Giuseppe Toniolo (1845 - 1918)
Bienheureux Giuseppe
Toniolo
Laïc et père de
famille (+ 1918)
Giuseppe Toniolo, laïc et père de famille, né à Treviso le 7 Mars 1845 et mort à Pisa le 7 Octobre 1918, béatifié le 29 avril 2012.
Un économiste italien, père de famille, doté d'une brillante personnalité. Né à Trévise, le 7 mars 1845, il a d'abord été professeur d'économie à Padoue, puis à Venise, à Modène et enfin à Pise où il a vécu le restant de sa vie. Son épouse, Maria Schiratti, lui a donné sept enfants; ensemble ils ont connu une expérience de vie familiale heureuse, bien ancrée dans la foi chrétienne et dans la prière. Partisan des rapports nécessaires entre l'éthique et l'économie, Giuseppe Toniolo fut l'apôtre de la Rerum novarum, la grande encyclique sur la doctrine sociale de l'Église du pape Léon XIII et l'initiateur des Semaines sociales en Italie. On doit aussi à Giuseppe Toniolo l'élaboration d'une 'idée chrétienne de la démocratie', et l'inspiration de l'université catholique... Giuseppe Toniolo, modèle de sainteté laïque
- Le Pape rend hommage au bienheureux Giuseppe Toniolo, le 24 novembre 2018.
Site de l'Institut Giuseppe Toniolo - en italien
Rerum novarum - lettre encyclique du pape Léon XIII - site du Vatican
La tradition des Semaines sociales en Italie a commencé en 1907, et l'un de ses principaux promoteurs fut le bienheureux Giuseppe Toniolo... La figure du bienheureux Toniolo fait partie du groupe lumineux de catholiques laïcs qui, malgré les difficultés de leur époque, voulurent et surent, avec l'aide de Dieu, parcourir des voies fructueuses pour travailler à la recherche et à l'édification du bien commun... (le pape François aux participants à la 47e édition des semaines sociales)
Benoît XVI aux pèlerins réunis dans la basilique de Saint-Paul-hors-les-Murs,
où a été proclamé bienheureux, le 29 avril 2012, Giuseppe Toniolo. Ayant vécu
entre le XIXe et le XXe siècle, il était marié et père de sept enfants;
professeur d'université et éducateur des jeunes, économiste et sociologue,
serviteur passionné de la communion dans l'Église. Il appliqua les
enseignements de l'encyclique Rerum novarum du Pape Léon XIII; il promut
l'Action catholique, l'université catholique du Sacré-Cœur, les Semaines
sociales des catholiques italiens et un Institut de droit international de la
paix. Son message est d'une grande actualité, spécialement à notre époque: le
bienheureux Toniolo indique le chemin du primat de la personne humaine et de la
solidarité. Il écrivait: 'Au-delà des biens et des intérêts légitimes de chaque
nation et des États, il existe une caractéristique indissoluble qui les
coordonne tous dans l'unité, c'est le devoir de la solidarité humaine'. (source site du Vatican)
BENOÎT XVI
REGINA CÆLI
Dimanche 29 avril 2012
Chers frères et sœurs !
La célébration
eucharistique au cours de laquelle j’ai ordonné neuf nouveaux prêtres du
diocèse de Rome vient de se conclure dans la basilique Saint-Pierre. Rendons
grâce à Dieu pour ce don, signe de son amour fidèle et providentiel pour
l’Église ! Rassemblons-nous spirituellement autour de ces nouveaux prêtres et
prions afin qu’ils accueillent pleinement la grâce du sacrement qui les a
configurés à Jésus Christ, prêtre et pasteur. Prions aussi pour que tous les
jeunes soient attentifs à la voix de Dieu qui leur parle dans l’intimité de
leur cœur et les appelle à se détacher de tout pour le servir. C’est à ce but
qu’est consacrée la Journée mondiale de prière pour les vocations de ce jour.
En effet, le Seigneur appelle toujours, mais très souvent, nous n’écoutons pas.
Nous sommes distraits par beaucoup de choses, par d’autres voix plus
superficielles ; et nous avons peur d’écouter la voix du Seigneur parce que
nous pensons qu’elle pourrait nous ôter notre liberté. En réalité, chacun de
nous est le fruit de l’amour: l’amour de nos parents, certainement mais, plus
profondément, l’amour de Dieu. La Bible dit en effet : « Même si ta mère ne
voulait pas de toi, moi, je te veux, parce que je te connais et je t’aime »
(cf. Is 49, 15). Lorsque je prends conscience de cela, ma vie change
: elle devient une réponse à cet amour, plus grand que tout autre amour, et
c’est ainsi que se réalise pleinement ma liberté.
Les jeunes que j’ai
consacrés prêtres aujourd’hui ne sont pas différents des autres jeunes, mais
ils ont été profondément touchés par la beauté de l’amour de Dieu, et ils n’ont
pas pu faire autrement que de répondre par toute leur vie. Comment ont-ils
rencontré l’amour de Dieu ? Ils l’ont rencontré en Jésus Christ : dans son
Évangile, dans l’Eucharistie et dans la communauté qu’est l’Église. Dans l’Église,
on découvre que la vie de chaque homme est une histoire d’amour. L’Écriture
Sainte nous le montre clairement et le témoignage des saints nous le confirme.
L’expression de saint Augustin est exemplaire lorsqu’il s’adresse à Dieu, dans
les Confessions, en lui disant : « Bien tard, je t'ai aimée, ô beauté si
ancienne et si nouvelle, bien tard, je t'ai aimée ! Et voici que tu étais
au-dedans, et moi au-dehors… Tu étais avec moi et je n'étais pas avec toi… Tu
as appelé, tu as crié et tu as brisé ma surdité » (x, 27. 38).
Chers amis, prions pour
l’Église — pour chaque communauté locale — pour qu’elle soit comme un jardin
irrigué dans lequel puissent germer et mûrir toutes les graines de vocation que
Dieu répand en abondance. Prions afin que partout ce jardin soit cultivé, dans
la joie de se sentir tous appelés, dans la variété des dons. Que les familles,
en particulier, soient le premier milieu dans lequel on « respire » l’amour de
Dieu qui donne la force intérieure, même au cœur des difficultés et des épreuves
de la vie. Ceux qui vivent dans leur famille l’expérience de l’amour de Dieu
reçoivent un don inestimable qui porte du fruit en son temps. Que la
Bienheureuse Vierge Marie, modèle de l’accueil libre et obéissant à l’appel
divin et Mère de toute vocation dans l’Église, nous obtienne cela.
À l'issue du Regina
Cæli
Chers frères et sœurs,
J’adresse un salut
particulier aux pèlerins réunis dans la basilique de Saint-Paul-hors-les-Murs,
où a été proclamé bienheureux, ce matin, Giuseppe Toniolo. Ayant vécu entre le
XIXe et le XXe siècle, il était marié et père de sept enfants ;
professeur d’université et éducateur des jeunes, économiste et sociologue,
serviteur passionné de la communion dans l’Église. Il appliqua les
enseignements de l’encyclique Rerum
novarum du Pape Léon XIII ; il
promut l’Action catholique, l’université catholique du Sacré-Cœur, les Semaines
sociales des catholiques italiens et un Institut de droit international de la
paix. Son message est d’une grande actualité, spécialement à notre époque : le
bienheureux Toniolo indique le chemin du primat de la personne humaine et de la
solidarité. Il écrivait : « Au-delà des biens et des intérêts légitimes de
chaque nation et des États, il existe une caractéristique indissoluble qui les
coordonne tous dans l’unité, c’est le devoir de la solidarité humaine ».
Aujourd’hui encore, à
Coutances, en France, a été béatifié le prêtre Pierre-Adrien Toulorge, de
l’ordre des Prémontrés, qui a vécu dans la seconde moitié du
XVIIIe siècle. Rendons grâce à Dieu pour ce lumineux « martyr de la vérité
».
Je salue les participants
à la rencontre européenne des étudiants universitaires, organisée par le
diocèse de Rome pour le premier anniversaire de la béatification du Pape Jean-Paul II.
Chers jeunes, poursuivez avec confiance sur le chemin de la nouvelle
évangélisation dans les universités. Demain soir, je m’unirai spirituellement à
vous pour la veillée qui aura lieu à Tor Vergata, auprès de la grande croix de
la Journée mondiale de la jeunesse de l’an 2000. Merci pour votre présence !
Chers pèlerins
francophones, je vous exhorte aujourd’hui à prier pour les vocations. En Église
et en famille, redécouvrez l’importance vitale du sacerdoce ministériel et de
la vie consacrée. Chers jeunes, n’hésitez pas ! Écoutez l’appel de Dieu !
Je participe aussi spirituellement à la joie de tous les fidèles du Diocèse de
Coutances et Avranches rassemblés pour la Béatification du Père Pierre-Adrien
Toulorge, surnommé « le martyr de la vérité ». Que la Vierge Marie,
modèle du cœur qui écoute, intercède pour que puisse éclore beaucoup de
oui ! Bon dimanche !
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Libreria Editrice Vaticana
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SOURCE : https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/angelus/2012/documents/hf_ben-xvi_reg_20120429.html
Le Pape rend hommage au
bienheureux Giuseppe Toniolo
A l’occasion du
centenaire de la mort du bienheureux Giuseppe Toniolo, le Pape François a
adressé une lettre à Mgr Mario Delpini, archeveque de Milan, par
l’intermédiaire du cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d’Etat du Saint-Siège,
samedi 24 novembre 2018.
C’est un hommage du
Saint-Père à la figure de ce père et époux exemplaire, professeur d’économie à
l’Université catholique du Sacré-Cœur de Milan qu’était Giuseppe Toniolo
(1845-1948). Ce «modèle de sainteté laïque» avait inspiré tout un
engagement social et politique auquel les catholiques ne peuvent échapper,
s’ils souhaitent être fidèle à l'Evangile, relève François. En cela, le
professeur était «enseignant au sens de prophète».
Les premières années de
sa vie, entre 1845 et 1918, sont d’abord marquées par de grands changements. En
particulier, le processus d'industrialisation qui a donné un nouveau visage à
la société avec l’apparition du prolétariat, rappelle le Pape.
Le Bienheureux
Toniolo avait fait de cette question sociale et ouvrière la mission de sa vie,
poursuit-il, ajoutant que ce dernier était aidé par sa rigueur d'érudit, sa
capacité d'aimer la vérité et d'aller à contre-courant. «Toniolo était un
protagoniste infatigable de l'engagement social, mais également d’une théorie
d'un plan de renouvellement global» affirme le Pape. Et d’expliquer qu’au cœur
de son projet se trouvait la conscience très contemporaine «que seule une
rencontre entre foi et culture pouvait soustraire la société du matérialisme,
de l'individualisme et d’une liberté sans limites».
Fort de cette idée, il
s’est consacré à la promotion de la culture sociale des catholiques au moyen
d’associations, de publications et de conférences. Ainsi a été créé un climat
propice aux initiatives de solidarité, allant des coopératives aux banques
populaires en passant par les banques rurales. Les Semaines sociales, promues
par Toniolo en Italie en 1907, se poursuivent d’ailleurs encore aujourd’hui.
À cette fin, Gisueppe
Toniolo, souligne le Pape, n'a cessé de rappeler deux principes
complémentaires: la primauté de la société civile et le rôle non négligeable de
l'État, selon les critères de subsidiarité et de solidarité, piliers de la
doctrine sociale de l'Église.
Sa vision a
progressivement pris un caractère de plus en plus global, en particulier
lorsqu’au lendemain de la Première Guerre mondiale, Toniolo posait le problème
de la garantie de la paix. Le Pape évoque ici son rôle près du Saint-Siège où
il a promu un institut, laboratoire de droit international. «Comment ne
pas partager avec Toniolo que la perspective d'une paix véritable et stable
doit être construite en intégrant le respect des droits de la personne humaine,
en dépassant l'individualisme, sur la base de la valeur sacrée de la personne
humaine la vie et la valeur de la famille?» s’interroge enfin le Souverain
pontife.
