Bienheureuse Chiara Luce Badano
Jeune fille italienne (+ 1990)
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/12248/Bienheureuse-Chiara-Luce-Badano.html
BENOÎT XVI
ANGÉLUS
Castel Gandolfo
Dimanche 26 septembre 2010
Chers frères et sœurs,
Dans l'Évangile de ce
dimanche (Lc 16, 19-31), Jésus raconte la parabole de l'homme riche et du
pauvre Lazare. Le premier vit dans le luxe et dans l'égoïsme, et quand il
meurt, il finit en enfer. Le pauvre, au contraire, qui se nourrit des restes de
la table du riche, est emporté par les anges à sa mort, dans la demeure
éternelle de Dieu et des saints. « Heureux vous les pauvres — avait proclamé le
Seigneur à ses disciples — car le Royaume de Dieu est à vous » (Lc 6, 20).
Mais le message de la parabole va plus loin : il nous rappelle qu'alors que
nous sommes dans ce monde, nous devons écouter le Seigneur qui nous parle à
travers les saintes Écritures et vivre selon sa volonté, autrement, après la
mort, il sera trop tard pour se raviser. Donc, cette parabole nous dit deux
choses : la première c'est que Dieu aime les pauvres et les relève de leur
humiliation ; la seconde, c'est que notre destin éternel est conditionné par
notre attitude ; il nous appartient de suivre la voie que Dieu nous a montrée
pour arriver à la vie, et cette voie c'est l'amour, non pas entendu comme
sentiment, mais comme un service aux autres, dans la charité du Christ.
Par une heureuse
coïncidence, nous célébrerons demain la mémoire liturgique de saint Vincent de
Paul, patron des organisations caritatives catholiques, dont c'est le 350e anniversaire
de la mort. Dans la France du XVIIe siècle, il a touché du doigt le fort
contraste entre les plus riches et les plus pauvres. En effet, en tant que
prêtre, il a pu fréquenter les milieux aristocratiques, les campagnes et les
bas-fonds de Paris. Poussé par l'amour du Christ, Vincent de Paul a su organiser
des formes stables de service aux exclus en donnant vie à ce qu'on a appelé les
« Charités », c'est-à-dire des groupes de femmes qui mettaient leur temps et
leurs biens à la disposition des personnes les plus marginalisées. Parmi ces
bénévoles, certaines ont choisi de se consacrer totalement à Dieu et aux
pauvres, et ainsi, avec sainte Louise de Marillac, saint Vincent fonda les «
Filles de la Charité », première congrégation féminine à vivre la consécration
« dans le monde » au milieu des personnes, avec les malades et les nécessiteux.
Chers amis, seul l'Amour,
avec un A majuscule, apporte le vrai bonheur ! C'est ce que montre un autre
témoin, une jeune fille qui a été proclamée bienheureuse hier ici, à Rome. Je
parle de Chiara Badano, une jeune fille italienne née en 1971, qu'une maladie a
conduite à la mort à un peu moins de 19 ans, mais qui a été pour tous un rayon
de lumière, comme le dit son surnom : « Chiara Luce ». Sa paroisse, le diocèse
d'Acqui Terme et le Mouvement des Focolari, auquel elle appartenait, sont
aujourd'hui en fête, et c'est une fête pour tous les jeunes, qui peuvent
trouver en elle un exemple de cohérence chrétienne. Ses dernières paroles, de
pleine adhésion à la volonté de Dieu, ont été : « Maman, au revoir. Sois
heureuse parce que moi je le suis ». Élevons notre louange à Dieu parce que son
amour est plus fort que le mal et que la mort ; et remercions la Vierge Marie
qui conduit les jeunes, même à travers les difficultés, et les souffrances, à
aimer toujours plus Jésus et à découvrir la beauté de la vie.
À l'issue de l'Angélus
Je salue cordialement les
pèlerins francophones présents, ainsi que les personnes qui sont avec nous par
la radio ou la télévision ! Je vous remercie encore pour votre prière qui m'a
accompagné durant mon voyage
apostolique au Royaume-Uni. Puissent la Vierge Marie et les saints
archanges, Michel, Gabriel et Raphaël, nous aider tous à vivre dans la foi et
l'amour, la persévérance et la douceur. Bonne préparation au mois du rosaire
qui approche et bon dimanche à tous !
Chers amis, s'il plaît à
Dieu, jeudi prochain, je rentrerai à Rome ; c'est pourquoi tout en souhaitant à
tous un bon dimanche, j'adresse un « au revoir » cordial à la communauté de
Castel Gandolfo.
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Libreria Editrice Vaticana
Copyright © Dicastère
pour la Communication
SOURCE : https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/angelus/2010/documents/hf_ben-xvi_ang_20100926.html
Chiara Badano, cette ado "comme les autres" devenue bienheureuse
Philip
Kosloski - Publié le 07/12/17
Quand on évoque les saints, on ne pense pas forcément
à des ados mauvais en maths, sortant tard le soir avec des copains et écoutant
les derniers tubes à la mode. Pourtant, Chiara Badano était de ceux-ci.
Née le 29 octobre 1971 dans un petit village italien
au sein d’un foyer catholique et aimant, Chiara a la foi très tôt. À l’âge de 4
ans, elle fait déjà preuve d’une grande générosité envers les autres :
elle donne ses plus beaux jouets à des enfants défavorisés et est toujours
heureuse d’aller rendre visite à des personnes âgées dans la maison de retraite
près de chez elle.
À 9 ans, elle découvre le mouvement des Focolari et
adhère sur-le-champ à cette spiritualité. Chiara grandit, va au collège puis au
lycée : c’est une jeune fille populaire qui a beaucoup d’amis, fait du
sport, danse, sort… En apparence, c’est une adolescente ordinaire qui aime
s’amuser.
Une joie surnaturelle pour affronter la maladie
Un jour, alors qu’elle a 17 ans, elle ressent une vive
douleur à l’épaule lors d’une partie de tennis. Après de nombreuses analyses,
on lui diagnostique un cancer aigu des os appelé ostéosarcome. La maladie se
développe rapidement et très vite, elle perd l’usage de ses jambes. Ses chances
de survie sont très minces.
Au cœur de la souffrance, Chiara est habitée par une
joie surnaturelle, et au lieu de vivre sa maladie comme une malédiction, elle
l’offre en sacrifice à Dieu. Elle répète inlassablement : « Pour toi
Jésus. Si tu le veux, je le veux moi aussi. » Elle refuse la
morphine : « Cela me rend moins lucide, or je n’ai plus qu’une chose
à faire désormais : offrir ma souffrance à Jésus, car je veux partager sa
souffrance sur la croix le plus possible. »
« La mort n’existe pas. Seule la vie
existe »
De nombreux amis viennent lui rendre visite à
l’hôpital : « Au début, nous allions voir Chiara Luce [son nom chez
les Focolari, « lumière » en italien] car nous pensions qu’elle avait
besoin qu’on lui remonte le moral. Mais très vite nous avons réalisé qu’en
réalité, c’était nous qui avions besoin d’elle. Sa vie était comme un aimant
qui nous attirait à elle. » L’un de ses médecins disait : « À
travers son sourire, à travers ses yeux pleins de lumière, elle nous montrait
que la mort n’existe pas. Seule la vie existe. »
Alors que sa courte vie touche à sa fin, elle dit à sa
mère : « Ne pleure pas, car je pars retrouver Jésus. À mon
enterrement, je ne veux pas que les gens pleurent, je veux des gens qui
chantent de tout leur cœur. » Elle demande également à être enterrée vêtue
de blanc, pour symboliser son alliance éternelle avec le Christ.
Chiara Badano quitte ce monde le 7 octobre 1990, peu
avant ses 19 ans. Elle part retrouver Jésus après avoir dit ces dernières
paroles : « Adieu. Soyez heureux car je le suis. » Son procès en
canonisation a été officiellement ouvert en 1999 et elle est déclarée vénérable
en 2008. Peu après, Benoît XVI reconnaît un miracle attribué à son
intercession ; elle est béatifiée le 25 septembre 2010. Un deuxième
miracle est nécessaire pour qu’elle soit canonisée.
SOURCE : https://fr.aleteia.org/2017/12/07/chiara-badano-cette-ado-comme-les-autres-devenue-bienheureuse/
Histoire de Chiara Badano
La joie est immense lorsque la petite Chiara
montre le bout de son nez le 29 octobre 1971 dans la famille Badano. La
fillette grandit dans un climat familial aimant. En 1980, Chiara découvre les
Focolari. On y prêche un « idéal ». Elle est tout de suite attirée par cette
manière de vivre : mettre Dieu au centre de sa vie et vivre l’unité de façon
concrète. Elle se lie alors au groupe des Gen 3 (jeunes de 9 à 16 ans).
Chiara est belle : son regard limpide attire.
Elle aime la vie et pratique différents sports : tennis, natation, danse,
promenades dans les montagnes avec son père… Sa joie intérieure jaillit par les
chants qu’elle aime entonner. Toujours entourée d’amis, sa présence attire.
Elle les retrouve le soir dans son village, devant le café. Sa présence parmi
eux est témoignage. Non, je ne parle pas de Dieu. […] Ce n’est pas parler de
Dieu qui compte, moi je dois le donner.
Fin de l’été 1988 : Chiara joue au tennis. Une
douleur à l’épaule revient fréquemment. Celle-ci se fait de plus en plus aiguë.
Des recherches plus approfondies permettent au corps médical de trouver la
maladie : ostéosarcome avec métastases. Les examens, les attentes, les
rechutes, les améliorations, les hospitalisations se succèdent. Elle se soumet,
et continue son chemin de vie authentique.
Arrive le temps de la longue chimiothérapie. Chiara
comprend alors la gravité de son mal. Sa maman raconte : « Je vois encore
Chiara arriver dans le jardin… Elle a le regard fixe… Je lui demande comment ça
s’est passé. Non, pas maintenant, ne me parle pas maintenant. Elle se jette sur
son lit les yeux fermés. Elle reste comme ça vingt-cinq minutes. Puis elle se
tourne vers moi : Maintenant tu peux parler. Ça y est, elle a redit son oui. Et
elle ne revient plus en arrière. Son sourire revient. Après avoir demandé à
Jésus : Pourquoi ? Elle continue : Si tu le veux, Jésus, je le veux moi aussi.
» Ses yeux sont tournés vers le Christ, elle sait, où elle va. Sa souffrance a
un sens.
Chiara vit sa maladie en union avec la Passion du
Christ. Alors que ses veines éclatent sans cesse, à force de subir des
perfusions, une infirmière découvre une veine encore bonne. Elle demande alors
à Chiara de rester immobile. Si elle bouge le doigt, l’aiguille sautera et ils
ne pourront faire la thérapie. Pendant trois jours, Chiara reste sans bouger ;
devant l’aiguille qui ressemble à un papillon posé sur son bras, elle dit :
Pour moi, c’est une petite épreuve, même si ça me fait mal et que j’ai envie de
bouger le doigt. Pour résister à cette tentation, je me dis que ce papillon est
l’une des épines que Jésus avait sur la tête.
La médecine baisse les bras et affirme son
impuissance. Chiara souffre atrocement. Elle sait que seul un miracle peut la
sauver. Pourtant, elle écrit : Je n’arrive pas à le demander. Peut-être que
cela vient de mon impression que cela ne rentre pas dans sa volonté ? J’ai hâte
d’aller au paradis…mais est-ce que ce n’est pas encore un attachement, quelque
chose à perdre ? Elle prépare alors dans les moindres détails la fête de ses
noces, vivant ces moments comme des fiançailles.
À sa maman, elle adresse cette recommandation : Quand
tu me prépareras sur mon lit de mort, maman, tu devras toujours te répéter : «
Maintenant, Chiara Luce voit Jésus. » Son état s’aggrave. Elle offre encore ses
souffrances. La veille de sa mort, elle dit au revoir à ses amis : Il faut
avoir le courage de mettre de côté ambitions et projets qui détruisent le vrai
sens de la vie, qui est seulement de croire à l’amour de Dieu. Ses dernières
paroles sont pour sa maman : Ciao ! Sois heureuse, parce que je le suis.Dimanche
7 octobre 1990, Chiara Luce rejoint son Bien-Aimé. Les gens arrivent en foule
chez les Badano. Malgré les larmes, c’est la fête : croyants et incroyants
viennent auprès d’elle. Plus de deux mille personnes se rassemblent pour les
funérailles. Les témoignages parlent d’une atmosphère de joie, de paradis. Un
ami confesse : « Pour la première fois, j’ai réussi à être sûr de l’amour de
Dieu. »
SOURCE : https://www.chiara-luce.fr/?p=63
Neuvaine pour les enfants malades avec Chiara Luce
Badano
Pendant 9 jours, prions avec la Bienheureuse Chiara
Luce Badano pour les enfants atteints de maladies graves !
Commencez la neuvaine quand vous voulez !
Je m'inscris
Que vous souhaitiez porter dans vos prières un enfant
en particulier ou tous les enfants gravement malades, rejoignez cette neuvaine
pour apprendre à "jouer la partition de Dieu" avec Chiara Luce.
Quotidiennement, vous recevrez :
la prière du jour,
l'un des écrits de Chiara Luce Badano que vous pourrez
méditer,
Un extrait de l'Evangile.
Programme
Jour 1 - Le don de la foi
Jour 2 - Obéir à la volonté de Dieu
Jour 3 - Le commandement de l'amour
Jour 4 - Que ta volonté soit faite !
Jour 5 - Demander le pardon et la conversion
Jour 6 - Seigneur, apprends-nous à prier !
Jour 7 - Remercier Dieu pour son amour et ses
dons
Jour 8 - Espérance en la vie éternelle
Jour 9 - L'amour, une petite semence à déployer
Qui est Chiara Badano ?
Chiara Badano dite Chiara Luce (Sassello, 29 octobre
1971 - Sassello, 7 octobre 1990) est une jeune femme ayant appartenu au
Mouvement des Focolari, morte à 18 ans d'un cancer des os. Déclarée vénérable
par l'Église catholique romaine le 3 juillet 2008, elle a été proclamée
bienheureuse le 25 septembre 2010 au Sanctuaire de Notre-Dame du Divin Amour, à
Rome.
Peu avant de partir pour le Ciel, elle confiera à ses
amis qui viennent lui rendre visite pour la consoler, mais qui repartent
consolés eux-mêmes :
... Vous ne pouvez pas imaginer la relation que j'ai
maintenant avec Jésus… Je me rends compte que Dieu me demande quelque
chose de plus, de plus grand. Peut-être pourrai-je rester sur ce lit pendant
des années, je n'en sais rien. La seule chose qui m'intéresse, c'est la
volonté de Dieu, bien faire celle de l'instant présent : jouer la partition de
Dieu. Si on me demandait si je veux marcher (l'avancement de la maladie
lui paralyse les jambes, avec des contractions très douloureuses), je dirais
que je ne le veux pas, car ainsi je suis plus proche de Jésus.
Pour mieux connaître Chiara Luce, je vous invite à
regarder cette vidéo, vous découvrirez une jeune fille "comme les
autres" qui n'a pas eu peur de se laisser saisir par le Christ
et de trouver dans Sa Parole le dynamisme qui l'aidera à construire sa vie
intérieure et à se tourner vers les autres malgré sa souffrance.
Pour vous inscrire, rien de plus simple : cliquez sur
le bouton en haut à droite : « Je m'inscris »
Prière de la neuvaine
Prière à Dieu par l'intercession de la bienheureuse
Chiara Luce Badano
Ô Père, source de tous les biens, nous te rendons
grâces pour l'admirable témoignage de la bienheureuse Chiara Badano. Animée par
la grâce de l'Esprit saint et guidée par l'exemple brillant de Jésus, elle a
cru fermement en ton immense amour, résolue à correspondre à cet amour de
toutes ses forces, en s'abandonnant avec pleine confiance à ta paternelle
volonté. Nous te prions humblement : accorde, à nous aussi, le don de vivre
avec toi et pour toi, et, si tu le veux bien, accorde-nous la grâce … que nous
osons te demander, en vertu des mérites de Jésus-Christ, notre Seigneur. Amen !
Priez dès maintenant pour cette neuvaine en cliquant
sur "je prie"
SOURCE : https://hozana.org/communaute/7872-neuvaine-avec-la-bienheureuse-chiara-luce-badano
Outside view of Blessed Chiara Badano Catholic Elementary School, Ontario, Canada
13 October 2010, 11:18 am
Also
known as
Luce Badano
Profile
Young lay woman in
the Diocese of Aqui
Terme, Italy.
Daughter of Ruggero Badano, a truck driver,
and Maria Teresa Caviglia. A kind, happy and pious girl,
she enjoyed tennis, swimming,
hiking, singing, dancing and
initially wanted to be a flight attendant.
Member of the Focolare Movement at age nine. At age 16 she began to
feel drawn to religious
life; soon afterward she was diagnosed with cancer in
her shoulder. Chiara insisted that she could become a missionary,
but the cancer spread
quickly, affecting her spine, and she lost the use of her legs. She finally
accepted that she wasn’t going anywhere and spent her remaining time praying and
being supportive of her family and friends.
Born
29 October 1971 in Savona, Italy
7 October 1990 in
Sassello, Savona, Italy of
natural causes
3 July 2008 by Pope Benedict
XVI
25 September 2010 by Pope Benedict
XVI
Additional
Information
other
sites in english
video
fonti
in italiano
Dicastero delle Cause dei Santi
Readings
“Don’t cry for me. I am
going to Jesus. At my funeral I don’t want people to cry, but rather to sing
with all their voices.” – Blessed Chiara
during a medical crisis near the end of her life
MLA
Citation
“Blessed Chiara
Badano“. CatholicSaints.Info. 17 September 2023. Web. 21 October 2025.
<https://catholicsaints.info/tag/name-chiara/>
Tags: Beatified
by Pope Benedict XVI, Beatified in 2010, Born in 1971, Born in Italy, Died in 1990, Died in Italy, Member
of the Focolare Movement, Name Chiara, Name Luce, Saints who had
Cancer, Saints
who were Lifelong Lay People, Saints who were
Singers, Venerated
in 2008
Category: Saints
Beati and Venerables | Comments Off
SOURCE : https://catholicsaints.info/tag/name-chiara/
BENEDICT XVI
ANGELUS
Dear Brothers and
Sisters!
In this Sunday's Gospel
(Lk 16: 19-31), Jesus tells the Parable of the rich man and poor Lazarus. The
former lives in luxury and egoism and when he dies, he will go to hell. The
poor man on the contrary eats the food left over from the table of the rich man,
and at his death he will be brought by angels to his eternal dwelling place
with God and the saints. "Blessed are you poor", the Lord proclaimed
to his disciples, "for yours is the Kingdom of God" (Lk 6: 20). But
the message of the parable goes further. It reminds us that while we are in
this world we should listen to the Lord who speaks through the Sacred
Scriptures and to live according to his will, otherwise after death it will be
too late to repent. This parable teaches us two lessons: the first is that God
loves the poor and comforts their humiliation; the second is that our eternal
destiny is conditioned by our attitude, it is up to us to follow the path that
God has laid out for us in order to attain life and this path is love, not
intended as a feeling but as service to others in the charity of Christ.
