vendredi 6 octobre 2017

Bienheureux BARTOLO LONGO (BARTHÉLÉMY), époux, tertiaire franciscain et fondateur du Santuario della Beata Vergine del Rosario di Pompei et de l’Institut des Dominicaines filles du Saint Rosaire (5 octobre)


Bienheureux Barthélemy Longo

Fondateur de la congrégation des sœurs de Notre Dame du Rosaire (+ 1926)

"Le bienheureux Bartolo Longo eut un charisme spécial, celui de véritable apôtre du Rosaire... il s'est senti appelé à construire à Pompéi un sanctuaire dédié à la Vierge du Saint Rosaire près des ruines de l'antique cité tout juste pénétrée par l'annonce évangélique avant d'être ensevelie en 79 par l'éruption du Vésuve et de renaître de ses cendres des siècles plus tard, comme témoignage des lumières et des ombres de la civilisation classique. Par son œuvre entière, en particulier par les 'Quinze Samedis', Bartolo Longo développa l'âme christologique et contemplative du Rosaire; il trouva pour cela un encouragement particulier et un soutien chez Léon XIII, le 'Pape du Rosaire'." (Benoît XVI - lettre apostolique du 16 octobre 2002 - sur les pas des témoins)

"Né en Apulie, en 1841, Barthélemy Longo étudia le droit civil à Naples. Là il assista à des séances de spiritisme et perdit la foi. Grâce au frère Radente, il recouvra la grâce divine et embrassa la règle de notre 'tiers-ordre' en 1871, sous le nom de frère Rosaire, qui fut pour lui un présage.

Il consacra en effet toute sa vie à la dévotion mariale, construisant un sanctuaire à Notre Dame du Rosaire fondant une congrégation de sœurs dominicaines sous le même vocable. Il édita des livres à la louange de la Vierge et de l’Ordre; il publia des ouvrages dans le but d’accroître la foi et la justice sociale. Il épousa une veuve, Marie-Anne Farnararo, son émule en œuvres charitables.

Le 5 octobre 1926, il reposa dans la paix du Seigneur et en 1980 fut inscrit au nombre des bienheureux par Jean Paul II."

(Laïcs et dominicains - grandes figures)

À Pompéi près de Naples, en 1926, le bienheureux Barthélemy Longo. Homme de loi, attentif au culte marial et à la formation chrétienne des paysans et des enfants, il fonda dans la vallée de Pompéi, avec les ressources de sa pieuse épouse, construisant un sanctuaire dédié au Rosaire et une Congrégation de Sœurs sous le même titre.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/12256/Bienheureux-Barthelemy-Longo.html

Icona Della Madonna di Pompei

Our Lady of the Rosary with St. Dominic and St. Catherine of Siena


VISITE PASTORALE
DU PAPE JEAN-PAUL II
AU SANCTUAIRE DE LA BIENHEUREUSE
VIERGE MARIE DE POMPÉI

RÉCITATION DU ROSAIRE ET DE LA SUPPLIQUE
FACE AU SANCTUAIRE DE LA MADONE DE POMPÉI

DISCOURS DU PAPE JEAN-PAUL II

Mardi 7 octobre 2003


Très chers frères et soeurs,

1. La Sainte Vierge m'a accordé de l'honorer à nouveau dans ce célèbre sanctuaire, que la Providence inspira au bienheureux Bartolo Longo pour en faire un centre de rayonnement du Saint Rosaire.

La visite d'aujourd'hui couronne d'une certaine façon l'Année du Rosaire. Je remercie le Seigneur pour les fruits de cette Année, qui a engendré un réveil significatif de cette prière, à la fois simple et profonde, qui va au coeur de la foi chrétienne et qui apparaît très actuelle face aux défis du troisième millénaire et à l'engagement urgent de la nouvelle évangélisation.

2. A Pompéi, cette actualité est mise particulièrement en évidence par le cadre de l'antique Ville romaine ensevelie sous les cendres du Vésuve en 79 après Jésus Christ. Ces ruines nous parlent. Elles posent la question décisive de ce qu'est le destin de l'homme. Elles sont le témoignage d'une grande culture, dont elles révèlent toutefois, à côté des réponses lumineuses, également les interrogations inquiétantes. La Ville mariale naît dans le coeur de ces interrogations, en reproposant le Christ ressuscité comme réponse, comme "évangile" qui sauve.

Aujourd'hui, comme à l'époque de l'antique Pompéi, il est nécessaire d'annoncer le Christ à une société qui s'éloigne des valeurs chrétiennes et qui en égare jusqu'à la mémoire. Je remercie les Autorités italiennes d'avoir contribué à l'organisation de mon pèlerinage qui a commencé par la Ville antique. J'ai traversé ainsi le pont idéal d'un dialogue certainement fécond pour la croissance culturelle et spirituelle. Dans le cadre de l'antique Pompéi, la proposition du Rosaire acquiert la valeur symbolique d'un élan renouvelé de l'annonce chrétienne à notre époque. Qu'est-ce, en effet, que le Rosaire? Un résumé de l'Évangile. Il nous fait continuellement revenir aux principales scènes de la vie du Christ, comme pour nous faire "respirer" son mystère. Le Rosaire est une voie privilégiée de contemplation. C'est, pour ainsi dire, la voie de Marie. Qui mieux qu'elle connaît le Christ et l'aime?

Le Bienheureux Bartolo Longo, Apôtre du Rosaire, en était persuadé, lui qui prêta précisément au caractère contemplatif et christologique du Rosaire une attention particulière. Grâce à ce Bienheureux, Pompéi est devenue un centre international de spiritualité du Rosaire.

3. J'ai voulu que mon pèlerinage revête la signification d'une supplique pour la paix. Nous avons médité sur les mystères lumineux, comme pour projeter la lumière du Christ sur les conflits, les tensions et les drames des cinq continents. Dans la Lettre apostolique Rosarium Virginis Mariae, j'ai expliqué pourquoi le Rosaire est une prière orientée, de par sa nature, vers la paix. Elle l'est non seulement dans la mesure où elle nous la fait invoquer, forts de l'intercession de Marie, mais également parce qu'elle nous fait assimiler, avec le mystère de Jésus, également son projet de paix.

Dans le même temps, avec le rythme tranquille de la répétition de l'Ave Maria, le Rosaire calme notre âme et l'ouvre à la grâce qui sauve. Le Bienheureux Bartolo Longo eut une intuition prophétique  lorsque,  dans le temple consacré à la Vierge du Rosaire, il voulut ajouter cette façade comme monument à la paix. La cause de la paix entrait ainsi dans la proposition même du Rosaire. Il s'agit d'une intuition dont nous pouvons saisir l'actualité, au début de ce Millénaire, déjà balayé par des vents de guerre et taché de sang dans tant de régions du monde.

4. L'invitation au Rosaire qui s'élève de Pompéi, carrefour de personnes de toutes cultures attirées tant par le sanctuaire que par le site archéologique, évoque également l'engagement des chrétiens, en collaboration avec tous les hommes de bonne volonté, à être des constructeurs et des témoins de paix. Que la société civile accueille toujours plus ce message, représenté ici par des autorités et des personnalités que je salue cordialement.

Que la communauté ecclésiale pompéienne, que je salue dans ses diverses composantes, soit toujours plus à la hauteur de ce défi:  les prêtres et les diacres, les personnes consacrées, en particulier les Dominicaines Filles du Saint-Rosaire, fondées précisément pour la mission de ce sanctuaire, les laïcs. J'adresse mes remerciements sincères à Mgr Domenico Sorrentino, pour les chaleureuses paroles qu'il m'a adressées au début de cette rencontre. Un remerciement affectueux à vous tous, fidèles de la Reine du Rosaire de Pompéi. Soyez des "artisans de paix", sur les traces du bienheureux Bartolo Longo, qui sut unir la prière à l'action, faisant de cette ville mariale une citadelle de la charité. Le nouveau Centre pour l'enfant et la famille, auquel on a cordialement voulu donner mon nom, recueille l'héritage de cette grande oeuvre.

Très chers frères et soeurs! Que la Vierge du Rosaire nous bénisse, tandis que nous nous apprêtons à l'invoquer à travers la Supplique. Nous nous apprêtons à déposer dans son coeur de Mère nos désirs et nos intentions de bien.

***

Après la récitation de la Supplique, avant de donner sa Bénédiction finale, le Saint-Père a ajouté: 

Merci, merci Pompéi. Merci à tous les pèlerins pour ce très bel et chaleureux accueil. Merci aux Cardinaux et aux Évêques présents. Merci aux Autorités du pays, de la région, de la ville. Merci pour l'enthousiasme des jeunes. Merci à tous. Priez pour moi dans ce Sanctuaire, aujourd'hui et toujours.

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SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/speeches/2003/october/documents/hf_jp-ii_spe_20031007_shrine-pompei.html

Beato Bartolo Longo

Blesed Bartolo Longo (1841-1926), circa 1863


Bartolo Longo, ce prêtre sataniste devenu saint

Meg Hunter-Kilmer - publié le 11/03/18 - mis à jour le 04/10/24

Accablé par le poids de ses péchés, l’italien Bartolo Longo s’en remit entièrement à la Vierge à tel point que Jean Paul II le proclama "Apôtre du Rosaire". Il est la preuve qu’aucune âme n’est à jamais perdue. Il est fêté le 5 octobre.

Àla lecture de certaines vies de saints, il arrive que l’on soit un peu découragé. Bien sûr, nul n’étant parfait, ils ne l’étaient pas non plus, mais on a parfois le sentiment qu’ils n’ont jamais vraiment commis de péchés au sens où on l’entend aujourd’hui. Même saint Augustin, à la réputation de mauvais garçon, n’était pas un si mauvais bougre que cela pour les standards actuels. Le découragement peut donc être de mise, surtout quand on fait partie de ceux qui ont commis de terribles erreurs…

Mais c’est sans connaître la vie de Bienheureux Bartolo Longo. Cet Italien né en 1841 perdit sa mère alors qu’il n’avait que dix ans. Dès lors, il s’éloigna peu à peu de la foi catholique. Quand il entra à l’université à Naples (où saint Thomas d’Aquin lui-même avait étudié), il souhaita goûter pleinement à la vie d’un étudiant de l’époque dans un établissement public. Dans l’Italie du milieu du XIXe siècle, cela rimait avec anticléricalisme, athéisme et enfin, un intérêt pour les sciences occultes.

Prêtre sataniste à 20 ans

Bartolo se mit à assister à des séances, goûta à la drogue et prit même part à des orgies. Il incitait les gens à répudier leur foi, ridiculisant publiquement la religion de son enfance. Très vite, le tout nouvel avocat fut "ordonné" prêtre de Satan lors d’une cérémonie occulte. Alors que l’évêque sataniste énonçait des paroles blasphématoires, les murs de la pièce se mirent à trembler et des cris lugubres résonnèrent, terrifiant les personnes présentes.

Lire aussi :De sataniste à séminariste, l’extraordinaire conversion d’Alexandre

Très vite, Bartolo devint paranoïaque et alla de plus en plus mal. Alors qu’il était au bord de la dépression nerveuse mais continuait à s’accrocher à ses pratiques satanistes, sa famille priait pour lui. Tout comme pour saint Augustin, les ferventes prières de sa famille finirent par faire tomber le mur de colère et de péchés que Bartolo avait construit autour de lui. Une nuit, il entendit la voix de sa mère lui crier de retourner vers Dieu.

“Être damné à jamais, est-ce cela que tu veux ?”

Sous le choc, Bartolo alla trouver un ami qui vivait dans le voisinage, le professeur Vincenzo Pepe. Quand Pepe prit conscience de ce qu’il était advenu de Bartolo, il s’écria : "Mourir dans un asile de fous et être damné à jamais, est-ce cela que tu veux ?" Le courage qu’eut Pepe de nommer crûment le danger qui le menaçait eut raison des dernières défenses de Bartolo. Il accepta de rencontrer un prêtre dominicain, le frère Alberto Radente.

Frère Alberto prit le temps de connaître Bartolo et devint son directeur spirituel ; il l’encouragea à faire une confession approfondie. Au bout d’un mois, Bartolo se confessa, fut absous et entreprit de ramener les gens à Dieu. Il se rendait dans les cafés, dans les soirées étudiantes et dénonçait les cérémonies occultes. Il se mit au service des pauvres, et enseigna aux ignorants ; au bout de six ans, il entra dans le tiers-ordre dominicain, le jour de la fête de Notre-Dame du Rosaire.

Assumer son passé

Consacré, purifié, Bartolo assista alors à une dernière séance occulte. Il entra dans la pièce, brandit un chapelet et proclama : "Je renonce au spiritisme, car ce n’est qu’un labyrinthe de mensonges et de fourvoiements."

Mais, tout absous qu’il fut, Bartolo avait du mal, comme la majorité d’entre nous, à assumer son passé. Il se sentait indigne du pardon de Dieu, convaincu de son impureté, persuadé d’être abîmé pour toujours par son péché. Un jour, alors qu’il se trouvait dans un champ dans la région de Pompéi où il venait en aide à des fermiers démunis, il se remémora sa vie passée.

"Malgré mon repentir, je me disais : Je suis toujours consacré à Satan, et je suis toujours son esclave et sa propriété, puisqu’il m’attend en enfer. Alors que je méditais sur ma situation, je ressentis une grande vague de désespoir et faillis me suicider." À cet instant, Bartolo se remémora le rosaire de son enfance, et se souvint de l’amour de la Vierge Marie. Il ressentit qu’elle lui disait : "Qui propage le saint Rosaire est sauvé."

Des groupes de prière du Rosaire

Bartolo s’installa alors dans la ville de Pompéi, où il fonda des groupes de prière du Rosaire, organisa des processions mariales et entreprit la construction d’un sanctuaire dédié à Notre-Dame du Rosaire. Son œuvre était financée par la comtesse di Fusco, une veuve mère de cinq enfants avec qui il travaillait très étroitement, si bien que des rumeurs naquirent quant à la nature de leur relation. Bien que Bartolo ait fait vœu de chasteté, le pape Léon III l’encouragea à épouser la comtesse pour protéger leur réputation et ainsi perpétuer leur œuvre commune ; tous deux conclurent à un mariage blanc et continuèrent à servir les plus démunis.

Pendant plus de 50 ans, Bartolo enseigna la prière du Rosaire, fonda des écoles pour les pauvres, créa des orphelinats pour les enfants de criminels, et transforma une ville de mort en une ville de la vivante Mère de Dieu. Lors de sa béatification en 1980, Jean Paul II, lui-même le pape sans doute le plus marial depuis saint Pierre, proclama que Bartolo Longo était "l’Apôtre du Rosaire".

Bartolo Longo eut un passé tumultueux. Mais ce passé de prêtre sataniste, de jeune homme vil, dégénéré, blasphématoire… ne l’empêcha pas de devenir Bienheureux, et d’être bientôt canonisé.

Demandons-lui d’intercéder pour ceux qui pensent que leur cas est désespéré, que leur pureté est à jamais entachée, que leur vie est à jamais brisée et qui ont perdu tout espoir de sainteté. Qu’ils puissent rejoindre les rangs de meurtriers, de drogués, de satanistes qui brillent d’une lumière intacte autour du trône de l’Agneau sans tâche.

Ces douze saints qui ont combattu le diable :

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Lire aussi :Cette prière que le diable déteste

SOURCE : https://fr.aleteia.org/2018/03/11/bartolo-longo-ce-pretre-sataniste-devenu-saint

Beato Bartolo Longo

Bartolo Longo a 35 anni


Bartolo Longo

Bartolo Longo, entra à 23 ans dans l’église satanique de Naples, en Italie, où il voua son âme au diable, abandonnant sa Religion Catholique. Pourtant, en 1980, le Saint Pape Jean-Paul II le béatifiait devant 30 000 fidèles, l'appelant l’« Apôtre du Rosaire » et l’« Homme de Marie » !

Son parcours ? Il naquit en 1841 dans une famille aisée du Sud de l'Italie, manifesta dès son jeune âge un tempérament rebelle et perdit la foi après la mort de sa mère, en 1851. Lors de ses études commencées en 1861, l’influence du général italien Garibaldi, qui réclamait l’abolition de la papauté, le séduisit par ses idées libertaires. Il adhéra au spiritisme. Devenu sataniste, il pratiqua des orgies rituelles.
Mais, atteint de dépression, d’extrême anxiété, de folie et de délires, paniqué, il se tourna vers un Dominicain, le Père Alberto Radente qui l’aida à retrouver la foi et à découvrir le Chapelet dont il devint fervent. Devenu membre du Tiers-Ordre dominicain sous le nom de Rosario, et sur recommandation du Pape Léon XIII, il épousa la Comtesse Mariana di Fusco, avec qui il créa une Confrérie du Rosaire.
En 1876, une Religieuse lui offrit une représentation de Notre Dame du Rosaire qu’il fit installer en 1883 dans son église : les miracles commencèrent à se produire. Les pèlerins affluèrent vers ce qui allait devenir le Sanctuaire de Notre-Dame du Rosaire à Pompéi.

La Prière de Bartolo Longo « Ô ma souveraine Libératrice, ne cessez pas d'abaisser vos Regards Miséricordieux sur notre famille » :

« Que toutes langues fassent retentir votre Gloire, ô Marie ! Et que le soir redise au matin le concert de nos bénédictions ! Tous les peuples Vous appellent Bienheureuse ; que toutes les plages de la terre, que toutes les régions des cieux répètent que Vous êtes Bienheureuse ! Et moi aussi je Vous appellerai trois fois Bienheureuse, avec les Anges; avec les Archanges ; avec les Principautés : trois fois Bienheureuse avec les Puissances Angéliques, avec les Vertus des Cieux avec les Dominations. Je Vous proclamerai Bienheureuse parmi les Bienheureux, avec les Trônes, avec les Chérubins, avec les Séraphins. Ô ma souveraine Libératrice, ne cessez pas d'abaisser vos Regards Miséricordieux sur notre famille, sur notre nation, sur l'Église tout entière. Et surtout, ne me refusez pas la Grâce des Grâces, c'est à dire que jamais ma fragilité ne me sépare de Vous. Faite que je persévère jusqu'au dernier soupir dans cette foi et cet amour dont brûle en cet instant mon âme. Et que tous ceux qui concourent à l'érection de votre Sanctuaire de Pompéi soient un jour du nombre des élus ! Ô Couronne du Rosaire de ma Mère, je Vous serre sur mon cœur et je Vous couvre de baisers respectueux (ici embrassez votre chapelet). Vous êtes la Voie qui mène à toutes les vertus, le Trésor des mérites pour l'éternité, le Présage de ma prédestination, la Chaîne solide qui enlace l'ennemi, la Source de Paix pour celui qui Vous honore pendant la vie, un gage de victoire pour qui Vous porte à ses lèvres à l'instant de la mort. Dans cette heure suprême, je Vous attends, ô ma Mère : votre Apparition sera le signal de mon salut ; votre Rosaire m'ouvrira les portes du Ciel. Ainsi soit-il. »

Bienheureux Barthélemy Longo (1841-1926)

SOURCE : https://site-catholique.fr/?Priere-de-Bartolo-Longo-pour-les-Familles

La Prière du Bienheureux Bartolo Longo « Ô Reine du Saint Rosaire de Pompéi » :

« Ô Vierge Très Sainte et Immaculée, Reine du Saint Rosaire, Tu as choisi notre siècle de peu de foi pour établir Ton siège à Pompéi, et Tu as fait venir du monde entier Tes enfants pour les engager à ériger en ce lieu un sanctuaire. Innombrables dans le monde entier sont ceux que Tu as secourus, parmi ceux qui Te vénèrent en cette statue miraculeuse. Et moi aussi, bonne Mère, Tu me vois Te vénérer en esprit en ce lieu de grâces et Tu m'entends crier vers Toi : Ô Glorieuse Reine du Saint Rosaire de Pompéi, viens à mon secours ! A ceux qui Te vénèrent le chapelet à la main, Tu as promis de grandes grâces. C'est aussi le chapelet à la main que Tu me vois faire appel à Toi ! Tu es la Consolatrice des affligés, le Salut des malades, le Refuge des pécheurs, l'Espoir des désespérés ; Tu es la Dispensatrice des grâces et des miséricordes de Dieu. Du haut de Ton trône à Pompéi, bénis-moi ! Ô Reine du Saint Rosaire de Pompéi, prie pour nous ! Amen. »

Bienheureux Bartolo Longo (1841-1926)

SOURCE : https://site-catholique.fr/?Priere-a-Notre-Dame-du-Saint-Rosaire-de-Bartolo-Longo

La Prière de Bartolo Longo « Ô Mère Immaculée de Jésus, me voici à Vos genoux » :

« Me voici à Vos genoux, ô Mère Immaculée de Jésus, Vous qui aimez à être invoquée sous le nom de Notre Dame du Rosaire de Pompéi. La joie au cœur, l'âme remplie de la plus vive reconnaissance, je reviens à Vous, ô ma généreuse Bienfaitrice, ma douce Patronne, Souveraine de mon cœur, à Vous, qui Vous êtes montrée véritablement ma Mère, et Mère pleine d'amour pour moi. Je gémissais, et Vous m'avez écouté ; j'étais affligé, et Vous m'avez consolé ; j'étais dans les angoisses, et Vous m'avez rendu la paix. Des douleurs et des peines mortelles assiégeaient mon cœur, et Vous, ô Mère, du haut de votre Trône de Pompéi, Vous m'avez rasséréné l'esprit d'un seul de vos Regards Miséricordieux. Qui s'est jamais adressé à Vous avec confiance sans être exaucé ? Ah ! Si le monde connaissait mieux votre Bonté, votre Compassion pour ceux qui souffrent, comme toutes les créatures recourraient à Vous ! Soyez bénie à jamais, ô Vierge Souveraine de Pompéi, bénie par moi et par tous, par les hommes et par les anges, par la terre et par le ciel. Amen. »

Bienheureux Barthélemy Longo (1841-1926)

SOURCE : https://site-catholique.fr/?Priere-du-Bx-Bartolo-Longo

La Prière de Bartolo Longo « Je rends grâce à Dieu et à Vous, Divine Mère, des nouveaux Bienfaits qui m'ont été accordés » :

« Je rends grâce à Dieu et à Vous, Divine Mère, des nouveaux Bienfaits qui m'ont été accordés par l'effet de votre Bonté et de votre Miséricorde. Que serai-je devenu su Vous aviez repoussé mes soupirs et mes larmes? Je supplie les Anges du Paradis, les chœurs des apôtres, des martyrs, des vierges et des confesseurs de Vous remercier pour moi. Je fais la même prière à ces innombrables âmes jadis pécheresses, qui ont été sauvées par Vous et qui jouissent maintenant au Ciel de la vision de votre immortelle Beauté. Je voudrais Vous voir aimée de toutes les créatures et entendre le monde entier se faire l'écho de mes actions de grâces. Que puis-je Vous offrir, ô Reine, si riche en bonté et en magnificence? Je Vous consacre ce qui me reste de vie, et je l'emploierai a propager partout votre Culte, ô Vierge du Rosaire de Pompéi, Vous dont l'invocation m'a valu les grâces du Seigneur. Je répandrai partout la dévotion de votre Rosaire, je dirai à tous les miséricordes que Vous avez obtenues pour moi et je ne cesserai de redire vos Bontés à mon égard, afin que même ceux qui sont d'indignes pécheurs, comme moi, s'adressent à Vous avec confiance. Amen. »

Bienheureux Barthélemy Longo (1841-1926)

SOURCE : https://site-catholique.fr/?Priere-de-Bartolo-Longo-en-action-de-grace

La Prière du Bx Bartolo Longo « Ô Vierge Immaculée et Reine du Saint Rosaire » :

« Ô Vierge Immaculée et Reine du Saint Rosaire, en ces temps où la foi est morte et où l'impiété triomphe, Tu as voulu établir Ton siège de Reine et de Mère sur l'antique terre de Pompéi, séjour des païens morts. Et de ce lieu où l'on adorait les idoles et les démons, Toi, aujourd'hui, comme Mère de la Grâce Divine, Tu répands partout les trésors des Miséricordes du Ciel ! Ah ! De ce trône où Tu règnes, pleine de pitié, jette sur moi aussi un regard bienveillant, Ô Marie, et prends pitié de moi qui ai tellement besoin de Ton secours. Comme Tu T'es révélée à tant d'autres, montre-Toi, à moi aussi, véritable Mère de miséricorde : « Monstra Te esse Matrem ! », alors que, de tout cœur, je Te salue et je T'invoque, ma Souveraine et Reine du Très Saint Rosaire ! Amen. »

Bienheureux Barthélemy Longo (1841-1926)

SOURCE : https://site-catholique.fr/?Priere-de-Bartolo-Longo-a-Notre-Dame-du-Saint-Rosaire

La Prière du Bx Bartolo Longo « Quels noms Vous donnerai-je, ô blanche Colombe de paix ? » :

« Quels noms Vous donnerai-je, ô blanche Colombe de paix ? Sous quels titres Vous invoquerai-je Vous que les saints docteurs ont appelée Maîtresse du monde, Porte de la Vie, Temple de Dieu, Palais de Lumière, Gloire des Cieux, Sainte entre les saints, Prodige des prodiges, Paradis du Très-Haut ? Vous êtes la Trésorière des grâces, la Toute Puissance suppliante, que dis-je ? La Miséricorde même de Dieu descendant sur les malheureux. Mais je sais aussi, qu'il Vous est doux d'être appelée Reine du Rosaire de Pompéi. Et en Vous donnant ce titre, je sens la douceur de Votre nom mystique, ô Rose du paradis transplantée dans cette vallée de larmes pour adoucir nos angoisses, à nous, pauvres exilés, enfants d'Ève ; Rose symbole de charité, plus odorante que tous les arômes du Liban, Vous qui dans cette vallée attirez, par le parfum de Votre suavité céleste, le cœur des pécheurs vers le Cœur de Dieu. Vous êtes la Rose éternellement fraiche, qui, arrosée par les eaux du Ciel, avez jeté Vos racines dans la terre desséchée par une pluie de feu ; la Rose d'une beauté Immaculée, qui avez fait du lieu de la désolation le Jardin des délices du Seigneur. Loué soit Dieu pour avoir rendu Votre nom si digne d'admiration ! Bénissez, ô peuple, le Notre de Notre Dame de Pompéi, car toute la terre est pleine de Miséricorde. Amen. »

Bienheureux Barthélemy Longo (1841-1926)

SOURCE : https://site-catholique.fr/?Priere-de-Bartolo-Longo-a-Notre-Dame-blanche-Colombe-de-paix

« De même que deux amis qui se retrouvent souvent ensemble finissent par se ressembler même dans la manière de vivre, de même, nous aussi, en parlant familièrement avec Jésus et avec la Vierge, par la méditation des Mystères du Rosaire, et en formant ensemble une même vie par la Communion, nous pouvons devenir, autant que notre bassesse le permet, semblables à eux et apprendre par leurs exemples sublimes à vivre de manière humble, pauvre, cachée, patiente et parfaite » (Bartolo Longo)

La Prière du Bx Bartolo Longo « Ô Reine du Rosaire de Pompéi, j'ai éprouvé la puissance de votre Titre » :

« Du milieu des tempêtes qui m'avaient submergé, j'ai levé les yeux vers Vous, nouvelle Étoile d'espérance, apparue de nos jours au-dessus de la vallée des ruines. Du fond de mes amertumes, j'ai élevé la voix vers Vous, ô Reine du Rosaire de Pompéi; et j'ai éprouvé la puissance de ce Titre qui Vous est si cher. Je m'écrierai donc toujours : je Vous salue, ô Mère de miséricorde, Océan de grâces, de bonté et de compassion ! Qui chantera dignement les gloires nouvelles de votre Rosaire, les récentes victoires de votre Chapelet ? Au monde qui s'arrache des bras de Jésus pour se livrer au démon, Vous préparez le salut dans cette vallée où Satan dévorait les âmes. Vous avez refoulé aux pieds en Triomphatrice les restes des temples païens ; et sur les ruines de l'idolâtrie Vous avez placé le triomphe de votre Souveraineté. Vous avez changé la lande de la mort en une terre de Résurrection et de la Vie ; et sur le sol subjugué par votre ennemi Vous avez planté la citadelle, le refuge où Vous recevez les peuples pour les sauver. Et voici que vos fils répandus dans le monde Vous ont élevé en ce lieu un Trône, vrai signe de vos Prodiges, trophée de vos Miséricordes. Du haut de ce Trône, Vous m'avez appelé, moi aussi, parmi vos enfants de prédilection, et le regard de votre Commisération s'est reposé sur moi, pauvre malheureux. Que vos Œuvres soient éternellement bénies, ô ma Souveraine ! Et que bénis soient tous les prodiges opérés par Vous dans la vallée de la désolation et de la ruine ! Ainsi soit-il. »

Bienheureux Barthélemy Longo (1841-1926)

SOURCE : https://site-catholique.fr/?Priere-de-Bartolo-Longo-a-Notre-Dame-du-Rosaire-de-Pompei

Prière du Bienheureux Barthélemy Longo

aux Saints Anges

Voici la Prière à Saint Gabriel Archange « Je vous salue, ô Gabriel, ange gardien de la Vierge Marie » du Bienheureux Bartolo Longo (1841-1926), véritable « Apôtre du Rosaire » du Tiers Ordre Dominicain qui définissait le Rosaire comme « la douce chaîne qui nous relie à Dieu » et Fondateur du Sanctuaire de Notre-Dame du Rosaire à Pompéi près de Naples en faveur des pauvres et des enfants des détenus.
La Prière de Barthélemy Longo « Je vous salue, ô Gabriel, ange gardien de la Vierge Marie » :

« Je vous salue, ô Gabriel, sublime esprit de lumière et de beauté. Le Seigneur vous bénit lorsqu'il vous créa plus parfait que toutes les créatures, dans une gloire céleste, en vous insufflant l'esprit de force. Vous êtes l'élu entre tous les Anges, envoyé par le Roi des rois pour annoncer la grande œuvre de l'Eternel, l'incarnation du Verbe et la rédemption de l'humanité. Saint Gabriel Archange, ambassadeur de Dieu et ange gardien de la Vierge Marie, qui vous tenez devant son trône dans le sanctuaire de Pompéi, priez pour nous pécheurs, afin qu'après avoir, avec le Rosaire, salué votre Reine comme vous l'avez salué à Nazareth, nous puissions avec Elle, Vous voir à l'heure de notre mort. Ainsi soit-il. » 

Bienheureux Barthélemy Longo (1841-1926)

Voici quelques Prières à Saint Gabriel Archange qui est indissociable de la Sainte Vierge dont il est l'Ange Servant. L'Archange Gabriel est d'ailleurs fêté le 24 mars, veille de l'Annonciation. « Gabriel » signifie « Force de Dieu » ou « Dieu s'est montré Fort ».

