mercredi 15 novembre 2023

Bienheureuse MARIE de la PASSION (HÉLÈNE MARIE PHILIPPINE de CHAPPOTIN de NEUVILLE), vierge religieuse et fondatrice de l'Institut des Franciscaines Missionnaires de Marie

 

Beata Maria della Passione de Chappotin de Neuville

Еле́на Ма́рия де Шаппоте́н (фр. Hélène Marie Philippine de Chappotin de Neuville, монашеское имя — Мария Страданий Господних) — блаженная Римско-Католической Церкви, монахиня, основательница женской монашеской конгрегации «Францисканки Миссионерки Марии».


Bienheureuse Marie de la Passion

Fondatrice des Franciscaines Missionnaires de Marie (+ 1904)

Hélène Marie Philippine de Chappotin de Neuville, en religion Marie de la Passion, naît le 21 mai 1839 à Nantes dans une noble famille chrétienne. Dès l'enfance, elle manifesta des dons naturels éminents et une foi profonde...

Elle est la fondatrice des Franciscaines Missionnaires de Marie.

Elle a été béatifiée par le pape Jean-Paul II le 20 octobre 2002 - (biographie sur le site du Vatican)

"Une vie toute entière associée à l'aventure missionnaire: Tout au long de sa vie, Marie de la Passion, mystique et réaliste, s'est passionnée pour la Mission universelle de l'Église, avec une disponibilité intuitive et créatrice. Sa vie et son œuvre semblent avoir une place à part dans le panorama missionnaire de la fin du XIXe siècle, et un sens prophétique pour aujourd'hui.

En fondant l'institut des Franciscaines Missionnaires de Marie, elle concrétise quelques grandes intuitions:

* II n'y a pas de frontières pour la mission... puisque l'amour de Dieu est sans limites. - L'Eucharistie célébrée et adorée est au cœur de la vie quotidienne des sœurs, comme source et force de leur vie missionnaire.

* Les femmes ont un rôle spécifique et irremplaçable à jouer dans l'activité apostolique de l'Église, et la Vierge Marie inspire leur disponibilité missionnaire.

* Travailler à plus de justice et de paix, s'engager aux côtés des plus petits, 'lépreux' et 'exclus' de notre temps, dans un esprit franciscain de fraternité, de respect et de service, c'est proclamer 'le Royaume de Dieu est tout proche'

* Les moyens de communication sont une chance à saisir pour annoncer la Bonne Nouvelle, et pour renforcer l'unité fraternelle entre les sœurs dispersées de par le monde."

(Hélène de Chappotin - Marie de la Passion - diocèse de Saint-Brieuc et Tréguier)

fondatrice des Franciscaines Missionnaires de Marie

À San Remo en Ligurie, l'an 1904, la bienheureuse Marie de la Passion (Hélène de Chappotin de Neuville), vierge. Née à Nantes et saisie au fond du cœur par l'humilité et la simplicité de saint François d'Assise, elle fonda l'Institut des Sœurs franciscaines missionnaires de Marie, avec le souci constant de la condition féminine en terres de mission.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10076/Bienheureuse-Marie-de-la-Passion.html



Bienheureuse Marie de la Passion CHAPPOTIN DE NEUVILLE

Nom: CHAPPOTIN DE NEUVILLE

Prénom: Hélène-Marie

Nom de religion: Marie de la Passion

Pays: France

Naissance: 21.05.1839  à Nantes

Mort: 15 11.1904  à Sanremo

Etat: Religieuse - Fondatrice

Note: 1864 entre dans la Société de Marie Réparatrice. Fait ses vœux en Inde et devient supérieure. 1876 doit se séparer de la Société avec 19 sœurs et fonde les Missionnaires de Marie avec noviciat à Saint-Brieuc, puis ouvre une maison à Rome (1882). Les Franciscaines Missionnaires de Marie sont présentes dans le monde entier.

Béatification: 20.10.2002  à Rome  par Jean Paul II

Canonisation:

Fête: 15 novembre

Réf. dans l’Osservatore Romano: 2002 n.43 p.1-3  -  n.44 p.6

Réf. dans la Documentation Catholique:

Notice brève

Hélène de Chappotin naît en 1839 à Nantes (Bretagne). En 1860 elle entre chez les Clarisses et dit à ce propos : “Je devins Fille de Saint François et n’ai jamais cessé de l’être.” Mais sa santé l’oblige à quitter et à rentrer dans sa famille qui d’ailleurs ne croit pas à sa vocation. Après quelques années, elle réussit à entrer chez les Sœurs Réparatrices, à Toulouse, où elle prend le nom de Sœur Marie de la Passion. Elle est envoyée en Inde où elle devient supérieure locale, puis provinciale. Elle a une âme profondément missionnaire et avec 20 religieuses, elle désire former un groupement purement missionnaire. C’est la naissance, avec la bénédiction de Pie IX, des “Missionnaires de Marie”. Elle a la joie d’être admise avec ses Sœurs dans le Tiers-Ordre franciscain sous le nom de “Franciscaines Missionnaires de Marie”. Elle retrouve ainsi sa vocation franciscaine. Après avoir connu bien des épreuves, elle meurt en 1904, laissant plus de 2'000 religieuses réparties sur 4 continents.

