Sainte Vincenza Maria
Poloni
Fondatrice des
religieuses de la Miséricorde de Vérone (+ 1855)
- annonce de la messe de canonisation le dimanche 19 octobre 2025, VaticanNews, le 13 juin 2025 - le 27 janvier 2025, Cause des saints: reconnaissance du miracle attribué à la bienheureuse Vincente Marie Poloni.
- décrets publiés en 2025, Dicastero delle Cause dei Santi (en italien)
Née Luigia Francesca Maria le 26 janvier 1802, morte le 11 novembre 1855.
Fondatrice des Sœurs de la Miséricorde de Vérone, Vincenza Maria Poloni (1802-1855), a été béatifiée le 21 septembre 2008.
Le charisme de l'Institut a été marqué par son expérience de soins constants aux malades, aux personnes âgées et aux orphelins jusqu'à sa mort.
- en italien:
Institut des sœurs de la miséricorde de Vérone
Beata Vincenza Maria Poloni, biographie
“I poveri sono i nostri padroni: amiamoli e serviamoli come serviremmo Gesù Cristo stesso in persona”
(Les pauvres sont nos maîtres : aimons-les et servons-les comme nous servirions
Jésus-Christ lui-même.)
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/12458/Bienheureuse-Vincenza-Maria-Poloni.html
CHAPELLE PAPALE
HOMÉLIE DU PAPE LÉON XIV
AR - DE - EN - ES - FR - IT - PL - PT
Chers frères et sœurs,
la question qui conclut
l’Évangile qui vient d’être proclamé ouvre notre réflexion : « Le
Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la
terre ? » (Lc 18, 8). Cette interrogation nous révèle ce qui est
le plus précieux aux yeux du Seigneur : la foi, c’est-à-dire le lien d’amour
entre Dieu et l’homme. Aujourd’hui même, sept témoins se tiennent devant nous,
les nouveaux saints et saintes qui, par la grâce de Dieu, ont maintenu allumée
la lampe de la foi. Bien plus, ils sont devenus eux-mêmes des lampes capables
de diffuser la lumière du Christ.
Par rapport aux biens
matériels et culturels, scientifiques et artistiques, la foi excelle non pas
parce que ceux-ci seraient méprisables, mais parce que sans la foi, ils perdent
leur sens. La relation avec Dieu est de la plus haute importance car Il a créé
toutes choses à partir de rien, au commencement des temps, et Il sauve du néant
tout ce qui finit dans le temps. Une terre sans foi serait peuplée d’enfants
vivant sans Père, c’est-à-dire de créatures sans salut.
C’est pourquoi Jésus, le
Fils de Dieu fait homme, s’interroge sur la foi : si celle-ci disparaissait
du monde, que se passerait-il ? Le ciel et la terre resteraient tels
quels, mais il n’y aurait plus d’espérance dans nos cœurs ; la liberté de tout
un chacun serait vaincue par la mort ; notre désir de vie sombrerait dans
le néant. Sans la foi en Dieu, nous ne pouvons pas espérer le salut. La
question de Jésus nous inquiète donc, certes, mais seulement si nous oublions
que c’est Jésus lui-même qui la pose. Les paroles du Seigneur, en effet,
restent toujours Évangile, c’est-à-dire annonce joyeuse du salut. Ce salut
consiste dans le don de la vie éternelle que nous recevons du Père, par le
Fils, avec la force de l’Esprit Saint.
Chers amis, c’est
précisément pour cette raison que le Christ parle à ses disciples de la
« nécessité de prier sans cesse, sans jamais se lasser » (Lc 18,
1) : comme nous ne nous lassons pas de respirer, ne nous lassons pas non
plus de prier ! Comme le souffle soutient la vie du corps, la prière
soutient la vie de l’âme : en effet, la foi s’exprime dans la prière et la
prière authentique vit de la foi.
Jésus nous montre ce lien
à travers une parabole : un juge reste sourd aux demandes pressantes d’une
veuve, dont l’insistance le conduit finalement à agir. À première vue, cette
ténacité devient pour nous un bel exemple d’espérance, surtout en période
d’épreuve et de tribulation. Cependant, la persévérance de la femme et le
comportement du juge, qui agit à contrecœur, préparent une question provocante
de Jésus : Dieu, le bon Père, « ne fera-t-il pas justice à ses élus,
qui crient vers lui jour et nuit ? » (Lc 18, 7).
Faisons résonner ces
paroles dans notre conscience : le Seigneur nous demande si nous croyons que
Dieu est un juge juste envers tous. Le Fils nous demande si nous croyons que le
Père veut toujours notre bien et le salut de toute personne. À ce sujet, deux
tentations mettent notre foi à l’épreuve : la première tire sa force du
scandale du mal, nous conduisant à penser que Dieu n’écoute pas les pleurs des
opprimés et n’a pas pitié de la douleur des innocents. La deuxième tentation
est de prétendre que Dieu devrait agir comme nous le voulons : la prière
cède alors la place à un ordre donné à Dieu, pour lui dire comment faire pour
être juste et efficace.
Jésus, témoin parfait de
la confiance filiale, nous libère de ces deux tentations. Il est l’innocent
qui, surtout pendant sa passion, prie ainsi : “Père, que ta volonté soit
faite” (cf. Lc 22, 42). Ce sont les mêmes paroles que le Maître nous
transmet dans la prière du Notre Père. Quoi qu’il arrive, Jésus s’en remet
au Père en tant que Fils ; c’est pourquoi, en tant que frères et sœurs
dans le Christ, nous proclamons : « Vraiment, Père très saint, il est
juste et bon, pour ta gloire et notre salut, de t’offrir notre action de grâce,
toujours et en tout lieu, par ton Fils bien-aimé, Jésus le Christ »
(Missel romain, Prière eucharistique 2, Préface).
La prière de l’Église
nous rappelle que Dieu fait justice à tous, en donnant sa vie pour tous. Ainsi,
lorsque nous crions au Seigneur : “Où es-tu ?” nous transformons
cette invocation en prière, et reconnaissons alors que Dieu est là où souffre
l’innocent. La croix du Christ révèle la justice de Dieu. Et la justice de Dieu
c’est le pardon : Il voit le mal et le rachète, en le prenant sur lui.
Lorsque nous sommes crucifiés par la souffrance et la violence, par la haine et
la guerre, le Christ est déjà là, sur la croix pour nous et avec nous. Il n’y a
pas de pleurs que Dieu ne console ; il n’y a pas de larmes qui restent
loin de son cœur. Le Seigneur nous écoute, nous étreint tels que nous sommes,
pour nous transformer tel qu’il est. Ceux qui refusent la miséricorde de Dieu,
en revanche, restent incapables de miséricorde envers leur prochain. Ceux qui
n’accueillent pas la paix comme un don ne sauront pas donner la paix.
Chers amis, nous comprenons
maintenant que les questions de Jésus sont une invitation vigoureuse à
l’espérance et à l’action : quand le Fils de l’homme viendra,
trouvera-t-il la foi en la providence de Dieu ? C’est cette foi, en effet,
qui soutient notre engagement pour la justice, précisément parce que nous
croyons que Dieu sauve le monde par amour, nous libérant du fatalisme.
Demandons-nous donc : lorsque nous entendons l’appel de ceux qui sont en
difficulté, sommes-nous témoins de l’amour du Père, comme le Christ l’a été envers
tous ? Il est l’humble qui appelle les tyrans à la conversion, le juste
qui nous rend justes, comme en témoignent les nouveaux saints
d’aujourd’hui : non pas des héros ou des chantres d’un idéal quelconque,
mais des hommes et des femmes authentiques.
Ces fidèles amis du
Christ sont des martyrs pour leur foi, comme l’évêque Ignazio Choukrallah
Maloyan et le catéchiste Pietro To Rot ; ils sont des évangélisateurs et
missionnaires, comme sœur Maria Troncatti ; ils sont fondateurs
charismatiques, comme sœur Vincenza Maria Poloni et sœur Carmen Rendiles
Martinez ; le cœur ardent de dévotion, ils sont des bienfaiteurs de
l’humanité, comme Bartolo Longo et José Gregorio Hernández Cisneros. Que leur
intercession nous soutienne dans les épreuves et que leur exemple nous inspire
dans notre vocation commune à la sainteté. Alors que nous sommes en pèlerinage
vers ce but, prions sans nous lasser, fermes dans ce que nous avons appris et
croyons fermement (cf. 2 Tm 3, 14). La foi sur terre soutient ainsi
l’espérance du ciel.
Copyright © Dicastère
pour la Communication - Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : https://www.vatican.va/content/leo-xiv/fr/homilies/2025/documents/20251019-canonizzazioni.html
Also
known as
Mother Vincenza Maria
10
September (Sisters of Mercy of Verona as the anniversary of the
profession of the first Sisters; diocese of Verona, Italy)
Profile
Baptized on
the day of her birth, the youngest of the twelve children,
she was raised in a pious family, the daughter of a small businessman who
ran a combination pharmacy and grocery in
the heart of Verona, Italy.
When her fathers died,
Luigia took over the family finances. Spiritual student of Blessed Charles
Steeb. Nun.
Co-founder, with Blessed Charles
Steeb of the Sisters of Mercy of Verona to work with
the elderly and
with abandoned girls;
the first group of sisters organized on 2 November 1840,
and made their first profession on 10
September 1848.
The Sisters continue their good work today in Italy, Germany, Portugal, Albania, Tanzania, Angola,
Burundi, Argentina, Brazil, Chile,
and have been joined by the affiliated Laity of Mercy.
Born
26 January 1802 in Verona, Italy
11
November 1855 in Verona, Italy of
cancer
28 April 2006 by Pope Benedict
XVI (decree on heroic virtues)
Sunday 21
September 2008 by Pope Benedict
XVI
beatification recognition
celebrated at Verona, Italy presided
by Cardinal Angelo
Amato
Additional
Information
other
sites in english
sitios
en español
fonti
in italiano
Dicastero delle Cause dei Santi
Diocesi di Verona (pdf)
Istituto Sorelle
della Misericordia di Verona
MLA
Citation
“Blessed Luigia
Poloni“. CatholicSaints.Info. 31 July 2023. Web. 20 October 2025.
<https://catholicsaints.info/blessed-luigia-poloni/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-luigia-poloni/
HOLY MASS AND
CANONISATION OF THE BLESSED:
HOMILY OF HIS HOLINESS
POPE LEO XIV
AR - DE - EN - ES - FR - IT - PL - PT
Dear brothers and
sisters,
Let us begin our
reflection with the question that concludes the Gospel just proclaimed: “When
the Son of Man comes, will he find faith on earth?” (Lk 18:8). This
question reveals to us what is most precious in the Lord’s eyes: faith, namely,
the bond of love between God and man. Today we have before us seven witnesses,
the new Saints, who, with God’s grace, kept the lamp of faith burning. Indeed,
they themselves became lamps capable of spreading the light of Christ.
When we consider the
great material, cultural, scientific and artistic treasures, faith shines not
because these goods are to be undervalued, but because without faith they lose
their meaning. Our relationship with God is of the utmost importance because at
the beginning of time he created all things out of nothing and, at the end of
time, he will save mortal beings from nothingness. A world without faith, then,
would be populated by children living without a Father, that is, by creatures
without salvation.
For this reason, Jesus,
the Son of God made man, asks about faith: if it disappeared from the world,
what would happen? Heaven and earth would remain as before, but there would no
longer be hope in our hearts; everyone’s freedom would be defeated by death;
our desire for life would fade into nothingness. Without faith in God, we
cannot hope for salvation. Jesus’ question can disturb us, but only if we
forget that it is Jesus himself who poses it. The Lord’s words, in fact, are
always the “Gospel,” the joyful proclamation of salvation. This salvation is
the gift of eternal life that we receive from the Father, through the Son, in
the power of the Holy Spirit.
