Vie ; une des tortures nombreuses qu’il eut à subir, l’a fait aussi invoquer
contre les douleurs d’entrailles. Nous ne devons pas oublier de mentionner ici
que le patriarche des moines d’Occident eut saint Érasme en vénération
particulière ; lorsqu’il quitta pour la Campanie sa solitude des bords de
l’Anio, il marqua sa principale étape entre Subiaco et le Mont-Cassin en
jetant, à Véroli, les fondements d’une église et d’un monastère sous le vocable
du saint martyr ; un autre monastère fut également dédié par saint Benoît, dans
Rome même, à saint Érasme.
Vous avez tous trois, ô
saints martyrs, confessé Jésus-Christ dans la plus effroyable tempête qu’il ait
permis au démon de susciter contre son Église. A des degrés divers de la
hiérarchie, vous avez été les modèles et les guides du peuple chrétien,
l’entraînant à votre suite par rangs pressés dans l’arène du martyre, et
comblant par des conversions plus nombreuses encore les vides qu’eût laissés
sur terre le départ pour le ciel des compagnons de votre victoire. C’est pourquoi,
en ce jour, l’Église de la terre joint ses hommages reconnaissants aux
félicitations de l’Église triomphante. Soyez propice toujours aux maux qui
accablent le genre humain dans cette vallée de l’épreuve. L’excès de sa misère
morale fait qu’il en est arrivé jusqu’à oublier, dans le besoin, ses puissants
protecteurs. Par des bienfaits nouveaux, ranimez en lui votre souvenir.
Protégé du ciel
autrefois, protégez maintenant vous-même, ô Érasme, ceux qui luttent sur les
flots contre les éléments déchaînés. Dans votre force d’âme, à l’heure suprême,
vous livrâtes aux bourreaux jusqu’à vos entrailles ; soyez secourable à ceux
qui vous invoquent en des souffrances rappelant de loin les tourments que vous
avez endurés pour le Christ.
Pierre, Marcellin, unis
dans le labeur et dans la gloire, jetez sur nous les yeux : un seul de vos
regards fait trembler l’enfer ; il éloignera de nous ses ténébreuses phalanges.
Mais combien elle aussi la société civile, combien le monde visible a besoin de
votre aide ! L’ennemi que vous aviez si puissamment contribué à faire rentrer
dans l’abîme, redevient maître. Sommes-nous au temps où, reprenant la guerre
avec les saints, il lui sera donné de les vaincre [12] ? C’est à peine,
maintenant, s’il se cache encore. Non seulement il conduit le monde par mille
ressorts que les sociétés autrefois secrètes ont ostensiblement remis en ses
mains : on l’a vu chercher à s’introduire dans les réunions de toutes sortes,
au sein des familles, comme l’hôte de la maison, le compagnon de divertissements
ou d’affaires, avec ses tables tournantes et tous les procédés de divination
que Tertullien dénonçait de son temps et du vôtre [13]. L’expulsion des démons
par le christianisme avait été si absolue, qu’il en était résulté chez nous
jusqu’à l’oubli le plus complet de ces funestes pratiques. Si pour cette fois,
dans les familles chrétiennes, les avertissements des pasteurs l’ont emporté
sur l’attrait d’une curiosité malsaine, une secte pourtant s’est formée à la
suite, dont Satan est devenu le guide et l’oracle. Les spirites, comme ils
s’appellent, préparent de concert avec la franc-maçonnerie l’invasion dernière
du monde extérieur par les bandes infernales ; l’Antéchrist, avec sa puissance
usurpée et ses vains prestiges, sera le produit commun des loges politiques et
de la secte où l’on se donne à tâche de ramener sous une forme nouvelle les
anciens mystères du paganisme. Vaillants soldats de l’Église, rendez-nous
dignes de nos pères. Si l’armée chrétienne doit s’amoindrir en nombre, que la
foi grandisse en elle d’autant plus ; que son courage, ni ne défaille, ni ne
s’égare ; qu’elle soit trouvée faisant toujours face à l’ennemi, à l’heure
suprême où le Seigneur Jésus tuera d’un souffle de sa bouche l’homme de péché
[14], et replongera pour jamais les hordes de Satan dans le puits de l’abîme.
[1] Dom Guéranger
commente aussi au 2 juin, dans l’Année
Liturgique, St Pothin et ses compagnons, dont la fête n’est pas inscrite au
calendrier universel, ni à celui propre à la France en 1962.
[2] Apoc. XX, 2-3.
[3] Johan. XII, 31.
[4] 2a Apol. VI.
[5] Marc. XVI, 17.
[6] PLUTARCH. De
oraculor. defectu.
[7] 2a Apol. VI.
[8] Apol. XXIII.
[9] Marc, XVI, 17.
[10] Isaï. XIV, 12-15.
[11] Apoc. XII, 7-9.
[12] Apoc. XIII, 7.
[13] Apol. XXIII.
[14] Il Thess. II, 8.
Bhx Cardinal
Schuster, Liber Sacramentorum
Les saints martyrs
Marcellin, prêtre, et Pierre, exorciste.
Station dans le cimetière
« aux deux lauriers » sur la voie de Labicum.
Aujourd’hui le manuscrit
de Berne du Martyrologe Hiéronymien porte l’indication suivante : Romæ, in
cimiterio inter duas lauros, via Lavicana, milliario quarto, Marcellini
presbyteri et Petri exorcistæ. Ces deux martyrs souffrirent la mort pour la foi
durant la persécution de Dioclétien. Décapités dans la localité appelée silva
nigra sur la voie Cornélia, leurs corps furent transférés au quatrième mille de
la voie de Labicum, près de la tombe de saint Tiburce et dans le voisinage de
ce qui devint plus tard la villa impériale de Constantin — inter duas lauros.
Les fouilles exécutées en
1897 firent retrouver leur crypte sépulcrale, et l’on put constater alors que
celle-ci avait été élargie en forme de petite basilique ; on avait rasé les
cubicula et les galeries qui, à l’origine, s’étendaient autour du tombeau des
deux martyrs. De la sorte, ce tombeau en vint à se trouver isolé, et ce fut sur
lui qu’on érigea l’autel.
Le pape Damase, en des
vers célèbres, raconte qu’il a appris, encore enfant, les détails du supplice
des deux saints ; il les tenait du bourreau lui-même qui les avait décapités :
MARCELLINE • TVOS •
PARITER • PETRE • NOSSE • TRIVMPHOS
PERCVSSOR • RETVLIT •
DAMASO • MIHI • CVM • PVER • ESSEM
HÆC • SIBI • CARNIFICEM •
RABIDVM • MANDATA • DEDISSE
SENTIBVS • IN • MEDIIS •
VESTRA • VT • TVNC • COLLA • SECARET
NE • TVMVLVM • VESTRVM •
QVISQVAM • COGNOSCERE • POSSET
VOS • ALACRES • VESTRIS •
MANIBVS • MVNDASSE • SEPVLCRA
CANDIDVLO • OCCVLTE •
POSTQVAM • IACVISSE • SVB • ANTRO
POSEA • COMMONITAM •
VESTRA • PIETATE • LVCILLAM
HIC • PLACVISSE • MAGIS •
SANCTISSIMA • CONDERE • MEMBRA
« O Marcellin, et vous
aussi, ô Pierre, contemplez vos triomphes. Quand j’étais encore enfant, le
bourreau lui-même me rapporta qu’il avait reçu l’ordre du cruel tyran de vous
couper la tête au milieu d’une forêt, afin que personne ne pût ensuite
connaître le lieu de votre sépulture. Vous, alors, de vos mains, purifiâtes
votre tombe avec diligence. Cependant, après avoir reposé quelque temps ignorés
dans la grotte purifiée par vous, vous daignâtes en avertir Lucilla, qui
préféra déposer ici votre dépouille sacrée. »
La forêt touffue, au
dixième mille de la voie Cornelia, consacrée par le martyre des deux saints,
fut bientôt, en souvenir du candidulo antro où reposèrent leurs corps, appelée
Silva candida, et, durant le haut moyen âge, devint un siège épiscopal.
Les noms de Pierre et de
Marcellin entrèrent presque immédiatement dans la seconde section de la grande
intercession romaine, après celui du martyr Alexandre de la voie Nomentane. Non
loin du Latran, sur la voie Merulana, s’éleva, dès le IVe siècle, un titre
urbain sous leur vocable. En 1750, des fouilles faites en ce lieu firent
retrouver des fragments de marbre d’une épigraphe dédicatoire :
NATAL...SIRICI † PAPA •
(ecc)LESIÆ
RIQVE OR
et, sur un autre marbre :
(Sump)TV • PROPRIO •
FECIT
Si, comme tout le fait
croire, ces deux épigraphes étaient placées là où on les a trouvées, il faut
admettre qu’en ce lieu on vénérait autrefois un souvenir domestique quelconque
des deux martyrs, et que, selon l’usage romain, il fut transformé en titulus
sous le pape Sirice.