Notice développée

Hélène de Chappotin naît le 21 mai 1839 à Nantes, d'une famille chrétienne en vue. Dès l'enfance, elle manifesta des dons naturels éminents et une foi profonde. En avril 1856, alors qu'elle suit les exercices spirituels, elle fait une première expérience de Dieu qui l'appelle à une vie de donation totale. La mort imprévue de sa mère en retarde cependant la réalisation. En décembre 1860, avec le consentement de l'évêque de Nantes, elle entre au monastère des Clarisses, nouvellement implantés dans la ville, où l'attire l'idéal de simplicité et de pauvreté de Saint François. "Je devins fille de Saint François, dit-elle, et n'ai pas cessé de l'être." Le 23 janvier 1861, encore postulante, elle fait une profonde expérience de Dieu qui l'invite à s'offrir en victime pour l'Église et pour le Pape. Cette expérience marquera toute sa vie. Peu de temps après, elle tombe gravement malade et doit quitter le monastère. Elle revient dans sa famille qui ne croit pas à sa vocation, mais Dieu seul est "capable de combler la soif de vérité qui l'habite" (Jean Paul II). Cédant à sa passion de la lecture, elle met à profit le temps providentiel de calme qui lui est donné pour dévorer les livres de la bibliothèque du château familial: Écriture Sainte, Pères de l'Église, notamment Saint Augustin, auteurs spirituels du 17e siècle. Elle accumule ainsi un riche patrimoine qui lui servira grandement plus tard.

Quand son rétablissement est complet, son confesseur l'oriente vers la Société de Marie Réparatrice. Admise en mai 1864, elle reçoit, le 15 août de la même année, à Toulouse, l'habit religieux avec le nom de Marie de la Passion. Toutefois elle garde au cœur la nostalgie de sa première famille franciscaine, et la pensée de ses sœurs Clarisses lui 'brise l'âme'.

En mars 1865, encore novice, elle est envoyée en Inde dans le Vicariat apostolique du Maduré, confié à la Compagnie de Jésus. C'est là qu'elle prononce ses vœux temporaires. Ses dons et ses vertus la font désigner comme supérieure locale, puis, en juillet 1867, comme supérieure provinciale des trois couvents de Réparatrices. Elle a 28 ans! Sous sa direction les œuvres d'apostolat se développent, la paix – troublée par des tensions antérieures – est rétablie, la ferveur et la régularité refleurissent dans les communautés.

En 1874 elle fonde une nouvelle maison à Ootacamund, dans le vicariat de Coimbatore. Cependant, au Maduré, des divergences d'opinion se font jour au sujet de la Mission, au point qu'en juin 1876 vingt religieuses, parmi lesquels Marie de la Passion, se voient obligées de se séparer de la Société de Marie Réparatrice. Elle se réunissent à Ootacamund. Et Marie de la Passion se rend à Rome pour régulariser la situation des vingt sœurs séparées et obtient de Pie IX l'autorisation de fonder un nouvel Institut, exclusivement destiné aux missions, sous le nom de Missionnaires de Marie. Cette autorisation est donnée le 6 janvier 1877 en la fête de l'Épiphanie, fête éminemment missionnaire. Marie de la Passion écrira dans l'une de ses Méditations: "Réjouissons-nous que notre Institut missionnaire soit né en cette fête de l'Épiphanie. Bénissons Saint François qui au même jour nous a donné la promesse de nous abriter toujours sous son manteau." Quelques jours après, le Pape, lors d'une audience, encourage la fondatrice et lui impose les mains comme pour confirmer par ce geste la mission qu'il vient de lui donner au nom de Dieu.

Un noviciat est ouvert à Saint-Brieuc, en France; il accueille très vite de nombreuses vocations. A deux reprises Marie de la Passion se rend à Rome pour résoudre les difficultés qui menacent d'entraver la stabilité et la croissance du jeune Institut. C'est dans cette ville qu'elle retrouve providentiellement son orientation franciscaine initiale. En effet, le 4 octobre 1882, dans l'église d'Aracœli, elle est reçue dans le Tiers Ordre de Saint François. Elle entre alors en relation avec le Serviteur de Dieu, le Père Bernardin de Portogruaro, ministre général de l'Ordre des Frères Mineurs, qui, par la suite, la soutiendra dans ses épreuves. Les années 1882 à 1884 sont douloureuses. En mars 1883, Marie de la Passion est destituée de sa fonction de Supérieure de l'Institut, à cause de fortes oppositions. Mais le Ministre Général des Franciscains et l'évêque de Saint-Brieuc plaident en sa faveur. A la suite de l'enquête ordonnée par Léon XIII, son innocence est pleinement reconnue et elle est réélue au chapitre de l'année suivante.

L'Institut des Missionnaires de Marie, ou Franciscaines Missionnaires de Marie, commence alors à se développer rapidement. Le zèle missionnaire de la fondatrice ne connaît pas de limites pour répondre aux appels des pauvres et des abandonnés. La promotion de la femme et la question sociale l'intéressent particulièrement. Avec intelligence et discrétion, elle offre aux pionniers en ce domaine une collaboration qu'ils apprécient grandement. Son intense activité puise son dynamisme dans la contemplation des grands mystères de la foi. "Au cœur de l'engagement missionnaire, dit le Pape, elle place l'oraison et l'Eucharistie, car pour elle adoration et mission se fondent en une même démarche." Elle ouvre à son Institut les horizons de la mission universelle qui s'accomplit avec l'esprit évangélique de François d'Assise. Elle trouve le temps de rédiger de nombreux écrits de formation, tandis que, par une fréquente correspondance, elle suit ses sœurs missionnaires dispersées dans le monde, les invitant avec insistance à une vie de sainteté. En 1900 l'Institut reçoit le sceau du martyre avec 7 Sœurs victimes de la persécution des Boxers. Elles font partie du groupe des 120 martyrs de Chine canonisés au cours du Grand Jubilé de l'an 2000. Ce martyre est pour Marie de la Passion, en même temps qu'une grande douleur, "la joie d'avoir maintenant 7 vraies Franciscaines Missionnaires de Marie" reprenant à son compte l'action de grâce de son Père Saint François lorsqu'il apprit le martyre des 5 premiers Frères Mineurs au Maroc.

