mardi 21 novembre 2023

Bienheureuse CLELIA MERLONI, religieuse et fondatrice de l'Institut de l'Apostolat du Sacré-Coeur de Jésus

 

Photograph of Clelia Merloni, 30 May 1894 (http://heroinasdacristandade.blogspot.com/2018/11/beata-clelia-merloni-fundadora-21-de.html)


Bienheureuse Clelia Merloni

Fondatrice italienne de l'Institut de l'Apostolat du Sacré-Coeur de Jésus (+ 1930)

béatification le 3 novembre 2018 à Rome.

- reconnaissance d'un miracle obtenu par son intercession: Promulgazione di Decreti della Congregazione delle Cause dei Santi, 27.01.2018, en italienen anglais

décret du 21 décembre 2016 (en italien) Étape vers la béatification promulguée par le décret du 21 décembre 2016, reconnaissance de vertu héroïque pour Clelia Merloni, Fondatrice italienne de l'Institut de l'Apostolat du Sacré-Cœur de Jésus (1861-1930)

Née le 10 mars 1861 et morte le 21 novembre 1930.

L'institut des Apôtres du Sacré-Cœur de Jésus a été fondé en Viareggio (Lucca), en 1894 par Mère Clélia Merloni.

Religieuses qui choisissent le Cœur du Christ pour l'ensemble de leur vie et pour en répandre l'amour et la dévotion, à l'imitation des Apôtres. Les Apôtres témoignent de l'amour du Christ dans les paroisses, dans les écoles maternelles, dans les écoles, dans les hôpitaux et dans la mission, en se concentrant en particulier sur les pauvres, les malades, les personnes âgées et les personnes handicapées - et en tirer la force du Cœur de Jésus "seul navire que la tempête ne peut faire capoter".

En italien:

Clelia Merloni - parrocchia di Sant'Antonio di Viareggio

Apostole del Sacro Cuore di Gesù

la fondatrice

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/13161/Bienheureuse-Clelia-Merloni.html

Bienheureuse Clélia Merloni, "une religieuse qui ne regardait que Dieu"

Homélie du card. Becciu pour la béatification (Traduction intégrale)

NOVEMBRE 05, 2018 11:16OCÉANE LE GALLCAUSES DES SAINTSEGLISES LOCALES

Mère Clelia Merloni (1861-1930) « était une religieuse qui ne regardait que Dieu ; sa devise était « Dieu seul ». Dieu avant tout et par-dessus tout » : c’est ce qu’a souligné le cardinal Angelo Becciu, préfet de la Congrégation pour les causes des saints, lors de la béatification de la fondatrice des Apôtres du Sacré-Cœur de Jésus.

Au cours de la célébration qui a eu lieu dans la basilique papale de Saint Jean-du-Latran, le 3 novembre 2018, le cardinal Becciu a assuré que pour la bienheureuse italienne, « il valait la peine de le choisir comme unique Idéal de vie et s’en remettre à Lui seul, surtout à la lumière de l’expérience, vécue sur sa propre chair, de l’effondrement de tant de certitudes humaines ».

« Précisément parce qu’elle était une femme qui se donnait totalement à Dieu, a ajouté le préfet du dicastère, elle était une femme qui se donnait entièrement à ses frères et sœurs, surtout les petits, les pauvres, les simples, les sans défense. Son amour pour Dieu ne pouvait que se refléter et s’incarner dans son amour pour l’homme, image vivante et palpitante de Dieu. Son cœur était ouvert à tous, surtout aux malades et aux souffrants. »

Voici notre traduction de l’homélie prononcée par le cardinal Becciu.

AK

Homélie du card. Becciu

Chers frères et sœurs,

La parole de Dieu qui a été proclamée nous aide à saisir le cœur de l’expérience humaine et chrétienne de la bienheureuse Clélia Merloni, car elle souligne les éléments essentiels de son « visage » spirituel. C’est le visage d’une femme dont l’existence a été marquée de façon impressionnante par la souffrance et les tribulations : la croix a été le sceau de toute sa vie ! Mais son regard, surtout à l’heure de l’épreuve, était toujours tourné vers Dieu.

L’apôtre Paul, dans la seconde lecture, s’adresse aux chrétiens de Corinthe, désignant l’amour comme le « chemin par excellence » pour obtenir les dons les plus grands (cf. 1 Co 12, 31), et affirme : « L’amour prend patience, l’amour rend service, l’amour ne jalouse pas,[…] il ne s’emporte pas ; il n’entretient pas de rancune [….]. il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout » (Ibid. 13, 4-7). Pour sa part, l’évangéliste Luc met dans la bouche de Jésus ces paroles : « Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent » (Lc 6,27).

Ces exhortations semblent trouver une nouvelle actualité dans la vie de Mère Clélia, qui les a fait siennes de façon radicale, surtout lorsqu’elle a été frappée par des calomnies qui ont déterminé sa destitution du gouvernement puis de l’Institut qu’elle avait elle-même fondé. Ce fut la période de son calvaire. Un calvaire personnel dur et minant, fait de solitude et d’isolement, d’affaiblissement physique et de difficultés, jusqu’à la limite du désespoir. Ce fut le moment de sa rencontre avec son Époux, Jésus Crucifié. Comment en effet ne pas l’assimiler à Celui qui, sur la croix, a souffert l’abandon, le mépris, l’ignominie, l’échec, le dépouillement de toute dignité humaine ? La bienheureuse Clélia, à l’exemple de Marie restée ferme et inébranlable au pied de la Croix, n’a pas douté de sa foi en Dieu, en Celui qui n’abandonne jamais ses enfants en toute saison de leur existence, surtout à l’heure douloureuse, souvent inextricable à comprendre et difficile à accepter.

Clélia a partagé la blessure du Cœur de Jésus, répondant avec amour à l’hostilité et au mépris. Au pied du Tabernacle, elle déposait toute contrariété : c’était son point d’appui. Devant le Cœur de Jésus, elle reconnaissait sa volonté de se réconcilier avec tous, trouvant la force de pardonner à tous ceux qui la persécutaient. Bien qu’ayant un caractère fort, elle fit preuve d’une tendresse extraordinaire, oubliant les offenses subies, et témoignant ainsi de la puissance de l’amour, un amour toujours vainqueur, qui ne s’emporte pas, n’entretient pas de rancune, qui excuse tout, supporte tout. Elle ne parlait jamais au détriment de qui que ce soit, même de toutes ces personnes, spécialement dans sa Congrégation, qui lui étaient hostiles ; elle embrassait les souffrances, les offrant au Seigneur et voyant en elles toutes les facettes de l’Amour de Dieu à son égard.

Ainsi, par sa vie donnée en oblation totale, elle fut la fondatrice des Apôtres du Sacré-Cœur de Jésus, témoignant dans sa chair le charisme de l’Institut. Un charisme actuel et fascinant : s’offrir totalement et joyeusement au Cœur de Jésus pour être un signe vivant et crédible de l’amour de Dieu pour l’humanité.

Le centre de sa foi est toujours resté le Christ, rencontré surtout dans le mystère eucharistique, dans les longues heures passées dans la chapelle, même la nuit et malade. Un témoin raconte : « Après de graves événements, elle se réfugiait dans la chapelle et beaucoup de sœurs âgées qui la voyaient rapportent qu’il fallait la secouer pour qu’elle réponde car elle tombait dans la contemplation de Dieu et en Lui s’arrêtait comme dans une extase profonde » (Informatio, 67).

Cette centralité eucharistique se reflétait dans l’attention qu’elle portait au décor de l’autel, à celui des fonctions liturgiques, à la décoration des églises, les jours de fête, spécialement à l’attention des prêtres, les ministres de l’autel, pour lesquels elle priait tout spécialement, surtout pour ceux qui étaient en crise.
C’était une religieuse qui ne regardait que Dieu ; sa devise était « Dieu seul ». Dieu avant tout et par-dessus tout. Il valait la peine de le choisir comme unique Idéal de vie et s’en remettre à Lui seul, surtout à la lumière de l’expérience, vécue sur sa propre chair, de l’effondrement de tant de certitudes humaines. Bien à raison elle pouvait recommander à ses consoeurs : « Imprime dans ton cœur que Dieu seul est ton unique bien et ton unique refuge ».

Toute avec Dieu et uniquement à Lui, elle savoura sa présence continue, plongée dans le surnaturel, au point qu’elle fut transformée en « flamme d’amour ».

En effet, la bienheureuse Clélia vivait une vie de prière contemplative intense et constante. Les témoignages s’accordent pour dire qu’elle priait continuellement, le regard fixé sur Dieu, scrutant sa Parole et tissant sa prière avec toutes ses actions : sa vie était devenue prière. Elle était tellement attachée à la prière que son union intérieure avec Dieu l’amenait à sauter des repas. « Quand on lui demandait : Mère, comment pouvez-vous vivre sans manger ? », elle répondait que son repas était la prière » (Informatio,35).

Mais voici un autre trait du visage spirituel de la bienheureuse Clélia Merloni : précisément parce qu’elle était une femme qui se donnait totalement à Dieu, elle était une femme qui se donnait entièrement à ses frères et sœurs, surtout les petits, les pauvres, les simples, les sans défense. Son amour pour Dieu ne pouvait que se refléter et s’incarner dans son amour pour l’homme, image vivante et palpitante de Dieu. Son cœur était ouvert à tous, surtout aux malades et aux souffrants ; elle savait s’approprier le besoin des autres, jusqu’à se priver souvent de ce qui lui était nécessaire ; elle manifestait toujours une tendresse particulière, une compassion innée pour toutes sortes de souffrances, pour lesquelles elle se soumettait à tout inconfort et fatigue, éteignant cette soif de charité et de zèle qui brûlait en elle. Dans ses œuvres de charité, elle ne connaissait pas de limites et s’identifiait pleinement aux problèmes des autres ; ceux qui vivaient à côté d’elle affirment : « Si elle voyait une personne dans le besoin et ne pouvait l’aider, elle se sentait en échec par rapport à cette douleur. Face à la charité, elle ne comprenait rien » (Informatio,53).

