Sainte Teresa de Calcutta
Religieuse fondatrice de
la Congrégation des Missionnaires de la Charité (+ 1997)
Mère Teresa de Calcutta (1910-1997), biographie - béatification de Mère Teresa de Calcutta le 19 octobre 2003.
- Pape François: Mère
Teresa, "une dispensatrice généreuse de Miséricorde" lors de
la canonisation.
- Mère Teresa canonisée le 4 septembre 2016.
- Décret de canonisation de Mère Teresa signé le 15 mars 2016.
- Promulgation de décrets du 18 décembre 2015,
miracle attribué à l'intercession de la bienheureuse Mère Teresa de Calcutta (Agnes Gonxha Bojaxhiu: 1910 - 1997), religieuse albanaise (né en Macédoine sous l'empire ottoman), fondatrice des Missionnaires de la Charité.
Site officiel de la Cause de Canonisation.
Site du centenaire de sa naissance.
- 17 décembre 2015, le Prix international de la bande dessinée chrétienne d'Angoulême pour 2016 est décerné à l’album: Mére Teresa de Calcutta, 'Au nom des pauvres parmi les pauvres'
- 19 décembre 2015, Mère Teresa, une femme 'toujours en présence de Dieu', le Père jésuite Louis Hincq a vécu en Inde de 1947 à 1981 et a eu l’occasion de rencontrer plusieurs fois Mère Teresa, il livre ses souvenirs, et revient sur les actions de Mère Teresa dans le pays.
À Calcutta en Inde, l’an 1997, la bienheureuse Thérèse (Agnès Gonhxa Bojashiu),
vierge. De l’Albanie, sa patrie, la charité la poussa à étancher la soif du
Christ en croix dans ses frères les plus pauvres de l’Inde, et elle fonda une
double Congrégation des Missionnaires de la Charité entièrement au service des
malades et des abandonnés.
Martyrologe romain
"Ce n'est pas
combien nous faisons, mais combien d'amour nous mettons dans ce que nous
faisons."
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/9931/Bienheureuse-Teresa-de-Calcutta.html
Datum : 11 juni 1988
Es-tu celui qui doit
venir ?
Jésus est le Verbe fait
chair.
Jésus est la victime offerte pour nos péchés
sur la croix.
Jésus est le Pain de Vie – à manger
Jésus est l’affamé – à nourrir
Jésus est l’assoiffé – à désaltérer
Jésus est le nu – à vêtir
Jésus est le sans-logis – à abriter
Jésus est le malade – à soigner
Jésus est le solitaire – à aimer
Jésus est l’exclu – à accueillir
Jésus est le lépreux – à qui laver les blessures
Jésus est le mendiant – à qui offrir un sourire
Jésus est l’ivrogne – à écouter
Jésus est le malade mental – à protéger
Jésus est le tout-petit – à cajoler
Jésus est l’aveugle – à guider
Jésus est le muet – à qui l’on prête sa voix
Jésus est l’infirme – avec qui marcher
Jésus est le drogué – à qui offrir son amitié
Jésus est la prostituée – à éloigner du danger
et à protéger avec affection
Jésus est le prisonnier – à visiter
Jésus est le vieillard – à servir
Pour moi Jésus est mon
Dieu, Jésus est mon époux, Jésus est ma vie, Jésus est mon unique amour, Jésus
est mon tout, chaque personne et chaque chose. Jésus, je t’aime avec tout mon
cœur, avec tout mon être.
Ste Mère Teresa
Mère Teresa († 1997),
fondatrice en Inde des Missionnaires de la charité, consacra sa vie au service
des plus délaissés. / Prières en poche, Artège, Paris, 2017, p-32-33.
SOURCE : https://fr.aleteia.org/daily-prayer/dimanche-11-decembre/meditation-de-ce-jour-1/
Mother
Teresa, 1988, Personal picture taken in India by Evert Odekerken.
Mère Teresa de Calcutta (1910-1997)
“ Par mon sang, je suis
albanaise. Par ma nationalité, indienne. Par ma foi, je suis une religieuse
catholique. Pour ce qui est de mon appel, j’appartiens au monde. Pour ce qui
est de mon cœur, j’appartiens entièrement au Cœur de Jésus.”
Petite de stature, avec
une foi solide comme le roc, Mère Teresa de Calcutta, se vit confier la mission
de proclamer la soif infinie de l’amour de Dieu pour l’humanité, en particulier
pour les plus pauvres des pauvres, “Dieu aime toujours le monde et Il nous
envoie, vous et moi, pour être son amour et sa compassion auprès des
pauvres.” C’était une âme remplie de la lumière du Christ, brûlante
d’amour pour lui et consumée d’un seul désir: “apaiser sa soif d’amour et
des âmes.”
Cette messagère lumineuse
de l’amour de Dieu est née le 26 août 1910 à Skopje, une ville située aux
croisements de l’histoire des Balkans. Cadette de Nikola et Drane Bojaxhiu,
elle fut appelée Gonxha Agnès ; elle reçut sa première communion à l’âge
de cinq ans et demi et fut confirmée en novembre 1916. Le jour de sa première
communion, elle fut remplie d’un grand amour pour les âmes. La mort soudaine de
son père quand elle avait environ huit ans, laissa la famille dans une
condition financière difficile. Drane éleva ses enfants avec amour et fermeté,
influençant beaucoup le caractère et la vocation de sa fille. La formation
religieuse de Gonxha fut soutenue par la paroisse jésuite très active du Sacré
Cœur dans laquelle elle était bien engagée.
A l’âge de dix-huit ans,
poussée par le désir de devenir missionnaire, Gonxha quitte sa maison en
septembre 1928 pour rentrer à l’Institut de la Vierge Marie, connu sous le nom
de Sœurs de Lorette, en Irlande. Là, elle reçut le nom de Sœur Mary Teresa,
après Sainte Thérèse de Lisieux. En décembre, elle part pour l’Inde, et arrive à
Calcutta le 6 janvier 1929. Après avoir fait ses premiers vœux en mai 1931,
Sœur Teresa fut envoyée à la communauté de Loretto Entally à Calcutta et
enseigna à l’école de filles, Sainte Marie. Le 24 mai 1937, Sœur Teresa fit ses
vœux perpétuels devenant, comme elle disait, “l’épouse de Jésus” pour “toute
l’éternité.” A partir de ce moment-là, elle fut appelée Mère Teresa. Elle
continua à enseigner à Sainte Marie et en 1944 devint la directrice de l’école.
Les vingt années de Mère Teresa à Lorette furent remplies d’une joie profonde,
elle était très pieuse, aimant profondément ses sœurs et ses élèves. Remarquée
pour sa charité, sa générosité et son courage, sa résistance au travail et
douée d’un talent naturel pour l’organisation, elle vécut sa consécration à
Jésus, au milieu de ses compagnes, avec joie et fidélité.
Le 10 septembre 1946, en
route pour sa retraite annuelle à Darjeeling, Mère Teresa reçut dans le train
son “inspiration”, son “appel dans l’appel”. Ce jour-là, d’une
manière qu’elle n’expliquera jamais, la soif de Jésus d’aimer et sa soif pour
les âmes prit possession de son cœur et le désir de satisfaire cette soif
devint la motivation de sa vie. Au cours des semaines et des mois suivants,
Jésus lui révéla, par des locutions intérieures et des visions, le désir de son
cœur d’avoir“des victimes d’amour”, qui “diffuseraient son amour sur
les âmes.” Il la suppliait “Viens, sois ma lumière”. “Je ne peux y
aller seul.” Il lui révéla sa douleur devant la négligence envers les
pauvres, son chagrin d’être ignoré d’eux et son immense désir d’être aimé par
eux. Il demanda à Mère Teresa d’établir une communauté religieuse, les
Missionnaires de la Charité, dédiée au service des plus pauvres d’entre les
pauvres. Presque deux ans d’épreuves et de discernement passèrent avant que
Mère Teresa ne reçoive la permission de commencer. Le 17 août 1948, elle se
revêtit pour la première fois de son sari blanc, bordé de bleu et passa les
portes de son couvent bien-aimé de Lorette pour entrer dans le monde des
pauvres.
Après un stage de courte
durée chez les Sœurs de la Mission Médicale à Patna, Mère Teresa retourna à
Calcutta et trouva un logement temporaire chez les Petites Sœurs des Pauvres.
Le 21 décembre, elle alla pour la première fois dans les bidonvilles. Elle visita
quelques familles, lava les plaies de plusieurs enfants, prit soin d’un vieil
homme malade allongé dans la rue et d’une femme tuberculeuse mourant de faim.
Elle commençait chaque journée en communion avec Jésus dans l’Eucharistie et
puis elle sortait, le chapelet à la main, pour le trouver et le servir dans“les
rejetés, les mal-aimés, les négligés.” Après quelques mois, ses anciennes
élèves la rejoignirent une par une.
Le 7 octobre 1950, la
nouvelle congrégation des Missionnaires de la Charité était officiellement
établie dans l’Archidiocèse de Calcutta. Au début des années 60, Mère Teresa
commença à envoyer ses sœurs dans d’autres régions de l’Inde. L’approbation
accordée par le Pape Paul VI en février 1965 l’encouragea à ouvrir une maison
au Venezuela. Ce fut bientôt suivi par des fondations à Rome et en Tanzanie et
finalement, sur tous les continents. Commençant en 1980 et continuant à travers
les années 90, Mère Teresa ouvrit des maisons dans presque tous les pays
communistes, y compris l’ancienne Union Soviétique, l’Albanie et Cuba.
Afin de mieux répondre
aux besoins physiques aussi bien que spirituels des pauvres, Mère Teresa
fonda Les Frères Missionnaires de la Charité en 1963, en 1976
la branche contemplative des sœurs, en 1979 les Frères
Contemplatifs, et en 1984 les Pères Missionnaires de la Charité. Cependant
son inspiration n’était pas limitée à ceux qui avaient une vocation religieuse.
Elle forma les Coopérateurs de Mère Teresa et les Coopérateurs Malades
et Souffrants, personnes de fois et nationalités différentes avec qui elle
partageait son esprit de prière, de simplicité, de sacrifice et son apostolat
pour les humbles travaux d’amour.Cet esprit inspira plus tard les Laïques
Missionnaires de la Charité. En réponse aux demandes de beaucoup de prêtres,
en 1981 Mère Teresa commença aussi le mouvement Corpus Christi pour
les prêtres, traçantun “petit chemin de sainteté” pour ceux qui désirent
partager son charisme et son esprit.
Durant ces années de
croissance rapide, le monde commença à tourner son regard vers Mère Teresa et
le travail qu’elle avait commencé. Elle reçut de nombreux prix pour honorer son
travail, en commençant par le prix indien Padmashri en 1962 et le
Prix Nobel de la Paix en 1979, alors que les médias, avec un intérêt
grandissant, commençaient à suivre ses activités. Elle reçut tout cela “pour
la gloire de Dieu et au nom des pauvres”.