Usée par les fatigues des incessants voyages et du labeur quotidien, Marie de la Passion, après une brève maladie, meurt à Sanremo (Ligurie) le 15 novembre 1904, laissant plus de 2'000 religieuses et 86 maisons insérées en quatre continents. Aujourd'hui (en 2002) elles sont 7'700 Sœurs dans 77 pays.

SOURCE : https://www.bibliotheque-monastique.ch/bibliotheque/bibliotheque/saints/hagiographie/fiches/f0594.htm



Marie de la Passion (1839-1904)

Hélène Marie Philippine de Chappotin de Neuville, en religion Marie de la Passion, naît le 21 mai 1839 à Nantes, en France, d'une noble famille chrétienne. Dès l'enfance, elle manifesta des dons naturels éminents et une foi profonde.

En avril 1856, alors qu'elle suit les exercices spirituels, elle fait une première expérience de Dieu qui l'appelle à une vie de donation totale. La mort imprévue de sa mère en retarde cependant la réalisation. En décembre 1860, avec le consentement de l'évêque de Nantes, elle entre au monastère des Clarisses où l'attire l'idéal de simplicité et de pauvreté de Saint François.

Encore postulante, le 23 janvier 1861, elle fait une profonde expérience de Dieu qui l'invite à s'offrir en victime pour l'Église et pour le Pape. Cette expérience marquera toute sa vie. Peu de temps après, elle tombe gravement malade et doit quitter le monastère. Quand son rétablissement est complet, son confesseur l'oriente vers la Société de Marie Réparatrice. Admise en mai 1864, elle reçoit, le 15 août de la même année, à Toulouse, l'habit religieux avec le nom de Marie de la Passion.

En mars 1865, encore novice, elle est envoyée en Inde dans le Vicariat apostolique du Maduré, confié à la Compagnie de Jésus. Là les Réparatrices travaillent à la formation des sÂœurs d'une congrégation autochtone, ainsi qu'à d'autres activités apostoliques. C'est donc au Maduré que Marie de la Passion prononce ses vÂœux temporaires le 3 mai 1866.

Ses dons et ses vertus la font désigner comme supérieure locale, puis, en juillet 1867, comme supérieure provinciale des trois couvents des Réparatrices. Sous sa direction les Âœuvres d'apostolat se développent, la paix — troublée par des tensions antérieures — est rétablie, la ferveur et la régularité refleurissent dans les communautés.

En 1874 elle fonde une nouvelle maison à Ootacamund, dans le vicariat de Coimbatore, confié aux Missions Etrangères de Paris. Cependant, au Maduré les dissensions s'aggravent au point qu'en juin 1876 vingt religieuses, parmi lesquelles Marie de la Passion, se voient obligées de se séparer de la Société de Marie Réparatrice. Elles se réunissent à Ootacamund sous la juridiction du Vicaire apostolique de Coimbatore, Mgr Joseph Bardou, M.E.P.

En novembre 1876, Marie de la Passion se rend à Rome pour régulariser la situation des vingt sÂœurs séparées et obtient de Pie IX, le 6 janvier 1877, l'autorisation de fonder un nouvel Institut, spécifiquement destiné aux missions, sous le nom de Missionnaires de Marie.

Suivant une suggestion de Propaganda Fide, Marie de la Passion ouvre à Saint-Brieuc, en France, un noviciat qui accueille très vite de nombreuses vocations. En avril 1880, puis en juin 1882, la Servante de Dieu se rend à Rome pour résoudre les difficultés qui menacent d'entraver la stabilité et la croissance du jeune Institut. Le dernier voyage, en juin 1882, marque une étape importante dans sa vie: elle est autorisée à ouvrir une maison à Rome et, par des circonstances providentielles, retrouve l'orientation franciscaine que Dieu lui avait indiquée vingt-deux ans plus tôt. En effet, le 4 octobre 1882, dans l'église d'AracÂœli, elle est reçue dans le Tiers Ordre de Saint François. Elle entre alors en relation avec le Serviteur de Dieu, Père Bernardin de Portogruaro, ministre général de l'Ordre des Frères Mineurs, qui, par la suite, la soutiendra dans ses épreuves, avec une paternelle sollicitude.

En mars 1883, Marie de la Passion est destituée de sa fonction de Supérieure de l'Institut, à cause de fortes oppositions. Mais, à la suite de l'enquête ordonnée par Léon XIII, son innocence est pleinement reconnue et elle est réélue au chapitre de juillet 1884.

L'Institut des Missionnaires de Marie commence alors à se développer rapidement: le 12 août 1885 est émis le Décret de louange et celui d'affiliation à l'Ordre des Frères Mineurs; les constitutions sont approuvées ad experimentum le 17 juillet 1890 et définitivement le 11 mai 1896. Et, au-delà de tout obstacle et de toute frontière, des missionnaires ne cessent d'être envoyées jusqu'aux terres les plus lointaines et périlleuses.

Le zèle missionnaire de la fondatrice ne connaît pas de limites pour répondre aux appels des pauvres et des abandonnés. La promotion de la femme et la question sociale l'intéressent particulièrement; avec intelligence et discrétion, elle offre aux pionniers en ce domaine une collaboration qu'ils apprécient grandement.

