Bienheureux Eugène III
Pape (165 ème) de 1145 à
1153 (+ 1153)
D'abord moine cistercien à Clairvaux, puis au monastère des Saints Vincent et Anastase, à Tre Fontane, aux portes de Rome, il fut élu pape à une époque de pleine évolution politique. Il resta fidèle à son père spirituel, saint Bernard à qui il demanda de prêcher une croisade, qui d'ailleurs échoua. Nous trouvons Eugène III à Paris en 1147, à Trèves, et dans bien d'autres régions. Il intervient en Angleterre, réglemente l'Église d'Irlande, met sur pied l'organisation ecclésiastique de la Suède et de la Norvège, assure sa primauté devant l'empereur Frédéric Barberousse. Il vécut pauvrement, plein de bienveillance et de justice. Théologien, il fit traduire les homélies de saint Jean Chrysostome. Trois des cardinaux qu'il avait nommés devinrent papes : Adrien IV, Alexandre III et Victor IV. Très tôt le petit peuple romain le considéra comme un saint en raison de sa manière de vivre et de concevoir le rôle de la Papauté.
Voir aussi sur le site de l'Ordre cistercien de la Stricte Observance: le Bienheureux Eugène III.
Saint Bernard écrivit pour lui le Traité «de Consideratione», où sont évoqués les devoirs du pontife. Jean de Salisbury le décrit comme 'une âme pleine de délicatesse et d’autorité, de grandeur et d’humilité'.
"Le diocèse donne alors à l'Église un grand pape, Calixte II (1119-1124), originaire de Quingey. Les abbayes nouvelles, surtout cisterciennes, se multiplient: elles seront les principaux foyers de résistance au schisme de Frédéric Barberousse; saint Pierre de Tarentaise, défenseur de l'orthodoxie, mourra à Bellevaux en 1174, et le pape Eugène III, cistercien également, viendra en 1148 consacrer la cathédrale reconstruite sous le titre de saint Jean l'Évangéliste." (Histoire du diocèse de Besançon)
À Tivoli près de Rome, en 1153, le trépas du bienheureux Eugène III, pape.
Disciple de saint Bernard et premier abbé du monastère cistercien des Saints
Vincent et Anastase aux Eaux Salviennes (Saint-Paul aux Trois Fontaines), il
fut élu au siège de Rome, alors que la ville était dans l’effervescence
politique; il s’employa avec bonheur à défendre le peuple de la cité des
incursions des infidèles et à améliorer la discipline ecclésiastique.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1467/Bienheureux-Eugene-III.html
La Consécration de la Cathédrale Saint Étienne de Châlons-en-Champagne (Marne) par le Pape Eugène III. Panneau peint du XVe siècle. Restauré en 2001-2008. La scène avec les personnages est peinte sur un support constitué de 9 planches de chêne verticales. Cet ensemble est placé sur une planche horizontale sur laquelle est inscrit le texte.
Eugène III (1145)
Bernardo Paganelli di
Montemagno, né à Pise, mort à Tivoli en 1153. Bienheureux.
Il parvint à mettre sur
pied la deuxième croisade, mais celle-ci échoua.
Eugène III approuva le
Souverain Ordre Militaire de Malte.
SOURCE : http://eglise.de.dieu.free.fr/liste_des_papes_11.htm
Pope Eugenius III. and his coat of arms - http://www.araldicavaticana.com/Pontefici.htm
Pope Eugenius III. and his coat of arms - http://www.araldicavaticana.com/Pontefici.htm
EUGÈNE III,
BERNARDO PAGANELLI DI MONTEMAGNO (mort en 1153) pape
(1145-1153)
Pape italien né près de
Pise à une date inconnue et mort le 8 juillet 1153 à Tivoli, non loin
de Rome.
Bernardo Paganelli di Montemagno est un disciple de saint Bernard de Clairvau.
Il est abbé du monastère cistercien de Saint-Vincent-et-Saint-Anastase à Rome
(aujourd'hui l'abbaye de
Tre Fontane) lorsqu'il est élu pape le 15 février 1145, puis intronisé le
18 février sous le nom d'Eugène III. L'élection inhabituelle d'un
ecclésiastique extérieur au conclave provoque
une émeute populaire à Rome, obligeant le nouveau pontife à fuir la cité. En
1144, comme tant d'autres en Europe occidentale, c'est avec consternation qu'il
apprend la chute du comté d'Édesse, capitale du premier royaume latin d'Orient
fondé par les croisés, tombé aux mains des Turcs. Profitant de l'état
d'anarchie qui règne à Rome, Arnaud
de Brescia, le réformateur extrémiste italien qui s'oppose depuis toujours
au pouvoir temporel de la papauté,
entre dans la ville et contraint le pape à s'exiler au début de 1146. Alors qu'il
est en France (1147), Eugène III presse le roi Louis VII le Jeune de
mener une croisade pour la libération d'Édesse, et invite saint Bernard
de Clairvaux à la prêcher. Cette deuxième croisade, impressionnante
entre toutes par son ampleur, se soldera pourtant par un échec retentissant.
Rentré en Italie en juin 1148, Eugène III
excommunie Arnaud de Brescia en juillet de la même année au motif que celui-ci
avait dénoncé le pape comme étant « un homme de sang » et fomenté la
révolte contre la papauté. Siégeant hors de Rome pendant la plus grande partie
de son pontificat à cause de l'hostilité du nouveau sénat restauré au Capitole,
Eugène III tient de nombreux conciles régionaux. En 1153, il signe le
traité de Constance avec Frédéric Ier Barberousse, successeur de
Conrad III sur le trône du Saint
Empire romain germanique, fixant les conditions du couronnement à Rome de
celui-ci. Le pape mourra avant que Frédéric ait pu se rendre en Italie. Il sera
béatifié le 3 octobre 1872.
Universalis,
« EUGÈNE III, BERNARDO PAGANELLI DI MONTEMAGNO (mort
en 1153) pape (1145-1153) », Encyclopædia Universalis [en
ligne], consulté le 13 juillet 2015. URL : http://www.universalis.fr/encyclopedie/eugene-iii-bernardo-paganelli-di-montemagno-pape/
SOURCE : http://www.universalis.fr/encyclopedie/eugene-iii-bernardo-paganelli-di-montemagno-pape/
Pope
Eugenius III. and his coat of arms on card - http://www.araldicavaticana.com/Pontefici.htm
Bienheureux Eugène III
Né à Pise, en
Italie, Bernardo PAGANELLI était probablement Prieur de Saint Zénon
quand il rencontra Saint Bernard, en 1138. Devenu Moine à Clairvaux, il en
repartit à l’automne 1139 pour aller fonder en Italie. D’abord implantée près
de Farfa, la nouvelle Communauté, sur l’ordre d’Innocent II se transféra le 25
octobre 1140 au Monastère des Saints Vincent et Anastase, à Tre Fontane, aux
portes de Rome.
Cinq ans plus tard, à la
mort de Lucius II, Bernardo, qui depuis 1141 était Abbé de Tre Fontane, est élu
Pape à l’unanimité sous le nom de Eugène III, le 15 février 1145. Saint
Bernard confie à ses correspondants ses appréhensions devant ce choix d’une
personne « inexperte et faible ». Mais l’un d’eux répond :
« le Seigneur daigna lui accorder sur le champ de telles grâces, qu’il
l’emporta sur nombre de ses prédécesseurs en grandes actions et en
réputation. »
Son pontificat fut
troublé par des difficultés politiques chroniques, notamment avec le Sénat de
Rome, ce qui l’obligea souvent à résider hors de Rome. Inquiet de la situation
des lieux saints, il suscita la seconde croisade et demanda à Saint Bernard de
la prêcher (6 mars 1146).
Il entreprit en France en
1147-1148 un voyage qui lui permit de revoir Saint Bernard, Clairvaux et
Cîteaux, voyage marqué par les Conciles de Paris, les synodes de Trèves et
Reims, où furent examinées entre autres les positions doctrinales de Gilbert de
la Porrée et les visions d’Hildegarde de Bingen.
En décembre 1149, il
retourne à Rome sous la protection de Roger II de Sicile, mais il doit en
repartir, car l’hostilité du Sénat romain reste vive. Eugène commence alors à
traiter avec Conrad III, puis avec son successeur, Frédéric I Barberousse.
Eugène meurt à
Tivoli le 8 juillet 1153.
Cistercien de cœur,
Eugène faisait partie de ceux qui « désirent rester aux pieds du Seigneur
avec Marie, et qui se voient ramenés à nourrir les foules et à servir avec
Marthe » (Lettre 412 de St Bernard). Il garda toujours la simplicité de
vie et l’habit cistercien, et on sait que Saint Bernard écrivit pour lui le
Traité « de Consideratione », où sont évoqués les devoirs du pontife.
Jean de Salisbury le décrit comme « une âme pleine de délicatesse et
d’autorité, de grandeur et d’humilité ».
Eugène a été enseveli
dans la Basilique Saint-Pierre, près de l’autel de la Vierge, dans le chœur des
chanoines, là où fut aussi inhumé le Pape Grégoire III. Mais sa dépouille n’est
plus localisable aujourd’hui, ayant été jointe à d’autres dans un
« polyandre » (sépulture commune) qui regroupe les restes des Saints,
dans les Grottes vaticanes, mais auquel les fidèles n’ont pas accès. Son
épitaphe était la suivante :
Hic habet eugenius
defunctus carne sepulchrum, / quem pia cum christo vivere cura
facit. / Pisa virum genuit, quem claraevallis
alumnum / exhibuit, sacrae religionis opus. / Hinc ad
anastasii translatus martyris aedem / ex abbate pater summus in orbe
fuit. / Eripuit solemne iubar mundique decorem / iulius
octavam sole ferente diem : / conceptum sacrae referebant
virginis anni / centum bis seni mille quaterque decem.
« En ce
sépulcre est déposé le corps mortel d’Eugène, que la divine bonté fait vivre
auprès du Christ. Pise a engendré l’homme et Clairvaux le disciple dans la
sainteté de la Vie Religieuse. Passé de ce lieu au Monastère du Martyr Saint
Anastase, d’Abbé, il devint Pontife universel. Au mois de juillet, quand le
soleil éveillait le huitième jour, il l’emporta, phare de lumière et splendeur
du monde, en l’année 1153 de la conception de la Vierge ».
Déjà considéré comme
Saint de son vivant, les miracles se multiplièrent près de sa tombe tout de
suite après sa mort. Pie IX le Béatifia en 1872.
(D’après Virgilio card.
NOÈ, in : Le tombe e i monumenti funebri dei papi nella Basilica di San
Pietro in Vaticano, Franco Cosimo Panini Editore, Modena, 2000)
Statue du Pape Eugène III. Monument à Saint-Bernard de Clairvaux (1091-1153). Dijon, 27 Mars 2010.
Statue du Pape Eugène III. Monument à Saint-Bernard de Clairvaux (1091-1153). Dijon, 27 Mars 2010.
Saint Bernard de
Clairvaux au Pape Eugène III
Correspondance de Saint
Bernard de Clairvaux au Pape Eugène III, ancien Moine de Clairvaux, devenu Pape
en 1145.