Comme Giuseppe Toniolo
lui-même le disait, il était nécessaire de viser une «société de saints»,
reprend le Pape, espérant que les «catholiques italiens» apprendront de
cet «enseignant» sans égal à remettre en question l'urgence d'une
nouvelle ère de leur engagement social et politique.
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article. Si vous souhaitez rester informé, inscrivez-vous à la lettre
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La
presidenza del II gruppo generale dell'it:Opera dei Congressi, circa 1890.Seduti da
sinistra: it:Stanislao Medolago Albani, Giorgio
Gusmini (1855-1921), it:Giovanni Grosoli. In piedi: Gino Daelli
(1862-1917), it:Giuseppe Toniolo, Giuseppe Faraoni
(1888-1933) e Archimede Pasquinelli (1874-1918). AA.VV., Dizionario
storico del movimento cattolico in Italia, 1860-1980. Vol. II, "I
protagonisti".
TONIOLO, GIUSEPPE
Professor of economics
and a founder of Christian Democracy in Italy; b. Treviso, March 7, 1845; d.
Pisa, Oct. 7, 1918. From 1863 to 1867 he studied at the University of Padua and
was deeply influenced by the political economist Angelo Messedaglia. In 1878, the
year of his marriage to Maria Schiratti, who bore him seven children, he began
to teach at the University of Pisa, where he continued until his death. During
his early years in this position he did extensive research on the economic
theory and practice of medieval Tuscany. This undoubtedly influenced the
evolution of his socioeconomic thought. Among his students was Werner
Sombart, the German economic historian.
To promote Christian
social ideas, Toniolo established the Unione Cattolica per gli studi sociali
(1889), the Società Cattolica per gli studi scientifici (1899), and the
journal Rivista internazionale di scienze sociali e ausiliarie (1893).
Between 1906 and 1909 he headed, at Pius X's request, the Unione Popolare. His
reputation as a social thinker rests mainly on La democrazia cristiana;
concetti e indirizzi …(Rome 1900).
The basic premise of
Toniolo's theory is the primacy of ethics in the socioeconomic sphere.
According to his teachings, the Christian social
order rests upon three sets of social institutions: private, civil,
and juridical. The private institutions are man, the family, and private
property. The civil institutions are the hierarchical class organizations and
the territorial associations. For those in industry and commerce, the class
organizations take the form of corporations of arts
and crafts; for those in agriculture, there are associations of landed
proprietors and of farmers and rural workers. The settlement of the classes in
specified territorial zones is the task of the territorial associations, from
whence are derived communes and other autonomous entities. The juridical
institutions are the State and the Church, two societies that are distinct yet
harmonious. The separation of Church and State is an aberration that would do
great harm to the public welfare. Christian democracy he defined as "that
civil order in which all the social, juridical, and economic forces, in the
plenitude of their hierarchical development, cooperate proportionately for the
common good and in the last analysis to the advantage of the lower
classes" ["Il concetto cristiana della democrazia," Rivista
internatzionale di scienze sociali 14 (July 1897) 330].
Although he never
admitted his collaboration, Toniolo probably contributed to Leo
XIII's rerum novarum (1891). His school of thought had achieved
considerable importance in the period immediately preceding the encyclical's
appearance. Some of the ideas in the encyclical are very similar to those
expressed by Toniolo in works published between 1886 and 1889.
Toniolo lived an
exemplary life; the cause for his beatification was introduced in 1951.
Bibliography: Opera
omnia, 19 v. (Vatican
City 1947–53). F. Vistalli, Giuseppe Toniolo (Rome 1954).
[E. A. Carrillo]
New Catholic Encyclopedia
SOURCE : https://www.encyclopedia.com/religion/encyclopedias-almanacs-transcripts-and-maps/toniolo-giuseppe
Blessed Giuseppe Toniolo
Posted on January 18, 2011 by Lori
In the excitement over
the news of John Paul II’s beatification, and thoughts about John Paul I not
accompanying him to the honors of the altar, I completely missed another bit of
news; on January 14, Pope Benedict also signed the decree approving a miracle
for an Italian Catholic layman, sociologist and economist Giuseppe Toniolo,
which qualifies him for beatification.
Toniolo (1845-1918) had
immense impact on Catholic thought; his ideas on workers’ rights influenced
Pope Leo XIII in his writing of his great social encyclical Rerum Novarum.
He spoke on behalf of agricultural laborers and supported the spread of dairy
cooperatives in northern Italy; he spearheaded the Catholic Action movement and
had a great influence those who wanted to move Catholics back into politics,
from which they were shut out during the forming of the Italian nation in 1870.
His ideas were adapted by
the early leaders of the Partito Popolare in the 1920, and the future
Democrazia Cristiana.
Toniolo was also married
and with his wife raised seven children.
This is a delight and
pretty heartening for me, because Toniolo was quite important to John Paul I.
An admirer of Pope Leo’s encyclical, and an upholder of workers’ rights Luciani
was very well acquainted with Toniolo’s thought.
In the 1960′s, he was
bishop of Vittorio Veneto, which was not far from Toniolo’s birthplace of
Treviso. Toniolo was buried in the church of the Assumption in Pieve di Soligo,
in Luciani’s own diocese. Luciani recalled in one of his sermons how the farm
workers would go to the church to venerate Toniolo. It was in fact in this very
church that the healing that led to approval for the beatification took place.
(It was of a young man in his 30′s who had sustained some injuries in a fall).
It was also in this
church in May 1961 that Luciani gave a talk commemorating both the 70th
anniversary of Rerum Novarum and Toniolo’s life and work. (I
gave an
exceprt from it here while talking about Benedict XVI’s social
encyclical, Charity in Truth). At that time Toniolo was known as the
“Servant of God,” because his cause had been introduced. He was declared
Venerable by Pope Paul VI in 1971.
Here is a portion of
Luciani’s talk, on Toniolo’s influence on Rerum Novarum and on his
social innovations in the Veneto (I’ll repeat what was in the earlier post for
better context):
I want . . . to explain
the reason why Pieve di Soligo was chosen for today’s event. And the reason is
right over there: the tomb of Giuseppe Toniolo, to the right of those who enter
by the main door of this church. The diocese of Vittorio Veneto wants to
commemorate the 70th anniversary of Rerum novarum. And where else, but
close to the one who contributed from close by to the preparation of the famous
document and who was a convinced and tireless propagator of the ideas of Rerum
Novarum?
But I must clarify in
what sense and within what limits Toniolo contributed to preparing the
encyclical.
Rerum Novarum, like other
papal documents on social themes, contains three sorts of truths: truths of
faith, of reason, and of simple observation.
Truths of faith: for
example, in Rerum Novarum, the supernatural destiny of man is present from
beginning to end; the reasoning that emerges, now here, and now there, is this:
“Yes, let’s seek a good arrangement for the workers, but let’s recall that no
arrangement can be good if it puts the other arrangement of heaven in danger!”
In this area of truth, obviously, Toniolo had nothing to suggest to Leo XIII.
Nor did he in the sector
of “truths of reason,” which is the sector of good sense, of natural law, old
as the centuries, which the Pope interprets authentically. To this sector
belong, for example, the statements of Rerum novarum about the right
to property and the right of workers to unite in associations.
It is instead in the
sector of observation that the advice of Toniolo could be useful. Social
phenomena formed the material for observation. Society, in fact, changes as
life changes, and to the changes there must correspond, on the part of the
Church, not a different truth, but a different dose of the same truth. Hence a
constant adaptation, an opening of our eyes to quickly register the signs of
the new times.
I will supply an example:
it is a truth of reason that the state must intervene in favor of the workers,
in cases where they are not succeeding in reaching just and reasonable goals on
their own. Well then, in Quadragesimo anno we hear Pius XI concerned
with indicating the limits of state intervention and it is understandable; it
was in 1931, the period of totalitarian governments that actually intervened
too much in social questions.
In Rerum Novarum,
Leo XIII urged the state to intervene in favor of the workers. This means that
the Pope was convinced that in 1891 the workers could not do it alone and that
the states were taking little action. But from where did this conviction come
to him? Not from Sacred Scripture or from philosophy, but from the world
itself, which from the observatory that is the Vatican, he sought to read as
though in a book. He tried to make the reading easier for himself with the help
of Catholic thinkers, who, however, were divided on this point.
“The state is like
pitch,” said some; “if we dip our finger in it, we will not get it out again;
the workers must act alone without the state!” “If the state does not intervene
with its massive power, the workers will remain as miserable as they are, the
power of the employers are too great!” answered the others, and they were the
flower of bishops, thinkers and politicians, in France, Belgium, Germany and
England. Among these was none other than Giuseppe Toniolo and he was
distinguished among them by the moderation of his tone and the acuteness of his
reasoning.
Did he have an influence
on inserting the thesis of state intervention and other points in the
encyclical?
The decree of
introduction of the cause of Giuseppe Toniolo says the Leo XII “doctissimos in
hac encyclica conscribenda consuluit viros, quos inter Servum Dei Josephum
Toniolo [consulted very learned men in the writing of this encyclical,
among them the Servant of God Giuseppe Toniolo.”
When questioned on the
subject, the Servant of God was accustomed to change the subject. The thesis,
however can be confirmed by comparison of passages of Rerum novarum with
passages of two works by Toniolo and by the statement of well-informed people.
And it is a pleasure to be able to say this here, in Pieve, from where in the
vacation period of 1889 the letters were sent that consolidated the basis of
that Unione cattolica per gli studi sociali, which called the attention of Leo
XII to the Servant of God and his teachings. As if to say that Pieve too is
connected by a thread, however thin, to the famous document!
Toniolo was a propagator
of the social ideas of Leo XIII before and after the issuing of Rerum
Novarum.
A few kilometers from
here the social dairy of Soligo, the first in the province, was begun on May
24, 1883. It was founded by a lawyer, Gaetano Schiratti, but the idea belonged
to his brother-in-law Toniolo. To how many social words did Toniolo give ideas,
impetus and a contribution of work, of words, of writing?
I wouldn’t be surprised
if Luciani, through his admiration for Toniolo, has helped pray this
beatification into being. And so it turns out that he is connected by more than
one “thin thread” to the announcements of of beatifications this week.
BENEDICT XVI
REGINA CÆLI
Sunday, 29 April 2012
Dear Brothers and
Sisters,
The Eucharistic
celebration during which I ordained nine new priests of the Diocese of Rome has
just ended. Let us thank God for this gift, a sign of his faithful and
provident love for the Church! Let us gather round these new priests in spirit
and pray that they may fully receive the grace of the Sacrament which has
conformed them to Jesus Christ, Priest and Shepherd. And let us pray that all
young people may listen to the voice of God who speaks in the depths of their
hearts and calls them to leave everything to serve him.
This is the purpose of
today’s World Day of Prayer for Vocations. In fact, the Lord is always calling
but all too often we do not listen. We are distracted by many things, by other,
more superficial voices; and then we are afraid to listen to the Lord’s voice
because we think he might take away our freedom.
In fact, each one of us
is the fruit of love: of our parents’ love of course, but more profoundly, of
God’s love. The Bible says: even if your own mother does not want you, I want
you because I know and love you (cf. Is 49:15). The moment I realize this my
life changes. It becomes a response to this love, greater than any other, and
in this way my freedom is completely fulfilled.
The young men whom I
ordained priests today are no different from other young men, except that they
were deeply moved by the beauty of God’s love and could not but respond with
their whole life. How did they find God’s love? They found it in Jesus Christ:
in his Gospel, in the Eucharist and in the community of the Church. In the
Church we discover that every person’s life is a love story. Sacred Scripture
clearly shows us this and the witness borne by the saints confirms it to us.
St Augustine’s words are
an example of this. Addressing God, he says in his Confessions: “Too late
I loved you, O Beauty of ancient days, yet ever new! Too late I loved you! And
behold, you were within and I abroad.... You were with me, but I was not with
you... But you called and shouted and burst through my deafness” (X.27.38).