Son intense activité puise son dynamisme dans la contemplation des grands mystères de la foi. Tout, pour Marie de la Passion, se ramène à l'Unité-Trinité de Dieu, Vérité-Amour, qui se donne à nous à travers le mystère pascal du Christ. Unie à ces mystères, elle vit sa vocation d'offrande dans une dimension ecclésiale et missionnaire. Jésus Eucharistie est pour elle «le grand missionnaire» et Marie, dans la disponibilité de son «Ecce», trace la voie de la donation sans réserve à l'Âœuvre de Dieu. Elle ouvre ainsi à son Institut les horizons de la mission universelle qui s'accomplit avec l'esprit évangélique de François d'Assise dans la simplicité, la pauvreté et la charité.

Elle a grand soin, non seulement de l'organisation extérieure des Âœuvres, mais aussi et surtout de la formation spirituelle de ses religieuses. Douée d'une extraordinaire capacité de travail, elle trouve le temps de rédiger de nombreux écrits de formation, tandis que, par une fréquente correspondance, elle suit ses missionnaires dispersées dans le monde, les invitant avec insistance à une vie de sainteté. En 1900, l'Institut reçoit le sceau du sang dans le martyre de sept Franciscaines Missionnaires de Marie, béatifiées en 1946 et canonisées au cours du Grand Jubilé de l'an 2000. Ce martyre est pour Marie de la Passion, en même temps qu'une grande douleur une immense joie, une émotion intense d'être la mère spirituelle de ces missionnaires qui ont su vivre l'idéal de leur vocation jusqu'à l'effusion du sang.

Usée par les fatigues des incessants voyages et du labeur quotidien, Marie de la Passion, après une brève maladie, meurt à Sanremo le 15 novembre 1904, laissant plus de deux mille religieuses et quatre-vingt six maisons insérées en quatre continents. Sa dépouille mortelle repose dans un oratoire privé de la maison généralice de l'Institut des Franciscaines Missionnaires de Marie à Rome.

En février 1918 s'ouvre à Sanremo le Procès informatif pour la Cause de Béatification et Canonisation. En 1941 est promulgué le Décret sur les écrits et, dans les années suivantes, de très nombreuses lettres postulatoires sont adressées au Saint-Siège de toutes les parties du monde en faveur de la Cause de la Servante de Dieu. Après le vote unanimement favorable des Consulteurs, le Décret pour l'In-troduction de la Cause est publié, avec l'approbation de S. S. Jean- Paul II, le 19 janvier 1979.

Le 28 juin 1999, est solennellement promulgué, par le Souverain Pontife Jean-Paul II, le Décret sur l'héroïcité des vertus de Mère Marie de la Passion.

La guérison d'une religieuse atteinte de «TBC pulmonaire et vertébrale, maladie de Pott», est reconnue le 5 mars 2002 comme étant un miracle accordé par Dieu à l'intercession de la Vénérable. Et le 23 avril 2002, en présence du Souverain Pontife Jean-Paul II, est promulgué le Décret ouvrant la voie à la Béatification de la Vénérable Servante de Dieu.

Mère Marie de la Passion a été Béatifié, le 20 Octobre 2002, par Saint Jean Paul II 

SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20021020_marie-passion_fr.html

Une vie toute entière associée à l’aventure Missionnaire.

Le 20 Octobre 2002, le Pape Saint Jean Paul II Béatifie:

Hélène de Chappotin, Marie de la Passion, Fondatrice des Franciscaines Missionnaires de Marie

Les intuitions Missionnaires de Marie de la Passion

Tout au long de sa vie, Marie de la Passion, Mystique et réaliste, s’est passionnée pour la Mission universelle de l’Église, avec une disponibilité intuitive et créatrice. Sa vie et son œuvre semblent avoir une place à part dans le panorama Missionnaire de la fin du XIXe siècle, et un sens prophétique pour aujourd’hui.

En fondant l’institut des Franciscaines Missionnaires de Marie, elle concrétise quelques grandes intuitions :

II n’y a pas de frontières pour la Mission… puisque l’Amour de Dieu est sans limites. - L’Eucharistie Célébrée et Adorée est au cœur de la vie quotidienne des Sœurs, comme source et force de leur Vie Missionnaire.

Les femmes ont un rôle spécifique et irremplaçable à jouer dans l’activité apostolique de l’Église, et la Vierge Marie inspire leur disponibilité Missionnaire.

Travailler à plus de justice et de paix, s’engager aux côtés des plus petits, « lépreux » et « exclus » de notre temps, dans un esprit Franciscain de fraternité, de respect et de service, c’est proclamer « le Royaume de Dieu est tout proche »

Les moyens de communication sont une chance à saisir pour annoncer la Bonne Nouvelle, et pour renforcer l’unité fraternelle entre les Soeurs dispersées de par le monde.

Biographie

Hélène de Chappotin est née le 21 Mai 1839 à Nantes, au foyer de Charles de Chappotin et de Sophie Galbaud du Fort.

A 21 ans, attirée par St François d’Assise, elle entre chez les Clarisses de Nantes où elle vit une expérience Mystique décisive. Mais sa santé précaire ne lui permet pas d’y rester au-delà de quelques mois. Cette courte étape sera cependant déterminante tout au long de sa vie spirituelle et Missionnaire.

En 1864, elle est admise chez les Sœurs de Marie Réparatrice.

Elle y prend l’habit religieux sous le nom de Marie de la Passion. Dès l’année suivante, elle est envoyée en Inde, au Maduré, où elle restera 11 années, assumant très vite la responsabilité des quatre Communautés de cette région.

En 1876, à la suite de graves difficultés vécues dans cette mission, elle vient à Rome chercher un éclairage pour elle et pour ses Sœurs restées en Inde.

En 1877, le pape Pie IX approuve le nouvel Institut fondé à travers épreuves et contradictions, pour le service de l’Église universelle.

