mercredi 8 juillet 2015

Bienheureux EUGÈNE III (BERNARDO PAGANELLI), Pape


Bienheureux Eugène III

Pape (165 ème) de 1145 à 1153 (+ 1153)

D'abord moine cistercien à Clairvaux, puis au monastère des Saints Vincent et Anastase, à Tre Fontane, aux portes de Rome, il fut élu pape à une époque de pleine évolution politique. Il resta fidèle à son père spirituel, saint Bernard à qui il demanda de prêcher une croisade, qui d'ailleurs échoua. Nous trouvons Eugène III à Paris en 1147, à Trèves, et dans bien d'autres régions. Il intervient en Angleterre, réglemente l'Église d'Irlande, met sur pied l'organisation ecclésiastique de la Suède et de la Norvège, assure sa primauté devant l'empereur Frédéric Barberousse. Il vécut pauvrement, plein de bienveillance et de justice. Théologien, il fit traduire les homélies de saint Jean Chrysostome. Trois des cardinaux qu'il avait nommés devinrent papes : Adrien IV, Alexandre III et Victor IV. Très tôt le petit peuple romain le considéra comme un saint en raison de sa manière de vivre et de concevoir le rôle de la Papauté.

Voir aussi sur le site de l'Ordre cistercien de la Stricte Observance: le Bienheureux Eugène III.

Saint Bernard écrivit pour lui le Traité «de Consideratione», où sont évoqués les devoirs du pontife. Jean de Salisbury le décrit comme 'une âme pleine de délicatesse et d’autorité, de grandeur et d’humilité'.

"Le diocèse donne alors à l'Église un grand pape, Calixte II (1119-1124), originaire de Quingey. Les abbayes nouvelles, surtout cisterciennes, se multiplient: elles seront les principaux foyers de résistance au schisme de Frédéric Barberousse; saint Pierre de Tarentaise, défenseur de l'orthodoxie, mourra à Bellevaux en 1174, et le pape Eugène III, cistercien également, viendra en 1148 consacrer la cathédrale reconstruite sous le titre de saint Jean l'Évangéliste." (Histoire du diocèse de Besançon)

À Tivoli près de Rome, en 1153, le trépas du bienheureux Eugène III, pape. Disciple de saint Bernard et premier abbé du monastère cistercien des Saints Vincent et Anastase aux Eaux Salviennes (Saint-Paul aux Trois Fontaines), il fut élu au siège de Rome, alors que la ville était dans l’effervescence politique; il s’employa avec bonheur à défendre le peuple de la cité des incursions des infidèles et à améliorer la discipline ecclésiastique.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1467/Bienheureux-Eugene-III.html

Papa Eugenio III

La Consécration de la Cathédrale Saint Étienne de Châlons-en-Champagne (Marne) par le Pape Eugène IIIPanneau peint du XVe siècle. Restauré en 2001-2008. La scène avec les personnages est peinte sur un support constitué de 9 planches de chêne verticales. Cet ensemble est placé sur une planche horizontale sur laquelle est inscrit le texte.


Eugène III (1145)

Bernardo Paganelli di Montemagno, né à Pise, mort à Tivoli en 1153. Bienheureux.

Il parvint à mettre sur pied la deuxième croisade, mais celle-ci échoua.

Eugène III approuva le Souverain Ordre Militaire de Malte.

SOURCE : http://eglise.de.dieu.free.fr/liste_des_papes_11.htm

Papa Eugenio III

Pope Eugenius III. and his coat of arms - http://www.araldicavaticana.com/Pontefici.htm

Papa Eugenio III

Pope Eugenius III. and his coat of arms - http://www.araldicavaticana.com/Pontefici.htm


EUGÈNE III, 

BERNARDO PAGANELLI DI MONTEMAGNO (mort en 1153) pape (1145-1153)

Pape italien né près de Pise à une date inconnue et mort le 8 juillet 1153 à Tivoli, non loin de Rome. Bernardo Paganelli di Montemagno est un disciple de saint Bernard de Clairvau. Il est abbé du monastère cistercien de Saint-Vincent-et-Saint-Anastase à Rome (aujourd'hui l'abbaye de Tre Fontane) lorsqu'il est élu pape le 15 février 1145, puis intronisé le 18 février sous le nom d'Eugène III. L'élection inhabituelle d'un ecclésiastique extérieur au conclave provoque une émeute populaire à Rome, obligeant le nouveau pontife à fuir la cité. En 1144, comme tant d'autres en Europe occidentale, c'est avec consternation qu'il apprend la chute du comté d'Édesse, capitale du premier royaume latin d'Orient fondé par les croisés, tombé aux mains des Turcs. Profitant de l'état d'anarchie qui règne à Rome, Arnaud de Brescia, le réformateur extrémiste italien qui s'oppose depuis toujours au pouvoir temporel de la papauté, entre dans la ville et contraint le pape à s'exiler au début de 1146. Alors qu'il est en France (1147), Eugène III presse le roi Louis VII le Jeune de mener une croisade pour la libération d'Édesse, et invite saint Bernard de Clairvaux à la prêcher. Cette deuxième croisade, impressionnante entre toutes par son ampleur, se soldera pourtant par un échec retentissant.

Rentré en Italie en juin 1148, Eugène III excommunie Arnaud de Brescia en juillet de la même année au motif que celui-ci avait dénoncé le pape comme étant « un homme de sang » et fomenté la révolte contre la papauté. Siégeant hors de Rome pendant la plus grande partie de son pontificat à cause de l'hostilité du nouveau sénat restauré au Capitole, Eugène III tient de nombreux conciles régionaux. En 1153, il signe le traité de Constance avec Frédéric Ier Barberousse, successeur de Conrad III sur le trône du Saint Empire romain germanique, fixant les conditions du couronnement à Rome de celui-ci. Le pape mourra avant que Frédéric ait pu se rendre en Italie. Il sera béatifié le 3 octobre 1872.

Universalis, « EUGÈNE III, BERNARDO PAGANELLI DI MONTEMAGNO (mort en 1153) pape (1145-1153)  », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 13 juillet 2015. URL : http://www.universalis.fr/encyclopedie/eugene-iii-bernardo-paganelli-di-montemagno-pape/

SOURCE : http://www.universalis.fr/encyclopedie/eugene-iii-bernardo-paganelli-di-montemagno-pape/

Papa Eugenio III

Pope Eugenius III. and his coat of arms on card - http://www.araldicavaticana.com/Pontefici.htm


Bienheureux Eugène III

Né à Pise, en Italie, Bernardo PAGANELLI était probablement Prieur de Saint Zénon quand il rencontra Saint Bernard, en 1138. Devenu Moine à Clairvaux, il en repartit à l’automne 1139 pour aller fonder en Italie. D’abord implantée près de Farfa, la nouvelle Communauté, sur l’ordre d’Innocent II se transféra le 25 octobre 1140 au Monastère des Saints Vincent et Anastase, à Tre Fontane, aux portes de Rome.

Cinq ans plus tard, à la mort de Lucius II, Bernardo, qui depuis 1141 était Abbé de Tre Fontane, est élu Pape à l’unanimité sous le nom de Eugène III, le 15 février 1145. Saint Bernard confie à ses correspondants ses appréhensions devant ce choix d’une personne « inexperte et faible ». Mais l’un d’eux répond : « le Seigneur daigna lui accorder sur le champ de telles grâces, qu’il l’emporta sur nombre de ses prédécesseurs en grandes actions et en réputation. »

Son pontificat fut troublé par des difficultés politiques chroniques, notamment avec le Sénat de Rome, ce qui l’obligea souvent à résider hors de Rome. Inquiet de la situation des lieux saints, il suscita la seconde croisade et demanda à Saint Bernard de la prêcher (6 mars 1146).

Il entreprit en France en 1147-1148 un voyage qui lui permit de revoir Saint Bernard, Clairvaux et Cîteaux, voyage marqué par les Conciles de Paris, les synodes de Trèves et Reims, où furent examinées entre autres les positions doctrinales de Gilbert de la Porrée et les visions d’Hildegarde de Bingen.

En décembre 1149, il retourne à Rome sous la protection  de Roger II de Sicile, mais il doit en repartir, car l’hostilité du Sénat romain reste vive. Eugène commence alors à traiter avec Conrad III, puis avec son successeur, Frédéric I Barberousse.

Eugène meurt à Tivoli le 8 juillet 1153. 

Cistercien de cœur, Eugène faisait partie de ceux qui « désirent rester aux pieds du Seigneur avec Marie, et qui se voient ramenés à nourrir les foules et à servir avec Marthe » (Lettre 412 de St Bernard). Il garda toujours la simplicité de vie et l’habit cistercien, et on sait que Saint Bernard écrivit pour lui le Traité « de Consideratione », où sont évoqués les devoirs du pontife. Jean de Salisbury le décrit comme « une âme pleine de délicatesse et d’autorité, de grandeur et d’humilité ».

Eugène a été enseveli dans la Basilique Saint-Pierre, près de l’autel de la Vierge, dans le chœur des chanoines, là où fut aussi inhumé le Pape Grégoire III. Mais sa dépouille n’est plus localisable aujourd’hui, ayant été jointe à d’autres dans un « polyandre » (sépulture commune) qui regroupe les restes des Saints, dans les Grottes vaticanes, mais auquel les fidèles n’ont pas accès. Son épitaphe était la suivante :

 Hic habet eugenius defunctus carne sepulchrum, / quem pia cum christo vivere cura facit. / Pisa virum genuit, quem claraevallis alumnum / exhibuit, sacrae religionis opus. / Hinc ad anastasii translatus martyris aedem / ex abbate pater summus in orbe fuit. / Eripuit solemne iubar mundique decorem / iulius octavam sole ferente diem : / conceptum sacrae referebant virginis anni / centum bis seni mille quaterque decem.