L’ensemble de la vie et
de l’œuvre de Mère Teresa témoignent de la joie d’aimer, de la grandeur et
dignité de chaque être humain, de la valeur de chaque petite chose faite avec
foi et avec amour, et, par-dessus tout, de l’amitié avec Dieu. Mais il y avait
un autre côté héroïque de cette grande femme qui fut révélé seulement après sa
mort. Cachée aux yeux de tous, cachée même à ses plus proches, sa vie intérieure
fut marquée par l’expérience d’un sentiment profond, douloureux et constant
d’être séparée de Dieu, même rejetée par lui, accompagné d’un désir toujours
croissant de son amour. Elle appela son expérience intérieure, “l’obscurité”. La
“ nuit douloureuse ” de son âme qui débuta à peu près au moment où elle
commençait son travail pour les pauvres et qui continua jusqu’à la fin de sa
vie, conduisit Mère Teresa à une union toujours plus profonde avec Dieu. A
travers cette obscurité, elle participa mystiquement à la soif de Jésus dans
son désir d’amour douloureux et ardent, et elle partagea la désolation
intérieure des pauvres.
Durant les dernières
années de sa vie, malgré des problèmes de santé de plus en plus sérieux, Mère
Teresa continua à gouverner sa congrégation et à répondre aux besoins des
pauvres et de l’Eglise. En 1997, les sœurs de Mère Teresa étaient au nombre
d’environ 4000 et étaient établies dans 610 fondations réparties dans 123
pays du monde. En mars 1997, elle bénit la nouvelle supérieure générale des
Missionnaires de la Charité récemment élu et elle effectua encore un voyage à
l’étranger. Après avoir rencontré le Pape Jean Paul II pour la dernière fois,
elle rentra à Calcutta et passa ses dernières semaines à recevoir des visiteurs
et à enseigner es sœurs. Le 5 septembre fut le dernier jour de la vie terrestre
de Mère Teresa. Elle reçut du gouvernement de l’Inde les honneurs de
funérailles officielles et son corps fut enterré dans la Maison Mère des
Missionnaires de la Charité. Sa tombe devint rapidement un lieu de pèlerinage
et de prière pour les gens de toutes fois, riches et pauvres. Mère Teresa
laissa le testament d’une foi inébranlable, d’un espoir invincible et d’une
charité extraordinaire. Sa réponse à la cause de Jésus, “Viens sois ma
lumière”, fit d’elle une Missionnaire de la Charité, une “mère pour les
pauvres”, un symbole de compassion pour le monde et un témoignage vivant de la
soif d’amour de Dieu.
Moins de deux ans après
sa mort, dû à la réputation de sainteté largement répandue de Mère Teresa et au
rapport des faveurs reçues, le Pape Jean Paul II permit l’ouverture de sa cause
de canonisation. Le 20 décembre 2002, il approuva les décrets de ses vertus
héroïques et miracles.
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20031019_madre-teresa_fr.html
Foto
erstellt im Ordenshaus San Gregorio in Rom, 10 December 1985
BÉATIFICATION DE MÈRE TERESA
DE CALCUTTA
HOMÉLIE DU PAPE JEAN-PAUL
II
Journée Mondiale des Missions
1. "Celui qui
voudra être le premier parmi vous, sera l'esclave de tous" (Mc 10,
44). Ces paroles de Jésus aux disciples, qui ont retenti il y a peu sur cette
place, indiquent quel est le chemin qui conduit à la "grandeur"
évangélique. C'est la route que le Christ lui-même a parcourue jusqu'à la
Croix; un itinéraire d'amour et de service, qui renverse toute logique
humaine. Être le serviteur de tous!
C'est par cette logique
que s'est laissée guider Mère
Teresa de Calcutta, Fondatrice des Missionnaires de la Charité, hommes
et femmes, que j'ai la joie d'inscrire aujourd'hui dans l'Album des
Bienheureux. Je suis personnellement reconnaissant à cette femme courageuse,
dont j'ai toujours ressenti la présence à mes côtés. Icône du Bon
Samaritain, elle se rendait partout pour servir le Christ chez les plus pauvres
parmi les pauvres. Même les conflits et les guerres ne réussissaient pas à
l'arrêter.
De temps en temps, elle
venait me parler de ses expériences au service des valeurs évangéliques. Je me
rappelle, par exemple, de ses interventions en faveur de la vie et contre
l'avortement, notamment lorsqu'elle reçut le prix Nobel pour la Paix (Oslo,
10 décembre 1979). Elle avait l'habitude de dire: "Si vous entendez
dire qu'une femme ne veut pas garder son enfant et désire avorter, essayez de
la convaincre de m'apporter cet enfant. Moi, je l'aimerai, voyant en lui le
signe de l'amour de Dieu".
2. N'est-il pas significatif
que sa béatification ait lieu précisément le jour où l'Église célèbre la
Journée mondiale des Missions? A travers le témoignage de sa vie, Mère Teresa
rappelle à tous que la mission évangélisatrice de l'Église passe à travers la
charité, alimentée par la prière et par l'écoute de la Parole de Dieu. L'image
qui représente la nouvelle bienheureuse alors que, d'une main, elle tient la
main d'un enfant et que, de l'autre, elle égrène le Chapelet, est
représentative de ce style missionnaire.
Contemplation et action,
évangélisation et promotion humaine: Mère Teresa proclame l'Évangile à
travers sa vie entièrement offerte aux pauvres, mais, dans le même temps,
enveloppée par la prière.
3. "Celui qui
voudra devenir grand parmi vous, sera votre serviteur" (Mc 10,
43). C'est avec une émotion particulière que nous évoquons aujourd'hui le
souvenir de Mère Teresa, une grande servante des pauvres, de l'Église et du
monde entier. Sa vie est un témoignage de la dignité et du privilège du service
humble. Elle avait choisi d'être non seulement la dernière, mais la servante
des derniers. Véritable mère pour les pauvres, elle s'est agenouillée auprès de
ceux qui souffraient de diverses formes de pauvreté. Sa grandeur consiste dans
sa capacité à donner sans compter, à donner "jusqu'à souffrir". Sa
vie était une façon radicale de vivre l'Évangile et de le proclamer avec
courage.
Le cri de Jésus sur la
croix, "J'ai soif" (Jn 19, 28), qui exprimait la
profondeur de la soif de Dieu pour l'homme, a pénétré l'âme de Mère Teresa et a
trouvé un terrain fertile dans son cœur. Étancher la soif d'amour et d'âmes de
Jésus, en union avec Marie, la mère de Jésus, était devenu l'unique objectif de
l'existence de Mère Teresa et la force intérieure qui la faisait se dépasser
elle-même et "aller en toute hâte" à travers le monde pour
œuvrer en vue du salut et de la sanctification des plus pauvres d'entre les
pauvres.
4. "Dans la
mesure où vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi
que vous l'avez fait" (Mt 25, 40). Ce passage de l'Évangile, si
crucial pour comprendre le service de Mère Teresa aux pauvres, était à la base
de sa conviction emplie de foi selon laquelle en touchant les corps brisés des
pauvres, c'était le corps du Christ qu'elle touchait. C'est à
Jésus lui-même, caché dans les souffrances des plus pauvres d'entre les
pauvres, que son service était adressé. Mère Teresa souligne la signification
la plus profonde du service: un acte d'amour fait à ceux qui ont faim,
soif, qui sont étrangers, nus, malades et prisonniers (cf. Mt 25,
35-36) est fait à Jésus lui-même.
En le reconnaissant, elle
lui prodiguait ses soins avec une sincère dévotion, exprimant la délicatesse de
l'amour sponsal. Ainsi, dans un don total d'elle-même à Dieu et à son prochain,
Mère Teresa a trouvé le plus grand accomplissement de la vie et a vécu les plus
nobles qualités de sa féminité. Elle voulait être un signe de "l'amour
de Dieu, la présence de Dieu, la compassion de Dieu" et rappeler
ainsi à tous la valeur et la dignité de chaque enfant de Dieu, "créé pour
aimer et être aimé". Ainsi, Mère Teresa "conduisait les âmes à Dieu
et Dieu aux âmes" et étanchait la soif du Christ, en particulier chez les
plus indigents, ceux dont la vision de Dieu avait été voilée par la souffrance
et la douleur.
5. "Le Fils de
l'homme est venu pour servir et donner sa vie en rançon pour une
multitude" (cf. Mc 10, 45). Mère Teresa a partagé la
passion du Crucifié, de manière particulière au cours de longues années d'"obscurité
intérieure". Ce fut une épreuve parfois lancinante, accueillie comme
un "don et un privilège" singuliers.
Lors des heures les plus
sombres, elle s'accrochait avec plus de ténacité à la prière devant le
Saint-Sacrement. Ce dur travail spirituel l'a conduite à s'identifier
toujours plus avec ceux qu'elle servait chaque jour, faisant l'expérience de
leur peine et parfois même du rejet. Elle aimait répéter que la plus
grande pauvreté est celle d'être indésirables, de n'avoir personne qui prenne
soin de soi.
6. "Seigneur,
donne-nous ta grâce, en Toi nous espérons!". Combien de fois, comme le
Psalmiste, Mère Teresa a elle aussi répété à son Seigneur, dans les moments de
désespoir intérieur: "En Toi, en Toi j'espère, mon Dieu!".
Rendons louange à
cette petite femme qui aimait Dieu, humble messagère de l'Évangile et
inlassable bienfaitrice de l'humanité. Nous honorons en elle l'une des
personnalités les plus importantes de notre époque. Accueillons-en le message
et suivons-en l'exemple.
Vierge Marie, Reine de
tous les saints, aide-nous à être doux et humbles de cœur comme cette
courageuse messagère de l'Amour. Aide-nous à servir avec la joie et le sourire
chaque personne que nous rencontrons. Aide-nous à être des missionnaires du
Christ, notre paix et notre espérance. Amen!
© Copyright 2003 - Libreria
Editrice Vaticana
Stained
glass window with painted detail designed , manufactured and installed in the
Holy Cross Catholic Church in District Six , Cape Town , South Africa . It is a
depiction of Mother Teresa during her visit in 1988 . Her face was drawn using
various pictures as reference . Her posture and the other people in the design
is the vision of the artist Daniel de Klerk , owner of D R Art Glass Studio in
Calitzdorp, South Africa .
JUBILÉ DES OPÉRATEURS ET
DES VOLONTAIRES DE LA MISÉRICORDE
HOMÉLIE DU SAINT-PÈRE
« Qui peut
comprendre les volontés du Seigneur ? » (Sg 9, 13).
Cette interrogation du
livre de la Sagesse, que nous avons écoutée dans la première lecture, nous
présente notre vie comme un mystère, dont la clef d’interprétation n’est pas en
notre possession. Les protagonistes de l’histoire sont toujours deux : Dieu
d’une part et les hommes de l’autre. Nous avons la tâche de percevoir l’appel
de Dieu et, ensuite, d’accueillir sa volonté. Mais pour l’accueillir sans
hésitation, demandons-nous : quelle est la volonté de Dieu ?
Dans le même passage du
livre de la Sagesse, nous trouvons la réponse : « C’est ainsi que les
hommes ont appris ce qui te plaît » (v. 18). Pour authentifier l’appel de
Dieu, nous devons nous demander et comprendre ce qui lui plaît. Bien souvent,
les prophètes annoncent ce qui plaît au Seigneur. Leur message trouve une
admirable synthèse dans l’expression : « C’est la miséricorde que je
veux et non des sacrifices » (Os 6, 6 ; Mt 9,
13). Toute œuvre de miséricorde plaît à Dieu, parce que dans le frère que nous
aidons nous reconnaissons le visage de Dieu que personne ne peut voir
(cf. Jn 1, 18). Et chaque fois que nous nous penchons sur les besoins
de nos frères, nous donnons à manger et à boire à Jésus ; nous vêtons,
nous soutenons et nous visitons le Fils de Dieu (cf. Mt 25, 40). En
somme, nous touchons la chair du Christ.