Dear friends, let us pray
for the Church, for every local community, that it may be like a watered garden
in which all the seeds of vocation that God scatters in abundance sprout and
ripen. Let us pray that this garden may be cultivated everywhere, with the joy
of feeling that we are all called, in the variety of our gifts.
May families in
particular be the first environment in which we “breathe” the love of God that
provides us with inner strength in the midst of the difficulties and trials of
life. Those who experience God’s love in the family receive a priceless gift
which, with time, bears fruit. May the Blessed Virgin Mary — a model of free
and obedient acceptance of the divine call and Mother of every vocation in the
Church — obtain all this for us.
After the Regina Caeli:
I address a special
greeting to the pilgrims gathered in the Basilica of St Paul Outside-the-Walls,
where Giuseppe Toniolo was beatified this morning. He lived between the 19th
and 20th centuries, he was a husband and the father of seven children, a
university professor and educator of youth, an economist and sociologist and an
enthusiastic servant of communion in the Church.
He put the teachings of
Pope Leo XIII’s Encyclical Rerum
Novarum into practice; he promoted Catholic Action, the Catholic
University of the Sacred Heart, the Italian Catholic Social Weeks and an
International Law Institute for peace. His message is very up to date,
especially in these times: Bl. Toniolo points out the way of the primacy of the
human person and of solidarity. He wrote: “Over and above even the legitimate
goods and interests of individual nations and States, there is an inseparable
note that coordinates and unites them all, that is to say, the duty of human
solidarity”.
In Coutances, France,
Pierre-Adrien Toulorge, a priest of the Premonstratensian Order who lived in
the second half of the 18th century, was also beatified today. Let us give
thanks to God for this luminous “martyr of truth”.
I greet the participants
in the European Meeting of University Students organized by the Diocese of Rome
on the first anniversary of the Beatification of Pope John Paul
II. Dear young people, may you continue with trust on the journey of the
new evangelization in universities. Tomorrow evening I shall be joining you in
spirit for the vigil that will take place in Tor Vergata by the great Cross of
the World Youth Day of the Year 2000. Thank you for coming!
I am happy to greet all
the English-speaking pilgrims and visitors present for this Regina Caeli
prayer. Today’s Gospel highlights the figure of Christ the Good Shepherd who
lays down his life for his flock. Today we also pray for vocations to the
priesthood: may more young men hear Christ’s call to follow him more closely,
and offer their lives to serve their brothers and sisters. God’s peace be with
you all!
I wish you all a good
Sunday and a good week. Thank you. Have a good Sunday!
© Copyright 2012 -
Libreria Editrice Vaticana
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/en/angelus/2012/documents/hf_ben-xvi_reg_20120429.html
Lay Saints
Toniolo and La Pira,
“Prophets” at the Service of the Common Good
A few days ago, Pope
Francis dedicated words of great esteem for two lay faithful who – with their
life and their commitment – left a mark in the recent history of Italy: the
Venerable Giorgio La Pira and the Blessed Giuseppe Toniolo.
In regard to Toniolo, at
the conference dedicated to him on the centenary of his death held at the
Catholic University of Milan, in the Pope’s letter signed by Pietro Parolin, Secretary of State
and sent to the Archbishop of Milan, Mario Delpini, we read that he was an
“exemplary father and husband, Professor of Economy and a model of lay
sanctity”.
The ideal cultivated by
Toniolo, stated further on in the letter, was “the ideal of a truly democratic
society, in which the guiding light would be the common good to be pursued in
the convergence of all the social forces to the benefit of the poorest. A
democracy that, to be such, even if open to everyone and with the cooperation
of all, in the eyes of the Blessed Giuseppe Toniolo could never have been
adequately achieved, without drawing from the lifeblood of evangelical values”.
With reference to La
Pira, Francis talked about him to two hundred among the members of the
Foundation of the same name and participants at the fifth national conference
of the associations and groups named after the Sicilian politician who was
mayor of Florence and has been a Venerable since 5th July this year.
Giorgio La Pira, said the
Pope in his speech, was “an enthusiastic witness of the Gospel and a
prophet of modern times” whose action, always inspired “by a Christian
viewpoint”, “was ahead of his times”. Moreover, his example as servant “of the
common good” is precious for the politicians of today, tempted by the search
for “exclusive personal or group benefit rather than the interests of
everybody” or by “excessive greed for power” that “prevents, in fact, the
generational turnover”.
Lastly, the Pope
highlighted that such a delicate moment “in the Italian and international
political life” requires “lay faithful and statesmen of great humanity and
Christian depth to serve the common good”.
28 November 2018
On October 7, we
Celebrate the Feast of Blessed Giuseppe Toniolo, a Member of the Society of St.
Vincent de Paul
by .famvin | Oct
6, 2024 |
Giuseppe Toniolo
(1845-1918) was an economist, sociologist, and devout Catholic who played a
crucial role in shaping the Church’s Social Doctrine, leaving a profound mark
on Catholic social movements in Italy and Europe during the second half of the
19th century and the early 20th century. His life and work unfolded in a
socio-political context marked by Italy’s unification, social tensions arising
from industrialization, and the clash between socialist and capitalist ideas.
Giuseppe Toniolo was born
in Treviso, Italy, in 1845. He earned a doctorate in law and became a professor
of political economy. Throughout his life, Toniolo combined his academic career
with his social and religious commitments, being an advocate of Christian
thought in economics. He married Maria Schiratti, with whom he had seven
children. He died in 1918, leaving an intellectual legacy that continues to
influence the Church’s Social Doctrine. He was beatified in 2012.
Socio-political Context
Italy was undergoing
profound changes following its national unification (completed in 1870), which
radically altered the relationship between the Church and the State.
Furthermore, Europe was facing the Industrial Revolution, which brought about
large social inequalities and fostered the rise of ideologies contrary to
Christian views, such as socialism and economic liberalism. The Church, with
key figures like Toniolo, responded with theological and social proposals.
Contributions to Economic
Sociology
Toniolo was a pioneer in
an economic approach based on Christian ethics, opposing both socialism and
liberal capitalism. He rejected class struggle as the driving force for social
change and instead proposed cooperation between different social classes,
guided by the principles of justice, charity, and fraternity. He argued that
the economy should serve the common good, focusing on the dignity of workers
and based on three pillars: the centrality of the person, the principle of
solidarity, and the primacy of ethics.
Key Principles of
Toniolo’s Thought
The centrality of the
human person: Toniolo viewed the economy as a system that should serve
humanity. He criticized the reductionism of individualism and the utilitarian
economics of liberalism, proposing instead a vision that placed the human
person at the center—not as an isolated individual, but as a social being
embedded in interpersonal relationships of responsibility and freedom.
Solidarity and the common
good: One of the key concepts in Toniolo’s thought was solidarity, understood
as the principle that should regulate economic and social relationships. This
principle was expressed through the idea of “solidarity correlation,” meaning
the interdependence among society’s members, where social responsibilities
toward the weakest were unavoidable. Toniolo believed that economic development
must always consider the common good, understood as the improvement of both
material and moral conditions for all members of society.
Economy and morality:
Toniolo rejected the separation between economics and ethics. Economic action
should be directed not only toward personal profit but also toward what is
“good,” that is, what is morally just. This was evident in his defense of a
social function for private property and in his promotion of social justice
through policies that improved workers’ conditions.
Toniolo and Social Action
Giuseppe Toniolo’s
commitment was reflected in the promotion of social institutions that embodied
his principles. In 1888, he founded the Catholic Union for Social Studies in
Bologna, with the aim of uniting scientific thought with social promotion,
demonstrating the social role of Christianity and supporting the responsibility
of the Catholic upper classes. This institution served as a space for
reflecting on issues such as labor organization, cooperation, and social
justice.
Toniolo’s influence on
the Catholic movement was also evident in his reflections on cooperation and the
role of the individual within the economic system. He was a strong advocate of
cooperative enterprises, a form of economic organization in which capital was
not the primary factor, but rather the person, understood in a relational
sense.
Toniolo and Corporatist
Thought
Another important aspect
of Toniolo’s social thought was corporatism. He proposed the creation of
professional unions that would promote solidarity between classes, overcoming
liberal individualism. These unions had not only an economic purpose but also
sought to foster social cohesion and improve the working and moral conditions
of the working classes.
Contributions to the
Church’s Social Doctrine
Toniolo was one of the
main collaborators in the drafting of the Rerum Novarum (1891) encyclical
by Pope Leo XIII, a key document in the Church’s Social Doctrine. It addressed
fundamental issues regarding labor, private property, and social justice.
Toniolo advocated for an economic system that respected human dignity and
promoted the common good through solidarity and subsidiarity. He contributed to
the development of a Christian vision of social democracy, opposing both
liberalism and socialism.
Involvement in the
Catholic Action Movement and the Society of St. Vincent de Paul
Toniolo was a prominent
figure in the Catholic Action movement, which promoted the active participation
of laypeople in social and political life from a Christian perspective. He
strongly believed that Catholics should be involved in politics to ensure that
Christian values guided society. He was also linked to the Society of St.
Vincent de Paul, contributing to its charitable work on behalf of the most
vulnerable, reflecting his commitment to social justice.
Relevance of His Thought
Today
Toniolo’s thought remains
relevant today, particularly in the context of global economic and social
crises. His emphasis on moral economics and his rejection of both liberal
individualism and socialist collectivism offer a third path centered on
integral human development and solidarity. His legacy resonates in contemporary
Church documents, such as Benedict XVI’s encyclical Caritas in Veritate,
which echoes many of Toniolo’s ideas about an economy serving the common good.
See also:
October 7: Blessed
Giuseppe Toniolo (SSVP)
by Famvin Media Resources | Oct
4, 2024 | Formation | 0
comments
Giuseppe Toniolo, member
of the Society of St. Vincent de Paul, led the Catholic Action movement in
Italy and espoused all the social doctrine principles we take for granted
today, fighting against social evils like the exploitation of workers and child
labor.
– Source: Vincentian Saints and Blesseds e-book, p. 43
Learn about Blessed
Giuseppe Toniolo in the presentation below. Below that is a YouTube video in
Italian with many photos.
SOURCE : https://famvin.org/en/2024/10/04/october-7-blessed-giuseppe-toniolo-ssvp/
Letter of the Cardinal Secretary of State to the Archbishop of Milan for the Conference for the Centenary of the death of Blessed Giuseppe Toniolo, 24.11.2018
Today, at the Catholic
University of the Sacred Heart of Milan, a conference is being held to mark the
centenary of the death of Blessed Giuseppe Toniolo, entitled: Economics
and society for the common good. The lesion of Giuseppe Toniolo (1918-2018).
The following is the letter sent by Cardinal Secretary of State Pietro Parolin to the president of the G. Toniolo Institute of Higher Studies, the archbishop of Milan, H.E. Msgr. Mario Delpini, on the occasion of the conference:
Letter of the Cardinal
Secretary of State
To His Excellency the
Reverend
Msgr. Mario DELPINI
Archbishop of Milan
President of the G. Toniolo Institute of Higher Studies
Your Most Reverend
Excellency,
The Holy Father Francis
has learned that on the occasion of the centenary of the death of Blessed
Giuseppe Toniolo, a conference is being held to honour the figure of this
exemplary father and spouse, professor of economics and economics, and model of
lay sanctity, at the Catholic University of the Sacred Heart in Milan. The
initiative is worthy to highlight not only the historical merits, but also the
current relevance of the Blessed Toniolo, drawing from his testimony and his
thought new inspiration for the social and political commitment which Catholics
cannot ignore if they wish to be faithful to the Gospel. Indeed the professor,
of Venetian origin but Pisan by adoption, remains in this regard a “teacher”
and, in a certain sense, a “prophet”. Although many aspects are inevitably
dated, he also has much to say for our time.
