Le Saint Nom de Marie
Mémoire
Célébrée à partir de 1513
en Espagne, cette fête fut étendue à l'Église universelle en 1684 en
reconnaissance de la victoire de Vienne contre les Turcs.
«Marchons avec confiance sous la protection du Ciel et avec l’assistance de la Très Sainte Vierge.»
«Votre nom, ô Marie, dit saint Ambroise, est un baume délicieux qui répand l’odeur de la grâce!» – Mais surtout le nom de Marie est un nom de salut. Saint Éphrem l’appelle la Clef du Ciel. «Le nom seul de Marie, dit saint Bernard, met en fuite tous les démons…» Ce n’est là qu’un faible écho de l’apologie du nom de Marie faite par les Saints.
Abbé L. Jaud, Vie
des Saints pour tous les jours de l’année, Tours, Mame, 1950.
(source: Paroisse
Vallée de l'Aisne)
Mémoire du saint Nom de
Marie. Le Seigneur Dieu l’a bénie entre toutes les femmes et a exalté si haut
son nom que sa louange ne s’effacera jamais de la bouche des fidèles.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/10396/Le-saint-nom-de-Marie.html
Le Saint Nom de Marie
La fête du saint Nom de
Marie fut établie par le Pape Innocent XI, l'an 1683, en souvenir d'une
mémorable victoire remportée par les chrétiens sur les Turcs, avec la
protection visible de la Reine du Ciel. Cent cinquante mille Turcs s'étaient
avancés jusque sous les murs de Vienne et menaçaient l'Europe entière.
Sobieski, roi de Pologne, vint au secours de la ville assiégée dans le temps de
l'octave de la Nativité de la Sainte Vierge, et se disposa à livrer une
bataille générale. Ce religieux prince commença par faire célébrer la Messe,
qu'il voulut servir lui-même, ayant les bras en croix. Après y avoir communié
avec ferveur, il se leva à la fin du Sacrifice et s'écria: "Marchons avec
confiance sous la protection du Ciel et avec l'assistance de la Très Sainte
Vierge." Son espoir ne fut pas trompé: les Turcs, frappés d'une terreur
panique, prirent la fuite en désordre. C'est depuis cette époque mémorable que
la fête du saint Nom de Marie se célèbre dans l'octave de Sa Nativité.
Il était bien juste que
le nom de Marie trouvât sa place, dans nos fêtes catholiques, à côté du nom de
Jésus, le nom de Marie est un nom glorieux, un nom tout aimable, un nom
salutaire. Les Saints se sont essayés à l'envi à retracer les merveilles du nom
de Marie. La première gloire de ce nom béni, c'est qu'il fut inspiré par Dieu
aux parents de la Vierge naissante et que l'archange Gabriel le prononça d'une
voix pleine de respect; et depuis, toutes les générations chrétiennes le
redisent à chaque instant du jour; le Ciel prononce à la terre ce nom si beau,
et la terre en revoie au Ciel l'écho mélodieux: "Au nom de Marie, dit
Pierre de Blois, l'Église fléchit le genou, les voeux et les prières des
peuples retentissent de toutes parts."
"Que Votre nom est
glorieux, ô sainte Mère de Dieu! s'écrie saint Bonaventure; qu'il est glorieux,
ce nom qui a été la source de tant de merveilles!" – "O nom plein de
suavité! s'écrie le bienheureux Henri Suzo. O Marie! Qui êtes-Vous donc
Vous-même, si Votre nom seul est déjà si aimable et si rempli de charmes?"
– "Votre nom, ô Marie, dit saint Ambroise, est un baume délicieux qui
répand l'odeur de la grâce!" – Mais surtout le nom de Marie est un nom de
salut. Saint Éphrem l'appelle la Clef du Ciel. "Le nom seul de Marie, dit
saint Bernard, met en fuite tous les démons..." Ce n'est là qu'un faible
écho de l'apologie du nom de Marie faite par les Saints.
Abbé L. Jaud, Vie des
Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/le_saint_nom_de_marie.html
Marienmonogramm, Malerei am Chorbogen der Pfarrkirche St. Pelagius, Weitnau; von Kaspar Eisele (1912)
La Fête du Saint Nom de Marie fut établie par le Pape
Innocent XI, l'an 1683, en souvenir d'une mémorable victoire
remportée par les chrétiens sur les turcs, avec la protection visible de
la Reine du Ciel.
Cent cinquante mille turcs s'étaient avancés jusque
sous les murs de Vienne et menaçaient l'Europe entière.
Sobieski, roi de Pologne, vint au secours de
la ville assiégée dans le temps de l'Octave de la Nativité de la Sainte
Vierge, et se disposa à livrer une bataille générale.
Ce religieux prince commença par faire Célébrer la
Messe, qu'il voulut servir lui-même, ayant les bras en Croix.
Après y avoir Communié avec ferveur, il se leva à
la fin du Sacrifice et s'écria : « Marchons avec confiance sous
la protection du Ciel et avec l'assistance de la Très Sainte Vierge. »
Son espoir ne fut pas trompé : les
turcs, frappés d'une terreur panique, prirent la fuite en désordre.
C'est depuis cette époque mémorable que la Fête du
Saint Nom de Marie se célèbre dans l'Octave de sa Nativité.
Il était bien juste que le Nom de Marie trouvât sa
place, dans nos Fêtes Catholiques, à côté du Nom de Jésus ; le
Nom de Marie est un nom Glorieux, un nom tout aimable, un nom
salutaire. Les Saints se sont essayés à l'envi à retracer les merveilles du Nom
de Marie.
La première Gloire de ce Nom Béni, c'est qu'il
fut inspiré par Dieu aux parents de la Vierge naissante et que l'Archange
Gabriel le prononça d'une voix pleine de respect ; et
depuis, toutes les générations Chrétiennes le redisent à chaque instant du
jour ; le Ciel prononce à la Terre ce Nom si beau, et la Terre en
renvoie au Ciel l'écho mélodieux : « Au Nom de Marie, dit
Pierre de Blois, l'Église fléchit le genou, les vœux et les Prières
des peuples retentissent de toutes parts. »
« Que Votre nom est Glorieux, ô Sainte Mère
de Dieu ! s'écrie Saint Bonaventure ; qu'il est Glorieux, ce Nom
qui a été la source de tant de merveilles ! »
- « Ô Nom plein de suavité ! s'écrie
le Bienheureux Henri Suzo. Ô Marie ! Qui êtes-vous donc
vous-même, si votre Nom seul est déjà si aimable et si rempli de
charmes ? »
- « Votre Nom, ô Marie, dit Saint
Ambroise, est un baume délicieux qui répand l'odeur de la
Grâce ! »
- Mais surtout le Nom de Marie est un nom de Salut.
Saint Éphrem l'appelle la Clef du Ciel.
« Le Nom seul de Marie, dit Saint Bernard,
met en fuite tous les démons... » Ce n'est là qu'un faible écho de
l'apologie du Nom de Marie faite par les Saints.
Statue
de la Vierge Marie dans la basilique Saint-Martin d'Ainay, à Lyon.
Pourquoi il est important
d’invoquer la Vierge Marie par son nom
Jean-Michel Castaing - publié
le 30/05/24
Avant la fin du mois de
mai, invoquons la Mère de Dieu par son nom, "Marie". En nous
permettant de l’appeler ainsi, Dieu nous fait un présent d’une valeur inouïe
dont nous n’avons pas toujours conscience.
En ce temps d’apostasie
de grande ampleur, il convient d’employer les grands moyens. Les demi-mesures
ne sont plus de mise. Voilà pourquoi il convient de se tourner vers la Reine de
l’univers. En elle, les chrétiens trouveront le secours et l’aide nécessaires
pour traverser ce désert spirituel. À cette fin, il est fondamental
d’appeler la Vierge par son nom : "Marie". Cela pour
plusieurs raisons.
Présence et compagnie
D’abord, appeler la
Vierge par son nom, c’est s’assurer de sa présence. Marie est là.
En l’interpellant par son nom, le croyant est certain que sa prière
ne tombe pas dans le vide. Ensuite, invoquer le nom de "Marie", c’est
attester que nous ne sommes pas seuls dans l’épreuve. Non seulement Marie est
là, mais surtout elle chemine avec nous. Elle nous accompagne et nous soutient.
Car nous avançons dans le devenir de l’histoire. Le statu quo nous
est interdit. Invoquer le nom de "Marie" au long de notre pèlerinage présuppose
qu’elle parcourt le chemin avec nous. Sa présence n’est pas qu’au "ciel", mais
aussi à nos côtés. Par son nom, la Vierge se fait toute proche. En règle
générale, nous ne prononçons au vocatif et à haute voix les noms des personnes
que si nous sommes assurés qu'ils les entendent et donc lorsque nous sommes
certains de leur proximité.
Fidélité, respect et
amour
Troisième raison
d’invoquer la Vierge Marie par son nom : confesser sa fidélité et sa miséricorde.
Si Marie nous accompagne durant le Samedi saint de
l’histoire, dans ce temps de grande détresse spirituelle, c’est bien qu’elle est
exacte dans sa sollicitude pour les frères et sœurs de son Fils et
qu’elle ne nous laissera pas tomber. Un nom signifie la permanence d’un être.
Or, pour Marie, cette permanence est synonyme de fidélité. Elle sera toujours
avec nous, quelles que soient les difficultés, les doutes, les révoltes que
nous traversons. Enfin, le nom évoque le mystère de la personne qui le porte.
Femme et non déesse, Notre Dame est cependant unique. Le nom dit l’unicité de
nos êtres. Il n’en va pas différemment avec Marie. Le nom de "Marie"
nous rappelle que Celle qui chemine avec nous est capable de nous mener à Dieu tant son
pouvoir et sa charité sont puissants.
À tous ces motifs s’en
rajoute un cinquième : notre amour pour Elle. Le nom, dans le judaïsme, dit
la profondeur de l’être de celui qui le porte. Appeler une personne par son nom
revient à le toucher dans ce qu’il a de plus intime, de plus personnel. Voilà
pourquoi la meilleure façon de dire notre amour à la Vierge consiste à
l’appeler par son nom : "Marie". Sommes-nous toujours conscients
de l’importance de notre invocation de la Vierge par son nom ?
"Marie, que son nom ne quitte pas tes lèvres, qu’il ne quitte pas ton
cœur", répond saint
Bernard. Et nous à sa suite.
Lire aussi :Pour être
fort, suivez Marie !
Lire aussi :Magnifier
et confier, les deux mouvements d’une prière à Marie
SOURCE : https://fr.aleteia.org/2024/05/30/pourquoi-il-est-important-dinvoquer-la-vierge-par-son-nom
Vitrail
de l'église Notre-Dame de Combourg. Collatéral sud. 7ème travée.
" Le Nom de
Marie, qui signifie étoile de la mer, convient parfaitement à la Très Sainte
Vierge Marie qui est l'astre Glorieux dont la Lumière remplit le monde."
Bréviaire romain.
On célébrait déjà en
plusieurs lieux la Fête du Saint Nom de la Très Sainte Vierge Marie lorsque le
Bienheureux Pape Innocent XI (Béatifié par Pie XII) ordonna, par un décret du
20 Novembre 1683, que cette même Fête fut universellement reçue dans toute
l'Église, en mémoire de l'insigne victoire que nous allons raconter.
La ville de Vienne fut
assiégée en 1683 par les Turcs et les Tartares avec une armée d'environ
200 000 à 300 000 hommes. Ils espéraient se rendre maîtres de la ville
qu'ils considéraient être la clef de l'Allemagne, et pénétrer ensuite au coeur
de la Chrétienté.
Déjà, cinquante lieues à
la ronde, ces troupes avaient tout ruiné et leur état d'esprit était à la
victoire.
L’Empire ottoman, qui
avait déjà conquis les pays balkaniques et s’était installé dans la plaine
hongroise, avait été toutefois contenu dans ses tentatives d’expansion, le 1
Août 1664, par les armées impériales commandées par le Lombard Raimundo
Montecuccoli (1609-1680) à la bataille de Saint-Gotthard (ou bataille de
Mogersdorf pour les Allemands et les Hongrois) en Hongrie.
Mais rapidement, les
Ottomans s'était remis de cette défaite, sous l’énergique impulsion du grand
vizir Kara Moustapha (1634-1683) et avaient repris leurs offensives, encouragés
inconsciemment pas la politique de Louis XIV, résolument anti-habsbourgeoise,
et par la faiblesse du Saint-Empire et de l’Europe toute entière.
A l'approche de cette
armée, l'empereur s'enfuit avec son épouse et les Turcs ouvrirent la tranchée
le 14 Juillet.
Après deux mois de siège,
les Turcs étaient si bien avancés dans leur ouvrage qu'il ne restait plus que
quatre ou cinq jours avant que la ville ne tombât.
Pendant ce temps, par
toute la Chrétienté, on faisait des Prières publiques (particulièrement en
invoquant la Sainte Vierge Marie) afin que le Ciel procurât un secours
particulier en vue d'éviter ce qui menaçait d'être une tragédie pour l'Église
et pour les peuples.
Il est juste de dire que
Louis XIV avait fait la sourde oreille aux appels au secours adressés par la Papauté
qui avait souhaité qu'il expédiât un renfort conséquent sur place.
En effet, sa
prépondérance de fait en Europe après les traité de Westphalie (1648), l'avait
conduit à caresser l'espoir de briguer pour lui ou pour son sang la couronne du
Saint Empire Romain Germanique, affaibli qu'il était par son morcellement dû
aux guerres que les protestants avaient menées par toute l'Europe et l'Empire.
Il n’avait pas hésiter à
s’allier avec les Ottomans (!?), désobéissant au Pape, trahissant les promesses
du sacre des rois de France - l'une d'elle l'engage et lui commande d'
" exterminer les infidèles et les hérétiques " -, et se montrant
ainsi totalement indifférent au sort de l'Église et de ses fidèles et sujets.
Le résultat de cette
alliance calamiteuse et de cette trahison sans vergogne provoquait la ruine de
l’Europe Catholique qui se retrouvait donc particulièrement vulnérable au
lendemain de la Guerre de Trente Ans.
Les forces impériales,
peu nombreuses et appuyées seulement par les milices urbaines et rurales
hongroises, commandées par le duc Charles V de Lorraine (1643-1690), tentèrent
de résister mais en vain.
Le grand chef de guerre
lorrain, au service des Habsbourg, avait accepté cette mission difficile,
malgré le fait qu’il fût convalescent et sortît à peine d’une grave maladie qui
l’avait quasiment amené au seuil de la mort, dont - lui et son entourage en
étaient assurés -, l’avait sauvé les prières d’un Capucin, le Vénérable Marco
d’Aviano (1631-1699).
Ce Prêtre italien, envoyé
par le Saint Père auprès de l’Empereur, prédicateur infatigable qui ne cessait
de prêcher la croisade contre les Turcs, conseilla aux militaires impériaux de
placer l’image de la Mère de Dieu sur les insignes des armées du Saint Empire.
C’est pourquoi les
bannières militaires autrichiennes ont porté toutes l’effigie de la Vierge
pendant plus de deux siècles et demi, jusqu’au jour où le
sinistre Adolphe Hitler les en fit retirer.
Les Prières ne furent pas
vaines. Le roi de Pologne, Jean Sobieski, répondant aux demandes du Pape mais
aussi à son propre sentiment, fort d'une armée très dévouée et très ordonnée,
se présenta le 10 et le 11 Septembre sur les collines au Nord de Vienne.
Le matin du 12 Septembre
1683, le Vénérable Marco d’Aviano Célébra la Messe et le Roi de Pologne y fit
fonction d’acolyte.