Nous sommes donc appelés
à traduire dans le concret ce que nous invoquons dans la prière et professons
dans la foi. Il n’y a pas d’alternative à la charité : ceux qui se mettent
au service de leurs frères, même sans le savoir, sont ceux qui aiment Dieu
(cf. 1Jn 3, 16-18 ; Jc 2, 14-18). La vie chrétienne,
cependant, n’est pas une simple aide qui est fournie dans le temps du besoin.
S’il en était ainsi, ce serait certes un beau sentiment de solidarité humaine
qui suscite un bénéfice immédiat, mais qui serait stérile, parce que sans
racines. L’engagement que le Seigneur demande, au contraire, est l’engagement
d’une vocation à la charité par laquelle tout disciple du Christ met
sa propre vie à son service, pour grandir chaque jour dans l’amour.
Nous avons écouté dans
l’Évangile que « de grandes foules faisaient route avec Jésus » (Lc 14,
25). Aujourd’hui, ces « grandes foules » sont représentées par le
vaste monde du volontariat, ici réuni à l’occasion du Jubilé de la Miséricorde.
Vous êtes cette foule qui suit le Maître et qui rend visible son amour concret
pour chaque personne. Je vous répète les paroles de l’apôtre Paul :
« Ta charité m’a déjà apporté de joie et de réconfort, car grâce à toi…,
les cœurs des fidèles ont trouvé du repos » (Phm 7). Que de cœurs les
volontaires réconfortent ! Que de mains ils soutiennent ! Que de larmes ils
essuient ! Que d’amour mis dans le service caché, humble et désintéressé !
Ce service louable manifeste la foi - manifeste la foi - et exprime la miséricorde
du Père qui se fait proche de ceux qui sont dans le besoin.
Suivre Jésus est un
engagement sérieux et en même temps joyeux ; cela demande radicalité et
courage pour reconnaître le divin Maître dans le plus pauvre ainsi que dans le
marginalisé de la vie et pour se mettre à son service. C’est pourquoi, les volontaires
qui, par amour pour Jésus, servent les derniers et les démunis n’attendent
aucune reconnaissance ni aucune gratification, mais renoncent à tout cela parce
qu’ils ont découvert l’amour authentique. Et chacun de nous peut dire :
‘‘Comme le Seigneur est venu vers moi et s’est penché sur moi en temps de
besoin, de la même manière moi aussi je vais vers lui et je me penche sur ceux
qui ont perdu la foi ou vivent comme si Dieu n’existait pas, sur les jeunes
sans valeurs et sans idéaux, sur les familles en crise, sur les malades et les
détenus, sur les réfugiés et les migrants, sur les faibles et sur ceux qui sont
sans défense corporellement et spirituellement, sur les mineurs abandonnés à
eux-mêmes, ainsi que sur les personnes âgées laissées seules. Partout où il y a
une main tendue qui demande une aide pour se remettre debout, doit se percevoir
notre présence ainsi que la présence de l’Église qui soutient et donne
espérance’’. Et cela, il faut le faire avec la mémoire vivante de la main du
Seigneur tendue sur moi quand j’étais à terre.
Mère Teresa, tout au long
de son existence, a été une généreuse dispensatrice de la miséricorde divine,
en se rendant disponible à travers l’accueil et la défense de la vie humaine,
la vie dans le sein maternel comme la vie abandonnée et rejetée. Elle
s’est dépensée dans la défense de la vie, en proclamant sans relâche que
« celui qui n’est pas encore né est le plus faible, le plus petit, le plus
misérable ». Elle s’est penchée sur les personnes abattues qu’on laisse
mourir au bord des routes, en reconnaissant la dignité que Dieu leur a
donnée ; elle a fait entendre sa voix aux puissants de la terre, afin
qu’ils reconnaissent leurs fautes face aux crimes – face aux crimes - de la
pauvreté qu’ils ont créée eux-mêmes. La miséricorde a été pour elle le ‘‘sel’’
qui donnait de la saveur à chacune de ses œuvres, et la ‘‘lumière’’ qui
éclairait les ténèbres de ceux qui n’avaient même plus de larmes pour pleurer
leur pauvreté et leur souffrance.
Sa mission dans les
périphéries des villes et dans les périphéries existentielles perdure de nos
jours comme un témoignage éloquent de la proximité de Dieu aux pauvres parmi
les pauvres. Aujourd’hui, je remets cette figure emblématique de femme et de
consacrée au monde du volontariat : qu’elle soit votre modèle de sainteté ! Je
crois qu’il nous sera un peu difficile de l’appeler sainte Teresa ; sa
sainteté nous est si proche, si tendre et si féconde que spontanément nous
continuerons de lui dire : ‘‘Mère Teresa’’. Que cet infatigable artisan de
miséricorde nous aide à comprendre toujours mieux que notre unique critère
d’action est l’amour gratuit, libre de toute idéologie et de tout lien et
offert à tous sans distinction de langue, de culture, de race ou de religion.
Mère Teresa aimait dire : « Je ne parle peut-être pas leur langue,
mais je peux sourire ». Portons son sourire le dans le cœur et offrons-le
à ceux que nous rencontrons sur notre chemin, surtout à ceux qui souffrent.
Nous ouvrirons ainsi des horizons de joie et d’espérance à tant de personnes
découragées, qui ont besoin aussi bien de compréhension que de tendresse.
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la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Mourir et ressusciter
avec toi !
Seigneur crucifié et
ressuscité, apprends-nous à affronter les luttes de la vie quotidienne, afin
que nous vivions dans une plus grande plénitude. Tu as humblement et patiemment
accueilli les échecs de la vie humaine, comme les souffrances de ta
crucifixion.
Alors les peines et les
luttes que nous apporte chaque journée, aide-nous à les vivre comme des
occasions de grandir et de mieux te ressembler. Rends-nous capables de les
affronter patiemment et bravement, pleins de confiance dans ton soutien.
Fais-nous comprendre que
nous n’arrivons à la plénitude de la vie qu’en mourant sans cesse à nous-mêmes
et à nos désirs égoïstes.
Car c’est seulement en
mourant avec toi que nous pouvons ressusciter avec toi.
Que rien, désormais, ne
nous fasse souffrir ou pleurer au point d’en oublier la joie de ta
résurrection !
Tu es le soleil éclaté de
l’Amour du Père, Tu es l’Espérance du bonheur éternisé, Tu es le feu de l’amour
embrasé. Que la joie de Jésus soit force en nous et qu’elle soit, entre nous,
lien de paix, d’unité et d’amour.
Ste Mère Teresa
Mère Teresa († 1997),
fondatrice en Inde des Missionnaires de la charité, consacra sa vie au service
des plus délaissés. / Prières en poche, Paris, Artège, 2017, p. 38-39.
SOURCE : https://fr.aleteia.org/daily-prayer/mardi-19-septembre-2/meditation-de-ce-jour-1/
Also
known as
Mother Teresa
Agnes Gonxha Bojaxhiu
Saint of the Gutters
Teresa of Kolkata
19
October (Mother Teresa public holiday in Albania)
Profile
Daughter of an Albanian businessman who died when
Agnes was nine years old. Nun, missionary and teacher in
Calcutta, India in 1928.
In 1948 she
left the convent to
work alone with the poor,
and became an Indian citizen.
She founded the Congregation of the Missionaries of Charity in 1950.
In 1957 the Missionaries
of Charity started their work with lepers and
in disaster areas. She received the Pope John
XXIII Peace Prize in 1971,
the Jawaharlal Nehru Award for International Understanding in 1972,
and the Nobel Peace Prize in 1979,
and the Missionaries today work in 30 countries.
Born
26 August 1910 in
Skopje, Albania (modern
Macedonia)
5
September 1997 in
Calcutta, West Bengal, India of
natural causes
20
December 2002 by Pope John
Paul II
19
October 2003 by Pope John
Paul II
the beatification miracle involved
the healing of
an incurable tumor in
an Indian woman
4
September 2016 by Pope Francis
the canonization miracle involved
the healing of
brain abscesses of a comatose 42 year old mechanical engineer in
Santos, Brazil in 2008
Storefront
Additional
Information
other
sites in english
Catholic
Exchange: Mother Teresa’s Little Way
Catholic Exchange: Mother Teresa and the Grace of Humility
Catholic World Report: Saint Teresa of Calcutta and the
Dictator’s Tomb
Church Pop: Mother Teresa Comic Book
David Scott: The Early Visions of Saint Mother Teresa
Mother Teresa: official website
Mother Teresa and
India, by Dr B Srinivasa Murthy
Mother Teresa of Calcutta
Center
National Catholic Register: Vatican Studying Possible
Mother Teresa Miracle
National
Prayer Breakfast Speech, 1994, by Mother Teresa
The Secret Mystical Visions Of Mother Teresa
images
audio
video
C-Span:
Right to Life Speech, 21 June 1985
C-Span: National Prayer Breakfast, 3 February 1994
C-Span: Congressional Gold Medal, 5 June 1997
C-Span: Her Funeral, 13 September 1997
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Readings
Do not wait for leaders;
do it alone, person to person. – Saint Teresa
Let anyone who comes to
you go away feeling better and happier. Everyone should see goodness in your
face, in your eyes, in your smile. Joy shows from the eyes. It appears when we
speak and walk. It cannot be kept closed inside us. It reacts outside. Joy is
very infectious. – Saint Teresa
of Calcutta
God speaks in the silence
of the heart, and we listen. And then we speak to God from the fullness of our
heart, and God listens. And this listening and this speaking is what prayer is
meant to be. – Saint Teresa
of Calcutta
A clean heart is a free
heart. A free heart can love Christ with an undivided love in chastity,
convinced that nothing and nobody will separate it from his love. Purity,
chastity, and virginity created a special beauty in Mary that attracted God’s
attention. He showed his great love for the world by giving Jesus to her. – Saint Teresa
of Calcutta
Mary, my Mother, give me
your heart so beautiful so Pure – so Immaculate – so full of love and
humility. – Saint Teresa
of Calcutta
Knowledge of self is very
necessary for confession. This is why the saints could say they were wicked
criminals. They saw God and then saw themselves, and they saw the
difference. – Saint Teresa
of Calcutta
As Lent is the time for
greater love, listen to Jesus’ thirst. “Repent and believe,” Jesus tells us.
What are we to repent? Our indifference, our hardness of heart. What are we to
believe? Jesus thirsts even now, in your heart and in the poor – He knows your
weakness. He wants only your love, wants only the chance to love you. – Saint Teresa
of Calcutta
We too are called to
withdraw at certain intervals into deeper silence and aloneness with God… to be
alone with Him — not with our books, thoughts, and memories but completely
stripped of everything — to dwell lovingly in His presence, silent, empty,
expectant, and motionless. We cannot find God in noise or agitation. – Saint Teresa
of Calcutta
Humility is the mother of
all virtues; purity, charity and obedience. It is in being humble that our love
becomes real, devoted and ardent. If you are humble nothing will touch you,
neither praise nor disgrace, because you know what you are. If you are blamed
you will not be discouraged. If they call you a saint you will not put yourself
on a pedestal. – Saint Teresa
of Calcutta
MLA
Citation
“Saint Teresa of
Calcutta“. CatholicSaints.Info. 30 October 2022. Web. 12 December 2022.
