Le Cœur immaculé de Marie
Le "Cœur immaculé de Marie" est célébré le samedi de la troisième
semaine après la Pentecôte, le lendemain de la solennité du Sacré coeur de
Jésus.
Le "Cœur immaculé de Marie" est une expression qui concerne toute la
personne de Marie.
Les lectures liturgiques sont :
Is 61, 9- 11 :
09 Leurs descendants
seront connus parmi les nations, et leur postérité, au milieu des peuples. Qui
les verra pourra reconnaître la descendance bénie du Seigneur.
10 Je tressaille de
joie dans le Seigneur, mon âme exulte en mon Dieu. Car il m’a vêtue des
vêtements du salut, il m’a couverte du manteau de la justice, comme le jeune
marié orné du diadème, la jeune mariée que parent ses joyaux.
11 Comme la terre fait éclore son germe, et le jardin, germer ses semences, le Seigneur Dieu fera germer la justice et la louange devant toutes les nations. (SOURCE : https://www.aelf.org/bible/Is/61)
le Cantique du Premier Livre de Samuel, 2, 1-8
01 Et Anne fit cette
prière : Mon cœur exulte à cause du Seigneur ; mon front s’est relevé
grâce à mon Dieu ! Face à mes ennemis, s’ouvre ma bouche : oui, je me
réjouis de ton salut !
02 Il n’est pas de
Saint pareil au Seigneur. – Pas d’autre Dieu que toi ! Pas de Rocher
pareil à notre Dieu !
03 Assez de paroles
hautaines, pas d’insolence à la bouche. Le Seigneur est le Dieu qui sait, qui
pèse nos actes.
04 L’arc des forts
est brisé, mais le faible se revêt de vigueur.
05 Les plus comblés
s’embauchent pour du pain, et les affamés se reposent. Quand la stérile enfante
sept fois, la femme aux fils nombreux dépérit.
06 Le Seigneur fait
mourir et vivre ; il fait descendre à l’abîme et en ramène.
07 le Seigneur rend
pauvre et riche ; il abaisse et il élève.
08 De la poussière, il relève le faible, il retire le malheureux de la cendre pour qu’il siège parmi les princes, et reçoive un trône de gloire. Au Seigneur, les colonnes de la terre : sur elles, il a posé le monde. (SOURCE : https://www.aelf.org/bible/1S/2)
et Luc 2, 41-51 (Jésus perdu et retrouvé au temple) :
41 Chaque année, les
parents de Jésus se rendaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque.
42 Quand il eut
douze ans, ils montèrent en pèlerinage suivant la coutume.
43 À la fin de la
fête, comme ils s’en retournaient, le jeune Jésus resta à Jérusalem à l’insu de
ses parents.
44 Pensant qu’il
était dans le convoi des pèlerins, ils firent une journée de chemin avant de le
chercher parmi leurs parents et connaissances.
45 Ne le trouvant
pas, ils retournèrent à Jérusalem, en continuant à le chercher.
46 C’est au bout de
trois jours qu’ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs
de la Loi : il les écoutait et leur posait des questions,
47 et tous ceux qui
l’entendaient s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses.
48 En le voyant, ses
parents furent frappés d’étonnement, et sa mère lui dit : « Mon
enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois comme ton père et moi, nous
avons souffert en te cherchant ! »
49 Il leur
dit : « Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? Ne
saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? »
50 Mais ils ne comprirent
pas ce qu’il leur disait.
51 Il descendit avec
eux pour se rendre à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait dans
son cœur tous ces événements.
52 Quant à Jésus, il grandissait en sagesse, en taille et en grâce, devant Dieu et devant les hommes. (SOURCE : https://www.aelf.org/bible/Lc/2)
L'Evangile révèle le coeur de Marie parce qu'il montre comment Marie a cherché
et suivi Jésus : la pureté du coeur, c'est de suivre Jésus !
Marie n'a pas compris immédiatement, mais a médité ce qu'elle n'a pas compris,
avec un coeur ouvert, attendant de mieux comprendre : son coeur est humble,
docile, ouvert à une révélation toujours plus profonde, ouvert à une lumière
toujours plus forte.
Un peu d'histoire :
La dévotion au Cœur immaculé de Marie est fondée sur la théologie mariale de
saint Bernard, les révélations privées à sainte Gertrude et à sainte Mechtilde,
les visions de sainte Marguerite-Marie Alacoque au XVII° siècle, et elle fut
largement répandue par saint Jean Eudes. Au XIX° siècle, l'ordre des Augustins
puis le diocèse de Rome en célèbrent la fête. Et finalement, la fête entre dans
le calendrier liturgique universel.
Après les apparitions de Fatima (1917), la dévotion au cœur immaculé de Marie
augmente partout dans le monde. Le pape Pie XII institue une autre fête en
1954, celle de Marie Reine, (initialement prévue le 31 mai puis déplacée par
Paul VI au 22 août), en ordonnant que "ce jour-là, on renouvelle la
consécration du genre humain au Cœur Immaculé de la Bienheureuse Vierge
Marie." (Pie XII, Ad Cœli Reginam § 34).
On peut donc dire qu'il y a une croissance dans la liturgie de l'attention
portée au Cœur Immaculé de Marie.
Cependant, dans sa réforme liturgique de 1969, Paul VI fait descendre la fête du
Cœur Immaculé de Marie au rang de simple mémoire.
Mais depuis 1986, dans la Messe votive en l'honneur de la Vierge Marie (n°28) «
Le cœur immaculé de Marie », la préface eucharistique s'adresse à Dieu le Père
en lui rendant gloire car :
Tu as donné à la Vierge Marie un cœur sage et docile pour qu'elle accomplisse
parfaitement ta volonté ;
un cœur nouveau et doux, où tu pourrais graver la loi de l'Alliance nouvelle ;
un cœur simple et pur, pour qu'elle puisse concevoir ton Fils en sa virginité
et te voir à jamais ;
un cœur ferme et vigilant pour supporter sans faiblir l'épée de douleur et
attendre avec foi la résurrection de ton Fils.
Synthèse F. Breynaert
SOURCE : http://www.mariedenazareth.com/8226.0.html?&L=0
Deux coeurs unis, Jésus
et Marie
Le cœur dans la Bible [1].
En hébreu « lev ». Le cœur tient une grande place dans la Bible.
Ce mot signifie plus souvent que l'organe, ou la sensibilité, la liberté même,
le centre humain des engagements profonds qui déterminent le sens de la vie
[2].
L'attention au Cœur [3]
La dévotion au Sacré Cœur était déjà chère au XII° siècle à saint Antoine de
Padoue, saint Bonaventure, saint Claire d'Assise, ou encore, au XVII° siècle, à
Bérulle et à saint Jean Eudes qui souligne aussi combien le cœur de Marie est
uni au cœur de Jésus. Au milieu du XVII° siècle existent déjà des images du
Christ montrant son cœur dans son corps entrouvert. De 1673 à 1675, les
apparitions du Christ à Marguerite-Marie Alacoque ont accentué l'attention au
Cœur transpercé du Christ et l'attention à son amour.
Les cœurs unis.
Si saint Jean Eudes (1601-1680) a abondamment développé le mystère des cœurs
unis, c'est sans doute saint Louis-Marie de Montfort (1673-1716) qui l'a chanté
avec le plus de concision :
4. Anges, dites-moi, je vous prie,
Quel est ce beau brasier de feu ?
C'est le Cœur du Fils de Marie
Et du Fils unique de Dieu.
9. O merveille tout ineffable !
Cœur plein de la divinité !
Cœur infiniment adorable,
dans la très Sainte Trinité !
33. En louant ce cœur adorable,
Je loue avec proportion
Le cœur de sa Mère admirable,
Tant est grande leur union.
35. Chrétien, par le Cœur de Marie
On aime le Cœur de Jésus,
Puisque Jésus a pris vie
Dans son Cœur et dans ses vertus
36. Du Sang de son Cœur tout de flamme
Le Cœur de Jésus est formé ;
Ils n'ont qu'un cœur, ils n'ont qu'une âme,
L'un et l'autre doit être aimé.
37. Ame, perdez-vous sans partage
Dans ces deux Cœurs miraculeux,
L'un avec l'autre vous engage
A n'en voir qu'un seul dans les deux.
38. Chère âme, montez en cachette
Par ce cœur tendre au Cœur très haut.
Vous deviendrez bientôt parfaite
En aimant ce Cœur comme il faut.
Dieu seul [4]
De nos jours, la solennité du Sacré Cœur (vendredi), est immédiatement suivie
de la mémoire liturgique du Cœur immaculé de Marie (samedi).
Les cœurs unis dans les apparitions mariales
- Sur le revers de la médaille miraculeuse (Apparition de la rue du Bac à Paris
en 1830), figurent deux cœurs : celui de Jésus couronné d'épines et celui de
Marie transpercé selon la prophétie de Siméon en Luc 2, 35.
- Le cœur immaculé de Marie est au centre des apparitions de Fatima (Portugal,
XX° siècle), et prend une place croissante dans les révélations successives de
la voyante Lucie, culminant dans la petite phrase « A la fin, mon cœur immaculé
triomphera »
La bienheureuse Jacinthe de Fatima disait, en unissant les deux Cœurs :
« Si je pouvais mettre dans le cœur de tout le monde le feu que j'ai là dans ma
poitrine, et qui me brûle et me fait tant aimer le Cœur de Jésus et le cœur de
Marie ! » [5]
Les cœurs unis dans la prière de consécration mariale.
