dimanche 23 septembre 2012

Saint LIN de VOLTERRA, Pape et martyr


Saint Lin de Volterra

Pape et martyr

(† 67)

Saint Lin de Volterra

Saint Lin était le fils d'un homme fort considérable de la ville de Volterra, en Toscane. Il se convertit à Rome où saint Pierre prêchait l'Evangile. Aussitôt après sa conversion, saint Lin renonça à tous ses biens et quitta son père. Il donna de si grandes preuves de son zèle, de son érudition et de sa prudence, que le chef des apôtres l'employa à la prédication de la parole de Dieu et à l'administration des sacrements. Saint Paul parle de saint Lin au chapitre IVe de sa seconde Epître à Timothée et le place entre les principaux chrétiens de la ville de Rome.

Envoyé dans les Gaules pour y porter le flambeau de la foi, le bonheur de l'avoir pour premier évêque échut à la ville de Besançon dont le nombre des fidèles s'accrut de jour en jour. Un jour, les païens célébrèrent une fête solennelle en l'honneur de leurs faux dieux auxquels ils offraient beaucoup de sacrifices. Brûlant de zèle pour la gloire de Dieu et le salut de ces pauvres âmes, saint Lin entreprit de les détourner de ce culte abominable. Fendant la foule des idolâtres, il leur dit courageusement: «Que faites-vous, mes chers enfants? Quelle marque de divinité voyez-vous dans ces simulacres que vous adorez? Ce ne sont que des statues qui n'ont ni esprit, ni sentiment, et qui ne représentent que des hommes dont l'incontinence et l'impiété ont été toutes publiques. Ces idoles de pierre et de cuivre ne méritent nullement vos respects. C'est à Dieu seul, créateur du ciel et de la terre que vous devez immoler des victimes. Quittez donc ce culte sacrilège et acquiescez aux vérités que je vous prêche.»

Ces paroles prononçées avec une ferveur inspirée retentirent comme un violent coup de tonnerre qui renversa par terre l'une des colonnes du temple avec l'idole qu'elle soutenait, la réduisant en poussière. Un prodige si éclatant aurait dû ouvrir les yeux aux idolâtres et leur faire reconnaître la vérité de la religion que saint Lin leur annonçait. Hélas, au lieu de profiter de la grâce qui leur était offerte, les incroyants fermèrent leurs coeurs à la parole de Dieu et se jetèrent tumultueusement sur saint Lin qu'ils chassèrent à l'heure même de la ville de Besançon.

L'apôtre retourna à Rome où saint Pierre s'en servit utilement pour le gouvernement de l'Eglise. Il s'acquitta avec tant de soin de toutes les fonctions qui lui furent assignées qu'après la mort du prince des apôtres, on le choisit pour lui succéder dans la charge de pasteur suprême. Dans cette sublime fonction, saint Lin donna d'excellents témoignages de son zèle et de sa vigilance pastorale. Il écrivit deux relations du martyre de saint Pierre et de saint Paul. Nous tenons aussi de lui l'histoire de la dispute du prince des apôtres avec Simon le Magicien. Pour l'affermissement de l'Eglise naissante et l'avancement de la chrétienté, saint Lin créa quinze évêques et dix-huit prêtres.

Le Bréviaire romain dit que la foi et la sainteté de ce souverain pontife furent si grandes qu'il ressuscita des morts et chassa les démons des corps de plusieurs énergumènes. Après avoir gouverné l'Eglise pendant un an, trois mois et douze jours, saint Lin versa son sang qui servit de semence à de nouveaux chrétiens. On enterra sa précieuse dépouille au Vatican, auprès des restes de saint Pierre.

Résumé, O.D.M.

SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_lin_de_volterra.html



Saint Lin

Pape (2 ème) de 67? à 76? ( v. 76)

D'après saint Irénée de Lyon, il aurait reçu des apôtres eux-mêmes la charge d'évêque de Rome, après avoir secondé saint Pierre de 56 à 67. Martyr, il aurait été inhumé dans les catacombes vaticanes. 

À Rome, commémoraison de saint Lin, pape, au Ier siècle. Comme le rapporte saint Irénée, les bienheureux Apôtres Pierre et Paul lui remirent la charge de l’Église fondée dans cette ville et l’Apôtre saint Paul fait mention de lui.
Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1903/Saint-Lin.html

Toutes les traditions confirment que Saint Lin fut le successeur de St Pierre. Sa déposition est attestée le 23 septembre au Liber Pontificalis. Sa fête fut inscrite au calendrier romain au XIème siècle. On commémore aussi aujourd’hui Sainte Thècle.