<https://catholicsaints.info/saint-teresa-of-calcutta/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-teresa-of-calcutta/
Mother
Teresa Congressional Gold Medal (front), Bronze duplicate. Obverse Engraver:
James Ferrell. Reverse Engraver: Al Maletsky, 1997
BEATIFICATION OF MOTHER
THERESA OF CALCUTTA
HOMILY OF HIS HOLINESS
JOHN PAUL II
1. "Whoever would be first among you must be slave of all" (Mk10: 44).
Jesus' words to his disciples that have just rung out in this Square show us
the way to evangelical "greatness". It is the way walked by Christ
himself that took him to the Cross: a journey of love and service that
overturns all human logic. To be the servant of all!
Mother
Teresa of Calcutta, Foundress of the Missionaries of Charity whom today I
have the joy of adding to the Roll of the Blesseds, allowed this logic to guide
her. I am personally grateful to this courageous woman whom I have always felt
beside me. Mother Teresa, an icon of the Good Samaritan, went
everywhere to serve Christ in the poorest of the poor. Not even conflict and
war could stand in her way.
Every now and then she
would come and tell me about her experiences in her service to the Gospel
values. I remember, for example, her pro-life and anti-abortion interventions,
even when she was awarded the Nobel Prize for peace (Oslo, 10 December 1979).
She often used to say: "If you hear of some woman who does not want
to keep her child and wants to have an abortion, try to persuade her to bring
him to me. I will love that child, seeing in him the sign of God's love".
2. Is it not significant
that her beatification is taking place on the very day on which the Church
celebrates World
Mission Sunday? With the witness of her life, Mother Teresa reminds
everyone that the evangelizing mission of the Church passes through
charity, nourished by prayer and listening to God's word. Emblematic of
this missionary style is the image that shows the new Blessed clasping a
child's hand in one hand while moving her Rosary beads with the other.
Contemplation and action,
evangelization and human promotion: Mother Teresa proclaimed the Gospel living
her life as a total gift to the poor but, at the same time, steeped
in prayer.
3. Whoever wants to
be great among you must be your servant" (Mk 10: 43). With particular
emotion we remember today Mother
Teresa, a great servant of the poor, of the Church and of the whole world.
Her life is a testimony to the dignity and the privilege of humble service. She
had chosen to be not just the least but to be the servant of the
least. As a real mother to the poor, she bent down to those suffering
various forms of poverty. Her greatness lies in her ability to give without
counting the cost, to give "until it hurts". Her life was a radical
living and a bold proclamation of the Gospel.
The cry of Jesus on the
Cross, "I thirst" (Jn 19: 28), expressing the depth of
God's longing for man, penetrated Mother Teresa's soul and found fertile soil
in her heart. Satiating Jesus' thirst for love and for souls in union
with Mary, the Mother of Jesus, had become the sole aim of Mother Teresa's
existence and the inner force that drew her out of herself and made her
"run in haste" across the globe to labour for the salvation and the
sanctification of the poorest of the poor.
4. "As you did to
one of the least of these my brethren, you did it to me" (Mt 25: 40).
This Gospel passage, so crucial in understanding Mother Teresa's service to the
poor, was the basis of her faith-filled conviction that in touching the
broken bodies of the poor she was touching the body of Christ. It was to
Jesus himself, hidden under the distressing disguise of the poorest of the
poor, that her service was directed. Mother Teresa highlights the deepest
meaning of service - an act of love done to the hungry, thirsty, strangers,
naked, sick, prisoners (cf. Mt 25: 34-36) is done to Jesus himself.
Recognizing him, she
ministered to him with wholehearted devotion, expressing the delicacy of her
spousal love. Thus, in total gift of herself to God and neighbour, Mother
Teresa found her greatest fulfilment and lived the noblest qualities of
her femininity. She wanted to be a sign of "God's love, God's
presence and God's compassion", and so remind all of the value and dignity
of each of God's children, "created to love and be loved". Thus was
Mother Teresa "bringing souls to God and God to souls" and satiating
Christ's thirst, especially for those most in need, those whose vision of God
had been dimmed by suffering and pain.
5. "The Son of man
also came... to give his life as a ransom for many" (Mk 10: 45).
Mother Teresa shared in the Passion of the crucified Christ in a special way
during long years of "inner darkness". For her that was a test, at
times an agonizing one, which she accepted as a rare "gift and
privilege".
In the darkest hours she
clung even more tenaciously to prayer before the Blessed Sacrament. This harsh
spiritual trial led her to identify herself more and more closely with
those whom she served each day, feeling their pain and, at times, even
their rejection. She was fond of repeating that the greatest poverty is to
be unwanted, to have no one to take care of you.
6. "Lord, let
your mercy be on us, as we place our trust in you". How often, like
the Psalmist, did Mother
Teresa call on her Lord in times of inner desolation: "In
you, in you I hope, my God!".
Let us praise the Lord for
this diminutive woman in love with God, a humble Gospel messenger and
a tireless benefactor of humanity. In her we honour one of the most important
figures of our time. Let us welcome her message and follow her example.
Virgin Mary, Queen of all
the Saints, help us to be gentle and humble of heart like this fearless
messenger of Love. Help us to serve every person we meet with joy and a smile.
Help us to be missionaries of Christ, our peace and our hope. Amen!
© Copyright 2003 -
Libreria Editrice Vaticana
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Kolkata
15, Mother Teresa House
JUBILEE
FOR WORKERS OF MERCY AND VOLUNTEERS
HOMILY
OF HIS HOLINESS POPE FRANCIS
“Who
can learn the counsel of God?” (Wis 9:13). This question from the Book of
Wisdom that we have just heard in the first reading suggests that our life is a
mystery and that we do not possess the key to understanding it. There are
always two protagonists in history: God and man. Our task is to perceive the
call of God and then to do his will. But in order to do his will, we must ask
ourselves, “What is God’s will in my life?”
We
find the answer in the same passage of the Book of Wisdom: “People were taught
what pleases you” (Wis 9:18). In order to ascertain the call of God, we
must ask ourselves and understand what pleases God. On many occasions the
prophets proclaimed what was pleasing to God. Their message found a wonderful
synthesis in the words “I want mercy, not sacrifice” (Hos 6:6; Mt 9:13).
God is pleased by every act of mercy, because in the brother or sister that we
assist, we recognize the face of God which no one can see (cf. Jn 1:18).
Each time we bend down to the needs of our brothers and sisters, we give Jesus
something to eat and drink; we clothe, we help, and we visit the Son of God
(cf. Mt 25:40). In a word, we touch the flesh of Christ.
We
are thus called to translate into concrete acts that which we invoke in prayer
and profess in faith. There is no alternative to charity: those who put
themselves at the service of others, even when they don’t know it, are those
who love God (cf. 1 Jn 3:16-18; Jas 2:14-18). The Christian
life, however, is not merely extending a hand in times of need. If it is just
this, it can be, certainly, a lovely expression of human solidarity which
offers immediate benefits, but it is sterile because it lacks roots. The task
which the Lord gives us, on the contrary, is the vocation to charity in
which each of Christ’s disciples puts his or her entire life at his service, so
to grow each day in love.
We
heard in the Gospel, “Large crowds were travelling with Jesus” (Lk 14:25).
Today, this “large crowd” is seen in the great number of volunteers who have
come together for the Jubilee of Mercy. You are that crowd who follows the
Master and who makes visible his concrete love for each person. I repeat to you
the words of the Apostle Paul: “I have indeed received much joy and comfort
from your love, because the hearts of the saints have been refreshed through
you” (Philem 1:7). How many hearts have been comforted by volunteers! How
many hands they have held; how many tears they have wiped away; how much love
has been poured out in hidden, humble and selfless service! This praiseworthy
service gives voice to the faith – it gives voice to the faith! – and expresses
the mercy of the Father, who draws near to those in need.
Following
Jesus is a serious task, and, at the same time, one filled with joy; it takes a
certain daring and courage to recognize the divine Master in the poorest of the
poor and those who are cast aside, and to give oneself in their service. In
order to do so, volunteers, who out of love of Jesus serve the poor and the
needy, do not expect any thanks or recompense; rather they renounce all this
because they have discovered true love. And each one of us can say: “Just as
the Lord has come to meet me and has stooped down to my level in my hour of
need, so too do I go to meet him, bending low before those who have lost faith
or who live as though God did not exist, before young people without values or
ideals, before families in crisis, before the ill and the imprisoned, before
refugees and immigrants, before the weak and defenceless in body and spirit,
before abandoned children, before the elderly who are on their own. Wherever
someone is reaching out, asking for a helping hand in order to get up, this is
where our presence – and the presence of the Church which sustains and offers
hope – must be”. And I do this, keeping alive the memory of those times when
the Lord’s hand reached out to me when I was in need.
Mother
Teresa, in all aspects of her life, was a generous dispenser of divine mercy,
making herself available for everyone through her welcome and defence of human
life, those unborn and those abandoned and discarded. She was committed to
defending life, ceaselessly proclaiming that “the unborn are the weakest, the
smallest, the most vulnerable”. She bowed down before those who were spent,
left to die on the side of the road, seeing in them their God-given dignity;
she made her voice heard before the powers of this world, so that they might
recognize their guilt for the crime – the crimes! – of poverty they created.
For Mother Teresa, mercy was the “salt” which gave flavour to her work, it was
the “light” which shone in the darkness of the many who no longer had tears to
shed for their poverty and suffering.
Her
mission to the urban and existential peripheries remains for us today an
eloquent witness to God’s closeness to the poorest of the poor. Today, I pass
on this emblematic figure of womanhood and of consecrated life to the whole
world of volunteers: may she be your model of holiness! I think, perhaps, we
may have some difficult in calling her “Saint Teresa”: her holiness is so near
to us, so tender and so fruitful that we continual to spontaneously call her
“Mother Teresa”. May this tireless worker of mercy help us increasingly to
understand that our only criterion for action is gratuitous love, free from
every ideology and all obligations, offered freely to everyone without
distinction of language, culture, race or religion. Mother Teresa loved to say,
“Perhaps I don’t speak their language, but I can smile”. Let us carry her smile
in our hearts and give it to those whom we meet along our journey, especially
those who suffer. In this way, we will open up opportunities of joy and hope
for our many brothers and sisters who are discouraged and who stand in need of
understanding and tenderness.
Copyright
© Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Mutter Teresa; 1986 bei einer Pro-life-Kundgebung auf
dem Münsterplatz in Bonn
Mother
Teresa of Calcutta; 1986 at a public pro-life meeting in Bonn, Germany, 1986-07-13
Blessed Mother Teresa of
Calcutta
Small of stature, rocklike
in faith, Mother Teresa of Calcutta was entrusted with the mission of
proclaiming God’s thirsting love for humanity, especially for the poorest of
the poor. “God still loves the world and He sends you and me to be His love and
His compassion to the poor.” She was a soul filled with the light of Christ, on
fire with love for Him and burning with one desire: “to quench His thirst for
love and for souls.”