 « En ce sépulcre est déposé le corps mortel d’Eugène, que la divine bonté fait vivre auprès du Christ. Pise a engendré l’homme et Clairvaux le disciple dans la sainteté de la Vie Religieuse. Passé de ce lieu au Monastère du Martyr Saint Anastase, d’Abbé, il devint Pontife universel. Au mois de juillet, quand le soleil éveillait le huitième jour, il l’emporta, phare de lumière et splendeur du monde, en l’année 1153 de la conception de la Vierge ».

Déjà considéré comme Saint de son vivant, les miracles se multiplièrent près de sa tombe tout de suite après sa mort. Pie IX le Béatifia en 1872.

(D’après Virgilio card. NOÈ, in : Le tombe e i monumenti funebri dei papi nella Basilica di San Pietro in Vaticano, Franco Cosimo Panini Editore, Modena, 2000)

SOURCE : http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/juillet/bienheureux-eugene-iii-pape-165-eme-de-1145-a-1153-1153-fete-le-08-juillet.html

Papa Eugenio III

Statue du Pape Eugène III. Monument à Saint-Bernard de Clairvaux (1091-1153). Dijon, 27 Mars 2010.

Papa Eugenio III

Statue du Pape Eugène III. Monument à Saint-Bernard de Clairvaux (1091-1153). Dijon, 27 Mars 2010.


Saint Bernard de Clairvaux au Pape Eugène III

Correspondance de Saint Bernard de Clairvaux au Pape Eugène III, ancien Moine de Clairvaux, devenu Pape en 1145.

I – « Désormais je parle à mon maître, je n’ose plus vous appeler mon fils, lui écrit Bernard. Celui qui me suivais a passé devant moi…

L’Église exulte et glorifie le Seigneur de votre élection, mais au sein de l’Église la joie est plus grande encore dans cette communauté dont vous avez été l’enfant, dont vous avez sucé les mamelles. Quoi donc ? J’exulte moi aussi et pourtant je l’avoue j’ai peur. Ma joie est mêlée de crainte et de tremblements… Je vois la dignité où vous êtes élevé et de quelle hauteur maintenant vous pouvez tomber. »

II – « À voir la pompe qui t’entoure on te prendrait plutôt pour le successeur de Constantin que pour le successeur de saint Pierre. Contemple-toi d’un regard dénudé dans ta première nudité puisque tu es sorti nu des entrailles de ta mère. Es-tu donc né coiffé de la tiare, brillant de joyaux, chatoyant sous la soie, couronné de plumes ou constellé de métaux précieux ? Éloigne tous ces ornements, dissipe-les comme les éphémères nuées du matin… Tu ne verras plus alors qu’un homme nu, pauvre, malheureux, pitoyable, un homme né de la femme et donc héritier du péché, destiné à une vie brève et donc dans la crainte… »

III – « Qui t’a chargé de régler les héritages et de faire le partage des propriétés ? Les affaires infimes et terrestres ont leurs juges naturels, ce sont les princes et les rois de ce monde. Pourquoi empiéter dans le domaine d’autrui ?… Et alors quand prierons-nous, quand enseignerons-nous les peuples, quand édifierons-nous l’Église, quand méditerons-nous sur la loi ? Le palais retentit chaque jour des lois de Justinien et non celles du Seigneur. Est-ce juste ? »

IV – « Tu n’es pas le souverain des Évêques, mais l’un d’entre eux, le frère de ceux qui aiment Dieu, le compagnon de ceux qui le craignent. Tu dois être au milieu d’eux comme le modèle de la justice, le miroir de la sainteté… l’ami de l’époux, le tuteur de l’épouse, la règle du clergé, le maître d’école des ignorants, l’avocat des pauvres, l’espoir des malheureux. »

Saint Bernard de Clairvaux

Extrait du livre de Pierre Riché, DDB 2004, 108 pages, 11 €, pp 64-67

SOURCE : http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/juillet/bienheureux-eugene-iii-pape-165-eme-de-1145-a-1153-1153-fete-le-08-juillet.html

Papa Eugenio III

Engelhartszell ( Upper Austria ). Engelszell monastery church ( 1754-64 ) - High altar: Statue of pope Eugenius III by Johann Georg Üblhör.

Engelhartszell ( Oberösterreich ). Stiftskirche Engelszell ( 1754-64 ) - Hochaltar: Statue Papst Eugen III von Johann Georg Üblhör.


Blessed Pope Eugene III

Also known as

Peter dei Paganelli di Montemagno

Bernard of Pisa

Bernardo Pignatelli

Memorial

8 July

Profile

Prominent Cistercian monk. Friend of Saint Bernard of ClairvauxAbbot of the monastery of Tre Fontaine. Elected pope unanimously on day of his predecessor’s funeral; the cardinals wanted a quick election to prevent the interference of secular authorities. Promoted the disastrous Second Crusade. In 1146, the agitation of Arnold of Brescia and the republicans drove the pope from Rome. While in exile from 1146 to 1149 and again from 1150 to 1152, Eugene worked to reform clerical discipline.

Born

at Montemagno, PisaItaly as Peter dei Paganelli di Montemagno

Papal Ascension

15 February 1145

Died

8 July 1151 at TivoliItaly of natural causes

Beatified

28 December 1872 by Pope Pius IX (cultus confirmed)

Additional Information

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Catholic Encyclopedia

New Catholic Dictionary

Saints of the Day, by Katherine Rabenstein

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

Communio

images

Santi e Beati

video

YouTube PlayList

webseiten auf deutsch

Biographia Cisterciensis

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

fonti in italiano

Cathopedia

Santi e Beati

MLA Citation

“Blessed Pope Eugene III“. CatholicSaints.Info. 1 January 2023. Web. 23 April 2025. <https://catholicsaints.info/blessed-pope-eugene-iii/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-pope-eugene-iii/

Papa Eugenio III

This illustration is from The Lives and Times of the Popes by Chevalier Artaud de Montor (1772–1849), New York: The Catholic Publication Society of America, 1911. It was originally published in 1842.


Book of Saints – Eugene III

Article

EUGENE III (Blessed) Pope (July 8) (12th century) A French Cistercian Abbot, disciple of Saint Bernard, who on account of his saintly character was elected Pope (A.D. 1145) in very troublous times. He governed the Church wisely, promoted the Second Crusade, and died A.D. 1153, the same year as his holy master, Saint Bernard.

MLA Citation

Monks of Ramsgate. “Eugene III”. Book of Saints1921. CatholicSaints.Info. 18 January 2013. Web. 24 April 2025. <https://catholicsaints.info/book-of-saints-eugene-iii/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-eugene-iii/

Papa Eugenio III

Eugenius III, estátua na Sala do Capítulo do Mosteiro de Alcobaça


Blessed Pope Eugene III

Blessed Pope Eugene III was Pope from 15 February 1145 to his death in 1153. The image here is that of the episcopal consecration of Blessed Eugene.

Eugene was the first Cistercian to become Pope. After he became a Cistercian he took the name of “Bernard” in honor of his friend, Bernard of Clairvaux. Never a shy man and passionate teacher, Saint Bernard wrote De consideratione to instruct him Eugene in papal duties. Father Bernard was appointed abbot of Tre Fontaine in Rome. Following the death of Pope Lucius II (+1145) the cardinals elected Abbot Bernard to be pope, who was not present at the conclave due to not being a cardinal. It is reported that ALL were surprised. He remained a Cistercian monk at heart.

The Dominican St. Antoninus called Pope Eugene “a great pope with great sufferings.” And, St. Bernard of Clairvaux spoke of Pope Eugene in this way: “There is no arrogance or domineering way in him.” Eugene III held synods in northern Europe at Paris, Rheims, and Trier in 1147 and 1149 that were devoted to the reform of clerical life. He also considered and approved the works of Hildegard of Bingen

He was beatified on 28 December 1872 by Pope Pius IX.

Thomas Merton wrote an essay on Blessed Eugene, “Blessed Eugenius III, Abbot of Tre Fountain, Pope,”  Cistercian Studies Quarterly (2009) 44.2: 173-180.

With the Church we pray:

Almighty ever-living God, who chose blessed Eugene III to preside over your whole people and benefit them by word and example, keep safe, we pray, by his intercession, the shepherds of your Church along with the flocks entrusted to their care, and direct them in the way of eternal salvation. Through our Lord Jesus Christ.

SOURCE : https://communio.stblogs.org/index.php/2016/07/blessed-pope-eugene-iii/

Papa Eugenio III

Sketch of Pope Eugenius III by 17th century artist -  http://www.araldicavaticana.com/ritratti_dei_pontefici.htm


New Catholic Dictionary – Pope Blessed Eugene III

Article

Reigned from 11 February 1145 to 8 July 1153Confessor of the faith; born in Montemagno, Italy as Bernardo Pignatelli; died at Tivoli, ItalyCistercianAbbot of Tre Fontane. He was elected pope, and forced to take up his residence at Viterbo, due to the violence of the Roman mob. He absolved the seemingly penitent exile, Arnold of Brescia, who immediately returned to Rome and stirred up further dissension, concluded by a treaty signed by the pope and the Roman Senate. This however was adhered to for only a short time and Eugene was forced to flee to France, where he directed the Second Crusade and convened important synods to discipline the clergy, propagate the faith, and encourage learning. After a second unsuccessful attempt to rule in Rome a treaty with Frederick Barbarossa promising imperial protection enabled him to end his days in peace. Feast8 July; at Rome, 21 July.