Leçons des Matines (avant 1960)

Quatrième leçon. Le Pape saint Lin, né à Volterra en Toscane, gouverna l’Église immédiatement après saint Pierre. Telles étaient sa foi et sa sainteté, qu’il chassait les démons, et que même il ressuscitait les morts. Il a relaté par écrit les actions de saint Pierre, et principalement sa conduite à l’égard de Simon le magicien. II décréta qu’aucune femme n’entrerait dans une église sans avoir la tête couverte d’un voile. A cause de sa constance dans la foi chrétienne, ce Pontife eut la tête tranchée, sur l’ordre du consulaire Saturnin, monstre d’impiété et d’ingratitude, dont il avait délivré la fille des démons qui l’obsédaient. Lin fut enseveli au Vatican, près du tombeau du prince des Apôtres, le neuf des calendes d’octobre. Il avait occupé le Siège pontifical onze ans, deux mois et vingt-trois jours, et, en deux fois, au mois de décembre, consacré quinze Évêques et ordonné dix-huit Prêtres.

SOURCE : http://www.introibo.fr/23-09-St-Lin-pape-et-martyr


LE XXIII SEPTEMBRE. SAINT LIN, PAPE ET MARTYR.

Une obscurité mystérieuse entoure la vie des premiers Vicaires de l'Homme-Dieu; ainsi se dérobent aux yeux les premières assises d'un monument fait pour défier la durée. Porter l'Eglise éternelle, est assez pour leur gloire ; assez pour justifier notre confiance, animer notre gratitude. Laissons disserter les doctes sur tel ou tel point de la courte Légende qui va suivre; cette fête était réclamée par le cœur de l'Epouse: elle est le témoignage de sa vénération émue pour l'humble et doux Pontife qui, le premier, rejoignit Pierre aux cryptes Vaticanes.

Lin, Pape, né en Toscane à Volterra, gouverna le premier l'Eglise à la suite de Pierre. Si grandes étaient sa foi et sa sainteté que non seulement il chassait les démons, mais ressuscitait aussi les morts. Il écrivit les actes du bienheureux Pierre, et spécialement ce qu'il avait fait contre Simon le magicien II décréta qu'aucune femme n'entrerait dans l'église sans voile sur sa tête. La constance de sa foi chrétienne valut au Pontife une sentence de décapitation de la part de Saturninus, consulaire impie et ingrat, dont il avait délivré la fille que tourmentaient les démons. On l'ensevelit au Vatican près du tombeau du prince des Apôtres, le neuf des calendes d'octobre. Il siégea onze ans, deux mois, vingt-trois jours ; en deux fois, au mois de décembre, il créa quinze évêques et dix-huit prêtres.

Ce fut personnellement et à la vue de tous, que le Seigneur investit Simon fils de Jean du pontificat suprême ; non moins directement, bienheureux Pontife, mais invisiblement, vous reçûtes de Jésus les clefs du royaume des cieux. A vous commence ce règne complet de la foi pure où l'Eglise, sans ouïr derechef l'Homme-Dieu dire à Pierre : Pais mes brebis, s'incline pourtant devant la permanence de son autorité en l'homme dûment désigné comme représentant de l'Epoux. Obtenez que les ombres d'ici-bas ne rendent jamais incertaine notre obéissance; faites qu'au jour de l'éternité, nous méritions de contempler avec vous le Chef divin dans la lumière.

Rome associe aux honneurs du premier successeur de Pierre la mémoire sainte de Thècle la proto-martyre. Faisons comme elle écho en ce jour au concert unanime des Pères de l'Orient et de l'Occident. Lorsque, sur la fin du III° siècle de notre ère, Méthodius, le Pontife Martyr, donnait à l'Eglise son Banquet des vierges, il plaçait au front  de la vierge d'Icône la plus belle des couronnes distribuées aux convives de l'Epoux (METHOD. Conviv. dec. virg. XI, i.). C'était justice pour celle que Paul avait formée, la rendant plus supérieure encore dans l'Evangile qu'elle ne l'était dans la philosophie et toute science (Ibid. VII. IX). L'héroïsme avait en elle suivi la lumière ; la force de l'âme y soutint la magnanimité des résolutions ; la gloire d'un multiple martyre fut acquise à celle dont le corps, aussi ferme que l'âme en sa blancheur virginale (Ibid. VIII, XVII), triompha du feu, des fauves, des monstres marins.