The years in which he
lived, between 1845 and 1918, were marked by great changes. In particular, the
process of industrialization gave a new face to society, producing the
phenomenon of the proletariat, in which, as Leo XIII wrote, “so that a small
number of very rich men have been able to lay upon the teeming masses of the
labouring poor a yoke little better than that of slavery itself” (Encyclical
Letter Rerum Novarum, 2). The great pontiff invited the faithful to take
on the social question, suggesting a effort that would be configured as a
programmatic answer to the “res novae”, a wide-ranging response, able to reach
the root of the problems. Thus it would also be possible to avert the danger
that the workers’ world, abandoned to its unhappy fate, would become hostage to
ideologies that, far from solving their problems, would aggravate them.
Blessed Toniolo made this
mission the mission of his life. Italian Catholicism, which had organized
itself in the Opera dei Congressi particularly in support of the Pope
in the difficult situation of the “Roman question”, brought an opening of
horizons, an enlightened outlook on social, cultural and economic processes.
His rigour as a scholar, capable of loving truth and going against the current,
helped him to grasp the crux of the “social question”, identifying it in an
economy unfettered by ethics and which had developed on the wave of the pure
law of profit, in a void, or in the weakness of “intermediate bodies” and of
the necessary provisions for the benefit of the weakest members of society.
Toniolo was a tireless
agent of social commitment, but also a theorist of a plan for global renewal.
At the heart of his project was the awareness that only an encounter between
faith and culture could subtract contemporary society from the recalcitrant
materialism of the reasons of the spirit and the supernatural, tending, on the
one hand, towards individualism and a freedom without limits and scruples, and,
secondly, the false remedy of a levelling statalism, a harbinger of
arbitrariness and tyranny. Strengthened by this idea, he dedicated himself to
raising the social culture of Catholics, with associations, publications and
conferences. He thus created a climate conducive to initiatives of solidarity,
from cooperatives to popular banks, to rural banks. The Social Weeks, promoted
by Toniolo in Italy in 1907, still continue, stimulating reflection and
concrete commitment. In this way Toniolo’s work prepared for Catholics the time
for a more specifically political commitment, which was still premature. To
this end, the Pisan professor did not cease to reiterate the two complementary
principles of the primacy of civil society and the non negligible role of the
State, according to the criteria of subsidiarity and solidarity, pillars of the
social doctrine of the Church.
He thus cultivated the
ideal of a truly democratic society, in which the lodestar was the common good
to be achieved in the convergence of all social forces, for the benefit of the
poorest. A democracy that, in order to be such, even in openness to everyone
and with the collaboration of all, in the eyes of Blessed Giuseppe Toniolo
could never be adequately realized without drawing on the lifeblood of Gospel
values.
This vision, from the
economic and sociological sphere, was based on the highest principles of
science and culture. For this reason he conceived of the Italian Catholic
Society for scientific studies, a distant ancestor of the Catholic University
of the Sacred Heart. His vision gradually assumed an increasingly global
character, especially when, from the ruins of the First World War, Toniolo
posed the problem of how to guarantee peace for the future. He therefore asked
the Holy See to become the promoter of an Institute that was a laboratory of
well-founded and widely shared international law. Who cannot see today, faced
with the scenarios of regional wars that often cause fear of a global
escalation, how urgent this need is, to reconcile the rights of nations with
the needs of the universal human family? How can we not share Toniolo’s view
that the prospect of a stable and true peace must be built by integrating respect
for the rights of the human person with the overcoming of individualism, by
reinterpreting the relationships in which the human person expands, on the
basis of the sacred value of life and the value of the family?
A vision so bright was in
Toniolo not only the fruit of an acute mind, but above all the expression of a
heart inhabited by prayer and in love with the Eucharist. Rooted in this
spiritual humus, he formulated the purpose of becoming a saint, and expressed
the conviction that the salvation of society itself was linked to holiness. It
was necessary to aim – he said – at a “society of saints”. A perspective that
responds well to what the Vatican Council II said about the universal vocation
to holiness, recently reaffirmed also by the Holy Father Francis’ Apostolic
Exhortation Gaudete et exsultate.
At a distance of a
hundred years from his death, the situation in Europe and in the world, marked
by new problems such as the escalation of the environmental issue and the new
encounter of peoples and cultures in the pressing phenomenon of immigration,
Toniolo’s vision still appears capable of offering ideas for discernment and
commitment. The Holy Father hopes that Italian Catholics will learn from him,
their unsurpassed “teacher”, to question themselves on the urgency of a new
season of their social and political commitment that, without annulling
legitimate differences, is channelled into unitary paths of orientations and
purposes, subtracting the Catholic presence in society from the temptation of
indifference and the risk of irrelevance. May Italian Catholics be able to
imitate the zeal of Blessed Giuseppe Toniolo. May they place themselves in the
fold of his “prophecy”. And also in this, may there be in the front line the
young who in the recent Synod had the attention of all the Church, and to whom
the Pisan professor dedicated himself with particular care as a university
professor, and in his closeness to the young of the FUCI. With such thoughts,
Pope Francis imparts to those who organized the conference and those who
participate in it his Apostolic Blessing.
I add my personal wishes
for a good outcome of the study day.
Cardinal Pietro Parolin
Secretary of State
Audience
with Seminarians of the diocese of Agrigento
Audience
with the participants in the International Meeting of Choirs
Holy
See Press Office Communqué: Audience with the President of the Republic of Iraq
SOURCE : https://press.vatican.va/content/salastampa/en/bollettino/pubblico/2018/11/24/181124c.html
Glass
wall of Saint Giuseppe Toniolo in Pisa baptistry
Beato Giuseppe
Toniolo Sociologo
Festa: 4 settembre
Treviso, 7 marzo 1845 –
Pisa, 7 ottobre 1918
Professore di economia politica, fu uno dei maggiori ideologi della politica dei cattolici italiani e uno degli artefici del loro inserimento nella vita pubblica.
Giuseppe Toniolo nacque a Treviso il 7 marzo 1845; si laureò in giurisprudenza a Padova nel 1867, rimase nello stesso Ateneo in qualità di assistente, sino al 1872, trasferendosi successivamente prima a Venezia, dove insegnò Economia Politica, poi a Modena e infine a Pisa, quale docente universitario ordinario, incarico che occupò fino alla sua morte avvenuta nel 1918.
È necessario dare uno sguardo alla società politica in cui si trovò ad operare; dopo la Rivoluzione Francese ed il periodo napoleonico, che avevano sconvolto la Francia e l’intera Europa e dopo il Congresso di Vienna del 1815, si auspicò un ritorno all’antico legame fra la Chiesa e la società civile, che l’Illuminismo aveva incominciato a distinguere.
Ma il potere civile, sostenuto dalle dottrine della sovranità nazionale, diventava sempre più autonomo dalla vita religiosa; verso la metà del secolo, il filosofo danese Soren Kirkegaard (1813-1855), ritenendo ancora possibile la cristianità, notò che questa aveva abolito il cristianesimo senza accorgersene, quindi bisognava operare affinché il cristianesimo venisse reintrodotto nella cristianità.
Il mutato rapporto fra autorità civile e autorità religiosa, spinse molti cattolici di vari Paesi d’Europa, ad organizzarsi in movimenti di attiva opposizione alla nuova realtà politica e il 20 e 21 agosto 1863, fu organizzato a Malines in Belgio, il primo Congresso Cattolico Internazionale, al quale parteciparono le varie Associazioni sorte in Europa, tranne l’Italia rappresentata solo da quattro laici e due monsignori.
Questo perché in Italia tutto fu complicato dalla “Questione Romana”, e in particolare dal potere temporale del papato su una parte del territorio italiano, rivendicato dal Regno d’Italia costituitosi nel 1862; creando così una frattura nella coscienza di molti cattolici.
I laici italiani erano aggregati in associazioni limitate alle plurisecolari confraternite, con scopi di una particolare devozione religiosa, mutuo aiuto fra soci e attuando opere di carità.
Ormai era tempo di un nuovo associazionismo cattolico e nel 1867 in occasione del terzo Congresso di Malines, la prestigiosa rivista gesuita “La Civiltà Cattolica”, incitò i cattolici italiani, a formare associazioni, coalizioni, congressi, perché “questi mezzi sono, posto lo stato presente della società, efficacissimi”, non si poteva lasciarli agli avversari del cattolicesimo che se ne avvalevano contro.
E già il 29 giugno 1867, sorse la “Società della Gioventù Cattolica Italiana”, primo nucleo della successiva “Azione Cattolica Italiana”; intanto gli eventi politici precipitarono con la breccia di Porta Pia a Roma del 29 settembre 1870, la protesta di papa Pio IX che si chiuse in Vaticano; poi nel 1871 l’Italia emise le Leggi delle Guarentigie che assicuravano gli onori sovrani al pontefice e il godimento del Vaticano; nel luglio 1871 Roma divenne capitale d’Italia.
L’11 ottobre 1874 i contrasti non erano per niente finiti e il papa con il “non expedit”, vietò ai cattolici di candidarsi o di recarsi alle urne, trasformato nel divieto assoluto (non licet) del 29 gennaio 1877.
Dopo l’Azione Cattolica, sorsero in Italia una miriade di società, pie unioni, circoli, opere sociali, con una conseguente dispersione di energie, che resero necessaria la costituzione di un organismo coordinatore nel rispetto delle singole autonomie.
Il 26 settembre 1875, durante il secondo Congresso generale dei cattolici italiani, si creò l’”Opera dei Congressi e dei Comitati cattolici”, il cui primo Presidente fu Giovanni Acquaderni, fondatore con il conte Mario Fani, dell’Azione Cattolica.
Nella scia di questa Organizzazione, il 29 dicembre 1889 durante un convegno a Padova, venne costituita l’”Unione cattolica per gli studi sociali”, il cui presidente e fondatore fu il professor Giuseppe Toniolo, il quale nel 1893, la dotò del periodico “Rivista internazionale di scienze sociali e discipline ausiliarie”.
Ormai si era in un periodo pieno di fermenti politici, religiosi e culturali; il pensiero marxista spostava l’attenzione sulle condizioni delle masse proletarie, denunciandone le disagiate condizioni di vita e di lavoro, inoltre in campo economico, le idee di utilitarismo e di liberismo economico, sostenevano dannoso per la stabilità, qualunque intervento che potesse influire sull’azione delle componenti macroeconomiche; senza dimenticare che era il periodo della famosa enciclica sociale “Rerum Novarum” di papa Leone XIII, con la quale la Chiesa prendeva ufficialmente posizione in merito alla situazione operaia di quel tempo.
Giuseppe Toniolo, elaborò così una sua teoria, personale, sociologica, affermante il prevalere dell’etica e dello spirito cristiano sulle dure leggi dell’economia.
Propose una soluzione del problema sociale, che rifiutava sia l’“individualismo” del sistema capitalistico, che il “collettivismo” esasperato, propagato dal socialismo, attraverso la costituzione di corporazioni di padroni e lavoratori, riconosciute dallo Stato.
Nei suoi numerosi scritti, il Toniolo propose varie soluzioni: il riposo festivo, la limitazione delle ore lavorative, la difesa della piccola proprietà, la tutela del lavoro delle donne e dei ragazzi.
Dal punto di vista religioso, Giuseppe Toniolo fu fautore di unazione più decisa dei cattolici in campo sociale, al fine di una loro determinante partecipazione all’evoluzione storica di quegli anni, da qui le sue tante fondazioni.
Dal 1894 divenne uno degli animatori del movimento della “democrazia cristiana”, le cui basi furono esposte nel cosiddetto ‘programma di Milano’, con principi e proposte per il rinnovamento in senso cristiano della società.
Nel 1897 l’Opera dei Congressi, controllava 588 Casse Rurali, 668 Società Operaie, 708 Sezioni di giovani, una forza consistente, alla cui ombra sorgevano e si sviluppavano molte iniziative di forte impegno sociale.
Fondandosi sui suoi studi di storia economica medioevale della Toscana, oppose ai marxisti l’importanza dei fattori etici e spirituali sullo sviluppo dell’economia e difese il valore economico-sociale della religione, conciliando così fede e scienza.