By a happy coincidence,
tomorrow we shall be celebrating the Liturgical Memorial of St Vincent de Paul,
Patron of Catholic charities, on the 350th anniversary of his death. In
16th-century France, he himself keenly perceived the strong contrast between
the richest and the poorest of people. In fact, as a priest, he had the
opportunity to experience the aristocratic life and life in the country, as
well as the dregs of society in Paris. Encouraged by the love of Christ,
Vincent de Paul knew how to organize permanent forms of service for
marginalized people, giving life to the so-called "Charitées" and
"Charities", that is the groups of women who gave their time and
belongings to the most marginalized people. Some of these volunteers chose to
consecrate themselves completely to God and to the poor, with St Louise de
Marillac, and St Vincent, Founder of the "Daughters of Charity" the
first female congregation to live a consecrated life "in the world",
with the common people, including the sick and the needy.
Dear friends, only Love
with a capital "L" can bring true happiness! This is shown by another
witness, a young girl who was proclaimed Blessed yesterday in Rome. I am
speaking of Chiara Badano, an Italian girl born in 1971, who was afflicted by a
disease that caused her death just before she turned 19. Despite her suffering,
she was a ray of light [luce] as her nickname suggests "Chiara Luce".
Her parish, the Diocese of Acqui Termi and the Focolare Movement to which she
belonged, are rejoicing today and it is indeed a celebration for all young
people who can discover in her an example of Christian devotion. Fully
accepting the will of God, she spoke her last words: "Bye Mum. Be happy
because I am". Let us praise God because his love is stronger than evil
and death. Let us thank the Virgin Mary, who leads youth, through difficulty
and suffering, to love Jesus and to discover the beauty of life.
After the Angelus:
I am very pleased to
welcome all the English-speaking pilgrims and visitors present here this
morning! In today's Gospel, the story of the rich man and Lazarus is held up to
us as a warning to take special care of the poor in all circumstances. As
followers of our blessed Lord, let us always look to others first, before we
look to our own comfort. God's abundant blessings upon you all!
Dear friends, God
willing, this Thursday, I will return to Rome, therefore, while I wish everyone
a good Sunday, I would like to say a cordial "farewell" to the
community of Castel Gandolfo.
Copyright © Dicastery for
Communication
SOURCE : https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/en/angelus/2010/documents/hf_ben-xvi_ang_20100926.html
Chiara
'Luce' Badano
Chiara Badano was born in the small town of Sassello
in Savona, Italy, on 29th October 1971. Her parents were Maria Teresa and
Ruggero Badano. They were a happy couple with a strong commitment to their
Catholic faith and the sanctity of marriage. As they explain, from the time of
their marriage they prayed constantly for the gift of a child.
'We got married at 26 and our greatest desire was to
have children. Even after eleven years together, we continued to believe and
pray that this would happen. Ruggero could not imagine a marriage without
children so even when he was travelling - he was a lorry driver - he would
continually pray that we could become parents. On one occasion, he asked God
for this gift when he went to a shrine in our diocese. It happened and when
Chiara was born we immediately felt she was not only our daughter, but first of
all, she was God's child, and as such we had to raise her, respecting her
freedom…'
Chiara was a happy child and grew to become a normal
teenager. From childhood, her parents instructed her in her faith and included
stories of Jesus in her bedtime reading. Her mother often tells the story of
how Chiara, when she was young, shared her toys with other children and gave
the best ones to other people! She also saved money to give to a friend who
helped with a mission in Africa.
Her parish priest gave her a copy of the gospels when
she made her first Holy Communion. Later, through her close friend, Chicca, she
learnt about the Focolare Movement whose founder, Chiara Lubich, spoke about
putting God in the first place in one's life and living out the gospel. Chiara
was very attracted by these ideas: she was particularly struck when Chiara
Lubich invited the young people who knew the Focolare Movement to "become
a generation of saints". This became a clarion call for little Chiara, and
she made her decision. Lubich never held back in speaking even to very young
people about Jesus on the cross who she described as "Jesus Forsaken and
Crucified". In 1983, little Chiara informed Chiara Lubich about her
decision to see Jesus Forsaken as her first love or "Spouse." She had
truly begun her spiritual journey.
Chiara Luce's favourite sport was tennis. One day,
when she was playing, she felt "that sharp pain in my shoulder" and
at the age of 17 she was diagnosed with osteosarcoma, the most aggressive and
painful form of bone cancer.
Blessed Chiara Badano regarded Chiara Lubich as her
spiritual guide. The latter suggested that she add "Luce" meaning
"light" to her name - the 'light' of God that conquers the world. Her
mantra became, "If you want it Jesus, I want it too." She offered up
her suffering and refused morphine, 'because it takes away my clarity', and she
said she wanted nothing 'but (her) sufferings to offer to Jesus.'
People close to her always experienced a sense joy and
peace. A friend said: "I went there to console her instead she consoled
me." She came to consider her approaching death as the consummation of her
"marriage with her spouse" and asked to be dressed in a white wedding
gown which, she said, should be very simple.
At dawn on the day of her death, she whispered these
words in her mum's ear,
'Be happy because I am.'
On 3 July 2008, Pope Benedict XVI recognized her
heroic virtue and declared her venerable. On 19 December 2009, the decree
approving a miracle attributed to her intercession opened the way to her
beatification, which was celebrated on 25 September 2010, at the Marian Shrine
of Our Lady of the Divine Love near Rome.
Learn more Chiara on her website: www.chiarabadano.org/
There will be live streaming on October 29th www.chiarabadano.org/2020/10/21/news-streaming-25-ottobre-2020/?lang=en#
(Many thanks to writer Maria Dalgarno for this piece.
For more information see: www.newcity.co.uk
SOURCE : https://www.indcatholicnews.com/saint/311
Italian teen one step closer to sainthood
Rome, Italy, Jul 7, 2008 / 05:56 pm MT (CNA).-
The Congregation for the Causes of the Saints issued a decree last week recognizing the heroic virtues of Chiara “Luce” Badano, a young Italian girl who belonged to the Focolare Movement and died in 1990 at the age of 18.
The new “Venerable” Chiara was born in Sassello,
Liguria, on October 29, 1971, to the joy of her parents, truck driver Ruggero
Badano, and Maria Teresa Caviglia, who waited eleven years to have a child.
“Amidst our great joy, we understood immediately that
she was not only our daughter but also a daughter of God,” her mother said
according to a biography published by Focolare.
Since childhood, Chiara showed a deep love for God and
a strong but docile character. She was joyful, kind and very active.
At the age of nine she joined the Focolare Movement.
In 1985 Chiara moved to Savona to continue her education, and according to her
biographers, “She had a difficult time despite her great efforts. She was held
back one year and this made her suffer greatly.”
Chiara had many friends and loved sports, especially
tennis, swimming and hiking. She dreamed of being a flight attendant and
enjoyed dancing and singing. However, at the age of 16 she decided to
pursue the consecrated life.
She had a close relationship with the foundress of the
Focolare, Chiara Lubich, who gave her the name, “Luce.”
Soon afterwards she was diagnosed with a cancerous
tumor in her shoulder. She began intense chemotherapy while she continued
her daily life with the same joy and faith.
This joy and faith moved Chiara to give all of her
savings to a friend who was going to be a missionary in Africa, even though she
was ill.
Despite the efforts by doctors, her illness progressed
rapidly and she lost the use of her legs. “If I had to choose between
walking or going to heaven I’d choose heaven,” she told her family.
In July of 1989 she suffered severe hemorrhaging and
her death appeared imminent. She told her parents, “Don’t cry for
me. I am going to Jesus. At my funeral I don’t want people to cry,
but rather to sing with all their voices.”
On her deathbed, Chiara prayed for the strength to
fulfill God’s will. “I don’t ask Jesus to come for me to bring me to
heaven; I don’t want to give him the impression that I don’t want to suffer
anymore,” she said. She asked her mother to help her prepare for her
funeral, or her “wedding feast,” as she called it.
She gave her mother detailed instructions about how
she should be dressed, the music, the flowers, the hymns and the readings. She
asked her mother to repeat the words, “Now Chiara, go to Jesus.”
She died on October 7, 1990, surrounded by her
parents. Her friends were gathered outside the door. Her final words
were, “Ciao. Be happy because I am.”
Some two thousand people attended her funeral.
Chiara’s cause for beatification was opened in 1999 by
Bishop Livio Maritano, the bishop of Acqui at the time. He said his
decision was based on Chiara’s “way of living, especially the extraordinary
example she gave during the last stage of her life.” “I had no doubt
about promoting her cause,” the bishop said.
SOURCE https://www.catholicnewsagency.com/news/italian_teen_one_step_closer_to_sainthood
Benedict XVI and Vatican prelates remember example of Blessed Chiara 'Luce' Badano
Vatican City, Sep
26, 2010 / 09:14 pm MT ().-
Chiara “Luce” Badano, a teenage Italian member of the
Focolare Movement, was beatified on Saturday. Church leaders and others
remembered her in celebrations throughout the weekend for her example of love,
Christian coherence and charity. They called her a reminder that “everyone has
sufficient grace to become saints.”
Born in 1971, Chiara died in 1990 at nearly 19 years
of age. Her biography describes a life lived in total devotion to God and
abandonment to His will. Many witnesses have testified to the happiness she
transmitted in spite of the pain of the bone cancer which eventually took her
life.
Thousands of people gathered at the Marian Sanctuary
of Divine Love just outside of Rome for the Mass and Rite of Beatification on
Saturday afternoon. The young blessed was remembered by Archbishop Angelo Amato
during the celebration as a girl with “a heart crystalline like water from the
source.”
Noting specific acts of charity throughout her short
life, Archbishop Angelo Amato, head of the Vatican Congregation for the Causes
of Saints, cited one witness' testimony that being with her gave a person the
"feeling of finding God."
Thanking the Lord for her life of charity and goodness
in spite of the difficulties of her disease, the archbishop remembered Chiara
as a "modern, sporty, positive girl, (who) transmits to us a message of
optimism and hope."
He added that she shows that “the brief season of
youth can be lived in holiness” and also that “today there are virtuous young
people, who in family, at school, in society do not fritter away their lives.”
The archbishop called her beatification "good
news" in the midst of a world "rich with well-being, but often sick
with sadness and unhappiness." He concluded that Chiara's story invites
all people, young and old, to a "freshness and enthusiasm for the
faith" while serving as a reminder that "everyone has sufficient
grace to become saints."
After a youth celebration in Chiara's honor at the
Vatican's Paul VI Hall which ran late into the evening on Saturday, Cardinal
Secretary of State Tarcisio Bertone presided over a thanksgiving Mass at the
basilica of St. Paul Outside-the-walls on Sunday morning. Cardinal Bertone
spoke of the saintly young woman as a "brilliant" and "credible”
example of “authenticity and altruism.”
The cardinal recalled a conversation with the Holy
Father last week on the flight back from the U.K., when the Pope told him that
"this, our Blessed is a valuable example for young people."
Pope Benedict spoke of this example in his pre-Angelus
catechesis on Sunday, which participants in the Mass followed along with from
big screens set up at St. Paul's basilica after the morning Eucharistic
celebration with Cardinal Bertone.
Speaking of Chiara's way of living as a demonstration
of how Love, "with a capital 'L'," gives true happiness, he said that
for everyone, she was "a ray of light, as her nickname says: 'Chiara Luce'
(Clear Light)."
The Pope noted that the celebration is not only for
those from her parish, local diocese and the Focolare Movement. Rather, her
beatification was a festival for all young people, who can “find in her an
example of Christian coherence."
He recalled the "full adherence to the will of
God" in her life down to her last words, addressed to her mother:
"Mom, bye. Be happy because I am."
Chiara "Luce" Badano's feast day will be
celebrated every year on Oct. 29.
BLESSED CHIARA LUCE BADANO, PRAY FOR US!
Published
by admin at July 7, 2013
DateJuly 7, 2013
Sometimes we’d prefer that our lives be a different
story than the one God seems to be writing. In our fragile existence it
doesn’t take much to turn a romance into a drama, or an adventure into a
tragedy. At a glance, the story of Chiara Badano—an only child conceived
after 11 years of marriage, who died at 18 after a bout with a painful form of
bone cancer—looks like an empty tragedy, but not from the perspective of the
Divine Author.
Chiara seemed to have everything going for her as a
teen. She had a loving, holy family and a rock solid faith that was
nurtured by retreats and youth ministry programs. She was popular amongst
her friends and was liked by boys. It’s not hard to see why. She
was beautiful. Chiara loved to hang out in coffee shops. She was
great at tennis, swimming and mountain climbing. Her outgoing personality
and adventurous spirit made her dream of becoming a flight attendant.
Chiara had a bright life ahead of her.
One day while playing tennis, Chiara experienced
excruciating pain in her shoulder. Shortly afterwards she was diagnosed
with osteogenic sarcoma. She watched her bright future slip away.
But it’s here that the real story of her life begins—the story of heroic
virtue.
Chiara’s joy was explosive and it only increased with
her suffering. After one very pain-filled night she said, “I suffered a
lot, but my soul was singing.” Google pictures of her on her death
bed. Her eyes look like pools reflecting the glory of heaven. One
of her doctors remarked, “Through her smile, and through her eyes full of light,
she showed us that death doesn’t exist; only life exists.” Cardinal
Saldarini heard of this amazing teen and visited her in the hospital.
Awestruck, he said, “The light in your eyes is splendid. Where does it come
from?” Chiara’s reply was simple: “I try to love Jesus as much as I
can.”
Chiara had a profound sense of redemptive
suffering. She often repeated the phrase, “If this is what you want,
Jesus, so do I.” Like any teenage girl, she loved her hair, but with each
lock that fell out she’d pray, “For you, Jesus.” She frequently refused
morphine, saying, “I want to share as much as possible in His suffering on the
cross.”
During one of her many hospital stays Chiara took
walks with a depressed, drug-dependent girl, despite the pain of walking from
the huge growth on her spine. When she was encouraged to stop and rest
she said, “I’ll have time to rest later.” Ever thinking of others, she
said, “I have nothing left, but I still have my heart, and with that I can
always love.”
Thanks to her local bishop, Chiara was declared
“Servant of God.” For anyone wondering if Chiara’s cause for canonization
was only opened to comfort grieving parents and friends, God recently put his
stamp of approval on her story. A young boy in Italy was dying from
meningitis. His organs were shutting down. There was no way to save
his life. His parents learned of Chiara’s story and sought her
intercession. He was fully healed. A panel of doctors has ruled
that there was no medical explanation for this turn of events. On
September 25, 2010, she became the first member of Generation X to be
beatified!
Reflecting on her pending death, Chiara said:
“Previously I felt … the most I could do was to let go. Instead, now I
feel enfolded in a marvelous plan of God, which is slowly being unveiled to
me.” The story of our lives with all its riveting twists and painful
turns is written by an author who loves us very much, and for him, even death
is only a comma, not a period. The greatest protagonists in life’s story
are the saints. They shared the eternal perspective of the Author.
That’s why not even the most profound pain could take away their hope.
Here’s to yet another teen saint! “Blessed Chiara Luce
Badano, pray for us!”
Blessed Chiara "Luce" Badano
Chiara was born just over forty years ago in Sassello, a small town in the north of Italy. As a young girl she was full of energy and loved dancing, music and sports. And do you know what her favorite sport was? It was tennis! Do you like sports too? And what about school? Would you sometimes prefer to skip it? So did Blessed Chiara.
Because Chiara’s mum and dad also loved Jesus very much, they were also trying to help Chiara do the same already when she was little. One day, her mum asked Chiara whether she wouldn’t like to give away some of her toys to poor children. At first, Chiara didn’t like this one bit! But after thinking about it for a moment she changed her mind immediately. As she started picking out which toys to give away, she chose the nicest ones and said: “I cannot give half-broken toys to kids who don’t have any, I’ll give them the best ones!” What would you have done?
Later, when she was nine years old, she went to a meeting of the young people of the Focolare movement. There she discovered that the key to being close to God is Jesus who suffered on the cross so much that he even felt far from his Father. In that moment, Jesus continued to love his Father and to do what God wanted from him. Chiara realized that she too could do the same! This meant a new beginning for her and she wrote to Chiara Lubich, who started the Focolare movement, to ask her for a new name. Just like popes, who pick a new name when they start their new life as popes, Chiara too wanted to show that her life had started an important new phase.
The name she received was “Chiara Luce,” which means Chiara Light or clear light. A few months later, Blessed Chiara “Luce” felt a pain in her shoulder while playing tennis and it turned out to be a very serious illness. She spent many months in bed and in hospital, needing very painful treatments. Every time she felt pain she offered it to Jesus and said: “For you, Jesus!” with a smile. Next time you are in a difficult or painful situation, try doing the same!
During her stay in the hospital, Blessed Chiara “Luce” became friends with many people, both patients and doctors. Everybody who came to visit her left very happy and encouraged by her, even though they thought they were coming to encourage Chiara “Luce”! One of the patients in the hospital was very sad, so Blessed Chiara “Luce” decided to go for walks with her even though walking caused her great pain.
When it became clear that she was not getting any better, Blessed Chiara “Luce” decided to plan her last moments with her mom as a wedding celebration. She understood that when she dies, she will meet Jesus and that is a reason to celebrate! When Blessed Chiara “Luce” died, she was only 18 years old and she has been an example to thousands of young people ever since.
“It’s for you, Jesus; if you want it, I want it, too.”
Chiara Badano
1971 AD (Sassello, Italy) – 1990 AD (Sassello, Italy)
Ciara Luce Badano
"Sainthood at the
age of 18"
She was beautiful,
enterprising, sports-loving, an ordinary young person. Then the unexpected illness: anguish and pain, followed by death. A rapid ascent to heaven. Her cause for beatification is underway.
Extract from an article
by Michele Zanzucchi – Citta’ Nuova, Rome
Chiara Badano is one of
the many members of the Focolare Movement who have died at a young age. In her
case, however, we felt that God had chosen her in a very special way for himself.
Her funeral was like a wedding celebration. Afterward we continued to pray for
her and for her family and read some of her writings which had begun to
circulate.
Then in the years
following her death, quite unintentionally, many aspects of her life began to
emerge through her friends, through the youth of the Focolare, through her
bishop, through a biography, a video and through a collection of her own
writings. As Abbé Pierre wrote: “Saints are not all listed in a
catalogue: in all probability we come across them every day.” Chiara
Badano was one of these normal, everyday saints.
The long-awaited arrival
Chiara was born in
Sassello, an inland Ligurian region in Italy, on 29 October 1971. It’s a
picturesque township situated between the mountains and the city. Anyone
looking for a typical provincial town would find it in Sassello with its
mushrooms and chestnuts.
Chiara was the only child
of a truck-driver, Ruggero Badano, and his wife Maria Teresa Caviglia. After 11
years of marriage they were still childless, although their heart’s desire was
to have children. It’s easy to imagine their tremendous joy when this baby
arrived. Her mother said, “Even though we were so immensely happy, we
understood straightaway that this child wasn’t ours alone. She belonged to God
first of all.”
