lundi 11 novembre 2019

Sainte VINCENZA MARIA (LUIGIA) POLONI, vierge religieuse et fondatrice de l'Istituto delle Sorelle della Misericordia di Verona

Beata Vincenza Maria Poloni (1802-1855)


Sainte Vincenza Maria Poloni

Fondatrice des religieuses de la Miséricorde de Vérone (+ 1855)

annonce de la messe de canonisation le dimanche 19 octobre 2025, VaticanNews, le 13 juin 2025 - le 27 janvier 2025, Cause des saints: reconnaissance du miracle attribué à la bienheureuse Vincente Marie Poloni.

décrets publiés en 2025, Dicastero delle Cause dei Santi (en italien)

Née Luigia Francesca Maria le 26 janvier 1802, morte le 11 novembre 1855.

Fondatrice des Sœurs de la Miséricorde de Vérone, Vincenza Maria Poloni (1802-1855), a été béatifiée le 21 septembre 2008.

Le charisme de l'Institut a été marqué par son expérience de soins constants aux malades, aux personnes âgées et aux orphelins jusqu'à sa mort.

- en italien:

Institut des sœurs de la miséricorde de Vérone

Beata Vincenza Maria Poloni, biographie

“I poveri sono i nostri padroni: amiamoli e serviamoli come serviremmo Gesù Cristo stesso in persona”

 (Les pauvres sont nos maîtres : aimons-les et servons-les comme nous servirions Jésus-Christ lui-même.)

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/12458/Bienheureuse-Vincenza-Maria-Poloni.html

MESSE E CANONISATION DES BIENHEUREUX :

- Ignatius Choukrallah Maloyan

- Peter To Rot

- Vincenza Maria Poloni

- Maria del Monte Carmelo Rendiles Martínez

- Maria Troncatti

- José Gregorio Hernández Cisneros

- Bartolo Longo

CHAPELLE PAPALE

HOMÉLIE DU PAPE LÉON XIV

Place Saint-Pierre

XXIXe dimanche du temps ordinaire, 19 octobre 2025

AR  - DE  - EN  - ES  - FR  - IT  - PL  - PT

Chers frères et sœurs,

la question qui conclut l’Évangile qui vient d’être proclamé ouvre notre réflexion : « Le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » (Lc 18, 8). Cette interrogation nous révèle ce qui est le plus précieux aux yeux du Seigneur : la foi, c’est-à-dire le lien d’amour entre Dieu et l’homme. Aujourd’hui même, sept témoins se tiennent devant nous, les nouveaux saints et saintes qui, par la grâce de Dieu, ont maintenu allumée la lampe de la foi. Bien plus, ils sont devenus eux-mêmes des lampes capables de diffuser la lumière du Christ.

Par rapport aux biens matériels et culturels, scientifiques et artistiques, la foi excelle non pas parce que ceux-ci seraient méprisables, mais parce que sans la foi, ils perdent leur sens. La relation avec Dieu est de la plus haute importance car Il a créé toutes choses à partir de rien, au commencement des temps, et Il sauve du néant tout ce qui finit dans le temps. Une terre sans foi serait peuplée d’enfants vivant sans Père, c’est-à-dire de créatures sans salut.

C’est pourquoi Jésus, le Fils de Dieu fait homme, s’interroge sur la foi : si celle-ci disparaissait du monde, que se passerait-il ? Le ciel et la terre resteraient tels quels, mais il n’y aurait plus d’espérance dans nos cœurs ; la liberté de tout un chacun serait vaincue par la mort ; notre désir de vie sombrerait dans le néant. Sans la foi en Dieu, nous ne pouvons pas espérer le salut. La question de Jésus nous inquiète donc, certes, mais seulement si nous oublions que c’est Jésus lui-même qui la pose. Les paroles du Seigneur, en effet, restent toujours Évangile, c’est-à-dire annonce joyeuse du salut. Ce salut consiste dans le don de la vie éternelle que nous recevons du Père, par le Fils, avec la force de l’Esprit Saint.

Chers amis, c’est précisément pour cette raison que le Christ parle à ses disciples de la « nécessité de prier sans cesse, sans jamais se lasser » (Lc 18, 1) : comme nous ne nous lassons pas de respirer, ne nous lassons pas non plus de prier ! Comme le souffle soutient la vie du corps, la prière soutient la vie de l’âme : en effet, la foi s’exprime dans la prière et la prière authentique vit de la foi.

Jésus nous montre ce lien à travers une parabole : un juge reste sourd aux demandes pressantes d’une veuve, dont l’insistance le conduit finalement à agir. À première vue, cette ténacité devient pour nous un bel exemple d’espérance, surtout en période d’épreuve et de tribulation. Cependant, la persévérance de la femme et le comportement du juge, qui agit à contrecœur, préparent une question provocante de Jésus : Dieu, le bon Père, « ne fera-t-il pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit ? » (Lc 18, 7).

Faisons résonner ces paroles dans notre conscience : le Seigneur nous demande si nous croyons que Dieu est un juge juste envers tous. Le Fils nous demande si nous croyons que le Père veut toujours notre bien et le salut de toute personne. À ce sujet, deux tentations mettent notre foi à l’épreuve : la première tire sa force du scandale du mal, nous conduisant à penser que Dieu n’écoute pas les pleurs des opprimés et n’a pas pitié de la douleur des innocents. La deuxième tentation est de prétendre que Dieu devrait agir comme nous le voulons : la prière cède alors la place à un ordre donné à Dieu, pour lui dire comment faire pour être juste et efficace.

Jésus, témoin parfait de la confiance filiale, nous libère de ces deux tentations. Il est l’innocent qui, surtout pendant sa passion, prie ainsi : “Père, que ta volonté soit faite” (cf. Lc 22, 42). Ce sont les mêmes paroles que le Maître nous transmet dans la prière du Notre Père. Quoi qu’il arrive, Jésus s’en remet au Père en tant que Fils ; c’est pourquoi, en tant que frères et sœurs dans le Christ, nous proclamons : « Vraiment, Père très saint, il est juste et bon, pour ta gloire et notre salut, de t’offrir notre action de grâce, toujours et en tout lieu, par ton Fils bien-aimé, Jésus le Christ » (Missel romain, Prière eucharistique 2, Préface).

La prière de l’Église nous rappelle que Dieu fait justice à tous, en donnant sa vie pour tous. Ainsi, lorsque nous crions au Seigneur : “Où es-tu ?” nous transformons cette invocation en prière, et reconnaissons alors que Dieu est là où souffre l’innocent. La croix du Christ révèle la justice de Dieu. Et la justice de Dieu c’est le pardon : Il voit le mal et le rachète, en le prenant sur lui. Lorsque nous sommes crucifiés par la souffrance et la violence, par la haine et la guerre, le Christ est déjà là, sur la croix pour nous et avec nous. Il n’y a pas de pleurs que Dieu ne console ; il n’y a pas de larmes qui restent loin de son cœur. Le Seigneur nous écoute, nous étreint tels que nous sommes, pour nous transformer tel qu’il est. Ceux qui refusent la miséricorde de Dieu, en revanche, restent incapables de miséricorde envers leur prochain. Ceux qui n’accueillent pas la paix comme un don ne sauront pas donner la paix.

Chers amis, nous comprenons maintenant que les questions de Jésus sont une invitation vigoureuse à l’espérance et à l’action : quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi en la providence de Dieu ? C’est cette foi, en effet, qui soutient notre engagement pour la justice, précisément parce que nous croyons que Dieu sauve le monde par amour, nous libérant du fatalisme. Demandons-nous donc : lorsque nous entendons l’appel de ceux qui sont en difficulté, sommes-nous témoins de l’amour du Père, comme le Christ l’a été envers tous ? Il est l’humble qui appelle les tyrans à la conversion, le juste qui nous rend justes, comme en témoignent les nouveaux saints d’aujourd’hui : non pas des héros ou des chantres d’un idéal quelconque, mais des hommes et des femmes authentiques.

Ces fidèles amis du Christ sont des martyrs pour leur foi, comme l’évêque Ignazio Choukrallah Maloyan et le catéchiste Pietro To Rot ; ils sont des évangélisateurs et missionnaires, comme sœur Maria Troncatti ; ils sont fondateurs charismatiques, comme sœur Vincenza Maria Poloni et sœur Carmen Rendiles Martinez ; le cœur ardent de dévotion, ils sont des bienfaiteurs de l’humanité, comme Bartolo Longo et José Gregorio Hernández Cisneros. Que leur intercession nous soutienne dans les épreuves et que leur exemple nous inspire dans notre vocation commune à la sainteté. Alors que nous sommes en pèlerinage vers ce but, prions sans nous lasser, fermes dans ce que nous avons appris et croyons fermement (cf. 2 Tm 3, 14). La foi sur terre soutient ainsi l’espérance du ciel.

Copyright © Dicastère pour la Communication - Libreria Editrice Vaticana

Le Saint-Siège

SOURCE : https://www.vatican.va/content/leo-xiv/fr/homilies/2025/documents/20251019-canonizzazioni.html

Blessed Luigia Poloni

Also known as

Mother Vincenza Maria

Memorial

11 November

10 September (Sisters of Mercy of Verona as the anniversary of the profession of the first Sisters; diocese of VeronaItaly)

Profile

Baptized on the day of her birth, the youngest of the twelve children, she was raised in a pious family, the daughter of a small businessman who ran a combination pharmacy and grocery in the heart of VeronaItaly. When her fathers died, Luigia took over the family finances. Spiritual student of Blessed Charles SteebNun. Co-founder, with Blessed Charles Steeb of the Sisters of Mercy of Verona to work with the elderly and with abandoned girls; the first group of sisters organized on 2 November 1840, and made their first profession on 10 September 1848. The Sisters continue their good work today in ItalyGermanyPortugalAlbaniaTanzaniaAngola, Burundi, ArgentinaBrazilChile, and have been joined by the affiliated Laity of Mercy.

Born

26 January 1802 in VeronaItaly

Died

11 November 1855 in VeronaItaly of cancer

Venerated

28 April 2006 by Pope Benedict XVI (decree on heroic virtues)

Beatified

Sunday 21 September 2008 by Pope Benedict XVI

beatification recognition celebrated at VeronaItaly presided by Cardinal Angelo Amato

Additional Information

other sites in english

Hagiography Circle

Wikipedia

sitios en español

Zenit

fonti in italiano

Dicastero delle Cause dei Santi

Diocesi di Verona (pdf)

Istituto Sorelle della Misericordia di Verona

Santi e Beati

Vatican

MLA Citation

“Blessed Luigia Poloni“. CatholicSaints.Info. 31 July 2023. Web. 20 October 2025. <https://catholicsaints.info/blessed-luigia-poloni/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-luigia-poloni/

HOLY MASS AND CANONISATION OF THE BLESSED:

- Ignazio Choukrallah Maloyan

- Peter To Rot

- Vincenza Maria Poloni

- Maria del Monte Carmelo Rendiles Martínez

- Maria Troncatti

- José Gregorio Hernández Cisneros

- Bartolo Longo

PAPAL MASS

HOMILY OF HIS HOLINESS POPE LEO XIV

St Peter's Square
29th Sunday in Ordinary Time, 19 October 2025

AR  - DE  - EN  - ES  - FR  - IT  - PL  - PT

Dear brothers and sisters,

Let us begin our reflection with the question that concludes the Gospel just proclaimed: “When the Son of Man comes, will he find faith on earth?” (Lk 18:8). This question reveals to us what is most precious in the Lord’s eyes: faith, namely, the bond of love between God and man. Today we have before us seven witnesses, the new Saints, who, with God’s grace, kept the lamp of faith burning. Indeed, they themselves became lamps capable of spreading the light of Christ.