Nel 1908 pubblicò il “trattato di economia sociale”, opera fondamentale per l’incidenza che ebbe sul nuovo movimento sociale cattolico italiano all’inizio del Novecento, che ben presto, sviluppò il sindacalismo cattolico (detto ‘bianco’ per distinguerlo da quello diretto da ‘rossi’); i cattolici dopo la sospensione del “non expedit” parteciperanno in massa alle lezioni del 1913, ottenendo per la prima volta dopo l’Unità d’Italia, una ventina di deputati cattolici.
Oltre alla sua opera fondamentale già citata, Toniolo scrisse: “La democrazia cristiana” (1900); “Il socialismo nella storia della civiltà“ (1902); “L’odierno problema sociologico” (1905); “L’unione popolare tra i cattolici d’Italia” (1908).
Degno sposo e padre di famiglia, professore emerito e apprezzato
nell’Università, dirigente e fondatore di opere sociali, scrittore fecondo di
economia e sociologia, cristiano tutto d’un pezzo e fedele alla Chiesa, stimato
dai pontefici del suo tempo, amico e consigliere del Beato Bartolo Longo, nella
fondazione del Santuario e opere annesse di Pompei; morì fra il cordoglio
generale, il 7 ottobre 1918 a Pisa.
Il 7 gennaio 1951 fu introdotta la Causa per la sua beatificazione e il 14
giugno 1971 fu emesso il decreto sulle sue virtù con il titolo di ‘venerabile’.
E' stato beatificato a Roma, Basilica San Paolo Fuori le mura, il 29 aprile 2012.
La sua memoria liturgica è stata fissata al 4 settembre, giorno del matrimonio.
Autore: Antonio
Borrelli
SOURCE : https://www.santiebeati.it/Detailed/92613.html
BENEDETTO XVI
REGINA CÆLI
Domenica, 29 aprile 2012
Cari fratelli e sorelle!
Si è da poco conclusa,
nella Basilica di San Pietro, la celebrazione eucaristica nella quale ho
ordinato nove nuovi presbiteri della Diocesi di Roma. Rendiamo grazie a Dio per
questo dono, segno del suo amore fedele e provvidente per la Chiesa!
Stringiamoci spiritualmente intorno a questi sacerdoti novelli e preghiamo
perché accolgano pienamente la grazia del Sacramento che li ha conformati a
Gesù Cristo Sacerdote e Pastore. E preghiamo perché tutti i giovani siano
attenti alla voce di Dio che interiormente parla al loro cuore e li chiama a
distaccarsi da tutto per servire Lui. A questo scopo è dedicata l’odierna
Giornata Mondiale di Preghiera per le Vocazioni. In effetti, il Signore chiama
sempre, ma tante volte noi non ascoltiamo. Siamo distratti da molte cose, da
altre voci più superficiali; e poi abbiamo paura di ascoltare la voce del
Signore, perché pensiamo che possa toglierci la nostra libertà. In realtà,
ognuno di noi è frutto dell’amore: certamente, l’amore dei genitori, ma, più
profondamente, l’amore di Dio. Dice la Bibbia: se anche tua madre non ti
volesse, io ti voglio, perché ti conosco e ti amo (cfr Is 49,15). Nel
momento in cui mi rendo conto di questo, la mia vita cambia: diventa una
risposta a questo amore, più grande di ogni altro, e così si realizza pienamente
la mia libertà.
I giovani che oggi ho
consacrato sacerdoti non sono differenti dagli altri giovani, ma sono stati
toccati profondamente dalla bellezza dell’amore di Dio, e non hanno potuto fare
a meno di rispondere con tutta la loro vita. Come hanno incontrato l’amore di
Dio? L’hanno incontrato in Gesù Cristo: nel suo Vangelo, nell’Eucaristia e
nella comunità della Chiesa. Nella Chiesa si scopre che la vita di ogni uomo è
una storia d’amore. Ce lo mostra chiaramente la Sacra Scrittura, e ce lo
conferma la testimonianza dei santi. Esemplare è l’espressione di
sant’Agostino, che nelle sue Confessioni si rivolge a Dio e dice:
«Tardi ti amai, bellezza così antica e così nuova, tardi ti amai! Tu eri dentro
di me, e io fuori … Eri con me, e io non ero con te … Ma mi hai chiamato, e il
tuo grido ha vinto la mia sordità» (X, 27.38).
Cari amici, preghiamo per
la Chiesa, per ogni comunità locale, perché sia come un giardino irrigato in
cui possano germogliare e maturare tutti i semi di vocazione che Dio sparge in
abbondanza. Preghiamo perché dappertutto si coltivi questo giardino, nella
gioia di sentirsi tutti chiamati, nella varietà dei doni. In particolare, le
famiglie siano il primo ambiente in cui si “respira” l’amore di Dio, che dà
forza interiore anche in mezzo alle difficoltà e le prove della vita. Chi vive
in famiglia l’esperienza dell’amore di Dio, riceve un dono inestimabile, che
porta frutto a suo tempo. Ci ottenga tutto questo la Beata Vergine Maria,
modello di accoglienza libera e obbediente alla divina chiamata, Madre di ogni
vocazione nella Chiesa.
Dopo il Regina Caeli
Cari fratelli e sorelle!
Un saluto speciale
rivolgo ai pellegrini riuniti nella Basilica di San Paolo fuori le Mura, dove
stamani è stato proclamato Beato Giuseppe Toniolo. Vissuto tra il XIX e il XX
secolo, fu sposo e padre di sette figli, professore universitario ed educatore
dei giovani, economista e sociologo, appassionato servitore della comunione
nella Chiesa. Attuò gli insegnamenti dell’Enciclica Rerum novarum del
Papa Leone XIII; promosse l’Azione Cattolica, l’Università Cattolica del Sacro
Cuore, le Settimane Sociali dei cattolici italiani e un Istituto di diritto
internazionale della pace. Il suo messaggio è di grande attualità, specialmente
in questo tempo: il Beato Toniolo indica la via del primato della persona umana
e della solidarietà. Egli scriveva: «Al di sopra degli stessi legittimi beni ed
interessi delle singole nazioni e degli Stati, vi è una nota inscindibile che
tutti li coordina ad unità, vale a dire il dovere della solidarietà umana».
Sempre oggi a Coutances,
in Francia, è stato beatificato anche il sacerdote Pierre-Adrien Toulorge,
dell’Ordine Premostratense, vissuto nella seconda metà del secolo XVIII.
Rendiamo grazie a Dio per questo luminoso “martire della verità”.
Saluto i partecipanti
all’Incontro europeo degli studenti universitari, organizzato dalla Diocesi di
Roma nel primo anniversario della Beatificazione di Papa Giovanni Paolo II.
Cari giovani, proseguite con fiducia nel cammino della nuova evangelizzazione
nelle Università. Domani sera mi unirò spiritualmente a voi, per la Veglia che
avrà luogo a Tor Vergata, presso la grande Croce della Giornata Mondiale della
Gioventù del 2000. Grazie della vostra presenza!
Chers pèlerins
francophones, je vous exhorte aujourd’hui à prier pour les vocations. En Église
et en famille, redécouvrez l’importance vitale du sacerdoce ministériel et de
la vie consacrée. Chers jeunes, n’hésitez pas ! Écoutez l’appel de
Dieu ! Je participe aussi spirituellement à la joie de tous les fidèles du
Diocèse de Coutances et Avranches rassemblés pour la Béatification du Père
Pierre-Adrien Toulorge, surnommé « le martyr de la vérité ». Que la
Vierge Marie, modèle du cœur qui écoute, intercède pour que puisse éclore
beaucoup de oui ! Bon dimanche !
I am happy to greet all
the English-speaking pilgrims and visitors present for this Regina
Coeli prayer. Today’s Gospel highlights the figure of Christ the
Good Shepherd who lays down his life for his flock. Today we also pray
for vocations to the priesthood: may more young men hear Christ’s call to
follow him more closely, and offer their lives to serve their brothers and
sisters. God’s peace be with you all!
Einen herzlichen Gruß
richte ich an die Pilger und Besucher deutscher Sprache, heute besonders an die
Studentenverbindung Capitolina, die in diesen Tagen ihr Stiftungsfest
begeht. Im Evangelium dieses Sonntags begegnet uns Christus als der Gute Hirte.
Er sorgt für uns und kennt jeden von uns beim Namen. Vertrauen wir uns seiner
guten Führung an, die uns schon auf Erden Momente der künftigen, ewigen Freude
kosten läßt. Der barmherzige Gott segne euch und eure Lieben.
Saludo a los peregrinos
de lengua española, en particular a los alumnos de diversos centros escolares
de Blanca, Murcia. En el Evangelio de este domingo, Cristo se presenta como el
Buen Pastor, que da la vida por las ovejas. Pidámosle a Él que conceda a su
Iglesia abundantes vocaciones sacerdotales, religiosas y misioneras, que ayuden
a sus hermanos a acoger su mensaje de salvación. Feliz Domingo.
Lepo pozdravljam
ministrante in druge romarje iz Slovenije! Služiti pri Gospodovem oltarju je za
človeka velika čast in odgovornost. Radi in lepo sodelujte pri bogoslužju, da
bodo vaši mladi dnevi polni Božje milosti, vi sami pa pošteni in navdušeni za
vse dobro. Vam, dragi fantje in dekleta, vašim duhovnikom ter še posebej vsem,
ki jih Bog kliče v duhovniško ali redovniško službo, rad podelim apostolski
blagoslov!
[Rivolgo un cordiale
saluto ai chierichetti e agli altri pellegrini provenienti dalla Slovenia!
Partecipate volentieri e degnamente alla liturgia affinché i giorni della
vostra giovinezza siano colmi della grazia di Dio e siate voi stessi ferventi
per tutto quello che è buono. A voi, cari ragazzi e ragazze, ai vostri
sacerdoti e in particolare a coloro che il Signore chiama alla vita sacerdotale
o religiosa, imparto di cuore l’Apostolica Benedizione!]
Radosno pozdravljam i
blagoslivljam hrvatske hodočasnike, a osobito mlade iz župe Svetog Mihovila iz
Drinovaca u Bosni i Hercegovini. Draga mladeži, na grobovima apostola učvrstite
svoju vjeru u uskrslog Gospodina kako biste je još hrabrije svjedočili svojim
životom. Hvaljen Isus i Marija!
[Con gioia saluto e
benedico tutti i pellegrini Croati, particolarmente i giovani fedeli dalla
parrocchia di San Michele a Drinovci in Bosnia ed Erzegovina. Cari giovani,
sulle tombe degli apostoli rafforzate la vostra fede nel Signore risorto
affinché la possiate testimoniare più coraggiosamente con la vostra vita. Siano
lodati Gesù e Maria!]
Srdečne pozdravujem
slovenských pútnikov, osobitne z Farnosti Raslavice. Bratia a sestry, milí
mladí, prajem vám, aby vaša púť do Ríma upevnila vaše puto s Kristom a s jeho
Cirkvou. Všetkých vás žehnám. Pochválený buď Ježiš Kristus!
[Rivolgo un cordiale
saluto ai pellegrini slovacchi, particolarmente a quelli della Parrocchia di
Raslavice. Fratelli e sorelle, cari giovani, vi auguro che il pellegrinaggio a
Roma approfondisca il vostro legame con Cristo e con la sua Chiesa. A tutti la
mia benedizione. Sia lodato Gesù Cristo!]
Serdecznie witam i
pozdrawiam Polaków. Moją szczególną modlitwą ogarniam dzisiaj Episkopat polski,
Arcybiskupa Prymasa i uczestników uroczystości odpustowych w Gnieźnie. Niech
święty Wojciech, patron Polski, wyprasza obfitość łask dla Kościoła, zwłaszcza
dar licznych powołań kapłańskich i zakonnych, pomyślność dla waszej Ojczyzny i
polskich rodzin. Z serca błogosławię wam wszystkim.