Affilié au Tiers-Ordre franciscain, celui-ci prendra le nom de Franciscaines Missionnaires de Marie.

La rapidité de l’expansion à travers le monde est étonnante pour cette époque. Elle ouvre un noviciat à Saint Brieuc.

A la mort de Marie de la Passion, le 15 Novembre 1904, les Franciscaines Missionnaires de Marie sont déjà envoyées dans 24 pays de 4 continents.

SOURCE : https://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/novembre/bienheureuse-marie-de-la-passion-fondatrice-des-franciscaines-missionnaires-de-marie-1839-1904-fete-le-15-novembre.html

Statue représentant Hélène de Chappotin de Neuville, Stella Maris College Quezon City


Blessed Hélène-Marie-Philippine de Chappotin de Neuville

Also known as

Marie of the Passion

Marie de la Passion de Chappotin

Memorial

15 November

Profile

The death of two sisters and a cousin led Hélène to look for meaning in life, which led to her discerning a call to religious life. Her mother died when Hélène was 20 years old, and she put the religious life on hold to run her family home and help raise her younger siblings. In December 1860, having a great devotion to Saint Francis of Assisi, she was finally able to follow the call and joined the Poor Clares, but health problems forced her to return home. When she recovered, her confessor directed her to the Society of Marie Reparatrice which she joined in 1864, making her profession in Toulouse, France on 15 August 1865, taking the name Mary of the Passion. Missionary to India in March 1865. Provincial superior of three Reparatrice houses in July 1867. In the mid-1870‘s, she became embroiled in disputes among missionary houses in India which led to going to the Vatican to seek help settling the issue. On 6 January 1877 she obtained permission from Pope Pius IX to found the Franciscan Missionaries of Mary. Worked with Servant of God Father Bernardin de Portogruaro. Due to internal politics and dissension, she was removed from her position as superior of the Order in March 1883; an inquiry by Pope Leo XIII cleared her of all allegations and she was re-elected to the position of Superior in July 1884. Today the Missionaries continue their good work with 2,000 sisters at 86 houses on four continents.

Born

21 May 1839 in Nantes, Loire-Atlantique, France

Died

15 November 1904 in San RemoImperiaItaly of natural causes

interred in a private oratory at the general house of the Franciscan Missionaries of Mary in RomeItaly

Venerated

28 June 1999 by Pope John Paul II (decree of heroic virtues)

Beatified

20 October 2002 by Pope John Paul II

her beatification miracle involving the healing of a religious sister who suffered from “pulmonary and vertebral TBC, Pott’s Disease”

Additional Information

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Franciscan Missionaries of Mary

Franciscan Missionaries of Mary, Australia

Hagiography Circle

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Dicastero delle Cause dei Santi

Santi e Beati

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“Blessed Hélène-Marie-Philippine de Chappotin de Neuville“. CatholicSaints.Info. 7 July 2023. Web. 15 November 2023. <https://catholicsaints.info/blessed-helene-marie-philippine-de-chappotin-de-neuville/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-helene-marie-philippine-de-chappotin-de-neuville/

Mary of the Passion (1839-1904)

Foundress of the Franciscan Missionaries of Mary

Born on 21st May 1839 in Nantes, France, into a noble Christian family, Hélène Marie Philippine de Chappotin de Neuville, in religion Mary of the Passion, showed from childhood eminent natural gifts and a deep faith.

In April 1856, during a retreat, she first experienced a call from God to a life of total consecration. The unforeseen death of her mother delayed its realisation. In December 1860, with the consent of the Bishop of Nantes, she entered the Poor Clares whose ideal of the simplicity and poverty of Saint Francis attracted her.

On 23rd January 1861, while still a postulant, she had a profound experience of God who invited her to offer herself as a victim for the Church and the Pope. This experience marked her for life. A short time after, having become seriously ill, she had to leave the monastery. When she was well again, her confessor directed her towards the Society of Marie Reparatrice. She entered with them in 1864 and on the following 15th August, in Toulouse, she received the religious habit with the name of Mary of the Passion.

In March 1865, while still a novice, she was sent to India, to the Apostolic Vicariate of Madurai, confided to the Society of Jesus. The Reparatrice sisters there had the task of formation of sisters of an autochthonous congregation as well as being involved in other apostolic activities. It was there, that she pronounced her temporary vows on 3rd May 1866.

Because of her gifts and virtues, she was nominated local superior and then, in July 1867, she was named provincial superior of the three convents of the Reparatrice. Under her guidance, the works of the apostolate developed, peace which had been some-what disturbed by tensions which were already existing in the mission, was re-established and fervour and regularity flourished again in the communities.

In 1874, a new house was founded in Ootacamund in the Vicariate of Coimbatore, confided to the Paris Foreign Mission Society. However in Madurai the dissensions became exacerbated to such an extent that, in 1876 some religious, among them Mary of the Passion, were driven to leave the Society of Marie Reparatrice, reuniting, at Ootacamund under the jurisdiction of the Vicar Apostolic of Coimbatore, Monsignor Joseph Bardou MEP.

In November 1876, Mary of the Passion went to Rome to regularize the situation of the twenty separated sisters and, on 6th January 1877, obtained the authorization from Pius IX to found a new Institute which was to be specifically missionary and was to be called the Missionaries of Mary.

On the suggestion of the Congregation of Propaganda Fide, Mary of the Passion opened a novitiate in Saint-Brieuc in France, where very soon numerous vocations came along. In April 1880, and in June 1882, the Servant of God went to Rome to resolve the difficulties which were threatening to hinder the stability and growth of the young Institute. This latter journey, on June 1882, marked an important stage in her life: in fact she was authorized to open a house in Rome and, through providential circumstances, she rediscovered the Franciscan direction which God had indicated to her twenty-two years previously. On 4th October 1882, in the Church of the Aracoeli, she was received into the Third Order of Saint Francis and thus began her relationship with the Servant of God, Fr. Bernardin de Portogruaro, Minister General, who with paternal solicitude would support her in her trials.