Dear friends, this is
precisely why Christ speaks to his disciples of the “need to pray always, and
not to lose heart” (Lk 18:1). Just as we never grow weary of breathing, so
let us never grow weary of praying! Just as breathing sustains the life of the
body, so prayer sustains the life of the soul: faith, in fact, is expressed in
prayer, and authentic prayer lives on faith.
Jesus shows us this
connection with a parable: a judge remains deaf to the pressing requests of a
widow, whose perseverance finally leads him to act. At a glance, such tenacity
becomes for us a beautiful example of hope, especially in times of trial and
tribulation. Nevertheless, the woman’s perseverance and the judge, who acts
reluctantly, set the stage for a provocative question from Jesus: Will not God,
the good Father, “grant justice to his chosen ones who cry to him day and
night?” (Lk 18:7).
Let us allow these words
to resonate in our hearts: the Lord is asking us whether we believe that God is
a just judge towards all. The Son asks us if we believe that the Father always
wants our good and the salvation of every person. In this regard, two
temptations test our faith: the first draws strength from the scandal of evil,
leading us to think that God does not hear the cries of the oppressed and has
no pity for the innocent who suffer. The second temptation is the claim that
God must act as we want him to: prayer then gives way to a command to God, to
teach him how to be just and effective.
Jesus, the perfect
witness of filial trust, frees us from both temptations. He is the innocent one
who, especially during his Passion, prays thus: “Father, your will be done”
(cf. Lk 22:42). The Master gives us these same words in the Our
Father. Let us remember that whatever happens to us, Jesus entrusted himself as
Son to the Father. We are, therefore, brothers and sisters in his name, so we
can proclaim: “It is truly right and just, our duty and our salvation, always
and everywhere to give you thanks, Lord, holy Father, almighty and eternal God,
through Christ our Lord” (Eucharistic Prayer II, Preface).
The Church’s prayer
reminds us that God grants justice to all, giving his life for all. Thus, when
we cry out to the Lord, “Where are you?”, let us transform this invocation into
a prayer, and then we we will recognize that God is present where the innocent
suffer. The cross of Christ reveals God’s justice, and God’s justice is
forgiveness. He sees evil and redeems it by taking it upon himself. When we are
“crucified” by pain and violence, by hatred and war, Christ is already there,
on the cross for us and with us. There is no cry that God does not console;
there is no tear that is far from his heart. The Lord listens to us, embraces
us as we are, and transforms us as he is. Those who reject God’s mercy,
however, remain incapable of mercy towards their neighbor. Those who do not
welcome peace as a gift will not know how to give peace.
Dear friends, we now
understand that Jesus’ questions are a powerful invitation to hope and action:
when the Son of Man comes, will he find faith in God’s providence? Indeed, it
is this faith that sustains our commitment to justice, precisely because we
believe that God saves the world out of love, freeing us from fatalism. When we
hear the cries of those in difficulty, let us ask ourselves, are we witnesses
to the Father’s love, as Christ was to all? He is the humble one who calls the
arrogant to conversion, the just one who makes us just. We see all this in the
lives of the new Saints: they are not heroes or champions of some ideal, but
authentic men and women.
These faithful friends of
Christ are martyrs for their faith, like Bishop Ignazio Choukrallah Maloyan and
catechist Peter To Rot; they are evangelizers and missionaries, like Sister
Maria Troncatti; they are charismatic founders, like Sister Vincenza Maria
Poloni and Sister Maria del Monte Carmelo Rendiles Martínez; with their hearts
burning with devotion, they are benefactors of humanity, like Bartolo Longo and
José Gregorio Hernández Cisneros. May their intercession assist us in our
trials and their example inspire us in our shared vocation to holiness. As we
journey towards this goal, let us pray without ceasing, and continue in what we
have learned and firmly believe (cf. 2 Tim 3:14). Faith on earth thus
sustains the hope for heaven.
Copyright © Dicastery for
Communication - Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : https://www.vatican.va/content/leo-xiv/en/homilies/2025/documents/20251019-canonizzazioni.html
BLESSED VINCENZA MARIA
POLONI (1802-1855)
On January 26, 1802, in
Verona, at what is now number 8 Piazza delle Erbe, the Servant of God Vincenza
Maria Poloni was born to Gaetano and Margherita Biadego. That afternoon, she
was baptized in the Parish of Santa Maria Antica near the Scaliger Tombs, taking
the name Luigia Francesca Maria.
The youngest of twelve
children, nine of whom died in infancy, Luigia grew up in a family environment
steeped in solid religious principles and a spirit of solidarity toward the
vulnerable. From her parents, she imbued her with a sense of faith, prayer, and
hard work, and received an education commensurate with her social status.
A young man of open mind
and lively intelligence, he became his mother's right-hand man in caring for
the house, an invaluable support in raising his numerous nieces and nephews, a
caring assistant to his frequently ill sister-in-law, and the main assistant in
his father's shop. His brother Apollonio also found in his sister Luigia a
valuable support in managing and administering the complex agricultural
business in Palazzina (Verona).
Under the spiritual
direction of Blessed Charles Steeb, her heart continued to follow the
promptings of the Holy Spirit, which led her with ever greater fervor to devote
time and attention to the elderly and chronically ill at the city's Pio
Ricovero. In 1836, during a terrible cholera epidemic, she demonstrated
unconditional dedication in the so-called "sequestration" ward,
risking her own life.
Meanwhile, God's will was
becoming increasingly clear: the elderly and the sick constituted the suffering
body of Christ to whom he gave himself generously and to whom he wanted to attract
other companions.
Having overcome
considerable resistance from her family, who still considered her presence
indispensable, on November 2, 1840, Poloni moved with three companions into two
small rooms at the Pio Ricovero to dedicate herself full-time to serving the
elderly and sick.
The beginnings of God's
works are always characterized by the zeal of self-giving and a generous,
consciously chosen poverty. Those four people immediately adopted the lifestyle
of a religious community marked by a strict schedule, fervent prayer, and total
charitable service to others. Soon, other companions joined, a house was
purchased, civil and canonical authorizations were obtained, and so on
September 10, 1848, Luigia Poloni, along with twelve other sisters, took the religious
vows of poverty, chastity, and obedience, taking the name Vincenza Maria.
The Institute of the
Sisters of Mercy of Verona became a reality. A new source of light and love
gushed forth in Verona, a city of saints and blesseds.
During the fifteen years
she lived after the founding of the Institute, Mother Vincenza Maria carried
out her mission of caring for the elderly, the sick, and orphaned children with
admirable zeal. With the wisdom that came from her temperament, her experience
of family life, and above all, her fidelity to the Spirit, she governed the
Community, which, meanwhile, was growing, reaching—at her death—the number of
48 sisters.
By the example of her
life and her teaching, she urged her daughters to act honestly, to show
tenderness toward the sick, to be patient in times of trial, to be humble in
acknowledging one's mistakes, and to show charity toward others, especially the
poor. She often said: " The poor are our masters: let us love them
and serve them as we would serve Jesus Christ himself ."
He endured hardships and
sacrifices with faith and trust in Divine Providence. He cultivated prayer,
love for the Eucharist, and devotion to Our Lady of Sorrows and to the Most
Sacred Hearts of Jesus and Mary. He also nurtured a special devotion to Saint
Vincent de Paul, the saint who inspired Blessed Charles Steeb to draft the
Rules for the Institute he was about to establish.
The fame of the new
Institute spread beyond Verona, and Mother Vincenza Maria soon received
requests for sisters to provide a service of mercy from other cities and towns.
The first communities were opened in Cologna Veneta, Montagnana, Zevio, Este,
and Monselice.
In the final years of her
life, Mother Vincenza Maria was struck by a tumor that slowly but inexorably
consumed her. She endured the pain with Christian fortitude and in silence so
as not to be a burden to her sisters. She underwent surgery and the even more
painful "caustic" treatment without anesthesia.
She spent the last ten
days of her life in edifying preparation for death, comforted by the presence
of her spiritual director, Don Carlo Steeb, who administered the sacrament of
the sick to her.
She entered eternity at
9:00 a.m. on November 11, 1855, leaving her Daughters the treasure of her
example and a wonderful spiritual testament in which she strongly recommended
charity. Those words seem written in her blood and still retain the allure of a
heroism achieved through her commitment to conformity to Christ. Her figure is
a shining light that points us to the sure path to holiness.
This pearl could not
remain hidden, so we express our thanks to the Church which, after scrupulous
historical and theological examination, officially recognized the exercise of
the heroic virtues of Mother Vincenza Maria Poloni on April 28, 2006, and the
miraculous healing of Sister Virginia Agostini, which occurred through her
intercession in 1939, on December 17, 2007.
Today our joy is complete
because Mother Vincenza Maria has been officially proclaimed Blessed by the
Church. A new sister is offered to us as an example and protector.
Vincenza Maria Poloni
Santa Vincenza Maria
(Luigia) Poloni Vergine, fondatrice
Festa: 11 novembre (10 settembre)
Verona, 26 gennaio 1802 -
11 novembre 1855
Luigia Poloni nacque a
Verona il 26 gennaio 1802, ultima di dodici figli. Da giovane conobbe don Carlo
Steeb, nato da famiglia luterana e, dopo la conversione al cattolicesimo,
impegnato in opere di carità. Dopo un periodo di prova, Luigia accettò la
proposta di don Carlo: collaborare alla fondazione di un istituto che
assistesse gli anziani e i malati cronici. Il 2 novembre 1840, con due
compagne, si stabilì in due stanzette nel Pio Ricovero di Verona. Il 10 settembre
1848 emise i voti religiosi, prendendo il nome di Vincenza Maria. Da Verona
l’istituto si estese ad altre città: madre Vincenza Maria seguì l’espansione,
raccomandando a tutte le consorelle di vivere con tenerezza, umiltà e carità.
Malata di tumore, morì a Verona alle 9 dell’11 novembre 1855, assistita da don
Steeb (beatificato nel 1975). Fu beatificata a Verona il 21 settembre 2008. Il
27 gennaio 2025 papa Francesco autorizzò la promulgazione del decreto relativo
al miracolo preso in esame per la canonizzazione di madre Vincenza Maria. Nel
corso del Concistoro Ordinario Pubblico del 13 giugno 2025, papa Leone XIV ha
decretato che la canonizzazione fosse celebrata domenica 19 ottobre 2025. La
memoria liturgica di madre Vincenza Maria ricorre il 10 settembre, giorno in
cui professò i voti religiosi insieme ad altre dodici sorelle.
Quando le prime Sorelle della Misericordia giunsero a Mantova, verso la fine del 1800, avevano sicuramente ancora vivo il ricordo di Madre Vincenza che nel 1855, dopo aver inutilmente combattuto contro la malattia, le aveva lasciate a don Carlo Steeb, ormai avanti con l’età, e alla loro forza interiore, la forza che lo Spirito aveva suscitato in loro con la stessa vocazione alla vita religiosa.
Ma quel seme, che portava impresso in sé più che le parole l’esempio della madre, fortificato come essa voleva nella preghiera, nell’abbandono alla Provvidenza, in uno spirito di sacrificio e in uno stile ascetico, non poteva non crescere forte e solido fino ai nostri giorni.
Ancora oggi le Sorelle della Misericordia sono presenti a Mantova:
nell’educazione con la scuola dell’infanzia “Mons. Martini”, nell’assistenza
agli anziani con la R.S.A. “Casa Pace”, con la comunità “Mons. Martini” di
piazza Stretta, con l’impegno nelle attività di pastorale della parrocchia del
Duomo e con il volontariato presso la Casa Circondariale di Mantova.
