mardi 14 février 2012

Saint JEAN-BAPTISTE DE LA CONCEPTION, prêtre de l'Ordre de la Sainte Trinité et réformateur



Saint JEAN-BAPTISTE DE LA CONCEPTION

Trinitaire, Réformateur,

1561-1613

Jean-Baptiste Garcias naît en 1561 à Almodovar del Campo (diocèse de Tolède) là où vit le jour également son oncle S. Jean d'Avila. Dans son foyer très chrétien, il bénéficie, encore enfant, d'une visite prophétique de sainte Thérèse d'Avila qui parcourait l'Espagne pour ses fondations.

A 19 ans, il devint trinitaire et fut ordonné en 1585. Il avait le charisme de la prédication.

En 1596 au monastère de Valdepenas, après dix années d'une vie religieuse à la fois studieuse et humble, il eut la révélation de rendre aux trinitaires l’esprit de leur règle primitive, dans la ligne du Concile de Trente. Il décide avec d'autres religieux de vivre le mouvement de réforme au sein de son ordre, ce qui le situe bien dans la ligne du Concile de Trente, mais cela lui crée aussi des difficultés.

Ayant donc rétabli la règle de stricte observance celle-ci rencontra l’hostilité des pères trinitaires, habitués à des compromis prétendument par souci d’efficacité.

Il se rendit à Rome et en 1599 Clément VIII (1592-1605) approuva la règle des Trinitaires déchaux.
Malgré cela, il fut mis au cachot par des frères récalcitrants, mais Jean-Baptiste de la Conception résista et une fois libéré instaura le retour à une vie plus contemplative, à la fidélité de la rédemption.

Élu supérieur d'un couvent il éprouve le besoin de se mettre sous la protection de la sainte Vierge, s'appelant désormais Jean-Baptiste de la Conception. Il part alors à Rome pour faire approuver les Trinitaires réformés. Après deux ans de séjour, il obtient l'approbation écrite de Clément VII. Néanmoins l'épreuve l'attend à son retour: ses religieux le mettent au cachot; mais ils finissent par s'enfuir après l'avoir libéré. Pendant une dizaine d'années, Jean-Baptiste fait de nouvelles fondations de "Trinitaires déchaussés". Épuisé par ses travaux, il tombe malade à Cordoue et meurt à 51 ans, le 14 février 1613.

Il fut béatifié en 1819 et canonisé en 1975 par Paul VI.


La réforme de l'Ordre Trinitaire est l'oeuvre de Jean-Baptiste de la Conception (1561-1613). C'est à Valdepenas (Ciudad Real) que s'établit la première communauté de trinitaires déchaussés. Par le bref Ad militantes Ecclesiae (1599), le pape Clément VIII donnait son aval à la Congrégation des frères réformés et déchaussés de l'Ordre de la Très Sainte Trinité, instituée pour observer dans toute sa rigueur la Règle de saint Jean de Matha.

Jean-Baptiste de la Conception fonda 18 couvents de religieux et un couvent de moniales. Il vécut et transmit à ses fils un intense esprit de charité, de prière, de recueillement, d'humilité et de pénitence, en insistant tout particulièrement sur le maintien d'une réelle communion avec les captifs et les pauvres. La relation personnelle à la Trinité, comme centre vital et source de la charité, est un thème central dans ses expériences et ses enseignements.


Saint Jean-Baptiste de la Conception

Réformateur des Trinitaires (✝ 1613)

Né à Almodovar, près de Tolède en Espagne, il entre chez les religieux trinitaires qu'il réforma. Il fut un grand dévot de l'Eucharistie, vivant, dans la plus stricte observance, la Règle primitive et pauvre de l'Ordre. Il endura l'hostilité de la part de nombreux trinitaires et ces épreuves le purifièrent, selon ses propres paroles. Le pape Clément VIII approuva cette réforme et les «trinitaires déchaux», comme on les appelle désormais, connurent une grande extension. Plus de trente-quatre maisons avaient adopté cette observance au moment de sa mort.

À Cordoue en Espagne, l’an 1613, saint Jean-Baptiste de la Conception (Jean Garcia), prêtre de l’Ordre de la Sainte Trinité, qui entreprit la restauration de l’Ordre et la soutint avec le plus grand empressement au milieu de graves difficultés et d’épreuves sévères causées par certains frères.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/5737/Saint-Jean-Baptiste-de-la-Conception.html


John Baptist of the Conception

This Spanish reformer of the Trinitarian Order was born to Marcos García and Isabel López Rico on 10 July 1561 in Almadóvar del Campo (Ciudad Real).
He early evidenced remarkable spirituality and love for recollection. The story is told of the visit of St. Teresa of Avila to John’s boyhood home and of her greeting to him and her prophecy to his mother that he would be a reformer.