« Deus, qui inter céteros Angelos, ad annuntiándum incarnatiónis tuæ mystérium, Gabriélem Archángelum elegísti : concéde propítius ; ut, qui festum (commemoratiónem) eius celebrámus in terris, ipsíus patrocínium sentiámus in cælis : Qui vivis… » (Oratio die 24 martii Sancti Gabrielis Archangeli)

« Ô Dieu, qui avez choisi l’Archange Gabriel entre tous les Anges, pour annoncer le Mystère de votre Incarnation ; accordez-nous, dans votre Bonté, qu’après avoir célébré (commémoré) sa Fête sur la terre, nous goûtions dans le Ciel les effets de sa Protection » 

(Collecte du 24 mars pour la Fête de Saint Gabriel, Archange)

« Le plus bel hommage que nous puissions rendre à l'Archange Saint Gabriel est de réciter avec dévotion le Saint Rosaire, puisque chaque Ave Maria répète les Paroles qu'il prononça lorsqu'il fut envoyé par la Sainte Trinité à Marie en Messager de notre Rédemption » (Bienheureux Bartolo Longo (1841-1926), apôtre du Rosaire).

« Saint Gabriel, vous qui êtes appelé à juste titre la Force de Dieu, puisque vous avez été choisi pour annoncer à Marie le Mystère où le Tout-Puissant a déployé la Force de son bras, faites-nous connaître les trésors renfermés dans la Personne du Fils de Dieu, et soyez notre Protecteur auprès de son auguste Mère ».

« Saint Archange Gabriel, Messager de la Miséricorde de Dieu en faveur des pauvres humains, vous qui avez salué la très Sainte Vierge par ces Paroles : « Je Vous salue Marie, pleine de Grâce », et qui en avez reçu une Réponse d'une si grande Humilité, Protecteur des âmes, aidez-nous à devenir les imitateurs de son Humilité et de son Obéissance » (Prière du Père Lamy à Saint Gabriel)

« Saint Gabriel Archange, Ange de l'Incarnation, ouvre nos oreilles aux doux avertissements et aux appels pressants du Seigneur. Tiens-toi toujours devant nous, nous t'en conjurons, afin que nous comprenions bien la Parole de Dieu, afin que nous Le suivions et Lui obéissions et que nous accomplissions ce qu'Il veut de nous. Aide-nous à rester éveillés afin que, lorsqu'Il viendra, le Seigneur ne nous trouve pas endormis » (Prière traduite de l'allemand : « Saint Gabriel, la Force de Dieu »)

Voir également la Prière à l’Archange Saint Gabriel « Apportez-nous la Paix, ô Saint Archange de l’Incarnation, vous qui avez annoncé la Venue de Celui qui est la Paix du monde » du R. P. Dominique Bouix

SOURCE : https://site-catholique.fr/?PRIERE-SAINT-GABRIEL-ARCHANGE

Beato Bartolo Longo

Sépulture du bienheureux Bartolo Longo dans la basilique dédiée au Rosaire, sanctuaire de Notre Dame du Rosaire de Pompéi, Pompéi

Beato Bartolo Longo

Sépulture du bienheureux Bartolo Longo dans la basilique dédiée au Rosaire, sanctuaire de Notre Dame du Rosaire de Pompéi, Pompéi

Urna contenente il corpo del beato Bartolo Longo situata nella cappella omologa del Santuario della Beata Vergine del Rosario di Pompei

Urn containing the body of the blessed Bartolo Longo located in the homologous chapel of the Sanctuary of the Blessed Virgin of the Rosary of Pompeii


Un exemple pour tous les membres de l’Ordre du Saint-Sépulcre

Ce 5 octobre nous faisons mémoire des 90 ans de la mort du bienheureux Bartolo Longo, membre de l’Ordre du Saint-Sépulcre, apôtre de la prière du Rosaire et témoin de la miséricorde divine.

Né le 10 février 1841 à Latiano, près de Lecce, dans la région des Pouilles, en Italie, il a grandi dans une famille chrétienne, mais s’éloigna de l’Eglise au cours de ses études de droit à Naples, devenant un anticlérical militant, adepte du spiritisme.

L’avocat Bartolo Longo traversa ensuite une profonde crise spirituelle au cours de laquelle il fut aidé notamment par son ami le Professeur Vincenzo Pepe, et par un religieux dominicain, le Père Alberto Radente.

Après une confession salutaire, il fit à nouveau sa « première communion », le 23 juin 1865.

Participant assidument à l’Eucharistie, il entra en relation avec Caterina Volpicelli, une napolitaine propagatrice de la dévotion au Sacré Cœur de Jésus, qui fut béatifiée en 2001. Elle lui présenta la comtesse Albenzio De Fusco, veuve, propriétaire de terres dans la vallée de Pompéi, qui deviendra plus tard son épouse, en 1885.

Découvrant l’état de désolation spirituelle de cette vallée pompéienne où il secondait administrativement la comtesse, il décida d’y œuvrer pour la promotion sociale et humaine des habitants, et pour l’évangélisation.

Tout en diffusant la prière du Rosaire, Bartolo Longo ouvrit un orphelinat féminin et fonda une communauté religieuse féminine, les Filles du Saint Rosaire de Pompéi, présentes jusqu’en Indonésie. Une confrérie du Rosaire se développa aussi, sous son impulsion, ainsi qu’une revue toujours très diffusée, Le Rosaire de la Nouvelle Pompéi, qu’il dirigea personnellement.

Un sanctuaire marial sortit de terre, consacré en 1891, dédié à la prière pour la paix dans le monde, près des ruines de l’antique cité détruite par le Vésuve. Pompéi devint non seulement la ville de Marie et de la foi, mais aussi la ville de l’amour avec de nombreuses œuvres de charité, tels que des centres éducatifs pour enfants de prisonniers. Le 12 septembre 1906, Bartolo Longo céda au Saint-Siège toutes ses réalisations, y compris le sanctuaire confié par la suite à un délégué pontifical.  

Le Pape fit chevalier du Saint-Sépulcre le Bon Samaritain de Pompéi, en reconnaissance de son action au service des plus déshérités en qui il reconnut le Christ souffrant.

Mort le 5 octobre 1926, il fut proclamé bienheureux par saint Jean-Paul II le 26 octobre 1980.

Il est un modèle de vie chrétienne, d’humilité et de désintéressement, pour tous les membres de l’Ordre qui l’invoquent souvent, sollicitant son intercession, notamment à travers la prière pour sa canonisation.

Prière pour la canonisation du Bienheureux Bartolo Longo

Dieu, Père de Miséricorde, nous Te louons pour avoir donné à l'histoire des hommes le Bienheureux Bartolo Longo, apôtre ardent du Rosaire et exemple lumineux de laïc engagé dans le témoignage évangélique de la Foi et de la Charité.

Nous Te remercions pour son extraordinaire chemin spirituel, ses intuitions prophétiques, son infatigable empressement envers les derniers et les marginaux, le dévouement avec lequel il servit filialement Ton Eglise et construisit la nouvelle ville de l'amour à Pompéi.

Nous T'en prions, concède que le Bienheureux Bartolo Longo soit bientôt compté parmi les saints de l'Eglise Universelle, afin que tout le monde puisse le suivre comme modèle et jouir de son intercession. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

Pour témoigner des grâces reçues, écrire à :

Sanctuaire de Pompéi  - Piazza Bartolo Longo, 1 - 80045 Pompei (NA) - Italia

(5 octobre 2016)

SOURCE : http://www.oessh.va/content/ordineequestresantosepolcro/fr/gran-magistero/il-gran-magistero/news-dal-gran-magistero/un-exemple-pour-tous-les-membres-de-lordre-du-saint-sepulcre.html


Le bienheureux Bartolo Longo

L’intérêt pour le seul laïc membre de l’Ordre béatifié ne cesse de croître, tant il apparaît comme un modèle de vie chrétienne en ces temps difficiles. Sa vie permet en effet de comprendre qu’il n’est pas de situation infernale sur terre dont la miséricorde divine ne puisse venir nous libérer. 

Ainsi Bartolo Longo fut un « prêtre » du spiritisme avant de se tourner avec amour vers les autres, au nom de l’Evangile, réalisant d’immenses œuvres de charité grâce à la force de la prière.

Né le 10 février 1841, à Latiano, dans la Pouilles, non loin du port de Brindisi, il est mort à Pompéi le 5 octobre 1926, ayant légué au Pape tout ce qu’il avait édifié pour le service des pauvres et la gloire de Dieu.

Pendant ses études de droit à Naples il fut un farouche opposant de l’Eglise, fréquentant les cercles spirites jusqu’à devenir un des responsables importants de ce mouvement gnostique où le pouvoir de connaissance prime sur l’amour désintéressé.

La rencontre d’un prêtre d’exception, le Père Alberto Radente, par l’entremise du Professeur Viencenzo Pepe, lui permit de retrouver le chemin de la foi au Christ, l’entraînant même à refaire sa première communion.

Dans le cadre de ses nouveaux engagements spirituels, il fit la connaissance d’une comtesse, veuve, qui lui demanda conseil pour administrer des biens dans la vallée de Pompéi. Devenu un avocat reconnu, il exerça bénévolement ses compétences en matière d’affaires pour aider la comtesse Marianna de Fusco.

Au début 1872, découvrant la misère morale et matérielle du peuple dans cette vallée de la région vésuvienne, Bartolo Longo se tourna vers la Vierge Marie, et entendit dans le secret de son cœur l’appel à propager la prière du Rosaire. Il organisa des missions populaires, favorisant une espérance collective qui eut pour conséquence une renaissance de la vallée.

Un tableau marial donné par son ami et confesseur le Père Radente, transporté depuis Naples sur un char de fumier le 13 novembre 1875, devint le symbole du combat mené par cet avocat pour la libération d’un peuple soumis à la pauvreté et au désespoir.

Cette image qui représente saint Dominique recevant le Rosaire des mains de la Vierge,  prendra place plus tard dans une nouvelle église, avec l’accord de l’évêque de Nola. Des miracles se déroulèrent devant ce tableau, transformant progressivement Pompéi en la « Lourdes italienne ». Autour du sanctuaire dédié à la paix se développèrent des œuvres sociales à partir de 1887, telles qu’un orphelinat de jeunes filles et une maison d’accueil pour les fils de prisonniers.

Bartolo Longo avait épousé la comtesse en 1885. Les calomnies n’ont pas manqué à leur égard, et face aux adversaires guidés par la jalousie les époux donnèrent tout au Pape Pie X, le sanctuaire de Pompéi devenant ensuite une basilique pontificale au début du XXème siècle.

La supplique à la Vierge de Pompéi, le 8 mai, est désormais récitée dans toutes les paroisses d’Italie, particulièrement diffusée par les Filles du Saint Rosaire, congrégation féminine fondée par Bartolo Longo, et relayée par le moyen d’une revue mariale de grand tirage à laquelle l’avocat de Pompéi consacra beaucoup d’énergie.

Jean-Paul II le déclara bienheureux le 26 octobre 1980, et les grâces ne manquent pas à qui l’invoque avec humilité et confiance. Un miracle récent, dont aurait bénéficié un chevalier de l’Ordre, pourrait permettre prochainement sa canonisation afin que son exemple de foi et de charité active soit suivi davantage encore.

FV 

(10 février 2017)

SOURCE : https://www.oessh.va/content/ordineequestresantosepolcro/fr/la-chiesa/notizie-dalla-chiesa-universale/il-beato-bartolo-longo.html

Beato Bartolo Longo

Bartolo Longo e la consorte Contessa Marianna Farnararo De Fusco, in una foto del 1920


Le Bienheureux Bartolo Longo, un saint contre Satan.

Sauvé du spiritisme par Marie

Revenu du spiritisme et de toutes les errances auxquelles le soumettait l’esprit mauvais, maître Bartolo Longo se consacre ensuite aux bonnes oeuvres que la Providence lui propose et à la propagation du Rosaire. Il fut béatifié par Jean-Paul II le 26 octobre 1980.

En 1841, près de Brindisi, dans l’Italie méridionale, naît un enfant qui reçoit au baptême le prénom de Barthélemy, en abrégé Bartolo.

Son nom de famille est Longo. Très tôt, il se révèle intelligent, pieux, pétillant de vie.

«J’étais, dit-il, un diablotin vif et impertinent, quelque peu polisson. »

Jusqu’à l’âge de 16 ans, il est élevé dans un collège religieux. En classe, ses gamineries lui valent maintes punitions, et c’est un supplice pour lui que d’avoir à rester en place pendant les cours ! Par exception, le jour de sa première communion, il demeure sans bouger une heure et demie en action de grâces !

Doué d’une étonnante mémoire, Bartolo commence à 16 ans l’étude du droit à l’université de Naples où il réussit fort bien. À la même époque, il suit les cours de philosophie d’un prêtre défroqué. Frappé et ébloui par l’esprit anticlérical, il s’éloigne, peu à peu, des sacrements et ne prie plus.

Une question le harcèle : « Le Christ est-il Dieu ou non ? ». Un confident de ses tourments spirituels l’invite alors : « Viens avec moi. Je te conduirai au lieu où se résoudront tous tes doutes.»

Et, le 29 mai 1864, on l’initie aux secrets du magnétisme et du spiritisme : tables tournantes, réponses et divination des voyants.

Bartolo demande à « l’esprit » : « Jésus-Christ est-il Dieu ? » – « Oui », répond le médium. « Les préceptes du Décalogue sont-ils vrais ? – Oui, sauf le sixième (Tu ne commettras pas d’adultère). – « Laquelle des deux religions est la vraie : la catholique ou la protestante ? – Toutes deux sont fausses », prononce sentencieusement l’esprit.

Bartolo est en train de perdre la foi. Au lieu d’écouter la voix de la vérité qui nous vient du Christ et de l’Église, il se laisse duper par le démon lui-même, qui sait mêler le vrai et le faux, pour tromper les âmes et les conduire au péché. Le rejet du sixième commandement conduit le jeune homme à tous les excès de l’immoralité, alors que le doute sur la vérité du catholicisme le mène à l’indifférentisme religieux. Séduit par la magie, Bartolo se livre à la divination et au spiritisme ; il devient médium de premier ordre, et même « prêtre spirite ».

Sous l’emprise du démon

Bartolo, rapidement épuisé par les jeûnes prolongés que lui demande le démon et par toute sorte de phénomènes hallucinatoires, perd sa santé.

Il écrira :   

« L’esprit mauvais qui m’assistait, voulait s’emparer de mon âme formée à la piété depuis mes premières années et me demander l’adoration et l’obéissance aveugle. Il se faisait passer pour l’archange Michel, m’imposant la récitation des psaumes et des jeûnes rigoureux. Il réclamait que son nom, comme signe de puissance et de protection, fût écrit en tête de tous mes papiers et que je le portasse sur mon cœur, inscrit en chiffres rouges dans un triangle de parchemin. »

Mais, pour l’instant, le jeune homme, inquiet du surnaturel et de l’au-delà, est toujours poussé par son désir de percer le mystère de l’autre monde. De fait, personne ne peut totalement éviter de s’interroger sur l’énigme de la vie et de la mort.

Mais le bon ange de Bartolo veille sur lui. Il lui fait rencontrer un ancien ami, le professeur Vincenzo Pepe, pour lequel il a de l’estime et du respect. Mis au courant des pratiques spirites de Bartolo, il conseille à celui-ci de se repentir et de se confesser. « Tu veux donc mourir dans une maison de fous et, de plus, être damné ? », lui demande-t-il. Le coup porte.

Fortifié par les paroles du professeur Pepe, Bartolo se présente au confessionnal du père Radente. En présence de cet individu bizarre, à la face ornée d’une barbe de mousquetaire, le père croit d’abord avoir affaire à un malfaiteur qui prépare un mauvais coup ! Mais quand, après avoir longtemps hésité, le jeune homme s’approche et lui parle, le prêtre sait trouver les mots qui font tomber les écailles des yeux de son pénitent. La confession est sincère et profonde.

Par la suite, Bartolo affirmera à ceux qui ne croient pas à l’action du démon dans le spiritisme : « Je l’ai expérimenté, et c’est par un miracle de la Très Sainte Vierge que j’en ai été délivré. »

Une nouvelle vie, au service de la Sainte Vierge, commence pour lui. Il se met à réciter chaque jour le Rosaire, prière à laquelle il sera fidèle jusqu’à la fin de sa vie. Bartolo entre dans le tiers ordre dominicain, sous le nom de « fratel Rosario » (frère Rosaire). Il a 30 ans. Sous la direction du père Radente, il s’initie à l’étude des oeuvres de saint Thomas d’Aquin.

Notre-Dame de Pompéi

Pendant ce temps, il continue d’exercer la profession d’avocat. Mais sa santé délabrée ne lui permet plus un travail régulier. Des personnes charitables s’inquiètent de lui. La comtesse Marianna de Fusco, devenue veuve, l’invite à venir s’établir chez elle en tant que précepteur de ses enfants. Elle possède, à côté des ruines de l’ancienne Pompéi, près de Naples, des terres dont elle n’a pas la possibilité de s’occuper.

Pour lui rendre service, « fratel Rosario» s’offre à les administrer. Il prend alors conscience de l’effrayante misère spirituelle et matérielle de cette région. Que faire en face de tant de besoins ? Il commence par fonder une confrérie du Très-Saint-Rosaire ; il parcourt la campagne, entrant dans les fermes pour apprendre aux gens à prier, distribuant médailles et chapelets.

Peu à peu, la pratique religieuse revient. Puis, sur les conseils de l’évêque, il construit une église qu’il fait consacrer à Marie. Il installe au-dessus du maître-autel un tableau de la Sainte Vierge qui ne tarde pas à faire tomber du Ciel une véritable pluie de miracles.

Léon XIII dira : « Dieu s’est servi de cette image pour accorder des grâces innombrables qui ont ému l’univers. »

Un orphelinat

Avec l’affluence des pèlerins auprès du nouveau sanctuaire, arrivent les ex-voto de reconnaissance et aussi les aumônes. Bartolo en profite pour fonder un orphelinat où il recueille orphelines et enfants de prisonniers, leur assurant ainsi une éducation, un métier et une instruction religieuse.

Trois ans après cette fondation, il écrit aux criminologues de l’époque, selon lesquels les enfants de criminels deviendraient certainement des criminels :

"Qu’avez-vous fait, vous, en enlevant le Christ des écoles ? Vous avez produit des ennemis de l’ordre social, des subversifs. Au contraire, qu’avons-nous gagné, nous, en mettant le Christ dans les écoles, des fils de détenus ? Nous avons transformé en jeunes gens honnêtes et vertueux ces malheureux que vous vouliez abandonner à leur triste misère ou jeter dans un asile de fous ! "

Face aux calomnies

Cependant la collaboration de Bartolo avec la comtesse de Fusco fait jaser et leur attire à l’un et à l’autre une véritable campagne de calomnies. Ils consultent Léon XIII qui leur répond : «Mariez-vous. Et personne n’aura plus rien à dire. » Aussi, le 19 avril 1885, maître Barthélemy Longo épouse-t-il la comtesse de Fusco. Ces épousailles demeurent virginales, ce qui n’empêchera pas les deux époux de s’aimer profondément en Dieu. Grâce à eux, l’oeuvre de Pompéi se poursuit et s’étend. La misère de jadis a fait place à une laborieuse prospérité.

Mais les roses ne sont pas sans épines : en 1905, le fils aîné de la comtesse, maladroit en affaires, est acculé à la faillite. Une plainte est portée auprès du pape saint Pie X : « Les offrandes de messes aboutissent dans les poches du fils de Madame Barthélemy Longo. »

Pour arranger cette sombre affaire, montée de toutes pièces, Bartolo renonce spontanément en faveur du Saint-Siège à toutes ses oeuvres.

« Saint-Père, dit-il au pape, puis-je à présent mourir tranquille ? – Oh, non !, réplique le Pape, vous ne devez pas mourir, mais travailler, Bartolo nostro ! ». Par obéissance donc, il travaillera jusqu’à épuisement de ses forces.

Les derniers jours de Bartolo se passent dans le recueillement et la prière. Atteint d’une double pneumonie, il s’éteint le 5 octobre 1926, à l’âge de 85 ans. « Mon seul désir est de voir Marie qui m’a sauvé et me sauvera des griffes de Satan. » Telles sont ses dernières paroles.

Un moine bénédictin

 « Le Rosaire en main, le bienheureux Bartolo Longo dit à chacun de nous : “Réveille ta confiance en la Très Sainte Vierge du Rosaire. Sainte Mère honorée, je repose en Vous toute mon affliction, toute mon espérance et toute ma confiance !” » (Homélie de béatification).

SOURCE : http://jeunes-anciennes-de-saintjoseph.over-blog.com/article-le-bienheureux-bartolo-longo-un-saint-contre-satan-97539515.html

Beato Bartolo Longo


Blessed Bartholomew Longo

Also known as

Bartolo Longo

Bartolomea Longo

Bartolomeo Longo di Latiano

Brother Rosary

Fratel Rosario

Herald of the Blessed Virgin Mary’s Rosary

Man of Mary

Memorial

5 October

Profile

Son of a physician, Longo was born financially well off, and received a good education, both secular and Christian, and attended a Piarist school until age sixteen. Raised in a pious family; they prayed the Rosary together each night. An excellent student, Barolo was skilled in literature, oratoryfencingdancingmusic, and other arts, could play flute and piano, directed a school band; was also known to be restless, and had difficulty sitting through classes. Studied law at the University of Naples where received his degree in 1864, but where he fell into a dissolute and worldly life.

Following a philosophy class taught by a fallen-away priest, Longo moved from indifference to the Church to ridicule, to open hostility. He participated in street demonstrations against the Pope, then dabbled in occult nonsense like magnetism and spiritism, tipping tables and contacting the spirit world through mediums. Burning his bridges, he finally became a Satanist, and with some further study, a Satanist priest.

Bartholomew’s family and friends refused to give up on the young man, praying for his return to the faith, and pecking away at his interest in Satan. Vincente Pepe, a respected professor from his home town, convinced him to turn from the occult, and a Dominican friar named Father Albert guided him through his return to the Church in a process we would today call deprogramming. Longo finally recovered his senses and his faith, and became a Dominican tertiary on 25 March 1871, taking the name Fratel Rosario (Brother Rosary).

Bartholomew wanted to do something to make amends for his apostasy, and began preaching against the occult in the places where college students frequented. Father Albert helped him join a group of local lay people working for the poor. Seeing the terrible, grinding poverty that was the lot of most, he wanted to do something to help, and had a sudden inspiration that the Rosary would become the key. He established a shrine of Our Lady of the Rosary in the valley of Pompei and used a discarded painting of Mary under that title as its visual. Pilgrims came, miracles occurred, the crowds grew, and the local bishop asked Bartholomew to construct a new church. Work on the church began in 1876, it was dedicated in 1887, given to the papacy on 19 February 1894, was designated a basilica in 1901 by Pope Leo XIII, and today receives about 10,000 pilgrims a day.

Bartholomew and Mariana, the widowed Countess di Fusco, constructed other charitable institutions nearby forming what became known as the City of Charity or City of Mary. To staff the orphanage in the City, Longo founded the Daughters of the Rosary of Pompeii.

He established a trade school for the Sons of the Imprisoned, boys whose fathers were in jail, and placed it under the direction of the Brothers of Christian Schools. The success of the school disproved the contemporary assumption that children of criminals were doomed to be criminals themselves, and in 1922 he established a sister school for the daughters of prisoners.

Because Bartholomew and Mariana worked together so much, gossip developed that they were romantically involved. To prevent their good work from being tainted by this talk, the two married in April 1885, but lived together chastely in keeping with private vows. It was not enough for some, however, and in the first years of this century he was accused of adultery, profiteering, dishonesty, even insanity. In 1906Pope Saint Pius IX asked Longo to retire as administrator for the good of the City, and he did, handing it over to the papacy, and taking a job in the City as a regular employee. Made a Knight of the Guard Cross of the Holy Sepulcher in 1925.

Born

11 February 1841 at Latiana, southern Italy

Died

5 October 1926 of pneumonia

buried in the crypt of the Rosary Basilica alongside his wife Mariana

Venerated

3 October 1975 by Pope Paul VI (decree of heroic virtues)

Beatified

26 October 1980 by Pope John Paul II

Prayers

All-powerful and merciful God, in Blessed Bartolo, a promoter of the rosary of the Blessed Virgin, you showed a wonderful example of holiness and of charity for needy children and orphans. Through his prayers may we learn to see Christ your Son in our neighbors and to love him through them. We ask this through our Lord Jesus Christ, your Son, who lives and reigns with you and the Holy Spirit, one God, for ever and ever. – General Calendar of the Order of Preachers

Additional Information

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

Abbey of Saint-Joseph de Clairval, by Dom Antoine Marie

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Angelo Stagnaro

Beatifications of Pope John Paul II

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Santi e Beati

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History of the Sanctuary of Pompei, by Blessed Bartolo Longo, esq. (audiobook by The Priory Librarian)

ebooks on other sites

History, Novenas and Prayers of Our Lady of the Rosary of Pompeii, by Father J W Levaux

History of the Sanctuary of Pompei, dedicated to the Most Blessed Virgin of the Rosary, by Bartolo Longo

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

fonti in italiano

Cathopedia

Dicastero delle Cause dei Santi

Santi e Beati

Readings

You, what have you done by taking Christ out of the schools? You have produced enemies of social order, subversives. On the contrary, what have we gained by putting Christ into the schools of the children of criminals? We have transformed these misfortunate ones into honest and virtuous young people that you wanted to abandon to their sad fate or toss into insane asylums! – Blessed Bartholomew, writing to a group of criminologists about his schools

My only desire is to see Mary who saved me and who will save me from the clutches of Satan. – Blessed Bartholomew’s last words

I wish to die a true Dominican tertiary in the arms of the Queen of the Rosary with the assistance of my holy Father Saint Dominic and of my mother Saint Catherine of Siena. – from Blessed Bartholomew’s last will and testament

Rosary in hand, Blessed Bartolo Longo says to each of us: “Awaken your confidence in the Most Blessed Virgin of the Rosary. Venerable Holy Mother, in You I rest all my troubles, all my trust and all my hope!” – Pope John Paul II in his homily during the beatification ceremony for Blessed Bartholomew

MLA Citation

“Blessed Bartholomew Longo“. CatholicSaints.Info. 1 July 2023. Web. 11 April 2025. <https://catholicsaints.info/blessed-bartholomew-longo/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-bartholomew-longo/

PASTORAL VISIT
OF HIS HOLINESS JOHN PAUL II
TO THE SHRINE OF OUR LADY OF THE ROSARY IN POMPEI

RECITATION OF THE ROSARY AND
SUPPLICATION OF BL. BARTOLO LONGO

ADDRESS OF JOHN PAUL II

Tuesday 7 October 2003


Dear Brothers and Sisters,

1. The Blessed Virgin has granted me to return to honour her at this famous Shrine which Providence inspired Bl. Bartolo Longo to found as a centre of outreach of the Holy Rosary.