[Do il mio benvenuto e un
cordiale saluto a tutti i Polacchi. Con la mia preghiera mi unisco oggi
all’Episcopato polacco, all’Arcivescovo Primate e a tutti i partecipanti alla
festa patronale a Gniezno. Sant’Adalberto, patrono della Polonia, ottenga
abbondanti grazie alla Chiesa, in modo particolare il dono di numerose
vocazioni al sacerdozio e alla vita consacrata, la prosperità per la vostra
patria e per le famiglie polacche. Di cuore vi benedico tutti.]
Rivolgo infine un saluto
cordiale ai pellegrini di lingua italiana, in particolare ai ragazzi di Cuneo e
di Casatenovo, ai cresimandi di Tione di Trento, Mozzo, Ciserano e Sorisole,
Morro d’Alba e Belvedere Ostrense, e a tutti gli altri numerosi giovani
presenti. Saluto i diversi gruppi parrocchiali e i partecipanti al raduno di
autovetture d’epoca. A tutti auguro una buona domenica e una buona settimana.
Grazie. Buona domenica.
© Copyright 2012 -
Libreria Editrice Vaticana
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/it/angelus/2012/documents/hf_ben-xvi_reg_20120429.html
Italia - Trieste - Targa a Giuseppe Toniolo in Via Paganini. Dicitura sulla targa:
Giuseppe
Toniolo / grande nella scienza / indagando le giustizie sociali / s'alzò
potente / alle più sublimi idealità / A ricordo del 33.mo congresso / naz.
della federazione universitaria cattolica / italiana qui rimanga /la sua
paterna immagine / esempio e sprone / 1-5 set. 1955 / Federazione universitaria
/ cattolica italiana
GIUSEPPE TONIOLO
Note biografiche
Fondazione Azione
Cattolica scuola di santità Pio XI
7 marzo 1845, Treviso – 7
ottobre 1918, Pisa
Laureato in
giurisprudenza a Padova nel 1867, rimane nello stesso Ateneo in qualità di
assistente, sino al 1872, trasferendosi successivamente a Venezia, a Modena e,
infine, a Pisa, dove rimane come professore fino alla morte.
Nel 1878, sposa Maria
Schiratti, dalla quale ha sette figli. La sua è un’esperienza di famiglia ricca
di tenerezza e di preghiera, una famiglia dove la Parola di Dio è di casa.
Comincia a interessarsi
attivamente all’Opera dei Congressi. Nel clima culturale del tempo, si impegna
perché i cattolici siano presenti nella società civile. In quel momento essi
cominciano a formare associazioni a tale scopo.
Il 29 giugno 1867, nasce
la Società della Gioventù Cattolica Italiana, primo nucleo dell’Azione
Cattolica Italiana e, dopo la parentesi per la presa di Roma del 1870, si
giunge al settembre 1875, quando, durante il II Congresso generale dei
cattolici italiani, si stabilisce di promuovere, come organizzazione stabile,
l’Opera dei Congressi e dei Comitati cattolici, il cui primo presidente è
Giovanni Acquaderni, fondatore, con il conte Mario Fani, dell’Azione Cattolica.
Sulla scia di questa
organizzazione, il 29 dicembre 1889, a Padova, viene costituita l’Unione
cattolica per gli studi sociali, il cui presidente e fondatore è proprio
Giuseppe Toniolo il quale, nel 1893, dà vita alla “Rivista internazionale di
scienze sociali e discipline ausiliarie”.
Toniolo elabora una sua
teoria sociologica, che afferma il prevalere dell’etica e dello spirito
cristiano sulle dure leggi dell’economia. Nei suoi numerosi scritti, propone
varie innovazioni: il riposo festivo, la limitazione delle ore lavorative, la
difesa della piccola proprietà, la tutela del lavoro delle donne e dei ragazzi.
Dal punto di vista
religioso, è fautore di un’azione più incisiva dei cattolici in campo sociale.
Dal 1894 in poi, diviene uno degli animatori del movimento della “democrazia
cristiana”. Difende il valore economico-sociale della religione, conciliando
così fede e scienza. Nel 1908, pubblica il Trattato di economia sociale.
Dopo lo scioglimento
dell’Opera dei Congressi, Toniolo è incaricato di redigere i nuovi statuti del
movimento cattolico. Nel 1906 è nominato presidente dell’Unione Popolare, che
ha il compito di coordinamento generale delle attività in campo cattolico. Su suo
impulso, nel 1907 iniziano le Settimane sociali. Porta avanti il suo servizio
ecclesiale con fedeltà alla Chiesa, stimato dai pontefici del suo tempo.
Preoccupato della guerra in corso, elabora uno statuto di diritto
internazionale della pace che affida al Papa.
Muore nel giorno dedicato
alla Madonna del Rosario, che egli è solito invocare ogni giorno.
Le sue spoglie mortali
riposano nella Chiesa di S. Maria Assunta a Pieve di Soligo. A Pisa la sua casa
porta ancora intatti i segni della sua vita santa e operosa. Visse tra il
Veneto e la Toscana, ma di lui si può dire, come di pochi altri, che appartiene
all’intera Italia cattolica.
È stato dichiarato
Venerabile il 14 giugno 1971
Il 14 gennaio 2011 il
Santo Padre ha autorizzato la promulgazione del decreto del miracolo attribuito
all’intercessione del Venerabile Servo di Dio.
Comitato di canonizzazione Beato Giuseppe Toniolo
Via della Conciliazione, 1 – 00193 ROMA
info@giuseppetoniolo.net
Fondazione Azione Cattolica scuola di
santità Pio XI
SOURCE : https://www.giuseppetoniolo.net/note-biografiche/
TONIOLO, Giuseppe
di Anna Maria Ratti
Enciclopedia Italiana
(1937)
Nato a Treviso il 7 marzo
1845, morto a Pisa il 7 ottobre 1918. Allievo di A. Messedaglia, si laureò in
giurisprudenza a Padova nel 1867; rimase nella stessa università come
assistente fino al 1872, e quindi come incaricato di filosofia del diritto. Dal
1874 al 1876 insegnò economia politica all'istituto tecnico di Venezia; nel
1878 fu nominato professore straordinario di questa materia all'università di
Modena, nello stesso anno a Pisa, dove divenne ordinario nel 1883 e rimase fino
alla morte.
Principale organizzatore
della democrazia cristiana in Italia, promotore e presidente dell'Unione
popolare, fu il maggior esponente italiano della scuola etico-cristiana, che fa
capo ad A. Müller e rappresenta una reazione alla concezione
utilitaristico-individualista dell'economia. Affermata la società come istituto
morale e necessario per completare il benessere dell'individuo e agevolargli la
via alla perfezione, ne deriva logicamente la necessità di disciplinare
l'iniziativa dei singoli e di limitarla nell'interesse di tutti. Individuo e
stato devono quindi collaborare al fine comune, pur agendo ciascuno nel proprio
campo, e tra loro devono svilupparsi istituzioni intermedie, che, risultando
dalla spontanea adesione dei singoli e avendo facoltà di disciplinarli,
contemperino le opposte esigenze di libertà e autorità. In favore
del sindacato (unità organica professionale) e
della corporazione (in cui si risolvono tutti i sindacati), intesi
appunto come organi destinati a rimediare all'insufficienza dell'individuo, a
frenare il prepotere dello stato, e a realizzare una maggior giustizia sociale
su basi cristiane, il T. svolse per anni un'attiva propaganda, opponendosi
sempre al movimento socialista, e dallo stato invocando un'adeguata
legislazione sociale imperniata sulla regolazione del contratto di lavoro e
sulla sostituzione del contratto collettivo all'individuale.
Tra le sue numerose opere
ricordiamo soprattutto il Trattato di economia sociale (voll. 3,
Firenze 1908-1921) e inoltre: Dei remoti fattori della potenza economica
di Firenze nel Medioevo (Milano 1882); Indirizzi e concetti sociali
all'esordire del sec. XX (conferenze, Pisa 1900); La democrazia
cristiana (Roma 1900); Il socialismo nella storia della
civiltà (Firenze 1902); Il supremo quesito della sociologia e i
doveri della scienza nell'ora presente (Roma
1903); Problemi, discussioni, proposte intorno alla costituzione
corporativa delle classi sociali (Roma 1904; rist., 1911); L'odierno
problema sociologico: studio storico critico (Firenze
1905); L'unione popolare tra i cattolici d'Italia (Firenze 1908).
Assai importante anche la sua attiva collaborazione alla Rivista
internazionale di scienze sociali.
Bibl.: R.
Carinari, Un socialista cristiano italiano, in La Rassegna ital.,
1901; F. Marconcini, Profilo di G. T. economista, Milano
1930; Raccolta di scritti in memoria di G. Toniolo nel decennio della sua
morte, a cura dell'università cattolica del S. Cuore, Milano 1929.
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Enciclopedia Italiana fondata da Giovanni Treccani - Riproduzione riservata
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Toniòlo, Giuseppe, beato
Enciclopedia on line
Economista e sociologo
italiano (Treviso 1845 - Pisa 1918). Prof. presso le univ. di Modena e Pisa, fu
il massimo esponente italiano della scuola etico-cristiana, che rappresentò una
reazione alla concezione utilitaristico-individualista dell'economia. Fu il
principale ispiratore, in Italia,
di una democrazia fondata sui principi fondamentali del cristianesimo e quindi
il predecessore di quello che nel secondo dopoguerra è stato il partito della
Democrazia cristiana. Tra le sue opere vi un Trattato di economia sociale (3
voll., 1908-21). Nel 2012 è stato beatificato.
Vita
Allievo di A.
Messedaglia, si laureatosi in giurisprudenza a Padova (1867), rimase nella
stessa università come assistente fino al 1872, e quindi come incaricato di
filosofia del diritto. Dal 1874 al 1876 insegnò economia
politica all'istituto tecnico di Venezia; nel 1878 fu nominato
professore straordinario di questa materia all'univ. di Modena, nello stesso
anno a Pisa, dove divenne ordinario nel 1883 e rimase fino alla morte.
Presiedette (dal 1906) l'Unione popolare e collaborò intensamente alla Rivista
internazionale di scienze sociali, che aveva fondato nel 1893. Svolse un'attiva
propaganda a favore dei sindacati e delle corporazioni, intesi a realizzare una
maggiore giustizia sociale su basi cristiane frenando il prepotere dello stato
e integrando l'insufficienza dell'individuo singolo. Nel 1951 è stata
introdotta la causa di beatificazione, conclusasi nel 2012, e nel 1971 è stato
dichiarato venerabile.
Opere
Tra le sue numerose opere si ricordano inoltre: Dei remoti fattori della potenza economica di Firenze nel Medioevo (1882); La democrazia cristiana (1900); Il socialismo nella storia della civiltà (1902); Problemi, discussioni, proteste intorno alla costituzione corporativa delle classi sociali (1904); L'odierno problema sociologico: studio storico critico (1905); L'unione popolare tra i cattolici d'Italia (1908). Tutti i suoi scritti sono stati raccolti in 20 volumi (1947-53).
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TONIOLO, Giuseppe
di Aldo Carera
Dizionario Biografico
degli Italiani - Volume 96 (2019)
– Nacque a Treviso il 7
marzo 1845 da Antonio e da Isabella Alessandri.
Dalla madre, veneziana di
origini armene, apprese un’intensa dedizione alle pratiche religiose. Il padre
Antonio, ingegnere idraulico di origini scledensi, trasmise al figlio
sentimenti patriottici ed entusiasmi neoguelfi che trovarono riscontro nel
programma educativo del collegio di S. Caterina a Venezia dove Giuseppe
frequentò, tra 1854 e 1863, gli studi ginnasiali e liceali e si accostò al
tomismo e all’apologetica.
Nel 1863 si immatricolò
alla facoltà politico-legale dell’Università di Padova dove si laureò in legge
il 27 giugno 1867. La sua formazione fu particolarmente influenzata da Luigi
Cossa, Fedele Lampertico, Luigi Luzzatti, Angelo Messedaglia. Da loro recepì
l’interesse per le connessioni tra economia e morale, la storicizzazione
dell’analisi economica e l’accostamento pluridisciplinare alle tematiche
sociali. Impostazioni metodologiche che, al loro successivo precisarsi,
orientarono il giovane trevigiano verso la ‘scuola storica dell’economia’.