MLA Citation

“Pope Blessed Eugene III”. New Catholic Dictionary. CatholicSaints.Info. 11 August 2018. Web. 24 April 2025. <https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-pope-blessed-eugene-iii/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-pope-blessed-eugene-iii/

Papa Eugenio III

Kloster Mehrerau, Bregenz, Vorarlberg; Collegiumskapelle; Bildnisse von Päpsten (in den Arkadenzwickeln) und zugehörige Wappen; Eugen III., der erste Zisterzienserpapst

Papa Eugenio III

Kloster Mehrerau, Bregenz, Vorarlberg; Collegiumskapelle; Bildnisse von Päpsten (in den Arkadenzwickeln) und zugehörige Wappen; Eugen III., der erste Zisterzienserpapst


Blessed Eugene III, 

OSB Cist. Pope (RM)

Born at Montemagno, between Lucca and Pisa, Italy; died at Tivoli, July 8, 1153; cultus approved 1872. Pietro Paganelli became a canon at the Pisa cathedral and an official in the ecclesiastical curia of Pisa. After meeting Saint Bernard joined the Cistercians at Clairvaux in 1135, taking the name Bernard. His namesake professed him. He became abbot of Saint Athanasius (then Tre Fontane) in Rome and was unexpectedly elected pope on February 15, 1145, taking the name Eugene.

Forced to flee the city when he refused to recognize the sovereignty of the Roman Senate and Arnold of Brescia, heading the opposition to his election, seized temporal power, he was secretly consecrated at Farfa Abbey on February 18. Eugene moved to Viterbo and then returned to Rome under a truce, which the rebels immediately broke, pillaging churches and turning Saint Peter's into an armory.

At the invitation of King Louis VII, he went to France in 1147 and proclaimed the Second Crusade, which ended in failure, despite the efforts of Saint Bernard, who preached it, when the armies of King Louis VII and Emperor Conrad II of Germany were defeated.

Eugene held synods at Paris and Trier in 1147 and the following year at Rheims, where he condemned Gilbert de la Porree, and at Cremona, where he excommunicated Arnold and threatened to use force against the Roman rebels. Terms were arranged and Eugene returned to Rome in 1149 but was again forced to leave the following year.

He took up residence at Tivoli, concluded the Treaty of Constance in 1153 with Emperor Frederick I, guaranteeing the rights of the Church. Eugene labored throughout a tumultuous pontificate to reunite the Eastern churches to Rome, to reform clerical conduct and discipline, removed unworthy clergymen (among them the archbishops of Mainz and York), fought the recurrence of Manichaeism, was known for his courage and simplicity, and lived according to the spiritual counsels of Saint Bernard, who wrote De consideratione for his guidance.

Saint Antoninus fittingly called him "one of the greatest and one of the most afflicted of popes" (Benedictines, Delaney). 

SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0708.shtml

Papa Eugenio III


Pope Blessed Eugene III

Bernardo Pignatelli, born in the neighbourhood of Pisa, elected 15 Feb., 1145; d. at Tivoli, 8 July, 1153. On the very day that Pope Lucius II succumbed, either to illness or wounds, the Sacred College, foreseeing that the Roman populace would make a determined effort to force the new pontiff to abdicate his temporal power and swear allegiance to the Senatus Populusque Romanus, hastily buried the deceased pope in the Lateran and withdrew to the remote cloister of St. Cæsarius on the Appian Way. Here, for reasons unascertained, they sought a candidate outside their body, and unanimously chose the Cistercian monk, Bernard of Pisaabbot of the monastery of Tre Fontane, on the site of St. Paul's martyrdom. He was enthroned as Eugene III without delay in St. John Lateran, and since residence in the rebellious city was impossible, the pope and his cardinals fled to the country. Their rendezvous was the monastery of Farfa, where Eugene received the episcopal consecration. The city of Viterbo, the hospitable refuge of so many of the afflicted medieval popes, opened its gates to welcome him; and thither he proceeded to await developments. Though powerless in face of the Roman mob, he was assured by embassies from all the European powers that he possessed the sympathy and affectionate homage of the entire Christian world.

Concerning the parentage, birth-place, and even the original name of Eugene, each of his biographers has advanced a different opinion. All that can be affirmed as certain is that he was of the noble family of Pignatelli, and whether he received the name of Bernardo in baptism or only upon entering religion, must remain uncertain. He was educated in Pisa, and after his ordination was made a canon of the cathedral. Later he held the office of vice-dominus or steward of the temporalities of the diocese. In 1130 he came under the magnetic influence of St. Bernard of Clairvaux; five years later when the saint returned home from the Synod of Pisa, the vice dominus accompanied him as a novice. In course of time he was employed by his order on several important affiars; and lastly was sent with a colony of monks to repeople the ancient Abbey of Farfa; but Innocent II placed them instead at the Tre Fontane.

St. Bernard received the intelligence of the elevation of his disciple with astonishment and pleasure, and gave expression to his feelings in a paternal letter addressed to the new pope, in which occurs the famous passage so often quoted by reformers, true and false: "Who will grant me to see, before I die, the Church of God as in the days of old when the Apostles let down their nets for a draught, not of silver and gold, but of souls?" The saint, moreover, proceeded to compose in his few moments of leisure that admirable handbook for popes called "De Consideratione". Whilst Eugene sojourned at ViterboArnold of Brescia, who had been condemned by the Council of 1139 to exile from Italy, ventured to return at the beginning of the new pontificate and threw himself on the clemency of the pope. Believing in the sincerity of his repentance, Eugene absolved him and enjoined on him as penance fasting and a visit to the tombs of the Apostles. If the veteran demagogue entered Rome in a penitential mood, the sight of democracy based on his own principles soon caused him to revert to his former self. He placed himself at the head of the movement, and his incendiary philippics against the bishopscardinals, and even the ascetic pontiff who treated him with extreme lenity, worked his hearers into such fury that Rome resembled a city captured by barbarians. The palaces of the cardinals and of such of the nobility as held with the pope were razed to the ground; churches and monasteries were pillaged; St. Peter's church was turned into an arsenal; and pious pilgrims were plundered and maltreated.

But the storm was too violent to last. Only an idiot could fail to understand that medieval Rome without he pope had no means of subsistence. A strong party was formed in Rome and the vicinity consisting of the principal families and their adherents, in the interests of order and the papacy, and the democrats were induced to listen to words of moderation. A treaty was entered into with Eugene by which the Senate was preserved but subject to the papal sovereignty and swearing allegiance to the supreme pontiff. The senators were to be chosen annually by popular election and in a committee of their body the executive power was lodged. The pope and the senate should have separate courts, and an appeal could be made from the decisions of either court to the other. By virtue of this treaty Eugene made a solemn entry into Rome a few days before Christmas, and was greeted by the fickle populace with boundless enthusiasm. But the dual system of government proved unworkable. The Romans demanded the destruction of Tivoli. This town had been faithful to Eugene during the rebellion of the Romans and merited his protection. He therefore refused to permit it to be destroyed. The Romans growing more and more turbulent, he retired to Castel S. Angelo, thence to Viterbo, and finally crossed the Alps, early in 1146.

Problems lay before the pope of vastly greater importance than the maintenance of order in Rome. The Christian principalities in Palestine and Syria were threatened with extinction. The fall of Edessa (1144) had aroused consternation throughout the West, and already from Viterbo Eugene had addressed a stirring appeal to the chivalry of Europe to hasten to the defence of the Holy Places. St. Bernard was commissioned to preach the Second Crusade, and he acquitted himself of the task with such success that within a couple of years two magnificent armies, commanded by the King of the Romans and the King of France, were on their way to Palestine. That the Second Crusade was a wretched failure cannot be ascribed to the saint or the pope; but it is one of those phenomena so frequently met with in the history of the papacy, that a pope who was made to subdue a handful of rebellious subjects could hurl all Europe against the Saracens. Eugene spent three busy and fruitful years in France, intent on the propagation of the Faith, the correction of errors and abuses, and the maintenance of discipline. He sent Cardinal Breakspear (afterwards Adrian IV) as legate to Scandinavia; he entered into relations with the Orientals with a view to reunion; he proceeded with vigour against the nascent Manichean heresies. In several synods (Paris, 1147, Trier, 1148), notably in the great Synod of Reims (1148), canons were enacted regarding the dress and conduct of the clergy. To ensure the strict execution of these canons, the bishops who should neglect to enforce them were threatened with suspension. Eugene was inexorable in punishing the unworthy. He deposed the metropolitans of York and Mainz, and he for a cause which St. Bernard thought not sufficiently grave, he withdrew the pallium from the Archbishop of Reims. But if the saintly pontiff could at times be severe, this was not his natural disposition.

"Never", wrote Ven. Peter of Cluny to St. Bernard, "have I found a truer friend, a sincerer brother, a purer father. His ear is ever ready to hear, his tongue is swift and mighty to advise. Nor does he comport himself as one's superior, but rather as an equal or an inferior… I have never made him a request which he has not either granted, or so refused that I could not reasonably complain." On the occasion of a visit which he paid to Clairvaux, his former companions discovered to their joy that "he who externally shone in the pontifical robes remained in his heart an observant monk".

The prolonged sojourn of the pope in France was of great advantage to the French Church in many ways and enhanced the prestige of the papacy. Eugene also encouraged the new intellectual movement to which Peter Lombard had given a strong impulse. With the aid of Cardinal Pullus, his chancellor, who had established the University of Oxford on a lasting basis, he reduced the schools of theology and philosophy to better form. He encouraged Gratian in his herculean task of arranging the Decretals, and we owe to him various useful regulations bearing on academic degrees. In the spring of 1148, the pope returned by easy stages to Italy. On 7 July, he met the Italian bishops at Cremonapromulgated the canons of Reims for Italy, and solemnly excommunicated Arnold of Brescia, who still reigned over the Roman mob. Eugene, having brought with him considerable financial aid, began to gather his vassals and advanced to Viterbo and thence to Tusculum. Here he was visited by King Louis of France, whom he reconciled to his queen, Eleanor. With the assistance of Roger of Sicily, he forced his way into Rome (1149), and celebrated Christmas in the Lateran. His stay was not of long duration. During the next three years the Roman court wandered in exile through the Campagna while both sides looked for the intervention of Conrad of Germany, offering him the imperial crown. Aroused by the earnest exhortations of St. Bernard, Conrad finally decided to descend into Italy and put an end to the anarchy in Rome. Death overtook him in the midst of his preparations on 15 Feb., 1152, leaving the task to his more energetic nephew, Frederick Barbarossa. The envoys of Eugene having concluded with Frederick at Constance, in the spring of 1153, a treaty favourable to the interests of the Church and the empire, the more moderate of the Romans, seeing that the days of democracy were numbered, joined with the nobles in putting down the Arnoldists, and the pontiff was enabled to spend his concluding days in peace.