Les bras étendu, Jean
Sobieski Communia très pieusement, fit Bénir ensuite toute l'armée et s'écria à
toute l'armée : " Marchons à l'ennemi avec une entière confiance sous la
protection du Ciel et avec l'assistance de la Sainte Vierge Marie !"
65.000 soldats Chrétiens
s'apprêtaient à affronter 200 000 à 300 000 Ottomans.
Les princes de Bade et de
Saxe, les Wittelsbach de Bavière, les seigneurs de Thuringe et du Holstein
étaient à la tête de leurs troupes avec les Polonais, les Hongrois, le général
comte italien Enea Silvio Caprara (1631-1701) ainsi que le jeune Prince Eugène
de Savoie (1663-1736) qui allait connaître son baptême du feu.
La bataille dura toute la
journée et se termina par une terrible charge à l’arme blanche, conduite par
Jean Sobieski en personne ; elle mit les Ottomans en fuite et donna la victoire
à l’armée Chrétienne.
Celle-ci ne perdit que
2000 hommes, tandis que les Ottomans en déplorèrent au moins 20 000.
L’armée du Sultan prit la
fuite en désordre, abandonnant son butin, son artillerie, ses munition et
l'essentiel des ses fournitures et équipements, après avoir massacré les
prisonniers et esclaves Chrétiens.
Le Roi de Pologne envoie
au Pape les bannières capturées, en les accompagnant de ces paroles :
“ Veni, vidi : Deus
vincit !”
“ Je suis venu, j’ai vu :
Dieu a vaincu !”.
Entrant dans Vienne
libérée, le roi de Pologne alla remercier le Dieu des armées et chanta le Te
Deum.
Aux applaudissements de
la ville entière, il répondait que la victoire était due à la protection
particulière de la Très Sainte Vierge Marie.
La ville en effet avait
été déjà sauvée miraculeusement le jour de la Fête de l'Assomption car un feu
consécutif à l'incendie qui détruisait la magnifique chapelle des Écossais
s'était arrêté contre toute probabilité en évitant ainsi de se propager à
l'arsenal - lequel jouxtait les remparts - remplit de poudre.
Le Bienheureux Pape
Innocent XI, apprenant la nouvelle, fit rendre de solennelles actions de grâce
à Dieu dans toute la Chrétienté, et, pour perpétuer le souvenir d'un si grand
bienfait, dû à l'intercession de la Très Sainte Vierge Marie, institua la Fête en
l'honneur du Saint Nom de Notre Dame.
Daté du 20 Novembre 1683,
ce décret fut assorti d'un autre du 5 Février 1684 ordonnant de réciter un
office propre spécialement composé à cet effet.
On célèbre cette Fête le
Dimanche de l'Octave qui suit la Fête de la Nativité de la Très Sainte Vierge
Marie.
Il était bien juste que
le nom de Marie trouvât sa place, dans nos Fêtes Catholiques ; à côté du Nom de
Jésus, le Nom de Marie est un nom Glorieux, un nom tout aimable, un nom
salutaire. Les Saints se sont essayés à l'envi à retracer les merveilles du Nom
de Marie.
La première Gloire de ce
Nom Béni, c'est qu'il fut inspiré par Dieu aux parents de la Vierge naissante
et que l'Archange Gabriel le prononça d'une voix pleine de respect ;
et depuis, toutes les générations chrétiennes le redisent à chaque instant du
jour ; le Ciel prononce à la Terre ce Nom si beau, et la Terre en revoie au
Ciel l'écho mélodieux :
" Au Nom de Marie,
dit Pierre de Blois, l'Église fléchit le genou, les voeux et les Prières des
peuples retentissent de toutes parts."
" Que Votre Nom est
Glorieux, Ô Sainte Mère de Dieu ! s'écrie Saint Bonaventure ; qu'il est
Glorieux, ce Nom qui a été la source de tant de merveilles !"
" Ô Nom plein de
suavité ! s'écrie le Bienheureux Henri Suzo. Ô Marie ! Qui êtes-Vous donc
Vous-même, si Votre Nom seul est déjà si aimable et si rempli de charmes
?"
" Votre Nom, Ô
Marie, dit Saint Ambroise, est un baume délicieux qui répand l'odeur de la Grâce
!"
Mais surtout le Nom de
Marie est un Nom de Salut. Saint Éphrem l'appelle " la Clef du Ciel
".
" Le Nom seul de
Marie, dit Saint Bernard, met en fuite tous les démons... "
Et ce n'est là qu'un
faible écho de l'apologie du Nom de Marie faite par les Saints...
Marian monogram, Saint Mary Catholic Church, Dayton,
Ohio
« Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l'on
appelle Christ ».
« Le Nom de la Vierge était Marie » (Lc 1,27).
Ce Nom signifie, dit-on, « étoile de la mer », et il convient admirablement à
la Vierge mère.
Rien n'est plus juste que de la comparer à une étoile
qui donne ses rayons sans être altérée, comme elle enfante son fils sans
dommage à son corps vierge.
Elle est bien cette noble « étoile issue de Jacob »
(Nb 24,17), dont la splendeur illumine le monde entier, qui brille dans les
cieux, pénètre les enfers, se répand jusqu’à la terre, réchauffe les âmes
plutôt que les corps, fait éclore les vertus, brûle les vices. Oui, c’est elle,
cette étoile brillante et magnifique que rien n’empêche de s’élever au-dessus
de cette mer vaste et immense (Ps 103, 25), étincelante de mérites, éclairant
par son exemple.
O, qui que tu sois, quand tu te vois, dans les
fluctuations de ce monde, ballotté au milieu des bourrasques et des tempêtes
plutôt que de marcher sur la terre ferme, ne détourne pas les yeux de l’éclat
de cet astre si tu ne veux pas être submergé par les flots (cf. Mt 14, 30).
Si se lèvent les vents des tentations, si tu cours aux
écueils des épreuves, regarde l’étoile, appelle Marie.
Si tu es ballotté par les vagues de l'orgueil, de
l'ambition, de la médisance ou de la jalousie, lève les yeux vers l'étoile,
invoque Marie...
Si tu es troublé par la grandeur de tes péchés,
humilié par la honte de ta conscience, épouvanté par la crainte du jugement, si
tu es sur le point de sombrer dans le gouffre de la tristesse et du désespoir,
pense à Marie.
Dans le péril, l'angoisse, le doute, pense à Marie,
invoque Marie !
Que son Nom ne quitte jamais tes lèvres ni ton cœur...
En la suivant, tu ne t'égareras pas ; en la Priant, tu ne désespéreras pas ; en
pensant à elle, tu éviteras toute fausse route.
Si elle te tient par la main, tu ne sombreras pas ; si
elle te protège, tu ne craindras rien ; sous sa conduite, tu ignoreras la
fatigue ; sous sa protection, tu arriveras jusqu'au but.
Et tu comprendras par ta propre expérience combien
sont justes ces paroles : « Le Nom de la Vierge était Marie ».
Saint Bernard de Clairvaux.
Consulté par les princes et les Papes, Saint Bernard
(† 1153), Moine de Cîteaux, a fait rayonner, au XII ème siècle, l’Ordre
Cistercien dans toute l’Europe.
Marian
monogram, Church of the Nativity of the Blessed Virgin Mary, Mattingly
Settlement, Ohio
Il n’est pas possible de
clore ces commentaires sur Le Saint Nom de La Très Sainte Vierge Marie,
sans y insérer les Révélations de Jésus à Maria Valtorta.
Il y a quelques jours (le
08 Septembre) nous avons vu la naissance de Marie…alors revenons un peu en
arrière pour voir dans quelles circonstance, d’après ces Révélations, Anne et
Joachim ont donné son nom à leur futur enfants.
Extrait des Révélations
de Jésus à Maria Valtorta (tome 1, chapitre 5 de L’Évangile tel qu’il m’a
été révélé…
Anne avec un cantique
annonce sa maternité.
Vision du jeudi 24 août
1944.
Anne parle avec son mari
Joachim.
Vieille comme je suis...
me savoir maman... Vraiment je ne pouvais le croire... et je ne voulais pas te
causer une déception plus amère que tout.
C'est depuis la fin de
décembre que je sens un renouveau de mes entrailles, la poussée d'un nouveau
rameau.
Mais, maintenant, sur ce rameau c'est le fruit, c'est sûr... Tu vois ? Cette toile est déjà pour celui qui va arriver."
"N'est-ce pas le lin que tu as acheté à Jérusalem en octobre ?"
"Oui. Puis je l'ai
filé dans l'attente et l'espoir ... J'espérais : le dernier jour, pendant
que je priais au Temple, le plus près possible de la maison de Dieu qu'il soit
permis à une femme, il se faisait tard... tu te souviens que je dis:
"Encore, encore un peu", je ne pouvais m'arracher à ce lieu sans
avoir obtenu la grâce.
Eh bien : dans
l'ombre qui déjà descendait de l'intérieur du lieu sacré, dont je sentais une
forte attraction de toute mon âme pour y arracher un "oui" du Dieu
qui y est présent, j'ai vu partir une lumière, une merveilleuse étincelle de
lumière.
Claire et douce comme la
lumière lunaire, pourtant elle portait avec elle l'éclat de toutes les perles
et gemmes de la; terre.
Il me semblait qu'une des
étoiles précieuses du Voile, les étoiles qui sont sous les pieds des Chérubins,
se détachait et prenait la splendeur d'une lumière surnaturelle...
Il semblait que de
l'au-delà du Voile sacré, de la Gloire elle même, un feu, rapide, était venu
vers moi et en traversant l'air disait comme une voix céleste :
"Ce que tu as
demandé t'arrive".
C'est pour cela que je
chante : "Une étoile viendra vers toi". Quel fils sera-ce jamais
que le nôtre, qui se manifeste comme la lumière d'une étoile dans le Temple et
qui dit : "C'est moi" dans la fête des Lumières ?
Je pense que tu avais vu juste en me regardant comme une nouvelle Anne d'Elqana, Comment l'appellerons-nous, notre créature que doucement comme le murmure d'un ruisseau je sens en mon sein; qui me parle par les battements de son petit cœur comme une tourterelle que l'on tient au creux de la main ?"
"Si c'est un garçon, nous l'appellerons Samuel. Si c'est une fille, Étoile, le mot qui a terminé ton chant pour me donner la joie de me savoir père, la forme qu'elle a prise pour se manifester dans l'ombre sacrée du Temple."
"L'Étoile, notre
étoile, Oui, je ne suis pas, je pense, je pense que ce sera; une fille.
Il me semble que des
caresses si douces ne peuvent venir que d'une très douce petite. En effet, je
ne la porte pas, je ne souffre pas.
C'est elle qui me porte
sur un sentier d'azur et de fleurs, comme si j'étais la petite sœur des anges
saints et que la terre fût déjà lointaine...
J'ai souvent entendu dire
à des femmes que concevoir et porter l'enfant était douloureux. Mais moi, je
n'éprouve pas de douleur.
Je me sens forte, jeune,
fraîche, plus que lorsque je t'ai donné ma virginité à l'époque de ma jeunesse
lointaine.
Fille de Dieu - car elle est de Dieu plus que de nous, cette fleur éclose sur un tronc desséché - elle ne cause pas de peine à sa maman. Elle ne lui apporte que Paix et Bénédiction : fruits de Dieu, son vrai Père."
"Alors nous
l'appellerons Marie. Étoile de notre mer, perle, bonheur. C'est le nom de la
première grande femme d'Israël.
Mais elle n'offensera jamais Le Seigneur. À Lui seul elle chantera le poème de sa vie, car elle Lui est offerte: hostie avant de naître."
"C'est notre
offrande à Lui, oui. Garçon ou fille, lorsqu'elle aura fait notre joie pendant
trois années, nous donnerons notre créature au Seigneur, hosties nous aussi
avec elle pour la Gloire de Dieu."
Enfin, je terminerais en
prenant un extrait de mon site internet à l’occasion de la Fête de La Croix
Glorieuse, que nous allons retrouver dans deux jours (le 14 Septembre).
Extrait des Révélations
de Jésus à Maria Valtorta du 29 Mars 1944 (dans les Cahiers de 1944).
Jésus dit à Maria
Valtorta :
Écris : « La Croix
a tout Pouvoir contre Le Pouvoir du Démon », puis décris ce que tu verras…
Jésus dit :
L’histoire de Justine
d’Antioche et de Cyprien est l’une des plus belles qui témoigne en faveur de Ma
Croix.
Que La Croix de la mort,
la dernière Croix de l’homme, ait deux bras. Que l’un soit Ma Croix, et l’autre
Le Nom de Marie.
Alors la mort arrive dans
La Paix de ceux qui sont délivrés même de la proximité de Satan. Car Lui,
Le Maudit, ne supporte ni La Croix, ni Le Nom de Ma Mère.
Il faut faire connaître
cela à beaucoup. Tous, en effet, vous devrez mourir et, tous, vous avez besoin
de cet Enseignement pour sortir Vainqueurs de l’ultime piège de celui qui vous
hait infiniment.
Apprenons à vivre ainsi, avec le désir de vivre nos croix de chaque jour, le regard fixé sur La Croix de Jésus, avec le Nom de Marie sur nos lèvres, afin qu’unis à elle aux pieds de La Croix de Son Fils, nous partagions sa très grande souffrance (une épée lui transpercera le cœur) et son infinie Compassion pour le Salut de tous nos frères, particulièrement ceux qui nous font beaucoup de mal mais aussi tous ceux qui par leur vie et leur comportement, risquent de vivre leur éternité dans les souffrances éternelles…afin que par Son Sang versé, Son Divin Cœur transpercé, Jésus les sauve d’une damnation éternelle…car Lui, Le Maudit, ne supporte ni La Croix, ni Le Nom de Ma Mère.
Prière.
Oui, ô Marie ! Votre Nom
sublime et admirable est sorti du Trésor de La Divinité ; car c'est La Sainte Trinité
tout entière qui vous a donné ce Nom au-dessus de tous les noms après celui de
Votre Divin Fils, et qui l'a enrichi de tant de Majesté et de Puissance, qu'il
faut que, par respect pour ce saint Nom, dès qu'il est prononcé, tout genou
fléchisse dans le Ciel, sur la Terre et aux Enfers.
Richard de Saint-Laurent.
SOURCE : http://reflexionchretienne.e-monsite.com/medias/images/santissimo-nome-di-maria.2.jpg
12/09 Le Très Saint Nom
de Marie
Fête instituée par le Bhx
Innocent XI en action de grâce pour la victoire des armées chrétiennes sur les
Turcs à Vienne en 1683. Elle fut fixée au dimanche qui suivait la Nativité de
la Ste Vierge. La réforme de Pie X, "libérant" les dimanches des
fêtes de saints, l’a fixé au 12 septembre.
Leçons des Matines (avant
1960)
AU DEUXIÈME NOCTURNE.
Sermon de saint Bernard,
Abbé.
Quatrième leçon. « Et le
nom de la Vierge était Marie, » dit l’Évangile. Parlons aussi un peu de ce nom
que l’on dit signifier étoile de la mer et qui convient parfaitement à la
Vierge Mère. Celle-ci est fort à propos comparée à l’étoile ; car, de même que
l’astre émet son rayon sans en éprouver aucune altération, ainsi la Vierge a
enfanté un fils sans dommage pour sa virginité. Le rayon n’amoindrit pas
l’éclat de l’astre et le fils de la Vierge n’ôte rien à l’intégrité de sa mère.
Marie est donc l’illustre étoile qui s’est levée de Jacob et dont le
rayonnement illumine tout l’univers ; sa splendeur brille dans les cieux et
pénètre les abîmes, luit partout sur la terre fait sentir sa chaleur aux âmes
plutôt qu’aux corps, favorise l’épanouissement des vertus et réduit les vices.
