Bienheureux Barthélemy
Longo
Fondateur de la
congrégation des sœurs de Notre Dame du Rosaire (+ 1926)
"Le bienheureux
Bartolo Longo eut un charisme spécial, celui de véritable apôtre du Rosaire...
il s'est senti appelé à construire à Pompéi un sanctuaire dédié à la Vierge du
Saint Rosaire près des ruines de l'antique cité tout juste pénétrée par
l'annonce évangélique avant d'être ensevelie en 79 par l'éruption du Vésuve et
de renaître de ses cendres des siècles plus tard, comme témoignage des lumières
et des ombres de la civilisation classique. Par son œuvre entière, en
particulier par les 'Quinze Samedis', Bartolo Longo développa l'âme
christologique et contemplative du Rosaire; il trouva pour cela un
encouragement particulier et un soutien chez Léon XIII, le 'Pape du
Rosaire'." (Benoît XVI - lettre
apostolique du 16 octobre 2002 - sur les pas des témoins)
"Né en Apulie, en
1841, Barthélemy Longo étudia le droit civil à Naples. Là il assista à des
séances de spiritisme et perdit la foi. Grâce au frère Radente, il recouvra la
grâce divine et embrassa la règle de notre 'tiers-ordre' en 1871, sous le nom
de frère Rosaire, qui fut pour lui un présage.
Il consacra en effet
toute sa vie à la dévotion mariale, construisant un sanctuaire à Notre Dame du
Rosaire fondant une congrégation de sœurs dominicaines sous le même vocable. Il
édita des livres à la louange de la Vierge et de l’Ordre; il publia des
ouvrages dans le but d’accroître la foi et la justice sociale. Il épousa une
veuve, Marie-Anne Farnararo, son émule en œuvres charitables.
Le 5 octobre 1926, il
reposa dans la paix du Seigneur et en 1980 fut inscrit au nombre des
bienheureux par Jean Paul II."
(Laïcs
et dominicains - grandes figures)
À Pompéi près de Naples,
en 1926, le bienheureux Barthélemy Longo. Homme de loi, attentif au culte
marial et à la formation chrétienne des paysans et des enfants, il fonda dans
la vallée de Pompéi, avec les ressources de sa pieuse épouse, construisant un
sanctuaire dédié au Rosaire et une Congrégation de Sœurs sous le même titre.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/12256/Bienheureux-Barthelemy-Longo.html
Icona
Della Madonna di Pompei
Our
Lady of the Rosary with St. Dominic and St. Catherine of Siena
DISCOURS DU PAPE
JEAN-PAUL II
Mardi 7 octobre 2003
Très chers frères et
soeurs,
1. La Sainte
Vierge m'a accordé de l'honorer à nouveau
dans ce célèbre sanctuaire, que la Providence inspira au
bienheureux Bartolo Longo pour en faire un centre de rayonnement du Saint
Rosaire.
La visite d'aujourd'hui
couronne d'une certaine façon l'Année du
Rosaire. Je remercie le Seigneur pour les fruits de cette Année, qui a
engendré un réveil significatif de cette prière, à la fois simple et profonde,
qui va au coeur de la foi chrétienne et qui apparaît très actuelle face aux
défis du troisième millénaire et à l'engagement urgent de la nouvelle
évangélisation.
2. A Pompéi, cette
actualité est mise particulièrement en évidence par le cadre de l'antique Ville
romaine ensevelie sous les cendres du Vésuve en 79 après Jésus Christ. Ces
ruines nous parlent. Elles posent la question décisive de ce qu'est le destin
de l'homme. Elles sont le témoignage d'une grande culture, dont elles révèlent
toutefois, à côté des réponses lumineuses, également les interrogations
inquiétantes. La Ville mariale naît dans le coeur de ces interrogations, en
reproposant le Christ ressuscité comme réponse, comme "évangile" qui
sauve.
Aujourd'hui, comme à
l'époque de l'antique Pompéi, il est nécessaire d'annoncer le Christ à une
société qui s'éloigne des valeurs chrétiennes et qui en égare jusqu'à la
mémoire. Je remercie les Autorités italiennes d'avoir contribué à
l'organisation de mon pèlerinage qui a commencé par la Ville antique. J'ai
traversé ainsi le pont idéal d'un dialogue certainement fécond pour la
croissance culturelle et spirituelle. Dans le cadre de l'antique Pompéi, la
proposition du Rosaire acquiert la valeur symbolique d'un élan renouvelé de
l'annonce chrétienne à notre époque. Qu'est-ce, en effet, que le Rosaire? Un
résumé de l'Évangile. Il nous fait continuellement revenir aux principales
scènes de la vie du Christ, comme pour nous faire "respirer" son
mystère. Le Rosaire est une voie privilégiée de contemplation. C'est, pour
ainsi dire, la voie de Marie. Qui mieux qu'elle connaît le Christ et l'aime?
Le Bienheureux Bartolo
Longo, Apôtre du Rosaire, en était persuadé, lui qui prêta précisément au
caractère contemplatif et christologique du Rosaire une attention particulière.
Grâce à ce Bienheureux, Pompéi est devenue un centre international de spiritualité
du Rosaire.
3. J'ai voulu que
mon pèlerinage revête la signification d'une supplique pour la paix. Nous avons
médité sur les mystères lumineux, comme pour projeter la lumière du Christ sur
les conflits, les tensions et les drames des cinq continents. Dans la Lettre
apostolique Rosarium
Virginis Mariae, j'ai expliqué pourquoi le Rosaire est une prière orientée,
de par sa nature, vers la paix. Elle l'est non seulement dans la mesure où elle
nous la fait invoquer, forts de l'intercession de Marie, mais également parce
qu'elle nous fait assimiler, avec le mystère de Jésus, également son projet de
paix.
Dans le même temps, avec
le rythme tranquille de la répétition de l'Ave Maria, le Rosaire calme notre
âme et l'ouvre à la grâce qui sauve. Le Bienheureux Bartolo Longo eut une
intuition prophétique lorsque, dans le temple consacré à la Vierge
du Rosaire, il voulut ajouter cette façade comme monument à la paix. La
cause de la paix entrait ainsi dans la proposition même du Rosaire. Il s'agit
d'une intuition dont nous pouvons saisir l'actualité, au début de ce
Millénaire, déjà balayé par des vents de guerre et taché de sang dans tant de
régions du monde.
4. L'invitation au
Rosaire qui s'élève de Pompéi, carrefour de personnes de toutes cultures
attirées tant par le sanctuaire que par le site archéologique, évoque également
l'engagement des chrétiens, en collaboration avec tous les hommes de bonne volonté,
à être des constructeurs et des témoins de paix. Que la société civile
accueille toujours plus ce message, représenté ici par des autorités et des
personnalités que je salue cordialement.
Que la communauté
ecclésiale pompéienne, que je salue dans ses diverses composantes, soit
toujours plus à la hauteur de ce défi: les prêtres et les diacres, les
personnes consacrées, en particulier les Dominicaines Filles du Saint-Rosaire,
fondées précisément pour la mission de ce sanctuaire, les laïcs. J'adresse mes
remerciements sincères à Mgr Domenico Sorrentino, pour les chaleureuses paroles
qu'il m'a adressées au début de cette rencontre. Un remerciement affectueux à
vous tous, fidèles de la Reine du Rosaire de Pompéi. Soyez des "artisans
de paix", sur les traces du bienheureux Bartolo Longo, qui sut unir la
prière à l'action, faisant de cette ville mariale une citadelle de la
charité. Le nouveau Centre pour l'enfant et la famille, auquel on a
cordialement voulu donner mon nom, recueille l'héritage de cette grande oeuvre.
Très chers frères et
soeurs! Que la Vierge du Rosaire nous bénisse, tandis que nous nous apprêtons à
l'invoquer à travers la Supplique. Nous nous apprêtons à déposer dans son coeur
de Mère nos désirs et nos intentions de bien.
***
Après la récitation de la
Supplique, avant de donner sa Bénédiction finale, le Saint-Père a ajouté:
Merci, merci Pompéi.
Merci à tous les pèlerins pour ce très bel et chaleureux accueil. Merci aux
Cardinaux et aux Évêques présents. Merci aux Autorités du pays, de la région,
de la ville. Merci pour l'enthousiasme des jeunes. Merci à tous. Priez pour moi
dans ce Sanctuaire, aujourd'hui et toujours.
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la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Blesed
Bartolo Longo (1841-1926), circa 1863
Bartolo Longo, ce prêtre
sataniste devenu saint
Meg Hunter-Kilmer - publié
le 11/03/18 - mis à jour le 04/10/24
Accablé par le poids de
ses péchés, l’italien Bartolo Longo s’en remit entièrement à la Vierge à tel
point que Jean Paul II le proclama "Apôtre du Rosaire". Il est la
preuve qu’aucune âme n’est à jamais perdue. Il est fêté le 5 octobre.
Àla lecture de certaines
vies de saints, il arrive que l’on soit un peu découragé. Bien sûr, nul n’étant
parfait, ils ne l’étaient pas non plus, mais on a parfois le sentiment qu’ils
n’ont jamais vraiment commis de péchés au sens où on l’entend aujourd’hui.
Même saint
Augustin, à la réputation de mauvais garçon, n’était pas un si mauvais
bougre que cela pour les standards actuels. Le découragement peut donc être de
mise, surtout quand on fait partie de ceux qui ont commis de terribles erreurs…
Mais c’est sans connaître
la vie de Bienheureux Bartolo Longo. Cet Italien né en 1841 perdit sa mère alors
qu’il n’avait que dix ans. Dès lors, il s’éloigna peu à peu de la foi
catholique. Quand il entra à l’université à Naples (où saint
Thomas d’Aquin lui-même avait étudié), il souhaita goûter pleinement à
la vie d’un étudiant de l’époque dans un établissement public. Dans l’Italie du
milieu du XIXe siècle, cela rimait avec anticléricalisme, athéisme et
enfin, un intérêt pour les sciences occultes.
Prêtre sataniste à 20 ans
Bartolo se mit à assister
à des séances, goûta à la drogue et prit même part à des orgies. Il
incitait les gens à répudier leur foi, ridiculisant publiquement la religion de
son enfance. Très vite, le tout nouvel avocat fut "ordonné" prêtre de
Satan lors d’une cérémonie occulte. Alors que l’évêque sataniste énonçait des
paroles blasphématoires, les murs de la pièce se mirent à trembler et des cris
lugubres résonnèrent, terrifiant les personnes présentes.
Lire aussi :De
sataniste à séminariste, l’extraordinaire conversion d’Alexandre
Très vite, Bartolo devint
paranoïaque et alla de plus en plus mal. Alors qu’il était au bord de la
dépression nerveuse mais continuait à s’accrocher à ses pratiques satanistes,
sa famille priait pour lui. Tout comme pour saint Augustin, les ferventes prières
de sa famille finirent par faire tomber le mur de colère et de péchés que
Bartolo avait construit autour de lui. Une nuit, il entendit la voix de sa
mère lui crier de retourner vers Dieu.
“Être damné à jamais,
est-ce cela que tu veux ?”
Sous le choc, Bartolo
alla trouver un ami qui vivait dans le voisinage, le professeur Vincenzo Pepe.
Quand Pepe prit conscience de ce qu’il était advenu de Bartolo, il
s’écria : "Mourir dans un asile de fous et être damné à jamais,
est-ce cela que tu veux ?" Le courage qu’eut Pepe de nommer crûment
le danger qui le menaçait eut raison des dernières défenses de Bartolo. Il
accepta de rencontrer un prêtre dominicain, le frère Alberto Radente.
Frère Alberto prit le
temps de connaître Bartolo et devint son directeur spirituel ; il
l’encouragea à faire une confession approfondie. Au bout d’un mois, Bartolo se
confessa, fut absous et entreprit de ramener les gens à Dieu. Il se rendait
dans les cafés, dans les soirées étudiantes et dénonçait les cérémonies
occultes. Il se mit au service des pauvres, et enseigna aux ignorants ; au
bout de six ans, il entra dans le tiers-ordre dominicain, le jour de la fête de
Notre-Dame du Rosaire.
Assumer son passé
Consacré, purifié,
Bartolo assista alors à une dernière séance occulte. Il entra dans la pièce,
brandit un chapelet et proclama : "Je renonce au spiritisme, car ce
n’est qu’un labyrinthe de mensonges et de fourvoiements."
Mais, tout absous qu’il
fut, Bartolo avait du mal, comme la majorité d’entre nous, à assumer son passé.
Il se sentait indigne du pardon de Dieu, convaincu de son impureté, persuadé
d’être abîmé pour toujours par son péché. Un jour, alors qu’il se trouvait dans
un champ dans la région de Pompéi où il venait en aide à des fermiers démunis,
il se remémora sa vie passée.
"Malgré mon
repentir, je me disais : Je suis toujours consacré à Satan, et je suis
toujours son esclave et sa propriété, puisqu’il m’attend en enfer. Alors que je
méditais sur ma situation, je ressentis une grande vague de désespoir et
faillis me suicider." À cet instant, Bartolo se remémora le rosaire de son
enfance, et se souvint de l’amour de la Vierge Marie. Il ressentit qu’elle lui
disait : "Qui propage le saint Rosaire est sauvé."
Des groupes de prière du
Rosaire
Bartolo s’installa alors
dans la ville de Pompéi, où il fonda des groupes de prière du Rosaire, organisa
des processions mariales et entreprit la construction d’un sanctuaire dédié à
Notre-Dame du Rosaire. Son œuvre était financée par la comtesse di Fusco, une
veuve mère de cinq enfants avec qui il travaillait très étroitement, si bien
que des rumeurs naquirent quant à la nature de leur relation. Bien que Bartolo
ait fait vœu de chasteté, le pape Léon III l’encouragea à épouser la comtesse
pour protéger leur réputation et ainsi perpétuer leur œuvre commune ; tous
deux conclurent à un mariage blanc et continuèrent à servir les plus démunis.
Pendant plus de 50 ans,
Bartolo enseigna la prière du Rosaire, fonda des écoles pour les pauvres, créa
des orphelinats pour les enfants de criminels, et transforma une ville de mort
en une ville de la vivante Mère de Dieu. Lors de sa béatification en 1980, Jean
Paul II, lui-même le pape sans doute le plus marial depuis saint Pierre,
proclama que Bartolo Longo était "l’Apôtre du Rosaire".
Bartolo Longo eut un
passé tumultueux. Mais ce passé de prêtre sataniste, de jeune homme vil,
dégénéré, blasphématoire… ne l’empêcha pas de devenir Bienheureux, et d’être
bientôt canonisé.
Demandons-lui
d’intercéder pour ceux qui pensent que leur cas est désespéré, que leur pureté
est à jamais entachée, que leur vie est à jamais brisée et qui ont perdu tout
espoir de sainteté. Qu’ils puissent rejoindre les rangs de meurtriers, de
drogués, de satanistes qui brillent d’une lumière intacte autour du trône de
l’Agneau sans tâche.
Ces douze saints qui ont
combattu le diable :
Lire aussi :Cette
prière que le diable déteste
SOURCE : https://fr.aleteia.org/2018/03/11/bartolo-longo-ce-pretre-sataniste-devenu-saint
Bartolo Longo a 35 anni
Bartolo Longo
Bartolo Longo, entra à 23 ans dans l’église satanique de Naples, en Italie, où il voua son âme au diable, abandonnant sa Religion Catholique. Pourtant, en 1980, le Saint Pape Jean-Paul II le béatifiait devant 30 000 fidèles, l'appelant l’« Apôtre du Rosaire » et l’« Homme de Marie » !
Son parcours ? Il naquit en 1841 dans une famille aisée du Sud de
l'Italie, manifesta dès son jeune âge un tempérament rebelle et perdit la foi
après la mort de sa mère, en 1851. Lors de ses études commencées en 1861,
l’influence du général italien Garibaldi, qui réclamait l’abolition de la
papauté, le séduisit par ses idées libertaires. Il adhéra au spiritisme. Devenu
sataniste, il pratiqua des orgies rituelles.
Mais, atteint de dépression, d’extrême anxiété, de folie et de délires, paniqué,
il se tourna vers un Dominicain, le Père Alberto Radente qui l’aida à retrouver
la foi et à découvrir le Chapelet dont il devint fervent. Devenu membre du
Tiers-Ordre dominicain sous le nom de Rosario, et sur recommandation du Pape
Léon XIII, il épousa la Comtesse Mariana di Fusco, avec qui il créa une
Confrérie du Rosaire.
En 1876, une Religieuse lui offrit une représentation de Notre Dame du Rosaire
qu’il fit installer en 1883 dans son église : les miracles commencèrent à
se produire. Les pèlerins affluèrent vers ce qui allait devenir le Sanctuaire
de Notre-Dame du Rosaire à Pompéi.
La Prière de Bartolo
Longo « Ô ma souveraine Libératrice, ne cessez pas d'abaisser vos
Regards Miséricordieux sur notre famille » :
« Que toutes langues fassent retentir votre Gloire, ô Marie ! Et que
le soir redise au matin le concert de nos bénédictions ! Tous les peuples
Vous appellent Bienheureuse ; que toutes les plages de la terre, que
toutes les régions des cieux répètent que Vous êtes Bienheureuse ! Et moi
aussi je Vous appellerai trois fois Bienheureuse, avec les Anges; avec les
Archanges ; avec les Principautés : trois fois Bienheureuse avec les
Puissances Angéliques, avec les Vertus des Cieux avec les Dominations. Je Vous
proclamerai Bienheureuse parmi les Bienheureux, avec les Trônes, avec les
Chérubins, avec les Séraphins. Ô ma souveraine Libératrice, ne cessez pas
d'abaisser vos Regards Miséricordieux sur notre famille, sur notre nation, sur
l'Église tout entière. Et surtout, ne me refusez pas la Grâce des Grâces, c'est
à dire que jamais ma fragilité ne me sépare de Vous. Faite que je persévère
jusqu'au dernier soupir dans cette foi et cet amour dont brûle en cet instant
mon âme. Et que tous ceux qui concourent à l'érection de votre Sanctuaire de
Pompéi soient un jour du nombre des élus ! Ô Couronne du Rosaire de ma
Mère, je Vous serre sur mon cœur et je Vous couvre de baisers respectueux (ici
embrassez votre chapelet). Vous êtes la Voie qui mène à toutes les vertus, le
Trésor des mérites pour l'éternité, le Présage de ma prédestination, la Chaîne
solide qui enlace l'ennemi, la Source de Paix pour celui qui Vous honore
pendant la vie, un gage de victoire pour qui Vous porte à ses lèvres à
l'instant de la mort. Dans cette heure suprême, je Vous attends, ô ma
Mère : votre Apparition sera le signal de mon salut ; votre Rosaire
m'ouvrira les portes du Ciel. Ainsi soit-il. »
Bienheureux Barthélemy Longo (1841-1926)
SOURCE : https://site-catholique.fr/?Priere-de-Bartolo-Longo-pour-les-Familles
La Prière du Bienheureux
Bartolo Longo « Ô Reine du Saint Rosaire de Pompéi » :
« Ô Vierge Très Sainte et Immaculée, Reine du Saint Rosaire, Tu as choisi
notre siècle de peu de foi pour établir Ton siège à Pompéi, et Tu as fait venir
du monde entier Tes enfants pour les engager à ériger en ce lieu un sanctuaire.
Innombrables dans le monde entier sont ceux que Tu as secourus, parmi ceux qui
Te vénèrent en cette statue miraculeuse. Et moi aussi, bonne Mère, Tu me vois
Te vénérer en esprit en ce lieu de grâces et Tu m'entends crier vers Toi :
Ô Glorieuse Reine du Saint Rosaire de Pompéi, viens à mon secours ! A ceux
qui Te vénèrent le chapelet à la main, Tu as promis de grandes grâces. C'est
aussi le chapelet à la main que Tu me vois faire appel à Toi ! Tu es la
Consolatrice des affligés, le Salut des malades, le Refuge des pécheurs, l'Espoir
des désespérés ; Tu es la Dispensatrice des grâces et des miséricordes de
Dieu. Du haut de Ton trône à Pompéi, bénis-moi ! Ô Reine du Saint Rosaire
de Pompéi, prie pour nous ! Amen. »
Bienheureux Bartolo Longo (1841-1926)
SOURCE : https://site-catholique.fr/?Priere-a-Notre-Dame-du-Saint-Rosaire-de-Bartolo-Longo
La Prière de Bartolo
Longo « Ô Mère Immaculée de Jésus, me voici à Vos genoux » :
« Me voici à Vos genoux, ô Mère Immaculée de Jésus, Vous qui aimez à être invoquée
sous le nom de Notre Dame du Rosaire de Pompéi. La joie au cœur, l'âme remplie
de la plus vive reconnaissance, je reviens à Vous, ô ma généreuse Bienfaitrice,
ma douce Patronne, Souveraine de mon cœur, à Vous, qui Vous êtes montrée
véritablement ma Mère, et Mère pleine d'amour pour moi. Je gémissais, et Vous
m'avez écouté ; j'étais affligé, et Vous m'avez consolé ; j'étais
dans les angoisses, et Vous m'avez rendu la paix. Des douleurs et des peines
mortelles assiégeaient mon cœur, et Vous, ô Mère, du haut de votre Trône de
Pompéi, Vous m'avez rasséréné l'esprit d'un seul de vos Regards Miséricordieux.
Qui s'est jamais adressé à Vous avec confiance sans être exaucé ?
Ah ! Si le monde connaissait mieux votre Bonté, votre Compassion pour ceux
qui souffrent, comme toutes les créatures recourraient à Vous ! Soyez
bénie à jamais, ô Vierge Souveraine de Pompéi, bénie par moi et par tous, par
les hommes et par les anges, par la terre et par le ciel. Amen. »
Bienheureux Barthélemy Longo (1841-1926)
SOURCE : https://site-catholique.fr/?Priere-du-Bx-Bartolo-Longo
La Prière de Bartolo
Longo « Je rends grâce à Dieu et à Vous, Divine Mère, des nouveaux
Bienfaits qui m'ont été accordés » :
« Je rends grâce à Dieu et à Vous, Divine Mère, des nouveaux Bienfaits qui
m'ont été accordés par l'effet de votre Bonté et de votre Miséricorde. Que
serai-je devenu su Vous aviez repoussé mes soupirs et mes larmes? Je supplie
les Anges du Paradis, les chœurs des apôtres, des martyrs, des vierges et des
confesseurs de Vous remercier pour moi. Je fais la même prière à ces
innombrables âmes jadis pécheresses, qui ont été sauvées par Vous et qui
jouissent maintenant au Ciel de la vision de votre immortelle Beauté. Je
voudrais Vous voir aimée de toutes les créatures et entendre le monde entier se
faire l'écho de mes actions de grâces. Que puis-je Vous offrir, ô Reine, si
riche en bonté et en magnificence? Je Vous consacre ce qui me reste de vie, et
je l'emploierai a propager partout votre Culte, ô Vierge du Rosaire de Pompéi, Vous
dont l'invocation m'a valu les grâces du Seigneur. Je répandrai partout la
dévotion de votre Rosaire, je dirai à tous les miséricordes que Vous avez
obtenues pour moi et je ne cesserai de redire vos Bontés à mon égard, afin que
même ceux qui sont d'indignes pécheurs, comme moi, s'adressent à Vous avec
confiance. Amen. »
Bienheureux Barthélemy Longo (1841-1926)
SOURCE : https://site-catholique.fr/?Priere-de-Bartolo-Longo-en-action-de-grace
La Prière du Bx Bartolo
Longo « Ô Vierge Immaculée et Reine du Saint Rosaire » :
« Ô Vierge Immaculée et Reine du Saint Rosaire, en ces temps où la foi est
morte et où l'impiété triomphe, Tu as voulu établir Ton siège de Reine et de
Mère sur l'antique terre de Pompéi, séjour des païens morts. Et de ce lieu où
l'on adorait les idoles et les démons, Toi, aujourd'hui, comme Mère de la Grâce
Divine, Tu répands partout les trésors des Miséricordes du Ciel !
Ah ! De ce trône où Tu règnes, pleine de pitié, jette sur moi aussi un regard
bienveillant, Ô Marie, et prends pitié de moi qui ai tellement besoin de Ton
secours. Comme Tu T'es révélée à tant d'autres, montre-Toi, à moi aussi,
véritable Mère de miséricorde : « Monstra Te esse Matrem ! »,
alors que, de tout cœur, je Te salue et je T'invoque, ma Souveraine et Reine du
Très Saint Rosaire ! Amen. »
Bienheureux Barthélemy Longo (1841-1926)
SOURCE : https://site-catholique.fr/?Priere-de-Bartolo-Longo-a-Notre-Dame-du-Saint-Rosaire
La Prière du Bx Bartolo
Longo « Quels noms Vous donnerai-je, ô blanche Colombe de paix ?
» :
« Quels noms Vous donnerai-je, ô blanche Colombe de paix ? Sous quels
titres Vous invoquerai-je Vous que les saints docteurs ont appelée Maîtresse du
monde, Porte de la Vie, Temple de Dieu, Palais de Lumière, Gloire des Cieux,
Sainte entre les saints, Prodige des prodiges, Paradis du Très-Haut ? Vous
êtes la Trésorière des grâces, la Toute Puissance suppliante, que dis-je ?
La Miséricorde même de Dieu descendant sur les malheureux. Mais je sais aussi,
qu'il Vous est doux d'être appelée Reine du Rosaire de Pompéi. Et en Vous
donnant ce titre, je sens la douceur de Votre nom mystique, ô Rose du paradis
transplantée dans cette vallée de larmes pour adoucir nos angoisses, à nous,
pauvres exilés, enfants d'Ève ; Rose symbole de charité, plus odorante que
tous les arômes du Liban, Vous qui dans cette vallée attirez, par le parfum de
Votre suavité céleste, le cœur des pécheurs vers le Cœur de Dieu. Vous êtes la
Rose éternellement fraiche, qui, arrosée par les eaux du Ciel, avez jeté Vos
racines dans la terre desséchée par une pluie de feu ; la Rose d'une
beauté Immaculée, qui avez fait du lieu de la désolation le Jardin des délices
du Seigneur. Loué soit Dieu pour avoir rendu Votre nom si digne
d'admiration ! Bénissez, ô peuple, le Notre de Notre Dame de Pompéi, car
toute la terre est pleine de Miséricorde. Amen. »
Bienheureux Barthélemy Longo (1841-1926)
SOURCE : https://site-catholique.fr/?Priere-de-Bartolo-Longo-a-Notre-Dame-blanche-Colombe-de-paix
« De même que deux
amis qui se retrouvent souvent ensemble finissent par se ressembler même dans
la manière de vivre, de même, nous aussi, en parlant familièrement avec Jésus
et avec la Vierge, par la méditation des Mystères du Rosaire, et en formant
ensemble une même vie par la Communion, nous pouvons devenir, autant que notre
bassesse le permet, semblables à eux et apprendre par leurs exemples sublimes à
vivre de manière humble, pauvre, cachée, patiente et parfaite » (Bartolo
Longo)
La Prière du Bx Bartolo
Longo « Ô Reine du Rosaire de Pompéi, j'ai éprouvé la puissance de
votre Titre » :
« Du milieu des tempêtes qui m'avaient submergé, j'ai levé les yeux vers
Vous, nouvelle Étoile d'espérance, apparue de nos jours au-dessus de la vallée
des ruines. Du fond de mes amertumes, j'ai élevé la voix vers Vous, ô Reine du
Rosaire de Pompéi; et j'ai éprouvé la puissance de ce Titre qui Vous est si
cher. Je m'écrierai donc toujours : je Vous salue, ô Mère de miséricorde,
Océan de grâces, de bonté et de compassion ! Qui chantera dignement les
gloires nouvelles de votre Rosaire, les récentes victoires de votre
Chapelet ? Au monde qui s'arrache des bras de Jésus pour se livrer au
démon, Vous préparez le salut dans cette vallée où Satan dévorait les âmes.
Vous avez refoulé aux pieds en Triomphatrice les restes des temples
païens ; et sur les ruines de l'idolâtrie Vous avez placé le triomphe de
votre Souveraineté. Vous avez changé la lande de la mort en une terre de
Résurrection et de la Vie ; et sur le sol subjugué par votre ennemi Vous
avez planté la citadelle, le refuge où Vous recevez les peuples pour les
sauver. Et voici que vos fils répandus dans le monde Vous ont élevé en ce lieu
un Trône, vrai signe de vos Prodiges, trophée de vos Miséricordes. Du haut de
ce Trône, Vous m'avez appelé, moi aussi, parmi vos enfants de prédilection, et
le regard de votre Commisération s'est reposé sur moi, pauvre malheureux. Que
vos Œuvres soient éternellement bénies, ô ma Souveraine ! Et que bénis
soient tous les prodiges opérés par Vous dans la vallée de la désolation et de
la ruine ! Ainsi soit-il. »
Bienheureux Barthélemy Longo (1841-1926)
SOURCE : https://site-catholique.fr/?Priere-de-Bartolo-Longo-a-Notre-Dame-du-Rosaire-de-Pompei
Prière du Bienheureux Barthélemy Longo
Voici la Prière à Saint Gabriel Archange « Je vous salue, ô Gabriel, ange gardien de la Vierge Marie » du Bienheureux Bartolo Longo (1841-1926), véritable « Apôtre du Rosaire » du Tiers Ordre Dominicain qui définissait le Rosaire comme « la douce chaîne qui nous relie à Dieu » et Fondateur du Sanctuaire de Notre-Dame du Rosaire à Pompéi près de Naples en faveur des pauvres et des enfants des détenus.