Eugene is said to have gained the affection of the people by his affability and generosity. He died at Tivoli, whither he had gone to avoid the summer heats, and was buried in front of the high altar in St. Peters, Rome. St. Bernard followed him to the grave (20 Aug.). "The unassuming but astute pupil of St. Bernard", says Gregorovius, "had always continued to wear the coarse habit of Clairvaux beneath the purple; the stoic virtues of monasticism accompanied him through his stormy career, and invested him with that power of passive resistance which has always remained the most effectual weapon of the popes." St. Antoninus pronounces Eugene III "one of the greatest and most afflicted of the popes". Pius IX by a decreed of 28 Dec., 1872, approved the cult which from time immemorial the Pisans have rendered to their countryman, and ordered him to be honoured with Mass and Office ritu duplici on the anniversary of his death.

Sources

For the earlier lives by BOSO, JOHN OF SALISBURY, BERNHARD GUIDONIS, and AMALRICUS AUGERII see MURATORI, SS. Rer. Ital., III, 439 sqq. Cf. Lib. Pont., ed DUCHESNE, II, 386; HEFELE, Conciliengesch., v, 494; his letters are in P.L., CLXXX, 1009 sqq. (JAFFÉ, II, 20 sqq.). See also SAINATI, Vita de beato Eugenio III (Monza, 1874); Annal. Bolland. (1891), X, 455; and histories of the city of Rome by VON REUMONT and GREGOROVIUS.

Loughlin, James. "Pope Blessed Eugene III." The Catholic Encyclopedia. Vol. 5. New York: Robert Appleton Company, 1909. 12 Jul. 2015 <http://www.newadvent.org/cathen/05599a.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by WGKofron. With thanks to Fr. John Hilkert, Akron, Ohio.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. May 1, 1909. Remy Lafort, Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2023 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/05599a.htm

Papa Eugenio III

Beeld van Eugenius III, Paus beeldhouwer: Quellinus de jongere


EUGENE III

After the death of Lucius the cardinals withdrew to the Monastery of St. Caesarius where, protected by Frangipani swords, they could elect a pope in peace. The election was speedy and surprising.

Quickly the cardinals chose, not one of their own number, but Bernard, the Cistercian abbot of St. Anastasius. He took the name Eugene III. Bernard Paganelli was born in Pisa. He was a canon of the cathedral there and a high official when he met St. Bernard. This meant a radical change. He resigned his high offices to follow St. Bernard, that spiritual pied piper, into a Cistercian monastery. When Innocent II asked St. Bernard to send Cistercians to Rome, it was Bernard Paganelli who led the monks to St. Anastasius. There he attracted many vocations and the monastery was flourishing when Bernard was elected pope.

Eugene was a man of real holiness, humble, kindly, and cheerful. If he was severe, he was severe on principle as when he deposed the archbishops of Mainz and York. He accomplished much for the church. He might have done more if he had not been so troubled by the perennial Roman problem. Eugene had to go to Farfa to be consecrated in peace. But soon, tired of the excesses of Jordan, the Patrician, the Romans welcomed the Pope back and agreed to a compromise. The office of Patrician was abolished. The senate was to remain but to acknowledge the lordship of the Pope. This did not work well and soon the disgusted Pope once more left the city. The fall of Edessa. a bastion of the crusader kingdom, had alarmed Europe. Eugene proclaimed the second crusade. St. Bernard preached it. Louis VII of France and Emperor Conrad III were its leaders. Weak leaders they proved to be. The Germans were cut up in Asia Minor, the French butchered in a mountain defile. Louis and Conrad reached Jerusalem indeed, but rather as pilgrims than war leaders. The crusade which had begun in hope ended in disillusionment. So keenly did Eugene feel this that he left France.

The Pope was active in promoting the spiritual welfare of the church. He received an embassy from the Catholic Armenians and sent those good people a letter of instruction. He arranged discussions with the Greeks. He held a council at Rheims at which the Trinitarian vagaries of Gilbert de la Porree were condemned. On the other hand the pope approved of the visions of the holy mystic Hildegarde. Though he had actually been guardian of France during the crusade, Eugene could not control his own city. Arnold of Brescia, whom the pope had once pardoned, was now the idol of the factious Romans. Diplomacy and a show of force enabled Eugene to enter Rome once more in 1149, but he had so hard a time keeping order that he appealed to Conrad to come down and settle matters. The Emperor died before he could do so. His nephew and successor agreed to come into Italy. He was to come many times and the popes would not be pleased. Conrad's successor was Frederick Barbarossa. Blessed Eugene died at Tivoli July 8, 1153. He was buried in St. Peter's with great marks of veneration.

Excerpted from "Popes Through the Ages" by Joseph Brusher, S.J.

SOURCE : http://www.stsmarthaandmary.org/popes/Eugene%20III.htm


Beato Eugenio III Papa

8 luglio

XII secolo - m. 1153

(Papa dal 18/02/1145 al 08/07/1153)

Entrò nell'ordine cistercense e, eletto papa, si prefisse di restaurare l'autorità pontificia minacciata da Arnaldo da Brescia, di difendere la Chiesa contro la minaccia dei Turchi, di riformare la Chiesa e la curia romana. Egli stesso diede esempio di una spiritualità in cui l'austerità della vita monastica si conciliava con la carica di pontefice.

Etimologia: Eugenio = ben nato, di nobile stirpe, dal greco

Martirologio Romano: A Tivoli nel Lazio, transito del beato Eugenio III, papa, che fu diletto discepolo di san Bernardo; dopo aver retto da abate il monastero dei Santi Vincenzo e Anastasio alle Acque Salvie, eletto alla sede di Roma, si adoperò con impegno per difendere il popolo cristiano dell’Urbe dalle insidie dell’eresia e rinnovare la disciplina ecclesiastica.

S. Bernardo così scriveva ai cardinali dopo l'elezione Eugenio III, monaco del suo Ordine: "La sua tenera verecondia è avvezza più al ritiro alla quiete che alla trattazione delle cose esteriori ed è da temere che non sappia compiere gli uffici del suo apostolato con la necessaria autorità". Il timore che il mite pontefice (Pier Bernardo, nato da nobile famiglia a Montemagno, presso Pisa, e entrato nell'ordine cistercense dopo l'incontro con S. Bernardo nel 1138) non fosse all'altezza della situazione era condivisa da molti. Ma il Signore - scrive il card. Bosone, suo contemporaneo e biografo - gli concesse tale scienza e facondia, tale liberalità e forza nell'amministrazione della giustizia che superò in attività e fama molti suoi antecessori.

Eugenio III resse la Chiesa otto anni e cinque mesi (1145 1153) in un periodo assai difficile. Dopo l'elezione dovette fuggire nottetempo da Roma per farsi incoronare, il 18 febbraio nel monastero di Farfa, sottraendosi così alle intimidazioni del popolo che, sobillato da agitatori come Arnaldo da Brescia, reclamava per Roma le libere istituzioni comunali con elezione diretta dei senatori. Invitato da S. Bernardo, si prese a cuore la riforma della Chiesa e della curia romana; si adoperò per la difesa della cristianità contro la minaccia dei Turchi, promuovendo una crociata; presiedette a quattro concili (Parigi, Treviri, Reims e Cremona), promosse gli studi ecclesiastici, difese l'ortodossia, ed egli stesso seppe conciliare l'austerità della vita monastica con le esigenze della dignità papale.

Alla sua morte, avvenuta a Tivoli l'8 luglio 1153, il card. Ugo, vescovo di Ostia, così scriveva: "Immacolato emigrò dalla carne sua a Cristo".

Autore: Piero Bargellini

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/61300

Papa Eugenio III

Cromolitografia in L. Tripepi, Ritratti e biografie dei romani pontefici: da S. Pietro a Leone 13, Roma, Vaglimigli Davide, 1879. Biblioteca comunale di Trento


Eugènio III

(al secolo Bernardo Paganelli), papa, beato (Pisa ?-Tivoli 1153). Già abate cistercense e discepolo di San Bernardo, succedette a Lucio II nel 1145, ma subito, per l'opposizione del senato, dovette trasferirsi a Viterbo. Lottò contro i moti popolari politico-religiosi suscitati da Arnaldo da Brescia; si occupò della riforma ecclesiastica (condanna degli errori di Gilbert de la Porrée) e promosse, mediante la predicazione di S. Bernardo, la II Crociata (1145). Non si stancò di indire e presiedere sinodi e concili (a Parigi, a Reims, a Treviri, a Cremona) nel tentativo di sedare le rivolte ereticali e di pacificare gli animi. Protesse fra gli altri Pier Lombardo e Graziano. Nel marzo 1153 strinse un patto di reciproca assistenza con Federico Barbarossa.