Dans les indications qui
précèdent le texte des homélies de saint Grégoire sur les Évangiles, il est dit
que celle du IIIe dimanche de l’Avent fut prononcée in basilica sanctorum
Marcellini et Pétri, c’est-à-dire dans l’église de la voie Merulana.
Aujourd’hui, aux noms des
deux martyrs de la voie Labicana on ajoute celui de saint Érasme, évêque et
martyr. A l’origine on avait toutefois deux messes distinctes.
L’antienne ad introitum
est le même que pour les XL martyrs de Sébaste, le 10 mars, tandis que la
première collecte est presque identique à celle que nous avons déjà vue le 15
février pour la fête des saints Faustin et Jovite.
La première lecture est
tirée de la lettre de saint Paul aux Romains (VIII, 18-23), et elle est commune
au IVe dimanche après la Pentecôte. L’Apôtre y parle de l’attente où maintenant
se trouve toute la création, contrainte de servir aux pécheurs, mais qui
soupire ardemment après le jour de sa revanche et de la délivrance. Nous aussi,
dans nos souffrances actuelles, nous éprouvons comme les douleurs de
l’enfantement ; mais celles-ci seront aisément oubliées au jour de la parousie,
alors que les peines et la grâce enfanteront la gloire.
La répons-graduel est
identique à celui du 15 février et répète le même texte que l’introït. Le
verset alléluiatique est emprunté à l’Évangile (Ioan., XV, 16). « Je vous ai
tirés du milieu du monde pour que vous alliez, que vous portiez du fruit, et
que votre fruit soit durable. »
Les saints portent
toujours un fruit exquis et abondant, parce que, comme des sarments, ils tirent
leur sève vitale du Christ, qui est la vigne divine. En outre, leur fruit est
durable, car, tandis que sur la terre la renommée de leurs vertus est une
prédication continuelle de l’Évangile, au ciel la gloire rend leurs mérites
impérissables.
Dans l’antiphonaire
grégorien, le verset alléluiatique est le suivant (Ps. 144) : Sancti tui,
Domine, benedicent te, gloriam regni tui dicent.
Conformément à la liste
de Würzbourg, la lecture évangélique de ce jour est tirée de saint Luc (XXI,
9-19). Nous l’avons déjà rapportée le jour des martyrs Vincent et Anastase, le
22 janvier, mais il faut remarquer aujourd’hui ce que Jésus enseigne
relativement à la possession de l’âme, c’est-à-dire à la manière dont il faut
s’y prendre pour ne pas la perdre. In patientia. Donc dans la souffrance, et en
la greffant, comme dit saint Paul, à l’arbre du Christ crucifié.
L’antienne pour
l’offrande des oblations par le peuple est tirée du psaume 31, et elle est
commune à la messe des saints Fabien et Sébastien.
La collecte qui sert de
prélude à l’anaphore est la même que le 14 avril pour la messe des martyrs
Tiburce, Valérien et Maxime. Cependant la prière suivante est indiquée dans le
Sacramentaire : Votiva, Domine, munera deferentes, in tuorum Marcellini et
Petri martyrum passione, tuam magnificentiam veneramur, et per eam nobis
imploramus tuæ pietatis auxilium [15].
Autrefois, la préface
elle aussi était propre : ... æterne Deus ; apud quem semper est præclara vita
Sanctorum, quorum nos pretiosa mors lætificat et tuetur. Quapropter Martyrum
tuorum Marcellini et Petri gloriosa recensentes natalitia, laudes tibi
referimus, et magnificentiam tuam supplices exoramus, ut quorum sumus martyria
venerantes, beatitudinis mereamur esse consortes [16].
L’antienne pour la
Communion du peuple est tirée de la Sagesse (III, I, 2, 3) : « Les âmes des
justes sont dans les mains de Dieu, et le tourment que leur inflige le démon ne
les touche pas ; aux yeux des insensés ils ont semblé devoir succomber à la
mort ; au contraire ils sont dans la paix. »
Par une permission de
Dieu, de même que les impies avaient déchiré le corps très saint du Christ, ils
s’en prennent aussi aux membres de ses serviteurs. L’Agneau éternel, que saint
Jean dit immolé depuis le commencement du monde, ne pouvant personnellement
pâtir au delà des courtes années de sa vie terrestre, continue à souffrir et à
s’immoler dans ses saints.
Ces persécutions des
justes sont toutefois simplement externes et apparentes. Comme la tempête ride
seulement les vagues de la mer, mais n’arrive pas à agiter les eaux au sein de
l’océan, ainsi les tribulations extérieures ne parviennent pas à altérer
l’ineffable sérénité et la paix des saints, dont l’esprit demeure immobile au
centre du Cœur de Dieu.
La prière après la
Communion est la même que pour la fête des martyrs Tiburce et Valérien le 14
avril.
Dans les anciens
Sacramentaires, la prière ad complendum est ainsi conçue : Intercedentibus
Sanctis tuis, Domine, Marcellino et Petro, plebi tuæ præsta subsidium ; ut ab
omnibus noxiis expedita, cuncta sibi profutura perficiat [17]. — Voilà la
grande grâce à obtenir des martyrs, voilà le critérium selon lequel nous devons
nous conduire : ne faire que ce qui nous est vraiment utile pour l’éternité.
Cuncta sibi profutura perficiat. Cuncta, c’est-à-dire non pas quelque bien en
particulier, mais tout le bien qui nous est possible ; en d’autres termes,
atteindre cette mesure de grâce et de sainteté que le Seigneur a préétablie
pour chacun de nous, secundum mensuram donationis Christi [18].
Durant le temps pascal,
les lectures et les collectes sont les mêmes. Les chants antiphoniques sont
ceux du 14 avril, fête des martyrs Tiburce, Valérien et Maxime. Après la
première lecture, voici les versets alléluiatiques : « (Ioan., XV, 16) Je vous
ai tirés, etc., comme ci-dessus. » (Ps. 115) : « La mort de ses saints est précieuse
devant le Seigneur. »
Saint Érasme, évêque et
martyr.
Station au monastère de
Saint-Érasme, dans le Xenodochium Valerii.
Aujourd’hui le
Hiéronymien porte : in Campania Herasmi. Cet évêque fut martyrisé à Formies au
début du IVe siècle, mais sa fête, dès le commencement du moyen âge, se
répandit dans le Latium et la Campanie. De bonne heure elle entra aussi dans la
liturgie romaine, grâce surtout à la renommée qu’eut le monastère d’hommes
dédié à ce Saint sur le mont Cœlius, là où auparavant s’élevait la maison de
Mélanie et de Pinien, devenue ensuite le Xenodochium des Valerii chrétiens.
Sans aller jusqu’à
attribuer la fondation de ce monastère à saint Benoît ou à saint Placide, comme
l’a fait gratuitement Constantin Gaetani, on peut affirmer qu’il remonte au VIe
siècle, puisque le pape Adéodat (+ 619) y fut instruit dans sa jeunesse. Devenu
Pontife, il l’enrichit de biens nombreux qui furent plus tard concédés à
l’abbaye de Subiaco, à laquelle le monastère de Saint-Érasme finit par être annexé.
Les fouilles pratiquées à
diverses époques dans ce sol classique, occupé aujourd’hui par deux maisons de
santé, ont toujours amené à la lumière des richesses archéologiques très
précieuses. Ainsi Ficoronifit jadis connaître une bulle plombée du monastère
sur un côté de laquelle on lisait :
† SCS ERASMVS
et au revers :
IOH • ET • DECIBIVS • V •
P • A •
Au XVIe siècle, on trouva
en ce lieu divers diplômes de bronze en l’honneur de Q. Aradius Valerius
Proculus, avec la célèbre lampe de bronze en forme de navire, sur laquelle
étaient gravés ces mots :
DOMINVS • LEGEM • DAT •
VALERIO • SEVERO
II s’agit d’un cadeau à
l’occasion d’un baptême.
Dans le Liber Pontificalis il est souvent
question du monastère romain de Saint-Érasme en des circonstances tantôt peu
heureuses, tantôt indifférentes. Là fut gardé quelque temps, prisonnier des
factieux, le pape saint Léon III qui, plus tard, peut-être en souvenir de sa
délivrance inattendue, offrit à l’autel du martyr un précieux vêtement
liturgique et une lampe d’argent. Grégoire IV donna lui aussi un ornement à
Saint-Érasme.
Aujourd’hui, le monastère
de Saint-Érasme au Cœlius est détruit, mais sa mémoire est conservée dans la
Ville éternelle par un autel qui lui est dédié dans la basilique vaticane. Saint
Grégoire le Grand mentionne deux monastères dédiés à saint Érasme, l’un à
Naples, l’autre sur le versant du mont Repperi [19].