Les consécrations que fit Jean Paul II (13 mai 1982, 16 octobre 1983, 24 mars
1984), s'adressent à la fois au cœur Immaculé de Marie et au divin Cœur de
Jésus :
« Devant toi, Mère du Christ, devant ton Cœur immaculé je veux aujourd'hui,
avec toute l'Église m'unir à notre Rédempteur en sa consécration pour le monde
et pour les hommes, car c'est seulement dans son Cœur divin qu'elle a le
pouvoir d'obtenir le pardon et de procurer la réparation. » (Jean Paul II, 13
mai 1982 [6])
[1] René LAURENTIN, « Cœur », dans René LAURENTIN et Patrick SBALCHIERO,
Dictionnaire encyclopédique des apparitions de la Vierge. Inventaire des
origines à nos jours. Méthodologie, prosopopée, approche interdisciplinaire,
Fayard, Paris 2007, p. 195
[2] Dans le même article « cœur » de son Dictionnaire, R. Laurentin fait
remarquer que dans son antique traduction grecque (Septante), l'Ancien
Testament remplace souvent le mot cœur par le mot esprit (noos) ou âme
(psyché), préférés par le rationalisme grec.
Jean l'évangéliste, qui écrit son évangile en grec, parle du cœur de Jésus en
disant « le côté », probablement selon l'allergie grecque.
En Occident, la « scolastique » était allergique au cœur, et donc méprisante
pour une dévotion au « Sacré-Cœur ».
[3] Cf. E. Préclin et E. Jarry, Histoire de l'Eglise, tome 19 , Bloud & Gay,
Paris 1955, p. 288-289. Lire aussi : H. De Barenton, La dévotion au
Sacré-Coeur. Ce qu'elle est et comment les saints la pratiquèrent, Paris 1914.
L. Garriguet, Le Sacré-coeur de Jésus. Exposé historique et dogmatique de la
dévotion au Sacré Coeur de Jésus, Paris 1920.
[4] St Louis-Marie de Montfort, Cantique 40
[5] Bse Jacinthe, Mémoires de sœur Lucie, vice Postulaçao dos videntes, P.2496,
Fatima, 1980.p. 117
[6] Texte cité dans R. LAURENTIN, Retour à Dieu avec Marie, OEIL, Paris 1991,
p. 87-88
Synthèse Françoise Breynaert
SOURCE : http://www.mariedenazareth.com/17876.0.html?&L=0
Fête du Coeur Immaculé de
Marie
Ce culte liturgique, par lequel on rend un juste honneur au Coeur Immaculé de
la Vierge Marie, et auquel de nombreux saints et saintes ont préparé la voie,
fut approuvé tout d'abord par le Siège Apostolique au début du XIXème siècle,
lorsque le pape Pie VII institua la fête du Coeur Très Pur de la Vierge Marie,
pour être pieusement et saintement célébrée par tous les diocèses et les
familles religieuses qui en avaient fait la demande ; fête que bientôt le Pare
Pie IX enrichit d'un office et d'une messe propres. Ce culte ardent et
souhaité, né au XVIIème siècle, et grandissant de jour en jour, fut accueilli
avec bienveillance par le Souverain Pontif Pie XII, qui voulut l'étendre à
l'Eglise entière, en donnant à cette fête une plus grande solennité. L'an 1942,
tandis qu'une grande guerre très cruelle accablait le monde presque entier, ce
pape, plein de pitié pour les épreuves infinies des populations, en raison de
sa pitié et de sa confiance envers la Mère céleste confia ardemment le genre
humain tout entier, par une prière solennelle à ce Coeur très doux ; et il
établit la célébration universelle et perpétuelle d'une fête avec Office et
Messe propres en l'honneur de ce Coeur Immaculée."
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean XIX 25 à 27
En ce temps-là, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa
mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie-Madeleine.
Jésus ayant vu sa mère, et auprès d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa
mère : "Femme, voilà votre fils."
Ensuite il dit au disciple : "Voilà votre mère." Et depuis cette
heure-là, le disciple la prit chez lui.
SOURCE : http://cardinal-balthasar.over-blog.com/article-fete-du-coeur-immacule-de-marie-109307323.html
Le cœur de Jésus et de
Marie, cœur de notre coeur
Marie en relation avec le Christ et avec nous
En 1637, Jean Eudes publie « Vie et Royaume de Jésus dans les âmes chrétiennes
», un manuel de vie chrétienne pour tous les baptisés.
Etre chrétien, c'est continuer la vie du Christ, 'former Jésus en nous',
participer à sa vie, avoir ses sentiments.
La vraie façon d'honorer Marie, c'est de « regarder et adorer son Fils en elle,
et de n'y regarder et adorer que lui, car c'est ainsi qu'elle veut être honorée
; par elle-même, elle n'est rien, mais son Fils Jésus est tout en elle : il est
son être, sa vie, sa sainteté, sa gloire ».
Si être chrétien, c'est avoir en nous les sentiments de Jésus (Ph. 2,5), nous
sommes appelés à avoir, pour Marie, les mêmes sentiments que Jésus : « or, il
l'a aimée très parfaitement et l'a honorée très hautement, en la choisissant
pour sa Mère, se donnant à elle en qualité de Fils, et la glorifiant ».
Voilà comment Jésus a aimé sa Mère ; personne non plus n'a jamais aimé Jésus,
comme sa Mère.
Marie n'a qu'un même cœur avec Jésus
Le Cœur de Marie est ce cœur humain dont tous les sentiments sont animés par
l'Esprit-Saint, foyer d'Amour. Marie n'a qu'un même cœur avec Jésus.
Jean Eudes dit : « Le Cœur de Marie, c'est Jésus ».
Parce que Jésus « vit et règne » parfaitement en Marie, Jean Eudes nous
présente son Cœur comme le prototype de la vie chrétienne, la parfaite
identification au Christ. I
l nous fait contempler, en Marie, les vertus chrétiennes, particulièrement son
humilité et sa charité, l'amour, dans un cœur de pauvre.
Ce n'est pas sans difficultés que Jean Eudes fut l'Apôtre du Cœur de Jésus et
de Marie.
Il a été l'objet de nombreuses attaques, surtout de la part des Jansénistes.
Peu de temps avant sa mort (1680), il achève un gros ouvrage « Le Cœur admirable
de la très Sainte Mère de Dieu ». Il fonde sa dévotion sur l'Ecriture,
spécialement suivant Luc : « Marie méditait cela dans son cœur » (Lc 2,19 et
51), et sur la Tradition, les Pères et les auteurs spirituels.
Jean Eudes progresse dans cette réflexion qui l'amena, à partir du Cœur de
Marie, à célébrer aussi le Cœur de Jésus, dont il institua la fête en 1672.
Le Cœur de Jésus, qui n'est qu'un avec le Cœur de Marie, est « le Cœur de notre
Cœur »
Jean Eudes n'a pas seulement prêché, écrit..., il a aussi une expérience
personnelle qui est de l'ordre mystique. Dans son « Testament », il peut dire à
ses Filles et à ses Fils :
« Je me donne à l'amour incompréhensif, par lequel mon Jésus et sa très bonne
Mère m'ont donné leur très aimable Cœur, d'une manière spéciale, et en union de
ce même amour, je donne ce même Cœur comme une chose qui est à moi et dont je
puis disposer pour la gloire de Dieu... »
A tous les chrétiens, Jean Eudes dit aussi que ce Cœur est à nous, puisque
Jésus nous a tout donné, en se donnant à nous et en nous donnant sa Mère. Le
Cœur de Jésus, qui n'est qu'un avec le Cœur de Marie, est « le Cœur de notre
Cœur ».
Ainsi pouvons-nous vraiment aimer Dieu, lui rendre « amour pour amour », et
nous aimer du même amour. Concrètement, Jean Eudes nous invite, avant nos
différentes actions, à renoncer à nous-mêmes, pour agir, prier, aimer, avec ce
Cœur qui nous est donné.
DE PAS R., Saint Jean Eudes et la Vierge Marie, dans « Nouveaux cahiers
marials » 31, (août 1993), pp.12-16, p. 15-16
SOURCE : http://www.mariedenazareth.com/6792.0.html?&L=0
Maria
mit flammendem Herz; Hinterglasbild, 29 x 23 cm; Augsburg oder Murnau, 2.
Hälfte 18. Jahrhundert
BENOÎT XVI
ANGÉLUS
Place Saint-Pierre
Dimanche 1er juin 2008
Chers frères et sœurs,
Il me plaît de rappeler
que ce dimanche, qui coïncide avec le début du mois de juin, est
traditionnellement dédié au Cœur du Christ, symbole de la foi chrétienne
particulièrement cher au peuple comme aux mystiques et aux théologiens, parce
qu'il exprime de façon simple et authentique la "bonne nouvelle" de
l'amour, en réassumant en soi le mystère de l'incarnation et de la
rédemption. Vendredi dernier, nous avons célébré la solennité du Sacré
Cœur de Jésus, troisième et dernière des fêtes qui font suite au Temps pascal,
après la Très Sainte Trinité et le Corpus Domini. Cette succession fait
penser à un mouvement vers le centre, un mouvement de l'esprit que Dieu
lui-même guide. En fait, de l'horizon infini de son amour, Dieu a voulu entrer
dans les limites de l'histoire et de la condition humaine, prenant un corps et
un cœur ; si bien que nous pouvons contempler et rencontrer l'infini dans le
fini, le Mystère invisible et ineffable dans le Cœur humain de Jésus, le
Nazaréen. Dans ma première encyclique sur le thème de l'amour, le point de
départ a été justement le regard tourné vers le côté transpercé du Christ, dont
nous parle Jean dans son Évangile (cf. 19, 37 ; Deus
caritas est, n. 12). Et ce centre de la foi est aussi la source de
l'espérance dans laquelle nous avons été sauvés, espérance dont j'ai fait
l'objet de ma seconde encyclique.
Chaque personne a besoin
d'un "centre" à sa vie, d'une source de vérité et de bonté, à
laquelle puiser dans l'approche de différentes situations et dans la fatigue
quotidienne. Lorsqu'on se recueille en silence, chacun de nous a besoin de
sentir non seulement le battement de son cœur, mais plus profondément, la
pulsation d'une présence fiable, perceptible par les sens de la foi et
cependant beaucoup plus réelle : la présence du Christ, cœur du monde. C'est
pourquoi j'invite chacun à renouveler pendant le mois de juin sa dévotion au Cœur
du Christ, en mettant également en valeur la prière traditionnelle d'offrande
de la journée et gardant à l'esprit les intentions que je propose à toute
l'Église.