I – « Désormais je parle à mon maître, je n’ose plus vous appeler mon fils, lui écrit Bernard. Celui qui me suivais a passé devant moi…
L’Église exulte et glorifie le Seigneur de votre élection, mais au sein de
l’Église la joie est plus grande encore dans cette communauté dont vous avez
été l’enfant, dont vous avez sucé les mamelles. Quoi donc ? J’exulte moi aussi
et pourtant je l’avoue j’ai peur. Ma joie est mêlée de crainte et de
tremblements… Je vois la dignité où vous êtes élevé et de quelle hauteur
maintenant vous pouvez tomber. »
II – « À voir la pompe
qui t’entoure on te prendrait plutôt pour le successeur de Constantin que pour
le successeur de saint Pierre. Contemple-toi d’un regard dénudé dans ta
première nudité puisque tu es sorti nu des entrailles de ta mère. Es-tu donc né
coiffé de la tiare, brillant de joyaux, chatoyant sous la soie, couronné de
plumes ou constellé de métaux précieux ? Éloigne tous ces ornements,
dissipe-les comme les éphémères nuées du matin… Tu ne verras plus alors qu’un
homme nu, pauvre, malheureux, pitoyable, un homme né de la femme et donc
héritier du péché, destiné à une vie brève et donc dans la crainte… »
III – « Qui t’a chargé de
régler les héritages et de faire le partage des propriétés ? Les affaires
infimes et terrestres ont leurs juges naturels, ce sont les princes et les rois
de ce monde. Pourquoi empiéter dans le domaine d’autrui ?… Et alors quand prierons-nous,
quand enseignerons-nous les peuples, quand édifierons-nous l’Église, quand
méditerons-nous sur la loi ? Le palais retentit chaque jour des lois de
Justinien et non celles du Seigneur. Est-ce juste ? »
IV – « Tu n’es pas le
souverain des Évêques, mais l’un d’entre eux, le frère de ceux qui aiment Dieu,
le compagnon de ceux qui le craignent. Tu dois être au milieu d’eux comme le
modèle de la justice, le miroir de la sainteté… l’ami de l’époux, le tuteur de
l’épouse, la règle du clergé, le maître d’école des ignorants, l’avocat des
pauvres, l’espoir des malheureux. »
Saint Bernard de
Clairvaux
Extrait du livre de
Pierre Riché, DDB 2004, 108 pages, 11 €, pp 64-67
Engelhartszell
( Upper Austria ). Engelszell monastery church ( 1754-64 ) - High altar: Statue
of pope Eugenius III by Johann Georg Üblhör.
Engelhartszell ( Oberösterreich ). Stiftskirche Engelszell ( 1754-64 ) - Hochaltar: Statue Papst Eugen III von Johann Georg Üblhör.
Also
known as
Peter dei Paganelli di
Montemagno
Bernard of Pisa
Bernardo Pignatelli
Profile
Prominent Cistercian monk.
Friend of Saint Bernard
of Clairvaux. Abbot of
the monastery of
Tre Fontaine. Elected pope unanimously
on day of his predecessor’s funeral;
the cardinals wanted
a quick election to prevent the interference of secular authorities. Promoted
the disastrous Second
Crusade. In 1146,
the agitation of Arnold of Brescia and the republicans drove the pope from Rome.
While in exile from 1146 to 1149 and
again from 1150 to 1152,
Eugene worked to reform clerical discipline.
Born
at Montemagno, Pisa, Italy as Peter
dei Paganelli di Montemagno
Papal
Ascension
8 July 1151 at Tivoli, Italy of
natural causes
28
December 1872 by Pope Pius
IX (cultus
confirmed)
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
images
video
webseiten
auf deutsch
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
MLA
Citation
“Blessed Pope Eugene
III“. CatholicSaints.Info. 1 January 2023. Web. 23 April 2025.
<https://catholicsaints.info/blessed-pope-eugene-iii/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-pope-eugene-iii/
This
illustration is from The Lives and Times of the Popes by Chevalier
Artaud de Montor (1772–1849), New York: The Catholic Publication Society of
America, 1911. It was originally published in 1842.
Article
EUGENE III (Blessed) Pope
(July 8) (12th century) A French Cistercian Abbot, disciple of Saint Bernard,
who on account of his saintly character was elected Pope (A.D. 1145) in very
troublous times. He governed the Church wisely, promoted the Second Crusade,
and died A.D. 1153, the same year as his holy master, Saint Bernard.
MLA
Citation
Monks of Ramsgate.
“Eugene III”. Book of Saints, 1921. CatholicSaints.Info.
18 January 2013. Web. 24 April 2025.
<https://catholicsaints.info/book-of-saints-eugene-iii/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-eugene-iii/
Eugenius
III, estátua na Sala do Capítulo do Mosteiro de Alcobaça
Blessed Pope Eugene III
Blessed Pope Eugene III
was Pope from 15 February 1145 to his death in 1153. The image here is that of
the episcopal consecration of Blessed Eugene.
Eugene was the first
Cistercian to become Pope. After he became a Cistercian he took the name of
“Bernard” in honor of his friend, Bernard of Clairvaux. Never a shy man and
passionate teacher, Saint Bernard wrote De consideratione to instruct
him Eugene in papal duties. Father Bernard was appointed abbot of Tre
Fontaine in Rome. Following the death of Pope Lucius II (+1145) the
cardinals elected Abbot Bernard to be pope, who was not present at the conclave
due to not being a cardinal. It is reported that ALL were surprised. He
remained a Cistercian monk at heart.
The Dominican St.
Antoninus called Pope Eugene “a great pope with great sufferings.”
And, St. Bernard of Clairvaux spoke of Pope Eugene in this way:
“There is no arrogance or domineering way in him.” Eugene III held synods in
northern Europe at Paris, Rheims, and Trier in 1147 and 1149 that were devoted
to the reform of clerical life. He also considered and approved the works of
Hildegard of Bingen
He was beatified on 28
December 1872 by Pope Pius IX.
Thomas Merton wrote an
essay on Blessed Eugene, “Blessed Eugenius III, Abbot of Tre Fountain,
Pope,” Cistercian Studies Quarterly (2009) 44.2: 173-180.
With the Church we pray:
Almighty ever-living God,
who chose blessed Eugene III to preside over your whole people and
benefit them by word and example, keep safe, we pray, by his intercession, the
shepherds of your Church along with the flocks entrusted to their care, and
direct them in the way of eternal salvation. Through our Lord Jesus Christ.
SOURCE : https://communio.stblogs.org/index.php/2016/07/blessed-pope-eugene-iii/
Sketch
of Pope Eugenius III by 17th century artist - http://www.araldicavaticana.com/ritratti_dei_pontefici.htm
New
Catholic Dictionary – Pope Blessed Eugene III
Article
Reigned from 11
February 1145 to 8
July 1153. Confessor of
the faith; born in Montemagno, Italy as
Bernardo Pignatelli; died at
Tivoli, Italy. Cistercian, Abbot of
Tre Fontane. He was elected pope,
and forced to take up his residence at Viterbo, due to the violence of the
Roman mob. He absolved the seemingly penitent exile, Arnold of Brescia, who
immediately returned to Rome and stirred up further dissension, concluded by a
treaty signed by the pope and the Roman Senate. This however was adhered to for
only a short time and Eugene was forced to flee to France,
where he directed the Second Crusade and convened important synods to
discipline the clergy, propagate the faith, and encourage learning. After a
second unsuccessful attempt to rule in Rome a treaty with Frederick Barbarossa
promising imperial protection enabled him to end his days in peace. Feast, 8
July; at Rome, 21
July.
MLA
Citation
“Pope Blessed Eugene
III”. New Catholic Dictionary. CatholicSaints.Info.
11 August 2018. Web. 24 April 2025.
<https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-pope-blessed-eugene-iii/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-pope-blessed-eugene-iii/
Kloster Mehrerau, Bregenz, Vorarlberg; Collegiumskapelle; Bildnisse von Päpsten (in den Arkadenzwickeln) und zugehörige Wappen; Eugen III., der erste Zisterzienserpapst
Kloster
Mehrerau, Bregenz, Vorarlberg; Collegiumskapelle; Bildnisse von Päpsten (in den
Arkadenzwickeln) und zugehörige Wappen; Eugen III., der erste Zisterzienserpapst
Blessed Eugene III,
OSB
Cist. Pope (RM)
Born at Montemagno,
between Lucca and Pisa, Italy; died at Tivoli, July 8, 1153; cultus approved
1872. Pietro Paganelli became a canon at the Pisa cathedral and an official in
the ecclesiastical curia of Pisa. After meeting Saint Bernard joined the Cistercians
at Clairvaux in 1135, taking the name Bernard. His namesake professed him. He
became abbot of Saint Athanasius (then Tre Fontane) in Rome and was
unexpectedly elected pope on February 15, 1145, taking the name Eugene.
Forced to flee the city
when he refused to recognize the sovereignty of the Roman Senate and Arnold of
Brescia, heading the opposition to his election, seized temporal power, he was
secretly consecrated at Farfa Abbey on February 18. Eugene moved to Viterbo and
then returned to Rome under a truce, which the rebels immediately broke,
pillaging churches and turning Saint Peter's into an armory.
At the invitation of King
Louis VII, he went to France in 1147 and proclaimed the Second Crusade, which
ended in failure, despite the efforts of Saint Bernard, who preached it, when
the armies of King Louis VII and Emperor Conrad II of Germany were defeated.
Eugene held synods at
Paris and Trier in 1147 and the following year at Rheims, where he condemned
Gilbert de la Porree, and at Cremona, where he excommunicated Arnold and
threatened to use force against the Roman rebels. Terms were arranged and
Eugene returned to Rome in 1149 but was again forced to leave the following
year.
He took up residence at
Tivoli, concluded the Treaty of Constance in 1153 with Emperor Frederick I,
guaranteeing the rights of the Church. Eugene labored throughout a tumultuous
pontificate to reunite the Eastern churches to Rome, to reform clerical conduct
and discipline, removed unworthy clergymen (among them the archbishops of Mainz
and York), fought the recurrence of Manichaeism, was known for his courage and
simplicity, and lived according to the spiritual counsels of Saint Bernard, who
wrote De consideratione for his guidance.
Saint Antoninus fittingly
called him "one of the greatest and one of the most afflicted of
popes" (Benedictines, Delaney).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0708.shtml
Pope Blessed Eugene III
Bernardo Pignatelli, born in the neighbourhood of Pisa, elected 15
Feb., 1145; d. at Tivoli,
8 July, 1153. On the very day that Pope
Lucius II succumbed, either to illness or wounds, the Sacred
College, foreseeing that the Roman populace would make a
determined effort to force the new pontiff to abdicate his
temporal power and swear allegiance to the Senatus
Populusque Romanus, hastily buried the deceased pope in
the Lateran and withdrew to the remote cloister of St.
Cæsarius on the Appian Way. Here, for reasons unascertained, they
sought a candidate outside their body, and unanimously chose the Cistercian monk, Bernard of Pisa, abbot of
the monastery of
Tre Fontane, on the site of St.
Paul's martyrdom.
He was enthroned as Eugene
III without delay in St. John Lateran, and since residence in the
rebellious city was impossible, the pope and
his cardinals fled
to the country. Their rendezvous was the monastery of Farfa,
where Eugene received the episcopal consecration.
The city of Viterbo,
the hospitable refuge of so many of the afflicted medieval popes,
opened its gates to welcome him; and thither he proceeded to await
developments. Though powerless in face of the Roman mob, he was
assured by embassies from all the European powers
that he possessed the sympathy and affectionate homage of the entire Christian
world.
Concerning
the parentage, birth-place, and even the original name of Eugene,
each of his biographers has advanced a different opinion. All that can
be affirmed as certain is that he was of the noble family of Pignatelli,
and whether he received the name of Bernardo in baptism or
only upon entering religion, must remain uncertain. He was educated in Pisa,
and after his ordination was
made a canon of the cathedral.
Later he held the office of vice-dominus or steward of the
temporalities of the diocese.
In 1130 he came under the magnetic influence of St.
Bernard of Clairvaux; five years later when the saint returned
home from the Synod of Pisa,
the vice dominus accompanied him as a novice.
In course of time he
was employed by his order on several important affiars; and lastly was sent
with a colony of monks to
repeople the ancient Abbey
of Farfa; but Innocent
II placed them instead at the Tre Fontane.
St. Bernard received
the intelligence of the elevation of his disciple with
astonishment and pleasure, and gave expression to his feelings in a paternal
letter addressed to the new pope,
in which occurs the famous passage so often quoted by reformers, true and false:
"Who will grant me to see, before I die, the Church
of God as in the days of old when the Apostles let down
their nets for a draught, not of silver and gold, but of souls?"