This luminous messenger
of God’s love was born on 26 August 1910 in Skopje, a city situated at the
crossroads of Balkan history. The youngest of the children born to Nikola and
Drane Bojaxhiu, she was baptised Gonxha Agnes, received her First Communion at
the age of five and a half and was confirmed in November 1916. From the day of
her First Holy Communion, a love for souls was within her. Her father’s sudden
death when Gonxha was about eight years old left in the family in financial
straits. Drane raised her children firmly and lovingly, greatly influencing her
daughter’s character and vocation. Gonxha’s religious formation was further
assisted by the vibrant Jesuit parish of the Sacred Heart in which she was much
involved.
At the age of eighteen,
moved by a desire to become a missionary, Gonxha left her home in September
1928 to join the Institute of the Blessed Virgin Mary, known as the Sisters of
Loreto, in Ireland. There she received the name Sister Mary Teresa after St.
Thérèse of Lisieux. In December, she departed for India, arriving in Calcutta
on 6 January 1929. After making her First Profession of Vows in May 1931,
Sister Teresa was assigned to the Loreto Entally community in Calcutta and
taught at St. Mary’s School for girls. On 24 May 1937, Sister Teresa made her
Final Profession of Vows, becoming, as she said, the “spouse of Jesus” for “all
eternity.” From that time on she was called Mother Teresa. She continued
teaching at St. Mary’s and in 1944 became the school’s principal. A person of
profound prayer and deep love for her religious sisters and her students,
Mother Teresa’s twenty years in Loreto were filled with profound happiness.
Noted for her charity, unselfishness and courage, her capacity for hard work
and a natural talent for organization, she lived out her consecration to Jesus,
in the midst of her companions, with fidelity and joy.
On 10 September 1946
during the train ride from Calcutta to Darjeeling for her annual retreat,
Mother Teresa received her “inspiration,” her “call within a call.” On that
day, in a way she would never explain, Jesus’ thirst for love and for souls
took hold of her heart and the desire to satiate His thirst became the driving
force of her life. Over the course of the next weeks and months, by means of
interior locutions and visions, Jesus revealed to her the desire of His heart
for “victims of love” who would “radiate His love on souls.” “Come be My
light,” He begged her. “I cannot go alone.” He revealed His pain at the neglect
of the poor, His sorrow at their ignorance of Him and His longing for their
love. He asked Mother Teresa to establish a religious community, Missionaries
of Charity, dedicated to the service of the poorest of the poor. Nearly two
years of testing and discernment passed before Mother Teresa received
permission to begin. On August 17, 1948, she dressed for the first time in a
white, blue-bordered sari and passed through the gates of her beloved Loreto
convent to enter the world of the poor.
After a short course with
the Medical Mission Sisters in Patna, Mother Teresa returned to Calcutta and
found temporary lodging with the Little Sisters of the Poor. On 21 December she
went for the first time to the slums. She visited families, washed the sores of
some children, cared for an old man lying sick on the road and nursed a woman
dying of hunger and TB. She started each day in communion with Jesus in the
Eucharist and then went out, rosary in her hand, to find and serve Him in “the
unwanted, the unloved, the uncared for.” After some months, she was joined, one
by one, by her former students.
On 7 October 1950 the new
congregation of the Missionaries of Charity was officially established in the
Archdiocese of Calcutta. By the early 1960s, Mother Teresa began to send her
Sisters to other parts of India. The Decree of Praise granted to the
Congregation by Pope Paul VI in February 1965 encouraged her to open a house in
Venezuela. It was soon followed by foundations in Rome and Tanzania and,
eventually, on every continent. Starting in 1980 and continuing through the
1990s, Mother Teresa opened houses in almost all of the communist countries,
including the former Soviet Union, Albania and Cuba.
In order to respond
better to both the physical and spiritual needs of the poor, Mother Teresa
founded the Missionaries of Charity Brothers in 1963, in 1976 the contemplative
branch of the Sisters, in 1979 the Contemplative Brothers, and in 1984 the
Missionaries of Charity Fathers. Yet her inspiration was not limited to those
with religious vocations. She formed the Co-Workers of Mother Teresa and the
Sick and Suffering Co-Workers, people of many faiths and nationalities with
whom she shared her spirit of prayer, simplicity, sacrifice and her apostolate
of humble works of love. This spirit later inspired the Lay Missionaries of
Charity. In answer to the requests of many priests, in 1981 Mother Teresa also
began the Corpus Christi Movement for Priests as a “little way of holiness” for
those who desire to share in her charism and spirit.
During the years of rapid
growth the world began to turn its eyes towards Mother Teresa and the work she
had started. Numerous awards, beginning with the Indian Padmashri Award in 1962
and notably the Nobel Peace Prize in 1979, honoured her work, while an
increasingly interested media began to follow her activities. She received both
prizes and attention “for the glory of God and in the name of the poor.”
The whole of Mother
Teresa’s life and labour bore witness to the joy of loving, the greatness and
dignity of every human person, the value of little things done faithfully and
with love, and the surpassing worth of friendship with God. But there was
another heroic side of this great woman that was revealed only after her death.
Hidden from all eyes, hidden even from those closest to her, was her interior
life marked by an experience of a deep, painful and abiding feeling of being
separated from God, even rejected by Him, along with an ever-increasing longing
for His love. She called her inner experience, “the darkness.” The
“painful night” of her soul, which began around the time she started her work
for the poor and continued to the end of her life, led Mother Teresa to an ever
more profound union with God. Through the darkness she mystically participated
in the thirst of Jesus, in His painful and burning longing for love, and she
shared in the interior desolation of the poor.
During the last years of
her life, despite increasingly severe health problems, Mother Teresa continued
to govern her Society and respond to the needs of the poor and the Church. By
1997, Mother Teresa’s Sisters numbered nearly 4,000 members and were
established in 610 foundations in 123 countries of the world. In March 1997 she
blessed her newly-elected successor as Superior General of the Missionaries of
Charity and then made one more trip abroad. After meeting Pope John Paul II for
the last time, she returned to Calcutta and spent her final weeks receiving
visitors and instructing her Sisters. On 5 September Mother Teresa’s earthly
life came to an end. She was given the honour of a state funeral by the
Government of India and her body was buried in the Mother House of the
Missionaries of Charity. Her tomb quickly became a place of pilgrimage and
prayer for people of all faiths, rich and poor alike. Mother Teresa left a
testament of unshakable faith, invincible hope and extraordinary charity. Her
response to Jesus’ plea, “Come be My light,” made her a Missionary of Charity,
a “mother to the poor,” a symbol of compassion to the world, and a living
witness to the thirsting love of God.
On December 12, 1998,
Pope John Paul II granted a dispensation from the norm, and the inquiry for
Mother Teresa was able to begin in the Archdiocese of Calcutta. The closing
session of the diocesan inquiry was held on Aug. 15, 2001. The Acts of the
Diocesan Inquiry consist of 80 volumes, each approximately 450 pages. This
material was subsequently submitted to the Congregation for the Saints in Rome.
So, even though an exemption was made for the period of waiting, no exemption
was made from the formal process itself or from any of its steps.
On December 20, 2002, the
decree of the miracle attributed to Mother Teresa (Monika Besra’s cure) was
made public. So, only five years and three months after her death (on September
5, 1997), her beatification was announced, which is unprecedented in the
history of the Church. Usually, the Church’s norms require a waiting period of
five years after death before a Diocese can begin an inquiry into the life of
the would-be saint.
On October 19, 2003,
World Mission Sunday, a visibly moved John Paul II beatified Mother Teresa of
Calcutta, the founder of the Missionaries of Charity, “whom I have always felt
close to me,” before a crowd of 300,000 overflowing St. Peter’s Square, adding
that she was “one of the most important figures of our time, one of the
greatest missionaries of the 20th century.” More than 100 cardinals and
numerous bishops accompanied the Pope as he beatified the world-famous servant
of the poorest of the poor. The Holy Father established September 5 as Mother
Teresa’s feast day — “the day of her birth in heaven.”
Some 500 Missionaries of
Charity in their white-and-blue saris attended the ceremony, where the front
rows were reserved for 3,500 poor. Also present were representatives of the
Orthodox Church and two Muslim communities from Albania, since Mother Teresa
was born to an ethnic Albanian family. Next to Sister Nirmala Joshi, Mother
Teresa’s successor and superior general of the Missionaries of Charity, were
the heads of other institutes founded by the new blessed. Also present was
Monika Besra, the Indian woman inexplicably cured of an abdominal tumor through
Mother Teresa’s intercession, who received Holy Communion from the Pope.
“By blood, I am Albanian.
By citizenship, an Indian. By faith, I am a Catholic nun. As to my calling, I
belong to the world. As to my heart, I belong entirely to the Heart of Jesus.”
– Bl. Mother Teresa of Calcutta
SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/blessed-mother-teresa/
Il Presidente della Repubblica Sandro Pertini con Santa Teresa di Calcutta
Sandro
Pertini, the President of the Italian Republic, with Mother Teresa
Santa Teresa di Calcutta
(Agnes Gonxha Bojaxiu) Vergine, Fondatrice
Skopje, Macedonia, 26
agosto 1910 - Calcutta, India, 5 settembre 1997
Agnes Gonxhe Bojaxhiu,
nata nell’attuale Macedonia da una famiglia albanese, a 18 anni concretizzò il
suo desiderio di diventare suora missionaria ed entrò nella Congregazione delle
Suore Missionarie di Nostra Signora di Loreto. Partita nel 1928 per l’Irlanda,
un anno dopo giunse in India. Nel 1931 emise i primi voti, prendendo il nuovo
nome di suor Maria Teresa del Bambin Gesù (scelto per la sua devozione alla
santa di Lisieux), e per circa vent’anni insegnò storia e geografia alle
allieve del collegio di Entally, nella zona orientale di Calcutta. Il 10 settembre
1946, mentre era in treno diretta a Darjeeling per gli esercizi spirituali,
avvertì la “seconda chiamata”: Dio voleva che fondasse una nuova congregazione.
Il 16 agosto 1948 uscì quindi dal collegio per condividere la vita dei più
poveri tra i poveri.Il suo nome è diventato sinonimo di una carità sincera e
disinteressata, vissuta direttamente e insegnata a tutti. Dal primo gruppo di
giovani che la seguirono sorse la congregazione delle Missionarie della Carità,
poi espanse in quasi tutto il mondo. Morì a Calcutta il 5 settembre 1997. È
stata beatificata da san Giovanni Paolo II il 19 ottobre 2003. La sua
canonizzazione è stata fissata a domenica 4 settembre 2016.
Martirologio Romano: A
Calcutta in India, beata Teresa (Agnese) Gonhxa Bojaxhiu, vergine, che, nata in
Albania, estinse la sete di Cristo abbandonato sulla croce con la sua immensa
carità verso i fratelli più poveri e istituì le Congregazioni delle Missionarie
e dei Missionari della Carità al pieno servizio dei malati e dei diseredati.
Al piano terra della
Mother House, la casa-madre nella Lower Circular Road di Calcutta, c’è la
cappella semplice e disadorna dove dal 13 settembre 1997, dopo i solenni
funerali di Stato, riposano le spoglie mortali di Madre Teresa. Fuori, nel
fitto dedalo di viuzze, i rumori assordanti della metropoli indiana: campanelli
di risciò, vociare di bimbi, lo sferragliare di tram scalcinati attraverso i
gironi infernali della miseria. Dentro, invece, il tempo sembra fermarsi ogni
volta, cristallizzato in una specie di bolla rarefatta: la cappella accoglie
una tomba povera e spoglia, un blocco di cemento bianco su cui è stata deposta
la Bibbia personale di Madre Teresa e una statua della Madonna con una corona
di fiori al collo, accanto a una lapide di marmo con sopra inciso, in inglese,
un versetto tratto dal Vangelo di Giovanni: “Amatevi gli uni gli altri come io
ho amato voi” (15,12).