C'est elle qui triomphe encore au Banquet mystérieux. La Sagesse est en elle, cithare divine harmonisant son âme, résonnant sur ses lèvres en accents d'admirable éloquence (Ibid. VII, IX; VIII), en sublime poésie. Quand, le festin achevé, les vierges debout rendent grâces au Seigneur, c'est elle qui préside le choeur, et elle chante :

« Pour vous, Epoux, je me garde pure ; je viens à vous, ma lampe allumée.

« J'ai fui les délices de la vie, l'amère félicité des humains; j'aspire à voir toujours votre beauté. — Pour vous, Epoux, je me garde pure; je viens à vous, ma lampe allumée.

« J'ai dédaigné l'union d'un mortel, j'ai quitté la maison remplie d'or; recevez-moi au bienheureux secret de votre amour.—Pour vous, Époux, je me garde pure ; je  viens à vous, ma lampe allumée.

« Du dragon j'ai déjoué les ruses, du feu j'ai bravé la flamme, des animaux féroces j'ai subi les assauts; je vous attends des cieux. — Pour vous, Epoux, je me garde pure ; je viens à vous, ma lampe allumée.

« O Verbe, éprise de vous, j'ai oublié la terre de ma naissance, j'ai oublié les jeux des compagnes de mon âge, et ma mère, et mes nobles aïeux ; car vous m'êtes tout, ô Christ. — Pour vous, Epoux, je me garde pure ; je  viens à vous, ma lampe allumée (Method. Conviv. dec. virg. XI, II).  »

ORAISON.

Dieu tout-puissant, nous célébrons le jour natal de la bienheureuse Thècle, votre Vierge et Martyre ; que cette solennité annuelle soit notre joie ; que l'exemple d'une si grande foi nous soitprofiteble : c'est laprière que nous vous adressons. Par Jésus-Christ.

Dom Guéranger. L'ANNÉE LITURGIQUE





23 septembre

Saint Lin

Pape et martyr, premier successeur de saint Pierre

Pour tout ce qui regarde saint Lin, faute de documents certains, on est bien forcé de s’en remettre aux traditions qui s’accordent toutes à dire qu’il était fils d'Herculanus, homme noble et fort considérable de la ville toscane de Volterra. Toutes disent aussi qu’après s’être converti à Rome où saint Pierre prêchait l'Evangile, il quitta son père et renonça à tous ses biens pour pratiquer plus parfaitement la doctrine de Notre-Seigneur Jésus Christ. Peu de temps après sa conversion, il donna de si grandes preuves de son zêle, de son érudition et de sa prudence, que le saint apôtre Pierre l’ordonna pour l'employer à la prédication de la parole de Dieu et à l'administration des sacrements.

Certains affirment qu’il fut ensuite envoyé dans les Gaules pour y porter le flambeau de la foi, et une tradition veut que Besançon (qui le fête au 26 novembre) eut le bonheur de le recevoir et de l'avoir pour premier évêque. Il y aurait logé chez le tribun Onasius, que ses exhortations convertirent ; Lin aurait fait de cette maison en une petite église consacrée en l'honneur de la résurrection du Sauveur, de la sainte Vierge et de saint Etienne, premier martyr. Le nombre des fidèles, dit-on, s'augmentait de jour en jour, quand les païens firent une fête solennelle en l'honneur de leurs dieux où ils devaient leur offrir beaucoup de sacrifices ; saint Lin qui voulait les détourner de ce culte, se transporta sur la place, il leur dit : « Que faites-vous,mes chers enfants ? Quelle marque de divinité voyez-vous dans ces simulacres que vous adorez ? Ce ne sont que des statues qui n'ont ni esprit ni sentiment, et qui ne représentent que des hommes dont l'incontinence et l'impiété ont été toutes publiques. Ces idoles de pierre et de cuivre ne méritent nullement vos respects, c'est à Dieu seul, créateur du ciel et de la terre, que vous devez offir des victimes. Quittez donc ce culte sacrilège et acquiescez aux vérités que je vous prêche. » Ce fut comme un coup de tonnerre qui jeta par terre l'une des colonnes du temple et mit en poudre l'idole qu’elle soutenait. Un si grand prodige qui aurait dû les yeux à ces peuples, les endurcit davantage : se jetant tumultueusement sur leur apôtre, ils le chassèrent sur l’heure de la ville. Voilà quelle est la tradition de Besançon qui honore saint Lin comme son premier évêque.