The saint, moreover, proceeded to compose in his few moments of leisure
that admirable handbook for popes called
"De Consideratione". Whilst Eugene sojourned at Viterbo, Arnold
of Brescia, who had been condemned by the Council of 1139 to
exile from Italy,
ventured to return at the beginning of the new pontificate and threw himself on
the clemency of the pope.
Believing in the sincerity of
his repentance, Eugene absolved him and enjoined on him
as penance fasting and
a visit to the tombs of
the Apostles.
If the veteran demagogue entered Rome in
a penitential mood, the sight of democracy based on his own
principles soon caused him
to revert to his former self. He placed himself at the head of the movement,
and his incendiary philippics against the bishops, cardinals,
and even the ascetic pontiff who treated him with
extreme lenity, worked his hearers into such fury that Rome resembled
a city captured by barbarians. The palaces of the cardinals and
of such of the nobility as held with the pope were
razed to the ground; churches and monasteries were
pillaged; St. Peter's church was turned into an arsenal; and pious pilgrims were
plundered and maltreated.
But the storm was
too violent to last. Only an idiot could fail to understand
that medieval Rome without
he pope had
no means of subsistence. A strong party was formed in Rome and
the vicinity consisting of the principal families and
their adherents, in the interests of order and the papacy,
and the democrats were induced to listen to words of moderation. A treaty was
entered into with Eugene by which the Senate was preserved but
subject to the papal sovereignty
and swearing allegiance to the supreme
pontiff. The senators were to be chosen annually by
popular election and in a committee of their body the executive power
was lodged. The pope and
the senate should have separate courts, and an appeal could be made
from the decisions of either court to the other. By virtue of this
treaty Eugene made a solemn entry into Rome a
few days before Christmas,
and was greeted by the fickle populace with boundless enthusiasm. But the dual
system of government proved unworkable.
The Romans demanded the destruction of Tivoli.
This town had been faithful to Eugene during the rebellion
of the Romans and merited his protection. He therefore
refused to permit it to be destroyed. The Romans growing more and
more turbulent, he retired to Castel S. Angelo, thence to Viterbo,
and finally crossed the Alps, early in 1146.
Problems lay before
the pope of
vastly greater importance than the maintenance of order in Rome.
The Christian principalities
in Palestine and Syria were
threatened with extinction. The fall of Edessa (1144)
had aroused consternation throughout the West, and already from Viterbo Eugene had
addressed a stirring appeal to the chivalry of Europe to
hasten to the defence of the Holy Places. St. Bernard was
commissioned to preach the Second
Crusade, and he acquitted himself of the task with such success that within
a couple of years two magnificent armies, commanded by the King of
the Romans and the King of France,
were on their way to Palestine. That the Second
Crusade was a wretched failure cannot be ascribed to the saint or
the pope;
but it is one of those phenomena so frequently met with in
the history of the papacy,
that a pope who
was made to subdue a handful of rebellious subjects could hurl all Europe against
the Saracens. Eugene spent
three busy and fruitful years in France, intent on
the propagation of the Faith, the correction of errors and
abuses, and the maintenance of discipline. He sent Cardinal Breakspear
(afterwards Adrian
IV) as legate to
Scandinavia; he entered into relations with
the Orientals with a view to reunion; he proceeded with vigour
against the nascent Manichean
heresies. In several synods (Paris,
1147, Trier, 1148), notably in the great Synod
of Reims (1148), canons were enacted regarding the dress and
conduct of the clergy.
To ensure the strict execution of these canons, the bishops who
should neglect to enforce them were threatened with suspension. Eugene was
inexorable in punishing the unworthy. He deposed the metropolitans of York and Mainz,
and he for a cause which St. Bernard thought not
sufficiently grave, he withdrew the pallium from
the Archbishop of Reims.
But if the saintly pontiff could at times be severe, this was
not his natural disposition.
"Never", wrote
Ven. Peter of Cluny to St. Bernard, "have I found
a truer friend, a sincerer brother, a purer father. His ear is ever ready to
hear, his tongue is swift and mighty to advise. Nor does he comport himself as
one's superior, but rather as an equal or an inferior… I have never made him a
request which he has not either granted, or so refused that I could not
reasonably complain." On the occasion of a visit which he paid
to Clairvaux, his former companions discovered to their joy that
"he who externally shone in the pontifical robes remained in his
heart an observant monk".
The prolonged sojourn of
the pope in France was
of great advantage to the French Church in many ways and
enhanced the prestige of the papacy. Eugene also
encouraged the new intellectual movement
to which Peter
Lombard had given a strong impulse. With the aid of Cardinal
Pullus, his chancellor, who had established the University
of Oxford on a lasting basis, he reduced the schools of theology and philosophy to
better form. He encouraged Gratian in his herculean task of
arranging the Decretals,
and we owe to him various useful regulations bearing on academic degrees. In
the spring of 1148, the pope returned
by easy stages to Italy.
On 7 July, he met the Italian bishops at Cremona, promulgated the canons of Reims for Italy,
and solemnly excommunicated Arnold
of Brescia, who still reigned over the Roman mob. Eugene,
having brought with him considerable financial aid, began to gather his vassals
and advanced to Viterbo and
thence to Tusculum. Here he was visited by King Louis of France,
whom he reconciled to his queen, Eleanor. With the assistance of Roger of Sicily,
he forced his way into Rome (1149),
and celebrated Christmas in
the Lateran. His stay was not of long duration. During the next three
years the Roman court wandered in exile through the Campagna while
both sides looked for the intervention of Conrad of Germany, offering him
the imperial crown. Aroused by the earnest exhortations of St.
Bernard, Conrad finally decided to descend into Italy and
put an end to the anarchy in Rome.
Death overtook him in the midst of his preparations on 15 Feb., 1152, leaving
the task to his more energetic nephew, Frederick
Barbarossa. The envoys of Eugene having concluded
with Frederick at Constance,
in the spring of 1153, a treaty favourable to the interests of the Church and
the empire, the more moderate of the Romans, seeing that the days
of democracy were numbered, joined with the nobles in putting down
the Arnoldists, and the pontiff was enabled to spend his concluding
days in peace.
Eugene is said to have gained the affection of the people by his affability and generosity. He died at Tivoli, whither he had gone to avoid the summer heats, and was buried in front of the high altar in St. Peters, Rome. St. Bernard followed him to the grave (20 Aug.). "The unassuming but astute pupil of St. Bernard", says Gregorovius, "had always continued to wear the coarse habit of Clairvaux beneath the purple; the stoic virtues of monasticism accompanied him through his stormy career, and invested him with that power of passive resistance which has always remained the most effectual weapon of the popes." St. Antoninus pronounces Eugene III "one of the greatest and most afflicted of the popes". Pius IX by a decreed of 28 Dec., 1872, approved the cult which from time immemorial the Pisans have rendered to their countryman, and ordered him to be honoured with Mass and Office ritu duplici on the anniversary of his death.
Sources
For the earlier lives by BOSO, JOHN OF SALISBURY, BERNHARD GUIDONIS, and
AMALRICUS AUGERII see MURATORI, SS. Rer. Ital., III, 439 sqq.
Cf. Lib. Pont., ed DUCHESNE, II, 386; HEFELE, Conciliengesch., v,
494; his letters are in P.L., CLXXX, 1009 sqq. (JAFFÉ, II, 20 sqq.).
See also SAINATI, Vita de beato Eugenio III (Monza, 1874); Annal.
Bolland. (1891), X, 455; and histories of the city of Rome by VON REUMONT
and GREGOROVIUS.
Loughlin,
James. "Pope Blessed Eugene III." The Catholic
Encyclopedia. Vol. 5. New York: Robert Appleton
Company, 1909. 12 Jul.
2015 <http://www.newadvent.org/cathen/05599a.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by WGKofron. With thanks to Fr.
John Hilkert, Akron, Ohio.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. May 1, 1909. Remy Lafort, Censor. Imprimatur. +John
M. Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2023 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/05599a.htm
Beeld van Eugenius III, Paus beeldhouwer: Quellinus de jongere
EUGENE III
After the death of Lucius
the cardinals withdrew to the Monastery of St. Caesarius where, protected by
Frangipani swords, they could elect a pope in peace. The election was speedy
and surprising.
Quickly the cardinals
chose, not one of their own number, but Bernard, the Cistercian abbot of St.
Anastasius. He took the name Eugene III. Bernard Paganelli was born in
Pisa. He was a canon of the cathedral there and a high official when he met St.
Bernard. This meant a radical change. He resigned his high offices to follow
St. Bernard, that spiritual pied piper, into a Cistercian monastery. When
Innocent II asked St. Bernard to send Cistercians to Rome, it was Bernard
Paganelli who led the monks to St. Anastasius. There he attracted many
vocations and the monastery was flourishing when Bernard was elected pope.
Eugene was a man of real
holiness, humble, kindly, and cheerful. If he was severe, he was severe on
principle as when he deposed the archbishops of Mainz and York. He accomplished
much for the church. He might have done more if he had not been so troubled by
the perennial Roman problem. Eugene had to go to Farfa to be consecrated in
peace. But soon, tired of the excesses of Jordan, the Patrician, the Romans
welcomed the Pope back and agreed to a compromise. The office of Patrician was
abolished. The senate was to remain but to acknowledge the lordship of the
Pope. This did not work well and soon the disgusted Pope once more left the
city. The fall of Edessa. a bastion of the crusader kingdom, had alarmed
Europe. Eugene proclaimed the second crusade. St. Bernard preached it. Louis
VII of France and Emperor Conrad III were its leaders. Weak leaders they proved
to be. The Germans were cut up in Asia Minor, the French butchered in a
mountain defile. Louis and Conrad reached Jerusalem indeed, but rather as
pilgrims than war leaders. The crusade which had begun in hope ended in
disillusionment. So keenly did Eugene feel this that he left France.
The Pope was active in promoting the spiritual welfare of the church. He received an embassy from the Catholic Armenians and sent those good people a letter of instruction. He arranged discussions with the Greeks. He held a council at Rheims at which the Trinitarian vagaries of Gilbert de la Porree were condemned. On the other hand the pope approved of the visions of the holy mystic Hildegarde. Though he had actually been guardian of France during the crusade, Eugene could not control his own city. Arnold of Brescia, whom the pope had once pardoned, was now the idol of the factious Romans. Diplomacy and a show of force enabled Eugene to enter Rome once more in 1149, but he had so hard a time keeping order that he appealed to Conrad to come down and settle matters. The Emperor died before he could do so. His nephew and successor agreed to come into Italy. He was to come many times and the popes would not be pleased. Conrad's successor was Frederick Barbarossa. Blessed Eugene died at Tivoli July 8, 1153. He was buried in St. Peter's with great marks of veneration.
Excerpted from "Popes
Through the Ages" by Joseph Brusher, S.J.
SOURCE : http://www.stsmarthaandmary.org/popes/Eugene%20III.htm
Ritratto
di it:Papa Eugenio III nella it:Basilica di San Paolo fuori
la Mura, Roma
Portait
of en:Pope Eugene III in the en:Basilica of Saint Paul
Outside the Walls, Rome
Beato Eugenio III Papa
XII secolo - m. 1153
(Papa dal 18/02/1145 al 08/07/1153)
Entrò nell'ordine cistercense e, eletto papa, si prefisse di restaurare
l'autorità pontificia minacciata da Arnaldo da Brescia, di difendere la Chiesa
contro la minaccia dei Turchi, di riformare la Chiesa e la curia romana. Egli
stesso diede esempio di una spiritualità in cui l'austerità della vita
monastica si conciliava con la carica di pontefice.
Etimologia: Eugenio = ben
nato, di nobile stirpe, dal greco
Martirologio Romano: A
Tivoli nel Lazio, transito del beato Eugenio III, papa, che fu diletto
discepolo di san Bernardo; dopo aver retto da abate il monastero dei Santi
Vincenzo e Anastasio alle Acque Salvie, eletto alla sede di Roma, si adoperò
con impegno per difendere il popolo cristiano dell’Urbe dalle insidie
dell’eresia e rinnovare la disciplina ecclesiastica.