Elle est, dis-je, la très brillante et remarquable étoile qu’il était
nécessaire d’élever au-dessus cette mer profonde et vaste, étoile étincelante
par ses mérites, lumineuse en ses exemples.
Cinquième leçon. Ô vous,
qui que vous soyez, qui vous sentez ici-bas ballotté au milieu des orages et
des tempêtes, et non placé sur une terre ferme, ne détournez point vos yeux de
cet astre plein d’éclat, si vous ne voulez pas être englouti par les flots. Si
le vent des tentations se lève, si vous touchez les écueils des tribulations,
regardez l’étoile, invoquez Marie. Si vous êtes secoué par les vagues de
l’orgueil, de l’ambition, de la médisance, de la jalousie, regardez l’étoile,
invoquez Marie. Si la colère, ou l’avarice, ou les séductions de la chair
agitent le frêle esquif de votre âme, jetez un regard vers Marie. Si, troublé
par l’énormité de vos crimes, confus de la laideur de votre conscience, effrayé
des sévérités du jugement, vous vous sentez entraîné dans le gouffre de la
tristesse, dans l’abîme du désespoir, pensez à Marie.
Sixième leçon. Dans les
périls, dans les angoisses, dans les perplexités, songez à Marie, invoquez
Marie. Qu’elle soit constamment sur vos lèvres, qu’elle soit constamment dans
votre cœur, et pour obtenir l’appui de ses prières, ne perdez jamais de vue les
exemples de sa vie. En suivant Marie, on ne s’égare point ; en la priant, on ne
tombe pas dans le désespoir ; en pensant à elle, on n’erre point. Si elle vous
soutient, vous ne tomberez pas ; si elle vous protège, vous n’aurez rien à
craindre ; si elle vous accompagne, vous ne connaîtrez pas la fatigue ; sa
protection vous conduira au terme et vous expérimenterez ainsi en vous-même
avec quelle vérité il a été dit : « Et le nom de la Vierge était Marie ». Ce
nom vénérable était déjà honoré depuis longtemps par un culte spécial dans
quelques parties du monde chrétien ; lorsqu’une insigne victoire fut remportée
à Vienne en Autriche, par le secours de la sainte Vierge Marie, sur le cruel
sultan des Turcs, qui menaçait avec insulte de soumettre les peuples chrétiens
à sa tyrannie. Le Pape Innocent XI, voulant donc perpétuer la mémoire d’un tel
bienfait, ordonna que cette Fête serait célébrée chaque année dans l’Église
universelle.
AU TROISIÈME NOCTURNE.
Lecture du saint Évangile
selon saint Luc.
En ce temps-là : L’Ange
Gabriel fut envoyé de Dieu dans la ville de Galilée, appelée Nazareth, à une
vierge qu’avait épousée un homme nommé Joseph, de la maison de David ; et le
nom de la vierge était Marie. Et le reste.
Homélie de saint Pierre
Chrysoloque.
Septième leçon.
Aujourd’hui, frères bien-aimés, vous avez entendu un Ange traiter avec une
femme de la réhabilitation de l’homme. Vous avez entendu qu’il s’agissait de
ramener l’homme à la vie, par le même chemin qui l’avait conduit à la mort.
C’est un Ange qui traite avec Marie du salut du genre humain, parce qu’un ange
avait traité de sa perte avec Eve. Vous avez entendu cet Ange révéler le moyen
ineffable de construire, du limon de notre chair, un temple à la divine
Majesté. Vous avez entendu comment un mystère incompréhensible place Dieu sur
la terre et l’homme dans le ciel. Vous avez entendu par quelle combinaison
merveilleuse Dieu s’unit à l’homme dans un seul corps. Vous avez entendu
comment la frêle nature de notre corps est affermie par l’exhortation d’un
Ange, l’animant à porter toute la gloire de la divinité.
Huitième leçon. Enfin, de
peur qu’en Marie le limon friable de notre corps ne s’affaissât sous le poids
énorme du céleste édifice ; de peur que cette branche délicate qui devait
porter le fruit de tout le genre humain ne se rompit, l’Ange a bientôt pris les
devants et dit à la Vierge : « Ne craignez pas, Marie. » Avant d’énoncer le
motif de sa mission, il lui fait entendre par ce nom, quelle est sa dignité.
Car le mot hébreu de Marie, en latin Domina, signifie souveraine. L’Ange
l’appelle souveraine, pour lui ôter la crainte qui appartient à la servitude,
destinée qu’elle est à devenir la Mère du Dominateur, celui qu’elle doit
enfanter ayant obtenu, par son autorité même, qu’elle naquît et fût appelée
souveraine. « Ne craignez pas, Marie, car vous avez trouvé grâce. » C’est vrai
: celui qui a trouvé grâce ne saurait craindre. Or, vous avez trouvé grâce.
Neuvième leçon. Bienheureuse celle qui, seule parmi les êtres humains et de préférence à tous, mérita d’entendre ces paroles : « Vous avez trouvé grâce. » Quel degré de grâce ? Une grâce aussi entière que le donne à entendre ce terme employé auparavant par l’Ange : « pleine. » Et vraiment elle était en sa plénitude, la grâce dont les flots abondants s’étaient versés sur cette créature, l’avaient pénétrée et remplie. « Vous avez trouvé grâce devant Dieu. » Disant ces choses, l’Ange lui-même s’étonne, ou de ce qu’une femme l’ait méritée seule, ou de ce que tous les hommes aient mérité la vie par une femme ; oui, l’Ange est comme frappé de stupeur, en voyant venir se renfermer tout entier dans les étroites bornes d’un sein virginal, le Dieu pour qui toutes les choses créées réunies ne sont que petitesse. C’est pourquoi l’Ange tarde à préciser le but de sa mission ; de là vient qu’il nomme la Vierge par ce qui exprime son mérite, et la salue en mentionnant la grâce. A celle qui l’écoute, il ne livre que peu à peu son message, sans doute afin d’en faire ressortir la signification ; c’est aussi peu à peu qu’il achève de calmer sa crainte prolongée.
SOURCE : http://www.introibo.fr/12-09-Le-Tres-Saint-Nom-de-Marie
The baroque altar of the Madonna del Carmine chapel, santa Maria del Carmine church, Milan, Italy. Picture by Giovanni Dall'Orto, January 3 2008
12 septembre
Saint Nom de Marie
Oui, ô Marie ! votre nom
sublime et admirable est sorti du trésor de la Divinité ; car c'est la sainte
Trinité tout entière qui vous a donné ce nom au-dessus de tous les noms après
celui de votre divin Fils, et qui l'a enrichi de tant de majesté et de
puissance, qu'il faut que, par respect pour ce saint nom, dès qu'il est
prononcé, tout genou fléchisse dans le ciel, sur la terre et aux enfers .
Richard de Saint-Laurent
La fête du Saint Nom de
Marie, disparue aujourd'hui du calendrier liturgique, venait de la ville de
Cuenca, en Espagne (Nouvelle-Castille), à qui elle fut concédée en 1513, sous
le rite double. Un temps abrogée par saint Pie V (1570), la fête du Saint Nom de
Marie fut rétablie par Sixte V (1585-1590) et assignée au 17 septembre.
Réservée à Cuenca, au diocèse de Tolède, puis à toute l'Espagne, la fête du
Saint Nom de Marie fut ensuite permise par Clément X au royaume de Naples
(1671) ; le diocèse de Milan la célébra le 11 septembre et d'autres le 22
septembre. La fête du Saint Nom de Marie ne fut instituée à Rome qu'en 1683,
par Innocent XI, en action de grâce pour la délivrance de Vienne assiégée par
les Turcs (12 septembre 1683).
Tandis que la Hongrie se révoltait
contre les Habsbourgs, les trois cent mille hommes des armées turques conduites
par le grand vizir de Mehmed IV, Kara Mustapha Pacha, et guidées par le comte
hongrois et protestant Tököly, bloquaient Vienne depuis le 14 juillet 1683.
L'empereur Léopold I° (1640-1705) et son beau-frère, Charles de Lorraine,
avaient déserté la ville où treize mille hommes attendaient sous le
commandement du comte de Sarhenberg. Innocent XI qui eût voulu former une ligue
catholique contre les Turcs, ne put compter que sur l'alliance de Jean III
Sobieski (1624-1696), roi de Pologne depuis 1674, que l'on joignit lors
d'un pèlerinage à Chestokowa dont il partit le 15 août. Le dimanche 12
septembre 1683, Jean Sobieski servit la messe, communia, arma son fils chevalier
et prit le commandement de l'armée catholique où, en plus de ses troupes
polonaises, il y avait celles du duc de Lorraine et du prince de Waldeck ;
« Aujourd'hui, s'écria-t-il, il y va tout ensemble de la
délivrance de Vienne, de la conservation de la Pologne et du salut de la
chrétienté entière ! » Puis, il se mit à la tête des coalisés et chargea
en criant : « Non nobis, Domine, non nobis, sed nomini tuo da gloriam ! »
Les Ottomans furent battus à Kahlenberg et, dans Vienne délivrée, Jean Sobieski
vint se prosterner avec ses généraux devant la statue de Notre-Dame de Lorette
vénérée dans l'église des Augustins où l'on chanta un Te Deum ; ce
jour-là, on avait fait à Rome une grande procession suivie, malgré sa
goutte, par la pape ; le 24 septembre, le cardinal-vicaire prescrit
des sonneries de cloches et des prières d'action de grâces et, le 25 novembre,
un décret établissait la fête du Saint Nom de Marie et l'assignait au dimanche
dans l'octave de la Nativité de la Bienheureuse Vierge.
Innocent XIII étendit la
fête du Saint Nom de Marie à l'Eglise universelle en 1721. La fête du Saint Nom
de Marie fut placée au 12 septembre par Pie X lors de la grande réforme
du Bréviaire romain[1].
La fête du Saint Nom de Marie a disparu lors de la réforme du calendrier par
Paul VI (1969), mais lui a laissé une messe votive ce qu'a ratifié Jean-Paul II
dans Les messes en l'honneur de la Vierge Marie, publié à Rome le 15 août
1986, où la vingt-et-unième messe est en l'honneur du saint Nom de Marie.
[1] Pie
X : constitution apostolique « Divino afflatu », 1° novembre
1911.
SOURCE : http://missel.free.fr/Sanctoral/09/12.php
La fête du Saint Nom de Marie, rétablie par le bienheureux Jean-Paul II
Un refuge dans les épreuves
12 septembre 2011RedactionÉglise
catholique
ROME, Lundi 12 septembre
2011 (ZENIT.org)
– L’Eglise fête le 12 septembre le saint Nom de Marie, une fête inscrite dans
l’octave de celle de la Nativité de la Vierge : elle a été rétablie en 2002 par
le bienheureux Jean-Paul II, pour des raisons spirituelles et historiques. Les
saints ont invoqué le Nom de Marie, comme saint Bernard, comme un refuge dans
les épreuves.
A peu près un siècle
après la défaite de Lépante (1571), les Turcs tentèrent de passer en Europe
occidentale par voie de terre en 1683. Mahomet IV avait remis l’étendard de
Mahomet à Kara Mustapha au début de 1683, en lui faisant jurer de le défendre
au prix de sa vie si nécessaire.
Le grand Vizir était fort
de 150.00 ou 300.000 hommes, selon les estimations, et il se promettait de
prendre Belgrade, Buda, Vienne, de déboucher en Italie et d’arriver à Rome,
« à l’autel de saint Pierre ».
En août 1683, un capucin
italien et grand mystique, le bienheureux Marco d’Aviano, béatifié par
Jean-Paul II, était nommé grand aumônier de toutes les armées chrétiennes.
La petite histoire voit
en lui l’inventeur du « capucino », mais la grande histoire retient qu’il
redonna courage à Vienne et réussit à convaincre le roi de Pologne de venir
secourir la ville avec ses 40.000 hommes.
La ville était assiégée
depuis le 14 juillet et sa reddition était une question d’heures. Le rapport de
force n’était pas en faveur des troupes chrétiennes, mais Vienne se confiait à
l’intercession de la Vierge et l’image de la Vierge était sur tous les
étendards.
Sur le Kahlenberg qui
domine la ville au nord, le P. Marco célébra la messe, servie par le roi Jan
Sobieski devant l’armée disposée en demi-cercle. Le capucin prédit une victoire
inouïe. Et au lieu de terminer en disant les paroles liturgiques : « Ite missa
est », il cria : « Ioannes vinces ! » « Jan vaincra » !
Les troupes conduites par
le roi de Pologne Jean III Sobieski et le duc Charles de Lorraine attaquèrent
les Ottomans à l’aube du 11 septembre. Un soleil splendide éclairait les deux
armées dont dépendait le sort de l’Europe. Les cloches de la ville sonnaient
depuis le matin. Les femmes et les enfants priaient dans les églises, implorant
l’aide de la Vierge Marie. Et le soir, l’étendard du grand vizir était tombé
aux mains de Sobieski.
Le lendemain, il fit son
entrée dans la ville en liesse, et vint assister à la messe et au Te Deum en
l’église de la Vierge de Lorette à laquelle il attribuait la victoire.
Le pape Innocent XI aussi
attribuait cette victoire à l’intercession de la Vierge. C’est en ex-voto qu’il
institua alors la fête en l’honneur du Saint Nom de Marie.
La fête fut étendue à
toute l’Eglise le 25 novembre 1683, et la Nativité de Marie fut fixée au
dimanche suivant. C’est le pape saint Pie X qui a fixé la date au 12 septembre,
jour anniversaire de célébration de la victoire.
La fête du Saint Nom de
Marie avait disparu du calendrier romain en 1970 mais a été rétablie à cette
date par le pape polonais, Jean-Paul II, dans l’Editio tertia du Missel Romain.
De nombreux saints ont
honoré le Nom de Marie. Le grand saint Ambroise de Milan (+397) écrivait :
« Votre nom, ô Marie, est un baume délicieux qui répand l’odeur de la
grâce! »
Saint Bernard de
Clairvaux (+1153) y voit un refuge dans le combat spirituel: « Le seul nom
de Marie met en fuite tous les démons ».
Saint Bonaventure (+1274)
prie ainsi la Vierge Marie : « Que Votre nom est glorieux, ô sainte
Mère de Dieu ! Qu’il est glorieux, ce nom qui a été la source de tant de
merveilles ! »
Et le bienheureux Henri
Suzo (+1365) s’exclame : « O nom plein de suavité ! O Marie ! Qui
êtes-Vous donc vous-même, si votre nom seul est déjà si aimable et si rempli de
charmes ? »
Benoît XVI a recommandé
l’invocation du Nom de Marie pour la conversion des baptisés lors de l’angélus
du 12 septembre 2010 : « A la Vierge Marie, dont le Très Saint Nom est
célébré aujourd’hui dans l’Église, nous confions notre chemin de conversion à
Dieu ».
Le 12 septembre 2007,
lors de l’audience du mercredi, le pape a souligné le lien de cette fête avec
celle de la Nativité de Marie (le 8 septembre) en s’adressant spécialement aux
jeunes : « Samedi dernier, nous avons célébré la fête de la Nativité de la
Vierge, et aujourd’hui nous commémorons son saint Nom. Que la Céleste Mère de
Dieu, qui nous accompagne tout au long de l’année liturgique, vous guide, chers
jeunes, sur le chemin d’une adhésion à l’Évangile toujours plus parfaite ;
qu’elle vous encourage, chers malades, à accueillir avec sérénité la volonté de
Dieu ; qu’elle vous soutienne, chers jeunes mariés, dans la construction
quotidienne de la cohabitation familiale, qui s’inspire du style de la maison
de Nazareth ».