La Prière de Barthélemy Longo « Je vous salue, ô Gabriel, ange gardien de la Vierge Marie » :
« Je vous salue, ô Gabriel, sublime esprit de lumière et de beauté. Le Seigneur vous bénit lorsqu'il vous créa plus parfait que toutes les créatures, dans une gloire céleste, en vous insufflant l'esprit de force. Vous êtes l'élu entre tous les Anges, envoyé par le Roi des rois pour annoncer la grande œuvre de l'Eternel, l'incarnation du Verbe et la rédemption de l'humanité. Saint Gabriel Archange, ambassadeur de Dieu et ange gardien de la Vierge Marie, qui vous tenez devant son trône dans le sanctuaire de Pompéi, priez pour nous pécheurs, afin qu'après avoir, avec le Rosaire, salué votre Reine comme vous l'avez salué à Nazareth, nous puissions avec Elle, Vous voir à l'heure de notre mort. Ainsi soit-il. »
Bienheureux Barthélemy Longo (1841-1926)
Voici quelques Prières
à Saint Gabriel Archange qui est indissociable de la Sainte Vierge
dont il est l'Ange Servant. L'Archange Gabriel est d'ailleurs fêté le 24 mars,
veille de l'Annonciation. « Gabriel » signifie « Force
de Dieu » ou « Dieu s'est montré Fort ».
« Deus, qui inter céteros Angelos, ad annuntiándum incarnatiónis tuæ mystérium, Gabriélem Archángelum elegísti : concéde propítius ; ut, qui festum (commemoratiónem) eius celebrámus in terris, ipsíus patrocínium sentiámus in cælis : Qui vivis… » (Oratio die 24 martii Sancti Gabrielis Archangeli)
« Ô Dieu, qui avez choisi l’Archange Gabriel entre tous les Anges, pour annoncer le Mystère de votre Incarnation ; accordez-nous, dans votre Bonté, qu’après avoir célébré (commémoré) sa Fête sur la terre, nous goûtions dans le Ciel les effets de sa Protection »
(Collecte du 24 mars pour la Fête de Saint Gabriel,
Archange)
« Le plus bel
hommage que nous puissions rendre à l'Archange Saint Gabriel est de réciter
avec dévotion le Saint Rosaire, puisque chaque Ave Maria répète les Paroles
qu'il prononça lorsqu'il fut envoyé par la Sainte Trinité à Marie en Messager
de notre Rédemption » (Bienheureux
Bartolo Longo (1841-1926), apôtre du Rosaire).
« Saint Gabriel,
vous qui êtes appelé à juste titre la Force de Dieu, puisque vous avez été
choisi pour annoncer à Marie le Mystère où le Tout-Puissant a déployé la Force
de son bras, faites-nous connaître les trésors renfermés dans la Personne du Fils
de Dieu, et soyez notre Protecteur auprès de son auguste Mère ».
« Saint Archange Gabriel, Messager de la Miséricorde de Dieu en faveur des
pauvres humains, vous qui avez salué la très Sainte Vierge par ces
Paroles : « Je Vous salue Marie, pleine de Grâce », et qui en
avez reçu une Réponse d'une si grande Humilité, Protecteur des âmes, aidez-nous
à devenir les imitateurs de son Humilité et de son Obéissance » (Prière
du Père
Lamy à Saint Gabriel)
« Saint Gabriel Archange, Ange de l'Incarnation, ouvre nos oreilles aux
doux avertissements et aux appels pressants du Seigneur. Tiens-toi toujours
devant nous, nous t'en conjurons, afin que nous comprenions bien la Parole de
Dieu, afin que nous Le suivions et Lui obéissions et que nous accomplissions ce
qu'Il veut de nous. Aide-nous à rester éveillés afin que, lorsqu'Il viendra, le
Seigneur ne nous trouve pas endormis » (Prière traduite de
l'allemand : « Saint Gabriel, la Force de Dieu »)
Voir également la Prière à l’Archange Saint Gabriel «
Apportez-nous la Paix, ô Saint Archange de l’Incarnation, vous qui avez annoncé
la Venue de Celui qui est la Paix du monde » du R. P. Dominique Bouix
SOURCE : https://site-catholique.fr/?PRIERE-SAINT-GABRIEL-ARCHANGE
Sépulture du bienheureux Bartolo Longo dans la basilique dédiée au Rosaire, sanctuaire de Notre Dame du Rosaire de Pompéi, Pompéi
Sépulture
du bienheureux Bartolo Longo dans la basilique dédiée au Rosaire, sanctuaire de Notre Dame
du Rosaire de Pompéi, Pompéi
Urna
contenente il corpo del beato Bartolo Longo situata nella cappella omologa del
Santuario della Beata Vergine del Rosario di Pompei
Urn
containing the body of the blessed Bartolo Longo located in the homologous
chapel of the Sanctuary of the Blessed Virgin of the Rosary of Pompeii
Un exemple pour tous les
membres de l’Ordre du Saint-Sépulcre
Ce 5 octobre nous faisons mémoire des 90 ans de la mort du bienheureux Bartolo Longo, membre de l’Ordre du Saint-Sépulcre, apôtre de la prière du Rosaire et témoin de la miséricorde divine.
Né le 10 février 1841 à Latiano, près de Lecce, dans la région des Pouilles, en
Italie, il a grandi dans une famille chrétienne, mais s’éloigna de l’Eglise au
cours de ses études de droit à Naples, devenant un anticlérical militant,
adepte du spiritisme.
L’avocat Bartolo Longo
traversa ensuite une profonde crise spirituelle au cours de laquelle il fut
aidé notamment par son ami le Professeur Vincenzo Pepe, et par un religieux
dominicain, le Père Alberto Radente.
Après une confession
salutaire, il fit à nouveau sa « première communion », le 23 juin 1865.
Participant assidument à
l’Eucharistie, il entra en relation avec Caterina Volpicelli, une napolitaine
propagatrice de la dévotion au Sacré Cœur de Jésus, qui fut béatifiée en 2001.
Elle lui présenta la comtesse Albenzio De Fusco, veuve, propriétaire de terres
dans la vallée de Pompéi, qui deviendra plus tard son épouse, en 1885.
Découvrant l’état de
désolation spirituelle de cette vallée pompéienne où il secondait
administrativement la comtesse, il décida d’y œuvrer pour la promotion sociale
et humaine des habitants, et pour l’évangélisation.
Tout en diffusant la
prière du Rosaire, Bartolo Longo ouvrit un orphelinat féminin et fonda une
communauté religieuse féminine, les Filles du Saint Rosaire de Pompéi,
présentes jusqu’en Indonésie. Une confrérie du Rosaire se développa aussi, sous
son impulsion, ainsi qu’une revue toujours très diffusée, Le Rosaire de la
Nouvelle Pompéi, qu’il dirigea personnellement.
Un sanctuaire marial
sortit de terre, consacré en 1891, dédié à la prière pour la paix dans le
monde, près des ruines de l’antique cité détruite par le Vésuve. Pompéi devint
non seulement la ville de Marie et de la foi, mais aussi la ville de l’amour
avec de nombreuses œuvres de charité, tels que des centres éducatifs pour
enfants de prisonniers. Le 12 septembre 1906, Bartolo Longo céda au Saint-Siège
toutes ses réalisations, y compris le sanctuaire confié par la suite à un
délégué pontifical.
Le Pape fit chevalier du
Saint-Sépulcre le Bon Samaritain de Pompéi, en reconnaissance de son action au
service des plus déshérités en qui il reconnut le Christ souffrant.
Mort le 5 octobre 1926,
il fut proclamé bienheureux par saint Jean-Paul II le 26 octobre 1980.
Il est un modèle de vie
chrétienne, d’humilité et de désintéressement, pour tous les membres de l’Ordre
qui l’invoquent souvent, sollicitant son intercession, notamment à travers la
prière pour sa canonisation.
Prière pour la
canonisation du Bienheureux Bartolo Longo
Dieu, Père de
Miséricorde, nous Te louons pour avoir donné à l'histoire des hommes le
Bienheureux Bartolo Longo, apôtre ardent du Rosaire et exemple lumineux de laïc
engagé dans le témoignage évangélique de la Foi et de la Charité.
Nous Te remercions pour
son extraordinaire chemin spirituel, ses intuitions prophétiques, son
infatigable empressement envers les derniers et les marginaux, le dévouement
avec lequel il servit filialement Ton Eglise et construisit la nouvelle ville
de l'amour à Pompéi.
Nous T'en prions, concède
que le Bienheureux Bartolo Longo soit bientôt compté parmi les saints de
l'Eglise Universelle, afin que tout le monde puisse le suivre comme modèle et
jouir de son intercession. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.
Pour témoigner des grâces reçues, écrire à :
Sanctuaire de Pompéi - Piazza Bartolo Longo, 1 - 80045 Pompei (NA) - Italia
(5 octobre 2016)
Le bienheureux Bartolo
Longo
L’intérêt pour le seul
laïc membre de l’Ordre béatifié ne cesse de croître, tant il apparaît
comme un modèle de vie chrétienne en ces temps difficiles. Sa vie permet
en effet de comprendre qu’il n’est pas de situation infernale sur terre dont la
miséricorde divine ne puisse venir nous libérer.
Ainsi Bartolo Longo fut
un « prêtre » du spiritisme avant de se tourner avec amour vers les
autres, au nom de l’Evangile, réalisant d’immenses œuvres de charité grâce à la
force de la prière.
Né le 10 février 1841, à
Latiano, dans la Pouilles, non loin du port de Brindisi, il est mort à Pompéi
le 5 octobre 1926, ayant légué au Pape tout ce qu’il avait édifié pour le
service des pauvres et la gloire de Dieu.
Pendant ses études de
droit à Naples il fut un farouche opposant de l’Eglise, fréquentant les
cercles spirites jusqu’à devenir un des responsables importants de ce
mouvement gnostique où le pouvoir de connaissance prime sur l’amour
désintéressé.
La rencontre d’un prêtre
d’exception, le Père Alberto Radente, par l’entremise du Professeur
Viencenzo Pepe, lui permit de retrouver le chemin de la foi au Christ,
l’entraînant même à refaire sa première communion.
Dans le cadre de ses
nouveaux engagements spirituels, il fit la connaissance d’une comtesse, veuve,
qui lui demanda conseil pour administrer des biens dans la vallée de Pompéi.
Devenu un avocat reconnu, il exerça bénévolement ses compétences en matière
d’affaires pour aider la comtesse Marianna de Fusco.
Au début 1872, découvrant
la misère morale et matérielle du peuple dans cette vallée de la région
vésuvienne, Bartolo Longo se tourna vers la Vierge Marie, et entendit dans le
secret de son cœur l’appel à propager la prière du Rosaire. Il organisa
des missions populaires, favorisant une espérance collective qui eut pour
conséquence une renaissance de la vallée.
Un tableau marial donné
par son ami et confesseur le Père Radente, transporté depuis Naples sur un char
de fumier le 13 novembre 1875, devint le symbole du combat mené par cet
avocat pour la libération d’un peuple soumis à la pauvreté et au désespoir.
Cette image qui
représente saint Dominique recevant le Rosaire des mains de la Vierge,
prendra place plus tard dans une nouvelle église, avec l’accord de l’évêque de
Nola. Des miracles se déroulèrent devant ce tableau, transformant
progressivement Pompéi en la « Lourdes italienne ». Autour
du sanctuaire dédié à la paix se développèrent des œuvres
sociales à partir de 1887, telles qu’un orphelinat de jeunes filles et une
maison d’accueil pour les fils de prisonniers.
Bartolo Longo avait
épousé la comtesse en 1885. Les calomnies n’ont pas manqué à leur égard, et
face aux adversaires guidés par la jalousie les époux donnèrent tout au Pape
Pie X, le sanctuaire de Pompéi devenant ensuite une basilique pontificale au
début du XXème siècle.
La supplique à la Vierge
de Pompéi, le 8 mai, est désormais récitée dans toutes les paroisses d’Italie,
particulièrement diffusée par les Filles du Saint Rosaire, congrégation
féminine fondée par Bartolo Longo, et relayée par le moyen d’une revue mariale
de grand tirage à laquelle l’avocat de Pompéi consacra beaucoup d’énergie.
Jean-Paul II le déclara bienheureux le 26 octobre 1980, et les grâces ne manquent pas à qui l’invoque avec humilité et confiance. Un miracle récent, dont aurait bénéficié un chevalier de l’Ordre, pourrait permettre prochainement sa canonisation afin que son exemple de foi et de charité active soit suivi davantage encore.
FV
(10 février 2017)
Bartolo
Longo e la consorte Contessa Marianna Farnararo De Fusco, in una foto del 1920
Le Bienheureux
Bartolo Longo, un saint contre Satan.
Sauvé du spiritisme par
Marie
Revenu du spiritisme et
de toutes les errances auxquelles le soumettait l’esprit mauvais, maître
Bartolo Longo se consacre ensuite aux bonnes oeuvres que la Providence lui
propose et à la propagation du Rosaire. Il fut béatifié par Jean-Paul II le 26
octobre 1980.
En 1841, près de
Brindisi, dans l’Italie méridionale, naît un enfant qui reçoit au baptême le
prénom de Barthélemy, en abrégé Bartolo.
Son nom de famille est
Longo. Très tôt, il se révèle intelligent, pieux, pétillant de vie.
«J’étais, dit-il, un
diablotin vif et impertinent, quelque peu polisson. »
Jusqu’à l’âge de 16 ans,
il est élevé dans un collège religieux. En classe, ses gamineries lui valent
maintes punitions, et c’est un supplice pour lui que d’avoir à rester en place
pendant les cours ! Par exception, le jour de sa première communion, il demeure
sans bouger une heure et demie en action de grâces !
Doué d’une étonnante
mémoire, Bartolo commence à 16 ans l’étude du droit à l’université de Naples où
il réussit fort bien. À la même époque, il suit les cours de philosophie d’un
prêtre défroqué. Frappé et ébloui par l’esprit anticlérical, il s’éloigne, peu
à peu, des sacrements et ne prie plus.
Une question le harcèle
: « Le Christ est-il Dieu ou non ? ». Un confident de ses tourments
spirituels l’invite alors : « Viens avec moi. Je te conduirai au lieu où
se résoudront tous tes doutes.»
Et, le 29 mai 1864, on
l’initie aux secrets du magnétisme et du spiritisme : tables tournantes,
réponses et divination des voyants.
Bartolo demande à «
l’esprit » : « Jésus-Christ est-il Dieu ? » – « Oui », répond le
médium. « Les préceptes du Décalogue sont-ils vrais ? – Oui, sauf le
sixième (Tu ne commettras pas d’adultère). – « Laquelle des deux
religions est la vraie : la catholique ou la protestante ? – Toutes deux sont
fausses », prononce sentencieusement l’esprit.
Bartolo est en train de
perdre la foi. Au lieu d’écouter la voix de la vérité qui nous vient du Christ
et de l’Église, il se laisse duper par le démon lui-même, qui sait mêler
le vrai et le faux, pour tromper les âmes et les conduire au péché. Le
rejet du sixième commandement conduit le jeune homme à tous les excès de
l’immoralité, alors que le doute sur la vérité du catholicisme le mène à
l’indifférentisme religieux. Séduit par la magie, Bartolo se livre à la
divination et au spiritisme ; il devient médium de premier ordre, et même «
prêtre spirite ».
Sous l’emprise du démon
Bartolo, rapidement
épuisé par les jeûnes prolongés que lui demande le démon et par toute sorte de
phénomènes hallucinatoires, perd sa santé.
Il écrira
:
« L’esprit mauvais qui
m’assistait, voulait s’emparer de mon âme formée à la piété depuis mes
premières années et me demander l’adoration et l’obéissance aveugle. Il se
faisait passer pour l’archange Michel, m’imposant la récitation des psaumes et
des jeûnes rigoureux. Il réclamait que son nom, comme signe de puissance et de
protection, fût écrit en tête de tous mes papiers et que je le portasse sur mon
cœur, inscrit en chiffres rouges dans un triangle de parchemin. »
Mais, pour l’instant, le
jeune homme, inquiet du surnaturel et de l’au-delà, est toujours poussé par son
désir de percer le mystère de l’autre monde. De fait, personne ne peut
totalement éviter de s’interroger sur l’énigme de la vie et de la mort.
Mais le bon ange de
Bartolo veille sur lui. Il lui fait rencontrer un ancien ami, le professeur
Vincenzo Pepe, pour lequel il a de l’estime et du respect. Mis au courant des
pratiques spirites de Bartolo, il conseille à celui-ci de se repentir et de se
confesser. « Tu veux donc mourir dans une maison de fous et, de plus, être
damné ? », lui demande-t-il. Le coup porte.
Fortifié par les paroles
du professeur Pepe, Bartolo se présente au confessionnal du père Radente. En
présence de cet individu bizarre, à la face ornée d’une barbe de mousquetaire,
le père croit d’abord avoir affaire à un malfaiteur qui prépare un mauvais coup
! Mais quand, après avoir longtemps hésité, le jeune homme s’approche et lui
parle, le prêtre sait trouver les mots qui font tomber les écailles des yeux de
son pénitent. La confession est sincère et profonde.
Par la suite, Bartolo
affirmera à ceux qui ne croient pas à l’action du démon dans le spiritisme
: « Je l’ai expérimenté, et c’est par un miracle de la Très Sainte Vierge
que j’en ai été délivré. »
Une nouvelle vie, au
service de la Sainte Vierge, commence pour lui. Il se met à réciter chaque jour
le Rosaire, prière à laquelle il sera fidèle jusqu’à la fin de sa vie. Bartolo
entre dans le tiers ordre dominicain, sous le nom de « fratel Rosario » (frère
Rosaire). Il a 30 ans. Sous la direction du père Radente, il s’initie à l’étude
des oeuvres de saint Thomas d’Aquin.
Notre-Dame de Pompéi
Pendant ce temps, il
continue d’exercer la profession d’avocat. Mais sa santé délabrée ne lui permet
plus un travail régulier. Des personnes charitables s’inquiètent de lui. La
comtesse Marianna de Fusco, devenue veuve, l’invite à venir s’établir chez elle
en tant que précepteur de ses enfants. Elle possède, à côté des ruines de
l’ancienne Pompéi, près de Naples, des terres dont elle n’a pas la possibilité
de s’occuper.
Pour lui rendre service,
« fratel Rosario» s’offre à les administrer. Il prend alors conscience de
l’effrayante misère spirituelle et matérielle de cette région. Que faire en
face de tant de besoins ? Il commence par fonder une confrérie du
Très-Saint-Rosaire ; il parcourt la campagne, entrant dans les fermes pour
apprendre aux gens à prier, distribuant médailles et chapelets.
Peu à peu, la pratique
religieuse revient. Puis, sur les conseils de l’évêque, il construit une église
qu’il fait consacrer à Marie. Il installe au-dessus du maître-autel un tableau
de la Sainte Vierge qui ne tarde pas à faire tomber du Ciel une véritable pluie
de miracles.
Léon XIII dira : « Dieu
s’est servi de cette image pour accorder des grâces innombrables qui ont ému
l’univers. »
Un orphelinat
Avec l’affluence des
pèlerins auprès du nouveau sanctuaire, arrivent les ex-voto de reconnaissance
et aussi les aumônes. Bartolo en profite pour fonder un orphelinat où il
recueille orphelines et enfants de prisonniers, leur assurant ainsi une
éducation, un métier et une instruction religieuse.
Trois ans après cette
fondation, il écrit aux criminologues de l’époque, selon lesquels les enfants
de criminels deviendraient certainement des criminels :
"Qu’avez-vous fait,
vous, en enlevant le Christ des écoles ? Vous avez produit des ennemis de
l’ordre social, des subversifs. Au contraire, qu’avons-nous gagné, nous, en
mettant le Christ dans les écoles, des fils de détenus ? Nous avons transformé
en jeunes gens honnêtes et vertueux ces malheureux que vous vouliez abandonner
à leur triste misère ou jeter dans un asile de fous ! "
Face aux calomnies
Cependant la
collaboration de Bartolo avec la comtesse de Fusco fait jaser et leur attire à
l’un et à l’autre une véritable campagne de calomnies. Ils consultent Léon XIII
qui leur répond : «Mariez-vous. Et personne n’aura plus rien à dire. » Aussi,
le 19 avril 1885, maître Barthélemy Longo épouse-t-il la comtesse de Fusco. Ces
épousailles demeurent virginales, ce qui n’empêchera pas les deux époux de
s’aimer profondément en Dieu. Grâce à eux, l’oeuvre de Pompéi se poursuit et
s’étend. La misère de jadis a fait place à une laborieuse prospérité.
Mais les roses ne sont
pas sans épines : en 1905, le fils aîné de la comtesse, maladroit en affaires,
est acculé à la faillite. Une plainte est portée auprès du pape saint Pie X
: « Les offrandes de messes aboutissent dans les poches du fils de Madame
Barthélemy Longo. »
Pour arranger cette
sombre affaire, montée de toutes pièces, Bartolo renonce spontanément en faveur
du Saint-Siège à toutes ses oeuvres.
« Saint-Père, dit-il
au pape, puis-je à présent mourir tranquille ? – Oh, non !, réplique le Pape, vous
ne devez pas mourir, mais travailler, Bartolo nostro ! ». Par obéissance
donc, il travaillera jusqu’à épuisement de ses forces.
Les derniers jours de
Bartolo se passent dans le recueillement et la prière. Atteint d’une double
pneumonie, il s’éteint le 5 octobre 1926, à l’âge de 85 ans. « Mon seul
désir est de voir Marie qui m’a sauvé et me sauvera des griffes de Satan. » Telles
sont ses dernières paroles.
Un moine bénédictin
« Le Rosaire en main, le bienheureux Bartolo
Longo dit à chacun de nous : “Réveille ta confiance en la Très Sainte Vierge du
Rosaire. Sainte Mère honorée, je repose en Vous toute mon affliction, toute mon
espérance et toute ma confiance !” » (Homélie de béatification).
Also
known as
Bartolo Longo
Bartolomea Longo
Bartolomeo Longo di
Latiano
Brother Rosary
Fratel Rosario
Herald of the Blessed
Virgin Mary’s Rosary
Man of Mary
Profile
Son of a physician,
Longo was born financially well off, and received a good education,
both secular and Christian,
and attended a Piarist school until
age sixteen. Raised in a pious family; they prayed the
Rosary together each night. An excellent student,
Barolo was skilled in literature, oratory, fencing, dancing, music,
and other arts, could play flute
and piano, directed a school band; was also known to be restless, and had
difficulty sitting through classes. Studied law at
the University of Naples where
received his degree in 1864,
but where he fell into a dissolute and worldly life.
Following a philosophy class taught by
a fallen-away priest,
Longo moved from indifference to the Church to
ridicule, to open hostility. He participated in street demonstrations against
the Pope,
then dabbled in occult nonsense like magnetism and spiritism, tipping tables
and contacting the spirit world through mediums. Burning his bridges, he
finally became a Satanist, and with some further study, a Satanist priest.
Bartholomew’s family and
friends refused to give up on the young man, praying for
his return to the faith,
and pecking away at his interest in Satan. Vincente Pepe, a respected professor from
his home town, convinced him to turn from the occult, and a Dominican friar
named Father Albert
guided him through his return to the Church in
a process we would today call deprogramming. Longo finally recovered his
senses and his faith, and became a Dominican tertiary on 25 March 1871,
taking the name Fratel Rosario (Brother Rosary).
Bartholomew wanted to do
something to make amends for his apostasy,
and began preaching against
the occult in the places where college students frequented. Father Albert
helped him join a group of local lay
people working for the poor.
Seeing the terrible, grinding poverty that
was the lot of most, he wanted to do something to help, and had a sudden
inspiration that the Rosary would become the key. He established a shrine
of Our Lady of the Rosary in the valley of Pompei and used a
discarded painting of Mary under
that title as its visual. Pilgrims came, miracles occurred,
the crowds grew, and the local bishop asked
Bartholomew to construct a new church. Work on the church began in 1876,
it was dedicated in 1887,
given to the papacy on 19
February 1894,
was designated a basilica in 1901 by Pope Leo
XIII, and today receives about 10,000 pilgrims a
day.
Bartholomew and Mariana,
the widowed Countess di
Fusco, constructed other charitable institutions nearby forming what became
known as the City of Charity or City of Mary. To staff the orphanage in
the City, Longo founded the Daughters of the Rosary of Pompeii.
He established a
trade school for
the Sons of the Imprisoned, boys whose fathers were
in jail, and placed it under the direction of the Brothers of Christian
Schools. The success of the school disproved
the contemporary assumption that children of
criminals were doomed to be criminals themselves, and in 1922 he
established a sister school for
the daughters of prisoners.
Because Bartholomew and Mariana
worked together so much, gossip developed that they were romantically involved.
To prevent their good work from being tainted by this talk, the two married in
April 1885,
but lived together chastely in keeping with private vows. It was not enough for
some, however, and in the first years of this century he was accused of
adultery, profiteering, dishonesty, even insanity. In 1906, Pope Saint Pius
IX asked Longo to retire as administrator for the good of the City,
and he did, handing it over to the papacy,
and taking a job in the City as a regular employee. Made a Knight
of the Guard Cross of the Holy Sepulcher in 1925.
Born
11
February 1841 at
Latiana, southern Italy
buried in
the crypt of
the Rosary Basilica alongside
his wife Mariana
3
October 1975 by Pope Paul
VI (decree of heroic
virtues)
26
October 1980 by Pope John
Paul II
All-powerful and merciful
God, in Blessed Bartolo,
a promoter of the rosary of the Blessed Virgin,
you showed a wonderful example of holiness and of charity for needy children and orphans.
Through his prayers may we learn to see Christ your Son in our neighbors and to
love him through them. We ask this through our Lord Jesus Christ, your Son, who
lives and reigns with you and the Holy
Spirit, one God, for ever and ever. – General Calendar of the Order of
Preachers
Additional
Information
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
Abbey of Saint-Joseph de Clairval, by Dom Antoine Marie
Beatifications of Pope John Paul II
audio
images
video
History of the Sanctuary of Pompei, by Blessed Bartolo
Longo, esq. (audiobook by The Priory Librarian)
ebooks
on other sites
History, Novenas and Prayers of Our Lady of the Rosary of
Pompeii, by Father J W Levaux
History
of the Sanctuary of Pompei, dedicated to the Most Blessed Virgin of the Rosary,
by Bartolo
Longo
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Dicastero delle Cause dei Santi
Readings
You, what have you done
by taking Christ out of the schools?
You have produced enemies of social order, subversives. On the contrary, what
have we gained by putting Christ into the schools of
the children of
criminals? We have transformed these misfortunate ones into honest and virtuous
young people that you wanted to abandon to their sad fate or toss into insane
asylums! – Blessed Bartholomew, writing to a group of criminologists about
his schools
My only desire is to see
Mary who saved me and who will save me from the clutches of Satan. –
Blessed Bartholomew’s last words
I wish to die a
true Dominican tertiary in
the arms of the Queen of the Rosary with the assistance of my holy Father Saint
Dominic and of my mother Saint Catherine of Siena. – from Blessed
Bartholomew’s last will and testament
Rosary in hand, Blessed
Bartolo Longo says to each of us: “Awaken your confidence in the Most Blessed
Virgin of the Rosary. Venerable Holy Mother, in You I rest all my troubles, all
my trust and all my hope!” – Pope John
Paul II in his homily during the beatification ceremony
for Blessed Bartholomew
MLA
Citation
“Blessed Bartholomew
Longo“. CatholicSaints.Info. 1 July 2023. Web. 11 April 2025.
<https://catholicsaints.info/blessed-bartholomew-longo/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-bartholomew-longo/
ADDRESS OF JOHN PAUL II
Tuesday 7 October 2003
Dear Brothers and
Sisters,
1. The Blessed Virgin has
granted me to return to honour her at this famous Shrine which Providence
inspired Bl. Bartolo Longo to found as a centre of outreach of the Holy Rosary.
In a certain sense, the Year
of the Rosary culminates in today's visit. I thank the Lord for the
fruits of the Year that has given rise to an important reawakening of this
prayer, both simple and profound, that goes to the heart of Christian faith; it
appears absolutely current as we stand before the challenge of the third
millennium and the urgent commitment of the new evangelization.
2. The context of Pompei,
the ancient Roman city buried under the ashes of Vesuvius in the year 79 A.D.,
highlights this timeliness in a special way. Those ruins speak. They ask the
crucial question about man's destiny. They witness to a great culture
yet, in addition to enlightened responses, they also disclose disturbing
interrogatives. The Marian City was born from the heart of these questions,
presenting the risen Christ as the response, the "Gospel" that saves.