[15] Offrant des dons
votifs, Seigneur, en la passion de vos martyrs Marcellin et Pierre, nous
vénérons votre magnificencen et par elle, nous implorons pour nous le secours
de votre piété.
[16] ...Dieu éternel,
auprès de vous est pour toujours la vie glorieuse des Saints, dont la mort
prétieuse nous réjouit et nous protège. C’est pourquoi, célébrant le jour
glorieux de la naissance au ciel de vos Martyrs Marcellin et Pierre, nous vous
offrons nos louanges, et nous prions en suppliant votre magnificence, afin que
nous méritions d’être associer à la béatitude de ceux dont nous vénérons le
martyre.
[17] Par l’intercession
de vos Saints Marcellin et Pierre, soutenez, Seigneur, votre peuple ; pour
qu’épargnés de tout mal, il accomplisse tout ce qui lui sera bon pour la vie
éternelle.
[18] Ephes. 4, 7 : selon
la mesure du don de Jésus-Christ.
[19] Registr. I, 23, IX,
172. Ewald-Hartmann, I, p. 27, t. II, p. 169.
Cathedral of Cremona, crypt, Ark of SS. Marcellino and Pietro, by Benedetto Briosco, made in 1506; the sculptured bands illustrate the "Life of the two Holy Martyrs", the central figure of the "Risen Christ" from the Ark of S. Arealdo dell'Amadeo.
Cathedral of Cremona, crypt, Ark of SS. Marcellino and Pietro, by Benedetto Briosco, made in 1506; the sculptured bands illustrate the "Life of the two Holy Martyrs", the central figure of the "Risen Christ" from the Ark of S. Arealdo dell'Amadeo.
Cathedral of Cremona, crypt, Ark of SS. Marcellino and Pietro, by Benedetto Briosco, made in 1506; the sculptured bands illustrate the "Life of the two Holy Martyrs", the central figure of the "Risen Christ" from the Ark of S. Arealdo dell'Amadeo.
Cathedral of Cremona, crypt, Ark of SS. Marcellino and Pietro, by Benedetto Briosco, made in 1506; the sculptured bands illustrate the "Life of the two Holy Martyrs", the central figure of the "Risen Christ" from the Ark of S. Arealdo dell'Amadeo.
Cathedral of Cremona, crypt, Ark of SS. Marcellino and Pietro, by Benedetto Briosco, made in 1506; the sculptured bands illustrate the "Life of the two Holy Martyrs", the central figure of the "Risen Christ" from the Ark of S. Arealdo dell'Amadeo.
Dom Pius Parsch, le Guide
dans l’année liturgique
Saint Marcellin, prêtre ;
Saint Pierre, exorciste ; Saint Érasme, évêque ; martyrs (simple).
Les souffrances de ce
temps et la gloire future.
Les saints. — Tombeau :
Les deux premiers furent ensevelis d’abord dans la crypte de Tiburce, à Rome ;
maintenant, le tombeau de saint Marcellin se trouve à Seligenstadt (Allemagne).
Saint Érasme fut enterré à Gaète (Italie). Image : On les représente en martyrs
; Érasme, en évêque avec un bassin de poix et un dévidoir. Vie : L’exorciste
Pierre fut jeté en prison sous Dioclétien. Là, il délivra la fille du geôlier
du mauvais Esprit ; alors le geôlier se convertit avec toute sa famille. Pierre
les conduisit au prêtre Marcellin qui les baptisa. Pour cette raison, Marcellin
fut lui-même emprisonné et cruellement torturé. Enfin, les deux martyrs furent
décapités (vers 303). Le pape saint Damase raconte dans une inscription que,
tout enfant, il a entendu raconter par le geôlier lui-même les détails de
l’exécution des deux saints. Érasme était évêque en Campanie. Il fut arrosé de
plomb fondu, mais il demeura sain et sauf. On le revêtit ensuite d’une tunique
d’airain brûlant, mais cette fois encore il ne subit aucun dommage. Il mourut
enfin d’une mort paisible. C’est un des 14 saints qu’on invoque dans les cas
désespérés.
Pratique : Un exorciste,
un prêtre, un évêque, c’est-à-dire trois personnes « du clergé », se tiennent
devant nous comme martyrs du Christ. Ils ont payé de leur vie l’exercice de
leurs fonctions saintes pour le bien des âmes. Faisons en sorte que l’union
entre le clergé et le peuple soit toujours intime et fructueuse. C’est
justement le renouveau liturgique qui amènera cette union.
SOURCE : http://www.introibo.fr/02-06-Sts-Marcellin-et-Pierre-et#nh15
Ehemalige Benediktinerabtei St. Marcellinus und Petrus in Seligenstadt im Landkreis Offenbach (Hessen/Deutschland), Eingang mit Inschrift und den Skulpturen der beiden Patrone Petrus und Marcellinus
Ehemalige
Benediktinerabtei St. Marcellinus und Petrus in Seligenstadt im
Landkreis Offenbach (Hessen/Deutschland), Eingang mit Inschrift und den
Skulpturen der beiden Patrone Petrus und Marcellinus
Saints Marcellin, Pierre
et Erasme (+ 304 ou 305)
Pierre, exorciste à Rome
sous l’empereur Dioclétien, ayant été jeté en prison par le juge Sérénus pour
avoir confessé la foi chrétienne, délivra Pauline, fille d’Artémius, directeur
de la prison, d’un démon qui la tourmentait. Sur quoi, les parents de la jeune
fille, avec toute sa famille et les voisins accoururent à ce prodige inouï,
furent gagnés au Christ, et conduits par Pierre au prêtre Marcellin qui les
baptisa tous. Dès que Sérénus l’eut appris, il fit comparaître Pierre et
Marcellin et les reprit durement, joignant à la sévérité de ses reproches les
plus redoutables menaces, s’ils ne reniaient pas le Christ. C’est avec la
liberté du chrétien que Marcellin lui répondit. Aussi son juge, après l’avoir laissé
frapper de coups de poings, ordonna de le séparer de Pierre et de le jeter nu,
sans nourriture et sans lumière, dans un cachot jonché de tessons de verre.
Pierre aussi, sur ses ordres, fut enchaîné d’entraves étroitement serrées. Mais
les tourments ne faisaient qu’accroître leur foi et leur courage à tous deux ;
ils restèrent fermes dans la confession de la foi et, décapités, rendirent
ainsi à Jésus-Christ un éclatant témoignage. L’Évêque Érasme, au temps des
empereurs Dioclétien et Maximien, fut supplicié en Campanie, flagellé avec des
lanières plombées et des verges. Plongé ensuite dans la résine, le plomb fondu,
la poix brûlante, la cire, et arrosé d’huile bouillante, il en sortit cependant
entier et sans blessure. A cause de ce miracle, beaucoup se convertirent à la
foi du Christ. Ramené en prison et entravé avec des chaînes de fer très
lourdes, il en fut miraculeusement délivré par un ange. Puis, à Formies, soumis
par Maximien à des supplices variés, revêtu d’une tunique d’airain
incandescent, le saint surmonta tous ces tourments par la vertu divine.
Finalement, après avoir converti et confirmé dans la foi un grand nombre de
prosélytes, il obtint la palme insigne du martyre.
SOURCE : http://www.icrsp.org/Calendriers/Le%20Saint%20du%20Jour/Marcellin-Pierre-Erasme-potin-blandine.htm
Wall
painting (IVth century) from the catacomb of Marcellinus and Peter on the Via
Labicana, showing Christ between Peter and Paul,
and below them the martyrs Gorgonius,
Peter, Marcellinus, and Tiburtius
Profile
Priest in Rome, Italy.
Noted for his piety. Martyred with Saint Peter in
the persecutions of Diocletian.
His name is mentioned in the first Eucharistic prayer.
Born
Roman citizen
304 in
the Silva Nigra just outside Rome, Italy
buried in
the Saints Marcellinus and Peter cemetery on the Lavican Road by Lucilla and
Firmina
Constantine built a basilica over
their tomb
relics later
taken to Selgenstadt abbey by
Einhard, Charlemagne‘s secretary
in Germany
in Italy
one of two priests standing
together and holding palms of martyrdom
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Saints
of the Canon, by Monsignor John
T McMahon
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
images
video
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
MLA
Citation
“Saint
Marcellinus“. CatholicSaints.Info. 6 April 2024. Web. 2 June 2024.
<https://catholicsaints.info/saint-marcellinus-2-june/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-marcellinus-2-june/
Also
known as
Peter Exorcista
Peter the Deacon
Profile
Exorcist in Rome, Italy.
Helped convert Saint Artemius
of Rome, Saint Candida
of Rome, and Saint Paulina
of Rome. Known for his piety and dedication to his work. Worked with and
was martyred with Saint Marcellinus in
the persecutions of Diocletian.