Chers frères et soeurs, les Saints et les Bienheureux sont pour nous des messages vivants et vécus de Dieu. C’est pourquoi l’Église nous les propose comme exemples à vénérer et à imiter. Ouvrons-nous donc au message que la bienheureuse Clélia Merloni nous transmet si clairement à travers sa vie et ses œuvres. Ses souffrances morales ont fait d’elle une femme forte et courageuse qui a su témoigner l’amour de Jésus en toutes circonstances. S’unir au Cœur de Jésus transpercé et vouloir vivre la passion du Christ implique la conscience que l’étreinte de la Croix est une condition essentielle pour faire jaillir la vie autour de nous et ne pas laisser la mort l’emporter sur elle, la haine l’emporter sur l’amour, la division sur la communion. En effet, la bienheureuse n’a jamais baissé les bras face aux outrages et aux calomnies de toutes sortes. Elle a réagi en répandant l’amour partout, surtout envers les plus faibles et les plus défavorisés, et en œuvrant pour les soins et l’éducation religieuse des jeunes générations. Pas seulement. Elle a su aussi partager son ardent désir d’amour de Dieu et de ses frères et sœurs avec d’autres camarades avec lesquelles elle a commencé d’une manière originale une expérience de vie religieuse consacrée au Sacré-Cœur, où la prière et la souffrance sont devenues des éléments essentiels de leur charisme. Ces dimensions n’ont jamais manqué dans l’existence de la bienheureuse. Avec elles, elle a grandi et gouverné l’Institut, laissant en héritage à l’Église une interprétation très actuelle du sens de l’autorité comme autorité dans le don et l’amour.

Chères Apôtres du Sacré-Cœur de Jésus, nous nous réjouissons aujourd’hui avec vous de voir Mère Clélia inscrite parmi les bienheureuses. Nous vous demandons d’entretenir la flamme de son charisme et surtout sa spiritualité oblative, dont le pivot est l’amour qui supporte et pardonne tout. La mission pour laquelle votre Famille religieuse a été fondée est toujours actuelle. La devise de votre Institut, Caritas Christi urget nos – l’Amour du Christ nous pousse – vous engage à faire vôtres ces paroles de saint Paul, en irradiant l’amour sans arrêt et sans limites.

Demandons au Seigneur que le chemin de sainteté, que Mère Clélia Merloni nous a montré par sa vie soutenue par son amour pour la Croix, devienne chaque jour le chemin lumineux et sûr de notre chemin d’amour pour Dieu et pour nos frères.

Répétons ensemble: Bienheureuse Clélia Merloni, prie pour nous!

Traduction de Zenit, Océane Le Gall

SOURCE : https://fr.zenit.org/2018/11/05/bienheureuse-clelia-merloni-une-religieuse-qui-ne-regardait-que-dieu/

Mère Clelia Merloni, apôtre du Sacré Coeur

En 1894, Clelia Merloni fonde à Viareggio une communauté religieuse pour la dévotion au Sacré Coeur, qui se consacre à l’apostolat scolaire. 

La vie de Clelia fut un calvaire: un prêtre dissipa les biens de sa congrégation et suite à des accusations injustes, sa charge de supérieure générale lui fut retirée. Plus tard, elle demandera même à sortir de sa propre congrégation pour ainsi apaiser les tensions entre les soeurs. C’est seulement deux ans avant sa mort, survenue en 1930, que Clelia obtiendra finalement la permission du Saint-Siège de retourner dans son institut, où elle mènera une vie cachée et consacrée à la prière.

Lors de l’exhumation de son corps (avant sa béatification en 2018), ce dernier fut retrouvé intact sans aucune explication scientifique. Les reliques sont désormais exposées à la vénération des fidèles dans la chapelle de la Maison Mère à Rome qui se trouve tout près de l’Eglise Sainte-Croix-de-Jérusalem.

SOURCE : https://www.rinascita.education/fr/bienheureuse-clelia-merloni/

Blessed Clelia Merloni

Memorial

21 November

Profile

The daughter of Gioacchino Merloni, a wealthy and influential industrialist, and Teresa Brandinelli; Clelia was baptized in the diocesan cathedral of Santa Croce in ForliItaly when she was only a few hours old. Her mother died in 1864 when Clelia was only 3 years old; her maternal grandmother and her step-mother, Maria Giovanna Boeri who married Gioacchino in 1866, raised her to be a pious girl with a good education. Her father became so involved in succeeding in business that he became openly hostile to religion in general, joined the Freemasons, and became specifically antiCatholic. He planned to have Clelia follow him into business, but she was drawn to religious life which led to family strife as he blamed the women in the family for turning Clelia against him. Clelia responded by praying for him and doing penance in reparation of her father‘s actions. He was reconciled to the faith before his death in 1885.

Freed from her family obligations, Clelia joined the Figlie di Santa Maria della Divina Provvidenza (Daughters of Holy Mary of the Divine Providence). In religious life, she felt a calling to start a congregation devoted to the Sacred Heart of Jesus, and eventually founded the Apostole del Sacro Cuore di Gesù (Apostles of the Sacred Heart of Jesus) in ViareggioItaly on 30 May 1894. Internal disputes, including corruption and theft by Clelia’s finance administrator, led to her leaving the order in 1896; the adminstrator was a priest, and Clelia refused to bring in civil authorities for fear of causing scandal and stirring up antiCatholic sentiment. But on 10 June 1900, with the approval and support of Blessed Giovanni Battista Scalabrinibishop of PiacenzaItaly, she returned to religious life, was accepted back into the Apostles, and helped set them up on their new work as missionaries to Brazil. Following the loss of support caused by the death of bishop Scalabrini in 1905, the internal strife in the Apostles erupted again, support of Clelia declined, and in 1911 she was replaced as Superior General by the Vatican. Clelia withdrew from public life, and in 1916 received dispensation to be released from her religious vows. However, late in life she requested to re-enter religious life, and on 7 March 1928 became a simple sister in the Apostles.

The Apostles, whose motto is “The Love of Christ Impels Us”, continue their good work today with 1,200 sisters based in 195 houses in ItalySwitzerlandBrazilArgentinaChileUruguay, the United States, Mozambique, Benin, Albania, Taiwan and the Philippines, focusing primarily on education.

Born

10 March 1861 in ForliItaly

Died

21 November 1930 in RomeItaly of natural causes

buried at Campo Verano cemetery in Rome

following the destruction of the cemetery during World War II, Mother Clelia was re-interred in the chapel of the Motherhouse of the Apostles of the Sacred Heart of Jesus in Rome in 1945

Venerated

21 December 2016 by Pope Francis (decree of heroic virtues)

Beatified

3 November 2018 by Pope Francis

beatification recognition celebrated at the Basilica of Saint John Lateran in RomeItaly, presided by Cardinal Giovanni Angelo Becciu

the beatification miracle involved the cure of Brazilian physician Pedro Ângelo of Landry’s paralysis or Guillian-Barré syndrome, in 1951; Ângelo had reached the point where he could barely swallow, and his condition was considered fatal; he was completely cured after a combination of prayer and drinking from a cup of water in which a relic of Merloni (a piece of fabric from her veil) had been placed

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Vatican Press Office: Homily of the Prefect of the Congregation for the Causes of Saints during the Mass for the Beatification of Clelia Merloni

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“Blessed Clelia Merloni“. CatholicSaints.Info. 31 August 2021. Web. 20 November 2023. <https://catholicsaints.info/blessed-clelia-merloni/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-clelia-merloni/

Homily of the Prefect of the Congregation for the Causes of Saints during the Mass for the Beatification of Clelia Merloni, 03.11.2018

The following is the homily that His Eminence Cardinal Giovanni Angelo Becciu, prefect of the Congregation for the Causes of Saints, pronounced yesterday morning in the Basilica of Saint John Lateran, during the Mass for the beatification of Clelia Merloni, founder of the Apostles of the Sacred Heart of Jesus:

Homily of Cardinal Giovanni Angelo Becciu

Dear brothers and sisters,

The word of God that has been proclaimed helps us to grasp the heart of the human and Christian experience of Blessed Clelia Merloni, highlighting the essential elements of her spiritual “countenance”. It is the face of a woman whose existence was impressively marked by sufferings and tribulations: the cross was the seal of her entire life! But her gaze, especially in times of trial, was always turned to God.

In the second reading, the apostle Paul addresses the Christians of Corinth, indicating charity as the “most sublime way” to attain the greatest charisms (cf. 1 Cor 12: 31), and affirms: “Love is patient, love is kind. It does not envy [...] It is not easily angered, it keeps no record of wrongs [...]. It always protects, always trusts, always hopes, always perseveres” (Ibid. 13. 4-6). For his part, the evangelist Luke attributes these words to Jesus: “Love your enemies, do good to those who hate you, bless those who curse you” (Lk 6: 27).