Qualche nota biografica
Madre Vincenza, al secolo Luigia Poloni, nacque a Verona, in piazza delle Erbe, il 26 gennaio 1802 e fu battezzata lo stesso giorno nella vicina chiesa di Santa Maria Antica alle Arche Scaligere.
Ultima di 12 figli, Luigia cresce in un ambiente cristiano e fervorosamente impegnato nella carità. Il padre, droghiere, apparteneva alla Fratellanza cioè a quella che oggi definiremmo una “associazione di volontariato” rivolta in modo particolare ai concittadini che, a causa dei continui scontri tra l’esercito francese e quello austriaco che allora si contendevano la città, versavano nei più diversi bisogni.
L’attenzione agli altri, lo spirito di sacrificio, uno sguardo attento accompagnato da mani operose, un servizio puntuale ma mai umiliante sono sicuramente i tratti che Luigia ha acquisito con l’educazione, fondati su “quei valori che danno credibilità e spessore alla fede”.
Nulla di eclatante e molta “ferialità” nei gesti di Luigia: la carità ha mille nomi e altrettanti volti; come i cerchi di un’onda, si espande ovunque in ugual misura ed è proprio per questo che tutti coloro che ne sono toccati percepiscono che il cuore della carità è la gratuità.
Nella giovinezza Luigia, che aiuta il papà nelle attività caritative, conosce don Carlo Steeb. Questi, proveniente dal luteranesimo, era divenuto cattolico tutto d’un pezzo: sacerdote zelante soprattutto in campo caritativo. A lui, la giovane Luigia confida le sue aspirazioni profonde, i desideri che la animano e soprattutto quella costante ricerca della volontà di Dio che è il presupposto di ogni cammino di santità.
Sarà proprio don Carlo a proporle, dopo averla messa a lunga prova nel servizio alle persone anziane e ammalate del ricovero cittadino, di diventare “Fondatrice” di un Istituto religioso che si prendesse cura dei “poveri e bisognosi di aiuto”. “Mani pietose” - la chiamava don Carlo - quella famiglia di Sorelle della Misericordia che da molto tempo era il suo desiderio per concretizzare e rendere visibile la sua esperienza interiore: la misericordia.
A questo si è sentita chiamata Luigia che dice il suo sì a Dio con la
professione religiosa il 10 settembre 1848 in cui assume il nome di Vincenza
Maria.
Il carisma della misericordia
Don Carlo Steeb, scrivendo la regola per le religiose dell’Istituto, evidenzia nel mistero dell’Incarnazione e della Redenzione, il modello più alto per coniugare la misericordia. Gesù Cristo “l’unigenito Figlio di Dio” per amore dell’umanità si fa “carne” e risolleva l’uomo portandolo alla piena comunione con Dio.
Misericordia è proprio un movimento di discesa e di ascesa, un “annullare le
distanze”, un farsi “tutto a tutti pur di salvare a ogni costo qualcuno” -
usando le parole dell’apostolo Paolo -, quel rendersi “prossimi” che permette
di comprendere fino in fondo la vita dell’altro per rivelargli la profonda
dignità dell’essere “figli di Dio” che è la grandezza della persona umana.
Misericordia è appassionarsi all’uomo; è “curvarsi” su di lui nella certezza
che il servizio è rivolto a Cristo stesso.
Una santità a misura d’uomo
Una straordinaria ordinarietà. “Un giorno di ordinaria follia” l’avrebbe chiamato il regista Joel Schumacher… solo che la follia dei giorni di madre Vincenza, il cui regista era solo Dio, non era che l’amore in “frammenti”. Una carità spicciola, concreta, fatta più di gesti che di parole, obbediente alla parola evangelica: “l’avete fatto a me”.
Un percorso, quello di madre Vincenza, che conosce solo tre “segnaletiche”: una profonda vita interiore che fa di Cristo il perno della ruote della sua vita; un grande amore a Dio e all’Eucaristia, per cui la preghiera scandisce le ore del suo donarsi come il sole le ore di un giorno; e infine uno stile di umiltà, semplicità e carità che orienta l’agire solo a Dio, amato e servito nel prossimo sofferente.
Oggi le Sorelle della Misericordia, oltre che in Italia sono presenti in
Germania, Portogallo, Albania, Tanzania, Angola, Burundi, Argentina, Brasile,
Cile. Accanto alle religiose, ormai da alcuni anni sta crescendo anche la
famiglia dei Laici della Misericordia: uomini e donne che traducono la
tenerezza di Dio nella famiglia, nei luoghi di lavoro e di impegno sociale
secondo la comune logica di sempre: il qui e ora.
Il Rito di Beatificazione di madre Vincenza Maria ebbe luogo nel Palazzetto dello Sport di Verona domenica 21 settembre 2008, presieduto da monsignor Angelo Amato, Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, come delegato del Santo Padre. La sua memoria liturgica venne fissata al 10 settembre, anniversario del giorno in cui, nel 1848, aveva emesso i voti con altre dodici sorelle.
Il 27 gennaio 2025 papa Francesco, ricevendo in udienza il cardinal Marcello Semeraro, Prefetto del Dicastero delle Cause dei Santi, autorizzò la promulgazione del secondo miracolo preso in esame per la canonizzazione di madre Maria Vincenza.
Se per la beatificazione era stato considerato il caso di suor Virginia Agostini, delle Sorelle della Misericordia, guarita nel 1939 da un tumore al seno, per la canonizzazione fu presa in esame la guarigione di Audelia del Carmen Parra Parra, di Quilleco (Cile), avvenuta dopo che alcune complicazioni, seguite a un intervento programmato di colecistectomia laparoscopica svolto il 16 dicembre 2013, avevano condotto quella donna in grave pericolo di vita.
Nel corso del Concistoro Ordinario Pubblico del 13 giugno 2025, papa Leone XIV
decretò che la canonizzazione fosse celebrata domenica 19 ottobre 2025.
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/94040
Beatificazione di
Vincenza Maria Poloni (1802-1855)
Fondatrice dell’Istituto
delle Sorelle della Misericordia di Verona
21 settembre 2008
Angelo Amato, SDB
Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi
1. È bello vedere questo
Palazzetto dello Sport trasformarsi in una Chiesa. E a ragione, perché i santi
sono gli atleti della Chiesa e la Beata Vincenza M. Poloni è una campionessa
della santità.
«Per me vivere è Cristo»
(Fil 1,20) ci dice san Paolo nella lettura odierna. Può essere questa la
sintesi dell’esistenza cristiana di Madre Vincenza Maria Poloni, che
attingeva da Gesù e dal suo cuore misericordioso le forze umane e spirituali
per il suo servizio ai poveri. Ella riattualizzò nel suo tempo i gesti misericordiosi
del Signore verso i piccoli, i malati, i bisognosi.
Ma la beata Vincenza
Maria Poloni non è una meteora nel cielo della santità veronese.
Nell’Ottocento la Chiesa di Verona è stata benedetta con una straordinaria
costellazione di santi e di sante, la cui opera e il cui nome è
ancora vivo e presente tra noi. Cito, ad sempio, santa Maddalena di
Canossa, educatrice di giovani donne e fondatrice delle Figlie e dei Figli
della Carità; san Gaspare Bertoni, apostolo della gioventù abbandonata; san Daniele
Comboni, fondatore di congregazioni missionarie; san Giovanni Calabria,
fondatore della Congregazione dei Poveri Servi e delle Povere Serve della
Divina Provvidenza; il beato Agostino Zefirino, fondatore della
Congregazione delle Orsoline di Maria Immacolata; il beato Giuseppe Baldo,
fondatore della Congregazione delle Piccole Figlie di san Giuseppe; il
beato Carlo Steeb, figura eminente nell’assistenza ai soldati feriti e agli
ammalati epidemici; il beato Giuseppe Nascimbeni e la beata Maria Domenica
Mantovani, fondatori delle Piccole Suore della Sacra Famiglia. E
poi ancora i Venerabili Pietro Leonardi e Leopoldina Naudet, i Servi di
Dio Nicola Mazza, Teodora Campostrini, Elena da Persico e tanti altri, che
voi ben conoscete e che ad elencarli tutti verrebbe fuori una
interminabile litania. Il campo di azione di questo manipolo di apostoli fu
vasto e benefico come multiforme e ampia è la missione della Chiesa:
accoglienza dei bisognosi, assistenza agli ammalati, educazione dei
fanciulli e delle fanciulle, cura dei sordomuti, riscatto e promozione
delle donne, annuncio del Vangelo ai popoli lontani, direzione spirituale. A
questa luminosa costellazione di apostoli e fondatori bisogna aggiungere
la nobile figura di Madre Vincenza Maria Poloni, Fondatrice, insieme al Beato
Carlo Steeb, delle Sorelle della Misericordia di Verona.
2. Pur essendo vissuta
nella prima metà dell’Ottocento, Madre Vincenza Maria è una straordinaria
testimone della sequela Christi. L’eroicità delle sue virtù è provata
dalla quotidianità esemplare della sua vita, prima in famiglia, poi come
fondatrice, maestra e madre buona e premurosa. Oltre alle
virtù fondamentali della vita cristiana, ella fu ammirevole nelle virtù
specifiche e proprie dell’Istituto da lei fondato: umiltà, semplicità,
carità. Si tratta di un trittico virtuoso che forgia lo stile di vita delle
Sorelle della Misericordia. La sua profonda umiltà, testimoniata da atti
concreti di sottomissione e di umiliazione, era però accompagnata dalla
serenità e dalla gioia. Amava vedere le sue sorelle ilari e santamente
allegre. Dovendo trattare con persone afflitte e sofferenti, dovevano essere
angeli di conforto.
Per questo, ancora oggi,
Madre Vincenza è modello della intramontabile carità cristiana. Ella imitò
Gesù, buon samaritano, nel soccorrere le donne anziane e inferme, nell’educare
le fanciulle accolte al Ricovero, nell’assistere religiosamente e moralmente
gli ammalati del Civico Ospedale, nell’accorrere al capezzale di coloro che
erano colpiti dal colera, che a più riprese imperversò in Verona (1836, 1849,
1855). Era talmente apprezzata la sua carità che alla sua morte fu
compianta da tutta la cittadinanza, soprattutto dalle sue figlie spirituali,
alle quali lasciò come testamento il carisma della misericordia compassionevole.
3. La fama di santità,
già presente in vita, non venne meno dopo la morte. Che anzi si consolidò
sempre di più, fino a giungere all’apertura formale della causa
di beatificazione. Il carisma della misericordia della Beata è oggi
perpetuato dalle Sorelle della Misericordia in ospedali, in case di riposo, in
dispensari, in pensionati universitari, in case di accoglienza e di formazione,
in scuole materne, in scuole di cucito e di ricamo, in attività
catechistiche e in vere e proprie missioni all’estero.
Infatti, il fine
principale dell’Istituto, così come viene delineato nelle prime Costituzioni, è
quello di onorare nostro Signore Gesù Cristo come sorgente ed esempio di ogni
carità, e di servirlo corporalmente e spiritualmente nella persona dei fanciulli,
degli ammalati, dei poveri e soprattutto di quei bisognosi, che non rare
volte arrossiscono a manifestare pubblicamente la loro indigenza.
Dandone per prima
l’esempio, ella esigeva dalle sue figlie spirituali diligenza e
precisione. Nelle Costituzioni, parlando dei doveri delle sue suore, scriveva:
«Poiché il principale loro ufficio consiste nel servizio degli infermi, lo
adempiranno con tutta la possibile diligenza, cordialità ed esattezza,
considerando che, non tanto ai poveri infermi quanto a Gesù Cristo stesso,
rendono questo ufficio di carità. Perciò esse medesime porteranno loro i cibi e
le medicine, trattandoli con compassione, dolcezza, cordialità e rispetto».