Anita S. Bourdin
Jan
Matejko. Victoire de Jean III Sobieski à Vienne, Vatican Museums, Sala Sobieski
Pourquoi honore-t-on le
saint nom de Marie ?
Ce tableau, peint par Jan
Matejko au XIXe siècle, illustre la victoire de Jan III Sobieski, roi de
Pologne, contre les Turcs à la bataille de Vienne. Près du roi, à gauche, le
moine capucin Marco d’Aviano porte une statue de la Vierge rappelant que c'est
sous sa protection que Jan III se plaça avant d'engager la bataille.
Athénaïs
Clicquot | 11 septembre 2019
"Le nom seul de
Marie met en fuite tous les démons", disait saint Bernard. Béni et invoqué
par tous les chrétiens du monde entier, le nom de la Vierge Marie suffit à
lui-seul à réconforter les fidèles. Un nom devenu si célèbre que c’est
aujourd’hui le prénom féminin le plus donné au monde. Il est fêté chaque année
par l’Église catholique le 12 septembre.
Apparue en Espagne au XIVe siècle,
la fête du saint Nom de Marie va s’étendre petite à petit à toute la chrétienté
en 1683 par le pape Innocent XI. La raison ? En action de grâce pour la
délivrance de Vienne assiégée par les Turcs au cours de la même année.
En effet, en juillet
1683, plusieurs milliers de Turcs avançaient vers Vienne, menaçant l’Europe
toute entière. Le roi de Pologne, sur les conseils du bienheureux capucin Marco
d’Aviano, accepta de porter secours à la ville. Après avoir entendu la messe et
communié, le roi Jan Sobieski III et les siens se mirent sous la protection de
Marie. Se levant plein d’ardeur après la consécration, le roi déclara :
« Marchons sous la toute-puissante protection de la Mère de Dieu ! ».
Son espoir ne fut pas trompé : les Turcs prirent la fuite le 12 septembre.
Lire aussi :
Pourquoi
la Vierge Marie a-t-elle autant de noms ?
Célébrée le dimanche
durant l’octave de la Nativité de la Vierge, entre le 8 et 15 septembre, la
fête fut définitivement fixée le 12 septembre par le pape Pie X en mémoire de
l’anniversaire de la victoire. En 1970, après le Concile Vatican II, la fête
est supprimée puis finalement rétablie en 2002 par le pape Jean Paul II. On
sait toute l’affection que le souverain pontife portait à la Vierge comme en
témoigne sa devise, « Tout à Toi, Marie », abréviation de la forme la
plus complète de la consécration à la Mère de Dieu : « Je suis tout à toi
et tout ce qui est à moi est à toi. Je te reçois dans tout ce qui est à moi.
Prête-moi ton cœur, Marie ».
Lire aussi :
Au cours des siècles, de
nombreux saints ont honoré le nom de Marie. Saint Ambroise de Milan (+397)
écrivait : « Votre nom, ô Marie, est un baume délicieux qui répand l’odeur de
la grâce ! » Saint
Bernard de Clairvaux (+1153 ) y voyait un refuge dans le combat
spirituel : « Le seul nom de Marie met en fuite tous les démons ».
Quant à saint Bonaventure (+1274), il invoquait la la Vierge en disant : « Que
Votre nom est glorieux, ô sainte Mère de Dieu ! Qu’il est glorieux, ce nom qui
a été la source de tant de merveilles ! » En septembre 2010, le pape Benoît XVI
recommandait l’invocation du Nom de Marie pour la conversion des baptisés :
« À la Vierge Marie, dont le Très Saint Nom est célébré aujourd’hui dans
l’Église, nous confions notre chemin de conversion à Dieu ».
Lire aussi :Pourquoi
la Vierge Marie a-t-elle autant de noms ?
Intérieur de l'église Toussaints de Rennes
Solennité du saint Nom de Marie
Publié le 09 septembre
2024
Le 12 septembre l’Église
célèbre la solennité du Saint Nom de Marie. Revalorisée dans le calendrier
liturgique par
le pape Jean-Paul II en 2002, elle s’inscrit dans une semaine toute mariale
: entre la fête de la nativité de la Vierge (8 septembre) et celle de
Notre-Dame des douleurs (15 septembre). En contemplant le visage de Marie et en
la choisissant véritablement pour mère, chacun est invité à méditer sur le sens
de sa propre vocation. Rencontre avec sœur Marie-Luce Baillet, religieuse
marianiste et bibliste, en communauté à Agen. Par Florence de Maistre.
Que fête l’Église le 12
septembre ?
J’ai mené une petite
enquête auprès des groupes bibliques et d’hébreu auxquels je participe,
également auprès d’amis. Certains ne connaissent pas la fête du saint Nom de
Marie. D’autres disent appeler
Marie lorsqu’ils ont besoin de revenir à Jésus. Un prêtre a
précisé : “ce jour, nous fêtons toute la personne de Marie ! Elle a trouvé
grâce auprès de Dieu : c’est la mère du Christ et notre mère”. Une autre
personne a indiqué : “quelle que soit la fête mariale, je pense à la jeune
fille choisie par le Seigneur pour être la mère de Jésus. Elle l’a porté,
élevé, aimé. Elle l’a vu injurié, défiguré et mis à mort. Marie nous donne sa
vie par l’intermédiaire de Jésus et lui-même, sur la croix, nous la confie
comme mère”. Quelqu’un d’autre évoque le visage d’une mère à nulle autre
pareille. Le 12 septembre, nous fêtons le Saint Nom de Marie. Pour les juifs,
le nom évoque la personne dans son intégralité, j’y reviendrai.
Qu’est-ce qui caractérise
cette solennité ?
Elle marque, pour les
historiens, la victoire obtenue contre les Turcs en 1683. [Cette même année le
pape Innocent XI établit la solennité du Saint Nom de Marie]. Pour moi, elle
donne du sens à notre devise : À Jésus par Marie. Quand nous nous confions
à elle, elle transmet à son fils. Les textes de la liturgie du
jour redisent que
Marie nous a donné le Christ et qu’elle est la femme au-dessus de
toutes les femmes. Le 8 septembre nous fêtons sa nativité, le 12 son Saint Nom
et le 15
Marie, mère des douleurs. Nous voici dans un moment où les étapes de sa vie
sont manifestées. La fête de son Saint Nom révèle toute la vie de Marie. Entre
sa nativité et son union aux souffrances de son fils, cette solennité est celle
qui témoigne le plus de la personnalité et de la vocation de Marie que nous
sommes invités à méditer. Le Saint Nom de Marie n’est pas seulement Marie, nom
donné par ses parents qui est déjà une richesse, mais
le nom que Dieu lui donne à l’Annonciation, Comblée-de-grâce.
Que signifie le nom de
Marie ?
Marie, c’est Miryam en
hébreu. On peut le décomposer en mir qui veut dire amer et en yam c’est-à-dire
eau, océan, mer. Miryam signifie donc océan d’amertume. Voilà une perspective
difficile. Dans les familles juives, on continue de choisir pour les
nouveau-nés le nom d’une grande figure biblique, afin que l’enfant en reflète
les qualités et qu’il ait un modèle à suivre. Myriam est la sœur de Moïse et
d’Aaron. Elle est la première à recevoir le titre de prophétesse dans l’Ancien
Testament. Elle sauvera son petit frère. C’est une femme au franc-parler qui
ose intervenir pour contester un choix du mariage de Moïse. C’est une meneuse.
Elle prend la tête des femmes lors du passage de la mer Rouge : “La
prophétesse Miryam, sœur d’Aaron, saisit un tambourin, et toutes les femmes la
suivirent, dansant et jouant du tambourin. Et Miryam leur entonna : Chantez
pour le Seigneur ! Éclatante est sa gloire : il a jeté dans la mer cheval et
cavalier !” (Exode 15, 20-21). En tant que petite fille, Marie est appelée à
ressembler à cette femme. Mais il y a des milliers de Myriam, or chacun est
unique dans le cœur de Dieu, comme un être ayant une vocation unique. Pour le
Seigneur, le nom de Marie est comblée-de-grâce. L’ange qui lui apparaît ne lui
dit pas Marie, mais “Réjouis-toi, comblée-de-grâce, le Seigneur est avec
toi”. Cette apostrophe reprend tous les Réjouis-toi de l’Ancien
Testament (Ps 73 et livres de prophètes).
Qu’est-ce que le nom de
comblée-de-grâce nous enseigne ?
Pour Dieu, Marie est
comblée de grâce, et non pleine de grâce. Dieu seul est plein de grâce et de
vérité. Marie est comblée par quelqu’un de plus grand qu’elle. Elle est une
créature, elle reçoit tout de son Seigneur. La constitution
conciliaire Lumen gentium précise que Marie est pétrie d’Esprit saint. Toutes ses fibres,
son être, son âme, son esprit, ses qualités, ses actions, ses pensées : toutes
ses résonances viennent de l’Esprit saint. Le sait-elle ? Non,
mais elle le vit ! Elle développe cet état de grâce tout au long de sa vie.
Chacun de nous a également un nom donné par Dieu avant notre conception. Nous
sommes invités à le découvrir. “Dieu dit et cela est”. Au moment de ma
conception, Dieu a dit mon nom et avec lui, sans qu’il ne me l’impose, je
l’écris chaque jour sans le connaître. Grâce à des rencontres, à des échanges,
des indices me sont donnés sur ce nom. Nous le recevons au seuil de l’éternité,
comme précisé dans le livre de l’Apocalypse (2, 17) : “Celui qui a des
oreilles, qu’il entende ce que l’Esprit dit aux Églises. Au vainqueur je
donnerai de la manne cachée, je lui donnerai un caillou blanc, et, inscrit sur
ce caillou, un nom nouveau que nul ne sait, sauf celui qui le reçoit.” Pas
à pas, au fil de nos chutes et de nos relèvements, nous écrivons ce nom de
gloire. Pour moi, la fête du Saint Nom de Marie fait référence à ces deux
vocables : celui de Marie, donné par ses parents et c’est important, et
Comblée-de-grâce, donné par Dieu.
Qu’est-ce qui vous touche
particulièrement ?
Je vis constamment avec
Marie, comme avec ma propre mère, peut-être parce que j’étais très proche
d’elle. Je lui confie tout. Je lui parle de mes démarches, projets et
difficultés. Dans notre congrégation, nous formulons un vœu spécial. Outre ceux
de pauvreté, de chasteté et d’obéissance, nous faisons vœu de stabilité,
d’alliance avec Marie. Je vis avec elle et je sais qu’elle est avec moi. Elle
est ma mère et comblée d’Esprit saint. J’aime beaucoup la prière de saint
Bernard “Que son nom ne quitte pas tes lèvres ; en la suivant, on ne dévie
pas (…)”. Elle est très belle. Elle rappelle la présence de Marie au cœur de nos
vies, tel
est le souhait de Dieu. Si l’on vit avec elle, elle nous donne ce qu’elle
est : comblée-de-grâce.
Interior
of the Roman Catholic church in Monor, Hungary
Monor, római katolikus templom belső tere 2023 08
Prière de saint Bernard
Saint Bernard
(1090-1153), Sur les gloires de la Vierge Marie, Homélie II, 17
En savoir plus
À lire : Une femme
juive, au cœur de l’histoire du salut, Marie-Luce Baillet, 168 p., Éd. Édilivre
2019.
Mary
monogram, Historic Church of Saint Patrick, Toledo, OH
Feast of the Holy Name
of Mary
former the Sunday within
the octave of the Nativity of the Blessed Virgin
Article
Feast of
the entire Latin Church. It was first observed at Cuenca, Spain in 1513,
then extended to the universal Church and assigned to its present place and
rank by Pope Innocent
XI in 1683 in
thanksgiving to God and the Blessed
Virgin for the liberation of Vienne, France and
the signal victory over the Turks on 12
September 1683.
It is the titular feast of
the Society
of Mary (Marianists)
and of the Congregation
of the Oblates of Mary Immaculate.
in Italy
Crespi
d’Adda, Capriate
San Gervasio
Additional
Information
Catholic
Encyclopedia: The Feast of the Holy Name of Mary
Catholic
Encyclopedia: The Name of Mary
Contemplations
and Meditations for the Feasts of the Blessed Virgin and the Saints
Lives
of the Saints, by Father Alban Butler
Meditations
on the Gospels for Every Day in the Year, by Father Médaille
New Catholic Dictionary
other
sites in english
images
video
webseiten
auf deutsch
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites
en français
Abbé
Christian-Philippe Chanut
fonti
in italiano
MLA
Citation
“Feast of the Holy Name
of Mary“. CatholicSaints.Info. 21 August 2024. Web. 11 September 2024.
<https://catholicsaints.info/feast-of-the-holy-name-of-mary/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/feast-of-the-holy-name-of-mary/
Monogramme de la Vierge Marie gravé sur
l'autel de l'église Saint-Mamet, Douville, Dordogne, France.
The Holy Name of
Mary
In accordance with Jewish
custom our Lady’s parents named her eight days after her birth, and were
inspired to call her Mary. The feast of the Holy Name of Mary therefore
follows that of her Birthday, as the Feast of the Holy Name of Jesus follows
Christmas.
The feast originated in
Spain and was approved by the Holy See in 1513; Innocent XI extended its
observance to the whole Church in 1683 in thanksgiving to our Lady for the
victory on September 12, 1683 by John Sobieski, king of Poland, over the Turks,
who were besieging Vienna and threatening the West. This day was commemorated
in Vienna by creating a new kind of pastry and shaping it in the form of the
Turkish half-moon. It was eaten along with coffee which was part of the booty
from the Turks.
The ancient Onomastica
Sacra have preserved the meanings ascribed to Mary’s name by the early
Christian writers and perpetuated by the Greek Fathers. “Bitter Sea,” “Myrrh of
the Sea,” “The Light Giver,” “The Enlightened One,” “Lady,” “Seal of the Lord,”
and “Mother of the Lord” are the principal interpretations. These etymologies
suppose that the Hebrew form of the name is Maryãm, not Miryãm.
From the time of St. Jerome until the 16th century, preferred interpretations of Mary’s name in the West were “Lady,” “Bitter Sea,” “The Light Giver,” and especially “Star of the Sea.” Stella Maris was by far the favored interpretation. The revival of Hebraic studies, which accompanied the Renaissance, led to a more critical appraisal of the meanings assigned to Our Lady’s name. Miryãm has all the appearance of a genuine Hebrew name, and no solid reason has been discovered to warrant rejecting the Semitic origin of the word. The Hebrew name of Mary, Miryãm, (in Latin Domina) means lady or sovereign; this Mary is in virtue of her Son’s sovereign authority as Lord of the World. We call Mary our Lady as we call Jesus our Lord, and when we pronounce her name we affirm her power, implore her aid and place ourselves under her protection.
SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/holy-name-of-mary-2/
Basílica-Santuario de Santa María Auxiliadora, Sevilla (España)
The Name of Mary
The Blessed Virgin Mary is
the mother of Jesus
Christ, the mother of God.
The Hebrew form of her
name is miryam denoting in the Old Testament only
the sister of Moses. In 1 Chronicles 4:17,
the Massoretic text
applies the same name to a son of Jalon, but, as the Septuagint version transcribes
this name as Maron, we must infer that the orthography of the Hebrew text
has been altered by the transcribers. The same version renders miryam by Marian,
a form analogous to the Syriac and Aramaic word Maryam. In the New Testament the
name of the Virgin Mary is always Mariam, excepting in the Vatican Codex and
the Codex Bezae followed
by a few critics who read Maria in Luke 2:19. Possibly
the Evangelists kept
the archaic form of the name for the Blessed Virgin, so as to distinguish her
from the other women who
bore the same name. The Vulgate renders the
name by Maria, both in the Old Testament and
the New; Josephus (Ant.