These exhortations seem to find a new relevance in the life of Mother Clelia, who radically made them her own, especially when she was afflicted by slanders that caused her dismissal from the governance and then even her removal from the Institute she had founded. It was the period of her ordeal. A difficult and exhausting personal ordeal of loneliness and isolation, of weakening health and hardship, at the limit of despair. It was the moment of the meeting with the Spouse, Jesus Crucified. How can we fail to see her as assimilated to the One Who suffered abandonment, contempt, ignominy, failure, the stripping of all human dignity on the cross? Blessed Clelia, following the example of Mary who remained firm and unshakeable at the foot of the Cross, did not doubt her faith in God, in the One Who never abandons His children in every season of existence, especially at the hour of suffering, often impossible to understand and hard to accept.

She shared the wound of the Heart of Jesus, responding to hostility and contempt with charity. She placed every opposition at the foot of the Tabernacle: there was her point of support. In front of the Heart of Jesus she recognized her desire for reconciliation with everyone, finding the strength to forgive those who persecuted her. Despite her strong character, she showed extraordinary tenderness in forgetting the injuries suffered, thus bearing witness to the winning power of charity, which does not anger, does not keep a record of wrongs, forgives all, perseveres. She never spoke to the detriment of anyone, even of those who, especially within her Congregation, were hostile to her; she embraced sufferings, offering them to the Lord and seeing in them the various facets of God’s love for her.

Thus, with her life given in total oblation, she was the founder of the Apostles of the Sacred Heart of Jesus, witnessing in her flesh the charism of the Institute. A current and fascinating charism: to offer oneself totally and joyfully to the Heart of Jesus to be a living and credible sign of God’s love for humanity.

Christ always remained as the centre of her faith, encountered above all in the Eucharistic mystery, in the long hours spent in the chapel, even at night and when sick. A witness tells: “After serious events, she took refuge in the chapel and many elderly nuns who saw her reported that they had to shake her hand to make her answer because she sank into the contemplation of God and in Him was still, as if in deep ecstasy” (Informatio, 67).

This Eucharistic centrality flowed in her attention to the decoration of the altar, of the liturgical functions, of the churches, for the solemnity of the feast days, especially to the priests, ministers of the altar, for whom she prayed especially, and especially for those in difficulty.

She was a woman religious who always looked only to God; her motto was “God alone”. God above all and above all things. It was worth choosing him as the only Ideal of life and trusting only in Him, above all in the light of the experience, lived on her own flesh, of the collapse of so many human certainties. She was able to rightly recommend to her sisters: “Impress in your heart that God alone is your only asset and your only refuge”.

Entirely and solely God’s, she savoured His continuous presence, living immersed in the supernatural, to the point of being transformed into a “flame of love”.

In fact, in Blessed Clelia, the life of contemplative prayer was intense and constant. The witnesses agree in asserting that she prayed continuously, keeping her gaze fixed on God, scrutinizing His Word and interweaving prayer with all her actions: her life had become prayer. She was so attached to prayer that her inner union with God led her to skip meals. “When asked: ‘Mother, how do you live without eating?’, she replied that her nourishment was prayer” (Informatio, 35).

But here is another aspect of the spiritual face of Blessed Clelia Merloni: precisely because she was a woman entirely of God, she was a woman entirely devoted to her brothers and sisters, especially the little ones, the poor, the simple, the defenceless. Her love for God could not but be reflected and not incarnated in love for man, the living and palpitating image of God. Her heart was open to all, especially to the sick and the suffering; she knew how to meet the need of others, to the point often of depriving herself of what was necessary; she always showed special tenderness, an innate compassion for all sorts of suffering, submitting to any discomfort and effort, extinguishing that thirst for charity and zeal that burned in her. In the works of charity she knew no limits and she fully identified herself with the problems of others; those who lived close to her asserted: “If she saw a man in need and could not help him, she felt she was faint. In the face of love she understood nothing else” (Informatio, 53).

Dear brothers and sisters, the saints and the blessed are for us living and lived messages of God. This is why the Church proposes them to us as examples to be venerated and imitated. Let us therefore open ourselves to the message that Blessed Clelia Merloni transmits to us in a very clear way through her life and her works. Moral suffering made her a strong and courageous woman who knew how to witness the love of Jesus in every circumstance. Joining the pierced Heart of Jesus and wishing to live the passion of Christ implies the awareness that the embrace of the Cross is an essential condition for making life flow around us and not allowing death to prevail over it, hatred over love, division over communion. The Blessed never surrendered in the face of outrages and slanders of all kinds. She reacted by extending love everywhere, especially to the weakest and most disadvantaged, and working for the assistance and religious education of the younger generation. Not only that, she was able to participate in her ardent desire for love of God and the brothers and other companions with whom she began an original way of religious life dedicated to the Sacred Heart, where to emerge as essential elements of the charism were prayer and suffering. Dimensions that never failed in the existence of the Blessed and with which she nurtured and governed the institute, leaving as a legacy to the Church a very current interpretation of the sense of authority as being authoritative in giving and in love.

Dear Apostles of the Sacred Heart of Jesus, today we rejoice with you to see Mother Clelia as a member of the Blessed. We ask you to keep alive her charism and above all her oblative spirituality, whose fulcrum is the love that bears and forgives everything. The mission, for which your religious family was founded, is always current. The motto of your Institute, Caritas Christi urget nos – the Love of Christ drives us – commits you to making these words of Saint Paul your own, radiating love without cease and without limits.

Let us ask the Lord that the path of holiness, which Mother Clelia Merloni has shown us with her life sustained by love of the Cross, can become every day the luminous and sure path of our journey of love for God and for our brothers and sisters.

Let us repeat together: Blessed Clelia Merloni, pray for us!

SOURCE : https://press.vatican.va/content/salastampa/en/bollettino/pubblico/2018/11/03/181103c.html

Mother Clelia Merloni, ‘a woman of pardon,’ to be beatified

By Hannah Brockhaus

Vatican City, Nov 2, 2018 / 16:00 pm

Mother Clelia Merloni, a 20th-century Italian religious sister and founder of the women's institute of the Apostles of the Sacred Heart of Jesus, will be beatified in Rome on Saturday.

With her beatification at the Basilica of St. John Lateran Nov. 3, "the Church is recognizing this great woman, a woman of faith, a woman of courage and humility, and especially a woman of pardon," Sr. Anne Walsh, vicar general of the Apostles, told CNA.

"How can I become holy?" Mother Clelia once wrote. "By doing as best as I can everything that will be asked of me each day."

"Mother Clelia looked at her own suffering in her life and the suffering in the lives of so many around the world… and she was able to unite that with Christ's suffering," Fr. Geoffrey Brooke explained.

A devotee of Mother Clelia and a friend of her congregation, Brooke said Mother Clelia also played a role in his process of discernment to enter seminary and become a priest.

Clelia recognized, he told CNA, that from the unity of Christ's suffering with one's own suffering, comes the notion of "reparation;" that then one is motivated to use their suffering as reparation for "the wounds of the heart of Christ."

"I think what Mother Clelia teaches me as a priest," he said, "is a particular way of understanding and sharing the love of Christ."

"Every Christian is called to share the love of Christ, but how we understand what that means and what that looks like – for me I'm able to do that better through a lens of reparation, particularly as explained by Mother Clelia."

Life

Brooke said he believes everyone can learn from Mother Clelia's willingness to unite her suffering to Christ, instead of trying to run from it.

Her life was not easy, beginning with the death of her mother in 1864, when Clelia was just three years old.

Her father, who came from humble beginnings as a servant to a count and countess, later experienced a financial turnaround, and become a wealthy industrialist and a Freemason. He remarried a few years after the death of Clelia's mother and the girl's stepmother cared for her as if she was her own daughter, teaching her the faith.

But when Clelia was just 22 years old, her stepmother died, shortly after she was driven from their home amid a dispute with husband's mistress. Clelia's maternal grandmother, who had helped to raise her, had also been sent away after a dispute with Clelia's father.

Clelia was devastated to have lost the three women who had taught her about God and she continued to pray for the conversion of her father.

Soon after her stepmother's death, Clelia entered the Congregation of the Daughters of Our Lady of the Snows in Savona. Five years later, a severe earthquake destroyed the convent. Though Clelia had escaped unharmed, she soon became ill and her father took her home.

In 1892, she entered the Little House of Divine Providence in Como, where she was given care of the orphans. There she protracted tuberculosis, and doctors believed she would not be cured.

"In the face of her physical suffering she chose to dedicate herself to Christ and to the heart of Christ," Brooke said.

Clelia had begun to sense a calling to establish a religious congregation dedicated to the Sacred Heart of Jesus, and confided this to her confessor, who advised her to pray a novena to the Immaculate Heart of Mary for healing and to know God's will. At the end of the novena, she was miraculously healed.

At the age of 33, Mother Clelia founded the Congregation of the Apostles of the Sacred Heart of Jesus in Viareggio, Italy. The next year, her many prayers and sacrifices were rewarded, when her father had a conversion and asked to receive the sacraments, just five months before his death.

Mother Clelia was his only heir and received from him the entirety of his sizeable fortune, which she used to fund her community's charitable works.

Just three years into the life of the congregation, the priest who was responsible for administering her father's estate lost the entire fortune through risky financial dealings and fled to France. Mother Clelia was beset by creditors; lies and threats quickly spread as she tried to save her community from ruin.

Eventually, at Mother Clelia's request, Bishop Giovanni Battista Scalabrini of Piacenza took the community under his ecclesial protection, assisting them with their financial situation.

But after the bishop died unexpectedly, conflict within the congregation led to three Apostolic Visitations by the Holy See, instigated by a sister who accused Mother Clelia of moral, disciplinary, and economic disorder. As a result, Clelia was removed as Mother General of the order, though none of the apostolic visitors had ever spoken with her directly.