Indaffarata com’era nel
lavoro quotidiano, non ci è pervenuta nessuna lettera indirizzata alle
Suore né si sono trovati promemoria di conferenze spirituali. Si sono
tramandati, però, alcuni suoi “detti” e “insegnamenti” riferiti da
testimoni oculari e auricolari.
Nel 1946, ad esempio, il
camilliano Padre Mario Vanti dichiarava che la Beata era donna straordinaria,
che alle parole – piuttosto nulle che poche – aveva sostituito opere di carità
viva e sorprendente. La stessa Madre Vincenza ripeteva spesso: «Prima di
parlare, si facesse come il gallo che, prima di cantare, batte le ali tre
volte». Era dolce ma esigente nella formazione delle suore infermiere. A una
giovane che aveva lasciato un impacco a lungo su un’ammalata, tanto da
ritirarlo asciutto, disse: «Ti presenterai al dottore e in ginocchio gli
chiederai scusa della negligenza commessa verso l’ammalata».
A una novizia, che per
vergogna aveva trascurato un lavoro manuale in giardino durante le visite dei
parenti all’ospedale, disse con volto serio: «Una serva dei poveri, anziché
vergognarsi di ciò che fa in servizio loro, se ne deve gloriare. Mercoledì
prossimo, proprio nell’orario delle visite, prenderai i secchi non solo della
tua sala ma anche di quella medica, per fare pulizia in giardino. Così
vincerai te stessa».
Dalle suore infermiere
esigeva puntualità all’orario di lavoro. E quando qualcuna era in ritardo la
ammoniva dicendo: «Sorella, dove sei stata fino adesso? Non sai che gli
infermieri si trovano già al loro posto, e tu che riscuoti ugualmente lo
stipendio, manchi di giustizia, perché non soddisfi a tutto il lavoro richiesto
dal tempo accorciato; manchi anche alla carità, perché o le inferme sono prive
di assistenza o le tue compagne vi debbono supplire: insomma trascuri il
tuo dovere».
4. È di una straordinaria
modernità questo atteggiamento di alta professionalità nel lavoro. La santità,
infatti, non solo sviluppa le virtù teologali della fede, speranza e
carità, ma si manifesta anche mediante virtù umane altamente esemplari, come
fortezza, perseveranza, competenza, umiltà, precisione nell’adempimento dei
doveri del proprio stato
Ma l’attualità di Suor
Vincenza è data soprattutto dall’eterna novità del carisma della misericordia.
In un’epoca, come la nostra, in cui apparentemente non ci sarebbe più bisogno
di nulla, perché tutto è accessibile e tutto viene fornito a tutti, in realtà
la misericordia è più che mai necessaria. Ancora oggi c’è bisogno di
uomini e donne che si cingono del grembiule del servizio, mettendosi a curare
le piaghe del loro prossimo e prendendosi cura delle loro necessità spirituali
e materiali.
Il Vangelo della carità
cristiana non ha ancora scritto la parola fine ed esige nuovi interpreti, che,
sull’esempio della nostra Beata, continuino a essere servi dei poveri
mediante opera di volontariato, ma anche mediante la propria consacrazione al
Signore per tutta la vita nella comunità religiosa. La Caritas Christi ancora
oggi urge i giovani a seguire questi modelli di vita umanamente
e cristianamente gratificanti. I santi della carità sono infatti i veri
benefattori dell’umanità. Essi ci hanno lasciato non parole, non libri,
non esortazioni, ma la testimonianza concreta della loro vita e delle loro
opere.
Madre Vincenza ha
lasciato alla città di Verona, all’Italia, alla Chiesa e al mondo intero la
preziosa eredità della misericordia, che è una stella che non tramonta mai nel
cielo della nostra umanità. Senza la misericordia la nostra civiltà è più
povera. Con la misericordia è invece più ricca e più umana.
Prima ancora di santa
Faustina Kowalska, Madre Vincenza aveva fatto della misericordia l’attuazione
più adeguata della carità evangelica. Una misericordia che sgorga dalla
sua sorgente inesauribile che è l’Eucaristia quotidiana, alla quale la madre
attingeva il suo inesauribile entusiasmo apostolico. È Gesù eucaristico, col
suo cuore misericordioso, a ispirare, sostenere e confortare l’apostolato e la
tensione alla santificazione della Madre.
5. Accogliamo allora con
gioia questo messaggio che proviene dalla nobile figura della Beata Vincenza
Maria Poloni. Accogliamo il suo invito alla comunione con Gesù nel servizio ai
bisognosi, uscendo dal cerchio negativo dell’egoismo e del rifiuto. Facciamo
nostro il suo invito a coltivare la sapienza del cuore, che ci apre a ogni
invocazione di aiuto e che ci spinge a porre gesti di speranza, di solidarietà,
di accoglienza, di bontà. Facciamo nostra soprattutto la sua testimonianza
di carità, di cui oggi la nostra città e la nostra patria hanno più che mai
bisogno.
Sebbene scomparsa più di
centocinquant’anni fa, la nostra Beata è ancora viva con la grandezza
della sua figura di donna cristiana, forte, luminosa, santa e soprattutto con
il suo messaggio evangelico, che ripropone la parola di Gesù: «Qualunque
cosa avrete fatto al più piccolo dei miei fratelli l’avrete fatto a me» (Mt 25,40).
Il fronte della carità
che ha illuminato la vostra città nel passato continui a illuminare le
vostre menti a progetti di bene, cari fedeli di Verona, e a spingere i vostri
cuori ad opere di carità. Non contentatevi di contemplare il glorioso passato.
Vivete il presente. Non siate secondi a nessuno nel vostro impegno di carità
misericordiosa.
Amen.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/vincenza-maria-poloni.html
CAPPELLA PAPALE
OMELIA DEL SANTO PADRE
LEONE XIV
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Cari fratelli e sorelle,
la domanda che chiude il
Vangelo appena proclamato apre la nostra riflessione: «Il Figlio dell’uomo,
quando verrà, troverà la fede sulla terra?» (Lc 18,8). Questo
interrogativo ci rivela quel che è più prezioso agli occhi del Signore: la
fede, cioè il legame d’amore tra Dio e l’uomo. Proprio oggi stanno davanti a
noi sette testimoni, i nuovi Santi e le nuove Sante, che con la grazia di Dio
hanno tenuto accesa la lampada della fede, anzi, sono diventati loro stessi
lampade capaci di diffondere la luce di Cristo.
Rispetto a grandi beni
materiali e culturali, scientifici e artistici, la fede eccelle non perché essi
siano da disprezzare, ma perché senza fede perdono senso. La relazione con Dio
è di somma importanza perché Egli ha creato dal nulla tutte le cose, all’inizio
dei tempi, e salva dal nulla tutto ciò che nel tempo finisce. Una terra senza
fede sarebbe popolata da figli che vivono senza Padre, cioè da creature senza
salvezza.
Ecco perché Gesù, il
Figlio di Dio fatto uomo, si interroga sulla fede: se sparisse dal mondo, che
cosa accadrebbe? Il cielo e la terra resterebbero come prima, ma non ci sarebbe
più nel nostro cuore la speranza; la libertà di tutti verrebbe sconfitta dalla
morte; il nostro desiderio di vita precipiterebbe nel nulla. Senza fede in Dio,
non possiamo sperare nella salvezza. La domanda di Gesù allora ci inquieta, sì,
ma solo se dimentichiamo che è Gesù stesso a pronunciarla. Le parole del
Signore, infatti, restano sempre vangelo, cioè annuncio gioioso di salvezza.
Questa salvezza è il dono della vita eterna che riceviamo dal Padre, mediante
il Figlio, con la forza dello Spirito Santo.
Carissimi, appunto per
questo Cristo parla ai suoi discepoli della «necessità di pregare sempre, senza
stancarsi mai» (Lc 18,1): come non ci stanchiamo di respirare, così non
stanchiamoci di pregare! Come il respiro sostiene la vita del corpo, così la
preghiera sostiene la vita dell’anima: la fede, infatti, si esprime nella
preghiera e la preghiera autentica vive di fede.
Gesù ci indica questo
legame con una parabola: un giudice resta sordo davanti alle pressanti
richieste di una vedova, la cui insistenza lo porta, infine, ad agire. A un
primo sguardo, tale tenacia diventa per noi un bell’esempio di speranza,
specialmente nel tempo della prova e della tribolazione. La perseveranza della
donna e il comportamento del giudice, che opera controvoglia, preparano però
una provocatoria domanda di Gesù: Dio, il Padre buono, «non farà forse
giustizia ai suoi eletti, che gridano giorno e notte verso di lui?» (Lc 18,7).
Facciamo risuonare queste
parole nella nostra coscienza: il Signore ci sta chiedendo se crediamo che Dio
sia giudice giusto verso tutti. Il Figlio ci domanda se crediamo che il Padre
vuole sempre il nostro bene e la salvezza di ogni persona. A proposito, due
tentazioni mettono alla prova la nostra fede: la prima prende forza dallo
scandalo del male, portando a pensare che Dio non ascolti il pianto degli
oppressi e non abbia pietà del dolore innocente. La seconda tentazione è la
pretesa che Dio debba agire come vogliamo noi: la preghiera cede allora il
posto a un comando su Dio, per insegnargli come fare a essere giusto ed
efficace.
Da entrambe le tentazioni
ci libera Gesù, testimone perfetto di confidenza filiale. Egli è l’innocente,
che soprattutto durante la sua passione prega così: “Padre, sia fatta la tua
volontà” (cfr Lc 22,42). Sono le stesse parole che il Maestro ci
consegna nella preghiera del Padre nostro. Qualunque cosa succeda, Gesù si
affida da Figlio al Padre; perciò noi, come fratelli e sorelle nel suo nome,
proclamiamo: «È veramente cosa buona e giusta, nostro dovere e fonte di
salvezza, rendere grazie sempre e in ogni luogo a te, Signore, Padre santo, Dio
onnipotente ed eterno, per Cristo Signore nostro» (Messale Romano, Preghiera
Eucaristica II, Prefazio).
La preghiera della Chiesa
ci ricorda che Dio fa giustizia verso tutti, donando per tutti la sua vita.
Così, quando gridiamo al Signore: “dove sei?”, trasformiamo questa invocazione
in preghiera e allora riconosciamo che Dio è lì dove l’innocente soffre. La
croce di Cristo rivela la giustizia di Dio. E la giustizia di Dio è il perdono:
Egli vede il male e lo redime, prendendolo su di sé. Quando siamo crocifissi
dal dolore e dalla violenza, dall’odio e dalla guerra, Cristo è già lì, in
croce per noi e con noi. Non c’è pianto che Dio non consoli; non c’è lacrima
che sia lontana dal suo cuore. Il Signore ci ascolta, ci abbraccia come siamo,
per trasformarci come Lui è. Chi invece rifiuta la misericordia di Dio, resta
incapace di misericordia verso il prossimo. Chi non accoglie la pace come un
dono, non saprà donare la pace.
Carissimi, ora
comprendiamo che le domande di Gesù sono un vigoroso invito alla speranza e
all’azione: quando il Figlio dell’uomo verrà, troverà la fede nella provvidenza
di Dio? È questa fede, infatti, che sostiene il nostro impegno per la
giustizia, proprio perché crediamo che Dio salva il mondo per amore,
liberandoci dal fatalismo. Chiediamoci dunque: quando sentiamo l’appello di chi
è in difficoltà, siamo testimoni dell’amore del Padre, come Cristo lo è stato
verso tutti? Egli è l’umile che chiama i prepotenti a conversione, il giusto
che ci rende giusti, come attestano i nuovi Santi di oggi: non eroi, o paladini
di qualche ideale, ma uomini e donne autentici.