S. Bernardo così scriveva ai cardinali dopo l'elezione Eugenio III, monaco del suo Ordine: "La sua tenera verecondia è avvezza più al ritiro alla quiete che alla trattazione delle cose esteriori ed è da temere che non sappia compiere gli uffici del suo apostolato con la necessaria autorità". Il timore che il mite pontefice (Pier Bernardo, nato da nobile famiglia a Montemagno, presso Pisa, e entrato nell'ordine cistercense dopo l'incontro con S. Bernardo nel 1138) non fosse all'altezza della situazione era condivisa da molti. Ma il Signore - scrive il card. Bosone, suo contemporaneo e biografo - gli concesse tale scienza e facondia, tale liberalità e forza nell'amministrazione della giustizia che superò in attività e fama molti suoi antecessori.
Eugenio III resse la Chiesa otto anni e cinque mesi (1145 1153) in un periodo assai difficile. Dopo l'elezione dovette fuggire nottetempo da Roma per farsi incoronare, il 18 febbraio nel monastero di Farfa, sottraendosi così alle intimidazioni del popolo che, sobillato da agitatori come Arnaldo da Brescia, reclamava per Roma le libere istituzioni comunali con elezione diretta dei senatori. Invitato da S. Bernardo, si prese a cuore la riforma della Chiesa e della curia romana; si adoperò per la difesa della cristianità contro la minaccia dei Turchi, promuovendo una crociata; presiedette a quattro concili (Parigi, Treviri, Reims e Cremona), promosse gli studi ecclesiastici, difese l'ortodossia, ed egli stesso seppe conciliare l'austerità della vita monastica con le esigenze della dignità papale.
Alla sua morte, avvenuta a Tivoli l'8 luglio 1153, il card. Ugo, vescovo di Ostia, così scriveva: "Immacolato emigrò dalla carne sua a Cristo".
Autore: Piero Bargellini
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/61300
Cromolitografia in L. Tripepi, Ritratti e biografie dei romani pontefici: da S. Pietro a Leone 13, Roma, Vaglimigli Davide, 1879. Biblioteca comunale di Trento
Eugènio III
(al secolo Bernardo
Paganelli), papa, beato (Pisa ?-Tivoli 1153). Già abate cistercense e discepolo
di San
Bernardo, succedette a Lucio II nel
1145, ma subito, per l'opposizione del senato, dovette trasferirsi a Viterbo.
Lottò contro i moti popolari politico-religiosi suscitati da Arnaldo
da Brescia; si occupò della riforma ecclesiastica (condanna degli errori
di Gilbert
de la Porrée) e promosse, mediante la predicazione di S. Bernardo, la II
Crociata (1145). Non si stancò di indire e presiedere sinodi e concili (a
Parigi, a Reims, a Treviri, a Cremona) nel tentativo di sedare le rivolte
ereticali e di pacificare gli animi. Protesse fra gli altri Pier Lombardo e Graziano.
Nel marzo 1153 strinse un patto di reciproca assistenza con Federico
Barbarossa.
SOURCE : https://www.sapere.it/enciclopedia/Eug%C3%A8nio+III.html
EUGENIO III papa, beato
di Giovanni Battista
Picotti
Enciclopedia Italiana
(1932)
È incerto se Bernardo da
Pisa, abate del monastero cisterciense di S. Anastasio a Roma, che fu eletto
papa ex insperato concorditer il 15 febbraio 1147, fosse dei
Paganelli di Montemagno; pisano lo dicono le fonti concordemente. L'elezione
del semplice monaco sorprese lo stesso maestro ed amico suo san Bernardo, che
lo ebbe assai caro e gli dedicò il famoso trattato De consideratione. Ma
E. spiegò prudenza e sagacia in un pontificato tribolatissimo. Le agitazioni di
Roma, che avevano condotto, auspice Arnaldo, alla formazione di un governo
repubblicano, lo costrinsero a fuggire, ancora prima di essere consacrato, a
Farfa (18 febbraio) e a stabilirsi poi a Viterbo, dove ricevette l'obbedienza
di Maroniti e di Armeni. Dalla vicina Vetralla bandì il 1° dicembre 1145 la
seconda crociata, concedendo larghe indulgenze e favori; ma i risultati furono
scarsi. Costretti i Romani a riconoscerne la sovranità, pure mantenendo il
senato, rientrò in Roma, accolto cum ramis (dicembre 1145). Ma,
continuando l'agitazione, ne uscì ancora, stette a Sutri e a Viterbo (1146), e
nel 1147 andò in Francia a preparare la crociata, tenendo sinodi a Parigi e a
Treviri, e a Reims un concilio (21 marzo 1148), nel quale furono presi
provvedimenti per la riforma del costume del clero e dei religiosi, per
l'esclusione dei laici dalle questioni ecclesiastiche, per la sicurezza dei
mercanti e degli agricoltori, per il diritto d'asilo. A Cremona (7 luglio 1148)
E. celebrò un concilio italiano, promulgando i decreti di Reims e risolvendo
questioni tra vescovi. Da Frascati fece guerra ai Romani con milizie ausiliarie
del re di Sicilia, e poté rientrare a Roma per il Natale del 1149. Ma dovette
abbandonare ancora la città propter improbitatem Romanorum (giugno
1150). Nel luglio ebbe un colloquio a Ceprano con re Ruggiero e strinse con lui
un concordato, ottenendo la libertà delle elezioni ecclesiastiche; e visse poi
a lungo tra Ferentino e Segni. Solo il 9 dicembre 1152, compostosi con i Romani,
ritornò in Roma, dove con la pietà e la mitezza guadagnò i cittadini, sicché ne
fu assai pianta la morte, avvenuta in Tivoli l'8 luglio 1153. Fu rimproverato
E. per un carattere alquanto incerto e sospettoso; fu lodato per pietà e zelo,
per amore alla giustizia, per energica difesa della Chiesa e
dell'indissolubilità del matrimonio. Ebbe culto ab immemorabili come
beato, e tale fu riconosciuto da Pio IX nel 1872. Meritò bene degli studî,
sollecitando Burgundione a tradurre le Omelie del Crisostomo e il De
fide orthodoxa di Giovanni Damasceno e Anselmo di Havelberg a comporre l'Antikeimenon contro
gli errori dei Greci: restaurò S. Maria Maggiore, rifacendone il portico e
ornandolo di mosaici. Rimangono di lui lettere e decreti, ed. in Ph.
Jaffé, Regesta pontificum, 2ª ed., a cura di S. Loewenfeld e altri, Lipsia
1881 segg., II, p. 20 segg.: la maggior parte pubblicate in Migne, Patrol. Lat.,
CLXXX e in J.V. Pflugk-Harttung, Acta pont. Roman., I, Stoccarda
1881.
Bibl.: Bosone, E.
III, in Duchesne, Liber pontificalis, II, 386-87; [Joh.
Sarisberiensis], Historia pontificalis, in M. G. H., SS., XX,
pp. 515 segg.; C. Baronio, Ann. ecc., ad a.; J. Delannes, Hist. du
pontificat d'E. III, Nancy 1737; M. Jocham, Gesch. des Lebens u. Verehrung
d. seligen Papstes E. III, Augusta 1873; G. Sainati, Vite dei santi, beati
e servi di Dio nati nella diocesi di Pisa, Pisa 1884, p. 26 segg.; articolo
in St. Storici, III (1894), pp. 305-30. Cfr. arnaldo da brescia;
bernardo, santo; corrado iii; crociate: La seconda crociata.
© Istituto della
Enciclopedia Italiana fondata da Giovanni Treccani - Riproduzione riservata
SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/eugenio-iii-papa-beato_(Enciclopedia-Italiana)/
Morte
di papa Eugenio III, Le Miroir historial de Vincent de Beauvais, Tomo III, Museo
Condé, Chantilly
Maître
François (fl. from 1462 until 1480), Mort du pape Eugène III in Le Miroir historial de Vincent de Beauvais.
Tome III. Ms722, fol. 296r Condé Museum
Der
Tod Eugens III. in Le Miroir historial de Vincent de Beauvais.
Bd. III., 15. Jhdt. (Ms722, folio 296 recto des Musée Condé)
EUGENIO III, papa
di Harald Zimmermann
Dizionario Biografico
degli Italiani - Volume 43 (1993)
Quasi nulla si sa della
sua vita prima che egli, il 15 febbr. 1145, salisse al soglio pontificio. La
storiografia pontificia ufficiale del Medioevo riferisce soltanto che prima
dell'elezione si chiamava Bernardo ed era stato abate del monastero romano dei Ss.
Ariastasio e Vincenzo "ad Aquas salvias in Trium Fontium". Non si
conoscono né la data di nascita né le tappe della sua carriera, che gli storici
hanno tentato di ricostruire ricorrendo spesso a speculazioni e teorie
insostenibili. I documenti permettono soltanto di stabilire con una certa
sicurezza ammesso che si possa effettivamente identificare il Bernardo dei
documenti con il futuro papa - che nel 1115 era monaco e chierico e nel 1128
priore del monastero camaldolese di S. Zeno a Pisa e che poi, al tempo
dell'arcivescovo Uberto (1132-1137), ricoprì, almeno dal 1135 al 1137,
l'ufficio di vicedominus nella stessa città, per poi diventare verso
la metà del 1141, forse in connessione con il soggiorno di Bernardo di
Chiaravalle in Italia, abate del monastero dei Ss. Anastasio e Vincenzo a Roma,
restaurato e affidato da papa Innocenzo II ai cisterciensi.
Secondo lo storico pisano
cinquecentesco Raffaele Roncioni, E. III era di origine nobile e apparteneva
alla famiglia Paganelli di Montemagno (cfr. Gleber, pp. 179 ss.), ma
quest'affermazione contrasta con la testimonianza di s. Bernardo che definì E.
III "homo rusticanus" (Opera, VIII, p. 114), qualifica che lascia
pensare piuttosto a origini contadine o per lo meno modeste. La sua nascita a
Montemagno di Camaiore è contraddetta inoltre dall'iscrizione sepolcrale in S.
Pietro, dove si afferma che "Pisa viruni genuit" (R. U.
Montini, Le tombe dei papi, Roma 1957, p. 196). Qualcuno sostierie che il
nome del futuro papa fosse stato Pietro, quello di suo padre Giovanni;
quest'affermazione deriva dall'erroneo riferimento ad E. III di un documento.
Costantino Gaetani scrisse nel 1723 che la madre del papa si chiamava Maria
Gajetana, ma si tratta indubbiamente di un'affermazione dettata da interessi
genealogici (cfr. Gleber, pp. 179 ss.). Secondo un'altra tradizione, risalente
già al Medioevo, E. III, prima di diventare papa, sarebbe stato anche
cardinale. In questo caso si tratta evidentemente di una confusione del
monastero di S. Anastasio, di cui E. III era stato abate, con l'omonima chiesa
titolare.
L'elezione del
cisterciense pisano come successore di Lucio II morto in seguito a un attentato
- elezione peraltro non salutata con favore da Bernardo - era dettata non solo
da considerazioni riformatrici nel Collegio cardinalizio di cui facevano parte
in quel momento tre cardinali pisani, ma anche dalla difficile situazione
politica a Roma. L'elezione ebbe luogo nel refettorio del monastero di S.
Cesario sul Palatino il giorno stesso della morte di Lucio (15 febbr. 1145).,
l'intronizzazione avvenne subito dopo nel Laterano. Ma già nella notte tra il
16 e il 17 febbraio il nuovo papa era costretto ad abbandonare la città in
rivolta. Fu consacrato la domenica di Exurge, il 18febbr. 1145 nel
monastero di Farfa.
Non si conoscono i motivi
che spinsero l'abate Bernardo a scegliere il nome di Eugenio. In alcuni
compendi storici del Medioevo, come ad es. nella cronaca di Martino di Troppau
o nei Flores temporum, E. III viene qualificato come "simplex".
Questo attributo non costituiva necessariamente un giudizio negativo, ma
indicava piuttosto la rettitudine del monaco e non contrasta neanche.con le
funzioni di comando esercitate da E. III a Pisa e a Roma prima della sua
elezione.