John studied philosophy with the Discalced Carmelites in his hometown and theology at the universities in Baeza and Toledo. It was in Toledo that John García entered the Trinitarian Order in 1580, making his lifetime religious profession the year following his novitiate.

He was a man admired for his outstanding virtue, mortification and prayerfulness. In time, after his ordination to the priesthood, John was made official preacher first at La Guardia and then at Seville.

The 1594 Interprovincial Chapter of the Order in Spain passed a series of Statutes, one of which provided for the establishment of houses for a renewed and stricter observance of the Trinitarian way of life. The Spanish Recollection was thus born.

John Baptist Rico, as he was then known, was made minister of the newly founded house in Valdepeñas. His love for God and self-effacement enabled him to overcome opposition, sometimes quite harsh, to the reform of the Trinitarian Order. He thought of his work as the restoration of the “primitive” observance more than a reform.

Travelling to Rome in the fall of 1597 and arriving there in mid-March of 1598, John Baptist was successful in his attempt to receive papal support for his reform efforts. On 20 August 1599, Clement VIII issued his letter of approbation for the Spanish Discalced Trinitarians. Returning to Spain and enjoying the support of King Philip III and others, John was likewise successful in spreading this Trinitarian reform, both among recruits from the professed membership of the Order in Spain and then among new candidates to this movement. He himself made many significant foundations and was elected the first Minister Provincial of the Spanish Discalced Trinitarians.

In the 1630s, this reform movement was granted independence from the ancient observance of the Order and the right to elect its own Minister General. Then, in the centuries which followed, the Spanish Discalced observance spread not only in Europe but into Africa and the Americas.

John Baptist of the Conception was a gifted mystic and spiritual writer. His work fills nine manuscript volumes which are conserved in the archives of the Trinitarian house of San Carlino in Rome. He died on 14 February 1613 in the Trinitarian house of Córdoba, which he founded. His relics continue to be venerated there today. Beatified by Pius VII in 1819, John Baptist of the Conception was canonized by Paul VI on 25 May 1975. His feast is celebrated on 14 February, the day of his death. Interestingly, St. John Baptist of the Conception’s death occurred during the year of the 400th anniversary of the death of St. John de Matha, founder of the Trinitarian Order.



Sepulcre de Sant Joan Baptista de la Concepció,
 a l'església de Nuestra Señora de Gracia (Còrdova, Andalusia)


The reform of the Trinitarian Order was the work of St. John Baptist of the Conception (1561-1613). In Valdepeñas (Ciudad Real - Spain) he established the first community of the discalced Trinitarians. With the Brief Ad Militantes Ecclesiae, Pope Clement VIII gave ecclesial validity to the Congregation of the reformed and discalced brothers of the Order of the Most Holy Trinity, instituted to observe with all its vigor the Rule of St. John of Matha.

John Baptist of the Conception founded 18 convents of religious and one of cloistered Sisters. He lived and transmitted to his sons an intense spirit of charity, prayer, recollection, humility and penance, placing special interest in keeping alive the solidarity delivery to the captives and to the poor. The relation of the Trinitarians with the Trinity, as a vital center and source of redemptive charity, is a central theme in his life and teachings.





San Giovanni Battista della Concezione Sacerdote trinitario


Ciuciad Real, Spagna, 10 luglio 1561 - Cordova, Spagna, 14 febbraio 1613

Nasce ad Almodovar nel 1561, Giovanni Battista della Concezione a Almodovar (Ciuda Real-Spagna). All'età di quindici anni ha la grande sorte di conoscere santa Teresa d'Avila. E qui, a 19 anni veste l'abito dell'Ordine dei trinitari, fondato nel 1198 da san Giovanni de Matha. Nel 1581 fa la professione religiosa. Viene ordinato sacerdote nel 1585. Nel febbraio del 1596 entra nei recolletti. Abbraccia così la regola primitiva dei trinitari, quella professata dai recolletti. Il 20 agosto 1599 ottiene l'approvazione canonica della Riforma dei trinitari, con il breve Ad Militantis Ecclesiae regimen di papa Clemente VIII (1592-1605). Muore a Cordova il 14 febbraio 1613. Il riformatore dell'ordine dei trinitari fu beatificato nel 1819. Fu un uomo del suo tempo, figlio della riforma cattolica tridentina (1545-1563).

Martirologio Romano: A Córdova in Spagna, san Giovanni Battista García della Concezione, sacerdote dell’Ordine della Santissima Trinità, che avviò il rinnovamento del suo Ordine, sostenendolo con grandissimo impegno tra gravi difficoltà e aspre tribolazioni. 