When we consider the great material, cultural, scientific and artistic treasures, faith shines not because these goods are to be undervalued, but because without faith they lose their meaning. Our relationship with God is of the utmost importance because at the beginning of time he created all things out of nothing and, at the end of time, he will save mortal beings from nothingness. A world without faith, then, would be populated by children living without a Father, that is, by creatures without salvation.

For this reason, Jesus, the Son of God made man, asks about faith: if it disappeared from the world, what would happen? Heaven and earth would remain as before, but there would no longer be hope in our hearts; everyone’s freedom would be defeated by death; our desire for life would fade into nothingness. Without faith in God, we cannot hope for salvation. Jesus’ question can disturb us, but only if we forget that it is Jesus himself who poses it. The Lord’s words, in fact, are always the “Gospel,” the joyful proclamation of salvation. This salvation is the gift of eternal life that we receive from the Father, through the Son, in the power of the Holy Spirit.

Dear friends, this is precisely why Christ speaks to his disciples of the “need to pray always, and not to lose heart” (Lk 18:1). Just as we never grow weary of breathing, so let us never grow weary of praying! Just as breathing sustains the life of the body, so prayer sustains the life of the soul: faith, in fact, is expressed in prayer, and authentic prayer lives on faith.

Jesus shows us this connection with a parable: a judge remains deaf to the pressing requests of a widow, whose perseverance finally leads him to act. At a glance, such tenacity becomes for us a beautiful example of hope, especially in times of trial and tribulation. Nevertheless, the woman’s perseverance and the judge, who acts reluctantly, set the stage for a provocative question from Jesus: Will not God, the good Father, “grant justice to his chosen ones who cry to him day and night?” (Lk 18:7).

Let us allow these words to resonate in our hearts: the Lord is asking us whether we believe that God is a just judge towards all. The Son asks us if we believe that the Father always wants our good and the salvation of every person. In this regard, two temptations test our faith: the first draws strength from the scandal of evil, leading us to think that God does not hear the cries of the oppressed and has no pity for the innocent who suffer. The second temptation is the claim that God must act as we want him to: prayer then gives way to a command to God, to teach him how to be just and effective.

Jesus, the perfect witness of filial trust, frees us from both temptations. He is the innocent one who, especially during his Passion, prays thus: “Father, your will be done” (cf. Lk 22:42). The Master gives us these same words in the Our Father. Let us remember that whatever happens to us, Jesus entrusted himself as Son to the Father. We are, therefore, brothers and sisters in his name, so we can proclaim: “It is truly right and just, our duty and our salvation, always and everywhere to give you thanks, Lord, holy Father, almighty and eternal God, through Christ our Lord” (Eucharistic Prayer II, Preface).

The Church’s prayer reminds us that God grants justice to all, giving his life for all. Thus, when we cry out to the Lord, “Where are you?”, let us transform this invocation into a prayer, and then we we will recognize that God is present where the innocent suffer. The cross of Christ reveals God’s justice, and God’s justice is forgiveness. He sees evil and redeems it by taking it upon himself. When we are “crucified” by pain and violence, by hatred and war, Christ is already there, on the cross for us and with us. There is no cry that God does not console; there is no tear that is far from his heart. The Lord listens to us, embraces us as we are, and transforms us as he is. Those who reject God’s mercy, however, remain incapable of mercy towards their neighbor. Those who do not welcome peace as a gift will not know how to give peace.

Dear friends, we now understand that Jesus’ questions are a powerful invitation to hope and action: when the Son of Man comes, will he find faith in God’s providence? Indeed, it is this faith that sustains our commitment to justice, precisely because we believe that God saves the world out of love, freeing us from fatalism. When we hear the cries of those in difficulty, let us ask ourselves, are we witnesses to the Father’s love, as Christ was to all? He is the humble one who calls the arrogant to conversion, the just one who makes us just. We see all this in the lives of the new Saints: they are not heroes or champions of some ideal, but authentic men and women.

These faithful friends of Christ are martyrs for their faith, like Bishop Ignazio Choukrallah Maloyan and catechist Peter To Rot; they are evangelizers and missionaries, like Sister Maria Troncatti; they are charismatic founders, like Sister Vincenza Maria Poloni and Sister Maria del Monte Carmelo Rendiles Martínez; with their hearts burning with devotion, they are benefactors of humanity, like Bartolo Longo and José Gregorio Hernández Cisneros. May their intercession assist us in our trials and their example inspire us in our shared vocation to holiness. As we journey towards this goal, let us pray without ceasing, and continue in what we have learned and firmly believe (cf. 2 Tim 3:14). Faith on earth thus sustains the hope for heaven.

Copyright © Dicastery for Communication - Libreria Editrice Vaticana

The Holy See

SOURCE : https://www.vatican.va/content/leo-xiv/en/homilies/2025/documents/20251019-canonizzazioni.html

BLESSED VINCENZA MARIA POLONI (1802-1855)

On January 26, 1802, in Verona, at what is now number 8 Piazza delle Erbe, the Servant of God Vincenza Maria Poloni was born to Gaetano and Margherita Biadego. That afternoon, she was baptized in the Parish of Santa Maria Antica near the Scaliger Tombs, taking the name Luigia Francesca Maria.

The youngest of twelve children, nine of whom died in infancy, Luigia grew up in a family environment steeped in solid religious principles and a spirit of solidarity toward the vulnerable. From her parents, she imbued her with a sense of faith, prayer, and hard work, and received an education commensurate with her social status.

A young man of open mind and lively intelligence, he became his mother's right-hand man in caring for the house, an invaluable support in raising his numerous nieces and nephews, a caring assistant to his frequently ill sister-in-law, and the main assistant in his father's shop. His brother Apollonio also found in his sister Luigia a valuable support in managing and administering the complex agricultural business in Palazzina (Verona).

Under the spiritual direction of Blessed Charles Steeb, her heart continued to follow the promptings of the Holy Spirit, which led her with ever greater fervor to devote time and attention to the elderly and chronically ill at the city's Pio Ricovero. In 1836, during a terrible cholera epidemic, she demonstrated unconditional dedication in the so-called "sequestration" ward, risking her own life.

Meanwhile, God's will was becoming increasingly clear: the elderly and the sick constituted the suffering body of Christ to whom he gave himself generously and to whom he wanted to attract other companions.

Having overcome considerable resistance from her family, who still considered her presence indispensable, on November 2, 1840, Poloni moved with three companions into two small rooms at the Pio Ricovero to dedicate herself full-time to serving the elderly and sick.

The beginnings of God's works are always characterized by the zeal of self-giving and a generous, consciously chosen poverty. Those four people immediately adopted the lifestyle of a religious community marked by a strict schedule, fervent prayer, and total charitable service to others. Soon, other companions joined, a house was purchased, civil and canonical authorizations were obtained, and so on September 10, 1848, Luigia Poloni, along with twelve other sisters, took the religious vows of poverty, chastity, and obedience, taking the name Vincenza Maria.

The Institute of the Sisters of Mercy of Verona became a reality. A new source of light and love gushed forth in Verona, a city of saints and blesseds.

During the fifteen years she lived after the founding of the Institute, Mother Vincenza Maria carried out her mission of caring for the elderly, the sick, and orphaned children with admirable zeal. With the wisdom that came from her temperament, her experience of family life, and above all, her fidelity to the Spirit, she governed the Community, which, meanwhile, was growing, reaching—at her death—the number of 48 sisters.

By the example of her life and her teaching, she urged her daughters to act honestly, to show tenderness toward the sick, to be patient in times of trial, to be humble in acknowledging one's mistakes, and to show charity toward others, especially the poor. She often said: " The poor are our masters: let us love them and serve them as we would serve Jesus Christ himself ."

He endured hardships and sacrifices with faith and trust in Divine Providence. He cultivated prayer, love for the Eucharist, and devotion to Our Lady of Sorrows and to the Most Sacred Hearts of Jesus and Mary. He also nurtured a special devotion to Saint Vincent de Paul, the saint who inspired Blessed Charles Steeb to draft the Rules for the Institute he was about to establish.

The fame of the new Institute spread beyond Verona, and Mother Vincenza Maria soon received requests for sisters to provide a service of mercy from other cities and towns. The first communities were opened in Cologna Veneta, Montagnana, Zevio, Este, and Monselice.

In the final years of her life, Mother Vincenza Maria was struck by a tumor that slowly but inexorably consumed her. She endured the pain with Christian fortitude and in silence so as not to be a burden to her sisters. She underwent surgery and the even more painful "caustic" treatment without anesthesia.

She spent the last ten days of her life in edifying preparation for death, comforted by the presence of her spiritual director, Don Carlo Steeb, who administered the sacrament of the sick to her.

She entered eternity at 9:00 a.m. on November 11, 1855, leaving her Daughters the treasure of her example and a wonderful spiritual testament in which she strongly recommended charity. Those words seem written in her blood and still retain the allure of a heroism achieved through her commitment to conformity to Christ. Her figure is a shining light that points us to the sure path to holiness.

This pearl could not remain hidden, so we express our thanks to the Church which, after scrupulous historical and theological examination, officially recognized the exercise of the heroic virtues of Mother Vincenza Maria Poloni on April 28, 2006, and the miraculous healing of Sister Virginia Agostini, which occurred through her intercession in 1939, on December 17, 2007.

Today our joy is complete because Mother Vincenza Maria has been officially proclaimed Blessed by the Church. A new sister is offered to us as an example and protector.

SOURCE : https://www-vatican-va.translate.goog/news_services/liturgy/saints/2008/ns_lit_doc_20080921_poloni_it.html?_x_tr_sl=it&_x_tr_tl=en&_x_tr_hl=en&_x_tr_pto=sc

Vincenza Maria Poloni


Santa Vincenza Maria (Luigia) Poloni Vergine, fondatrice

Festa: 11 novembre (10 settembre)

Verona, 26 gennaio 1802 - 11 novembre 1855

Luigia Poloni nacque a Verona il 26 gennaio 1802, ultima di dodici figli. Da giovane conobbe don Carlo Steeb, nato da famiglia luterana e, dopo la conversione al cattolicesimo, impegnato in opere di carità. Dopo un periodo di prova, Luigia accettò la proposta di don Carlo: collaborare alla fondazione di un istituto che assistesse gli anziani e i malati cronici.  Il 2 novembre 1840, con due compagne, si stabilì in due stanzette nel Pio Ricovero di Verona. Il 10 settembre 1848 emise i voti religiosi, prendendo il nome di Vincenza Maria. Da Verona l’istituto si estese ad altre città: madre Vincenza Maria seguì l’espansione, raccomandando a tutte le consorelle di vivere con tenerezza, umiltà e carità. Malata di tumore, morì a Verona alle 9 dell’11 novembre 1855, assistita da don Steeb (beatificato nel 1975). Fu beatificata a Verona il 21 settembre 2008. Il 27 gennaio 2025 papa Francesco autorizzò la promulgazione del decreto relativo al miracolo preso in esame per la canonizzazione di madre Vincenza Maria. Nel corso del Concistoro Ordinario Pubblico del 13 giugno 2025, papa Leone XIV ha decretato che la canonizzazione fosse celebrata domenica 19 ottobre 2025. La memoria liturgica di madre Vincenza Maria ricorre il 10 settembre, giorno in cui professò i voti religiosi insieme ad altre dodici sorelle.

Quando le prime Sorelle della Misericordia giunsero a Mantova, verso la fine del 1800, avevano sicuramente ancora vivo il ricordo di Madre Vincenza che nel 1855, dopo aver inutilmente combattuto contro la malattia, le aveva lasciate a don Carlo Steeb, ormai avanti con l’età, e alla loro forza interiore, la forza che lo Spirito aveva suscitato in loro con la stessa vocazione alla vita religiosa.

Ma quel seme, che portava impresso in sé più che le parole l’esempio della madre, fortificato come essa voleva nella preghiera, nell’abbandono alla Provvidenza, in uno spirito di sacrificio e in uno stile ascetico, non poteva non crescere forte e solido fino ai nostri giorni.