Jud., II, ix, 4) changes the name to Mariamme.
It is antecedently
probable that God should
have chosen for Mary a name suitable to her high dignity. What has been said
about the form of the name Mary shows that for its meaning we must
investigate the meaning of the Hebrew form miryam.
Bardenhewer has published a most satisfactory monograph on the subject, in
which he explains and discusses about seventy different meanings of the
name miryam (Der Name Maria. Geschichte der Deutung desselben.
Freiburg, 1895); we shall be able to give only an outline of his work. Fr. von
Hummelauer (in Exod. et Levit., Paris, 1897, p. 161) mentions the possibility
that miryam may be of Egyptian origin.
Moses, Aaron, and their sister were born in Egypt; the name Aaron cannot
be explained from the Hebrew; the daughter of Pharaoh imposed the
name Moses on the child she had saved from the waters of the Nile;
hence it is possible that their sister's name Mary was also of Egyptian origin.
This seems to become even probable if we consider the fact that the name Mary
was not borne by any woman in
the Old Testament excepting
the sister of Moses. But the question why was not the name Mary more common in
the Old Testament,
if it was of Hebrew origin,
is answered by another question, why was the name Mary chosen by the parents of Our Blessed Lady and
by a number of others mentioned in the New Testament, if the
word was Egyptian?
Though the meaning of Mary as derived from the Egyptian Mery,
Meryt (cherished, beloved), is most suitable for an only daughter, such a
derivation is only possible, or at best barely probable.
Most interpreters derive
the name Mary from the Hebrew, considering it either as a compound word or as a
simple. Miryam has been regarded as composed as a noun and a
pronominal suffix, or of a noun and an adjective, or again of two nouns.
Gesenius was the first to consider miryam as a compound of the
noun meri and the pronominal suffix am; this word actually
occurs in II Esd., ix, 17, meaning "their rebellion". But such an
expression is not a suitable name for a young girl. Gesenius himself abandoned
this explanation, but it was adopted by some of his followers, e.g. by J. Grimm
(Das Leben Jesu; sec. edit., I, 414-431, Regensburg, 1890) and Schanz (Comment.
uber d. Ev. d. hl. Matthäus, p. 78, Freiburg, 1879). One of the meanings
assigned to the name Mary in Martianay's edition
of St. Jerome's works
(S. Hier. opp., t. II, Parisiis, 1699, 2°, cols. 109-170, 181-246, 245-270)
is pikra thalassa, bitter sea. Owing to the corrupt condition in
which St. Jerome found
the "Onomastica" of Philo and of Origen, which he in a
way re-edited, it is hard to say whether the interpretation "bitter
sea" is really due to either of these two authorities; at any rate, it is
based on the assumption that the name miryam is composed of the
Hebrew words mar (bitter) and yam (sea). Since in Hebrew
the adjective follows its substantive, the compound of the two words ought to
read yam mar; and even if the inverse order of words be admitted as
possible, we have at best maryam, not miryam. Those who
consider miryam as a compound word usually explain it as consisting
of two nouns: mor and yam (myrrh of the sea); mari (cf. Daniel 4:16)
and yam (mistress of the sea); mar (cf. Isaiah 40:15)
and yam (drop of the sea). But these and all similar derivations of
the name Mary are philogically inadmissible, and of little use to the theologian. This is
notably true of
the explanation photizousa autous, enlightening them, whether it be based
on the identification of miryam with me'iram (part. Hiphil
of 'or with pronominal suffix of 3 plur.), or with mar'am (part.
Hiphil of ra'ah with pron. suffix of 3 plur.), or again with mar'eya (part.
Hiphil of raah with Aramaic fem. termination ya; cf.
Knabenbauer, Evang. sec. Matt., pars prior, Parisiis, 1892, p. 43).
Here a word has to be
added concerning the explanation stella maris, star of the sea. It is more
popular than any other interpretation of the name Mary, and is dated back
to St. Jerome (De
nomin. hebraic., de Exod., de Matth., P.L., XXIII, col, 789, 842). But the
great Doctor of the
Church knew Hebrew
too well to translate the first syllable of the name miryam by star;
in Isaiah 40:15,
he renders the word mar by stilla (drop), not stella (star).
A Bamberg manuscript dating from the end
of the ninth century reads stilla maris instead of stella maris. Since
Varro, Quintillian, and Aulus Gelliius testify that the Latin peasantry often
substituted an e for an i, reading vea for via, vella for villa, speca for spica,
etc., the substitution of maris stella for maris stilla is
easily explained. Neither an appeal to the Egyptian Minur-juma
(cf. Zeitschr. f. kathol. Theol., IV, 1880, p. 389) nor the suggestion
that St. Jerome may
have regarded miryam as a contracted form of me'or yam (cf.
Schegg, Jacobus der Bruder des Herrn, Munchen, 1882, p. 56 Anm.) will account
for his supposed interpretation stella maris (star of the sea)
instead of stilla maris (a drop of the sea).
It was Hiller
(Onomasticum sacrum, Tübingen, 1706, pp. 170, 173, 876) who first gave a
philological explanation of miryam as a simple word. The
termination am is according to this writer a mere formative affix
intensifying or amplifying the meaning of the noun. But practically miryam had
been considered as a simple noun long before Hiller. Philo (De somn., II, 20;
ed. Mangey, II, 677) is said to have explained the word as meaning elpis (hope),
deriving the word either from ra'ah (to see, to expect?) or
from morash (hope); but as Philo can hardly have seriously believed
in such a hazardous derivation, he probably presented Mary the sister of Moses
as a mere symbol of hope without maintaining that her very name meant hope. In
Rabbinic literature miryam is explained as meaning merum (bitterness;
cf. J. Levy, Neuhebraisches und chaldaisches Wörterbuch uber die Talmudim und
Midraschim, Leipzig, 1876-89, s.v. merum); but such a meaning of the word
is historically improbable, and the derivation of miryam from marar grammatically
inadmissible. Other meanings assigned to miryam viewed as a simple
word are: bitter one, great sorrow (from marar or marah;
cf. Simonis, Onomasticum Veteris Testamenti, Halae Magdeburgicae, 1741, p. 360;
Onom. Novi Test., ibid., 1762, p. 106); rebellion (from meri;
cf. Gesenius, Thesaur. philol. critic. ling. hebr. et chald. Beter. Testamenti,
edit. altera, Lipsiae, 1835-38, II, p. 819b); healed one (cf.
Schäfer, Die Gottesmutter in der hl. Schrift, Münster, 1887, pp.
135-144); fat one, well nourished one (from mara; cf. Schegg,
Evangelium nach Matthäus, Bd. I, München, 1856, p. 419; id., Jacobus der Bruder
des Herrn, München, 1882, p. 56; Furst, Hebr. und chald. Hanwörterb. über d.
alte Test., Leipzig, 1857-1861, s.v. miryam); mistress (from mari;
cf. v. Haneberg, Geschichte d. biblisch. Offenbarung, 4th edit., Regensburg, 1876, p.
604); strong one, ruling one (from marah; cf. Bisping, Erklärung
d. Evang. nach Matth., Münster, 1867, p. 42); gracious or charming one (from ra'am which
word does not have this meaning in the Old Testament; cf. v.
Haneberg, 1, c.); myrrh (from mor, though it does not appear how
this word can be identified with miryam; cf. Knabenbauer, Evang. sec.
Matth., pars prior, Parisiis, 1892, p. 44); exalted one (from rum;
cf. Caninius, De locis S. Scripturae hebraicis comment., Antverpiae, 1600, pp.
63-64).
In 1906 Zorrell advanced
another explanation of the name Mary, based on its derivation from the Egyptian mer or mar,
to love, and
the Hebrew Divine
name Yam or Yahweh (Zeitschrift
für katholische Theologie, 1906, pp. 356 sqq.). Thus explained the name denotes
"one loving Yahweh"
or "one beloved by Yahweh". We have
already pointed out the difficulty implied in an Egyptian origin of
the name Mary. Probably it is safer to adhere to Bardenhewer's conclusions (l.
c., pp. 154 sq.): Mariam and Maria are the later forms of
the Hebrew miryam; miryam is
not a compound word consisting of two nouns, or a noun and an adjective, or a
noun and a pronominal suffix, but it is a simple though derivative noun; the
noun is not formed by means of a prefix (m), but by the addition of a suffix (am).
Presupposing these principles, the name miryam may be derived either
from marah, to be rebellious, or from mara, to be well nourished.
Etymology does not decide which of these derivations is to be preferred; but it
is hardly probable that the name of a young girl should be connected with
the idea of
rebellion, while Orientals consider the idea of being well
nourished as synonymous with beauty and bodily perfection, so that they would
be apt to give their daughters a name derived from mara Mary means
therefore The beautiful or The perfect one.
Maas,
Anthony. "The Name of Mary." The Catholic Encyclopedia. Vol.
15. New York: Robert Appleton
Company, 1912. <http://www.newadvent.org/cathen/15464a.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Michael T. Barrett. Dedicated to
the Immaculate Heart of Mary.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. October 1, 1912. Remy Lafort, S.T.D.,
Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2023 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
Jacopo Sansovino. Madonna del Parto; Sant
Agostino, Roma
Feast of the Holy Name of
Mary
We venerate the name
of Mary because it belongs to her who is the Mother of God,
the holiest of creatures, the Queen of heaven and
earth, the Mother of Mercy. The object of the feast is
the Holy Virgin bearing the name of Mirjam (Mary);
the feast commemorates all the privileges given
to Mary by God and
all the graces we
have received through her intercession and mediation. It was
instituted in 1513 at Cuenca in Spain,
and assigned with proper Office to 15 Sept., the octave day
of Mary's Nativity. After the reform
of the Breviary by St.
Pius V, by a Decree of Sixtus
V (16 Jan., 1587), it was transferred to 17 Sept. In 1622 it was
extended to the Archdiocese of Toledo by Gregory
XV. After 1625 the Congregation of Rites hesitated for a while before
authorizing its further spread (cf. the seven decrees "Analecta
Juris Pontificii", LVIII, decr. 716 sqq.) But it was celebrated by
the Spanish Trinitarians in 1640 (Ordo Hispan., 1640). On 15
Nov., 1658, the feast was granted to the Oratory of Cardinal
Berulle under the title: Solemnitas Gloriosae Virginis, dupl.
cum. oct., 17 Sept. Bearing the original title, SS. Nominis B.M.V.,
it was granted to all Spain and
the Kingdom
of Naples on 26 Jan., 1671. After the siege of Vienna and
the glorious victory of Sobieski over
the Turks (12
Sept., 1683), the feast was extended to
the universal Church by Innocent
XI, and assigned to the Sunday after
the Nativity of Mary by a Decree of
25 Nov., 1683 (duplex majus); it was granted to Austria as d.
2. classis on 1 Aug., 1654. According to a Decree of
8 July, 1908, whenever this feast cannot be celebrated on its
proper Sunday on account of the occurence of some feast of
a higher rank, it must be kept on 12 Sept., the day on which the victory
of Sobieski is
commemorated in the Roman Martyrology. The Calendar of
the Nuns of Perpetual Adoration, O.S.B., in France,
of the year 1827, has the feast with a special Office on
25 Sept. The feast of
the Holy Name of Mary, is the patronal feast of
the Clerics Regular of
the Pious Schools (Piarists) and of the Society
of Mary (Marianists), in both cases with a proper office. In 1666
the Discalced Carmelites received
the faculty to recite the Office of the Name of Mary four
times a year (duplex). At Rome one
of the twin churches at the Forum Trajani is dedicated to
the Name of Mary. In the Ambrosian Calendar of Milan the feast of
the Holy Name of Mary is assigned to 11 September.
Holweck, Frederick. "Feast of the Holy Name of Mary." The
Catholic Encyclopedia. Vol. 10. New York: Robert Appleton
Company, 1911. 12 Sept.
2017 <http://www.newadvent.org/cathen/10673b.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Joseph P. Thomas. Dedicated to
Mary Thomas.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. October 1, 1911. Remy Lafort, S.T.D.,
Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2020 by Kevin
Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/10673b.htm
Butler’s
Lives of the Saints – The Festival of the Holy Name of the Virgin Mary
Article
[on Sunday within the
octave of her nativity] This festival was appointed by Pope Innocent XI, that
on it the faithful may be called upon in a particular manner to recommend to
God, through the intercession of the B. Virgin, the necessities of his church,
and to return him thanks for his gracious protection and numberless mercies.
What gave occasion to the institution of this feast was a solemn thanksgiving
for the relief of Vienna, when it was besieged by the Turks in 1683. If we
desire to avert the divine anger, justly provoked by our sins, with our prayers
we must join the tears of sincere compunction, and a perfect conversion of our
manners. This is the first grace we must always beg of God, that he would bring
us to the dispositions of condign penance. Our supplications for the divine mercies,
and our thanksgivings for benefits received will only thus be rendered
acceptable. By no other means can we deserve the blessing of God, or be
recommended to it by the patronage of his holy mother. To the invocation of
Jesus it is a pious and wholesome practice to join our application to the
Virgin Mary, that, through her intercession, we may more easily and more
abundantly obtain the effects of our petitions. In this sense devout souls
pronounce, with great affection and confidence, the holy names of Jesus and
Mary.
MLA
Citation
Father Alban Butler. “The
Festival of the Holy Name of the Virgin Mary”. Lives
of the Fathers, Martyrs, and Principal Saints, 1866. CatholicSaints.Info.
27 August 2014. Web. 24 October 2020.
<https://catholicsaints.info/butlers-lives-of-the-saints-the-festival-of-the-holy-name-of-the-virgin-mary/>
ołtarz
maryjny w przedsionku dolnego kościoła św. Barbary w Bytomiu, po prawej stronie
od wejścia zewnętrznego, pod posągiem Maryi zapewne tabernakulum
The Blessed Mother was
named "Mary," a significant name in the ancient world.
After her birth
(celebrated liturgically on September 8) the parents of the Blessed Virgin Mary
decided to name their newborn child, “Mary” (her naming is celebrated on
September 12). They did so cooperating in God’s divine plan, giving her a name
that would be invoked for all eternity.
Similar to other biblical
names, the name “Mary” is not without meaning and has a host of spiritual
connections.
First of all the Hebrew
form of Mary is miryam and some biblical scholars have seen in it the
Hebrew words mar (bitter) and yam (sea). This first meaning
can refer to Mary’s bitter suffering at the cross and her many tears of sorrow.
Another interpretation of
the word mar renders Mary’s name to mean “drop of the sea” and St.
Jerome rendered it in Latin as stilla maris, which was later changed
to stella (star) maris. This accounts for a popular title for
Mary as “Star of the Sea.” Mariners at the time were accustomed to looking at
the stars to find guidance and to discern which direction they were going and
so calling Mary stella maris referred to Mary’s ability to guide
sinners along the path to Eternal Shores.
Yet another rendering
of miryam focuses on the Hebrew word mari and sees in it
the word “mistress” or “lady,” thus making Mary “Lady of the Sea.”
St. Bonaventure took all
of these meanings and combined their symbolism, giving each one its own
spiritual meaning.
This most holy, sweet and
worthy name was eminently fitted to so holy, sweet and worthy a virgin. For
Mary means a bitter sea, star of the sea, the illuminated or illuminatrix. Mary
is interpreted [as] Lady. Mary is a bitter sea to the demons; to men she is the
Star of the sea; to the Angels she is illuminatrix, and to all creatures she is
Lady.