E. III non stabilì mai
buoni rapporti con i Romani. Durante il suo pontificato, durato otto anni,
quattro mesi e tre settimane, poté soggiornare a Roma complessivamente soltanto
un anno e mezzo scarso. Nei primi anni la sua residenza preferita fu Viterbo
(dall'aprile 1145 in poi), più tardi (dal 1149 in poi) Tuscolo, Ferentino e
Segni. Il potere a Roma era infatti nelle mani del Senato, restaurato nel 1144
secondo il modello antico, con alla testa il patricius Giordano
Pierleoni discendente da una famiglia di ebrei convertiti e fratello
dell'antipapa Anacleto Il morto nel 1138. E. III scomunicò Giordano nel 1145,
ma alla fine dell'anno giunse ad un accordo con i Romani, accordo che, se da un
lato prevedeva il riconosciniento, del Senato da parte dei pontefice,
dall'altro restaurava l'ufficio dei prefetto dell'Urbe nominato dal papa.
Grazie a questo accordo E. III poté rientrare a Roma (o piuttosto a Trastevere),
ma il suo soggiorno durò soltanto fino al marzo 1146.
Ben presto, infatti,
Arnaldo da Brescia, che pure nel 1145 a Viterbo si era sottomesso al papa,
divenne la guida spirituale dei Romani. Il 15 marzo 1148 E. III esortò con una
lettera i cittadini a guardarsi dall'influenza esercitata da Arnaldo. Ma le sue
raccomandazioni non furono accolte: nell'autunno del 1149 il Senato invitò il
re tedesco Corrado III a Roma per ricevere la corona imperiale dal popolo
romano e per stabilirvi la sua residenza. L'invito rimase inascoltato, ma E.
III poté tornare a Roma soltanto per un breve periodo (novembre 1149 - giugno
1150) grazie all'aiuto militare normanno. Rientrò a Roma un'ultima volta nel
dicembre 1152, questa volta con la mediazione tedesca, dopo che i Romani
avevano messo due consoli alla testa del Senato, composto di duecento membri, e
progettato una nuova incoronazione imperiale.
Negli anni 1147 e 1148 E.
III, spinto dagli avvenimenti nell'Oriente cristiano, aveva fatto un lungo
viaggio in Francia. La riconquista di Edessa da parte degli infedeli (Natale
1144) aveva preoccupato il papa già prima che nel novembre 1146 il vescovo
siriano Ugo di Gablah giungesse a Viterbo con notizie più precise, sollecitando
aiuti. Il 1° dic. 1145 a Vetralla E. III aveva emanato la bolla Quantum
praedecessores con la quale invitava alla crociata, bolla rinnovata il 1°
marzo 1146 a Trastevere. Il papa sperava soprattutto nel concorso dei cavalieri
francesi, visto che re Luigi VII aveva dichiarato la propria disponibilità già
nel Natale 1145 durante una Dieta celebrata a Bourges. La partecipazione dei
Tedeschi dovette invece essergli meno gradita, perché contava sul loro aiuto
nel conflitto con i Romani. Tuttavia, un anno più tardi, anche molti principi
tedeschi e il re Corrado III stesso presero la croce a Spira, spinti dalla
predicazione di s. Bernardo. Nell'aprile 1147 E. III autorizzò i principi della
Germania settentrionale ad organizzare una crociata contro gli Slavi pagani (i
Sorabi); nello stesso anno dette ad Alfonso VII di Castiglia il consenso per
una spedizione militare contro i musulmani nel contesto della reconquista iberica.
Nell'estate 1146 erano state condotte trattative con l'imperatore Manuele I di
Bisanzio, sempre a proposito della crociata; il 5 ott. 1146, da Viterbo, E. III
ordinò infine al clero italiano di predicare la croce. Ma nonostante i suoi
sforzi il papa non riuscì a conservare il controllo dell'impresa.
E. III iniziò il viaggio
in Francia partendo nei primi giorni del 1147 da Viterbo con un seguito dì
almeno diciassette, cardinali. In base alle bolle emanate durante questo
viaggio è possibile ricostruire l'itinerario seguito dalla corte pontificia. Il
13 genn. 1147 E. III fu a Marturi presso Poggibonsi, l'8 febbraio a Lucca, il
12 febbraio a Pontremoli, il 2 marzo a Vercelli, il 7 marzo a Susa, il 9 marzo
a Oulx e, dopo aver attraversato le Alpi, fu presente il 22 marzo a Lione e il
26 marzo a Cluny. L'incontro solenne con Luigi VII avvenne il 20 marzo a
Digione, poi il papa e il re continuarono il viaggio insieme; il 6 aprile
furono a Chiaravalle, il 10 aprile a Troyes, il 13 aprile a Provins e il 15
aprile a Meaux. La Pasqua fu celebrata il 20 aprile a Parigi con grandi
solennità, che includevano l'incoronazione del re da parte del papa a St-Denis.
Tuttavia, nel corso di una processione a St.e-Geneviève, scoppiarono violenti
incidenti antipapali, provocati presumibilmente dai seguaci di Abelardo e di
Arnaldo da Brescia che indussero il papa ad avviare una riforma monastica.
L'esercito dei crociati
con alla testa re Luigi VII si mise in marcia il 2 maggio 1147 seguendo quello
tedesco guidato da Corrado III. E. III invece rimase in Francia, passando
l'estate e l'inizio dell'autunno quasi sempre ad Auxerre. Nel novembre si
spostò su territorio imperiale soggiornando fino al febbraio 1148 a Verdun e a
Treviri. Da lì si recò, infine, a Reims, dove si trattenne fino a dopo Pasqua,
quando iniziò il viaggio di ritorno in Italia. Questa volta passò per
Châlons-sur-Marne (20 aprile), Clairvaux (24 aprile), Langres (27 aprile),
Besançon (5 maggio) e Losanna (14 maggio), dove si fermò per un periodo più
lungo. Per attraversare le Alpi scelse il passo del Gran San Bernardo, dopo
aver fatto tappa a Saint-Maurice (25 maggio) e Martigny (27 maggio). L'8 giugno
fu di nuovo a Vercelli e da lì si trasferì a Brescia (9 luglio), dopo brevi
soste a Pavia (23 giugno) e a Cremona (7 luglio). Trascorse l'estate a Brescia
in vicinanza delle montagne. Infine tornò a Viterbo passando per Leno (9
settembre), Parma (13 settembre), Pisa (8 ottobre), San Gimignano (22 novembre)
e Siena (29 novembre). A Viterbo la presenza di E. III è attestata per la prima
volta il 30 dic. 1148.
Durante il suo viaggio,
durato quasi due anni, E. III celebrò due concili in Francia, a Parigi e a
Reims, e uno in Italia, a Cremona. Un altro concilio era stato programmato a
Treviri, in territorio imperiale, ma non si realizzò. Dei canoni emanati si
sono conservati soltanto quelli relativi al concilio di Reirns, mentre per gli
argomenti trattati negli'altri concili bisogna ricorrere ad altre fonti, sia
documentarie sia storiografiche.
Nel caso del concilio
parigino, celebrato in data imprecisata, ma probabilmente poco dopo l'arrivo
del papa nella città (Pasqua 1147) si trattò piuttosto di un concistoro
allargato che doveva occuparsi soprattutto del vescovo di Poitiers, Gilberto
Porretano, sospettato di eresia, e della sua dottrina sulla Trinità. Inoltre
furono dibattuti problemi di politica ecclesiastica come la destituzione
dell'arcivescovo Guglielmo di York, elevato in modo non canonico, una questione
che toccava non solo la vecchia rivalità tra York e Canterbury, ma anche i
conflitti in corso per la corona inglese.
Un anno più tardi, nel
marzo 1148, si riunirono a Reims, per il concilio convocato da E. III, più di
quattrocento vescovi e abati, per lo più francesi. I canoni ivi promulgati
ripetevano disposizioni degli anni Trenta che riguardavano il celibato e più in
generale la vita onesta del clero. Non sono quindi molto interessanti,
soprattutto rispetto alle altre questioni affrontate dal concilio. Va rilevato
però che venivano dichiarate nulle ancora una volta tutte le disposizioni
dell'antipapa Anacleto II e condannate certe eresie propagatesi recentemente in
Guascogna e in Provenza. La condanna riguardava probabilmente i seguaci del
prete Pierre de Bruis e del monaco Enrico contro i quali Bernardo di
Chiaravalle nel 1145 aveva intrapreso una campagna di predicazione. Bernardo
partecipò personalmente al concilio e lo influenzò profondamente. Veniamo a
sapere, ìnoltre, che ì]. prefficatore itinerante bretone Eon de l'Etoile fu
interrogato e condannato alla reclusione in un monastero. Fu ripreso e deciso
anche il caso di Gilberto Porretano, aggiornato a Parigi: questi, dopo un
processo durato due settimane, ritrattò alcune affermazioni incriminate.
La decisione più
clamorosa presa dal concilio fu però quella di sospendere gli arcivescovi di
Magonza e di Colonia che non si erano presentati a Reims, nonostante che E. III
avesse avuto contatti amichevoli con loro poco tempo prima a Treviri. Sui
motivi di questa decisione le fonti in nostro possesso lasciano spazio soltanto
a supposizioni. In Francia la sospensione colpì i vescovi di Orléans e di
Troyes. Inoltre il concilìo dovette decidere nel conflitto relativo alla
primazia, contestata, di Lione, Vienne e Bourges ed occuparsi di questioni
riguardanti le esenzioni nelle diocesi di Bourges, Parigi, Sens, Autun e Rouen.
E. III sospese anche quasi tutti i vescovi inglesi, perché avevano disertato il
concilio a causa del divieto del re inglese di parteciparvi. L'unica eccezione
era costituita dall'arcivescovo dì Canterbury che non si era lasciato
intimidire, ottenendo come premio la riconferma del suo primato. Re Stefano fu
citato davanti al trìbunale pontificio per giustificarsi, ma preferì non
presentarsi. Nella penisola iberica il Portogallo (Braga) e l'Aragona
(Tarragona) contestavano il primato dell'arcivescovo di Toledo, un'altra
disputa che il concilio dovette affrontare.
Anche nel corso del
concilio celebrato a Cremona nel luglio 1148 durante il viaggio di ritomo del
papa furono dibattute soprattutto questioni di rivalità ecclesiastiche: Ravenna
e Milano, Milano e Genova, Ravenna e Piacenza si contendevano reciprocamente la
primazia. Inoltre il concilio si occupò del contenzioso tra Milano e la Moriana
riguardante questioni di confine e del vecchio conflitto tra il vescovo di
Modena e il monastero di Nonantola. La preoccupazione maggiore di E. III
dovette però essere quella di rendere note in Italia le decisioni del concilio
di Reims, visto che quasi nessuno dei partecipanti aveva accompagnato il papa
in Italia. In tutti i concili celebrati da E. III furono quindi discusse
soprattutto questioni di politica ecclesiastica.
Non solo i viaggi, ma
anche legazioni, affidate per lo più a cardinali, garantivano l'influenza del
papa al di fuori dello Stato della Chiesa, anche se l'avidità e il lusso degli
emissari pontifici suscitavano spesso aspre critiche. I legati dovevano
assolvere compiti sia politici sia ecclesiastici, ma nella prassi prevalsero i
compiti più specificamente diplomatici a scapito di quelli religiosi e
riformatori. Furono i legati pontifici a portare in Germania nel 1153 il
consenso di E. III all'annullamento del primo matrimonio del re tedesco
Federico I con Adela di Vohburg, sua parente. Più gravido di conseguenze
storiche fu invece il divorzio di Luigi VII di Francia da Eleonora di Aquitania
avvenuto un anno prima, anch'esso "consensu Eugenii papae", ma non
alla presenza di legati pontifici.