Today, as in the times of
ancient Pompei, it is vital to proclaim Christ to a society that is
drifting away from Christian values and even forgetting about them. I thank the
Italian Authorities for helping with the organization of my pilgrimage that
began in the ancient City. It enabled me to cross the ideal bridge of a
dialogue, undoubtedly fruitful, for cultural and spiritual growth. Against
the background of ancient Pompei, the proposal of the Rosary acquires symbolic
value as a renewed incentive to Christian proclamation in our time.
What actually is the
Rosary? A compendium of the Gospel. It brings us back again and again to
the most important scenes of Christ's life, almost as if to let us
"breathe" his mystery. The Rosary is the privileged path to
contemplation. It is, so to speak, Mary's way. Is there anyone who knows and
loves Christ better than she?
Bl. Bartolo Longo,
Apostle of the Rosary, was convinced of this; he paid special attention to the
contemplative and Christological character of the Rosary. Thanks to this
Blessed, Pompei has become an international centre for the spirituality of
the Rosary.
3. I wanted my pilgrimage
to have the meaning of a plea for peace. We have meditated upon the
Mysteries of Light as if to turn the beam of Christ's light on the conflicts,
tensions and dramas of the five Continents. In my Apostolic Letter Rosarium
Virginis Mariae, I explained why the Rosary is a prayer that by its
very nature is oriented to peace. This is not only because it disposes us to
pray for peace, strengthened by the intercession of Mary, but also because it
enables us to assimilate Jesus' plan of peace, together with his mystery.
At the same time, with
the tranquil rhythm of the repetition of the Hail Mary the Rosary
calms our spirit and opens it to saving grace. Bl. Bartolo Longo had a
prophetic intuition when he chose to add to the church dedicated to Our Lady of
the Rosary this facade as a monument to peace. So it was that
the cause of peace came to be part of what the Rosary itself proposes. It is an
intuition whose timeliness does not escape us at the beginning of this
millennium, already so battered by the winds of war and streaked with blood in
so many parts of the world.
4. The invitation to pray
the Rosary that rises from Pompei, a crossroads of people of every culture who
are attracted both by the Shrine and by the archaeological site, also calls to
mind the commitment of Christians, in collaboration with all people of
goodwill, to be builders and witnesses of peace. May civil society, represented
here by the authorities and personalities whom I cordially greet, welcome this
message ever more deeply.
May the ecclesial
community of Pompei be ever more equal to facing this challenge. I greet its
various members: the priests and deacons, the consecrated persons,
especially the Dominican Daughters of the Holy Rosary who were founded
precisely for the mission of this Shrine, and the lay people. My heartfelt
thanks go to Archbishop Domenico Sorrentino for his warm words to me at the
beginning of this meeting. An affectionate "thank you" to you all,
devotees of the Queen of the Rosary of Pompei. May you be
"peacemakers", following in the footsteps of Bl. Bartolo Longo, who
knew how to combine prayer and action, making this Marian City a
stronghold of charity. The new Centre for children and families,
which you have kindly desired to name after me, demonstrates the heritage of
this great work.
Dear Brothers and
Sisters! May Our Lady of the Holy Rosary bless us as we prepare to call on her
with the Supplication. Let us deposit our desires and our good resolutions in
her maternal heart.
***
At the conclusion of the
prayer service the Holy Father said:
Thank you, thank you,
Pompei. Thank you to all the pilgrims for this warm and most beautiful welcome.
Thank you to the Cardinals and to the Bishops present here. Thank you to the
Authorities of the Country, of the Region and of the City. Thank you for the
enthusiasm of the young people. Thank you, everyone. Pray for me in this
Shrine, today and always.
Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Bl. Bartholomew Longo
Feastday: October 5
Birth: 1841
Death: 1926
Beatified: 26 October 1980 by Pope John Paul II
Also known as Bartolo
Longo; Bartolomea Longo; Bartolomeo Longo di Latiano; Brother Rosary; Fratel
Rosario; Herald of the Blessed Virgin Mary's Rosary; and Man of Mary. A son of
a physician, Longo was born financially well off, and received a good education,
both secular and Christian, and attended a Piarist school until age sixteen.
Raised in a pious family, they prayed the Rosary together each night. An
excellent student, he was skilled in literature, oratory, fencing, dancing,
music, and other arts, could play flute and piano, directed a school band; was
also known to be restless, and had difficulty sitting through classes. Studied
law at the University of Naples where received his degree in 1864, but where he
fell into a dissolute and worldly life.
Following a philosophy
class taught by a fallen-away priest, Longo moved from indifference to the
Church to ridicule, to open hostility. He participated in street demonstrations
against the Pope, then dabbled in occult nonsense like magnetism and spiritism,
tipping tables and contacting the spirit world through mediums. Burning his
bridges, he finally became a Satanist, and with some further study, a Satanist
priest.
Bartholomew's family and
friends refused to give up on the young man, praying for his return to the
faith, and pecking away at his interest in Satan. Vincente Pepe, a respected
professor from his home town, convinced him to turn from the occult, and a
Dominican friar named Father Albert guided him through his return to the Church
in a process we would today call deprogramming. Longo finally recovered his
senses and his faith, and became a Dominican tertiary on 25 March 1871, taking
the name Fratel Rosario (Brother Rosary).
Bartholomew wanted to do
something to make amends for his apostasy, and began preaching against the
occult in the places where college students frequented. Father Albert helped
him join a group of local lay people working for the poor. Seeing the terrible,
grinding poverty that was the lot of most, he wanted to do something to help, and
had a sudden inspiration that the Rosary would become the key. He established a
shrine of Our Lady of the Rosary in the valley of Pompei and used up a
discarded painting of Mary under that title. Pilgrims came, miracles occurred,
the crowds grew, and the local bishop asked Bartholomew to construct a new
church. Work on the church began in 1876, it was dedicated in 1887, given to
the papacy on 19 February 1894, was designated a basilica in 1901 by Pope Leo
XIII, and today receives about 10,000 pilgrims a day.
Bartholomew and Mariana,
the widowed Countess di Fusco, constructed other charitable institutions nearby
forming what became known as the City of Charity or City of Mary. To staff the
orphanage in the City, Longo founded the Daughters of the Rosary of Pompeii.
He established a trade
school for the Sons of the Imprisoned, boys whose fathers were in jail, and
placed it under the direction of the Brothers of Christian Schools. The success
of the school disproved the contemporary assumption that children of criminals
were doomed to be criminals themselves, and in 1922 he established a sister
school for the daughters of prisoners.
Because Bartholomew and
Mariana worked together so much, gossip developed that they were romantically
involved. To prevent their good work from being tainted by this talk, the two
married in April 1885, but lived together celibately in keeping with private
vows. It was not enough for some, however, and in the first years of this
century he was accused of adultery, profiteering, dishonesty, even insanity. In
1906, Pope Saint Pius IX asked Longo to retire as administrator for the good of
the City, and he did, handing it over to the papacy, and taking a job in the
City as a regular employee. Made a Knight of the Guard Cross of the Holy
Sepulcher in 1925.
SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=7090
BLESSED BARTHOLOMEW LONGO
THURSDAY, OCTOBER 05,
2017
“My only desire is to see
Mary who saved me and who will save me from the clutches of Satan.”
- Blessed Bartholomew
Longo’s last words
Perhaps one of the most
remarkable conversions in the history of the Church was that of Bartholomew
Longo, who went from being a Satanist priest to a beatified, through the
extraordinary assistance of the Blessed Virgin Mary.
Born in 1841 to a
practicing Catholic family, he was not an irreligious youth, but when he went
to university in Naples to study law, all that changed. He first went
from being a practicing Catholic to being involved in anti-papal demonstrations
and then an atheist, following that a Satanist, eventually being ordained to
the Satanist priesthood. He had become a complete apostate.
However, Bartholomew’s
family and friends continued to ardently pray for him and his conversion back
to the faith of his childhood. A university professor of his hometown in
southern Italy began to have discussions with him and with much perseverance
managed to persuade him of the irrationality of his position. This was the
beginning of his road to sainthood. He then was referred to a Dominican priest
named Father Albert who directed his deprogramming and finally guided him back
into communion with the Church.
He had recovered his
faith, but realizing the awful scandal and damage he had caused, he wished to
make reparations. He learnt first-hand of the awful poverty of the tenant
farmers near his hometown. It is said that at the sight of their destitution
the words of Our Lady of the Rosary came to his mind: “One who propagates my
Rosary shall be saved.”
He believed that from
this point on he would devote his life to spreading devotion to the
Rosary. His first step was to organize Rosary groups around a shrine he
established in his neighborhood church around a picture of Mary called Our Lady
of the Rosary. The shrine grew and became a basilica in 1901, attracting
thousands of pilgrims daily, and still does today.
Bartholomew was aided in
his work by the Countess di Fusco, a devout widow. Pope Leo XIII suggested that
they marry to quiet rumors that their work together was leading to an amorous
relationship. In obedience to the Pope they did so but vowed to live in
celibacy.
They opened an orphanage
for children of prison inmates, which achieved unexpected results for children
who were considered lost causes and hereditary criminals at the turn of the
century.
Bartholomew lived his
last 20 years of his life under constant ill health and attacks against his reputation
by those envious of him and the success of his apostolate.
His reliance on and
dedication to the Rosary was extremelly pronounced in his life, as he
acknowledged how vital Mary had been in his rescue from Satanism and conversion
to the truth. He was an active proponent of the definition of the dogma of the
Assumption of Mary, which was proclaimed in 1950 by Pope Pius XII.
Bartholomew died on
October 5, 1926 at the age of 85. He was beatified by Pope John Paul II
in 1980.
“Rosary in hand, Blessed
Bartolo Longo says to each of us: "Awaken your confidence in the Most
Blessed Virgin of the Rosary. Venerable Holy Mother, in You I rest all my
troubles, all my trust and all my hope!”
- Pope John Paul II at
Blessed Bartholomew Longo’s beatification ceremony.
SOURCE : https://www.catholicnewsagency.com/saint.php?n=615
Satanic priest turned
saint, Bartolo Longo is proof that no one is too lost to be found
Meg
Hunter-Kilmer | Oct 05, 2017
He turned to Our Lady in
sorrow for his sins, so much so that John Paul II would proclaim him a
"Man of Mary"
Sometimes reading the
lives of the saints is discouraging. They may have been imperfect, as we all
are, but it can seem that none of them ever really sinned the way people today
do. Even proverbial bad boy St. Augustine was a decent guy by today’s
standards. It’s easy for those of us who have made terrible choices to feel
discouraged.
May I introduce Blessed
Bartolo Longo?
Like many saints, Bartolo
was raised in a faithful Catholic family. Unlike most saints, Bartolo spent his
20s as a Satanic priest.
Born in 1841, Bartolo
Longo lost his mother when he was only 10. From that time, he grew more and
more distant from his Catholic faith. When he began university studies in
Naples, at the University where St. Thomas Aquinas himself had studied, he was
eager to enter fully into the experience of a secular university. In mid-19th-century
Italy, that meant anti-clericalism, atheism, and ultimately the occult.
Bartolo began attending
séances, experimented with drugs, and even got involved in orgies. He lured
people away from the Catholic faith, publicly ridiculing the Church of his
childhood. Before long, the newly minted lawyer was “ordained” a priest of
Satan. As a Satanic bishop intoned blasphemous words, the walls of the room
shook and disembodied screams terrified those in attendance.
Read more: How
Satan seduces the soul, and how to stay protected
Before long, Bartolo
found himself paranoid and miserable, on the brink of a nervous breakdown. And
as he clung to his Satanic practices, his family prayed.
As happened with
Augustine, the faithful prayers of Bartolo’s family finally broke down the wall
of anger and sin that Bartolo had built around himself. One night, he heard the
voice of his dead father crying out to him, “Return to God!”
Stunned, Bartolo visited
a friend who lived nearby, Professor Vincenzo Pepe. When Pepe realized what had
become of Bartolo, he cried, “Do you want to die in an insane asylum and be
damned forever?” {By this he did not mean that Bartolo would be damned for
insnity, but that the sinful choices he had made while sane would lead
inevitably to madness and damnation.) Pepe’s courage in pointing out the danger
his friend was in cut through Bartolo’s defenses, and before long he had agreed
to meet with a Dominican priest, Fr. Alberto Radente.
Fr. Alberto worked slowly
on the young lawyer, encouraging him to make a thorough confession. After a
month of direction, Bartolo was finally absolved and began his work of drawing
people back to Christ. He stood up in the middle of cafés and student parties
and denounced occult practices. He served the poor and instructed the ignorant;
after six years of such work, he pronounced vows as a lay Dominican, on the
feast of Our Lady of the Rosary.
Then, cleansed and
consecrated, Bartolo visited one last séance. He walked in, held up a rosary
and called out, “I renounce spiritualism because it is nothing but a maze of
error and falsehood.”
Read more: Pope
Francis: “We can only respond to the Devil’s attacks with the works of God…”
But for all he had been
absolved, Bartolo, like most of us, struggled with memories of his past. He
felt unworthy of God’s forgiveness, certain that he was impure, permanently
marred by his sin. One day, while collecting rent from the destitute farmers
around Pompeii, Bartolo began to consider his past way of life.
“Despite my repentance, I
thought: I am still consecrated to Satan, and I am still his slave and property
as he awaits me in Hell. As I pondered over my condition, I experienced a deep
sense of despair and almost committed suicide.”
In that moment, Bartolo
remembered the rosary of his childhood, remembered the love of the Blessed
Mother. He felt Our Lady tell him that his path to heaven was through teaching
others to pray the Rosary.
Bartolo moved to Pompeii,
where he began Rosary groups, organized Marian processions, and began work on a
shrine to Our Lady of the Rosary. His work was funded by the Countess di Fusco,
with whom he worked so closely that rumors began to spread about the nature of
their relationship. Though Bartolo had taken a private vow of chastity, he was
encouraged by Pope Leo XIII to marry the countess for the sake of the work; the
two entered into a celibate marriage and continued to serve the poor.
For more than 50 years,
Bartolo preached the Rosary, founded schools for the poor, established
orphanages for the children of criminals, and transformed a city of death to a
city dedicated to the living Mother of God. At his beatification, St. John Paul
II, himself perhaps the most Marian pope since St. Peter, proclaimed Blessed
Bartolo Longo “a Man of Mary.”
Blessed Bartolo Longo was
a vile, degenerate, blasphemous Satanic priest. But this is his legacy:
blessed, soon canonized.
On October 5, his feast
day, let’s ask his intercession for all those who think they’re beyond hope, or
that their purity can never be restored and their lives never be made whole, or
that they’ve lost their chance at holiness.
May they join the ranks
of murderers, addicts, and Satanists whose halos shine undimmed around the
throne of the unblemished Lamb of God. Blessed Bartolo Longo, pray for us.
Read more: The
Devil Hates the Pope. Here’s Why
October 26, 2007
The Rosary: The Devil’s
Defeat
On the day of Bartolo
Longo's beatification, October 26, 1980, Pope John Paul II called him a
"man of the Madonna"; he later called him "a true apostle of the
rosary" and "a layman who lived his ecclesial pledge to the
full". And John Paul II knew what he was saying — his own Marian
spirituality was influenced deeply by what, as a young man, he had gleaned from
Bartolo's life and works.
So who was this a man who
so profoundly affected the greatest pope of the 20th century and who has
had a permanent effect on the way we Catholics venerate
Mary? Unfortunately, he is unknown to many of those in the
English-speaking world. His name is Blessed Bartolo Longo. Most people
who know of Bartolo have heard of him from asides made by John Paul II in his
apostolic letter on the rosary — but there is much more to this remarkable man
than a few pithy quotes. His feast day is October 6th, and this is his
story.
In Bartolo's time, from
the 1860s onwards, the Church in Naples was experiencing a spiritual
crisis. Unbelief, rebellion, and the occult were widespread and affecting
the souls of the faithful, especially college students. Many of them
traded the theology of the saints for the philosophy of atheists, made street
demonstrations against the pope, and — perhaps most dangerous of all — dabbled
in witchcraft and consulted the famous Neapolitan mediums.
Among the wayward
students in Naples, one stood above the rest in the depths of his
depravity. As a young man, Bartolo not only participated in the
anti-Catholic demonstrations, he not only preached publically and vehemently
against the faith, he not only sought psychic mediums with his friends — he
went even further and became a Satanic priest. Later on, Bartolo would
describe how, in the rites of his blasphemous "ordination", he
promised his soul to a spirit-guide, a demon, which shook the walls and
manifested itself with blasphemous shrieks.
For over a year, Bartolo
lived under the spell of the demon, practicing the rites that were a mockery of
the Church's holy sacraments. Eventually, Bartolo's experiences as a
priest of Satan became unbearable, for the torments of a demon made him go
nearly insane. But his family had not given up on him; through their
help, he sought refuge in the sacrament of confession.
Bartolo became associated
with a Dominican friar who led him to a love of God through devotion to
the rosary. Soon thereafter, Bartolo became a Dominican tertiary and took
the name "Rosario". Around this time, he visited a séance and
in his zeal held his rosary aloft, declaring, "I renounce spiritualism
because it is nothing but a maze of error and falsehood." He also came
to know some holy Franciscans with whom he helped the poor and incurably ill
for two years. While performing these good works, Bartolo kept up his law
practice, which took him to the nearby village of Pompei.
Though Bartolo went to
Pompei as a lawyer, he left as an apostle. There, Bartolo later
recounted, he was shocked at the erosion of the people's faith. He wrote,
"Their religion was a mixture of superstition and popular tradition,
rather than a real and true cult of God. For their every need, even the
basest, they would go to a witch, a sorceress, in order to obtain charms and
witchcraft." Through talking to the citizens, Bartolo came to
recognize their severe lack of catechesis. When he asked one man if there
was only one God, the fellow answered, "When I was a child, I remember
people telling me there were three. Now, after so many years, I don 't
know if one of them is dead or one has married."
It was around this time
that Bartolo was beset with another temptation: despair. Thoughts about
his sinful past began to overwhelm him so much that he contemplated
suicide. When he was on the verge of taking his life, a divine
inspiration came to him. It was a thought that changed his life, the
diocese of Naples, and the lives of millions around the globe: "One who
propagates the Rosary shall be saved." Falling to his knees, Bartolo
made this vow to the Blessed Virgin Mary: "I shall not leave this earth
without propagating your Rosary." At that moment, he later recalled,
"the little bell of the parish church rang out, inviting the people to
pray the Angelus." He regarded this incident as a confirmation of
his resolution.
From then on, Bartolo's
life was dedicated to teaching others about Mary, praising her, and making her
loved among the faithful. His approach to the apostolate had many
different aspects. For catechesis, Bartolo wrote many books and pamphlets
and gave conferences on the mysteries of Christ's life and devotion to the
Blessed Virgin. To appeal to man's love for beauty, he obtained a
painting of Our Lady of the Rosary which in time procured many miracles.
In the practical sphere, Bartolo founded many charitable institutions in
Pompei, including an orphanage, a trade school, and a congregation of sisters
to staff them; he built so many buildings that the complex became known as the
City of Mary.
When Bartolo was about to
die in 1926, his bed was surrounded by the orphans whom he had worked with such
affection to educate. They prayed their beloved rosary together and, when
finished, he said with his last breath, "My only desire is to see Mary,
who has saved me and who will save me from the clutches of Satan."
Through Bartolo's
tireless efforts, the occult arts were practically eradicated in the region of
Naples, a worldwide Marian movement was started, and a church that was once
used by about 100 elderly people became a basilica shrine that is now visited
by about 10,000 a day.
Bartolo's Marian and
rosary-centered spirituality was so influential that, in his own day, he was
directly encouraged by Bl. Pius IX, St. Pius X, and Leo XIII, the last of whom
has been called the Pope of the Rosary. After his death, Bartolo's
influence on the very highest circles of the Church did not wane. It was
due largely to the popular movement which Bartolo started that Pius XII made
the infallible declaration on the Assumption of Mary. Even in our own
time, Bartolo continues to inspire the Church.
(Quotations and other
facts for this article are taken from Marian Shrines of Italy ed. Br.
Francis Mary Kalvelage F.F.I., Mocksville: Academy of the Immaculate, 2000.)
SOURCE : https://catholicexchange.com/the-rosary-the-devils-defeat
Wejście
do parku fonte salutare. Park Fonte Salutare w Pompejach
October 30, 2023
Bl. Bartolo Longo:
How the Rosary Can Save Your Life
Things were in God’s plan
which I had not planned at all. I am coming to the living faith and conviction
that — from God’s point of view — there is no chance and that the whole of my
life, down to every detail, has been mapped out in God’s divine providence and
makes complete and perfect sense in God’s all-seeing eyes.
— Saint Teresa Benedicta
of the Cross (Edith Stein)
One Hundred Eighty
Degrees in the Wrong Direction: Bl. Bartolo Longo
While studying law at
Naples, Bartolo Longo lost his faith in the one, holy,
catholic, and apostolic Church. The eloquent professors under whom Bartolo
studied were imbued with a hatred for the Church and especially the authority
of the pope. These articulate men were persuasive, passionate, and highly
motivated in leading students away from all things Catholic. Later in life,
Bartolo wrote about it:
Overwhelmed as I was in
the ebullience of my youth, in the errors against the faith and against the
True Church as sown in the celebrated University of Naples . . . ensnared on
the enticing hook of freedom of conscience and thought . . . feeling secure in
the reverberations of certain professors’ names echoing as far as the
universities of Paris and of Berlin . . . all in agreement in denying the
person of God, the Catholic Church, the religious orders, the Pope, the
sacraments and the rest of truth which is part of faith, I too grew to hate
monks, priests, and the pope.
Ann M. Brown, Apostle
of the Rosary: Blessed Bartolo Longo (New Hope, KY: New Hope Publications,
2004).
During Bartolo’s
university years in the early 1860s, Europe was experiencing the unholy advance
of spiritualism and occultism. It was not enough for the young law student
simply to reject the Church. Bartolo hungered for truth. Since he was convinced
that truth could not be found in the Catholic Church, he looked for it in the
opposite direction.
Unlike so many who are
attracted to the occult because of the phenomena associated with it, Bartolo
was searching for knowledge that continued beyond this life. He wanted to know
spiritualism’s doctrine of salvation. When looking back on his initial séance,
Bartolo wrote, “I believed I had finally found the path that would lead me to
the truth.”
Pact with the Devil
Being an enthusiastic,
all-or-nothing kind of person, Bartolo threw himself into spiritualism. He was
not satisfied to seek the spirits through mediums: he wanted direct access. He
therefore consecrated himself to Satan and became a “minister of the spirit.”
Immediately following his
pact with the devil, Bartolo’s life disintegrated in multiple ways. He was sad
but not in a usual way one might be sad about something. It was an ever-present
oppressive sadness.
And he was confused. His
spirit companion whom he called his “angel” gave inconsistent answers to the
questions that were so important to him. These, too, contradicted the replies
received from other “ministers of the spirit.” Their “angels” did not agree
with his or each other.
Bartolo’s physical health
was suffering: his appearance was wild and haunting, unrecognizable by those
who had known him before. His mental state was taxed almost beyond his
strength, with his grip on sanity slipping.
Delivered from Darkness
Bartolo’s failing health
and apparent anxiety did not escape the notice of one of his professors,
Vincenzo Pepe, one of the few remaining loyal Catholics at the University of
Naples. Professor Pepe warned Bartolo that his association with spiritualism
and the occult would land him in the “madhouse.”
The wise Catholic faculty
member then implemented a most strategic move: he solicited prayers from many
other Catholics for Bartolo. Without Bartolo’s knowledge or consent, a spiritual
war was being waged on his behalf. The prize was nothing less than the most
valuable thing that any human being possesses — his eternal soul.
The decisive moment came
when Bartolo mentioned to Professor Pepe that he had contacted the spirit of
his deceased father. As a result, Bartolo had decided to have a Mass offered
for his father’s soul.
On hearing this, Professor Pepe, inspired with zeal for God and a deep concern for the soul of his young friend, made a bold move. He demanded, “Not only will you have a Mass said, but you will also make your confession to one of those learned and holy monks. Tomorrow — understand?”
Remarkably, Bartolo
agreed.
After a month of daily
meetings with the Dominican priest Father Radente, Bartolo was reconciled to
the Church. A time of purification and spiritual growth followed. Bartolo
regularly practiced the Corporal Works of Mercy, developed a consistent prayer
life that included a Rosary group, and studied theology.
During a trip to Pompeii,
Bartolo was taken aback when he learned how ignorant the peasants were about
the Catholic Faith. Although he had come to the Valley of Pompeii to take care
of a business transaction for a friend, Bartolo was deeply concerned about the
skewed ideas and mixture of Christian doctrine with superstition.
What he found even more
troubling was the infusion of occult practices in the lives of the people. The
local Catholics were as confused as he had once been; they readily sought the
services of witches and mediums. He decided to go for a walk to consider the
situation.
While on that walk, the
demonic influences of his past assailed him with a vengeance. He was overcome
with anguish and suicidal thoughts. He began to tell himself that because of
his past, particularly his consecration to Satan, he was worthless and good for
nothing. His soul was in torment — the struggle intense. It was then that the
advice of Father Radente came to mind:
If you are looking for
salvation, propagate the Rosary. It is Mary’s promise: whoever propagates the
Rosary will be saved.
Bartolo describes what
happened next:
I then prostrated myself
and my eyes filled with tears. With the boldness of desperation I lifted my
face and hands to the Heavenly Virgin and cried, “If it be true that you
promised St. Dominic that whoever spreads the Rosary will be saved, I will be
saved, because I shall not depart from this land of Pompeii without having
spread your Rosary.”
Blessed Bartolo Longo was
true to his word. In his propagation of the Rosary and his great love for the
Virgin Mary, he accomplished several missions in the “land of Pompeii.” The
most notable and well known is the construction of the Pontifical Shrine of the
Blessed Virgin of the Rosary of Pompeii.
When there is a
resurgence of faith, there is a building up of society. Bartolo’s ministry to
catechize the people and spread devotion to the Rosary resulted in the
establishment of schools for poor children, orphanages, and trade schools.
In order to keep pilgrims
and devotees informed of the many miracles and stories associated with the
shrine (in 1885 alone, there were 940 cures recorded), Bartolo started a
magazine, The Rosary and the New Pompeii. This publication became the
largest journal in the country.
No matter how misguided
our search for the truth or how ugly our past, when we turn to God and offer
him our broken lives, He works miracles. We can get it wrong, seriously
wrong, but if we turn to the Lord (often repeatedly), He will show us what His
will is for our lives. And He will give us the grace to carry out any mission
that He asks of us. Blessed Bartolo Longo is proof par excellence!
This article is adapted
from a chapter in Discover Your Next Mission from God: Saints who found
God’s will — and how you can too. It is available from EWTN.
image: Shrine of the
Virgin of the Rosary of Pompeii, a minor basilica commissioned by Bartolo Longo
/ via Antonio
Gravante / Shutterstock.com
Tagged as: Bartolo Longo, Best of Week, conversion, rosary, saints, Sophia Excerpts
Julie Onderko has been
married for 34 years to Tom. They belong to Christ the King Parish in
Milwaukie, Oregon. They are blessed with three grown sons and five
grandchildren. Julie's past experiences include being a stay-at-home mom, a
free-lance writer, a youth minister, and a real estate broker. Currently, she
is the Director of Faith Formation at The Madeleine Parish in NE Portland,
Oregon. She holds a bachelors degree in Theology and is currently enrolled in
the Graduate School of Theology at the Augustine Institute. Julie is the
founder the apostolate, CATHOLIC FINISH STRONG. She is a speaker for the
apostolate and offers a variety of presentations and retreats and can be
contacted through the website CatholicFinishStrong.org. She
is the author of Discover Your Next Mission From God: Saints Who Found
God's Will and How You Can Too, which was released in November of 2015 by
Sophia Institute Press.
SOURCE https://catholicexchange.com/bl-bartolo-longo-rosary-can-save-your-life
Sanctuarium
Beatae Mariae Virginis Pompeianum
Santuario
della Beata Vergine del Santo Rosario di Pompei
sanctuaire de Notre Dame
du Rosaire de Pompéi
Basílica de Nossa Senhora do Rosário de Pompéia.
Sanctuarium
Beatae Mariae Virginis Pompeianum
Santuario
della Beata Vergine del Santo Rosario di Pompei
sanctuaire de Notre Dame
du Rosaire de Pompéi
Basílica
de Nossa Senhora do Rosário de Pompéia.
Altare
maggiore
L'abside avec
le tableau de la Vierge de Pompéi.
Our Lady of Pompeii
by Sister M. Jean Frisk
Five minutes from the
ruins of Pompeii, Italy, the great Roman city destroyed by the volcano of Mt.
Vesuvius, there is a an area called Valle di Pompeii where the town
of Campania is located. In the shadow of the ancient volcano, a
Marian Shrine was erected in the latter half of the 1800s. The shrine is
dedicated to Our Lady of the Rosary, named for the Marian image elevated on its
high altar.
The image represents Our
Lady of the Rosary (see right). It is a variation of the Marian icons
representing Mary enthroned. She is the reigning Madonna.
She reigns but she is herself the throne of the King of kings, Jesus Christ,
her son. He extends his blessing hand and at the same time bestows the
blessing of the rosary on the saint at his feet. The Pompeii image is a
derivation of the Eastern icon type traced back to the sixth century.
Both in the East and West, the image represents Mary as Queen of Heaven.