During this time, Mother Clelia was forbidden from having any contact with the community, and many of the sisters who supported her were sent home or to other communities.

A few years later, Mother Clelia asked for a dispensation from her religious vows in order to leave the congregation for a period of time. "She felt for the good of the congregation, she should leave it for a period," Sr. Anne Walsh said.

Called her "exile," Mother Clelia was separated from her community and her sisters for the next 12 years. In 1927, Mother Clelia was readmitted to the congregation. She lived in a separate room, with a window overlooking the chapel, where she "would spend hours and hours in prayer," Sr. Anne said, until her death, November 21, 1930.

After everything that had taken place, she was "especially a woman of pardon," Sr. Anne said.

The Apostles of the Sacred Heart of Jesus received a decree of approval from the Holy See the following year.

Lessons

Mother Clelia's response to the suffering she faced throughout her life, "teaches us all a good lesson," Fr. Brooke said.

"How many families in our world today, in our society today, are broken and struggle with relations with each other, the same way she struggled with relationships with some of her sisters early on," he said.

"That she was eventually able to find reconciliation and reparation and healing in those relationships before she died is a good example for a lot of families today which are so broken and split apart."

Brooke said he believes the timing of her beatification is providential, considering the "ways in which there is so much fracturing and woundedness, even in the Body of Christ, even in the Church."

To have Mother Clelia raised up as an example at this time gives the whole Church a witness of what it is to seek "healing and reparation within the Church," he said.

Sr. Elizabeth Doyle, a temporary professed sister of the Apostles, told CNA that today what strikes her the most about Mother Clelia's life is her faith: "She really threw herself into the darkness and trusted that is where God wanted her," she said.

"And there were a lot of very human reasons for her to say, 'I don't think this is working out and maybe it's not what God wants for my life.' There were a lot of material or external kinds of failures, but she was really convinced that God had a plan for her life, and she stuck with that despite the suffering and misunderstandings and hardships that came with that," Sr. Elizabeth said.

"That really challenges me to look at my life of faith and say, 'Do I trust God that much?'"

Sr. Elizabeth added "that God meets us in our brokenness and we meet God in his brokenness."

"That's where God invites us in," she said, "is through his wounded heart and that's how God really penetrates into our own lives: through our own wounded hearts."

"That has drawn me closer to God, knowing that is where I can find him the most – in the brokenness of the wounded parts of my life – and that's really where I can help other people draw closer to God too."

Miracle

The miracle that led to Mother Clelia's beatification took place in the 1950s in Brazil. Dr. Pedro de Oliveira Filho had contracted Landry-Guillain-Barré Syndrome, a severe neurological condition, which can be fatal.

The doctor became totally paralyzed, and his family was told by doctors he would not survive the night. They began to pray for healing through the intercession of Mother Clelia. Also present was a sister of the Apostles of the Sacred Heart of Jesus who had brought with her a small piece of Mother Clelia's habit.

That same evening, the sister took a thread from the relic and put it in a tiny amount of water, giving it to the paralyzed man to drink. To everyone's surprise, he was able to drink the water, so the sister continued to give him larger and larger sips, eventually feeding him some custard. By the morning, he was completely healed.

The Congregation of the Apostles of the Sacred Heart of Jesus now consists of around 1,000 sisters in 15 different countries around the world. They are involved in education, healthcare, parish and diocesan ministry, social work, immigrant outreach, and care to trafficked women.

Sr. Anne said that Mother Clelia taught their community, "where there is brokenness, to pour on the love of Jesus so we can bring love and healing to the world. And that's what we try to do as Apostles of the Sacred Heart of Jesus, is to carry on that charism that's been entrusted to us."

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Mother Clelia Merloni

Hannah Brockhaus is Catholic News Agency's senior Rome correspondent. She grew up in Omaha, Nebraska, and has a degree in English from Truman State University in Missouri.

SOURCE : https://www.catholicnewsagency.com/news/39794/mother-clelia-merloni-a-woman-of-pardon-to-be-beatified

Mother Clelia Merloni: Once Rejected, Now Blessed

Fr. Matt Gworek

Thursday, November 1, 2018

O Sacred Heart of Jesus, you who filled your servant Clelia with a profound love for the riches of the graces of your Heart, deign, we beseech you, to make use of her virtues, to draw many persons to the knowledge and love of your Sacred Person, and, if it be your holy will, that she be glorified on earth so that we may have recourse more and more to her intercession and may learn from her example to devote ourselves humbly and generously to your divine service. Amen.

The “Clelia” mentioned above is a woman named Clelia Merloni, and that prayer is a Prayer for the Canonization of Mother Clelia. She was a 19th century Italian, the Foundress of the Apostles of the Sacred Heart of Jesus, and someone who endured great persecution and suffering throughout her life. Right now, she is a woman who will be beatified by Pope Francis in only a few days on Saturday, November 3, a woman it wouldn’t hurt any of us to learn a little more about.

Born in northern Italy in 1861, Clelia Merloni lost her mother at the age of only three years old. When her father remarried, her new stepmother, along with her grandmother, educated her in the faith. Clelia became an intelligent, generous, and enthusiastic girl who welcomed the relationship with God growing in her heart. Not only that, but she soon longed to serve him and to work at awakening in others that same deep connection with the Lord, bringing them to understand his compassion and love.

This desire had a rocky beginning as Clelia joined but soon had to leave the novitiate of the Sisters of Our Lady of the Snows for health reasons, unsuccessfully tried to begin an orphanage for girls, and then entered the Congregation of the Daughters of St. Mary of Providence only to contract tuberculosis the following year. The illness brought Clelia to the verge of death, but she was miraculously cured and began feeling an even stronger call to help others and dedicate her work to the Heart of Jesus.

With this passion burning within, 1894 saw her begin the Institute of the Apostles of the Sacred Heart of Jesus in Viareggio, Italy, becoming Mother Clelia and founding a small congregation dedicated to the service of abandoned orphans, elderly women, and the education of girls. These new “Apostles” were asked to imitate the zeal of the first Apostles, following in the footsteps of Christ and being sent out to serve others.

The Institute and its ministry began to thrive, but as it grew so did Mother Clelia’s struggles. Her father died in 1895, and a new, dishonest administrator created a financial disaster, forcing the Apostles to abandon Viareggio. In the midst of slander, gossip, and lawsuits, Mother Clelia and her congregation were welcomed by Giovanni Scalabrini, the Bishop of Piacenza, Italy. This was certainly a positive change, but while the Apostles served in this new diocese they were also asked to send missionary Sisters to the United States and Brazil. This parting created more difficulty as the Institute struggled to maintain its identity in the face of separation and opposing forces. Many began speaking ill of Mother Clelia, and this slander from both inside and outside the Institute led to her being stripped of the title “Mother General” for a time in 1904 and then for good in 1911.

In the midst of this humiliation, criticism, and division, Mother Clelia decided to do what she believed was best for the Institute, so in 1916 she left, receiving a dispensation from her vows and effectively being banished from the community. For over a decade, she was removed from her daughters in the congregation that she had founded and loved, but she always kept her Apostles and their work in her prayers. Mother Clelia offered outside support and wrote letters to them, while constantly increasing her own dedication to the Heart of Jesus. By 1928, her health had substantially weakened, and she was allowed to return to the congregation’s motherhouse in Rome. Though still secluded from much of the community’s activity, Mother Clelia spent her last years there, strengthening her prayer life and her love of the Eucharist before dying on November 21, 1930.

Mother Clelia’s life was one marked by immense hardship: sickness, slander, financial ruin, betrayal, and dismissal from those closest to her. In her final years and even at her death, she was still suffering the rejection of being pushed aside from a community she had dedicated her life to. Even with such struggle, however, she continued to find solace in Jesus and his Sacred Heart. Though constantly tested, Mother Clelia was able to keep living for others, focusing her eyes on our Lord and serving those most in need.

After her death, she was unceremoniously placed in Verano Cemetery in Rome, the Institute was renamed the “Congregation of the Sister Missionary Zelatrices of the Sacred Heart,” and Mother Clelia remained a much ignored part of their history. In what was quite a twist, however, her cemetery was bombed during World War II, fifteen years after Mother Clelia had died. When her body was found, it was perfectly incorrupt. This began a conversion of hearts and minds that, over time, led to a new appreciation for the Foundress and all that she had endured. Her body was moved in a solemn procession to the Generalate Chapel, the “Apostles” of the Sacred Heart of Jesus reclaimed their original name, and the work of love, kindness, and humility that Mother Clelia had exemplified began to flourish ever-new in the congregation.

In the place where she’s now buried, these words are found: “The Divine Heart of Jesus was the light of her existence. The poor, the oppressed, the unfortunate, her most tender heartbeat. She lived in purity, simplicity, and charity.” It was a profound connection to Christ that strengthened Mother Clelia through her adversity, and it was her truly holy life that has inspired others to continue the mission and work she began. As spiritual daughters of all that Mother Clelia encouraged, the Apostles of the Sacred Heart of Jesus have only grown in the decades since her death and now serve in countries around the world, including Albania, Argentina, Benin, Brazil, Chile, Haiti, Ireland, Italy, Mozambique, Paraguay, the Philippines, Portugal, Switzerland, the United States, and Uruguay. Mother Clelia’s holy inspiration has been further recognized in recent years, as she was declared a “Servant of God” under Pope John Paul II in 1990 and named “Venerable” by Pope Francis in 2016.