Chiara’s father, quiet by
nature, is gifted with a very strong faith. Initially, he gives the impression
of being very serious, but the warmth of his personality is reflected in his
eyes. Her mother is friendly and outgoing and the relationship she had with her
daughter was based on lopenness and trust.
An important lesson
Maria Teresa, Chiara’s
mother, recounted an episode which illustrates their relationship: “One
afternoon, Chiara came home with a beautiful red apple. I asked her where it
came from. She replied that she had taken it from our neighbour’s orchard
without asking her permission. I explained to her that she always had to ask
before taking anything and that she had to take it back and apologise to our
neighbour. She was reluctant to do this because she was too embarrassed. I told
her that it was far more important to own up than to eat an apple. So Chiara
took the apple back to our neighbour and explained everything to her. That
evening, the woman brought her a whole box of apples saying that on that day
Chiara had “learnt something very important”.
9 years old – a special
meeting
Chiara had a very
generous nature. In primary school, for homework, she had to write a letter to
Baby Jesus. She didn’t ask him for toys but to “make grandmother, and all
the people who are sick, well again”. She could be quite stubborn too and
at times argued with her parents, but she was always ready to make up. Any
friction only ever lasted a few moments.
There are small, but significant, episodes which testify to this. For example,
once when her mother asked her to clear the table, she responded, “No, I
don’t want to”. She got as far as her room, then turned back and said, “Mum,
I’ve just remembered that story in the Gospel about the two workers who had to
go and work in the vineyard; one said ‘yes’ but didn’t go; the other instead
said ‘no’… Mum, give me that apron”. And she started clearing up.
Stories
like this attest to the fact that she had received a solid Christian education
at home through the parish community, through the parish priest who gave
interesting catechism lessons, and through the good friends she had. She had a
special love for the elderly and really liked to help them.
In September 1980, when she was 9 years old, Chiara attended a meeting of the young people of the Focolare Movement – called the Gen 3. It was to be fundamental for her future life. There she encountered the spirituality of unity.
In 1981, her parents began to share the same spirituality after
they attended a Familyfest, an international meeting for families. Her mother
said, “When we arrived home, my husband and I said to each other that if
someone were to ask us when we got married, we would reply: ‘When we met this
ideal’ ". From that moment, the Badano family became an example of
respect, warmth and unity.
During this period,
Chiara used to write down her little acts of self-denial. This was one of them: “My
friend has scarlet fever and everyone is too scared to visit her. With my
parents’ permission I decided to do my homework over at her place so that she
wouldn’t feel lonely”.
School, friendships and a
decisive trip
St Augustine often said
that “love makes us beautiful”. Chiara, besides being a nice-looking girl, was,
in fact clothed in evangelical beauty. Her photos show that even as an infant
she had quite a strong character. What is so striking in these photos is the
purity of her expression.
Her adolescent years were
nothing out of the ordinary. In 1985, her family moved to Savona so that she
could continue with her secondary school studies. She found it quite hard-going
despite being a conscientious student. She failed some final year subjects and
this was a big suffering for her.
It was then that some friction with her parents emerged. Even though the bond amongst them was so strong, they had to work hard to reach a compromise acceptable to all of them, regarding such things as staying out late at night.
Especially on weekends, Chiara loved to spend the evening with her friends in
coffee shops. “She had a very wide circle of friends,” said Chicca
Coriasco, one of her closest friends. “She also dressed modestly and with
good-taste. She was always well-groomed, without overdoing it.”
Chiara was popular, always surrounded by friends.
She was good at sport: tennis, swimming, mountain-climbing.
She was very active, loved singing and dancing and she wanted to be an
air-hostess.
She was quite popular
with boys but she had her sights set on other goals. Every now and then she
would comment to her friends, “He’s a nice boy”, but that was all.
Then the summer of 1988
marked a very important turning point in her life. She had just learnt that she
had failed maths at school, when she was asked to accompany a group of children
to Rome for their special Gen 4 meeting. Even though she felt so upset about
failing, she didn’t want to back away. This is what she wrote from Rome to her
parents: “This is a very important moment for me: it is an encounter with
Jesus Forsaken. It hasn’t been easy to embrace this suffering, but this morning
Chiara Lubich explained to the children that they have to be the spouse of
Jesus Forsaken.”
She corresponded
regularly with Chiara Lubich, with whom she had a very profound relationship,
so much so that at the end of her life, she said “I owe everything to God
and to Chiara.” At her request, she received a new name, “Luce” which
means “light”.
An unexpected outcome
Then something totally
unforeseen happened. While playing tennis one day, she experienced a very sharp
pain in her shoulder. At first she didn’t take any notice and neither did her
doctor. But because the pain simply didn’t go away, the doctor did further tests.
The verdict: osteogenic sarcoma – one of the most serious and painful
forms of cancer. And it had already begun to spread.
On hearing this news, Chiara Luce, after a moment’s silence, accepted the
outcome courageously, without tears or rebellion. “I’m young. I’m sure
I’ll make it,” she said. Her father, Ruggero, told us, “We were sure
that Jesus was in our midst in that moment and he gave us the strength to
accept it.” This was when a dramatic change took place in Chiara Luce’s
life and her rapid ascent towards holiness began.
She was admitted to
hospital many times and her kindness and unselfishness really stood out.
Setting aside her own need to rest, she spent time walking around the wards
with a drug-dependent girl suffering from serious depression. This meant
getting out of bed despite the pain caused by the huge growth on her
spine. “I’ll have time to rest later,” she used to say.
The philosopher Cioran once said, “Has anyone ever seen a joyful saint?” Anyone who knew Chiara Luce could certainly say ‘yes’, as Jesus became more and more her “Spouse”.
She wrote, “Jesus sent me this illness at the right moment.”
Eventually, she was admitted to a hospital in Turin. “At first we thought we’d visit her to keep her spirits up,” one of the Gen boys said,
“but very soon we understood that, in fact, we were the ones who needed her.
Her life was like a magnet drawing us to her.”
The cancer was spreading
mercilessly, but Chiara Luce tried her best to live a normal and happy life.
One of the medical staff, Dr Antonio Delogu, said, “Through her smile, and through her eyes full of light, she showed us that death doesn’t exist; only life exists.” She had to undergo surgery twice. The subsequent chemotherapy treatment caused her to lose her hair, which she was very proud of. As each lock of hair fell, she would say simply, but sincerely, “For you, Jesus”. Her parents, ever at her side, used to remind her that hidden in all of her sufferings there was a mysterious plan of God.
Whenever she heard this, Chiara Luce would redouble her efforts to love. So,
for example, she gave all her savings to a friend leaving on a humanitarian
mission to Africa, saying, “I have everything. I don’t need this anymore.”
No to morphine. “I want
to share as much as possible the pain of Jesus on the cross”
There is a tape-recording from this period of Chiara Luce’s life where she herself tells of undergoing a very painful medical procedure.
“When the doctors began to carry out this small, but quite demanding, procedure, a lady with a very beautiful and luminous smile came in. She came up to me and took me by the hand, and her touch filled me with courage.
In the same way that she arrived, she disappeared, and I could no
longer see her. But my heart was filled with an immense joy and all fear left
me. In that moment I understood that if we’re always ready for everything, God
sends us many signs of his love.”
When she lost the use of
her legs, Chiara said, “If I had to choose between walking or going to
heaven, I would choose going to heaven.” With the last CAT scan, all hopes
of remission disappeared. This was the beginning of a very intense spiritual
trial. But she never gave up. She always had the support of Chiara Lubich who
wrote to her, “God loves you immensely and wants to penetrate the depths
of your soul to allow you to experience heaven on earth.” She refused to
take morphine. “It reduces my lucidity,” she said, “and there’s
only one thing I can do now: to offer my suffering to Jesus because I want to
share as much as possible in his suffering on the cross.”
Chiara Luce
grew in maturity. Dr Fabio de Marzi, wrote to her, “I’m not used to seeing
young people like you. I always thought of your age as being the time of great
enthusiasms and sentiments. But you have taught me that yours is also an age of
wholeness and maturity.”
“Where does that light in
your eyes come from?”
19 July
1989: Chiara nearly died because of a hemorrhage. She said, “Don’t shed
any tears for me. I’m going to Jesus. At my funeral, I don’t want people
crying, but singing with all their hearts.”
Referring to the
intravenous drip attached to her arm, she said, “These drops are nothing
compared to the nails driven into the hands of Jesus.” And with each
falling drop, she would say, “For You, Jesus”. When Cardinal
Saldarini visited her in hospital, he asked her, “The light in your eyes
is splendid. Where does it come from?” She replied, “I try to love
Jesus as much as I can.”
Occasionally she asked her parents not to let her friends come into her room – for her an unusual request. One day she explained, “It doesn’t mean that I care any less for them or that I’m sad. It’s because I sometimes find it so hard to ‘come down’ from where my spirit is living and then to climb back up again.” This was the atmosphere of Paradise that those around her experienced.
She wrote to her friends, “Previously I felt another world
was awaiting me and the most I could do was to let go. Instead now I feel
enfolded in a marvellous plan of God which is slowly being unveiled to me.”
The wedding celebration
During her last days, she said, “I no longer ask Jesus to come and take me away to heaven. I don’t want to give him the impression that I don’t want to suffer any longer”. She knew what lay before her and she didn’t want to change anything (she didn’t pray for a cure but to be able to do God’s will).
Together with her mother, she prepared for her “wedding celebration”, her
funeral. She herself gave instructions on how she wanted to be dressed; she
chose the music, the songs, the flowers and the Mass readings. She told her
mother, “When you’re getting me ready, Mum, you have to keep saying to
yourself, ‘Chiara Luce is now seeing Jesus’.”
Maria Grazia Magrini, who
has been gathering material on Chiara Luce’s life for the beatification
process, affirms: "The expressions she used in this period are very
similar to those used by St Therese of the Child Jesus, who said, for example,
‘You have to know how to die through pinpricks in order to die by the
sword."
Sunday, 7 October, at
4.00 am, she met her “Spouse”. Her father and mother were at her bedside, and
all her friends were in the adjoining room. There was a great sense of peace.
Her last words to her mother were, “Goodbye. Be happy because I’m happy.”
There were 2000 people at
her funeral. Even those without a religious faith wanted to be there. In
describing the occasion, everyone spoke of "Paradise", of joy,
of choosing God as Chiara Luce had done. Bishop Maritano said in his
homily, “Here is the fruit of a Christian family, of a Christian
community, of a movement which lives mutual love and has the presence of Jesus
in the midst of its members”.
The effects of her
experience continued even after her death. All those who came to know about her
felt called to live the Gospel in a more radical way, to choose God as their
all. Her holiness has really been contagious. Recognition of Chiara Luce’s
holiness spread slowly but surely. Through the initiative of the bishop of
Acqui Terme, she has been declared a “Servant of God”. This was followed by the
first step of the beatification process within the diocese. In a few months,
her cause for beatification will be passed on to the Vatican.
“You must become a
generation of saints”
One question that comes
to mind at this moment is: “Who are the modern day saints?” Naturally, only God
is holy. But in the Scriptures we are told: “Be holy as I am holy”. And
in the Acts of the Apostles, Christians are simply referred to as “saints”. So
a saint is a person who reflects the holiness of God by living the virtues in a
heroic way and showing boundless charity and total faith in God. In this
regard, Chiara Luce certainly does appear to be a saint.
There is one more aspect
which warrants emphasizing. Cardinal Martini wrote: “Imagine a bunch of
grapes: it is the holiness of the whole bunch taken together and not just of
one single grape which becomes yeast and salt of the earth, light for the
world.” Ever since the beginning of the Gen Movement, Chiara Lubich has
challenged the young people with a very high ideal: “You must become a
generation of saints”. Chiara Luce Badano is not the only one to reach
this goal, because many other young people of the Focolare Movement have died
with the same disposition. The beatification process is currently underway for
three of them.
(27-03-2000) SOURCE :
https://web.archive.org/web/20120130212108/http://focolare.org/En/sif/2000/20000323e_b.html
Cappella Chiara Badano 1971-1990, Cimitero Sassello,Sassello, Province of Savona in the Italian region Liguria
Tomba
Chiara Badano 1971-1990, Cimitero Sassello,Sassello, Province of Savona in the Italian region Liguria
Beata Chiara Luce Badano Giovane
laica focolarina
Sassello, Savona, 29
ottobre 1971 – 7 ottobre 1990
Visse a Sassello con il
padre Ruggero, camionista, e la madre Maria Teresa, casalinga. Volitiva,
tenace, altruista, di lineamenti fini, snella, grandi occhi limpidi, sorriso
aperto, ama la neve e il mare, pratica molti sport. Ha un debole per le persone
anziane che copre di attenzioni. A nove anni conosce i ‘Focolarini’ di Chiara
Lubich ed entra a fare parte dei ‘Gen’. Dai suoi quaderni traspare la gioia e
lo stupore nello scoprire la vita. Terminate le medie a Sassello si trasferisce
a Savona dove frequenta il liceo classico. A sedici anni, durante una partita a
tennis, avverte i primi lancinanti dolori ad una spalla: callo osseo la prima
diagnosi, osteosarcoma dopo analisi più approfondite. Inutili interventi alla
spina dorsale, chemioterapia, spasmi, paralisi alle gambe. Rifiuta la morfina
che le toglierebbe lucidità. Si informa di tutto, non perde mai il suo abituale
sorriso. Alcuni medici, non praticanti, si riavvicinano a Dio. La sua
cameretta, in ospedale prima e a casa poi, diventa una piccola chiesa, luogo di
incontro e di apostolato: "L’importante è fare la volontà di Dio...è stare
al suo gioco...Un altro mondo mi attende...Mi sento avvolta in uno splendido
disegno che, a poco a poco, mi si svela...Mi piaceva tanto andare in bicicletta
e Dio mi ha tolto le gambe, ma mi ha dato le ali..." Chiara Lubich, che la
seguirà da vicino, durante tutta la malattia, in un’affettuosa lettera le pone
il soprannome di ‘Luce’. Negli ultimi giorni, Chiara non riesce quasi più a
parlare, ma vuole prepararsi all’incontro con ‘lo Sposo’ e si sceglie l’abito
bianco, molto semplice, con una fascia rosa. Spiega anche alla mamma come dovrà
essere pettinata e con quali fiori dovrà essere addobbata la chiesa; suggerisce
i canti e le letture della Messa. Vuole che il rito sia una festa. Le ultime
sue parole: "Mamma sii felice, perché io lo sono. Ciao!". Muore
all’alba del 7 ottobre 1990. Dichiarata “Venerabile” il 3 luglio 2008, è stata
beatificata il 25 settembre 2010. La sua memoria liturgica è stata fissata al
29 ottobre, ricorrenza genetliaca, mentre il Martirologio Romano considera dies
natalis il 7 ottobre, giorno della nascita al Cielo.
Una breve vita la sua, ma
così intensa da lasciare un segno profondo nella memoria di chi l’ha conosciuta
e in chi viene a contatto oggi con lei. Parliamo di Chiara Badano, chiamata
Chiara Luce per la radiosità del suo volto, dei suoi occhi, della sua
luminosissima anima.
Un processo di
canonizzazione è in corso per questa giovane dalla vita esemplare che conobbe
la forza della fede già a nove anni. Trovava Gesù nei lontani, negli atei e
tutta la sua vita è stata una tensione all’amore concreto per tutti. Ogni sua
giornata fu una gemma da innalzare a Dio, dando un senso eterno ad ogni gesto.
Dinamica, sportiva,
bella, Chiara si sente amata da Dio e lo vuole portare a tutti coloro che
incontra sulla sua strada. Animata da profondo rispetto per ognuno, manifesta
con schiettezza il proprio pensiero di credente, ma evita di prevaricare sulla
libertà e coscienza dell’interlocutore: ben più efficace dei ragionamenti è
infatti la sua testimonianza di serenità e di generosa disponibilità.
Chiara nasce a Sassello,
in provincia di Savona e diocesi di Acqui, dopo undici anni di attesa dei suoi
genitori, Maria Teresa Caviglia e Ruggero Badano. È il 29 ottobre 1971.
Cresce nella vivacità e
nell’intelligenza, è simpatica e trainante, è leader, ma non lo lascia
apparire, perché mette sempre in risalto gli altri. Poi avviene un incontro
importante, è in terza elementare quando conosce il Movimento dei Focolari,
fondato da Chiara Lubich. Entra così fra le Gen (Generazione nuova).
Lei non parla di Gesù
agli altri, lo porta con la sua vita. Dice infatti: «Io non devo dire di Gesù,
ma devo dare Gesù con il mio comportamento» e così si ripensa allo
straordinario insegnamento di sant’Ignazio di Antiochia: «È meglio essere
cristiani senza dirlo, che proclamarlo senza esserlo».
La gioia di vivere,
l’entusiasmo per le piccole cose, la contemplazione del creato, la
felicità di godere dell’amicizia erano il nutrimento delle sue giornate.
Alla fine della quinta
ginnasio Chiara appare pallida, sorride meno, è stanca. Nell’estate, durante
una partita di tennis sente un lancinante dolore alla spalla. Medici, ospedali…
e la Tac. Chiara ha un cancro maligno: «processo neoplastico di derivazione
costale (7ª di sinistra) con invasione dei tessuti molli adiacenti». Affetta
dunque da un tumore osseo di quarto grado, il più grave. Ha 17 anni.
Inizia il pellegrinaggio
negli ospedali di Torino, una vera e propria via crucis. Deve subire un
intervento e prima di entrare nella sala operatoria dice alla mamma: «Se
dovessi morire, celebrate una bella messa e di’ ai Gen che cantino forte».
Si sottopone alla
chemioterapia e alle sedute di radioterapia, affrontando tutto come
identificazione con i dolori di Cristo. Si abbandona e allora la malattia
diventa per lei fatto marginale, vivendolo in Gesù. «Sono sempre stato
impressionato», ha raccontato a Maria Grazia Magrini il dottor Brach, «dalla
forza di accettazione della malattia da parte di Chiara e dei suoi familiari.
Lei conosceva la gravità del male che l’aveva colpita e fui io stesso a
spiegarle quanto fosse grave la sua situazione, e che quindi avrebbe incontrato
crisi di vomito, avrebbe perso i capelli e sarebbe andata incontro ad
infezioni, emorragie ed altre conseguenze».
Eppure, accanto a lei,
parenti e amici continuano a respirare aria di festa. Chiacchiera volentieri,
gioca, scherza. Non c’è odore di malattia, né di prossima morte. La vita
continua a fuoriuscire da lei e gli altri si abbeverano a questa straordinaria
fonte. Si consuma e si offre per amore di Gesù ai dolori della Chiesa, al
Movimento dei Focolari e ai giovani.
È molto dimagrita, fatica
a respirare e ha forti contrazioni agli arti inferiori. Avrebbe bisogno di
morfina, ma non la vuole perché le toglierebbe la lucidità, la consapevolezza.