The throne is usually situated in a church, as is this one in the image of Our
Lady of Pompeii.
Origin
Pompeii was destroyed in
79 AD. In the fourth century, Christians settled in the area. Early
records indicate that a large church dedicated to the Most Holy Savior was
erected there, and by the eleventh century entrusted to the care of the
Benedictines. In time, the church was destroyed and a small chapel built
on the site. The lands were eventually ceded to a Neapolitan noble who
allowed the property to deteriorate. Local inhabitants acquired the right
of patronage, and Valle di Pompeii became one of eighteen parishes in
Italy where the priest was elected by the people.
An article written in
1891 discovered in the files of The Marian Library/International Marian
Research Institute states: "The church twenty years ago was small and
dilapidated; the poverty of the place made a school an impossibility; the
inhabitants were superstitious and criminal, many of them being thieves."
It was a layman and his wife who would change the face of Valle di Pompeii.
Bartolo Longo, founder of
the Shrine of Our Lady Queen of the Rosary, was born in 1841, the son of a
doctor. Longo studied to be a lawyer. During his studies, he joined
a sect and was ordained as a priest of Satan. He publicly ridiculed
Christianity and did all in his power to subvert Catholic influence. A
good friend, Vincent Pede, eventually showed Bartolo the gentleness of Christ
and arranged for him to meet a saintly Dominican priest, Alberto
Radente. The Dominican had a deep, personal devotion to Mary and fostered
the devotion of the rosary.
When Bartolo Longo was
baptized, he chose the second name, Maria, to be his baptismal name. He
saw Mary as a 'Refuge of Sinners' and attributed his miraculous conversion to
her. She was the 'Refuge' who would lead him to Christ. After his
conversion, Bartolo Maria Longo wanted to do penance for his past life and
serve the Church he had so viciously slandered. He made a promise to work
for the poor and destitute. He also published a pamphlet entitled, The
Rosary of New Pompeii and did all in his power to spread the devotion.
One evening, as he walked
near the ruined rat- and lizard-infested chapel at Pompeii, he had a profound
mystical experience. He wrote:
As I pondered over my
condition, I experienced a deep sense of despair and almost committed suicide.
Then I heard an echo in my ear of the voice of Friar Alberto repeating the
words of the Blessed Virgin Mary: "If you seek salvation, promulgate the
Rosary. This is Mary's own promise." These words illumined my soul. I went
on my knees. "If it is true ... I will not leave this valley until I have
propagated your Rosary."
Bartolo Maria persuaded
people of the area to help him clean out the dilapidated church. Then he
invited the people to join him one evening to pray the rosary. Only a few
curious children came.
Despite the fact that the
intrepid disciple of the rosary visited every hut and farm house to distribute
rosaries, medals, and encouragement, his apostolate met with meager success.
The people loved and respected Don Bartolo, but they neither understood nor
cared to learn about the rosary.
Bartolo then sponsored a
festival on the Feast of the Holy Rosary in 1873. His first effort
failed. It rained, and the preacher spoke in classical Italian instead of
the local dialect which the people understood. He tried the next year; he
wasn't much more successful, but he had taught some of the people to pray the
rosary. The third year, he invited the Redemptorist Fathers to hold a
two-week mission. In preparation, he fully restored the little
church. The mission, blessed by the bishop, was a successful
revival. It was, in fact, the bishop who envisioned a large church and
pilgrimage place in the future.
Bartolo began the project
by first hunting for a picture of Our Lady of the Rosary. The only one he
could afford was an oleograph on paper. At the time, church law required
sacred images to be painted in oils on canvas or wood. He was told about
a painting of Our Lady of the Rosary being kept in a convent that had been
purchased in a junk shop for 3,40 Lire. Longo described it himself:
Not only was it worm-eaten, but the face of the Madonna was that of a coarse, rough country-woman ... a piece of canvas was missing just above her head ... her mantle was cracked. Nothing need be said of the hideousness of the other figures. St. Dominic looked like a street idiot. To Our Lady's left was a St. Rose. This I had changed later into a St. Catherine of Siena ... I hesitated whether to refuse the gift or to accept ... I took it.
The image was too large
to carry from Naples to Pompeii, but the Bartolo finally found someone who
would take it to the chapel for him. When it arrived, it was lying on a
wagon of manure. An attempt was made by an amateur to restore it, and it
was placed in the church on February 13, 1876, the foundation day for the
Confraternity of the Holy Rosary there. In 1880 the famous Italian
painter, Federico Madlarelli, offered to restore the image. It was again
finally restored by Vatican artists in 1965.
Miraculous Character
The image was first
placed in the small, restored chapel in 1875, but plans were made to build a
large church worthy of Our Lady of the Rosary. Three hundred people of
the area pledged a penny a month for Our Lady's work. The cornerstone
laying was held on May 8, 1876. Within the month, miraculous events began
to take place at the shrine. Four healings were recorded. From that
time on, especially between 1891 and 1894, hundreds of miracles have been
officially recorded at the sanctuary. When the construction was completed
in 1883, Bartolo appealed to the people:
In this place selected
for its prodigies, we wish to leave to present and future generations a
monument to the Queen of Victories that will be less unworthy of her greatness
but more worthy of our faith and love.
In 1894, Bartolo and his
wife, Countess Marianna Farnararo De Fusco, gave the new church to the papacy,
in whose care the shrine has remained since. The image was crowned
immediately after its enthronement on the inauguration day of the opening of
the new shrine.
In 1965, after the third
restoration of the image, Pope Paul VI said the following during a homily:
"Just as the image of the Virgin has been repaired and decorated, ... so
may the image of Mary that all Christians must have within themselves be
restored, renovated, and enriched." At the end of this solemn
celebration, Pope Paul VI placed two new precious diadems on the heads of Jesus
and Mary, crowns that had been offered by the people.
Devotion
During the time when the
pilgrimage church was being built, Bartolo Maria Longo began to undertake many
works of charity. He and his wife established an orphanage for little
girls. The first children he took in were fifteen small orphans, one for
each decade of the rosary. He also established a hospice for boys, sons
of prisoners, and a corresponding hospice for girls. He founded the
Daughters of the Holy Rosary of Pompeii, a religious women's institute to care
for the shrine and the educational houses attached to it. He also
established the Dominican Tertiaries near the shrine.
A special devotion known
as the Supplication
to the Queen of Victories was begun on October 1883 and is recited all
over the world, especially on May 8 and on the first Sunday in October.
The devotion includes a request thought to have been given by Our Lady to one
of the children healed at Pompeii, "Whoever desires favors of me should
make three novenas of petition and three of thanksgiving."
On October 21, 1979, Pope
John Paul II visited Pompeii. The gathering was a national pilgrimage to
Our Lady of Pompeii. On October 26, 1980, Bartolo Longo was beatified by
John Paul II and called 'the man of the Madonna' and the 'Apostle of the
Rosary'.
Meditation
The image of Our Lady of
the Rosary represents the long tradition of the faithful who turn to Mary for
refuge and hope in their needs. Mary is the throne for her small Son,
Jesus. He found his first home on earth within her womb and on her
lap. Mary is seated on a throne. It is the throne of the
Church. Mary with her divine son reigns in the Church and from the Church,
sign of heaven's continuation on earth.
But what church is
it? The church in the painting's background is formed of simple, plain
lines.The throne is of wood, not the highly carved wood of the period found in
wealthy homes, but the wood of the poorer people. The Madonna's feet rest
on a plain pedestal, not a cushion of velvet. The people of Pompeii
wished to honor the Son and his mother by erecting a magnificent shrine of
stone. The shrine of beauty, golden decorations, and sacrificed jewels was
the way the culture of the time expressed their love and devotion.
Bartolo Longo, however, knew that shrines of stones must be built by the living
stones of charity and peace. It was his first intention to teach the people
to pray, then to care for their needs.
Each of the rosaries in
the painting has six decades.This, too, was the custom of the time. Many times,
this sixth decade was prayed for the intentions of those caring for the Church
and the apostolic works of the Church. Whatever form the rosary devotion
takes, it remains a prayer of Sacred Scripture.The unknown artist of the image
has not forgotten this truth. A book is painted at the base of the
throne. Our eye moves to this point, away from the pearls and gold, to the
book containing the wisdom of God among us, the reality of the Virgin and the
Word Made Flesh who dwells among us.
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Saint of the Day – 5
October – Blessed Bartholomew Longo (1841-1926)
Posted on October
5, 2017
Saint of the Day – 5
October – Blessed Bartholomew Longo (Italian – Bartolo Longo) (1841-1926)
Lawyer, Dominican Tertiary, Confessor, Apostle of the Rosary, Apostle of Marian
Devotion, Papal Knight of the Holy Sepulchre.
Bartolo Longo was born
into a wealthy family on February 10, 1841 in the small town of Latiano, near
Brindisi, in southern Italy. His parents were devout Roman
Catholics. In 1851, Longo’s father died and his mother remarried a
lawyer. Despite Longo’s stepfather wanting him to become a teacher,
Longo was set on becoming a lawyer. In 1861, Longo succeeded in
convincing his stepfather and was sent to the University of Naples to study
law.
In the 1860s, the
Catholic Church in Italy found itself at odds with a strong nationalistic
movement. General Giuseppe Garibaldi, who played a key role in
Italian unification, saw the Pope as an antagonist to Italian nationalism and
actively campaigned for the elimination of the papal office altogether.
The Catholic Church in Europe was also competing with a growing
popularity in Spiritualism and Occultism. Because of this, many
students at the University of Naples took part in demonstrations against the
pope, dabbled in witchcraft and consulted Neapolitan mediums. Longo
became involved with a movement that he claimed led him into a Satanist
cult. After some study and several “spiritual” experiences Longo
said that he was ordained as a satanic priest.
In the following years,
Longo’s life became one of “depression, nervousness and confusion”.
Bothered by paranoia and anxiety, he turned to a hometown friend,
Vincenzo Pepe, for guidance. It was Pepe who convinced him, in
Longo’s account, to abandon Satanism and introduced him to the Dominican Father
Alberto Radente who led him to a devotion to the rosary. On
October 7, 1871, Longo became a Dominican tertiary and took the name
“Rosario”. Around this time, he reportedly visited a séance and
held up a rosary, declaring, “I renounce spiritualism because it is
nothing but a maze of error and falsehood.” He also came to know
some Franciscans with whom he helped the poor and incurably ill for two
years. Bartolo also kept up his law practice, which took him to the
nearby village of Pompei. He went to Pompei to take care of the
affairs of Countess Marianna Farnararo De Fusco.
In Pompei, Longo later
recounted, he was shocked at the erosion of the people’s faith. He
wrote, “Their religion was a mixture of superstition and popular
tradition. … For their every need, … they would go to a witch, a sorceress, in
order to obtain charms and witchcraft.” Through talking to the
citizens, Bartolo came to recognise their severe lack of catechesis.
When he asked one man if there was only one God, the fellow answered,
“When I was a child, I remember people telling me there were three. Now, after
so many years, I don‘t know if one of them is dead or one has married.”
Longo wrote of his
personal struggles with mental illness, paranoia, depression and anxiety.
At one point, he noted struggling with suicidal thoughts but rejected
them by recalling the promise of Saint Dominic, “he who propagates my Rosary
will be saved.” Longo wrote that this promise is what convinced him to
encourage public devotion to the rosary.
With the help of Countess
Mariana di Fusco, he inaugurated a confraternity of the Rosary and in October
1873 started restoring a dilapidated church. He sponsored a
festival in honour of Our Lady of the Rosary. In 1875, Longo
obtained as a gift a painting portraying Our Lady of the Rosary, with Saint
Dominic and Saint Catherine of Siena. Sister M Concetta de Litala of the
Monastery of the Rosary at Porta Medina had been holding it for the Dominican
priest Alberto Radente. Radente had acquired it from a junk-shop
dealer in Naples for a very small sum. The painting was in bad
condition and Longo wrote of his immediate distaste of the poor artistic
quality when he first saw it. However, he accepted the gift to conserve funds
and to not insult the Sister Concetta. Longo raised funds to restore the image
and placed it in the church in an effort to encourage pilgrimages.
Miracles began to be reported and people began flocking in droves to the
church. Longo was encouraged by the Bishop of Nola to begin the
construction of a larger church—the cornerstone being laid on May 8,
1876. The church was consecrated in May 1891 by Cardinal La
Valletta (representing Pope Leo XIII). In 1939, the church was
enlarged to a basilica, known today as the Basilica of Our Lady of the Most
Holy Rosary of Pompei.
At the suggestion of Pope
Leo XIII, Bartolo Longo and the Countess Mariana di Fusco were married on April
7, 1885. The couple remained chaste and continued to do many
charitable works and provided for orphaned children and the children of prisoners
which for its time was revolutionary.
In 1906 they donated the
entire property of the Pompeii shrine to the Holy See. Longo
continued promoting the Rosary until his death on October 5, 1926, at the age
of 85. The piazza on which his basilica stands has since been named
in memory of Longo. His body is encased in a glass tomb and he is
wearing the mantle of a Knight of the Order of the Holy Sepulchre, a papal
order of knighthood.
On October 26, 1980 he
was beatified by Pope John Paul II, who would call him the “Apostle of the
Rosary” and mentioned him specifically in his apostolic letter “Rosarium
Virginis Mariae” (The Rosary of the Virgin Mary).
On October 7, 2003 Pope
John Paul II prayed for world peace at the Basilica. More than
30,000 people were waiting to greet him as he flew in by helicopter.
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Morning Offering – 5 October – The Memorial of Blessed Bartholomew Longo
(1841-1926) – Apostle of the Holy RosaryOctober 5, 2018In
"CATHOLIC DEVOTIONS of the Month"
Quote/s
of the Day – 5 October – The Memorial of Blessed Bartholomew Longo – Apostle of
the Holy RosaryOctober 5, 2017In "CATHOLIC DEVOTIONS of the Month"
One
Minute Reflection – 5 October – The Memorial of Blessed Bartholomew Longo –
Apostle of the Holy RosaryOctober 5, 2017In "CATHOLIC DEVOTIONS
of the Month"
Author: AnaStpaul
Passionate Catholic.
Being a Catholic is a way of life - a love affair "Religion must be like
the air we breathe..."- St John Bosco Prayer is what the world needs
combined with the example of our lives which testify to the Light of Christ.
This site, which is now using the Traditional Calendar, will mainly concentrate
on Daily Prayers, Novenas and the Memorials and Feast Days of our friends in
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Saints are sent to us by God as so many sermons. We do not use them, it is they
who move us and lead us, to where we had not expected to go.” Charles Cardinal
Journet (1891-1975) This site adheres to the pre-Vatican II Catholic Church and
all her teachings. . PLEASE ADVISE ME OF ANY GLARING TYPOS etc - In June 2021 I
lost 100% sight in my left eye and sometimes miss errors. Thank you and I pray
all those who visit here will be abundantly blessed. Pax et bonum! View All Posts
SOURCE : https://anastpaul.com/2017/10/05/saint-of-the-day-5-october-blessed-bartholomew-longo-1841-1926/
Blessed Bartolo Longo,
the Ex-Satanist Who Was Freed Through the Rosary
The stories about Blessed Bartolo Longo, who was beatified in 1980 by Pope St. John Paul II, are truly legendary.
Angelo Stagnaro Blogs December 12, 2016
St. Francis of Assisi
often reminded his friars that if God could work through me, He could work
through anyone.
This is a bit unfair.
Francis is, after all, Francis. They called him, the Alter Christus or
the "Other Christ." God wouldn't have to work too hard to work
through Francis.
However, Bartolo Longo
was a true challenge.
He certainly didn't make
it easy for the Holy Spirit.
After all, Bartolo Longo
was a satanic priest.
It's the same old story:
Catholic kid grows up in religious family, goes away to university, falls in
with a bunch of drug-fueled Satanic pagans, becomes a Satanic high priest,
comes to his senses and realizes he's made the stupidest mistake world history
and ultimately reverts back to the Church.
It's the basic
Satanic-rags-to-saintly-riches story.
The stories about Blessed
Bartolo Longo are truly legendary. Some of the details aren’t acceptable for
mixed company and even some of the battle-hardened Marines I know have blanched
in horror at the tales.
But, just in case
curiosity has grabbed a hold of you…
Bartolo Longo was born in
the small town of Latiano, near Brindisi, in southern Italy on Feb. 10, 1841.
His parents, Dr. Bartolomeo Longo and Antonina Luparelli, were wealthy and
exceptionally devout Catholics who prayed the Rosary together daily.
Longo became alienated
from the Church when his mother died in 1851. Being far from his family when he
left to study law at the University of Naples, he drifted further away. The
final coup de grâce occurred when he fell in with a pagan group that
"ordained" him as a Satanist priest.
He participated in
séances and fortunetelling. He fooled himself into thinking he could do “real”
magic and that just set him up for a greater fall than the First One. He felt
motivated to publicly ridicule Christianity at every turn and did everything
within his power to subvert Catholic influence in society and culture. He even
convinced many other Catholics to leave the Church and participate in occult
rites.
But the more he
experimented with dark forces, the deeper he sank into depression and demonic
obsession. Joy, like God, were far from him. In their stead, his life was
marked with extreme depression, paranoia, hatred, confusion and nervousness. He
was horribly afflicted by dark diabolical visions which frightened him and
threw him into a cycle of ever declining health. He ultimately experienced a
mental breakdown.
In his darkest moments,
he heard his deceased father begging him to: “Return to God! Return to God!”
greatly moved by this vision, Longo turned to his old friend Professor Vincenzo
Pepe. Vincenzo convinced Longo to abandon Satan and introduced him to Father
Alberto Radente, a Dominican priest. He heard Longo’s confession and brought
him back to God and His Church.
One evening, as he walked
near chapel at Pompeii, Longo had a profound mystical experience about which he
wrote later:
As I pondered over my
condition, I experienced a deep sense of despair and almost committed suicide.
Then I heard an echo in my ear of the voice of Friar Alberto repeating the
words of the Blessed Virgin Mary: ‘If you seek salvation, promulgate the
Rosary. This is Mary's own promise.’ These words illumined my soul. I went on
my knees. ‘If it is true ... I will not leave this valley until I have
propagated your Rosary.’
Longo was so moved, he
attended a séance and in the middle of it, stood up raising a medal of the
Blessed Virgin Mother and yelled, “I renounce spiritism because it is nothing
but a maze of error and falsehood.”
On March 25, 1871, Longo
became a Third Order Dominican and took the name Br. Rosario in honor of the
Rosary. He joined a charitable group in Pompeii and worked with Countess
Mariana di Fusco, a wealthy local widow who he married a year later at Pope Leo
XIII’s recommendation.
The devout couple started
a confraternity of the Rosary and searched for a painting of the Blessed Virgin
to serve as a spiritual focus for the group. Sister Maria Concetta de Litala of
the Monastery of the Rosary at Porta Medina gave one which she found at a
Neapolitan junk shop. And, as they say, good things don't come cheap and cheap
things don't come good.
The painting portrayed
Our Lady of the Rosary with Saint Dominic and Saint Catherine of Siena, but
only barely. It was poorly executed and in miserable condition but he viewed it
as a divine gift. He later described it in his journal:
Not only was it worm-eaten,
but the face of the Madonna was that of a coarse, rough country-woman ... a
piece of canvas was missing just above her head ... her mantle was cracked.
Nothing need be said of the hideousness of the other figures. St. Dominic
looked like a street idiot. To Our Lady's left was a St. Rose. This I had
changed later into a St. Catherine of Siena ... I hesitated whether to refuse
the gift or to accept ... I took it.
He repaired it and had a
more competent artist touch it up and had it installed at a ramshackle church
which he also repaired in October 1873. Miracles were reported within hours of
its installation. Seeing the devotion of the pilgrims, the bishop of Nola
encouraged Bartolo to construct a larger church. The born-again Catholic
approached architect Giovanni Rispoli to build saying:
In this place selected
for its prodigies, we wish to leave to present and future generations a
monument to the Queen of Victories that will be less unworthy of her greatness
but more worthy of our faith and love.
Construction began on May
8, 1876. Cardinal La Valetta consecrated the church in May, 1891. In 1906,
Bartolo and his wife donated the Pompeii shrine to the Holy See. Bartolo
continued to promote the Rosary until his death on Oct. 5, 1926, at the age of
75. He tirelessly evangelized young people at parties and in local cafes,
explaining the dangers of occultism to them.
In 1939, the church
Bartolo and his wife built was enlarged and reconsecrated as a basilica. It was
officially renamed the Basilica of Our Lady of the Most Holy Rosary of Pompeii.
It soon became a focus of pilgrimages for more than a century.
Apparently, most
Catholics and non-Catholics found the church built by an ex-Satanist to be
devilishly irresistible.
When Bartolo died, the
call for his canonization was immediate. Pope St. John Paul II beatified him on
Oct. 26, 1980 calling him the "Apostle of the Rosary." More than
30,000 people attended the ceremony.
Every school student in
Christendom knows what happened to the city of Pompeii on Aug. 24, AD 79 — most
people don't realize that the "new" Pompeii rose from the destroyed
city's ashes 1,796 years later because of Our Lady of the Rosary and her
devotee. In his "The History of the Shrine of Pompeii," Bartolo
wrote:
Next to a land of dead
appeared, quite suddenly, a land of resurrection and life: next to a shattered
amphitheater soiled with blood, there is a living Temple of faith and love, a
sacred Temple to the Virgin Mary; from a town buried in the filth of gentilism,
arises a town full of life, drawing its origins from a new civilization brought
by Christianity: The New Pompeii! ... It is the new civilization that openly
appears beside the old; the new art next to the old; Christianity full of life
in juxtaposition to long surpassed paganism.
The newly constructed
Basilica attracted new families, a railway station, postal and telegraph
services, the police, roads, water, electricity, hotels, restaurants and shops.
About 3 million pilgrims come to the Basilica every year thus bringing new life
the long-dead city of Pompeii.
Thus, the resurrection
and salvation of Pompeii is now eternally linked with the resurrection and
salvation of Blessed Bartolo Longo — the once demonic prodigal son returned
home to the embrace of Holy Mother Church.
The truly wonderful thing
about Bartolo Longo becoming a saint in the very Church he had worked so hard
to destroy is that if God could work through him, there's still hope for the
rest of us … including myself. (It's really such devilish irony.)
In God, all things are
possible.
Keywords:
Angelo Stagnaro Angelo
Stagnaro ("Erasmus") performs as a stage magician and mentalist and
divides his time between Europe and North America. He is the editor of “Smoke
& Mirrors,” the Net's largest e-zine for professional magicians. He’s also
the Guildmaster of the Catholic Magicians’ Guild and a professed member of the
Secular Franciscans (Third Order Franciscans). Angelo has published articles in
most of the major Catholic journals in the United States and Great Britain and
had worked as a correspondent for the Catholic News Service having served as
principle liaison for the wire service to the United Nations and to the Holy
See's Office to the United Nations. Angelo has written six books on mentalism/cold
reading including Conspiracy, Something from Nothing, The Other
Side, Shibboleth and his upcoming Spur of the Moment. In
addition, he’s written an instructional book for catechists which uses stage
magic as a teaching tool for children and young adults entitled The
Catechist's Magic Kit (Crossroad). His other books include How to
Pray the Dominican Way (Paraclete) and The Christian Book of the Dead (Crossroad).
His most recent book was released through Tau Publishing and is entitled A Lenten Cookbook for Catholics.
Santuario
Pompei Monumento a Bartolo Longo
Statue
of Blessed Bartolo Longo in Pompei, Italy
Estatua de Bartolo Longo en Pompeya, Italia.
Santuario
Pompei
Statue
of Blessed Bartolo Longo in Pompei, Italy
Estatua
de Bartolo Longo en Pompeya, Italia.
Beato Bartolo Longo Sposo,
Terziario domenicano, Fondatore
Latiano, Brindisi, 10
febbraio 1841 - Valle di Pompei, Napoli, 5 ottobre 1926
Bartolo Longo nacque a
Latiano, in provincia di Brindisi, ma si trasferì a Napoli per studiarvi
Giurisprudenza. Messo in crisi nella fede dalle idee atee e materialistiche, si
lasciò coinvolgere nelle pratiche dello spiritismo. Aiutato da un gruppo di santi
amici e da saggi consiglieri spirituali, riprese ad accostarsi ai Sacramenti.
Inviato dalla contessa Marianna Farnararo vedova De Fusco come amministratore
dei suoi beni fondiari nella cittadina di Valle di Pompei, si diede alla
diffusione della preghiera del Santo Rosario tra i contadini, bisognosi di
riscatto morale e spirituale. Convinto che «chi propaga il Rosario è salvo»,
costruì non solo una chiesa più grande di quella preesistente, ma un vero e
proprio Santuario, con opere caritative annesse. Sposò la contessa per mettere
a tacere i pettegolezzi sul loro conto: con lei fu padre degli orfani e dei
poveri. Fino all’ultimo scrisse, pregò, lavorò instancabile per la Madonna, la
sua dolce Regina e Signora. Morì a Pompei il 5 ottobre 1926. È stato beatificato
il 26 ottobre 1980. I suoi resti mortali sono venerati nella cappella a lui
dedicata, annessa al Santuario della Beata Vergine del Rosario di Pompei.
Etimologia: Bartolo =
figlio del valoroso, dall'aramaico
Martirologio Romano: A
Pompei presso Napoli, beato Bartolomeo Longo: avvocato dedito al culto mariano
e all’istruzione cristiana dei contadini e dei fanciulli, fondò, con l’aiuto
della pia moglie, il santuario del Rosario a Pompei e la Congregazione delle
Suore che porta lo stesso titolo.
Golia fu vinto non da un
uomo più forte di lui, ma da Davide, credente in Dio. La «fede muove le
montagne». È esattamente ciò che accadde nella vita del Beato Bartolo Longo
(1841-1926). Negli anni del liberalismo risorgimentale e dell’Unità d’Italia, a
Napoli, in particolare in ambito accademico, imperava un forte
anticlericalismo. Bartolo Longo, dopo la lettura del libro Le Vie de Jésus del
filosofo francese Ernest Renan, aderì al più aggressivo anticlericalismo,
seguendo anche le lezioni di Lettere e Filosofia di alcuni professori
apertamente anticattolici come Augusto Vera, Bertrando Spaventa e Luigi
Settembrini: i loro corsi erano improntati al positivismo dominante, dove
veniva negata la realtà soprannaturale.
Contemporaneamente a
quella cultura positivista si diffondeva lo spiritismo: la ragione doveva
comprendere l’esistenza o meno di un mondo ultraterreno. Longo, affascinato da
quelle curiosità dell’oltretomba, si avvicinò a un movimento spiritista di
stampo satanico e per circa un anno e mezzo familiarizzò con il satanismo.
Quella tragica scelta lo portò ad una crisi spaventosa che un suo amico risolse
con il suicidio, mentre per Longo fu la salvezza.
L’amico Vincenzo Pepe,
uomo molto religioso, lo inviò alla direzione spirituale del domenicano Padre
Radente, il quale lo convertì e lo invitò ad entrare nel Terzo Ordine di San
Domenico. Fu proprio attraverso i Domenicani che Longo scoprì la devozione per
la Madonna del Rosario e trovando notevole giovamento spirituale proprio nel
Rosario volle ritornare dai suoi ex-compagni satanisti nel tentativo di
condurli a Cristo, ma il suo impegno fu vano e venne deriso.
Nel 1864 si laureò in
giurisprudenza e si prodigò in opere assistenziali. A Napoli conobbe il futuro
santo Ludovico da Casoria e la futura santa Caterina Volpicelli. Nella Casa
Centrale che quest’ultima aprì nel capoluogo campano, Longo conobbe la contessa
Marianna Farnararo De Fusco (1836-1924), donna di grande fede e carità. Rimasta
vedova, con 5 figli e a 27 anni, del conte Albenzio De Fusco di Lettere, ella
necessitava di un abile e fidato amministratore per i suoi beni (i cui
possedimenti si estendevano anche nella Valle di Pompei), nonché di un
precettore per i suoi bambini e vide in Longo l’uomo giusto per assolvere quei
compiti. Sia Bartolo che Marianna praticavano un instancabile soccorso verso il
prossimo sofferente e quest’alacre attività veniva alimentata con i sacramenti
e l’assidua preghiera.
La loro adamantina
amicizia diede luogo ad invidie e maldicenze, per tale ragione, dopo un’udienza
concessa da Papa Leone XIII, decisero di sposarsi nel 1885 con il proposito di
continuare a vivere come buoni amici, amandosi in Dio, come avevano fatto fino
ad allora. Proprio da questo legame cristiano sorse il Santuario della Beata
Vergine del Rosario di Pompei. Un giorno, vagando per i campi pompeiani, in
contrada Arpaia, Bartolo sentì una voce misteriosa che gli diceva: «Se propaghi
il Rosario, sarai salvo!»; subito dopo udì l’eco di una campana lontana, che
suonava l’Angelus di mezzogiorno, egli si inginocchiò sulla nuda terra e pregò.
Mai aveva sentito una pace interiore tanto grande. Ormai conosceva la sua
missione in terra.