À côté du Cœur de Jésus,
la liturgie nous invite à vénérer le Cœur immaculé de Marie. Remettons-nous
toujours entre ses mains avec une grande confiance. Je voudrais invoquer
l'intercession maternelle de la Vierge une nouvelle fois pour les populations
de Chine et du Myanmar, frappées par les catastrophes naturelles, et pour ceux
qui traversent les si nombreuses situations de douleur, de maladie, et de
pauvreté matérielle et spirituelle qui marquent le chemin de l'humanité.
À l'issue de l'Angélus
Je vous adresse mon salut
cordial, chers pèlerins francophones. Le Christ vous invite aujourd'hui à bâtir
votre vie et votre foi sur le roc, qui est sa personne. Pour cela, il vous
invite à suivre les commandements de Dieu et à les mettre dans votre cœur. Vous
pourrez dire alors avec le psalmiste : "Ma forteresse et mon roc, c'est
toi, Seigneur: pour l'honneur de ton nom, tu me guides et me
conduis". Que le Christ et Marie vous accompagnent chaque jour. Je vous
accorde ma Bénédiction apostolique.
Je souhaite à tous un bon
dimanche.
© Copyright 2008 -
Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/angelus/2008/documents/hf_ben-xvi_ang_20080601.html
Medal of the Immaculate Conception (aka Miraculous
Medal), a medal created by Saint Catherine Labouré in response to a request
from the Blessed Virgin Mary, who allegedly appeared at rue du Bac, Paris, in
1830. The message on the recto reads: "O Mary, conceived without sin, pray
for us who have recourse to thee — 1830".
Medalla de la Inmaculada Concepción (también conocida
como Medalla Milagrosa), creada por Santa Catalina Labouré en respuesta al
pedido de la Bendita Virgen María quien presuntamente apareció en Rue du Bac,
Paris, en 1830. El mensaje en el frente dice: "Oh Maria, sin pecado
concebida, reza por nosotros quienes hemos acudido a ti - 1830".
Médaille de l'Immaculée Conception, ou Médaille
Miraculeuse, une médaille créée par Sainte Catherine Labouré à la demande de la
Vierge Marie, qui serait apparue rue du Bac, à Paris, en 1830. Au recto il est
écrit : « Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons
recours à vous — 1830 »
Medaglia della Madonna delle Grazie, o Medaglia
Miracolosa, una medaglia coniata a seguito della presunta apparizione della
Madonna del 1830 in Rue du Bac a Santa Caterina Labouré. Il messaggio sul recto
(in lingua francese) dice:« Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui
avons recours à vous — 1830 », cioè O Maria concepita senza peccato,
pregate per noi che ricorriamo a voi - 1830
Die Wundertätige Medaille, die aufgrund einer
Marienerscheinung im Jahr 1830 der katholischen Nonne Catherine Labouré
entworfen wurde.
Le Cœur de Marie, Cœur
apostolique (Libermann)
Jacob Libermann est né à Saverne (Alsace) le 12 avril 1802 dans une famille
juive, et il envisage de devenir rabbin, comme son père. Mais il devient
chrétien, puis prêtre, et fondateur des Missionnaires du Saint Cœur de Marie,
puis il redonne vie en 1848, au séminaire de la congrégation du Saint-Esprit (les
Spiritains) dont il est considéré comme le second fondateur.
Nous sommes appelés à l'apostolat ; or, pour exercer l'apostolat avec fruit, de
quoi avons-nous besoin, sinon de l'esprit apostolique ? Et cet esprit
apostolique, où pourrons-nous le trouver plus parfait et plus abondant, après
notre Notre Seigneur, que dans le cœur de Marie, qui en a été tout rempli, Cœur
éminemment apostolique et tout enflammé de désirs pour la gloire de Dieu et le
salut des âmes ?
Sans doute, elle n'a pas parcouru les mers et les pays éloignés, comme Pierre
Paul et les autres apôtres. Pourquoi ? Parce que ce n'était pas sa destination
; mais si telle avait été la volonté de Dieu sur elle, rien ne lui aurait
manqué ; cet esprit apostolique, qui la remplissait, l'aurait mise en action,
selon tous les desseins de Dieu sur elle. Dieu ne l'a point voulu, et Marie,
devait, dans la retraite, diriger sur les âmes les grâces de conversion et de
sanctification.
Du haut du ciel, elle continue, pour la dilatation de l'Eglise, ce qu'elle a
fait pour ses commencements.
Nous devons donc considérer le Cœur de Marie comme le modèle parfait du zèle
dont nous devons être dévorés, et comme une source abondante où nous devons
sans cesse le puiser.
C'est notre modèle, et, par-là, nous apprenons quel doit être l'esprit de notre
société : un esprit intérieur, un esprit de sainteté. Le véritable zèle
apostolique, tel qu'il se trouvait dans le Cœur de Marie, ne peut résider dans
un esprit dissipé ou dans un cœur attaché aux créatures.
Nous devons donc, pour imiter notre modèle, nous appliquer à la Vie d'oraison,
au détachement des créatures, au renoncement à nous-mêmes, afin que notre cœur
devienne semblable, conforme au cœur si pur, si saint, si charitable de notre
bonne Mère...
Si notre cœur est rempli de cette charité ardente, qui brûlait dans le cœur de
Marie, nous serons toujours propres à répandre ce feu [...].
En second lieu, le Cœur de Marie est la source toujours ouverte où nous devons
puiser cet esprit apostolique. Marie, d'après les Pères, est le canal par
lequel Dieu nous communique toutes ses grâces ; elle est une Mère pleine de
tendresse pour tous les hommes.
Mais pour nous, nous aurons un droit spécial de recourir à son cœur si bon ; un
motif de confiance tout particulier en sa toute puissante protection : d'abord,
à cause de la Consécration totale que nous faisons de tout nous-mêmes et de
toute notre Société à son Saint Cœur... Nous pouvons donc aller, avec la plus
grande confiance, puiser à cette source intarissable, pour obtenir toutes les
grâces dont nous aurons besoin pour notre sanctification et celle des autres.
Le saint Cœur de Marie nous est donné pour être la lumière qui doit nous guider
et la force qui doit nous soutenir dans nos travaux. »
Enseignement de Libermann recueilli par un novice en 1844-1845, M. De
Lannurien. (Il sera, en 1853 le premier supérieur du séminaire français de
Rome). Notes et documents Paris, Maison mère, 1929-1941, tome XIII,
supplément, p. 3-4. Publié dans Marie, janvier-février 1952, p. 120 ou dans Hubert
du Manoir, Maria, tome 3, Beauchêne, Paris 1954, p. 392-394.
SOURCE : http://www.mariedenazareth.com/16852.0.html?&L=0
Leopold Kupelwieser (1796–1862),
The Immaculate Heart of Mary, St. Peter's Church, side chapel of St.
Antony
Feast of the
Immaculate Heart of Mary
Saturday after the Solemnity
of Sacred Heart of Jesus (assigned in 1969 by Pope Paul
VI)
formerly 19
October by the Sulpicians as
part of the feast of
the Inner Life of Mary
formerly 8
February by the Eudists as
the feast of
the Heart of Mary
formerly 22
August by Pope Pius
XII in 1944
About
the Feast
A celebration of the
devotion to the Immaculate Heart of Mary. The devotion is symbolized by the
physical heart of Mary,
but actually involves meditation and attempts to live Mary’s example of love,
virtues, sentiments, and interior life.
Philippines (proclaimed
on 12
September 1942 by Pope Pius
XII)
–
Congregation
of the Holy Ghost
Congregation
of the Holy Ghost and of the Immaculate Heart of Mary
Franciscan
Missionaries of the Immaculate Heart of Mary
Society
of the Sacred Hearts of Jesus and Mary
Missionary
Society of the Heart of Mary
–
in Canada
Ottawa-Cornwall,
Ontario, archdiocese of
Saint-Hyacinthe,
Québec, diocese of
in Italy
in South
Africa
Oudtshoorn, diocese of
in the United
States
Atlanta, Georgia, archdiocese of
Las
Cruces, New
Mexico, diocese of
Santa
Fe, New
Mexico, archdiocese of
Additional
Information
Devotion
to the Immaculate Heart of Mary, by an Oblate of Mary Immaculate
Mary’s Immaculate Heart,
by Father John
F Murphy
The Immaculate Heart of
Mary, by Father John Kearney, C.S.Sp.
books
1001 Patron Saints and Their Feast Days, by Australian
Catholic Truth Society
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
Oxford Dictionary of Saints, by David Hugh Farmer
other
sites in english
Catholic News Agency: Immaculate Heart of Mary
Catholic Culture: Immaculate Heart of Mary
CRadio: Immaculate Heart of Mary
uCatholic:
Immaculate Heart of Mary
images
audio
Discerning Hearts: Prayer to the Immaculate Heart of Mary
video
ebooks
The
Immaculate Heart of Mary, by Giovanni P Pinamonti
The
Five First Saturdays: Reparation to the Immaculate Heart of Mary, by L F
Harvey
fonti
in italiano
MLA
Citation
“Feast of the Immaculate
Heart of Mary“. CatholicSaints.Info. 21 April 2024. Web. 7 June 2024.
<https://catholicsaints.info/feast-of-the-immaculate-heart-of-mary/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/feast-of-the-immaculate-heart-of-mary/
Bild des Herz Mariä im Langhaus der Filialkirche von Kleinsöding.