Ancora oggi le Sorelle della Misericordia sono presenti a Mantova: nell’educazione con la scuola dell’infanzia “Mons. Martini”, nell’assistenza agli anziani con la R.S.A. “Casa Pace”, con la comunità “Mons. Martini” di piazza Stretta, con l’impegno nelle attività di pastorale della parrocchia del Duomo e con il volontariato presso la Casa Circondariale di Mantova.

Qualche nota biografica

Madre Vincenza, al secolo Luigia Poloni, nacque a Verona, in piazza delle Erbe, il 26 gennaio 1802 e fu battezzata lo stesso giorno nella vicina chiesa di Santa Maria Antica alle Arche Scaligere.

Ultima di 12 figli, Luigia cresce in un ambiente cristiano e fervorosamente impegnato nella carità. Il padre, droghiere, apparteneva alla Fratellanza cioè a quella che oggi definiremmo una “associazione di volontariato” rivolta in modo particolare ai concittadini che, a causa dei continui scontri tra l’esercito francese e quello austriaco che allora si contendevano la città, versavano nei più diversi bisogni.

L’attenzione agli altri, lo spirito di sacrificio, uno sguardo attento accompagnato da mani operose, un servizio puntuale ma mai umiliante sono sicuramente i tratti che Luigia ha acquisito con l’educazione, fondati su “quei valori che danno credibilità e spessore alla fede”.

Nulla di eclatante e molta “ferialità” nei gesti di Luigia: la carità ha mille nomi e altrettanti volti; come i cerchi di un’onda, si espande ovunque in ugual misura ed è proprio per questo che tutti coloro che ne sono toccati percepiscono che il cuore della carità è la gratuità.

Nella giovinezza Luigia, che aiuta il papà nelle attività caritative, conosce don Carlo Steeb. Questi, proveniente dal luteranesimo, era divenuto cattolico tutto d’un pezzo: sacerdote zelante soprattutto in campo caritativo. A lui, la giovane Luigia confida le sue aspirazioni profonde, i desideri che la animano e soprattutto quella costante ricerca della volontà di Dio che è il presupposto di ogni cammino di santità.

Sarà proprio don Carlo a proporle, dopo averla messa a lunga prova nel servizio alle persone anziane e ammalate del ricovero cittadino, di diventare “Fondatrice” di un Istituto religioso che si prendesse cura dei “poveri e bisognosi di aiuto”. “Mani pietose” - la chiamava don Carlo - quella famiglia di Sorelle della Misericordia che da molto tempo era il suo desiderio per concretizzare e rendere visibile la sua esperienza interiore: la misericordia.

A questo si è sentita chiamata Luigia che dice il suo sì a Dio con la professione religiosa il 10 settembre 1848 in cui assume il nome di Vincenza Maria.

Il carisma della misericordia

Don Carlo Steeb, scrivendo la regola per le religiose dell’Istituto, evidenzia nel mistero dell’Incarnazione e della Redenzione, il modello più alto per coniugare la misericordia. Gesù Cristo “l’unigenito Figlio di Dio” per amore dell’umanità si fa “carne” e risolleva l’uomo portandolo alla piena comunione con Dio.

Misericordia è proprio un movimento di discesa e di ascesa, un “annullare le distanze”, un farsi “tutto a tutti pur di salvare a ogni costo qualcuno” - usando le parole dell’apostolo Paolo -, quel rendersi “prossimi” che permette di comprendere fino in fondo la vita dell’altro per rivelargli la profonda dignità dell’essere “figli di Dio” che è la grandezza della persona umana. Misericordia è appassionarsi all’uomo; è “curvarsi” su di lui nella certezza che il servizio è rivolto a Cristo stesso.

Una santità a misura d’uomo

Una straordinaria ordinarietà. “Un giorno di ordinaria follia” l’avrebbe chiamato il regista Joel Schumacher… solo che la follia dei giorni di madre Vincenza, il cui regista era solo Dio, non era che l’amore in “frammenti”. Una carità spicciola, concreta, fatta più di gesti che di parole, obbediente alla parola evangelica: “l’avete fatto a me”.

Un percorso, quello di madre Vincenza, che conosce solo tre “segnaletiche”: una profonda vita interiore che fa di Cristo il perno della ruote della sua vita; un grande amore a Dio e all’Eucaristia, per cui la preghiera scandisce le ore del suo donarsi come il sole le ore di un giorno; e infine uno stile di umiltà, semplicità e carità che orienta l’agire solo a Dio, amato e servito nel prossimo sofferente.

Oggi le Sorelle della Misericordia, oltre che in Italia sono presenti in Germania, Portogallo, Albania, Tanzania, Angola, Burundi, Argentina, Brasile, Cile. Accanto alle religiose, ormai da alcuni anni sta crescendo anche la famiglia dei Laici della Misericordia: uomini e donne che traducono la tenerezza di Dio nella famiglia, nei luoghi di lavoro e di impegno sociale secondo la comune logica di sempre: il qui e ora.

Il Rito di Beatificazione di madre Vincenza Maria ebbe luogo nel Palazzetto dello Sport di Verona domenica 21 settembre 2008, presieduto da monsignor Angelo Amato, Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, come delegato del Santo Padre. La sua memoria liturgica venne fissata al 10 settembre, anniversario del giorno in cui, nel 1848, aveva emesso i voti con altre dodici sorelle.

Il 27 gennaio 2025 papa Francesco, ricevendo in udienza il cardinal Marcello Semeraro, Prefetto del Dicastero delle Cause dei Santi, autorizzò la promulgazione del secondo miracolo preso in esame per la canonizzazione di madre Maria Vincenza. 

Se per la beatificazione era stato considerato il caso di suor Virginia Agostini, delle Sorelle della Misericordia, guarita nel 1939 da un tumore al seno, per la canonizzazione fu presa in esame la guarigione di Audelia del Carmen Parra Parra, di Quilleco (Cile), avvenuta dopo che alcune complicazioni, seguite a un intervento programmato di colecistectomia laparoscopica svolto il 16 dicembre 2013, avevano condotto quella donna in grave pericolo di vita.

Nel corso del Concistoro Ordinario Pubblico del 13 giugno 2025, papa Leone XIV decretò che la canonizzazione fosse celebrata domenica 19 ottobre 2025.

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/94040

Beatificazione di Vincenza Maria Poloni (1802-1855)

Fondatrice dell’Istituto delle Sorelle della Misericordia di Verona

21 settembre 2008

Angelo Amato, SDB

Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi

1. È bello vedere questo Palazzetto dello Sport trasformarsi in una Chiesa. E a ragione, perché i santi sono gli atleti della Chiesa e la Beata Vincenza M. Poloni è una campionessa della santità.

«Per me vivere è Cristo» (Fil 1,20) ci dice san Paolo nella lettura odierna. Può essere questa la sintesi dell’esistenza cristiana di Madre Vincenza Maria Poloni, che attingeva da Gesù e dal suo cuore misericordioso le forze umane e spirituali per il suo servizio ai poveri. Ella riattualizzò nel suo tempo i gesti misericordiosi del Signore verso i piccoli, i malati, i bisognosi.

Ma la beata Vincenza Maria Poloni non è una meteora nel cielo della santità veronese. Nell’Ottocento la Chiesa di Verona è stata benedetta con una straordinaria costellazione di santi e di sante, la cui opera e il cui nome è ancora vivo e presente tra noi. Cito, ad sempio, santa Maddalena di Canossa, educatrice di giovani donne e fondatrice delle Figlie e dei Figli della Carità; san Gaspare Bertoni, apostolo della gioventù abbandonata; san Daniele Comboni, fondatore di congregazioni missionarie; san Giovanni Calabria, fondatore della Congregazione dei Poveri Servi e delle Povere Serve della Divina Provvidenza; il beato Agostino Zefirino, fondatore della Congregazione delle Orsoline di Maria Immacolata; il beato Giuseppe Baldo, fondatore della Congregazione delle Piccole Figlie di san Giuseppe; il beato Carlo Steeb, figura eminente nell’assistenza ai soldati feriti e agli ammalati epidemici; il beato Giuseppe Nascimbeni e la beata Maria Domenica Mantovani, fondatori delle Piccole Suore della Sacra Famiglia. E poi ancora i Venerabili Pietro Leonardi e Leopoldina Naudet, i Servi di Dio Nicola Mazza, Teodora Campostrini, Elena da Persico e tanti altri, che voi ben conoscete e che ad elencarli tutti verrebbe fuori una interminabile litania. Il campo di azione di questo manipolo di apostoli fu vasto e benefico come multiforme e ampia è la missione della Chiesa: accoglienza dei bisognosi, assistenza agli ammalati, educazione dei fanciulli e delle fanciulle, cura dei sordomuti, riscatto e promozione delle donne, annuncio del Vangelo ai popoli lontani, direzione spirituale. A questa luminosa costellazione di apostoli e fondatori bisogna aggiungere la nobile figura di Madre Vincenza Maria Poloni, Fondatrice, insieme al Beato Carlo Steeb, delle Sorelle della Misericordia di Verona.

2. Pur essendo vissuta nella prima metà dell’Ottocento, Madre Vincenza Maria è una straordinaria testimone della sequela Christi. L’eroicità delle sue virtù è provata dalla quotidianità esemplare della sua vita, prima in famiglia, poi come fondatrice, maestra e madre buona e premurosa. Oltre alle virtù fondamentali della vita cristiana, ella fu ammirevole nelle virtù specifiche e proprie dell’Istituto da lei fondato: umiltà, semplicità, carità. Si tratta di un trittico virtuoso che forgia lo stile di vita delle Sorelle della Misericordia. La sua profonda umiltà, testimoniata da atti concreti di sottomissione e di umiliazione, era però accompagnata dalla serenità e dalla gioia. Amava vedere le sue sorelle ilari e santamente allegre. Dovendo trattare con persone afflitte e sofferenti, dovevano essere angeli di conforto.

Per questo, ancora oggi, Madre Vincenza è modello della intramontabile carità cristiana. Ella imitò Gesù, buon samaritano, nel soccorrere le donne anziane e inferme, nell’educare le fanciulle accolte al Ricovero, nell’assistere religiosamente e moralmente gli ammalati del Civico Ospedale, nell’accorrere al capezzale di coloro che erano colpiti dal colera, che a più riprese imperversò in Verona (1836, 1849, 1855). Era talmente apprezzata la sua carità che alla sua morte fu compianta da tutta la cittadinanza, soprattutto dalle sue figlie spirituali, alle quali lasciò come testamento il carisma della misericordia compassionevole.

3. La fama di santità, già presente in vita, non venne meno dopo la morte. Che anzi si consolidò sempre di più, fino a giungere all’apertura formale della causa di beatificazione. Il carisma della misericordia della Beata è oggi perpetuato dalle Sorelle della Misericordia in ospedali, in case di riposo, in dispensari, in pensionati universitari, in case di accoglienza e di formazione, in scuole materne, in scuole di cucito e di ricamo, in attività catechistiche e in vere e proprie missioni all’estero.

Infatti, il fine principale dell’Istituto, così come viene delineato nelle prime Costituzioni, è quello di onorare nostro Signore Gesù Cristo come sorgente ed esempio di ogni carità, e di servirlo corporalmente e spiritualmente nella persona dei fanciulli, degli ammalati, dei poveri e soprattutto di quei bisognosi, che non rare volte arrossiscono a manifestare pubblicamente la loro indigenza.

Dandone per prima l’esempio, ella esigeva dalle sue figlie spirituali diligenza e precisione. Nelle Costituzioni, parlando dei doveri delle sue suore, scriveva: «Poiché il principale loro ufficio consiste nel servizio degli infermi, lo adempiranno con tutta la possibile diligenza, cordialità ed esattezza, considerando che, non tanto ai poveri infermi quanto a Gesù Cristo stesso, rendono questo ufficio di carità. Perciò esse medesime porteranno loro i cibi e le medicine, trattandoli con compassione, dolcezza, cordialità e rispetto».