St. Thomas Aquinas also
related similar symbolism, “Mary means Star of the Sea, for as mariners are
guided to port by the ocean star, so Christians attain to glory through Mary’s
maternal intercession.”
While the exact etymology
is still debated among scholars, the Church has traditionally accepted these
saintly interpretations and regards Mary as the “Star of the Sea,” to whom we
all look up to and strive to follow during the tempest here below.
Below is an ancient hymn
to Mary called Ave Maris Stella dating back to the 8th century — a
perfect summation of Mary’s role according to the meaning of her name.
Interior
of the Roman Catholic church of Krisztinaváros, Budapest, Hungary
Budapest,
krisztinavárosi templom belső tere 2023 09
SEPTEMBER 12
The Commemoration of the
Name of Mary
The greatest intercessor
for all people of faith
The meaning of the
celebration
+ The celebration of the
name of Mary dates back to 1513 when it was first celebrated in Spain.
+ The feast of the Most
Holy Name of Mary was extended to the Universal Church after King John III
Sobieski of Poland defeated the forces of the Ottoman Empire as they were
preparing to invade Vienna, Austria. Before the battle, he entrusted himself
and his troops to the Blessed Virgin.
+ This celebration of the
Mother of God is a compliment to the celebration of the Most Holy Name of Jesus
(January 3). Pope Saint John Paul II re-inserted both celebrations into the
Universal Calendar of the Church in 2002.
+ This celebration
reminds us of the special role that Mary has as an intercessor for all people
of faith.
Spiritual bonus
While many religious
communities have special devotion to the Mother of God, the Commemoration of
the Most Holy Name of Mary is celebrated as the patron feast of the Society
of Mary (the Marianists) and the Congregation
of the Oblates of Mary Immaculate.
Quote
“Mary helps us to open
our hearts to God’s ways, wherever they may lead us. Honored under the title
‘Queen of Peace,’ Mary encourages us to cooperate with Jesus in building a
peace based on justice, a peace that respects the fundamental human rights
(including religious rights) of all people.”—Enzo Lodi, Saints of the
Roman Calendar
Prayer
Grant, we pray, almighty
God,
that, for all who
celebrate the glorious Name
of the Blessed Virgin
Mary,
she may obtain your
merciful favor.
Through our Lord Jesus
Christ, your Son,
who lives and reigns with
you in the unity of the Holy Spirit,
one God, for ever and
ever. Amen.
(from The Roman
Missal)
Saint profiles prepared
by Brother Silas Henderson, S.D.S.
SOURCE : https://aleteia.org/daily-prayer/tuesday-september-12/
Interior
of the Roman Catholic church in Monor, HungaryInterior of Roman Catholic church
in Pátka, Fejér, Hungary
Pátka,
római katolikus templom belső tere 2024 05
Regína sacratíssimi Rosárii, ora pro nobis!
Saint Bernard: Holy Name
of Mary
September 12th
Second Nocturn of Matins
A homily of St. Bernard,
Abbot & Doctor
iv
"And the Virgin's
name was Mary." Let us speak a little about this name, which is said to
mean "star of the sea," and which so well befits the Virgin Mother.
Rightly is she likened to a star. As a star emits a ray without being dimmed,
so the Virgin b rought forth her Son without receiving any injury. The ray
takes naught from the brightness of the star, nor the Son from His Mother's
virginal integrity. This is the noble star risen out of Jacob, whose ray
illumines the whole world, whose splendor shines in the heavens, penetrates the
abyss, and, traversing the whole earth, gives warmth rather to souls than to
bodies, cherishing virtues, withering vices. Mary is that bright and
incomparable star, whom we need to see raised above this vast sea, shini ng by
her merits, and giving us light by her example.
v
"All of you, who see
yourselves amid the tides of the world, tossed by storms and tempests rather
than walking on the land, do not turn your eyes away from this shining star,
unless you want to be overwhelmed by the hurricane. If temptation storms, or y
ou fall upon the rocks of tribulation, look to the star: Call upon Mary! If you
are tossed by the waves of pride or ambition, detraction or envy, look to the
star, call upon Mary. If anger or avarice or the desires of the flesh dash
against the ship o f your soul, turn your eyes to Mary. If troubled by the
enormity of your crimes, ashamed of your guilty conscience, terrified by dread
of the judgment, you begin to sink into the gulf of sadness or the abyss of
despair, think of Mary. In dangers, in ang uish, in doubt, think of Mary, call
upon Mary. Let her name be even on your lips, ever in your heart; and the
better to obtain the help of her prayers, imitate the example of her
life: "Following her, thou strayest not; invoking her, thou
despairest not; thinking of her, thou wanderest not; upheld by her, thou
fallest not; shielded by her, thou fearest not; guided by her, thou growest not
weary; favored by her, thou reachest the goal. And thus dost thou experience in
thyself how good is that saying: 'And the Virgin's name was Mary.'"
vi
The Church commemorates
numerous occasions on which It invoked the name of Mary and received her
heavenly protection. During the pontificate of Pope Innocent III, Saint Dominic
Guzman established the Order of Preachers to combat the Albigensian heresy that
all material things were evil. He trained his priests to live a holy life, to
use their minds, and to pray the Rosary. On September 12th 1213, the Christian
forces under Simon de Montfort won a decisive victory over the heretics at
Muret in souther n France. Likewise, on the first Sunday of October, the Church
recalls the victory of the Christian naval forces under Don Juan of Austria
against the 300-odd ships of the Moslem Turk, Selim II, in 1571. Again on
September 12th 1683, after a forced march begun in Poland on the August 15th
feast of the Assumption, John Sobieski turned back the 300,000 Moslem invaders
besieging Vienna. And, once again, on August 5th 1716, under the patronage of
Mary, Our Lady of the Snows, Prince Eugene claimed her victo ry at
Peterwardein; shortly thereafter raising the siege of Corfu and later
reclaiming Belgrade. The feast of the Holy Name of Mary was inscribed in the
calendar of the Universal Church by Pope Innocent XI "as a perpetual
memorial of the great blessing of that signal victory won at Vienna in Austria
over the cruel Turkish tyrant who had been grinding down the Christian
people."
Prayer:
Grant, we beseech Thee,
almighty God, that Thy Faithful, calling upon the Name of the Virgin Mary and
rejoicing in her protection, may, by her motherly intercession, be delivered
from the evils of the earth and advance to the eternal happiness of heaven.
Through Christ our Lord. Amen.
Our Lady of the Rosary, 144 North Federal Highway (US#1), Deerfield Beach, Florida 33441 954+428-2428
Authentic Catholic Mass, Doctrine, and Moral Teaching -- Don't do without
them --
Don't accept one without the others!
SOURCE : http://www.rosarychurch.net/mary/maryname.html
The Holy Name of Mary -
The Power of Her Name
By St. Alphonsus de
Liguori
Richard of St. Laurence
states "there is not such powerful help in any name, nor is there any
other name given to men, after that of Jesus, from which so much salvation is
poured forth upon men as from the name of Mary." He continues, "that
the devout invocation of this sweet and holy name leads to the acquisition of
superabundant graces in this life, and a very high degree of glory in the
next."
After the most sacred
name of Jesus, the name of Mary is so rich in every good thing, that on earth
and in heaven there is no other from which devout souls receive so much grace,
hope, and sweetness.
Hence Richard of St. Laurence encourages sinners to have recourse to this great name, "because it alone will suffice to cure them of all their evils;" and "there is no disorder, however malignant, that does not immediately yield to the power of the name of Mary." The Blessed Raymond Jordano says, "that however hardened and diffident a heart may be, the name of this most Blessed Virgin has such efficacy, that if it is only pronounced that heart will be wonderfully softened." Moreover, it is well known, and is daily experienced by the clients of Mary, that her powerful name gives the particular strength necessary to overcome temptations against purity.
September 12th is the Feast Day of The Most Holy Name of Mary
In fine, "thy name,
O Mother of God, is filled with divine graces and blessings," as St.
Methodius says. So much so, that St. Bonaventure declares, "that thy name,
O Mary, cannot be pronounced without bringing some grace to him who does so
devoutly.". . grant, O Lady, that we may often remember to name thee with
love and confidence; for this practice either shows the possession of divine
grace, or else is a pledge that we shall soon recover it.
On the other hand, Thomas
a Kempis affirms "that the devils fear the Queen of heaven to such a
degree, that only on hearing her great name pronounced, they fly from him who
does so as from a burning fire." The Blessed Virgin herself revealed to
St. Bridget "that there is not on earth a sinner, however devoid he may be
of the love of God, from whom the devil is not obliged immediately to fly, if
he invokes her holy name with a determination to repent." On another
occasion she repeated the same thing to the saint, saying, "that all the
devils venerate and fear her name to such a degree, that on hearing it they
immediately loosen the claws with which they hold the soul captive." Our
Blessed Lady also told St. Bridget, "that in the same way as the rebel
angels fly from sinners who invoke the name of Mary, so also do the good angels
approach nearer to just souls who pronounce her name with devotion."
Promises
Consoling indeed are the
promises of help made by Jesus Christ to those who have devotion to the name of
Mary; for one day in the hearing of St. Bridget, He promised His Most Holy
Mother that He would grant three special graces to those who invoke that holy
name with confidence: first, that He would grant them perfect sorrow for their
sins; secondly, that their crimes should be atoned for; and, thirdly, that He
would give them strength to attain perfection, and at length the glory of
paradise. And then our Divine Savior added: "For thy words, O My Mother,
are so sweet and agreeable to Me, that I cannot deny what thou askest."
O amor mei nomen matris
Dei -St. Anselm
(Translation) "Oh
name of the mother of God, thou art my love."
St. Ephrem goes so far as
to say, "that the name of Mary is the key of the gates of heaven," in
the hands of those who devoutly invoke it. And thus it is not without reason
that St. Bonaventure says "that Mary is the salvation of all who call upon
her." "O most sweet name! O Mary, what must thou thyself be, since
thy name alone is thus amiable and gracious," exclaims Blessed Henry Suso.
Let us, therefore, always
take advantage of the beautiful advice given us by St. Bernard, in these words:
"In dangers, in perplexities, in doubtful cases, think of Mary, call on
Mary; let her not leave thy lips; let her not depart from thy heart."
Names of Jesus and Mary
In every danger of
forfeiting divine grace, we should think of Mary, and invoke her name, together
with that of Jesus; for these two names always go together. O, then, never let
us permit these two most sweet names to leave our hearts, or be off our lips;
for they will give us strength not only not to yield, but to conquer all our
temptations.
"The invocation of
the sacred names of Jesus and Mary," says Thomas a Kempis, "is a
short prayer which is as sweet to the mind, and as powerful to protect those
who use it against the enemies of their salvation, as it is easy to remember."
Hour of Death
Thus we see that the most
holy name of Mary is sweet indeed to her clients during life, on account of the
very great graces that she obtains for them. But sweeter still will it be to
them in death, on account of the tranquil and holy end that it will insure
them.
Let us then, O devout
reader, beg God to grant us, that at death the name of Mary may be the last
word on our lips. This was the prayer of St. Germanus: "May the last
movement of my tongue be to pronounce the name of the Mother of God;" O
sweet, O safe is that death which is accompanied and protected by so saying a
name; for God only grants the grace of invoking it to those whom He is about to
save.
Father Sertorius Caputo, of the Society of Jesus, exhorted all who assist the dying frequently to pronounce the name of Mary; for this name of life and hope, when repeated at the hour of death, suffices to put the devils to flight, and to comfort such persons in their sufferings.
The Most Holy Name of Mary said Devoutly is a Prayer
"Blessed is the man
who loves thy name, O Mary," exclaims St. Bonaventure. "Yes, truly
blessed is he who loves thy sweet name, O Mother of God! for," he
continues, "thy name is so glorious and admirable, that no one who
remembers it has any fears at the hour of death." Such is its power, that
none of those who invoke it at the hour of death fear the assaults of their
enemies. St. Camillus de Lellis urged the members of his community to remind
the dying often to utter the holy names of Jesus and Mary. Such was his custom when
assisting people in their last hour.
Oh, that we may end our
lives as did the Capuchin Father, Fulgentius of Ascoli, who expired singing,
"O Mary, O Mary, the most beautiful of creatures! let us depart
together."
Let us conclude with the
tender prayer of St. Bonaventure:
"I ask thee, O Mary,
for the glory of thy name, to come and meet my soul when it is departing from
this world, and to take it in thine arms." (End)
Maríæ
Excerpts from the
Breviary for the Feast of the Most Holy Name of Mary (Sept. 12)
It is said: And the Virgin's name was Mary. Let us speak a few words upon this name, which signifieth, being interpreted, Star of the Sea, and suiteth very well the Maiden Mother, who may very meetly be likened unto a star. A star giveth forth her rays without any harm to herself, and the Virgin brought forth her Son without any hurt to her virginity. The light of a star taketh nothing away from the Virginity of Mary. She is that noble star which was to come out of Jacob, whose brightness still sheddeth lustre upon all the earth, whose rays are most brilliant in heaven, and shine even unto hell, lighting up earth midway, and warming souls rather than bodies, fostering good and scaring away evil. She, I say, is a clear and shining star, twinkling with excellencies, and resplendent with example, needfully set to look down upon the surface of this great and wide sea.
The Most Holy Name of Mary
O thou, whosoever thou
art, that knowest thyself to be here not so much walking upon firm ground, as
battered to and fro by the gales and storms of this life's ocean, if thou
wouldest not be overwhelmed by the tempest, keep thine eyes fixed upon this
star's clear shining. If the hurricanes of temptation rise against thee, or
thou art running upon the rocks of trouble, look to the star, call on Mary.
If the waves of pride, or ambition, or slander, or envy toss thee, look to the
star, call on Mary. If the billows of anger or avarice, or the enticements
of the flesh beat against thy soul's bark, look to Mary. If the enormity
of thy sins trouble thee, if the foulness of thy conscience confound thee, if
the dread of judgement appal thee, if thou begin to slip into the deep of
despondency, into the pit of despair, think of Mary.
In danger, in difficulty,
or in doubt, think on Mary, call on Mary. Let her not be away from
thy mouth or from thine heart, and that thou mayest not lack the succour of her
prayers, turn not aside from the example of her conversation. If thou follow
her, thou wilt never go astray. If thou pray to her, thou wilt never have need
to despair. If thou keep her in mind, thou wilt never fall. If she lead thee,
thou wilt never be weary. If she help thee, thou wilt reach home safe at the
last - and so thou wilt prove in thyself how meetly it is said: And the
Virgin's name was Mary.
SOURCE : http://themostholyrosary.com/appendix8.htm
Contemplations
and Meditations for the Holy Name of Mary
“Thy
name is as oil poured forth.”
Preparatory Prayer
Grant, my Divine Lord,
that, during this meditation, all the thoughts of my mind, all the affections
of my heart, and all the operations of my soul may tend purely and solely to
Thy service and to the glory of Thy Divine Majesty.
Come, Holy Ghost, fill
the hearts of Thy faithful, and kindle within them the fire of Thy love. Send
forth Thy Spirit and they shall be created. And Thou shalt renew the face of
the earth.
Let us pray.
God, Who, by the light of
Thy Holy Ghost, didst instruct the hearts of the faithful, give us, by this
same Holy Spirit, a love and relish of what is right and just, and the constant
enjoyment of His comforts, through Jesus Christ our Lord. Amen.
Hail Mary, etc.
1st Prelude
Figure to yourself the
adorable Trinity contemplating with love Mary immaculate, and offering her to
the admiration of the Angels.