Memorial of the
Immaculate Heart of Mary
In the midst of the
second world war Pope Pius XII put the whole world under the special protection
of our Savior’s Mother by consecrating it to her Immaculate Heart, and in 1944
he decreed that in the future the whole Church should celebrate the feast of
the Immaculate Heart of Mary. This is not a new devotion. In the seventeenth
century, St. John Eudes preached it together with that of the Sacred Heart; in
the nineteenth century, Pius VII and Pius IX allowed several churches to
celebrate a feast of the Pure Heart of Mary. Pius XII instituted today’s feast
of the Immaculate Heart of Mary for the whole Church, so as to obtain by her
intercession “peace among nations, freedom for the Church, the conversion of
sinners, the love of purity and the practice of virtue” (Decree of May 4,
1944).
The attention of
Christians was early attracted by the love and virtues of the Heart of Mary.
The Gospel itself invited this attention with exquisite discretion and
delicacy. What was first excited was compassion for the Virgin Mother. It was,
so to speak, at the foot of the Cross that the Christian heart first made the
acquaintance of the Heart of Mary. Simeon’s prophecy paved the way and
furnished the devotion with one of its favourite formulae and most popular
representations: the heart pierced with a sword. But Mary was not merely
passive at the foot of the Cross; “she cooperated through charity”, as St.
Augustine says, “in the work of our redemption”.
It is only in the twelfth,
or towards the end of the eleventh century, that slight indications of a
regular devotion are perceived in a sermon by St. Bernard (De duodecim
stellis).
Stronger evidences are
discernible in the pious meditations on the Ave Maria and the Salve Regina,
usually attributed either to St. Anselm of Lucca (d. 1080) or St. Bernard; and
also in the large book De laudibus B. Mariae Virginis (Douai, 1625) by Richard
de Saint-Laurent.
In St. Mechtilde (d.
1298) and St. Gertrude (d. 1302) the devotion had two earnest adherents. A
little earlier it had been included by St. Thomas Becket in the devotion to the
joys and sorrows of Mary, by Blessed Hermann (d.1245), one of the first
spiritual children of St. Dominic, in his other devotions to Mary, and somewhat
later it appeared in St. Bridget’s Book of Revelations.
St. Ambrose perceived in
her the model of a virginal soul. St. Bernardine of Siena (d.1444) was more
absorbed in the contemplation of the virginal heart, and it is from him that
the Church has borrowed the lessons of the Second Nocturn for the feast of the
Heart of Mary. St. Francis de Sales speaks of the perfections of this heart,
the model of love for God, and dedicated to it his Theotimus.
In the second half of the
sixteenth century and the first half of the seventeenth, ascetic authors dwelt
upon this devotion at greater length. It was, however, reserved to St. Jean
Eudes (d. 1681) to propagate the devotion, to make it public, and to have a
feast celebrated in honor of the Heart of Mary, first at Autun in 1648 and
afterwards in a number of French dioceses.
In 1799 Pius VI, then in
captivity at Florence, granted the Bishop of Palermo the feast of the Most Pure
Heart of Mary for some of the churches in his diocese. In 1805 Pius VII made a
new concession, thanks to which the feast was soon widely observed. Such was
the existing condition when a twofold movement, started in Paris, gave fresh
impetus to the devotion. The two factors of this movement were first of all the
revelation of the “miraculous medal” in 1830 and all the prodigies that
followed, and then the establishment at Notre-Dame-des-Victoires of the
Archconfraternity of the Immaculate Heart of Mary, Refuge of Sinners, which
spread rapidly throughout the world and was the source of numberless graces. On
21 July 1855, the Congregation of Rites finally approved the Office and Mass of
the Most Pure Heart of Mary without, however, imposing them upon the Universal
Church.
SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/the-immaculate-heart/
Ölbild
"Herz Mariä" signiert Joh. Burgauner pinxit 1849 in der
Pfarrkirche Kastelruth
Painting
of Virgin Mary by Johann Burgauner 1849
Litany of the Immaculate
Heart of Mary
Lord, have mercy on us.
Christ, have mercy on us.
Lord, have mercy on us.
Christ, hear us.
Christ, graciously hear
us.
God the Father of Heaven,
Have mercy on us.
God the Son, Redeemer of
the world,
Have mercy on us.
God the Holy Spirit,
Have mercy on us.
Holy Trinity, One God,
Have mercy on us.
Heart of Mary, pray for
us.
Heart of Mary, like unto
the Heart of God, pray for us.
Heart of Mary, united to
the Heart of Jesus, etc.
Heart of Mary, instrument
of the Holy Ghost…
Heart of Mary, sanctuary
of the Divine Trinity…
Heart of Mary, tabernacle
of God Incarnation…
Heart of Mary, immaculate
from thy creation…
Heart of Mary, full of
grace…
Heart of Mary, blessed
among all hearts…
Heart of Mary, throne of
glory…
Heart of Mary, most
humble…
Heart of Mary, holocaust
of Divine Love…
Heart of Mary, fastened
to the Cross with Jesus Crucified…
Heart of Mary, comfort of
the afflicted…
Heart of Mary, refuge of
sinners…
Heart of Mary, hope of
the agonizing…
Heart of Mary, seat of
mercy…
Lamb of God, Who takes
away the sins of the world,
Spare us, O Lord.
Lamb of God, Who takes
away the sins of the world,
Graciously hear us, O
Lord.
Lamb of God, Who takes
away the sins of the world,
Have mercy on us.
Christ hear us,
Christ, graciously hear
us.
V. Immaculate Mary, meek
and humble of heart,
Make our hearts like unto
the Heart of Jesus.
Let Us Pray
O most merciful God, Who,
for the salvation of sinners and the refuge of the miserable, was pleased that
the Most Pure Heart of Mary should be most like in charity and pity to the
Divine Heart of Thy Son, Jesus Christ, grant that we should commemorate this
sweet and loving Heart may by the merits and intercession of the same Blessed
Virgin, merit to be found like to the Heart of Jesus, through the same Christ
Our Lord.
R. Amen.
SOURCE : http://www.ucatholic.com/catholicprayers/immaculateheartlitany/
Kapelle
Ernsting
Wayside
chapel in Ostermiething, Austria
BENEDICT XVI
ANGELUS
St Peter's Square
Sunday, 1st June 2008
Dear Brothers and Sisters,
On this Sunday, which
coincides with the beginning of June, I am pleased to recall that this month is
traditionally dedicated to the Heart of Christ, symbol of the Christian faith,
particularly dear to the people, to mystics and theologians because it
expresses in a simple and authentic way the "good news" of love,
compendium of the mystery of the Incarnation and Redemption. Last Friday, after
the Most Holy Trinity and Corpus Christi, we celebrated the Solemnity
of the Sacred Heart of Jesus, the third and last feast following Eastertide.
This sequence calls to mind a movement toward the centre: a movement of the
spirit which God himself guides. In fact, from the infinite horizon of his
love, God wished to enter into the limits of human history and the human
condition. He took on a body and a heart. Thus, we can contemplate and
encounter the infinite in the finite, the invisible and ineffable Mystery in
the human Heart of Jesus, the Nazarene. In my first Encyclical on the theme of
love, the point of departure was exactly "contemplating the pierced side
of Christ", which John speaks of in his Gospel (cf. 19: 37; Deus
Caritas Est, n. 12). And this centre of faith is also the font of hope
in which we have been saved, the hope that I made the object of my
second Encyclical.
Every person needs a
"centre" for his own life, a source of truth and goodness to draw
from in the daily events, in the different situations and in the toil of daily
life. Every one of us, when he/she pauses in silence, needs to feel not only
his/her own heartbeat, but deeper still, the beating of a trustworthy presence,
perceptible with faith's senses and yet much more real: the presence of Christ,
the heart of the world. Therefore, I invite each one of you to renew in the
month of June his/her own devotion to the Heart of Christ, also using the
traditional prayer of the daily offering and keeping present the intentions I
have proposed for the whole Church.
Next to the Sacred Heart
of Jesus, the liturgy invites us to venerate the Immaculate Heart of Mary. With
great confidence let us entrust ourselves to her. Once again I would like to
invoke the maternal intercession of the Virgin for the populations of China and
Myanmar struck by natural calamities and for those who are going through the
many situations of pain, sickness, material and spiritual poverty that mark
humanity's path.
After the Angelus:
I am happy to greet all
the English-speaking pilgrims and visitors present for this Angelus. In
today's liturgy we are reminded that Jesus has opened the gates of the Kingdom
of Heaven for all who come to believe. May we take the path that leads to the
Kingdom by saying "yes" to Jesus, living according to his message and
following his example. I wish you all a pleasant stay in Rome, and a blessed
Sunday!
© Copyright 2008 -
Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/en/angelus/2008/documents/hf_ben-xvi_ang_20080601.html
Vitráž
v kostele Nanebevzetí Panny Marie a sv. Cyrila a Metoděje v Kyjově. Srdce Panny
Marie.
Devotion to the
Immaculate Heart of Mary
As in the article
on Devotion
to the Sacred Heart of Jesus, this subject will be considered under two
heads:
the nature, and
the history of the
devotion.
The nature of the
devotion
Just as devotion
to the Sacred Heart of Jesus is only a form of devotion to the
adorable Person of Jesus,
so also is devotion to the Holy Heart of Mary but a special form of devotion
to Mary. In order that, properly speaking, there may be devotion to the
Heart of Mary, the attention and the homage of the faithful must be directed to
the physical heart itself. However, this in itself is not sufficient; the
faithful must read therein all that the human heart of Mary suggests, all of
which it is the expressive symbol and the living reminder: Mary's interior
life, her joys and sorrows, her virtues and hidden perfections, and, above all,
her virginal love for
her God,
her maternal love for
her Divine
Son, and her motherly and compassionate love for
her sinful and
miserable children here below. The consideration of Mary's interior life and
the beauties of her soul,
without any thought of her physical heart, does not constitute our devotion;
still less does it consist in the consideration of the Heart of Mary merely as
a part of her virginal body. The two elements are essential to the devotion,
just as soul and
body are necessary to
the constitution of man.