Ospitare un santo, a volte cambia la vita. E’ successo nella famiglia spagnola di Marco Garcia, che un giorno del 1576 ha la ventura di ospitare in casa sua Santa Teresa d’Avila, la grande riformatrice del Carmelo. In questa occasione la santa predice a che Giovanni, il figlio quindicenne, avrà un futuro di santità e di grande attivismo per la riforma di una famiglia religiosa. Sono parole che lasciano il segno, ma non sconvolgono due genitori profondamente cristiani, dalla devozione viva e dalla carità operosa, che saranno lieti di donare non uno solo ma ben tre dei loro otto figli al Signore. Giovanni è intelligente, studioso, portato per la vita religiosa e i genitori non sono per niente contrari che entri nei Carmelitani. Così studia dai Carmelitani, frequenta i Carmelitani, ma si sente come impedito dall’indossarne l’abito, come se una forza interiore lo trattenesse. Entra invece a 19 anni in un convento dei Trinitari, fondati da San Giovanni di Matha e la sua vasta cultura, le due doti oratorie e la sua coerenza di vita lo rendono da subito un predicatore ricercato, ascoltato, più che convincente, al punto che, dicono i testimoni, basta una delle sue prediche infuocate per creare davanti ai confessionali lunghe file di persone da lui invogliate alla conversione. E questo a Padre Giovanni piace, forse lo inorgoglisce anche un po’, e si convince di essere un predicatore nato e che proprio questo sia ciò che il Signore vuole da lui. La sua vita scorre tranquilla, tra consensi, applausi e successi e non sente il bisogno di guardare a quella frangia di “recolletti”, cioè a quello sparuto numero di confratelli che, almeno a parole, si richiamano e vogliono vivere secondo la più rigida Regola dettata dal fondatore, anche perché lui ha un alibi di ferro: è un po’ malaticcio, ed è convinto che questo lo dispensi dall’essere più esigente con se stesso. Il Signore, però, comincia a lavorare in lui, staccandolo un po’ per volta da quella vita troppo comoda. La sua “via di Damasco” diventa il tremendo temporale in cui si trova un giorno, mentre va a predicare. Che assume ben presto le proporzioni di un uragano e lui vede la morte in faccia, ed ha paura, e fa voto di adottare uno stile di vita più rigoroso e penitente se riuscirà a salvarsi. Passato il pericolo, cerca subito di sciogliere il voto, e il Superiore lo lascia andare, anche se a malincuore.. Nel 1596 entra nel convento dei recolletti di Valdepreñas e da quel preciso istante inizia una radicale inversione di marcia, un’autentica conversione che lo porta a staccarsi di colpo da amicizie influenti, onori e privilegi; rinuncia al “Dio molto zuccherato e molto sensibile” in cui aveva creduto fino ad allora, per abbracciare il Dio nudo nello strazio della croce. Si accorge subito che anche tra i “recolletti” non c’è autenticità: poveri e austeri di nome ma non di fatto, si limitano ad un’osservanza formale, senza arrivare alla radicalità che il vangelo e la Regola richiedono. Dopo neanche due mesi è nominato ministro del convento, segno che il suo nuovo stile di vita ha già contagiato qualcuno, e allora si accorge che il Signore non si accontenta della sua riforma personale, ma gli sta chiedendo molto di più. Inizia così a reintrodurre in convento la regola originaria, che non può limitarsi ad una stoffa un po’ più grossolana e rozza dell’abito, ma che prevede tra le altre cose, ad esempio, il non mangiare carne e pregare sei ore al giorno. Si assiste così ad un fuggi fuggi generale dei religiosi dal convento, spaventati dal suo rigorismo e dalla sua austerità, ma lui continua imperterrito, convinto che “questa religione non è mia, ma di Dio ed egli chiamerà e attirerà altri”. Le vocazioni infatti arrivano, raccolte soprattutto tra i giovani universitari, ma insieme arrivano anche incomprensioni, ostacoli e addirittura vere e proprie persecuzioni da parte dei confratelli e dei superiori, a dimostrazione che davvero “nemici dell’uomo sono quelli di casa sua”. A tutto ciò bisogna aggiungere le tentazioni, gli scrupoli, i dubbi e una lunghissima “notte dello spirito” che lo colpiscono in quel periodo e dai quali si salva unicamente aggrappandosi ad una fede salda, che gli fa credere che nonostante tutto Dio sta dalla sua parte. Ottiene dal Papa, nel 1599, l’approvazione del suo progetto di riforma e continua imperterrito a fondare conventi riformati, ma prosegue altrettanto imperterrita l’opera di emarginazione e di esclusione che l’Ordine attua nei suoi confronti. È ucciso dalla nefrite, dalle penitenze e dai dispiaceri il 14 febbraio 1613, ad appena 52 anni, ma non muore il suo progetto di riforma, che prosegue malgrado le opposizioni. Beatificato nel 1819 da Pio VII, Giovanni Battista della Concezione è stato canonizzato da Paolo VI nel 1975.

Autore: Gianpiero Pettiti