His name is mentioned in the first Eucharistic prayer.
Born
Roman citizen
304 in
the Silva Nigra just outside Rome, Italy
buried in
the Saints Marcellinus and Peter cemetery on the Lavican Road by Lucilla and
Firmina
Constantine built a basilica over
their tomb
relics later
taken to Selgenstadt abbey by
Einhard, Charlemagne‘s secretary
skull enshrined
in a reliquary in
the Abbey of Saint Denis in 1665
reliquary melted
and relics destroyed
in 1794
in Germany
–
in Italy
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Saints
of the Canon, by Monsignor John
T McMahon
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
images
video
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
MLA
Citation
“Saint Peter the
Exorcist“. CatholicSaints.Info. 1 June 2024. Web. 2 June 2024.
<https://catholicsaints.info/saint-peter-the-exorcist/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-peter-the-exorcist/
Golden
Legend – Life of Saint Peter, Deacon
Here
followeth the Life of Saint Peter the Exorcist or Deacon.
Saint Peter the deacon
was bound with chains of iron in prison of one Archemius whose daughter was
vexed of a fiend, wherefore he was much sorrowful. Then said Saint Peter to him
that Jesu Christ should well heal her if he would believe in him. To whom
Archemius answered: I marvel much of thee because thou sufferest so much for
thy God and I see that he may not deliver thee. Saint Peter said: He will well
that I suffer for to deserve the glory that alway shall endure, but he can well
deliver me if he would, and heal also thy daughter. To whom Archemius said: I
shall double thy chains, and if then thy God may deliver thee, and also make my
daughter whole, I shall believe in him. And when that was done, Saint Peter,
clad in white clothes, holding the sign of the cross, appeared to him, and then
anon Archemius fell down to his feet and his daughter was made all whole. He
then with all his house received baptism and he let out of prison all the
christian men and all them that would be christian, and he with many other that
believed were baptized of Saint Marcellin priest.
When the provost of Rome heard this he made all the christian men come tofore
him, whom Archemius gathered together, kissing their hands, and said that who
would come to be martyred should come hardily without dread, and he that dare
not come, let him go in peace where he will. And when the provost knew for
certain that Saint Peter and Saint Marcellin had baptized them, he made them
come tofore him, and departed that one from that other, and put them so in
prison. And Saint Marcellin was laid naked upon broken glass, without light or
water and Saint Peter was imprisoned in a strait place wherein he was strained.
Then came an angel from heaven and unbound Saint Marcellin, and clad him, and
brought him with Peter into the house of Archemius, because they should seven
days comfort the people busily. After, when he found not Marcellin in prison
whereas he had set him, he sent for Archemius and commanded him and his
household to do sacrifice, and they would not obey to him. He put then him and
his wife into a pit in the earth. Then when Saint Marcellin and Saint Peter
heard tell the adventure of Archemius, they came to him and sung mass in the
same pit with seven christian men that defended them, and after, they said to
the paynims: We might well, if we would, deliver Archemius and hide ourselves,
but we will do neither. Then the paynims smote Archemius with a sword through
the body and killed him, and after, stoned to death his wife and his daughter.
Then brought they Saint Marcellin and Saint Peter to the black isle and there
beheaded them, which place is called now Candia, for their martyrdom, and thus
they suffered martyrdom the year of grace seven hundred and eighty-seven, and
they that smote off their heads saw their souls, adorned with roses and
precious stones, borne up to heaven by angels. One Dorotheus, that was one of
them that beheaded them, saw it, wherefore he became christian and lived after
a holy life and after rested in our Lord.
SOURCE : https://catholicsaints.info/golden-legend-life-of-saint-peter-deacon/
June 2
St. Erasmus, Bishop and Martyr
HE suffered torments and a cruel death in the persecution of Dioclesian at Formiæ, in the year 303. St. Gregory the Great testifies that his body remained in that city in the sixth age. 1 Formiæ being destroyed by the Saracens in the ninth century, the sacred treasure was translated with the episcopal see to Cajeta, in 842. This saint is corruptly called St. Elmo 2 for Ermo, the abbreviation for Erasmus; and he was usually invocated by sailors in the Mediterranean. St. Erasmus is commemorated in the new Paris Breviary, and a portion of his relics is possessed by a nunnery near Gournay, in that diocess, much frequented by pilgrims. See the Bollandists.
Note 1. St. Greg. b. 1, ep. 8. [back]
Note 2. St. Peter Gonzales, whom see on the 14th of April, is also a patron of mariners, and called St. Elm. [back]
Rev. Alban Butler (1711–73). Volume VI: June. The Lives of the Saints. 1866.
SOURCE : http://www.bartleby.com/210/6/023.html
St.
Nikolaus (Koblenz-Arenberg), Statue St. Marcellinus
Book of Saints
– Marcellinus and Peter
(Saints) Martyrs (June
2) (4th
century) Peter, an Exorcist, and Marcellinus, a priest under whose
direction he exercised his ministry, were prominent among Roman Christians at
the beginning of the fourth century. Peter, first cast into prison, brought
about by his patience the conversion of his gaoler with his family. Marcellinus
baptised them. This led to his own arrest. Condemned to death, they were
secretly executed in a forest at a place unknown to other Christians (A.D.
304). However, their bodies were discovered and interred in the Catacombs.
Their tomb was adorned with a metrical epitaph later in the century by Pope
Saint Damasus, who states that he had heard the details of their Passion from
the executioner who had beheaded them. Their remains, many centuries
afterwards, were translated to Frankfort in Germany.
MLA
Citation
Monks of Ramsgate.
“Marcellinus and Peter”. Book of Saints, 1921. CatholicSaints.Info.
18 November 2014. Web. 2 June 2024.
<https://catholicsaints.info/book-of-saints-marcellinus-and-peter/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-marcellinus-and-peter/
New
Catholic Dictionary – Saints Marcellinus and Peter
Article
Martyrs (304).
Marcellinus was a Roman priest, eminent for his piety. During the persecution
of Diocletian he
and his exorcist, Peter, were seized and put to death in the Silva Nigra, not
far from Rome. Lucilla and Firmina, two religious women, discovering the secret
execution, buried their remains in the cemetery named for them on the Lavican
Road. The relics were later transported to Selgenstadt by Einhard, Charlemagne‘s
secretary, who built in their honor a church and monastery,
of which he became abbot. Their names occur in the prayer, “Nobis quoque
peccatoribus,” in the Canon of the Mass. Feast,
Roman Calendar, 2
June.
MLA
Citation
“Saints Marcellinus and
Peter”. New Catholic Dictionary. CatholicSaints.Info.
26 May 2013. Web. 2 June 2024.
<https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-saints-marcellinus-and-peter/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-saints-marcellinus-and-peter/
Saints
of the Canon – Saints Marcellinus and Peter
Saint
Marcellinus was a priest. Saint Peter was an “exorcist,” that means that he had
received the second of the minor Orders, or steps to the priesthood. They were
both arrested. Peter exorcised an evil spirit out of the daughter of the
jailer, Artemius, and in gratitude the whole family were converted and baptized
by Marcellinus. Hearing this, the judge, Serenus, sent for the saints and
commanded them to renounce Christ. On their refusal they were put into separate
cells, without light, without food, and the floor was strewn with broken glass.
But this did not break them so they were led secretly into woods called the
Black Forest in order that their burial place might be hidden from the
Christians. They were ordered to dig their own graves, which they cheerfully
did, and then they were beheaded. Their relics were discovered by the Christians
who gathered up the bones and brought them to the Catacombs. The wood was
afterwards called the White Forest.
Their bones were moved
about from place to place until the Secretary of Charlemagne about 800
enshrined them in silver at Selingenstadt in Germany. There today they rest
within a magnificent church built in their honour.
They suffered martyrdom
under the emperor Diocletian, during the tenth persecution, about the year 303.
Pope Saint Damasus (366) wrote a brief account of their martyrdom which he
obtained from their executioner.
– from The Saints of the Canon, by Monsignor John T.
McMahon, M.A., Ph.D; Australian Catholic Truth Society, 1958
SOURCE : https://catholicsaints.info/saints-of-the-canon-saints-marcellinus-and-peter/
Saint Marcellinus and
Saint Peter
Jul 21, 2020 /
Written by: America
Needs Fatima
FEAST JUNE 2
Although not much is
known about these two early martyrs, we do know that Marcellinus was a priest
in Rome and Peter was an exorcist who worked in close association with him.
They were both renowned for their zeal and piety and attracted many followers
to Christ.
About the year 304,
during the persecution of Diocletian, the two holy men were arrested for the
practice of their faith.