Nella seconda crociata
del 1147-1148 E. III si fece rappresentare dal cardinale vescovo di Porto,
Dietwin, mentre il cardinal prete Guido di S. Crisogono accompagnò i crociati
francesi. Il vescovo Anselmo di Havelburg funse invece da legato pontificio nel
1147, in occasione della crociata contro i Sorabi. Nella primavera del 1147 il
cardinale Dietwin, e dopo di lui anche il cardinale Guido dei Ss. Cosma e
Damiano, cancelliere della Chiesa, avevano trattato con Corrado III a proposito
della sua partecipazione alla crociata, anche se E. III avrebbe certamente
preferito una discesa del re a Roma, sempre in mano del suoi avversari. A
probabile che di questa faccenda si fosse discusso già durante il precedente
soggiorno di Dietwin, recatosi in Germania per la prima volta nel 1145, insieme
con il cardinal prete Tommaso di S. Vitale.
Allora era stata
preparata anche la canonizzazione dell'imperatore Enrico II (1002-1024),
celebrata poi da E. III il 14 marzo 1146, un gesto inteso senza dubbio come un
invito alla collaborazione rivolto al re tedesco. Del resto, lo scambio di
ambasciatori tra la corte pontificia e quella tedesca fu particolarmente intenso
durante tutto il pontificato di Eugenio III. L'arcivescovo Adalberto di Treviri
(1137-1152) era considerato il legato permanente del papa in Germania. Un certo
cardinale Gerardo nel 1145 era attivo nella zona di confine tra Francia e
Germania; un magister Greco alla fine del 1148 agiva per incarico del papa in
Sassonia. Nell'estate 1151 giunsero in Germania, muniti di ampi poteri, i
cardinali preti Ottaviano di S. Cecilia e Giordano di S. Susanna per invitare
ancora una volta re Corrado III a recarsi a Roma; all'inizio del 1153, infine,
i cardinali Bernardo di S. Clemente e Gregorio di S. Angelo concludevano a nome
di E. III il trattato di Costanza con il nuovo re Federico I Barbarossa.
Conflitti dinastici
dividevano Boemi e Polacchi, e per mediarli il cardinale diacono Guido da
Fucecchio nel 1145 e nel 1146 soggiornò in Boemia, e in Moravia; nel 1147
operò, poi, in Polonia come legato pontificio il suddiacono Giovanni. Nel 1148
anche il cardinale diacono Guido da Crema - il futuro antipapa Pasquale (III) -
si recò in Polonia, passando per la Moravia; egli tornò a Roma nel 1149
attraverso la Germania. In Inghilterra il vescovo Enrico di Winchester,
fratello di re Stefano e legato permanente del papa, ancor prima del 1151, a
quanto pare, fu sostituito nella carica di legato dal primate inglese,
l'arcivescovo Teobaldo di Canterbury (1139-1161), misura determinata tra
l'altro dai conflitti per la corona inglese allora in atto.
Negli anni 1151-1152 il
cardinal prete Giovanni Paparo di S. Lorenzo in Damaso si recò in Scozia e in
Irlanda. Oggetto della sua missione fu il distacco della Chiesa scozzese dalla
Chiesa metropolitana di York nell'Inghilterra settentrionale. In Irlanda si
trattava di elevare al rango di metropoliti ben quattro vescovi. Alla legazione
scandinava del cardinale inglese Nicola Breakspear dì Albano (il futuro papa
Adriano IV) si deve invece la fondazione nel 1152 dell'arcivescovato di Nidaros
(Trondheim) in Norvegia che fu distaccato dalla sede metropolitana
danese-svedese di Lund. In Svezia il legato presiedette un sinodo riformatore a
Linkoping, dove ottenne l'impegno del re di pagare a Roma l'obolo di S. Pietro.
All'arcivescovo di Lund trasmise, per incarico del papa, il pallio.
Viceversa, nonostante le
frequenti assenze e la situazione piuttosto difficile, la corte pontificia fu
anch'essa meta di numerose ambascerie incaricate di trattare questioni
politiche e ecclesiastiche. Nell'ottobre del 1149 E. III ricevette a Tuscolo re
Luigi VII di Francia che, attraverso il Regno di Sicilia, stava tornando dalla
crociata. Nel luglio del 1150 il papa si incontrò con Ruggero II di Sicilia a
Ceprano, città sul confine tra lo Stato della Chiesa e il Regno. Se i due re
erano indubbiamente i visitatori più altolocati del papa, non dovettero però
suscitare il clamore provocato dalla visita degli ambasciatori orientali giunti
a Viterbo nel novembre 1145. Si trattava del vescovo di Gablah e degli inviati
del patriarca armeno (katholicos) venuti con l'offerta dell'unione delle due
Chiese. La loro visita rivelò infatti all'Occidente cattolico, per la prima
volta. dopo lunghissimo tempo, l'esistenza di un lontano cristianesimo
orientale, nestoriano, attraverso la leggenda del prete Giovanni, che il
vescovo Ottone di Frisinga, in quel momento presente alla corte pontificia in
qualità di ambasciatore tedesco, racconta nella sua Chronica (pp. 32
s.).
Dati gli stretti rapporti
tra l'Impero e il Papato, non passò anno senza lo scambio di ambasciatori.
Sebbene l'iniziativa fosse partita e promossa dalla corte tedesca, anche E.
III, da parte sua, intendeva rafforzare, con la canonizzazione dell'imperatore
Enrico II, i legami tra i due poteri universali. Tuttavia, vari motivi
impedirono alla fine il tanto auspicato viaggio a Roma di Corrado III e la sua
incoronazione imperiale. E. III aveva sperato di piegare i Romani ribelli con
l'aiuto del re tedesco, ma alla fine fu già un successo che Corrado III
rifiutasse di ricevere la corona imperiale dallemani dei nemici del papa. E.
III accettò che Corrado, anche senza essere stato incoronato, usasse il titolo
di "imperator augustus", e non protestò quando il re si qualificò
"semper augustus" anche nei suoi confronti. Ma non solo: egli stesso,
in una lettera del 10 apr. 1148 scritta a Reims, si rivolse a Enrico, figlio e
coreggente del re, chiamandolo figlio dell'"imperatore" Corrado. Va
tuttavia detto che la lettera in questione era stata "dettata" da
Wibald, abate di Stablo e Corvey, il consigliere più influente di Corrado III e
istitutore di suo figlio, che in quel momento si trovava alla corte pontificia
come ambasciatore tedesco. Fu lui, infatti, a conferire alla titolatura dei re
tedeschi un'impronta "augustale", contro la quale E. III, a quanto
pare, non ebbe da obiettare. Wibald svolse a lungo la funzione di collegamento
tra la corte del re e la Curia pontificia e fu anche l'autore delle due lettere
che annunciavano al papa l'elezione di Enrico (VI), avvenuta nel giugno 1147, e
quella di Federico 1 nel 1152, con la promessa di obbedienza "in
onmibus" nella prima e di protezione del Papato romano nella seconda. A
quest'ultima lettera E. III rispose con l'approvazione, non richiesta,
dell'elezione di Federico I.
Le trattative tra la
corte tedesca e la Curia pontificia, iniziate già al tempo di Corrado III,
portarono nel marzo 1153 alla conclusione del famoso trattato di Costanza
centrato sulla difesa reciproca dello "honor", quello dei Papato e
quello dell'Impero. Il carattere bilaterale degli accordi dimostra che le due
parti si consideravano di pari rango. L'obiettivo del trattato era la
restaurazione del vecchio ordine nell'Impero e nella Chiesa: al papa fu
promessa la restituzione della sua sede tradizionale, Roma, al re
l'incoronazione imperiale.
Tuttavia, l'accordo di
Costanza non era diretto soltanto contro i Romani ribelli, ma anche contro
Bisanzio e il Regno normanno di Sicilia. L'esito infelice della seconda
crociata era stato addebitato soprattutto a Bisanzio, tanto che nel 1150 si
pensò di organizzare una crociata contro l'Impero d'Oriente, progetto approvato
anche da Eugenio III. L'animosità contro Bisanzio acuì inoltre la rivalità tra
i due imperi. Tra Roma e il Regno di Sicilia, feudo della Chiesa, in seguito si
erano create nuove tensioni, quando Ruggero II senza chiedere il permesso al
papa fece incoronare re il figlio Guglielmo a Palermo (Pasqua 1151).
L'attuazione del trattato
di Costanza avvenne però soltanto dopo la morte di E. III, avvenuta a Tivoli
l'8 luglio 1153 in seguito la salma fu trasferita a Roma e sepolta
nell'oratorio di S. Maria a S. Pietro.
Di E. III si conservano
più di mille bolle. Si tratta nella maggior parte delle solite conferme di beni
e diritti a istituzioni ecclesiastiche. Con le promesse di protezione
pontificia E. III superò tutti i suoi predecessori. I cisterciensi furono
particolarmente favoriti dal papa, che per tutta la vita rimase legato
all'Ordine cui era appartenuto prima di assumere la più alta carica della
Cristianità. E. III continuò infatti a indossare sotto le vesti pontificali
l'abito monacale dei cisterciensi e creò ben tre cardinali provenienti da
questo Ordine. Nel 1152 confermò la Charta caritatis dell'Ordine
cisterciense con alcune aggiunte importanti che riguardavano soprattutto la
pace ecclesiastica e l'esenzione dall'interdetto.
Nessun segno esteriore o
interiore rivela un cambiamento nella diplomatica pontificia di quel periodo.
Va tuttavia rilevato che in una bolla del 10 apr. 1153, emanata a S. Pietro a
favore di quei.canonici, compare per la prima volta il titolo di "vicarius
Christi", una dizione che lascia pensare all'influenza di s. Bernardo e
rivendica per il papa la funzione di massima guida spirituale.
Quasi quaranta lettere e
in primo luogo i trattati De consideratione ad Eugenium papam, scritti da
s. Bernardo tra il 1148 e il 1153 (pubblicato da J. Leclercq e H. Rochais in
Sancti Bernardi Opera, III, Romae 1963, pp. 379-493), testimoniano del
legame, sempre vivo, tra il maestro e l'allievo salito sul trono dì S. Pietro.
Questi scritti elaboravano infatti un programma di riforme basato sull'ideale
della povertà apostolica che riguardava anche il Papato. La posizione di
Bernardo era quindi del tutto opposta a quella di Gerhoh, il dotto prevosto del
monastero dei canonici regolari di Reichersberg che nei suoi scritti si era
dichiarato contrario a novità e riforme. Gerhoh aveva dedicato le sue opere a
E. III poco dopo che questi era stato eletto papa e ne era stato lodato. Da
quando aveva conosciuto i suoi scritti durante il soggiorno a Treviri E. III
intratteneva rapporti epistolari anche con Hildegarda di Bingen. I suoi forti
interessi teologici lo indussero inoltre a invitare il vescovo Anselmo di
Havelberg a scrivere i Dialogi, nei quali Anselmo, ambasciatore imperiale
a Costantinopoli nel 1135-36, riferisce delle dispute con i teologi
greco-ortodossi guidati dall'arcivescovo Niketas di Nicodemia. Sempre per
invito del papa il giurista Burgundione da Pisa, che aveva accompagnato Anselmo
a Costantinopoli, tradusse dal greco glì scritti di Giovanni Damasceno e li
pubblicò sotto il titolo De fide orthodoxa. Recentemente si è supposto
anche che E. III abbia favorito gli studi canonistici di Graziano, camaldolese
bolognese.
Sin dal 1152 Burgundione
esercitò alla Curia pontificia la funzione di "iudex sacri Lateranensis
palacii" ovvero "iudex apostolice sedis". Si sa anche che
all'inizio del pontificato il cancelliere della Curia, l'inglese Robert Pulleyn
(1145-46), aveva molta influenza sul papa. Gli successe nella carica di
cancelliere il cardinale Guido da Caprona, pisano (1146-1149). Dopo di lui
furono cancellieri Bosone, camerario pontificio e, più tardi, storiografo del
Papato (1149-1153), e, dal maggio 1153, Rolando Bandinelli, il futuro papa
Alessandro III. Dal 1148 al 115 3 soggiornò alla corte papale il dotto Giovanni
di Salisbury, anch'egli attivo nella Cancelleria. Le parti conservate della
sua Historia pontificalis (1148-1152) riguardano il pontificato di E.