As she is now beatified by the Holy Father in Rome’s Basilica of St. John Lateran on November 3, our hope can only be that we might be moved by her lifelong willingness to endure difficulty and rejection, all while keeping ourselves totally focused on the love of the Sacred Heart of Jesus. Mother Clelia once stated, “Understanding that God alone is all, we abandon ourselves to Him, we pour our hearts into His in order to love and serve only Him, to live for Him alone.” That’s how Mother Clelia Merloni lived her life, that’s how the Apostles of the Sacred Heart of Jesus continue to honour her memory, and that’s how we can try our best to live like her in all that we do.

For more information about Mother Clelia Merloni or the international mission of the Apostles of the Sacred Heart of Jesus, you can go to their websites: madreclelia.org</strong & ascjroma.org.

And if you’d like to watch the Beatification Mass of this incredible woman on November 3, it will be streamed live on the Apostole del Sacro Cuore di Gesù YouTube channel beginning at 6:00 AM Eastern Time.

SOURCE : https://slmedia.org/blog/mother-clelia-merloni-once-rejected-now-blessed

Beata Clelia Merloni Fondatrice

21 novembre

Forlì, 10 marzo 1861 - Roma, 21 novembre 1930

Clelia Merloni, al Battesimo Clelia Cleopatra Maria,i nacque a Forlì il 10 marzo 1861, figlia di Gioacchino Merloni e Maria Teresa Brandinelli. A ventidue anni entrò tra le Figlie di Nostra Signora della Neve, ma dovette uscirne per motivi di salute prima ancora dei voti temporanei. Dopo un’esperienza a Genova come direttrice di un orfanotrofio, entrò in contatto con le Figlie della Divina Provvidenza, fondate da san Luigi Guanella. Nel 1893 fu colpita dalla tubercolosi: mentre era giudicata in fin di vita, capì che Dio voleva da lei un’opera dedicata al Sacro Cuore di Gesù. Nel 1894, insieme a una compagna, si diresse a Viareggio, dove mossero i primi passi le suore Apostole del Sacro Cuore di Gesù. Finita in miseria a causa dell’amministratore dei beni ereditati dal padre, Clelia, ormai Madre fondatrice, fu aiutata dal Beato Giovanni Battista Scalabrini, vescovo di Piacenza e fondatore dei Missionari di San Carlo, che stava per creare un’analoga istituzione femminile. Il 10 giugno 1900, il vescovo approvò le Costituzioni delle Apostole Missionarie del Sacro Cuore, come vennero a chiamarsi. A causa di numerosi contrasti e di calunnie, mentre la fusione con la comunità fondata da monsignor Scalabrini non riuscì, madre Clelia fu inizialmente esautorata dal ruolo di superiora generale, poi scelse lei stessa di farsi da parte, domandando la dispensa dai voti. Da allora, per lei cominciò un vero e proprio esodo, vissuto appoggiandosi solo sull’amore del Cuore di Gesù. Ormai anziana e malata, ottenne di essere riaccolta nell’istituto da lei fondato che, intanto, aveva preso il nome di Zelatrici del Sacro Cuore (nel 1967 ha ripreso il nome originario). Si spense nella Casa generalizia, a Roma, il 21 novembre 1930. È stata beatificata il 3 novembre 2018, sotto il pontificato di papa Francesco. La sua memoria liturgica cade il 20 novembre, il giorno precedente quello della sua nascita al Cielo. I suoi resti mortali, esposti alla venerazione dei fedeli, si trovano nella chiesa annessa alla casa generalizia delle Apostole del Sacro Cuore di Gesù a Roma, in via Germano Sommeiller 38.

I primi anni

Clelia Merloni nacque a Forlì il 10 marzo 1861, ultima e unica sopravvissuta delle tre figlie di Gioacchino Merloni e Maria Teresa Brandinelli. Fu battezzata nella cattedrale di Forlì lo stesso giorno della nascita, coi nomi di Clelia Cleopatra Maria.

Il 2 luglio 1864, Clelia perse la madre. Fu quindi affidata alla nonna materna perché il padre, già operaio ferroviere, si era trasferito a Sanremo in cerca di un’occupazione migliore. Una volta migliorata la propria posizione, Gioacchino si fece raggiungere dalla figlia. Si risposò con Maria Giovanna Boeri, che volle molto bene alla piccola Clelia. La bambina ricambiava il suo affetto e ascoltava con attenzione i suoi insegnamenti, improntati ai principi religiosi.

Tuttavia, il padre iniziò una relazione con la domestica di casa, Bianca, che cominciò a comportarsi come se fosse la padrona. Clelia soffrì parecchio per la situazione che si era venuta a creare, tanto più che Maria Giovanna decise di lasciare il tetto coniugale, ma allo stesso tempo affinò il suo spirito di preghiera.

Il 23 ottobre 1872 ricevette la Cresima nella basilica di San Siro a Sanremo, per le mani di monsignor Lorenzo Biale, vescovo di Ventimiglia. Non esistono documenti relativi, invece, al giorno della Prima Comunione.

La vocazione

Gioacchino, intanto, era diventato tanto ricco da poter fornire a Clelia la miglior educazione possibile. Per alcuni mesi, la ragazza fu allieva interna dell’istituto delle Suore della Purificazione a Savona, precisamente dall’11 ottobre 1876 al 18 gennaio 1877, quando uscì per motivi di salute. Tornata in famiglia, arricchì la propria formazione con lezioni private di francese e inglese e imparò anche a suonare il pianoforte.

Tuttavia, provava un certo disagio di fronte a quelle lezioni, giudicate necessarie perché diventasse una buona padrona di casa e una donna da sposare. Piuttosto che nei salotti e nei ricevimenti cui era obbligata a partecipare, si sentiva meglio quando riusciva ad andare a pregare in qualche chiesa.

Inoltre, si era accorta che il padre era diventato particolarmente attaccato al denaro e in più, pur non condividendone le posizioni più anticlericali, si era avvicinato alla massoneria. Anche per questa ragione, ossia per riparare le colpe paterne, Clelia comprese di dover consacrare tutta sé stessa a Dio.
Manifestò quindi al padre il suo desiderio: in tutta risposta, si vide presentare un ricco giovane amico di famiglia. Quando l’uomo si rese conto che la figlia s’intristiva e restava chiusa alle sue proposte, le concesse di partire, assegnandole anche un contributo fisso mensile in denaro.

Tra le Figlie di Nostra Signora della Neve

Il 19 novembre 1883, Clelia fu accolta tra le Figlie di Nostra Signora della Neve, una congregazione fondata appena quarant’anni prima dal canonico Giovanni Battista Becchi. Il 7 settembre 1884, con la vestizione religiosa, ricevette il nome di suor Albina.

Pronta a vivere l’indirizzo specifico dell’istituto, che puntava all’educazione dell’infanzia e viveva con particolare intensità la devozione al Sacro Cuore di Gesù, suor Albina dovette però fare i conti con la sua salute cagionevole. Fu trasferita nella casa che le suore avevano a Diano Marina, ma il 23 febbraio 1887 la zona fu colpita da un terremoto. Così, dato che l’edificio era inagibile, dovette tornare in famiglia.

L’orfanotrofio a Genova

Clelia, che aveva quindi ripreso il suo nome di Battesimo, mise a frutto quanto aveva imparato nei suoi primi passi nella vita consacrata. Si trasferì a Nervi, all’epoca comune autonomo nei pressi di Genova: insieme a Giuseppina Coen e a una suora, Vittoria Bruzzo, aprì un piccolo orfanotrofio nell’agosto 1888.

Tuttavia, l’orfanotrofio fu costretto a chiudere dopo meno di un anno. Una delle insegnanti, infatti, esercitava punizioni corporali troppo severe sulle bambine, in particolare su Natalina Berretta. Clelia, che era la dirigente della struttura, dovette affrontare tre processi penali: lei fu riconosciuta innocente, ma dovette ugualmente pagare di tasca propria la multa ordinata dal tribunale.

Tra le Figlie della Divina Provvidenza di san Luigi Guanella

A quel punto, Clelia cominciò a domandarsi se davvero Dio volesse la sua consacrazione. Entrata a contatto con le suore Figlie della Divina Provvidenza, si sentì rispondere che, per farsi aiutare meglio, doveva rivolgersi direttamente al fondatore, don Luigi Guanella, che risiedeva a Como.

Il 14 agosto 1892 fu ricevuta dal futuro Santo (è stato canonizzato nel 2011), il quale notò subito che in lei c’era qualcosa di particolare. Così, Clelia cominciò a vivere le opere tipiche della congregazione: insegnava a leggere e a far di conto alle piccole orfane, le istruiva nel canto per la liturgia e dormiva in una cameretta vicina al loro dormitorio. In più, spesso andava alla questua, con la quale coinvolgeva molte persone nell’opera di don Guanella.

Un’opera dedicata al Cuore di Gesù

Mentre era nel pieno della sua nuova vita, Clelia ebbe un altro crollo fisico, a causa della tubercolosi, nel 1893. Il medico della congregazione la giudicò in fin di vita: fu quindi ordinato che le venissero amministrati i Sacramenti dei moribondi.

Il confessore della comunità, don Pietro Uboldi, venne al capezzale di Clelia, ma si sentì rivolgere una confidenza: lei sentiva di dover fondare un’opera dedicata al Cuore di Gesù. Certo che non stesse delirando, il confessore invitò le suore e le orfane a compiere una novena alla Madonna: se fosse stato volere di Dio che l’opera sorgesse, la malata si sarebbe ripresa.

Terminata la novena, Clelia risultò perfettamente guarita. Aiutata dai superiori, comprese di dover dare corpo a quel progetto. Lo stesso don Guanella acconsentì alla sua partenza, in modo che potesse dedicarsi pienamente alla sua nuova missione, e le lasciò una lettera come garanzia.