Whilst in prison, and
awaiting sentencing, Marcellinus and Peter not only confirmed and helped
strengthen the faith of the other Christians imprisoned with them, but they
also made new converts, including their jailer and his wife and daughter, who
later became martyrs themselves.
In the hopes that the
Christians might not know of their execution and that their example of courage
and faith be forgotten, a secret order was passed by the judge.
Marcellinus, Peter and
the other Christians were one day led into a thicket in the woods several miles
out of Rome, called Silva Nigra, where they were beheaded in secret after
cheerfully clearing away the thorns and briars to prepare their own burial
places.
Some time after, a pious
lady named Lucilla was shown by divine revelation the place of the holy martyrs
death and burial, and she and another devout lady by the name of Firmina took
the bodies and interned them in the Catacombs where they could be duly
venerated.
Pope Damascus himself
assures us that, as a child, he learned all these particulars from the mouth of
the executioner himself, who was also later converted.
SOURCE : https://americaneedsfatima.org/articles/saint-marcellinus-and-saint-peter
Sts. Marcellinus and Peter
Feast day: Jun 02
On June 2, the Catholic
Church remembers two fourth-century martyrs, Saints Marcellinus and Peter, who
were highly venerated after the discovery of their tomb and the conversion of
their executioner.
Although the biographical
details of the two martyrs are largely unknown, it is known that they lived and
died during the reign of the Roman Emperor Diocletian. In 302, the ruler
changed his tolerant stance and pursued a policy intended to eliminate the Church
from the empire.
Diocletian and his
subordinate ordered the burning of Catholic churches and their sacred texts, as
well as the imprisonment and torture of clergy and laypersons. The goal was to
force Christians to submit to the Roman pagan religion, including the worship
of the emperor himself as divine.
It was at the mid-point
of this persecution, around 303, that a Roman exorcist by the name of Peter was
imprisoned for his faith. While in prison, tradition holds that Peter freed
Paulina, the daughter of the prison-keeper Artemius, from demonic influence by
his prayers.
This demonstration of
Christ's power over demons is said to have brought about the conversion of
Paulina, Artemius, his wife, and the entire household, all of whom were
baptized by the Roman priest Marcellinus.
After this, both
Marcellinus and Peter were called before a judge who was determined to enforce
the emperor's decree against the Church. When Marcellinus testified
courageously to his faith in Christ, he was beaten, stripped of his clothes,
and deprived of food in a dark cell filled with broken glass shards.
Peter, too, was returned
to his confinement. But neither man would deny Christ, and both preferred death
over submission to the cult of pagan worship.
It was arranged for the two
men to be executed secretly, in order to prevent the faithful from gathering in
prayer and veneration at the place of their burial. Their executioner forced
them to clear away a tangle of thorns and briars, which the two men did
cheerfully, accepting their death with joy.
Both men were beheaded in
the forest and buried in the clearing they had made. The location of the
saints' bodies remained unknown for some time, until a devout woman named
Lucilla received a revelation informing her where the priest and exorcist lay.
With the assistance of
another woman, Firmina, Lucilla recovered the two saints' bodies and had them
re-interred in the Roman Catacombs. Sts. Marcellinus and Peter are among the
saints named in the Western Church's most traditional Eucharistic prayer, the
Roman Canon.
Pope St. Damasus I, who
was himself a great devotee of the Church's saints during his life, composed an
epitaph to mark the tombs of the two martyrs. The source of his knowledge, he
said, was the executioner himself, who had subsequently repented and joined the
Catholic Church.
SOURCE : https://www.catholicnewsagency.com/saint/sts-marcellinus-and-peter-487
Sts. Marcellinus and
Peter
Feastday: June 2
Death: 304
Though we know very
little about these two martyrs under Diocletian, there is no question that the
early church venerated them. Evidence of the respect in which they were held
are the basilica Constantine
built over their tombs and the presence of their names in the first eucharistic
prayer.
Pope St. Damasus says
that he heard the story of these two martyrs from their executioner who became
a Christian after
their deaths. Marcellinus, a priest, and Peter, an exorcist, died in the year
304. According to a legendary account of their martyrdom, the two Romans saw their
imprisonment as just one more opportunity to evangelize and managed to convert
their jailer and his family. The legend also says that they were beheaded in
the forest so that other Christians wouldn't have a chance to bury and venerate
their bodies. Two women found the bodies, however, and had them properly
buried.
SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=77
Chiesa dei Santi Marcellino e Pietro ad Duas Lauros (Roma)
Saints Marcellinus and
Peter, Martyrs
On June 2, we honor Sts.
Marcellinus and Peter -- two Roman martyrs who suffered under the Diocletian
persecution, around the year 304. Marcellinus was a priest, Peter an
exorcist.
Peter was thrown into prison at Rome, under the emperor Diocletian, by the
judge, Serenus, for stating that he was a Christian. While in prison, he freed
Paulina, the daughter of Artemius, the prison keeper, from an evil spirit which
plagued her. When this occurred, Artemius and his wife and their entire
household, along with their neighbors had run to witness this bizarre event.
When they arrived, all were amazed and instantly converted to Christianity.
Thus, Peter brought them to Marcellinus the priest, who baptized them.
When Serenus heard of this, he called Peter and Marcellinus before him, and
threatened to harm them, unless they denied Jesus Christ. Marcellinus refused,
which resulted in his being separated from Peter, and shut up naked, in a
prison scattered with broken glass, without food or light. Peter was also
confined. But when both became stronger in faith and courage, they were
beheaded, unshaken in their testimony, confessing Jesus Christ by their blood.
Both men were beheaded in the forest and buried in the same place. The location
of the saints' bodies remained unknown for some time, until a devout woman
named Lucilla received a revelation informing her of where the bodies of the
martyrs were buried. With the help of another woman, Firmina, Lucilla recovered
the bodies and had them buried in the Roman Catacombs.
Pope St. Damasus stated that he heard the story of these two martyrs from their
executioner, who converted to Christianity after their deaths.
Sts. Marcellinus and Peter were eminent enough in the early Church to be
included among the saints of the Roman Canon. Today
their names continue to be mentioned in Eucharistic Prayer I.
SOURCE : https://catholicfire.blogspot.com/2016/06/saints-marcellinus-and-peter-martyrs.html
Gaspar van Wittel, called Vanvitelli, Rome, a view of the Church of Santi Marcellino e Pietro, from the Vigna Ciccolini, with the Palazzo Laterano, the Church of San Giovanni in Laterano, the Ospedale di San Giovanni and ruins of the Claudian Aqueduct beyond, oil on canvas, 75 x 132.8
Marcellinus and
Peter MM (RM)
Died 304. Marcellinus, a
Roman priest, and Peter, an exorcist, renowned for their zeal and piety, are
named in the Roman canon of the Mass. During the Diocletian persecution, they
were secretly condemned to die for their faith. The executioner led them into a
forest, so that the Christians would be unaware of their deaths or burial site.
It was not until they reached a thicket overgrown with thorns and briers, three
miles from Rome, that he told them the sentence of the judge. Far from being
afraid, the saints cheerfully fell to work themselves. They gathered up the
brambles and cleared a spot fit for their sepulcher. After they were beheaded,
their bodies were buried in the same place. Some time later their burial site
was revealed mysteriously to a pious lady named Lucilla. She and another devout
woman named Firmina found and honorably interred their bodies near that of
Saint Tiburtius in the catacombs on the Via Labicana at "the two
laurels."
Their unreliable later
_acta_ say that they converted their jailer and his family while they were in
prison, that the site of their execution was called Black Wood and later White
Wood, and that the magistrate who condemned them was named Severus.
Evidence of their cultus
is strong and early, including feasts in the sacramentaries and calendars and
the survival of their tombs. Pope Saint Damasus tells us that, when he was a
child, he heard these details from the lips of the executioner himself. The
pope inserted them in a Latin epitaph with which he adorned their tomb.
Anastasius the librarian testifies, from ancient registers, that Constantine
the Great built a church in honor of these martyrs, in which his mother Saint
Helena was buried, and that he gave to this church a golden paten, weighing
thirty-five pounds, as well as many other rich presents. Honorius I and Adrian
I repaired this church and the cemetery of Saint Tiburtius.
It may seem somewhat odd
that the bodies of Marcellinus and Peter were translated to Germany. This is
how it happened. Blessed Charlemagne's favorite secretary, a German named
Eginhard, and his wife Emma mutually agreed to vow perpetual continency.
Eginhard became a monk and later was chosen abbot of Fontenelle and, in 819, of
Ghent. His letters from Abbot Lupus of Ferrieres reveal that he was terribly
grieved at the death of his wife Emma in 836. Eginhard sent his secretary to
Rome to procure from pope Gregory IV relics of martyrs to enrich the
monasteries which he had founded or repaired. The pope sent him the bodies of
SS. Marcellinus and Peter, which Eginhard translated to Strasburg, France.