Madre Teresa di Calcutta, al secolo Agnes Gonxha Bojaxhiu, era nata il 26 agosto 1910 a Skopje (ex-Jugoslavia, oggi Macedonia), da una famiglia cattolica albanese. A 18 anni decise di entrare nella Congregazione delle Suore Missionarie di Nostra Signora di Loreto. Partita nel 1928 per l’Irlanda, un anno dopo è già in India.
Nel 1931 la giovane Agnes emette i primi voti prendendo il nuovo nome di suor Mary Teresa del Bambin Gesù(scelto per la sua devozione alla santa di Lisieux), e per circa vent’anni insegnerà storia e geografia alle ragazze di buona famiglia nel collegio delle suore di Loreto a Entally, zona orientale di Calcutta. Oltre il muro di cinta del convento c’era Motijhil con i suoi odori acri e soffocanti, uno degli slum più miserabili della megalopoli indiana, la discarica del mondo. Da lontano suor Teresa poteva sentirne i miasmi che arrivavano fino al suo collegio di lusso, ma non lo conosceva. Era l’altra faccia dell’India, un mondo a parte per lei, almeno fino a quella fatidica sera del 10 settembre 1946, quando avvertì la “seconda chiamata” mentre era in treno diretta a Darjeeling, per gli esercizi spirituali.
Durante quella notte una frase continuò a martellarle nella testa per tutto il viaggio, il grido dolente di Gesù in croce: “Ho sete!”. Un misterioso richiamo che col passare delle ore si fece sempre più chiaro e pressante: lei doveva lasciare il convento per i più poveri dei poveri. Quel genere di persone che non sono niente, che vivono ai margini di tutto, il mondo dei derelitti che ogni giorno agonizzavano sui marciapiedi di Calcutta, senza neppure la dignità di poter morire in pace.
Suor Teresa lasciò il convento di Entally con cinque rupie in tasca e il sari orlato di azzurro delle indiane più povere, dopo quasi 20 anni trascorsi nella congregazione delle Suore di Loreto. Era il 16 agosto 1948. La piccola Gonxha di Skopje diventava Madre Teresa e iniziava da questo momento la sua corsa da gigante.
Il 7 ottobre 1950 la nuova Congregazione ottiene il suo primo riconoscimento, l’approvazione diocesana. È una ricorrenza mariana, la festa del Rosario, e di certo non è casuale, dal momento che a Maria è dedicata la nuova famiglia religiosa.
L’amore profondo di Madre Teresa per la Madonna aveva salde radici nella sua infanzia, a Skopje, quando mamma Drone, che era molto religiosa, portava sempre i suoi figli (oltre a Gonxha c’erano Lazar e Age) in chiesa e a visitare i poveri, ed ogni sera recitavano insieme il rosario.
“La nostra Società – si legge nel primo capitolo delle Costituzioni – è dedicata al Cuore Immacolato di Maria, Causa della nostra Gioia e Regina del Mondo, perché è nata su sua richiesta e grazie alla sua continua intercessione si è sviluppata e continua a crescere”.
La figura della Vergine ha ispirato lo Statuto delle Missionarie della Carità, al punto che ognuno dei 10 capitoli delle Costituzioni è introdotto da una citazione tratta dai passi mariani dei Vangeli. La Madonna è detta la prima Missionaria della Carità in ragione della sua visita a Elisabetta, in cui dette prova di ardente carità nel servizio gratuito all’anziana cugina bisognosa di aiuto. In aggiunta ai tre usuali voti di povertà, castità e obbedienza, ogni Missionaria della Carità ne fa un quarto di "dedito e gratuito servizio ai più poveri tra i poveri", riconoscendo in Maria l’icona del servizio reso di tutto cuore, della più autentica carità.
(…)La devozione al Cuore Immacolato di Maria è l’altro aspetto del carisma mariano e missionario dell’opera di Madre Teresa, praticato con i mezzi più tradizionali e più semplici: il S. Rosario, pregato ogni giorno e in ogni luogo, persino per la strada; il culto delle feste mariane (la professione religiosa delle sue suore cade sempre in festività della Madonna); la preghiera fiduciosa a Maria affidata anche alle “medagliette miracolose”( Madre Teresa ne regalava in gran quantità alle persone che incontrava); l’imitazione delle virtù della Madre di Dio, in special modo l’umiltà, il silenzio, la profonda carità.
"I thirst" (ho sete), c’è scritto sul crocifisso della Casa Madre e in ogni cappella – in ogni parte del mondo – di ogni casa della famiglia religiosa di Madre Teresa. Questa frase, il grido dolente di Gesù sulla croce che le era rimbombato nel cuore la fatidica sera della "seconda chiamata", costituisce la chiave della sua spiritualità.
La figura minuta di Madre Teresa, il suo fragile fisico piegato dalla fatica, il suo volto solcato da innumerevoli rughe sono ormai conosciuti in tutto il mondo. Chi l’ha incontrata anche solo una volta, non ha più potuto dimenticarla: la luce del suo sorriso rifletteva la sua immensa carità. Essere guardati da lei, dai suoi occhi profondi, amorevoli, limpidi, dava la curiosa sensazione di essere guardati dagli occhi stessi di Dio.
Attiva e contemplativa al tempo stesso, nella Madre c’erano idealismo e concretezza, pragmatismo e utopia. Lei amava definirsi "la piccola matita di Dio", un piccolo semplice strumento fra le Sue mani. Riconosceva con umiltà che quando la matita sarebbe diventata un mozzicone inutile, il Signore l’avrebbe buttata via, affidando ad altri la sua missione apostolica: "Anche chi crede in me compirà le opere che io compio, e ne farà di più grandi" (cfr. Gv 14, 12).
Madre Teresa è scomparsa a Calcutta la sera del venerdì 5 settembre 1997, alle 21.30. Aveva 87 anni. Il 26 luglio 1999 è stato aperto, con ben tre anni di anticipo sui cinque previsti dalla Chiesa, il suo processo di beatificazione; e ciò per volontà del S. Padre che, in via del tutto eccezionale, ne ha voluto accelerare la procedura: per la gente Madre Teresa è già santa.
Il suo messaggio è sempre attuale: che ognuno cerchi la sua Calcutta, presente pure sulle strade del ricco Occidente, nel ritmo frenetico delle nostre città. “Puoi trovare Calcutta in tutto il mondo – lei diceva – , se hai occhi per vedere. Dovunque ci sono i non amati, i non voluti, i non curati, i respinti, i dimenticati”.
I suoi figli spirituali continuano in tutto il mondo a servire “i più poveri tra i poveri” in orfanotrofi, lebbrosari, case di accoglienza per anziani, ragazze madri, moribondi. In tutto sono 5000, compresi i due rami maschili, meno noti, distribuiti in circa 600 case sparse per il mondo; senza contare le molte migliaia di volontari e laici consacrati che portano avanti le sue opere. “Quando sarò morta – diceva lei –, potrò aiutarvi di più…”.
Autore: Maria Di Lorenzo
Agnese Gonhxa Bojaxhiu nasce nel 1910 a Skopje, Albania (attuale Macedonia del Nord), in una ricca famiglia di commercianti albanesi. Trascorre un’infanzia felice ma a sette anni perde l’amato papà. La mamma parla ad Agnese di Gesù e le insegna ad aiutare il prossimo. La ragazza ha diciotto anni quando decide di diventare suora. Si fa chiamare Maria Teresa come Santa Teresa di Lisieux, alla quale Agnese è molto devota.
Nel 1929 va in India a dirigere una scuola per fanciulle benestanti, ma l’India è ben altro: c’è la carestia. Uomini, donne, vecchi e bambini muoiono di fame. I neonati vengono abbandonati ancora vivi nella spazzatura. Un giorno Maria Teresa vede una moribonda pelle e ossa su di un marciapiede. La soccorre e la porta in ospedale, ma qui la rifiutano. La suora, sconvolta, capisce che il Signore la chiama ad una missione: soccorrere gli ultimi degli ultimi.
Ha trentasei anni e diventa “Madre Teresa”. Sa quello che deve fare ma non come. È certa di una cosa. Gesù ha detto: «Tutto quello che avete fatto a uno solo di questi miei fratelli malati, emarginati, affamati, l’avete fatto a me». Madre Teresa, una donna piccola e minuta, sempre sorridente, si allontana dal confortevole convento per andare a vivere in strada. I bambini poveri la seguono. Lei insegna scrivendo sulla terra con un dito. Riesce, poi, a trovare un rifugio dove porta i moribondi che raccoglie per strada: li conforta e li aiuta a trascorrere dignitosamente le ultime ore di vita. Alcune ex allieve la raggiungono e le suore si moltiplicano.
Madre Teresa di Calcutta (città in cui presta la sua opera) fonda la Congregazione delle Missionarie della Carità. Le suore indossano un sari bianco (il colore dei poveri) con tre strisce azzurre (il colore della Madonna). Grazie alla generosità di persone ricche, Madre Teresa costruisce la “Casa dei Bambini” e un ospedale. Attiva e operosa, la santa è sempre alla ricerca di aiuti per i suoi assistiti e, grazie alla sua tenacia, la congregazione si diffonde in ogni continente. Premio Nobel per la Pace nel 1979, chiede che i soldi per il banchetto organizzato in suo onore siano destinati ai poveri. Si spegne a 87 anni, il 5 settembre 1997. Papa Francesco la proclama santa il 4 settembre 2016. Madre Teresa – che si definisce «una piccola matita nelle mani di Dio» – insegna a provare gioia quando si ha il necessario per vivere e a trovare una “Calcutta” in ogni luogo in cui si vive, dove poter dare il proprio aiuto.
Autore: Mariella Lentini
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/90013
Почтовые
марки Албании, 1996. Мать Тереза. Выпуск по программе ЕВРОПА.
Postage
stamps of Albania, 1996. Issue on the program EUROPA. Mother Teresa, 8 May 1996
BEATIFICAZIONE DI MADRE
TERESA DI CALCUTTA
OMELIA DI SUA SANTITÀ GIOVANNI
PAOLO II
1. “Chi vuol essere
il primo tra voi sarà il servo di tutti” (Mc 10,44). Queste parole di Gesù
ai discepoli, risuonate poc’anzi in questa Piazza, indicano quale sia il
cammino che conduce alla “grandezza” evangelica. E' la strada che Cristo stesso
ha percorso fino alla Croce; un itinerario di amore e di servizio, che
capovolge ogni logica umana. Essere il servo di tutti!
Da questa logica si è
lasciata guidare Madre
Teresa di Calcutta, Fondatrice dei Missionari e delle Missionarie della
Carità, che oggi ho la gioia di iscrivere nell’Albo dei Beati. Sono
personalmente grato a questa donna coraggiosa, che ho sempre sentito accanto a
me. Icona del Buon Samaritano, essa si recava ovunque per servire Cristo
nei più poveri fra i poveri. Nemmeno i conflitti e le guerre riuscivano a
fermarla.