Lorsqu’il fut retourné à Rome (vers 56, pense-t-on) saint Pierre se servit utilement de Lin pour la conduite de l’Eglise ; à la demande de saint Pierre, il aurait défendu aux femmes d'entrer dans l'église sans avoir la tête couverte d’un voile, ce que saint Pierre avait aussi défendu ; saint Paul jugeait cela si nécessaire pour l'édification des fidèles, qu'il en fit une loi expresse, comme on le voit dans le onzième chapitre de sa première épître aux Corinthiens (versets 13 à 15). L'apôtre saint Paul fait mention de lui au quatrième chapitre de sa seconde épître à Timothée, et il le met entre les premiers et les principaux chrétiens de la ville de Rome. Il s'acquitta avec tant de gloire de toutes ses fonctions, qu'après le martyre du prince des apôtres (67) il fut jugé digne de lui succéder, donnant d'excellents témoignages de son zèle et de sa vigilance pastorale. Le Bréviaire romain disait que la foi et 1a sainteté de saint Lin fut si grande, qu'il ressuscita et chassa les démons des corps de plusieurs énergumènes. Enfin, après avoir gouverné l'Eglise pendant onze an, trois mois et douze jours, il fut à son tour martyrisé. On dit que son corps aurait été enterré au Vatican, près de celui de saint Pierre, le 9 des calendes d'octobre (23 septembre) . En 1630, quand le pape Urbain VIII fit achever les travaux de la Confession de saint Pierre, on découvrit une tombe sur laquelle on crut pouvoir lire : Linus.

On représente saint Lin délivrant des possédés et ressuscitant un rnort : on rapporte en effet qu'il délivra du démon la fille du consul Saturninus.

SOURCE : http://missel.free.fr/Sanctoral/09/23.php

Pope St. Linus

(Reigned about A.D. 64 or 67 to 76 or 79).

All the ancient records of the Roman bishops which have been handed down to us by St. Irenaeus, Julius Africanus, St. Hippolytus, Eusebius, also the Liberian catalogue of 354, place the name of Linus directly after that of the Prince of the Apostles, St. Peter. These records are traced back to a list of the Roman bishops which existed in the time of Pope Eleutherus (about 174-189), when Irenaeus wrote his book "Adversus haereses". As opposed to this testimony, we cannot accept as more reliable Tertullian's assertion, which unquestionably places St. Clement (De praescriptione, xxii) after the Apostle Peter, as was also done later by other Latin scholars (Jerome, Illustrious Men 15). The Roman list in Irenaeus has undoubtedly greater claims to historical authority. This author claims that Pope Linus is the Linus mentioned by St. Paul in his 2 Timothy 4:21. The passage by Irenaeus (Against Heresies III.3.3) reads:

After the Holy Apostles (Peter and Paul) had founded and set the Church in order (in Rome) they gave over the exercise of the episcopal office to Linus. The same Linus is mentioned by St. Paul in his Epistle to Timothy. His successor was Anacletus.

We cannot be positive whether this identification of the pope as being the Linus mentioned in 2 Timothy 4:21 goes back to an ancient and reliable source, or originated later on account of the similarity of the name.

Linus's term of office, according to the papal lists handed down to us, lasted only twelve years. The Liberian Catalogue shows that it lasted twelve years, four months, and twelve days. The dates given in this catalogue, A.D. 56 until A.D. 67, are incorrect. Perhaps it was on account of these dates that the writers of the fourth century gave their opinion that Linus had held the position of head of the Roman community during the life of the Apostle; e.g., Rufinus in the preface to his translation of the pseudo-Clementine "Recognitiones". But this hypothesis has no historical foundation. It cannot be doubted that according to the accounts of Irenaeus concerning the Roman Church in the second century, Linus was chosen to be head of the community of Christians in Rome, after the death of the Apostle. For this reason his pontificate dates from the year of the death of the Apostles Peter and Paul, which, however, is not known for certain.

The "Liber Pontificalis" asserts that Linus's home was in Tuscany, and that his father's name was Herculanus; but we cannot discover the origin of this assertion. According to the same work on the popes, Linus is supposed to have issued a decree "in conformity with the ordinance of St. Peter", that women should have their heads covered in church. Without doubt this decree is apocryphal, and copied by the author of the "Liber Pontificalis" from the first Epistle of St. Paul to the Corinthians (11:5) and arbitrarily attributed to the first successor of the Apostle in Rome. The statement made in the same source, that Linus suffered martyrdom, cannot be proved and is improbable. For between Nero and Domitian there is no mention of any persecution of the Roman Church; and Irenaeus (1. c., III, iv, 3) from among the early Roman bishops designates only Telesphorus as a glorious martyr.