Nel 1877 Bartolo Longo
scrisse e divulgò la pratica dei «Quindici Sabati». Due anni dopo guarì lui
stesso da una grave malattia grazie alla recita della Novena da lui composta e
della quale ci furono, immediatamente, novecento edizioni, in ventidue lingue.
Il 14 ottobre 1883, ventimila pellegrini, riuniti a Pompei recitarono, per la
prima volta, la Supplica alla Vergine del Rosario, scritta da Longo, che seguì
le esortazioni dell’Enciclica Supremi Apostolatus Officio (1º settembre 1883),
con la quale Leone XIII, di fronte ai mali della società, additava come rimedio
la recita del Rosario.
Nel 1925, un anno prima
della morte, sarà insignito del titolo di Cavaliere di Gran Croce dell’Ordine
equestre del Santo Sepolcro di Gerusalemme. Negli ultimi mesi di vita, Bartolo
Longo poté godere dell’amicizia di san Giuseppe Moscati che spesso incontrava
per consulti medici. Moscati stimava molto il fondatore del Santuario di Pompei
e quando l’amico lasciò la terra, pur non essendo accanto a lui, egli avvertì
la dipartita e l’annunciò: «Bartolo è passato in cielo». Le sue ultime parole
erano state: «Il mio unico desiderio è quello di vedere Maria, che mi ha
salvato e mi salverà dalle grinfie di Satana».
Autore: Cristina Siccardi
Il Santuario della Beata
Vergine del Rosario di Pompei si regge su due colonne portanti: carità e
preghiera. La prima è esercitata tramite le numerose opere sociali dipendenti
dal Santuario stesso: case famiglia, centri educativi, case d’accoglienza. La seconda
è la preghiera: anzitutto con il Rosario, la serie di Ave Maria meditate
contemplando il volto di Gesù insieme alla Vergine, poi con la pratica dei
Quindici Sabati (diventati Venti con l’introduzione, dal 2003, dei Misteri
della Luce) e, a mezzogiorno dell’8 maggio e della prima domenica di ottobre,
dall’invocazione pubblica e solenne detta Supplica, che fu recitata per la
prima volta il 14 ottobre 1883.
Le basi di questi due
pilastri sono state poste più di 130 anni fa, quando mise per la prima volta
piede in quella località, fino allora conosciuta per gli scavi archeologici
scoperti poco più di un secolo prima, colui che avrebbe fondato non solo il
Santuario e le opere annesse, ma la città rinnovata: Bartolo Longo.
Nato a Latiano, in
provincia di Brindisi, il 10 febbraio 1841, venne avviato alla carriera del
foro dal secondo marito di sua madre, che lo mandò a Lecce presso un rinomato
avvocato; all’epoca, infatti, anche gli studi universitari erano compiuti in
privato. La sua vita, in quel periodo, somigliava grosso modo a quella di un
universitario di oggi: feste, goliardia e varie piccole storie d’amore.
Per conseguire la laurea
in giurisprudenza, Bartolo, ormai ventenne, si trasferì a Napoli. Continuò a
trovare svago nei balli e negli incontri con gli amici, insieme a lunghe
passeggiate nella campagna di Afragola. Di lì a poco, però, cadde preda di un
pericolo più minaccioso di quei divertimenti tutto sommato tranquilli e leciti.
Era l’epoca della «Vita di Gesù» scritta da Ernest Renan, che sconvolse non
poco l’opinione di molti credenti e diede l’avvio a opere riparatrici e
movimenti di protesta. Anche il giovane studente la lesse e vide crollare, uno
dopo l’altro, i principi nei quali era stato educato a credere dalla madre, che
lo portava con sé a distribuire vestiti e cibo a persone bisognose. Se, come
affermava lo scrittore, Gesù era solo un personaggio importante e non il Figlio
di Dio, non valeva più la pena di credere in lui.
Così, come altri suoi
contemporanei, Bartolo cominciò a frequentare alcune riunioni dove si
raccontava che si riuscisse a colloquiare con gli spiriti dei defunti. Era
animato da una certa curiosità, ma anche dalla ricerca di qualcosa che placasse
la sua angoscia intima. Per cinque anni fu un partecipante a questi circoli,
ma, nonostante fosse riuscito a laurearsi il 12 dicembre 1864, non riusciva a
sentirsi in pace.
Ne parlò quindi col
professor Vincenzo Pepe, pugliese come lui, che non gli risparmiò sonori
rimproveri: se avesse continuato con lo spiritismo, sarebbe finito in
manicomio. Gli diede anche un consiglio più pacato: per cercare di uscirne,
poteva andare a parlare con il domenicano padre Alberto Radente, esperto
direttore spirituale.
Circa in quel periodo,
inoltre, era andato a trovare un amico, il marchese Francesco Imperiali, quando
s’imbatté in una giovane donna, dal portamento nobile ma vestita in maniera
dimessa, ovvero non secondo la moda del tempo. Era Caterina Volpicelli, che da
tempo aveva iniziato a ospitare in casa propria riunioni ben diverse da quelle
alle quali lui era abituato: avevano, infatti, lo scopo di diffondere la
devozione al Sacro Cuore di Gesù e di formare i laici attraverso letture e
conferenze spirituali. Informata dal marchese, che era suo cognato, decise di
pregare e far pregare i suoi amici per la conversione del giovane.
Lui, da parte sua,
accettò il suggerimento del professor Pepe. A partire dal 29 maggio 1865,
giorno del suo primo colloquio con padre Radente, iniziò a lasciarsi alle
spalle le pratiche esoteriche e a ricevere un’istruzione che gli chiarisse
tutti i punti rimasti oscuri dopo la lettura del testo di Renan. Il 23 giugno,
data in cui cadeva quell’anno la festa del Sacro Cuore, Bartolo si riaccostò
all’Eucaristia, dopo che il suo confessore gli aveva concesso l’assoluzione.
Tornato in pace con Dio,
doveva ora capire quale strada prendere. Pensò di sposarsi, ma prima un
fidanzamento, poi un altro vennero annullati dall’intervento di un altro suo
consigliere spirituale, padre Emanuele Ribera, redentorista: era infatti
convinto che Dio avesse un piano diverso per lui. Anche padre Radente, cui
chiese aiuto, era del medesimo parere. Nel frattempo, Bartolo entrò nel
Terz’Ordine di San Domenico, assumendo il nome di fra Rosario, e proseguì la
sua formazione nei Cenacoli di preghiera guidati da Caterina Volpicelli, che in
seguito fondò le Ancelle del Sacro Cuore ed è stata canonizzata nel 2009.
Improvvisamente, e per un
certo tempo, lui che era così assiduo a quegli incontri prese a non venirci.
Un’amica della Volpicelli, la contessa Marianna Farnararo vedova De Fusco,
s’interessò al suo caso e mandò una sua domestica a controllare: in effetti,
era ammalato e non mangiava da giorni, a causa dell’assenza della proprietaria
della pensione dove alloggiava. Venne quindi deciso che fosse ospitato da
Caterina, mentre avrebbe mangiato a casa della contessa.
Un giorno lei gli fece
una proposta lavorativa: doveva occuparsi dell’amministrazione di alcuni suoi
possedimenti agricoli, situati in una località detta Valle di Pompei. L’impatto
fu decisamente desolante: le rovine dell’antica città romana erano ancora mezze
sommerse dalla lava. Non migliore era la condizione dei contadini: i loro figli
non avevano un’istruzione, non essendoci scuole, ed erano letteralmente
abbandonati; in alcuni casi, avevano perfino i genitori in carcere.
Nell’ottobre 1872 la
preoccupazione di Bartolo era giunta al culmine. Uscì dal Casino di caccia (una
casa di campagna) dove alloggiava e prese a camminare senza meta. Giunto in una
località denominata Arpaja si fermò, col cuore che quasi scoppiava per la pena
che sentiva. In quel momento, gli parve di risentire le parole che tante volte
padre Radente gli aveva ricordato: «Se cerchi salvezza, propaga il Rosario. È
promessa di Maria. Chi propaga il Rosario è salvo!». Sull’orlo della
disperazione, alzò il volto e le mani al cielo e supplicò la Vergine: «Se è
vero che tu hai promesso a San Domenico che chi propaga il Rosario si salva, io
mi salverò perché non uscirò da questa terra di Pompei senza aver qui propagato
il tuo Rosario!».
Da allora, cominciando
con piccole lotterie con premi a carattere religioso, l’avvocato cercò di
rianimare gli abitanti di Valle di Pompei. Il 13 novembre 1875, a conclusione
di una missione popolare, fece arrivare un quadro che aveva rintracciato grazie
a padre Radente, dono di una religiosa, suor Maria Concetta De Litala:
raffigurava la Madonna in trono, con Gesù Bambino in braccio, che porgeva la
corona del Rosario a san Domenico e a santa Caterina da Siena.
La folla di pellegrini e
devoti aumentò a tal punto che si rese necessario costruire una chiesa più
grande. Su consiglio anche del vescovo di Nola (nel cui territorio cadeva Valle
di Pompei), monsignor Giuseppe Formisano, iniziò il 9 maggio 1876 la
costruzione del nuovo tempio, che terminò nel 1887. Il quadro della Madonna,
dopo essere stato opportunamente restaurato, venne sistemato su un trono
splendido; l’immagine poi venne incoronata con un diadema d’oro, ornato da più
di 700 pietre preziose e benedetto da papa Leone XIII.
La costruzione venne finanziata
da innumerevoli offerte di denaro, proveniente dalle tante Associazioni del
Rosario sparse in tutta Italia: in breve divenne un centro di grande
spiritualità, elevato al grado di Santuario e di Basilica Pontificia.
“Don” Bartolo (così era
chiamato per rispetto, secondo l’uso del Sud Italia) istituì anche un
orfanotrofio femminile, affidandone la cura alle suore Domenicane Figlie del
Rosario di Pompei, da lui fondate. Ancora, fondò l’Istituto dei Figli dei
Carcerati in controtendenza alle teorie di Lombroso, secondo cui i figli dei
criminali sono per istinto destinati a delinquere; chiamò a dirigerlo i
Fratelli delle Scuole Cristiane.
Nel 1884 divenne
promotore del periodico «Il Rosario e la Nuova Pompei», che ancora oggi si
stampa in centinaia di migliaia di copie, diffuse in tutto il mondo; la stampa
era affidata alla tipografia da lui fondata per dare un avvenire ai suoi
orfanelli. Tra i suoi amici speciali c’erano padre Ludovico da Casoria,
francescano, conoscente anche di Caterina Volpicelli (canonizzato nel 2014) e
Giuseppe Moscati, il famoso medico di Napoli (Santo dal 1986), che lo visitò
spesso come paziente.
Tuttavia non mancarono le
polemiche, in particolare a riguardo del rapporto tra Bartolo e la contessa
Marianna, ma anche circa la gestione amministrativa. Dovette intervenire papa
Leone XIII in persona, sciogliendo entrambi dagli impegni presi privatamente
(lui voleva restare celibe) e invitandoli a unirsi in matrimonio, cosa che
avvenne il 1° aprile 1885. Dal 1906 tutti i beni passarono sotto il
diretto controllo della Santa Sede.
La particolarità di quel
che si vive a Pompei, quindi, risiede completamente nell’affidamento a Maria
facendo passare tra le mani i grani della corona, che la già citata Supplica,
composta dallo stesso Bartolo Longo, definisce «catena dolce che ci rannodi a
Dio». Lui, che morì il 5 ottobre 1926, l’aveva sperimentato di persona,
uscendo, con l’aiuto spirituale e materiale dei suoi amici, dal dubbio e dalle
pratiche oscure. La Chiesa ha riconosciuto, mediante un accurato processo
canonico, che davvero il Rosario l’aveva salvato: è stato infatti beatificato
il 26 ottobre 1980, ad opera di san Giovanni Paolo II.
Per suo espresso volere,
era stato inizialmente sepolto nella cripta sotto l’altare maggiore. Nel
1983 i suoi resti sono stati traslati in una cappella adiacente alla cripta e
infine, nel 2000, sistemati sotto l’altare di una nuova cappella a lui
intitolata, situata nel complesso del Santuario.
Autore: Emilia Flocchini
La vita del Beato Bartolo
Longo ci fa capire quanto il Rosario risolva i problemi personali, dei
diseredati e della Civiltà cattolica.
Può sembrare strano che
in una rubrica di apologetica possa essere inserito un articolo che riguarda la
vita di un beato qual è Bartolo Longo, colui che è conosciuto come l’apostolo
del Rosario. In realtà, la spiegazione è molto semplice: non c’è migliore
difesa della Verità cattolica che la testimonianza dei santi; ma – diciamocelo
francamente – una risposta di questo tipo può sembrare troppo scontata. È pur
vero però che la vita di tutti i santi è legata a qualche grande particolare
che è a sua volta legato alla conferma della Verità cattolica. Nel caso di
Bartolo Longo ovviamente alla preghiera del Santo Rosario, la preghiera con cui
“marianizzare” la vita. Ora – questo va detto a chiare lettere – non c’è
migliore garanzia per ancorarsi alla Verità che stringersi e affidarsi
all’Immacolata, Colei che ha generato la Verità incarnata, che ha dato il suo
sangue e il suo Grembo alla Verità, Colei che ci ha donato la Verità. Non è un
caso (chi non ne fosse convinto, andasse a verificare) che quando ci si
allontana dalla devozione mariana, s’inizia a “scantonare” pericolosamente dal
vero: è Lei che debella ogni eresia!
Detto questo, passiamo al
beato Bartolo Longo. Come dicevo, è stato il grande apostolo del Rosario, ma
prima di diventarlo passò attraverso prove molto dure che gli permisero di
capire ancor meglio quanto fosse indispensabile l’affidamento alla Madonna e la
recita della preghiera mariana per eccellenza: il Rosario.
Bartolo Longo nacque a
Latiano, in Puglia, nel febbraio del 1841, in una famiglia agiata e rinomata.
In gioventù ricevette una solida formazione cristiana. Studiò presso le Scuole
Pie, nel Collegio di Francavilla Fontana. Terminò gli studi scolastici nel 1858
con il massimo dei voti; e fu proprio nel periodo scolastico che, grazie
soprattutto ad un suo maestro, iniziò a praticare una forte devozione mariana.
Ma dopo la scuola lo
attendeva un periodo assai triste. Andò a studiare giurisprudenza prima a Lecce
e poi a Napoli; e fu proprio nella città campana che iniziò a frequentare
cattive compagnie, soprattutto coetanei di idee massoniche ed anticlericali. Si
appassionò poi agli insegnamenti di intellettuali di formazione idealistica
come Bertrando Spaventa e Luigi Settembrini... e finì per scagliarsi contro la
Chiesa, in particolar modo contro i Domenicani, da sempre cultori della
Scolastica e del sublime pensiero di san Tommaso d’Aquino.
L’anticlericalismo lo
fece scivolare – come solitamente avviene – non nell’ateismo ma
nell’irrazionalismo. In quegli anni lo spiritismo mieteva successo un po’
dappertutto. Bartolo Longo, avvertendosi insoddisfatto e infelice, iniziò a
frequentare alcuni circoli dediti a questa pericolosissima pratica. Egli stesso
racconterà poi che ne fu talmente invischiato da divenire un vero e proprio
“sacerdote di satana”.
Le conseguenze non
tardarono a manifestarsi: Bartolo Longo si trovò distrutto fisicamente, ma soprattutto
psichicamente, cadde in una fortissima depressione (patologia molto frequente
in chi frequenta ambienti del genere) e fu più volte sull’orlo del
suicidio.
Ma la Vergine che lui
aveva tanto amato, soprattutto nel periodo scolastico, lo salvò. Ella gli fece
incontrare un santo sacerdote, proprio tra i Domenicani contro i quali aveva
tanto combattuto, padre Alberto Radente. Questi lo confessò e da quel giorno la
sua vita subì una svolta. Capì che doveva al più presto cambiare vita. La
disperazione opprimeva ancora la sua mente, ma stava ad attenderlo
un’esperienza straordinaria.
Un giorno si sentiva
particolarmente disperato e stava vagando per la Valle di Pompei, possedimento
della Contessa De Fusco, dei cui beni era divenuto amministratore, quando...
Egli stesso racconta quei momenti: «L’anima mia cercava violentemente Iddio
[...]. Un giorno la procella dell’animo mi bruciava il cuore più che ogni altra
volta, e mi infondeva una tristezza cupa e poco men che disperata. Uscii dalla
casa De Fusco, e mi posi con passo frettoloso a camminare per la Valle senza
saper dove [...]. Sentivami scoppiare il cuore. In cotanta tenebra, una voce
amica pareva mi sussurrasse all’orecchio quelle parole che io stesso avevo
letto, e che di frequente mi ripeteva il santo amico dell’anima mia [il padre
Radente]: “Se cerchi salvezza, propaga il Rosario. È promessa di Maria”. Chi
propaga il Rosario è salvo! Questo pensiero fu come un baleno che rompe il buio
di una notte tempestosa [...]. Coll’audacia della disperazione sollevai le
braccia e le mani al cielo, e volto alla Vergine celeste: “Se è vero – gridai –
che Tu hai promesso a San Domenico che chi propaga il Rosario si salva, io mi
salverò perché non uscirò da questa terra di Pompei senza aver qui propagato il
tuo Rosario!”. Nessuno rispose: silenzio di tomba mi avvolgeva intorno. Ma, da
una calma che repentinamente successe alla tempesta nell’animo mio, compresi
che quel grido sarebbe stato un giorno esaudito [...]. La risposta del cielo
non fu tarda».
In accordo con la
Contessa De Fusco, che divenne sua grande collaboratrice nonché sua moglie
(anche se i due coniugi vollero vivere un Matrimonio in completa castità),
Bartolo Longo decise di trasformare quella Valle, povera e dimenticata da
tutti, nella Valle da cui lanciare in tutto il mondo la grande devozione al
Santo Rosario.
Occorreva un quadro che
potesse adornare una vecchia chiesa parrocchiale che era nella Valle. Si
rivolse al padre Radente per acquistare qualcosa a poco prezzo. Il Padre lo
indirizzò da una certa suor Maria Concetta, a cui lui stesso aveva consegnato
anni prima un vecchio quadro del Rosario. Inizialmente Bartolo Longo rimase
sconcertato; il quadro gli sembrava troppo vecchio, ma accettò ugualmente il
dono. Non sapeva come farlo giungere a Pompei per cui si fece aiutare da un
carrettiere che stava trasportando del letame. Era il 13 novembre del 1875,
sabato, giorno mariano per eccellenza.
Dunque, il Rosario segnò
la salvezza personale di Bartolo Longo; ma segnò anche la salvezza di poveri bimbi,
figli di carcerati e orfani, strappati così alla vita di strada, per i quali il
Longo fece costruire dei grandi collegi, proprio ai piedi del Santuario.
C’è però qualcos’altro
che dobbiamo aggiungere, qualcos’altro di molto importante. Bartolo Longo volle
indicare il Rosario anche come salvezza della Civiltà cattolica. Nel 1883
cadeva il centenario della nascita di Lutero (1483), colui che aveva spaccato
la cristianità; e ricorreva anche il centenario della vittoria cristiana sui
Turchi a Vienna (1683). Fu proprio nel 1883 che decise di scrivere la celebre
“Supplica”, diffusa in tutto il mondo a difesa del Papato e della Civiltà
cattolica. Questa fu letta per la prima volta il 14 ottobre del 1883 e da
allora viene letta due volte l’anno: l’8 maggio e la prima domenica di ottobre.
Bartolo Longo fu sempre
devotamente sottomesso al Papa e dai Papi fu sempre incoraggiato. Lo
sostennero prima Leone XIII e poi san Pio X.
Morì il 5 ottobre del
1927, mese del Santo Rosario.
Autore: Corrado Gnerre
Fonte: Il Settimanale di
Padre Pio
Bartolo Longo nacque a
Latiano, in provincia di Brindisi, il 10 febbraio 1841. Di temperamento
esuberante, da giovane si dedicò al ballo, alla scherma ed alla musica.
Intraprese gli studi superiori in forma privata a Lecce; dopo l’Unità d’Italia,
nel 1863, si iscrisse alla Facoltà di Giurisprudenza nell’Università di Napoli.
Fu conquistato dallo
spirito anticlericale che in quegli anni dominava nell’Ateneo napoletano, al
punto da partecipare a manifestazioni contro il clero e il Papa. Dubbioso
sulla religione, si lasciò attrarre dallo spiritismo, allora molto praticato a
Napoli.
Per sua buona sorte era
legato da una solida amicizia con il professor Vincenzo Pepe, suo compaesano e
uomo religiosissimo, il quale, saputo del suo tormento interiore, lo avvicinò,
convincendolo ad avere contatti con il dotto domenicano padre Alberto Maria
Radente, che con i suoi consigli e la sua dottrina lo ricondusse alla fede
cattolica e alle pratiche religiose. Intanto, il 12 dicembre 1864, si era
laureato in Diritto.
Ritornò al paese natio e
prese a dedicarsi ad una vita piena di carità e opere
assistenziali. Rinunciò al matrimonio, ricordando le parole del
Redentorista padre Emanuele Ribera: «Il Signore vuole da te grandi cose, sei
destinato a compiere un’alta missione».
Superati gli indugi,
abbandonò quindi la professione di avvocato, facendo voto di celibato e ritornò
a Napoli per dedicarsi in un campo più vasto alle opere di beneficenza. Qui
incontrò il francescano padre Ludovico da Casoriae Caterina Volpicelli, due
figure eminenti del cattolicesimo napoletano dell’Ottocento napoletano, entrambi
fondatori di opere assistenziali e congregazioni religiose (canonizzati
rispettivamente nel 2014 e nel 2009).
Fu per mezzo loro che
conobbeuna contessa, Marianna Farnararo, vedova De Fusco.Da qui Bartolo ebbe
una svolta decisiva per la sua vita: divenne compagno inseparabile nelle opere
caritative della contessa, nonché divenne istitutore dei suoi figli e
amministratore dei suoi beni.
Fu per questo motivo che
prese a recarsi spesso nella cittadina di Valle di Pompei, ai piedi del
Vesuvio, dove lei aveva dei possedimenti. Resosi conto dell’ignoranza religiosa
in cui vivevano i contadini sparsi nelle campagne, prese ad insegnare loro il
catechismo, a pregare e specialmente a recitare il rosario.
Una pia suora, Maria
Concetta de Litala, gli donò una vecchia tela, molto rovinata, raffigurante la
Madonna in trono,con Gesù Bambino sulle ginocchia, in atto di consegnare la
corona del Rosario a santa Caterina da Siena e a san Domenico di Guzman.
Restauratala alla meglio, Bartolo Longo decise di portarla a Valle di Pompei.
Lui stesso raccontò che nel tratto finale posò il quadro su un carro, che
faceva la spola dalla periferia della città alla campagna trasportando letame,
che allora veniva usato come concime nei campi.Il 13 novembre 1875, il quadro
venne esposto nella piccola chiesetta parrocchiale: da quel giorno la Madonna
elargì con abbondanza grazie e miracoli.
La folla di pellegrini e
devoti aumentò a tal punto che si rese necessario costruire una chiesa più
grande. Su consiglio anche del vescovo di Nola (nel cui territorio cadeva Valle
di Pompei), monsignor GiuseppeFormisano, iniziò il 9 maggio 1876 la costruzione
del tempio, che terminò nel 1887. Il quadro della Madonna, dopo essere stato
opportunamente restaurato, venne sistemato su un trono splendido; l’immagine
poi venne incoronata con un diadema d’oro, ornato da più di 700 pietre preziose
e benedetto da papa Leone XIII.
La costruzione venne
finanziata da innumerevoli offerte di denaro, proveniente dalle tante
Associazioni del Rosario sparse in tutta Italia: in breve divenne un centro di
grande spiritualità, elevato al grado di Santuario e di Basilica Pontificia.
Bartolo Longo istituì
anche un orfanotrofio femminile, affidandone la cura alle suore Domenicane
Figlie del Rosario di Pompei, da lui fondate. Ancora, fondò l’Istituto dei
Figli dei Carcerati in controtendenza alle teorie di Lombroso, secondo cui i
figli dei criminali sono per istinto destinati a delinquere; chiamò a dirigerlo
i Fratelli delle Scuole Cristiane.
Nel 1884 divenne promotore
del periodico «Il Rosario e la Nuova Pompei», che ancora oggi si stampa in
centinaia di migliaia di copie, diffuse in tutto il mondo; la stampa era
affidata alla tipografia da lui fondata per dare un avvenire ai suoi orfanelli.
Altre opere annesse sono asili, scuole, ospizi per anziani, ospedale,
laboratori, casa del pellegrino.Il Santuario fu ampliato nel 1933-‘39, con la
costruzione di un massiccio campanile alto 80 metri, un poco isolato dal
tempio.
Nel frattempo, avevano
iniziato ad arrivare calunnie e pettegolezzi circa la sua convivenza con la
contessa Marianna.Dopo un’udienza accordata loro da papa Leone XIII, il quale
sollecitava una soluzione confacente, i due accettarono di sposarsi,con il
proposito di vivere in amore fraterno come avevano fatto fino allora: la
cerimonia si svolse nella cappella privata del Vicario Generale di Napoliil 1°
aprile 1885.
Nel 1893 Bartolo Longo
offrì a papa Leone XIII la proprietà del Santuario con tutte le opere pompeiane
e, qualche anno più tardi, rinunciò anche all’amministrazione che il Pontefice
gli aveva lasciato. In un pubblico discorso, lasciò le onorificenze ricevute ai
suoi orfani e raccomandò di essere sepolto nel Santuario, vicino alla sua
Madonna. Quando morì, il 5 ottobre del 1926, fu infatti sepolto nella cripta,
in cui tre anni dopo fu traslata anche la contessa sua moglie, morta nel 1924.
Don Bartolo, come lo
chiamavano per rispetto, al suo arrivo aveva trovato una zona paludosa e
malsana, a causa dello straripamento del vicino fiume Sarno, abbandonata
praticamente dal 1659, nonostante l’antica storia di Pompei, città di più di
20.000 abitanti nell’epoca romana, distrutta dall’eruzione del Vesuvio del 24
agosto 79 d.C.Alla sua morte lasciò una città ripopolata, salubre, tutta
ruotante attorno al Santuario e alle sue numerose Opere, a cui poi si affiancò
il turismo per i ritrovati scavi della città sepolta. Non fece tuttavia in
tempo a vederla diventare Comune autonomo, denominato semplicemente Pompei:
avvenne il 29 marzo 1928.
È sua l’iniziativa della
Supplica, alla Madonna del Rosario di Pompei, da lui compilata che si recita
solennemente e con gran concorso di fedeli l’8 maggio e la prima domenica di
ottobre.
Bartolo Longo è stato
beatificato il 26 ottobre 1980 da papa Giovanni Paolo II. Il 24 febbraio 2025
papa Francesco ha approvato i voti favorevoli della Sessione Ordinaria dei
Cardinali e Vescovi membri del Dicastero delle Cause dei Santi per la sua
canonizzazione, quindi senza l’ulteriore miracolo richiesto.
Autore: Antonio
Borrelli
C’è sempre la speranza che un giovane ritrovi la retta via. Bartolo Longo nasce nel 1841 a Latiano (Brindisi), in una famiglia benestante. Si trasferisce a Napoli e si laurea in giurisprudenza. Cattive amicizie e ambiente universitario lo allontanano dal Cristianesimo, ma grazie all’incontro con alcune persone buone e un sacerdote, Bartolo ritrova la serenità e Gesù. La contessa Marianna De Fusco, rimasta vedova con cinque figli, gli chiede di occuparsi dei suoi terreni nella Valle di Pompei (Napoli). Bartolo, diventato avvocato, accetta.
Un giorno, mentre cammina senza meta, rimugina sul suo passato lontano da Dio ed ecco arrivare una voce che rivela alla sua anima una missione: diffondere la preghiera del Rosario. Il giovane assolve a tale compito per tutta la vita e, siccome per lui la preghiera deve essere accompagnata dalle opere di bene, si prodiga per aiutare i poveri. Bartolo viene deriso dai suoi ex compagni, ma non si scoraggia. Insegna il catechismo ai contadini analfabeti di Pompei e parla loro del Rosario, una preghiera semplice in cui si recitano il Padre Nostro, il Gloria al Padre, tante Ave Maria e si enunciano i “misteri”, attraverso i quali si medita sul Vangelo.
Bartolo si reca, poi, in una piccola chiesa diroccata perché desidera collaborare con il parroco. Intanto si sposa con Marianna De Fusco e insieme fondano orfanotrofi maschili e femminili e si occupano dei figli dei carcerati. Secondo la visione dell’epoca per questi bambini non c’era futuro. Invece per Bartolo essi possono essere recuperati e diventare onesti cittadini. Il primo figlio di carcerati ospitato è un piccolo calabrese che diventa sacerdote. Bartolo e la moglie si preoccupano di insegnare un mestiere agli orfani e istituiscono la Congregazione delle Suore “Figlie del Rosario di Pompei” per l’educazione dei bambini abbandonati.