Questi fedeli amici di
Cristo sono martiri per la loro fede, come il Vescovo Ignazio Choukrallah
Maloyan e il catechista Pietro To Rot; sono evangelizzatori e missionarie, come
suor Maria Troncatti; sono carismatiche fondatrici, come suor Vincenza Maria Poloni
e suor Carmen Rendiles Martínez; col loro cuore ardente di devozione, sono
benefattori dell’umanità, come Bartolo Longo e José Gregorio Hernández
Cisneros. La loro intercessione ci assista nelle prove e il loro esempio ci
ispiri nella comune vocazione alla santità. Mentre siamo pellegrini verso
questa meta, preghiamo senza stancarci, saldi in quello che abbiamo imparato e
crediamo fermamente (cfr 2Tm 3,14). La fede sulla terra sostiene così
la speranza del cielo.
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : https://www.vatican.va/content/leo-xiv/it/homilies/2025/documents/20251019-canonizzazioni.html
Vincenza Maria Poloni
(1802 - 1855)
Venerabilità:
- 28 aprile 2006
- Papa Benedetto
XVI
Beatificazione:
- 21 settembre 2008
- Papa Benedetto
XVI
Canonizzazione:
- 19 ottobre 2025
- Papa Leone XIV
- Roma
Memoria Liturgica:
- 11 novembre
Vatican News sulla canonizzazione
Fondatrice dell’Istituto
Sorelle della Misericordia; il carisma dell’Istituto fu segnato dalla sua
esperienza che si prodigò costantemente per assistere ammalati, anziani e
orfani fino alla morte
“I poveri sono i nostri
padroni: amiamoli e serviamoli come serviremmo Gesù Cristo stesso in persona”
Nascita, infanzia e
gioventù
Luigia Francesca Maria
Poloni nacque a Verona il 26 gennaio 1802, ultima di 12 figli di Gaetano
Poloni, farmacista e droghiere, e Margherita Biadego, di famiglia notarile.
Ricevette il battesimo lo stesso giorno con i nomi di Luigia Francesca Maria.
Cresciuta in un ambiente profondamente cristiano, sviluppò fin da giovane
un’attenzione particolare verso i poveri e i bisognosi, valori che
caratterizzarono tutta la sua esistenza.
Dopo la morte del padre
nel 1822, Luigia assunse gran parte delle responsabilità familiari, dimostrando
doti eccezionali di gestione e una fede incrollabile. La guida spirituale del
Beato Carlo Steeb fu determinante nella sua vita: egli la aiutò a discernere la
propria vocazione e a dedicarsi sempre più intensamente alle opere di carità.
Durante l’epidemia di colera del 1836, Luigia si distinse per l’eroica
dedizione nell’assistere i malati, confermando la sua chiamata a una vita di
servizio. Nel 1840, Luigia, insieme a tre compagne, si trasferì presso il Pio
Ricovero di Verona, iniziando la comunità che sarebbe poi diventata l’Istituto
delle Sorelle della Misericordia. Nel 1848, con l’approvazione del Vescovo di
Verona, emise i voti religiosi assumendo il nome di Vincenza Maria.
Spiritualità e Opere
La spiritualità di
Vincenza Maria Poloni si fondava su una profonda unione con Dio, alimentata
dalla preghiera e dalla devozione all’Eucaristia. La carità, virtù centrale
della sua vita, si manifestò in gesti concreti di amore verso i poveri e gli
ammalati, che considerava “i nostri padroni”. Nel suo servizio, Vincenza Maria
univa umiltà e prudenza a una straordinaria fermezza di carattere. Il suo
motto, “Servire Cristo nei poveri”, guidava ogni sua azione. Insegnava alle sue
figlie spirituali che la carità doveva essere il fondamento dell’Istituto,
sottolineando che solo mantenendo l’unità e l’amore reciproco la comunità
avrebbe prosperato. La devozione al Sacratissimo Cuore di Gesù e alla Beata
Vergine Maria sosteneva la sua missione e la ispirava a superare ogni
difficoltà con fede e perseveranza.
La fondazione
dell’Istituto delle Sorelle della Misericordia rappresentò il culmine delle
opere di Vincenza Maria. La comunità, nata nel 1840, si dedicava all’assistenza
agli anziani, ai malati e ai poveri, seguendo lo spirito e le regole di San
Vincenzo de Paul. Sotto la sua guida, l’Istituto si espanse rapidamente,
diventando un punto di riferimento per la carità cristiana a Verona. Vincenza
Maria promosse un modello di servizio basato sulla tenerezza verso i
sofferenti, la pazienza nelle tribolazioni e la rettitudine nell’agire.
L’educazione delle giovani e la formazione delle sue figlie spirituali furono
altrettanto centrali nel suo apostolato. Vincenza Maria le educava alla vita
consacrata, insegnando loro a vedere Cristo nei poveri e a servirli con
dedizione.
Gli ultimi anni
Negli ultimi anni della
sua vita, Vincenza Maria fu colpita da gravi problemi di salute, in particolare
da una malattia che la costrinse a sopportare intensi dolori fisici. Nonostante
le sue sofferenze, continuò a guidare l’Istituto con fermezza e amore, dedicandosi
fino all’ultimo alle sue figlie spirituali e ai poveri. Durante questo periodo,
dimostrò una straordinaria capacità di accettare la sofferenza come
partecipazione alla passione di Cristo, offrendo ogni sua difficoltà per il
bene della Chiesa e della Congregazione. Rimase un esempio di pazienza e
abbandono alla Provvidenza, pregando incessantemente e infondendo speranza
nelle sorelle che la assistevano. Poco prima della sua morte, affidò alle sue
figlie spirituali un importante messaggio: mantenere viva la carità come
fondamento dell’Istituto, assicurando che questa sarebbe stata la chiave per il
suo futuro successo e stabilità. L’esempio di Vincenza Maria Poloni è un
richiamo potente alla carità cristiana vissuta in modo eroico. La sua figura ispira
le comunità religiose e laiche a riscoprire il valore del servizio ai poveri e
ai sofferenti. L’Istituto delle Sorelle della Misericordia continua oggi la sua
missione, incarnando i principi della fondatrice e promuovendo una cultura
della solidarietà e dell’amore verso il prossimo. La sua vita fu segnata dalla
totale dedizione agli ammalati e ai poveri. Morì l’11 novembre 1855 e fu
sepolta nella nuda terra nel cimitero comunale di Verona. I suoi resti vennero
successivamente uniti, in una fossa comune, a quelli di molte sue consorelle.
Questo non consentì di riconoscerne i suoi resti mortali.
“Iter” della
causa
La fama di santità che
l’accompagnava durante la sua vita, aumentava anche negli anni che seguirono
alla sua morte. La Causa di beatificazione e di canonizzazione fu iniziata
presso la Curia diocesana di Verona nell’anno 1990. Ottenuta la validità
giuridica nel 1993 e preparata la Positio, il giorno 3 novembre 1998 ebbe
luogo la seduta dei Consultori Storici. Il giorno 16 marzo 2005 si tenne il
Congresso peculiare dei Consultori Teologi, mentre la Sessione Ordinaria dei
Padri Cardinali e Vescovi si svolse il successivo 15 novembre. Il 28 aprile
2006 Papa Benedetto XVI autorizzò la promulgazione del decreto sulla eroicità
delle virtù.
In vista della
beatificazione
Per la beatificazione la
Postulazione della Causa presentò al Dicastero delle Cause dei Santi la
presunta guarigione miracolosa di una religiosa dello stesso Istituto fondato
dalla Beata. Molto sofferente per un fibroma all’utero, per cisti alle ovaie e
per tumore maligno al seno, durante gli anni 1937–1939, fu sottoposta, in
verità con scarsissimi risultati, a parecchi interventi chirurgici, ai quali
seguì anzi un progressivo aggravamento della malattia. Le consorelle e
l’interessata stessa incominciarono a ricorrere ardentemente all’aiuto divino
per intercessione della fondatrice. Improvvisamente, dopo una notte
tranquilla, la religiosa si risvegliò guarita.
Di questa asserita
prodigiosa guarigione, presso la Curia di Verona, dal 30 maggio al 15 dicembre
1994, si svolse l’Inchiesta diocesana, il cui Decreto di validità giuridica fu
concesso il 7 aprile 1995. La consulta medica del Dicastero, nella sessione del
5 ottobre 2006, dichiarò che la guarigione della religiosa da “cancro del seno
sinistro in stadio avanzato con ripresa della malattia neoplastica due mesi
dopo l’intervento di mastectomia radicale, con metastatizzazione diffusa fu
rapida, completa, duratura e inspiegabile secondo l’odierna scienza medica.” Il
30 gennaio 2007 si riunì il Congresso peculiare dei Consultori Teologi e il
seguente 20 novembre dello stesso anno si tenne la Sessione Ordinaria dei Padri
Cardinali e dei Vescovi.
Sua Santità Benedetto XVI
il 17 dicembre 2007 autorizzò il Dicastero delle Cause dei Santi a promulgare
il decreto sul miracolo. Il 21 settembre 2008 a Verona, S. E. Rev.ma Mons.
Angelo Amato, sdb, Prefetto del Dicastero delle Cause dei Santi, celebrò la
beatificazione.
In vista della
Canonizzazione
Il 16 dicembre 2013,
nella Diocesi di Santa Maria de los Ángeles, in Cile, una donna subì un
intervento programmato di colecistectomia laparoscopica. Tuttavia, nel corso
dell’operazione, si manifestarono sintomi di ipotensione e tachicardia e i
medici rilevarono un’emorragia all’interno della cavità addominale tale da
rendere necessario un “intervento a cielo aperto d’urgenza”. Il quadro
operatorio evidenziò una lacerazione aortica con shock emorragico, tanto che le
condizioni della paziente richiesero l’applicazione di un camplaggio aortico a
livello dello iato diaframmatico. Dopo aver inserito la protesi e rimosso un
trombo, l’aorta venne suturata, ma al duplice intervento e alla copiosa
emorragia fecero seguito una serie di complicazioni tutte potenzialmente letali
(shock emorragico grave, clampaggio prolungato dell’aorta, insufficienza
renale, sindrome addominale compartimentale, peritonite purulenta
postoperatoria ad alto rischio infettivo, cinque interventi di laparotomia,
intubazione orotracheale e tracheotomia, polmonite da ventilazione meccanica
prolungata e decubito sacrale).
La prognosi si presentò
dunque molto severa e riservata e i medici temevano che la paziente sarebbe
deceduta entro pochi giorni. In quelle ore il nipote della donna invocò
l’intercessione di Vincenza Maria Poloni per la salvezza della nonna, e,
insieme a lui, molte altre persone si recarono davanti all’immagine della
Poloni, posta sulla facciata esterna della casa religiosa delle Sorelle della
Misericordia a Quilleco (Cile), rivolgendosi in preghiera con la medesima
intenzione. Contro ogni previsione, le condizioni di salute della paziente
migliorarono. Fu dimessa il 31 gennaio in buone condizioni cliniche senza
alcuna conseguenza né generale, né cardiovascolare. Tornata a casa, riprese
tutte le sue attività senza difficoltà e con piena lucidità mentale.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/vincenza-maria-poloni.html
BEATA VINCENZA MARIA
POLONI (1802-1855)
Il 26 gennaio 1802, a
Verona, all’attuale numero civico 8 di Piazza delle Erbe, nasceva la Serva di
Dio Vincenza Maria Poloni da Gaetano e Margherita Biadego. Nel pomeriggio dello
stesso giorno veniva battezzata nella Parrocchia di S. Maria Antica presso le
Arche Scaligere col nome di Luigia Francesca Maria.
Ultima di dodici fratelli
dei quali nove morirono in tenera età, Luigia crebbe in un clima familiare
permeato da solidi principi religiosi e da uno stile di solidarietà verso i più
deboli. Dai genitori assorbì il senso della fede, della preghiera e della
laboriosità e ricevette un grado di istruzione adeguato alla sua condizione
sociale.