In a certain sense, the Year of the Rosary culminates in today's visit. I thank the Lord for the fruits of the Year that has given rise to an important reawakening of this prayer, both simple and profound, that goes to the heart of Christian faith; it appears absolutely current as we stand before the challenge of the third millennium and the urgent commitment of the new evangelization.

2. The context of Pompei, the ancient Roman city buried under the ashes of Vesuvius in the year 79 A.D., highlights this timeliness in a special way. Those ruins speak. They ask the crucial question about man's destiny. They witness to a great culture yet, in addition to enlightened responses, they also disclose disturbing interrogatives. The Marian City was born from the heart of these questions, presenting the risen Christ as the response, the "Gospel" that saves.

Today, as in the times of ancient Pompei, it is vital to proclaim Christ to a society that is drifting away from Christian values and even forgetting about them. I thank the Italian Authorities for helping with the organization of my pilgrimage that began in the ancient City. It enabled me to cross the ideal bridge of a dialogue, undoubtedly fruitful, for cultural and spiritual growth. Against the background of ancient Pompei, the proposal of the Rosary acquires symbolic value as a renewed incentive to Christian proclamation in our time.

What actually is the Rosary? A compendium of the Gospel. It brings us back again and again to the most important scenes of Christ's life, almost as if to let us "breathe" his mystery. The Rosary is the privileged path to contemplation. It is, so to speak, Mary's way. Is there anyone who knows and loves Christ better than she?

Bl. Bartolo Longo, Apostle of the Rosary, was convinced of this; he paid special attention to the contemplative and Christological character of the Rosary. Thanks to this Blessed, Pompei has become an international centre for the spirituality of the Rosary.

3. I wanted my pilgrimage to have the meaning of a plea for peace. We have meditated upon the Mysteries of Light as if to turn the beam of Christ's light on the conflicts, tensions and dramas of the five Continents. In my Apostolic Letter Rosarium Virginis Mariae, I explained why the Rosary is a prayer that by its very nature is oriented to peace. This is not only because it disposes us to pray for peace, strengthened by the intercession of Mary, but also because it enables us to assimilate Jesus' plan of peace, together with his mystery.

At the same time, with the tranquil rhythm of the repetition of the Hail Mary the Rosary calms our spirit and opens it to saving grace. Bl. Bartolo Longo had a prophetic intuition when he chose to add to the church dedicated to Our Lady of the Rosary this facade as a monument to peace. So it was that the cause of peace came to be part of what the Rosary itself proposes. It is an intuition whose timeliness does not escape us at the beginning of this millennium, already so battered by the winds of war and streaked with blood in so many parts of the world.

4. The invitation to pray the Rosary that rises from Pompei, a crossroads of people of every culture who are attracted both by the Shrine and by the archaeological site, also calls to mind the commitment of Christians, in collaboration with all people of goodwill, to be builders and witnesses of peace. May civil society, represented here by the authorities and personalities whom I cordially greet, welcome this message ever more deeply.

May the ecclesial community of Pompei be ever more equal to facing this challenge. I greet its various members:  the priests and deacons, the consecrated persons, especially the Dominican Daughters of the Holy Rosary who were founded precisely for the mission of this Shrine, and the lay people. My heartfelt thanks go to Archbishop Domenico Sorrentino for his warm words to me at the beginning of this meeting. An affectionate "thank you" to you all, devotees of the Queen of the Rosary of Pompei. May you be "peacemakers", following in the footsteps of Bl. Bartolo Longo, who knew how to combine prayer and action, making this Marian City a stronghold of charity. The new Centre for children and families, which you have kindly desired to name after me, demonstrates the heritage of this great work.

Dear Brothers and Sisters! May Our Lady of the Holy Rosary bless us as we prepare to call on her with the Supplication. Let us deposit our desires and our good resolutions in her maternal heart.

***

At the conclusion of the prayer service the Holy Father said: 

Thank you, thank you, Pompei. Thank you to all the pilgrims for this warm and most beautiful welcome. Thank you to the Cardinals and to the Bishops present here. Thank you to the Authorities of the Country, of the Region and of the City. Thank you for the enthusiasm of the young people. Thank you, everyone. Pray for me in this Shrine, today and always.

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SOURCE : https://web.archive.org/web/20031226183314/http://www.vatican.va:80/holy_father/john_paul_ii/speeches/2003/october/documents/hf_jp-ii_spe_20031007_shrine-pompei_en.html

Bl. Bartholomew Longo

Feastday: October 5

Birth: 1841

Death: 1926

Beatified: 26 October 1980 by Pope John Paul II

Also known as Bartolo Longo; Bartolomea Longo; Bartolomeo Longo di Latiano; Brother Rosary; Fratel Rosario; Herald of the Blessed Virgin Mary's Rosary; and Man of Mary. A son of a physician, Longo was born financially well off, and received a good education, both secular and Christian, and attended a Piarist school until age sixteen. Raised in a pious family, they prayed the Rosary together each night. An excellent student, he was skilled in literature, oratory, fencing, dancing, music, and other arts, could play flute and piano, directed a school band; was also known to be restless, and had difficulty sitting through classes. Studied law at the University of Naples where received his degree in 1864, but where he fell into a dissolute and worldly life.

Following a philosophy class taught by a fallen-away priest, Longo moved from indifference to the Church to ridicule, to open hostility. He participated in street demonstrations against the Pope, then dabbled in occult nonsense like magnetism and spiritism, tipping tables and contacting the spirit world through mediums. Burning his bridges, he finally became a Satanist, and with some further study, a Satanist priest.

Bartholomew's family and friends refused to give up on the young man, praying for his return to the faith, and pecking away at his interest in Satan. Vincente Pepe, a respected professor from his home town, convinced him to turn from the occult, and a Dominican friar named Father Albert guided him through his return to the Church in a process we would today call deprogramming. Longo finally recovered his senses and his faith, and became a Dominican tertiary on 25 March 1871, taking the name Fratel Rosario (Brother Rosary).

Bartholomew wanted to do something to make amends for his apostasy, and began preaching against the occult in the places where college students frequented. Father Albert helped him join a group of local lay people working for the poor. Seeing the terrible, grinding poverty that was the lot of most, he wanted to do something to help, and had a sudden inspiration that the Rosary would become the key. He established a shrine of Our Lady of the Rosary in the valley of Pompei and used up a discarded painting of Mary under that title. Pilgrims came, miracles occurred, the crowds grew, and the local bishop asked Bartholomew to construct a new church. Work on the church began in 1876, it was dedicated in 1887, given to the papacy on 19 February 1894, was designated a basilica in 1901 by Pope Leo XIII, and today receives about 10,000 pilgrims a day.

Bartholomew and Mariana, the widowed Countess di Fusco, constructed other charitable institutions nearby forming what became known as the City of Charity or City of Mary. To staff the orphanage in the City, Longo founded the Daughters of the Rosary of Pompeii.

He established a trade school for the Sons of the Imprisoned, boys whose fathers were in jail, and placed it under the direction of the Brothers of Christian Schools. The success of the school disproved the contemporary assumption that children of criminals were doomed to be criminals themselves, and in 1922 he established a sister school for the daughters of prisoners.

Because Bartholomew and Mariana worked together so much, gossip developed that they were romantically involved. To prevent their good work from being tainted by this talk, the two married in April 1885, but lived together celibately in keeping with private vows. It was not enough for some, however, and in the first years of this century he was accused of adultery, profiteering, dishonesty, even insanity. In 1906, Pope Saint Pius IX asked Longo to retire as administrator for the good of the City, and he did, handing it over to the papacy, and taking a job in the City as a regular employee. Made a Knight of the Guard Cross of the Holy Sepulcher in 1925.

SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=7090

BLESSED BARTHOLOMEW LONGO

THURSDAY, OCTOBER 05, 2017

“My only desire is to see Mary who saved me and who will save me from the clutches of Satan.”

- Blessed Bartholomew Longo’s last words

Perhaps one of the most remarkable conversions in the history of the Church was that of Bartholomew Longo, who went from being a Satanist priest to a beatified, through the extraordinary assistance of the Blessed Virgin Mary.

Born in 1841 to a practicing Catholic family, he was not an irreligious youth, but when he went to university in Naples to study law, all that changed.  He first went from being a practicing Catholic to being involved in anti-papal demonstrations and then an atheist, following that a Satanist, eventually being ordained to the Satanist priesthood.  He had become a complete apostate.

However, Bartholomew’s family and friends continued to ardently pray for him and his conversion back to the faith of his childhood. A university professor of his hometown in southern Italy began to have discussions with him and with much perseverance managed to persuade him of the irrationality of his position. This was the beginning of his road to sainthood. He then was referred to a Dominican priest named Father Albert who directed his deprogramming and finally guided him back into communion with the Church.

He had recovered his faith, but realizing the awful scandal and damage he had caused, he wished to make reparations. He learnt first-hand of the awful poverty of the tenant farmers near his hometown. It is said that at the sight of their destitution the words of Our Lady of the Rosary came to his mind: “One who propagates my Rosary shall be saved.”

He believed that from this point on he would devote his life to spreading devotion to the Rosary.  His first step was to organize Rosary groups around a shrine he established in his neighborhood church around a picture of Mary called Our Lady of the Rosary. The shrine grew and became a basilica in 1901, attracting thousands of pilgrims daily, and still does today.

Bartholomew was aided in his work by the Countess di Fusco, a devout widow. Pope Leo XIII suggested that they marry to quiet rumors that their work together was leading to an amorous relationship. In obedience to the Pope they did so but vowed to live in celibacy.

They opened an orphanage for children of prison inmates, which achieved unexpected results for children who were considered lost causes and hereditary criminals at the turn of the century.

Bartholomew lived his last 20 years of his life under constant ill health and attacks against his reputation by those envious of him and the success of his apostolate.

His reliance on and dedication to the Rosary was extremelly pronounced in his life, as he acknowledged how vital Mary had been in his rescue from Satanism and conversion to the truth. He was an active proponent of the definition of the dogma of the Assumption of Mary, which was proclaimed in 1950 by Pope Pius XII.

Bartholomew died on October 5, 1926 at the age of 85.  He was beatified by Pope John Paul II in 1980.

“Rosary in hand, Blessed Bartolo Longo says to each of us: "Awaken your confidence in the Most Blessed Virgin of the Rosary. Venerable Holy Mother, in You I rest all my troubles, all my trust and all my hope!” 

- Pope John Paul II at Blessed Bartholomew Longo’s beatification ceremony.

SOURCE : https://www.catholicnewsagency.com/saint.php?n=615

Satanic priest turned saint, Bartolo Longo is proof that no one is too lost to be found

Meg Hunter-Kilmer | Oct 05, 2017

He turned to Our Lady in sorrow for his sins, so much so that John Paul II would proclaim him a "Man of Mary"

Sometimes reading the lives of the saints is discouraging. They may have been imperfect, as we all are, but it can seem that none of them ever really sinned the way people today do. Even proverbial bad boy St. Augustine was a decent guy by today’s standards. It’s easy for those of us who have made terrible choices to feel discouraged.

May I introduce Blessed Bartolo Longo?

Like many saints, Bartolo was raised in a faithful Catholic family. Unlike most saints, Bartolo spent his 20s as a Satanic priest.

Born in 1841, Bartolo Longo lost his mother when he was only 10. From that time, he grew more and more distant from his Catholic faith. When he began university studies in Naples, at the University where St. Thomas Aquinas himself had studied, he was eager to enter fully into the experience of a secular university. In mid-19th-century Italy, that meant anti-clericalism, atheism, and ultimately the occult.

Bartolo began attending séances, experimented with drugs, and even got involved in orgies. He lured people away from the Catholic faith, publicly ridiculing the Church of his childhood. Before long, the newly minted lawyer was “ordained” a priest of Satan. As a Satanic bishop intoned blasphemous words, the walls of the room shook and disembodied screams terrified those in attendance.

Read more: How Satan seduces the soul, and how to stay protected

Before long, Bartolo found himself paranoid and miserable, on the brink of a nervous breakdown. And as he clung to his Satanic practices, his family prayed.

As happened with Augustine, the faithful prayers of Bartolo’s family finally broke down the wall of anger and sin that Bartolo had built around himself. One night, he heard the voice of his dead father crying out to him, “Return to God!”

Stunned, Bartolo visited a friend who lived nearby, Professor Vincenzo Pepe. When Pepe realized what had become of Bartolo, he cried, “Do you want to die in an insane asylum and be damned forever?” {By this he did not mean that Bartolo would be damned for insnity, but that the sinful choices he had made while sane would lead inevitably to madness and damnation.) Pepe’s courage in pointing out the danger his friend was in cut through Bartolo’s defenses, and before long he had agreed to meet with a Dominican priest, Fr. Alberto Radente.

Fr. Alberto worked slowly on the young lawyer, encouraging him to make a thorough confession. After a month of direction, Bartolo was finally absolved and began his work of drawing people back to Christ. He stood up in the middle of cafés and student parties and denounced occult practices. He served the poor and instructed the ignorant; after six years of such work, he pronounced vows as a lay Dominican, on the feast of Our Lady of the Rosary.

Then, cleansed and consecrated, Bartolo visited one last séance. He walked in, held up a rosary and called out, “I renounce spiritualism because it is nothing but a maze of error and falsehood.”

Read more: Pope Francis: “We can only respond to the Devil’s attacks with the works of God…”

But for all he had been absolved, Bartolo, like most of us, struggled with memories of his past. He felt unworthy of God’s forgiveness, certain that he was impure, permanently marred by his sin. One day, while collecting rent from the destitute farmers around Pompeii, Bartolo began to consider his past way of life.

“Despite my repentance, I thought: I am still consecrated to Satan, and I am still his slave and property as he awaits me in Hell. As I pondered over my condition, I experienced a deep sense of despair and almost committed suicide.”

In that moment, Bartolo remembered the rosary of his childhood, remembered the love of the Blessed Mother. He felt Our Lady tell him that his path to heaven was through teaching others to pray the Rosary.

Bartolo moved to Pompeii, where he began Rosary groups, organized Marian processions, and began work on a shrine to Our Lady of the Rosary. His work was funded by the Countess di Fusco, with whom he worked so closely that rumors began to spread about the nature of their relationship. Though Bartolo had taken a private vow of chastity, he was encouraged by Pope Leo XIII to marry the countess for the sake of the work; the two entered into a celibate marriage and continued to serve the poor.

For more than 50 years, Bartolo preached the Rosary, founded schools for the poor, established orphanages for the children of criminals, and transformed a city of death to a city dedicated to the living Mother of God. At his beatification, St. John Paul II, himself perhaps the most Marian pope since St. Peter, proclaimed Blessed Bartolo Longo “a Man of Mary.”

Blessed Bartolo Longo was a vile, degenerate, blasphemous Satanic priest. But this is his legacy: blessed, soon canonized.

On October 5, his feast day, let’s ask his intercession for all those who think they’re beyond hope, or that their purity can never be restored and their lives never be made whole, or that they’ve lost their chance at holiness.

May they join the ranks of murderers, addicts, and Satanists whose halos shine undimmed around the throne of the unblemished Lamb of God. Blessed Bartolo Longo, pray for us.

Read more: The Devil Hates the Pope. Here’s Why

SOURCE : https://aleteia.org/2017/10/05/satanic-priest-turned-saint-bartolo-longo-is-proof-that-no-one-is-too-lost-to-be-found/?utm_campaign=english_page&utm_medium=aleteia_en&utm_source=Facebook#link_time=1507180780

Beato Bartolo Longo

Fontana in piazza Bartolo Longo, davanti al santuario della Beata Vergine del Rosario di Pompei.


October 26, 2007

The Rosary: The Devil’s Defeat

Br. Ezra Sullivan, O.P

On the day of Bartolo Longo's beatification, October 26, 1980, Pope John Paul II called him a "man of the Madonna"; he later called him "a true apostle of the rosary" and "a layman who lived his ecclesial pledge to the full".  And John Paul II knew what he was saying — his own Marian spirituality was influenced deeply by what, as a young man, he had gleaned from Bartolo's life and works.

So who was this a man who so profoundly affected the greatest pope of the 20th century and who has had a permanent effect on the way we Catholics venerate Mary?  Unfortunately, he is unknown to many of those in the English-speaking world.  His name is Blessed Bartolo Longo.  Most people who know of Bartolo have heard of him from asides made by John Paul II in his apostolic letter on the rosary — but there is much more to this remarkable man than a few pithy quotes.  His feast day is October 6th, and this is his story.

In Bartolo's time, from the 1860s onwards, the Church in Naples was experiencing a spiritual crisis.  Unbelief, rebellion, and the occult were widespread and affecting the souls of the faithful, especially college students.  Many of them traded the theology of the saints for the philosophy of atheists, made street demonstrations against the pope, and — perhaps most dangerous of all — dabbled in witchcraft and consulted the famous Neapolitan mediums.

Among the wayward students in Naples, one stood above the rest in the depths of his depravity.  As a young man, Bartolo not only participated in the anti-Catholic demonstrations, he not only preached publically and vehemently against the faith, he not only sought psychic mediums with his friends — he went even further and became a Satanic priest.  Later on, Bartolo would describe how, in the rites of his blasphemous "ordination", he promised his soul to a spirit-guide, a demon, which shook the walls and manifested itself with blasphemous shrieks. 

For over a year, Bartolo lived under the spell of the demon, practicing the rites that were a mockery of the Church's holy sacraments.  Eventually, Bartolo's experiences as a priest of Satan became unbearable, for the torments of a demon made him go nearly insane.  But his family had not given up on him; through their help, he sought refuge in the sacrament of confession.

Bartolo became associated with a Dominican friar who led him to a love of God through devotion to the rosary.  Soon thereafter, Bartolo became a Dominican tertiary and took the name "Rosario".  Around this time, he visited a séance and in his zeal held his rosary aloft, declaring, "I renounce spiritualism because it is nothing but a maze of error and falsehood."  He also came to know some holy Franciscans with whom he helped the poor and incurably ill for two years.  While performing these good works, Bartolo kept up his law practice, which took him to the nearby village of Pompei. 

Though Bartolo went to Pompei as a lawyer, he left as an apostle.  There, Bartolo later recounted, he was shocked at the erosion of the people's faith.  He wrote, "Their religion was a mixture of superstition and popular tradition, rather than a real and true cult of God.  For their every need, even the basest, they would go to a witch, a sorceress, in order to obtain charms and witchcraft."  Through talking to the citizens, Bartolo came to recognize their severe lack of catechesis.  When he asked one man if there was only one God, the fellow answered, "When I was a child, I remember people telling me there were three.  Now, after so many years, I don 't know if one of them is dead or one has married."

It was around this time that Bartolo was beset with another temptation: despair.  Thoughts about his sinful past began to overwhelm him so much that he contemplated suicide.  When he was on the verge of taking his life, a divine inspiration came to him.  It was a thought that changed his life, the diocese of Naples, and the lives of millions around the globe: "One who propagates the Rosary shall be saved."  Falling to his knees, Bartolo made this vow to the Blessed Virgin Mary: "I shall not leave this earth without propagating your Rosary."  At that moment, he later recalled, "the little bell of the parish church rang out, inviting the people to pray the Angelus."  He regarded this incident as a confirmation of his resolution.

From then on, Bartolo's life was dedicated to teaching others about Mary, praising her, and making her loved among the faithful.  His approach to the apostolate had many different aspects.  For catechesis, Bartolo wrote many books and pamphlets and gave conferences on the mysteries of Christ's life and devotion to the Blessed Virgin.  To appeal to man's love for beauty, he obtained a painting of Our Lady of the Rosary which in time procured many miracles.  In the practical sphere, Bartolo founded many charitable institutions in Pompei, including an orphanage, a trade school, and a congregation of sisters to staff them; he built so many buildings that the complex became known as the City of Mary. 

When Bartolo was about to die in 1926, his bed was surrounded by the orphans whom he had worked with such affection to educate.  They prayed their beloved rosary together and, when finished, he said with his last breath, "My only desire is to see Mary, who has saved me and who will save me from the clutches of Satan." 

Through Bartolo's tireless efforts, the occult arts were practically eradicated in the region of Naples, a worldwide Marian movement was started, and a church that was once used by about 100 elderly people became a basilica shrine that is now visited by about 10,000 a day. 

Bartolo's Marian and rosary-centered spirituality was so influential that, in his own day, he was directly encouraged by Bl. Pius IX, St. Pius X, and Leo XIII, the last of whom has been called the Pope of the Rosary.  After his death, Bartolo's influence on the very highest circles of the Church did not wane.  It was due largely to the popular movement which Bartolo started that Pius XII made the infallible declaration on the Assumption of Mary.  Even in our own time, Bartolo continues to inspire the Church.

(Quotations and other facts for this article are taken from Marian Shrines of Italy ed. Br. Francis Mary Kalvelage F.F.I., Mocksville: Academy of the Immaculate, 2000.)

SOURCE : https://catholicexchange.com/the-rosary-the-devils-defeat

Beato Bartolo Longo

Wejście do parku fonte salutare. Park Fonte Salutare w Pompejach


October 30, 2023

Bl. Bartolo Longo: How the Rosary Can Save Your Life

Julie Onderko

Things were in God’s plan which I had not planned at all. I am coming to the living faith and conviction that — from God’s point of view — there is no chance and that the whole of my life, down to every detail, has been mapped out in God’s divine providence and makes complete and perfect sense in God’s all-seeing eyes.

— Saint Teresa Benedicta of the Cross (Edith Stein)

One Hundred Eighty Degrees in the Wrong Direction: Bl. Bartolo Longo

While studying law at Naples, Bartolo Longo lost his faith in the one, holy, catholic, and apostolic Church. The eloquent professors under whom Bartolo studied were imbued with a hatred for the Church and especially the authority of the pope. These articulate men were persuasive, passionate, and highly motivated in leading students away from all things Catholic. Later in life, Bartolo wrote about it:

Overwhelmed as I was in the ebullience of my youth, in the errors against the faith and against the True Church as sown in the celebrated University of Naples . . . ensnared on the enticing hook of freedom of conscience and thought . . . feeling secure in the reverberations of certain professors’ names echoing as far as the universities of Paris and of Berlin . . . all in agreement in denying the person of God, the Catholic Church, the religious orders, the Pope, the sacraments and the rest of truth which is part of faith, I too grew to hate monks, priests, and the pope.

Ann M. Brown, Apostle of the Rosary: Blessed Bartolo Longo (New Hope, KY: New Hope Publications, 2004).

During Bartolo’s university years in the early 1860s, Europe was experiencing the unholy advance of spiritualism and occultism. It was not enough for the young law student simply to reject the Church. Bartolo hungered for truth. Since he was convinced that truth could not be found in the Catholic Church, he looked for it in the opposite direction.

Unlike so many who are attracted to the occult because of the phenomena associated with it, Bartolo was searching for knowledge that continued beyond this life. He wanted to know spiritualism’s doctrine of salvation. When looking back on his initial séance, Bartolo wrote, “I believed I had finally found the path that would lead me to the truth.”

Pact with the Devil

Being an enthusiastic, all-or-nothing kind of person, Bartolo threw himself into spiritualism. He was not satisfied to seek the spirits through mediums: he wanted direct access. He therefore consecrated himself to Satan and became a “minister of the spirit.”

Immediately following his pact with the devil, Bartolo’s life disintegrated in multiple ways. He was sad but not in a usual way one might be sad about something. It was an ever-present oppressive sadness.

And he was confused. His spirit companion whom he called his “angel” gave inconsistent answers to the questions that were so important to him. These, too, contradicted the replies re­ceived from other “ministers of the spirit.” Their “angels” did not agree with his or each other.

Bartolo’s physical health was suffering: his appearance was wild and haunting, unrecognizable by those who had known him before. His mental state was taxed almost beyond his strength, with his grip on sanity slipping.

Delivered from Darkness

Bartolo’s failing health and apparent anxiety did not escape the notice of one of his professors, Vincenzo Pepe, one of the few remaining loyal Catholics at the University of Naples. Professor Pepe warned Bartolo that his association with spiritualism and the occult would land him in the “madhouse.”

The wise Catholic faculty member then implemented a most strategic move: he solicited prayers from many other Catholics for Bartolo. Without Bartolo’s knowledge or consent, a spiri­tual war was being waged on his behalf. The prize was nothing less than the most valuable thing that any human being pos­sesses — his eternal soul.

The decisive moment came when Bartolo mentioned to Professor Pepe that he had contacted the spirit of his deceased father. As a result, Bartolo had decided to have a Mass offered for his father’s soul.

On hearing this, Professor Pepe, inspired with zeal for God and a deep concern for the soul of his young friend, made a bold move. He demanded, “Not only will you have a Mass said, but you will also make your confession to one of those learned and holy monks. Tomorrow — understand?”

Remarkably, Bartolo agreed.

After a month of daily meetings with the Dominican priest Father Radente, Bartolo was reconciled to the Church. A time of purification and spiritual growth followed. Bartolo regularly practiced the Corporal Works of Mercy, developed a consistent prayer life that included a Rosary group, and studied theology.

During a trip to Pompeii, Bartolo was taken aback when he learned how ignorant the peasants were about the Catholic Faith. Although he had come to the Valley of Pompeii to take care of a business transaction for a friend, Bartolo was deeply concerned about the skewed ideas and mixture of Christian doctrine with superstition.

What he found even more troubling was the infusion of occult practices in the lives of the people. The local Catholics were as confused as he had once been; they readily sought the services of witches and mediums. He decided to go for a walk to consider the situation.

While on that walk, the demonic influences of his past assailed him with a vengeance. He was overcome with anguish and suicidal thoughts. He began to tell himself that because of his past, particularly his consecration to Satan, he was worthless and good for nothing. His soul was in torment — the struggle intense. It was then that the advice of Father Radente came to mind:

If you are looking for salvation, propagate the Rosary. It is Mary’s promise: whoever propagates the Rosary will be saved.

Bartolo describes what happened next:

I then prostrated myself and my eyes filled with tears. With the boldness of desperation I lifted my face and hands to the Heavenly Virgin and cried, “If it be true that you promised St. Dominic that whoever spreads the Rosary will be saved, I will be saved, because I shall not depart from this land of Pompeii without having spread your Rosary.”

Blessed Bartolo Longo was true to his word. In his propagation of the Rosary and his great love for the Virgin Mary, he accomplished several missions in the “land of Pompeii.” The most notable and well known is the construction of the Pontifical Shrine of the Blessed Virgin of the Rosary of Pompeii.

When there is a resurgence of faith, there is a building up of society. Bartolo’s ministry to catechize the people and spread devotion to the Rosary resulted in the establishment of schools for poor children, orphanages, and trade schools.

In order to keep pilgrims and devotees informed of the many miracles and stories associated with the shrine (in 1885 alone, there were 940 cures recorded), Bartolo started a magazine, The Rosary and the New Pompeii. This publication became the largest journal in the country.

No matter how misguided our search for the truth or how ugly our past, when we turn to God and offer him our broken lives, He works miracles. We can get it wrong, seriously wrong, but if we turn to the Lord (often repeatedly), He will show us what His will is for our lives. And He will give us the grace to carry out any mission that He asks of us. Blessed Bartolo Longo is proof par excellence!

This article is adapted from a chapter in Discover Your Next Mission from God: Saints who found God’s will — and how you can too. It is available from EWTN.

image: Shrine of the Virgin of the Rosary of Pompeii, a minor basilica commissioned by Bartolo Longo / via Antonio Gravante / Shutterstock.com

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By Julie Onderko

Julie Onderko has been married for 34 years to Tom. They belong to Christ the King Parish in Milwaukie, Oregon. They are blessed with three grown sons and five grandchildren. Julie's past experiences include being a stay-at-home mom, a free-lance writer, a youth minister, and a real estate broker. Currently, she is the Director of Faith Formation at The Madeleine Parish in NE Portland, Oregon. She holds a bachelors degree in Theology and is currently enrolled in the Graduate School of Theology at the Augustine Institute. Julie is the founder the apostolate, CATHOLIC FINISH STRONG. She is a speaker for the apostolate and offers a variety of presentations and retreats and can be contacted through the website CatholicFinishStrong.org. She is the author of Discover Your Next Mission From God: Saints Who Found God's Will and How You Can Too, which was released in November of 2015 by Sophia Institute Press.

SOURCE https://catholicexchange.com/bl-bartolo-longo-rosary-can-save-your-life


Piazza Bartolo Longo (Pompei) Juli 2023

Sanctuarium Beatae Mariae Virginis Pompeianum

Santuario della Beata Vergine del Santo Rosario di Pompei

sanctuaire de Notre Dame du Rosaire de Pompéi

Basílica de Nossa Senhora do Rosário de Pompéia.