Ogni tanto veniva a
parlarmi delle sue esperienze a servizio dei valori evangelici. Ricordo, ad
esempio, i suoi interventi a favore della vita e contro l’aborto, anche in
occasione del conferimento del Premio Nobel per la pace (Oslo, 10 dicembre
1979). Soleva dire: “Se sentite che qualche donna non vuole tenere il suo
bambino e desidera abortire, cercate di convincerla a portarmi quel bimbo. Io
lo amerò, vedendo in lui il segno dell’amore di Dio”.
2. Non è forse
significativo che la sua beatificazione avvenga proprio nel giorno in cui la
Chiesa celebra la Giornata
Missionaria Mondiale? Con la testimonianza della sua vita Madre Teresa
ricorda a tutti che la missione evangelizzatrice della Chiesa passa
attraverso la carità, alimentata nella preghiera e nell’ascolto della parola di
Dio. Emblematica di questo stile missionario è l’immagine che ritrae la nuova
Beata mentre stringe, con una mano, quella di un bambino e, con l'altra, fa
scorrere la corona del Rosario.
Contemplazione e azione,
evangelizzazione e promozione umana: Madre
Teresa proclama il Vangelo con la sua vita tutta donata ai poveri,
ma, al tempo stesso, avvolta dalla preghiera.
3. “Whoever wants to
be great among you must be your servant” (Mk 10: 43). With particular
emotion we remember today Mother Teresa, a great servant of the poor, of the
Church and of the whole world. Her life is a testimony to the dignity and the
privilege of humble service. She had chosen to be not just the least but
to be the servant of the least. As a real mother to the poor, she bent
down to those suffering various forms of poverty. Her greatness lies in her
ability to give without counting the cost, to give “until it hurts”. Her life
was a radical living and a bold proclamation of the Gospel.
The cry of Jesus on the
cross, “I thirst” (Jn 19:28), expressing the depth of God’s longing for
man, penetrated Mother Teresa’s soul and found fertile soil in her heart. Satiating
Jesus’ thirst for love and for souls in union with Mary, the mother of
Jesus, had become the sole aim of Mother Teresa’s existence and the inner force
that drew her out of herself and made her “run in haste” across the globe to
labour for the salvation and the sanctification of the poorest of the poor.
4. “As you did to one of
the least of these my brethren, you did it to me” (Mt 25:40). This Gospel
passage, so crucial in understanding Mother Teresa’s service to the poor, was
the basis of her faith-filled conviction that in touching the broken
bodies of the poor she was touching the body of Christ. It was to Jesus
himself, hidden under the distressing disguise of the poorest of the poor, that
her service was directed. Mother Teresa highlights the deepest meaning of
service - an act of love done to the hungry, thirsty, strangers, naked, sick,
prisoners (cf. Mt 25:34-36) is done to Jesus himself.
Recognizing him, she
ministered to him with wholehearted devotion, expressing the delicacy of her
spousal love. Thus in total gift of herself to God and neighbour, Mother Teresa
found her greatest fulfillment and lived the noblest qualities of her
femininity. She wanted to be a sign of “God’s love, God’s presence, God’s
compassion” and so remind all of the value and dignity of each of God’s
children, “created to love and be loved”. Thus was Mother Teresa “bringing
souls to God and God to souls” and satiating Christ’s thirst, especially for
those most in need, those whose vision of God had been dimmed by suffering and
pain.
Traduzione italiana della
parte di omelia pronunciata in lingua inglese:
[3. "Chi vuol
essere grande tra voi si farà vostro servitore" (Mc 10, 43). È
con particolare emozione che oggi ricordiamo Madre Teresa, grande serva dei
poveri, della Chiesa e del Mondo intero. La sua vita è una testimonianza della
dignità e del privilegio del servizio umile. Ella aveva scelto di non essere
solo la più piccola, ma la serva dei più piccoli. Come madre
autentica per i poveri, si è chinata verso coloro che soffrivano diverse forme
di povertà. La sua grandezza risiede nella sua abilità di dare senza calcolare
i costi, di dare "fino a quando fa male". La sua vita è stata un
vivere radicale e una proclamazione audace del Vangelo.
Il grido di Gesù sulla
croce, "Ho sete" (Gv 19, 28), che esprime la profondità del
desiderio di Dio dell'uomo, è penetrato nell'anima di Madre Teresa e ha trovato
terreno fertile nel suo cuore. Placare la sete di amore e di anime di Gesù in
unione con Maria, Madre di Gesù, era divenuto il solo scopo dell'esistenza di
Madre Teresa, e la forza interiore che le faceva superare sé stessa e
"andare di fretta" da una parte all'altra del mondo al fine di
adoperarsi per la salvezza e la santificazione dei più poveri tra i poveri.
4. "Ogni volta
che avete fatto queste cose a uno solo di questi miei fratelli più piccoli,
l'avete fatto a me" (Mt 25, 40). Questo passo del Vangelo, così
fondamentale per comprendere il servizio di Madre Teresa ai poveri, era alla
base della sua convinzione, piena di fede, che nel toccare i corpi
deperiti dei poveri toccava il corpo di Cristo. Era a Gesù stesso, nascosto
sotto le vesti angoscianti dei più poveri tra i poveri, che era diretto il suo
servizio. Madre Teresa pone in rilievo il significato più profondo del
servizio: un atto d'amore fatto agli affamati, agli assetati, agli
stranieri, a chi è nudo, malato, prigioniero (cfr Mt 25, 34-36),
viene fatto a Gesù stesso.
Riconoscendolo, lo
serviva con totale devozione, esprimendo la delicatezza del suo amore sponsale.
Così, nel dono totale di sé a Dio e al prossimo, Madre Teresa ha trovato il suo
più alto appagamento e ha vissuto le qualità più nobili della sua femminilità.
Desiderava essere un "segno dell'amore di Dio, della presenza di Dio,
della compassione di Dio" e, in tal modo, ricordare a tutti il valore e la
dignità di ogni figlio di Dio, "creato per amare ed essere amato".
Era così che Madre Teresa "portava le anime a Dio e Dio alle anime",
placando la sete di Cristo, soprattutto delle persone più bisognose, la cui
visione di Dio era stata offuscata dalla sofferenza e dal dolore".]
5. “Il Figlio
dell’uomo è venuto per dare la propria vita in riscatto per molti” (Mc 10,45). Madre
Teresa ha condiviso la passione del Crocifisso, in modo speciale
durante lunghi anni di “buio interiore”. E’ stata, quella, una prova a tratti
lancinante, accolta come un singolare “dono e privilegio”.
Nelle ore più buie ella
s’aggrappava con più tenacia alla preghiera davanti al Santissimo Sacramento.
Questo duro travaglio spirituale l’ha portata ad identificarsi sempre più
con coloro che ogni giorno serviva, sperimentandone la pena e talora persino il
rigetto. Amava ripetere che la più grande povertà è quella di essere
indesiderati, di non avere nessuno che si prenda cura di te.
6. “Donaci, Signore,
la tua grazia, in Te speriamo!”. Quante volte, come il Salmista, anche Madre
Teresa nei momenti di desolazione interiore ha ripetuto al suo
Signore: “In Te, in Te spero, mio Dio!”.
Rendiamo lode a
questa piccola donna innamorata di Dio, umile messaggera del Vangelo e
infaticabile benefattrice dell’umanità. Onoriamo in lei una delle personalità
più rilevanti della nostra epoca. Accogliamone il messaggio e seguiamone
l’esempio.
Vergine Maria, Regina di
tutti i Santi, aiutaci ad essere miti e umili di cuore come questa intrepida
messaggera dell’Amore. Aiutaci a servire con la gioia e il sorriso ogni persona
che incontriamo. Aiutaci ad essere missionari di Cristo, nostra pace e nostra
speranza. Amen!
© Copyright 2003 -
Libreria Editrice Vaticana
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la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
GIUBILEO DEGLI OPERATORI
E DEI VOLONTARI DELLA MISERICORDIA
OMELIA DEL SANTO PADRE
FRANCESCO
Piazza San Pietro
Domenica, 4 settembre 2016
«Chi può immaginare che
cosa vuole il Signore?» (Sap 9,13). Questo interrogativo del Libro della
Sapienza, che abbiamo ascoltato nella prima lettura, ci presenta la nostra vita
come un mistero, la cui chiave di interpretazione non è in nostro possesso. I
protagonisti della storia sono sempre due: Dio da una parte e gli uomini
dall’altra. Il nostro compito è quello di percepire la chiamata di Dio e poi
accogliere la sua volontà. Ma per accoglierla senza esitazione chiediamoci:
quale è la volontà di Dio?
Nello stesso brano
sapienziale troviamo la risposta: «Gli uomini furono istruiti in ciò che ti è
gradito» (v. 18). Per verificare la chiamata di Dio, dobbiamo domandarci e
capire che cosa piace a Lui. Tante volte i profeti annunciano che cosa è
gradito al Signore. Il loro messaggio trova una mirabile sintesi nell’espressione:
«Misericordia io voglio e non sacrifici» (Os 6,6; Mt 9,13). A
Dio è gradita ogni opera di misericordia, perché nel fratello che aiutiamo
riconosciamo il volto di Dio che nessuno può vedere (cfr Gv 1,18). E
ogni volta che ci chiniamo sulle necessità dei fratelli, noi abbiamo dato da
mangiare e da bere a Gesù; abbiamo vestito, sostenuto, e visitato il Figlio di
Dio (cfr Mt 25,40). Insomma, abbiamo toccato la carne di Cristo.
Siamo dunque chiamati a
tradurre in concreto ciò che invochiamo nella preghiera e professiamo nella
fede. Non esiste alternativa alla carità: quanti si pongono al servizio dei
fratelli, benché non lo sappiano, sono coloro che amano Dio (cfr 1 Gv 3,16-18; Gc 2,14-18).
La vita cristiana, tuttavia, non è un semplice aiuto che viene fornito nel
momento del bisogno. Se fosse così sarebbe certo un bel sentimento di umana
solidarietà che suscita un beneficio immediato, ma sarebbe sterile perché senza
radici. L’impegno che il Signore chiede, al contrario, è quello di una vocazione
alla carità con la quale ogni discepolo di Cristo mette al suo servizio la
propria vita, per crescere ogni giorno nell’amore.
Abbiamo ascoltato nel
Vangelo che: «una folla numerosa andava con Gesù» (Lc 14,25). Oggi quella
“folla numerosa” è rappresentata dal vasto mondo del volontariato, qui
convenuto in occasione del Giubileo della Misericordia. Voi siete quella folla
che segue il Maestro e che rende visibile il suo amore concreto per ogni
persona. Vi ripeto le parole dell’apostolo Paolo: «La tua carità è stata per me
motivo di grande gioia e consolazione, poiché il cuore dei credenti è stato
confortato per opera tua» (Fm 7). Quanti cuori i volontari confortano!
Quante mani sostengono; quante lacrime asciugano; quanto amore è riversato nel
servizio nascosto, umile e disinteressato! Questo lodevole servizio dà voce
alla fede - dà voce alla fede! - ed esprime la misericordia del Padre che si fa
vicino a quanti sono nel bisogno.