All this is made
sufficiently clear in the explanations given elsewhere (see DEVOTION
TO THE HEART OF JESUS), and, if ourdevotion
to Mary must not be confounded with our devotion to Jesus,
on the other hand, it is equally true that
our veneration of the Heart of Mary is, as such, analogous to our worship of
the Heart
of Jesus. It is, however, necessary to
indicate a few differences in this analogy, the better to explain the character
of Catholic devotion
to the Heart of Mary. Some of these differences are very marked, whereas others
are barely perceptible. Devotion to the Heart
of Jesus is especially directed to the Divine Heart as overflowing
with love for
men, and it presents this love to
us as despised and outraged. In the devotion to the Heart of Mary, on the other
hand, what seems to attract us above all else is the love of
this Heart for Jesus and
for God.
Its love for
men is not overlooked, but it is not so much in evidence nor so dominant. With
this difference is linked another. The first, act of the devotion to the Heart
of Jesus is the love eager
to respond to love,
in devotion to the Heart of Mary there is no first act so clearly indicated: in
this devotion, perhaps, study and imitation hold as important a place as love.
For, although this study and imitation are impregnated with filial affection,
the devotion presents itself with no object sufficiently conspicuous to call
forth our love,
which is, on the contrary, naturally awakened and increased by the study and
imitation. Hence, accurately speaking, love is
more the result than the object of the devotion, the object being rather
to love God,
and Jesus better
by uniting ourselves to Mary for this purpose and by imitating her virtues. It
would also seem that, although in the devotion to the Heart of Mary the heart
has an essential part as symbol and sensible object, it does not stand out as
prominently as in the devotion to the Heart
of Jesus; we think rather of the thing symbolized, of love,
virtues, and sentiments, of Mary's interior life.
The history of the
devotion
The history of the
devotion to the Heart of Mary is connected on many points with that to
the Heart
of Jesus; nevertheless, it has its own history which, although very simple,
is not devoid of interest. The attention of Christians was
early attracted by the love and
virtues of the Heart of Mary. The Gospel itself invited this attention with
exquisite discretion and delicacy. What was first excited was compassion for
the Virgin
Mother. It was, so to speak, at the foot of the Cross that the Christian heart
first made the acquaintance of the Heart of Mary. Simeon's prophecy paved the
way and furnished the devotion with one of its favourite formulae and most
popular representations: the heart pierced with a sword. But Mary was not
merely passive at the foot of the Cross; "she cooperated through
charity", as St.
Augustine says, "in the work of our redemption".
Another Scriptural
passage to help in bringing out the devotion was the twice-repeated saying of
St. Luke, that Mary kept all the sayings and doings of Jesus in
her heart, that there she might ponder over them and live by them. A few of the
Virgin's sayings, also recorded in the Gospel, particularly the Magnificat,
disclose new features in Marian psychology.
Some of the Fathers also throw light upon the psychology of
the Virgin, for instance, St.
Ambrose, when in his commentary on St. Luke he holds Mary up as the ideal
of virginity, and St. Ephrem, when he so poetically sings of the coming of
the Magi and
the welcome accorded them by the humble Mother.
Little by little, in consequence of the application of the Canticle of the
loving relations between God and
the Blessed Virgin, the Heart of Mary came to be for the Christian
Church the Heart of the Spouse of the Canticles as well as the Heart
of the Virgin Mother. Some passages from other Sapiential Books, likewise
understood as referring to Mary, in whom they personify wisdom and her gentle
charms, strengthened this impression. Such are the texts in which wisdom is
presented as the mother loftylove,
of fear, of knowledge,
and of holy hope. In the New
Testament Elizabeth proclaims Mary blessed because she has believed
the words of the angel;
the Magnificat is an expression of her humility;
and in answering the woman of
the people, who in order to exalt the Son proclaimed the Mother blessed, did
not Jesus himself
say: "Blessed rather are they that hear the word of God and keep it",
thus in a manner inviting us to seek in Mary that which had so endeared her
to God and
caused her to be selected as the Mother ofJesus?
The Fathers understood His meaning, and found in these words a new reason for
praising Mary. St.
Leo says that through faith and love she
conceived her Son spiritually, even before receiving Him into her womb,
and St.
Augustine tells us that she was more blessed in having borne Christ in
her heart than in having conceived Him in the flesh.
It is only in the
twelfth, or towards the end of the eleventh century, that slight indications of
a regular devotion are perceived in a sermon by St.
Bernard (De duodecim stellis), from which an extract has been taken by
the Church and
used in the Offices of the Compassion and of the Seven Dolours. Stronger
evidences are discernible in the pious meditations
on the Ave Maria and the Salve
Regina, usually attributed either to St.
Anselm of Lucca (d. 1080) or St. Bernard; and also in the large book
"De laudibus B. Mariae Virginis" (Douai, 1625) by Richard de
Saint-Laurent. Penitentiary of Rouen in
the thirteenth century. In St.
Mechtilde (d. 1298) and St. Gertrude (d. 1302) the devotion had two
earnest adherents. A little earlier it had been included by St.
Thomas Becket in the devotion to the joys and sorrows of Mary, by
Blessed Hermann (d. 1245), one of the first spiritual children of St.
Dominic, in his other devotions to Mary, and somewhat later it appeared in
St. Bridget's "Book of Revelations". Tauler (d.
1361) beholds in Mary the model of a mystical, just as St. Ambrose perceived in
her the model of a virginal soul. St.
Bernardine of Siena (d. 1444) was more absorbed in the contemplation
of the virginal heart, and it is from him that the Church has
borrowed the lessons of the Second Nocturn for
the feast of the Heart of Mary. St.
Francis de Sales speaks of the perfections of this heart, the model
of love forGod,
and dedicated to it his "Theotimus".
During this same period
one finds occasional mention of devotional practices to the Heart of Mary, e.g.
in the "Antidotarium" of Nicolas du Saussay (d. 1488), in Julius
II, and in the "Pharetra" of Lanspergius. In the second half of
the sixteenth century and the first half of the seventeenth, ascetic authors
dwelt upon this devotion at greater length. It was, however, reserved to St.
Jean Eudes (d. 1681) to propagate the devotion, to make it public, and to have
a feast celebrated in honor of the Heart of Mary, first at Autunin
1648 and afterwards in a number of French dioceses.
He established several religious societies interested
in upholding and promoting the devotion, of which his large book on the Coeur
Admirable (Admirable Heart), published in 1681, resembles a summary. Père
Eudes' efforts to secure the approval of an Office and feast failed
at Rome,
but, notwithstanding, this disappointment, the devotion to the Heart of Mary
progressed. In 1699 Father Pinamonti (d. 1703) published in Italian his
beautiful little work on the Holy Heart of Mary, and in 1725 Père
de Gallifet combined the cause of the Heart of Mary with that of
the Heart
of Jesus in order to obtain Rome's approbation of
the two devotions and the institution of the two feasts. In 1729 his project
was defeated, and in 1765 the two causes were separated, to assure the success
of the principal one.
In 1799 Pius
VI, then in captivity at Florence,
granted the Bishop of Palermo the
feast of the Most Pure Heart of Mary for some of the churches in his diocese.
In 1805 Pius
VII made a new concession, thanks to which the feast was soon widely
observed. Such was the existing condition when a twofold movement, started
in Paris,
gave fresh impetus to the devotion. The two factors of this movement were first
of all the revelation of the "miraculous
medal" in 1830 and all the prodigies that
followed, and then the establishment at Notre-Dame-des-Victoires of the
Archconfraternity of the Immaculate Heart of Mary, Refuge of Sinners, which
spread rapidly throughout the world and was the source of numberless graces.
On 21 July, 1855, the Congregation of Rites finally approved
the Office and Mass of
the Most Pure Heart of Mary without, however, imposing them upon the Universal
Church.
Now there are at least
three feasts of the Heart of Mary, all with different Offices:
that of Rome,
observed in many places on the Sunday after the Octave of the Assumption and in
others on the third Sundayafter
Pentecost or in the beginning of July;
that of Pere Eudes
celebrated among the Eudists and
in a number of communities on 8 February; and
that of
Notre-Dame-des-Victoires, solemnized a little before Lent.
However, no feast has as yet been granted to the entire Church.
Bainvel,
Jean. "Devotion to the Immaculate Heart of Mary." The
Catholic Encyclopedia. Vol. 7. New York: Robert Appleton
Company, 1910. 9 Jun.
2018 <http://www.newadvent.org/cathen/07168a.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by William G. Bilton, Ph.D.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. June 1, 1910. Remy Lafort, S.T.D.,
Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2023 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/07168a.htm
Trobaso
(Verbania, Piemonte), chiesa di San Pietro - Affresco del Cuore di Maria
Trobaso
(Verbania, Piedmont, Italy), Saint Peter church - Fresco of the Heart of Mary
Cuore Immacolato della
Beata Vergine Maria
Festa: Sabato dopo la seconda domenica dopo
Pentecoste (celebrazione mobile) - Memoria
Memoria mariana di
origine devozionale, istituita da Pio XII, l'odierna celebrazione ci invita a
meditare sul mistero di Cristo e della Vergine nella sua interiorità e
profondità. Maria, che custodisce le parole ed i fatti del Signore meditandoli
nel suo cuore (Lc 2,19), è dimora dello Spirito Santo, sede della sapienza (Lc
1,35), immagine e modello della Chiesa che ascolta e testimonia il messaggio
del Signore.