Finally this book asserts that Linus after his death, was buried in the Vatican beside St. Peter. We do not know whether the author had any decisive reason for this assertion. As St. Peter was certainly buried at the foot of the Vatican Hill, it is quite possible that the earliest bishops of the Roman Church also were interred there. There was nothing in the liturgical tradition of the fourth-century Roman Church to prove this, because it was only at the end of the second century that any special feast of martyrs was instituted and consequently Linus does not appear in the fourth-century lists of the feasts of the Roman saints. According to Torrigio ("Le sacre grotte Vaticane", Viterbo, 1618, 53) when the present confession was constructed in St. Peter's (1615), sarcophagi were found, and among them was one which bore the word Linus. The explanation given by Severano of this discovery ("Memorie delle sette chiese di Roma", Rome, 1630, 120) is that probably these sarcophagi contained the remains of the first Roman bishops, and that the one bearing that inscription was Linus's burial place. This assertion was repeated later on by different writers. But from a manuscript of Torrigio's we see that on the sarcophagus in question there were other letters beside the word Linus, so that they rather belonged to some other name (such as Aquilinus, Anullinus). The place of the discovery of the tomb is a proof that it could not be the tomb of Linus (De Rossi, "Inscriptiones christianae urbis Romae", II, 23-7).

The feast of St. Linus is now celebrated on 23 September. This is also the date given in the "Liber Pontificalis". An epistle on the martyrdom of the Apostles St. Peter and Paul was at a later period attributed to St. Linus, and supposedly was sent by him to the Eastern Churches. It is apocryphal and of later date than the history of the martyrdom of the two Apostles, by some attributed to Marcellus, which is also apocryphal ("Acta Apostolorum apocrypha", ed. Lipsius and Bonnet, I, ed; Leipzig, 1891, XIV sqq., 1 sqq.).

Sources

LIGHTFOOT, The Apostolic FathersSt. Clement of Rome, I (London, 1890), 201 sqq.; HARNACK, Geschichte der Altchristlichen Literatur, II: Die Chronologie I (Leipzig, 1897), 70; Acta SS. September, VI, 539 sqq., Liber Pontificalis, ed. DUCHESNE, I, 121: cf. Introduction, lxix; DE SMEDT, Dissertationes selectae in primam aetatem hist. eccl., I, 300 sqq.

Kirsch, Johann Peter. "Pope St. Linus." The Catholic Encyclopedia. Vol. 9. New York: Robert Appleton Company, 1910. 14 Jun. 2015 <http://www.newadvent.org/cathen/09272b.htm>.

SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/09272b.htm

September 23

St. Linus, Pope and Martyr

See Euseb. l. 3, c. 2, St. Epiphan. Hær. 27, c. 6.


ST. LINUS was the immediate successor of St. Peter in the see of Rome, as St. Irenæus, Eusebius, St. Epiphanius, St. Optatus, St. Austin, and others assure us. Tertullian says 1 that St. Clement was appointed by St. Peter to be his successor; but either he declined that dignity till St. Linus and St. Cletus had preceded him in it, or he was at first only vicar of St. Peter, to govern under him the Gentile converts, whilst that apostle presided over the whole church, yet so as to be chiefly taken up in instructing the Jewish converts, and in preaching abroad. 2 St. Linus, succeeding St. Peter after his martyrdom, sat twelve years, 3 and is named among the martyrs in the canon of the Roman mass, which is certainly older in this part than the sacramentary of Gelasius, and of the greatest authority in this point. It is not indeed impossible that he might be called a martyr on account of his sufferings for the faith, without dying by the sword. St. Linus was buried on the Vatican hill, near the tomb of St. Peter.

This saint distinguished himself among the illustrious disciples of the apostles, who were formed upon their model to perfect virtue, and filled with the holy spirit of the gospel. How little are we acquainted with this spirit of fervour, charity, meekness, patience, and sincere humility; without which it is in vain that we bear the honourable name of Christians, and are a reproach and scandal to so sacred a profession!

Note 1. Præscr. c. 32. [back]

Note 2. See Hammond, Pearson, Cave, &c. [back]

Note 3. See Berti, Chron. t. 2, and Chronologia primorum Pontificum ex picturis veteribus in basilicâ S. Pauli, sedente S. Leone vel Symmacho, inter Opr. Anastasii Biblioth. per utrumque Banchinum edita, Romæ, 1717. [back]

Rev. Alban Butler (1711–73).  Volume IX: September. The Lives of the Saints.  1866.