Indaffarata com’era nel lavoro quotidiano, non ci è pervenuta nessuna lettera indirizzata alle Suore né si sono trovati promemoria di conferenze spirituali. Si sono tramandati, però, alcuni suoi “detti” e “insegnamenti” riferiti da testimoni oculari e auricolari.

Nel 1946, ad esempio, il camilliano Padre Mario Vanti dichiarava che la Beata era donna straordinaria, che alle parole – piuttosto nulle che poche – aveva sostituito opere di carità viva e sorprendente. La stessa Madre Vincenza ripeteva spesso: «Prima di parlare, si facesse come il gallo che, prima di cantare, batte le ali tre volte». Era dolce ma esigente nella formazione delle suore infermiere. A una giovane che aveva lasciato un impacco a lungo su un’ammalata, tanto da ritirarlo asciutto, disse: «Ti presenterai al dottore e in ginocchio gli chiederai scusa della negligenza commessa verso l’ammalata».

A una novizia, che per vergogna aveva trascurato un lavoro manuale in giardino durante le visite dei parenti all’ospedale, disse con volto serio: «Una serva dei poveri, anziché vergognarsi di ciò che fa in servizio loro, se ne deve gloriare. Mercoledì prossimo, proprio nell’orario delle visite, prenderai i secchi non solo della tua sala ma anche di quella medica, per fare pulizia in giardino. Così vincerai te stessa».

Dalle suore infermiere esigeva puntualità all’orario di lavoro. E quando qualcuna era in ritardo la ammoniva dicendo: «Sorella, dove sei stata fino adesso? Non sai che gli infermieri si trovano già al loro posto, e tu che riscuoti ugualmente lo stipendio, manchi di giustizia, perché non soddisfi a tutto il lavoro richiesto dal tempo accorciato; manchi anche alla carità, perché o le inferme sono prive di assistenza o le tue compagne vi debbono supplire: insomma trascuri il tuo dovere».

4. È di una straordinaria modernità questo atteggiamento di alta professionalità nel lavoro. La santità, infatti, non solo sviluppa le virtù teologali della fede, speranza e carità, ma si manifesta anche mediante virtù umane altamente esemplari, come fortezza, perseveranza, competenza, umiltà, precisione nell’adempimento dei doveri del proprio stato

Ma l’attualità di Suor Vincenza è data soprattutto dall’eterna novità del carisma della misericordia. In un’epoca, come la nostra, in cui apparentemente non ci sarebbe più bisogno di nulla, perché tutto è accessibile e tutto viene fornito a tutti, in realtà la misericordia è più che mai necessaria. Ancora oggi c’è bisogno di uomini e donne che si cingono del grembiule del servizio, mettendosi a curare le piaghe del loro prossimo e prendendosi cura delle loro necessità spirituali e materiali.

Il Vangelo della carità cristiana non ha ancora scritto la parola fine ed esige nuovi interpreti, che, sull’esempio della nostra Beata, continuino a essere servi dei poveri mediante opera di volontariato, ma anche mediante la propria consacrazione al Signore per tutta la vita nella comunità religiosa. La Caritas Christi ancora oggi urge i giovani a seguire questi modelli di vita umanamente e cristianamente gratificanti. I santi della carità sono infatti i veri benefattori dell’umanità. Essi ci hanno lasciato non parole, non libri, non esortazioni, ma la testimonianza concreta della loro vita e delle loro opere.

Madre Vincenza ha lasciato alla città di Verona, all’Italia, alla Chiesa e al mondo intero la preziosa eredità della misericordia, che è una stella che non tramonta mai nel cielo della nostra umanità. Senza la misericordia la nostra civiltà è più povera. Con la misericordia è invece più ricca e più umana.

Prima ancora di santa Faustina Kowalska, Madre Vincenza aveva fatto della misericordia l’attuazione più adeguata della carità evangelica. Una misericordia che sgorga dalla sua sorgente inesauribile che è l’Eucaristia quotidiana, alla quale la madre attingeva il suo inesauribile entusiasmo apostolico. È Gesù eucaristico, col suo cuore misericordioso, a ispirare, sostenere e confortare l’apostolato e la tensione alla santificazione della Madre.

5. Accogliamo allora con gioia questo messaggio che proviene dalla nobile figura della Beata Vincenza Maria Poloni. Accogliamo il suo invito alla comunione con Gesù nel servizio ai bisognosi, uscendo dal cerchio negativo dell’egoismo e del rifiuto. Facciamo nostro il suo invito a coltivare la sapienza del cuore, che ci apre a ogni invocazione di aiuto e che ci spinge a porre gesti di speranza, di solidarietà, di accoglienza, di bontà. Facciamo nostra soprattutto la sua testimonianza di carità, di cui oggi la nostra città e la nostra patria hanno più che mai bisogno.

Sebbene scomparsa più di centocinquant’anni fa, la nostra Beata è ancora viva con la grandezza della sua figura di donna cristiana, forte, luminosa, santa e soprattutto con il suo messaggio evangelico, che ripropone la parola di Gesù: «Qualunque cosa avrete fatto al più piccolo dei miei fratelli l’avrete fatto a me» (Mt 25,40).

Il fronte della carità che ha illuminato la vostra città nel passato continui a illuminare le vostre menti a progetti di bene, cari fedeli di Verona, e a spingere i vostri cuori ad opere di carità. Non contentatevi di contemplare il glorioso passato. Vivete il presente. Non siate secondi a nessuno nel vostro impegno di carità misericordiosa.

Amen.

SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/vincenza-maria-poloni.html


- Ignazio Choukrallah Maloyan

- Peter To Rot

- Vincenza Maria Poloni

- Maria del Monte Carmelo Rendiles Martínez

- Maria Troncatti

- José Gregorio Hernández Cisneros

- Bartolo Longo

CAPPELLA PAPALE

OMELIA DEL SANTO PADRE LEONE XIV

Piazza San Pietro

XXIX domenica del Tempo Ordinario, 19 ottobre 2025

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Cari fratelli e sorelle,

la domanda che chiude il Vangelo appena proclamato apre la nostra riflessione: «Il Figlio dell’uomo, quando verrà, troverà la fede sulla terra?» (Lc 18,8). Questo interrogativo ci rivela quel che è più prezioso agli occhi del Signore: la fede, cioè il legame d’amore tra Dio e l’uomo. Proprio oggi stanno davanti a noi sette testimoni, i nuovi Santi e le nuove Sante, che con la grazia di Dio hanno tenuto accesa la lampada della fede, anzi, sono diventati loro stessi lampade capaci di diffondere la luce di Cristo.

Rispetto a grandi beni materiali e culturali, scientifici e artistici, la fede eccelle non perché essi siano da disprezzare, ma perché senza fede perdono senso. La relazione con Dio è di somma importanza perché Egli ha creato dal nulla tutte le cose, all’inizio dei tempi, e salva dal nulla tutto ciò che nel tempo finisce. Una terra senza fede sarebbe popolata da figli che vivono senza Padre, cioè da creature senza salvezza.

Ecco perché Gesù, il Figlio di Dio fatto uomo, si interroga sulla fede: se sparisse dal mondo, che cosa accadrebbe? Il cielo e la terra resterebbero come prima, ma non ci sarebbe più nel nostro cuore la speranza; la libertà di tutti verrebbe sconfitta dalla morte; il nostro desiderio di vita precipiterebbe nel nulla. Senza fede in Dio, non possiamo sperare nella salvezza. La domanda di Gesù allora ci inquieta, sì, ma solo se dimentichiamo che è Gesù stesso a pronunciarla. Le parole del Signore, infatti, restano sempre vangelo, cioè annuncio gioioso di salvezza. Questa salvezza è il dono della vita eterna che riceviamo dal Padre, mediante il Figlio, con la forza dello Spirito Santo.

Carissimi, appunto per questo Cristo parla ai suoi discepoli della «necessità di pregare sempre, senza stancarsi mai» (Lc 18,1): come non ci stanchiamo di respirare, così non stanchiamoci di pregare! Come il respiro sostiene la vita del corpo, così la preghiera sostiene la vita dell’anima: la fede, infatti, si esprime nella preghiera e la preghiera autentica vive di fede.

Gesù ci indica questo legame con una parabola: un giudice resta sordo davanti alle pressanti richieste di una vedova, la cui insistenza lo porta, infine, ad agire. A un primo sguardo, tale tenacia diventa per noi un bell’esempio di speranza, specialmente nel tempo della prova e della tribolazione. La perseveranza della donna e il comportamento del giudice, che opera controvoglia, preparano però una provocatoria domanda di Gesù: Dio, il Padre buono, «non farà forse giustizia ai suoi eletti, che gridano giorno e notte verso di lui?» (Lc 18,7).

Facciamo risuonare queste parole nella nostra coscienza: il Signore ci sta chiedendo se crediamo che Dio sia giudice giusto verso tutti. Il Figlio ci domanda se crediamo che il Padre vuole sempre il nostro bene e la salvezza di ogni persona. A proposito, due tentazioni mettono alla prova la nostra fede: la prima prende forza dallo scandalo del male, portando a pensare che Dio non ascolti il pianto degli oppressi e non abbia pietà del dolore innocente. La seconda tentazione è la pretesa che Dio debba agire come vogliamo noi: la preghiera cede allora il posto a un comando su Dio, per insegnargli come fare a essere giusto ed efficace.

Da entrambe le tentazioni ci libera Gesù, testimone perfetto di confidenza filiale. Egli è l’innocente, che soprattutto durante la sua passione prega così: “Padre, sia fatta la tua volontà” (cfr Lc 22,42). Sono le stesse parole che il Maestro ci consegna nella preghiera del Padre nostro. Qualunque cosa succeda, Gesù si affida da Figlio al Padre; perciò noi, come fratelli e sorelle nel suo nome, proclamiamo: «È veramente cosa buona e giusta, nostro dovere e fonte di salvezza, rendere grazie sempre e in ogni luogo a te, Signore, Padre santo, Dio onnipotente ed eterno, per Cristo Signore nostro» (Messale Romano, Preghiera Eucaristica II, Prefazio).

La preghiera della Chiesa ci ricorda che Dio fa giustizia verso tutti, donando per tutti la sua vita. Così, quando gridiamo al Signore: “dove sei?”, trasformiamo questa invocazione in preghiera e allora riconosciamo che Dio è lì dove l’innocente soffre. La croce di Cristo rivela la giustizia di Dio. E la giustizia di Dio è il perdono: Egli vede il male e lo redime, prendendolo su di sé. Quando siamo crocifissi dal dolore e dalla violenza, dall’odio e dalla guerra, Cristo è già lì, in croce per noi e con noi. Non c’è pianto che Dio non consoli; non c’è lacrima che sia lontana dal suo cuore. Il Signore ci ascolta, ci abbraccia come siamo, per trasformarci come Lui è. Chi invece rifiuta la misericordia di Dio, resta incapace di misericordia verso il prossimo. Chi non accoglie la pace come un dono, non saprà donare la pace.

Carissimi, ora comprendiamo che le domande di Gesù sono un vigoroso invito alla speranza e all’azione: quando il Figlio dell’uomo verrà, troverà la fede nella provvidenza di Dio? È questa fede, infatti, che sostiene il nostro impegno per la giustizia, proprio perché crediamo che Dio salva il mondo per amore, liberandoci dal fatalismo. Chiediamoci dunque: quando sentiamo l’appello di chi è in difficoltà, siamo testimoni dell’amore del Padre, come Cristo lo è stato verso tutti? Egli è l’umile che chiama i prepotenti a conversione, il giusto che ci rende giusti, come attestano i nuovi Santi di oggi: non eroi, o paladini di qualche ideale, ma uomini e donne autentici.