Nessun risultato, nessun
miglioramento. La malattia avanza nell’impotenza sanitaria. Tutti depongono le
armi, non c’è più nulla da fare. La giovane scrive a Chiara Lubich,
informandola della decisione di interrompere la chemioterapia: «Solo Dio può.
Interrompendo le cure, i dolori alla schiena dovuti ai due interventi e
all’immobilità a letto sono aumentati e non riesco quasi più a girarmi sui
fianchi. Stasera ho il cuore colmo di gioia… Mi sento così piccola e la strada
da compiere è così ardua, spesso mi sento sopraffatta dal dolore. Ma è lo Sposo
che viene a trovarmi». La fondatrice dei Focolarini nel risponderle le assegna
un nuovo nome: «Chiara Luce», è da qui che tutti prendono a chiamarla così.
Chiara predispone tutto
per il suo prossimo funerale, che chiama la sua messa, le sue nozze con Gesù.
Dovrà essere lavata con l’acqua, segno di purificazione e pettinata in modo
molto giovanile e chiede alla mamma di non piangere perché «quando in cielo arriva
una ragazza di diciotto anni, si fa festa!». Il suo vestito da sposa lo
vuole bianco, lungo, semplice, con una fascia rosa in vita. La sua amica del
cuore, Chicca, lo prova di fronte a lei: le piace molto, è semplice come lo
desiderava.
Chiara Luce muore alle
4,10 del 7 ottobre 1990, festa della beata Vergine Maria del Rosario. Ma la
luce del suo incantevole sguardo non si spegnerà perché i suoi occhi saranno
donati a due ragazzi. Dichiarata venerabile il 3 luglio 2008, è stata
proclamata beata il 25 settembre 2010.
Autore: Cristina Siccardi
LA VITA
A Sassello, un paesino
dell’entroterra ligure in provincia di Savona appartenente alla diocesi di
Acqui (Piemonte), il 29 ottobre 1971 nasce Chiara, dopo undici anni di attesa.
I genitori, Maria Teresa e Fausto Ruggero Badano esultano e ringraziano la
Madonna, in particolare la Vergine delle Rocche, a cui il papà aveva chiesto la
grazia di un figlio.
La piccola mostra subito
un temperamento generoso, gioioso e vivace, ma anche un carattere franco e determinato.
La mamma la educa attraverso le parabole del Vangelo ad amare Gesù, ad
ascoltare la Sua vocina e a compiere tanti atti di amore. Chiara prega
volentieri a casa e a scuola!
Chiara è aperta alla
grazia; sempre pronta ad aiutare i più deboli, si corregge docilmente e si
impegna a essere buona. Vorrebbe che tutti i bimbi del mondo siano felici come
lei; in modo speciale ama i bambini dell’Africa e, a soli quattro anni dopo che
viene a conoscenza della loro estrema povertà, afferma: «D’ora in poi penseremo
noi a loro!». A questo proposito, a cui mantiene fede, seguirà molto
presto la decisione di divenire medico per poterli andare a curare.
Dai quaderni delle prime
classi elementari traspare tutto il suo amore per la vita: è una bambina
davvero felice. Nel giorno della prima Comunione, da lei tanto atteso, riceve
in dono il libro dei Vangeli. Sarà per lei il «libro preferito». Pochi anni
dopo scriverà: «Non voglio e non posso rimanere analfabeta di un così
straordinario messaggio».
Chiara cresce e mostra un
grande amore per la natura. Portata per lo sport, lo praticherà in vari modi:
corsa, sci, nuoto, bicicletta, pattini a rotelle, tennis…, ma in special modo
preferirà la neve e il mare. È socievole, ma riuscirà –sebbene molto vivace- a
divenire “tutta ascolto”, mettendo “l’altro” sempre al primo posto. Fisicamente
bella, sarà da tutti ammirata. Intelligente e ricca di doti dimostra una
precoce maturità. Molto sensibile e servizievole verso “gli ultimi”, li copre
di attenzioni, rinunciando anche a momenti di svago, che ricupererà con
spontaneità. In seguito ripeterà: «Io devo amare tutti, sempre e per
prima», vedendo in loro il volto di Gesù.
Piena di sogni e di
entusiasmi a nove anni scopre il Movimento dei Focolari, fondato da Chiara
Lubich con cui intesse una filiale corrispondenza. Ne fa suo l’ideale sino
a coinvolgere i genitori nel medesimo cammino. Bambina, poi adolescente e
giovane come tante altre, si mostra totalmente disponibile al disegno di Dio su
di lei e mai vi si ribellerà. Tre realtà si rivelano determinanti nella sua
formazione e nel cammino verso la santità: la famiglia, la Chiesa locale –in
particolar modo il suo Vescovo- e il Movimento, a cui apparterrà come Gen
(Generazione Nuova). L’Amore è al primo posto nella sua vita, in special modo
l’Eucaristia, che anela a ricevere ogni giorno. E, pur sognando di formarsi una
famiglia, sente Gesù come “Sposo”; sarà sempre di più il suo “tutto”, fino a
farla ripetere –anche nei dolori più atroci-: «Se lo vuoi tu, Gesù, lo voglio
anch’io!».
Terminate le elementari e
le medie, Chiara sceglie il liceo classico. L’aspirazione a divenire
medico per recarsi in Africa non è sfumata. Ma il dolore inizia a entrare
nella sua vita: non compresa e accettata da un’insegnante, viene respinta. A
nulla vale la difesa dei compagni: deve ripetere l’anno. Dopo un primo momento
di sconforto, sul suo volto riappare il sorriso. Decisa affermerà: «Amerò i
nuovi compagni come ho amato quelli di prima!» e offre la sua prima grande
sofferenza a Gesù. Chiara vive in pieno la propria adolescenza: nel vestirsi
ama il bello, l’armonia dei colori, l’ordine, ma non la ricercatezza. Alla
mamma che la invita a vestire abiti un po’ più eleganti replica: «Io vado a
scuola pulita e ordinata: ciò che conta è essere belli dentro!» e si trova a
disagio se le dicono che è proprio bella. Ma tutto questo la porta più volte a
esclamare: «Quant’è duro andare controcorrente!». Non si atteggia a maestra,
non fa “prediche”: «Non devo dire di Gesù a parole: devo darlo col mio
comportamento»; vive il Vangelo sino in fondo e rimane semplice e spontanea: è
davvero un raggio di luce che riscalda i cuori.
Percorre, senza saperlo,
la “Piccola Via” di Santa Teresa di Gesù Bambino. Nel gennaio 1986 in una
riunione, afferma: «Ho capito l’importanza di “tagliare”, per essere e fare
solo la volontà di Dio. E ancora, quello che diceva S. Teresina: che, prima di
morire a colpo di spada, bisogna morire a colpi di spillo. Mi accorgo che le
piccole cose sono quelle che non faccio bene, oppure i piccoli dolori…,, quelle
che mi lascio sfuggire. Così voglio andare avanti amando tutti i colpi di
spillo». E, al termine, questo proposito: «Voglio amare chi mi sta
antipatico!».
Chiara ha una grande
devozione per lo Spirito Santo e si dispone coscienziosamente a riceverlo nel
sacramento della Cresima che mons. Livio Maritano, Vescovo di Acqui, le
amministra il 30 settembre 1984. Si era preparata con impegno e Lo invocherà
spesso chiedendo Luce, quella luce d’Amore che l’aiuterà ad esserne una
piccola, ma viva, scia luminosa.
Ora Chiara è bene
inserita nella nuova classe. È compresa e positivamente valutata. Tutto
prosegue nella normalità finché, nel corso di una partita di tennis, un
lancinante dolore alla spalla sinistra la costringe a lasciar cadere a terra la
racchetta. Dopo una lastra e un’errata diagnosi, si provvede al ricovero. La
TAC evidenzia un osteosarcoma. È il 2 febbraio 1989: nella Chiesa si ricorda la
presentazione di Gesù al tempio. Chiara ha diciassette anni.
Inizia così la sua “via
crucis”: viaggi, esami clinici, ricoveri, interventi e cure pesanti; da Pietra
Ligure a Torino. Quando Chiara comprende la gravità del caso e le poche
speranze non parla; rientrata a casa dall’ospedale chiede alla mamma di non porle
domande. Non piange, non si ribella né si dispera. Si chiude in un assorto
silenzio di 25 interminabili minuti. È il suo “orto del Getsemani”: mezz’ora di
lotta interiore, di buio, di passione…, per poi mai più tirarsi indietro. Ha
vinto la grazia: «Ora puoi parlare, mamma», e sul volto torna il sorriso
luminoso di sempre. Ha detto sì a Gesù. Quel «sempre sì», che aveva scritto da
bambina su una piccola rubrica alla lettera esse, lo ripeterà sino alla fine.
Alla mamma, per rasserenarla, non mostra alcuna preoccupazione: «Vedrai, ce la
farò: sono giovane!». Il tempo scorre implacabile e il male galoppa
trasferendosi al midollo spinale. Chiara si informa di tutto, parla con i
medici e con gli infermieri.
La paralisi la blocca, ma
arriverà ad affermare: «Se adesso mi chiedessero se voglio camminare, direi di
no, perché così sono più vicina a Gesù». Non perde la pace; rimane serena e
forte; non ha paura. Il segreto? «Dio mi ama immensamente». Incrollabile la sua
fiducia in Dio, nel suo «Papà buono». Vuole compiere sempre, e per amore, la
Sua volontà: vuole «stare al gioco di Dio».
Vive momenti di totale
contatto col Signore: «… Voi non potete neppure immaginare qual è adesso il mio
rapporto con Gesù. Avverto che Dio mi chiede qualcosa di più, di più grande…Mi
sento avvolta in uno splendido disegno che a poco a poco mi si svela», e si
trova a un’altezza da cui non vorrebbe mai scendere: «… lassù, dove tutto è
silenzio e contemplazione»… Rifiuta la morfina perché le toglie lucidità: «Io
non ho più niente e posso offrire solo il dolore a Gesù»; e aggiunge: «ma ho
ancora il cuore e posso sempre amare». Ormai è tutta dono. Sempre in offerta:
per la Diocesi, per il Movimento, per la gioventù, per le Missioni…; sorregge
con la sua preghiera e trascina nell’Amore chiunque le passa accanto.
Profondamente umile e dimentica di sé, è disponibile ad accogliere e ascoltare
quanti l’avvicinano, in particolare i giovani a cui lascerà un ultimo
messaggio: «I giovani sono il futuro. Io non posso più correre, ma vorrei
passar loro la fiaccola come alle Olimpiadi… I giovani hanno una vita sola e
vale la pena di spenderla bene».
Non chiede il miracolo
della guarigione e si rivolge alla Vergine SS. scrivendole un biglietto: «Mamma
Celeste, tu lo sai quanto io desideri guarire, ma se non rientra nella volontà
di Dio, ti chiedo la forza per non mollare mai. Umilmente, tua Chiara». Come un
bambino si abbandona all’amore di Colui che è l’Amore: «Mi sento così piccola e
la strada da percorrere è così ardua… Ma è lo Sposo che viene a trovarmi!». Si
fida totalmente di Dio e invita la mamma a fare altrettanto: «Non ti
preoccupare: quando io non ci sarò più, tu fìdati di Dio e vai avanti, poi hai
fatto tutto!». Fiducia incrollabile.
I dolori l’attanagliano,
ma lei non piange: trasforma il dolore in amore, ed allora volge lo sguardo al
suo “Gesù Abbandonato”: un’immagine di Gesù incoronato di spine, posta sul
comodino accanto al letto. Alla mamma che le chiede se soffre molto risponde
con semplicità: «Gesù mi smacchia con la varechina anche i puntini neri, e la
varechina brucia. Così, quando arriverò in Paradiso, sarò bianca come la
neve». Nelle notti insonni canta e, dopo una di queste -forse la più
tragica- affermerà: «Soffrivo molto fisicamente, ma la mia anima cantava»,
confermando la pace del suo cuore. Negli ultimi giorni riceve da Chiara Lubich
il nome di Luce: “Perché nei tuoi occhi vedo la luce dell’Ideale vissuto sino
in fondo: la luce dello Spirito Santo”. In Chiara ormai non c’è che un grande
desiderio: andare in Paradiso, dove sarà «tanto, tanto felice»; e si prepara
alle «nozze». Chiede di essere rivestita con un abito da sposa: bianco, lungo e
semplice. Predispone la liturgia della “sua” Messa: sceglie le letture e i
canti… Nessuno dovrà piangere, ma cantare forte e fare festa, perché «Chiara
incontra Gesù»; gioire con lei e ripetere: «Ora Chiara Luce vede Gesù!». Poco
tempo prima aveva affermato con certezza: «Quando una giovane di
diciassette-diciotto anni va in Cielo, in Cielo si fa festa». Le offerte della
Messa dovranno essere destinate ai bambini poveri dell’Africa, come aveva già
fatto con il denaro ricevuto in regalo per i 18 anni. Questa la motivazione:
«Io ho Tutto!»… Come avrebbe potuto fare diversamente, se non pensare sino alla
fine a chi non ha nulla?
Alle 4,10 di domenica 7
ottobre 1990, giorno della Resurrezione del Signore e festa della Vergine del
Santo Rosario, Chiara raggiunge il tanto amato «Sposo». È il suo dies natalis.
Nel Cantico dei Cantici (2, 13-14) si legge: “Alzati, amica mia, mia bella, e
vieni! O mia colomba, che stai nelle fenditure della roccia, nei nascondigli
dei dirupi, mostrami il tuo viso, fammi sentire la tua voce, perché la tua voce
è soave, il tuo viso è leggiadro”.
Poco prima aveva
sussurrato l’ultimo saluto alla mamma con una raccomandazione: «Ciao, sii
felice, perché io lo sono!». Al funerale, celebrato due giorni dopo dal
“suo” Vescovo, partecipano centinaia e centinaia di persone, soprattutto
giovani. Pur tra le lacrime, l’atmosfera è di gioia; i canti che si
elevano a Dio esprimono la certezza che ora lei è nella vera Luce! Volando in
Cielo, ha voluto lasciare ancora un dono: le cornee di quei meravigliosi occhi
che, col suo consenso, sono state trapiantate in due giovani, ridando loro la
vista. Oggi essi, anche se sconosciuti, sono la “reliquia vivente” della beata
Chiara!
LA CAUSA DI POSTULAZIONE
L’11 giugno 1999, festa
del Sacro Cuore di Gesù - esattamente cento anni dopo il giorno in cui Papa
Leone XIII aveva consacrato il mondo al Sacro Cuore - mons. Maritano inizia
ufficialmente l’Inchiesta per la Canonizzazione di Chiara, secondo le norme
della Santa Sede per le Cause dei Santi, presso il vescovado di Acqui Terme.
Il Presule affermerà: “Mi
è parso che la sua testimonianza fosse significativa in particolare per i
giovani. C’è bisogno di santità anche oggi. C’è bisogno di aiutare i giovani a
trovare un orientamento e uno scopo; a superare insicurezze e solitudine;
i loro enigmi di fronte agli insuccessi, al dolore, alla morte; a tutte le loro
inquietudini. È sorprendente questa testimonianza di fede, di fortezza da parte
di una giovane di oggi: colpisce, determina molte persone a cambiare vita, ne
abbiamo testimonianza quotidiana”. La Chiesa di Acqui non poteva non prestare
ascolto alla corale ammirazione e gratitudine a Dio da parte di tutti coloro
che avevano conosciuto Chiara Badano. Si istituisce, quindi, un Tribunale in
cui vengono ascoltati 72 testimoni. Il 21 agosto 2000 il Processo diocesano si
conclude. La fase romana ha avuto inizio in Vaticano il 7 ottobre 2000
presso la Congregazione delle Cause dei Santi, competente per valutare
l’esemplarità della serva di Dio in ordine al decreto dell’eroicità delle sue
virtù
Il 21 febbraio 2004, dopo
aver raccolto e trascritto il materiale inerente a una presunta guarigione
miracolosa avvenuta a Trieste nel 2001, si richiede al Vescovo del luogo di
iniziare il Processo diocesano super miro. Processo che viene istituito il 25
marzo e concluso il 29 settembre 2004.
“Guarigione del giovane
Andrea Bartole da “Grave stato di shock settico sepsi meningococcica, sindrome
di ARDS complicata da broncopolmonite basale destra, sindrome DIC,
insufficienza renale acuta, manifestazioni cutanee petecchiali ed emorragiche
con tendenza a confluire ematomi generalizzati e sofferenza ipossiemica generalizzata,
sofferenza del sistema nervoso centrale diffusa”. Il 3 luglio 2008 il Santo
Padre autorizza il Card. José Saraiva Martins –Prefetto della Congregazione
delle Cause dei Santi- a promulgare con Decreto la Venerabilità della Serva di
Dio Chiara Badano. Da quel momento è Venerabile. Il 15 gennaio 2009 i medici
convocati dalla Congregazione delle Cause dei Santi, hanno confrontato le
rispettive valutazioni sul caso della guarigione attribuita all’intercessione
della Venerabile Serva di Dio Chiara Badano, avvenuta nel 2001 a Trieste.
Unanimemente giungono alla conclusione della inspiegabilità di tale fatto per
mezzo delle sole forze della natura. Si tratta di una guarigione “rapida,
totale e duratura” dell’ adolescente Andrea Bartole.
Il 19 dicembre 2009 Papa
Benedetto XVI firma il Decreto di approvazione del miracolo attribuito
all’intercessione della Venerabile Chiara Badano. Atto a cui farà seguito il
rito della Beatificazione.
Sabato 25 settembre 2010,
alle ore 16, ha luogo il solenne rito di Beatificazione nel santuario della
Madonna del Divino Amore (Roma – Castel di Leva), presieduto da S. Em. il
Cardinale Angelo Amato, Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi. Nel
corso della celebrazione viene annunciata la data per la festa liturgica della
Beata: il 29 ottobre.
Ora, per giungere alla
Canonizzazione, si attende da Dio il dono di un nuovo “miracolo”, ottenuto per
intercessione della Beata Chiara. Preghiamo, chiediamolo con umile fiducia e
notifichiamolo alla Postulazione: sarà un rendere lode a Dio che opera
meraviglie attraverso i “piccoli”!
Autore: Mariagrzi
Magrini, Vicepostulatrice
DALLE LETTERE DELLA BEATA
CHIARA BADANO (Positio, B. D., pp. 130. 162. 289. 427. 358)
Vivere ogni attimo nella
pienezza di Dio. Ho 12 anni. Ho conosciuto l’Ideale e subito ne sono stata
molto attratta. La realtà, per me più importante durante questo congresso,
è stato il riscoprire Gesù Abbandonato. Prima lo vivevo piuttosto
superficialmente e lo accettavo per poi aspettarmi la gioia. Ho capito che
stavo sbagliando tutto. Non dovevo strumentalizzarlo, ma amare Lui e basta. Ho
scoperto che Gesù Abbandonato è la chiave dell’unità con Dio e voglio
sceglierlo come primo Sposo e prepararmi per quando viene. Preferirlo! Ho
capito che posso trovarlo nei lontani, negli atei, e che devo amarli in modo
specialissimo, senza interesse! Ho riscoperto il Vangelo sotto una nuova luce.