In March 1883, due to latent opposition, Mary of the Passion was deposed from her office of Superior of the Institute. However, after an inquiry ordered by Leo XIII, her innocence was fully acknowledged and at the Chapter of July 1884 she was re-elected.

The Institute of the Missionaries of Mary then began to develop rapidly. On 12th August 1885 the Laudatory Decree, and that of affiliation to the Order of Friars Minor were issued. The Constitutions were approved ad experimentum on 17th July 1890 and definitively on 11th May 1896. Missionaries were sent regularly to the most perilous and distant places overcoming all obstacles and boundaries.

The zeal of the Foundress knew no bounds in responding to the calls of the poor and the abandoned. She was particularly interested in the promotion of women and the social question: with intelligence and discretion she offered collaboration to the pioneers who were working in these spheres, which they appreciated very much.

Her intense activity drew its dynamism from contemplation of the great mysteries of faith. For Mary of the Passion, all led back to the Unity-Trinity of God Truth-Love, who communicates Himself to us through the paschal mystery of Christ. It was in union with these mysteries that, in an ecclesial and missionary dimension, she lived her vocation of offering. Jesus in the Eucharist was for her, "the great missionary" and Mary, in the disponibility of her «Ecce», traced out for her the path of unconditional donation to the work of God. Thus she opened her Institute to the horizons of universal mission, accomplished in Francis of Assisi's evangelical spirit of simplicity, poverty and charity .

She took great care, not only of the external organization of the works, but above all of the spiritual formation of the religious. Gifted with an extraordinary capacity for work, she found time to compose numerous writings on formation, whilst by frequent correspondence she followed her missionaries dispersed throughout the world, relentlessly calling them to a life of holiness. In 1900 her Institute received the seal of blood through the martyrdom of seven Franciscan Missionaries of Mary, who were beatified in 1946 and canonised during the Great Jubilee of the year 2000. To be the spiritual mother of these missionaries who had known how to live to the shedding of their blood, the ideal proposed by her, was for Mary of the Passion, both a great sorrow, a great joy and a time of great emotion.

Worn out by the fatigue of incessant journeys and daily labour, Mary of the Passion, after a brief illness, died peacefully in San Remo on 15th November 1904, leaving more than 2,000 religious and eighty-six houses scattered about the four continents. Her mortal remains repose in a private oratory of the General House of the Institute of the Franciscan Missionaries of Mary in Rome.

In February 1918, in San Remo, the Informative Process was opened for the Cause of Beatification and Canonization. In 1941, the Decree on the writings was promulgated and, during the following years, numerous postulatory letters were addressed to the Holy See from all parts of the world in favour of the Cause of the Servant of God. After the Consultors had voted unanimously in its favour, the Decree for the Introduction of the Cause was published on 19th January 1979, with the approbation of His Holiness John Paul II. On 28th June 1999 the Sovereign Pontiff John Paul II solemnly promulgated the Decree on the heroicity of the virtues of Mother Mary of the Passion

On 5th March 2002, the healing of a religious, suffering from "pulmonary and vertebral TBC, Pott's Disease", was recognized as a miracle granted by God through the intercession of the Venerable Mary of the Passion. On 23rd April 2002, in the presence of the Sovereign Pontiff John Paul II, the Decree opening the path for the Beatification of the Venerable Servant of God was promulgated.

SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20021020_marie-passion_en.html

Plaque commémorative sur la maison natale d'Hélène de Chappotin de Neuville, rue Clemenceau à Nantes


Beata Maria della Passione (Elena Maria De Chappotin de Neuville) Religiosa, fondatrice

15 novembre

21 maggio 1839 - Sanremo, 15 novembre 1904

Fondatrice dell'Istituto delle Suore Francescane Missionarie di Maria (+ 1904). Inviata a Madurè (India). Il suo istituto si occupa soprattutto di migliorare la condizione della donna nei paesi di missione. Alla sua morte l'istituto contava 9 mila religiose, 86 missionari e 7 suore martiri in Cina (1900).

Martirologio Romano: A Sanremo in Liguria, beata Maria della Passione (Elena) di Chappotin de Neuville, vergine, che, rapita nell’intimo dalla semplicità di san Francesco, istituì le Suore Francescane Missionarie di Maria e prestò sempre grande cura alla difesa della condizione della donna nelle terre di missione.

Maria della Passione, al secolo Hèléne de Chappotin, fondatrice delle Francescane Missionarie di Maria, nasce il 21 maggio 1839 da una famiglia di antiche origini lorenesi e bretoni.

Ha un carattere volitivo, turbolento e una forza trascinatrice che con il passare del tempo si ammorbidisce. La attirano i grandi ideali e i successivi lutti familiari la fanno maturare. Nel 1860 entra fra le Clarisse di Nantes e inizia il suo cammino nella spiritualità francescana. Si ammala e deve lasciare il monastero. Iniziano anni di prova e di maturazione che la faranno decidere di entrare nella Società di Maria Riparatrice e riceve il nome da religiosa, Maria della Passione.