Grazie alle generose offerte raccolte, l’avvocato fa costruire un santuario intitolato alla “Madonna del Rosario”, dedicato alla “Pace nel Mondo”, che attira pellegrini da ogni dove. Attorno al santuario rinasce la città di Pompei, distrutta dall’eruzione del Vesuvio (79 d.C.). I quadri esposti nella basilica testimoniano le numerose grazie ricevute. Lo stesso Longo viene guarito da una grave malattia. Il quadro della Madonna del Rosario, situato sopra all’altare, era in origine una tela rovinata, donata a Bartolo da una suora di Napoli. Portata fino a Pompei su un carrettino usato per il trasporto del letame, la tela, restaurata, diventa la splendida icona oggi tanto venerata. Bartolo Longo muore nel 1926 a Pompei. Oggi riposa assieme alla moglie Marianna De Fusco nel santuario, vicino alla Madonna.
Autore: Mariella Lentini
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/73100
Supplica alla
Regina del SS.
Rosario di Pompei
Nel nome del Padre e del
Figlio e dello Spirito Santo. Amen.
O Augusta Regina delle Vittorie, o Sovrana del Cielo e della Terra, al cui
nome si rallegrano i cieli e tremano gli abissi, o Regina gloriosa del Rosario,
noi devoti figli tuoi, raccolti nel tuo Tempio di Pompei, in questo giorno
solenne, effondiamo gli affetti del nostro cuore e con confidenza di figli ti
esprimiamo le nostre miserie.
Dal Trono di clemenza,
dove siedi Regina, volgi, o Maria, il tuo sguardo pietoso su di noi, sulle
nostre famiglie, sull’Italia, sull’Europa, sul mondo. Ti prenda compassione
degli affanni e dei travagli che amareggiano la nostra vita. Vedi, o Madre,
quanti pericoli nell’anima e nel corpo, quante calamità ed afflizioni ci
costringono.
O Madre, implora per noi
misericordia dal Tuo Figlio divino e vinci con la clemenza il cuore dei
peccatori. Sono nostri fratelli e figli tuoi che costano sangue al dolce Gesù e
contristano il tuo sensibilissimo Cuore. Mostrati a tutti quale sei, Regina di
pace e di perdono.
Ave Maria
È vero che noi, per primi, benché tuoi figli, con i peccati torniamo a
crocifiggere in cuor nostro Gesù e trafiggiamo nuovamente il tuo cuore.
Lo confessiamo: siamo
meritevoli dei più aspri castighi, ma tu ricordati che sul Golgota,
raccogliesti, col Sangue divino, il testamento del Redentore moribondo, che ti
dichiarava Madre nostra, Madre dei peccatori.
Tu dunque, come Madre
nostra, sei la nostra Avvocata, la nostra speranza. E noi, gementi, stendiamo a
te le mani supplichevoli, gridando: Misericordia!
O Madre buona, abbi pietà
di noi, delle anime nostre, delle nostre famiglie, dei nostri parenti, dei
nostri amici, dei nostri defunti, soprattutto dei nostri nemici e di tanti che
si dicono cristiani, eppur offendono il Cuore amabile del tuo Figliolo. Pietà
oggi imploriamo per le Nazioni traviate, per tutta l’Europa, per tutto il
mondo, perché pentito ritorni al tuo Cuore.
Misericordia per tutti, o
Madre di Misericordia!
Ave Maria
Degnati benevolmente, o Maria, di esaudirci! Gesù ha riposto nelle tue mani tutti
i tesori delle Sue grazie e delle Sue misericordie.
Tu siedi, coronata
Regina, alla destra del tuo Figlio, splendente di gloria immortale su tutti i
Cori degli Angeli. Tu distendi il tuo dominio per quanto sono distesi i cieli,
e a te la terra e le creature tutte sono soggette. Tu sei l’onnipotente per
grazia, tu dunque puoi aiutarci. Se tu non volessi aiutarci, perché figli
ingrati ed immeritevoli della tua protezione, non sapremmo a chi rivolgerci. Il
tuo cuore di Madre non permetterà di vedere noi, tuoi figli, perduti, Il
Bambino che vediamo sulle tue ginocchia e la mistica Corona che miriamo nella
tua mano, ci ispirano fiducia che saremo esauditi. E noi confidiamo pienamente
in te, ci abbandoniamo come deboli figli tra le braccia della più tenera fra le
madri, e, oggi stesso, da te aspettiamo le sospirate grazie.
Ave Maria
Chiediamo la benedizione
a Maria
Un’ultima grazia noi ora
ti chiediamo, o Regina, che non puoi negarci in questo giorno solennissimo.
Concedi a tutti noi l’amore tuo costante ed in modo speciale la materna
benedizione. Non ci staccheremo da te finché non ci avrai benedetti. Benedici,
o Maria, in questo momento, il Sommo Pontefice. Agli antichi splendori della
tua Corona, ai trionfi del tuo Rosario, onde sei chiamata Regina delle
Vittorie, aggiungi ancor questo, o Madre: concedi il trionfo alla Religione e
la pace alla Società umana. Benedici i nostri Vescovi, i Sacerdoti e
particolarmente tutti coloro che zelano l’onore del tuo Santuario. Benedici
infine tutti gli associati al tuo Tempio di Pompei e quanti coltivano e
promuovono la devozione al Santo Rosario.
O Rosario benedetto di Maria, Catena dolce che ci rannodi a Dio, vincolo d’amore che ci unisci agli Angeli, torre di salvezza negli assalti dell’inferno, porto sicuro nel comune naufragio, noi non ti lasceremo mai più. Tu ci sarai conforto nell’ora di agonia, a te l’ultimo bacio della vita che si spegne.
E l’ultimo accento delle nostre labbra sarà il nome tuo soave, o Regina del Rosario di Pompei, o Madre nostra cara, o Rifugio dei peccatori, o Sovrana consolatrice dei mesti.
Sii ovunque benedetta, oggi e sempre, in terra ed in cielo. Amen.
Salve Regina
Indulgenzia
Indulgentia plenaria
semel tantum, soltis conditionibus, recitantibus supplicationem meridianam ad B. V. Mariam a S. Rosario.
SOURCE : https://www.maranatha.it/Massime/RosarioPage.htm
OMELIA DI GIOVANNI PAOLO
II
Basilica di San Pietro,
26 ottobre 1980
Carissimi fratelli e
figli!
“Gaudeamus omnes in
Domino, hodie, diem festum celebrantes sub honore beatorum nostrorum”.
Così oggi possiamo giustamente cantare, in questa grandiosa solennità, mentre i
nostri spiriti si elevano nella contemplazione della gloria celeste raggiunta
da tre nuovi beati: don Luigi Orione, suor Maria Anna Sala e Bartolo Longo.
1. È giorno di festa
perché la Chiesa ci dice che essi entrano ufficialmente nel culto dei fedeli
cristiani e possono essere invocati e pregati, come già partecipi dell’eterna
felicità. È giorno di festa, perché la Chiesa per loro mezzo ci indica in modo
autorevole e sicuro la meta della nostra vita e la strada per raggiungerla,
ricordandoci con san Paolo che “le sofferenze del momento presente non sono
paragonabili alla gloria futura che dovrà essere rivelata in noi” (Rm 8,18);
ed è giorno di grande festa perché la Chiesa universale, e in particolare
l’Italia, gioiscono insieme ai figli della divina provvidenza, alle suore di
santa Marcellina, e ai cittadini di Pompei e di Napoli, per l’onore
pubblicamente tributato a questi tre campioni della fede e della carità.
Sì, il Signore è vicino a
noi e ci fa comprendere per loro mezzo la sua volontà circa il nostro destino
terreno ed eterno: la salvezza e la santificazione dell’uomo, creato “nella
giustizia e nella santità vera” (Ef 4, 24). I tre nuovi beati, che oggi
invochiamo, per strade diverse e per prove dolorose, hanno combattuto la buona
battaglia, hanno mantenuto la fede, hanno perseverato nella carità,
raggiungendo così il premio (cf. 2 Tm 4, 7). Ed ora, insieme alla
moltitudine dei santi, sono per noi luce e conforto, sostegno e consolazione;
essi camminano con noi e per noi, come maestri ed amici; essi sono un dono
dell’Altissimo, con il loro esempio, la loro parola, la loro intercessione.
Salga perciò, in questo
momento, a Dio, autore della grazia, la nostra commossa riconoscenza.
2. Raccogliamoci ora per
riflettere in modo particolare sul singolare messaggio che ognuno dei tre beati
propone alla nostra meditazione.
Don Luigi Orione ci
appare come una meravigliosa e geniale espressione della carità cristiana.
È impossibile
sintetizzare in poche frasi la vita avventurosa e talvolta drammatica di colui
che si definì, umilmente ma sagacemente, “il facchino di Dio”. Però possiamo
dire che egli fu certamente una delle personalità più eminenti di questo secolo
per la sua fede cristiana apertamente professata e per la sua carità
eroicamente vissuta. Egli fu sacerdote di Cristo totalmente e gioiosamente,
percorrendo l’Italia e l’America Latina, consacrando la propria vita a coloro
che più soffrono, a causa della sventura, della miseria, della cattiveria
umana. Basti ricordare la sua operosa presenza fra i terremotati di Messina e
della Marsica. povero tra i poveri, spinto dall’amore di Cristo e dei fratelli
più bisognosi, fondò la piccola opera della divina provvidenza, le piccole
suore missionarie della carità e in seguito le sacramentine cieche e gli
eremiti di sant’Alberto.
Aprì anche altre case in
Polonia (1923), negli Stati Uniti (1934) e in Inghilterra (1936), con vero
spirito ecumenico. Volle poi concretizzare visibilmente il suo amore a Maria
erigendo a Tortona il grandioso santuario della Madonna della Guardia. È per me
commovente pensare che don Orione ebbe sempre una particolare predilezione per
la Polonia e soffrì immensamente quando la mia cara patria nel settembre del
1939 venne invasa e dilaniata. So che la bandiera polacca bianco-rossa, che
egli in quei tragici giorni portò trionfalmente in corteo al santuario della
Madonna, è ancora appesa alla parete della sua poverissima camera di Tortona:
lì egli stesso la volle! E nell’ultimo saluto che egli pronunziò la sera dell’8
marzo 1940, prima di recarsi a Sanremo, dove sarebbe morto, disse ancora: “Io
amo tanto i polacchi. Li ho amati fin da ragazzo; li ho sempre amati...
Vogliate sempre bene a
questi vostri fratelli”.
Dalla sua vita, tanto
intensa e dinamica, emergono il segreto e la genialità di don Orione: egli si è
lasciato solo e sempre condurre dalla logica serrata dell’amore! Amore immenso
e totale a Dio, a Cristo, a Maria, alla Chiesa, al Papa, e amore ugualmente
assoluto all’uomo, a tutto l’uomo, anima e corpo, e a tutti gli uomini, piccoli
e grandi, ricchi e poveri, umili e sapienti, santi e peccatori, con particolare
bontà e tenerezza verso i sofferenti, gli emarginati, i disperati. Così
enunciava il suo programma di azione: “La nostra politica è la carità grande e
divina che fa del bene a tutti. Sia la nostra politica quella del “Pater
noster”. Noi non guardiamo ad altro che sono anime da salvare.
Anime e anime! Ecco tutta
la nostra vita; ecco il grido e il nostro programma; tutta la nostra anima,
tutto il nostro cuore!”. E così esclamava con lirici accenti: “Cristo viene
portando sul suo cuore la Chiesa e nella sua mano le lacrime e il sangue dei
poveri; la causa degli afflitti, degli oppressi, delle vedove, degli orfani,
degli umili, dei reietti: dietro a Cristo si aprono nuovi cieli: è come
l’aurora del trionfo di Dio!”.
Ebbe la tempra e il cuore
dell’apostolo Paolo, tenero e sensibile fino alle lacrime, infaticabile e
coraggioso fino all’ardimento, tenace e dinamico fino all’eroismo, affrontando
pericoli d’ogni genere, avvicinando alte personalità della politica e della
cultura, illuminando uomini senza fede, convertendo peccatori, sempre raccolto
in continua e fiduciosa preghiera, talvolta accompagnata da terribili
penitenze. Un anno prima della morte così aveva sintetizzato il programma
essenziale della sua vita: “Soffrire, tacere, pregare, amare, crocifiggersi e
adorare”. Mirabile è Dio nei suoi santi, e don Orione rimane per tutti esempio
luminoso e conforto nella fede.
3. Suor Maria Anna Sala
ci insegna l’eroica fedeltà al particolare carisma della vocazione.
Entrata tra le suore
marcelline a ventun anni, comprese che il suo ideale e la sua missione dovevano
essere unicamente l’insegnamento, l’educazione, la formazione delle fanciulle
nella scuola e nelle famiglie.
Suor Maria Anna fu
semplicemente e totalmente fedele al carisma fondamentale della sua congregazione.
Tre grandi insegnamenti sgorgano dalla sua vita e dal suo esempio: la necessità
della formazione e del possesso di un buon carattere fermo, sensibile,
equilibrato; il valore santificante dell’impegno nel dovere assegnato
dall’obbedienza e l’importanza essenziale dell’opera pedagogica.
Suor Maria Anna volle
acquisire virtù di capacità in massimo grado, convinta che in tanto si può dare
in quanto si possiede; e si appassionò del suo incarico di insegnante,
santificandosi nell’adempimento del proprio lavoro quotidiano. Mise in pratica
il messaggio di Gesù: “Chi è fedele nel poco, è fedele anche nel molto” (Lc 16,10).
Imparino dalla nuova beata, soprattutto le religiose, ad essere liete e
generose nel loro lavoro, anche se nascosto, monotono, umile! Imparino tutti
coloro che si dedicano all’opera educativa a non spaventarsi mai delle
difficoltà dei tempi, ma ad impegnarsi con amore, pazienza e preparazione nella
loro così importante missione, formando ed elevando gli animi ai supremi valori
trascendenti. Particolarmente oggi la scuola ha bisogno di educatori saggi,
seri, preparati, sensibili e responsabili.
4. Infine, ecco ancora
Bartolo Longo, il fondatore del celebre santuario di Pompei, dove con profonda
devozione mi recai or è un anno; egli è l’apostolo del rosario, il laico che ha
vissuto totalmente il suo impegno ecclesiale.
Bartolo Longo fu
strumento della provvidenza per la difesa e la testimonianza della fede
cristiana e per l’esaltazione di Maria santissima in un periodo doloroso di
scetticismo e di anticlericalismo.
A tutti è nota la sua
lunga vita, ispirata da una fede semplice ed eroica e densa di episodi
suggestivi, durante la quale sgorgò e si sviluppò il miracolo di Pompei.
Iniziando dall’umile catechesi ai contadini della valle di Pompei, e dalla
recita del rosario davanti al famoso quadro della Madonna, fino all’erezione
dello stupendo santuario e all’istituzione delle opere di carità per i figli e
le figlie dei carcerati, Bartolo Longo portò avanti con intrepido coraggio
un’opera grandiosa che ancora oggi ci lascia stupiti ed ammirati.
Ma soprattutto è facile
notare che tutta la sua esistenza fu un intenso e costante servizio della
Chiesa in nome e per amore di Maria.
Bartolo Longo, terziario
dell’ordine domenicano e fondatore della istituzione delle suore “figlie del
santo rosario di Pompei”, si può veramente definire “l’uomo della Madonna”: per
amore di Maria divenne scrittore, apostolo del Vangelo, propagatore del
rosario, fondatore del celebre santuario in mezzo ad enormi difficoltà ed avversità;
per amore di Maria creò istituti di carità, divenne questuante per i figli dei
poveri, trasformò Pompei in una vivente cittadella di bontà umana e cristiana;
per amore di Maria sopportò in silenzio tribolazioni e calunnie, passando
attraverso un lungo Getsemani, sempre fiducioso nella provvidenza, sempre
ubbidiente al Papa e alla Chiesa.
Egli, con in mano la
corona del rosario, dice anche a noi, cristiani della fine del XX secolo:
“Risveglia la tua fiducia nella santissima Vergine del rosario... Devi avere la
fede di Giobbe!... Santa Madre adorata, io ripongo in te ogni mia afflizione,
ogni speranza, ogni fiducia!” (11 marzo 1905).
5. Carissimi!
Oggi la Chiesa propone
alla nostra meditazione e alla nostra imitazione un sacerdote, una religiosa ed
un laico: è davvero sintomatica questa coincidenza dei tre “stati” di vita! Si
può dire che è un avvenimento ed un incoraggiamento a tutte le categorie che
formano il popolo di Dio, che costituiscono la Chiesa pellegrinante verso il
cielo: tutti siamo chiamati alla santità; per tutti ci sono le grazie
necessarie e sufficienti; nessuno è escluso! Come ha sottolineato il Concilio
Vaticano II: “Tutti i fedeli di qualsiasi stato o grado sono chiamati alla
pienezza della vita cristiana e alla perfezione della carità... Nei vari generi
di vita e nei vari uffici un’unica santità è coltivata da quanti sono mossi
dallo Spirito di Dio e, obbedienti alla voce del Padre, seguono Cristo povero,
umile, e carico della croce, per meritare di essere partecipi della sua gloria”
(Lumen
Gentium, 40b, 41a).
Ed ancora: “Tutti i
fedeli quindi sono invitati e tenuti a perseguire la santità e la perfezione
del proprio stato” (Ivi, 42e).
Don Orione, suor Maria
Anna e Bartolo Longo, nel richiamarci questa dottrina fondamentale, ci danno
una lezione di suprema importanza: la necessità della propria santificazione,
perseguita con serietà, sincerità, umiltà e costanza: “Cercate prima il regno
di Dio e la sua giustizia!” (Mt 6,33) ammoniva Gesù.
La tentazione più
subdola, e sempre ricorrente, è quella di voler cambiare la società mutando
solamente le strutture esterne; di voler rendere felice l’uomo sulla terra,
soddisfacendo unicamente ai suoi bisogni e ai suoi desideri. I nuovi beati che
oggi preghiamo dicono a tutti, sacerdoti, religiosi e laici, che l’impegno
primo e più importante è quello di cambiare se stessi, di santificare se
stessi, nell’imitazione di Cristo, nella metodica e perseverante ascetica
quotidiana: il resto verrà in conseguenza.
Eleviamo fidenti la
nostra preghiera ai nuovi beati, che già hanno raggiunto la gioia eterna del
cielo:
Amen! Amen! Alleluia!
© Copyright 1980 -
Libreria Editrice Vaticana
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
DISCORSO DI GIOVANNI
PAOLO II
Martedì, 7 ottobre 2003
Carissimi Fratelli e
Sorelle!
1. La Vergine Santa mi ha
concesso di tornare ad onorarLa in questo celebre Santuario, che la Provvidenza
ispirò al Beato Bartolo Longo perché fosse un centro di irradiazione del Santo
Rosario.
L’odierna visita corona,
in certo senso, l’Anno del
Rosario. Ringrazio il Signore per i frutti di questo Anno, che ha prodotto
un significativo risveglio di questa preghiera, semplice e profonda insieme,
che va al cuore della fede cristiana ed appare attualissima di fronte alle
sfide del terzo Millennio ed all’urgente impegno della nuova
evangelizzazione.
2. A Pompei questa
attualità è particolarmente evidenziata dal contesto dell’antica Città romana
sepolta sotto le ceneri del Vesuvio nel 79 dopo Cristo. Quelle rovine parlano.
Esse pongono la decisiva domanda su quale sia il destino dell’uomo. Sono
testimonianza di una grande cultura, di cui tuttavia rivelano, insieme con le
luminose risposte, anche gli interrogativi inquietanti. La Città mariana nasce
nel cuore di questi interrogativi, proponendo Cristo risorto quale risposta,
quale “vangelo” che salva.
Oggi, come ai tempi
dell’antica Pompei, è necessario annunciare Cristo ad una società che
si va allontanando dai valori cristiani e ne smarrisce persino la
memoria. Ringrazio le Autorità italiane per aver contribuito all’organizzazione
di questo mio pellegrinaggio iniziato dall’antica Città. Ho percorso così il
ponte ideale di un dialogo certamente fecondo per la crescita culturale e
spirituale. Sullo sfondo dell’antica Pompei, la proposta del Rosario acquista
il valore simbolico di un rinnovato slancio dell’annuncio cristiano nel nostro
tempo. Che cosa è infatti il Rosario? Un compendio del Vangelo. Esso ci fa
continuamente ritornare sulle principali scene della vita di Cristo, quasi per
farci “respirare” il suo mistero. Il Rosario è via privilegiata di
contemplazione. E’, per così dire, la via di Maria. Chi più di Lei conosce
Cristo e lo ama?
Ne era persuaso il Beato
Bartolo Longo, apostolo del Rosario, che proprio al carattere contemplativo e
cristologico del Rosario prestò speciale attenzione. Grazie al Beato, Pompei è
diventata un centro internazionale di spiritualità del Rosario.
3. Ho voluto che questo
mio pellegrinaggio avesse il senso di una supplica per la pace.
Abbiamo meditato i misteri della luce, quasi per proiettare la luce di Cristo
sui conflitti, le tensioni e i drammi dei cinque Continenti. Nella Lettera
apostolica Rosarium
Virginis Mariae ho spiegato perché il Rosario è una preghiera
orientata per sua natura alla pace. Lo è non solo in quanto ce la fa invocare,
forti dell’intercessione di Maria, ma anche perché ci fa assimilare, con il mistero
di Gesù, anche il suo progetto di pace.
Al tempo stesso, con il
ritmo tranquillo della ripetizione dell’Ave Maria, il Rosario pacifica il
nostro animo e lo apre alla grazia che salva. Il Beato Bartolo Longo ebbe
un’intuizione profetica, quando, al tempio dedicato alla Vergine del Rosario,
volle aggiungere questa facciata come monumento alla pace. La causa della
pace entrava così nella proposta stessa del Rosario. E’ un’intuizione di cui
possiamo cogliere l’attualità, all’inizio di questo Millennio, già sferzato da
venti di guerra e rigato di sangue in tante regioni del mondo.
4. L’invito al Rosario
che si leva da Pompei, crocevia di persone di ogni cultura attratte sia dal
Santuario che dal sito archeologico, evoca anche l’impegno dei cristiani, in collaborazione
con tutti gli uomini di buona volontà, ad essere costruttori e testimoni di
pace. Accolga sempre più questo messaggio la società civile, qui rappresentata
da autorità e personalità che saluto cordialmente.
Sia sempre più
all’altezza di questa sfida la comunità ecclesiale pompeiana, che saluto nelle
sue diverse componenti: i sacerdoti e i diaconi, le persone consacrate, in
particolare le Domenicane Figlie del Santo Rosario fondate appunto per la
missione di questo Santuario, i laici. Un grazie sentito a Mons. Domenico
Sorrentino per le calde parole che mi ha rivolto all’inizio di questo incontro.
Un grazie affettuoso a tutti voi, devoti della Regina del Rosario di Pompei.
Siate “operatori di pace”, sulle orme del Beato Bartolo Longo, che seppe unire
la preghiera all’azione, facendo di questa Città mariana una cittadella
della carità. Il nascente Centro per il bambino e la famiglia, che
gentilmente mi si è voluto intitolare, raccoglie l’eredità di questa grande
opera.
Carissimi Fratelli e
Sorelle! La Vergine del Santo Rosario ci benedica, mentre ci apprestiamo ad
invocarla con la Supplica. Nel suo cuore di Madre deponiamo i nostri affanni e
i nostri propositi di bene.
***
Dopo la recita della
Supplica, prima di impartire la Benedizione Apostolica conclusiva, il Santo
Padre ha pronunciato le seguenti parole :
Grazie, grazie Pompei.
Grazie a tutti i pellegrini per questa calorosa e bellissima accoglienza.
Grazie ai Cardinali e ai Vescovi presenti. Grazie alle Autorità del Paese,
della Regione, della Città. Grazie per l’entusiasmo dei giovani. Grazie a
tutti. Pregate per me in questo Santuario, oggi e sempre.
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la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Bartolo Longo
(1841-1926)
Beatificazione:
- 26 ottobre 1980
- Papa Giovanni
Paolo II
Ricorrenza:
- 5 ottobre
Laico, dedito al
culto mariano e all’istruzione cristiana dei contadini e dei fanciulli, fondò
con l’aiuto della moglie il santuario del Rosario a Pompei e la Congregazione
delle Suore che porta lo stesso titolo
"Chi propaga il
Rosario è salvo"
Bartolo Longo nacque
il 10 febbraio 1841 a Latiano, un piccolo centro della Puglia e la sua
famiglia, che godeva di un certo benessere, gli diede una buona educazione
culturale e religiosa, permettendogli di studiare fino al raggiungimento della
laurea in giurisprudenza, conseguita presso l’Università di Napoli nel 1864.
Negli anni successivi visse una fase di forte turbamento interiore, che gli
provocò una profonda crisi, ma tornò alla fede grazie alla guida spirituale di
alcuni sacerdoti, tra i quali il domenicano padre Alberto Radente. Dopo la
conversione si impegnò nel promuovere opere di carità e si dedicò alla
preghiera. Frequentando il cenacolo di spiritualità animato a Napoli dalla
nobildonna Caterina Volpicelli, conobbe la contessa Marianna Farnararo, vedova
De Fusco, proprietaria di diversi terreni presso la Valle di Pompei. In quanto
amministratore dei beni della contessa s’impegnò perché la gente del luogo, che
viveva in situazione di grande povertà economica, culturale e religiosa, avesse
una formazione religiosa e con l’aiuto di alcuni sacerdoti fondò una
Confraternita del Rosario, come strumento d’aggregazione alla quale seguirono
diverse iniziative legate alla recita del Rosario. Nel 1875 portò a Pompei una
immagine della Madonna e nel 1876 avviò la costruzione di un santuario che il 7
maggio 1891 fu consacrato alla Madonna del Rosario. Nel corso degli anni la
notorietà del Santuario si accrebbe, attirando molti pellegrini, mentre egli si
adoperò per offrire assistenza agli orfani e ai figli dei carcerati. Insieme
alla contessa De Fusco, divenuta sua moglie, nel 1893 donò la proprietà del
santuario a Papa Leone XIII che lo trasferì sotto il governo della Santa Sede,
lasciandone ai coniugi l’amministrazione. Attraverso la scrittura e la
diffusione di libri, opuscoli e riviste, Bartolo Longo divulgò la devozione
alla Madonna del Rosario di Pompei. Il Papa Pio XI gli conferì la Gran Croce
dell’Ordine del Santo Sepolcro di Gerusalemme. Morì il 5 ottobre 1926 e i suoi
funerali videro una grande partecipazione di popolo. Fu beatificato da San
Giovanni Paolo II il 26 ottobre 1980.
In vista della
Canonizzazione
Il 18 giugno 2024 mons.
Tommaso Caputo, Arcivescovo Prelato e Delegato Pontificio del Santuario di
Pompei, insieme a mons. Antonio Di Donna, Vescovo di Acerra e presidente della
Conferenza Episcopale Campana, hanno presentato al Santo Padre una Supplica per
chiedere la Canonizzazione del Beato Bartolo Longo con la dispensa dal
miracolo, convinti che essa avrebbe offerto un modello eccellente alla vita
della Chiesa e un esemplare testimone di carità cristiana alla società civile
del nostro tempo in tutto il mondo. Tale richiesta fu sostenuta dalle petizioni
di interi episcopati regionali italiani come quelli della Sicilia, della
Calabria, della Basilicata e anche dalle Conferenze episcopali dell’India, del
Myanmar e della Polonia.
Il processo di
beatificazione di Bartolo Longo, iniziato subito dopo la sua morte, giunse alla
Beatificazione avvenuta il 26 ottobre 1980 a opera di San Giovanni Paolo II che
definì il Beato “apostolo del Rosario” e “strumento della Provvidenza” nella
difesa della fede cristiana in un periodo di scetticismo e anticlericalismo.
Oggi, dopo 45 anni dalla
beatificazione, il culto del Beato Bartolo Longo si è notevolmente espanso a
livello mondiale, in particolare a motivo della devozione alla Madonna del
Rosario di Pompei di cui è stato iniziatore e propagatore, insieme alle
molteplici iniziative da lui promosse di apostolato cristiano e sociale a
favore dei bambini, delle donne, dei poveri. Al Santuario da lui edificato si
riversano continuamente moltissimi fedeli dall’Italia e dal mondo i quali
giungono in pellegrinaggi organizzati da parrocchie e diocesi, da comunità di
vita consacrata maschili e femminili, membri di gruppi e associazioni e movimento
ecclesiali.
Il culto rivolto a
Bartolo Longo, in Italia e all’estero, è accompagnato da una rassegna delle
attestazioni di grazie e favori attribuiti alla sua intercessione, sia prima
che soprattutto dopo la sua beatificazione. Tale culto si manifesta in
molteplici forme come preghiere, poesie, inni, rappresentazioni teatrali,
intitolazioni di strade, piazze e iconografie. Il Santuario di Pompei è
conosciuto nel mondo intero e la Supplica alla Madonna composta dal Beato viene
recitata l’8 maggio e la 1° domenica di ottobre in tantissimi luoghi del mondo.
Accanto al Santuario della fede, Longo ha edificato il “Santuario della
carità”, creando un conglomerato di opere sociali che, ancora oggi, circondano
la basilica mariana, accogliendo centinaia di persone in difficoltà e disagio
sociale.