SOURCE : https://www.sapere.it/enciclopedia/Eug%C3%A8nio+III.html

EUGENIO III papa, beato

di Giovanni Battista Picotti

Enciclopedia Italiana (1932)

È incerto se Bernardo da Pisa, abate del monastero cisterciense di S. Anastasio a Roma, che fu eletto papa ex insperato concorditer il 15 febbraio 1147, fosse dei Paganelli di Montemagno; pisano lo dicono le fonti concordemente. L'elezione del semplice monaco sorprese lo stesso maestro ed amico suo san Bernardo, che lo ebbe assai caro e gli dedicò il famoso trattato De consideratione. Ma E. spiegò prudenza e sagacia in un pontificato tribolatissimo. Le agitazioni di Roma, che avevano condotto, auspice Arnaldo, alla formazione di un governo repubblicano, lo costrinsero a fuggire, ancora prima di essere consacrato, a Farfa (18 febbraio) e a stabilirsi poi a Viterbo, dove ricevette l'obbedienza di Maroniti e di Armeni. Dalla vicina Vetralla bandì il 1° dicembre 1145 la seconda crociata, concedendo larghe indulgenze e favori; ma i risultati furono scarsi. Costretti i Romani a riconoscerne la sovranità, pure mantenendo il senato, rientrò in Roma, accolto cum ramis (dicembre 1145). Ma, continuando l'agitazione, ne uscì ancora, stette a Sutri e a Viterbo (1146), e nel 1147 andò in Francia a preparare la crociata, tenendo sinodi a Parigi e a Treviri, e a Reims un concilio (21 marzo 1148), nel quale furono presi provvedimenti per la riforma del costume del clero e dei religiosi, per l'esclusione dei laici dalle questioni ecclesiastiche, per la sicurezza dei mercanti e degli agricoltori, per il diritto d'asilo. A Cremona (7 luglio 1148) E. celebrò un concilio italiano, promulgando i decreti di Reims e risolvendo questioni tra vescovi. Da Frascati fece guerra ai Romani con milizie ausiliarie del re di Sicilia, e poté rientrare a Roma per il Natale del 1149. Ma dovette abbandonare ancora la città propter improbitatem Romanorum (giugno 1150). Nel luglio ebbe un colloquio a Ceprano con re Ruggiero e strinse con lui un concordato, ottenendo la libertà delle elezioni ecclesiastiche; e visse poi a lungo tra Ferentino e Segni. Solo il 9 dicembre 1152, compostosi con i Romani, ritornò in Roma, dove con la pietà e la mitezza guadagnò i cittadini, sicché ne fu assai pianta la morte, avvenuta in Tivoli l'8 luglio 1153. Fu rimproverato E. per un carattere alquanto incerto e sospettoso; fu lodato per pietà e zelo, per amore alla giustizia, per energica difesa della Chiesa e dell'indissolubilità del matrimonio. Ebbe culto ab immemorabili come beato, e tale fu riconosciuto da Pio IX nel 1872. Meritò bene degli studî, sollecitando Burgundione a tradurre le Omelie del Crisostomo e il De fide orthodoxa di Giovanni Damasceno e Anselmo di Havelberg a comporre l'Antikeimenon contro gli errori dei Greci: restaurò S. Maria Maggiore, rifacendone il portico e ornandolo di mosaici. Rimangono di lui lettere e decreti, ed. in Ph. Jaffé, Regesta pontificum, 2ª ed., a cura di S. Loewenfeld e altri, Lipsia 1881 segg., II, p. 20 segg.: la maggior parte pubblicate in Migne, Patrol. Lat., CLXXX e in J.V. Pflugk-Harttung, Acta pont. Roman., I, Stoccarda 1881.

Bibl.: Bosone, E. III, in Duchesne, Liber pontificalis, II, 386-87; [Joh. Sarisberiensis], Historia pontificalis, in M. G. H., SS., XX, pp. 515 segg.; C. Baronio, Ann. ecc., ad a.; J. Delannes, Hist. du pontificat d'E. III, Nancy 1737; M. Jocham, Gesch. des Lebens u. Verehrung d. seligen Papstes E. III, Augusta 1873; G. Sainati, Vite dei santi, beati e servi di Dio nati nella diocesi di Pisa, Pisa 1884, p. 26 segg.; articolo in St. Storici, III (1894), pp. 305-30. Cfr. arnaldo da brescia; bernardo, santo; corrado iii; crociate: La seconda crociata.

© Istituto della Enciclopedia Italiana fondata da Giovanni Treccani - Riproduzione riservata

SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/eugenio-iii-papa-beato_(Enciclopedia-Italiana)/

Papa Eugenio III

Morte di papa Eugenio III, Le Miroir historial de Vincent de Beauvais, Tomo III, Museo Condé, Chantilly

Maître François (fl. from 1462 until 1480), Mort du pape Eugène III in Le Miroir historial de Vincent de Beauvais. Tome III. Ms722, fol. 296r Condé Museum

Der Tod Eugens III. in Le Miroir historial de Vincent de Beauvais. Bd. III., 15. Jhdt. (Ms722, folio 296 recto des Musée Condé)


EUGENIO III, papa

di Harald Zimmermann

Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 43 (1993)

Quasi nulla si sa della sua vita prima che egli, il 15 febbr. 1145, salisse al soglio pontificio. La storiografia pontificia ufficiale del Medioevo riferisce soltanto che prima dell'elezione si chiamava Bernardo ed era stato abate del monastero romano dei Ss. Ariastasio e Vincenzo "ad Aquas salvias in Trium Fontium". Non si conoscono né la data di nascita né le tappe della sua carriera, che gli storici hanno tentato di ricostruire ricorrendo spesso a speculazioni e teorie insostenibili. I documenti permettono soltanto di stabilire con una certa sicurezza ammesso che si possa effettivamente identificare il Bernardo dei documenti con il futuro papa - che nel 1115 era monaco e chierico e nel 1128 priore del monastero camaldolese di S. Zeno a Pisa e che poi, al tempo dell'arcivescovo Uberto (1132-1137), ricoprì, almeno dal 1135 al 1137, l'ufficio di vicedominus nella stessa città, per poi diventare verso la metà del 1141, forse in connessione con il soggiorno di Bernardo di Chiaravalle in Italia, abate del monastero dei Ss. Anastasio e Vincenzo a Roma, restaurato e affidato da papa Innocenzo II ai cisterciensi.

Secondo lo storico pisano cinquecentesco Raffaele Roncioni, E. III era di origine nobile e apparteneva alla famiglia Paganelli di Montemagno (cfr. Gleber, pp. 179 ss.), ma quest'affermazione contrasta con la testimonianza di s. Bernardo che definì E. III "homo rusticanus" (Opera, VIII, p. 114), qualifica che lascia pensare piuttosto a origini contadine o per lo meno modeste. La sua nascita a Montemagno di Camaiore è contraddetta inoltre dall'iscrizione sepolcrale in S. Pietro, dove si afferma che "Pisa viruni genuit" (R. U. Montini, Le tombe dei papi, Roma 1957, p. 196). Qualcuno sostierie che il nome del futuro papa fosse stato Pietro, quello di suo padre Giovanni; quest'affermazione deriva dall'erroneo riferimento ad E. III di un documento. Costantino Gaetani scrisse nel 1723 che la madre del papa si chiamava Maria Gajetana, ma si tratta indubbiamente di un'affermazione dettata da interessi genealogici (cfr. Gleber, pp. 179 ss.). Secondo un'altra tradizione, risalente già al Medioevo, E. III, prima di diventare papa, sarebbe stato anche cardinale. In questo caso si tratta evidentemente di una confusione del monastero di S. Anastasio, di cui E. III era stato abate, con l'omonima chiesa titolare.

L'elezione del cisterciense pisano come successore di Lucio II morto in seguito a un attentato - elezione peraltro non salutata con favore da Bernardo - era dettata non solo da considerazioni riformatrici nel Collegio cardinalizio di cui facevano parte in quel momento tre cardinali pisani, ma anche dalla difficile situazione politica a Roma. L'elezione ebbe luogo nel refettorio del monastero di S. Cesario sul Palatino il giorno stesso della morte di Lucio (15 febbr. 1145)., l'intronizzazione avvenne subito dopo nel Laterano. Ma già nella notte tra il 16 e il 17 febbraio il nuovo papa era costretto ad abbandonare la città in rivolta. Fu consacrato la domenica di Exurge, il 18febbr. 1145 nel monastero di Farfa.

Non si conoscono i motivi che spinsero l'abate Bernardo a scegliere il nome di Eugenio. In alcuni compendi storici del Medioevo, come ad es. nella cronaca di Martino di Troppau o nei Flores temporum, E. III viene qualificato come "simplex". Questo attributo non costituiva necessariamente un giudizio negativo, ma indicava piuttosto la rettitudine del monaco e non contrasta neanche.con le funzioni di comando esercitate da E. III a Pisa e a Roma prima della sua elezione.

E. III non stabilì mai buoni rapporti con i Romani. Durante il suo pontificato, durato otto anni, quattro mesi e tre settimane, poté soggiornare a Roma complessivamente soltanto un anno e mezzo scarso. Nei primi anni la sua residenza preferita fu Viterbo (dall'aprile 1145 in poi), più tardi (dal 1149 in poi) Tuscolo, Ferentino e Segni. Il potere a Roma era infatti nelle mani del Senato, restaurato nel 1144 secondo il modello antico, con alla testa il patricius Giordano Pierleoni discendente da una famiglia di ebrei convertiti e fratello dell'antipapa Anacleto Il morto nel 1138. E. III scomunicò Giordano nel 1145, ma alla fine dell'anno giunse ad un accordo con i Romani, accordo che, se da un lato prevedeva il riconosciniento, del Senato da parte dei pontefice, dall'altro restaurava l'ufficio dei prefetto dell'Urbe nominato dal papa. Grazie a questo accordo E. III poté rientrare a Roma (o piuttosto a Trastevere), ma il suo soggiorno durò soltanto fino al marzo 1146.

Ben presto, infatti, Arnaldo da Brescia, che pure nel 1145 a Viterbo si era sottomesso al papa, divenne la guida spirituale dei Romani. Il 15 marzo 1148 E. III esortò con una lettera i cittadini a guardarsi dall'influenza esercitata da Arnaldo. Ma le sue raccomandazioni non furono accolte: nell'autunno del 1149 il Senato invitò il re tedesco Corrado III a Roma per ricevere la corona imperiale dal popolo romano e per stabilirvi la sua residenza. L'invito rimase inascoltato, ma E. III poté tornare a Roma soltanto per un breve periodo (novembre 1149 - giugno 1150) grazie all'aiuto militare normanno. Rientrò a Roma un'ultima volta nel dicembre 1152, questa volta con la mediazione tedesca, dopo che i Romani avevano messo due consoli alla testa del Senato, composto di duecento membri, e progettato una nuova incoronazione imperiale.