A Viareggio, nascita delle Apostole del Sacro Cuore di Gesù

Seguendo un’ispirazione avuta in sogno, Clelia partì, insieme a Elisa Pederzini, verso Viareggio. Non sapeva neppure dove fosse: dovette cercarla sulla carta geografica. Il 30 maggio 1894, le due donne vennero accolte dal parroco della chiesa di San Francesco (oggi di Sant’Antonio di Padova), padre Serafino Bigongiari, il quale le presentò ai parrocchiani.

La piccola comunità, cui si aggiunsero altre donne, cambiò molte volte abitazione, ma non l’intento: accogliere ed educare bambine e ragazze orfane, insieme agli anziani e alle donne bisognose. L’11 giugno 1894 Clelia, Elisa e Teresita, la prima che le aveva raggiunte, indossarono una sorta di divisa: nascevano quindi le Apostole del Sacro Cuore di Gesù. Non si può parlare propriamente di vestizione, perché non avevano nessuna forma di riconoscimento canonico.

L’inizio delle prove e la morte di Gioacchino Merloni

Di fatto, il vescovo di Lucca, monsignor Nicola Ghilardi, fu molto contrariato del fatto che padre Serafino avesse accolto le due viaggiatrici senza prima avvisare lui. Da allora cominciò un lungo periodo di contrasti tra Clelia, ormai Madre fondatrice, e la Curia vescovile lucchese.

Intanto, suo padre era in fin di vita. La maggior preoccupazione di madre Clelia era che rischiava di morire senza essersi riconciliato con Dio. Cominciò quindi a viaggiare sempre più spesso tra Viareggio e Sanremo, causando probabilmente malumori nelle suore.

Gioacchino Merloni, alla fine, morì il 27 giugno 1895: come la figlia aveva sperato, aveva ricevuto gli ultimi Sacramenti ed era morto prima che finisse il mese di giugno, tradizionalmente dedicato al Sacro Cuore.

Il tracollo finanziario

Diventata erede di tutti i suoi beni, madre Clelia pensò di lasciarne l’amministrazione a un collaboratore del padre, ma suor Elisa la convinse ad affidarla a don Clemente Leoni, parroco di San Giuseppe a Sanremo, che aveva assistito Gioacchino nei suoi ultimi tempi.

Una mattina, madre Clelia si svegliò di soprassalto e scosse suor Elisa, che dormiva nella stessa camera: le ordinò di venire con lei a Sanremo, perché erano rovinate. Arrivate in città, scoprirono che l’amministratore aveva dilapidato parte del patrimonio ed era scappato in Francia col resto.

A Piacenza con l’appoggio del Beato Giovanni Battista Scalabrini

Per questa ragione, le suore e la stessa fondatrice cominciarono a questuare per ottenere fondi e, in tal modo, evitare la chiusura delle scuole e degli orfanotrofi da loro istituiti. Madre Clelia, da parte sua, cercava di leggere nel modo giusto l’accaduto.

Fu in quel modo che suor Nazzarena Viganò e suor Giuseppina Heim, di passaggio per Piacenza agli inizi del 1898, entrarono in contatto col vescovo del luogo, monsignor Giovanni Battista Scalabrini (Beato dal 1997). Sconvolto dall’incontro con la realtà degli emigranti, aveva già fondato i Missionari di San Carlo per l’assistenza degli italiani all’estero.

Monsignor Scalabrini accolse le prime figlie di madre Clelia nel febbraio 1899, vedendo in loro un aiuto provvidenziale per realizzare la nascita del futuro ramo femminile dei Missionari di San Carlo. In più, il 25 ottobre 1895, aveva ricevuto i voti temporanei delle prime “Ancelle degli orfani e dei derelitti all’estero”.

Preoccupazioni per madre Clelia

Le suore di madre Clelia ricevettero una formazione apposita, ma il risultato fu che, quando venne a trovarle all’Istituto Cristoforo Colombo di Piacenza, alcune di esse non vollero incontrarla.

Peraltro, monsignor Scalabrini stava pensando di cambiare il nome della loro fondazione. Appena lo seppe, madre Clelia lo supplicò in una lettera: «Lasciare il titolo di Apostole del Sacro Cuore per prenderne un altro, non è più mandare avanti l’opera incominciata per la quale sacrificai salute, riputazione e tutto quanto il mio patrimonio, ma sarebbe distruggerne uno per fondarne un altro». Si disse anche disposta a ritirarsi ad Alessandria, ospite di madre Maria Antonia Grillo Michel (al secolo Teresa, beatificata nel 1998) e delle sue Piccole Suore della Divina Provvidenza, pur di salvare tutto.

Monsignor Scalabrini comprese le sue preoccupazioni: le offrì di aprire una casa ad Alessandria e di far venire a Piacenza quindici suore, che di fatto furono dodici. Questo gruppo risiedette, dal 2 giugno 1899, all’albergo della Croce Rossa e fu affidato, per la formazione, a suor Candida Quadrani, delle Figlie di Sant’Anna.

L’approvazione delle Costituzioni

Madre Clelia chiese chiarimenti, perché non vedeva bene il fatto che le sue suore avessero una formazione separata. Monsignor Scalabrini ebbe una reazione inizialmente dura, ma poi l’invitò a venire a Piacenza, anche perché, intanto, la casa di Viareggio era prossima alla chiusura.

Tra il 14 e il 16 febbraio 1900, le suore della comunità di Alessandria e madre Clelia, scaduto il contratto d’affitto, passarono nella Villa San Francesco a Castelnuovo Fogliani. Nel maggio successivo, anche le suore dell’Istituto Cristoforo Colombo le raggiunsero.

Il 10 giugno 1900, monsignor Scalabrini approvò per un decennio le Costituzioni della nuova congregazione, che aveva una duplice finalità: garantire il servizio ai migranti e propagare il culto al Sacro Cuore di Gesù. La prima professione fu celebrata il 12 giugno nella cattedrale di Piacenza: professarono nove suore, compresa madre Clelia.

Il nome alla fine fu fissato in Suore Apostole Missionarie del Sacro Cuore. Il secondo aggettivo fu lasciato cadere quasi subito, per evitare confusione con le omonime Missionarie del Sacro Cuore fondate da madre Francesca Saverio Cabrini (canonizzata nel 1946).

Espansione in Italia e all’estero

Due mesi dopo, le prime Apostole partirono per il Brasile, precisamente per San Paolo. Tuttavia, anche lì si crearono contrasti: suor Elisa Pederzini fu nominata superiora, in sostituzione di madre Assunta Marchetti (beatificata nel 2014), già presente sul luogo con le prime “Ancelle degli orfani e dei derelitti all’estero”. Le due comunità non riuscirono mai a fondersi del tutto: erano troppe le divergenze nei carismi originari.

Un secondo gruppo fu destinato invece a Curitiba, nel Paraná, dove si occupò di un orfanotrofio. Le vocazioni locali non tardarono a venire: dopo qualche tempo, fu aperto il primo noviziato a Santa Felicidade, nei pressi di Curitiba.

Il 16 giugno 1902, infine, altre Apostole del Sacro Cuore sbarcarono a Boston, negli Stati Uniti d’America, in appoggio alla parrocchia del Sacro Cuore, retta dai Missionari di San Carlo. Anche lì, dopo qualche anno, insorsero questioni economiche, che portarono madre Clelia a difendere con un suo scritto l’operato delle sue figlie.

In Italia, invece, la Casa madre era stata stabilita a Piacenza, a Palazzo Falconi, nei primi mesi del 1901. Grazie alla rivista «Il trionfo del Cuore di Gesù sul cuore umano» e a lettere da lei spedite a molti parroci del Nord Italia, madre Clelia poté accogliere numerose postulanti.

Quell’azione fece finire le Apostole del Sacro Cuore sulle pagine del «Corriere della Sera», in un articolo dove le si accusava di reclutare forzatamente le giovani, ma si verificò l’opposto: molte, dopo averlo letto, s’informavano circa la nuova istituzione. Anzi, se madre Clelia riconosceva che le candidate erano più adatte, ad esempio, per l’istituto di madre Maria Antonietta Michel, le inviava a lei, che ricambiava.

Continuano le prove

Le accuse contenute in quell’articolo erano di poco conto rispetto a quelle cui madre Clelia faceva sempre più fronte. Se da una parte perdonava, dall’altra esprimeva i propri dubbi a monsignor Scalabrini, tanto più che le voci calunniose erano giunte alla Sacra Congregazione dei Religiosi.

La morte improvvisa del vescovo, avvenuta il 1° giugno 1905, addolorò moltissimo madre Clelia. Il suo successore sulla cattedra di Piacenza, monsignor Giovanni Maria Pelizzari, le consigliò di passare sotto la diocesi di Alessandria, mentre il nuovo superiore generale dei Missionari di San Carlo, padre Domenico Vicentini, affermò di non avere nessuna competenza giuridica sulle sue suore.

In Brasile, in un secondo momento, si verificò la separazione tra le suore di madre Clelia e quelle di madre Assunta Marchetti, che dal 22 settembre 1907 passarono sotto la giurisdizione del vescovo di San Paolo del Brasile. Il loro nome definitivo divenne poi quello di Suore Missionarie di San Carlo, dette popolarmente Scalabriniane.