III e costituiscono per questo una fonte contemporanea preziosa.
La Vita di E.
III nel Liber poritificalis, rivisto e continuato da Bosone, tratta soltanto
degli inizi del pontificato e, per lo più, in modo piuttosto scarno. Il fatto è
tanto più sorprendente in quanto Bosone, funzionario della Curia, era bene
informato degli avvenimenti ed interessato alle sorti del Papato e dello Stato
della Chiesa. A Bosone viene attribuito un elenco dei beni e delle entrate
della Chiesa al tempo di E. III oggi perduto, ma utilizzato mezzo secolo più
tardi dal camerario Cencio Savelli, il futuro Onorio III, nel Liber
censuum. La Vita di Bosone menziona infatti alla fine come opere
lodevoli di E. III il ricupero alla Chiesa di Terracina, Sezze, Norma e Fumone,
il restauro del palazzo pontificio nel Vaticano e la costruzione di un palazzo
a Segni. E. III ordinò anche opere di restauro e di ampliamento a S. Maria
Maggiore, come testimoniano alcune iscrizioni. Nella gestione della Chìesa non
si lasciò guidare dagli ideali cisterciensi. Si capiscono quindi le esortazioni
e le perplessità di s. Bernardo che dubitava delle capacità del confratello di
guidare la Chiesa, perplessità che si esprimono nella lettera scritta dopo
l'elezione e che vengono formulate anche nella Vita di Bosone.
La storiografia
pontificia successiva fu più clemente con il papa. E. III lasciò un buon
ricordo soprattutto nella sua città natale (Pisa) e tra i cisterciensi. Già i
contemporanei lo chiamavano "beato", epiteto che tuttavia non va
inteso nel senso canonico. A partire dalla metà del sec. XVI il nome di E. III
compare nei libri memoriali liturgici dei cisterciensi e il 3 ott. 1872 Pio IX,
su richiesta del generale dell'Ordine, lo proclamò beato, stabilendo come
anniversario il giorno della sua morte (8 luglio). Il giudizio della
storiografia moderna è più obiettivo. Il pontificato di E. III segna, secondo
l'opinione corrente, la fine dell'epoca delle riforme.
Fonti e Bibl.: Le bolle
di E. III sono registrate in Ph. Jaffé, Regesta pontificum Romanorum, II,
a cura di S. Loewenfeld-F. Kaltenbrunner-P. Ewald, Lipsiae 1888, nn. 8714-9785,
pp. 21-89; per la Vita di Bosone cfr. L. Duchesne, Le Liber
pontificalis, II, Paris 1902, p. 386; la Historia pontificalis di
Giovanni di Salisbury è pubblicata senza il nome dell'autore da W. Arndt,
in Mon. Germ. Hist., Script., XX, Hannoverae 1869, pp.
516-545; il giudizio di s. Bernardo sta in Sancti Bernardi Opera, a cura
di J. Leclercq - H. Rochais, VIII, Romae 1977, p. 114. Tra le cronache si
citano: Ottonis ep. Frisingensis Chronica, in Mon. Germ. Hist., Script. Rer. Germ. in
usum scholarum, XLV, a cura di A. Hofmeister, Hannoverae 1912, pp. 32 s.;
Martinus Oppaviensis, Chronicon pontificum et imperatorum, ibid., Script.,
XXII, a cura di L. Weiland, ibid. 1872, p. 436; Flores temporum, ibid.,
XXIV, a cura di O. Holder-Egger, ibid. 1879, p. 247. Inoltre cfr. la seguente
bibliografia: J. Delannes, Histoire du pontificat d'Eugène III, Nancy
1737; D. Bertini, Osservazioni intorno alla patria e alla famiglia del
sommo pontefice E. III, in Atti della R. Accad. lucchese di
scienze, lettere ed arti, II (1823), pp. 111-192; M. Jocham, Geschichte
des Lebens und der Verehrung des seligen Papstes Eugenius III., Augsburg 1873;
F. Chèvre, Le pape Eugène III à Paris, à Trèves, à Rheims, à
Lausanne et à St-Maurice, in Revue de la Suisse catholique, XVIII (1877),
pp. 137-142; Moine de Lérins, Vie du b. Eugène III pape, Lérins 1879;
G. Sainati, Vite dei santi, beati e servi di Dio nati nella diocesi
pisana, Pisa 1884, pp. 26-71; D. Willi, Päpste, Kardinäle und
Bischöfe aus dem Zisterzienserorden, in Cistercienser-Chronik, XXIII
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Geschichtsschreiber, in Konzil und Papst, Festgabe für H. Tüchle,
in Id., Stauferstudien, Sigmaringen 1988, pp. 203-224; M. Horn, Studien
z. Geschichte Papst Eugens III., Frankfurt a. M. 1992.
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Enciclopedia Italiana fondata da Giovanni Treccani - Riproduzione riservata
SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/papa-eugenio-iii_(Dizionario-Biografico)/
Stiftskirche
Lilienfeld, Niederösterreich - Statue Papst Eugen III. am Hochaltar
Eugen III.
Bernhard von Pisa,
Bernardus Pisensis, Bernardo di Pisa; Eugenius III Catholicae Ecclesiae
episcopus, servus servorum Dei
Zisterzienser von Clairvaux, Abt von Tre Fontane bei Rom, 167.
Papst (1145–1153)
† 8. Juli 1153 Tivoli
Leben und Wirken
Herkunft und erste Jahre
als Zisterzienser
Papst Eugen III. hieß
ursprünglich Bernhard und stammte aus Pisa, wo er zunächst in das
Kamaldulenserkloster S. Zeno eintrat und 1128 Prior wurde. Dass Bernhard von
Pisa der adeligen Familie Paganelli angehörte, wie manche seiner Biographen
meinen, ist nicht belegt. Urkundlich ist bezeugt, dass er 1135 und 1137
Vize-Dominus des Erzbistums Pisa war.
Bernhard von Pisa lernte
den gefeierten Zisterzienserabt Bernhard von Clairvaux möglicherweise
schon bei dessen erster Italienreise 1133, spätestens jedoch bei dessen zweiter
Italienreise und Teilnahme am Konzil von Pisa 1135 kennen. Bald danach, 1138,
trat er selbst in die Zisterzienserabtei Clairvaux ein. Schon kurz
darauf wurde er zur Gründung einer neuen Zisterzienserabtei ausgesandt.
Es ist nicht
ausgeschlossen, dass er mit jenem Zisterzienserabt Bernhard identisch ist, der
um 1140 die von Papst Innozenz II. gestiftete Zisterzienserabtei S. Salvator
bei Farfa leitete und je einen Brief an Papst Innozenz II. und an Bernhard von
Clairvaux sandte (PL 182, 547-549). Papst Innozenz II. stiftete 1140/41 auch in
Tre Fontane bei Rom eine Zisterzienserabtei, für die er sich von Abt Bernhard
von Clairvaux einen Abt und Mönche erbat (Vita prima S. Bernardi II, 48).
Gründerabt von Tre Fontane wurde schließlich 1141 Bernhard von Pisa. Als Abt
Bernhard von Clairvaux vom neuen Abt von Tre Fontane erfuhr, dass seine Mönche
unter der ungesunden Gegend von Tre Fontane sehr litten, schrieb Bernhard von
Clairvaux an die Zisterzienser von Tre Fontane eine Ermutigung zur Askese
(Epistola 345). Die Annahme, dass Bernhard von Pisa von Papst Innozenz II. zum
Kardinal ernannt worden wäre, entbehrt sicherer Belege (Horn: Studien 42–45).
Papstwahl (1145)
Seit 1143 gab es in Rom
zunehmend Tumulte und Angriffe auf die weltliche Herrschaft des Papstes.
Nachdem sich Papst Lucius II. geweigert hatte, den Forderungen des römischen
Stadtsenats nach umfangreichen Zugeständnissen nachzukommen, war es zu
militärischen Auseinandersetzungen zwischen Senat und Papstanhängern gekommen,
bei denen Papst Lucius II. schwer verletzt worden sein dürfte. Als er am 15.
Februar 1145 nach einem insgesamt sehr kurzen Pontifikat starb, versammelten
sich die Kardinäle noch am Todes- und Begräbnistag von Papst Lucius II. in der
Kirche S. Caesarius am Palatin. Sie wählten schnell und überraschend den
frommen Abt von Tre Fontane, Bernhard von Pisa, zum neuen Papst, während in Rom
anarchistische Zustände herrschten. Dieser nahm den Namen Eugen III. an. Als
auch Papst Eugen III. es ablehnte, dem Senat allzu weitreichende Rechte zu
bestätigen, wurde dem neuen Papst der Zugang zum Petersdom und zu den
päpstlichen Gebäuden in Rom verwehrt. Papst Eugen III. zog sich mit den
Kardinälen nach Farfa zurück, wo er am 18. Februar 1145 feierlich zum Bischof
konsekriert und zum Papst gekrönt wurde.
Lebenswandel als Papst
Eugen III. konnte
aufgrund der politischen Unruhen in der Stadt Rom nur wenige Monate seines
Pontifikates in Rom verbringen. Als Sitz der päpstlichen Kurie diente ihm
häufig Viterbo, aufgrund seiner vielen Reisen aber auch andere Städte.
Eugen III. richtete sich
auch als Papst in seiner persönlichen Lebensführung nach monastischen Idealen
aus. Er billigte manchen Kardinälen großen Einfluss zu und hörte gerne auf
seine Ratgeber. Er kreierte 20 Kardinäle, darunter auch die späteren Päpste
Hadrian IV., Alexander III. und Viktor IV. Seine Urkunden beschloss er mehrmals
mit der Devise: Fac mecum, Domine, signum in bonum (Setze mit mir,
Herr, ein Zeichen für das Gute).
Eugen III. und die
Zisterzienser
Als Abt Bernhard von
Clairvaux von der Papstwahl Eugens III. erfuhr, schrieb er zunächst den
Kardinälen einen Brief, um ihnen voll Ärger vorzuwerfen, dass sie Bernhard von
Pisa dem kontemplativen Leben entrissen und als Papst in die Sorgen der Welt
hineingestoßen hätten (Epistola 237). Kurz danach richtete er aber an Eugen
III. ein emotional gehaltenes Glückwunsch-Schreiben, in dem er seine Freude und
seine Sorge über dessen Erhöhung zum Papst ausdrückte („Ich frohlockte, ich
gestehe es, aber mit Zittern“, Epistola 238). Bernhard widmete seinem einstigen
Schüler Papst Eugen III. den Traktat De Consideratione, in dem er
Missstände an der Kurie anprangert, ihn vor einem Aufgehen in Geschäftigkeit
warnt und ihn zur Bescheidenheit und geistlichen Besinnung ermahnt. Die Briefe
Bernhards an Eugen III. enthalten vor allem Empfehlungen von Personen oder
Interventionen in Angelegenheiten einzelner Diözesen oder Klöster. Bernhard
fand in seinen Anliegen nicht immer Gehör bei Papst Eugen III., konnte aber
dennoch manches durch seine enge Verbindung zum Papst erreichen.
Papst Eugen III. nahm im
September 1147 in Cîteaux am Generalkapitel der
Zisterzienser teil. Im selben Jahr weihte er die Zisterzienserabteikirche
von Fontenay und besuchte 1148
für einige Tage auch sein einstiges Kloster Clairvaux.
Mit der Bulle Sacrosancta
Romana (1. August 1152) bestätigte Papst Eugen III. eine korrigierte
Fassung der Carta Caritatis und die Instituta Generalis Capituli als
wesentliche Verfassungstexte für den Zisterzienserorden. In einem Brief (5.
August 1152) an das Generalkapitel ermahnte er die Zisterzienseräbte dazu, sich
auf den Geist der Gründungsväter des Zisterzienserordens zu besinnen. (PL 182,
477).
Eugen III. berief drei
Zisterzienser zu Kardinälen: Hugo von Ostia, Heinrich von Pisa und Bernhard von Rennes.