Il primo promotore della
festa liturgica del Cuore Immacolato di Maria fu San Giovanni Eudes che già
verso verso il 1643 cominciò a celebrarla con i religiosi della sua
congregazione. Nel 1668 le festa e i testi liturgici furono approvati dal
cardinale legato per tutta la Francia. Solo dopo l’introduzione della festa del
Cuore di Gesù nel 1765, verrà concessa qua e là la facoltà di celebrare quella
del Cuore di Maria, che anche il Messale Romano del 1814 la annovera ancora tra
le feste “pro aliquibus locis”. Il culto del Cuore Immacolato di Maria ha
ricevuto un forte impulso dopo le apparizioni di Fatima del 1917. Proprio a
Fatima la Madonna aveva promesso: "alla fine il mio Cuore Immacolato
trionferà". Il Venerabile Pio XII nel 1944 estese alla Chiesa tutta questa
memoria mariana di origine devozionale, collocandola al 22 agosto, ottava
dell'Assunta. Appena due anni prima Papa Pacelli aveva consacrato la Chiesa ed
il genere umano al Cuore Immacolato di Maria, consacrazione rinnovata da San
Giovanni Paolo II il 13 maggio 1982. La riforma liturgica seguita al Cancilio
Vaticano II ha trasferito questa memoria al sabato dopo la Solennità del
Sacratissimo Cuore di Gesù, quale facoltativa. Fu San Giovanni Paolo II a
renderla obbligatoria. Papa Francesco il 25 marzo 2022 consacrò al Cuore di
Maria in particolare il popolo ucraino ed il popolo russo. Questa celebrazione
ci invita a meditare sul mistero di Cristo e della Vergine nella sua
interiorità e profondità. Maria, che custodisce le parole ed i fatti del
Signore meditandoli nel suo cuore (Lc 2,19), è dimora dello Spirito Santo, sede
della sapienza (Lc 1,35), immagine e modello della Chiesa che ascolta e
testimonia il messaggio del Signore.
Martirologio
Romano: Memoria del Cuore Immacolato della beata Vergine Maria: serbando
nel proprio cuore la memoria dei misteri di salvezza compiuti nel suo Figlio,
ne ha atteso con fiducia il compimento in Cristo.
Memoria facoltativa il
giorno dopo la solennità del Sacro Cuore di Gesù.
La vicinanza delle due feste riconduce a S, Giovanni Eudes, il quale nei suoi
scritti non separò mai i due Cuori di Gesù e di Maria e sottolinea l’unione
profonda della madre col Figlio di Dio fatto carne, la cui vita pulsò per nove
mesi ritmicamente con quella del cuore di Maria.
La Liturgia della festa sottolinea il lavorio spirituale del cuore della prima discepola di Cristo e presenta Maria come protesa, nell’intimo del suo cuore, all’ascolto e all’approfondimento della parola di Dio. Maria medita nel suo cuore gli eventi in cui è coinvolta insieme a Gesù, cercando di penetrare il mistero che sta vivendo: conservare e meditare nel suo cuore tutte le cose, le fa scoprire la volontà del Signore, come un pane che la nutre nell’intimo, come un’acqua zampillante in un fecondo terreno. Con questo suo modo di agire, Maria ci insegna a nutrirci in profondità del Verbo di Dio, a vivere sfamandoci e abbeverandoci di lui e soprattutto a trovare Dio nella meditazione, nella preghiera e nel silenzio. Maria, infine, ci insegna a riflettere sugli avvenimenti della nostra vita quotidiana e a scoprire in essi Dio che si rivela, inserendosi nella nostra storia.
Autore: Nino Grasso
Cuore...
Anzitutto il Cuore della Madonna è un vero cuore di carne, ma il cuore, in
senso biblico, simboleggia la persona nella sua interezza di anima e corpo.
Ecco perché il Cuore della Madonna ha non solo un significato materiale ma
anche spirituale. Il cuore è il centro della persona umana, è la sua coscienza,
il suo intelletto e la sua volontà come pure la sede dell’amore e di tutti i
sentimenti. Quando dunque parliamo del Cuore della Madonna dobbiamo aver
presenti tutte queste realtà. Nel Vangelo di san Luca troviamo scritto per due
volte che la Madonna «serbava tutte queste cose meditandole nel suo cuore» (Lc
2,19; 2,51). La Bibbia ci dice dunque che la Madonna conservava dentro di sé
tutto ciò che si diceva di Gesù, tutti gli eventi della vita di Gesù come pure
tutte le parole di Gesù e i suoi esempi. Da questo già scopriamo che il Cuore Immacolato
di Maria è lo scrigno in cui sono conservati tutti i misteri della vita di Gesù
e tutta la sua dottrina. Al riguardo san Gregorio Taumaturgo chiamava il Cuore
di Maria «vaso e ricettacolo di tutti i misteri». La Madonna non solamente li
custodiva nel suo Cuore ma li meditava pure. Ecco il “proprio” del Cuore
Immacolato di Maria: conservare e vivere gli insegnamenti e gli esempi di Gesù
e tramandarli agli altri con le sue parole e azioni.
...Immacolato...
Il Cuore della Madonna è prima di tutto immacolato, ovvero privo di ogni macchia, di ogni peccato e imperfezione. Fin dal primo istante in cui fu creata la Madonna, e per tutta la sua vita terrena, il suo Cuore fu sempre immacolato. Già il Concilio di Trento lo aveva confermato in modo solenne: nessuno «può evitare, nella sua vita intera, ogni peccato anche veniale, se non in virtù di un privilegio speciale, come la Chiesa ritiene nei riguardi della Beata Vergine». Il suo Cuore, dunque, non fu mai contaminato né dalla sporcizia del mondo né dalle insidie di satana. Teologicamente parlando, era moralmente impossibile che questo Cuore si macchiasse anche minimamente. San Massimiliano spiega così questa impossibilità: «“Io sono l’Immacolata Concezione”. E questo è il suo primo privilegio. C’è differenza tra le espressioni “Immacolata Concezione” e “concepita immacolatamente”? La differenza è come quella che esiste ad esempio tra i termini bianco e bianchezza. Il bianco può sporcarsi ma la bianchezza non subisce alcun cambiamento. Questo titolo, “Immacolata Concezione”, è molto importante e dimostra che l’Immacolata è tutta bella, senza alcun peccato» (CK 96).
Il Cuore della Madonna fu dunque sempre purissimo, infatti, prima che Pio XII istituisse per tutta la Chiesa la festa del Cuore Immacolato di Maria, si festeggiava la festa del Cuore purissimo di Maria. La Chiesa ha sempre creduto in questa totale purezza del Cuore della Madonna, purezza e immacolatezza che furono solennemente confermate dal dogma dell’Immacolata Concezione. Proprio Pio IX così parla della Madonna nella Bolla Dogmatica: «Giglio tra le spine; terra assolutamente inviolata, verginale, illibata, immacolata, sempre benedetta e libera da ogni contagio di peccato; giardino delle delizie piantato da Dio stesso, senza difetti, splendido, abbondantemente ornato di innocenza e di immortalità e protetto da tutte le insidie del velenoso serpente; legno immarcescibile che il tarlo del peccato mai poté intaccare; fonte sempre limpida [...], del tutto Immacolata; innocente, anzi innocentissima; illibata nel modo più eccelso; santa e assolutamente estranea al peccato; tutta pura, tutta intemerata, anzi l’esemplare della purezza e dell’innocenza; più bella della bellezza; più leggiadra della grazia».
Riflettendo sull’autorivelazione fatta dalla Madonna a Lourdes con le parole “Io sono l’Immacolata Concezione”, san Massimiliano M. Kolbe elabora il seguente ragionamento: «L’Immacolata a Lourdes, nella sua apparizione, non dice: “Io sono stata concepita immacolatamente”, ma: “Io sono l’Immacolata Concezione”. Con ciò Ella determina non solo il fatto dell’Immacolata Concezione, ma anche il modo con il quale questo privilegio le appartiene. Perciò, non è qualcosa di accidentale, ma fa parte della sua stessa natura. Ella stessa è la Concezione Immacolata» (SK 486). «Con queste parole Ella affermò chiaramente di essere non soltanto “Concepita senza peccato”, ma anzi la stessa “Immacolata Concezione”: così come altro è un oggetto bianco e altro la sua bianchezza, altro è un oggetto perfetto e altro la sua perfezione» (SK 1224). «Ella non disse: “Io sono concepita senza peccato”, ma: “L’Immacolata Concezione”; ne viene di conseguenza che Ella è l’immacolatezza medesima. Per la verità Ella è una concezione, poiché ha cominciato ad esistere nel tempo, tuttavia è Immacolata Concezione [...] l’Immacolata [...] dice di se stessa: “Io sono Concezione”, ma, contrariamente a tutte le altre persone umane, la “Concezione Immacolata”» (SK 1292). In uno scritto in cui commentava la formula di consacrazione all’Immacolata giunse a questa conclusione: «L’Immacolata Concezione appartiene in certo qual modo all’essenza dell’Immacolata» (SK 1331).
Padre Alessandro M. Apollonio chiarisce in che modo si debbano intendere tutte queste affermazioni di san Massimiliano: «L’Immacolata Concezione appartiene alla natura della Vergine Maria nel senso che Ella è nata con essa e non l’ha mai perduta [...]. Se ha trionfato sempre la grazia, non è a motivo della natura, ma della volontà di Dio e della libera e meritoria cooperazione della Vergine». Già prima aveva precisato la differenza tra l’irresistibilità della grazia (dottrina condannata dalla Chiesa) e l’invincibilità della grazia, spiegando in che modo per la Madonna la grazia fu invincibile ma non irresistibile: «La grazia che la Vergine ebbe in pienezza sin dal suo concepimento non poté essere irresistibile per natura sua, se di fatto la Vergine non ha mai resistito, è merito della sua volontà che non ha voluto resistere, anche se, assolutamente parlando, poteva farlo. Ciò significa che Dio ha circondato Maria di una tale sovrabbondanza di grazia e di attrazioni alla verità e al bene, ha sostenuto così potentemente la sua volontà verso il bene, da rendere psicologicamente impossibile il peccato, anche se, dal punto di vista della natura umana, anche in Maria, il peccato rimaneva sempre fisicamente possibile (in senso diviso, nello stesso istante dell’eternità)».