2nd Prelude
O Mary! cause me to
relish all the sweetness of thy name; may it be ever my consolation, my help,
and my hope.
1st Point
The holy name of Mary merits my respect, my homage, and my confidence.
The holy name of Mary
signifies Queen or Mistress. It is a name of power and grandeur,
that causes hell to tremble, puts the demons to flight, commands the respect of
the faithful on earth, and the veneration of the Angels in Heaven. It is,
moreover, a name of clemency and love, for it also signifies full of grace,
and gives us to understand two most consoling truths: the first, that Mary,
full of virtues and merits, is all-powerful over the Sacred Heart of our Lord;
the second, that in receiving the plenitude of grace, it has been given to her
to distribute it, and that she bestows its treasures generously on all who have
recourse to her. . . .” holy Mary,” says Saint Francis, “Heaven and earth know
no other name, after that of thy beloved Son, which procures for us mortals
more graces, and which is more fitted to nourish our hope, and cause us to
taste greater sweetness than thy name.” “Happy is he who cherishes and respects
thy name, holy Virgin! exclaims Saint Bonaventure; “thy favour will support him
in his troubles, and will produce within him abundant fruits.” What then can I
do more glorious for Mary, or more profitable for myself, than to invoke her
name frequently with love and confidence? What can I do more in unison with
that spirit of zeal, with which a truly Christian soul ought to be penetrated,
than to excite others to have recourse to that most blessed name in their
temptations and dangers, and to make use of it as a powerful weapon against the
enemies of their salvation?
2nd Point
The holy name of Mary
ought to be my refuge in all my necessities.
The holy name of Mary
signifies “Star of the Sea” and this meaning presents me with fresh and most
powerful motives of confidence. As long as I shall dwell on this earth, storms
and tempests will threaten my soul. The world, in the midst of which I am
obliged to live, is a sea full of rocks and dangers, and I bear within my heart
passions which expose me every instant to a sad shipwreck. It is against these
great dangers that Mary offers me her aid; if the false maxims of the world
seduce me; if bad example drags me, for a time, out of the path of salvation;
if, in consequence of my infidelities, I oblige the Sun of Justice to hide from
me the brightness of His rays, Mary, the Star of the Sea, will cause her sweet
and gentle light to shine before my eyes, reminding me that she is the Mother
of Mercy; she will excite within me a salutary repentance, accompanied with the
hope of pardon, and will lead me back to the paths of virtue. If the storms of
temptation agitate my heart, if the clouds of diffidence and discouragement
weigh down my spirit, Mary will cause the daylight to shine upon the shades of
darkness, and will restore confidence and peace in my soul. Mary! holy name,
calling upon which no one ought to despair, be ever on my lips and in my heart,
together with that of thy Divine Son. Remain with me during this life so full
of afflictions and troubles; but, above all, be with me during that supreme
moment which will decide my eternal lot, and obtain for me the grace of landing
happily on the shores of my heavenly country.
Colloquy with the Blessed
Virgin
Let us ask her to inspire
us with a tender confidence in her intercession, and beg her powerful help in
all our wants. Resolutions. Often to pronounce with piety the holy name of
Mary.
Offering of the
Resolutions
My God, I offer Thee
these resolutions. Unless Thou deignest to bless them, I cannot be faithful to
them. From Thy good ness, then, I hope to obtain this blessing, which I ask of
Thee in the name and through the merits of Jesus, my Saviour.
Holy Virgin, Mother of my
God, and also my Mother, my good Angel and holy Patron Saints, obtain for me
the grace to keep these resolutions with perfect fidelity.
Spiritual Bouquet
“Mary! under the
protection of thy name, no one ought to lose confidence.” Prayer. holy Mary! be
to me all that is be tokened by thy name. Mayst thou be honoured in Heaven,
revered on earth, and dreaded in hell. Next to God, reign over all that is less
than God, but above all reign over our hearts; be thou our consolation in our
trials, our strength in our weaknesses, our counsel in our doubts, and, above
all, our hope at the hour of our death. Amen.
Examen of the Meditation
Did I carefully prepare
the points of my meditation, and resolve on the fruit I would draw from it? Did
I recall it to my mind before I went to sleep? Did I, from the moment of
awaking, occupy myself with it, to the exclusion of every other thought? Did 1
place myself as I ought to do in the presence of God? Did I make the
preparatory prayer and the preludes? Did I preserve a becoming reverence in my
attitude 1 Have I not passed lightly from one point to another? Have I
reflected on the mystery before me with a sincere desire of profiting by it?
Have I made the Colloquies, asking for grace to practise the virtue that God
set before me? Have I made resolutions for the day, determining on the
opportunities when I would reduce them to practice? Have I made a spiritual
bouquet?
SOURCE : https://catholicsaints.info/contemplations-and-meditations-for-the-holy-name-of-mary/
Interior
of Roman Catholic parish church in Füzesabony, Heves, Hungary
Füzesabony,
római katolikus templom belső tere 2024 19
On the
August Name of Mary, by Father Médaille
The
Blessed Virgin receives the name of Mary, which signifies one giving light,
because she was to give to the world the Sun of justice to dispel the darkness
of sin, and because she was to obtain for us the light of grace to guide us. We
should rejoice in the rising of this splendid Day-star, and ask her, with
confidence, to help us to withdraw from the darkness of sin and to obtain the
light of grace.
“Mary” signifies
Sovereign Lady. We should acknowledge her as such; we should render to her the
respect, allegiance, and service this title demands, and we should do nothing
unworthy of faithful subjects of so perfect a sovereign.
“Mary” signifies Bitter
Sea. She had a larger share than any other person in the bitterness and
afflictions of her dear Son. If our Redeemer so far honour us as to allow us to
partake of His sufferings, let us accept them gratefully, and try to imitate
closely the patience, generosity, and resignation of our loving Mother.
– from Meditations
on the Gospels for Every Day in the Year
SOURCE : https://catholicsaints.info/on-the-august-name-of-mary-by-father-medaille/
Roman
Catholic church in Egerszalók, Heves, Hungary
Egerszalók, római katolikus templom 2024 06
Santissimo Nome di Maria
- Memoria Facoltativa
La festa del santo nome
di Maria fu concessa da Roma, nel 1513, ad una diocesi della Spagna, Cuenca.
Soppressa da san Pio V, fu ripristinata da Sisto V e poi estesa nel 1671 al
Regno di Napoli e a Milano. Il 12 settembre 1683, avendo Giovanni III Sobieski
coi suoi Polacchi vinto i Turchi che assediavano Vienna e minacciavano la
cristianità, il Beato Innocenzo XI, in rendimento di grazie, estese la festa
alla Chiesa universale e la fissò alla domenica fra l'Ottava della Natività. Il
santo Papa Pio X la riportò al 12 settembre.
Martirologio Romano:
Santissimo Nome della beata Vergine Maria: in questo giorno si rievoca l’ineffabile
amore della Madre di Dio verso il suo santissimo Figlio ed è proposta ai fedeli
la figura della Madre del Redentore perché sia devotamente invocata.
*
La devozione al nome di Maria nacque in epoca
medievale, insieme a quella per il nome di Gesù. La festa liturgica fu
introdotta in tutta la Chiesa occidentale dal Beato Innocenzo XI dopo la
vittoria sui Turchi a Vienna, avvenuta il 12 settembre 1683. Il nome nella
Bibbia indica l’identità e la missione di una persona. Ora, se il nome di Maria
è forse di origine egiziana, esso contiene la radice del verbo «amare». Ella è
dunque l’Amata in cui non vi è difetto (cf. Ct 4, 7), «piena di grazia », come
la chiama l’angelo Gabriele (Lc ı, 28). Maria è pertanto l’immagine e la
primizia della Chiesa, sposa che la grazia di Dio ha trasformato da “non-amata”
in “amata” (cf. Os ı, 6; 2, 3).
*
Martirologio
Romano: Santissimo Nome della beata Vergine Maria: in questo giorno si
rievoca l’ineffabile amore della Madre di Dio verso il suo santissimo Figlio ed
è proposta ai fedeli la figura della Madre del Redentore perché sia devotamente
invocata.
Nella storia dell'esegesi
ci sono state diverse interpretazioni del significato del nome di Maria:
1) "AMAREZZA"
Questo significato e` stato dato da alcuni rabbini: fanno derivare il nome
MIRYAM dalla radice MRR = in ebraico "essere amaro". Questi rabbini
sotengono che Maria, sorella di Mose`, fu chiamata cosi` perche', quando
nacque, il Faraone comincio` a rendere amara la vita degli Israeliti , e prese
la decisione di uccidere i bambini ebrei.
Questa interpretazione puo` essere accettata da noi Cristiani pensando quanto dolore e quanta amarezza ha patito Maria nel corredimerci:
[Lam. 1,12] Voi tutti che passate per la via, considerate e osservate se c'e` un dolore simile al mio dolore...
Inoltre il diavolo, di cui il Faraone e` figura, fa guerra alla stirpe della
donna, rendendo amara la vita ai veri devoti di Maria, che, per altro, nulla
temono, protetti dalla loro Regina.
2) "MAESTRA E SIGNORA DEL MARE"
Secondo questa interpretazione il nome di Maria deriverebbe da MOREH (ebr.
Maestra-Signora) + YAM (= mare): come Maria, la sorella di Mose`, fu maestra
delle donne ebree nel passaggio del Mar Rosso e Maestra nel canto di Vittoria
(cf Es 15,20), cosi` "Maria e` la Maestra e la Signora del mare di questo
secolo, che Ella ci fa attraversare conducendoci al cielo" (S.Ambrogio,
Exhort. ad Virgines)
Altri autori antichi che suggeriscono questa interpretazione: Filone, S. Girolamo, S. Epifanio.
Questo parallelo tipologico tra Maria sorella di Mose` e Maria, madre di Dio,
e` ripreso da Ps. Agostino, che chiama Maria "tympanistria nostra"
(Maria sorella di Mose` e la suonatrice di timpano degli Ebrei, Maria SS. e` la
tympanistria nostra, cioe` dei Cristiani: il cantico di Mose` del N.T sarebbe
il Magnificat, cantato appunto da Maria: questa interpretazione e` sostenuta
oggi dal P. Le Deaut, uno dei piu` grandi conoscitori delle letteratura
tergumica ed ebraica in genere: secondo questo autore, S. Luca avrebbe fatto
volontariamente questo parallelismo.
3) "ILLUMINATRICE, STELLA DEL MARE"
Secondo questa interpretazione il nome di Maria deriverebbe da: prefisso
nominale (o participiale) M + 'OR (ebr.= luce) + YAM (= mare): Cosi` S.
Gregorio Taumaturgo, S. Isidoro, S. Girolamo (insieme alla precedente)
Alcuni autori ritengono che S. Girolamo in realta` non abbia interpretato il nome come "stella del mare", ma come "stilla maris", cioè: goccia del mare.
La presenza della radice di "mare" nel nome di Maria, ha suggerito diverse interpretazioni e/paragoni di Maria con il "mare":
Pietro di Celles (+1183) Maria = "mare di grazie": di qui Montfort riprende: "Dio Padre ha radunato tutte le acque e le ha chiamate mare, ha radunato tutte le grazie e le ha chiamate Maria" (Vera Devozione, 23).
Qohelet 1,7: "tutti i fiumi entrano nel mare"; S. Bonaventura sostiene che tutte le grazie (= tutti i fiumi) che hanno avuto gli angeli, gli apostoli, i martiri, i confessori, le vergini, sono "confluite" in Maria, il mare di grazie.
S.Brigida: "ecco perche` il nome di Maria e` soave per gli angeli e
terribile per i demoni"
Ave maris stella, Dei Mater alma, atque semper virgo, felix coeli porta...
Questo inno sembra una meditazione sul nome di Maria, in rapporto a Maria sorella di Mosè:
"Ave maris stella" (cf significato 3); "Dei Mater ALMA atque
semper virgo": Maria, sorella di Mose`, viene chiamata in Es 2,8, `ALMAH =
"vergine" e, etimologicamente "nascosta"; "felix coeli
porta", cioe` "maestra del mare" di questo secolo che Ella ci fa
attraversare (cf. significato 2)
4) PIOGGIA STAGIONALE
Secondo questa interpretazione il nome di Maria deriverebbe da MOREH (ebr.
PRIMA PIOGGIA STAGIONALE)
Maria e` considerata come Colei che manda dal cielo una "pioggia di grazia" e "pioggia di grazia essa stessa".
Questa interpretazione, che C. A Lapide attribuisce a Pagninus, viene in parte ripresa da S. Luigi di Montfort nella Preghiera Infuocata: commentando Ps. 67:10 "pluviam voluntariam elevasti Deus, hereditatem tuam laborantem tu confortasti" (Una pioggia abbondante o Dio mettesti da parte per la tua eredita`), il Montfort dice:
"[P.I. 20] Che cos'e`, Signore, questa pioggia abbondante che hai separata e scelta per rinvigorire la tua eredita` esausta? Non sono forse questi santi missionari, figli di Maria tua sposa, che tu devi scegliere e radunare per il bene della tua Chiesa cosi` indebolita e macchiata dai peccati dei suoi figli?"
Maria, pioggia di grazie, formera` e mandera` sulla terra una pioggia di
missionari
5) ALTEZZA
Secondo questa interpretazione il nome di Maria deriverebbe da MAROM (ebr.
ALTEZZA, EXCELSIS): questa ipotesi e` sostenuta, tra gli antichi dal Caninius,
e, tra i moderni, da VOGT, soprattutto in base alle recenti scoperte dei testi
ugaritici, che hanno permesso la comprensione di molte radici ebraiche.
Luca 1:78 per viscera misericordiae Dei nostri in quibus visitavit nos oriens EX ALTO
questo versetto, in base al testo greco e alla retroversione in ebraico, puo` essere tradotto:
ci ha visitati dall'alto un sole che sorge: Cristo e` il sole che sorge che
viene dall'alto (il Padre)
oppure
ci ha visitati un sole che sorge "dall'alto" = da Maria
***
Di tutti queste ipotesi, qual e` quella giusta? forse la Provvidenza ci ha lasciato nel dubbio perche' nel nome di Maria possiamo trovare nel contempo tutti i significati che l'analogia della fede ci suggerisce.
Autore: Don Alfredo Morselli
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/69950
Rosone,
Chiesa di Sant'Agnese, Sant'Agnese, Civezzano, Trentino
Rose
window, Saint Agnes church, Sant'Agnese, Civezzano, Trentino, Italy
Santissimo Nome di Maria
Nome: Santissimo
Nome di Maria
Titolo: L'amore di
Maria verso il Figlio
Ricorrenza: 12
settembre
Tipologia: Memoria
facoltativa
Dopo il nome di Gesù non v'è nome più dolce, più potente, più consolante che
quello di Maria; nome dinanzi a cui s'inchinano riverenti gli Angeli, la terra
si allieta, l'inferno trema.
Tre sono i principali significati di questo nome:
Mare: dall'ebraico Maryam, nome adatto ad esprimere la sovrabbondanza delle
grazie sparse sopra di lei. Come invero tutti i fiumi sboccano nell'oceano,
così tutti i tesori delle grazie celesti, tutte le eccelse prerogative e
carismi furono versati sopra l'anima della Vergine, la quale è chiamata: «
Madre di grazie ».
Amarezza: anche questo conviene moltissimo alla Vergine il cui cuore nuotò in
un mare di angoscia, precisamente come aveva predetto il Profeta: « Immenso
come il mare è il tuo cordoglio ». Come la Vergine era stata colmata più di
tutti i Santi di grazia, così più di tutti loro doveva bere il calice amaro
della passione del suo Figliuolo Gesù.