Der zweite Kreuzzug
(1147–1149)
Nach dem Fall Edessas
rief Eugen III. am 1. Dezember 1145 in Viterbo mit der Bulle Quantum
praedecessores den französischen König, das französische und das
italienische Volk zum 2. Kreuzzug auf. Er wiederholte den Kreuzzugsaufruf am 1.
März 1146 und beauftragte Bernhard von Clairvaux mit der Kreuzzugspredigt. Der
französische König Ludwig VII. erklärte sich auf die Kreuzzugspredigt Bernhards
von Clairvaux in Vézelay am 31. März 1146 zur Teilnahme am Kreuzzug bereit.
Bernhard von Clairvaux konnte um Weihnachten 1146 auch den deutschen König
Konrad III. für den Kreuzzug gewinnen. Der päpstliche Legat Dietwin überbrachte
daraufhin eine Beschwerde Eugens III., weil sich König Konrad III. ohne
Zustimmung der päpstlichen Kurie zur Teilnahme am Kreuzzug entschlossen hatte.
Als in Deutschland Anfang 1147 beim Reichstag in Frankfurt ein Kreuzzug gegen
die ungetauften Nordostslawen (sog. Wendenkreuzzug) beschlossen wurde,
unterstütze Papst Eugen III. dieses Vorhaben mit der Bulle Divini
dispensatione (13. April 1147).
Der französische König
Ludwig VII. und der deutsche König Konrad III. leiteten schließlich gemeinsam
die Durchführung des 2. Kreuzzugs, zu dem sie im Frühjahr 1147 aufbrachen.
Papst Eugen III. bestimmte zwei päpstliche Legaten für den 2. Kreuzzug: den
Kardinalbischof Dietwin von Porto für das deutsche Kreuzzugsheer und den
Kardinalpriester Guido von Florenz für das französische Kreuzzugsheer.
Der 2. Kreuzzug
entwickelte sich wegen der Uneinigkeit der Anführer und wegen unkluger
Entscheidungen bis 1149 zu einem Desaster. Militärisch erfolgreicher waren
dagegen Kreuzfahrer, die in den Jahren 1147–1149 auf der iberischen Halbinsel
mit Gutheißung Eugens III. gegen die Mauren kämpften: es gelang ihnen, die
Städte Lissabon (Portugal), Almería (Andalusien), Tortosa (Katalonien) und
andere iberische Städte zurückzuerobern.
Reise nach Frankreich und
Deutschland (1147/48)
Anfang 1147 reiste Eugen
III. nach Frankreich, wo er um den Beginn des Kreuzzugs herum die
Kreuzzugseuphorie und den päpstlichen Einfluss stärken wollte. Er hielt 1147 in
Paris, 1148 in Trier, Reims und Cremona Synoden ab und besuchte viele Klöster
(z. B. Cluny, Cîteaux, Saint-Denis, Montmartre, Saint-Maurice). Den Winter
1147/48 verbrachte Eugen III. in Trier. Von April 1147 bis April 1148 hielt
sich Bernhard von Clairvaux in seinem Gefolge auf. Bei der Synode von Reims
versuchte Bernhard von Papst Eugen III. eine Verurteilung Gilberts von Poitiers
wegen dessen Trinitätslehre zu erreichen, wozu es aber durch das Einlenken
Gilberts und durch die Diplomatie mancher Kardinäle nicht kam.
Einflussnahme in England
Schon vor dem Pontifikat
Eugens III. hatten die englischen Zisterzienseräbte in Rom Beschwerde (wegen
Simonievorwürfen) gegen die Ernennung Wilhelm FitzHerberts, eines Verwandten
des englischen Königs Stephan, zum Erzbischof von York eingereicht. Eugen III.
setzte Anfang 1147 Wilhelm als Erzbischof von York ab und ernannte den
Zisterzienser Henry
Murdac zu dessen Nachfolger. Noch im Dezember 1147 spendete Papst
Eugen III. selbst Henry Murdac in Trier die Bischofsweihe. Die Synode von Reims
bestätigte am 21. März 1148 die Absetzung Wilhelm FitzHerberts als Erzbischof
von York, während der englische König Stephan über die Absetzung seines
Verwandten Wilhelm verärgert war. Eugen III. verweigerte – auch auf Anraten der
englischen Zisterzienser – dem Sohn von König Stephan, Eustachius, die
Anerkennung als englischer Thronfolger. Das brachte Erzbischof Theobald von
Canterbury, der zu Papst Eugen III. hielt, auf Anordnung König Stephans mehrere
Monate Haft bzw. Exil ein. Bald nach dem frühen Tod des Prinzen Eustachius 1153
fand der Konflikt ein Ende.
Legaten in entfernten
Gegenden
Eugen III. sandte
Kardinallegaten nach Irland und Skandinavien, um die dortigen jungen
Kirchenstrukturen entscheidend zu fördern. In Skandinavien wirkte Nicholas
Breakspear, der spätere Papst Hadrian IV., von 1152 bis 1154 als päpstlicher
Legat und errichtete das Erzbistum Nidaros (heute: Trondheim) in Norwegen. Der
päpstliche Legat Giovanni Paparoni leitete 1152 die Synode von Kells in Irland,
bei der die Einteilung Irlands in vier Erzbistümer die päpstliche Anerkennung
erhielt.
Bulle zum Schutz der
Juden
1145/46 veröffentlichte
Papst Eugen III. die Bulle Sicut Judaeis (Champagne 144), in der er
die Christen zum Schutz der Juden aufforderte. Eugen III. verbot unter
Androhung von Exkommunikation Zwangstaufen von Juden. Er untersagte, ihre
Feiern zu stören oder ihre Friedhöfe zu schänden. Ähnliche Bullen
veröffentlichten auch andere Päpste des Mittelalters.
Probleme mit der
Kommunalherrschaft von Rom
Der Aufstand gegen die
weltliche Herrschaft der Kirche in Rom hatte nach der Abreise des neugewählten
Papstes Eugen III. aus Rom (Februar 1145) angehalten und zur Gründung einer
eigenen oligarchischen Stadtrepublik geführt. Schlüsselpersonen waren in dieser
römischen Stadtrepublik Giovanni Pierleoni, ein Verwandter des einstigen
Gegenpapstes Anaklet II., und Arnold von Brescia. Papst Eugen III.
exkommunizierte beide und erhielt von den Städten in der Umgebung Roms
Unterstützung und Schutz. Noch 1145 nahm die römische Stadtregierung erste
Verhandlungen mit Eugen III. auf und konnte sich mit ihm auch auf einen
Kompromiss einigen. Eugen III. konnte kurz vor Weihnachten 1145 in Rom einziehen
und dort einige Wochen verbringen. Als aber Arnold von Brescia die Bevölkerung
wieder gegen die weltliche Herrschaft des Papstes aufwiegelte, musste Eugen
III. im März 1146 wieder Rom verlassen. Er zog nach Viterbo und später nach
Siena.
Nach seiner Frankreich-
und Deutschland-Reise 1147/48 kam Eugen III. nach Viterbo zurück, von wo aus er
König Roger II. von Sizilien um Hilfe gegen die republikanische Stadtregierung
Roms bat. Unter sizilianischem Schutz konnte Eugen III. 1149 tatsächlich einige
Monate in Rom verbringen. Danach fand er wieder in Viterbo Schutz. Probleme in
der republikanischen Stadtregierung Roms und ein Stimmungsumschwung zugunsten
des Papstes führten dazu, dass Papst Eugen III. im Dezember 1152 wieder in Rom
einziehen und einige Wochen dort residieren konnte.
Das Bündnis mit dem
deutschen König
Seit 1151 hatte sich
Eugen III. durch Vermittlung Wibalds von Stablo dem deutschen König Konrad III.
politisch angenähert, der für 1152 eine Romfahrt in Aussicht stellte, dann aber
erkrankte und 1153 verstarb. Eugen III. versuchte, die Politik der Annäherung
an Deutschland mit dem neuen deutschen König, Friedrich I. Barbarossa,
fortzusetzen. Den größten politischen Erfolg erlebte Eugen III. wohl mit dem am
23. März 1153 abgeschlossenen Konstanzer Vertrag. Friedrich I. versprach, die
Römer dem Papst zu unterwerfen. Eugen III. sicherte Friedrich I. die
Kaiserkrönung zu. Papst Eugen III. und Friedrich I. Barbarossa erklärten zudem
gemeinsam, kein Bündnis mit den Normannen in Süditalien einzugehen und
byzantinischen Expandierungsplänen in Süditalien entgegen zu treten. Die
letzten Wochen seines Lebens verbrachte Eugen III. in Erwartung einer baldigen
Ankunft König Friedrichs I. in Italien, die er aber nicht mehr erleben sollte.
Tod und Verehrung
Eugen III. hielt sich in
Tivoli auf, als ihn am 8. Juli 1153 der Tod ereilte. Sein Leichnam wurde im
Petersdom in Rom bestattet und dabei – als Zeichen der Wertschätzung – neben
die Gebeine des hl. Papstes Gregor III. und des seligen Petrus Diaconus gebettet.
Wunderberichte über Papst Eugen III. und sein Grab verstärkten den Ruf der
Heiligkeit, der ihm bereits zu seinen Lebzeiten von manchen zugeschrieben
worden war. Das Menologium Cisterciense (1630) von Chrysostomus Henriquez bezeichnet ihn
als einen Seligen, der am 8. Juli seinen Gedenktag hat. Auf Betreiben des
Generalabts Teobaldo Cesari wurde Eugen III. am 28.
September 1872 unter Papst Pius IX. offiziell als Seliger der katholischen
Kirche anerkannt. Die Zisterzienser (der allgemeinen und der strengeren
Observanz) feiern seinen Gedenktag am 8. Juli.
Pius Maurer, August 2012
Quellen:
PL 106, 796; 180,
PL 1003–1642; PL 182, 476–478. · W. Arndt (Hg.): Historia pontificalis
(Monumenta Germaniae Historica. Scriptores XX), Hannover 1868, 515–545. · L.
Duchesne (Hg.): Le Liber pontificalis II, Paris 1892 (mit der Bosonis
Cardinalis Vita Eugenii III). · A. Hofmeister (Hg.): Ottonis episcopi
Frisingensis Chronica (Monumenta Germaniae Historica. Scriptores rerum
Germanicarum XLV) Hannover – Leipzig ²1912. · P. Jaffé – G. Wattenbach – S.
Loewenfeld – F. Kaltenbrunner – P. Ewald (Hg.): Regesta Pontificum Romanorum
II, Leipzig 1888, 21–89. · Winkler, Gerhard (Hg.), Bernhard von Clairvaux.
Sämtliche Werke. Lateinisch/Deutsch, Bd. I–X (Innsbruck 1990–1999).
Literatur:
Friedrich Wilhelm
Bautz: Eugen III., in: Biographisch-Bibliographisches Kirchenlexikon 1, Hamm
1975, 1552f. · Marie Therese Champagne: The relationship between the Papacy and
the Jews in twelfth-century Rome. Papal attitudes toward biblical Judaism and
contemporary European Jewry, Baton Rouge (Louisiana) 2005, bes. 136–158.
· Anselme Dimier: Eugène III, in: Dictionnaire des
auteurs cisterciens, Rochefort 1976, 242–244. · Immo Eberl: Die Zisterzienser.
Geschichte eines europäischen Ordens, Ostfildern 2007, bes. 111–115. · Kassian Haid: Das Bild Eugens III auf Grund neuester
Forschung, in: CistC 49 (1937) 129–139.169–177. 208–211. · Michael Horn:
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Johannes Laudage: Eugen III., in: Lexikon für Theologie und Kirche 3, Freiburg
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Massimo Bray (Hg.): Enciclopedia dei Papi 2, Rom 2000, 279–285.
GND: 118682601 · Prometheus LMU
Zitierempfehlung: Eugen
III., in: Biographia Cisterciensis (Cistercian Biography), Version vom
22.08.2015, URL: http://www.zisterzienserlexikon.de/wiki/Eugen_III.