Sanctuarium Beatae Mariae Virginis Pompeianum

Santuario della Beata Vergine del Santo Rosario di Pompei

sanctuaire de Notre Dame du Rosaire de Pompéi

Basílica de Nossa Senhora do Rosário de Pompéia.

Altare maggiore

L'abside avec le tableau de la Vierge de Pompéi.


Our Lady of Pompeii

by Sister M. Jean Frisk

Five minutes from the ruins of Pompeii, Italy, the great Roman city destroyed by the volcano of Mt. Vesuvius, there is a an area called Valle di Pompeii where the town of Campania is located. In the shadow of the ancient volcano, a Marian Shrine was erected in the latter half of the 1800s.  The shrine is dedicated to Our Lady of the Rosary, named for the Marian image elevated on its high altar.

The image represents Our Lady of the Rosary (see right). It is a variation of the Marian icons representing Mary enthroned.  She is the reigning Madonna.  She reigns but she is herself the throne of the King of kings, Jesus Christ, her son.  He extends his blessing hand and at the same time bestows the blessing of the rosary on the saint at his feet.  The Pompeii image is a derivation of the Eastern icon type traced back to the sixth century.  Both in the East and West, the image represents Mary as Queen of Heaven.  The throne is usually situated in a church, as is this one in the image of Our Lady of Pompeii.

Origin

Pompeii was destroyed in 79 AD.  In the fourth century, Christians settled in the area.  Early records indicate that a large church dedicated to the Most Holy Savior was erected there, and by the eleventh century entrusted to the care of the Benedictines.  In time, the church was destroyed and a small chapel built on the site.  The lands were eventually ceded to a Neapolitan noble who allowed the property to deteriorate.  Local inhabitants acquired the right of patronage, and Valle di Pompeii became one of eighteen parishes in Italy where the priest was elected by the people.

An article written in 1891 discovered in the files of The Marian Library/International Marian Research Institute states: "The church twenty years ago was small and dilapidated; the poverty of the place made a school an impossibility; the inhabitants were superstitious and criminal, many of them being thieves." It was a layman and his wife who would change the face of Valle di Pompeii.

Bartolo Longo, founder of the Shrine of Our Lady Queen of the Rosary, was born in 1841, the son of a doctor.  Longo studied to be a lawyer.  During his studies, he joined a sect and was ordained as a priest of Satan.  He publicly ridiculed Christianity and did all in his power to subvert Catholic influence.  A good friend, Vincent Pede, eventually showed Bartolo the gentleness of Christ and arranged for him to meet a saintly Dominican priest, Alberto Radente. The Dominican had a deep, personal devotion to Mary and fostered the devotion of the rosary.

When Bartolo Longo was baptized, he chose the second name, Maria, to be his baptismal name.  He saw Mary as a 'Refuge of Sinners' and attributed his miraculous conversion to her.  She was the 'Refuge' who would lead him to Christ.  After his conversion, Bartolo Maria Longo wanted to do penance for his past life and serve the Church he had so viciously slandered.  He made a promise to work for the poor and destitute.  He also published a pamphlet entitled, The Rosary of New Pompeii and did all in his power to spread the devotion.

One evening, as he walked near the ruined rat- and lizard-infested chapel at Pompeii, he had a profound mystical experience.  He wrote:

As I pondered over my condition, I experienced a deep sense of despair and almost committed suicide. Then I heard an echo in my ear of the voice of Friar Alberto repeating the words of the Blessed Virgin Mary: "If you seek salvation, promulgate the Rosary. This is Mary's own promise." These words illumined my soul. I went on my knees. "If it is true ... I will not leave this valley until I have propagated your Rosary."

Bartolo Maria persuaded people of the area to help him clean out the dilapidated church.  Then he invited the people to join him one evening to pray the rosary.  Only a few curious children came.

Despite the fact that the intrepid disciple of the rosary visited every hut and farm house to distribute rosaries, medals, and encouragement, his apostolate met with meager success. The people loved and respected Don Bartolo, but they neither understood nor cared to learn about the rosary.

Bartolo then sponsored a festival on the Feast of the Holy Rosary in 1873.  His first effort failed.  It rained, and the preacher spoke in classical Italian instead of the local dialect which the people understood.  He tried the next year; he wasn't much more successful, but he had taught some of the people to pray the rosary.  The third year, he invited the Redemptorist Fathers to hold a two-week mission.  In preparation, he fully restored the little church.  The mission, blessed by the bishop, was a successful revival.  It was, in fact, the bishop who envisioned a large church and pilgrimage place in the future.

Bartolo began the project by first hunting for a picture of Our Lady of the Rosary.  The only one he could afford was an oleograph on paper.  At the time, church law required sacred images to be painted in oils on canvas or wood.  He was told about a painting of Our Lady of the Rosary being kept in a convent that had been purchased in a junk shop for 3,40 Lire.  Longo described it himself:

Not only was it worm-eaten, but the face of the Madonna was that of a coarse, rough country-woman ... a piece of canvas was missing just above her head ... her mantle was cracked. Nothing need be said of the hideousness of the other figures. St. Dominic looked like a street idiot. To Our Lady's left was a St. Rose. This I had changed later into a St. Catherine of Siena ... I hesitated whether to refuse the gift or to accept ... I took it.

The image was too large to carry from Naples to Pompeii, but the Bartolo finally found someone who would take it to the chapel for him.  When it arrived, it was lying on a wagon of manure.  An attempt was made by an amateur to restore it, and it was placed in the church on February 13, 1876, the foundation day for the Confraternity of the Holy Rosary there.  In 1880 the famous Italian painter, Federico Madlarelli, offered to restore the image.  It was again finally restored by Vatican artists in 1965.

 Miraculous Character

The image was first placed in the small, restored chapel in 1875, but plans were made to build a large church worthy of Our Lady of the Rosary.  Three hundred people of the area pledged a penny a month for Our Lady's work.  The cornerstone laying was held on May 8, 1876.  Within the month, miraculous events began to take place at the shrine.  Four healings were recorded.  From that time on, especially between 1891 and 1894, hundreds of miracles have been officially recorded at the sanctuary.  When the construction was completed in 1883, Bartolo appealed to the people:

In this place selected for its prodigies, we wish to leave to present and future generations a monument to the Queen of Victories that will be less unworthy of her greatness but more worthy of our faith and love.

In 1894, Bartolo and his wife, Countess Marianna Farnararo De Fusco, gave the new church to the papacy, in whose care the shrine has remained since.  The image was crowned immediately after its enthronement on the inauguration day of the opening of the new shrine.

In 1965, after the third restoration of the image, Pope Paul VI said the following during a homily: "Just as the image of the Virgin has been repaired and decorated, ... so may the image of Mary that all Christians must have within themselves be restored, renovated, and enriched."  At the end of this solemn celebration, Pope Paul VI placed two new precious diadems on the heads of Jesus and Mary, crowns that had been offered by the people.

Devotion

During the time when the pilgrimage church was being built, Bartolo Maria Longo began to undertake many works of charity.  He and his wife established an orphanage for little girls.  The first children he took in were fifteen small orphans, one for each decade of the rosary.  He also established a hospice for boys, sons of prisoners, and a corresponding hospice for girls.  He founded the Daughters of the Holy Rosary of Pompeii, a religious women's institute to care for the shrine and the educational houses attached to it.  He also established the Dominican Tertiaries near the shrine.

A special devotion known as the Supplication to the Queen of Victories was begun on October 1883 and is recited all over the world, especially on May 8 and on the first Sunday in October.   The devotion includes a request thought to have been given by Our Lady to one of the children healed at Pompeii, "Whoever desires favors of me should make three novenas of petition and three of thanksgiving."

On October 21, 1979, Pope John Paul II visited Pompeii.  The gathering was a national pilgrimage to Our Lady of Pompeii.  On October 26, 1980, Bartolo Longo was beatified by John Paul II and called 'the man of the Madonna' and the 'Apostle of the Rosary'.

Meditation

The image of Our Lady of the Rosary represents the long tradition of the faithful who turn to Mary for refuge and hope in their needs. Mary is the throne for her small Son, Jesus.  He found his first home on earth within her womb and on her lap. Mary is seated on a throne. It is the throne of the Church. Mary with her divine son reigns in the Church and from the Church, sign of heaven's continuation on earth.

But what church is it?  The church in the painting's background is formed of simple, plain lines.The throne is of wood, not the highly carved wood of the period found in wealthy homes, but the wood of the poorer people. The Madonna's feet rest on a plain pedestal, not a cushion of velvet.  The people of Pompeii wished to honor the Son and his mother by erecting a magnificent shrine of stone. The shrine of beauty, golden decorations, and sacrificed jewels was the way the culture of the time expressed their love and devotion.  Bartolo Longo, however, knew that shrines of stones must be built by the living stones of charity and peace. It was his first intention to teach the people to pray, then to care for their needs.

Each of the rosaries in the painting has six decades.This, too, was the custom of the time. Many times, this sixth decade was prayed for the intentions of those caring for the Church and the apostolic works of the Church.  Whatever form the rosary devotion takes, it remains a prayer of Sacred Scripture.The unknown artist of the image has not forgotten this truth.  A book is painted at the base of the throne. Our eye moves to this point, away from the pearls and gold, to the book containing the wisdom of God among us, the reality of the Virgin and the Word Made Flesh who dwells among us.

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Beato Bartolo Longo

Placa homenaje a Bartolo Longo en el colegio homónimo de Pompeya, Italia


Saint of the Day – 5 October – Blessed Bartholomew Longo (1841-1926)

Posted on October 5, 2017

Saint of the Day – 5 October – Blessed Bartholomew Longo (Italian – Bartolo Longo) (1841-1926) Lawyer, Dominican Tertiary, Confessor, Apostle of the Rosary, Apostle of Marian Devotion, Papal Knight of the Holy Sepulchre.

Bartolo Longo was born into a wealthy family on February 10, 1841 in the small town of Latiano, near Brindisi, in southern Italy.   His parents were devout Roman Catholics.   In 1851, Longo’s father died and his mother remarried a lawyer.   Despite Longo’s stepfather wanting him to become a teacher, Longo was set on becoming a lawyer.   In 1861, Longo succeeded in convincing his stepfather and was sent to the University of Naples to study law.

In the 1860s, the Catholic Church in Italy found itself at odds with a strong nationalistic movement.   General Giuseppe Garibaldi, who played a key role in Italian unification, saw the Pope as an antagonist to Italian nationalism and actively campaigned for the elimination of the papal office altogether.   The Catholic Church in Europe was also competing with a growing popularity in Spiritualism and Occultism.   Because of this, many students at the University of Naples took part in demonstrations against the pope, dabbled in witchcraft and consulted Neapolitan mediums.   Longo became involved with a movement that he claimed led him into a Satanist cult.   After some study and several “spiritual” experiences Longo said that he was ordained as a satanic priest.

In the following years, Longo’s life became one of “depression, nervousness and confusion”.   Bothered by paranoia and anxiety, he turned to a hometown friend, Vincenzo Pepe, for guidance.   It was Pepe who convinced him, in Longo’s account, to abandon Satanism and introduced him to the Dominican Father Alberto Radente who led him to a devotion to the rosary.    On October 7, 1871, Longo became a Dominican tertiary and took the name “Rosario”.   Around this time, he reportedly visited a séance and held up a rosary, declaring, “I renounce spiritualism because it is nothing but a maze of error and falsehood.”   He also came to know some Franciscans with whom he helped the poor and incurably ill for two years.   Bartolo also kept up his law practice, which took him to the nearby village of Pompei.   He went to Pompei to take care of the affairs of Countess Marianna Farnararo De Fusco.

In Pompei, Longo later recounted, he was shocked at the erosion of the people’s faith.   He wrote, “Their religion was a mixture of superstition and popular tradition. … For their every need, … they would go to a witch, a sorceress, in order to obtain charms and witchcraft.”   Through talking to the citizens, Bartolo came to recognise their severe lack of catechesis.   When he asked one man if there was only one God, the fellow answered, “When I was a child, I remember people telling me there were three. Now, after so many years, I don‘t know if one of them is dead or one has married.”

Longo wrote of his personal struggles with mental illness, paranoia, depression and anxiety.   At one point, he noted struggling with suicidal thoughts but rejected them by recalling the promise of Saint Dominic, “he who propagates my Rosary will be saved.” Longo wrote that this promise is what convinced him to encourage public devotion to the rosary.

With the help of Countess Mariana di Fusco, he inaugurated a confraternity of the Rosary and in October 1873 started restoring a dilapidated church.   He sponsored a festival in honour of Our Lady of the Rosary.   In 1875, Longo obtained as a gift a painting portraying Our Lady of the Rosary, with Saint Dominic and Saint Catherine of Siena. Sister M Concetta de Litala of the Monastery of the Rosary at Porta Medina had been holding it for the Dominican priest Alberto Radente.   Radente had acquired it from a junk-shop dealer in Naples for a very small sum.   The painting was in bad condition and Longo wrote of his immediate distaste of the poor artistic quality when he first saw it. However, he accepted the gift to conserve funds and to not insult the Sister Concetta. Longo raised funds to restore the image and placed it in the church in an effort to encourage pilgrimages.  Miracles began to be reported and people began flocking in droves to the church.   Longo was encouraged by the Bishop of Nola to begin the construction of a larger church—the cornerstone being laid on May 8, 1876.   The church was consecrated in May 1891 by Cardinal La Valletta (representing Pope Leo XIII).   In 1939, the church was enlarged to a basilica, known today as the Basilica of Our Lady of the Most Holy Rosary of Pompei.

At the suggestion of Pope Leo XIII, Bartolo Longo and the Countess Mariana di Fusco were married on April 7, 1885.   The couple remained chaste and continued to do many charitable works and provided for orphaned children and the children of prisoners which for its time was revolutionary.

In 1906 they donated the entire property of the Pompeii shrine to the Holy See.   Longo continued promoting the Rosary until his death on October 5, 1926, at the age of 85.   The piazza on which his basilica stands has since been named in memory of Longo.   His body is encased in a glass tomb and he is wearing the mantle of a Knight of the Order of the Holy Sepulchre, a papal order of knighthood.

On October 26, 1980 he was beatified by Pope John Paul II, who would call him the “Apostle of the Rosary” and mentioned him specifically in his apostolic letter “Rosarium Virginis Mariae” (The Rosary of the Virgin Mary).

On October 7, 2003 Pope John Paul II prayed for world peace at the Basilica.   More than 30,000 people were waiting to greet him as he flew in by helicopter.

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Author: AnaStpaul

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SOURCE : https://anastpaul.com/2017/10/05/saint-of-the-day-5-october-blessed-bartholomew-longo-1841-1926/

Blessed Bartolo Longo, the Ex-Satanist Who Was Freed Through the Rosary

The stories about Blessed Bartolo Longo, who was beatified in 1980 by Pope St. John Paul II, are truly legendary.

Angelo Stagnaro Blogs December 12, 2016

St. Francis of Assisi often reminded his friars that if God could work through me, He could work through anyone.

This is a bit unfair. Francis is, after all, Francis. They called him, the Alter Christus or the "Other Christ." God wouldn't have to work too hard to work through Francis.

However, Bartolo Longo was a true challenge.

He certainly didn't make it easy for the Holy Spirit.

After all, Bartolo Longo was a satanic priest.

It's the same old story: Catholic kid grows up in religious family, goes away to university, falls in with a bunch of drug-fueled Satanic pagans, becomes a Satanic high priest, comes to his senses and realizes he's made the stupidest mistake world history and ultimately reverts back to the Church.

It's the basic Satanic-rags-to-saintly-riches story.

The stories about Blessed Bartolo Longo are truly legendary. Some of the details aren’t acceptable for mixed company and even some of the battle-hardened Marines I know have blanched in horror at the tales.

But, just in case curiosity has grabbed a hold of you…

Bartolo Longo was born in the small town of Latiano, near Brindisi, in southern Italy on Feb. 10, 1841. His parents, Dr. Bartolomeo Longo and Antonina Luparelli, were wealthy and exceptionally devout Catholics who prayed the Rosary together daily.

Longo became alienated from the Church when his mother died in 1851. Being far from his family when he left to study law at the University of Naples, he drifted further away. The final coup de grâce occurred when he fell in with a pagan group that "ordained" him as a Satanist priest.

He participated in séances and fortunetelling. He fooled himself into thinking he could do “real” magic and that just set him up for a greater fall than the First One. He felt motivated to publicly ridicule Christianity at every turn and did everything within his power to subvert Catholic influence in society and culture. He even convinced many other Catholics to leave the Church and participate in occult rites.

But the more he experimented with dark forces, the deeper he sank into depression and demonic obsession. Joy, like God, were far from him. In their stead, his life was marked with extreme depression, paranoia, hatred, confusion and nervousness. He was horribly afflicted by dark diabolical visions which frightened him and threw him into a cycle of ever declining health. He ultimately experienced a mental breakdown.

In his darkest moments, he heard his deceased father begging him to: “Return to God! Return to God!” greatly moved by this vision, Longo turned to his old friend Professor Vincenzo Pepe. Vincenzo convinced Longo to abandon Satan and introduced him to Father Alberto Radente, a Dominican priest. He heard Longo’s confession and brought him back to God and His Church.

One evening, as he walked near chapel at Pompeii, Longo had a profound mystical experience about which he wrote later:

As I pondered over my condition, I experienced a deep sense of despair and almost committed suicide. Then I heard an echo in my ear of the voice of Friar Alberto repeating the words of the Blessed Virgin Mary: ‘If you seek salvation, promulgate the Rosary. This is Mary's own promise.’ These words illumined my soul. I went on my knees. ‘If it is true ... I will not leave this valley until I have propagated your Rosary.’

Longo was so moved, he attended a séance and in the middle of it, stood up raising a medal of the Blessed Virgin Mother and yelled, “I renounce spiritism because it is nothing but a maze of error and falsehood.”

On March 25, 1871, Longo became a Third Order Dominican and took the name Br. Rosario in honor of the Rosary. He joined a charitable group in Pompeii and worked with Countess Mariana di Fusco, a wealthy local widow who he married a year later at Pope Leo XIII’s recommendation.

The devout couple started a confraternity of the Rosary and searched for a painting of the Blessed Virgin to serve as a spiritual focus for the group. Sister Maria Concetta de Litala of the Monastery of the Rosary at Porta Medina gave one which she found at a Neapolitan junk shop. And, as they say, good things don't come cheap and cheap things don't come good.

The painting portrayed Our Lady of the Rosary with Saint Dominic and Saint Catherine of Siena, but only barely. It was poorly executed and in miserable condition but he viewed it as a divine gift. He later described it in his journal:

Not only was it worm-eaten, but the face of the Madonna was that of a coarse, rough country-woman ... a piece of canvas was missing just above her head ... her mantle was cracked. Nothing need be said of the hideousness of the other figures. St. Dominic looked like a street idiot. To Our Lady's left was a St. Rose. This I had changed later into a St. Catherine of Siena ... I hesitated whether to refuse the gift or to accept ... I took it.

He repaired it and had a more competent artist touch it up and had it installed at a ramshackle church which he also repaired in October 1873. Miracles were reported within hours of its installation. Seeing the devotion of the pilgrims, the bishop of Nola encouraged Bartolo to construct a larger church. The born-again Catholic approached architect Giovanni Rispoli to build saying:

In this place selected for its prodigies, we wish to leave to present and future generations a monument to the Queen of Victories that will be less unworthy of her greatness but more worthy of our faith and love.

Construction began on May 8, 1876. Cardinal La Valetta consecrated the church in May, 1891. In 1906, Bartolo and his wife donated the Pompeii shrine to the Holy See. Bartolo continued to promote the Rosary until his death on Oct. 5, 1926, at the age of 75. He tirelessly evangelized young people at parties and in local cafes, explaining the dangers of occultism to them.

In 1939, the church Bartolo and his wife built was enlarged and reconsecrated as a basilica. It was officially renamed the Basilica of Our Lady of the Most Holy Rosary of Pompeii. It soon became a focus of pilgrimages for more than a century.

Apparently, most Catholics and non-Catholics found the church built by an ex-Satanist to be devilishly irresistible.

When Bartolo died, the call for his canonization was immediate. Pope St. John Paul II beatified him on Oct. 26, 1980 calling him the "Apostle of the Rosary." More than 30,000 people attended the ceremony.

Every school student in Christendom knows what happened to the city of Pompeii on Aug. 24, AD 79 — most people don't realize that the "new" Pompeii rose from the destroyed city's ashes 1,796 years later because of Our Lady of the Rosary and her devotee. In his "The History of the Shrine of Pompeii," Bartolo wrote:

Next to a land of dead appeared, quite suddenly, a land of resurrection and life: next to a shattered amphitheater soiled with blood, there is a living Temple of faith and love, a sacred Temple to the Virgin Mary; from a town buried in the filth of gentilism, arises a town full of life, drawing its origins from a new civilization brought by Christianity: The New Pompeii! ... It is the new civilization that openly appears beside the old; the new art next to the old; Christianity full of life in juxtaposition to long surpassed paganism.

The newly constructed Basilica attracted new families, a railway station, postal and telegraph services, the police, roads, water, electricity, hotels, restaurants and shops. About 3 million pilgrims come to the Basilica every year thus bringing new life the long-dead city of Pompeii.

Thus, the resurrection and salvation of Pompeii is now eternally linked with the resurrection and salvation of Blessed Bartolo Longo — the once demonic prodigal son returned home to the embrace of Holy Mother Church.

The truly wonderful thing about Bartolo Longo becoming a saint in the very Church he had worked so hard to destroy is that if God could work through him, there's still hope for the rest of us … including myself. (It's really such devilish irony.)

In God, all things are possible.

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Angelo Stagnaro Angelo Stagnaro ("Erasmus") performs as a stage magician and mentalist and divides his time between Europe and North America. He is the editor of “Smoke & Mirrors,” the Net's largest e-zine for professional magicians. He’s also the Guildmaster of the Catholic Magicians’ Guild and a professed member of the Secular Franciscans (Third Order Franciscans). Angelo has published articles in most of the major Catholic journals in the United States and Great Britain and had worked as a correspondent for the Catholic News Service having served as principle liaison for the wire service to the United Nations and to the Holy See's Office to the United Nations. Angelo has written six books on mentalism/cold reading including Conspiracy, Something from Nothing, The Other Side, Shibboleth and his upcoming Spur of the Moment. In addition, he’s written an instructional book for catechists which uses stage magic as a teaching tool for children and young adults entitled The Catechist's Magic Kit (Crossroad). His other books include How to Pray the Dominican Way (Paraclete) and The Christian Book of the Dead (Crossroad). His most recent book was released through Tau Publishing and is entitled A Lenten Cookbook for Catholics.

SOURCE : https://www.ncregister.com/blog/blessed-bartolo-longo-the-ex-satanist-who-was-freed-through-the-rosary


Santuario Pompei Monumento a Bartolo Longo

Statue of Blessed Bartolo Longo in Pompei, Italy

Estatua de Bartolo Longo en Pompeya, Italia.

Beato Bartolo Longo

Santuario Pompei

Statue of Blessed Bartolo Longo in Pompei, Italy

Estatua de Bartolo Longo en Pompeya, Italia.

Beato Bartolo Longo Sposo, Terziario domenicano, Fondatore

5 ottobre

Latiano, Brindisi, 10 febbraio 1841 - Valle di Pompei, Napoli, 5 ottobre 1926

Bartolo Longo nacque a Latiano, in provincia di Brindisi, ma si trasferì a Napoli per studiarvi Giurisprudenza. Messo in crisi nella fede dalle idee atee e materialistiche, si lasciò coinvolgere nelle pratiche dello spiritismo. Aiutato da un gruppo di santi amici e da saggi consiglieri spirituali, riprese ad accostarsi ai Sacramenti. Inviato dalla contessa Marianna Farnararo vedova De Fusco come amministratore dei suoi beni fondiari nella cittadina di Valle di Pompei, si diede alla diffusione della preghiera del Santo Rosario tra i contadini, bisognosi di riscatto morale e spirituale. Convinto che «chi propaga il Rosario è salvo», costruì non solo una chiesa più grande di quella preesistente, ma un vero e proprio Santuario, con opere caritative annesse. Sposò la contessa per mettere a tacere i pettegolezzi sul loro conto: con lei fu padre degli orfani e dei poveri. Fino all’ultimo scrisse, pregò, lavorò instancabile per la Madonna, la sua dolce Regina e Signora. Morì a Pompei il 5 ottobre 1926. È stato beatificato il 26 ottobre 1980. I suoi resti mortali sono venerati nella cappella a lui dedicata, annessa al Santuario della Beata Vergine del Rosario di Pompei.

Etimologia: Bartolo = figlio del valoroso, dall'aramaico

Martirologio Romano: A Pompei presso Napoli, beato Bartolomeo Longo: avvocato dedito al culto mariano e all’istruzione cristiana dei contadini e dei fanciulli, fondò, con l’aiuto della pia moglie, il santuario del Rosario a Pompei e la Congregazione delle Suore che porta lo stesso titolo.

Golia fu vinto non da un uomo più forte di lui, ma da Davide, credente in Dio. La «fede muove le montagne». È esattamente ciò che accadde nella vita del Beato Bartolo Longo (1841-1926). Negli anni del liberalismo risorgimentale e dell’Unità d’Italia, a Napoli, in particolare in ambito accademico, imperava un forte anticlericalismo. Bartolo Longo, dopo la lettura del libro Le Vie de Jésus del filosofo francese Ernest Renan, aderì al più aggressivo anticlericalismo, seguendo anche le lezioni di Lettere e Filosofia di alcuni professori apertamente anticattolici come Augusto Vera, Bertrando Spaventa e Luigi Settembrini: i loro corsi erano improntati al positivismo dominante, dove veniva negata la realtà soprannaturale.

Contemporaneamente a quella cultura positivista si diffondeva lo spiritismo: la ragione doveva comprendere l’esistenza o meno di un mondo ultraterreno. Longo, affascinato da quelle curiosità dell’oltretomba, si avvicinò a un movimento spiritista di stampo satanico e per circa un anno e mezzo familiarizzò con il satanismo. Quella tragica scelta lo portò ad una crisi spaventosa che un suo amico risolse con il suicidio, mentre per Longo fu la salvezza.

L’amico Vincenzo Pepe, uomo molto religioso, lo inviò alla direzione spirituale del domenicano Padre Radente, il quale lo convertì e lo invitò ad entrare nel Terzo Ordine di San Domenico. Fu proprio attraverso i Domenicani che Longo scoprì la devozione per la Madonna del Rosario e trovando notevole giovamento spirituale proprio nel Rosario volle ritornare dai suoi ex-compagni satanisti nel tentativo di condurli a Cristo, ma il suo impegno fu vano e venne deriso.

Nel 1864 si laureò in giurisprudenza e si prodigò in opere assistenziali. A Napoli conobbe il futuro santo Ludovico da Casoria e la futura santa Caterina Volpicelli. Nella Casa Centrale che quest’ultima aprì nel capoluogo campano, Longo conobbe la contessa Marianna Farnararo De Fusco (1836-1924), donna di grande fede e carità. Rimasta vedova, con 5 figli e a 27 anni, del conte Albenzio De Fusco di Lettere, ella necessitava di un abile e fidato amministratore per i suoi beni (i cui possedimenti si estendevano anche nella Valle di Pompei), nonché di un precettore per i suoi bambini e vide in Longo l’uomo giusto per assolvere quei compiti. Sia Bartolo che Marianna praticavano un instancabile soccorso verso il prossimo sofferente e quest’alacre attività veniva alimentata con i sacramenti e l’assidua preghiera.

La loro adamantina amicizia diede luogo ad invidie e maldicenze, per tale ragione, dopo un’udienza concessa da Papa Leone XIII, decisero di sposarsi nel 1885 con il proposito di continuare a vivere come buoni amici, amandosi in Dio, come avevano fatto fino ad allora. Proprio da questo legame cristiano sorse il Santuario della Beata Vergine del Rosario di Pompei. Un giorno, vagando per i campi pompeiani, in contrada Arpaia, Bartolo sentì una voce misteriosa che gli diceva: «Se propaghi il Rosario, sarai salvo!»; subito dopo udì l’eco di una campana lontana, che suonava l’Angelus di mezzogiorno, egli si inginocchiò sulla nuda terra e pregò. Mai aveva sentito una pace interiore tanto grande. Ormai conosceva la sua missione in terra.

Nel 1877 Bartolo Longo scrisse e divulgò la pratica dei «Quindici Sabati». Due anni dopo guarì lui stesso da una grave malattia grazie alla recita della Novena da lui composta e della quale ci furono, immediatamente, novecento edizioni, in ventidue lingue. Il 14 ottobre 1883, ventimila pellegrini, riuniti a Pompei recitarono, per la prima volta, la Supplica alla Vergine del Rosario, scritta da Longo, che seguì le esortazioni dell’Enciclica Supremi Apostolatus Officio (1º settembre 1883), con la quale Leone XIII, di fronte ai mali della società, additava come rimedio la recita del Rosario.