Intrapresa la carriera
universitaria, il 28 dicembre 1868 venne nominato assistente alla cattedra
giuridico-politica dell’Ateneo patavino. Il 30 agosto 1873 ottenne
l’abilitazione alla libera docenza in economia politica. Il successivo 5
dicembre nella «prelezione» al suo primo corso accademico (Dell’elemento etico
quale fattore intrinseco delle leggi economiche, ora in Trattato di
economia sociale, II, pp. 266-292) fissò le coordinate del proprio pensiero,
ispirate alla tradizione cattolico-liberale italiana di Antonio Rosmini e di
Vincenzo Gioberti e fondate sulla critica delle teorie classiche di Adam Smith,
di David Ricardo e del liberoscambismo di scuola manchesteriana. Nella sua
prospettiva, le ragioni di utilità individuale, che motivano l’homo æconomicus,
vanno ricondotte alle componenti antropologiche, religiose ed etiche che
rendono l’uomo, nella sua libertà e operosità, soggetto morale e causa
efficiente delle leggi economiche e delle relazioni sociali.
Il 20 marzo 1878 ottenne
per concorso la cattedra di economia politica all’Università di Modena. Nel
1879 fu chiamato a Pisa ove avrebbe insegnato fino al 1917 (dal 1882 come
professore ordinario), dando prova di grande sensibilità educativa e di
rispettosa compensazione tra le responsabilità di docente in un’università
statale e una sempre più appassionata militanza ecclesiale e sociale nelle fila
del cattolicesimo postunitario.
Il 4 settembre 1878 aveva
sposato a Pieve di Soligo Maria Schiratti da cui ebbe sette figli, tre dei
quali morirono in tenera età. Il legame confidente verso Maria e la profonda
spiritualità vissuta in famiglia furono parte della solida esperienza di fede e
di vita che gli sarebbe stata riconosciuta con la beatificazione.
La sua apologetica, di
impianto neoscolastico, lo inscrisse in precise coordinate culturali segnate da
elementi caduchi quali un teocentrismo e un guelfismo che lo portarono ad
attribuire al pontefice il ruolo di supremo organismo etico-giuridico
nazionale, e ne motivarono l’impegno pedagogico a sostegno di un più incisivo
attivismo dei laici. L’orizzonte del suo riformismo sociale era coerente con il
magistero sociale della Rerum Novarum – «verosimile» la consulenza di
Toniolo nella predisposizione dell’enciclica (Vistalli, 1954, p. 348) – e con
la prospettiva leoniana della «conquista cristiana» della società moderna come
unico rimedio al dramma della questione sociale. Le sue riflessioni chiamarono
i cattolici al confronto con i problemi insiti nella modernità e con le sfide
dell’uomo contemporaneo, questioni emergenti e irrisolte per l’intera società
italiana.
In un intenso decennio
1879-89, l’approfondimento della cultura cattolica franco-belga e tedesca, in
particolare delle opere di Wilhelm Roscher, lo confermò nella convinzione che
l’applicazione alla ricerca storica, intesa come «disciplina ausiliare»,
costituiva un antidoto a quegli eccessi di astrazione che a suo parere
impedivano alla teoria economica di incrementarsi del «valor pratico»
necessario «per risanare que’ vizi sociali che essa stessa ha in gran parte
generato» (Trattato di economia sociale..., cit., II, p. 480). Nel 1882
pubblicò Dei remoti fattori della potenza economica di Firenze nel Medio
Evo; tra il 1884 e il 1887 predispose un ampio studio sulla Storia
dell’economia sociale in Toscana nel Medio Evo, edito postumo.
L’analisi della complessa
articolazione della società medievale, di cui colse tensioni e incoerenze, lo
portò a identificare nelle manifestazioni della libertà personale e nel ruolo
degli organismi intermedi la possibile armonizzazione tra i principi di
autorità e di solidarietà a vantaggio dei ceti inferiori, entro un ordine
garantito da una limitata presenza dello Stato. Le sue indagini risentirono
dell’aprioristica inscrizione dei cicli storici in un grandioso disegno
organico di storia universale fondato sulla civiltà cristiano-cattolica. Sotto
la superficie della storia politico-sociale, colse nella loro concretezza
l’affiorare degli orientamenti culturali, l’agitarsi delle forze sociali, il
configurarsi di molteplici gradi di civiltà, elementi propri della «storia
totale», offrendo un decisivo contributo al progresso culturale del
cattolicesimo italiano del suo tempo (Sorrentino, 2012, pp. 111-113).
Per Toniolo, solo i
valori del cristianesimo potevano consentire di edificare «uomini nuovi» e di
dare un volto umano al capitalismo, di restituire centralità al lavoro, di
aprire la strada alle molteplici manifestazioni della partecipazione nei
rapporti tra lavoro e capitale e di identificare il ruolo «suppletorio» dello
Stato a vantaggio delle comunità.
La convinzione che «il
conoscere è mezzo all’operare» e le sollecitazioni dell’amico Stanislao
Medolago Albani lo spinsero a impegnarsi in prima persona per sostenere la
crescita culturale di un laicato cattolico condizionato dall’empirismo e dal
localismo. Rimosse, con il sostegno di Leone XIII, le resistenze degli
intransigenti, nel 1889 promosse l’Unione cattolica per gli studi sociali;
quattro anni più tardi fondò, con Salvatore Talamo, la Rivista
internazionale di scienze sociali e discipline ausiliarie, destinata a
conseguire prestigio scientifico anche Oltralpe.
Nel gennaio del 1894
firmò, con altri, il Programma dei cattolici di fronte al socialismo, noto
come Programma di Milano (Democrazia cristiana. Concetti e indirizzi,
1949, I, pp. 1-14).
Fuori dagli schemi del
tradizionalismo cattolico, vi si sosteneva la ricomposizione, a beneficio
popolare, dei patrimoni collettivi degli enti morali e dei beni comuni
pubblici; la diffusione della piccola proprietà contadina; la partecipazione
operaia agli utili dell’azienda; l’abolizione del salariato; il riconoscimento
del ruolo delle associazioni operaie per la tutela dei lavoratori nei confronti
dei datori di lavoro. L’obiettivo di fondo, in sintonia con gli orientamenti dei
cattolici europei, era la restaurazione di un ordine sociale, intrinsecamente
etico, costruito dal basso da persone rispettose di norme morali di condotta.
Così orientata, secondo Toniolo, la propensione solidale delle singole persone
– aggregate in corpi intermedi autonomi e con l’apporto delle istituzioni
pubbliche locali – consentiva di perseguire efficacemente la giustizia sociale
e di proporsi come alternativa al socialismo, al liberalismo e ai ritorni del
paganesimo.
Negli anni immediatamente
successivi il professore Toniolo affermò sempre più esplicitamente una
«naturale gerarchia» che fissava la supremazia del lavoro, in quanto esercizio
delle facoltà umane, sul ruolo strumentale del capitale, il cui valore sociale
fece dipendere dall’apporto all’incremento della produzione.
Tali convinzioni volte,
per «abito mentale e per metodo scientifico» (Pecorari, 2017, p. 59), alla
comprensione dei processi in corso e ai possibili rimedi, non erano
conciliabili con il rigido intransigentismo del presidente dell’Opera dei
congressi, Giambattista Paganuzzi, difensore di un assetto organizzativo
impermeabile alla prospettiva federativa sostenuta da Toniolo. La divaricazione
di orientamenti si accentuò nel 1897 quando, nel saggio Il concetto
cristiano della democrazia (Democrazia cristiana. Concetti e
indirizzi, cit., I, pp. 17-90), Toniolo attribuì all’ordinamento sociale più
che all’ordinamento politico il compito di operare secondo il fine superiore
della convivenza civile, ossia il bene comune. Nella sua visione, un assetto
democratico, ispirato da valori cristiani e fondato sulla libertà personale,
costituiva l’espressione compiuta di una società aperta, interclassista e
dinamica, in equilibrio tra diritti e doveri individuali e tra giustizia
commutativa e giustizia distributiva; una società dotata di ordinamenti civili
e politici garanti della piena libertà e del progresso per tutti i ceti
(Pecorari, 2017, p. 70).
All’inizio del Novecento
il suo attivismo, fondato sull’affermazione del ruolo dei laici nella società
civile e religiosa, e l’iniziale apertura al movimento giovanile di Romolo
Murri determinarono la recrudescenza del contrasto con la dirigenza dell’Opera
dei congressi. A fronte della crescente radicalizzazione delle posizioni di
Murri e all’irrigidimento della S. Sede, Toniolo adottò una non facile linea di
mediazione che lo espose a dure critiche. Sempre fedele al pontefice, si
raccolse in un sofferto silenzio, intensificando l’impegno nella ricerca
scientifica e a sostegno di due peculiari forme di azione sociale. La prima, la
cooperazione, per Toniolo rappresentava una tipologia di impresa privata di
piccole dimensioni produttive, fusione di capitale e lavoro, in grado di
contribuire alla tenuta dei tessuti sociali e produttivi territoriali, attitudine
peculiare delle cooperative di credito per il contrasto all’usura e alla
speculazione finanziaria, a vantaggio delle piccole imprese manifatturiere e
rurali.
La seconda riguardava le
unioni operaie, la cui natura e i cui fini – secondo il modello webbiano
delle trade unions, conformato all’avanzare della società industriale e
volto alla tutela e all’autonoma emancipazione della classe operaia – vennero
riletti da Toniolo in chiave solidaristica e partecipativa.
L’instaurazione di
rapporti non conflittuali con le controparti datoriali presupponeva il
riconoscimento dell’impresa come una realtà sociale e produttiva complessa, in
cui ciascuno poteva fare la sua parte e l’agire collettivo diventava
complementare al bene individuale. Una prospettiva alternativa alla
conflittualità radicata nell’arretrato mercato del lavoro italiano e negli
orientamenti classisti del movimento operaio socialista. Per i cattolici e per
lo stesso Toniolo, nelle cui trattazioni ricorrevano sovente concetti e
argomentazioni di stampo corporativo (variamente interpretati dai suoi esegeti)
tale apertura alle ineluttabili logiche di mercato favorì la sperimentazione di
nuovi strumenti d’azione collettiva accanto alla tradizionale dotazione
assistenzialistica e paternalista.
Nel 1899 Toniolo, con la
costituzione della Società cattolica italiana per gli studi scientifici,
ispirata al principio neotomistico dell’armonia tra fede e ragione, chiamò gli
intellettuali cattolici a confrontarsi con le conquiste della scienza
contemporanea. In questa impostazione Agostino Gemelli avrebbe riconosciuto il
futuro seme di quell’Università cattolica del Sacro Cuore da lui fondata nel
1921 secondo l’esplicita volontà dello stesso Toniolo.
Dopo lo scioglimento
dell’Opera dei congressi (1904) collaborò con Medolago Albani alla costituzione
dell’Unione economico-sociale, dell’Unione elettorale e di quell’Unione
popolare di cui fu presidente effettivo per un quadriennio e, dal 1912,
presidente onorario. Diversi, in quegli anni, gli ambiti del suo impegno sociale.
Fu tra i promotori delle Settimane sociali dei cattolici italiani (1907) e per
sei anni i suoi interventi in quella sede toccarono temi «urgenti» e «vivaci»:
il lavoro, i contratti di lavoro, il salario, la legislazione sociale, la
famiglia, la libertà di insegnamento. Inoltre, a conferma di una peculiare
dedizione al mondo giovanile, testimoniata quotidianamente nelle aule
universitarie e in molte altre occasioni educative informali, si schierò a
difesa, per quanto possibile, dell’autonomo profilo associativo della FUCI
(Federazione Universitaria Cattolica Italiana) nella difficile fase della
rifondazione all’indomani dell’enciclica Il fermo proposito di Pio X
(1905). Tra il 1908 e il 1909 visse con sofferenza, anche fisica, le difficoltà
e le incomprensioni conseguenti il suo diretto interessamento alla fase
costitutiva dell’Unione delle donne cattoliche d’Italia che avrebbe voluto più
popolare e meno elitaria. All’avvio del successivo decennio difese con
determinazione dalle critiche di autorevoli voci del movimento cattolico le
unioni professionali «semplici», cioè composte da soli lavoratori, contribuendo
anche sul campo dell’azione sociale alla loro affermazione.