Questi fedeli amici di Cristo sono martiri per la loro fede, come il Vescovo Ignazio Choukrallah Maloyan e il catechista Pietro To Rot; sono evangelizzatori e missionarie, come suor Maria Troncatti; sono carismatiche fondatrici, come suor Vincenza Maria Poloni e suor Carmen Rendiles Martínez; col loro cuore ardente di devozione, sono benefattori dell’umanità, come Bartolo Longo e José Gregorio Hernández Cisneros. La loro intercessione ci assista nelle prove e il loro esempio ci ispiri nella comune vocazione alla santità. Mentre siamo pellegrini verso questa meta, preghiamo senza stancarci, saldi in quello che abbiamo imparato e crediamo fermamente (cfr 2Tm 3,14). La fede sulla terra sostiene così la speranza del cielo.

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La Santa Sede

SOURCE : https://www.vatican.va/content/leo-xiv/it/homilies/2025/documents/20251019-canonizzazioni.html

Vincenza Maria Poloni

(1802 - 1855)

Venerabilità:

- 28 aprile 2006

- Papa  Benedetto XVI

 Promulgazione

Beatificazione:

- 21 settembre 2008

- Papa  Benedetto XVI

 Celebrazione

Canonizzazione:
- 19 ottobre 2025

- Papa  Leone XIV

- Roma

 Celebrazione

Memoria Liturgica:
- 11 novembre

Vatican News sulla canonizzazione

Fondatrice dell’Istituto Sorelle della Misericordia; il carisma dell’Istituto fu segnato dalla sua esperienza che si prodigò costantemente per assistere ammalati, anziani e orfani fino alla morte

“I poveri sono i nostri padroni: amiamoli e serviamoli come serviremmo Gesù Cristo stesso in persona”

Nascita, infanzia e gioventù

Luigia Francesca Maria Poloni nacque a Verona il 26 gennaio 1802, ultima di 12 figli di Gaetano Poloni, farmacista e droghiere, e Margherita Biadego, di famiglia notarile. Ricevette il battesimo lo stesso giorno con i nomi di Luigia Francesca Maria. Cresciuta in un ambiente profondamente cristiano, sviluppò fin da giovane un’attenzione particolare verso i poveri e i bisognosi, valori che caratterizzarono tutta la sua esistenza.

Dopo la morte del padre nel 1822, Luigia assunse gran parte delle responsabilità familiari, dimostrando doti eccezionali di gestione e una fede incrollabile. La guida spirituale del Beato Carlo Steeb fu determinante nella sua vita: egli la aiutò a discernere la propria vocazione e a dedicarsi sempre più intensamente alle opere di carità. Durante l’epidemia di colera del 1836, Luigia si distinse per l’eroica dedizione nell’assistere i malati, confermando la sua chiamata a una vita di servizio. Nel 1840, Luigia, insieme a tre compagne, si trasferì presso il Pio Ricovero di Verona, iniziando la comunità che sarebbe poi diventata l’Istituto delle Sorelle della Misericordia. Nel 1848, con l’approvazione del Vescovo di Verona, emise i voti religiosi assumendo il nome di Vincenza Maria.

Spiritualità e Opere

La spiritualità di Vincenza Maria Poloni si fondava su una profonda unione con Dio, alimentata dalla preghiera e dalla devozione all’Eucaristia. La carità, virtù centrale della sua vita, si manifestò in gesti concreti di amore verso i poveri e gli ammalati, che considerava “i nostri padroni”. Nel suo servizio, Vincenza Maria univa umiltà e prudenza a una straordinaria fermezza di carattere. Il suo motto, “Servire Cristo nei poveri”, guidava ogni sua azione. Insegnava alle sue figlie spirituali che la carità doveva essere il fondamento dell’Istituto, sottolineando che solo mantenendo l’unità e l’amore reciproco la comunità avrebbe prosperato. La devozione al Sacratissimo Cuore di Gesù e alla Beata Vergine Maria sosteneva la sua missione e la ispirava a superare ogni difficoltà con fede e perseveranza.

La fondazione dell’Istituto delle Sorelle della Misericordia rappresentò il culmine delle opere di Vincenza Maria. La comunità, nata nel 1840, si dedicava all’assistenza agli anziani, ai malati e ai poveri, seguendo lo spirito e le regole di San Vincenzo de Paul. Sotto la sua guida, l’Istituto si espanse rapidamente, diventando un punto di riferimento per la carità cristiana a Verona. Vincenza Maria promosse un modello di servizio basato sulla tenerezza verso i sofferenti, la pazienza nelle tribolazioni e la rettitudine nell’agire. L’educazione delle giovani e la formazione delle sue figlie spirituali furono altrettanto centrali nel suo apostolato. Vincenza Maria le educava alla vita consacrata, insegnando loro a vedere Cristo nei poveri e a servirli con dedizione.

Gli ultimi anni

Negli ultimi anni della sua vita, Vincenza Maria fu colpita da gravi problemi di salute, in particolare da una malattia che la costrinse a sopportare intensi dolori fisici. Nonostante le sue sofferenze, continuò a guidare l’Istituto con fermezza e amore, dedicandosi fino all’ultimo alle sue figlie spirituali e ai poveri. Durante questo periodo, dimostrò una straordinaria capacità di accettare la sofferenza come partecipazione alla passione di Cristo, offrendo ogni sua difficoltà per il bene della Chiesa e della Congregazione. Rimase un esempio di pazienza e abbandono alla Provvidenza, pregando incessantemente e infondendo speranza nelle sorelle che la assistevano. Poco prima della sua morte, affidò alle sue figlie spirituali un importante messaggio: mantenere viva la carità come fondamento dell’Istituto, assicurando che questa sarebbe stata la chiave per il suo futuro successo e stabilità. L’esempio di Vincenza Maria Poloni è un richiamo potente alla carità cristiana vissuta in modo eroico. La sua figura ispira le comunità religiose e laiche a riscoprire il valore del servizio ai poveri e ai sofferenti. L’Istituto delle Sorelle della Misericordia continua oggi la sua missione, incarnando i principi della fondatrice e promuovendo una cultura della solidarietà e dell’amore verso il prossimo. La sua vita fu segnata dalla totale dedizione agli ammalati e ai poveri. Morì l’11 novembre 1855 e fu sepolta nella nuda terra nel cimitero comunale di Verona. I suoi resti vennero successivamente uniti, in una fossa comune, a quelli di molte sue consorelle. Questo non consentì di riconoscerne i suoi resti mortali.

“Iter”  della  causa

La fama di santità che l’accompagnava durante la sua vita, aumentava anche negli anni che seguirono alla sua morte. La Causa di beatificazione e di canonizzazione fu iniziata presso la Curia diocesana di Verona nell’anno 1990. Ottenuta la validità giuridica nel 1993 e preparata la Positio, il giorno 3 novembre 1998 ebbe luogo la seduta dei Consultori Storici. Il giorno 16 marzo 2005 si tenne il Congresso peculiare dei Consultori Teologi, mentre la Sessione Ordinaria dei Padri Cardinali e Vescovi si svolse il successivo 15 novembre. Il 28 aprile 2006 Papa Benedetto XVI autorizzò la promulgazione del decreto sulla eroicità delle virtù.

In vista della beatificazione

Per la beatificazione la Postulazione della Causa presentò al Dicastero delle Cause dei Santi la presunta guarigione miracolosa di una religiosa dello stesso Istituto fondato dalla Beata. Molto sofferente per un fibroma all’utero, per cisti alle ovaie e per tumore maligno al seno, durante gli anni 1937–1939, fu sottoposta, in verità con scarsissimi risultati, a parecchi interventi chirurgici, ai quali seguì anzi un progressivo aggravamento della malattia. Le consorelle e l’interessata stessa incominciarono a ricorrere ardente­mente all’aiuto divino per intercessione della fondatrice. Improvvi­samente, dopo una notte tranquilla, la religiosa si risvegliò guarita.

Di questa asserita prodigiosa guarigione, presso la Curia di Verona, dal 30 maggio al 15 dicembre 1994, si svolse l’Inchiesta diocesana, il cui Decreto di validità giuridica fu concesso il 7 aprile 1995. La consulta medica del Dicastero, nella sessione del 5 ottobre 2006, dichiarò che la guarigione della religiosa da “cancro del seno sinistro in stadio avanzato con ripresa della malattia neoplastica due mesi dopo l’intervento di mastectomia radicale, con metastatiz­zazione diffusa fu rapida, completa, duratura e inspiegabile secondo l’odierna scienza medica.” Il 30 gennaio 2007 si riunì il Congresso peculiare dei Consultori Teologi e il seguente 20 novembre dello stesso anno si tenne la Sessione Ordinaria dei Padri Cardinali e dei Vescovi.

Sua Santità Benedetto XVI il 17 dicembre 2007 autorizzò il Dicastero delle Cause dei Santi a promulgare il decreto sul miracolo. Il 21 settembre 2008 a Verona, S. E. Rev.ma Mons. Angelo Amato, sdb, Prefetto del Dicastero delle Cause dei Santi, celebrò la beati­ficazione.

In vista della Canonizzazione

Il 16 dicembre 2013, nella Diocesi di Santa Maria de los Ángeles, in Cile, una donna subì un intervento programmato di colecistectomia laparoscopica. Tuttavia, nel corso dell’operazione, si manifestarono sintomi di ipotensione e tachicardia e i medici rilevarono un’emorragia all’interno della cavità addominale tale da rendere necessario un “intervento a cielo aperto d’urgenza”. Il quadro operatorio evidenziò una lacerazione aortica con shock emorragico, tanto che le condizioni della paziente richiesero l’applicazione di un camplaggio aortico a livello dello iato diaframmatico. Dopo aver inserito la protesi e rimosso un trombo, l’aorta venne suturata, ma al duplice intervento e alla copiosa emorragia fecero seguito una serie di complicazioni tutte potenzialmente letali (shock emorragico grave, clampaggio prolungato dell’aorta, insufficienza renale, sindrome addominale compartimentale, peritonite purulenta postoperatoria ad alto rischio infettivo, cinque interventi di laparotomia, intubazione orotracheale e tracheotomia, polmonite da ventilazione meccanica prolungata e decubito sacrale).

La prognosi si presentò dunque molto severa e riservata e i medici temevano che la paziente sarebbe deceduta entro pochi giorni. In quelle ore il nipote della donna invocò l’intercessione di Vincenza Maria Poloni per la salvezza della nonna, e, insieme a lui, molte altre persone si recarono davanti all’immagine della Poloni, posta sulla facciata esterna della casa religiosa delle Sorelle della Misericordia a Quilleco (Cile), rivolgendosi in preghiera con la medesima intenzione. Contro ogni previsione, le condizioni di salute della paziente migliorarono. Fu dimessa il 31 gennaio in buone condizioni cliniche senza alcuna conseguenza né generale, né cardiovascolare. Tornata a casa, riprese tutte le sue attività senza difficoltà e con piena lucidità mentale.

SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/vincenza-maria-poloni.html

BEATA VINCENZA MARIA POLONI (1802-1855)

Il 26 gennaio 1802, a Verona, all’attuale numero civico 8 di Piazza delle Erbe, nasceva la Serva di Dio Vincenza Maria Poloni da Gaetano e Margherita Biadego. Nel pomeriggio dello stesso giorno veniva battezzata nella Parrocchia di S. Maria Antica presso le Arche Scaligere col nome di Luigia Francesca Maria.

Ultima di dodici fratelli dei quali nove morirono in tenera età, Luigia crebbe in un clima familiare permeato da solidi principi religiosi e da uno stile di solidarietà verso i più deboli. Dai genitori assorbì il senso della fede, della preghiera e della laboriosità e ricevette un grado di istruzione adeguato alla sua condizione sociale.