Ho capito che non ero una cristiana autentica perché non lo vivevo sino in
fondo. Ora voglio fare di questo magnifico libro il mio unico scopo della
vita. Non voglio e non posso rimanere analfabeta di un così straordinario
messaggio. Come per me è facile imparare l’alfabeto così deve esserlo
anche vivere il Vangelo. Ho riscoperto questa frase che dice: “Date e vi sarà dato”:
devo imparare ad avere più fiducia in Gesù, a credere al suo immenso amore. In
questo periodo le occasioni per abbracciare il mio Sposo non sono certo
mancate, infatti da circa una settimana ho la febbre molto alta e ciò, essendo
già debole, mi debilita molto, ma sono totalmente occasioni d’amore che ho per
essere ancora più radicata in Dio. Offro il mio nulla affinché lo Spirito Santo
elargisca sui giovani i suoi doni di amore, di luce e di pace, affinché tutti
comprendano qual dono gratuito e immenso sia la vita e quanto sia importante
viverla ogni attimo nella pienezza di Dio. Mi sento così piccola e la strada da
compiere è così ardua, spesso mi sento sopraffatta dal dolore! Ma è lo Sposo
che viene a trovarmi. Sì, io ripeto: “Se lo vuoi tu, Gesù, lo voglio
anch’io”. Qui tutti chiedono il miracolo, ma io non riesco a chiederlo. Forse
questa mia difficoltà nel domandarglielo sta nel fatto che sento che non
rientra nella Sua volontà. Offro tutto, i miei fallimenti, i dolori e le gioie
a Lui, ricominciando ogni qualvolta la Croce fa sentire tutto il suo peso.
L’importante è fare la volontà di Dio. Io magari avevo dei piani su di me, ma
Dio ha pensato a questo. La malattia mi è arrivata al momento giusto… Voi però
non potete neppure immaginare qual è adesso il mio rapporto con Gesù… Avverto
che Dio mi chiede qualcosa di più, di più grande. Forse potrei restare su
questo letto per anni…, non lo so. A me interessa solo la volontà di Dio, fare
bene quella, nell’attimo presente: stare al gioco di Dio. Sono uscita dalla
vostra vita in un attimo. Oh, come avrei voluto fermare quel treno in corsa che
mi allontanava sempre di più! Ma ancora non capivo. Ero troppo assorbita da
cose insignificanti, futili e passeggere. Un altro mondo mi attendeva, e non mi
restava cha abbandonarmi. Ma ora mi sento avvolta in uno splendido disegno che
a poco a poco mi si svela.
PREGHIERA
Padre di immensa bontà,
che per i meriti del tuo
Figlio e il dono dello Spirito
hai reso ardente di amore
la beata Chiara Badano,
trasforma profondamente
il nostro animo
affinché anche noi, sul
suo esempio,
riusciamo a compiere
sempre
con serena fiducia la tua
santa volontà.
Per il nostro Signore
Gesù Cristo, tuo Figlio, che è Dio,
e vive e regna con te,
nell’unità dello Spirito Santo
per tutti i secoli dei
secoli. Amen.
Fonte : www.chiaralucebadano.it
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/91545
BEATIFICAZIONE DELLA
SERVA DI DIO CHIARA BADANO
OMELIA DEL CARDINALE
ANGELO AMATO
Santuario del Divino
Amore, Roma, 25 settembre 2010
1. Non ci poteva essere
luogo più adatto per la beatificazione di Chiara Badano che il Santuario del
Divino Amore, quell’amore divino, che rapì totalmente il suo cuore di ragazza
giovane e amante della vita.
Ogni santuario mariano è
la casa di Maria, e Chiara – come tutti noi – si trova bene nella casa
della Mamma celeste. Ogni santuario mariano è anche una specie di anticamera
del cielo, perché apre la mente e il cuore all’incontro con Gesù, con Maria, la
madre del Divino Amore, e con tutti gli angeli e i santi del cielo.
Ricordiamoci che la nostra Beata spirò proprio nel giorno della memoria della
Madonna del Rosario, il 7 ottobre 1990, sussurrando alla mamma terrena: «Ciao,
sii felice, perché io lo sono».
In paradiso, la casa di
Dio Amore, la Beata Vergine Maria attendeva a braccia aperte questa sua figlia
diletta, che tanto amava il suo Gesù e che tanto aveva sofferto in unione col
Crocifisso Abbandonato. Maria l’ha stretta forte forte al suo petto materno.
Era proprio questo il desiderio di Chiara: «Quando morirò, non soffrirò più,
andrò in cielo e vedrò Gesù e la Madonna».
In paradiso, anche Gesù,
lo sposo celeste di Chiara, l’ha salutata con le parole di amore del Cantico
dei Cantici: «Alzati, amica mia, mia bella, e vieni presto! Perché, ecco,
l’inverno è passato, è cessata la pioggia, se n’è andata; i fiori sono apparsi
nei campi, il tempo del canto è tornato e la voce della tortora ancora si fa
sentire nella nostra campagna. […] Alzati, amica mia, mia bella, e vieni!
Mostrami il tuo viso, fammi sentire la tua voce, perché la tua voce è soave, il
tuo viso è leggiadro» (Ct 2,10-14)
2. L’odierna liturgia
della Parola dipinge bene il ritratto spirituale di Chiara, ragazza dal cuore
cristallino come acqua di sorgente, che trovava rifugio e consolazione in Dio:
«Ho detto al Signore: “Il mio Signore sei tu, solo in te è il mio bene”. Il
Signore è mia parte di eredità e mio calice: nelle tue mani è la mia vita. Io
pongo sempre davanti a me il Signore, sta alla mia destra, non potrò vacillare.
Per questo gioisce il mio cuore ed esulta la mia anima; anche il mio corpo
riposa al sicuro, perché non abbandonerai la mia vita negli inferi» (Sal
16,2-1.5.8-10).
Chiara vedeva Dio e lo
mostrava su questa terra, mediante la carità che ella aveva verso il prossimo:
«Carissimi – ammonisce san Giovanni, l’evangelista della carità –, amiamoci gli
uni gli altri, perché l’amore è da Dio […]. Nessuno ha mai visto Dio; se ci
amiamo gli uni gli altri, Dio rimane in noi e l’amore di lui è perfetto in noi»
(1Gv 4,7.12).
Chiara ha vissuto alla
lettera la parola che Gesù ci ha rivolto nel vangelo odierno: «Rimanete nel mio
amore […]. Vi ho detto queste cose perché la mia gioia sia in voi e la vostra
gioia sia piena» (Gv 15,9.11).
I giorni dell’esistenza
terrena di Chiara furono giorni di carità donata a piene mani. La vita, che
umanamente fu una dolorosissimaa salita al Calvario, per la sua grande carità
divenne una luminosa trasfigurazione taborica. Ella cambiò il dolore in gioia,
le tenebre in luce, dando significato e sapore anche allo strazio del suo corpo
debole. Nella malattia, ella si rivelò donna forte e sapiente: «Voi siete il
sale della terra e la luce del mondo» (Mt 5,13.14).
3. Carissimi, abbiamo
ascoltato con edificazione la lettura della biografia di Chiara, del resto già
ben nota alla maggior parte di voi. Avviciniamoci più da vicino al suo
ritratto, che campeggia davanti a noi e fermiamoci a contemplarlo.
L’abito nuziale, col
quale Chiara andò incontro al Signore Gesù, era impreziosito dai sette diamanti
della spiritualità cristiana e focolarina: Dio Amore; fare la volontà di Dio;
Parola di vita vissuta; amore verso il prossimo; amore reciproco che realizza
l’unità; presenza di Gesù nell’unità. Ma c’è un settimo diamante, il più
prezioso, che brilla più degli altri, ed è l’amore a Gesù Crocifisso e
Abbandonato. Questo – afferma Chiara Lubich, la fondatrice del Movimento dei
Focolari – è il cardine principe, che riassume la spiritualità focolarina e che
la nostra Beata ha interpretato al meglio.
L’amore a Gesù
Abbandonato le infuse quell’energia spirituale, quella grazia capace di
sopportare ogni avversità. Colpita a 16 anni da osteosarcoma, accetta la croce
con dolore, ma con serena fortezza: «Non ho più le gambe e mi piaceva tanto
andare in bicicletta, ma il Signore mi ha dato le ali». Soffriva, ma l’anima
cantava. Rifiuta la morfina perché – diceva – «mi toglie lucidità e io posso
offrire a Gesù soltanto il mio dolore». Alla fine di dicembre del 1989, quando
la malattia la stava divorando, riceve da Chiara Lubich la Parola di Vita: «Chi
rimane in me ed io in lui, questi porta molto frutto» (Gv 15,5). Il 26 luglio
dello stesso anno, la Lubich le dà un nome nuovo, “Luce”. Nome indovinatissimo
perché Chiara era un’esplosione di luce divina, che sorprendeva tutti, giovani
e adulti. Diceva spesso: «Gesù è da amare e basta». E fin da piccola, fu
generosissima nel corrispondere all’ideale dell’amore di Dio e del prossimo.
Le manifestazioni di
questa carità sono molteplici. Suor Bonaria racconta che Chiara durante le
elementari dava la sua merendina a una compagna povera. Quando la piccola lo
disse alla mamma, questa aggiungeva ogni giorno due merendine. Anche questa
volta, Chiara continuò a distriburle ai bambini poveri, perché in essi vedeva
Gesù.
A Sassello c’era un
ragazzo, [Cesare Merialdo, ora deceduto] un po’ ritardato, che diceva cose
sconclusionate, fuori posto. Quand’era in chiesa, cantava ad alta voce,
stonando molto e disturbando tutti. Le persone lo tenevano in disparte. Un
giorno, alla messa del pomeriggio, Cesare si trovava nel banco davanti alla
mamma di Chiara. All’improvviso si voltò e le chiese di sedersi accanto. Ma la
mamma non si mosse. Tornata a casa, la signora racconta alla figlia l’episodio.
Chiara si fa seria e domanda: «Non ti sei spostata? Gesù era in Cesare». La
mamma rassicurò la figlia: subito dopo era andata a sedersi accanto a Cesare.
Questo ragazzo, quando seppe della morte di Chiara, visitò la salma, si tolse
il cappello, le baciò i piedi e da solo recitò il rosario.
Ad appena undici anni, si
propone di «amare chi mi sta antipatico». Quando invitava qualcuno a
pranzo diceva alla mamma di mettere la tovaglia più bella, «perché oggi
Gesù viene a trovarci».
In paese c’era una certa
signora Maria, una donna emarginata, che non godeva di nessuna considerazione e
non andava mai in chiesa. Chiara, incontrandola spesso per strada, l’aiutava a
portare gli oggetti pesanti e la chiamava “signora” Maria. Quando Maria seppe
della morte di Chiara, volle andare in chiesa. Si vestì come si deve, partecipò
alla Messa e diede come offerta ben cinquantamila lire, molte per quei tempi.
Un giorno un’amica
domanda a Chiara: «Con gli amici al bar, ti capita di parlare di Gesù, cerchi
di far passare qualcosa di Dio?». «No, non parlo di Dio». «Ma come, ti fai
sfuggire le occasioni?»: E lei: «Non conta tanto parlare di Dio. Io lo devo
dare».
4. Con i suoi atti di
carità Chiara mostrava e dava Dio. Con i suoi atti d’amore la nostra Beata ha
anche riempito la valigia per il suo santo viaggio. L’amore a Gesù era da lei
vissuto quotidianamente in mille episodi di carità. Non propositi al vento, ma
fatti concreti. A Gianfranco Piccardo, volontario in partenza per scavare
trenta pozzi d’acqua potabile in Benin, consegna i suoi risparmi, un milione e
trecentomila lire, regalo per il suo ultimo compleanno, dicendo: «A me non
servono, io ho tutto».
Il giorno di san
Valentino dell’anno 1990, Chiara, ormai stabilmente a letto, desiderò che la
mamma e il papà quella sera uscissero a cena. La mamma trovò la scusa che non
c’era più tempo per la prenotazione. Chiara prese l’elenco telefonico e, dopo
vari tentativi, riuscì a fissare la cena in un locale di Albissola Marina.
Prima che uscissero fece queste raccomandazioni: «Guardatevi negli occhi e non
tornate a casa prima delle 24». Poco prima aveva detto alla mamma: «Ricordati,
mamma, che prima di me c’era papà». Chiara stava allenando i genitori a
rimanere soli, senza di lei.
Tutti coloro che la
visitavano credevano di portarle affetto e consolazione, ma in realtà erano
loro a ricevere conforto e incoraggiamento. Durante la malattia, donava Gesù,
non facendo prediche, ma diffondendo gioia e speranza di vita eterna. Il suo
apostolato era unire armonicamente questa valle di lacrime con la Gerusalemme
celeste. Un’infermiera racconta che, quando giungeva una visita, pregava la
persona di attendere la conclusione della seduta. Quando le si faceva notare
che dopo sarebbe stata molto stanca, Chiara rispondeva: «Non importa, fuori c’è
Gesù che aspetta».
L’incontro con Chiara –
arriva a dire un teste – dava «la sensazione di incontrare Dio».
5. Questa ragazza,
all’apparenza fragile, in realtà era una donna forte. Anche sul letto di morte
fece un ultimo dono, quello delle cornee ancora trapiantabili, perché non
intaccate dal male. Furono espiantate e due giovani oggi vedono grazie a lei.
Una teste, Ivana Pianta,
ricorda che Chiara, tredicenne, faceva parte delle Gen 3 della Liguria, e per
la sua coerenza di vita era talvolta criticata dalle amiche e perfino da
qualche sacerdote. Nel piccolo paese dove abitava era presa in giro, perché era
una Gen, perché andava a Messa anche durante la settimana, partecipava con
attenzione all’ora di religione, cercava di amare tutti i professori, anche i
più indigesti, era molto disponibile ad aiutare tutti. Per questo le sue
amichette – e i bambini talvolta sanno essere cattivelli – la chiamavano
“suora”. Questo la faceva molto soffrire, ma in Mariapoli Chiara trovava la
risposta in Lui, in Gesù Abbandonato.
Nel cuore di Chiara era
racchiuso un amore grande come l’oceano. Anche da ammalata diceva: «Ora non ho
più niente di sano, ma ho ancora il cuore e con quello posso sempre amare».
Amava il prossimo, amava
la Chiesa, amava il Papa. Un giorno la mamma si recò al liceo della figlia a
colloquio con una insegnante, che, appena la vide, esclamò: «Nella vita, sua
figlia farà il giudice o l’avvocato». A casa, la mamma chiese spiegazioni di
ciò. Chiara allora la informò che una insegnante, non credente, cercava in ogni
modo di mettere in cattiva luce il Papa, criticandolo per i suoi molti viaggi:
«Io mi sono alzata e le ho detto: “Non sono d’accordo su tutto quanto ha
affermato”. E ho aggiunto che il Papa viaggiava unicamente per evangelizzare il
mondo».
6. Chiara, come Mosé, era
ormai alla fine del suo santo viaggio, era giunta in cima alla vetta del monte
santo, a tu per tu con Dio Trinità. Di lì irradiava luce e gioia, riconsegnando
al suo prossimo sia le tavole dei comandamenti, come dieci divine parole di
amore, sia le beatitudini di Gesù, per orientare la vita terrena verso il sole
di Dio.
Innaturale, eccezionale,
incredibile sono questi gli aggettivi usati dai medici curanti per descrivere
la serenità e la fortezza di Chiara di fronte alla malattia mortale. È vero. Il
suo atteggiamento era innaturale, perché completamente soprannaturale, frutto
di grazia divina, di fede infinita e di eroismo virtuoso. Lei parlava
dell’abito di sposa per i suoi funerali, come farebbe una ragazza che si
prepara per il matrimonio. Diceva: «io non piango, perché sono felice». E alla
mamma: «quando mi vorrai cercare, guarda in cielo, mi troverai in una
stellina».
Chiara Lubich, spiegando
il nome Luce che aveva dato a Chiara, scrive che, guardando una sua foto, la
giovane «non aveva gli occhi della semplice gioia, ma qualcosa di più, direi la
luce dello Spirito».
7. Di fronte a questa
giovane, la Chiesa ringrazia Dio Trinità per la sua vita di carità e di bontà.
Chiara Badano, ragazza moderna, sportiva, positiva, ci trasmette un messaggio
di ottimismo e di speranza. Anche oggi la breve stagione della gioventù può
essere vissuta nella santità. Anche oggi ci sono giovani virtuosi, che in
famiglia, a scuola, in società non sprecano la loro vita.
La Beata Chiara Badano è
una missionaria di Gesù, un’apostola del Vangelo come buona notizia a un mondo
ricco di benessere, ma spesso malato di tristezza e di infelicità. Ella ci
invita a ritrovare la freschezza e l’entusiasmo della fede. L’invito è rivolto
a tutti: ai giovani anzitutto, ma anche agli adulti, ai consacrati, ai
sacerdoti. A tutti è data la grazia sufficiente per diventare santi. Rispondiamo
con gioia a questo invito di santità e ringraziamo il Santo Padre Benedetto XVI
per il dono della Beatificazione della nostra Chiara Luce. Si tratta di un
segno concreto della fiducia e della stima che il Papa ha nei giovani, nei
quali vede il volto giovane e santo della Chiesa.
Amen.
SANTA MESSA DI
RINGRAZIAMENTO PER LA BEATIFICAZIONE DI CHIARA BADANO
Carissimi amici,
lasciate che mi
rivolga innanzitutto ai numerosi giovani qui presenti. La vostra partecipazione
è il segno che avete accettato la consegna del testimone passato da Chiara
Badano quando, negli ultimi giorni della sua vita ha detto alla mamma che le
era accanto: “I giovani sono il futuro. Vedi, io non posso più correre,
però vorrei passare loro la fiaccola come alle Olimpiadi. I giovani hanno una
vita sola e vale la pena di spenderla bene”.
Questo anelito risulta
come l’eco viva del Messaggio di Giovanni Paolo II rivolto ai giovani,
nell’agosto del 1990: “Vi ripeto, anche oggi, quanto ho detto a Santiago
de Compostela: Giovani, non abbiate paura di essere santi!”. E poi: “Volate
ad alta quota, siate tra coloro che mirano a mete degne dei figli di Dio.
Glorificate Dio con la vostra vita!” (Messaggio per la VI Giornata
mondiale della gioventù, 15 agosto 1990). Il 7 ottobre 1990, a soli due mesi di
distanza da questo invito del Papa, Chiara, diciottenne, arrivava al traguardo
della sua corsa.
In questa celebrazione
eucaristica di ringraziamento a Dio per il dono della sua beatificazione, con
intensa gioia vogliamo dire alla nuova Beata la nostra gratitudine per aver
collaborato così generosamente con la grazia divina, tanto che la Chiesa la
propone come mirabile esempio da imitare.