Ancora novizia si imbarca a Marsiglia per giungere nel Maduré, in India. A 28 anni è Superiora provinciale delle tre case che la congregazione ha aperto nel subcontinente. Questo incarico, esercitato per nove anni, le darà una vasta esperienza della vita e dei problemi missionari. Nel 1874 il suo campo missionario si allarga ulteriormente attraverso la fondazione di una nuova casa a Ootacamund, nelle montagne del Nilgiris. Nel 1876 una serie di circostanze dolorose e contraddittorie la portano a lasciare la congregazione di Maria Riparatrice insieme a una ventina di religiose del Maduré. Questa rottura sarà il punto di partenza della sua opera nella Chiesa. Verso la fine dello stesso anno, con due sue compagne, parte alla volta di Roma per sottoporre a Papa Pio IX il desiderio di continuare ad essere religiose, fondando la congregazione delle Missionarie di Maria. Il 6 gennaio 1877, Pio IX fa sapere che autorizza la fondazione e le invita a cercare un noviziato in Francia. Nel 1882 ha luogo la fondazione della casa di Roma e la redazione delle prime costituzioni. Dopo un altro doloroso periodo di difficoltà, in cui la sua opera è nuovamente messa in discussione, tanto da essere sospesa dall'incarico di superiora generale, viene reintegrata e l'Istituto è autorizzato a svilupparsi nella famiglia francescana. Risalgono a quest'epoca di contrasti alcuni dei suoi testi spirituali e mistici più belli.

Sotto la sua guida, circa tremila religiose sono da lei inviate in 86 fondazioni, sparse in quattro continenti, che la vedono presente su tutti i fronti: apostolico, sociale, ecclesiale, spirituale. Maria della Passione muore a Sanremo il 15 novembre 1904.

Le suore Francescane Missionarie di Maria

Al di là di ogni frontiera, le suore di Maria della Passione si distinguono, fin dagli inizi, per la loro internazionalità. Attente alla cultura del Paese in cui intendono radicarsi, si mettono con la massima discrezione al servizio dei poveri, degli ultimi e dei perseguitati. Ad ogni latitudine si adattano alla lingua e agli usi del posto, adottandone anche l'abito: il sari in India, il pagne in Africa. Questa internazionalità delle comunità vuole riflettere l'universalità della Chiesa. Non c'è popolo che non possa capire il carisma delle suore, le quali hanno nell'Eucaristia il loro centro e la loro ragione d'essere. Tutto infatti, parte dalla contemplazione di Cristo incarnato che continua a essere presente nella Chiesa.

Maria della Passione è stata definita “maestra di spiritualità missionaria”: ha lasciato alle suore una quantità di scritti: legislativi, meditativi, liturgici, preghiere e meditazioni. Donna profondamente radicata nella fede, maturata dalle difficoltà della vita pratica, comprende il mistero di Dio e vuole entrarvi attraverso il dono totale di sé e il sacrificio.

Oggi le Francescane Missionarie di Maria sono più di settemila, di 74 nazionalità e distribuite in 76 Paesi. L'incontro fra il Vangelo e le diverse culture è la loro sfida, “al servizio del dialogo” e con i “lontani”. La minorità francescana dà l'impronta umile ed essenziale al loro stile di vita di cui colpisce l'approccio caloroso e immediato. Come Francesco desiderano condividere la bellezza della creazione nell'annuncio profetico del Vangelo con ogni fratello e sorella che sul loro cammino ha bisogno di istruzione, cure, consigli. Con l'inserimento in ambiti di altre religioni e di diverse confessioni cristiane, le sorelle vivono l'amore universale come segno di comunione tra i popoli.

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/91157



Maria della Passione (1839-1904)

Hélène Marie Philippine de Chappotin de Neuville

Hélène Marie Philippine de Chappotin de Neuville, in religione Maria della Passione, nasce il 21 maggio 1839 a Nantes, in Francia, da nobile e cristiana famiglia. Fin dall'infanzia manifesta eminenti doti naturali e fede profonda.

Nell'aprile 1856, durante un corso di esercizi spirituali, ha una prima esperienza di Dio che la chiama ad una vita di totale consacrazione. La morte improvvisa della madre ne ritarda la realizzazione. Nel dicembre 1860, con il consenso del Vescovo di Nantes, entra nelle Clarisse, attratta dall'ideale di semplicità e di povertà di S. Francesco.

Ancora postulante, il 23 gennaio 1861, fa una profonda esperienza di Dio che la invita ad offrirsi vittima per la Chiesa e il Papa. Questa esperienza segnerà tutta la sua vita. Caduta gravemente malata, qualche tempo dopo deve lasciare il monastero. Ristabilitasi, è indirizzata dal suo confessore verso la Società di Maria Riparatrice: ammessa nel maggio 1864, riceve l'abito con il nome di Maria della Passione a Tolosa il 15 agosto seguente.

Nel marzo 1865, ancora novizia, è inviata in India, nel Vicariato Apostolico del Maduré, affidato alla Compagnia di Gesù, dove le Riparatrici hanno per compito primario la formazione delle religiose di una congregazione autoctona, insieme ad altre attività apostoliche. Là emette i suoi voti temporanei il 3 maggio 1866.

Le sue doti e le sue virtù la fanno designare come superiora locale e in seguito, nel luglio 1867, come provinciale dei tre conventi delle Riparatrici. Sotto la sua direzione le opere di apostolato si sviluppano, la pace, alquanto turbata dalle tensioni già esistenti nella missione, è ristabilita, il fervore e la regolarità rifioriscono nelle comunità.

Nel 1874, fonda una nuova casa ad Ootacamund nel Vicariato di Coimbatore, affidato alle Missioni Estere di Parigi. Ma nel Maduré i dissensi si aggravano a tal punto che, nel 1876, venti religiose, fra cui Maria della Passione, si vedono costrette a separarsi dalla Società di Maria Riparatrice, riunendosi ad Ootacamund sotto la giurisdizione del Vicario Apostolico di Coimbatore, Mons. Giuseppe Bardou.