Giovane di aperto e di vivace ingegno, divenne il braccio destro della mamma nella cura della casa, il sostegno insostituibile nell’educazione dei numerosi nipoti, l’assistente premurosa di una cognata spesso malata e l’aiuto principale nel negozio del padre. Anche Il fratello Apollonio, trovò nella sorella Luigia un valido appoggio per la gestione e amministrazione della complessa attività agricola in località Palazzina (Verona).

Sotto la direzione spirituale del Beato Carlo Steeb il suo cuore andava assecondando i richiami dello Spirito Santo che la conduceva con sempre maggior trasporto a dedicare tempo ed attenzione alle persone anziane e malate croniche presso il Pio Ricovero cittadino. Nel 1836, durante una terribile epidemia di colera, diede prova di incondizionata abnegazione nel reparto detto “sequestro” mettendo a repentaglio la sua stessa vita.

Intanto la volontà di Dio andava facendosi sempre più chiara: gli anziani e i malati costituivano il corpo di Cristo sofferente a cui si donava generosamente e al quale voleva attrarre altre compagne.

Superate le non poche resistenze poste dai famigliari che ritenevano ancora indispensabile la sua presenza in famiglia, il 2 novembre 1840 la Poloni si stabilì con tre compagne in due stanzette presso il Pio Ricovero per dedicarsi a tempo pieno al servizio degli anziani e malati.

Gli inizi delle opere di Dio sono sempre caratterizzati dallo zelo del donarsi e da una generosa povertà scelta consapevolmente. Quelle quattro persone assunsero subito lo stile di vita di una comunità religiosa scandita da un orario severo, da fervente preghiera, e da un totale servizio di carità verso gli altri. Ben presto si aggiunsero altre compagne, fu acquistata una casa, si ottennero le autorizzazioni civili e canoniche e così il 10 settembre 1848 Luigia Poloni insieme ad altre dodici sorelle emise i voti religiosi di povertà, castità ed obbedienza assumendo il nome di Vincenza Maria.

L'Istituto Sorelle della Misericordia di Verona diventava una realtà. Una nuova sorgente di luce e di amore sgorgava in Verona, città di santi e beati.

Madre Vincenza Maria, nei quindici anni da lei vissuti dopo la fondazione dell’Istituto, esercitò con zelo ammirabile la sua missione di assistenza agli anziani, malati e fanciulli orfani. Con la saggezza che derivava dal suo temperamento, dall'esperienza di vita in famiglia e soprattutto dalla fedeltà allo Spirito, reggeva la Comunità che, nel frattempo andava espandendosi raggiungendo - alla sua morte - il numero di 48 sorelle.

Con l’esempio della vita e con l’insegnamento, raccomandava alle sue figlie la rettitudine nell’agire, la tenerezza verso le ammalate, la pazienza nelle tribolazioni, l’umiltà nel riconoscere i propri errori, la carità verso il prossimo, soprattutto verso i poveri. Era solita dire: “I poveri sono i nostri padroni: amiamoli e serviamoli come serviremmo Gesù Cristo stesso in persona”.

Sopportò con fede e con fiducia nella divina Provvidenza difficoltà e sacrifici. Coltivò la preghiera, l’amore all’Eucaristia, la devozione all’Addolorata, ai Sacratissimi Cuori di Gesù e di Maria. Nutrì, inoltre, una particolare devozione nei confronti di San Vincenzo De’ Paoli, il santo cui il Beato Carlo Steeb si ispirò nello stendere le Regole per l’Istituto che stava per sorgere.

La fama del nuovo Istituto si diffondeva anche fuori Verona e a Madre Vincenza Maria giungevano ben presto richieste di sorelle per un servizio di misericordia da altre città e paesi. Le prime comunità furono aperte a Cologna Veneta, Montagnana, Zevio, Este e Monselice.

Negli ultimi anni della sua vita, Madre Vincenza Maria venne colpita da un tumore che, lentamente ma inesorabilmente, la consumava. Sopportò il dolore con cristiana fortezza e in silenzio per non essere di peso alle sorelle. Si sottopose all'intervento chirurgico e alla cura ancor più dolorosa del 'caustico' senza anestesia.

Trascorse gli ultimi dieci giorni di vita in edificante preparazione alla morte, confortata dalla presenza del suo direttore spirituale, don Carlo Steeb, che le somministrò il sacramento degli infermi.

Entrò nell'eternità alle ore 9 dell’11 novembre 1855 lasciando alle sue Figlie il tesoro dei suoi esempi ed un mirabile testamento spirituale nel quale raccomandava con tutte le forze la carità. Quelle parole sembrano scritte con il suo sangue ed hanno ancor oggi il fascino di un eroismo raggiunto dal suo impegno di conformità a Cristo. La sua figura costituisce una fulgida luce che ci addita il cammino sicuro della santità.

Questa perla non poteva rimanere nascosta per cui diciamo il nostro grazie alla Chiesa che, dopo scrupoloso esame storico e teologico, ha riconosciuto ufficialmente il 28 aprile 2006 l'esercizio delle virtù eroiche di madre Vincenza Maria Poloni e il 17 dicembre 2007 la guarigione miracolosa di suor Virginia Agostini avvenuta per sua intercessione nel 1939.

Oggi la nostra gioia è piena perché madre Vincenza Maria è ufficialmente proclamata Beata dalla Chiesa. Una nuova sorella ci viene offerta come esempio e come protettrice.

SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/2008/ns_lit_doc_20080921_poloni_it.html

BEATA VINCENZA MARIA POLONI 

I testi che seguono approfondiscono aspetti della vita, della spiritualità e della carità della beata Vincenza Maria Poloni che hanno caratterizzato il suo modo di incarnare il carisma della misericordia.

Omelia alla beatificazione di Vincenza Maria Poloni di Mons. Angelo Amato.

Personalità e spiritualità della Poloni dalla Positio Poloni, Parte II, cap. XX

Serve una carezza Conferenza di A. Pronzato

Vincenza M. Poloni presentata all’USMI-CISM di VR relazione di sr. Annapia Paro

Vincenza M. Poloni Relazione di madre Teresita Filippi al ritiro dei sacerdoti di Verona 

Le virtù teologali:  fede,  speranza,  carità   in Vincenza Maria Poloni Positio Poloni

Le virtù cardinali:  prudenza,  giustizia,  fortezza,  temperanza   in Vincenza Maria Poloni Positio Poloni

SOURCE : http://www.istsorellemisericordia.it/approfondimenti/vincenza-maria-poloni/

Madre Vincenza M. Poloni

Madre Vincenza Maria Poloni, al secolo Luigia, nasce a Verona il 26 gennaio 1802. La sua casa è situata in Piazza delle Erbe, cuore della città, dove i genitori gestiscono una drogheria-farmacia. La famiglia, ispirata a profondi principi cristiani e provata da parecchi eventi dolorosi, è per Luigia l’ambiente stimolante e formativo. E’ la madre la sua prima formatrice. Il padre, droghiere e farmacista, assieme alla moglie, dà esempio di virtù cristiane e sociali, prestandosi come membro stimato e influente del gruppo di coloro che sostengono la Pia Casa di Ricovero.

L’intelligenza pratica, concreta e perspicace di Luigia, la riservatezza e la cortesia che le sono proprie, favoriscono in lei l’attitudine al servizio attento e gratuito. Negli anni più belli della sua giovinezza essa lo offre ai fratelli in seria necessità e ai numerosi nipoti che la considerano come una “mamma”.

Dopo la morte del padre, gravi problemi economici scuotono l’equilibrio della famiglia, per cui Luigia mette in atto anche le sue capacità amministrative e direttive senza trascurare la frequenza, come volontaria, alla Pia Casa di Ricovero, dove assiste le malate croniche nelle infermerie. Nel 1836, presta il suo servizio volontario anche alle colerose accolte nell’ambiente d’isolamento a loro destinato.

E’ guidata spiritualmente da don Carlo Steeb, suo confessore, al quale confida il suo desiderio di consacrarsi totalmente al Signore. Lui la fa attendere a lungo e, alla fine, le rivela: “Figlia mia, il Signore vi vuole fondatrice di un Istituto di Sorelle della Misericordia, nessuna difficoltà vi atterrisca o arresti; a Dio nulla è impossibile”. Luigia accoglie con timore la proposta e, con semplicità e confidenza filiale nel Padre misericordioso, risponde: “Io sono la più inetta delle creature, ma il Signore si serve, alle volte, di strumenti debolissimi per le opere sue: sia fatta dunque la sua volontà”.

Il 2 novembre 1840, sostenuta e accompagnata da don Carlo Steeb, Luigia con alcune altre compagne dà inizio all’Istituto Sorelle della Misericordia. Il 10 settembre 1848 esse emettono la professione religiosa: ricevono l’abito religioso, il crocefisso, la corona del rosario e la Regola. A ciascuna è dato un nome nuovo, simbolo della nuova vita consacrata a Dio.

Il suo servizio, umile e prezioso, presso le persone anziane e le ragazze abbandonate, trova la sua più alta espressione in quello di madre e maestra di numerose giovani che, alla sua scuola, imparano a consacrare, in umiltà, semplicità e carità la loro vita a Dio come sorelle della misericordia.

Madre Vincenza Maria Poloni muore l’11 novembre 1855 lasciando come suo Testamento spirituale, espressione del suo affetto per le sorelle, una sola cosa: la carità.

Viene dichiarata beata il 21 settembre 2008 con decreto di papa Benedetto XVI.

La sua festa liturgica si celebra il 10 settembre, giorno della prima professione di madre Vincenza Maria Poloni e di 12 sue sorelle nel 1848.

Preghiera di intercessione alla beata Vincenza Maria Poloni, fondatrice delle Sorelle della Misericordia, per ottenere grazie

SOURCE : http://www.istsorellemisericordia.it/istituto/storia/fondatori/

HEILIGE MESSE UND HEILIGSPRECHUNG DER SELIGEN:

- Ignazio Choukrallah Maloyan

- Peter To Rot

- Vincenza Maria Poloni

- Maria del Monte Carmelo Rendiles Martínez

- Maria Troncatti

- José Gregorio Hernández Cisneros

- Bartolo Longo

PAPSTMESSE

PREDIGT VON PAPST LEO XIV.

Petersplatz

29. Sonntag im Jahreskreis, 19. Oktober 2025

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Liebe Brüder und Schwestern,

die Frage, mit der das soeben verkündete Evangelium endet, steht am Anfang unserer Überlegungen: »Wird jedoch der Menschensohn, wenn er kommt, den Glauben auf der Erde finden?« (Lk 18,8). Diese Frage offenbart uns, was in den Augen des Herrn am kostbarsten ist: der Glaube, also das Band der Liebe zwischen Gott und den Menschen. Eben heute haben wir sieben Zeugen vor uns, die neuen Heiligen, die mit Gottes Gnade das Licht des Glaubens am Brennen gehalten haben, ja selbst zu Leuchten geworden sind, die das Licht Christi weiterverbreiten können.

Der Glaube steht nicht über den großen materiellen und kulturellen, wissenschaftlichen und künstlerischen Gütern, weil diese etwa zu verachten wären, sondern weil sie ohne den Glauben an Bedeutung verlieren. Die Beziehung zu Gott ist von höchster Bedeutung, weil er am Anfang der Zeiten alles aus dem Nichts erschaffen hat und er alles vor dem Nichts rettet, was in der Zeit sein Ende findet. Eine Welt ohne Glauben wäre voll von vaterlosen Kindern, d.h. voll von Geschöpfen ohne Erlösung.