Rifacendosi allo studio e alle dichiarazioni di padre Ernesto Piacentini sulla
mariologia di san Massimiliano Kolbe, il padre Apollonio trae la seguente
conclusione: «L’essenza soprannaturale di Maria è la sua Immacolata
Concezione». Queste argute riflessioni di san Massimiliano e le chiarificazioni
fatte dal padre Apollonio ci permettono di riflettere su una verità ancora poco
approfondita e dibattuta: l’essenza stessa del Cuore della Madonna è, in certo
modo, l’immacolatezza stessa, l’immacolatezza «fa parte della stessa natura»
(SK 486), del Cuore di Maria Santissima, come pure che l’Immacolata Concezione
«appartiene in certo qual modo all’essenza» del Cuore immacolato di Maria. Non
c’è dubbio che siamo di fronte ad un grande mistero.
...di Maria
Ogni cuore umano è il cuore di una persona umana, e il Cuore Immacolato è il Cuore di Colei che si chiama Maria: «Dio Padre ha radunato tutte le acque e le ha chiamate mare, ha radunato tutte le grazie e le ha chiamate Maria. Questo grande Iddio possiede un tesoro e un emporio ricchissimo, dove ha racchiuso tutto quanto possiede di bello, di splendido, di raro e di prezioso, perfino il proprio Figlio. E questo tesoro immenso è Maria, che i santi chiamano: tesoro del Signore, dalla cui pienezza gli uomini sono arricchiti» (TVD 23). Sono le celebri parole del Montfort, utilissime per aiutarci a comprendere il valore e il significato del nome della Madonna, ovvero della persona umana a cui appartiene il Cuore Immacolato.
Questo nome non è stato scelto dagli uomini ma da Dio; al riguardo ecco come il Guéranger giustifica questa tesi: «Sappiamo dalla Scrittura che Dio intervenne qualche volta nella designazione del nome da imporre a qualche suo servo. L’angelo Gabriele previene Zaccaria che suo figlio si chiamerà Giovanni ed egli ancora dice a Giuseppe, spiegandogli l’Incarnazione del Verbo: “Gli porrai nome Gesù”. Si può quindi pensare che Dio in qualche modo sia intervenuto, perché alla Santissima Vergine fosse imposto il nome richiesto dalla sua grandezza e dignità».
Forse qualcuno potrebbe ancora dubitare visto che il Guéranger parla solo di possibilità, di convenienza e non di certezza; occorre dunque rifarsi al grande devoto della Madonna, ovvero a sant’Alfonso, il quale, senza alcun dubbio, ci assicura che «il nome augusto di Maria dato alla divina Madre non fu trovato sulla terra né inventato dalla mente o dalla fantasia degli uomini, come avviene per tutti gli altri nomi, ma scese dal Cielo e fu imposto per ordine divino, come attestano san Girolamo, sant’Epifanio, sant’Antonino e altri. “Il nome di Maria – dice Riccardo di san Lorenzo – è stato tratto dal tesoro della Divinità”. “O Maria, tutta la Trinità ti diede tale nome, superiore a ogni nome dopo quello del Figlio tuo” e lo arricchì di tanta maestà e potenza che “al proferirsi del tuo nome volle che tutti prostrati lo venerassero, il Cielo, la terra e l’inferno”».
Nel provare quanto è potente il santissimo nome di Maria, dimostreremo anche quanto è potente il Cuore Immacolato di Maria. «Fugge il demonio e trema l’inferno quando dico: Ave Maria», scrive il beato Alano e similmente aveva già detto san Germano: «Con la sola invocazione del tuo nome onnipotente rendi sicuri i tuoi servi da tutti gli assalti del nemico». E anche Tommaso da Kempis ci assicura che «al tuono di questo grande nome il demonio fugge e l’inferno trema». Questa verità ci viene assicurata anche da un gran numero di esorcisti, i quali testimoniano che durante gli esorcismi non c’è cosa che il demonio odi di più e che lo tormenti maggiormente che il sentir invocare il santissimo nome di Maria, poiché fu tramite Lei, tramite questa pura creatura umana, che Dio gli schiacciò la testa e gliela schiaccerà per tutta l’eternità. Il diavolo è superbo e non sopporta di essere vinto da una creatura di natura a lui inferiore, per questo odia tanto la Madonna. Dio, da parte sua, vuole sempre umiliare il diavolo per mezzo della Vergine Maria: «La Santissima Vergine, unita con Cristo da un legame strettissimo e indissolubile, poté esprimere, con Lui e per mezzo di Lui, un’eterna inimicizia contro il velenoso serpente e, riportando nei suoi confronti una nettissima vittoria, gli schiacciò la testa con il suo piede immacolato [...]. Scelta e preparata dall’Altissimo da tutta l’eternità e da Lui preannunciata quando disse al serpente: “Porrò inimicizia fra te e la donna”, schiacciò veramente la testa di quel velenoso serpente» (beato Pio IX, Bolla Dogmatica Ineffabilis Deus). Per tutto questo sant’Alfonso conclude: «Beato chi, nelle battaglie con l’inferno, invoca sempre il bel nome di Maria. Quante vittorie su questi nemici hanno riportato i devoti di Maria con il suo santissimo nome». Ecco quanto è potente il Cuore Immacolato di Maria!
Autore: Padre Nazzareno M. Antonelli
Fonte : www.settimanaleppio.it
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/20285
Immaculate
Heart of Mary statue, detail, Sacred Hearts Catholic Church, Cardington,
Ohio
Sabato, 4 aprile 1970
Al Clero e ai Fedeli
della città di Catania il Nostro saluto
e la Nostra paterna Benedizione!
Dieci anni sono ormai trascorsi da quando si concluse solennemente nella vostra città il XVI Congresso Eucaristico Nazionale. E fu in quella atmosfera mistica che germinò, come fiore soavissimo del Congresso, la consacrazione dell’Italia al Cuore Immacolato di Maria.
Quell’avvenimento non costituì un episodio passeggero di fervore religioso per la vostra città, ma fu come un’onda salutifera di grazia alla quale voi, carissimi figli, non cessate di attingere con pietà sincera ed edificante. Ne è conferma eloquente la cerimonia odierna intorno al maestoso simulacro di Maria Santissima, che Noi stessi or ora abbiamo illuminato, e che voi avete voluto erigere nella vostra città a ricordo di quell’evento indimenticabile, quale nuova testimonianza dell’indissolubile amore che vi lega alla grande Madre di Dio.
E non è senza significato che avete voluto collocare la marmorea effige della Vergine in alto, sopra una stele di pietra lavica del vostro vulcano, quasi per meglio sentirvi sotto il suo sguardo materno, quasi per dirle che essa è in cima ai vostri pensieri, ai vostri affetti e ai vostri pericoli, amabile Regina delle vostre anime, sostegno delle vostre volontà e guida dei vostri passi.
Sia pertanto il nuovo simulacro di Maria Santissima non soltanto il degno ricordo di un avvenimento che ha lasciato un solco luminoso nella vita religiosa della vostra città, ma ancor più l’occasione per riaffermare solennemente gli impegni da voi assunti; e come in questo istante voi avete gli occhi fissi nella immagine della Regina del cielo, così Noi confidiamo che non mai vi allontanerete dai suoi esempi e dai suoi insegnamenti. Guardando a Colei che tutti precede nel degno servizio di Dio, ognuno sappia ravvivare la sua fedeltà a Cristo e alla Chiesa, ognuno prenda sempre più coscienza delle sue responsabilità in tutti i settori della vita personale, familiare e sociale, ognuno si adoperi perché gli uomini sempre più si aprano all’influsso del regno di Dio; lo chiede la Chiesa in questo periodo delicato della sua storia, lo esige l’ordinato progresso della società. Possiate sempre corrispondere a queste ardenti speranze della Chiesa, carissimi figli, mantenendovi saldi in quella generosità e fermezza di fede, che tanto vi onora.
O Vergine Santissima, accetta l’omaggio di questo popolo, che in un momento così sacro ripete che vuole essere per sempre tuo ed invoca la tua materna intercessione. Fa’ scendere copiosa la grazia del tuo celeste patrocinio sullo zelante Pastore dell’Arcidiocesi Catanese, fortifica lo zelo dei suoi Sacerdoti, veglia sulle attività dei magistrati, sulle famiglie perché si adornino di quelle virtù umane e cristiane che ne sono l’incanto e la salvaguardia, sulla gioventù dalla quale tanto attendono la Chiesa e la società. Nelle avversità, per tutti quelli che ricorrono a te, o Maria, sii difesa e rifugio, nei dolori fonte di conforto e di speranza, nei dissidi porto di pace e di affettuosa unione.
Avvalori la Nostra preghiera l’Apostolica Benedizione, che di cuore desideriamo
impartire al venerato Arcivescovo di codesta città, a tutto il Clero, ai
Religiosi e alle Religiose che sono presenti, alle Autorità civili che hanno
tanto contribuito al felice esito della iniziativa, come anche a tutto il
popolo fedele e a quanti spiritualmente uniti alla cerimonia ascoltano la
Nostra voce, ispirata dal più sincero paterno amore.
© Copyright - Libreria
Editrice Vaticana
Immaculate Heart of Mary statue, Old Saint Mary's Church, Cincinnati, Ohio
GIOVANNI PAOLO II
ANGELUS
Giovedì, 8 dicembre 1994
1. "Tota
pulchra es, Maria, et macula originalis non est in Te".
La Chiesa contempla oggi
con gratitudine e stupore le meraviglie operate dal Signore in Maria, Colei che
il popolo cristiano acclama con le parole dell'antica antifona: "Tutta
bella sei, Maria, la macchia del peccato originale non è in Te".