Nel 1925, un anno prima della morte, sarà insignito del titolo di Cavaliere di Gran Croce dell’Ordine equestre del Santo Sepolcro di Gerusalemme. Negli ultimi mesi di vita, Bartolo Longo poté godere dell’amicizia di san Giuseppe Moscati che spesso incontrava per consulti medici. Moscati stimava molto il fondatore del Santuario di Pompei e quando l’amico lasciò la terra, pur non essendo accanto a lui, egli avvertì la dipartita e l’annunciò: «Bartolo è passato in cielo». Le sue ultime parole erano state: «Il mio unico desiderio è quello di vedere Maria, che mi ha salvato e mi salverà dalle grinfie di Satana».

Autore: Cristina Siccardi

Il Santuario della Beata Vergine del Rosario di Pompei si regge su due colonne portanti: carità e preghiera. La prima è esercitata tramite le numerose opere sociali dipendenti dal Santuario stesso: case famiglia, centri educativi, case d’accoglienza. La seconda è la preghiera: anzitutto con il Rosario, la serie di Ave Maria meditate contemplando il volto di Gesù insieme alla Vergine, poi con la pratica dei Quindici Sabati (diventati Venti con l’introduzione, dal 2003, dei Misteri della Luce) e, a mezzogiorno dell’8 maggio e della prima domenica di ottobre, dall’invocazione pubblica e solenne detta Supplica, che fu recitata per la prima volta il 14 ottobre 1883.

Le basi di questi due pilastri sono state poste più di 130 anni fa, quando mise per la prima volta piede in quella località, fino allora conosciuta per gli scavi archeologici scoperti poco più di un secolo prima, colui che avrebbe fondato non solo il Santuario e le opere annesse, ma la città rinnovata: Bartolo Longo.

Nato a Latiano, in provincia di Brindisi, il 10 febbraio 1841, venne avviato alla carriera del foro dal secondo marito di sua madre, che lo mandò a Lecce presso un rinomato avvocato; all’epoca, infatti, anche gli studi universitari erano compiuti in privato. La sua vita, in quel periodo, somigliava grosso modo a quella di un universitario di oggi: feste, goliardia e varie piccole storie d’amore.

Per conseguire la laurea in giurisprudenza, Bartolo, ormai ventenne, si trasferì a Napoli. Continuò a trovare svago nei balli e negli incontri con gli amici, insieme a lunghe passeggiate nella campagna di Afragola. Di lì a poco, però, cadde preda di un pericolo più minaccioso di quei divertimenti tutto sommato tranquilli e leciti. Era l’epoca della «Vita di Gesù» scritta da Ernest Renan, che sconvolse non poco l’opinione di molti credenti e diede l’avvio a opere riparatrici e movimenti di protesta. Anche il giovane studente la lesse e vide crollare, uno dopo l’altro, i principi nei quali era stato educato a credere dalla madre, che lo portava con sé a distribuire vestiti e cibo a persone bisognose. Se, come affermava lo scrittore, Gesù era solo un personaggio importante e non il Figlio di Dio, non valeva più la pena di credere in lui.

Così, come altri suoi contemporanei, Bartolo cominciò a frequentare alcune riunioni dove si raccontava che si riuscisse a colloquiare con gli spiriti dei defunti. Era animato da una certa curiosità, ma anche dalla ricerca di qualcosa che placasse la sua angoscia intima. Per cinque anni fu un partecipante a questi circoli, ma, nonostante fosse riuscito a laurearsi il 12 dicembre 1864, non riusciva a sentirsi in pace.

Ne parlò quindi col professor Vincenzo Pepe, pugliese come lui, che non gli risparmiò sonori rimproveri: se avesse continuato con lo spiritismo, sarebbe finito in manicomio. Gli diede anche un consiglio più pacato: per cercare di uscirne, poteva andare a parlare con il domenicano padre Alberto Radente, esperto direttore spirituale.

Circa in quel periodo, inoltre, era andato a trovare un amico, il marchese Francesco Imperiali, quando s’imbatté in una giovane donna, dal portamento nobile ma vestita in maniera dimessa, ovvero non secondo la moda del tempo. Era Caterina Volpicelli, che da tempo aveva iniziato a ospitare in casa propria riunioni ben diverse da quelle alle quali lui era abituato: avevano, infatti, lo scopo di diffondere la devozione al Sacro Cuore di Gesù e di formare i laici attraverso letture e conferenze spirituali. Informata dal marchese, che era suo cognato, decise di pregare e far pregare i suoi amici per la conversione del giovane.

Lui, da parte sua, accettò il suggerimento del professor Pepe. A partire dal 29 maggio 1865, giorno del suo primo colloquio con padre Radente, iniziò a lasciarsi alle spalle le pratiche esoteriche e a ricevere un’istruzione che gli chiarisse tutti i punti rimasti oscuri dopo la lettura del testo di Renan. Il 23 giugno, data in cui cadeva quell’anno la festa del Sacro Cuore, Bartolo si riaccostò all’Eucaristia, dopo che il suo confessore gli aveva concesso l’assoluzione.

Tornato in pace con Dio, doveva ora capire quale strada prendere. Pensò di sposarsi, ma prima un fidanzamento, poi un altro vennero annullati dall’intervento di un altro suo consigliere spirituale, padre Emanuele Ribera, redentorista: era infatti convinto che Dio avesse un piano diverso per lui. Anche padre Radente, cui chiese aiuto, era del medesimo parere. Nel frattempo, Bartolo entrò nel Terz’Ordine di San Domenico, assumendo il nome di fra Rosario, e proseguì la sua formazione nei Cenacoli di preghiera guidati da Caterina Volpicelli, che in seguito fondò le Ancelle del Sacro Cuore ed è stata canonizzata nel 2009.

Improvvisamente, e per un certo tempo, lui che era così assiduo a quegli incontri prese a non venirci. Un’amica della Volpicelli, la contessa Marianna Farnararo vedova De Fusco, s’interessò al suo caso e mandò una sua domestica a controllare: in effetti, era ammalato e non mangiava da giorni, a causa dell’assenza della proprietaria della pensione dove alloggiava. Venne quindi deciso che fosse ospitato da Caterina, mentre avrebbe mangiato a casa della contessa.

Un giorno lei gli fece una proposta lavorativa: doveva occuparsi dell’amministrazione di alcuni suoi possedimenti agricoli, situati in una località detta Valle di Pompei. L’impatto fu decisamente desolante: le rovine dell’antica città romana erano ancora mezze sommerse dalla lava. Non migliore era la condizione dei contadini: i loro figli non avevano un’istruzione, non essendoci scuole, ed erano letteralmente abbandonati; in alcuni casi, avevano perfino i genitori in carcere.

Nell’ottobre 1872 la preoccupazione di Bartolo era giunta al culmine. Uscì dal Casino di caccia (una casa di campagna) dove alloggiava e prese a camminare senza meta. Giunto in una località denominata Arpaja si fermò, col cuore che quasi scoppiava per la pena che sentiva. In quel momento, gli parve di risentire le parole che tante volte padre Radente gli aveva ricordato: «Se cerchi salvezza, propaga il Rosario. È promessa di Maria. Chi propaga il Rosario è salvo!». Sull’orlo della disperazione, alzò il volto e le mani al cielo e supplicò la Vergine: «Se è vero che tu hai promesso a San Domenico che chi propaga il Rosario si salva, io mi salverò perché non uscirò da questa terra di Pompei senza aver qui propagato il tuo Rosario!».

Da allora, cominciando con piccole lotterie con premi a carattere religioso, l’avvocato cercò di rianimare gli abitanti di Valle di Pompei. Il 13 novembre 1875, a conclusione di una missione popolare, fece arrivare un quadro che aveva rintracciato grazie a padre Radente, dono di una religiosa, suor Maria Concetta De Litala: raffigurava la Madonna in trono, con Gesù Bambino in braccio, che porgeva la corona del Rosario a san Domenico e a santa Caterina da Siena.

La folla di pellegrini e devoti aumentò a tal punto che si rese necessario costruire una chiesa più grande. Su consiglio anche del vescovo di Nola (nel cui territorio cadeva Valle di Pompei), monsignor Giuseppe Formisano, iniziò il 9 maggio 1876 la costruzione del nuovo tempio, che terminò nel 1887. Il quadro della Madonna, dopo essere stato opportunamente restaurato, venne sistemato su un trono splendido; l’immagine poi venne incoronata con un diadema d’oro, ornato da più di 700 pietre preziose e benedetto da papa Leone XIII.

La costruzione venne finanziata da innumerevoli offerte di denaro, proveniente dalle tante Associazioni del Rosario sparse in tutta Italia: in breve divenne un centro di grande spiritualità, elevato al grado di Santuario e di Basilica Pontificia.

“Don” Bartolo (così era chiamato per rispetto, secondo l’uso del Sud Italia) istituì anche un orfanotrofio femminile, affidandone la cura alle suore Domenicane Figlie del Rosario di Pompei, da lui fondate. Ancora, fondò l’Istituto dei Figli dei Carcerati in controtendenza alle teorie di Lombroso, secondo cui i figli dei criminali sono per istinto destinati a delinquere; chiamò a dirigerlo i Fratelli delle Scuole Cristiane. 

Nel 1884 divenne promotore del periodico «Il Rosario e la Nuova Pompei», che ancora oggi si stampa in centinaia di migliaia di copie, diffuse in tutto il mondo; la stampa era affidata alla tipografia da lui fondata per dare un avvenire ai suoi orfanelli. Tra i suoi amici speciali c’erano padre Ludovico da Casoria, francescano, conoscente anche di Caterina Volpicelli (canonizzato nel 2014) e Giuseppe Moscati, il famoso medico di Napoli (Santo dal 1986), che lo visitò spesso come paziente.

Tuttavia non mancarono le polemiche, in particolare a riguardo del rapporto tra Bartolo e la contessa Marianna, ma anche circa la gestione amministrativa. Dovette intervenire papa Leone XIII in persona, sciogliendo entrambi dagli impegni presi privatamente (lui voleva restare celibe) e invitandoli a unirsi in matrimonio, cosa che avvenne il 1° aprile 1885. Dal 1906 tutti i beni passarono sotto il diretto controllo della Santa Sede.

La particolarità di quel che si vive a Pompei, quindi, risiede completamente nell’affidamento a Maria facendo passare tra le mani i grani della corona, che la già citata Supplica, composta dallo stesso Bartolo Longo, definisce «catena dolce che ci rannodi a Dio». Lui, che morì il 5 ottobre 1926, l’aveva sperimentato di persona, uscendo, con l’aiuto spirituale e materiale dei suoi amici, dal dubbio e dalle pratiche oscure. La Chiesa ha riconosciuto, mediante un accurato processo canonico, che davvero il Rosario l’aveva salvato: è stato infatti beatificato il 26 ottobre 1980, ad opera di san Giovanni Paolo II. 

Per suo espresso volere, era stato inizialmente sepolto nella cripta sotto l’altare maggiore. Nel 1983 i suoi resti sono stati traslati in una cappella adiacente alla cripta e infine, nel 2000, sistemati sotto l’altare di una nuova cappella a lui intitolata, situata nel complesso del Santuario.

Autore: Emilia Flocchini

Beato Bartolo Longo

Bozzetto del Monumento commemorativo di Bartolo Longo, sito nella piazza del Santuario di Pompei. 1960, Archivio fotografico di Piero Lorenzo Ponzi


La vita del Beato Bartolo Longo ci fa capire quanto il Rosario risolva i problemi personali, dei diseredati e della Civiltà cattolica.

Può sembrare strano che in una rubrica di apologetica possa essere inserito un articolo che riguarda la vita di un beato qual è Bartolo Longo, colui che è conosciuto come l’apostolo del Rosario. In realtà, la spiegazione è molto semplice: non c’è migliore difesa della Verità cattolica che la testimonianza dei santi; ma – diciamocelo francamente – una risposta di questo tipo può sembrare troppo scontata. È pur vero però che la vita di tutti i santi è legata a qualche grande particolare che è a sua volta legato alla conferma della Verità cattolica. Nel caso di Bartolo Longo ovviamente alla preghiera del Santo Rosario, la preghiera con cui “marianizzare” la vita. Ora – questo va detto a chiare lettere – non c’è migliore garanzia per ancorarsi alla Verità che stringersi e affidarsi all’Immacolata, Colei che ha generato la Verità incarnata, che ha dato il suo sangue e il suo Grembo alla Verità, Colei che ci ha donato la Verità. Non è un caso (chi non ne fosse convinto, andasse a verificare) che quando ci si allontana dalla devozione mariana, s’inizia a “scantonare” pericolosamente dal vero: è Lei che debella ogni eresia!

Detto questo, passiamo al beato Bartolo Longo. Come dicevo, è stato il grande apostolo del Rosario, ma prima di diventarlo passò attraverso prove molto dure che gli permisero di capire ancor meglio quanto fosse indispensabile l’affidamento alla Madonna e la recita della preghiera mariana per eccellenza: il Rosario.

Bartolo Longo nacque a Latiano, in Puglia, nel febbraio del 1841, in una famiglia agiata e rinomata. In gioventù ricevette una solida formazione cristiana. Studiò presso le Scuole Pie, nel Collegio di Francavilla Fontana. Terminò gli studi scolastici nel 1858 con il massimo dei voti; e fu proprio nel periodo scolastico che, grazie soprattutto ad un suo maestro, iniziò a praticare una forte devozione mariana.

Ma dopo la scuola lo attendeva un periodo assai triste. Andò a studiare giurisprudenza prima a Lecce e poi a Napoli; e fu proprio nella città campana che iniziò a frequentare cattive compagnie, soprattutto coetanei di idee massoniche ed anticlericali. Si appassionò poi agli insegnamenti di intellettuali di formazione idealistica come Bertrando Spaventa e Luigi Settembrini... e finì per scagliarsi contro la Chiesa, in particolar modo contro i Domenicani, da sempre cultori della Scolastica e del sublime pensiero di san Tommaso d’Aquino.

L’anticlericalismo lo fece scivolare – come solitamente avviene – non nell’ateismo ma nell’irrazionalismo. In quegli anni lo spiritismo mieteva successo un po’ dappertutto. Bartolo Longo, avvertendosi insoddisfatto e infelice, iniziò a frequentare alcuni circoli dediti a questa pericolosissima pratica. Egli stesso racconterà poi che ne fu talmente invischiato da divenire un vero e proprio “sacerdote di satana”.

Le conseguenze non tardarono a manifestarsi: Bartolo Longo si trovò distrutto fisicamente, ma soprattutto psichicamente, cadde in una fortissima depressione (patologia molto frequente in chi frequenta ambienti del genere) e fu più volte sull’orlo del suicidio. 

Ma la Vergine che lui aveva tanto amato, soprattutto nel periodo scolastico, lo salvò. Ella gli fece incontrare un santo sacerdote, proprio tra i Domenicani contro i quali aveva tanto combattuto, padre Alberto Radente. Questi lo confessò e da quel giorno la sua vita subì una svolta. Capì che doveva al più presto cambiare vita. La disperazione opprimeva ancora la sua mente, ma stava ad attenderlo un’esperienza straordinaria.

Un giorno si sentiva particolarmente disperato e stava vagando per la Valle di Pompei, possedimento della Contessa De Fusco, dei cui beni era divenuto amministratore, quando... Egli stesso racconta quei momenti: «L’anima mia cercava violentemente Iddio [...]. Un giorno la procella dell’animo mi bruciava il cuore più che ogni altra volta, e mi infondeva una tristezza cupa e poco men che disperata. Uscii dalla casa De Fusco, e mi posi con passo frettoloso a camminare per la Valle senza saper dove [...]. Sentivami scoppiare il cuore. In cotanta tenebra, una voce amica pareva mi sussurrasse all’orecchio quelle parole che io stesso avevo letto, e che di frequente mi ripeteva il santo amico dell’anima mia [il padre Radente]: “Se cerchi salvezza, propaga il Rosario. È promessa di Maria”. Chi propaga il Rosario è salvo! Questo pensiero fu come un baleno che rompe il buio di una notte tempestosa [...]. Coll’audacia della disperazione sollevai le braccia e le mani al cielo, e volto alla Vergine celeste: “Se è vero – gridai – che Tu hai promesso a San Domenico che chi propaga il Rosario si salva, io mi salverò perché non uscirò da questa terra di Pompei senza aver qui propagato il tuo Rosario!”. Nessuno rispose: silenzio di tomba mi avvolgeva intorno. Ma, da una calma che repentinamente successe alla tempesta nell’animo mio, compresi che quel grido sarebbe stato un giorno esaudito [...]. La risposta del cielo non fu tarda».

In accordo con la Contessa De Fusco, che divenne sua grande collaboratrice nonché sua moglie (anche se i due coniugi vollero vivere un Matrimonio in completa castità), Bartolo Longo decise di trasformare quella Valle, povera e dimenticata da tutti, nella Valle da cui lanciare in tutto il mondo la grande devozione al Santo Rosario.

Occorreva un quadro che potesse adornare una vecchia chiesa parrocchiale che era nella Valle. Si rivolse al padre Radente per acquistare qualcosa a poco prezzo. Il Padre lo indirizzò da una certa suor Maria Concetta, a cui lui stesso aveva consegnato anni prima un vecchio quadro del Rosario. Inizialmente Bartolo Longo rimase sconcertato; il quadro gli sembrava troppo vecchio, ma accettò ugualmente il dono. Non sapeva come farlo giungere a Pompei per cui si fece aiutare da un carrettiere che stava trasportando del letame. Era il 13 novembre del 1875, sabato, giorno mariano per eccellenza.

Dunque, il Rosario segnò la salvezza personale di Bartolo Longo; ma segnò anche la salvezza di poveri bimbi, figli di carcerati e orfani, strappati così alla vita di strada, per i quali il Longo fece costruire dei grandi collegi, proprio ai piedi del Santuario.

C’è però qualcos’altro che dobbiamo aggiungere, qualcos’altro di molto importante. Bartolo Longo volle indicare il Rosario anche come salvezza della Civiltà cattolica. Nel 1883 cadeva il centenario della nascita di Lutero (1483), colui che aveva spaccato la cristianità; e ricorreva anche il centenario della vittoria cristiana sui Turchi a Vienna (1683). Fu proprio nel 1883 che decise di scrivere la celebre “Supplica”, diffusa in tutto il mondo a difesa del Papato e della Civiltà cattolica. Questa fu letta per la prima volta il 14 ottobre del 1883 e da allora viene letta due volte l’anno: l’8 maggio e la prima domenica di ottobre.  

Bartolo Longo fu sempre devotamente sottomesso al Papa e dai Papi fu sempre incoraggiato. Lo sostennero prima Leone XIII e poi san Pio X.

Morì il 5 ottobre del 1927, mese del Santo Rosario.

Autore: Corrado Gnerre

Fonte: Il Settimanale di Padre Pio

Beato Bartolo Longo

Piazza Bartolo Longo (Pompei) Juli 2023


Bartolo Longo nacque a Latiano, in provincia di Brindisi, il 10 febbraio 1841. Di temperamento esuberante, da giovane si dedicò al ballo, alla scherma ed alla musica. Intraprese gli studi superiori in forma privata a Lecce; dopo l’Unità d’Italia, nel 1863, si iscrisse alla Facoltà di Giurisprudenza nell’Università di Napoli.

Fu conquistato dallo spirito anticlericale che in quegli anni dominava nell’Ateneo napoletano, al punto da partecipare a manifestazioni contro il clero e il Papa. Dubbioso sulla religione, si lasciò attrarre dallo spiritismo, allora molto praticato a Napoli.

Per sua buona sorte era legato da una solida amicizia con il professor Vincenzo Pepe, suo compaesano e uomo religiosissimo, il quale, saputo del suo tormento interiore, lo avvicinò, convincendolo ad avere contatti con il dotto domenicano padre Alberto Maria Radente, che con i suoi consigli e la sua dottrina lo ricondusse alla fede cattolica e alle pratiche religiose. Intanto, il 12 dicembre 1864, si era laureato in Diritto. 

Ritornò al paese natio e prese a dedicarsi ad una vita piena di carità e opere assistenziali. Rinunciò al matrimonio, ricordando le parole del Redentorista padre Emanuele Ribera: «Il Signore vuole da te grandi cose, sei destinato a compiere un’alta missione».

Superati gli indugi, abbandonò quindi la professione di avvocato, facendo voto di celibato e ritornò a Napoli per dedicarsi in un campo più vasto alle opere di beneficenza. Qui incontrò il francescano padre Ludovico da Casoriae Caterina Volpicelli, due figure eminenti del cattolicesimo napoletano dell’Ottocento napoletano, entrambi fondatori di opere assistenziali e congregazioni religiose (canonizzati rispettivamente nel 2014 e nel 2009).

Fu per mezzo loro che conobbeuna contessa, Marianna Farnararo, vedova De Fusco.Da qui Bartolo ebbe una svolta decisiva per la sua vita: divenne compagno inseparabile nelle opere caritative della contessa, nonché divenne istitutore dei suoi figli e amministratore dei suoi beni.

Fu per questo motivo che prese a recarsi spesso nella cittadina di Valle di Pompei, ai piedi del Vesuvio, dove lei aveva dei possedimenti. Resosi conto dell’ignoranza religiosa in cui vivevano i contadini sparsi nelle campagne, prese ad insegnare loro il catechismo, a pregare e specialmente a recitare il rosario.

Una pia suora, Maria Concetta de Litala, gli donò una vecchia tela, molto rovinata, raffigurante la Madonna in trono,con Gesù Bambino sulle ginocchia, in atto di consegnare la corona del Rosario a santa Caterina da Siena e a san Domenico di Guzman. Restauratala alla meglio, Bartolo Longo decise di portarla a Valle di Pompei. Lui stesso raccontò che nel tratto finale posò il quadro su un carro, che faceva la spola dalla periferia della città alla campagna trasportando letame, che allora veniva usato come concime nei campi.Il 13 novembre 1875, il quadro venne esposto nella piccola chiesetta parrocchiale: da quel giorno la Madonna elargì con abbondanza grazie e miracoli.

La folla di pellegrini e devoti aumentò a tal punto che si rese necessario costruire una chiesa più grande. Su consiglio anche del vescovo di Nola (nel cui territorio cadeva Valle di Pompei), monsignor GiuseppeFormisano, iniziò il 9 maggio 1876 la costruzione del tempio, che terminò nel 1887. Il quadro della Madonna, dopo essere stato opportunamente restaurato, venne sistemato su un trono splendido; l’immagine poi venne incoronata con un diadema d’oro, ornato da più di 700 pietre preziose e benedetto da papa Leone XIII.

La costruzione venne finanziata da innumerevoli offerte di denaro, proveniente dalle tante Associazioni del Rosario sparse in tutta Italia: in breve divenne un centro di grande spiritualità, elevato al grado di Santuario e di Basilica Pontificia.

Bartolo Longo istituì anche un orfanotrofio femminile, affidandone la cura alle suore Domenicane Figlie del Rosario di Pompei, da lui fondate. Ancora, fondò l’Istituto dei Figli dei Carcerati in controtendenza alle teorie di Lombroso, secondo cui i figli dei criminali sono per istinto destinati a delinquere; chiamò a dirigerlo i Fratelli delle Scuole Cristiane. 

Nel 1884 divenne promotore del periodico «Il Rosario e la Nuova Pompei», che ancora oggi si stampa in centinaia di migliaia di copie, diffuse in tutto il mondo; la stampa era affidata alla tipografia da lui fondata per dare un avvenire ai suoi orfanelli. Altre opere annesse sono asili, scuole, ospizi per anziani, ospedale, laboratori, casa del pellegrino.Il Santuario fu ampliato nel 1933-‘39, con la costruzione di un massiccio campanile alto 80 metri, un poco isolato dal tempio.

Nel frattempo, avevano iniziato ad arrivare calunnie e pettegolezzi circa la sua convivenza con la contessa Marianna.Dopo un’udienza accordata loro da papa Leone XIII, il quale sollecitava una soluzione confacente, i due accettarono di sposarsi,con il proposito di vivere in amore fraterno come avevano fatto fino allora: la cerimonia si svolse nella cappella privata del Vicario Generale di Napoliil 1° aprile 1885.

Nel 1893 Bartolo Longo offrì a papa Leone XIII la proprietà del Santuario con tutte le opere pompeiane e, qualche anno più tardi, rinunciò anche all’amministrazione che il Pontefice gli aveva lasciato. In un pubblico discorso, lasciò le onorificenze ricevute ai suoi orfani e raccomandò di essere sepolto nel Santuario, vicino alla sua Madonna. Quando morì, il 5 ottobre del 1926, fu infatti sepolto nella cripta, in cui tre anni dopo fu traslata anche la contessa sua moglie, morta nel 1924.

Don Bartolo, come lo chiamavano per rispetto, al suo arrivo aveva trovato una zona paludosa e malsana, a causa dello straripamento del vicino fiume Sarno, abbandonata praticamente dal 1659, nonostante l’antica storia di Pompei, città di più di 20.000 abitanti nell’epoca romana, distrutta dall’eruzione del Vesuvio del 24 agosto 79 d.C.Alla sua morte lasciò una città ripopolata, salubre, tutta ruotante attorno al Santuario e alle sue numerose Opere, a cui poi si affiancò il turismo per i ritrovati scavi della città sepolta. Non fece tuttavia in tempo a vederla diventare Comune autonomo, denominato semplicemente Pompei: avvenne il 29 marzo 1928.

È sua l’iniziativa della Supplica, alla Madonna del Rosario di Pompei, da lui compilata che si recita solennemente e con gran concorso di fedeli l’8 maggio e la prima domenica di ottobre.

Bartolo Longo è stato beatificato il 26 ottobre 1980 da papa Giovanni Paolo II. Il 24 febbraio 2025 papa Francesco ha approvato i voti favorevoli della Sessione Ordinaria dei Cardinali e Vescovi membri del Dicastero delle Cause dei Santi per la sua canonizzazione, quindi senza l’ulteriore miracolo richiesto.

Autore: Antonio Borrelli

C’è sempre la speranza che un giovane ritrovi la retta via. Bartolo Longo nasce nel 1841 a Latiano (Brindisi), in una famiglia benestante. Si trasferisce a Napoli e si laurea in giurisprudenza. Cattive amicizie e ambiente universitario lo allontanano dal Cristianesimo, ma grazie all’incontro con alcune persone buone e un sacerdote, Bartolo ritrova la serenità e Gesù. La contessa Marianna De Fusco, rimasta vedova con cinque figli, gli chiede di occuparsi dei suoi terreni nella Valle di Pompei (Napoli). Bartolo, diventato avvocato, accetta.

Un giorno, mentre cammina senza meta, rimugina sul suo passato lontano da Dio ed ecco arrivare una voce che rivela alla sua anima una missione: diffondere la preghiera del Rosario. Il giovane assolve a tale compito per tutta la vita e, siccome per lui la preghiera deve essere accompagnata dalle opere di bene, si prodiga per aiutare i poveri. Bartolo viene deriso dai suoi ex compagni, ma non si scoraggia. Insegna il catechismo ai contadini analfabeti di Pompei e parla loro del Rosario, una preghiera semplice in cui si recitano il Padre Nostro, il Gloria al Padre, tante Ave Maria e si enunciano i “misteri”, attraverso i quali si medita sul Vangelo.

Bartolo si reca, poi, in una piccola chiesa diroccata perché desidera collaborare con il parroco. Intanto si sposa con Marianna De Fusco e insieme fondano orfanotrofi maschili e femminili e si occupano dei figli dei carcerati. Secondo la visione dell’epoca per questi bambini non c’era futuro. Invece per Bartolo essi possono essere recuperati e diventare onesti cittadini. Il primo figlio di carcerati ospitato è un piccolo calabrese che diventa sacerdote. Bartolo e la moglie si preoccupano di insegnare un mestiere agli orfani e istituiscono la Congregazione delle Suore “Figlie del Rosario di Pompei” per l’educazione dei bambini abbandonati.

Grazie alle generose offerte raccolte, l’avvocato fa costruire un santuario intitolato alla “Madonna del Rosario”, dedicato alla “Pace nel Mondo”, che attira pellegrini da ogni dove. Attorno al santuario rinasce la città di Pompei, distrutta dall’eruzione del Vesuvio (79 d.C.). I quadri esposti nella basilica testimoniano le numerose grazie ricevute. Lo stesso Longo viene guarito da una grave malattia. Il quadro della Madonna del Rosario, situato sopra all’altare, era in origine una tela rovinata, donata a Bartolo da una suora di Napoli. Portata fino a Pompei su un carrettino usato per il trasporto del letame, la tela, restaurata, diventa la splendida icona oggi tanto venerata. Bartolo Longo muore nel 1926 a Pompei. Oggi riposa assieme alla moglie Marianna De Fusco nel santuario, vicino alla Madonna.