Negli anni 1147 e 1148 E. III, spinto dagli avvenimenti nell'Oriente cristiano, aveva fatto un lungo viaggio in Francia. La riconquista di Edessa da parte degli infedeli (Natale 1144) aveva preoccupato il papa già prima che nel novembre 1146 il vescovo siriano Ugo di Gablah giungesse a Viterbo con notizie più precise, sollecitando aiuti. Il 1° dic. 1145 a Vetralla E. III aveva emanato la bolla Quantum praedecessores con la quale invitava alla crociata, bolla rinnovata il 1° marzo 1146 a Trastevere. Il papa sperava soprattutto nel concorso dei cavalieri francesi, visto che re Luigi VII aveva dichiarato la propria disponibilità già nel Natale 1145 durante una Dieta celebrata a Bourges. La partecipazione dei Tedeschi dovette invece essergli meno gradita, perché contava sul loro aiuto nel conflitto con i Romani. Tuttavia, un anno più tardi, anche molti principi tedeschi e il re Corrado III stesso presero la croce a Spira, spinti dalla predicazione di s. Bernardo. Nell'aprile 1147 E. III autorizzò i principi della Germania settentrionale ad organizzare una crociata contro gli Slavi pagani (i Sorabi); nello stesso anno dette ad Alfonso VII di Castiglia il consenso per una spedizione militare contro i musulmani nel contesto della reconquista iberica. Nell'estate 1146 erano state condotte trattative con l'imperatore Manuele I di Bisanzio, sempre a proposito della crociata; il 5 ott. 1146, da Viterbo, E. III ordinò infine al clero italiano di predicare la croce. Ma nonostante i suoi sforzi il papa non riuscì a conservare il controllo dell'impresa.

E. III iniziò il viaggio in Francia partendo nei primi giorni del 1147 da Viterbo con un seguito dì almeno diciassette, cardinali. In base alle bolle emanate durante questo viaggio è possibile ricostruire l'itinerario seguito dalla corte pontificia. Il 13 genn. 1147 E. III fu a Marturi presso Poggibonsi, l'8 febbraio a Lucca, il 12 febbraio a Pontremoli, il 2 marzo a Vercelli, il 7 marzo a Susa, il 9 marzo a Oulx e, dopo aver attraversato le Alpi, fu presente il 22 marzo a Lione e il 26 marzo a Cluny. L'incontro solenne con Luigi VII avvenne il 20 marzo a Digione, poi il papa e il re continuarono il viaggio insieme; il 6 aprile furono a Chiaravalle, il 10 aprile a Troyes, il 13 aprile a Provins e il 15 aprile a Meaux. La Pasqua fu celebrata il 20 aprile a Parigi con grandi solennità, che includevano l'incoronazione del re da parte del papa a St-Denis. Tuttavia, nel corso di una processione a St.e-Geneviève, scoppiarono violenti incidenti antipapali, provocati presumibilmente dai seguaci di Abelardo e di Arnaldo da Brescia che indussero il papa ad avviare una riforma monastica.

L'esercito dei crociati con alla testa re Luigi VII si mise in marcia il 2 maggio 1147 seguendo quello tedesco guidato da Corrado III. E. III invece rimase in Francia, passando l'estate e l'inizio dell'autunno quasi sempre ad Auxerre. Nel novembre si spostò su territorio imperiale soggiornando fino al febbraio 1148 a Verdun e a Treviri. Da lì si recò, infine, a Reims, dove si trattenne fino a dopo Pasqua, quando iniziò il viaggio di ritorno in Italia. Questa volta passò per Châlons-sur-Marne (20 aprile), Clairvaux (24 aprile), Langres (27 aprile), Besançon (5 maggio) e Losanna (14 maggio), dove si fermò per un periodo più lungo. Per attraversare le Alpi scelse il passo del Gran San Bernardo, dopo aver fatto tappa a Saint-Maurice (25 maggio) e Martigny (27 maggio). L'8 giugno fu di nuovo a Vercelli e da lì si trasferì a Brescia (9 luglio), dopo brevi soste a Pavia (23 giugno) e a Cremona (7 luglio). Trascorse l'estate a Brescia in vicinanza delle montagne. Infine tornò a Viterbo passando per Leno (9 settembre), Parma (13 settembre), Pisa (8 ottobre), San Gimignano (22 novembre) e Siena (29 novembre). A Viterbo la presenza di E. III è attestata per la prima volta il 30 dic. 1148.

Durante il suo viaggio, durato quasi due anni, E. III celebrò due concili in Francia, a Parigi e a Reims, e uno in Italia, a Cremona. Un altro concilio era stato programmato a Treviri, in territorio imperiale, ma non si realizzò. Dei canoni emanati si sono conservati soltanto quelli relativi al concilio di Reirns, mentre per gli argomenti trattati negli'altri concili bisogna ricorrere ad altre fonti, sia documentarie sia storiografiche.

Nel caso del concilio parigino, celebrato in data imprecisata, ma probabilmente poco dopo l'arrivo del papa nella città (Pasqua 1147) si trattò piuttosto di un concistoro allargato che doveva occuparsi soprattutto del vescovo di Poitiers, Gilberto Porretano, sospettato di eresia, e della sua dottrina sulla Trinità. Inoltre furono dibattuti problemi di politica ecclesiastica come la destituzione dell'arcivescovo Guglielmo di York, elevato in modo non canonico, una questione che toccava non solo la vecchia rivalità tra York e Canterbury, ma anche i conflitti in corso per la corona inglese.

Un anno più tardi, nel marzo 1148, si riunirono a Reims, per il concilio convocato da E. III, più di quattrocento vescovi e abati, per lo più francesi. I canoni ivi promulgati ripetevano disposizioni degli anni Trenta che riguardavano il celibato e più in generale la vita onesta del clero. Non sono quindi molto interessanti, soprattutto rispetto alle altre questioni affrontate dal concilio. Va rilevato però che venivano dichiarate nulle ancora una volta tutte le disposizioni dell'antipapa Anacleto II e condannate certe eresie propagatesi recentemente in Guascogna e in Provenza. La condanna riguardava probabilmente i seguaci del prete Pierre de Bruis e del monaco Enrico contro i quali Bernardo di Chiaravalle nel 1145 aveva intrapreso una campagna di predicazione. Bernardo partecipò personalmente al concilio e lo influenzò profondamente. Veniamo a sapere, ìnoltre, che ì]. prefficatore itinerante bretone Eon de l'Etoile fu interrogato e condannato alla reclusione in un monastero. Fu ripreso e deciso anche il caso di Gilberto Porretano, aggiornato a Parigi: questi, dopo un processo durato due settimane, ritrattò alcune affermazioni incriminate.

La decisione più clamorosa presa dal concilio fu però quella di sospendere gli arcivescovi di Magonza e di Colonia che non si erano presentati a Reims, nonostante che E. III avesse avuto contatti amichevoli con loro poco tempo prima a Treviri. Sui motivi di questa decisione le fonti in nostro possesso lasciano spazio soltanto a supposizioni. In Francia la sospensione colpì i vescovi di Orléans e di Troyes. Inoltre il concilìo dovette decidere nel conflitto relativo alla primazia, contestata, di Lione, Vienne e Bourges ed occuparsi di questioni riguardanti le esenzioni nelle diocesi di Bourges, Parigi, Sens, Autun e Rouen. E. III sospese anche quasi tutti i vescovi inglesi, perché avevano disertato il concilio a causa del divieto del re inglese di parteciparvi. L'unica eccezione era costituita dall'arcivescovo dì Canterbury che non si era lasciato intimidire, ottenendo come premio la riconferma del suo primato. Re Stefano fu citato davanti al trìbunale pontificio per giustificarsi, ma preferì non presentarsi. Nella penisola iberica il Portogallo (Braga) e l'Aragona (Tarragona) contestavano il primato dell'arcivescovo di Toledo, un'altra disputa che il concilio dovette affrontare.

Anche nel corso del concilio celebrato a Cremona nel luglio 1148 durante il viaggio di ritomo del papa furono dibattute soprattutto questioni di rivalità ecclesiastiche: Ravenna e Milano, Milano e Genova, Ravenna e Piacenza si contendevano reciprocamente la primazia. Inoltre il concilio si occupò del contenzioso tra Milano e la Moriana riguardante questioni di confine e del vecchio conflitto tra il vescovo di Modena e il monastero di Nonantola. La preoccupazione maggiore di E. III dovette però essere quella di rendere note in Italia le decisioni del concilio di Reims, visto che quasi nessuno dei partecipanti aveva accompagnato il papa in Italia. In tutti i concili celebrati da E. III furono quindi discusse soprattutto questioni di politica ecclesiastica.

Non solo i viaggi, ma anche legazioni, affidate per lo più a cardinali, garantivano l'influenza del papa al di fuori dello Stato della Chiesa, anche se l'avidità e il lusso degli emissari pontifici suscitavano spesso aspre critiche. I legati dovevano assolvere compiti sia politici sia ecclesiastici, ma nella prassi prevalsero i compiti più specificamente diplomatici a scapito di quelli religiosi e riformatori. Furono i legati pontifici a portare in Germania nel 1153 il consenso di E. III all'annullamento del primo matrimonio del re tedesco Federico I con Adela di Vohburg, sua parente. Più gravido di conseguenze storiche fu invece il divorzio di Luigi VII di Francia da Eleonora di Aquitania avvenuto un anno prima, anch'esso "consensu Eugenii papae", ma non alla presenza di legati pontifici.