Giovane di aperto e di
vivace ingegno, divenne il braccio destro della mamma nella cura della casa, il
sostegno insostituibile nell’educazione dei numerosi nipoti, l’assistente
premurosa di una cognata spesso malata e l’aiuto principale nel negozio del
padre. Anche Il fratello Apollonio, trovò nella sorella Luigia un valido
appoggio per la gestione e amministrazione della complessa attività agricola in
località Palazzina (Verona).
Sotto la direzione
spirituale del Beato Carlo Steeb il suo cuore andava assecondando i richiami
dello Spirito Santo che la conduceva con sempre maggior trasporto a dedicare
tempo ed attenzione alle persone anziane e malate croniche presso il Pio
Ricovero cittadino. Nel 1836, durante una terribile epidemia di colera, diede
prova di incondizionata abnegazione nel reparto detto “sequestro” mettendo a
repentaglio la sua stessa vita.
Intanto la volontà di Dio
andava facendosi sempre più chiara: gli anziani e i malati costituivano il
corpo di Cristo sofferente a cui si donava generosamente e al quale voleva
attrarre altre compagne.
Superate le non poche
resistenze poste dai famigliari che ritenevano ancora indispensabile la sua
presenza in famiglia, il 2 novembre 1840 la Poloni si stabilì con tre compagne
in due stanzette presso il Pio Ricovero per dedicarsi a tempo pieno al servizio
degli anziani e malati.
Gli inizi delle opere di
Dio sono sempre caratterizzati dallo zelo del donarsi e da una generosa povertà
scelta consapevolmente. Quelle quattro persone assunsero subito lo stile di
vita di una comunità religiosa scandita da un orario severo, da fervente
preghiera, e da un totale servizio di carità verso gli altri. Ben presto si
aggiunsero altre compagne, fu acquistata una casa, si ottennero le
autorizzazioni civili e canoniche e così il 10 settembre 1848 Luigia Poloni
insieme ad altre dodici sorelle emise i voti religiosi di povertà, castità ed
obbedienza assumendo il nome di Vincenza Maria.
L'Istituto Sorelle della
Misericordia di Verona diventava una realtà. Una nuova sorgente di luce e di
amore sgorgava in Verona, città di santi e beati.
Madre Vincenza Maria, nei
quindici anni da lei vissuti dopo la fondazione dell’Istituto, esercitò con
zelo ammirabile la sua missione di assistenza agli anziani, malati e fanciulli
orfani. Con la saggezza che derivava dal suo temperamento, dall'esperienza di
vita in famiglia e soprattutto dalla fedeltà allo Spirito, reggeva la
Comunità che, nel frattempo andava espandendosi raggiungendo - alla
sua morte - il numero di 48 sorelle.
Con l’esempio della vita
e con l’insegnamento, raccomandava alle sue figlie la rettitudine nell’agire,
la tenerezza verso le ammalate, la pazienza nelle tribolazioni, l’umiltà nel
riconoscere i propri errori, la carità verso il prossimo, soprattutto verso i
poveri. Era solita dire: “I poveri sono i nostri padroni: amiamoli e serviamoli
come serviremmo Gesù Cristo stesso in persona”.
Sopportò con fede e con
fiducia nella divina Provvidenza difficoltà e sacrifici. Coltivò la preghiera,
l’amore all’Eucaristia, la devozione all’Addolorata, ai Sacratissimi Cuori di
Gesù e di Maria. Nutrì, inoltre, una particolare devozione nei confronti di San
Vincenzo De’ Paoli, il santo cui il Beato Carlo Steeb si ispirò nello stendere
le Regole per l’Istituto che stava per sorgere.
La fama del nuovo
Istituto si diffondeva anche fuori Verona e a Madre Vincenza Maria giungevano
ben presto richieste di sorelle per un servizio di misericordia da altre città
e paesi. Le prime comunità furono aperte a Cologna Veneta, Montagnana, Zevio,
Este e Monselice.
Negli ultimi anni della
sua vita, Madre Vincenza Maria venne colpita da un tumore che, lentamente ma
inesorabilmente, la consumava. Sopportò il dolore con cristiana fortezza e in
silenzio per non essere di peso alle sorelle. Si sottopose all'intervento chirurgico
e alla cura ancor più dolorosa del 'caustico' senza anestesia.
Trascorse gli ultimi
dieci giorni di vita in edificante preparazione alla morte, confortata dalla
presenza del suo direttore spirituale, don Carlo Steeb, che le somministrò il
sacramento degli infermi.
Entrò nell'eternità alle
ore 9 dell’11 novembre 1855 lasciando alle sue Figlie il tesoro dei suoi
esempi ed un mirabile testamento spirituale nel quale raccomandava con tutte le
forze la carità. Quelle parole sembrano scritte con il suo sangue ed hanno
ancor oggi il fascino di un eroismo raggiunto dal suo impegno di conformità a
Cristo. La sua figura costituisce una fulgida luce che ci addita il cammino
sicuro della santità.
Questa perla non poteva
rimanere nascosta per cui diciamo il nostro grazie alla Chiesa che, dopo
scrupoloso esame storico e teologico, ha riconosciuto ufficialmente il 28
aprile 2006 l'esercizio delle virtù eroiche di madre Vincenza Maria Poloni
e il 17 dicembre 2007 la guarigione miracolosa di suor Virginia Agostini
avvenuta per sua intercessione nel 1939.
Oggi la nostra gioia è
piena perché madre Vincenza Maria è ufficialmente proclamata Beata dalla
Chiesa. Una nuova sorella ci viene offerta come esempio e come protettrice.
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/2008/ns_lit_doc_20080921_poloni_it.html
BEATA VINCENZA MARIA
POLONI
I testi che seguono
approfondiscono aspetti della vita, della spiritualità e della carità della beata
Vincenza Maria Poloni che hanno caratterizzato il suo modo di incarnare il
carisma della misericordia.
Omelia
alla beatificazione di Vincenza Maria Poloni di Mons. Angelo Amato.
Personalità
e spiritualità della Poloni dalla Positio Poloni, Parte II, cap. XX
Serve
una carezza Conferenza di A. Pronzato
Vincenza
M. Poloni presentata all’USMI-CISM di VR relazione di sr. Annapia Paro
Vincenza
M. Poloni Relazione di madre Teresita Filippi al ritiro dei sacerdoti
di Verona
Le virtù teologali:
fede,
speranza,
carità
in Vincenza Maria Poloni Positio Poloni
Le virtù cardinali:
prudenza,
giustizia,
fortezza,
temperanza
in Vincenza Maria Poloni Positio Poloni
SOURCE : http://www.istsorellemisericordia.it/approfondimenti/vincenza-maria-poloni/
Madre Vincenza M. Poloni
Madre Vincenza Maria
Poloni, al secolo Luigia, nasce a Verona il 26 gennaio 1802. La sua casa è
situata in Piazza delle Erbe, cuore della città, dove i genitori
gestiscono una drogheria-farmacia. La famiglia, ispirata a profondi principi
cristiani e provata da parecchi eventi dolorosi, è per Luigia l’ambiente
stimolante e formativo. E’ la madre la sua prima formatrice. Il padre,
droghiere e farmacista, assieme alla moglie, dà esempio di virtù cristiane e
sociali, prestandosi come membro stimato e influente del gruppo di coloro che
sostengono la Pia Casa di Ricovero.
L’intelligenza pratica,
concreta e perspicace di Luigia, la riservatezza e la cortesia che le sono
proprie, favoriscono in lei l’attitudine al servizio attento e gratuito. Negli
anni più belli della sua giovinezza essa lo offre ai fratelli in seria
necessità e ai numerosi nipoti che la considerano come una “mamma”.
Dopo la morte del padre,
gravi problemi economici scuotono l’equilibrio della famiglia, per cui Luigia
mette in atto anche le sue capacità amministrative e direttive senza trascurare
la frequenza, come volontaria, alla Pia Casa di Ricovero, dove assiste le
malate croniche nelle infermerie. Nel 1836, presta il suo servizio volontario
anche alle colerose accolte nell’ambiente d’isolamento a loro destinato.
E’ guidata spiritualmente
da don Carlo Steeb, suo confessore, al quale confida il suo desiderio di
consacrarsi totalmente al Signore. Lui la fa attendere a lungo e, alla fine, le
rivela: “Figlia mia, il Signore vi vuole fondatrice di un Istituto di Sorelle
della Misericordia, nessuna difficoltà vi atterrisca o arresti; a Dio nulla è
impossibile”. Luigia accoglie con timore la proposta e, con semplicità e
confidenza filiale nel Padre misericordioso, risponde: “Io sono la più inetta
delle creature, ma il Signore si serve, alle volte, di strumenti debolissimi
per le opere sue: sia fatta dunque la sua volontà”.
Il 2 novembre 1840,
sostenuta e accompagnata da don Carlo Steeb, Luigia con alcune altre compagne
dà inizio all’Istituto Sorelle della Misericordia. Il 10 settembre 1848
esse emettono la professione religiosa: ricevono l’abito religioso, il
crocefisso, la corona del rosario e la Regola. A ciascuna è dato un nome nuovo,
simbolo della nuova vita consacrata a Dio.
Il suo servizio, umile e
prezioso, presso le persone anziane e le ragazze abbandonate, trova la sua più
alta espressione in quello di madre e maestra di numerose giovani che, alla sua
scuola, imparano a consacrare, in umiltà, semplicità e carità la loro
vita a Dio come sorelle della misericordia.
Madre Vincenza Maria
Poloni muore l’11 novembre 1855 lasciando come suo Testamento
spirituale, espressione del suo affetto per le sorelle, una sola cosa: la
carità.
Viene dichiarata beata il
21 settembre 2008 con decreto di papa Benedetto XVI.
La sua festa
liturgica si celebra il 10 settembre, giorno della prima professione di
madre Vincenza Maria Poloni e di 12 sue sorelle nel 1848.
Preghiera
di intercessione alla beata Vincenza Maria Poloni, fondatrice delle
Sorelle della Misericordia, per ottenere grazie
SOURCE : http://www.istsorellemisericordia.it/istituto/storia/fondatori/
HEILIGE MESSE UND
HEILIGSPRECHUNG DER SELIGEN:
PREDIGT VON PAPST LEO
XIV.
AR - DE - EN - ES - FR - IT - PL - PT
Liebe Brüder und
Schwestern,
die Frage, mit der das
soeben verkündete Evangelium endet, steht am Anfang unserer Überlegungen: »Wird
jedoch der Menschensohn, wenn er kommt, den Glauben auf der Erde finden?« (Lk 18,8).
Diese Frage offenbart uns, was in den Augen des Herrn am kostbarsten ist: der
Glaube, also das Band der Liebe zwischen Gott und den Menschen. Eben heute
haben wir sieben Zeugen vor uns, die neuen Heiligen, die mit Gottes Gnade das
Licht des Glaubens am Brennen gehalten haben, ja selbst zu Leuchten geworden
sind, die das Licht Christi weiterverbreiten können.
Der Glaube steht nicht
über den großen materiellen und kulturellen, wissenschaftlichen und
künstlerischen Gütern, weil diese etwa zu verachten wären, sondern weil sie
ohne den Glauben an Bedeutung verlieren. Die Beziehung zu Gott ist von höchster
Bedeutung, weil er am Anfang der Zeiten alles aus dem Nichts erschaffen hat und
er alles vor dem Nichts rettet, was in der Zeit sein Ende findet. Eine Welt
ohne Glauben wäre voll von vaterlosen Kindern, d.h. voll von Geschöpfen ohne
Erlösung.