Later he translated them to Michlenstadt, then to Seligenstadt, between
Frankfurt and Aschaffensburg, where, in 829, he built a church and monastery in
their honor. The story of the translation of their relics, including the
miracles that then took place, is recorded in Eginhard's own writings, as well
as in works by Sigebert, Aymoinus, Rabanus Maurus, and others. Pope Gregory the
Great preached his twenty homilies on the gospels in the church of SS.
Marcellinus and Peter at Rome (Attwater, Benedictines, Farmer, Husenbeth).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0602.shtml
Giuseppe Vasi (1710–1782), 1) Street leading to Porta Maggiore; 2) Street leading from S. Giovanni in Laterano to S. Maria Maggiore (i.e. Via Merulana, aka Via Tabernola); 3) Street leading to Colosseo; 4) SS. Quattro Coronati, 1753, Rome Art Lover
Marcellinus and Peter
Died: 304
Though we know very
little about these two martyrs under Diocletian, there is no question that the
early church venerated them. Evidence of the respect in which they were held
are the basilica Constantine built over their tombs and the presence of their
names in the first eucharistic prayer.
Pope St. Damasus says
that he heard the story of these two martyrs from their executioner who became
a Christian after their deaths. Marcellinus, a priest, and Peter, an exorcist,
died in the year 304. According to a legendary account of their martyrdom, the
two Romans saw their imprisonment as just one more opportunity to evangelize
and managed to convert their jailer and his family. The legend also says that
they were beheaded in the forest so that other Christians wouldn't have a
chance to bury and venerate their bodies. Two women found the bodies, however,
and had them properly buried.
SOURCE : http://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=77
Kirche Santi Marcellino e Pietro in Rom
Kirche Santi Marcellino e Pietro in Rom
Kirche Santi Marcellino e Pietro in Rom
SS. MARCELLINUS AND
PETER, MM.
Feast: June 2
Marcellinus was a priest,
and Peter an exorcist, both of the clergy of Rome, and eminent for their zeal
and piety. In the persecution of Dioclesian, about the year 304, they were
condemned to die for their faith: and by a secret order of the judge, the
executioner led them into a forest, that the holy men being executed privately,
no Christians might be acquainted with the place of their sepulchre. When he had
brought them into a thicket overgrown with thorns and briers, three; miles from
Rome, he declared to them his sanguinary commission. The saints cheerfully fell
to work themselves, grubbed up the brambles, and cleared a spot fit for their
sepulchre. After they were beheaded, their bodies were buried in the same
place. Some time after, Lucilla, a pious lady, being informed by revelation,
and assisted by another devout lady named Firmina, took up their bodies and
honorably interred them near that of St. Tiburtius on the Lavican road in the
Catacombs. Pope Damasus assures us, that, when a child, he learned all these
particulars from the mouth of the executioner himself, and he has inserted them
in a Latin epitaph with which he adorned their tomb. Anastasius the librarian
testifies from ancient registers, that Constantine the Great built here a
church in honor of these martyrs, in which he caused his mother St. Helena to
be buried under a porphyry tomb, on the Lavican road, three miles from Rome,
and that he gave to this church a paten, weighing thirty-five pounds, of pure
gold, with many other rich presents; which is also mentioned by Bede,1 Ado,2
and Sigebert.3 The porphyry mausoleum of St. Helena is still shown among other
antiquities near the Lateran basilica. Honorius I. and Adrian I. repaired this
church and cemetery of St. Tiburtius, and SS. Marcellinus and Peter, as
Anastasius mentions. Not long after, the bodies of SS. Marcellinus and Peter
were translated into Germany on the following occasion. Eginhard, a German, the
favorite secretary of Charlemagne, and his wife Emma, by mutual consent, made a
vow of perpetual continency; and becoming a monk, was chosen abbot of
Fontenelle, and, in 819, abbot of Ghent. Emma died in 836, to his great
affliction, as appears from the letters of Lupus, abbot of Ferrieres, to him.
This great man, in 827, sent his secretary to Rome, to procure from pope
Gregory IV. some relies of martyrs to enrich the monasteries which he had
founded or repaired. The pope sent him the bodies of SS. Marcellinus and Peter,
which Eginhard translated to Strasburg. But soon after he deposited them first
at Michlenstad; and afterwards at Malinheim, since called Selgenstad, three
leagues from Frankfort, and two from Achaffenburg; where, in 829, he built to
their honor a church and monastery, of which he died the first abbot. Besides
the life of Charlemagne, and the annals of France, during the reigns of Pepin,
Charlemagne, and Louis Debonnaire, he wrote four books in prose, and one in
verse, on the translation of SS. Marcellinus and Peter. This translation is
also mentioned by Sigebert, Aymoinus, Rabanus Maurus, &c. Pope Gregory the
Great preached his twenty homilies on the gospels in the church of SS.
Marcellinus and Peter at Rome; as appears from some of them, and from the
testimony of John the Deacon.4 See their acts and the history of their
translation in Papebroke, t. 1, Junij, p. 170, and Laderchius, Diss. de
Basilicis, SS. Marcellini and Petri; Romae, 1705
Endnotes
1 Beda, l. de temporibus.
2 Ado in martyrol.
3 Chron. ad an 849.
(Taken from Vol. 6 of
"The Lives or the Fathers, Martyrs and Other Principal Saints" by the
Rev. Alban Butler, the 1864 edition published by D. & J. Sadlier, &
Company)
Provided Courtesy of:
Eternal Word Television Network, 5817 Old Leeds Road, Irondale, AL 35210
SOURCE : http://www.ewtn.com/library/mary/marpete.htm
MARCELLINUS was a priest, and Peter an exorcist, both of the clergy of Rome, and eminent for their zeal and piety. In the persecution of Dioclesian, about the year 304, they were condemned to die for their faith: and by a secret order of the judge, the executioner led them into a forest, that the holy men being executed privately, no Christians might be acquainted with the place of their sepulchre. 1 When he had brought them into a thicket overgrown with thorns and briers, three miles from Rome, he declared to them his sanguinary commission. The saints cheerfully fell to work themselves, grubbed up the brambles, and cleared a spot fit for their sepulchre. 2 After they were beheaded, their bodies were buried in the same place. Some time after, Lucilla, a pious lady, being informed by revelation, 3 and assisted by another devout lady named Firmina, took up their bodies, and honourably interred them near that of St. Tiburtius on the Lavican road in the Catacombs. Pope Damasus assures us, that, when a child, he learned all these particulars from the mouth of the executioner himself, 4 and he has inserted them in a Latin epitaph with which he adorned their tomb. Anastasius the librarian testifies, from ancient registers, that Constantine the Great built here a church in honour of these martyrs, in which he caused his mother St. Helena to be buried under a porphyry tomb, on the Lavican road, three miles from Rome, and that he gave to this church a paten weighing thirty-five pounds, 5 of pure gold, with many other rich presents; which are also mentioned by Bede, 6 Ado, 7 and Sigebert. 8 The porphyry mausoleum of St. Helena is still shown among other antiquities near the Lateran basilic. Honorius I., and Adrian I., repaired this church and cemetery of St. Tiburtius, and SS. Marcellinus and Peter, as Anastasius mentions. Not long after the bodies of SS. Marcellinus and Peter were translated into Germany on the following occasion: Eginhard, a German, the favourite secretary of Charlemagne, and his wife Emma, by mutual consent, made a vow of perpetual continency; and becoming a monk, was chosen abbot of Fontenelle, and, in 819, abbot of Ghent. Emma died in 836, to his great affliction, as appears from the letters of Lupus, abbot of Ferrieres, to him. This great man, in 827, sent his secretary to Rome, to procure from Pope Gregory IV., some relics of martyrs to enrich the monasteries which he had founded or repaired. The pope sent him the bodies of SS. Marcellinus and Peter, which Eginhard translated to Strasburg. But soon after he deposited them first at Michlenstad; and afterwards at Malinheim, since called Selgenstad, three leagues from Francfort, and two from Achaffenburgh; where, in 829, he built to their honour a church and monastery, of which he died the first abbot. Besides the life of Charlemagne, and the annals of France, during the reigns of Pepin, Charlemagne, and Lewis Debonnaire, he wrote four books in prose, and one in verse, on the translation of SS. Marcellinus and Peter. This translation is also mentioned by Sigebert, Aymoinus, Rabanus Maurus, &c. Pope Gregory the Great preached his twenty homilies on the gospels in the church of SS. Marcellinus and Peter at Rome; as appears from some of them, and from the testimony of John the Deacon. 9 See their acts and the history of their translation in Papebroke, t. 1, Junij, p. 170, and Laderchius, Diss. de Basilicis SS. Marcellini & Petri. Romæ. 1705.