Il mistero di grazia e di
bellezza che avvolge la Vergine Madre ha origine dalla tenerezza di Dio che
l'ha preservata, sin dal primo istante della sua esistenza, dal peccato
originale e dalle sue conseguenze, preparandola a diventare la degna Madre del
suo Figlio. In tal modo il Signore ha posto Maria al di sopra di tutte le altre
creature, rendendola piena di grazia, specchio mirabile della sua santità.
2. L'Immacolata è il
segno della fedeltà di Dio che non si arrende di fronte al peccato dell'uomo.
La sua pienezza di grazia ci ricorda anche le immense possibilità di bene, di
bellezza, di grandezza e di gioia che sono alla portata dell'uomo quando si lascia
guidare dalla Volontà di Dio, rifiutando il peccato.
Nella luce di Colei che
il Signore ci dona come "avvocata di grazia e modello di santità",
impariamo a fuggire sempre il peccato. Preghiamo la Vergine di donarci la gioia
di vivere sotto il suo sguardo materno in purezza e santità di vita.
3. Oggi mi recherò a
Piazza di Spagna per il tradizionale omaggio alla Vergine Immacolata che, dalla
sommità della colonna eretta in suo onore, guarda e protegge la città di Roma.
Sabato prossimo, poi,
andrò in pellegrinaggio al Santuario di Loreto per concludere, insieme con i
Vescovi, la grande preghiera per l'Italia, iniziata nel marzo scorso.
Al termine dell'Anno
della Famiglia, raccolti presso la Casa della Santa Famiglia, porremo sotto la
protezione della Madre del Redentore il rinnovamento umano e cristiano delle
famiglie italiane, affinché siano luogo e strumento della nuova evangelizzazione.
Sorretti dalla Santa
Vergine, che a Loreto si è mostrata tante volte per il popolo italiano Madre di
misericordia, affideremo al Padre la cara Comunità nazionale, perché nel
Vangelo, seguendo l'esempio dei suoi grandi Santi, continui a trovare l'ispirazione
per costruire, in vista del terzo Millennio cristiano, una società più umana
perché più cristiana.
All'Azione Cattolica
Italiana, che ogni anno nel giorno dell'Immacolata vive tradizionalmente
l'appuntamento del "tesseramento", e alla Pontificia Accademia
dell'Immacolata il Papa ha rivolto il suo pensiero al termine della recita
dell'Angelus. Queste le sue parole:
1. La solennità
dell'Immacolata è per l'Azione Cattolica Italiana una giornata molto
importante: in essa, infatti, secondo una bella tradizione, si svolge il
tesseramento, cioè l'iscrizione dei soci, con la conseguente assunzione di
impegni che ciò comporta.
A questa tanto benemerita
Associazione, che opera silenziosamente, ma efficacemente in tutte le regioni
d'Italia, rivolgo l'augurio che possa perseverare nella fedeltà al Magistero,
nell'impegno di formazione delle persone e nella viva testimonianza evangelica
all'interno della grande famiglia degli italiani.
2. Rivolgo pure il mio
saluto al folto gruppo della Pontificia Accademia dell'Immacolata, guidato dal
Presidente, il Cardinale Andrzej Maria Deskur, ed auguro che le giornate di riflessione
svolte in occasione dell'odierna Solennità rafforzino in tutti il proposito di
vivere con gioia la consacrazione al Cuore Immacolato di Maria.
Prima di concludere
l'incontro di preghiera il Santo Padre ha detto:
Abbiamo una bella
giornata che corrisponde a quella bellezza di cui si parla nella Liturgia:
"Tutta bella sei, o Maria, tutta bella . . . ". Anche la giornata è
bella.
Sia lodato Gesù Cristo!
© Copyright 1994 -
Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/it/angelus/1994/documents/hf_jp-ii_ang_19941208.html
Immaculate
Heart of Mary chapel at the Basilica of the National Shrine of the
Immaculate Conception in Washington, D.C.
BENEDETTO XVI
ANGELUS
Cari fratelli e sorelle,
nell’odierna domenica,
che coincide con l’inizio di giugno, mi piace ricordare che questo mese è
tradizionalmente dedicato al Cuore di Cristo, simbolo della fede cristiana
particolarmente caro sia al popolo sia ai mistici e ai teologi, perché esprime
in modo semplice e autentico la "buona novella" dell’amore,
riassumendo in sé il mistero dell’Incarnazione e della Redenzione. E
venerdì scorso abbiamo celebrato la solennità del Sacro Cuore di Gesù, terza e
ultima delle feste che fanno seguito al Tempo Pasquale, dopo la Santissima
Trinità e il Corpus Domini. Questa successione fa pensare ad un movimento
verso il centro: un movimento dello spirito che è Dio stesso a guidare.
Dall’orizzonte infinito del suo amore, infatti, Dio ha voluto entrare nei
limiti della storia e della condizione umana, ha preso un corpo e un cuore;
così che noi possiamo contemplare e incontrare l’infinito nel finito, il
Mistero invisibile e ineffabile nel Cuore umano di Gesù, il Nazareno. Nella mia
prima Enciclica sul tema dell’amore, il punto di partenza è stato proprio lo
sguardo rivolto al costato trafitto di Cristo, di cui ci parla Giovanni nel suo
Vangelo (cfr 19,37; Deus
caritas est, 12). E questo centro della fede è anche la fonte della
speranza nella quale siamo stati salvati, speranza che ho fatto oggetto della
seconda Enciclica.
Ogni persona ha bisogno
di un "centro" della propria vita, di una sorgente di verità e di
bontà a cui attingere nell’avvicendarsi delle diverse situazioni e nella fatica
della quotidianità. Ognuno di noi, quando si ferma in silenzio, ha bisogno di
sentire non solo il battito del proprio cuore, ma, più in profondità, il
pulsare di una presenza affidabile, percepibile coi sensi della fede e tuttavia
molto più reale: la presenza di Cristo, cuore del mondo. Invito pertanto
ciascuno a rinnovare nel mese di giugno la propria devozione al Cuore di
Cristo, valorizzando anche la tradizionale preghiera di offerta della giornata
e tenendo presenti le intenzioni da me proposte a tutta la Chiesa.
Accanto al Sacro Cuore di
Gesù, la liturgia ci invita a venerare il Cuore Immacolato di Maria.
Affidiamoci sempre a Lei con grande confidenza. Vorrei invocare la materna
intercessione della Vergine ancora una volta per le popolazioni della Cina e
del Myanmar colpite dalle calamità naturali, e per quanti attraversano le tante
situazioni di dolore, di malattia e di miseria materiale e spirituale che
segnano il cammino dell’umanità.
Dopo l'Angelus
Je vous adresse mon salut
cordial, chers pèlerins francophones. Le Christ vous invite aujourd’hui à bâtir
votre vie et votre foi sur le roc, qui est sa personne. Pour cela, il vous
invite à suivre les commandements de Dieu et à les mettre dans votre cœur. Vous
pourrez dire alors avec le psalmiste: «Ma forteresse et mon roc, c’est toi,
Seigneur: pour l’honneur de ton nom, tu me guides et me conduis». Que le Christ
et Marie vous accompagnent chaque jour. Je vous accorde ma Bénédiction
apostolique.
I am happy to greet all
the English-speaking pilgrims and visitors present for this Angelus. In
today’s liturgy we are reminded that Jesus has opened the gates of the Kingdom
of Heaven for all who come to believe. May we take the path that leads to the
Kingdom by saying "yes" to Jesus, living according to his message and
following his example. I wish you all a pleasant stay in Rome, and a blessed
Sunday!
Ein frohes "Grüß
Gott" sage ich allen deutschsprachigen Pilgern hier auf dem Petersplatz.
Im Angelusgebet betrachten wir das Heilsgeheimnis, daß Gott sich in Maria eine
Wohnung bereitet hat. Die Haltung der Mutter Gottes, ihre unerschütterliche
Zuversicht auf den göttlichen Beistand bei allem Tun, wollen wir nachahmen.
Gottes Segen ruht auf denen, die auf sein Wort bauen und seine Gegenwart mit
Leib und Leben in der Welt bezeugen. Der Herr geleite euch auf allen
Wegen!
Saludo con afecto a los
peregrinos de lengua española que participan en esta oración mariana, en
particular a los fieles de la Parroquia de San Andrés Apóstol, de Moral de
Calatrava. En el día del Señor os invito a escuchar devotamente la Palabra de
Dios, a acogerla en vuestro corazón con docilidad y a llevarla a la práctica
con solicitud, de modo que vuestra vida se arraigue cada vez más firmemente en
la roca de la amistad con Cristo. Feliz domingo a todos.
Serdeczne pozdrowienie
kieruję do Polaków. Kończy się maryjny maj, rozpoczyna się czerwiec, w którym
czcimy pełne miłości Serce Jezusa. Módlmy się, abyśmy doznając tej Bożej
miłości, z radością odpowiadali na nią gorącym sercem i dziełami miłosierdzia
wobec braci. Niech Wam Bóg błogosławi.
[Rivolgo un cordiale
saluto ai Polacchi. Si conclude il maggio mariano, inizia il mese di giugno, in
cui veneriamo il Cuore di Gesù pieno d’amore. Preghiamo affinché sperimentando
quest’Amore divino rispondiamo con gioia, con il cuore ardente e con opere di
misericordia verso i fratelli. Dio vi benedica.]
Saluto con affetto i
pellegrini di lingua italiana, in particolare i ministranti di Ortisei con il
loro Parroco, i fedeli della parrocchia di San Gregorio Barbarigo in Milano e
quelli di Santa Maria della Speranza in Battipaglia, il gruppo della diocesi di
Reggio Emilia, i membri della Famiglia Mercedaria e i loro collaboratori, i
donatori di sangue "Fratres", i ragazzi di Cividino Quintano che
hanno ricevuto la Cresima e i catechisti di Calisese e Badìa. A tutti
auguro una buona domenica.
© Copyright 2008 -
Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/it/angelus/2008/documents/hf_ben-xvi_ang_20080601.html