Deshalb stellt Jesus, der
Mensch gewordene Sohn Gottes, die Frage nach dem Glauben: Was würde passieren,
wenn dieser aus der Welt verschwände? Himmel und Erde würden bestehen bleiben,
aber in unseren Herzen gäbe es keine Hoffnung mehr; die Freiheit eines jeden
würde vom Tod zunichtegemacht; unser Wunsch nach Leben liefe ins Leere. Ohne
den Glauben an Gott können wir nicht auf Erlösung hoffen. Die Frage Jesu
versetzt uns also in Unruhe, ja, aber nur, wenn wir vergessen, dass Jesus
selbst es ist, der sie stellt. Denn die Worte des Herrn bleiben immer
Evangelium, also frohe Heilsbotschaft. Dieses Heil ist das Geschenk des ewigen
Lebens, das wir vom Vater, durch den Sohn und in der Kraft des Heiligen Geistes
empfangen.
Meine Lieben, genau aus
diesem Grund sagt Christus zu seinen Jüngern, dass sie »allezeit beten und
darin nicht nachlassen sollten« (Lk 18,1): So wie wir nicht müde
werden zu atmen, sollen wir auch nicht müde werden zu beten! So wie das Atmen
den Körper am Leben erhält, so hält das Gebet die Seele am Leben: Der Glaube
äußert sich nämlich im Gebet und echtes Gebet lebt vom Glauben.
Jesus verdeutlicht uns
diesen Zusammenhang mit einem Gleichnis: ein Richter hört nicht auf das
dringende Verlangen einer Witwe, deren Beharrlichkeit ihn aber schließlich zum
Handeln veranlasst. Auf den ersten Blick wird diese Hartnäckigkeit für uns zu
einem schönen Beispiel der Hoffnung, besonders in Zeiten der Prüfung und der
Bedrängnis. Die Beharrlichkeit der Frau und das Verhalten des Richters, der nur
widerwillig handelt, führen jedoch zu einer provokanten Frage Jesu: Sollte
Gott, der gute Vater, »seinen Auserwählten, die Tag und Nacht zu ihm schreien,
nicht zu ihrem Recht verhelfen?« (Lk 18,7).
Lassen wir diese Worte in
unserem Gewissen nachklingen: Der Herr fragt uns, ob wir glauben, dass Gott
allen ein gerechter Richter ist. Der Sohn fragt uns, ob wir glauben, dass der
Vater immer unser Wohl und das Heil eines jeden Menschen will. In dieser
Hinsicht stellen zwei Versuchungen unseren Glauben auf die Probe: Die erste
speist sich aus dem Skandal des Bösen und verleitet uns zu der Annahme, dass
Gott nicht auf die Klagen der Bedrängten hört und kein Mitleid mit unschuldigem
Leid hat. Die zweite Versuchung besteht in dem Anspruch, dass Gott so zu
handeln habe, wie wir es wollen: An die Stelle des Gebets tritt dann eine
gebieterische Haltung Gott gegenüber, die ihn darüber belehren möchte, wie man
gerecht und effektiv ist.
Von beiden Versuchungen
befreit uns Jesus, der vollkommene Zeuge kindlichen Vertrauens. Er ist der
Unschuldige, der insbesondere während seiner Passion so betet: „Vater, dein
Wille geschehe“ (vgl. Lk 22,42). Das sind dieselben Worte, die der
Meister uns im Gebet des Vaterunsers ans Herz legt. Jesus vertraut
sich als Sohn dem Vater an, was auch immer geschieht. Deshalb bekennen wir als
Brüder und Schwestern in seinem Namen: »In Wahrheit ist es würdig und recht,
dir, Herr, heiliger Vater, immer und überall zu danken durch deinen geliebten
Sohn Jesus Christus« (Römisches Messbuch, Zweites Hochgebet, Präfation).
Das Gebet der Kirche
erinnert uns daran, dass Gott allen Gerechtigkeit widerfahren lässt, indem er
sein Leben für alle hingibt. Wenn wir zum Herrn rufen: „Wo bist du?“,
verwandeln wir diese Anrufung in ein Gebet und dann erkennen wir, dass Gott
dort ist, wo Unschuldige leiden. Das Kreuz Christi offenbart die Gerechtigkeit
Gottes. Und Gottes Gerechtigkeit ist Vergebung: Er sieht das Böse und erlöst
es, indem er es auf sich nimmt. Wenn Schmerz und Gewalt, Hass und Krieg uns ans
Kreuz bringen, dann ist Christus bereits dort, am Kreuz für uns und mit uns. Es
gibt kein Weinen, das Gott nicht tröstet; es gibt keine Träne, die seinem
Herzen fern ist. Der Herr hört uns, er nimmt uns so an, wie wir sind, um uns
nach seiner Art zu verwandeln. Wer hingegen Gottes Barmherzigkeit ablehnt, der
bleibt unfähig zur Barmherzigkeit seinem Nächsten gegenüber. Wer den Frieden
nicht als Geschenk annimmt, wird den Frieden nicht weitergeben können.
Liebe Schwestern und
Brüder, wir verstehen jetzt, dass die Fragen Jesu eine eindringliche Einladung
zur Hoffnung und zum Handeln sind: Wenn der Menschensohn kommt, wird er dann
den Glauben an Gottes Vorsehung finden? Es ist in der Tat dieser Glaube, der
unser Engagement für die Gerechtigkeit trägt, gerade weil wir glauben, dass
Gott die Welt durch Liebe rettet und uns von Fatalismus befreit. Fragen wir uns
also: Wenn wir den Ruf derer hören, die in Not sind, sind wir dann Zeugen der
Liebe des Vaters, so wie Christus es für alle war? Er ist der Demütige, der die
Anmaßenden zur Umkehr ruft, der Gerechte, der uns gerecht macht, wie es die
neuen Heiligen von heute bezeugen, die keine Helden oder Verfechter irgendeines
Ideals sind, sondern glaubwürdige Männer und Frauen.
Diese treuen Freunde
Christi sind Märtyrer für ihren Glauben, wie Bischof Ignatius Choukrallah
Maloyan und der Katechet Peter To Rot; sie sind Verkünder des Evangeliums und
Missionare, wie Schwester Maria Troncatti; sie sind charismatische
Gründerinnen, wie Schwester Vincenza Maria Poloni und Schwester Carmen Rendiles
Martinez; mit ihrem gläubig brennenden Herzen sind sie Wohltäter der
Menschheit, wie Bartolo Longo und José Gregorio Hernández Cisneros. Mögen sie
uns mit ihrer Fürsprache in unseren Prüfungen beistehen und möge ihr Beispiel
uns in unserer gemeinsamen Berufung zur Heiligkeit inspirieren. Da wir Pilger
auf dem Weg zu diesem Ziel sind, lasst uns unermüdlich beten und fest stehen in
dem, was wir gelernt haben und sicher glauben (vgl. 2 Tim 3,14). So
trägt der Glaube auf Erden die Hoffnung auf den Himmel.
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Beata Vincenza María
(Luigia) Poloni
«Solidaridad y fe al
servicio de los débiles»
NOVIEMBRE 11, 2012 00:00REDACCIÓNESPIRITUALIDAD
Y ORACIÓN
MADRID, domingo 11
noviembre 2012 (ZENIT.org).-
Ofrecemos el santo del día por nuestra colaboradora Isabel Orellana Vilches.
Esta vez es la beata italiana Vicenta María, oriunda de Verona, fundadora de
las Hermanas de la Misericordia.
Nació en Verona (Italia)
el 26 de enero de 1802. Creció en medio del infortunio alentada por la robusta
fe de sus padres. Inteligente y capaz, sensible ante las adversidades, supo ser
motivo de descanso para su generosa familia cuando de doce hijos habidos en el
seno de su hogar, fueron muriendo uno tras otro sobreviviendo tres, y sostuvo
los negocios familiares con gran talento y agudeza.
De su padre, integrado en
una asociación benéfica, aprendió la riqueza que esconde el desprendimiento
acogiéndolo para sí. Su discreción y espíritu de servicio fueron apreciados
tanto en el comercio que regentaba como en el asilo de Verona donde realizaba
labores de voluntariado con los ancianos. Conocía en carne propia el zarpazo
del sufrimiento, su valor purificativo, el cúmulo de enseñanzas que conlleva
humanas y espirituales, y había adquirido el sentimiento de solidaridad
universal que aglutina a quienes han pasado por él. Sus entrañas de
misericordia serían manifiestas de forma singular en la obra que le aguardaba y
de la que sería artífice.
Fue Carlos Steeb, su
director espiritual, quien se percató de la grandeza humana y espiritual de la
joven que tenía en la oración uno de los pilares de su vida, y entrevió la
misión a la que estaba destinada. Atento a los signos, como es propio de los
grandes apóstoles, la alentaba a seguir el sendero de la perfección a la espera
de que se manifestase la voluntad divina sobre ella. Durante la epidemia de
cólera fue evidente que la acción de la futura fundadora no era un acto solidario,
sino que iba acompañada de un cariz de ternura con los damnificados en el que
latía el amor divino.
Carlos Steeb que conocía
su valía y era sabedor de las virtudes que le adornaban, le propuso fundar el
Instituto de Hermanas de la Misericordia, que ella emprendió humildemente en
1840, sintiendo el peso de su indigencia y confiada en la gracia de Dios:
«… El Señor se sirve, a veces, de los instrumentos más débiles para
llevar a cabo sus designios: que se cumpla su voluntad», hizo notar. Volcada
durante quince años en niños, ancianos y enfermos, desahuciados y abandonados,
culminó su vida, tras un cáncer de mama que no superó, el 11 de noviembre de
1855.
El beato P. Steeb no dejó
abandonadas a las religiosas sino que sostuvo la obra hasta su muerte. Vicenza
fue beatificada el 21 de septiembre de 2008.
NOVIEMBRE 11, 2012 00:00ESPIRITUALIDAD
Y ORACIÓN
SOURCE : https://es.zenit.org/articles/beata-vincenza-maria-luigia-poloni/
CAPILLA PAPAL
HOMILÍA DEL SANTO PADRE
LEÓN XIV
AR - DE - EN - ES - FR - IT - PL - PT
Queridos hermanos y
hermanas:
La pregunta con la que
concluye el Evangelio que hemos proclamado abre nuestra reflexión: «Cuando
venga el Hijo del hombre, ¿encontrará fe sobre la tierra?» (Lc 18,8). Este
interrogante nos revela lo más precioso a los ojos de Dios: la fe, es decir, el
vínculo de amor entre Dios y el hombre. Precisamente hoy están ante nosotros
siete testigos, los nuevos santos y las nuevas santas, que con la gracia de
Dios han mantenido encendida la lámpara de la fe, más aún, han sido ellos
mismos lámparas capaces de difundir la luz de Cristo.
La fe, comparada con
grandes bienes materiales y culturales, científicos y artísticos, sobresale; no
porque estos bienes sean despreciables, sino porque sin fe pierden el sentido.
La relación con Dios es de máxima importancia porque Él ha creado de la nada
todas las cosas, en el principio de los tiempos, y salva de la nada todo
aquello que en el tiempo termina. Una tierra sin fe estaría poblada de hijos
que viven sin Padre, es decir, de criaturas sin salvación.
Es por eso que Jesús, el
Hijo de Dios hecho hombre, se pregunta por la fe: si desapareciese del mundo,
¿qué ocurriría? El cielo y la tierra quedarían como están, pero nuestro corazón
carecería de esperanza; la libertad de todos sería derrotada por la muerte;
nuestro deseo de vida precipitaría en la nada. Sin fe en Dios, no podemos
esperar en la salvación. La pregunta de Jesús nos inquieta, sí, pero sólo si
olvidamos que es Él mismo quien la pronuncia. Las palabras del Señor, en
efecto, son siempre evangelio, es decir, anuncio gozoso de salvación. Esta
salvación es el don de la vida eterna que recibimos del Padre, mediante el
Hijo, con la fuerza del Espíritu Santo.