La dispensa dai voti

Nel 1909 si svolse la prima visita apostolica all’istituto di madre Clelia. Ne seguirono altre, nei due anni successivi, ma in nessun caso fu interpellata direttamente la fondatrice. Piuttosto, vennero ascoltate voci a lei avverse. Il risultato fu che, nel 1911, madre Clelia fu deposta dal ruolo di superiora generale, come era già avvenuto nel 1904, ma venne reintegrata nel 1905. La casa generalizia venne trasferita a Roma nel 1916, mentre nel 1912 il nome dell’istituto era cambiato ancora: da Apostole a Zelatrici del Sacro Cuore.

Madre Clelia, che risiedeva ad Alessandria, tentò di ottenere ascolto da papa Benedetto XV, ma invano. Le restava una sola possibilità: chiedere la dispensa dei voti, pur di salvare le sue figlie. La richiesta, scritta il 10 aprile 1916 e rinnovata il 29 maggio, fu accolta: il 2 giugno fu notificato che la Sacra Congregazione dei Religiosi, il 24 maggio, aveva concesso la dispensa.

Un lungo esodo

Per Clelia e per le poche suore che le erano rimaste fedeli cominciò un vero e proprio esodo, che ebbe come prima tappa Genova, dal giugno 1916 al settembre 1917, quando si spostarono a Torino. Non mancarono per lei i dubbi e i momenti di smarrimento, che annotò nel suo diario. Allo stesso tempo, ottenne degli aiuti finanziari per interessamento dell’arcivescovo di Torino, il cardinal Agostino Richelmy.

Dal 4 ottobre 1921 si spostò a Roccagiovine, ospite di don Giuseppe Di Gennaro, parroco del luogo, che l’aveva conosciuta a Torino. Dal giorno dell’arrivo, Clelia, la cui salute stava peggiorando, si dedicò prevalentemente a sostenere con la preghiera le sorelle che l’avevano seguita e che insegnavano il catechismo in paese.

Quando don Giuseppe fu nominato parroco a Marcellina, anche le suore vennero con lui. Nello stesso anno 1924, Clelia emise il voto di umiltà, col quale s’impegnava ad abbassare il suo amor proprio, purché trionfasse quello di Gesù. Continuava la sua vita ritirata, nella quale aveva grande spazio la preghiera, specie per le sue Apostole e per quanti, in vario modo, l’avevano ferita.

Ritorno tra le sue figlie

Col tempo, Clelia si era resa conto di aver domandato la dispensa dai voti in un momento di smarrimento. Certa di aver ancora poco tempo, sollecitò di poter vivere i suoi ultimi giorni come Apostola del Sacro Cuore di Gesù.

Dopo un cospicuo scambio di lettere con madre Marcellina Viganò, la madre generale, il 7 marzo 1928 partì alla volta di via Germano Sommeiller a Roma, sede della Casa generalizia. Avrebbe riemesso i voti dopo aver seguito un corso di Esercizi spirituali, ma, secondo alcuni testimoni oculari, lo fece solo poco prima di morire.

Le fu assegnata una stanza al secondo piano, con una piccola porta che dava sul coretto della chiesa interna alla casa. In quel modo, poteva adorare Gesù nel Tabernacolo senza spostarsi troppo. Era quasi la sua unica compagnia, dal momento che non poteva avere visite senza il permesso delle superiore. Alle suore giovani non si parlava mai di lei, né era concesso di chiedere informazioni.

La morte

Nel novembre 1930 la salute di madre Clelia si aggravò: le era stato diagnosticato un tumore all’intestino. Nonostante i dolori, era serena e li offriva per i peccatori e per le sue suore. Ricevette dal cappellano della casa, monsignor Raffaele Fulin, la Comunione e l’assoluzione.

Verso l’una di notte del 21 novembre, perse i sensi: si riebbe dopo aver ricevuto l’Unzione degli Infermi. Rispose alle preghiere suggerite dal cappellano e continuò a chiedere perdono delle proprie colpe. Qualche istante dopo, morì.

Il 23 novembre si svolse il suo funerale, dopo il quale fu sepolta nella cappella del Cuore di Gesù agonizzante presso il cimitero del Verano, dato che le Zelatrici del Sacro Cuore non avevano una tomba propria. I suoi resti mortali rischiarono di andare dispersi durante i bombardamenti della seconda guerra mondiale, ma furono riconosciuti e traslati, il 20 maggio 1945, nella chiesa annessa alla Casa generalizia.

La riscoperta della sua memoria

Sulla lastra tombale fu definita, per la prima volta dopo anni, come Fondatrice. Fu il primo passo per una riscoperta del suo ruolo effettivo, promossa dalla quarta superiora generale, suor Hildegarde Campodonico. Seguirono le prime ricerche storiche, compendiate in alcune biografie, e la pubblicazione delle lettere.

Il 2 febbraio 1968, a seguito della richiesta formulata dall’assemblea generale straordinaria, le Zelatrici del Sacro Cuore tornarono al nome originario, come voluto da madre Clelia stessa. La sua fama di santità riemerse a partire dalla sua congregazione, dove, dal 1969, cominciò a essere recitata una preghiera per chiedere la sua intercessione.

La causa di beatificazione e canonizzazione fino al decreto sulle virtù eroiche

Il processo informativo diocesano per l’accertamento delle sue virtù eroiche si è svolto dal 18 giugno 1990 al 1° aprile 1998, presso il Vicariato di Roma. La Congregazione delle Cause dei Santi ha convalidato gli atti del processo il 21 maggio 1999.

La “Positio super virtutibus”, trasmessa nel 2014, è stata esaminata il 20 ottobre 2015 dai Consultori Teologi della Congregazione delle Cause dei Santi. Il 13 dicembre 2016, anche i cardinali e i vescovi membri della stessa Congregazione si espressero a favore dell’esercizio in grado eroico delle virtù. Infine, il 21 dicembre 2016, papa Francesco ha autorizzato la promulgazione del decreto con cui madre Clelia Merloni veniva dichiarata Venerabile.

Il miracolo per la beatificazione

Come possibile miracolo per ottenere la sua beatificazione è stato preso in esame quanto avvenuto a Pedro Ângelo de Oliveira Filho, medico brasiliano. Il 14 marzo 1951 fu colpito da una paralisi ai quattro arti. Dopo il trasferimento all’ospedale Santa Casa della Misericordia di Ribeirao Preto, fu diagnosticata più precisamente come paralisi ascendente progressiva, dovuta alla sindrome di Landry o di Guillain-Barré.

Nel giro di poche settimane, la paralisi raggiunse la gola, in modo tale che il malato non poteva neppure deglutire. Il 20 marzo, i medici riferirono ai familiari del malato di prepararsi al peggio. La sera stessa, Angelina Oliva, moglie del malato, incontrò un’Apostola del Sacro Cuore, suor Adelina Alves Barbosa, infermiera presso l’ospedale.

La suora prese un’immaginetta con la novena a madre Clelia, a cui era attaccata una reliquia “ex indumentis”, tratta dal suo velo. Dal frammento di stoffa prese un filo sottile, che mise in un cucchiaino con un po’ d’acqua, e lo diede al malato, mentre la moglie e i figli pregavano per lui.

Dopo qualche minuto, visto che l’acqua era stata ingerita, la suora gli passò due dita d’acqua in un bicchiere, che bevve completamente. Subito dopo gli diede del latte e, infine, una crema di latte e mais. Nel giro di venti giorni, Pedro Ângelo fu dimesso in completa salute. Morì il 25 settembre 1976 per arresto cardiaco, quindi per cause estranee alla precedente malattia.

Il riconoscimento del miracolo e la beatificazione

Il processo diocesano sull’asserito miracolo si è svolto, anche se il fatto è avvenuto in Brasile, presso il Vicariato di Roma, dal 25 gennaio 2005 all'11 aprile 2011. La Consulta medica della Congregazione delle Cause dei Santi, il 23 febbraio 2017, si è pronunciata a favore dell’inspiegabilità scientifica dell’accaduto.

Il 27 giugno successivo, il Congresso peculiare dei Teologi ha espresso il proprio parere affermativo circa l’avvenuta guarigione e l’intercessione della fondatrice delle Apostole del Sacro Cuore di Gesù. I cardinali e i vescovi della Congregazione delle Cause dei Santi, il 9 gennaio 2018, hanno confermato quel giudizio positivo.

Il 27 gennaio 2018, ricevendo in udienza il cardinal Angelo Amato, Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, papa Francesco ha autorizzato la promulgazione del decreto con cui la guarigione di Pedro Ângelo de Oliveira Filho era da considerare un miracolo ottenuto per intercessione di madre Clelia Merloni.

La beatificazione è stata quindi celebrata il 3 novembre 2018 a Roma, nella basilica di San Giovanni in Laterano. A presiedere il rito, come delegato del Santo Padre, il cardinal Giovanni Angelo Becciu, Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi. La memoria liturgica di madre Clelia è stata fissata al 20 novembre, il giorno precedente la sua nascita al Cielo.

Le Apostole del Sacro Cuore di Gesù oggi

Oggi le Apostole del Sacro Cuore sono circa un migliaio e contano comunità in quattordici paesi del mondo: Italia, Svizzera, Irlanda, Portogallo, Brasile, Argentina, Cile, Uruguay, Paraguay, Stati Uniti, Mozambico, Benin, Albania e Filippine.

Portano avanti gli insegnamenti di madre Clelia prevalentemente in istituti scolastici, ma anche in case-famiglia, ospedali e case di cura. All’istituto è poi aggregata la Grande Famiglia del Sacro Cuore, formata da famiglie e da singoli fedeli laici.