Riascoltando il brano del
Vangelo, che è stato proclamato poco fa, non c’è dubbio che la testimonianza di
Chiara Badano è l’opposto del comportamento deplorevole del ricco epulone,
simile alla condotta mondana dei gaudenti, che nel loro egoismo umiliano il
prossimo. La sola cosa che li interessa è il piacere materiale. Nella loro
squallida vita non c'è posto per Dio, né per la coscienza morale e per i valori
autentici che nobilitano la persona umana. Purtroppo, non sono pochi coloro che
considerano la vita come un tempo da consumare nell’egoismo, incuranti delle
conseguenze negative sulla convivenza sociale.
“Tu, uomo di Dio– esorta
la lettera di San Paolo apostolo a Timoteo - evita queste cose; tendi
invece alla giustizia, alla pietà, alla fede, alla carità, alla pazienza, alla
mitezza. Combatti la buona battaglia della fede, cerca di raggiungere la vita
eterna alla quale sei stato chiamato…” (1 Tm 6, 11-13).
Accettare la sfida della
fede cristiana oggi, in un contesto socio culturale segnato da indifferenza
religiosa e da relativismo morale è una scelta non facile. Tuttavia,
l’inversione di marcia a certi modi di vivere è possibile quando si trovano
esempi credibili di autenticità e di altruismo, che testimoniano la gioia vera
e profonda della donazione di sé. Chiara Badano è uno di questi luminosi esempi
e mi propongo di sottolineare alcuni aspetti che hanno caratterizzato il suo
cammino spirituale.
Innanzitutto, alla base
della sua vita vi è una fede ferma e costante nell'amore di Dio, che si
riflette nell’amore verso il prossimo. La sua biografia attesta una vita
gioiosa, piena di interessi e di sane amicizie, segno che le esigenze del
vivere cristiano non si oppongono alla brama naturale di felicità. Al
contrario, si tratta di una vita la cui componente essenziale è l’amore poiché
si rispecchia nell’immagine cristiana di Dio e anche nella conseguente immagine
dell'uomo e del suo cammino nella storia: “Dio è amore; chi sta
nell'amore dimora in Dio e Dio dimora in lui”(1 Gv 4, 16). Colui che si
affida all’amore di Dio e procede con la certezza che le disposizioni della sua
Ρrοvvidenza sono le più idonee a procurargli il bene più completo e duraturo,
sperimenta una pace profonda nell’affrontare anche le prove più ardue della vita.
Grazie alla fede
nell’amore di Dio, Chiara, nell’ora della prova, ha spiccato un volo
raggiungendo quell’ “alta quota” di cui parla Giovanni Paolo II; è salita verso
quel punto in cui splende la luce della speranza cristiana. “Mamma, fidati
di Dio; poi hai fatto tutto”, ha detto alla mamma per consolarla in prossimità
del distacco.
Di fronte alla precoce
maturità cristiana di Chiara ci chiediamo quali fattori abbiano contribuito
alla sua formazione.
La famiglia,
innanzitutto, ha svolto perfettamente il suo compito educativo. Abbiamo fra noi
i genitori di Chiara, la mamma Maria Teresa e il papà Ruggero, che fra non
molto festeggeranno il 50° anniversario del loro matrimonio. Li saluto con
particolare affetto, ringraziandoli per aver collaborato nel donare alla Chiesa
un vero gioiello di santità.
Chiara è stata aiutata a
crescere anche dalla comunità ecclesiale e dall’ambiente sociale che l’ha
circondata. Ha imparato ad ammirare la bontà di Dio nella bellezza del creato,
a scoprire la benevolenza di Gesù, gli episodi della sua vita e, attraverso le
parabole, il modo di fargli piacere e di crescere nella sua amicizia. In
particolare, ha appreso a prestare ascolto alla voce della coscienza, ad
obbedire, a rispettare le persone, a rendersi utile al prossimo.
Per questo non posso non
ringraziare colui che è stato il Pastore della diocesi di Acqui Terme negli
anni in cui Chiara Badano compiva la sua corsa verso la santità, Monsignor
Livio Maritano. Lo saluto di cuore, come saluto Monsignor Pier Giorgio Micchiardi,
attuale Vescovo, che conserva e promuove l’eredità di Chiara Badano. Un plauso
va anche alla Postulazione che ha fatto un diligente lavoro di raccolta delle
numerose testimonianze e che ha seguito l’iter fino all’attuale compimento del
processo di beatificazione.
Mi piace sapere che è
presente il Sindaco di Sassello, che saluto insieme ad altre autorità civili.
Il riconoscimento delle virtù di una figlia della vostra terra è certamente un
grande motivo di orgoglio, ma è anche la dimostrazione delle profonde radici
cristiane, che hanno da sempre ispirato i più alti valori umani della vostra
gente.
Nella storia e nella
formazione di Chiara Badano, il Movimento dei Focolari ha svolto un ruolo
importante. Sono lieto di salutare la Presidente Maria Voce e tutti i
focolarini e i Gen che in tutto il mondo - e non solo qui a Roma - festeggiano
la loro giovane amica, proclamata beata.
Dall’età di nove anni,
Chiara ha cominciato a frequentare gli incontri organizzati nel Movimento dei
Fοcοlari. In quel contesto ha fatto una progressiva e forte esperienza
comunitaria di vita cristiana, secondo la spiritualità dell’unità tipica del
carisma di Chiara Lubich, e si è lanciata verso le méte apostoliche del
Movimento. Nel “santo viaggio” della vita, insieme alle altre Gen, ha imparato
anche ad approfondire il suo rapporto personale con Dio: ha reso via via più
intenso il raccoglimento nella preghiera, con la partecipazione possibilmente
quotidiana alla S. Messa e all’Eucaristia, ed ha coltivato l’amore per Maria
SS.ma. Chiara ha così sperimentato che per avanzare al seguito di Gesù è
indispensabile l'intervento della grazia. Colui che vuol donare amore, deve
egli stesso riceverlo in dono; per diventare sorgente per gli altri, bisogna
bere alla sorgente originaria che è Gesù Cristo.
Chiara Badano ha
intrattenuto un'assidua corrispondenza con la fondatrice del Movimento dei
Focolari, tanto che, dietro sua richiesta, voi tutti sapete che Chiara Lubich
le ha dato un secondo nome: Luce. Da questa corrispondenza si percepisce la crescita
della giovane Chiara-Luce nella comprensione della parola di Dio. Si legge in
una sua lettera: “Ho riscoperto il Vangelo sotto una nuova luce […].
Ora voglio fare di questo magnifico libro il mio unico scopo della vita. Non
voglio e non posso rimanere analfabeta di un così straordinario messaggio”. Si
coglie anche l’accendersi di un amore particolare per Gesù in quel preciso
momento della passione in cui, sulla croce, ha gridato: “Dio mio, Dio mio,
perché mi hai abbandonato?”. La Lubich, infatti, aveva spiegato alle ragazze e
ragazzi della sua età che “il Gen vede in [ogni] dolore una possibilità
enorme: quella di essere simili a Gesù abbandonato e di offrire il dolore a Lui
[...]. Egli, se si sente amato veramente, sa come ricompensarvi: vi riempie di
tanta di quella gioia nuova che ne avrete da dare a tutti. Non solo: ma Lui poi
vi farà santi… Coraggio, gen! Riempiamo il mondo di santi” (Chiara Lubich
al Congresso internazionale dei gen 3, giugno 1972). E lei, di rimando: “Ho
scoperto che Gesù abbandonato è la chiave dell’unità con Dio e voglio
sceglierlo come il mio primo sposo e prepararmi per quando viene”.
Chiara cresce così,
avvolta da una luce e da un amore che l’ha resa capace di non lesinare nei
sacrifici e di vivere momento per momento la volontà del Signore, fino a
giungere alla prova più difficile e drammatica: la diagnosi infausta di un
osteosarcoma con varie metastasi. Chiara non ancora diciottenne si trova di
fronte al crollo dei progetti intensamente coltivati, al tramonto di tante esperienze
appena avviate, eppure mantiene salda la certezza che Dio è fedele: sicuramente
non verrà meno all'amore per lei; conosce il suo vero bene. Perciò vince
nell'animo di Chiara, anche in questa circostanza, la fiducia ed è determinata
a mantenere l'impegno di compiere sempre la volontà di Dio. Ripete
spesso: «Ιο non guarirò più, l'ho capito: devo fare la volontà di Dio, e
sono pronta a farla». Decisione che cοnfermerà in ogni fase della
malattia: «Se lο vuoi tu, Gesú, lο voglio anch’iο». Chiara trasforma ogni
sussulto di dolore in una rinnovata offerta: per i genitori, gli amici, per la
Chiesa nel suo impegno a servizio dei giovani, per il Papa, per la GMG di
Compostela.
Gli amici Gen le sono
vicini per sostenere con la preghiera questa sua continua donazione e lei
scrive loro: “Sento fortissima la vostra unità, le vostre offerte, le
vostre preghiere, che mi permettono di rimettermi nella tensione alla santità,
rinnovando così il mio sì attimo per attimo” (lettera alle gen, 4 ottobre
1989).
Non è stato breve il
tempo della malattia: dal primo intervento nel febbraio 1989 fino all'ottobre
del 1990. Un tempo di adesione continua a Colui che, rispondendo ad un impulso
di donazione totale, Chiara aveva imparato a chiamare “il mio Sposo”: Gesù
crocifisso e abbandonato. “Le occasioni per abbracciare il mio Sposo non
mancano certo”, scriveva. Vicina al grande incontro con lο Sposo cresce in
Chiara l'attesa del paradiso. Dio le fa provare qualche anticipo della prossima
gioia attraverso una singolare esperienza di unione. È lei stessa a riferirlo
con semplicità: “Non potete immaginare qual è adesso il mio rapporto con
Gesù”. E aggiunge: “Trascorro le mie giornate dove tutto é silenzio e
contemplazione... Mi sento avvolta in uno splendido disegno che a poco a poco
mi si svela”.
E giunge il giorno tanto
atteso. È il 7 ottobre 1990. Le ultime parole: “Mamma, sii felice, iο lo
sono!”.
Chiara Badano è stata ed
è un esempio, che dà sostanza e concretezza alle parole scritte
da Benedetto XVI nel suo recente messaggio rivolto ai giovani, in
preparazione alla Giornata Mondiale della Gioventù di Madrid del 2011: “Cari
amici, spesso la Croce ci fa paura, perché sembra essere la negazione della vita.
In realtà, è il contrario! Essa è il “sì” di Dio all’uomo, l’espressione
massima del suo amore e la sorgente da cui sgorga la vita eterna. Infatti, dal
cuore di Gesù aperto sulla croce è sgorgata questa vita divina, sempre
disponibile per chi accetta di alzare gli occhi verso il Crocifisso. Dunque,
non posso che invitarvi ad accogliere la Croce di Gesù, segno dell’amore di
Dio, come fonte di vita nuova”.
Dinanzi al dono che
Chiara-Luce Badano è per noi e per la Chiesa tutta, non possiamo che ammirare e
ringraziare. Attraverso la sua testimonianza, Dio stimola, soprattutto voi
giovani, a non soffocare mai l’anelito, presente nell’età della giovinezza, ad
avere una vita più grande di quella che si consuma nelle pur giuste
esigenze della quotidianità; ad avere una vita che raggiunga quella vastità e
bellezza, quella capacità di amore universale, che Dio ha impresso nella
persona umana creandola a sua immagine (cfr Messaggio per la XXVI Giornata
Mondiale della Gioventù 2011, 6 agosto 2010, n. 1).
Ho tenuto in serbo per la
conclusione una sorpresa che sono certo vi farà piacere. Ritornando dal viaggio
in Gran Bretagna con il Santo Padre, seduto accanto a Lui in aereo abbiamo
parlato di Chiara Luce Badano e mi ha detto che questa nostra Beata è un
esempio da valorizzare per i giovani. E poi, sapendo di questa Messa di
ringraziamento che avrei celebrato oggi in questa splendida Basilica di
San Paolo fuori le mura, mi ha incaricato di portarvi il suo saluto e la sua
benedizione; saluto che ascolteremo fra poco anche all’Angelus. Desidero ancora
dire ai giovani che il Papa vi aspetta tutti alla GMG di Madrid.
INCONTRO CON I GIOVANI
DISCORSO DEL SANTO PADRE
BENEDETTO XVI
Piazza Politeama di Palermo
Domenica, 3 ottobre 2010
Cari giovani e care
famiglie della Sicilia!
Vi saluto con tanto
affetto e tanta gioia! Grazie per la vostra gioia e la vostra fede! Questo
incontro con voi è l’ultimo della mia visita di oggi a Palermo, ma in un certo
senso è quello centrale; in effetti, è l’occasione che ha dato il motivo per
invitarmi: il vostro incontro regionale di giovani e famiglie. Allora oggi devo
iniziare da qui, da questo avvenimento; e lo faccio prima di tutto ringraziando
Mons. Mario Russotto, Vescovo di Caltanissetta, che è delegato per la pastorale
giovanile e familiare a livello regionale, e poi i due giovani Giorgia e David.
Il vostro, cari amici, è stato più di un saluto: è stata una condivisione di
fede e di speranza. Vi ringrazio di cuore. Il Vescovo di Roma va dovunque per
confermare i cristiani nella fede, ma torna a casa a sua volta confermato dalla
vostra fede, dalla vostra gioia, dalla vostra speranza!
Dunque, giovani e
famiglie. Dobbiamo prendere sul serio questo accostamento, questo trovarsi
insieme, che non può essere solamente occasionale, o funzionale. Ha un senso,
un valore umano, cristiano, ecclesiale. E voglio partire non da un
ragionamento, ma da una testimonianza, una storia vissuta e attualissima. Penso
che tutti voi sappiate che sabato 25 settembre scorso, a Roma, è stata
proclamata beata una ragazza italiana di nome Chiara, Chiara Badano. Vi invito
a conoscerla: la sua vita è stata breve, ma è un messaggio stupendo. Chiara è
nata nel 1971 ed è morta nel 1990, a causa di una malattia inguaribile.
Diciannove anni pieni di vita, di amore, di fede. Due anni, gli ultimi, pieni
anche di dolore, ma sempre nell’amore e nella luce, una luce che irradiava
intorno a sé e che veniva da dentro: dal suo cuore pieno di Dio! Com’è
possibile questo? Come può una ragazza di 17, 18 anni vivere una sofferenza
così, umanamente senza speranza, diffondendo amore, serenità, pace, fede?
Evidentemente si tratta di una grazia di Dio, ma questa grazia è stata anche
preparata e accompagnata dalla collaborazione umana: la collaborazione di
Chiara stessa, certamente, ma anche dei suoi genitori e dei suoi amici.
Prima di tutto i
genitori, la famiglia. Oggi voglio sottolinearlo in modo particolare. I
genitori della beata Chiara Badano sono vivi, erano a Roma per la
beatificazione - io stesso li ho incontrati personalmente - e sono testimoni
del fatto fondamentale, che spiega tutto: la loro figlia era ricolma della luce
di Dio! E questa luce, che viene dalla fede e dall’amore, l’hanno accesa loro
per primi: il papà e la mamma hanno acceso nell’anima della figlia la fiammella
della fede, e hanno aiutato Chiara a tenerla accesa sempre, anche nei momenti
difficili della crescita e soprattutto nella grande e lunga prova della
sofferenza, come fu anche per la Venerabile Maria Carmelina Leone, morta a
17 anni. Questo, cari amici, è il primo messaggio che vorrei lasciarvi: il
rapporto tra i genitori e i figli – lo sapete – è fondamentale; ma non solo per
una giusta tradizione – so che questa è molto sentita dai siciliani. E’
qualcosa di più, che Gesù stesso ci ha insegnato: è la fiaccola della fede che
si trasmette di generazione in generazione; quella fiamma che è presente anche
nel rito del Battesimo, quando il sacerdote dice: “Ricevete la luce di Cristo …
segno pasquale … fiamma che sempre dovete alimentare”.
La famiglia è
fondamentale perché lì germoglia nell’anima umana la prima percezione del senso
della vita. Germoglia nella relazione con la madre e con il padre, i quali non
sono padroni della vita dei figli, ma sono i primi collaboratori di Dio per la
trasmissione della vita e della fede. Questo è avvenuto in modo esemplare e
straordinario nella famiglia della beata Chiara Badano; ma questo avviene in
tante famiglie. Anche in Sicilia ci sono splendide testimonianze di giovani
cresciuti come piante belle, rigogliose, dopo essere germogliate nella
famiglia, con la grazia del Signore e la collaborazione umana. Penso alla Beata
Pina Suriano, alle Venerabili Maria Carmelina Leone e Maria Magro, grande
educatrice; ai Servi di Dio Rosario Livatino, Mario Giuseppe Restivo, e a tanti
giovani che voi conoscete! Spesso la loro azione non fa notizia, perché il male
fa più rumore, ma sono la forza, il futuro della Sicilia! L’immagine
dell’albero è molto significativa per rappresentare l’uomo. La Bibbia la
usa, ad esempio, nei Salmi. Il Salmo 1 dice: Beato l’uomo che medita la legge
del Signore, “è come albero piantato lungo corsi d’acqua, / che dà frutto a suo
tempo” (v. 3). Questi “corsi d’acqua” possono essere il “fiume” della
tradizione, il “fiume” della fede da cui si attinge la linfa vitale. Cari
giovani di Sicilia, siate alberi che affondano le loro radici nel “fiume” del
bene! Non abbiate paura di contrastare il male! Insieme, sarete come una
foresta che cresce, forse silenziosa, ma capace di dare frutto, di portare vita
e di rinnovare in modo profondo la vostra terra! Non cedete alle suggestioni
della mafia, che è una strada di morte, incompatibile con il Vangelo, come
tante volte i nostri Vescovi hanno detto e dicono!
L’apostolo Paolo riprende
questa immagine nella Lettera ai Colossesi, dove esorta i cristiani ad
essere “radicati e fondati in Cristo, saldi nella fede” (cfr Col 2,7).
Voi giovani sapete che queste parole sono il tema del mio Messaggio per la
Giornata Mondiale della Gioventù dell’anno prossimo a Madrid. L’immagine
dell’albero dice che ognuno di noi ha bisogno di un terreno fertile in cui
affondare le proprie radici, un terreno ricco di sostanze nutritive che fanno
crescere la persona: sono i valori, ma sono soprattutto l’amore e la fede, la
conoscenza del vero volto di Dio, la consapevolezza che Lui ci ama
infinitamente, fedelmente, pazientemente, fino a dare la vita per noi. In
questo senso la famiglia è “piccola Chiesa”, perché trasmette Dio, trasmette
l’amore di Cristo, in forza del sacramento del Matrimonio. L’amore divino che
ha unito l’uomo e la donna, e che li ha resi genitori, è capace di suscitare nel
cuore dei figli il germoglio della fede, cioè la luce del senso profondo della
vita.
Ed eccoci all’altro
passaggio importante, che posso solo accennare: la famiglia, per essere
“piccola Chiesa”, deve vivere ben inserita nella “grande Chiesa”, cioè nella famiglia
di Dio che Cristo è venuto a formare. Anche di questo ci dà testimonianza la
beata Chiara Badano, come tutti i giovani santi e beati: insieme con la
famiglia di origine, è fondamentale la grande famiglia della Chiesa, incontrata
e sperimentata nella comunità parrocchiale, nella diocesi; per la beata Pina
Suriano è stata l’Azione Cattolica - ampiamente presente in questa terra -, per
la beata Chiara Badano il Movimento dei Focolari; infatti, anche i movimenti e
le associazioni ecclesiali non servono se stessi, ma Cristo e la Chiesa.