Autore: Mariella Lentini

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/73100

Supplica alla 

Regina del SS. Rosario di Pompei

Nel nome del Padre e del Figlio e dello Spirito Santo. Amen.

O Augusta Regina delle Vittorie, o Sovrana del Cielo e della Terra, al cui nome si rallegrano i cieli e tremano gli abissi, o Regina gloriosa del Rosario, noi devoti figli tuoi, raccolti nel tuo Tempio di Pompei, in questo giorno solenne, effondiamo gli affetti del nostro cuore e con confidenza di figli ti esprimiamo le nostre miserie.

Dal Trono di clemenza, dove siedi Regina, volgi, o Maria, il tuo sguardo pietoso su di noi, sulle nostre famiglie, sull’Italia, sull’Europa, sul mondo. Ti prenda compassione degli affanni e dei travagli che amareggiano la nostra vita. Vedi, o Madre, quanti pericoli nell’anima e nel corpo, quante calamità ed afflizioni ci costringono.

O Madre, implora per noi misericordia dal Tuo Figlio divino e vinci con la clemenza il cuore dei peccatori. Sono nostri fratelli e figli tuoi che costano sangue al dolce Gesù e contristano il tuo sensibilissimo Cuore. Mostrati a tutti quale sei, Regina di pace e di perdono.

Ave Maria
 
È vero che noi, per primi, benché tuoi figli, con i peccati torniamo a crocifiggere in cuor nostro Gesù e trafiggiamo nuovamente il tuo cuore.

Lo confessiamo: siamo meritevoli dei più aspri castighi, ma tu ricordati che sul Golgota, raccogliesti, col Sangue divino, il testamento del Redentore moribondo, che ti dichiarava Madre nostra, Madre dei peccatori.

Tu dunque, come Madre nostra, sei la nostra Avvocata, la nostra speranza. E noi, gementi, stendiamo a te le mani supplichevoli, gridando: Misericordia!

O Madre buona, abbi pietà di noi, delle anime nostre, delle nostre famiglie, dei nostri parenti, dei nostri amici, dei nostri defunti, soprattutto dei nostri nemici e di tanti che si dicono cristiani, eppur offendono il Cuore amabile del tuo Figliolo. Pietà oggi imploriamo per le Nazioni traviate, per tutta l’Europa, per tutto il mondo, perché pentito ritorni al tuo Cuore.

Misericordia per tutti, o Madre di Misericordia!

Ave Maria

Degnati benevolmente, o Maria, di esaudirci! Gesù ha riposto nelle tue mani tutti i tesori delle Sue grazie e delle Sue misericordie.

Tu siedi, coronata Regina, alla destra del tuo Figlio, splendente di gloria immortale su tutti i Cori degli Angeli. Tu distendi il tuo dominio per quanto sono distesi i cieli, e a te la terra e le creature tutte sono soggette. Tu sei l’onnipotente per grazia, tu dunque puoi aiutarci. Se tu non volessi aiutarci, perché figli ingrati ed immeritevoli della tua protezione, non sapremmo a chi rivolgerci. Il tuo cuore di Madre non permetterà di vedere noi, tuoi figli, perduti, Il Bambino che vediamo sulle tue ginocchia e la mistica Corona che miriamo nella tua mano, ci ispirano fiducia che saremo esauditi. E noi confidiamo pienamente in te, ci abbandoniamo come deboli figli tra le braccia della più tenera fra le madri, e, oggi stesso, da te aspettiamo le sospirate grazie.
 
Ave Maria

Chiediamo la benedizione a Maria

Un’ultima grazia noi ora ti chiediamo, o Regina, che non puoi negarci in questo giorno solennissimo. Concedi a tutti noi l’amore tuo costante ed in modo speciale la materna benedizione. Non ci staccheremo da te finché non ci avrai benedetti. Benedici, o Maria, in questo momento, il Sommo Pontefice. Agli antichi splendori della tua Corona, ai trionfi del tuo Rosario, onde sei chiamata Regina delle Vittorie, aggiungi ancor questo, o Madre: concedi il trionfo alla Religione e la pace alla Società umana. Benedici i nostri Vescovi, i Sacerdoti e particolarmente tutti coloro che zelano l’onore del tuo Santuario. Benedici infine tutti gli associati al tuo Tempio di Pompei e quanti coltivano e promuovono la devozione al Santo Rosario.

O Rosario benedetto di Maria, Catena dolce che ci rannodi a Dio, vincolo d’amore che ci unisci agli Angeli, torre di salvezza negli assalti dell’inferno, porto sicuro nel comune naufragio, noi non ti lasceremo mai più. Tu ci sarai conforto nell’ora di agonia, a te l’ultimo bacio della vita che si spegne. 

E l’ultimo accento delle nostre labbra sarà il nome tuo soave, o Regina del Rosario di Pompei, o Madre nostra cara, o Rifugio dei peccatori, o Sovrana consolatrice dei mesti.

Sii ovunque benedetta, oggi e sempre, in terra ed in cielo. Amen.

Salve Regina

Indulgenzia

Indulgentia plenaria semel tantum, soltis conditionibus, recitantibus supplicationem meridianam ad B. V. Mariam a S. Rosario.

SOURCE : https://www.maranatha.it/Massime/RosarioPage.htm

BEATIFICAZIONE DI DON LUIGI ORIONE,
SUOR MARIA ANNA SALA E BARTOLO LONGO

OMELIA DI GIOVANNI PAOLO II

Basilica di San Pietro, 26 ottobre 1980


Carissimi fratelli e figli!

“Gaudeamus omnes in Domino, hodie, diem festum celebrantes sub honore beatorum nostrorum”.
Così oggi possiamo giustamente cantare, in questa grandiosa solennità, mentre i nostri spiriti si elevano nella contemplazione della gloria celeste raggiunta da tre nuovi beati: don Luigi Orione, suor Maria Anna Sala e Bartolo Longo.

1. È giorno di festa perché la Chiesa ci dice che essi entrano ufficialmente nel culto dei fedeli cristiani e possono essere invocati e pregati, come già partecipi dell’eterna felicità. È giorno di festa, perché la Chiesa per loro mezzo ci indica in modo autorevole e sicuro la meta della nostra vita e la strada per raggiungerla, ricordandoci con san Paolo che “le sofferenze del momento presente non sono paragonabili alla gloria futura che dovrà essere rivelata in noi” (Rm 8,18); ed è giorno di grande festa perché la Chiesa universale, e in particolare l’Italia, gioiscono insieme ai figli della divina provvidenza, alle suore di santa Marcellina, e ai cittadini di Pompei e di Napoli, per l’onore pubblicamente tributato a questi tre campioni della fede e della carità.

Sì, il Signore è vicino a noi e ci fa comprendere per loro mezzo la sua volontà circa il nostro destino terreno ed eterno: la salvezza e la santificazione dell’uomo, creato “nella giustizia e nella santità vera” (Ef 4, 24). I tre nuovi beati, che oggi invochiamo, per strade diverse e per prove dolorose, hanno combattuto la buona battaglia, hanno mantenuto la fede, hanno perseverato nella carità, raggiungendo così il premio (cf. 2 Tm 4, 7). Ed ora, insieme alla moltitudine dei santi, sono per noi luce e conforto, sostegno e consolazione; essi camminano con noi e per noi, come maestri ed amici; essi sono un dono dell’Altissimo, con il loro esempio, la loro parola, la loro intercessione.

Salga perciò, in questo momento, a Dio, autore della grazia, la nostra commossa riconoscenza.

2. Raccogliamoci ora per riflettere in modo particolare sul singolare messaggio che ognuno dei tre beati propone alla nostra meditazione.

Don Luigi Orione ci appare come una meravigliosa e geniale espressione della carità cristiana.

È impossibile sintetizzare in poche frasi la vita avventurosa e talvolta drammatica di colui che si definì, umilmente ma sagacemente, “il facchino di Dio”. Però possiamo dire che egli fu certamente una delle personalità più eminenti di questo secolo per la sua fede cristiana apertamente professata e per la sua carità eroicamente vissuta. Egli fu sacerdote di Cristo totalmente e gioiosamente, percorrendo l’Italia e l’America Latina, consacrando la propria vita a coloro che più soffrono, a causa della sventura, della miseria, della cattiveria umana. Basti ricordare la sua operosa presenza fra i terremotati di Messina e della Marsica. povero tra i poveri, spinto dall’amore di Cristo e dei fratelli più bisognosi, fondò la piccola opera della divina provvidenza, le piccole suore missionarie della carità e in seguito le sacramentine cieche e gli eremiti di sant’Alberto.

Aprì anche altre case in Polonia (1923), negli Stati Uniti (1934) e in Inghilterra (1936), con vero spirito ecumenico. Volle poi concretizzare visibilmente il suo amore a Maria erigendo a Tortona il grandioso santuario della Madonna della Guardia. È per me commovente pensare che don Orione ebbe sempre una particolare predilezione per la Polonia e soffrì immensamente quando la mia cara patria nel settembre del 1939 venne invasa e dilaniata. So che la bandiera polacca bianco-rossa, che egli in quei tragici giorni portò trionfalmente in corteo al santuario della Madonna, è ancora appesa alla parete della sua poverissima camera di Tortona: lì egli stesso la volle! E nell’ultimo saluto che egli pronunziò la sera dell’8 marzo 1940, prima di recarsi a Sanremo, dove sarebbe morto, disse ancora: “Io amo tanto i polacchi. Li ho amati fin da ragazzo; li ho sempre amati...

Vogliate sempre bene a questi vostri fratelli”.

Dalla sua vita, tanto intensa e dinamica, emergono il segreto e la genialità di don Orione: egli si è lasciato solo e sempre condurre dalla logica serrata dell’amore! Amore immenso e totale a Dio, a Cristo, a Maria, alla Chiesa, al Papa, e amore ugualmente assoluto all’uomo, a tutto l’uomo, anima e corpo, e a tutti gli uomini, piccoli e grandi, ricchi e poveri, umili e sapienti, santi e peccatori, con particolare bontà e tenerezza verso i sofferenti, gli emarginati, i disperati. Così enunciava il suo programma di azione: “La nostra politica è la carità grande e divina che fa del bene a tutti. Sia la nostra politica quella del “Pater noster”. Noi non guardiamo ad altro che sono anime da salvare.

Anime e anime! Ecco tutta la nostra vita; ecco il grido e il nostro programma; tutta la nostra anima, tutto il nostro cuore!”. E così esclamava con lirici accenti: “Cristo viene portando sul suo cuore la Chiesa e nella sua mano le lacrime e il sangue dei poveri; la causa degli afflitti, degli oppressi, delle vedove, degli orfani, degli umili, dei reietti: dietro a Cristo si aprono nuovi cieli: è come l’aurora del trionfo di Dio!”.

Ebbe la tempra e il cuore dell’apostolo Paolo, tenero e sensibile fino alle lacrime, infaticabile e coraggioso fino all’ardimento, tenace e dinamico fino all’eroismo, affrontando pericoli d’ogni genere, avvicinando alte personalità della politica e della cultura, illuminando uomini senza fede, convertendo peccatori, sempre raccolto in continua e fiduciosa preghiera, talvolta accompagnata da terribili penitenze. Un anno prima della morte così aveva sintetizzato il programma essenziale della sua vita: “Soffrire, tacere, pregare, amare, crocifiggersi e adorare”. Mirabile è Dio nei suoi santi, e don Orione rimane per tutti esempio luminoso e conforto nella fede.

3. Suor Maria Anna Sala ci insegna l’eroica fedeltà al particolare carisma della vocazione.

Entrata tra le suore marcelline a ventun anni, comprese che il suo ideale e la sua missione dovevano essere unicamente l’insegnamento, l’educazione, la formazione delle fanciulle nella scuola e nelle famiglie.

Suor Maria Anna fu semplicemente e totalmente fedele al carisma fondamentale della sua congregazione. Tre grandi insegnamenti sgorgano dalla sua vita e dal suo esempio: la necessità della formazione e del possesso di un buon carattere fermo, sensibile, equilibrato; il valore santificante dell’impegno nel dovere assegnato dall’obbedienza e l’importanza essenziale dell’opera pedagogica.

Suor Maria Anna volle acquisire virtù di capacità in massimo grado, convinta che in tanto si può dare in quanto si possiede; e si appassionò del suo incarico di insegnante, santificandosi nell’adempimento del proprio lavoro quotidiano. Mise in pratica il messaggio di Gesù: “Chi è fedele nel poco, è fedele anche nel molto” (Lc 16,10). Imparino dalla nuova beata, soprattutto le religiose, ad essere liete e generose nel loro lavoro, anche se nascosto, monotono, umile! Imparino tutti coloro che si dedicano all’opera educativa a non spaventarsi mai delle difficoltà dei tempi, ma ad impegnarsi con amore, pazienza e preparazione nella loro così importante missione, formando ed elevando gli animi ai supremi valori trascendenti. Particolarmente oggi la scuola ha bisogno di educatori saggi, seri, preparati, sensibili e responsabili.

4. Infine, ecco ancora Bartolo Longo, il fondatore del celebre santuario di Pompei, dove con profonda devozione mi recai or è un anno; egli è l’apostolo del rosario, il laico che ha vissuto totalmente il suo impegno ecclesiale.

Bartolo Longo fu strumento della provvidenza per la difesa e la testimonianza della fede cristiana e per l’esaltazione di Maria santissima in un periodo doloroso di scetticismo e di anticlericalismo.

A tutti è nota la sua lunga vita, ispirata da una fede semplice ed eroica e densa di episodi suggestivi, durante la quale sgorgò e si sviluppò il miracolo di Pompei. Iniziando dall’umile catechesi ai contadini della valle di Pompei, e dalla recita del rosario davanti al famoso quadro della Madonna, fino all’erezione dello stupendo santuario e all’istituzione delle opere di carità per i figli e le figlie dei carcerati, Bartolo Longo portò avanti con intrepido coraggio un’opera grandiosa che ancora oggi ci lascia stupiti ed ammirati.

Ma soprattutto è facile notare che tutta la sua esistenza fu un intenso e costante servizio della Chiesa in nome e per amore di Maria.

Bartolo Longo, terziario dell’ordine domenicano e fondatore della istituzione delle suore “figlie del santo rosario di Pompei”, si può veramente definire “l’uomo della Madonna”: per amore di Maria divenne scrittore, apostolo del Vangelo, propagatore del rosario, fondatore del celebre santuario in mezzo ad enormi difficoltà ed avversità; per amore di Maria creò istituti di carità, divenne questuante per i figli dei poveri, trasformò Pompei in una vivente cittadella di bontà umana e cristiana; per amore di Maria sopportò in silenzio tribolazioni e calunnie, passando attraverso un lungo Getsemani, sempre fiducioso nella provvidenza, sempre ubbidiente al Papa e alla Chiesa.

Egli, con in mano la corona del rosario, dice anche a noi, cristiani della fine del XX secolo: “Risveglia la tua fiducia nella santissima Vergine del rosario... Devi avere la fede di Giobbe!... Santa Madre adorata, io ripongo in te ogni mia afflizione, ogni speranza, ogni fiducia!” (11 marzo 1905).

5. Carissimi!

Oggi la Chiesa propone alla nostra meditazione e alla nostra imitazione un sacerdote, una religiosa ed un laico: è davvero sintomatica questa coincidenza dei tre “stati” di vita! Si può dire che è un avvenimento ed un incoraggiamento a tutte le categorie che formano il popolo di Dio, che costituiscono la Chiesa pellegrinante verso il cielo: tutti siamo chiamati alla santità; per tutti ci sono le grazie necessarie e sufficienti; nessuno è escluso! Come ha sottolineato il Concilio Vaticano II: “Tutti i fedeli di qualsiasi stato o grado sono chiamati alla pienezza della vita cristiana e alla perfezione della carità... Nei vari generi di vita e nei vari uffici un’unica santità è coltivata da quanti sono mossi dallo Spirito di Dio e, obbedienti alla voce del Padre, seguono Cristo povero, umile, e carico della croce, per meritare di essere partecipi della sua gloria” (Lumen Gentium, 40b, 41a).

Ed ancora: “Tutti i fedeli quindi sono invitati e tenuti a perseguire la santità e la perfezione del proprio stato” (Ivi, 42e).

Don Orione, suor Maria Anna e Bartolo Longo, nel richiamarci questa dottrina fondamentale, ci danno una lezione di suprema importanza: la necessità della propria santificazione, perseguita con serietà, sincerità, umiltà e costanza: “Cercate prima il regno di Dio e la sua giustizia!” (Mt 6,33) ammoniva Gesù.

La tentazione più subdola, e sempre ricorrente, è quella di voler cambiare la società mutando solamente le strutture esterne; di voler rendere felice l’uomo sulla terra, soddisfacendo unicamente ai suoi bisogni e ai suoi desideri. I nuovi beati che oggi preghiamo dicono a tutti, sacerdoti, religiosi e laici, che l’impegno primo e più importante è quello di cambiare se stessi, di santificare se stessi, nell’imitazione di Cristo, nella metodica e perseverante ascetica quotidiana: il resto verrà in conseguenza.

Eleviamo fidenti la nostra preghiera ai nuovi beati, che già hanno raggiunto la gioia eterna del cielo:

suor Maria Anna Sala,
Bartolo Longo intercedete per la Chiesa,
che avete tanto amato!

Aiutateci, illuminateci,
accompagnateci nel nostro cammino,
sempre avanti, con Maria!

Estendete il vostro sguardo
e il vostro amore all’umanità intera,
bisognosa di certezza e di salvezza!
E attendeteci nella gloria del cielo,
che già possedete!

Amen! Amen! Alleluia!

© Copyright 1980 - Libreria Editrice Vaticana

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SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/homilies/1980/documents/hf_jp-ii_hom_19801026_beatificazioni.html

RECITA DEL SANTO ROSARIO E DELLA SUPPLICA
DAVANTI AL SANTUARIO DELLA MADONNA DEL ROSARIO

DISCORSO DI GIOVANNI PAOLO II

Martedì, 7 ottobre 2003


Carissimi Fratelli e Sorelle!

1. La Vergine Santa mi ha concesso di tornare ad onorarLa in questo celebre Santuario, che la Provvidenza ispirò al Beato Bartolo Longo perché fosse un centro di irradiazione del Santo Rosario.

L’odierna visita corona, in certo senso, l’Anno del Rosario. Ringrazio il Signore per i frutti di questo Anno, che ha prodotto un significativo risveglio di questa preghiera, semplice e profonda insieme, che va al cuore della fede cristiana ed appare attualissima di fronte alle sfide del terzo Millennio ed all’urgente impegno della nuova evangelizzazione.

2. A Pompei questa attualità è particolarmente evidenziata dal contesto dell’antica Città romana sepolta sotto le ceneri del Vesuvio nel 79 dopo Cristo. Quelle rovine parlano. Esse pongono la decisiva domanda su quale sia il destino dell’uomo. Sono testimonianza di una grande cultura, di cui tuttavia rivelano, insieme con le luminose risposte, anche gli interrogativi inquietanti. La Città mariana nasce nel cuore di questi interrogativi, proponendo Cristo risorto quale risposta, quale “vangelo” che salva.

Oggi, come ai tempi dell’antica Pompei, è necessario annunciare Cristo ad una società che si va allontanando dai  valori cristiani e ne smarrisce persino la memoria. Ringrazio le Autorità italiane per aver contribuito all’organizzazione di questo mio pellegrinaggio iniziato dall’antica Città. Ho percorso così il ponte ideale di un dialogo certamente fecondo per la crescita culturale e spirituale. Sullo sfondo dell’antica Pompei, la proposta del Rosario acquista il valore simbolico di un rinnovato slancio dell’annuncio cristiano nel nostro tempo. Che cosa è infatti il Rosario? Un compendio del Vangelo. Esso ci fa continuamente ritornare sulle principali scene della vita di Cristo, quasi per farci  “respirare” il suo mistero. Il Rosario è via privilegiata di contemplazione. E’, per così dire, la via di Maria. Chi più di Lei conosce Cristo e lo ama?

Ne era persuaso il Beato Bartolo Longo, apostolo del Rosario, che proprio al carattere contemplativo e cristologico del Rosario prestò speciale attenzione. Grazie al Beato, Pompei è diventata un centro internazionale di spiritualità del Rosario.

3. Ho voluto che questo mio pellegrinaggio avesse  il senso di una supplica per la pace. Abbiamo meditato i misteri della luce, quasi per proiettare la luce di Cristo sui conflitti, le tensioni e i drammi dei cinque Continenti. Nella Lettera apostolica Rosarium Virginis Mariae ho spiegato perché il Rosario è una preghiera orientata per sua natura alla pace. Lo è non solo in quanto ce la fa invocare, forti dell’intercessione di Maria, ma anche perché ci fa assimilare, con il mistero di Gesù, anche il suo progetto di pace.

Al tempo stesso, con il ritmo tranquillo della ripetizione dell’Ave Maria, il Rosario pacifica il nostro animo e lo apre alla grazia che salva. Il Beato Bartolo Longo ebbe un’intuizione profetica, quando, al tempio dedicato alla Vergine del Rosario, volle aggiungere questa facciata come monumento alla pace. La causa della pace entrava così nella proposta stessa del Rosario. E’ un’intuizione di cui possiamo cogliere l’attualità, all’inizio di questo Millennio, già sferzato da venti di guerra e rigato di sangue in tante regioni del mondo. 

4. L’invito al Rosario che si leva da Pompei, crocevia di persone di ogni cultura attratte sia dal Santuario che dal sito archeologico, evoca anche l’impegno dei cristiani, in collaborazione con tutti gli uomini di buona volontà, ad essere costruttori e testimoni di pace. Accolga sempre più questo messaggio la società civile, qui rappresentata da autorità e personalità che saluto cordialmente.

Sia sempre più all’altezza di questa sfida la comunità ecclesiale pompeiana, che saluto nelle sue diverse componenti: i sacerdoti e i diaconi, le persone consacrate, in particolare le Domenicane Figlie del Santo Rosario fondate appunto per la missione di questo Santuario, i laici. Un grazie sentito a Mons. Domenico Sorrentino per le calde parole che mi ha rivolto all’inizio di questo incontro. Un grazie affettuoso a tutti voi, devoti della Regina del Rosario di Pompei. Siate “operatori di pace”, sulle orme del Beato Bartolo Longo, che seppe unire la preghiera all’azione, facendo di questa Città mariana una cittadella della carità. Il nascente Centro per il bambino e la famiglia, che gentilmente mi si è voluto intitolare, raccoglie l’eredità di questa grande opera.

Carissimi Fratelli e Sorelle! La Vergine del Santo Rosario ci benedica, mentre ci apprestiamo ad invocarla con la Supplica. Nel suo cuore di Madre deponiamo i nostri affanni e i nostri  propositi di bene.

***

Dopo la recita della Supplica, prima di impartire la Benedizione Apostolica conclusiva, il Santo Padre ha pronunciato le seguenti parole :

Grazie, grazie Pompei. Grazie a tutti i pellegrini per questa calorosa e bellissima accoglienza. Grazie ai Cardinali e ai Vescovi presenti. Grazie alle Autorità del Paese, della Regione, della Città. Grazie per l’entusiasmo dei giovani. Grazie a tutti. Pregate per me in questo Santuario, oggi e sempre.   

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/speeches/2003/october/documents/hf_jp-ii_spe_20031007_shrine-pompei.html



Bartolo Longo

(1841-1926)

Beatificazione:

- 26 ottobre 1980

- Papa  Giovanni Paolo II

 Celebrazione

Ricorrenza:

- 5 ottobre

Vatican News

L'Avvenire

Comunicato del Santuario

Laico, dedito al culto mariano e all’istruzione cristiana dei contadini e dei fanciulli, fondò con l’aiuto della moglie il santuario del Rosario a Pompei e la Congregazione delle Suore che porta lo stesso titolo

"Chi propaga il Rosario è salvo"

Bartolo Longo nacque il 10 febbraio 1841 a Latiano, un piccolo centro della Puglia e la sua famiglia, che godeva di un certo benessere, gli diede una buona educazione culturale e religiosa, permettendogli di studiare fino al raggiungimento della laurea in giurisprudenza, conseguita presso l’Università di Napoli nel 1864. Negli anni successivi visse una fase di forte turbamento interiore, che gli provocò una profonda crisi, ma tornò alla fede grazie alla guida spirituale di alcuni sacerdoti, tra i quali il domenicano padre Alberto Radente. Dopo la conversione si impegnò nel promuovere opere di carità e si dedicò alla preghiera. Frequentando il cenacolo di spiritualità animato a Napoli dalla nobildonna Caterina Volpicelli, conobbe la contessa Marianna Farnararo, vedova De Fusco, proprietaria di diversi terreni presso la Valle di Pompei. In quanto amministratore dei beni della contessa s’impegnò perché la gente del luogo, che viveva in situazione di grande povertà economica, culturale e religiosa, avesse una formazione religiosa e con l’aiuto di alcuni sacerdoti fondò una Confraternita del Rosario, come strumento d’aggregazione alla quale seguirono diverse iniziative legate alla recita del Rosario. Nel 1875 portò a Pompei una immagine della Madonna e nel 1876 avviò la costruzione di un santuario che il 7 maggio 1891 fu consacrato alla Madonna del Rosario. Nel corso degli anni la notorietà del Santuario si accrebbe, attirando molti pellegrini, mentre egli si adoperò per offrire assistenza agli orfani e ai figli dei carcerati. Insieme alla contessa De Fusco, divenuta sua moglie, nel 1893 donò la proprietà del santuario a Papa Leone XIII che lo trasferì sotto il governo della Santa Sede, lasciandone ai coniugi l’amministrazione. Attraverso la scrittura e la diffusione di libri, opuscoli e riviste, Bartolo Longo divulgò la devozione alla Madonna del Rosario di Pompei. Il Papa Pio XI gli conferì la Gran Croce dell’Ordine del Santo Sepolcro di Gerusalemme. Morì il 5 ottobre 1926 e i suoi funerali videro una grande partecipazione di popolo. Fu beatificato da San Giovanni Paolo II il 26 ottobre 1980.

In vista della Canonizzazione

Il 18 giugno 2024 mons. Tommaso Caputo, Arcivescovo Prelato e Delegato Pontificio del Santuario di Pompei, insieme a mons. Antonio Di Donna, Vescovo di Acerra e presidente della Conferenza Episcopale Campana, hanno presentato al Santo Padre una Supplica per chiedere la Canonizzazione del Beato Bartolo Longo con la dispensa dal miracolo, convinti che essa avrebbe offerto un modello eccellente alla vita della Chiesa e un esemplare testimone di carità cristiana alla società civile del nostro tempo in tutto il mondo. Tale richiesta fu sostenuta dalle petizioni di interi episcopati regionali italiani come quelli della Sicilia, della Calabria, della Basilicata e anche dalle Conferenze episcopali dell’India, del Myanmar e della Polonia.

Il processo di beatificazione di Bartolo Longo, iniziato subito dopo la sua morte, giunse alla Beatificazione avvenuta il 26 ottobre 1980 a opera di San Giovanni Paolo II che definì il Beato “apostolo del Rosario” e “strumento della Provvidenza” nella difesa della fede cristiana in un periodo di scetticismo e anticlericalismo.

Oggi, dopo 45 anni dalla beatificazione, il culto del Beato Bartolo Longo si è notevolmente espanso a livello mondiale, in particolare a motivo della devozione alla Madonna del Rosario di Pompei di cui è stato iniziatore e propagatore, insieme alle molteplici iniziative da lui promosse di apostolato cristiano e sociale a favore dei bambini, delle donne, dei poveri. Al Santuario da lui edificato si riversano continuamente moltissimi fedeli dall’Italia e dal mondo i quali giungono in pellegrinaggi organizzati da parrocchie e diocesi, da comunità di vita consacrata maschili e femminili, membri di gruppi e associazioni e movimento ecclesiali.

Il culto rivolto a Bartolo Longo, in Italia e all’estero, è accompagnato da una rassegna delle attestazioni di grazie e favori attribuiti alla sua intercessione, sia prima che soprattutto dopo la sua beatificazione. Tale culto si manifesta in molteplici forme come preghiere, poesie, inni, rappresentazioni teatrali, intitolazioni di strade, piazze e iconografie.  Il Santuario di Pompei è conosciuto nel mondo intero e la Supplica alla Madonna composta dal Beato viene recitata l’8 maggio e la 1° domenica di ottobre in tantissimi luoghi del mondo. Accanto al Santuario della fede, Longo ha edificato il “Santuario della carità”, creando un conglomerato di opere sociali che, ancora oggi, circondano la basilica mariana, accogliendo centinaia di persone in difficoltà e disagio sociale.