I risultati della piena
maturità scientifica di Toniolo corrispondono, nell’Opera omnia, agli scritti
raccolti in Capitalismo e socialismo, in L’odierno problema
sociologico e nel poderoso Trattato di economia sociale, il cui primo
volume fu pubblicato nel 1907. Con l’indagine sociologica egli intese studiare
la realtà contemporanea in tutta la sua complessità, ponendosi sui confini
della ricerca scientifica tradizionale stante il costante afflato etico delle
sue indagini, l’approccio pluridisciplinare e l’obiettivo di dedurne linee
pratiche d’azione.
Da economista elaborò un
concetto di «economia moderna capitalistica» inclusivo dell’irreversibilità del
progresso scientifico, dei grandi vantaggi materiali dovuti alla crescente
integrazione internazionale e dei riscontri positivi del sistema industriale
sui salari e sulle disponibilità materiali per i lavoratori. Al centro dei suoi
interessi pose le profonde deviazioni etiche e i costi sociali, dovuti al
prestito a interesse, alla speculazione, all’azione dei grandi monopoli
industriali e finanziari, i cui effetti pose all’origine delle crisi economiche
e le cui negative permanenze identificò anche nelle fasi di crescita.
Dall’analisi delle complesse articolazioni del capitalismo industriale, Toniolo
trasse la convinzione che per contenere l’impatto sociale delle grandi
fabbriche e del grande capitale occorresse puntare sulla diffusione delle
piccole e delle piccolissime imprese.
Tali impostazioni
metodologiche e teoriche lo isolarono nella sua stessa disciplina, in cui
prevalevano impostazioni neoclassiche che non riteneva in grado di cogliere la
complessità dei processi in corso. Un isolamento che scontò anche nel mondo
cattolico da parte di chi negava l’autonomia scientifica dei saperi da lui
coltivati e la conseguente rilettura della modernità. Agli uni e agli altri, le
questioni sollevate da Toniolo posero domande ineludibili sul piano teorico e
in termini di fattive responsabilità sociali.
Dall’inizio del Novecento
Toniolo aveva intensificato il proprio impegno nella promozione di sodalizi
internazionali. Nel 1901 fondò la sezione italiana dell’Association
internationale pour la protection légale des travailleurs, precorritrice
dell’Organizzazione internazionale del lavoro. Nel giugno del 1917 propose a
Benedetto XV la costituzione di un «Istituto cattolico di diritto
internazionale» per orientare alla pace e alla fraternità le coscienze
individuali e l’opinione pubblica internazionale.
Morì a Pisa il 7 ottobre
1918. Dal 30 settembre 1940 le sue spoglie sono custodite nella chiesa
parrocchiale di Pieve di Soligo. Il 29 aprile 2012, a conclusione di un lungo
processo canonico sostenuto dalla FUCI, dall’Azione cattolica e dall’Università
cattolica del Sacro Cuore, Giuseppe Toniolo è stato proclamato beato.
Opere. Gli scritti di
Toniolo, raccolti sotto il titolo Opera omnia di Giuseppe Toniolo, constano
di venti volumi, organizzati in sei serie, per un totale di 8886 pagine,
pubblicati tra il 1947 e il 1953, per i tipi della Tipografia Poliglotta
Vaticana, a cura del Comitato opera omnia di G. Toniolo, sotto la guida di
Bernardino Nogara. Si tratta di un corpus composito di saggi,
trattati, articoli per riviste scientifiche, dispense e materiali didattici,
carteggi, relazioni, discorsi, recensioni, prefazioni, necrologi. Una raccolta
sostanzialmente esaustiva per quanto riguarda i saggi, ma non adeguatamente
curata sul piano filologico (cfr. le note critiche e l’accurata bibliografia
tonioliana in F. Manzalini, Elementi di economia politica in G. T., Siena
2009, pp. 205-284). Ogni volume è corredato da un indice dei nomi e da un
indice delle materie. Le sei serie, di consistenza molto varia, hanno la
seguente configurazione: Serie I, Scritti storici: I, Capitalismo e
socialismo, prefazione di S. Majerotto, 1947; II, Storia dell’economia
sociale in Toscana nel Medio Evo, prefazione di M. Romani, II, 1, La vita
civile-politica, II, 2, La vita economica, 1948; IV, Dei remoti
fattori della potenza economica di Firenze nel Medio Evo e scritti storici,
prefazione di S. Majerotto, 1952. Serie II, Economia e statistica:
I-V, Trattato di economia sociale e scritti economici, prefazione di F.
Vito, 1949-1952. Serie III, Sociologia e problemi sociologici contemporanei:
I, L’odierno problema sociologico. Studio storico-critico, prefazione di
A. Fanfani, 1947; II-III, Democrazia cristiana. Concetti e indirizzi, prefazione
di A. De Gasperi, 1949. Serie IV, Iniziative sociali, I-II, Democrazia
cristiana. Istituti e forme, prefazione di A. Ardigò, 1951;
III, Iniziative culturali e di azione cattolica, prefazione di G. Dalla
Torre, 1951. Serie V, Scritti vari: I-II, Scritti spirituali religiosi
familiari e vari, prefazione di F. Costa, 1952. Serie VI, Epistolario (testi
raccolti da G. Anichini, ordinati e annotati da N. Vian): I, Lettere
1871-1895, 1952; II, Lettere 1896-1903, 1953; III, Lettere 1904-1918,
1953.
Negli anni, molti suoi
scritti sono stati ripubblicati in frammenti antologici di varia consistenza e
accuratezza.
Fonti e Bibl.: La
Biblioteca apostolica Vaticana conserva un imponente fondo di carte di Toniolo
e un altrettanto consistente carteggio che testimonia l’ampiezza delle sue
relazioni epistolari con interlocutori italiani e stranieri. Si tratta di
materiali di grande interesse, descritti sommariamente
nella Positio per la beatificazione (Sacra congregatio pro Causis
Sanctorum, Pisana beatificationis et canonizationis servi Dei Iosephi
Toniolo Viri Laici. Positio super virtutibus, Roma 1970), ma non ancora
compiutamente valorizzati dagli studiosi.
In assenza di una
biografia esaustiva, su Toniolo disponiamo di opere talvolta molto documentate
ma non sufficientemente rigorose sul piano scientifico (F. Vistalli, G.
T., Roma 1954), di taglio apologetico (E. Da Persico, La vita di G. T.,
Mantova 1928) o, molte, di taglio divulgativo. Non mancano peraltro
ricostruzione biografiche rigorose e contestualizzate, quali i lavori di Paolo
Pecorari (Ketteler e T. Tipologie sociali del movimento cattolico in
Europa, Roma 1977, pp. 49-73; G. T. e il socialismo. Saggio sulla cultura
cattolica tra ’800 e ’900, Bologna 1981; T. G., in Dizionario storico
del movimento cattolico in Italia 1860-1980, II, I protagonisti, Torino
1982, pp. 636-644; T. Un economista per la democrazia, Roma 1991, pp.
9-62; Carteggio G. T. - Luigi Luzzatti 1869-1918, Città del Vaticano 2017,
pp. 13-117) e di Domenico Sorrentino (Chiesa e società in G. T., Nola
1985; G. T. Una biografia, Cinisello Balsamo 1988; L’economista di
Dio. G. T., Roma 2001; G. T.: una Chiesa nella storia, Milano 2012).
La produzione di studi su
Toniolo ha segnato fasi alterne, tra cui spiccano i congressi scientifici, come
risulta dall’esaustivo e sistematico saggio bibliografico, aggiornato al 2010,
di P. Pecorari, Bilancio storiografico e prospettive di ricerca su G. T.,
in Id., Alle origini dell’anticapitalismo cattolico. Due saggi e un
bilancio storiografico su G. T., Milano 2010, pp. 73-99.
Oltre alle opere già
indicate si segnalano: F. Vito, G. T. e la cultura economica dei cattolici
italiani, in Aspetti della cultura cattolica nell’età di Leone XIII,
a cura di G. Rossini, Roma 1961, pp. 9-34; A. Ardigò, T.: il primato della
riforma sociale per ripartire dalla società civile, Bologna
1978; Attualità del pensiero di G. T., a cura di M.L. Fornaciari Davoli -
G. Russo, Milano 1982; A. Spicciani, G. T. e la cultura europea alla fine
dell’Ottocento, in Genesi della coscienza internazionalista nei cattolici
fra ’800 e ’900, Padova 1983, pp. 201-257; S. Burgalassi, Alle origini
della sociologia. G. T. e la scuola pisana 1878-1918, Pisa
1984; Contributi alla conoscenza del pensiero di G. T. Atti del
Convegno... 1981, Pisa 1984; Stato degli studi e prospettive di ricerca
sulla figura e sull’opera di G. T. Atti del Convegno, Milano... 1985,
in Bollettino dell’Archivio per la storia del movimento sociale cattolico
in Italia, XX (1985), 2, pp. 191-329; A. Spicciani, G. T. tra economia e storia,
Napoli 1990; G. T. tra economia e società. Atti di Convegno, Pieve di
Soligo... 1988, a cura di P. Pecorari, Udine 1990; Il pensiero economico e
sociale di G. T., a cura di R. Molesti - S. Trucco, [Pisa] 1990; G.
Conso, L’intuizione di T. Una speranza per il futuro, in V.
Buonomo et al., Diritto internazionale per una pace possibile, Roma
2002, pp. 29-36; G. T. Il pensiero e l’opera, a cura di R. Molesti, Milano
2005; E. Preziosi, G. T. Alle origini dell’impegno sociale e politico dei
cattolici, Roma 2012; P. Pecorari, G. T. Etica, cooperazione, economia,
Roma 2014; G. T. L’uomo come fine, a cura di A. Carera, Milano 2014.
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Enciclopedia Italiana fondata da Giovanni Treccani - Riproduzione riservata
SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/giuseppe-toniolo_(Dizionario-Biografico)/
Fiesole, Casa con targhe 02, Giuseppe Toniolo
7 de octubre: Beato
Giuseppe Toniolo (SSVP)
por Famvin Media Resources | Oct 5, 2024 | Formación | 0 comentarios
Giuseppe Toniolo, miembro
de la Sociedad de San Vicente de Paúl, lideró el movimiento de Acción Católica
en Italia y defendió los principios de doctrina social que hoy damos por
sentados, luchando contra lacras sociales como la explotación de los
trabajadores y el trabajo infantil.
– Fuente: Libro electrónico de los Santos y Beatos Vicencianos, p. 43
Conozca al Beato Giuseppe
Toniolo en la presentación siguiente. Debajo hay un vídeo de YouTube en
italiano, con muchas fotografías.
SOURCE : https://famvin.org/es/2024/10/05/7-de-octubre-beato-giuseppe-toniolo-ssvp/
Pietro Cafaro et Emanuele Camillo Colombo « Giuseppe Toniolo et l’esprit de charité. Du crédit coopératif à la construction de corps sociaux en Italie au cours du deuxième XIXe siècle », Les Études Sociales 2016/2 n° 164. pages 137 à 158
Matteo Sanfilippo. « Aux origines de la sociologie catholique en Italie : l’influence de Giuseppe Toniolo », Archives de sciences sociales des religions, 179 | Juillet-septembre 2017, 51-70 : https://journals.openedition.org/assr/29581
Voir aussi : https://www.giuseppetoniolo.net/
https://www.istitutotoniolo.it/
https://www.catholic.org/news/saints/story.php?id=46018
https://www.cath.ch/newsf/auteur-d-un-traite-sur-l-economie-sociale/
https://www.cath.ch/newsf/auteur-d-un-traite-sur-l-economie-sociale/