Note 1. Nec tumulum vestrum quisquam cognoscere posset. Damasus, Carm. 12, p. 152. [back]
Note 2. Vos alacres vestris manibus mundasse sepulchra, ib. [back]
Note 3. Postea commonitam vestrâ pietate Lucillam, ib. [back]
Note 4. Percussor retulit Damaso mihi cum puer essem, ib. [back]
Note 5. The paten used at the altar was anciently of a much larger size than at present, that the offerings or the hosts of all the congregation who communicated at mass, might be laid on it. Whence, during that part of the sacrifice in which it was not used, it was taken off the altar, and held by the subdeacon. See Vert and Le Brun sur Les Liturg. t. 1. [back]
Note 6. Beda l. de temporibus. [back]
Note 7. Ado in martyrol. [back]
Note 8. Chron. ad an. 849. [back]
Note 9. Joan. Diac. in vita S. Gregorii, M. l. 2, n. 18. [back]
Rev. Alban Butler (1711–73). Volume VI: June. The Lives of the Saints. 1866.
SOURCE : http://www.bartleby.com/210/6/022.html
Artemius,
Candida, and Paulina in front of Saints Marcellinus
and Peter, illustration from Speculum
Maius (XVth century).
Buchmalerei:
Martyrium von Marcellinus und Petrus, aus:
Vincentius Bellovacensis, Speculum historiale, 15. Jahrhundert, Paris
Santi Marcellino e
Pietro Martiri
- Memoria Facoltativa
m. 304
Marcellino, sacerdote, e
Pietro, esorcista, furono martirizzati soto Diocleziano (c. 303). Papa Damaso,
ancora fanciullo, raccolse dallo stesso carnefice il racconto del martirio
avvenuto a Roma in località Torpignattara sulla Casilina. La loro deposizione
il 2 giugno è ricordata dal martirologio geronimiano (sec. VI). (Mess.
Rom.)
Etimologia: Marcellino,
diminutivo di Marco = nato in marzo, sacro a Marte, dal latino
Pi
Emblema: Palma
Martirologio Romano:
Santi martiri Marcellino, sacerdote, e Pietro, esorcista, che, come riporta il
papa san Damaso, furono condannati a morte durante la persecuzione
dell’imperatore Diocleziano; condotti tra i rovi sul luogo del supplizio,
ebbero l’ordine di scavarsi il sepolcro con le proprie mani, perché i corpi
rimanessero nascosti a tutti, ma la pia donna Lucilla diede degna sepoltura
alle loro sante membra a Roma sulla via Labicana nel cimitero ad Duas Lauros.
La più antica notizia sul loro martirio ci è stata tramandata da Damaso (m. 384) il quale attesta di averla appresa in gioventù dalla bocca dello stesso carnefice. Secondo la testimonianza del papa, dunque, il giudice aveva ordinato che i due martiri fossero decapitati nel folto di una selva affinché i loro sepolcri restassero sconosciuti; condotti al luogo del supplizio essi si prepararono con le proprie mani la tomba, in cui i loro corpi rimasero ignorati finché la pia matrona Lucilla, venuta a conoscenza della cosa, si premurò di farli trasferire e seppellire altrove.
Il loro sepolcro infatti è indicato dal Martirologio Geronimiano, il quale attesta che Marcellino era presbitero e Pietro esorcista e li commemora il 2 giug., nel cimitero ad duas lauros al terzo miglio della via Labicana. Ivi li venerarono i pellegrini del sec. VII, mentre il dies natalis è concordemente attestato da tutti i libri liturgici (Sacramentari) ed agiografici (martirologi storici).
Secondo l'autore del Liber Pontificalis, Costantino edificò in loro onore una basilica; il carme che il papa Damaso aveva posto sul loro sepolcro fu distrutto dai Goti, ma il papa Vigilio lo rifece inserendo i nomi dei due martiri anche nel Canone della Messa. Allo stesso periodo deve attribuirsi il loro ricordo nella liturgia ambrosiana e la dedicazione di un'altra chiesa a loro intitolata sulla moderna via Labicana (angolo via Merulana) già attestata nel sinodo romano del 595.
Quasi nello stesso periodo fu composta anche una passio (BHL, II, o. 776, n. 5230) che nella narte migliore non fa altro che parafrasare il carme damasiano, ma aggiunge fantastiche notizie secondo le quali i nostri santi avrebbero avuto relazione con i martiri Artemio, Seconda e Paolina (v. BSS. II, col. 490). sarebbero stati uccisi al XII miglio della via Aurelia. in una località che in loro ricordo fu detta Silva Candida (antica Lorium), che il carnefice si chiamava Doroteo e da vecchio si convertì al Cristianesimo ricevendo il Battesimo dalle mani del papa Giulio I.
Le reliquie dei due martiri nel sec. IX sarebbero state trasferite a Seligenstadt
in Germania, ma dal racconto di Eginardo nasce il fondato sospetto che il
famigerato diacono Deusdona, parte in causa ed agente principale di quella
traslazione, abbia, secondo il suo costume, ingannato i messi del pio scrittore
ed abate.
Autore: Agostino Amore
ICONOGRAFIA.
Questi due martiri sono
in genere rappresentati come uomini di mezza età, con tonsura, e sono loro
posti tra le mani un rotulo o una corona. Nelle catacombe da loro denominate in
Roma (IV e V sec.) un affresco li presenta contraddistinti dal nome, senza
aureola, con breve barba, accanto all'Agnello. Un altro affresco del V o VI
sec. nelle catacombe di Ponziano, li rappresenta invece imberbi, ai lati di s.
Pollione, sempre però contraddistinti dal nome.
Autore: Claudio Mocchegiani Carpano
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/27550
Rome,
the church Santi Marcellino e Pietro al Laterano, main altar
Rom,
die Kirche Santi Marcellino e Pietro al Laterano, Hauptaltar
Gaetano Lapis, Martirio dei
Santi Marcellino e Pietro, 1751, olio su
tela; Roma, Chiesa dei
Santi Marcellino e Pietro al Laterano
Marcellinus
Gedenktag katholisch: 2. Juni
nicht gebotener Gedenktag im Bistum Mainz
bedacht im Eucharistischen Hochgebet I
Übertragung der Gebeine in Cremona: 8. Juni
Übertragung der Gebeine in Mainz: 20. Oktober
Name bedeutet: dem (römischen
Kriegsgott) Mars geweiht (latein.)
Priester, Märtyrer
* in Rom
† um 299 daselbst
Marcellinus war der
Überlieferung nach römischer Priester und wurde zusammen mit Petrus in
den Verfolgungen
unter Diokletian zum Märtyrer.
Marcellinus und Petrus wurden
seit dem 4. Jahrhundert in den Katakomben an der Via Labicana, die heute nach
ihnen benannt sind, verehrt. Papst Damasus I. verfasste
das Epigramm über ihrem Grab, das die Legende ihres Martyriums erzählt -
angeblich nach dem Zeugnis des Henkers, der sie enthauptete und bestattete.
Über der nach ihnen benannten Katakombe erbaute Kaiser Konstantin eine
ihnen geweihte Basilika Santi
Marcellino e Pietro ad Duas Lauros, bei den zwei Lorbeerbäumen, und
daneben das Mausoleum für
seine Mutter Helena.
Nachdem die Basilika zerfallen war, wurde innerhalb des Mausoleums von 1632 bis
1638 die kleine Kirche Santi Marcellino e Pietro ad Duas Lauros gebaut; 1765
wurde diese zur Pfarrkirche erhoben, 1922 davor die heutige Pfarrkirche Santi
Marcellino e Pietro ad Duas Lauros geweiht.
Eine legendarische
Leidensgeschichte wurde wohl um 600 verfasst, seitdem gehören sie zu den im
römischen Messformular angerufenen Heiligen und wurde auch die Kirche Santi
Marcellino e Pietro al Laterano ihnen geweiht. Beda
„Venerabilis” berichtete über die beiden, das Martyrologium des Ado von
Vienne nennt sie.
Zusammen mit Marcellinus
und Petrus werden
auch Thomatus und Rogatus sowie weitere Gefährten verehrt:
die Acta
Sanctorum und das Martyrologium
Romanum nennen 42, ein altes Martyrologium aus Trier nennt
sogar 400 an und Notker
Balbulus schreibt 180 Martyrer und weit darüber.
Besonders in der Zeit der
Karolinger erlangte die Verehrung von Marcellinus und Petrus großen
Aufschwung, weil ihr Bestattungsort - die Katakomben
an der Via Labicana in Rom - neben dem Mausoleum für Konstantins
Mutter lag. Einhard entwendete
deshalb Gebeine von
Marcellinus und Petrus,
überführte sie nach Steinbach - heute ein Stadtteil von Michelstadt im Odenwald
- in die von ihm 815 bis 826 als Grablege für sich und seine Frau Imma
erbaute Basilika und
dann 828 nach Ober-Mühlheim am Main 1;
daraufhin wurde dessen Ortsname in Seligenstadt geändert
und die beiden wurden zu Schutzpatronen des Karolingerreiches erklärt.