Deshalb stellt Jesus, der Mensch gewordene Sohn Gottes, die Frage nach dem Glauben: Was würde passieren, wenn dieser aus der Welt verschwände? Himmel und Erde würden bestehen bleiben, aber in unseren Herzen gäbe es keine Hoffnung mehr; die Freiheit eines jeden würde vom Tod zunichtegemacht; unser Wunsch nach Leben liefe ins Leere. Ohne den Glauben an Gott können wir nicht auf Erlösung hoffen. Die Frage Jesu versetzt uns also in Unruhe, ja, aber nur, wenn wir vergessen, dass Jesus selbst es ist, der sie stellt. Denn die Worte des Herrn bleiben immer Evangelium, also frohe Heilsbotschaft. Dieses Heil ist das Geschenk des ewigen Lebens, das wir vom Vater, durch den Sohn und in der Kraft des Heiligen Geistes empfangen.

Meine Lieben, genau aus diesem Grund sagt Christus zu seinen Jüngern, dass sie »allezeit beten und darin nicht nachlassen sollten« (Lk 18,1): So wie wir nicht müde werden zu atmen, sollen wir auch nicht müde werden zu beten! So wie das Atmen den Körper am Leben erhält, so hält das Gebet die Seele am Leben: Der Glaube äußert sich nämlich im Gebet und echtes Gebet lebt vom Glauben.

Jesus verdeutlicht uns diesen Zusammenhang mit einem Gleichnis: ein Richter hört nicht auf das dringende Verlangen einer Witwe, deren Beharrlichkeit ihn aber schließlich zum Handeln veranlasst. Auf den ersten Blick wird diese Hartnäckigkeit für uns zu einem schönen Beispiel der Hoffnung, besonders in Zeiten der Prüfung und der Bedrängnis. Die Beharrlichkeit der Frau und das Verhalten des Richters, der nur widerwillig handelt, führen jedoch zu einer provokanten Frage Jesu: Sollte Gott, der gute Vater, »seinen Auserwählten, die Tag und Nacht zu ihm schreien, nicht zu ihrem Recht verhelfen?« (Lk 18,7).

Lassen wir diese Worte in unserem Gewissen nachklingen: Der Herr fragt uns, ob wir glauben, dass Gott allen ein gerechter Richter ist. Der Sohn fragt uns, ob wir glauben, dass der Vater immer unser Wohl und das Heil eines jeden Menschen will. In dieser Hinsicht stellen zwei Versuchungen unseren Glauben auf die Probe: Die erste speist sich aus dem Skandal des Bösen und verleitet uns zu der Annahme, dass Gott nicht auf die Klagen der Bedrängten hört und kein Mitleid mit unschuldigem Leid hat. Die zweite Versuchung besteht in dem Anspruch, dass Gott so zu handeln habe, wie wir es wollen: An die Stelle des Gebets tritt dann eine gebieterische Haltung Gott gegenüber, die ihn darüber belehren möchte, wie man gerecht und effektiv ist.

Von beiden Versuchungen befreit uns Jesus, der vollkommene Zeuge kindlichen Vertrauens. Er ist der Unschuldige, der insbesondere während seiner Passion so betet: „Vater, dein Wille geschehe“ (vgl. Lk 22,42). Das sind dieselben Worte, die der Meister uns im Gebet des Vaterunsers ans Herz legt. Jesus vertraut sich als Sohn dem Vater an, was auch immer geschieht. Deshalb bekennen wir als Brüder und Schwestern in seinem Namen: »In Wahrheit ist es würdig und recht, dir, Herr, heiliger Vater, immer und überall zu danken durch deinen geliebten Sohn Jesus Christus« (Römisches Messbuch, Zweites Hochgebet, Präfation).

Das Gebet der Kirche erinnert uns daran, dass Gott allen Gerechtigkeit widerfahren lässt, indem er sein Leben für alle hingibt. Wenn wir zum Herrn rufen: „Wo bist du?“, verwandeln wir diese Anrufung in ein Gebet und dann erkennen wir, dass Gott dort ist, wo Unschuldige leiden. Das Kreuz Christi offenbart die Gerechtigkeit Gottes. Und Gottes Gerechtigkeit ist Vergebung: Er sieht das Böse und erlöst es, indem er es auf sich nimmt. Wenn Schmerz und Gewalt, Hass und Krieg uns ans Kreuz bringen, dann ist Christus bereits dort, am Kreuz für uns und mit uns. Es gibt kein Weinen, das Gott nicht tröstet; es gibt keine Träne, die seinem Herzen fern ist. Der Herr hört uns, er nimmt uns so an, wie wir sind, um uns nach seiner Art zu verwandeln. Wer hingegen Gottes Barmherzigkeit ablehnt, der bleibt unfähig zur Barmherzigkeit seinem Nächsten gegenüber. Wer den Frieden nicht als Geschenk annimmt, wird den Frieden nicht weitergeben können.

Liebe Schwestern und Brüder, wir verstehen jetzt, dass die Fragen Jesu eine eindringliche Einladung zur Hoffnung und zum Handeln sind: Wenn der Menschensohn kommt, wird er dann den Glauben an Gottes Vorsehung finden? Es ist in der Tat dieser Glaube, der unser Engagement für die Gerechtigkeit trägt, gerade weil wir glauben, dass Gott die Welt durch Liebe rettet und uns von Fatalismus befreit. Fragen wir uns also: Wenn wir den Ruf derer hören, die in Not sind, sind wir dann Zeugen der Liebe des Vaters, so wie Christus es für alle war? Er ist der Demütige, der die Anmaßenden zur Umkehr ruft, der Gerechte, der uns gerecht macht, wie es die neuen Heiligen von heute bezeugen, die keine Helden oder Verfechter irgendeines Ideals sind, sondern glaubwürdige Männer und Frauen.

Diese treuen Freunde Christi sind Märtyrer für ihren Glauben, wie Bischof Ignatius Choukrallah Maloyan und der Katechet Peter To Rot; sie sind Verkünder des Evangeliums und Missionare, wie Schwester Maria Troncatti; sie sind charismatische Gründerinnen, wie Schwester Vincenza Maria Poloni und Schwester Carmen Rendiles Martinez; mit ihrem gläubig brennenden Herzen sind sie Wohltäter der Menschheit, wie Bartolo Longo und José Gregorio Hernández Cisneros. Mögen sie uns mit ihrer Fürsprache in unseren Prüfungen beistehen und möge ihr Beispiel uns in unserer gemeinsamen Berufung zur Heiligkeit inspirieren. Da wir Pilger auf dem Weg zu diesem Ziel sind, lasst uns unermüdlich beten und fest stehen in dem, was wir gelernt haben und sicher glauben (vgl. 2 Tim 3,14). So trägt der Glaube auf Erden die Hoffnung auf den Himmel.

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Der Heilige Stuhl

SOURCE : https://www.vatican.va/content/leo-xiv/de/homilies/2025/documents/20251019-canonizzazioni.html

Beata Vincenza María (Luigia) Poloni

«Solidaridad y fe al servicio de los débiles»

NOVIEMBRE 11, 2012 00:00REDACCIÓNESPIRITUALIDAD Y ORACIÓN

MADRID, domingo 11 noviembre 2012 (ZENIT.org).- Ofrecemos el santo del día por nuestra colaboradora Isabel Orellana Vilches. Esta vez es la beata italiana Vicenta María, oriunda de Verona, fundadora de las Hermanas de la Misericordia.

Nació en Verona (Italia) el 26 de enero de 1802. Creció en medio del infortunio alentada por la robusta fe de sus padres. Inteligente y capaz, sensible ante las adversidades, supo ser motivo de descanso para su generosa familia cuando de doce hijos habidos en el seno de su hogar, fueron muriendo uno tras otro sobreviviendo tres, y sostuvo los negocios familiares con gran talento y agudeza.

De su padre, integrado en una asociación benéfica, aprendió la riqueza que esconde el desprendimiento acogiéndolo para sí. Su discreción y espíritu de servicio fueron apreciados tanto en el comercio que regentaba como en el asilo de Verona donde realizaba labores de voluntariado con los ancianos. Conocía en carne propia el zarpazo del sufrimiento, su valor purificativo, el cúmulo de enseñanzas que conlleva humanas y espirituales, y había adquirido el sentimiento de solidaridad universal que aglutina a quienes han pasado por él. Sus entrañas de misericordia serían manifiestas de forma singular en la obra que le aguardaba y de la que sería artífice.

Fue Carlos Steeb, su director espiritual, quien se percató de la grandeza humana y espiritual de la joven que tenía en la oración uno de los pilares de su vida, y entrevió la misión a la que estaba destinada. Atento a los signos, como es propio de los grandes apóstoles, la alentaba a seguir el sendero de la perfección a la espera de que se manifestase la voluntad divina sobre ella. Durante la epidemia de cólera fue evidente que la acción de la futura fundadora no era un acto solidario, sino que iba acompañada de un cariz de ternura con los damnificados en el que latía el amor divino.

Carlos Steeb que conocía su valía y era sabedor de las virtudes que le adornaban, le propuso fundar el Instituto de Hermanas de la Misericordia, que ella emprendió humildemente en 1840, sintiendo el peso de su indigencia y confiada en la gracia de Dios: «… El Señor se sirve, a veces, de los instrumentos más débiles para llevar a cabo sus designios: que se cumpla su voluntad», hizo notar. Volcada durante quince años en niños, ancianos y enfermos, desahuciados y abandonados, culminó su vida, tras un cáncer de mama que no superó, el 11 de noviembre de 1855.

El beato P. Steeb no dejó abandonadas a las religiosas sino que sostuvo la obra hasta su muerte. Vicenza fue beatificada el 21 de septiembre de 2008.

NOVIEMBRE 11, 2012 00:00ESPIRITUALIDAD Y ORACIÓN

SOURCE : https://es.zenit.org/articles/beata-vincenza-maria-luigia-poloni/


- Ignazio Choukrallah Maloyan

- Peter To Rot

- Vincenza Maria Poloni

- Maria del Monte Carmelo Rendiles Martínez

- Maria Troncatti

- José Gregorio Hernández Cisneros

- Bartolo Longo

CAPILLA PAPAL

HOMILÍA DEL SANTO PADRE LEÓN XIV

Plaza de San Pedro

XXIX domingo del Tiempo Ordinario, 19 de octubre de 2025

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Queridos hermanos y hermanas:

La pregunta con la que concluye el Evangelio que hemos proclamado abre nuestra reflexión: «Cuando venga el Hijo del hombre, ¿encontrará fe sobre la tierra?» (Lc 18,8). Este interrogante nos revela lo más precioso a los ojos de Dios: la fe, es decir, el vínculo de amor entre Dios y el hombre. Precisamente hoy están ante nosotros siete testigos, los nuevos santos y las nuevas santas, que con la gracia de Dios han mantenido encendida la lámpara de la fe, más aún, han sido ellos mismos lámparas capaces de difundir la luz de Cristo.

La fe, comparada con grandes bienes materiales y culturales, científicos y artísticos, sobresale; no porque estos bienes sean despreciables, sino porque sin fe pierden el sentido. La relación con Dios es de máxima importancia porque Él ha creado de la nada todas las cosas, en el principio de los tiempos, y salva de la nada todo aquello que en el tiempo termina. Una tierra sin fe estaría poblada de hijos que viven sin Padre, es decir, de criaturas sin salvación.

Es por eso que Jesús, el Hijo de Dios hecho hombre, se pregunta por la fe: si desapareciese del mundo, ¿qué ocurriría? El cielo y la tierra quedarían como están, pero nuestro corazón carecería de esperanza; la libertad de todos sería derrotada por la muerte; nuestro deseo de vida precipitaría en la nada. Sin fe en Dios, no podemos esperar en la salvación. La pregunta de Jesús nos inquieta, sí, pero sólo si olvidamos que es Él mismo quien la pronuncia. Las palabras del Señor, en efecto, son siempre evangelio, es decir, anuncio gozoso de salvación. Esta salvación es el don de la vida eterna que recibimos del Padre, mediante el Hijo, con la fuerza del Espíritu Santo.