Il benefico influsso di Bartolo Longo sulla Chiesa è emerso in modo particolare durante la celebrazione dell’Anno Giubilare Longhiano, che ha ricordato con numerose manifestazioni il 150° anniversario dell’arrivo del Beato a Pompei (1872-2022).

Accogliendo le richieste presentate, il Santo Padre ha autorizzato il Dicastero delle Cause dei Santi a intraprendere l’iter speciale in vista della eventuale canonizzazione del Beato Bartolo Longo.

In seguito fu preparata la Positio super canonizatione con lo scopo di dimostrare non solo la continuità e l’incremento del culto tributato al Beato, ma anche la forza trainante del suo esempio e l’importanza della sua intercessione per la soluzione dei problemi legati alle necessità delle persone più bisognose e svantaggiate.

La Sessione Ordinaria dei Cardinali e Vescovi riunitasi il 18 febbraio 2025 si è espressa con esito affermativo circa l’opportunità della canonizzazione del Beato Bartolo Longo. I Padri Cardinali e Vescovi hanno sottolineato l’attualità del suo esempio e la rilevanza universale quale singolare esempio di testimone del Vangelo.

SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/bartolo-longo.html

Il beato Bartolo Longo un esempio mirabile di essere cavaliere del Santo Sepolcro

Il beato Bartolo Longo nacque a Latiano, in provincia di Brindisi, l'11 gennaio del 1841, dotato di eccellente memoria, ancora giovanissimo comincia, con ottimi risultati, a frequentare la facoltà di Legge all'Università di Napoli.

Attraverso amici e professori si avvicinò al mondo dello spiritismo, abbandonando completamente la fede cattolica nella quale era stato educato.

Grazie al professor Vincenzo Pepe ed al domenicano padre Alberto Radente, tornò sulla via del bene. Lo convinsero a confessarsi e comunicarsi, e per Bartolo cominciò una nuova vita al servizio della Santa Vergine. Grazie alla beata Caterina Volpicelli, conobbe la Contessa Marianna Farnararo de Fusco, rimasta vedova in giovane età con cinque figli piccoli.

Proprio per curare le sue proprietà, giunse, nel 1872, in Valle di Pompei. Trovandosi per le campagne intorno a Pompei, venne tormentato da un forte dubbio, che ormai era ricorrente: "come avrebbe fatto a salvarsi, a causa delle esperienze poco edificanti della vita passata?" Era mezzogiorno e al suono delle campane si accompagnò una voce: "Se propaghi il Rosario, sarai salvo!".

Capì, allora, quale era la sua vocazione e si propose di non allontanarsi da Valle di Pompei, senza aver diffuso il culto alla Vergine. L'incarico che ebbe dalla contessa Marianna lo portò a contatto con la miseria morale e materiale del popolo. Per cercare di porvi rimedio, fondò subito la "Congregazione del Santo Rosario", cominciò a distribuire medagliette e coroncine, visitando le campagne e insegnando alla gente la preghiera e, su consiglio del Vescovo Nola, costruì una chiesa, consacrata a Maria, mettendo sull'altare il prodigioso quadro della  S. Vergine, che giunse da Napoli il il 13 novembre del 1875.

Cominciarono a moltiplicarsi i miracoli, che attirano numerosi pellegrini e portano un considerevole afflusso di denaro che venne subito impiegato per la costruzione di un orfanotrofio, per accogliere orfani e figli di detenuti, assicurando loro un'educazione, l'apprendimento di un mestiere e la conoscenza della fede. Tuttavia, la fraterna collaborazione fra Bartolo e la contessa fece nascere pettegolezzi e calunnie.

Così, su consiglio di papa Leone XIII, decisero di sposarsi, pur lasciando invariati i loro rapporti. L'opera, intanto cresceva, con il continuo sorgere di nuovi edifici e servizi pubblici, allontanando sempre di più lo spettro della miseria da quei luoghi.

Il 5 maggio 1901 fu inaugurata la facciata della Basilica, eretta con il contributo di fedeli di ogni parte del mondo e dedicata alla Pace Universale.

Purtroppo il figlio maggiore della contessa, a seguito di incauti affari, sull'orlo del fallimento si appropriò delle offerte dei fedeli. Per far terminare lo scandalo seguitone, Bartolo Longo rinunciò a tutte le sue opere, affidandole alla S. Sede. Morì a Pompei il 5 ottobre del 1926, all'età di 85 anni, colpito da polmonite bilaterale. Le sue ultime parole furono:

"Il mio unico desiderio è quello di vedere Maria, che mi ha salvato e mi salverà dalle grinfie di satana" .

L'opera del Longo ha avuto il suo solenne riconoscimento con la sua Beatificazione da parte di Giovanni Paolo II, avvenuta il 26 ottobre 1980.

Bartolo Longo fu cavaliere del Santo Sepolcro e le sue spoglie mortali sono conservate a Pompei ancora ricoperte del bianco mantello dell'ordine del Santo Sepolcro.

A cura del cav. Alberto Gentile

SOURCE : https://web.archive.org/web/20051029191932/http://www.ordinesantosepolcro.org/articoli/14.asp

Sarà Santo Bartolo Longo, il fondatore del Santuario di Pompei

Oltre al beato legato alla Madonna del Rosario, i Decreti che il Papa ha autorizzato a promulgare accolgono la richiesta di canonizzazione del “medico dei poveri”, il venezuelano José Gregorio Hernández Cisneros. Tra i nuovi venerabili anche Salvo D’Acquisto, il carabiniere che offrì la propria vita per salvare un gruppo di persone da una rappresaglia nazista

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Alessandro De Carolis - Città del Vaticano

Sono storie di eccellenza umana prima che prettamente cristiana, non di rado di puro eroismo, quelle che emergono dai documenti delle nuove canonizzazioni e beatificazioni. Anche nei decreti firmati ieri da Francesco - che ha ricevuto al Policlinico Gemelli, dov’è ricoverato da giorni, il cardinale segretario di Stato Pietro Parolin e il sostituto l’arcivescovo Edgar Peña Parra - brillano le figure di due futuri santi, un italiano e un venezuelano, molto cari ai rispettivi Paesi.

L’apostolo del Rosario di Pompei

Bartolo Longo è sinonimo internazionale della Madonna di Pompei. Vissuto tra la metà dell’Ottocento e i primi decenni del Novecento, pugliese di Latiano, quello che diventerà un apostolo del Rosario vive una prima fase della vita con un disagio interiore molto acuto. Durante gli studi di Giurisprudenza a Napoli si avvicina per qualche tempo allo spiritismo per poi ritrovare la fede grazie all’aiuto di alcuni sacerdoti. Si accende in lui il desiderio di promuovere opere di carità e diventato amministratore dei beni della contessa Marianna Farnararo, rimasta vedova con cinque figli piccoli, lavora perché la gente povera che viveva sui terreni della nobildonna nella Valle di Pompei abbia una esistenza più dignitosa. Nel 1875 porta a Pompei una immagine della Madonna e nel 1876 avvia la costruzione del santuario destinato a diventare luogo di culto mondiale, consacrato alla Madonna del Rosario il 7 maggio 1891. Bartolo Longo sposa la contessa e insieme donano la proprietà del santuario a Leone XIII, che ne lascia ai coniugi l’amministrazione. Per il futuro beato è l’inizio di una nuova vita di totale devozione alla Vergine, che esercita anche con un intenso lavoro di scrittura e diffusione di libri, opuscoli e riviste. Muore nel 1926, Giovanni Paolo II lo eleva agli altari nel 1980.

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La richiesta di canonizzazioni

Proprio questa enorme diffusione della devozione mariana scaturita dal Santuario di Pompei ha indotto nel 2024 l’arcivescovo prelato e delegato pontificio del Santuario Tommaso Caputo, assieme al vescovo di Acerra Antonio Di Donna, presidente dei presuli campani, a chiedere al Papa la canonizzazione del Beato Bartolo Longo. Una richiesta analoga rivolta a Francesco anche dal cardinale arcivescovo emerito di Caracas Baltazar Enrique Cardozo - appoggiata da vescovi di vari Paesi latinoamericani ma anche Usa e Spagna - per José Gregorio Hernández Cisneros, un medico venezuelano vissuto tra il 1864 e il 1919, la cui fama di “medico dei poveri” si è affermata da molti anni a livello internazionale. Nell’accogliere tali richieste il Papa, informa il Dicastero delle Cause dei Santi, “ha deciso di convocare un Concistoro che riguarderà le prossime canonizzazioni”.

José Gregorio Hernández Cisneros

Camice bianco, francescano nel cuore

Per chi lo conosceva era santo già in vita. José Gregorio Hernández Cisneros, originario di Isnotú, nello Stato di Trujillo in Venezuela, dopo gli studi regolari decide di iscriversi a Medicina all’Università di Caracas. Studia anche a Parigi e Berlino e si specializza in Microbiologia e Batteriologia, Istologia normale e patologica e Fisiologia sperimentale. Desidera con forza diventare sacerdote ma lui che si appresta a curare gli altri ha nella salute un punto debole. Aderisce comunque all’Ordine Francescano Secolare e con la dedizione di un consacrato affronta la professione medica, prediligendo chi è senza mezzi. Lo chiamano presto “il medico dei poveri”,  dai quali non solo non prende compensi, ma spesso paga loro le medicine. Ed è proprio uscendo da una farmacia di Caracas, nel giugno del 1919, dove aveva comprato delle medicine per un’anziana paziente che viene travolto da un’automobile, morendo poi in ospedale. È stato proclamato beato nel 2021 e i suoi resti mortali sono venerati nella chiesa di Nostra Signora della Candelaria a Caracas.

Il coraggio più grande

Nei Decreti che Francesco ha autorizzato a promulgare ci sono altri due figure accomunate da uno stesso destino che intreccia eroismo, dramma e fede. La prima storia riguarda Salvo d’Acquisto, giovane carabiniere napoletano, classe 1920, che a 18 anni entra nell’Arma dei carabinieri. Tra il ‘40 e il ’42 viene inviato in Libia dove dimostra schiettamente le sue convinzioni sia per la rettitudine morale sia per i gesti con cui la accompagna, il segno della croce in pubblico o la recita del Rosario. Diventato vicebrigadiere viene destinato alla stazione di Torrimpietra. Dopo l’armistizio dell’8 settembre 1943, il 22 settembre un reparto nazista - ormai nemico in terra italiana - arriva alla Torre di Palidoro, ubicata nel territorio della caserma. Alcuni soldati individuano e forzano incautamente delle cassette contenenti ordigni, provocando un’esplosione che uccide un militare e ne ferisce altri due. Il comandante sospetta di un attentato e fa arrestare Salvo D’Acquisto che, per l’assenza del suo superiore, in quel periodo comanda la stazione dei carabinieri. Il vicebrigadiere spiega a più riprese che si è trattato di un tragico incidente, ma i nazisti decidono per una rappresaglia e rastrellano 22 persone, le costringono a scavare una grande fossa e si apprestano a fucilarle quando Salvo D’Acquisto si autoaccusa come unico responsabile dell’accaduto, offrendosi in cambio della liberazione di tutti gli altri. Il carabiniere 23.enne viene fucilato all’istante mentre gli ostaggi riescono ad avere salva la vita. Una decisione, è stato riconosciuto nel decreto che definisce “venerabile” Salvo D’Acquisto, non dettata da “un semplice atto di solidarietà civica e di filantropia laica”, bensì inserita “in uno stile di vita consapevolmente e coerentemente cristiano”.

Emilio Giuseppe Kapaun

Sempre in prima linea

Anche l’altra storia si svolge in uno scenario di guerra. Emilio Giuseppe Kapaun è un americano del Kansas dove nasce nel 1916 in una famiglia di origine boema molto religiosa. In lui matura la vocazione al sacerdozio, studia in seminario e nel ‘41, dopo l’entrata in guerra degli Stati Uniti d’America, si arruola come cappellano militare. Nel 1944 viene inviato nella regione indo-birmana quindi, allo scoppio del conflitto in Corea, Emilio vi approda con la sua unità militare. Durante la battaglia di Unsan, il 1° novembre del 1950, vicino al confine con la Nord Corea, il cappellano rifiuta di mettersi in fuga e rimane in zona di battaglia per poter aiutare i feriti. Catturato viene internato nel campo di Pyokton, dove svolge opera di apostolato tra le sofferenze e le privazioni di altri 3.500 detenuti. La mancanza di cibo e vestiti e alcuni problemi fisici indotti dalla precarietà della prigionia lo indeboliscono finché, la settimana dopo la Pasqua del ’51 collassa a terra e i carcerieri cinesi, subentrati ai coreani nel controllo del campo, lo inviano alla “Casa della morte”, una struttura in cui i prigionieri sono lasciati senza acqua, cibo e cure e dove il Servo di Dio, ora “venerabile”, si spegne il 23 maggio 1951.

I nuovi venerabili

Nei Decreti si parla anche delle virtù eroiche di tre nuovi venerabili. Lo spagnolo Michele Maura Montaner, classe 1843, nato e morto nel 1915 a Palma di Maiorca, sacerdote diocesano e fondatore della Congregación de las Hermanas Celadoras del Culto Eucaristico. Predicatore instancabile di missioni popolari, fonda anche il giornale El Áncora per fronteggiare l’ateismo, scelta che gli causa persecuzioni del regime di allora. Si spende per la formazione dei sacerdoti e nell’apostolato degli operai.

Contemporaneo a lui è un altro sacerdote diocesano, l’italiano Didaco Bessi, fondatore della Congregazione delle Suore Domenicane di Santa Maria del Rosario, nato e vissuto a Iolo tra il 1856 e il 1919. Il suo stile pastorale ha come pilastro la cura delle famiglie, la promozione umana e l’educazione. Si rivolge prevalentemente alle bambine che non venivano mandate a scuola e fin da piccole tenute ad intrecciare la paglia per la confezione dei cappelli. La scuola per le bambine povere è uno dei suoi primi impegni, ispirato da una visione molto moderno per cui istruire non significa semplice trasmissione di informazioni, ma aiutare i giovani a raggiungere una pienezza umana e spirituale.

Cunegonda Siwiec

Con loro figura anche la laica polacca Cunegonda Siwiec, fedele laica, nata e vissuta tra il 1876 e il 1955 a Stryszawa – Siwcówka, che a 20 anni - con un matrimonio in vista - decide di donarsi a Dio aderendo più avanti al Terz’Ordine carmelitano e mettendo energie in varie forme di apostolato. Offre un terreno ereditato per costruirvi un centro pedagogico-educativo per giovani e adulti, in sostanza una scuola regolare di quelle che lei, ragazza senza possibilità di studiare, non aveva potuto frequentare. Molto devota all’Eucaristia “Kundusia”, come viene familiarmente chiamata, comincia ad avvertire particolarmente dopo la comunione delle “locuzioni interiori”, rivelazioni da parte di Gesù, della Madonna e dei santi che lei nel 1942 confida al suo confessore, che ne trascrive i messaggi fino alla morte della futura venerabile. Con la salute che gradualmente peggiora Kundusia decide di offrire la sua vita per la riparazione dei peccati e diventa rapidamente punto di riferimento spirituale per molte persone.

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SOURCE : https://www.vaticannews.va/it/papa/news/2025-02/papa-decreti-santi-venerabili-longo-acquisto-cisneros.html

Beato Bartolo Longo

Blessed Bartolo Longo and a Christian Brother, statue in the garden of the Scoula Bartolo Longo, Pompei, Italy

El beato Bartolo Longo y un Hermano de La Salle, estatua en el jardín de la Escuela Bartolo Longo de Pompeya, Italia.


LONGO, Bartolo

di Marilena Ferraris - Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 65 (2005)

LONGO, Bartolo. - Nacque il 10 febbr. 1841 a Latiano, presso Brindisi, da Bartolomeo e da Antonia Luparelli, sposata in seconde nozze.

All'età di sei anni la famiglia lo affidò al collegio degli scolopi di Francavilla Fontana. Nella salda educazione religiosa offerta agli allievi del collegio, si dava ampio rilievo alla devozione per la Madonna: qui il L. iniziò a recitare il rosario quotidianamente. Il 2 febbr. 1851, a cinquantatré anni, morì il padre; la madre, il 22 nov. 1853, sposò l'avv. G.B. Campi. Il 25 giugno 1857 la facoltà di lettere e filosofia di Napoli gli conferì "il primo grado di approvazione" per essere "abilitato a poter essere ammesso agli esami pei gradi dottorali in qualunque facoltà e all'istruzione di rudimenti grammaticali" (Pompei, Archivio B. Longo, VI, 1). Tra la fine del 1858 e l'inizio del 1859, la famiglia lo inviò a Brindisi per proseguire i suoi studi privatamente con il canonico G. Minunni. Il 24 sett. 1859 a Lecce superò l'esame di filosofia presso il collegio S. Giuseppe e decise di iscriversi all'Università.

Nella seconda metà del 1862 il L. partì per Napoli insieme con il fratello Alceste; iscrittosi alla facoltà di giurisprudenza, si avvicinò allo spiritismo "sedotto dall'amore del misterioso, dell'occulto, dell'arcano, del soprannaturale" (lettera del L. al principe di Montemiletto, ibid., XVI, 14). I lunghi digiuni cui si sottopose per seguire pratiche diffuse dello spiritismo lo fiaccarono profondamente: nonostante ciò, il 12 dic. 1864, il L. riuscì a conseguire la laurea.

Il 29 maggio 1865, l'amico V. Pepe gli presentò il domenicano padre A. Radente, figura fondamentale nel processo che lo portò alla riconversione al cristianesimo; in agosto fece ritorno a Latiano, per riposarsi dopo un anno che lo aveva provato psicologicamente e fisicamente. Nell'aprile del 1867 era a Lecce nello studio di A. Bucci per il praticantato di avvocato penalista, e il 1° luglio conseguì il titolo di procuratore presso la corte d'appello. Ma l'attività nel foro penale di Lecce non era gratificante: decise allora di abbandonare la carriera forense per dedicarsi alle opere di carità e allo studio della religione.

Tornato a Napoli in settembre, fu ospitato da Pepe; approfondì la propria educazione teologica e religiosa grazie ai consigli del redentorista padre E. Ribera e ascoltando un ciclo di prediche tenute dal gesuita padre C. Rossi. Nell'estate del 1867 il marchese F. Imperiali gli presentò padre Ludovico da Casoria: per circa due anni il L. ne seguì le orme, prestando assistenza morale e spirituale agli ammalati presso l'ospedale di S. Maria del Popolo degli incurabili.

Iniziò a frequentare la comunità religiosa di Caterina Volpicelli al Largo Petrone alla Salute, dove conobbe la contessa Marianna Farnararo De Fusco. Intanto si faceva sentire, sempre più intenso, il desiderio di riscattare i suoi trascorsi nello spiritismo, vivendo profondamente la sua fede cristiana e facendo opera di apostolato.

Per servirsi adeguatamente della capacità divulgativa della stampa, decise di tornare a studiare la lingua italiana, il latino e le basi del pensiero cristiano. Nel 1868, per intercessione dell'abate V. Fornari, iniziò a frequentare la scuola di L. Rodinò, uno dei più importanti allievi di B. Puoti e, dopo due anni, cominciò a studiare filosofia con l'abate G. Prisco, poi arcivescovo di Napoli e cardinale, uno degli esponenti della scuola neotomista napoletana. Per rendere la propria prosa chiara e accessibile a tutti, si servì degli insegnamenti di A. Capecelatro. Contemporaneamente, continuò a perfezionare gli studi teologici, a impegnarsi negli esercizi ascetici e a frequentare le opere di carità tra cui, nel 1869, l'Ospizio delle vecchie indigenti sotto il patrocinio di s. Giuseppe.

Combattuto tra il desiderio di farsi frate, come gli suggeriva padre Radente, e quello di continuare da laico la sua opera di apostolato, seguendo i consigli di padre Ribera, il L. decise di entrare nel Terz'Ordine domenicano. La cerimonia di professione si celebrò il 7 ott. 1871 nella chiesetta del Rosario a Portamedina. Contemporaneamente aveva continuato a frequentare la casa della contessa De Fusco, che faceva parte delle zelatrici del Sacro Cuore. Nel 1872 la contessa gli affidò l'amministrazione delle sue proprietà a Valle di Pompei: giuntovi nel mese di ottobre, il L. fu colpito dai pregiudizi e dall'ignoranza religiosa degli abitanti che vivevano in drammatiche condizioni di arretratezza.

Ben presto il L. capì che proprio in quei luoghi avrebbe potuto mettere in pratica gli insegnamenti morali e spirituali ricevuti dai suoi maestri e consiglieri: il suo viaggio si trasformò così in una sorta di missione per diffondere la devozione del Rosario. Per avvicinare a questa devozione gli abitanti di Valle di Pompei, il L. fece leva sull'importanza che la popolazione locale dava al culto dei morti, decidendo di fondare una confraternita che, con la recita del rosario, accompagnasse e suffragasse le anime dei defunti (13 febbr. 1876).

Nel 1875, su suggerimento del vescovo di Nola G. Formisano, aveva iniziato a raccogliere fondi per l'edificazione di un tempio dedicato alla Vergine Maria. Le donazioni incrementarono per i prodigi attribuiti all'immagine della Vergine, donata al L. da padre Radente e giunta a Valle di Pompei il 13 nov. 1875. L'effigie forse settecentesca fu ritoccata da G. Galella nel 1876, restaurata gratuitamente da E. Maldarelli e rifoderata da F. Chiariello nel 1879. Maldarelli, assecondando la richiesta del L., ripristinò l'icona di S. Caterina da Siena in luogo di S. Rosa; inoltre aggiunse l'architettura retrostante le figure e riparò la parte superiore del dipinto.

L'8 maggio 1876 si celebrò la cerimonia della posa della prima pietra del santuario: per incrementare la pratica del rosario il L. pubblicò il 15 ag. 1877 il volumetto I quindici sabati, che ebbe numerose edizioni. Con grande lungimiranza il L. si servì dell'azione propagandistica della stampa per una capillare diffusione del suo progetto apostolico. In occasione della festa del 14 ott. 1883, fu recitata per la prima volta la Supplica alla potente Regina del Ss. Rosario, preghiera scritta dal L., da recitarsi la prima domenica di ottobre e l'8 maggio. Il 15 genn. 1884 il L. editò il periodico Il Rosario e la nuova Pompei, una sorta di diario dell'intensa attività apostolico-sociale portata avanti in quegli anni nella città. Alla pubblicazione del periodico seguirono, nel 1889, quella del Calendario del santuario di Pompei e la realizzazione di numerosi testi, opuscoli, preghiere, lettere con evidente valore propagandistico. La diffusione capillare del periodico era indirizzata anche a sostenere le classi sociali più deboli tra cui i detenuti con i quali il L., grazie anche alla collaborazione dei cappellani e dei direttori di molti istituti di pena, iniziò un intenso rapporto di visite e scambi epistolari.

Nel 1885 il L. decise di intraprendere un viaggio attraverso l'Italia per promuovere il suo lavoro: a Torino entrò in contatto con don Giovanni Bosco e rimase colpito dal collegio degli Artigianelli del Murialdo e dalla piccola Casa della Divina Provvidenza del Cottolengo, che costituirono per lui fonte d'ispirazione per le opere in Valle di Pompei. L'attività del L. continuò anche a livello sociale ed educativo. Si occupò della crescita culturale dei bambini di Valle di Pompei attraverso l'opera scolastica: fece edificare, accanto al santuario, una scuola e un asilo infantile che, insieme con la scuola catechistica, l'oratorio festivo maschile, la tipografia e legatoria, la scuola professionale, la scuola serale di musica e di insegnamento letterario, sottrassero gli abitanti di Valle di Pompei all'ignoranza e al degrado. Nel giorno dell'inaugurazione dei locali della scuola e dell'asilo infantile (6 nov. 1886), si inaugurò anche la via Sacra, che collegava la stazione ferroviaria con il santuario. All'ufficio postale (1884) e telegrafico (1885), seguirono altre importanti opere urbanistiche, civili e sociali come le case economiche operaie iniziate nel 1887, l'Osservatorio meteorico-geodinamico inaugurato il 15 maggio 1890, l'orfanotrofio femminile, fondato l'8 maggio 1887, l'illuminazione elettrica (1891), la stazione dei carabinieri (1895).

Il L. affidò l'educazione e la crescita delle bambine accolte nell'orfanotrofio alla Congregazione regolare delle figlie del Rosario di Pompei, costituita il 26 ag. 1897.

Il L. aveva continuato a seguire il mondo carcerario: dalle numerose lettere inviategli dai detenuti emergeva la loro preoccupazione per le mogli e i figli, costretti a vivere privi del conforto e del rispetto della società. Iniziò a farsi strada l'idea di aiutare questi bambini. Nel 1891, il L. pronunciò il "voto del cuore", un discorso con il quale lanciò un appello ai devoti della Madonna di tutto il mondo, per la realizzazione di un'Opera assistenziale in favore dei figli dei carcerati. Per trovare i mezzi e i consensi necessari, il 12 dic. 1891, il L. diede alle stampe un nuovo giornale, Valle di Pompei. Nel 1892 accolse il primo bambino; in maggio pose la prima pietra dell'Opera per i figli dei carcerati. L'avvenimento suscitò un notevole interesse da parte della stampa. Molti furono i plausi ma non mancarono le critiche, soprattutto da parte di "alcuni positivisti" (B. Longo, Il triplice trionfo dell'Istituzione a pro dei figli dei carcerati, Pompei 1905, p. 138), in particolare di Cesare Lombroso, sostenitore della predisposizione alla delinquenza in base ai caratteri degenerativi ereditari dell'uomo.

Gli assunti del L. e di Lombroso divergevano in merito al concetto di libero arbitrio e della rieducazione dei condannati. Per muoversi sullo stesso piano delle indagini di Lombroso, in modo tale da poterle sistematicamente confutare, il L. seguì un procedimento sperimentale-analitico. Egli redasse una descrizione accurata dei fanciulli dell'Opera pompeiana, secondo le contemporanee teorie dell'antropologia criminale, annotando in vere e proprie schede cliniche le caratteristiche fisiche, comportamentali, i progressi compiuti, gli ostacoli incontrati (cfr. Presciuttini, p. 106) e utilizzando, come strumento di documentazione, la fotografia. Il L. si servì dell'opera del fotografo E. Pesce che, a partire dal 1892, ritrasse i bambini al loro arrivo nell'Ospizio, documentando con successive immagini i progressi educativi e lavorativi.

Il 1° apr. 1885 il L. sposò la contessa De Fusco, che lo aveva sostenuto nelle sue attività assistenziali; la contessa gli restò vicina fino al 9 febbr. 1924, quando morì all'età di 88 anni.

Il 15 marzo 1893 il L. fece dono del santuario a papa Leone XIII che prese l'Opera sotto la propria giurisdizione nel 1894, lasciandone l'amministrazione ai coniugi Longo; nel 1906, dopo molte polemiche e dubbi riguardanti proprio l'amministrazione Longo-De Fusco, il L. cedette a papa Pio X anche le Opere pompeiane. In questo modo allontanò ogni sospetto dalla propria persona e dal proprio operato, aggiungendo poi anche la cessione della proprietà letteraria di tutte le sue pubblicazioni (1916).

Nel 1921 il L. avviò la realizzazione di un istituto per le figlie dei carcerati, inaugurato il 17 ott. 1926.

Dopo la morte della moglie si aprì una lunga ed estenuante battaglia legale tra la famiglia Longo e la famiglia De Fusco per le proprietà in Valle di Pompei. Il 16 febbr. 1924 il L., stanco e amareggiato, si allontanò dalla sua casa pompeiana, dove viveva ancora V. De Fusco, figlio della contessa, per recarsi a Latiano. Fece ritorno a Pompei solo il 23 apr. 1925, ricevendo una grande accoglienza.

Il 10 maggio 1925 Pio XI consegnò al cardinale A. Silj il breve e le insegne della gran croce del S. Sepolcro per conferirle al Longo.

Il L. morì a Pompei il 5 ott. 1926. Il 26 ott. 1980 Giovanni Paolo II lo proclamò beato.