Stella: con questo appellativo la Chiesa invoca la Vergine nel bellissimo inno
« Ave, Maris Stella ». S. Bernardo intreccia sapientemente a questo significato
le più belle pagine di eloquenza e le più consolanti considerazioni: « Ella è
la pura e gloriosa stella che sorge da Giacobbe ed illumina tutto il mondo; la
sua luce brilla nei cieli e penetra negli abissi, percorre la terra, infiamma
d'amor divino ogni cuore, suscita le virtù e distrugge il vizio. Ella è la
candida e dolce stella dalla Provvidenza innalzata sopra il profondo mare
dell'universo, per illuminarlo con lo splendore del suo esempio ». Maria è
ancora giubilo al cuore, melodia soave all'orecchio, balsamo salutare ad ogni sorta
di miserie; come l'arcobaleno indica la fine della tempesta ed annunzia il
ritorno della calma, così il nome di Maria entrato in un'anima ne allontana il
peccato e la dispone alla pace col Signore.
Il culto del Santissimo Nome della beata Vergine Maria che il Martirologio
Romano ricorda in questo giorno, rievoca l' amore della Madre di Dio verso il
suo Figlio santissimo ed è proposta ai fedeli la figura della Madre del
Redentore, perché sia invocata con profonda devozione. E' un culto che si
diffuse nel corso dei secoli in tutta la Chiesa, ed i Pontefici arricchirono
d'indulgenze l'invocazione dei nomi di Gesù e di Maria.
Nel 1513 il Papa Giulio II da Roma concesse alla Spagna una festa in onore del
nome di Maria. San Pio V la sopprese, Sisto V la ripristinò e si estese poi nel
1671 al Regno di Napoli fino a raggiungere Milano. Dopo la vittoria riportata
nel nome di Maria contro i Turchi da Giovanni Sobieski, re di Polonia, il Beato
Pontefice Innocenzo XI il 12 settembre 1683, in memoria e grato del prodigio,
estese questa festa a tutta la Chiesa, fissandola alla domenica fra l'Ottava
della Natività. Fu infine san Pio X a riportarla al 12 settembre.
PRATICA. S. Bernardo ci raccomanda: «Nei pericoli, nelle angustie, nelle
perplessità, invoca Maria. Un sì bel nome non si parta dalla tua bocca, non si
parta dal tuo cuore ».
PREGHIERA. Deh! concedi, Dio onnipotente, che tuoi fedeli, i quali si
rallegrano del nome e della protezione della SS. Vergine Maria, siano liberati,
per la sua amorevole intercessione, da tutti i mali in terra, e meritino di
giungere ai gaudii eterni nel cielo.
MARTIROLOGIO ROMANO. In questo giorno si rievoca l'ineffabile amore della
Madre di Dio verso il suo santissimo Figlio ed è proposta ai fedeli la figura
della Madre del Redentore perché sia devotamente invocata.
Scrive il Manzoni:
IL NOME DI MARIA
Tacita un giorno a non so qual pendice Salia d'un fabbro nazaren la sposa;
Salia non vista alla magion felice D'una pregnante annosa;
E detto: "Salve" a lei, che in reverenti Accoglienze onorò
l'inaspettata, Dio lodando, sclamò: Tutte le genti Mi chiameran beata.
Deh! con che scherno udito avria i lontani Presagi allor l'età superba! Oh
tardo Nostro consiglio! oh degl'intenti umani Antiveder bugiardo!
Noi testimoni che alla tua parola Ubbidiente l'avvenir rispose, Noi serbati
all'amor, nati alla scola Delle celesti cose,
Noi sappiamo, o Maria, ch'Ei solo attenne L'alta promessa che da Te s'udia, Ei
che in cor la ti pose: a noi solenne È il nome tuo, Maria.
A noi Madre di Dio quel nome
sona: Salve beata! che s'agguagli ad esso Qual fu mai nome di mortal persona, O
che gli venga appresso?
Salve beata! in quale età scortese Quel sì caro a ridir nome si tacque? In qual
dal padre il figlio non l'apprese? Quai monti mai, quali acque
Non l'udiro invocar? La terra antica Non porta sola i templi tuoi, ma quella
Che il Genovese divinò, nutrica I tuoi cultori anch'ella.
In che lande selvagge, oltre quei mari Di sì barbaro nome fior si coglie, Che
non conosca de' tuoi miti altari Le benedette soglie?
O Vergine, o Signora, o Tuttasanta, Che bei nomi ti serba ogni loquela! Più
d'un popol superbo esser si vanta In tua gentil tutela.
Te, quando sorge, e quando cade il die, E quando il sole a mezzo corso il
parte, Saluta il bronzo, che le turbe pie Invita ad onorarte.
Nelle paure della veglia bruna, Te noma il fanciulletto; a Te, tremante, Quando
ingrossa ruggendo la fortuna, Ricorre il navigante.
La femminetta nel tuo sen regale La sua spregiata lacrima depone, E a Te beata,
della sua immortale Alma gli affanni espone;
A Te che i preghi ascolti e le querele, Non come suole il mondo, né degl'imiE
de' grandi il dolor col suo crudele Discernimento estimi.
Tu pur, beata, un dì provasti il pianto, Né il dì verrà che d'oblianza il
copra: Anco ogni giorno se ne parla; e tanto Secol vi corse sopra.
Anco ogni giorno se ne parla e plora In mille parti; d'ogni tuo contento Teco
la terra si rallegra ancora, Come di fresco evento.
Tanto d'ogni laudato esser la prima Di Dio la Madre ancor quaggiù dovea; Tanto
piacque al Signor di porre in cima Questa fanciulla ebrea.
O prole d'Israello, o nell'estremo Caduta, o da sì lunga ira contrita, Non è
Costei, che in onor tanto avemo, Di vostra fede uscita?
Non è Davidde il ceppo suo? Con Lei Era il pensier de' vostri antiqui vati,
Quando annunziaro i verginal trofei Sopra l'inferno alzati.
Deh! a Lei volgete finalmente i preghi, Ch'Ella vi salvi, Ella che salva i
suoi; E non sia gente né tribù che neghi Lieta cantar con noi:
Salve, o degnata del secondo nome, O Rosa, o Stella ai periglianti scampo,
Inclita come il sol, terribil comeOste schierata in campo.
PREGHIERA AL NOME DI MARIA
O potente Madre di Dio e Madre mia Maria, è vero che non sono degno neppure di
nominarti, ma Tu mi ami e desideri la mia salvezza.
Concedimi, benché la mia lingua sia immonda, di poter sempre chiamare in mia
difesa il tuo santissimo e potentissimo nome, perché il tuo nome è l'aiuto di
chi vive e la salvezza di chi muore.
Maria purissima, Maria dolcissima, concedimi la grazia che il tuo nome sia da
oggi in poi il respiro della mia vita. Signora, non tardare a soccorrermi ogni
volta che Ti chiamo, poiché in tutte le tentazioni e in tutte le mie necessità
non voglio smettere di invocarti ripetendo sempre: Maria, Maria.
Così voglio fare durante
la mia vita e spero particolarmente nell'ora della morte, per venire a lodare
eternamente in Cielo il tuo amato nome: "O clemente, o pia, o dolce
Vergine Maria".
Maria, amabilissima Maria, che conforto, che dolcezza, che fiducia, che
tenerezza sente l'anima mia anche solo nel pronunciare il tuo nome, o soltanto
pensando a Te! Ringrazio il mio Dio e Signore che Ti ha dato per mio bene
questo nome così amabile e potente.
O Signora, non mi basta nominarti qualche volta, voglio invocarti più spesso
per amore; voglio che l'amore mi ricordi di chiamarti ad ogni ora, in modo tale
da poter esclamare anch'io insieme a Sant'Anselmo: "O nome della Madre di
Dio, tu sei l'amore mio!".
Mia cara Maria, mio amato Gesù, i vostri dolcissimi Nomi vivano sempre nel mio
ed in tutti i cuori. La mia mente si dimentichi di tutti gli altri, per
ricordarsi solo e per sempre di invocare i vostri Nomi adorati.
Mio Redentore Gesù e Madre mia Maria, quando sarà giunto il momento della mia
morte, in cui l'anima dovrà lasciare il corpo, concedetemi allora, per i vostri
meriti, la grazia di pronunciare le ultime parole dicendo e ripetendo:
"Gesù e Maria vi amo, Gesù e Maria vi dono il cuore e l'anima mia".
(Sant'Alfonso
Maria de' Liguori)
Interior
of Roman Catholic church in Vérteskethely, Komárom-Esztergom, Hungary
Vérteskethely, római katolikus templom belső tere 2024 17
INNO AL NOME DI MARIA
O dolce Nome, Maria,
Maria,
speme e conforto
dell’alma mia,
col cuor sul labbro,
finché vivrò:
o dolce Nome,
t’invocherò.
Allor che l’alba rimena
il giorno,
allor che il sole fa in
mar ritorno,
ovunque stia, ovunque
andrò:
o dolce Nome,
t’invocherò.
Nel mar crudele di questa
vita,
se la mia nave andrà
smarrita,
a te mia stella mi
volgerò;
o dolce nome t’invocherò.
Tu sei la stella che fuga
i venti,
che doma e placa l’onde
frementi,
che mille e mille navi
salvò:
o dolce Nome, t’
invocherò.
La sospirata placida
calma
per te sicura godrà
quest’alma:
per te beato ognor sarò:
o dolce Nome, t’
invocherò.
Perché sia lungi timore e
doglia,
perché sia lungi ogni rea
voglia,
a te, Maria. sol penserò:
o dolce Nome, t’
invocherò.
Quando al confine del
viver mio,
a quel confine pur giunto
anch’io,
l’estreme voci proferirò:
o dolce Nome, t’
invocherò.
In quei tremendi mortali
affanni,
del fier nemico le insidie,
i danni,
per sì bel nome non
temerò:
o dolce Nome, t’
invocherò.
SOURCE : https://www.santodelgiorno.it/santissimo-nome-di-maria/
Bad
Waldsee, Reute, Kloster- und Pfarrkirche St. Peter und Paul,
Rosenkranzmedaillons
Startseite | Am 12.
September: Fest Mariä Namen
Festtag erinnert an
Belagerung Wiens 1683
Am 12. September feiert
die Kirche im deutschen Sprachraum das Fest Mariä Namen. Es wurde 1683 von
Papst Innozenz XI. eingeführt, weil an diesem Tag auf dem Kahlenberg bei Wien
das türkische Heer besiegt wurde und die Belagerung Wiens abbrechen musste.
Das Fest Mariä Namen
wurde erstmals im 16. Jahrhundert in Spanien begangen, als 1513 die Diözese
Cuenca von Rom die Erlaubnis erhielt, dieses Fest zu feiern, das sich
anschließend in spanischen Nachbarbistümern verbreitete.
Die Muttergottes von
Brezje in Slowenien.
Ein Fest der Gesamtkirche
wurde es 1683 durch Papst Innozenz XI. Im römischen Kalender wurde das Fest
zwar 1970 gestrichen, aber für das deutsche Sprachgebiet beibehalten.
Bei allen anderen
Heiligen ist ihr Todestag der Festtag. Nur Jesus Christus, seine Mutter Maria
und Johannes der Täufer haben eigene Festtage zu Ehren ihres Namens. In einigen
Ländern wird noch der Namenstag gefeiert und ist ein Tag, der sogar einen
höheren Stellwert als der Geburtstag hat. In der Heiligen Schrift lesen wir
vielfach von Namensgebungen, auch von Namensänderungen: aus Abram wird Abraham,
aus Jakob Israel und aus Simon der Apostelfürst Petrus.
Ein heiliger Name
Ausdrücklich wird im
Neuen Testament angeordnet, dass der Sohn von Zacharias und Elisabeth Johannes
heißen solle und der vom Heiligen Geist in Maria empfangene Sohn Gottes Jesus.
Wir feiern deshalb das Fest des Namens Jesu und wissen durch die Predigt der Apostel
von der Kraft dieses Namens. So ist auch der Name seiner Mutter ein heiliger
Name.
Es gibt zahlreiche
Erklärungsversuche für den hebräischen Namen Mirjam beziehungsweise für Maria,
aber keine Deutung ist sicher. Da er schon in Ägypten gebraucht wurde, so
bedeutet er unter anderem “die von Gott Bevorzugte”, andere Deutungen sind
“Stern des Meeres”, “Herrin”, “Schöne”. Als erste Trägerin dieses Namens
begegnet uns im Alten Testament eine Mirjam als Schwester des Moses.
Wie andere Marienfeste,
wie etwa das Rosenkranzfest am 7. Oktober oder Maria Schnee am 5. August, ist
das Fest Mariä Namen mit der Anrufung Mariens als Hilfe der Christen gegen die
Gefahr durch das türkische Heer verbunden.
Marija Bistrica – das
nach der Gottesmutter benannte Nationalheiligtum der Kroaten.Als 1456 die
Osmanen vor Belgrad standen, ordnete Papst Kalixt III. am Fest der Apostel
Petrus und Paulus als europäisches Gebet das Angelus-Gebet für die gesamte
christliche Welt an.
Nach der siegreichen
Schlacht bei Lepanto am 7. Oktober 1571 führte Pius V. das Rosenkranzfest ein.
So wie der Sieg von Lepanto der Überlegenheit der Türken auf dem Mittelmeer ein
Ende gemacht hatte, so brach der Sieg am 12. September 1683 bei Wien die
Vormachtstellung der Osmanen zu Land.
Kaiser Leopold I. war
damals mit dem Hof von seiner Hauptstadt nach Passau geflüchtet und besuchte als
Beter Altötting. Hier hatte er 25 Jahre vorher, am 5. September 1658, als
junger Kaiser sein Reich, das Heilige Römische Reich deutscher Nation, in der
Gnadenkapelle der Muttergottes geweiht.
Prälat Dr. Wilhelm Imkamp
über Marienverehrung:
Dort betete Kaiser
Leopold I. um den Segen Marias für sein Reich. Ein Zeitgenosse berichtet, dass
der erst 18-jährige Kaiser nach dem Prunk der Krönung im Juli des gleichen
Jahres in Frankfurt am Main “nichts inniger in seinem Herzen und Sinn getragen
habe als den Wunsch, vor Übernahme der Regierung die Gottesmutter in Altötting
zu verehren”.
So kniete er in der
Gnadenkapelle “allerdemütigst vor unserer lieben Frau, um von ihr der
Himmels-Kayserin das neu angetretene Kaysertum zu Lehen zu nehmen und sich und
seine untergebene Land und Leut unter den Schutz Mariae wider seine Feind
bestermassen zu befehlen”. 25 Jahre später brauchten der Kaiser und das Reich
diesen Schutz.
Am 15. August, also am
Fest Mariä Himmelfahrt, zog der Polenkönig Johann III. Sobieski dem Kaiser zu
Hilfe. Auf Rat von Markus von Aviano hatte ihm Kaiser Leopold den Oberbefehl
übertragen. Dem siegreichen Heer der Christen wurde das Banner Mariens
vorausgetragen. Im Jahre 2003 hat der polnische Papst Johannes Paul II. den
Kapuzinerpater Markus von Aviano selig gesprochen, der 1683 Feldprediger des
kaiserlichen Heeres war.
SOURCE : https://www.kirche-in-not.de/allgemein/aktuelles/12-september-fest-mariae-namen/
Marie et la Parole de Dieu : https://www.coopdonbosco.be/marieevangile/doc/marieparolededieu.pdf
Voir aussi : http://www.chretiensmagazine.fr/2011/09/le-saint-nom-de-marie.html
http://www.cite-catholique.org/viewtopic.php?t=27109