Cari amici! Conosco le
vostre difficoltà nell’attuale contesto sociale, che sono le difficoltà dei
giovani e delle famiglie di oggi, in particolare nel sud d’Italia. E conosco
anche l’impegno con cui voi cercate di reagire e di affrontare questi problemi,
affiancati dai vostri sacerdoti, che sono per voi autentici padri e fratelli
nella fede, come è stato Don Pino Puglisi. Ringrazio Dio di avervi incontrato,
perché dove ci sono giovani e famiglie che scelgono la via del Vangelo, c’è
speranza. E voi siete segno di speranza non solo per la Sicilia, ma per tutta
l’Italia. Io vi ho portato una testimonianza di santità, e voi mi offrite la
vostra: i volti dei tanti giovani di questa terra che hanno amato Cristo con
radicalità evangelica; i vostri stessi volti, come un mosaico! Ecco il dono più
grande che abbiamo ricevuto: essere Chiesa, essere in Cristo segno e strumento
di pace, di unità, di vera libertà. Nessuno può toglierci questa gioia! Nessuno
può toglierci questa forza! Coraggio, cari giovani e famiglie di Sicilia! Siate
santi! Alla scuola di Maria, nostra Madre, mettetevi a piena disposizione di
Dio, lasciatevi plasmare dalla sua Parola e dal suo Spirito, e sarete ancora, e
sempre più, sale e luce di questa vostra amata terra. Grazie!
2010-09-25 20:34:36
Beatificata a Roma Chiara Luce Badano. Mons. Amato: "una ragazza dal cuore cristallino"
Una ragazza “dal cuore cristallino”, “dall’amore grande come l’oceano”: così
mons. Angelo Amato ha descritto, nella sua omelia, la Venerabile serva di Dio,
Chiara Luce Badano, da oggi Beata. La cerimonia di beatificazione si è tenuta
questo pomeriggio nel Santuario Romano del Divino Amore con la partecipazione
di migliaia di persone venute da diversi Paesi del mondo. Il Prefetto della
Congregazione per le Cause dei Santi ha definito questa giovane legata al
Movimento dei Focolari- morta a soli 19 anni per un osteosarcoma - “una
missionaria di Gesù, un’apostola del Vangelo”, colei che “ci invita a ritrovare
la freschezza e l’entusiasmo della fede”. Il servizio di Isabella Piro:
Ma quali erano i tratti caratteristici della personalità di Chiara Luce Badano?
Mons. Livio Maritano, vescovo emerito di Acqui, e promotore della causa di
Beatificazione, ne parla in questa intervista di Isabella Piro:
R. – Una fede nell’amore di Dio: “Dio mi ama immensamente”. Di qui, la
necessità di ricambiarlo: fare la volontà di Dio. L’ascolto della Parola di Dio
l’ha conquistata fin da quando utilizza il Vangelo donatole in occasione della
Prima Comunione. Poi, lo sviluppo della valorizzazione della Parola di Dio e
dell’Eucaristia: sono state quelle le fonti principali della sua formazione,
dando un esempio di serenità, di pace, di perseveranza che il Signore ha
ricambiato dandole il centuplo, cioè la certezza del Paradiso, quella felicità
per cui conclude la vita mettendo la mano sul capo della mamma e dicendo:
“Ciao, mamma, sii felice perché io lo sono!”.
D. – Chiara aveva il soprannome di “Luce”, che le era stato dato da Chiara
Lubich, la fondatrice del Movimento dei Focolari: perché?
R. – Rispecchiava l’azione dello Spirito Santo su di lei. La luminosità del suo
sorriso, dei suoi occhi, della sua disponibilità agli altri, del suo
apostolato, del suo impegno nel donare tutto quello che aveva per i bambini
dell’Africa, cosa che fede ripetutamente: i regali della Prima Comunione, poi
quelli dei 18 anni e effettivamente poco dopo il 2000 abbiamo potuto realizzare
due centri nel Benin proprio servendoci dei suoi primi doni per l’Africa.
D. – Mons. Maritano, cosa l’ha spinta a promuovere il processo di
Beatificazione di Chiara?
R. – La certezza che fosse una ragazza veramente impegnata nella sua graduale
santificazione, nell’apostolato che svolgeva, nella testimonianza di fede
incrollabile, una fiducia incrollabile in Dio! L’amore così vicino a Gesù
Cristo per cui tutto diventava l’occasione di un dialogo con lei: tutto questo
mi assicurava un livello di virtù non comune! Non potevo tenere chiuso in una
piccola diocesi, come quella di Acqui con 150 mila abitanti, una testimonianza
così importante: di giorno in giorno si moltiplicano le risonanze della sua
statura morale e spirituale. Tantissime persone mi hanno detto: “Mi ha cambiato
la vita!”.
D. – A distanza di 20 anni dalla sua morte, cosa ci dice oggi, Chiara?
R. – Dice l’attualità dei valori per i quali lei è vissuta, quindi un messaggio
per i giovani. Un’espressione sua: “Vorrei passare loro la fiaccola, come alle
Olimpiadi, perché la vita è una sola e vale la pena di spenderla bene”. Può
essere una bella testimonianza per animare i giovani a santificare il tempo
dello studio come il tempo del gioco, dello sport, in unione con Gesù: e tutto
questo da un senso di gioia, di apertura alla vita e di apertura alla vita
soprannaturale.
D. – Mons. Maritano, lei ha conosciuto personalmente Chiara Badano: c’è un
episodio che lei vuole ricordare ai nostri microfoni?
R. – Io ho visitato, nella mia vita, tantissimi malati, ma il discorso normale
con i malati era sentire come va la salute, come va la malattia, eccetera. Con
lei no, perché con lei bisogna subito orientarsi nel parlare della Chiesa: era
innamorata della Chiesa, perché non si può non essere innamorati quando si
vuole immensamente bene a Gesù.
Ma per una testimonianza sulla vita di Chiara Luce Badano, Fabio Colagrande ha
intervistato il dott. Ferdinando Garetto, medico oncologo, esperto di cure
palliative, che ha l’ha conosciuta e che ha collaborato come consulente alla
sua Causa di Beatificazione:
R. - L’ho conosciuta quando ero stato a Torino. Mi ricordo che sono stato nella
sua stanza pochi minuti e sono uscito di lì con due impressioni. Una: che
splendore! Nei suoi 17 anni, la sua simpatia, la sua forza anche. L’altro
pensiero: cosa sarà di questo sorriso, quando la malattia andrà avanti, quando
capirà? Ma Chiara non si è mai fermata. Noi che le siamo stati accanto, a un
certo punto, sentivamo che non potevamo fare a meno di andare a trovarla nella
sua stanza perché entravamo lì e vedevamo la certezza dell’amore di Dio. Senza
tante parole ma solo per il clima che c’era, sentivamo che dovevamo essere alla
stessa altezza sua e vivere per qualcosa di grande. Chiara ci ha segnati per
tutta la vita anche solo con quel sorriso e quella stretta di mano.
D. - Come medico oncologo, cosa pensa del modo in cui Chiara Badano ha vissuto
la sua malattia?
R. - Soprattutto, Chiara è una grande risposta al grande interrogativo delle
cure palliative. Una volta che abbiamo controllato il dolore, che abbiamo
controllato i sintomi, resta la grande domanda del morire: quale può esserne il
senso, quale può esserne il significato. Chiara vive questa dimensione. Perché
rifiuta la morfina (una cosa che non capivo in certi momenti)? Perché aveva
qualcosa di più grande per cui vivere. Me l’ha spiegato - pensi - un mio
collega non credente. Quando gli ho raccontato di Chiara, mi ha detto: ma sai
perché poteva rifiutare la morfina? Perché lei aveva trovato un senso, un
significato più grande in quel dolore. E il dolore in cui trovi il senso e il
significato, è già vinto.
D. - Che significato ha per lei questa giornata, la giornata della
Beatificazione di Chiara Badano?
R. - E’ un’emozione travolgente! Io sono già qui al Divino Amore: vedere
arrivare anche tanti giovani da tutto il mondo e pensare che tutto è iniziato,
per me, in quella stanzetta di ospedale in cui eravamo veramente in tre o
quattro a incontrare Chiara. D’altra parte, da subito noi ci siamo accorti che
eravamo entrati in una straordinaria avventura dell’amore di Dio e che, quindi,
potevamo aspettarci qualunque cosa da quest’avventura. Certo, non avremmo
pensato questo, ma anche questo lo sentivamo proprio un tutt’uno con la
“Chiaretta” che abbiamo conosciuto 17.enne in un sorriso e in una stretta di
mano.
D. - C’è qualcos’altro che vuole aggiungere: un ricordo, un episodio, qualcosa
legato a Chiara?
R. - L’ultima volta che l’ho vista aveva perso l’uso delle gambe. Corro in
ospedale chiedendomi: adesso cosa sarà di questo sorriso? Entro in stanza, lei
mi vede, avevo i libri sottobraccio, mi guarda con un sorriso splendido,
luminoso, mi dice: "Come va il tuo esame?". Come se contasse solo
quello. Chiara - mi sembra - ci ha fatto capire che abbiamo una vita sola e
possiamo viverla per qualcosa di grande. Ai giovani Chiara dice che non è
necessario ammalarsi e morire per farsi santi: basta spendere bene questa vita
che abbiamo e viverla fino in fondo.
Chiara Badano
(1971-1990)
Beatificazione:
- 25 settembre 2010
- Papa Benedetto
XVI
Memoria Liturgica:
- 29 ottobre
La luce di Chiara (articolo Osservatore Romano)
Laica, anche nota come
Chiara Luce o Chiara Luce Badano, fu un'appartenente al movimento dei focolari,
morì a soli 18 anni a causa di un osteosarcoma; prima focolarina ad essere
beatificata
"Io non devo dire di
Gesù, ma devo dare Gesù con il mio comportamento"
Chiara Badano nasce il 29
ottobre 1971 a Sassello in diocesi di Acqui Terme. I suoi genitori l’avevano
attesa per ben 11 anni. La sua nascita viene accolta come una grazia della
Madonna, fervidamente invocata nel “Santuario delle Rocche” dal papà.
Cresce circondata da
tanto amore. È sana, ama la natura e il gioco, si distingue fin da piccola per
l’amore a Gesù e alla Madonna. Ha una particolare attrattiva per gli “ultimi”,
che copre di attenzione e di piccoli servizi, rinunciando spesso a momenti di
svago.
Nel giorno della prima
comunione riceve in dono il libro dei Vangeli. È per lei “un magnifico libro”.
“Come per me è facile imparare l’alfabeto, così deve esserlo anche a vivere il
Vangelo!”.
A 9 anni aderisce al
Movimento dei Focolari fondato da Chiara Lubich come GEN (Generazione Nuova),
coinvolgendo pure i genitori. Da allora in poi la sua vita è tutta in ascesa:
cerca di “mettere sempre Dio al primo posto” e di dirgli “sempre sì”. Ama lo
studio e lo sente come un “dovere” che assolve con gioia e serenità, felice di
essere accanto ai suoi compagni. Terminata la prima Liceo, appare più pallida e
un po’ stanca, ma non se ne preoccupa. Ha 17 anni ed è nel pieno della
vitalità.
Verso la fine
dell’estate, durante una partita di tennis, un dolore lancinante alla spalla
sinistra la costringe a lasciar cadere la racchetta. La TAC all’ospedale S.
Corona di Pietra Ligure rivela un osteosarcoma dei più gravi con
metastasi diffuse.
Il 7 febbraio 1989 entra
nell’ospedale Molinette di Torino dove il 28 viene effettuata una prima
operazione. Al risveglio, sulle sue labbra: “Se lo vuoi tu, Gesù, lo voglio
anch’io!” Nonostante l’operazione e le cure il male galoppa inesorabile. Chiara
si rende conto della situazione e si rivolge alla Madonna con un bigliettino: “Mamma
Celeste…ti chiedo il miracolo della guarigione; se ciò non rientra nella Sua
volontà, ti chiedo la forza necessaria a non mollare mai”.
I dolori non la
frenano.Sulle sue labbra non un lamento. Il suo volto irradia gioia e gli occhi
sono sempre luminosi nonostante il suo progressivo venire meno: la perdita dei
capelli e delle gambe. Non ha paura di morire. Lo Sposo tanto atteso viene a
prenderla all’alba del 7 ottobre 1990, dopo una notte molto sofferta.
Alla mamma che le era
accanto, accarezzandole con un grande sforzo la fronte, sussurra: “Mamma, sii
felice, perché anch’io lo sono. Ciao” e spicca il volo verso vera Vita.
Prima focolarina a essere
beatificata
La luce di Chiara
Nella stagione delle deboli passioni civili e delle incertezze esistenziali la Chiesa propone una giovane donna - Chiara Badano, morta ventenne logorata da una malattia che spaventa - quale esempio della possibilità di fuoriuscire dai torpori dell'anima e da vite scariche di gioia e di speranza.
Oggi che la fede cristiana sta tornando a essere una via stretta che si sceglie, solo in apparenza la nuova beata è una questione di interesse puramente cattolico, conclusa entro i confini di un rituale religioso. Per come Chiara ha vissuto la sua vita, diventata d'improvviso troppo breve per non suscitare rimpianti, la sua beatificazione racchiude forti messaggi e interseca domande comuni a uomini e donne di ogni luogo e convinzione. Chiara Badano non è un esempio di cristianesimo percepito come residuo di leggende imbonitrici per semplici, quanto piuttosto esempio di libertà di spirito incarnata dentro le dinamiche quotidiane del nostro vivere nella contemporaneità, quando nelle società più secolarizzate ci si chiede se la fede religiosa non sia un'evasione superflua. Un cristianesimo che cambia la vita perché investe la mente e il cuore. Dei giovani anzitutto, ma di ogni cercatore di senso.
Beatificando una giovane la Chiesa si pone in serio ascolto della richiesta di autenticità che sale dai giovani verso ogni tipo di autorità. La giovane Chiara attinse la sapienza di vita non tanto da astratte teorie quanto piuttosto da una decisione tipica dell'adolescenza che, invece, gli adulti vivono con disincanto: giocarsi tutto e da subito sull'amore, con la voglia di renderlo eterno. Che poi è il denominatore comune nei santi a prescindere dall'età anagrafica: sono tutti innamorati di Gesù Cristo, scelto come il bene totale della propria vita. Da questa sequela fanno scaturire una vita dalle energie impensabili spese per la felicità degli altri. I santi raggiungono la propria felicità consumandosi nel servizio del prossimo, poveri e deboli in particolare, considerati immagini viventi di Dio. Si tratta di una felicità misteriosa e resistente al male e alle sofferenze di cui è intessuta la trama di vita di ognuno.
Con la santità non si propone una vita di magie o di poteri paranormali, ma una via dove per tutti, senza distinzione, è possibile incamminarsi e che tutti sono in grado di percorrere vivendo il Vangelo e il comandamento più grande in esso contenuto: amerai Dio con tutte le forze e amerai gli altri come Gesù Cristo ha amato te.
Chiara Badano è una giovane che, per tempo, si è con ardore innamorata di Gesù Cristo. Vissuta e morta in compagnia di questo grande amore, non ha avuto tempo per la sua sofferenza, ma occhi e cuore per gli altri. In dialogo costante con questo Vivente, senza predicare, è diventata una prova concreta che Dio non è un azzardo sul quale puntare al buio la nostra scommessa della vita, ma un interlocutore interessante che, se cercato e interrogato, può cambiare la qualità del vivere e del morire umani.
Quando la Chiesa riconosce la santità di un ragazzo o di una giovane donna, accende una candela nel buio dei tempi anziché maledirne l'oscurità. Alla percezione della fatica di vivere sperimentata quotidianamente da ognuno, si aggiunge un aiuto alternativo: comprendere che la vita non è tutta qui, che il senso dell'esistenza non è racchiuso solo tra la nascita e la morte e che, se amiamo, si può vivere responsabilmente contenti perfino in ogni genere di sofferenza e di precarietà.
I giovani sono per definizione portatori di vita e mal si conciliano con il dolore. La giovinezza si rimpiange, si invidia; è un bene desiderato ma passeggero. Si vagheggia di riconquistarlo. La santità cristiana ha molto da spartire con questo umano sentire, perché lo sperimenta e cerca di guarirlo con qualche garanzia diversa dalla scienza: l'amore, la capacità di amare è l'unico elisir che assicura la giovinezza del cuore e dello spirito pure nel declino fisico più ripugnante e inarrestabile.
Prima che un ragionamento, i santi sono un percorso di vita vissuta. La Chiesa si giudica sui santi e non solo sui peccatori. Ogni volta che essa proclama beata o santa una persona, specialmente se giovane, rinnova la sua determinazione a cambiare se stessa in meglio. Sui santi del ventunesimo secolo Benedetto XVI scommette la riuscita di una vera riforma della Chiesa avviata dal concilio Vaticano II.
Chiara Badano è la prima persona interna al movimento dei focolari che diventa
beata. Un'altra grande Chiara, fondatrice di questo vasto movimento di uomini e
donne che vorrebbero trasformare il mondo con l'amore, al nome della sua
giovane discepola, ha voluto aggiungere quello di Luce, tanto che la nuova
beata è identificata ormai come Chiara Luce Badano. E la luce interiore, si sa,
apre la mente e sveglia il cuore.
c. d. c.
SOURCE : https://www.vatican.va/content/osservatore-romano/it/comments/2010/documents/222q01b1.html
Novembre- Dicembre 2010:
"La luce di Chiara Badano"
Non c'è chi non abbia
assistito almeno a qualche frammentodelle trasmissioni dedicate da diverse
emittenti TV alla beatificazione diChiara Badano, detta Chiara Luce, la ragazza
morta a 19 anni di cancro alleossa (1971-1990) e beatificata da Sua Ecc.
l'Arcivescovo Mons. Angelo Amato,Prefetto della Congregazione delle Cause dei
Santi, il 25 Settembre 2010 alSantuario del Divino Amore. La beatificazione è
stata una grande festacollettiva, di quelle che forse solo il Movimento dei
Focolari sa organizzare eche tanto spesso hanno animato gli incontri del papa
con i giovani, con lefamiglie, con i sacerdoti. Nello svolgimento degli eventi
della beatificazionesono risultati nuovi:
il programma introduttivo alla liturgia, con testimonianze eimpressioni dei
giovani;
la serata nell'Aula Paolo VI ideata dai giovani per igiovani: per farli incontrare
con Chiara Luce, per conoscerla, per imparare conlei e come lei a camminare
insieme sulla via della santità.