Il benefico influsso di
Bartolo Longo sulla Chiesa è emerso in modo particolare durante la celebrazione
dell’Anno Giubilare Longhiano, che ha ricordato con numerose manifestazioni il
150° anniversario dell’arrivo del Beato a Pompei (1872-2022).
Accogliendo le richieste
presentate, il Santo Padre ha autorizzato il Dicastero delle Cause dei Santi a
intraprendere l’iter speciale in vista della eventuale canonizzazione del
Beato Bartolo Longo.
In seguito fu preparata
la Positio super canonizatione con lo scopo di dimostrare non solo la
continuità e l’incremento del culto tributato al Beato, ma anche la forza
trainante del suo esempio e l’importanza della sua intercessione per la
soluzione dei problemi legati alle necessità delle persone più bisognose e
svantaggiate.
La Sessione
Ordinaria dei Cardinali e Vescovi riunitasi il 18 febbraio 2025 si è
espressa con esito affermativo circa l’opportunità della canonizzazione del
Beato Bartolo Longo. I Padri Cardinali e Vescovi hanno sottolineato l’attualità
del suo esempio e la rilevanza universale quale singolare esempio di testimone
del Vangelo.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/bartolo-longo.html
Il beato Bartolo Longo un
esempio mirabile di essere cavaliere del Santo Sepolcro
Il beato Bartolo Longo nacque a Latiano, in provincia di Brindisi, l'11 gennaio del 1841, dotato di eccellente memoria, ancora giovanissimo comincia, con ottimi risultati, a frequentare la facoltà di Legge all'Università di Napoli.
Attraverso amici e professori si avvicinò al mondo dello spiritismo, abbandonando completamente la fede cattolica nella quale era stato educato.
Grazie al professor Vincenzo Pepe ed al domenicano padre Alberto Radente, tornò
sulla via del bene. Lo convinsero a confessarsi e comunicarsi, e per Bartolo
cominciò una nuova vita al servizio della Santa Vergine. Grazie alla beata
Caterina Volpicelli, conobbe la Contessa Marianna Farnararo de Fusco, rimasta
vedova in giovane età con cinque figli piccoli.
Proprio per curare le sue proprietà, giunse, nel 1872, in Valle di Pompei. Trovandosi per le campagne intorno a Pompei, venne tormentato da un forte dubbio, che ormai era ricorrente: "come avrebbe fatto a salvarsi, a causa delle esperienze poco edificanti della vita passata?" Era mezzogiorno e al suono delle campane si accompagnò una voce: "Se propaghi il Rosario, sarai salvo!".
Capì, allora, quale era la sua vocazione e si propose di non allontanarsi da Valle di Pompei, senza aver diffuso il culto alla Vergine. L'incarico che ebbe dalla contessa Marianna lo portò a contatto con la miseria morale e materiale del popolo. Per cercare di porvi rimedio, fondò subito la "Congregazione del Santo Rosario", cominciò a distribuire medagliette e coroncine, visitando le campagne e insegnando alla gente la preghiera e, su consiglio del Vescovo Nola, costruì una chiesa, consacrata a Maria, mettendo sull'altare il prodigioso quadro della S. Vergine, che giunse da Napoli il il 13 novembre del 1875.
Cominciarono a moltiplicarsi i miracoli, che attirano numerosi pellegrini e portano un considerevole afflusso di denaro che venne subito impiegato per la costruzione di un orfanotrofio, per accogliere orfani e figli di detenuti, assicurando loro un'educazione, l'apprendimento di un mestiere e la conoscenza della fede. Tuttavia, la fraterna collaborazione fra Bartolo e la contessa fece nascere pettegolezzi e calunnie.
Così, su consiglio di papa Leone XIII, decisero di sposarsi, pur lasciando
invariati i loro rapporti. L'opera, intanto cresceva, con il continuo sorgere
di nuovi edifici e servizi pubblici, allontanando sempre di più lo spettro
della miseria da quei luoghi.
Il 5 maggio 1901 fu inaugurata la facciata della Basilica, eretta con il
contributo di fedeli di ogni parte del mondo e dedicata alla Pace Universale.
Purtroppo il figlio maggiore della contessa, a seguito di incauti affari, sull'orlo del fallimento si appropriò delle offerte dei fedeli. Per far terminare lo scandalo seguitone, Bartolo Longo rinunciò a tutte le sue opere, affidandole alla S. Sede. Morì a Pompei il 5 ottobre del 1926, all'età di 85 anni, colpito da polmonite bilaterale. Le sue ultime parole furono:
"Il mio unico desiderio è quello di vedere Maria, che mi ha salvato e mi
salverà dalle grinfie di satana" .
L'opera del Longo ha avuto il suo solenne riconoscimento con la sua
Beatificazione da parte di Giovanni Paolo II, avvenuta il 26 ottobre 1980.
Bartolo Longo fu cavaliere del Santo Sepolcro e le sue spoglie mortali sono
conservate a Pompei ancora ricoperte del bianco mantello dell'ordine del Santo
Sepolcro.
A cura del cav. Alberto Gentile
SOURCE : https://web.archive.org/web/20051029191932/http://www.ordinesantosepolcro.org/articoli/14.asp
Sarà Santo Bartolo Longo,
il fondatore del Santuario di Pompei
Oltre al beato legato
alla Madonna del Rosario, i Decreti che il Papa ha autorizzato a promulgare
accolgono la richiesta di canonizzazione del “medico dei poveri”, il
venezuelano José Gregorio Hernández Cisneros. Tra i nuovi venerabili anche
Salvo D’Acquisto, il carabiniere che offrì la propria vita per salvare un
gruppo di persone da una rappresaglia nazista
Leggi Anche
Alessandro De Carolis -
Città del Vaticano
Sono storie di eccellenza
umana prima che prettamente cristiana, non di rado di puro eroismo, quelle che
emergono dai documenti delle nuove canonizzazioni e beatificazioni. Anche
nei decreti firmati ieri da Francesco - che ha ricevuto al
Policlinico Gemelli, dov’è ricoverato da giorni, il cardinale segretario di
Stato Pietro Parolin e il sostituto l’arcivescovo Edgar Peña Parra - brillano
le figure di due futuri santi, un italiano e un venezuelano, molto cari ai
rispettivi Paesi.
L’apostolo del Rosario di
Pompei
Bartolo Longo è
sinonimo internazionale della Madonna di Pompei. Vissuto tra la metà
dell’Ottocento e i primi decenni del Novecento, pugliese di Latiano, quello che
diventerà un apostolo del Rosario vive una prima fase della vita con un disagio
interiore molto acuto. Durante gli studi di Giurisprudenza a Napoli si avvicina
per qualche tempo allo spiritismo per poi ritrovare la fede grazie all’aiuto di
alcuni sacerdoti. Si accende in lui il desiderio di promuovere opere di carità
e diventato amministratore dei beni della contessa Marianna Farnararo, rimasta
vedova con cinque figli piccoli, lavora perché la gente povera che viveva sui
terreni della nobildonna nella Valle di Pompei abbia una esistenza più
dignitosa. Nel 1875 porta a Pompei una immagine della Madonna e nel 1876 avvia
la costruzione del santuario destinato a diventare luogo di culto mondiale,
consacrato alla Madonna del Rosario il 7 maggio 1891. Bartolo Longo sposa la
contessa e insieme donano la proprietà del santuario a Leone XIII, che ne
lascia ai coniugi l’amministrazione. Per il futuro beato è l’inizio di una
nuova vita di totale devozione alla Vergine, che esercita anche con un intenso
lavoro di scrittura e diffusione di libri, opuscoli e riviste. Muore nel 1926,
Giovanni Paolo II lo eleva agli altari nel 1980.
25/02/2025
Caputo:
Bartolo Longo modello della Chiesa in uscita al fianco degli ultimi
La richiesta di
canonizzazioni
Proprio questa enorme
diffusione della devozione mariana scaturita dal Santuario di Pompei ha indotto
nel 2024 l’arcivescovo prelato e delegato pontificio del Santuario Tommaso
Caputo, assieme al vescovo di Acerra Antonio Di Donna, presidente dei presuli
campani, a chiedere al Papa la canonizzazione del Beato Bartolo Longo. Una
richiesta analoga rivolta a Francesco anche dal cardinale arcivescovo emerito
di Caracas Baltazar Enrique Cardozo - appoggiata da vescovi di vari Paesi
latinoamericani ma anche Usa e Spagna - per José Gregorio Hernández Cisneros,
un medico venezuelano vissuto tra il 1864 e il 1919, la cui fama di “medico dei
poveri” si è affermata da molti anni a livello internazionale. Nell’accogliere
tali richieste il Papa, informa il Dicastero delle Cause dei Santi, “ha deciso
di convocare un Concistoro che riguarderà le prossime canonizzazioni”.
José Gregorio Hernández
Cisneros
Camice bianco,
francescano nel cuore
Per chi lo conosceva era
santo già in vita. José Gregorio Hernández Cisneros, originario di Isnotú,
nello Stato di Trujillo in Venezuela, dopo gli studi regolari decide di
iscriversi a Medicina all’Università di Caracas. Studia anche a Parigi e
Berlino e si specializza in Microbiologia e Batteriologia, Istologia normale e
patologica e Fisiologia sperimentale. Desidera con forza diventare sacerdote ma
lui che si appresta a curare gli altri ha nella salute un punto debole.
Aderisce comunque all’Ordine Francescano Secolare e con la dedizione di un consacrato
affronta la professione medica, prediligendo chi è senza mezzi. Lo chiamano
presto “il medico dei poveri”, dai quali non solo non prende compensi, ma
spesso paga loro le medicine. Ed è proprio uscendo da una farmacia di Caracas,
nel giugno del 1919, dove aveva comprato delle medicine per un’anziana paziente
che viene travolto da un’automobile, morendo poi in ospedale. È stato
proclamato beato nel 2021 e i suoi resti mortali sono venerati nella chiesa di
Nostra Signora della Candelaria a Caracas.
Il coraggio più grande
Nei Decreti che Francesco
ha autorizzato a promulgare ci sono altri due figure accomunate da uno stesso
destino che intreccia eroismo, dramma e fede. La prima storia
riguarda Salvo d’Acquisto, giovane carabiniere napoletano, classe 1920, che
a 18 anni entra nell’Arma dei carabinieri. Tra il ‘40 e il ’42 viene inviato in
Libia dove dimostra schiettamente le sue convinzioni sia per la rettitudine
morale sia per i gesti con cui la accompagna, il segno della croce in pubblico
o la recita del Rosario. Diventato vicebrigadiere viene destinato alla stazione
di Torrimpietra. Dopo l’armistizio dell’8 settembre 1943, il 22 settembre un
reparto nazista - ormai nemico in terra italiana - arriva alla Torre di
Palidoro, ubicata nel territorio della caserma. Alcuni soldati individuano e
forzano incautamente delle cassette contenenti ordigni, provocando
un’esplosione che uccide un militare e ne ferisce altri due. Il comandante
sospetta di un attentato e fa arrestare Salvo D’Acquisto che, per l’assenza del
suo superiore, in quel periodo comanda la stazione dei carabinieri. Il
vicebrigadiere spiega a più riprese che si è trattato di un tragico incidente,
ma i nazisti decidono per una rappresaglia e rastrellano 22 persone, le
costringono a scavare una grande fossa e si apprestano a fucilarle quando Salvo
D’Acquisto si autoaccusa come unico responsabile dell’accaduto, offrendosi in
cambio della liberazione di tutti gli altri. Il carabiniere 23.enne viene
fucilato all’istante mentre gli ostaggi riescono ad avere salva la vita. Una
decisione, è stato riconosciuto nel decreto che definisce “venerabile” Salvo
D’Acquisto, non dettata da “un semplice atto di solidarietà civica e di
filantropia laica”, bensì inserita “in uno stile di vita consapevolmente e
coerentemente cristiano”.
Emilio Giuseppe Kapaun
Sempre in prima linea
Anche l’altra storia si
svolge in uno scenario di guerra. Emilio Giuseppe Kapaun è un
americano del Kansas dove nasce nel 1916 in una famiglia di origine boema molto
religiosa. In lui matura la vocazione al sacerdozio, studia in seminario e nel
‘41, dopo l’entrata in guerra degli Stati Uniti d’America, si arruola come
cappellano militare. Nel 1944 viene inviato nella regione indo-birmana quindi,
allo scoppio del conflitto in Corea, Emilio vi approda con la sua unità
militare. Durante la battaglia di Unsan, il 1° novembre del 1950, vicino al
confine con la Nord Corea, il cappellano rifiuta di mettersi in fuga e rimane
in zona di battaglia per poter aiutare i feriti. Catturato viene internato nel
campo di Pyokton, dove svolge opera di apostolato tra le sofferenze e le
privazioni di altri 3.500 detenuti. La mancanza di cibo e vestiti e alcuni
problemi fisici indotti dalla precarietà della prigionia lo indeboliscono
finché, la settimana dopo la Pasqua del ’51 collassa a terra e i carcerieri
cinesi, subentrati ai coreani nel controllo del campo, lo inviano alla “Casa
della morte”, una struttura in cui i prigionieri sono lasciati senza acqua,
cibo e cure e dove il Servo di Dio, ora “venerabile”, si spegne il 23 maggio
1951.
I nuovi venerabili
Nei Decreti si parla
anche delle virtù eroiche di tre nuovi venerabili. Lo spagnolo Michele
Maura Montaner, classe 1843, nato e morto nel 1915 a Palma di Maiorca,
sacerdote diocesano e fondatore della Congregación de las Hermanas Celadoras
del Culto Eucaristico. Predicatore instancabile di missioni popolari, fonda
anche il giornale El Áncora per fronteggiare l’ateismo, scelta che gli causa
persecuzioni del regime di allora. Si spende per la formazione dei sacerdoti e
nell’apostolato degli operai.
Contemporaneo a lui è un
altro sacerdote diocesano, l’italiano Didaco Bessi, fondatore della
Congregazione delle Suore Domenicane di Santa Maria del Rosario, nato e vissuto
a Iolo tra il 1856 e il 1919. Il suo stile pastorale ha come pilastro la cura
delle famiglie, la promozione umana e l’educazione. Si rivolge prevalentemente
alle bambine che non venivano mandate a scuola e fin da piccole tenute ad
intrecciare la paglia per la confezione dei cappelli. La scuola per le bambine
povere è uno dei suoi primi impegni, ispirato da una visione molto moderno per
cui istruire non significa semplice trasmissione di informazioni, ma aiutare i
giovani a raggiungere una pienezza umana e spirituale.
Cunegonda Siwiec
Con loro figura anche la
laica polacca Cunegonda Siwiec, fedele laica, nata e vissuta tra il 1876 e
il 1955 a Stryszawa – Siwcówka, che a 20 anni - con un matrimonio in vista -
decide di donarsi a Dio aderendo più avanti al Terz’Ordine carmelitano e
mettendo energie in varie forme di apostolato. Offre un terreno ereditato per
costruirvi un centro pedagogico-educativo per giovani e adulti, in sostanza una
scuola regolare di quelle che lei, ragazza senza possibilità di studiare, non
aveva potuto frequentare. Molto devota all’Eucaristia “Kundusia”, come viene
familiarmente chiamata, comincia ad avvertire particolarmente dopo la comunione
delle “locuzioni interiori”, rivelazioni da parte di Gesù, della Madonna e dei
santi che lei nel 1942 confida al suo confessore, che ne trascrive i messaggi
fino alla morte della futura venerabile. Con la salute che gradualmente
peggiora Kundusia decide di offrire la sua vita per la riparazione dei peccati
e diventa rapidamente punto di riferimento spirituale per molte persone.
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Blessed
Bartolo Longo and a Christian Brother, statue in the garden of the Scoula
Bartolo Longo, Pompei, Italy
El
beato Bartolo Longo y un Hermano de La Salle, estatua en el jardín de la
Escuela Bartolo Longo de Pompeya, Italia.
LONGO, Bartolo
di Marilena Ferraris
- Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 65 (2005)
LONGO, Bartolo. -
Nacque il 10 febbr. 1841 a Latiano, presso Brindisi, da Bartolomeo e da Antonia
Luparelli, sposata in seconde nozze.
All'età di sei anni la
famiglia lo affidò al collegio degli scolopi di Francavilla Fontana. Nella
salda educazione religiosa offerta agli allievi del collegio, si dava ampio
rilievo alla devozione per la Madonna: qui il L. iniziò a recitare il rosario
quotidianamente. Il 2 febbr. 1851, a cinquantatré anni, morì il padre; la
madre, il 22 nov. 1853, sposò l'avv. G.B. Campi. Il 25 giugno 1857 la facoltà
di lettere e filosofia di Napoli gli conferì "il primo grado di
approvazione" per essere "abilitato a poter essere ammesso agli esami
pei gradi dottorali in qualunque facoltà e all'istruzione di rudimenti
grammaticali" (Pompei, Archivio B. Longo, VI, 1). Tra la fine del
1858 e l'inizio del 1859, la famiglia lo inviò a Brindisi per proseguire i suoi
studi privatamente con il canonico G. Minunni. Il 24 sett. 1859 a Lecce superò
l'esame di filosofia presso il collegio S. Giuseppe e decise di iscriversi
all'Università.
Nella seconda metà del
1862 il L. partì per Napoli insieme con il fratello Alceste; iscrittosi alla
facoltà di giurisprudenza, si avvicinò allo spiritismo "sedotto dall'amore
del misterioso, dell'occulto, dell'arcano, del soprannaturale" (lettera
del L. al principe di Montemiletto, ibid., XVI, 14). I lunghi digiuni cui
si sottopose per seguire pratiche diffuse dello spiritismo lo fiaccarono
profondamente: nonostante ciò, il 12 dic. 1864, il L. riuscì a conseguire la
laurea.
Il 29 maggio 1865,
l'amico V. Pepe gli presentò il domenicano padre A. Radente, figura
fondamentale nel processo che lo portò alla riconversione al cristianesimo; in
agosto fece ritorno a Latiano, per riposarsi dopo un anno che lo aveva provato
psicologicamente e fisicamente. Nell'aprile del 1867 era a Lecce nello studio
di A. Bucci per il praticantato di avvocato penalista, e il 1° luglio conseguì
il titolo di procuratore presso la corte d'appello. Ma l'attività nel foro
penale di Lecce non era gratificante: decise allora di abbandonare la carriera
forense per dedicarsi alle opere di carità e allo studio della religione.
Tornato a Napoli in
settembre, fu ospitato da Pepe; approfondì la propria educazione teologica e
religiosa grazie ai consigli del redentorista padre E. Ribera e ascoltando un
ciclo di prediche tenute dal gesuita padre C. Rossi. Nell'estate del 1867 il
marchese F. Imperiali gli presentò padre Ludovico da Casoria: per circa due
anni il L. ne seguì le orme, prestando assistenza morale e spirituale agli
ammalati presso l'ospedale di S. Maria del Popolo degli incurabili.
Iniziò a frequentare la
comunità religiosa di Caterina Volpicelli al Largo Petrone alla Salute, dove
conobbe la contessa Marianna Farnararo De Fusco. Intanto si faceva sentire,
sempre più intenso, il desiderio di riscattare i suoi trascorsi nello
spiritismo, vivendo profondamente la sua fede cristiana e facendo opera di
apostolato.
Per servirsi
adeguatamente della capacità divulgativa della stampa, decise di tornare a
studiare la lingua italiana, il latino e le basi del pensiero cristiano. Nel
1868, per intercessione dell'abate V. Fornari, iniziò a frequentare la scuola
di L. Rodinò, uno dei più importanti allievi di B. Puoti e, dopo due anni,
cominciò a studiare filosofia con l'abate G. Prisco, poi arcivescovo di Napoli
e cardinale, uno degli esponenti della scuola neotomista napoletana. Per
rendere la propria prosa chiara e accessibile a tutti, si servì degli
insegnamenti di A. Capecelatro. Contemporaneamente, continuò a perfezionare gli
studi teologici, a impegnarsi negli esercizi ascetici e a frequentare le opere
di carità tra cui, nel 1869, l'Ospizio delle vecchie indigenti sotto il
patrocinio di s. Giuseppe.
Combattuto tra il
desiderio di farsi frate, come gli suggeriva padre Radente, e quello di
continuare da laico la sua opera di apostolato, seguendo i consigli di padre
Ribera, il L. decise di entrare nel Terz'Ordine domenicano. La cerimonia di
professione si celebrò il 7 ott. 1871 nella chiesetta del Rosario a Portamedina.
Contemporaneamente aveva continuato a frequentare la casa della contessa De
Fusco, che faceva parte delle zelatrici del Sacro Cuore. Nel 1872 la contessa
gli affidò l'amministrazione delle sue proprietà a Valle di Pompei: giuntovi
nel mese di ottobre, il L. fu colpito dai pregiudizi e dall'ignoranza religiosa
degli abitanti che vivevano in drammatiche condizioni di arretratezza.
Ben presto il L. capì che
proprio in quei luoghi avrebbe potuto mettere in pratica gli insegnamenti
morali e spirituali ricevuti dai suoi maestri e consiglieri: il suo viaggio si
trasformò così in una sorta di missione per diffondere la devozione del
Rosario. Per avvicinare a questa devozione gli abitanti di Valle di Pompei, il
L. fece leva sull'importanza che la popolazione locale dava al culto dei morti,
decidendo di fondare una confraternita che, con la recita del rosario,
accompagnasse e suffragasse le anime dei defunti (13 febbr. 1876).
Nel 1875, su suggerimento
del vescovo di Nola G. Formisano, aveva iniziato a raccogliere fondi per
l'edificazione di un tempio dedicato alla Vergine Maria. Le donazioni
incrementarono per i prodigi attribuiti all'immagine della Vergine, donata al
L. da padre Radente e giunta a Valle di Pompei il 13 nov. 1875. L'effigie forse
settecentesca fu ritoccata da G. Galella nel 1876, restaurata gratuitamente da
E. Maldarelli e rifoderata da F. Chiariello nel 1879. Maldarelli, assecondando
la richiesta del L., ripristinò l'icona di S. Caterina da Siena in luogo di S.
Rosa; inoltre aggiunse l'architettura retrostante le figure e riparò la parte
superiore del dipinto.
L'8 maggio 1876 si
celebrò la cerimonia della posa della prima pietra del santuario: per
incrementare la pratica del rosario il L. pubblicò il 15 ag. 1877 il
volumetto I quindici sabati, che ebbe numerose edizioni. Con grande
lungimiranza il L. si servì dell'azione propagandistica della stampa per una
capillare diffusione del suo progetto apostolico. In occasione della festa del
14 ott. 1883, fu recitata per la prima volta la Supplica alla potente
Regina del Ss. Rosario, preghiera scritta dal L., da recitarsi la prima
domenica di ottobre e l'8 maggio. Il 15 genn. 1884 il L. editò il
periodico Il Rosario e la nuova Pompei, una sorta di diario dell'intensa
attività apostolico-sociale portata avanti in quegli anni nella città. Alla
pubblicazione del periodico seguirono, nel 1889, quella del Calendario del
santuario di Pompei e la realizzazione di numerosi testi, opuscoli,
preghiere, lettere con evidente valore propagandistico. La diffusione capillare
del periodico era indirizzata anche a sostenere le classi sociali più deboli
tra cui i detenuti con i quali il L., grazie anche alla collaborazione dei
cappellani e dei direttori di molti istituti di pena, iniziò un intenso
rapporto di visite e scambi epistolari.
Nel 1885 il L. decise di
intraprendere un viaggio attraverso l'Italia per promuovere il suo lavoro: a
Torino entrò in contatto con don Giovanni Bosco e rimase colpito dal collegio
degli Artigianelli del Murialdo e dalla piccola Casa della Divina Provvidenza
del Cottolengo, che costituirono per lui fonte d'ispirazione per le opere in
Valle di Pompei. L'attività del L. continuò anche a livello sociale ed
educativo. Si occupò della crescita culturale dei bambini di Valle di Pompei
attraverso l'opera scolastica: fece edificare, accanto al santuario, una scuola
e un asilo infantile che, insieme con la scuola catechistica, l'oratorio
festivo maschile, la tipografia e legatoria, la scuola professionale, la scuola
serale di musica e di insegnamento letterario, sottrassero gli abitanti di
Valle di Pompei all'ignoranza e al degrado. Nel giorno dell'inaugurazione dei
locali della scuola e dell'asilo infantile (6 nov. 1886), si inaugurò anche la
via Sacra, che collegava la stazione ferroviaria con il santuario. All'ufficio
postale (1884) e telegrafico (1885), seguirono altre importanti opere
urbanistiche, civili e sociali come le case economiche operaie iniziate nel
1887, l'Osservatorio meteorico-geodinamico inaugurato il 15 maggio 1890,
l'orfanotrofio femminile, fondato l'8 maggio 1887, l'illuminazione elettrica
(1891), la stazione dei carabinieri (1895).
Il L. affidò l'educazione
e la crescita delle bambine accolte nell'orfanotrofio alla Congregazione
regolare delle figlie del Rosario di Pompei, costituita il 26 ag. 1897.
Il L. aveva continuato a
seguire il mondo carcerario: dalle numerose lettere inviategli dai detenuti
emergeva la loro preoccupazione per le mogli e i figli, costretti a vivere
privi del conforto e del rispetto della società. Iniziò a farsi strada l'idea
di aiutare questi bambini. Nel 1891, il L. pronunciò il "voto del
cuore", un discorso con il quale lanciò un appello ai devoti della Madonna
di tutto il mondo, per la realizzazione di un'Opera assistenziale in favore dei
figli dei carcerati. Per trovare i mezzi e i consensi necessari, il 12 dic.
1891, il L. diede alle stampe un nuovo giornale, Valle di Pompei. Nel 1892
accolse il primo bambino; in maggio pose la prima pietra dell'Opera per i figli
dei carcerati. L'avvenimento suscitò un notevole interesse da parte della
stampa. Molti furono i plausi ma non mancarono le critiche, soprattutto da
parte di "alcuni positivisti" (B. Longo, Il triplice trionfo
dell'Istituzione a pro dei figli dei carcerati, Pompei 1905, p. 138), in
particolare di Cesare Lombroso, sostenitore della predisposizione alla
delinquenza in base ai caratteri degenerativi ereditari dell'uomo.
Gli assunti del L. e di
Lombroso divergevano in merito al concetto di libero arbitrio e della
rieducazione dei condannati. Per muoversi sullo stesso piano delle indagini di
Lombroso, in modo tale da poterle sistematicamente confutare, il L. seguì un
procedimento sperimentale-analitico. Egli redasse una descrizione accurata dei
fanciulli dell'Opera pompeiana, secondo le contemporanee teorie
dell'antropologia criminale, annotando in vere e proprie schede cliniche le
caratteristiche fisiche, comportamentali, i progressi compiuti, gli ostacoli
incontrati (cfr. Presciuttini, p. 106) e utilizzando, come strumento di
documentazione, la fotografia. Il L. si servì dell'opera del fotografo E. Pesce
che, a partire dal 1892, ritrasse i bambini al loro arrivo nell'Ospizio,
documentando con successive immagini i progressi educativi e lavorativi.
Il 1° apr. 1885 il L.
sposò la contessa De Fusco, che lo aveva sostenuto nelle sue attività
assistenziali; la contessa gli restò vicina fino al 9 febbr. 1924, quando morì
all'età di 88 anni.
Il 15 marzo 1893 il L.
fece dono del santuario a papa Leone XIII che prese l'Opera sotto la propria
giurisdizione nel 1894, lasciandone l'amministrazione ai coniugi Longo; nel
1906, dopo molte polemiche e dubbi riguardanti proprio l'amministrazione
Longo-De Fusco, il L. cedette a papa Pio X anche le Opere pompeiane. In questo
modo allontanò ogni sospetto dalla propria persona e dal proprio operato,
aggiungendo poi anche la cessione della proprietà letteraria di tutte le sue
pubblicazioni (1916).
Nel 1921 il L. avviò la
realizzazione di un istituto per le figlie dei carcerati, inaugurato il 17 ott.
1926.
Dopo la morte della moglie
si aprì una lunga ed estenuante battaglia legale tra la famiglia Longo e la
famiglia De Fusco per le proprietà in Valle di Pompei. Il 16 febbr. 1924 il L.,
stanco e amareggiato, si allontanò dalla sua casa pompeiana, dove viveva ancora
V. De Fusco, figlio della contessa, per recarsi a Latiano. Fece ritorno a
Pompei solo il 23 apr. 1925, ricevendo una grande accoglienza.
Il 10 maggio 1925
Pio XI consegnò al cardinale A. Silj il breve e le insegne della gran croce del
S. Sepolcro per conferirle al Longo.
Il L. morì a Pompei il 5
ott. 1926. Il 26 ott. 1980 Giovanni Paolo II lo proclamò beato.
Opere: I quindici
sabati del ss. Rosario divozione efficacissima ad ottener qualunque grazia,
Napoli 1877; La guida dei fanciulli alla cristiana pietà, Valle di Pompei
1893; Per la educazione morale e civile dei figli dei carcerati. Il voto
del cuore e la prima pietra dell'Ospizio educativo, ibid. 1894; Quaranta
figli di carcerati. Discorso pronunciato dal comm. avv. B. L. nel dì 27 maggio
1894, ibid. 1895; L'opera di Valle di Pompei e la riforma morale dei
carcerati. Contributo dell'avv. comm. B. L. al congresso penitenziario
internazionale di Parigi, ibid. 1895; Guida del santuario e della nuova
Pompei, ibid. 1896 (3ª ed., ibid. 1921); L'Ospizio educativo pei figli dei
carcerati di Valle di Pompei e la moralizzazione delle carceri, ibid.