Opere: I quindici sabati del ss. Rosario divozione efficacissima ad ottener qualunque grazia, Napoli 1877; La guida dei fanciulli alla cristiana pietà, Valle di Pompei 1893; Per la educazione morale e civile dei figli dei carcerati. Il voto del cuore e la prima pietra dell'Ospizio educativo, ibid. 1894; Quaranta figli di carcerati. Discorso pronunciato dal comm. avv. B. L. nel dì 27 maggio 1894, ibid. 1895; L'opera di Valle di Pompei e la riforma morale dei carcerati. Contributo dell'avv. comm. B. L. al congresso penitenziario internazionale di Parigi, ibid. 1895; Guida del santuario e della nuova Pompei, ibid. 1896 (3ª ed., ibid. 1921); L'Ospizio educativo pei figli dei carcerati di Valle di Pompei e la moralizzazione delle carceri, ibid. 1898; Risposta ad alcuni quesiti proposti dalla sottocommissione presieduta dall'illustre comm. L. Bodio per lo studio di provvedimenti legislativi a favore dell'infanzia, ibid. 1899; I nostri amici intimi. Il ven. p. Ludovicoda Casoria. Quarantunesima lettura, ibid. 1910; Carcerati che scrivono. Lettura quarantasettesima, ibid. 1915; L'ultimo voto del mio cuore. La nuova opera di carità e di salvezza socialeper le figlie dei carcerati, ibid. 1922; I nostri amici intimi. Il prof. V. Pepe. Sessantasettesima lettura, ibid. 1925; Vie meravigliose della provvidenza. Le origini intime dell'Opera salvatrice dei figli dei carcerati, ibid. 1954; Storia del santuario di Pompei dalle origini al 1879, ibid. 1981; inoltre vari articoli pubblicati su Il Rosario e la nuova Pompei, fra cui: Il nostro viaggio per l'Italia, 1885, pp. 340 s., 423-440, 470-476; Il 15 maggio. Il primo Congresso degli scienziati e l'inaugurazione dell'Osservatorio in Valle di Pompei, 1890, pp. 180-207; Sei mesi di storia diplomatica del santuario di Pompei da gennaio a giugno 1890, 1890, pp. 225-227, 234-241; L'Opera nuova di beneficenza sociale. Un istituto proprio per la salvezza e l'educazione delle figlie dei carcerati, 1921, pp. 197-210; Dopo cinquant'anni. La missione sociale di Valle di Pompei, 1925, pp. 1-9.

Fonti e Bibl.: Latiano, Arch. del Comune, Atti di nascita pel 1841, n. 37. L'Archivio Bartolo Longo, presso la Delegazione pontificia di Pompei è stato ordinato da A. Illibato, L'Archivio Bartolo Longo: guida inventario, Napoli 1986; G.D. Scotto di Pagliara, B. L., Valle di Pompei 1927; P.M. Frasconi, Don B. L., Alba 1941; V. Scotto di Pagliara, B. L. e il santuario di Pompei, Pompei 1943; E. M. Spreafico, Il servo di Dio B. L., I-II, Pompei 1944-47; F. Dati, L'avv. B. L., sociologo cristiano, Pompei 1966; A. L'Arco, Il servo di Dio B. L.…, Pompei 1966; Storia del santuario di Pompei dalle origini al 1879, Pompei 1981; B. L. e il suo tempo. Atti del Convegno storico…, Pompei… 1982, a cura di F. Volpe, I-II, Roma 1983; P. L. Baima Bollone, L'antropologia criminale del Lombroso. Storicità ed attualità di un pensiero, in Attualità dei problemi educativi per la prevenzione delle devianze minorili. Atti del Convegno per il centenario dell'Istituto "Bartolo Longo" 1892-1992, … 1992, a cura di O. Ciampa, Pompei 1994, pp. 79-92; M. Presciuttini, Il sistema sperimentale di B. L. e la questione genetica della criminalità, ibid., pp. 99-137; A. Illibato, B. L. Un cristiano tra Otto e Novecento, presentazione di G. De Rosa, I-III, Pompei 1996-2002; B. L. alle soglie del Duemila. Atti del Convegno,… 1998, I-II, a cura di F. Barra, Pompei 2001.

SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/bartolo-longo_(Dizionario-Biografico)

Beato Bartolo Longo

Bartolo Longo Gran Croce Del Santo Sepolcro 1925


BEATIFICACIÓN DEL SACERDOTE LUIS ORIONE,
LA RELIGIOSA MARÍA ANA SALA Y EL LACIO BARTOLO LONGO

HOMILÍA DEL SANTO PADRE JUAN PABLO II

Plaza de San Pedro

Domingo 26 de octubre 1980

Queridísimos hermanos e hijos:

¡"Gaudeamus omnes in Domino, hodie, diem festum celebrantes sub honore Beatorunt nostrorum"!

Así podemos cantar justamente hoy, en esta grandiosa solemnidad, mientras nuestros espíritus se elevan en la contemplación de la gloria celestial alcanzada por los tres nuevos Beatos: Don Luis Orione, Sor María Ana Sala y Bartolo Longo.

1. Es día de fiesta porque la Iglesia nos dice que ellos entran oficialmente en el culto de los fieles cristianos y se les puede invocar y rezar, como partícipes ya de la felicidad eterna. Es día de fiesta, porque la Iglesia por medio de ellos nos indica de modo autorizado y seguro la meta de nuestra vida y el camino para alcanzarla, recordándonos con San Pablo que "los padecimientos del tiempo presente no son nada en comparación con la gloria que ha de manifestarse en nosotros" (Rom 8, 18): y es día de gran fiesta porque la Iglesia universal, y en particular Italia, se alegran juntamente con los Hijos de la Divina Providencia, con las Religiosas de Santa Marcelina y con los ciudadanos de Pompeya y Nápoles, por el honor que públicamente se tributa a estos tres modelos de la fe y de la caridad.

Sí, el Señor está cercano a nosotros y nos hace comprender por medio de ellos su voluntad acerca de nuestro destino terreno y eterno: la salvación y ja santificación del hombre, creado "en justicia y santidad verdaderas" (Ef 4, 24). Los tres nuevos Beatos, a quienes invocamos hoy, por caminos diversos y por pruebas dolorosas, han combatido el buen combate, han mantenido la fe, han perseverado en la caridad, alcanzando así el premio (cf. 2 Tim 4, 7). Y ahora, junto con la multitud de los Santos, son para nosotros luz y aliento, ayuda y consuelo; ellos caminan con nosotros y para nosotros, como maestros y amigos; ellos son un don del Altísimo, con su ejemplo, su palabra, su intercesión.

Por ello suba, en este momento, a Dios, autor de la gracia, nuestra emocionada gratitud.

2. Recojámonos ahora para reflexionar de modo especial sobre el mensaje singular que cada uno de los tres Beatos propone a nuestra meditación.

Don Luis Orione se nos presenta como una maravillosa y genial expresión de la caridad cristiana.

Es imposible sintetizar en pocas frases la vida azarosa y a veces dramática de aquel que se definió, humilde pero sabiamente, "el maletero de Dios". Pero podemos decir que fue ciertamente una de las personalidades más eminentes de este siglo por su fe cristiana, profesada abiertamente, y por su caridad vivida heroicamente. Fue sacerdote de Cristo total y gozosamente, recorriendo Italia y América Latina, consagrando la propia vida a los que sufren más, a causa de la desgracia, de la miseria, de la perversidad humana. Baste recordar su activa presencia entre los damnificados por el terremoto de Mesina y Mársica. Pobre entre los pobres, impulsado por el amor de Cristo y de los hermanos más necesitados, fundó la Pequeña Obra de la Divina Providencia, las Pequeñas Hermanas Misioneras de la Caridad y, luego, las Sacramentinas ciegas y los Eremitas de San Alberto.

Abrió también otras casas en Polonia (1923), en los Estados Unidos (1934) y en Inglaterra (1936), con verdadero espíritu ecuménico. Después quiso concretar visiblemente su amor a María, erigiendo en Tortona el grandioso santuario de la Virgen de la Guardia. Me resulta conmovedor pensar que Don Orione tuvo siempre una predilección particular por Polonia y sufrió inmensamente cuando mi querida patria, en septiembre de 1939, fue invadida y destrozada. Sé que la bandera polaca blanca y roja, que en aquellos trágicos días llevó triunfalmente en procesión al santuario de la Virgen, está colgada todavía en la pared de su pobrísima habitación de Tortona: ¡Allí la quiso él mismo! Y en el último saludo que pronunció, la tarde del 8 de marzo de 1940, antes de trasladarse a San Remo, donde moriría, dice también: "Amo tanto a los polacos. Los he amado desde chico; los he amado siempre... Amad siempre a estos hermanos vuestros".

El secreto y la genialidad de Don Orione brotan de su vida, tan intensa y dinámica: ¡Se dejó conducir sólo y siempre por la lógica precisa del amor! Amor inmenso y total a Dios, a Cristo, a María, a la Iglesia, al Papa, y amor igualmente absoluto al hombre, a todo el hombre, alma y cuerpo, y a todos los hombres, pequeños y grandes, ricos y pobres, humildes y sabios, santos y pecadores, con particular bondad y ternura para con los que sufrían, los marginados. los desesperados. Así enunciaba su programa de acción: "Nuestra política es la caridad grande y divina que hace el bien a todos. Que sea nuestra política la del 'Paternóster'. Nosotros sólo miramos a salvar almas. ¡Almas y almas! Esta es toda nuestra vida; éste es nuestro grito y nuestro programa; ¡toda nuestra alma y todo nuestro corazón!". Y exclamaba así con acentos líricos: "¡Cristo lleva en su corazón a la Iglesia y en su mano las lágrimas y la sangre de los pobres; la causa de los afligidos, de los oprimidos, de las viudas, de los huérfanos, de los humildes, de los rechazados: detrás de Cristo se abren nuevos cielos: es como la aurora del triunfo de Dios!".

Tuvo el temple y el corazón del Apóstol Pablo, tierno y sensible hasta las lágrimas, infatigable y animoso hasta la intrepidez, tenaz y dinámico hasta el heroísmo, afrontando peligros de todo género, tratando a altas personalidades de la política y de la cultura, iluminando a hombres sin fe, convirtiendo a pecadores, siempre recogido en continua y confiada oración, acompañada a veces de terribles penitencias. Un año antes de la muerte, había sintetizado así el programa esencial de su vida: "Sufrir, callar, orar, amar, crucificarse y adorar". Dios es admirable en sus Santos, y Don Orione es para todos ejemplo luminoso y consuelo en la fe.

3. Sor María Ana Sala nos enseña la fidelidad heroica al carisma particular de la vocación.

Habiendo ingresado en las Religiosas Marcelinas a las 21 años, comprendió que su ideal y su misión debían ser únicamente la enseñanza, la educación, la formación de las niñas en la escuela y en las familias.

Sor María Ana fue sencilla y totalmente fiel al carisma fundamental de su congregación. Tres grandes enseñanzas brotan de su vida y de su ejemplo: la necesidad de la formación y de poseer un carácter bueno, firme, sensible, equilibrado; el valor santificante del compromiso en el deber asignado por la obediencia y la importancia esencial del trabajo pedagógico.

Sor María Ana quiso adquirir virtudes de capacidad en máximo grado, convencida de que en tanto se puede dar en cuanto se posee; y se apasionó por su cargo de maestra, santificándose en el cumplimiento del propio trabajo cotidiano. Puso en práctica el mensaje de Jesús: "El que es fiel en lo poco, es también en lo mucho" (Lc 16, 10). Aprendan de la nueva Beata, sobre todo las religiosas, a ser alegres y generosas en su trabajo, aun cuando sea oculto, monótono, humilde. Aprendan todos los que se dedican a la tarea educativa para no asustarse jamás ante las dificultades de los tiempos, sino para comprometerse con amor, paciencia y preparación en su misión tan importante, formando y elevando los espíritus a los supremos valores transcendentes. Particularmente hoy la escuela necesita educadores sabios, serios, preparados, sensibles y responsables.

4. Finalmente, he aquí también a Bartolo Longo, el fundador del célebre santuario de Pompeya, adonde fui con profunda devoción, ahora hace un año; él es el apóstol del Rosario, el laico que ha vivido totalmente su compromiso eclesial.

Bartolo Longo fue instrumento de la Providencia para la defensa y el testimonio de la fe cristiana y para la exaltación de María Santísima en un período doloroso de escepticismo y anticlericalismo.

Todos conocen su larga vida, inspirada por una fe sencilla y heroica y densa de episodios sugestivos, durante la cual, brotó y se desarrolló el milagro de Pompeya. Comenzando por la humilde catequesis a los campesinos del Valle de Pompeya, y por el rezo del Rosario ante el famoso cuadro de la Virgen, hasta la erección del estupendo santuario y la institución de las obras de caridad para los hijos e hijas de los encarcelados, Bartolo Longo llevó adelante con ánimo intrépido una obra grandiosa que todavía hoy nos deja asombrados y admirados.

Pero, sobre todo, es fácil notar que toda su existencia fue un intenso y constante servicio a la Iglesia en nombre y por amor de María.

Bartolo Longo, Terciario de la Orden Dominicana, y fundador de la institución de las religiosas "Hijas del Santísimo Rosario de Pompeya", puede ser definido realmente "el hombre de la Virgen": por amor a María se convirtió en escritor, apóstol del Evangelio, propagador del Rosario, fundador del célebre santuario en medio de enormes dificultades y adversidades; por amor a María creó institutos de caridad, se hizo mendigo para los hijos de los pobres, transformó a Pompeya en una ciudadela de bondad humana y cristiana; por amor a María soportó en silencio tribulaciones y calumnias, pasando a través de un largo Getsemaní, confiando siempre en la Providencia, obediente siempre al Papa y a la Iglesia.

El, con el Rosario en la mano, nos dice también a nosotros, cristianos de finales del siglo XX: "¡Despierta tu confianza en la Santísima Virgen del Rosario! ¡Debes tener la fe de Job! ¡Santa Madre adorada, yo pongo en ti todas mis aflicciones, todas mis esperanzas, toda confianza!" (11 de marzo de 1905).

5. Queridísimos:

Hoy la Iglesia propone a nuestra meditación y a nuestra imitación a un sacerdote, a una religiosa y a un laico: resulta verdaderamente sintomática esta coincidencia de los tres "estados" de vida. Se puede decir que es una llamada y un estímulo para todas las clases que forman el Pueblo de Dios, que constituyen la Iglesia peregrina hacia el cielo: todos estamos llamados a la santidad; para todos hay las gracias necesarias y suficientes; nadie está excluido. Como ha subrayado el Concilio Vaticano II: "Todos los fieles, de cualquier estado o condición, están llamados a la plenitud de la vida cristiana y a la perfección de la caridad... Una misma es la santidad que cultivan, en los múltiples géneros de vida y ocupaciones, todos los que son guiados por el Espíritu de Dios, y obedientes a la voz del Padre, siguen a Cristo pobre, humilde y cargado con la cruz, a fin de merecer ser partícipes de su gloria" (Lumen gentium, cap. V, núm. 40, b; núm. 41, a). Y también: "Quedan, pues, invitados y aun obligados todos los fieles a buscar insistentemente la santidad y la perfección dentro del propio estado" (Lumen gentium, 42, e).

Don Orione, Sor María Ana Sala y Bartolo Longo, al recordarnos esta doctrina fundamental, nos dan una lección de suprema importancia: la necesidad de la propia santificación, procurada con seriedad, sinceridad, humildad y constancia: "Buscad primero el Reino de Díos y su justicia", advertía Jesús (Mt 6, 33).'

La tentación más engañosa y que se repite siempre, es la de querer cambiar la sociedad, cambiando solamente las estructuras externas; querer hacer feliz al hombre en la tierra, satisfaciendo únicamente sus necesidades y sus deseos. Los nuevos Beatos, a quienes rezamos hoy, dicen a todos, sacerdotes, religiosos y laicos, que el compromiso primero y más importante es el de cambiarse a sí mismo, santificarse a sí mismo, en la imitación de Cristo, en la metódica y perseverante ascética cotidiana: lo demás vendrá como consecuencia.

¡Elevemos confiados nuestra oración a los nuevos Beatos, que ya han alcanzado la gloria eterna del cielo: Don Luis Orione, Sor María Ana Sala, Bartolo Longo, interceded por la Iglesia, a la que habéis amado tanto!

¡Ayudadnos, iluminadnos; acompañadnos en nuestro camino, siempre adelante, con María!

¡Extended vuestra mirada y vuestro amor a toda la humanidad, necesitada de certeza y salvación!

¡Y esperadnos en la gloria del cielo, que ya poseéis!

¡Amén! ¡Amén! ¡Aleluya!

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SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/es/homilies/1980/documents/hf_jp-ii_hom_19801026_beatificazioni.html

SOLENE RITO DE BEATIFICAÇÃO
DE TRÊS SERVOS DE DEUS:
DON LUIGI ORIONE
IRMÃ MARIA ANNA SALA
BÁRTOLO LONGO

HOMILIA DO PAPA JOÃO PAULO II

Domingo, 26 de Outubro de 1980


Caríssimos Irmãos e Filhos

"Gaudeamus omnes in Domino, hodie, diem festum celebrantes sub honore Beatorum nostrorum!" (Alegremo-nos todos no Senhor, hoje, ao celebrarmos o dia de festa em honra dos nossos Beatos).

Assim podemos hoje cantar com motivo, nesta grande solenidade, enquanto os nossos espíritos se elevam na contemplação da glória celeste conseguida por três novos Beatos: Don Luigi Orione, Suor Maria Anna Sala e Bártolo Longo.

1. É dia de festa porque a Igreja nos diz que eles entram oficialmente no culto dos fiéis cristãos e podem ser invocados e rogados, como já participantes da eterna felicidade. É dia de festa, porque a Igreja por meio deles nos indica, de modo autorizado e seguro, a meta da nossa vida e o caminho para a atingir, recordando-nos com São Paulo que "os sofrimentos do tempo presente nada são em comparação com a glória que há-de revelar-se em nós" (Rom 8, 18); e é dia de grande festa porque a Igreja universal, e em particular a Itália, gozam — juntamente com os Filhos da Divina Providência, as Irmãs de Santa Marcelina e os cidadãos de Pompeia e de Nápoles — com a honra publicamente tributada a estes três campeões da fé e da caridade.

Sim, o Senhor está perto de nós e faz-nos compreender por meio deles a boa vontade acerca do nosso destino terreno e eterno: a salvação e a santificação do homem, criado "na justiça e na santidade verdadeira" (Ef 4, 24). Os três novos Beatos, que hoje invocamos, por caminhos diversos e provas dolorosas, combateram o bom combate, guardaram a fé e perseveraram na caridade, conseguindo assim.. o prémio (cf. 2 Tim 4, 7). E agora, juntamente com a multidão dos Santos, são para nós luz e conforto, sustentáculo e consolação; caminham connosco e por nosso bem, como mestres e amigos; são dom do Altíssimo, com o seu exemplo, palavra e intercessão.

Suba por isso, neste momento, a Deus, Autor da graça, o nosso comovido reconhecimento.

2. Recolhamo-nos agora para reflectir de modo particular sobre a singular mensagem de cada um dos três Beatos, proposta à nossa meditação.

Don Luigi Orione aparece-nos como maravillhosa e genial expressão da caridade cristã.

E impossível sintetizar em poucas frases a vida aventurosa e às vezes dramática daquele que se definiu, humilde mas sagazmente, como "o carregador de Deus". Mas podemos dizer que foi certamente uma das personalidades mais eminentes deste século pela fé cristã abertamente professada e pela caridade heroicamente vivida. Foi sacerdote de Cristo totalmente e alegremente, percorrendo a Itália e a América Latina, consagrando a própria vida àqueles que mais sofrem, por causa da desventura, da miséria e da maldade humana. Baste recordar a sua activa presença entre as vítimas dos terremotos de Messina e da Mársica. Pobre entre os pobres, movido pelo amor de Cristo e dos irmãos mais necessitados, fundou a Obrazinha da Divina Providência, as Irmãzinhas Missionárias da Caridade e, em seguida, as Sacramentinas Cegas e os Eremitas de Santo Alberto.

Abriu também outras casas na Polónia (1923), nos Estados Unidos (1934) e na Inglaterra (1936), com verdadeiro espírito ecuménico. Quis depois concretizar visivelmente o seu amor a Maria erigindo em Tortona o grandioso Santuário de Nossa Senhora da Guarda. E para mim comovedor pensar que Don Orione teve sempre especial predilecção pela Polónia e sofreu imensamente quando a minha querida Pátria, em Setembro de 1939, foi invadida e despedaçada. Sei que a bandeira branca e vermelha da Polónia, que ele naqueles trágicos dias levou triunfalmente em cortejo ao Santuário de Nossa Senhora, está ainda dependurada na parede do seu pobríssimo quarto de Tortona: lá a quis ele próprio. E na última saudação que pronunciou na tarde de 8 de Março de 1940, antes de ir para San Remo, onde viria a morrer, disse ainda: "Eu gosto tanto da gente da Polónia! Amei-a desde rapaz; amei-a sempre... Querei sempre bem a estes vossos irmãos".

Da sua vida, tão intensa e dinâmica, sobressaem o segredo e a genialidade de Don Orione: deixou-se, só e sempre, conduzir pela lógica sem brecha, do amor. Amor imenso e total a Deus, a Cristo, a Maria, à Igreja, ao Papa, e amor igualmente absoluto ao homem, a todo o homem, alma e corpo, e a todos os homens, pequenos e grandes, ricos e pobres, humildes e sábios, santos e pecadores, com particular bondade e ternura para os que sofriam, eram marginalizados ou estavam desesperados. Assim enunciava o seu programa de acção: "A nossa politica é a caridade grande e divina que faz bem a todos. Seja a nossa política a do Pai Nosso. Não olhemos senão às almas para salvar. Almas e almas!. Eis toda a nossa vida; eis o grito e o nosso programa; toda a nossa alma, todo o nosso coração!". E assim exclamava com tons líricos: "Cristo vem, trazendo sobre o Seu coração a Igreja, e na mão as lágrimas e o sangue dos pobres; a causa dos aflitos, dos oprimidos, das viúvas, dos humildes e dos rejeitados: atrás de Cristo abrem-se novos céus: é como a aurora do triunfo de Deus!".

Teve a têmpera e o coração do Apóstolo Paulo, terno e sensível até às lágrimas, infatigável e corajoso até à ousadia, tenaz e dinâmico até ao heroísmo, enfrentando perigos de todo o género, aproximando-se de altas personalidades da política e da cultura, iluminando homens sem fé, convertendo pecadores, sempre recolhido em continua e confiante oração, às vezes acompanhada de terríveis penitências. Um ano antes da morte assim sintetizava o programa essencial da sua vida: "Sofrer, calar, orar, crucificar-me e adorar". Admirável é Deus nos Seus santos. E Don Orione permanece, para todos, exemplo luminoso e conforto na fé.

3. A Suor Maria Anna Sala ensina-nos a heróica fidelidade ao particular carisma da vocação.

Tendo entrado para as Irmãs Marcelinas aos 21 anos, compreendeu que o seu ideal e a sua missão deviam ser unicamente o ensino, a educação, a formação das meninas na escola e na família.

A Irmã Maria Anna foi, simples e totalmente fiel ao carisma fundamental da sua Congregação. Três grandes lições brotam da sua vida e do seu exemplo: a necessidade da formação e da posse de um bom carácter, firme, sensível e equilibrado o valor santificante do empenho no dever assinalado pela obediência e a importância essencial da obra pedagógica.

A Irmã Maria Anna quis adquirir aptidões do mais alto grau, convencida que tanto se pode dar quanto se possui; e apaixonou-se do seu cargo de mestra, santificando-se no cumprimento do próprio trabalho quotidiano. Pôs em prática a mensagem de Jesus: "Quem é fiel no pouco também é fiel no muito" (Lc 16, 10). Aprendam da nova Beata, sobretudo as Religiosas, a estarem alegres e serem generosas no seu trabalho, embora oculto, monótono e humilde. Aprendam, todos aqueles que se dedicam à obra educativa, a não se amedrontarem nunca com as dificuldades dos tempos, mas a empenharem-se com amor, paciência e preparação, na sua tão importante missão, formando as almas e elevando-as aos supremos valores transcendentes. Particularmente hoje a Escola precisa de educadores prudentes, sérios, preparados, sensíveis e responsáveis.

4. Por fim, eis ainda Bártolo Longo, o fundador do célebre Santuário de Pompeia, aonde com profunda devoção me dirigi há um ano; é o apóstolo do Rosário, o leigo que viveu totalmente a sua obrigação eclesial.

Bártolo Longo foi instrumento da Providência para a defesa e o testemunho da fé cristã e para a exaltação de Maria Santíssima, num período doloroso de cepticismo e anticlericalismo.

De todos é conhecida a sua longa vida — inspirada por uma fé simples e heróica, e densa de episódios sugestivos — durante a qual brotou e se desenvolveu o milagre de Pompeia. Começando pela humilde catequese aos aldeões do Vale de Pompeia, e pela reza do Terço diante do famoso quadro de Nossa Senhora, chegando até à erecção do estupendo Santuário e à instituição das obras de caridade para os filhos e filhas dos presos, Bártolo Longo promoveu, com intrépida coragem, uma obra grandiosa que ainda hoje nos deixa assombrados e perplexos.

Mas sobretudo é fácil notar que toda a sua existência foi intenso e constante serviço da Igreja, em nome e por amor de Maria.

Bártolo Longo, Terceiro da Ordem Dominicana e fundador da Instituição das Irmãs "Filhas do Santo Rosário de Pompeia", pode-se verdadeiramente definir "o homem de Nossa Senhora": por amor de Maria tornou-se escritor, apóstolo do Evangelho, propagador do Rosário, e fundador do célebre Santuário no meio de enormes dificuldades e adversidades; por amor de Maria criou institutos de caridade, fez-se mendicante em favor dos filhos dos pobres e transformou Pompeia numa viva cidadezinha de bondade humana e cristã; por amor de Maria suportou em silêncio tribulações e calúnias, passando através de um longo Getsémani, sempre confiado na Providência, sempre obediente ao Papa e à Igreja.

Ele, com a coroa do Rosário na mão, diz-nos também a nós, cristãos do fim do século XX: "Desperta a tua confiança na Santíssima Virgem do Rosário... Deves ter a fé de Job... Santa Mãe muito querida, eu deponho em Ti toda a minha aflição, toda a esperança e toda a confiança!" (11 de Março de 1905).

5. Caríssimos.

Hoje a Igreja propõe à nossa meditação e à nossa imitação um Sacerdote, uma Religiosa e um Leigo: é verdadeiramente sintomática esta coincidência dos três "estados" de vida. Pode dizer-se que é advertência e encorajamento a todas as categorias que formam o povo de Deus e constituem a Igreja peregrina a caminho do céu: todos somos chamados à santidade; para todos há as graças necessárias e suficientes; ninguém está excluído. Como sublinhou o Concílio Vaticano II: "Todos os cristãos, de qualquer estado ou ordem, são chamados à plenitude da vida cristã e à perfeição da caridade... Nos vários géneros e ocupações da vida, é sempre a mesma a santidade que é cultivada por aqueles que são conduzidos pelo Espírito de Deus e, obedientes à voz do Pai,... seguem Cristo pobre, humilde, e levando a cruz, a fim de merecerem ser participantes da sua glória" (Const. Dogm. Lumen Gentium, 40 e 41). E ainda: "Todos os cristãos são chamados e obrigados a tender à santidade e perfeição do próprio estado" (Ibid., 42).

Don Orione, Suor Maria Anna e Bártolo Longo, ao recordarem-nos esta doutrina fundamental, dão-nos uma lição de suprema importância: a necessidade da própria santificação, procurada com seriedade, sinceridade e constância: "Procurai primeiro o Reino de Deus e a sua justiça!" recomendava Jesus (Mt 6, 33).

A tentação mais enganadora, e sempre presente, é a de querer mudar a sociedade mudando somente as estruturas externas; de querer tornar feliz o homem na terra, satisfazendo-lhe unicamente as necessidades e aspirações. Os novos Beatos, a quem hoje rezamos, dizem a todos, Sacerdotes, religiosos e leigos, que o esforço primeiro e mais importante é o de nos mudarmos a nós mesmos, na imitação de Cristo, na metódica e perseverante ascética quotidiana: o resto virá em consequência.

Elevemos confiantes a nossa oração aos novos Beatos, que já alcançaram a alegria eterna do céu: Don Luigi Orion, Suor Maria Anna Sala e Bártolo Longo, intercedei pela Igreja, que tanto amastes!

Ajudai-nos, iluminai-nos e acompanhai-nos no nosso caminho, sempre para a frente, com Maria!

Estendei o vosso olhar e o vosso amor à humanidade inteira, necessitada de certeza e de salvação!

E esperai-nos na glória do céu, que já possuís!

Amém! Amém! Aleluia!

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SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/pt/homilies/1980/documents/hf_jp-ii_hom_19801026_beatificazioni.html

Pontificio Santuario di Pompei : https://www.santuario.it/

De Pompéi le cardinal Edwin O'Brien, Grand Maître de l’Ordre du Saint-Sépulcre parle du bienheureux Bartolo Longo (vidéo) : https://www.oessh.va/content/ordineequestresantosepolcro/fr/la-chiesa/notizie-dalla-chiesa-universale/il-beato-bartolo-longo.html

Voir aussi :https://userpage.fu-berlin.de/~vlaisney/lettres/en/98/o10398111197.htm

https://www.catholicity.com/commentary/landry/00691.html