Autore: Emilia Flocchini

SOURCE : https://www.santiebeati.it/Detailed/96068.html

Omelia del Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi nel corso della Messa di Beatificazione di Clelia Merloni, 03.11.2018

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Pubblichiamo di seguito l’omelia che l’Em.mo Card. Giovanni Angelo Becciu, Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, ha pronunciato questa mattina nella Basilica di San Giovanni in Laterano nel corso della Santa Messa di Beatificazione di Clelia Merloni, fondatrice delle Apostole del Sacro Cuore di Gesù:

Omelia del Card. Giovanni Angelo Becciu

Cari fratelli e sorelle,

La parola di Dio che è stata proclamata ci aiuta a cogliere il cuore dell’esperienza umana e cristiana della Beata Clelia Merloni, evidenziando gli elementi essenziali del suo “volto” spirituale. È il volto di una donna la cui esistenza è stata segnata in maniera impressionante da patimenti e tribolazioni: la croce è stata il sigillo di tutta la sua vita! Ma il suo sguardo, specialmente nell’ora della prova, era sempre rivolto a Dio.

L’apostolo Paolo, nella seconda lettura, si rivolge ai cristiani di Corinto indicando la carità come la «via più sublime» per conseguire i carismi più grandi (cfr 1Cor 12,31), e afferma: «La carità è magnanima, benevola, non è invidiosa, […] non si adira, non tiene conto del male ricevuto […]. Tutto scusa, tutto crede, tutto spera, tutto sopporta» (Ivi 13,4-6). Da parte sua, l’evangelista Luca mette sulla bocca di Gesù queste parole: «Amate i vostri nemici, fate del bene a coloro che vi odiano, benedite coloro che vi maledicono» (Lc 6,27).

Queste esortazioni sembrano trovare una nuova attualità nella vita della Madre Clelia, che le ha fatte sue in maniera radicale, specialmente quando è stata colpita da calunnie che ne hanno determinato la destituzione dal governo e poi addirittura l’allontanamento dall’Istituto da lei fondato. Fu il periodo del suo calvario. Un calvario personale duro e logorante, fatto di solitudine e di isolamento, di indebolimento della salute e di stenti, al limite della disperazione. Fu il momento dell’incontro con il suo Sposo, Gesù Crocifisso. Come infatti non vederla assimilata a Colui che sulla croce patì l’abbandono, il disprezzo, l’ignominia, il fallimento, lo spogliamento di ogni dignità umana? La Beata Clelia, sull’esempio di Maria che rimase ferma e incrollabile ai piedi della Croce, non dubitò della sua fede in Dio, in Colui che mai abbandona i suoi figli in ogni stagione dell’esistenza, soprattutto nell’ora dolorosa, molte volte inestricabile da capire e dura da accettare.

Ella condivise la ferita del Cuore di Gesù, rispondendo alle ostilità e al disprezzo con la carità. Deponeva ai piedi del Tabernacolo ogni contrarietà: lì era il suo punto di appoggio. Di fronte al Cuore di Gesù riconosceva la sua volontà di riconciliazione con tutti, trovando la forza di perdonare quanti la perseguitavano. Pur avendo un carattere forte si dimostrò di una tenerezza straordinaria nel dimenticare le offese subite, testimoniando così la potenza vincitrice della carità, che non si adira, non tiene conto del male ricevuto, tutto scusa, tutto sopporta. Non parlò mai a danno di qualcuno, anche di quante, specialmente all’interno della sua Congregazione, le erano ostili; abbracciava le sofferenze, offrendole al Signore e vedendo in esse le varie sfaccettature dell’Amore di Dio nei suoi confronti.

Così, con la sua vita donata in oblazione totale, è stata la fondatrice delle Apostole del Sacro Cuore di Gesù, testimoniando nella sua carne il carisma dell’Istituto. Un carisma attuale e affascinante: offrirsi totalmente e gioiosamente al Cuore di Gesù per essere segno vivo e credibile dell’amore di Dio per l’umanità.

Il centro della sua fede rimase sempre il Cristo, incontrato soprattutto nel mistero eucaristico, nelle lunghe ore passate in cappella, anche di notte e da malata. Racconta una testimone: «Dopo gravi avvenimenti, si rifugiava in cappella e molte suore anziane che la vedevano riferiscono che si doveva scuoterla con la mano per farla rispondere perché si inabissava nella contemplazione di Dio e in Lui si fermava come in estasi profonda» (Informatio, 67).

Questa centralità eucaristica rifluiva nella sua attenzione verso il decoro dell’altare, delle funzioni liturgiche, delle chiese, per la solennità dei giorni di festa, soprattutto verso i sacerdoti, ministri dell’altare, per cui in particolare pregava, specialmente per quelli in crisi.

È stata una religiosa che sempre ha guardato solo a Dio; il suo motto era “Dio solo”. Dio prima di tutto e al di sopra di ogni cosa. Valeva la pena sceglierlo come unico Ideale della vita e confidare solo in Lui, soprattutto alla luce dell’esperienza, vissuta sulla propria carne, del crollo di tante certezze umane. Ben a ragione poteva raccomandare alle sue consorelle: "Imprimi nel tuo cuore che Dio solo è il tuo unico bene e il tuo unico rifugio".

Tutta e sola di Dio, ne assaporò la continua presenza vivendo tuffata nel soprannaturale, a tal punto da essere trasformata in “fiamma d’amore”

Intensa e costante fu infatti nella Beata Clelia la vita di preghiera contemplativa. Le testimonianze sono concordi nell’asserire che pregava continuamente, mantenendo lo sguardo fisso su Dio, scrutando la sua Parola e intrecciando la sua preghiera con ogni sua azione: la sua vita era diventata preghiera. Era talmente attaccata alla preghiera che l’unione interiore con Dio la induceva a saltare i pasti. «Quando le chiedevano: “Madre, come fa a vivere senza mangiare?”, rispondeva che il suo pasto era la preghiera» (Informatio,35).

Ma ecco un’altra linea del volto spirituale della Beata Clelia Merloni: proprio perché donna tutta di Dio, è stata donna tutta dei fratelli, specie i piccoli, i poveri, i semplici, gli indifesi. Il suo amore per Dio non poteva non riflettersi e non incarnarsi nell’amore per l’uomo, immagine viva e palpitante di Dio. Il suo cuore era aperto a tutti, specialmente verso i malati e i sofferenti; seppe fare proprio il bisogno altrui, fino a privarsi spesso del necessario; dimostrò sempre una tenerezza speciale, una compassione innata per ogni sorta di sofferenza, per sovvenire alla quale si sottomise a qualunque disagio e fatica, estinguendo quella sete di carità e di zelo cha ardeva in lei. Nelle opere di carità non conosceva limiti e si immedesimava pienamente nei problemi altrui; quanti hanno vissuto accanto a lei asseriscono: «Se vedeva un bisognoso e non poteva aiutarlo si sentiva venir meno per la pena. Di fronte alla carità non capiva nulla» (Informatio,53).

Cari fratelli e sorelle, i Santi ed i Beati sono per noi messaggi vivi e vissuti di Dio. Per questo la Chiesa li propone a noi come esempi da venerare e imitare. Apriamoci, dunque, al messaggio che la Beata Clelia Merloni ci trasmette in maniera tanto chiara attraverso la sua vita e le sue opere. Le sofferenze morali l’hanno reso una donna forte e coraggiosa che ha saputo testimoniare l’amore di Gesù in ogni circostanza. Unirsi al Cuore di Gesù trafitto e il voler vivere la passione di Cristo, comporta la consapevolezza che l’abbraccio della Croce è condizione essenziale per far sgorgare la vita attorno a noi e non permettere che prevalga la morte su di essa, l’odio sull’amore, la divisione sulla comunione. La Beata infatti mai si arrese di fronte agli oltraggi e alle calunnie di ogni genere. Reagì espandendo amore ovunque soprattutto verso i più deboli, i più disagiati e adoperandosi per l’assistenza e l’educazione religiosa delle giovani generazioni. Non solo, ma ha saputo partecipare il suo ardente desiderio di amore a Dio e ai fratelli ad altre compagne con le quali iniziò in modo originale un’espe­rienza di vita religiosa dedicata al Sacro Cuore, ove ad emergere come elementi essenziali del carisma furono la preghiera e la sofferenza. Dimensioni che non mancarono mai nell’esistenza della Beata e con le quali fece crescere e governò l’istituto, lasciando in eredità alla Chiesa un’interpretazione quanto mai attuale del senso dell’autorità come autorevolezza nel dono e nell’amore.

Care Apostole del Sacro Cuore di Gesù, oggi ci rallegriamo con voi nel vedere ascritta tra le Beate la Madre Clelia. Vi chiediamo di mantener vivo il suo carisma e soprattutto la sua spiritualità oblativa, il cui fulcro è l’amore che tutto sopporta e perdona. La missione, per la quale è stata fondata la vostra Famiglia religiosa, è sempre attuale. Il motto del vostro Istituto, Caritas Christi urget nos - l’Amore di Cristo ci spinge -, vi impegna a fare proprie queste parole di S. Paolo, irradiando amore senza sosta e senza limiti.

Chiediamo al Signore che il sentiero di santità, che la Madre Clelia Merloni ci ha mostrato con la vita sostenuta dall’amore alla Croce, possa diventare ogni giorno il tracciato luminoso e sicuro del nostro cammino d’amore per Dio e per i fratelli.

Ripetiamo insieme: Beata Clelia Merloni, prega per noi!

[01761-IT.01] [Testo originale: Italiano]

Le Udienze

Rinunce e nomine

Avviso di Conferenza Stampa

SOURCE : https://press.vatican.va/content/salastampa/it/bollettino/pubblico/2018/11/03/0813/01761.html