Nella seconda crociata del 1147-1148 E. III si fece rappresentare dal cardinale vescovo di Porto, Dietwin, mentre il cardinal prete Guido di S. Crisogono accompagnò i crociati francesi. Il vescovo Anselmo di Havelburg funse invece da legato pontificio nel 1147, in occasione della crociata contro i Sorabi. Nella primavera del 1147 il cardinale Dietwin, e dopo di lui anche il cardinale Guido dei Ss. Cosma e Damiano, cancelliere della Chiesa, avevano trattato con Corrado III a proposito della sua partecipazione alla crociata, anche se E. III avrebbe certamente preferito una discesa del re a Roma, sempre in mano del suoi avversari. A probabile che di questa faccenda si fosse discusso già durante il precedente soggiorno di Dietwin, recatosi in Germania per la prima volta nel 1145, insieme con il cardinal prete Tommaso di S. Vitale.

Allora era stata preparata anche la canonizzazione dell'imperatore Enrico II (1002-1024), celebrata poi da E. III il 14 marzo 1146, un gesto inteso senza dubbio come un invito alla collaborazione rivolto al re tedesco. Del resto, lo scambio di ambasciatori tra la corte pontificia e quella tedesca fu particolarmente intenso durante tutto il pontificato di Eugenio III. L'arcivescovo Adalberto di Treviri (1137-1152) era considerato il legato permanente del papa in Germania. Un certo cardinale Gerardo nel 1145 era attivo nella zona di confine tra Francia e Germania; un magister Greco alla fine del 1148 agiva per incarico del papa in Sassonia. Nell'estate 1151 giunsero in Germania, muniti di ampi poteri, i cardinali preti Ottaviano di S. Cecilia e Giordano di S. Susanna per invitare ancora una volta re Corrado III a recarsi a Roma; all'inizio del 1153, infine, i cardinali Bernardo di S. Clemente e Gregorio di S. Angelo concludevano a nome di E. III il trattato di Costanza con il nuovo re Federico I Barbarossa.

Conflitti dinastici dividevano Boemi e Polacchi, e per mediarli il cardinale diacono Guido da Fucecchio nel 1145 e nel 1146 soggiornò in Boemia, e in Moravia; nel 1147 operò, poi, in Polonia come legato pontificio il suddiacono Giovanni. Nel 1148 anche il cardinale diacono Guido da Crema - il futuro antipapa Pasquale (III) - si recò in Polonia, passando per la Moravia; egli tornò a Roma nel 1149 attraverso la Germania. In Inghilterra il vescovo Enrico di Winchester, fratello di re Stefano e legato permanente del papa, ancor prima del 1151, a quanto pare, fu sostituito nella carica di legato dal primate inglese, l'arcivescovo Teobaldo di Canterbury (1139-1161), misura determinata tra l'altro dai conflitti per la corona inglese allora in atto.

Negli anni 1151-1152 il cardinal prete Giovanni Paparo di S. Lorenzo in Damaso si recò in Scozia e in Irlanda. Oggetto della sua missione fu il distacco della Chiesa scozzese dalla Chiesa metropolitana di York nell'Inghilterra settentrionale. In Irlanda si trattava di elevare al rango di metropoliti ben quattro vescovi. Alla legazione scandinava del cardinale inglese Nicola Breakspear dì Albano (il futuro papa Adriano IV) si deve invece la fondazione nel 1152 dell'arcivescovato di Nidaros (Trondheim) in Norvegia che fu distaccato dalla sede metropolitana danese-svedese di Lund. In Svezia il legato presiedette un sinodo riformatore a Linkoping, dove ottenne l'impegno del re di pagare a Roma l'obolo di S. Pietro. All'arcivescovo di Lund trasmise, per incarico del papa, il pallio.

Viceversa, nonostante le frequenti assenze e la situazione piuttosto difficile, la corte pontificia fu anch'essa meta di numerose ambascerie incaricate di trattare questioni politiche e ecclesiastiche. Nell'ottobre del 1149 E. III ricevette a Tuscolo re Luigi VII di Francia che, attraverso il Regno di Sicilia, stava tornando dalla crociata. Nel luglio del 1150 il papa si incontrò con Ruggero II di Sicilia a Ceprano, città sul confine tra lo Stato della Chiesa e il Regno. Se i due re erano indubbiamente i visitatori più altolocati del papa, non dovettero però suscitare il clamore provocato dalla visita degli ambasciatori orientali giunti a Viterbo nel novembre 1145. Si trattava del vescovo di Gablah e degli inviati del patriarca armeno (katholicos) venuti con l'offerta dell'unione delle due Chiese. La loro visita rivelò infatti all'Occidente cattolico, per la prima volta. dopo lunghissimo tempo, l'esistenza di un lontano cristianesimo orientale, nestoriano, attraverso la leggenda del prete Giovanni, che il vescovo Ottone di Frisinga, in quel momento presente alla corte pontificia in qualità di ambasciatore tedesco, racconta nella sua Chronica (pp. 32 s.).

Dati gli stretti rapporti tra l'Impero e il Papato, non passò anno senza lo scambio di ambasciatori. Sebbene l'iniziativa fosse partita e promossa dalla corte tedesca, anche E. III, da parte sua, intendeva rafforzare, con la canonizzazione dell'imperatore Enrico II, i legami tra i due poteri universali. Tuttavia, vari motivi impedirono alla fine il tanto auspicato viaggio a Roma di Corrado III e la sua incoronazione imperiale. E. III aveva sperato di piegare i Romani ribelli con l'aiuto del re tedesco, ma alla fine fu già un successo che Corrado III rifiutasse di ricevere la corona imperiale dallemani dei nemici del papa. E. III accettò che Corrado, anche senza essere stato incoronato, usasse il titolo di "imperator augustus", e non protestò quando il re si qualificò "semper augustus" anche nei suoi confronti. Ma non solo: egli stesso, in una lettera del 10 apr. 1148 scritta a Reims, si rivolse a Enrico, figlio e coreggente del re, chiamandolo figlio dell'"imperatore" Corrado. Va tuttavia detto che la lettera in questione era stata "dettata" da Wibald, abate di Stablo e Corvey, il consigliere più influente di Corrado III e istitutore di suo figlio, che in quel momento si trovava alla corte pontificia come ambasciatore tedesco. Fu lui, infatti, a conferire alla titolatura dei re tedeschi un'impronta "augustale", contro la quale E. III, a quanto pare, non ebbe da obiettare. Wibald svolse a lungo la funzione di collegamento tra la corte del re e la Curia pontificia e fu anche l'autore delle due lettere che annunciavano al papa l'elezione di Enrico (VI), avvenuta nel giugno 1147, e quella di Federico 1 nel 1152, con la promessa di obbedienza "in onmibus" nella prima e di protezione del Papato romano nella seconda. A quest'ultima lettera E. III rispose con l'approvazione, non richiesta, dell'elezione di Federico I.

Le trattative tra la corte tedesca e la Curia pontificia, iniziate già al tempo di Corrado III, portarono nel marzo 1153 alla conclusione del famoso trattato di Costanza centrato sulla difesa reciproca dello "honor", quello dei Papato e quello dell'Impero. Il carattere bilaterale degli accordi dimostra che le due parti si consideravano di pari rango. L'obiettivo del trattato era la restaurazione del vecchio ordine nell'Impero e nella Chiesa: al papa fu promessa la restituzione della sua sede tradizionale, Roma, al re l'incoronazione imperiale.

Tuttavia, l'accordo di Costanza non era diretto soltanto contro i Romani ribelli, ma anche contro Bisanzio e il Regno normanno di Sicilia. L'esito infelice della seconda crociata era stato addebitato soprattutto a Bisanzio, tanto che nel 1150 si pensò di organizzare una crociata contro l'Impero d'Oriente, progetto approvato anche da Eugenio III. L'animosità contro Bisanzio acuì inoltre la rivalità tra i due imperi. Tra Roma e il Regno di Sicilia, feudo della Chiesa, in seguito si erano create nuove tensioni, quando Ruggero II senza chiedere il permesso al papa fece incoronare re il figlio Guglielmo a Palermo (Pasqua 1151).

L'attuazione del trattato di Costanza avvenne però soltanto dopo la morte di E. III, avvenuta a Tivoli l'8 luglio 1153 in seguito la salma fu trasferita a Roma e sepolta nell'oratorio di S. Maria a S. Pietro.

Di E. III si conservano più di mille bolle. Si tratta nella maggior parte delle solite conferme di beni e diritti a istituzioni ecclesiastiche. Con le promesse di protezione pontificia E. III superò tutti i suoi predecessori. I cisterciensi furono particolarmente favoriti dal papa, che per tutta la vita rimase legato all'Ordine cui era appartenuto prima di assumere la più alta carica della Cristianità. E. III continuò infatti a indossare sotto le vesti pontificali l'abito monacale dei cisterciensi e creò ben tre cardinali provenienti da questo Ordine. Nel 1152 confermò la Charta caritatis dell'Ordine cisterciense con alcune aggiunte importanti che riguardavano soprattutto la pace ecclesiastica e l'esenzione dall'interdetto.

Nessun segno esteriore o interiore rivela un cambiamento nella diplomatica pontificia di quel periodo. Va tuttavia rilevato che in una bolla del 10 apr. 1153, emanata a S. Pietro a favore di quei.canonici, compare per la prima volta il titolo di "vicarius Christi", una dizione che lascia pensare all'influenza di s. Bernardo e rivendica per il papa la funzione di massima guida spirituale.

Quasi quaranta lettere e in primo luogo i trattati De consideratione ad Eugenium papam, scritti da s. Bernardo tra il 1148 e il 1153 (pubblicato da J. Leclercq e H. Rochais in Sancti Bernardi Opera, III, Romae 1963, pp. 379-493), testimoniano del legame, sempre vivo, tra il maestro e l'allievo salito sul trono dì S. Pietro. Questi scritti elaboravano infatti un programma di riforme basato sull'ideale della povertà apostolica che riguardava anche il Papato. La posizione di Bernardo era quindi del tutto opposta a quella di Gerhoh, il dotto prevosto del monastero dei canonici regolari di Reichersberg che nei suoi scritti si era dichiarato contrario a novità e riforme. Gerhoh aveva dedicato le sue opere a E. III poco dopo che questi era stato eletto papa e ne era stato lodato. Da quando aveva conosciuto i suoi scritti durante il soggiorno a Treviri E. III intratteneva rapporti epistolari anche con Hildegarda di Bingen. I suoi forti interessi teologici lo indussero inoltre a invitare il vescovo Anselmo di Havelberg a scrivere i Dialogi, nei quali Anselmo, ambasciatore imperiale a Costantinopoli nel 1135-36, riferisce delle dispute con i teologi greco-ortodossi guidati dall'arcivescovo Niketas di Nicodemia. Sempre per invito del papa il giurista Burgundione da Pisa, che aveva accompagnato Anselmo a Costantinopoli, tradusse dal greco glì scritti di Giovanni Damasceno e li pubblicò sotto il titolo De fide orthodoxa. Recentemente si è supposto anche che E. III abbia favorito gli studi canonistici di Graziano, camaldolese bolognese.