Queridos hermanos y hermanas, precisamente por esto Cristo habla a sus discípulos de la necesidad de «orar siempre sin desanimarse» (Lc 18,1). Así como no nos cansamos de respirar, del mismo modo no nos cansemos de orar. Como la respiración sostiene la vida del cuerpo, así la oración sostiene la vida del alma. La fe, ciertamente, se expresa en la oración y la oración auténtica vive de la fe.

Jesús nos indica este vínculo con una parábola. Un juez permanece sordo ante las persistentes peticiones de una viuda, cuya insistencia lo lleva, finalmente, a actuar. A primera vista, esa tenacidad se nos presenta como un gran ejemplo de esperanza, especialmente en el tiempo de la prueba y la tribulación. La perseverancia de la mujer y el comportamiento del juez, que actúa de mala gana, preparan una pregunta provocadora de Jesús. Dios, el Padre bueno, «¿no hará justicia a sus elegidos, que claman a él día y noche?» (Lc 18,7).

Hagamos resonar estas palabras en nuestra conciencia. El Señor nos está preguntando si creemos que Dios es juez justo para todos. El Hijo nos pregunta si creemos que el Padre quiere siempre nuestro bien y la salvación de cada persona. A este propósito, dos tentaciones ponen a prueba nuestra fe. La primera toma fuerza en el escándalo del mal, llevándonos a pensar que Dios no escucha el llanto de los oprimidos ni tiene piedad del dolor inocente. La segunda tentación es la pretensión de que Dios deba actuar como queremos nosotros. Entonces, la oración deja de ser tal para convertirse en una orden, con la cual enseñamos a Dios cómo ser justo y eficaz.

Jesús, testigo perfecto de la confianza filial, nos libra de ambas tentaciones. Él es el inocente, que sobre todo durante su pasión reza así: “Padre, hágase tu voluntad” (cf. Lc 22,42). Son las mismas palabras que el Maestro nos entrega en la oración del Padrenuestro. Pase lo que pase, Jesús se confía como Hijo al Padre; por eso nosotros, como hermanos y hermanas en su nombre, proclamamos: «En verdad es justo y necesario, es nuestro deber y salvación darte gracias, Padre santo, siempre y en todo lugar, por Jesucristo, tu Hijo amado» (Misal Romano, Plegaria eucarística II, Prefacio).

La oración de la Iglesia nos recuerda que Dios hace justicia a todos, entregando su vida por todos. Así, cuando gritamos al Señor: “¿dónde estás?”, transformamos esta invocación en oración, y entonces reconocemos que Dios está ahí donde el inocente sufre. La cruz de Cristo revela la justicia de Dios. Y la justicia de Dios es el perdón. Él ve el mal y lo redime, cargándolo sobre sí. Cuando estamos crucificados por el dolor y por la violencia, por el odio y por la guerra, Cristo está ya ahí, en la cruz por nosotros y con nosotros. No hay llanto que Dios no consuele, no hay lágrima que esté lejos de su corazón. El Señor nos escucha, nos abraza como somos, para hacernos como es Él. En cambio, quien rechaza la misericordia de Dios permanece incapaz de misericordia para con el prójimo. Quien no acoge la paz como un don, no sabrá dar la paz.

Queridos hermanos y hermanas, ahora comprendemos que las preguntas de Jesús son una enérgica invitación a la esperanza y a la acción. Cuándo el Hijo del hombre venga, ¿encontrará la fe en la providencia de Dios? Es esta fe, precisamente, la que sostiene nuestro compromiso con la justicia, porque creemos que Dios salva al mundo por amor, liberándonos del fatalismo. Por tanto, preguntémonos: cuando escuchamos la llamada de quien está en dificultad, ¿somos testigos del amor del Padre, como Cristo lo ha sido para todos? Él es el humilde que llama a los prepotentes a la conversión, el justo que nos hace justos, como lo atestiguan los nuevos santos de hoy. No son héroes, o paladines de un ideal cualquiera, sino hombres y mujeres auténticos.

Estos fieles amigos de Cristo son mártires por su fe, como el obispo Ignacio Choukrallah Maloyan y el catequista Pedro To Rot; son evangelizadores y misioneros como sor María Troncatti; son carismáticas fundadoras, como sor Vicenta María Poloni y sor Carmen Rendiles Martínez; son bienhechores de la humanidad con sus corazones encendidos de devoción, como Bartolo Longo y José Gregorio Hernández Cisneros. Que su intercesión nos asista en las pruebas y su ejemplo nos inspire en la común vocación a la santidad. Mientras peregrinamos hacia esa meta, no nos cansemos de orar, cimentados en lo que hemos aprendido y creemos firmemente (cf. 2 Tm 3,14). De ese modo, la fe en la tierra sostiene la esperanza en el cielo.

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La Santa Sede

SOURCE : https://www.vatican.va/content/leo-xiv/es/homilies/2025/documents/20251019-canonizzazioni.html


- Ignazio Choukrallah Maloyan

- Peter To Rot

- Vincenza Maria Poloni

- Maria del Monte Carmelo Rendiles Martínez

- Maria Troncatti

- José Gregorio Hernández Cisneros

- Bartolo Longo

CAPELA PAPAL

HOMILIA DO PAPA LEÃO XIV

Praça de São Pedro

XXIX Domingo do Tempo Comum, 19 de outubro de 2025

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Queridos irmãos e irmãs,

a pergunta que encerra o Evangelho acabado de proclamar abre esta nossa reflexão: «Quando o Filho do Homem voltar, encontrará a fé sobre a terra?» (Lc 18, 8). Esta interrogação revela-nos o que é mais precioso aos olhos do Senhor: a fé, ou seja, o vínculo de amor entre Deus e o ser humano. Hoje, temos precisamente diante de nós sete testemunhas, os novos santos e as novas santas, que mantiveram acesa, com a graça de Deus, a lâmpada da fé, ou melhor, tornaram-se eles mesmo lâmpadas capazes de difundir a luz de Cristo.

Em relação aos grandes bens materiais e culturais, científicos e artísticos, a fé sobressai não porque estes se devam desprezar, mas porque sem fé perdem sentido. A relação com Deus é da maior importância porque Ele, no início dos tempos, criou todas as coisas do nada e, no tempo, salva do nada tudo o que simplesmente acaba. Uma terra sem fé seria povoada por filhos que vivem sem Pai, ou seja, por criaturas sem salvação.

Eis por que Jesus, o Filho de Deus feito homem, se interroga sobre a fé: o que aconteceria se ela desaparecesse do mundo? O céu e a terra permaneceriam como antes, mas não haveria mais esperança nos nossos corações; a liberdade de todos seria derrotada pela morte; o nosso desejo de vida precipitaria no nada. Sem fé em Deus, não podemos ter esperança na salvação. Por isso, a pergunta de Jesus inquieta-nos, sim, mas só se esquecemos que é o próprio Jesus que a pronuncia. Com efeito, as palavras do Senhor permanecem sempre Evangelho, ou seja, alegre anúncio de salvação. Esta salvação é o dom da vida eterna que recebemos do Pai, por meio do Filho, com a força do Espírito Santo.

Caríssimos, é precisamente por isso que Cristo fala aos seus discípulos «sobre a obrigação de orar sempre, sem desfalecer» (Lc 18, 1): tal como não nos cansamos de respirar, também não nos cansemos de orar! Do mesmo modo que a respiração sustenta a vida do corpo, a oração sustenta a vida da alma: a fé, com efeito, expressa-se na oração e a oração autêntica vive da fé.

Jesus mostra-nos essa ligação com uma parábola: um juiz mantém-se surdo perante os pedidos insistentes de uma viúva, cuja persistência, por fim, o leva a agir. Tal tenacidade, à primeira vista, torna-se para nós um bonito exemplo de esperança, especialmente nos momentos de provação e tribulação. Porém, a perseverança da mulher e o comportamento do juiz, que age contra vontade, preparam uma provocante pergunta de Jesus: Deus, Pai bom, «não fará justiça aos seus eleitos, que a Ele clamam dia e noite?» (Lc 18, 7).

Deixemos que estas palavras ressoem na nossa consciência: o Senhor pergunta-nos se acreditamos que Deus é um juiz justo para com todos. O Filho pergunta-nos se acreditamos que o Pai quer sempre o nosso bem e a salvação de todas as pessoas. A este propósito, duas tentações põem à prova a nossa fé: a primeira ganha força a partir do escândalo do mal, levando-nos a pensar que Deus não ouve o clamor dos oprimidos nem tem piedade do sofrimento dos inocentes. A segunda tentação é a pretensão de que Deus deve agir como nós desejamos: a oração cede então lugar a uma ordem dirigida a Deus, para lhe ensinar o modo de ser justo e eficaz.

Jesus, testemunha perfeita da confiança filial, liberta-nos de ambas as tentações. Ele é o inocente que, sobretudo durante a sua Paixão, reza assim: “Pai, faça-se a tua vontade” (cf. Lc 22, 42). São as mesmas palavras que o Mestre nos entrega na oração do Pai Nosso. Aconteça o que acontecer, Jesus confia-se como Filho ao Pai; por isso, nós, como irmãos e irmãs em seu nome, proclamamos: «Senhor, Pai santo, Deus eterno e omnipotente, é verdadeiramente nosso dever, é nossa salvação, dar-Vos graças sempre e em toda a parte, por Jesus Cristo, vosso amado Filho» (Missal Romano, Oração Eucarística II, Prefácio).

A oração da Igreja lembra-nos que Deus, ao dar a sua vida por todos, faz justiça a todos. Assim, quando clamamos ao Senhor: “Onde estás?”, transformamos essa invocação em oração e reconhecemos, então, que Deus está precisamente ali onde o inocente sofre. A cruz de Cristo revela a justiça de Deus e a justiça de Deus é o perdão: Ele vê o mal e redime-o, tomando-o sobre si. Quando somos crucificados pela dor e pela violência, pelo ódio e pela guerra, Cristo já está ali, na cruz por nós e conosco. Não há choro que Deus não console, nem lágrima que esteja longe do seu coração. O Senhor escuta-nos, abraça-nos como somos, para nos transformar como Ele é. Quem, pelo contrário, recusa a misericórdia de Deus, permanece incapaz de misericórdia para com o próximo. Quem não acolhe a paz como um dom, não saberá dar a paz.

Caríssimos, compreendemos agora que as perguntas de Jesus são um vigoroso convite à esperança e à ação: quando o Filho do homem vier, encontrará fé na providência de Deus? Na verdade, é esta fé que sustenta o nosso empenho pela justiça, precisamente porque acreditamos que Deus salva o mundo por amor, libertando-nos do fatalismo. Perguntemo-nos, então: quando ouvimos o apelo de quem está em dificuldade, somos testemunhas do amor do Pai, como Cristo o foi para com todos? Ele é o humilde que chama os prepotentes à conversão, o justo que nos torna justos, como atestam os novos santos de hoje: não são heróis, nem paladinos de um ideal qualquer, mas homens e mulheres autênticos.

Estes fiéis amigos de Cristo são mártires pela sua fé, como o Bispo Ignazio Choukrallah Maloyan e o catequista Pietro To Rot; são evangelizadores e missionários, como a Irmã Maria Troncatti; são fundadoras carismáticas, como a Irmã Vincenza Maria Poloni e a Irmã Carmen Rendiles Martinez; são benfeitores da humanidade, com coração ardente de devoção, como Bartolo Longo e José Gregorio Hernández Cisneros. Que a sua intercessão nos assista nas provações e o seu exemplo nos inspire na comum vocação à santidade. Enquanto peregrinamos rumo a esta meta, rezemos sem nos cansarmos, firmes naquilo que aprendemos e acreditamos resolutamente (cf. 2 Tm 3, 14). A fé sobre a terra sustenta assim a esperança do céu.

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A Santa Sé

SOURCE : https://www.vatican.va/content/leo-xiv/pt/homilies/2025/documents/20251019-canonizzazioni.html

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