Queridos hermanos y
hermanas, precisamente por esto Cristo habla a sus discípulos de la necesidad
de «orar siempre sin desanimarse» (Lc 18,1). Así como no nos cansamos de
respirar, del mismo modo no nos cansemos de orar. Como la respiración sostiene
la vida del cuerpo, así la oración sostiene la vida del alma. La fe,
ciertamente, se expresa en la oración y la oración auténtica vive de la fe.
Jesús nos indica este
vínculo con una parábola. Un juez permanece sordo ante las persistentes
peticiones de una viuda, cuya insistencia lo lleva, finalmente, a actuar. A
primera vista, esa tenacidad se nos presenta como un gran ejemplo de esperanza,
especialmente en el tiempo de la prueba y la tribulación. La perseverancia de
la mujer y el comportamiento del juez, que actúa de mala gana, preparan una
pregunta provocadora de Jesús. Dios, el Padre bueno, «¿no hará justicia a sus
elegidos, que claman a él día y noche?» (Lc 18,7).
Hagamos resonar estas
palabras en nuestra conciencia. El Señor nos está preguntando si creemos que
Dios es juez justo para todos. El Hijo nos pregunta si creemos que el Padre
quiere siempre nuestro bien y la salvación de cada persona. A este propósito,
dos tentaciones ponen a prueba nuestra fe. La primera toma fuerza en el
escándalo del mal, llevándonos a pensar que Dios no escucha el llanto de los
oprimidos ni tiene piedad del dolor inocente. La segunda tentación es la
pretensión de que Dios deba actuar como queremos nosotros. Entonces, la oración
deja de ser tal para convertirse en una orden, con la cual enseñamos a Dios
cómo ser justo y eficaz.
Jesús, testigo perfecto
de la confianza filial, nos libra de ambas tentaciones. Él es el inocente, que
sobre todo durante su pasión reza así: “Padre, hágase tu voluntad” (cf. Lc 22,42).
Son las mismas palabras que el Maestro nos entrega en la oración del Padrenuestro.
Pase lo que pase, Jesús se confía como Hijo al Padre; por eso nosotros, como
hermanos y hermanas en su nombre, proclamamos: «En verdad es justo y necesario,
es nuestro deber y salvación darte gracias, Padre santo, siempre y en todo
lugar, por Jesucristo, tu Hijo amado» (Misal Romano, Plegaria eucarística II,
Prefacio).
La oración de la Iglesia
nos recuerda que Dios hace justicia a todos, entregando su vida por todos. Así,
cuando gritamos al Señor: “¿dónde estás?”, transformamos esta invocación en
oración, y entonces reconocemos que Dios está ahí donde el inocente sufre. La
cruz de Cristo revela la justicia de Dios. Y la justicia de Dios es el perdón.
Él ve el mal y lo redime, cargándolo sobre sí. Cuando estamos crucificados por
el dolor y por la violencia, por el odio y por la guerra, Cristo está ya ahí,
en la cruz por nosotros y con nosotros. No hay llanto que Dios no consuele, no
hay lágrima que esté lejos de su corazón. El Señor nos escucha, nos abraza como
somos, para hacernos como es Él. En cambio, quien rechaza la misericordia de
Dios permanece incapaz de misericordia para con el prójimo. Quien no acoge la
paz como un don, no sabrá dar la paz.
Queridos hermanos y
hermanas, ahora comprendemos que las preguntas de Jesús son una enérgica
invitación a la esperanza y a la acción. Cuándo el Hijo del hombre venga, ¿encontrará
la fe en la providencia de Dios? Es esta fe, precisamente, la que sostiene
nuestro compromiso con la justicia, porque creemos que Dios salva al mundo por
amor, liberándonos del fatalismo. Por tanto, preguntémonos: cuando escuchamos
la llamada de quien está en dificultad, ¿somos testigos del amor del Padre,
como Cristo lo ha sido para todos? Él es el humilde que llama a los prepotentes
a la conversión, el justo que nos hace justos, como lo atestiguan los nuevos
santos de hoy. No son héroes, o paladines de un ideal cualquiera, sino hombres
y mujeres auténticos.
Estos fieles amigos de
Cristo son mártires por su fe, como el obispo Ignacio Choukrallah Maloyan y el
catequista Pedro To Rot; son evangelizadores y misioneros como sor María
Troncatti; son carismáticas fundadoras, como sor Vicenta María Poloni y sor
Carmen Rendiles Martínez; son bienhechores de la humanidad con sus corazones
encendidos de devoción, como Bartolo Longo y José Gregorio Hernández Cisneros.
Que su intercesión nos asista en las pruebas y su ejemplo nos inspire en la
común vocación a la santidad. Mientras peregrinamos hacia esa meta, no nos
cansemos de orar, cimentados en lo que hemos aprendido y creemos firmemente
(cf. 2 Tm 3,14). De ese modo, la fe en la tierra sostiene la
esperanza en el cielo.
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CAPELA PAPAL
HOMILIA DO PAPA LEÃO XIV
AR - DE - EN - ES - FR - IT - PL - PT
Queridos irmãos e irmãs,
a pergunta que encerra o
Evangelho acabado de proclamar abre esta nossa reflexão: «Quando o Filho do
Homem voltar, encontrará a fé sobre a terra?» (Lc 18, 8). Esta
interrogação revela-nos o que é mais precioso aos olhos do Senhor: a fé, ou
seja, o vínculo de amor entre Deus e o ser humano. Hoje, temos precisamente
diante de nós sete testemunhas, os novos santos e as novas santas, que
mantiveram acesa, com a graça de Deus, a lâmpada da fé, ou melhor, tornaram-se
eles mesmo lâmpadas capazes de difundir a luz de Cristo.
Em relação aos grandes
bens materiais e culturais, científicos e artísticos, a fé sobressai não porque
estes se devam desprezar, mas porque sem fé perdem sentido. A relação com Deus
é da maior importância porque Ele, no início dos tempos, criou todas as coisas
do nada e, no tempo, salva do nada tudo o que simplesmente acaba. Uma terra sem
fé seria povoada por filhos que vivem sem Pai, ou seja, por criaturas sem
salvação.
Eis por que Jesus, o
Filho de Deus feito homem, se interroga sobre a fé: o que aconteceria se ela
desaparecesse do mundo? O céu e a terra permaneceriam como antes, mas não
haveria mais esperança nos nossos corações; a liberdade de todos seria
derrotada pela morte; o nosso desejo de vida precipitaria no nada. Sem fé em
Deus, não podemos ter esperança na salvação. Por isso, a pergunta de Jesus
inquieta-nos, sim, mas só se esquecemos que é o próprio Jesus que a pronuncia.
Com efeito, as palavras do Senhor permanecem sempre Evangelho, ou seja, alegre
anúncio de salvação. Esta salvação é o dom da vida eterna que recebemos do Pai,
por meio do Filho, com a força do Espírito Santo.
Caríssimos, é
precisamente por isso que Cristo fala aos seus discípulos «sobre a obrigação de
orar sempre, sem desfalecer» (Lc 18, 1): tal como não nos cansamos de
respirar, também não nos cansemos de orar! Do mesmo modo que a respiração
sustenta a vida do corpo, a oração sustenta a vida da alma: a fé, com efeito,
expressa-se na oração e a oração autêntica vive da fé.
Jesus mostra-nos essa
ligação com uma parábola: um juiz mantém-se surdo perante os pedidos
insistentes de uma viúva, cuja persistência, por fim, o leva a agir. Tal
tenacidade, à primeira vista, torna-se para nós um bonito exemplo de esperança,
especialmente nos momentos de provação e tribulação. Porém, a perseverança da
mulher e o comportamento do juiz, que age contra vontade, preparam uma
provocante pergunta de Jesus: Deus, Pai bom, «não fará justiça aos seus
eleitos, que a Ele clamam dia e noite?» (Lc 18, 7).
Deixemos que estas
palavras ressoem na nossa consciência: o Senhor pergunta-nos se acreditamos que
Deus é um juiz justo para com todos. O Filho pergunta-nos se acreditamos que o
Pai quer sempre o nosso bem e a salvação de todas as pessoas. A este propósito,
duas tentações põem à prova a nossa fé: a primeira ganha força a partir do
escândalo do mal, levando-nos a pensar que Deus não ouve o clamor dos oprimidos
nem tem piedade do sofrimento dos inocentes. A segunda tentação é a pretensão
de que Deus deve agir como nós desejamos: a oração cede então lugar a uma ordem
dirigida a Deus, para lhe ensinar o modo de ser justo e eficaz.
Jesus, testemunha
perfeita da confiança filial, liberta-nos de ambas as tentações. Ele é o
inocente que, sobretudo durante a sua Paixão, reza assim: “Pai, faça-se a tua
vontade” (cf. Lc 22, 42). São as mesmas palavras que o Mestre nos
entrega na oração do Pai Nosso. Aconteça o que acontecer, Jesus confia-se
como Filho ao Pai; por isso, nós, como irmãos e irmãs em seu nome, proclamamos:
«Senhor, Pai santo, Deus eterno e omnipotente, é verdadeiramente nosso dever, é
nossa salvação, dar-Vos graças sempre e em toda a parte, por Jesus Cristo,
vosso amado Filho» (Missal Romano, Oração Eucarística II, Prefácio).
A oração da Igreja
lembra-nos que Deus, ao dar a sua vida por todos, faz justiça a todos. Assim,
quando clamamos ao Senhor: “Onde estás?”, transformamos essa invocação em
oração e reconhecemos, então, que Deus está precisamente ali onde o inocente
sofre. A cruz de Cristo revela a justiça de Deus e a justiça de Deus é o
perdão: Ele vê o mal e redime-o, tomando-o sobre si. Quando somos crucificados
pela dor e pela violência, pelo ódio e pela guerra, Cristo já está ali, na cruz
por nós e conosco. Não há choro que Deus não console, nem lágrima que esteja
longe do seu coração. O Senhor escuta-nos, abraça-nos como somos, para nos
transformar como Ele é. Quem, pelo contrário, recusa a misericórdia de Deus,
permanece incapaz de misericórdia para com o próximo. Quem não acolhe a paz
como um dom, não saberá dar a paz.
Caríssimos, compreendemos
agora que as perguntas de Jesus são um vigoroso convite à esperança e à ação:
quando o Filho do homem vier, encontrará fé na providência de Deus? Na verdade,
é esta fé que sustenta o nosso empenho pela justiça, precisamente porque
acreditamos que Deus salva o mundo por amor, libertando-nos do fatalismo.
Perguntemo-nos, então: quando ouvimos o apelo de quem está em dificuldade,
somos testemunhas do amor do Pai, como Cristo o foi para com todos? Ele é o
humilde que chama os prepotentes à conversão, o justo que nos torna justos,
como atestam os novos santos de hoje: não são heróis, nem paladinos de um ideal
qualquer, mas homens e mulheres autênticos.
Estes fiéis amigos de
Cristo são mártires pela sua fé, como o Bispo Ignazio Choukrallah Maloyan e o
catequista Pietro To Rot; são evangelizadores e missionários, como a Irmã Maria
Troncatti; são fundadoras carismáticas, como a Irmã Vincenza Maria Poloni e a
Irmã Carmen Rendiles Martinez; são benfeitores da humanidade, com coração
ardente de devoção, como Bartolo Longo e José Gregorio Hernández Cisneros. Que
a sua intercessão nos assista nas provações e o seu exemplo nos inspire na
comum vocação à santidade. Enquanto peregrinamos rumo a esta meta, rezemos sem
nos cansarmos, firmes naquilo que aprendemos e acreditamos resolutamente
(cf. 2 Tm 3, 14). A fé sobre a terra sustenta assim a esperança do
céu.
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