La sequela di Gesù è un
impegno serio e al tempo stesso gioioso; richiede radicalità e coraggio per
riconoscere il Maestro divino nel più povero e scartato della vita e mettersi
al suo servizio. Per questo, i volontari che servono gli ultimi e i bisognosi
per amore di Gesù non si aspettano alcun ringraziamento e nessuna gratifica, ma
rinunciano a tutto questo perché hanno scoperto il vero amore. E ognuno di noi
può dire: “Come il Signore mi è venuto incontro e si è chinato su di me nel
momento del bisogno, così anch’io vado incontro a Lui e mi chino su quanti
hanno perso la fede o vivono come se Dio non esistesse, sui giovani senza
valori e ideali, sulle famiglie in crisi, sugli ammalati e i carcerati, sui
profughi e immigrati, sui deboli e indifesi nel corpo e nello spirito, sui
minori abbandonati a sé stessi, così come sugli anziani lasciati soli. Dovunque
ci sia una mano tesa che chiede aiuto per rimettersi in piedi, lì deve esserci
la nostra presenza e la presenza della Chiesa che sostiene e dona speranza”. E,
questo, farlo con la viva memoria della mano tesa del Signore su di me quando ero
a terra.
Madre Teresa, in tutta la
sua esistenza, è stata generosa dispensatrice della misericordia divina,
rendendosi a tutti disponibile attraverso l’accoglienza e la difesa della vita
umana, quella non nata e quella abbandonata e scartata. Si è impegnata in
difesa della vita proclamando incessantemente che «chi non è ancora nato è il
più debole, il più piccolo, il più misero». Si è chinata sulle persone sfinite,
lasciate morire ai margini delle strade, riconoscendo la dignità che Dio aveva
loro dato; ha fatto sentire la sua voce ai potenti della terra, perché
riconoscessero le loro colpe dinanzi ai crimini – dinanzi ai crimini! - della
povertà creata da loro stessi. La misericordia è stata per lei il “sale” che
dava sapore a ogni sua opera, e la “luce” che rischiarava le tenebre di quanti
non avevano più neppure lacrime per piangere la loro povertà e sofferenza.
La sua missione nelle
periferie delle città e nelle periferie esistenziali permane ai nostri giorni
come testimonianza eloquente della vicinanza di Dio ai più poveri tra i poveri.
Oggi consegno questa emblematica figura di donna e di consacrata a tutto il
mondo del volontariato: lei sia il vostro modello di santità! Penso che, forse,
avremo un po’ di difficoltà nel chiamarla Santa Teresa: la sua santità è tanto
vicina a noi, tanto tenera e feconda che spontaneamente continueremo a dirle
“Madre Teresa”. Questa instancabile operatrice di misericordia ci aiuti a
capire sempre più che l’unico nostro criterio di azione è l’amore gratuito,
libero da ogni ideologia e da ogni vincolo e riversato verso tutti senza
distinzione di lingua, cultura, razza o religione. Madre Teresa amava dire:
«Forse non parlo la loro lingua, ma posso sorridere». Portiamo nel cuore il suo
sorriso e doniamolo a quanti incontriamo nel nostro cammino, specialmente a
quanti soffrono. Apriremo così orizzonti di gioia e di speranza a tanta umanità
sfiduciata e bisognosa di comprensione e di tenerezza.
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Pamětní
deska věnovaná Matce Tereze na budově na Václavském náměstí
v Olomouci.
Keramickou plaketu vytvořila akademická sochařka Otilie Šuterová-Demelová.
Memorial
plaque dedicated to Mother Teresa by Otilie Šuterová-Demelová at
building in Václavské náměstí square in Olomouc (Czech
Republic).
HEILIGE
MESSE UND HEILIGSPRECHUNG DER SEL. MUTTER TERESA VON KALKUTTA
PREDIGT VON PAPST
FRANZISKUS
» Wer begreift, was
der Herr will? « (Weish 9,13). Diese Frage aus dem Buch der Weisheit,
die wir in der ersten Lesung gehört haben, stellt uns unser Leben als ein
Geheimnis vor Augen, dessen Interpretationsschlüssel wir nicht besitzen. Die
Protagonisten der Geschichte sind immer zwei: Gott auf der einen Seite und die
Menschen auf der anderen. Unsere Aufgabe besteht darin, den Ruf Gottes
wahrzunehmen und dann seinen Willen anzunehmen. Um ihn aber ohne Zögern
anzunehmen, fragen wir uns: Was ist Gottes Wille?
Im selben Abschnitt aus
dem Buch der Weisheit finden wir die Antwort: » Die Menschen lernten, was
dir gefällt « (V. 18). Um den Ruf Gottes zu prüfen, müssen wir uns fragen
und begreifen, was ihm gefällt. Viele Male verkünden die Propheten, was dem
Herrn wohlgefällig ist. Ihre Botschaft findet eine wunderbare Zusammenfassung
in dem Satz: » Barmherzigkeit will ich, nicht Opfer « (Mt 9,13;
vgl. Hos 6,6). Gott gefällt jedes Werk der Barmherzigkeit, denn in
dem Mitmenschen, dem wir helfen, erkennen wir das Angesicht Gottes, das niemand
sehen kann (vgl. Joh 1,18). Und jedes Mal, wenn wir uns den
Bedürfnissen der Brüder und Schwestern zuneigen, haben wir Jesus zu essen und
zu trinken gegeben, haben wir den Sohn Gottes bekleidet, unterstützt und
besucht (vgl. Mt 25,40). Kurzum, wir haben das Fleisch Christi
berührt.
Wir sind also aufgerufen,
konkret umzusetzen, was wir im Gebet erbitten und im Glauben bekennen. Es gibt
keine Alternative zur Nächstenliebe: Alle, die sich in den Dienst der
Mitmenschen stellen, lieben Gott, selbst wenn sie es nicht wissen (vgl. 1 Joh 3,16-18; Jak 2,14-18).
Das christliche Leben besteht jedoch nicht bloß darin, im Moment der Not Hilfe
zu leisten. Wenn es so wäre, handelte es sich gewiss schon um eine schöne
Gesinnung menschlicher Solidarität, die eine unmittelbare Wohltat auslöst, aber
es wäre steril, weil es keine Wurzeln hätte. Der Einsatz, den der Herr
verlangt, ist dagegen eine Berufung zur Nächstenliebe, mit der jeder
Jünger Christi sein Leben in Jesu Dienst stellt, um jeden Tag in der Liebe zu
wachsen.
Im Evangelium haben wir
gehört: » Viele Menschen begleiteten ihn [Jesus] « (Lk 14,25).
Heute sind diese „vielen Menschen“ vertreten durch die weite Welt des
Volontariats, die aus Anlass des Jubiläums der Barmherzigkeit hier
zusammengeströmt ist. Ihr seid jene Menschenmenge, die dem Meister folgt und
seine konkrete Liebe zu jedem Menschen sichtbar macht. So richte ich an euch
die Worte des Apostels Paulus: » Es hat mir viel Freude und Trost bereitet,
dass durch dich, Bruder, und durch deine Liebe die Herzen der Heiligen ermutigt
worden sind « (Phlm 7). Wie viele Herzen werden durch die
freiwilligen Helfer ermutigt! Wie viele Hände unterstützt, wie viele Tränen
getrocknet; wie viel Liebe wird im verborgenen, demütigen und selbstlosen
Dienst ausgegossen! Dieser lobenswerte Dienst lässt den Glauben sprechen –
lässt den Glauben sprechen – und drückt die Barmherzigkeit des himmlischen
Vaters aus, der den Notleidenden nahekommt.
Jesus nachzufolgen ist
ein ernstes und zugleich frohes Unterfangen; es verlangt Radikalität und Mut,
um den göttlichen Meister im Ärmsten und in dem, der vom Leben Ausgeschlossenen
zu erkennen und ihm zu Diensten zu sein. Darum erwarten die Freiwilligen, die
aus Liebe zu Jesus den Letzten und Bedürftigsten dienen, keinerlei Dank und
keinen Lohn, sondern verzichten auf all das, weil sie die wahre Liebe entdeckt
haben. Und jeder von uns kann sagen: Wie der Herr im Moment der Not auf mich
zugekommen ist und sich mir zugeneigt hat, so gehe auch ich auf ihn zu und
neige mich denen zu, die den Glauben verloren haben oder leben, als gäbe es
Gott nicht. Ebenso widme ich mich den jungen Menschen ohne Werte und Ideale,
den Familien in einer Krise, den Kranken und Gefangenen, den sich selbst überlassenen
Minderjährigen wie auch den alleingelassenen alten Menschen. Wo immer eine
ausgestreckte Hand um Hilfe bittet, um wieder aufzustehen, da müssen unsere
Gegenwart und die Gegenwart der Kirche Unterstützung und Hoffnung geben. Und
dies muss ich in lebendiger Erinnerung an die mir gegenüber ausgestreckte Hand
des Herrn tun, als ich am Boden lag.
Mutter Teresa war in
ihrem ganzen Leben eine großherzige Ausspenderin der göttlichen Barmherzigkeit,
indem sie durch die Aufnahme und den Schutz des menschlichen Lebens – des
ungeborenen wie des verlassenen und ausgesonderten – für alle da war. Sie
setzte sich für den Schutz des Lebens ein und betonte immer wieder, dass „der
ungeborene Mensch der schwächste, der kleinste und der ärmlichste ist“. Sie
beugte sich über die Erschöpften, die man am Straßenrand sterben ließ, weil sie
die Würde erkannte, die Gott ihnen verliehen hatte. Sie erhob ihre Stimme vor
den Mächtigen der Welt, damit sie angesichts der Verbrechen – angesichts der
Verbrechen! – der Armut, die sie selbst geschaffen hatten, ihre Schuld erkennen
sollten. Die Barmherzigkeit war für sie das „Salz“, das jedem ihrer Werke
Geschmack verlieh, und das „Licht“, das die Dunkelheit derer erhellte, die
nicht einmal mehr Tränen hatten, um über ihre Armut und ihr Leiden zu weinen.
Ihre Mission in den Randzonen der Städte und den Randzonen des Lebens bleibt in unserer Zeit ein beredtes Zeugnis für die Nähe Gottes zu den Ärmsten der Armen. Heute übergebe ich diese beispielhafte Gestalt einer Frau und einer gottgeweihten Person der ganzen Welt des Volontariats: Möge sie euer Vorbild an Heiligkeit sein! Ich denke, dass wir vielleicht ein bisschen Schwierigkeiten haben werden, sie heilige Teresa zu nennen. Ihre Heiligkeit ist uns so nah, so zärtlich und fruchtbar, dass wir wohl spontan weiter „Mutter Teresa“ sagen werden. Diese unermüdliche Arbeiterin der Barmherzigkeit helfe uns, immer besser zu begreifen, dass das einzige Kriterium für unser Handeln die gegenleistungsfreie Liebe ist, die unabhängig von jeder Ideologie und jeder Bindung ist und sich über alle ergießt, ohne Unterscheidung der Sprache, der Kultur, der Ethnie oder der Religion. Mutter Teresa sagte gern: „Vielleicht spreche ich nicht ihre Sprache, aber ich kann lächeln.“ Tragen wir ihr Lächeln in unserem Herzen und schenken wir es allen, denen wir auf unserem Weg begegnen, besonders den Leidenden. Auf diese Weise werden wir einer entmutigten Menschheit, die Verständnis und Zärtlichkeit braucht, Horizonte der Freude und der Hoffnung eröffnen.
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