Reliquien kamen
auch ins ehemalige Kloster
St-Pierre-au-Parvis nach Soissons - von dem heute nur noch die Kirche
erhalten ist. Aus Seligenstadt wurden
Gebeine verschenkt für St. Bavo in Gent,
St. Servatius in Maastricht und
nach Vallendar, wo die Kirche Marcellinus
und Petrus geweiht
ist. Aus Rom kamen
Reliquien im 11. Jahrhundert nach Cremona, dann dort in die ab 1602 errichtete,
ihm und Petrus geweihte
Kirche Santi
Marcellino e Pietro - heute als Konzertsaal genutzt - und dann in dir
Krypta der Kathedrale;
deren Echtheit konkurriert mit denen in Seligenstadt. Angebliche Reliquien
werden auch im Kloster der unbeschuhten
Trinitarier in Socuéllamos bei
Ciudad Real in Spanien verehrt. 2
Seligenstadt entwickelte
sich zu einem der bedeutenden Wallfahrtsorte
im Frankenreich. Nachdem 1803 das Kloster säkularisiert wurde, verlor sich die
Wallfahrt, bis sie 1893 wieder belebt wurde.
Patron von Seligenstadt, Cremona und Piedimonte
Matese bei Neapel
1 Heute erinnert
der Einhardwanderweg an
den Prozessionsverlauf.
2 Diese Reliquien gehören
nach Meinung der Acta
Sanctorum zu einem anderen Marcellinus, der zwar auch Märtyrer
in Rom war,
aber vom hier behandelten unterschieden ist und als Seliger gilt.
Diese Reliquien gab Papst Urban VIII. den unbeschuhten
Trinitariern.
Stadlers
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Die Katakomben von Marcellinus und Petrus in Rom sind nach Voranmeldung im Pfarrbüro unter Tel. 06 2 41 94 46 täglich außer sonnntags um 10 Uhr, 11 Uhr, 14 Uhr, 15 Uhr oder 16 Uhr mit Führung zur Besichtigung geöffnet, der Eintritt beträgt 8 €. (2017)
Die Kathedrale in
Cremona ist täglich von 8 Uhr bis 12 Uhr und von 15.30 Uhr bis 19 Uhr geöffnet.
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Quellen:
• Vera Schauber, Hanns Michael Schindler: Heilige und Patrone im Jahreslauf. Pattloch, München 2001
• Charlotte Bretscher-Gisinger, Thomas Meier (Hg.): Lexikon des Mittelalters. CD-ROM-Ausgabe J.B. Metzler, Stuttgart / Weimar 2000
• Lexikon für Theologie und Kirche, begr. von Michael Buchberger. Hrsg. von Walter Kasper, 3., völlig neu bearb. Aufl., Bd. 6., Herder, Freiburg im Breisgau 1997
• https://www.op-online.de/region/seligenstadt/seligenstadt-seine-traditionsreiche-wallfahrtsgeschichte-125-jahrestag-9786676.html - abgerufen am 31.03.2023
• Acta Sanctorum zum Tage
korrekt zitieren: Joachim Schäfer: Artikel Marcellinus, aus dem Ökumenischen Heiligenlexikon - https://www.heiligenlexikon.de/BiographienM/Marcellinus2.html, abgerufen am 2. 6. 2024
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SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienM/Marcellinus2.html
Petrus der Exorzist
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I
Name bedeutet: der
Fels (griech. - latein.)
Exorzist, Märtyrer
* in Rom
† um 299 daselbst
Petrus war war der
Überlieferung nach Exorzist in Rom und
wurde zusammen mit Marcellinus zum
Märtyrer in den Verfolgungen
unter Kaiser Diokletian.
Petrus und Marcellinus wurden
seit dem 4. Jahrhundert in den Katakomben an der Via Labicana, die heute nach
ihnen benannt sind, verehrt. Papst Damasus I. verfasste
das Epigramm über ihrem Grab, das die Legende ihres Martyriums erzählt -
angeblich nach dem Zeugnis des Henkers, der sie enthauptete und bestattete.
Über der nach Marcellinus und
Petrus benannten Katakombe
an der Via Labicana in Rom erbaute Kaiser Konstantin die
ihnen geweihte Basilika Santi
Marcellino e Pietro ad Duas Lauros, bei den zwei Lorbeerbäumen, und
daneben das Mausoleum für
seine Mutter Helena.
Nachdem die Basilika zerfallen war, wurde innerhalb des Mausoleums von 1632 bis
1638 die kleine Kirche Santi Marcellino e Pietro ad Duas Lauros gebaut; 1765
wurde diese zur Pfarrkirche erhoben, 1922 davor die heutige Pfarrkirche Santi
Marcellino e Pietro ad Duas Lauros geweiht.
Eine legendarische
Leidensgeschichte wurde wohl um 600 verfasst, seitdem gehören sie zu den im
römischen Messformular angerufenen Heiligen und wurde auch die Kirche Santi
Marcellino e Pietro al Laterano ihnen geweiht. Beda
„Venerabilis” berichtete über die beiden, das Martyrologium des Ado von
Vienne nennt sie.
Besonders in der Zeit der
Karolinger erlangte die Verehrung von Marcellinus und
Petrus großen Aufschwung, weil ihr Bestattungsort - die Katakomben
an der Via Labicana in Rom - neben dem Mausoleum für Konstantins
Mutter lag. Einhard entwendete
deshalb Gebeine von
Petrus und Marcellinus,
überführte sie nach Steinbach - heute ein Stadtteil von Michelstadt im Odenwald
- in die von ihm 815 bis 826 als Grablege für sich und seine Frau Imma
erbaute Basilika und
dann 828 nach Ober-Mühlheim am Main 1;
daraufhin wurde dessen Ortsname in Seligenstadt geändert
und die beiden wurden zu Schutzpatronen des Karolingerreiches erklärt.
Reliquien kamen
auch ins ehemalige Kloster
St-Pierre-au-Parvis nach Soissons - von dem heute nur noch die Kirche
erhalten ist. Aus Seligenstadt wurden
Gebeine verschenkt für St. Bavo in Gent,
St. Servatius in Maastricht und
nach Vallendar, wo die Kirche Marcellinus und
Petrus geweiht ist. Aus Rom kamen
solche im 11. Jahrhundert auch nach Cremona, dann dort in die ab 1602
errichtete, Marcellinus und ihm geweihte Kirche Santi
Marcellino e Pietro - heute als Konzertsaal genutzt - und dann in dir
Krypta der Kathedrale;
deren Echtheit konkurriert mit denen in Seligenstadt.
Seligenstadt entwickelte
sich zu einem der bedeutenden Wallfahrtsorte
im Frankenreich. Nachdem 1803 das Kloster säkularisiert wurde, verlor sich die
Wallfahrt, bis sie 1893 wieder belebt wurde.
Patron von Seligenstadt
1 Heute erinnert
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den Prozessionsverlauf.
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Die Katakomben von Marcellinus und Petrus sind nach Voranmeldung im Pfarrbüro unter Tel. 06 2 41 94 46 täglich außer sonnntags um 10 Uhr, 11 Uhr, 14 Uhr, 15 Uhr oder 16 Uhr mit Führung zur Besichtigung geöffnet, der Eintritt beträgt 8 €. (2017)
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Autor: Joachim
Schäfer - zuletzt aktualisiert am 31.03.2023
Quellen:
• Vera Schauber, Hanns Michael Schindler: Heilige und Patrone im Jahreslauf. Pattloch, München 2001
• Lexikon für Theologie und Kirche, begr. von Michael Buchberger. Hrsg. von Walter Kasper, 3., völlig neu bearb. Aufl., Bd. 6., Herder, Freiburg im Breisgau 1997
• https://www.op-online.de/region/seligenstadt/seligenstadt-seine-traditionsreiche-wallfahrtsgeschichte-125-jahrestag-9786676.html
- abgerufen am 31.03.2023
korrekt zitieren: Joachim Schäfer: Artikel Petrus „der Exorzist”, aus dem Ökumenischen Heiligenlexikon - https://www.heiligenlexikon.de/BiographienP/Petrus2.htm, abgerufen am 2. 6. 2024
Die Deutsche Nationalbibliothek verzeichnet das Ökumenische
Heiligenlexikon in der Deutschen Nationalbibliografie; detaillierte
bibliografische Daten sind im Internet über https://d-nb.info/1175439177 und https://d-nb.info/969828497 abrufbar.
SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienP/Petrus2.htm
Voir aussi : https://www.christianiconography.info/peterMarcellinus.html
http://orthodoxievco.net/ecrits/vies/synaxair/juin/marcellin.pdf