Nel novembre 1876, Maria della Passione si reca a Roma per regolarizzare la situazione delle venti suore separate, ottenendo dal Papa Pio IX, il 6 gennaio 1877, l'autorizzazione di fondare un nuovo Istituto specificatamente missionario, sotto il nome di Missionarie di Maria.

Dietro suggerimento della Congregazione di Propaganda Fide, Maria della Passione apre a Saint-Brieuc, in Francia, un noviziato, dove ben presto giungono numerose vocazioni. Nell'aprile 1880 e successivamente nel giugno 1882, la Serva di Dio si reca a Roma per risolvere le difficoltà che minacciano di ostacolare la stabilità e la crescita del giovane Istituto. L'ultimo viaggio, nel giugno 1882, segna una tappa importante nella sua vita: infatti è autorizzata a fondare una casa in Roma e, condotta da circostanze provvidenziali, ritrova l'orientamento francescano indicatole da Dio ventidue anni prima. Il 4 ottobre 1882, nella chiesa di Santa Maria in Aracoeli, è ricevuta nel Terz'Ordine di San Francesco ed entra in relazione con il Servo di Dio Padre Bernardino da Portogruaro, ministro generale, che con paterna sollecitudine la sosterrà poi nelle prove.

Nel marzo 1883 Maria della Passione è destituita dall'ufficio di Superiora dell'Istituto a causa di forti opposizioni. Ma in seguito all'inchiesta ordinata a questo proposito da Leone XIII, è riconosciuta pienamente innocente e rieletta nel capitolo del luglio 1884.

L'Istituto inizia allora il suo rapido sviluppo: il 12 agosto 1885 viene emesso il Decreto di lode e quello di affiliazione all'Ordine dei Frati Minori; le costituzioni sono approvate ad experimentum il 17 luglio 1890 e definitivamente l'11 maggio 1896. E l'invio di missionarie, anche nei posti più lontani e pericolosi, è senza soste, al di là di ogni ostacolo e di ogni frontiera.

Lo zelo missionario della fondatrice non conosce limiti per rispondere agli appelli dei poveri e degli abbandonati. Anche la promozione della donna e la questione sociale la interessano particolarmente: con intelligenza e discrezione offre ai pionieri che lavorano in questo campo una collaborazione, da essi molto apprezzata.

La sua intensa attività attinge il suo dinamismo nella contemplazione dei grandi misteri della fede. Tutto per Maria della Passione rimanda all'Unità-Trinità di Dio Verità-Amore, che si comunica a noi attraverso il mistero pasquale di Cristo. Nell'unione a questi misteri vive la sua vocazione di offerta in una dimensione ecclesiale e missionaria. Gesù nell'Eucaristia è per lei «il grande missionario» e Maria, nella disponibilità dell'«Ecce», traccia la via della donazione senza riserva all'opera di Dio. Così apre al suo Istituto gli orizzonti della missione universale, compiuta nello spirito evangelico di semplicità, povertà e carità di Francesco d'Assisi.

Ha grande cura, non solo dell'organizzazione esteriore delle opere, ma soprattutto della formazione spirituale delle religiose. Dotata di una straordinaria capacità di lavoro, trova il tempo di redigere numerosi scritti di formazione, mentre con una frequente corrispondenza segue le sue missionarie sparse nel mondo, invitandole con insistenza a una vita di santità. Nel 1900, l'Istituto riceve il sigillo del sangue nel martirio in Cina di sette Francescane Missionarie di Maria, beatificate nel 1946 e canonizzate nell'anno del Grande Giubileo 2000. Questo è per Maria della Passione, insieme ad un grande dolore, una grande gioia e commozione per essere la madre spirituale di queste missionarie, che hanno saputo vivere fino all'effusione del sangue l'ideale da lei proposto.

Affranta dalle fatiche degli incessanti viaggi e del diuturno lavoro, Maria della Passione muore serenamente, dopo una breve malattia, a San Remo, il 15 novembre 1904, lasciando più di duemila religiose e ottantasei case sparse in quattro continenti. La sua salma riposa in un oratorio privato della casa generalizia dell'Istituto a Roma.

Nel febbraio 1918 si apre a San Remo il Processo informativo per la Causa di Beatificazione e Canonizzazione. Nel 1941 viene pubblicato il Decreto sugli scritti e negli anni seguenti numerosissime lettere postulatorie giungono da tutte le parti del mondo alla Santa Sede in favore della Causa della Serva di Dio. Dopo il voto unanimemente favorevole dei Consultori, il Decreto per l'Introduzione della Causa viene pubblicato, con l'approvazione di Sua Santità Giovanni Paolo II, il 19 gennaio 1979.

Il 28 giugno 1999 viene solennemente promulgato dal Sommo Pontefice Giovanni Paolo II il Decreto sull'eroicità delle virtù di Madre Maria della Passione.

Il 5 marzo 2002, viene riconosciuto nella guarigione di una religiosa affetta da «TBC polmonare-vertebrale; Morbo di Pott», un miracolo concesso da Dio per l'intercessione della Venerabile. Il 23 aprile 2002, in presenza del Sommo Pontefice Giovanni Paolo II, viene promulgato il Decreto che apre la via alla Beatificazione della Venerabile Serva di Dio.

SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20021020_marie-passion_it.html

Voir aussi : http://www.fmm.org.au/history.aspx

https://web.archive.org/web/20200803184617/http://www.fmm.glauco.it/fmm/allegati/422/ANG.%20A%20path%20in%20the%20Sp.pdf

https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/marie-de-la-passion.html

https://www.fmmphilippines.org/blessed-mary-of-the-passion-helene-de-chappotin/