1898; Risposta ad alcuni quesiti proposti dalla sottocommissione
presieduta dall'illustre comm. L. Bodio per lo studio di provvedimenti
legislativi a favore dell'infanzia, ibid. 1899; I nostri amici intimi. Il
ven. p. Ludovicoda Casoria. Quarantunesima lettura, ibid. 1910; Carcerati
che scrivono. Lettura quarantasettesima, ibid. 1915; L'ultimo voto del mio
cuore. La nuova opera di carità e di salvezza socialeper le figlie dei carcerati,
ibid. 1922; I nostri amici intimi. Il prof. V. Pepe. Sessantasettesima
lettura, ibid. 1925; Vie meravigliose della provvidenza. Le origini
intime dell'Opera salvatrice dei figli dei carcerati, ibid. 1954; Storia
del santuario di Pompei dalle origini al 1879, ibid. 1981; inoltre vari
articoli pubblicati su Il Rosario e la nuova Pompei, fra cui: Il
nostro viaggio per l'Italia, 1885, pp. 340 s., 423-440, 470-476; Il 15
maggio. Il primo Congresso degli scienziati e l'inaugurazione dell'Osservatorio
in Valle di Pompei, 1890, pp. 180-207; Sei mesi di storia diplomatica del
santuario di Pompei da gennaio a giugno 1890, 1890, pp. 225-227,
234-241; L'Opera nuova di beneficenza sociale. Un istituto proprio per la
salvezza e l'educazione delle figlie dei carcerati, 1921, pp.
197-210; Dopo cinquant'anni. La missione sociale di Valle di Pompei, 1925,
pp. 1-9.
Fonti e Bibl.: Latiano,
Arch. del Comune, Atti di nascita pel 1841, n. 37. L'Archivio Bartolo
Longo, presso la Delegazione pontificia di Pompei è stato ordinato da A. Illibato, L'Archivio
Bartolo Longo: guida inventario, Napoli 1986; G.D. Scotto di
Pagliara, B. L., Valle di Pompei 1927; P.M. Frasconi, Don
B. L., Alba 1941; V. Scotto di Pagliara, B. L. e il santuario di Pompei,
Pompei 1943; E. M. Spreafico, Il servo di Dio B. L., I-II, Pompei 1944-47;
F. Dati, L'avv. B. L., sociologo cristiano, Pompei 1966; A.
L'Arco, Il servo di Dio B. L.…, Pompei 1966; Storia del santuario di
Pompei dalle origini al 1879, Pompei 1981; B. L. e il suo tempo. Atti
del Convegno storico…, Pompei… 1982, a cura di F. Volpe, I-II, Roma 1983; P. L.
Baima Bollone, L'antropologia criminale del Lombroso. Storicità ed
attualità di un pensiero, in Attualità dei problemi educativi per la
prevenzione delle devianze minorili. Atti del Convegno per il centenario
dell'Istituto "Bartolo Longo" 1892-1992, … 1992, a cura di O. Ciampa,
Pompei 1994, pp. 79-92; M. Presciuttini, Il sistema sperimentale di B. L.
e la questione genetica della criminalità, ibid., pp. 99-137; A.
Illibato, B. L. Un cristiano tra Otto e Novecento, presentazione di G. De
Rosa, I-III, Pompei 1996-2002; B. L. alle soglie del Duemila. Atti del
Convegno,… 1998, I-II, a cura di F. Barra, Pompei 2001.
SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/bartolo-longo_(Dizionario-Biografico)
Bartolo
Longo Gran Croce Del Santo Sepolcro 1925
HOMILÍA DEL SANTO PADRE
JUAN PABLO II
Queridísimos hermanos e
hijos:
¡"Gaudeamus omnes in
Domino, hodie, diem festum celebrantes sub honore Beatorunt nostrorum"!
Así podemos cantar
justamente hoy, en esta grandiosa solemnidad, mientras nuestros espíritus se
elevan en la contemplación de la gloria celestial alcanzada por los tres nuevos
Beatos: Don Luis Orione, Sor María Ana Sala y Bartolo Longo.
1. Es día de fiesta
porque la Iglesia nos dice que ellos entran oficialmente en el culto de los fieles
cristianos y se les puede invocar y rezar, como partícipes ya de la felicidad
eterna. Es día de fiesta, porque la Iglesia por medio de ellos nos indica de
modo autorizado y seguro la meta de nuestra vida y el camino para alcanzarla,
recordándonos con San Pablo que "los padecimientos del tiempo presente no
son nada en comparación con la gloria que ha de manifestarse en nosotros"
(Rom 8, 18): y es día de gran fiesta porque la Iglesia universal, y en
particular Italia, se alegran juntamente con los Hijos de la Divina
Providencia, con las Religiosas de Santa Marcelina y con los ciudadanos de
Pompeya y Nápoles, por el honor que públicamente se tributa a estos tres
modelos de la fe y de la caridad.
Sí, el Señor está cercano
a nosotros y nos hace comprender por medio de ellos su voluntad acerca de
nuestro destino terreno y eterno: la salvación y ja santificación del hombre,
creado "en justicia y santidad verdaderas" (Ef 4, 24). Los tres
nuevos Beatos, a quienes invocamos hoy, por caminos diversos y por pruebas
dolorosas, han combatido el buen combate, han mantenido la fe, han perseverado
en la caridad, alcanzando así el premio (cf. 2 Tim 4, 7). Y ahora,
junto con la multitud de los Santos, son para nosotros luz y aliento, ayuda y
consuelo; ellos caminan con nosotros y para nosotros, como maestros y amigos;
ellos son un don del Altísimo, con su ejemplo, su palabra, su intercesión.
Por ello suba, en este
momento, a Dios, autor de la gracia, nuestra emocionada gratitud.
2. Recojámonos ahora
para reflexionar de modo especial sobre el mensaje singular que cada uno de los
tres Beatos propone a nuestra meditación.
Don Luis Orione se nos
presenta como una maravillosa y genial expresión de la caridad
cristiana.
Es imposible sintetizar
en pocas frases la vida azarosa y a veces dramática de aquel que se definió,
humilde pero sabiamente, "el maletero de Dios". Pero podemos decir
que fue ciertamente una de las personalidades más eminentes de este siglo por
su fe cristiana, profesada abiertamente, y por su caridad vivida heroicamente.
Fue sacerdote de Cristo total y gozosamente, recorriendo Italia y América
Latina, consagrando la propia vida a los que sufren más, a causa de la
desgracia, de la miseria, de la perversidad humana. Baste recordar su activa
presencia entre los damnificados por el terremoto de Mesina y Mársica. Pobre
entre los pobres, impulsado por el amor de Cristo y de los hermanos más
necesitados, fundó la Pequeña Obra de la Divina Providencia, las Pequeñas
Hermanas Misioneras de la Caridad y, luego, las Sacramentinas ciegas y los
Eremitas de San Alberto.
Abrió también otras casas
en Polonia (1923), en los Estados Unidos (1934) y en Inglaterra (1936), con
verdadero espíritu ecuménico. Después quiso concretar visiblemente su amor a
María, erigiendo en Tortona el grandioso santuario de la Virgen de la Guardia.
Me resulta conmovedor pensar que Don Orione tuvo siempre una predilección
particular por Polonia y sufrió inmensamente cuando mi querida patria, en
septiembre de 1939, fue invadida y destrozada. Sé que la bandera polaca blanca
y roja, que en aquellos trágicos días llevó triunfalmente en procesión al
santuario de la Virgen, está colgada todavía en la pared de su pobrísima
habitación de Tortona: ¡Allí la quiso él mismo! Y en el último saludo que
pronunció, la tarde del 8 de marzo de 1940, antes de trasladarse a San Remo,
donde moriría, dice también: "Amo tanto a los polacos. Los he amado desde
chico; los he amado siempre... Amad siempre a estos hermanos vuestros".
El secreto y la
genialidad de Don Orione brotan de su vida, tan intensa y dinámica: ¡Se dejó
conducir sólo y siempre por la lógica precisa del amor! Amor inmenso y total a
Dios, a Cristo, a María, a la Iglesia, al Papa, y amor igualmente absoluto al
hombre, a todo el hombre, alma y cuerpo, y a todos los hombres, pequeños y
grandes, ricos y pobres, humildes y sabios, santos y pecadores, con particular
bondad y ternura para con los que sufrían, los marginados. los desesperados.
Así enunciaba su programa de acción: "Nuestra política es la caridad
grande y divina que hace el bien a todos. Que sea nuestra política la del
'Paternóster'. Nosotros sólo miramos a salvar almas. ¡Almas y almas! Esta es
toda nuestra vida; éste es nuestro grito y nuestro programa; ¡toda nuestra alma
y todo nuestro corazón!". Y exclamaba así con acentos líricos:
"¡Cristo lleva en su corazón a la Iglesia y en su mano las lágrimas y la
sangre de los pobres; la causa de los afligidos, de los oprimidos, de las
viudas, de los huérfanos, de los humildes, de los rechazados: detrás de Cristo
se abren nuevos cielos: es como la aurora del triunfo de Dios!".
Tuvo el temple y el
corazón del Apóstol Pablo, tierno y sensible hasta las lágrimas, infatigable y
animoso hasta la intrepidez, tenaz y dinámico hasta el heroísmo, afrontando
peligros de todo género, tratando a altas personalidades de la política y de la
cultura, iluminando a hombres sin fe, convirtiendo a pecadores, siempre
recogido en continua y confiada oración, acompañada a veces de terribles
penitencias. Un año antes de la muerte, había sintetizado así el programa
esencial de su vida: "Sufrir, callar, orar, amar, crucificarse y
adorar". Dios es admirable en sus Santos, y Don Orione es para todos
ejemplo luminoso y consuelo en la fe.
3. Sor María Ana
Sala nos enseña la fidelidad heroica al carisma particular de la vocación.
Habiendo ingresado en las
Religiosas Marcelinas a las 21 años, comprendió que su ideal y su misión debían
ser únicamente la enseñanza, la educación, la formación de las niñas en la
escuela y en las familias.
Sor María Ana fue
sencilla y totalmente fiel al carisma fundamental de su congregación. Tres
grandes enseñanzas brotan de su vida y de su ejemplo: la necesidad de la
formación y de poseer un carácter bueno, firme, sensible, equilibrado; el valor
santificante del compromiso en el deber asignado por la obediencia y la
importancia esencial del trabajo pedagógico.
Sor María Ana quiso
adquirir virtudes de capacidad en máximo grado, convencida de que en tanto se
puede dar en cuanto se posee; y se apasionó por su cargo de maestra,
santificándose en el cumplimiento del propio trabajo cotidiano. Puso en
práctica el mensaje de Jesús: "El que es fiel en lo poco, es también en lo
mucho" (Lc 16, 10). Aprendan de la nueva Beata, sobre todo las
religiosas, a ser alegres y generosas en su trabajo, aun cuando sea oculto,
monótono, humilde. Aprendan todos los que se dedican a la tarea educativa para
no asustarse jamás ante las dificultades de los tiempos, sino para
comprometerse con amor, paciencia y preparación en su misión tan importante,
formando y elevando los espíritus a los supremos valores transcendentes.
Particularmente hoy la escuela necesita educadores sabios, serios, preparados,
sensibles y responsables.
4. Finalmente, he aquí
también a Bartolo Longo, el fundador del célebre santuario
de Pompeya, adonde fui con profunda devoción, ahora hace un año; él es el
apóstol del Rosario, el laico que ha vivido totalmente su compromiso
eclesial.
Bartolo Longo fue
instrumento de la Providencia para la defensa y el testimonio de la fe
cristiana y para la exaltación de María Santísima en un período doloroso de
escepticismo y anticlericalismo.
Todos conocen su larga
vida, inspirada por una fe sencilla y heroica y densa de episodios sugestivos,
durante la cual, brotó y se desarrolló el milagro de Pompeya. Comenzando por la
humilde catequesis a los campesinos del Valle de Pompeya, y por el rezo del
Rosario ante el famoso cuadro de la Virgen, hasta la erección del estupendo
santuario y la institución de las obras de caridad para los hijos e hijas de
los encarcelados, Bartolo Longo llevó adelante con ánimo intrépido una obra
grandiosa que todavía hoy nos deja asombrados y admirados.
Pero, sobre todo, es
fácil notar que toda su existencia fue un intenso y constante servicio a la
Iglesia en nombre y por amor de María.
Bartolo Longo, Terciario
de la Orden Dominicana, y fundador de la institución de las religiosas
"Hijas del Santísimo Rosario de Pompeya", puede ser definido
realmente "el hombre de la Virgen": por amor a María se convirtió en
escritor, apóstol del Evangelio, propagador del Rosario, fundador del célebre
santuario en medio de enormes dificultades y adversidades; por amor a María
creó institutos de caridad, se hizo mendigo para los hijos de los pobres,
transformó a Pompeya en una ciudadela de bondad humana y cristiana; por amor a
María soportó en silencio tribulaciones y calumnias, pasando a través de un
largo Getsemaní, confiando siempre en la Providencia, obediente siempre al Papa
y a la Iglesia.
El, con el Rosario en la
mano, nos dice también a nosotros, cristianos de finales del siglo XX:
"¡Despierta tu confianza en la Santísima Virgen del Rosario! ¡Debes tener
la fe de Job! ¡Santa Madre adorada, yo pongo en ti todas mis aflicciones, todas
mis esperanzas, toda confianza!" (11 de marzo de 1905).
5. Queridísimos:
Hoy la Iglesia propone a
nuestra meditación y a nuestra imitación a un sacerdote, a una religiosa y a un
laico: resulta verdaderamente sintomática esta coincidencia de los tres
"estados" de vida. Se puede decir que es una llamada y un estímulo
para todas las clases que forman el Pueblo de Dios, que constituyen la Iglesia
peregrina hacia el cielo: todos estamos llamados a la santidad; para todos hay
las gracias necesarias y suficientes; nadie está excluido. Como ha subrayado el
Concilio Vaticano II: "Todos los fieles, de cualquier estado o condición,
están llamados a la plenitud de la vida cristiana y a la perfección de la
caridad... Una misma es la santidad que cultivan, en los múltiples géneros de
vida y ocupaciones, todos los que son guiados por el Espíritu de Dios, y
obedientes a la voz del Padre, siguen a Cristo pobre, humilde y cargado con la
cruz, a fin de merecer ser partícipes de su gloria" (Lumen
gentium, cap. V, núm. 40, b; núm. 41, a). Y también: "Quedan,
pues, invitados y aun obligados todos los fieles a buscar insistentemente la
santidad y la perfección dentro del propio estado" (Lumen
gentium, 42, e).
Don Orione, Sor María Ana
Sala y Bartolo Longo, al recordarnos esta doctrina fundamental, nos dan una
lección de suprema importancia: la necesidad de la propia santificación,
procurada con seriedad, sinceridad, humildad y constancia: "Buscad primero
el Reino de Díos y su justicia", advertía Jesús (Mt 6, 33).'
La tentación más engañosa
y que se repite siempre, es la de querer cambiar la sociedad, cambiando
solamente las estructuras externas; querer hacer feliz al hombre en la tierra,
satisfaciendo únicamente sus necesidades y sus deseos. Los nuevos Beatos, a
quienes rezamos hoy, dicen a todos, sacerdotes, religiosos y laicos, que el
compromiso primero y más importante es el de cambiarse a sí mismo, santificarse
a sí mismo, en la imitación de Cristo, en la metódica y perseverante ascética
cotidiana: lo demás vendrá como consecuencia.
¡Elevemos confiados
nuestra oración a los nuevos Beatos, que ya han alcanzado la gloria eterna del
cielo: Don Luis Orione, Sor María Ana Sala, Bartolo Longo, interceded por la
Iglesia, a la que habéis amado tanto!
¡Ayudadnos, iluminadnos;
acompañadnos en nuestro camino, siempre adelante, con María!
¡Extended vuestra mirada
y vuestro amor a toda la humanidad, necesitada de certeza y salvación!
¡Y esperadnos en la
gloria del cielo, que ya poseéis!
¡Amén! ¡Amén! ¡Aleluya!
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la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
HOMILIA DO PAPA JOÃO PAULO
II
Domingo, 26 de Outubro de
1980
Caríssimos Irmãos e
Filhos
"Gaudeamus omnes in
Domino, hodie, diem festum celebrantes sub honore Beatorum nostrorum!"
(Alegremo-nos todos no Senhor, hoje, ao celebrarmos o dia de festa em honra dos
nossos Beatos).
Assim podemos hoje cantar
com motivo, nesta grande solenidade, enquanto os nossos espíritos se elevam na
contemplação da glória celeste conseguida por três novos Beatos: Don Luigi
Orione, Suor Maria Anna Sala e Bártolo Longo.
1. É dia de festa porque
a Igreja nos diz que eles entram oficialmente no culto dos fiéis cristãos e
podem ser invocados e rogados, como já participantes da eterna felicidade. É
dia de festa, porque a Igreja por meio deles nos indica, de modo autorizado e
seguro, a meta da nossa vida e o caminho para a atingir, recordando-nos com São
Paulo que "os sofrimentos do tempo presente nada são em comparação com a
glória que há-de revelar-se em nós" (Rom 8, 18); e é dia de grande
festa porque a Igreja universal, e em particular a Itália, gozam — juntamente
com os Filhos da Divina Providência, as Irmãs de Santa Marcelina e os cidadãos
de Pompeia e de Nápoles — com a honra publicamente tributada a estes três
campeões da fé e da caridade.
Sim, o Senhor está perto
de nós e faz-nos compreender por meio deles a boa vontade acerca do nosso
destino terreno e eterno: a salvação e a santificação do homem, criado "na
justiça e na santidade verdadeira" (Ef 4, 24). Os três novos Beatos,
que hoje invocamos, por caminhos diversos e provas dolorosas, combateram o bom
combate, guardaram a fé e perseveraram na caridade, conseguindo assim.. o
prémio (cf. 2 Tim 4, 7). E agora, juntamente com a multidão dos
Santos, são para nós luz e conforto, sustentáculo e consolação; caminham
connosco e por nosso bem, como mestres e amigos; são dom do Altíssimo, com o
seu exemplo, palavra e intercessão.
Suba por isso, neste
momento, a Deus, Autor da graça, o nosso comovido reconhecimento.
2. Recolhamo-nos agora
para reflectir de modo particular sobre a singular mensagem de cada um dos três
Beatos, proposta à nossa meditação.
Don Luigi Orione
aparece-nos como maravillhosa e genial expressão da caridade cristã.
E impossível sintetizar
em poucas frases a vida aventurosa e às vezes dramática daquele que se definiu,
humilde mas sagazmente, como "o carregador de Deus". Mas podemos
dizer que foi certamente uma das personalidades mais eminentes deste século
pela fé cristã abertamente professada e pela caridade heroicamente vivida. Foi
sacerdote de Cristo totalmente e alegremente, percorrendo a Itália e a América
Latina, consagrando a própria vida àqueles que mais sofrem, por causa da
desventura, da miséria e da maldade humana. Baste recordar a sua activa
presença entre as vítimas dos terremotos de Messina e da Mársica. Pobre entre
os pobres, movido pelo amor de Cristo e dos irmãos mais necessitados, fundou a
Obrazinha da Divina Providência, as Irmãzinhas Missionárias da Caridade e, em
seguida, as Sacramentinas Cegas e os Eremitas de Santo Alberto.
Abriu também outras casas
na Polónia (1923), nos Estados Unidos (1934) e na Inglaterra (1936), com
verdadeiro espírito ecuménico. Quis depois concretizar visivelmente o seu amor
a Maria erigindo em Tortona o grandioso Santuário de Nossa Senhora da Guarda. E
para mim comovedor pensar que Don Orione teve sempre especial predilecção pela
Polónia e sofreu imensamente quando a minha querida Pátria, em Setembro de
1939, foi invadida e despedaçada. Sei que a bandeira branca e vermelha da
Polónia, que ele naqueles trágicos dias levou triunfalmente em cortejo ao Santuário
de Nossa Senhora, está ainda dependurada na parede do seu pobríssimo quarto de
Tortona: lá a quis ele próprio. E na última saudação que pronunciou na tarde de
8 de Março de 1940, antes de ir para San Remo, onde viria a morrer, disse
ainda: "Eu gosto tanto da gente da Polónia! Amei-a desde rapaz; amei-a
sempre... Querei sempre bem a estes vossos irmãos".
Da sua vida, tão intensa
e dinâmica, sobressaem o segredo e a genialidade de Don Orione: deixou-se, só e
sempre, conduzir pela lógica sem brecha, do amor. Amor imenso e total a Deus, a
Cristo, a Maria, à Igreja, ao Papa, e amor igualmente absoluto ao homem, a todo
o homem, alma e corpo, e a todos os homens, pequenos e grandes, ricos e pobres,
humildes e sábios, santos e pecadores, com particular bondade e ternura para os
que sofriam, eram marginalizados ou estavam desesperados. Assim enunciava o seu
programa de acção: "A nossa politica é a caridade grande e divina que faz
bem a todos. Seja a nossa política a do Pai Nosso. Não olhemos senão às almas para
salvar. Almas e almas!. Eis toda a nossa vida; eis o grito e o nosso programa;
toda a nossa alma, todo o nosso coração!". E assim exclamava com tons
líricos: "Cristo vem, trazendo sobre o Seu coração a Igreja, e na mão as
lágrimas e o sangue dos pobres; a causa dos aflitos, dos oprimidos, das viúvas,
dos humildes e dos rejeitados: atrás de Cristo abrem-se novos céus: é como a
aurora do triunfo de Deus!".
Teve a têmpera e o
coração do Apóstolo Paulo, terno e sensível até às lágrimas, infatigável e
corajoso até à ousadia, tenaz e dinâmico até ao heroísmo, enfrentando perigos
de todo o género, aproximando-se de altas personalidades da política e da
cultura, iluminando homens sem fé, convertendo pecadores, sempre recolhido em
continua e confiante oração, às vezes acompanhada de terríveis penitências. Um
ano antes da morte assim sintetizava o programa essencial da sua vida:
"Sofrer, calar, orar, crucificar-me e adorar". Admirável é Deus nos
Seus santos. E Don Orione permanece, para todos, exemplo luminoso e conforto na
fé.
3. A Suor Maria Anna Sala
ensina-nos a heróica fidelidade ao particular carisma da vocação.
Tendo entrado para as
Irmãs Marcelinas aos 21 anos, compreendeu que o seu ideal e a sua missão deviam
ser unicamente o ensino, a educação, a formação das meninas na escola e na
família.
A Irmã Maria Anna foi,
simples e totalmente fiel ao carisma fundamental da sua Congregação. Três
grandes lições brotam da sua vida e do seu exemplo: a necessidade da formação e
da posse de um bom carácter, firme, sensível e equilibrado o valor santificante
do empenho no dever assinalado pela obediência e a importância essencial da
obra pedagógica.
A Irmã Maria Anna quis
adquirir aptidões do mais alto grau, convencida que tanto se pode dar quanto se
possui; e apaixonou-se do seu cargo de mestra, santificando-se no cumprimento
do próprio trabalho quotidiano. Pôs em prática a mensagem de Jesus: "Quem
é fiel no pouco também é fiel no muito" (Lc 16, 10). Aprendam da nova
Beata, sobretudo as Religiosas, a estarem alegres e serem generosas no seu
trabalho, embora oculto, monótono e humilde. Aprendam, todos aqueles que se
dedicam à obra educativa, a não se amedrontarem nunca com as dificuldades dos
tempos, mas a empenharem-se com amor, paciência e preparação, na sua tão
importante missão, formando as almas e elevando-as aos supremos valores
transcendentes. Particularmente hoje a Escola precisa de educadores prudentes,
sérios, preparados, sensíveis e responsáveis.
4. Por fim, eis ainda
Bártolo Longo, o fundador do célebre Santuário de Pompeia, aonde com
profunda devoção me dirigi há um ano; é o apóstolo do Rosário, o leigo que
viveu totalmente a sua obrigação eclesial.
Bártolo Longo foi
instrumento da Providência para a defesa e o testemunho da fé cristã e para a
exaltação de Maria Santíssima, num período doloroso de cepticismo e
anticlericalismo.
De todos é conhecida a
sua longa vida — inspirada por uma fé simples e heróica, e densa de episódios
sugestivos — durante a qual brotou e se desenvolveu o milagre de Pompeia.
Começando pela humilde catequese aos aldeões do Vale de Pompeia, e pela reza do
Terço diante do famoso quadro de Nossa Senhora, chegando até à erecção do estupendo
Santuário e à instituição das obras de caridade para os filhos e filhas dos
presos, Bártolo Longo promoveu, com intrépida coragem, uma obra grandiosa que
ainda hoje nos deixa assombrados e perplexos.
Mas sobretudo é fácil
notar que toda a sua existência foi intenso e constante serviço da Igreja, em
nome e por amor de Maria.
Bártolo Longo, Terceiro
da Ordem Dominicana e fundador da Instituição das Irmãs "Filhas do Santo
Rosário de Pompeia", pode-se verdadeiramente definir "o homem de
Nossa Senhora": por amor de Maria tornou-se escritor, apóstolo do
Evangelho, propagador do Rosário, e fundador do célebre Santuário no meio de
enormes dificuldades e adversidades; por amor de Maria criou institutos de
caridade, fez-se mendicante em favor dos filhos dos pobres e transformou
Pompeia numa viva cidadezinha de bondade humana e cristã; por amor de Maria
suportou em silêncio tribulações e calúnias, passando através de um longo
Getsémani, sempre confiado na Providência, sempre obediente ao Papa e à Igreja.
Ele, com a coroa do
Rosário na mão, diz-nos também a nós, cristãos do fim do século XX:
"Desperta a tua confiança na Santíssima Virgem do Rosário... Deves ter a
fé de Job... Santa Mãe muito querida, eu deponho em Ti toda a minha aflição,
toda a esperança e toda a confiança!" (11 de Março de 1905).
5. Caríssimos.
Hoje a Igreja propõe à
nossa meditação e à nossa imitação um Sacerdote, uma Religiosa e um Leigo: é
verdadeiramente sintomática esta coincidência dos três "estados" de
vida. Pode dizer-se que é advertência e encorajamento a todas as categorias que
formam o povo de Deus e constituem a Igreja peregrina a caminho do céu: todos
somos chamados à santidade; para todos há as graças necessárias e suficientes;
ninguém está excluído. Como sublinhou o Concílio
Vaticano II: "Todos os cristãos, de qualquer estado ou ordem, são
chamados à plenitude da vida cristã e à perfeição da caridade... Nos vários
géneros e ocupações da vida, é sempre a mesma a santidade que é cultivada por
aqueles que são conduzidos pelo Espírito de Deus e, obedientes à voz do Pai,...
seguem Cristo pobre, humilde, e levando a cruz, a fim de merecerem ser
participantes da sua glória" (Const. Dogm. Lumen
Gentium, 40 e 41). E ainda: "Todos os cristãos são chamados e
obrigados a tender à santidade e perfeição do próprio estado" (Ibid.,
42).
Don Orione, Suor Maria
Anna e Bártolo Longo, ao recordarem-nos esta doutrina fundamental, dão-nos uma
lição de suprema importância: a necessidade da própria santificação, procurada
com seriedade, sinceridade e constância: "Procurai primeiro o Reino de
Deus e a sua justiça!" recomendava Jesus (Mt 6, 33).
A tentação mais
enganadora, e sempre presente, é a de querer mudar a sociedade mudando somente
as estruturas externas; de querer tornar feliz o homem na terra, satisfazendo-lhe
unicamente as necessidades e aspirações. Os novos Beatos, a quem hoje rezamos,
dizem a todos, Sacerdotes, religiosos e leigos, que o esforço primeiro e mais
importante é o de nos mudarmos a nós mesmos, na imitação de Cristo, na metódica
e perseverante ascética quotidiana: o resto virá em consequência.
Elevemos confiantes a
nossa oração aos novos Beatos, que já alcançaram a alegria eterna do céu: Don
Luigi Orion, Suor Maria Anna Sala e Bártolo Longo, intercedei pela Igreja, que
tanto amastes!
Ajudai-nos, iluminai-nos
e acompanhai-nos no nosso caminho, sempre para a frente, com Maria!
Estendei o vosso olhar e
o vosso amor à humanidade inteira, necessitada de certeza e de salvação!
E esperai-nos na glória
do céu, que já possuís!
Amém! Amém! Aleluia!
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Pontificio Santuario di
Pompei : https://www.santuario.it/
De Pompéi le cardinal
Edwin O'Brien, Grand Maître de l’Ordre du Saint-Sépulcre parle du bienheureux
Bartolo Longo (vidéo) : https://www.oessh.va/content/ordineequestresantosepolcro/fr/la-chiesa/notizie-dalla-chiesa-universale/il-beato-bartolo-longo.html
Voir aussi :https://userpage.fu-berlin.de/~vlaisney/lettres/en/98/o10398111197.htm