Vale la pena evidenziare alcuni aspetti della beata che la Chiesa ci propone:
Chiara Badano, una ragazza dalla fede forte e cristallina, èla prima del
movimento dei Focolari ad essere dichiarata beata. Forse ifocolarini si
sarebbero aspettati più ragionevolmente un capo cordata comeIgino Giordani e la
stessa Chiara Lubich, ma i percorsi della Chiesa hanno unaloro logica e i tempi
non sempre sono quelli che ci si aspetta. Stupore emeraviglia sono di casa in
questo ambito.
La forza dell'innocenza ha sempre affascinato. Il profumo disantità di questa
ragazza rende evidente la maggiore disposizione dei piccoliall'amore
incondizionato di Dio: le loro anime non sono ancora inquinate dallapolvere del
mondo ed anche per la Chiesa è più agevole riconoscere la santità. Chi è adulto
eassume responsabilità inevitabilmente prende delle decisioni che
scontentanoqualcuno, fa delle affermazioni che ad alcuni paiono innocue ad
altriazzardate…
L'ambiente familiare è indispensabile a comprenderel'atmosfera in cui Chiara ha
vissuto. Ciò vale anche per i già beati BeltrameQuattrocchi e per l'ambiente di
famiglia. Maria Corsini ha scritto conriferimento ai suoi figli: «Le mamme… si
potranno forse chiedere qual segretopossa aver… favorito lo sviluppo di queste
chiamate divine. Un ambiente diconcentrata pietà? Una vita d'inesorabili
rinunzie, penitenze, sacrifici,costrizioni? Altarini, preghiere senza fine? Non
so: ma da tutto questo non puòesser dipesa la vocazione dei miei figli, perché
tutto questo non c'è maistato. Abbiamo cercato che le loro anime, fresche e
pure, fossero difesedall'influsso del male; che respirassero la vita cristiana
e si nutrisseroquotidianamente della divina Eucaristia; che facessero la loro
brevemeditazione ogni giorno, senza esasperarli con soverchie oppressioni;
chegioissero del dono della vita, delle bellezze della natura, nel cimento
diescursioni, di ascensioni, in compagnie sane e confacenti ai nostri
principi;che amassero lealmente e con entusiasmo la Patria e le sue
istituzioni, e i doveri che sonoad esse connessi; che conoscessero la religione
nelle sue basi e nelle suevette, e la servissero con coerenza. Ecco
tutto"(1).
Nella storia di Chiara Badano, si percepisce che laspiritualità dell'amore a
qualunque costo avvolge tutta la famiglia e inglobaquella degli amici che fanno
corona, sostengono, pregano, si recano a farevisita, fanno miracoli per non
lasciare la ragazza e la sua famiglianell'abbandono.
Percorrendo la storia di Chiara, si ha conferma dell'intesaprofonda e unica che
si stabilisce in particolare tra una madre e sua figlia.Si percepisce nelle
lettere, nei racconti, nelle conversazioni riportate alprocesso che la loro
intesa è l'architrave della fede che unisce la comunità.
Chiara soffre e chiede aiuto, come tutti fanno con la mamma,ma sa anche
consolarla, incoraggiare, infondere felicità. La loro storiaavvalora il disegno
di Dio sulla maternità chiamata a legare in modo unico,insieme viscerale e
spirituale, due creature reciprocamente obbedienti. Il 7ottobre 1990 Chiara
saluta la mamma
dicendole: «Sii felice, io lo sono!».
Che bella conferma del paradosso della felicità nellasofferenza, in punto di
morte! Ricorda Teresina di Lisieux, che al primo fiottodi sangue in bocca reagì
sussurrando: "Ecce, sponsus Venit".
Giulia Paola di Nicola
BENEDIKT XVI.
ANGELUS
Liebe Brüder und
Schwestern!
Im Evangelium dieses
Sonntags (Lk 16,19–31) erzählt Jesus das Gleichnis vom reichen Mann und
vom armen Lazarus. Der erste lebt im Luxus als Egoist, und als er stirbt, kommt
er in die Hölle. Der Arme dagegen, der seinen Hunger mit dem stillt, was vom
Tisch des Reichen herunterfällt, wird von den Engeln in die ewige Wohnstatt
Gottes und der Heiligen getragen. »Selig, ihr Armen«, hatte der Herr seinen
Jüngern gesagt, »denn euch gehört das Reich Gottes« (Lk 6,20). Doch die
Botschaft des Gleichnisses geht darüber hinaus: Sie ruft uns in Erinnerung, daß
wir, während wir auf dieser Welt leben, auf den Herrn, der durch die Heilige
Schrift zu uns spricht, hören und nach seinem Willen leben sollen; andernfalls
wird es nach dem Tod zu spät sein, sich eines Besseren zu besinnen. Dieses
Gleichnis sagt uns also zweierlei: erstens, daß Gott die Armen liebt und sie
aus ihrer Not befreit; zweitens besagt es, daß unsere ewige Bestimmung durch
unser Verhalten bedingt wird, daß es an uns liegt, dem Weg zu folgen, den Gott
uns gezeigt hat, um zum Leben zu gelangen, und dieser Weg ist die Liebe, nicht
verstanden als Gefühl, sondern als Dienst an den anderen, in der Liebe Christi.
Durch ein glückliches
Zusammentreffen werden wir morgen den liturgischen Gedenktag des hl. Vinzenz
von Paul feiern, des Schutzpatrons der katholischen karitativen Organisationen,
der vor genau 350 Jahren gestorben ist. Im Frankreich des 17. Jahrhunderts
berührte er mit eigenen Händen den starken Gegensatz zwischen den Reichsten und
den Ärmsten. Als Priester nämlich hatte er die Gelegenheit, sowohl das
aristokratische Umfeld als auch die Landbevölkerung sowie die Pariser
Elendsviertel zu besuchen. Gedrängt von der Liebe Christi verstand es Vinzenz
von Paul, feste Formen des Dienstes an den ausgegrenzten Menschen zu
organisieren und dazu die sogenannten »Charitées« ins Leben zu rufen, das heißt
Gruppen von Frauen, die ihre Zeit und ihre Güter den Ausgegrenzten zur
Verfügung stellten. Unter diesen ehrenamtlichen Helferinnen entschieden sich
einige dafür, sich ganz Gott und den Armen zu weihen, und so gründete der hl.
Vinzenz von Paul gemeinsam mit der hl. Luise von Marillac die »Töchter der
christlichen Liebe«, die erste Frauenkongregation, die ihre Weihe »in der Welt«
lebte, mitten unter den Menschen, zusammen mit den Kranken und Bedürftigen.
Liebe Freunde, allein die
absolute Liebe an sich schenkt das wahre Glück! Dies offenbart auch eine
weitere Zeugin, eine junge Frau, die gestern hier in Rom seliggesprochen worden
ist. Ich spreche von Chiara Badano, einem 1971 geborenen italienischen Mädchen,
das im Alter von etwas weniger als 19 Jahren an einer schweren Krankheit
verstorben ist, das jedoch für alle ein Lichtstrahl gewesen ist, wie ihr
Beiname besagt: Chiara »Luce« (Chiara »Licht«). Ihre Pfarrei, die Diözese Acqui
Terme und die Fokolar-Bewegung, zu der sie gehörte, feiern heute ein Fest – und
es ist ein Fest für alle jungen Menschen, die in ihr ein Beispiel konsequenten
christlichen Lebens finden können.
Ihre letzten Worte, in
denen ihre volle Fügsamkeit gegenüber dem Willen Gottes zum Ausdruck kam,
lauteten: »Ciao Mama. Sei glücklich, denn ich bin es.« Preisen wir Gott, da
seine Liebe stärker ist als das Böse und der Tod; und danken wir der Jungfrau
Maria, die alle jungen Menschen auch durch Schwierigkeiten und Leiden dazu
führt, sich in Jesus zu verlieben und die Schönheit des Lebens zu entdecken.
Grußworte nach dem
Angelus
... auf
französisch: Ich grüße herzlich die hier anwesenden Pilger französischer
Sprache sowie alle, die über Rundfunk und Fernsehen mit uns verbunden sind! Ich
danke euch erneut, daß ihr mich bei meiner Reise in das Vereinigte Königreich
mit eurem Gebet begleitet habt. Die Jungfrau Maria und die heiligen Erzengel
Michael, Gabriel und Raffael mögen uns allen helfen, im Glauben und in der
Liebe, in der Standhaftigkeit und in der Milde zu leben. Ich wünsche euch allen
eine gute Vorbereitung auf den bevorstehenden Rosenkranzmonat und einen
gesegneten Sonntag!
… auf englisch: Es
freut mich sehr, alle heute Vormittag hier anwesenden Pilger und Besucher aus
dem englischen Sprachraum zu begrüßen! Im heutigen Evangelium ermahnt uns die
Geschichte vom reichen Mann und Lazarus, den Armen stets unsere besondere
Fürsorge entgegenzubringen. Als Nachfolger unseres lieben Herrn wollen wir
zuerst auf die anderen achten, bevor wir uns um unsere eigene Angelegenheiten
kümmern. Gottes reicher Segen komme über euch alle!
… auf deutsch: Von
Herzen grüße ich die deutschsprachigen Gäste, besonders die Pilger der
katholischen Frauengemeinschaft aus Ühlingen im Erzbistum Freiburg. Am heutigen
Sonntag legt uns die Kirche im Evangelium das Gleichnis vom reichen Prasser und
dem armen Lazarus vor. Am Ende der Zeiten wird Gott alles Unrecht endgültig
beseitigen. Er richtet Reiche und Arme nach dem Maßstab der Liebe. Alle Qual
und alles Leid wird dann geheilt. Diese Liebe Gottes soll jetzt schon der
Maßstab unseres Handelns sein. Der Herr segne euch alle und eure Lieben.
… auf spanisch: Ich
grüße herzlich die Pilger aus dem spanischen Sprachraum, besonders die Gruppe
aus der Pfarrei »Inmaculada Concepción« in Vitacura, Chile, sowie die
Jugendlichen des »Werks der Kirche«. Ich lade alle ein, euch von Gottes Wort
leiten zu lassen und euer christliches Engagement zielstrebig zu verwirklichen,
indem ihr in euren Herzen nach dem Beispiel Jesu die Empfindungen des
Vertrauens und des Erbarmens stärkt. Die allerseligste Jungfrau Maria begleite
euch auf eurem Weg. Einen gesegneten Sonntag.
… auf polnisch: Liebe
Polen, herzlich grüße ich euch alle. Heute hören wir in den Kirchen das
Gleichnis vom reichen Prasser und vom armen Lazarus. Es ruft uns in Erinnerung,
daß Gott am Tag des Jüngsten Gerichts jede Ungerechtigkeit der Welt ausgleichen
wird. Er wird die Reichen und die Armen nach dem Maßstab der Liebe richten. Er
wird alles Unrecht und Unglück begleichen. Der Geist der Solidarität gegenüber
jenen, die Not leiden, durchdringe unsere Herzen. Wir wollen Mitarbeiter Gottes
bei der Mehrung der Liebe auf Erden sein. Gott segne euch.
... auf
italienisch: Es freut mich, aus verschiedenen Ländern die große Gruppe der
»Töchter der christlichen Liebe«, Missionspriester und Laien der
Vinzentiner-Vereinigungen willkommen zu heißen wie auch die Brüder der
Gesellschaft des Katholischen Apostolates (Pallottiner). Ich grüße die Pilger
italienischer Sprache, besonders die Schule »Pio XII« aus Castel Gandolfo, die
Kinder der Gruppe »Sant’Antonio di Ducenta «, die Vereinigungen »Fondo di
Solidarietà« und »Cultura e Salento« aus Taviano, »Calima« aus Orzinuovi und
»Bellitalia« aus Rom sowie die Gläubigen aus Città Sant’Angelo. In der Sprache
Dantes grüße ich auch die Studenten des »Aquinas College« aus Sydney, verbunden
mit einer stets lebendigen Erinnerung an jene Stadt, wo wir einen denkwürdigen
Weltjugendtag erlebt haben!
Liebe Freunde, so Gott
will, werde ich am kommenden Donnerstag nach Rom zurückkehren; daher rufe ich
der Gemeinde von Castel Gandolfo mein herzliches »Auf Wiedersehen« zu, während
ich allen einen gesegneten Sonntag wünsche.
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BENEDICTO XVI
ÁNGELUS
DE - EN - ES - FR - HR - IT - PT
Queridos hermanos y
hermanas:
En el evangelio de este
domingo (Lc 16, 19-31) Jesús narra la parábola del hombre rico y del pobre
Lázaro. El primero vive en el lujo y en el egoísmo, y cuando muere, acaba en el
infierno. El pobre, en cambio, que se alimenta de las sobras de la mesa del
rico, a su muerte es llevado por los ángeles a la morada eterna de Dios y de
los santos. «Bienaventurados los pobres —había proclamado el Señor a sus
discípulos— porque vuestro es el reino de Dios» (Lc 6, 20). Pero el
mensaje de la parábola va más allá: recuerda que, mientras estamos en este
mundo, debemos escuchar al Señor, que nos habla mediante las sagradas
Escrituras, y vivir según su voluntad; si no, después de la muerte, será
demasiado tarde para enmendarse. Por lo tanto, esta parábola nos dice dos
cosas: la primera es que Dios ama a los pobres y les levanta de su humillación;
la segunda es que nuestro destino eterno está condicionado por nuestra actitud;
nos corresponde a nosotros seguir el camino que Dios nos ha mostrado para
llegar a la vida, y este camino es el amor, no entendido como sentimiento, sino
como servicio a los demás, en la caridad de Cristo.
Por una feliz coincidencia,
mañana celebraremos la memoria litúrgica de san Vicente de Paúl, patrono de las
organizaciones caritativas católicas, de quien se recuerda el 350º aniversario
de fallecimiento. En la Francia del 1600, precisamente, conoció de primera mano
el fuerte contraste entre los más ricos y los más pobres. De hecho, como
sacerdote, tuvo ocasión de frecuentar tanto los ambientes aristocráticos como
los campos, igual que las barriadas de París. Impulsado por el amor de Cristo,
Vicente de Paúl supo organizar formas estables de servicio a las personas
marginadas, dando vida a las llamadas «Charitées», las «Caridades», o bien
grupos de mujeres que ponían su tiempo y sus bienes a disposición de los más
marginados. De estas voluntarias, algunas eligieron consagrarse totalmente a
Dios y a los pobres, y así, junto a santa Luisa de Marillac, san Vicente fundó
las «Hijas de la Caridad», primera congregación femenina que vivió la
consagración «en el mundo», entre la gente, con los enfermos y los necesitados.
Queridos amigos, ¡sólo el
Amor con la «A» mayúscula da la verdadera felicidad! Lo demuestra también otro
testigo, una joven que ayer fue proclamada beata aquí, en Roma. Hablo de Chiara
Badano, una muchacha italiana, nacida en 1971, a quien una enfermedad llevó a la
muerte en poco menos de 19 años, pero que fue para todos un rayo de luz, como
dice su sobrenombre: «Chiara Luce». Su parroquia, la diócesis de Acqui Terme, y
el Movimiento de los Focolares, al que pertenecía, están hoy de fiesta —y es
una fiesta para todos los jóvenes, que pueden encontrar en ella un ejemplo de
coherencia cristiana—.
Sus últimas palabras, de
plena adhesión a la voluntad de Dios, fueron: «Mamá, adiós. Sé feliz porque yo
lo soy». Alabemos a Dios, pues su amor es más fuerte que el mal y que la
muerte; y demos gracias a la Virgen María, que guía a los jóvenes, también a
través de las dificultades y los sufrimientos, a enamorarse de Jesús y a
descubrir la belleza de la vida.
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PAPA BENTO XVI
ANGELUS
Queridos irmãos e irmãs!
No Evangelho deste
domingo (Lc 16, 19-31), Jesus narra a parábola do homem rico e do pobre
Lázaro. O primeiro vive no luxo e no egoísmo, e quando morre, vai para o
inferno. Ao contrário, o pobre, que se alimenta com as migalhas que caem da
mesa do rico, quando morre é levado pelos anjos para a casa eterna de Deus e
dos santos. «Bem-aventurados vós, os pobres, porque vosso é o Reino de Deus» (Lc 6,
20). Mas a mensagem da parábola vai além: recorda que, enquanto estivermos
neste mundo, devemos ouvir o Senhor que nos fala mediante as sagradas
Escrituras e viver segundo a sua vontade, caso contrário, depois da morte, será
demasiado tarde para se corrigir. Portanto, esta parábola diz-nos duas coisas:
a primeira é que Deus ama os pobres e eleva-os da sua humilhação; a segunda é
que o nosso destino eterno está condicionado pela nossa atitude, compete a nós
seguir o caminho que Deus nos mostrou para alcançar a vida, e este caminho é o
amor, entendido não como sentimento, mas como serviço aos outros, na caridade
de Cristo.
Por uma feliz coincidência,
amanhã celebraremos a memória litúrgica de São Vicente de Paulo, padroeiro das
organizações caritativas católicas, do qual ocorre o 350º aniversário da morte.
Na França de 1600, ele viveu directamente o forte contraste entre os mais ricos
e os mais pobres. De facto, como sacerdote, frequentou quer os ambientes
aristocráticos, quer os rurais, assim como as periferias de Paris. Estimulado
pelo amor de Cristo, Vicente de Paulo soube organizar formas estáveis de
serviço às pessoas marginalizadas, dando vida às chamadas «Charitées», as
«Caridades», isto é grupos de mulheres que destinavam o seu tempo e os seus
bens aos mais marginalizados. Entre estas voluntárias, algumas escolheram
consagrar-se totalmente a Deus e aos pobres, e assim, juntamente com Santa Luísa
de Marillac, São Vicente fundou as «Filhas da Caridade», primeira congregação
feminina que viveu a consagração «no mundo», no meio do povo, com os doentes e
os necessitados.
Queridos amigos, só o
Amor com o «A» maiúsculo dá a verdadeira felicidade! Demonstra-o também outra
testemunha, uma jovem, que ontem foi proclamada Beata aqui em Roma. Falo de
Chiara Badano, uma jovem italiana nascida em 1971, que uma doença levou à morte
com pouco menos de 19 anos, mas que foi para todos um raio de luz, como diz o seu
sobrenome: «Chiara Luce». A sua paróquia, a diocese de Acqui Terme e o
Movimento dos Focolares, ao qual pertencia, estão hoje em festa — é uma festa
para todos os jovens, que podem encontrar nela um exemplo de coerência cristã.
As suas últimas palavras, de adesão total à vontade de Deus, foram: «Mãe,
adeus. Sê feliz porque eu sou feliz». Louvemos a Deus, porque o seu amor é mais
forte que o mal e a morte; e agradeçamos à Virgem Maria que conduz os jovens,
também através das dificuldades e dos sofrimentos, a apaixonar-se por Jesus e a
descobrir a beleza da vida.
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ONLUS : https://www.chiaralucebadano.it/chi-siamo/
25 settembre 2010:
beatificazione di Chiara Luce Badano al Divino Amore : https://www.youtube.com/watch?v=qBqpE7t979o
Histoires de sainteté: bienheureuse Chiara Luce Badano : https://www.vaticannews.va/fr/eglise/news/2019-10/histoire-de-saintete-bienheureuse-chiara-luce-badano.html