Sin dal 1152 Burgundione esercitò alla Curia pontificia la funzione di "iudex sacri Lateranensis palacii" ovvero "iudex apostolice sedis". Si sa anche che all'inizio del pontificato il cancelliere della Curia, l'inglese Robert Pulleyn (1145-46), aveva molta influenza sul papa. Gli successe nella carica di cancelliere il cardinale Guido da Caprona, pisano (1146-1149). Dopo di lui furono cancellieri Bosone, camerario pontificio e, più tardi, storiografo del Papato (1149-1153), e, dal maggio 1153, Rolando Bandinelli, il futuro papa Alessandro III. Dal 1148 al 115 3 soggiornò alla corte papale il dotto Giovanni di Salisbury, anch'egli attivo nella Cancelleria. Le parti conservate della sua Historia pontificalis (1148-1152) riguardano il pontificato di E. III e costituiscono per questo una fonte contemporanea preziosa.

La Vita di E. III nel Liber poritificalis, rivisto e continuato da Bosone, tratta soltanto degli inizi del pontificato e, per lo più, in modo piuttosto scarno. Il fatto è tanto più sorprendente in quanto Bosone, funzionario della Curia, era bene informato degli avvenimenti ed interessato alle sorti del Papato e dello Stato della Chiesa. A Bosone viene attribuito un elenco dei beni e delle entrate della Chiesa al tempo di E. III oggi perduto, ma utilizzato mezzo secolo più tardi dal camerario Cencio Savelli, il futuro Onorio III, nel Liber censuum. La Vita di Bosone menziona infatti alla fine come opere lodevoli di E. III il ricupero alla Chiesa di Terracina, Sezze, Norma e Fumone, il restauro del palazzo pontificio nel Vaticano e la costruzione di un palazzo a Segni. E. III ordinò anche opere di restauro e di ampliamento a S. Maria Maggiore, come testimoniano alcune iscrizioni. Nella gestione della Chìesa non si lasciò guidare dagli ideali cisterciensi. Si capiscono quindi le esortazioni e le perplessità di s. Bernardo che dubitava delle capacità del confratello di guidare la Chiesa, perplessità che si esprimono nella lettera scritta dopo l'elezione e che vengono formulate anche nella Vita di Bosone.

La storiografia pontificia successiva fu più clemente con il papa. E. III lasciò un buon ricordo soprattutto nella sua città natale (Pisa) e tra i cisterciensi. Già i contemporanei lo chiamavano "beato", epiteto che tuttavia non va inteso nel senso canonico. A partire dalla metà del sec. XVI il nome di E. III compare nei libri memoriali liturgici dei cisterciensi e il 3 ott. 1872 Pio IX, su richiesta del generale dell'Ordine, lo proclamò beato, stabilendo come anniversario il giorno della sua morte (8 luglio). Il giudizio della storiografia moderna è più obiettivo. Il pontificato di E. III segna, secondo l'opinione corrente, la fine dell'epoca delle riforme.

Fonti e Bibl.: Le bolle di E. III sono registrate in Ph. Jaffé, Regesta pontificum Romanorum, II, a cura di S. Loewenfeld-F. Kaltenbrunner-P. Ewald, Lipsiae 1888, nn. 8714-9785, pp. 21-89; per la Vita di Bosone cfr. L. Duchesne, Le Liber pontificalis, II, Paris 1902, p. 386; la Historia pontificalis di Giovanni di Salisbury è pubblicata senza il nome dell'autore da W. Arndt, in Mon. Germ. Hist., Script., XX, Hannoverae 1869, pp. 516-545; il giudizio di s. Bernardo sta in Sancti Bernardi Opera, a cura di J. Leclercq - H. Rochais, VIII, Romae 1977, p. 114. Tra le cronache si citano: Ottonis ep. Frisingensis Chronica, in Mon. Germ. Hist., Script. Rer. Germ. in usum scholarum, XLV, a cura di A. Hofmeister, Hannoverae 1912, pp. 32 s.; Martinus Oppaviensis, Chronicon pontificum et imperatorum, ibid., Script., XXII, a cura di L. Weiland, ibid. 1872, p. 436; Flores temporum, ibid., XXIV, a cura di O. Holder-Egger, ibid. 1879, p. 247. Inoltre cfr. la seguente bibliografia: J. Delannes, Histoire du pontificat d'Eugène III, Nancy 1737; D. Bertini, Osservazioni intorno alla patria e alla famiglia del sommo pontefice E. III, in Atti della R. Accad. lucchese di scienze, lettere ed arti, II (1823), pp. 111-192; M. Jocham, Geschichte des Lebens und der Verehrung des seligen Papstes Eugenius III., Augsburg 1873; F. Chèvre, Le pape Eugène III à Paris, à Trèves, à Rheims, à Lausanne et à St-Maurice, in Revue de la Suisse catholique, XVIII (1877), pp. 137-142; Moine de Lérins, Vie du b. Eugène III pape, Lérins 1879; G. Sainati, Vite dei santi, beati e servi di Dio nati nella diocesi pisana, Pisa 1884, pp. 26-71; D. Willi, Päpste, Kardinäle und Bischöfe aus dem Zisterzienserorden, in Cistercienser-Chronik, XXIII (1911), pp. 236 ss.; J. M. Brixius, Die Mitglieder des Kardinalkollegiums von 1130-1181, Straßburg 1912, passim; W. Reichert, Das Verhältnis Papst Eugens III. zu den Klöstern, Greifswald 1912; O. Premoli, Il casato di E. III, in Riv. araldica del Collegio di Roma, 1917, p. 298; S. Steffen, Papst Eugen III. in Trier 1147-48, in Cistercienser-Chronik, XXX (1918), pp. 177-186, 197-292, 212-215; R. L. Poole, John of Salisbury at the papal court, in The English historical Review, CLI (1923), pp. 321-330; E. Caspar, Die Kreuzzugsbulle Eugens III., in Neues Archiv der Gesellschaft für ältere deutsche Geschichtskunde, XLV (1924), pp. 295-306; H. Gleber, Papst Eugen III. (1145-1153) unter besonderer Berücksichtigung seiner politischen Tätigkeit, Jena 1936; G. Mercati, Un epitafio metrico di papa E. III in Id.Opere minori raccolte, II, Città del Vaticano 1937, pp. 249-252; K. Hais, Das Bild Eugens III. auf Grund neuester Forschung, in Cistercienser-Chronik, XLIX (1937), pp. 129-139, 169-177, 208-211; A. M. Bonenfant-Feytmans, Une bulle originale d'Eugène III pour l'abbaye de St-Bertin, in Bulletin de la Commission royale d'histoire, CXI (1947), pp. 21-35; M. Souplet, Le bienheureux pape Eugène III et st. Bernard à Verdun 1147-48, Verdun 1951; M. Maccarrone, Vicarius Christi. Storia del titolo papale, Rom 1952; G. del Guerra-N. Caturegli-G. L. Bentivoglio, Il beato E. III, Pisa 1954; L. Spätling, Kardinal Guido und seine Legation in Böhmen-Mähren (1142-46), in Mitteilungen des Instituts für österreichische Geschichtsforschung, LXVI (1958), pp. 306-330; M. Maccarrone, Papato e Impero. Dalla elezione di Federico I alla morte di Adriano IV, Roma 1959; P. Wenskus, Zu einer päpstlichen Legation nach Bähmen und Mähren im 12. Jahrhundert, in Zeitschrift für Kirchengeschichte, LXX (1959), pp. 141-146; P. Rassow, Honor Imperii. Die neue Politik Friedrich Barbarossas 1152-1159, München 1961, ad Indicem; G. Spinabella, Un grande pontefice riformatore: E. III pisano, Pisa 1964; A. O. Johnsen, Om pave Eugenius III's vernebrev for Munkeliv kloster av 7. januar 1146, Oslo 1965; F. Kempf, Der favor apostolicus bei der Wahl Friedrich Barbarossas und im deutschen Thronstreit, in Festschrift für J. Spörl, München 1965, pp. 469-478; B. Zenker, Die Mitglieder des Kardinalskollegiums von 1130-1159, Würzburg 1965, passim; N. M. Haring, Notes on the Council and Consistory of Rheims, in Mediaeval Studies, XXVIII (1966), pp. 39-59; Id., Das Pariser Konsistorium Eugens III. vom April 1147, in Studia Gratiana, XI (1967), pp. 91-117; B. Jacqueline, Le pape d'après le livre II du "De Consideratione ad Eugenium papam" de st. Bernard de Clairvaux, ibid., XIV (1967), pp. 219-239; E. Kennan, The consideratione of st. Bernard of Clairvaux and the Papacy in the mid-twelfthcentury, in Traditio, XXIII (1967), pp. 73-115; W Seegrün, Das Papsttum und Skandinavien bis zur Vollendung der nordischen Kirchenorganisation 1164, Neumünster 1967, ad Indicem; L. Genuardi, Il papa E. III e la cultura giuridica in Roma, in Mélanges Fitting, II (1969), pp. 385-390; B. Jacqueline, Le pape et les Romains d'après le "De Consideratione ad Eugenium papam" de st. Bernard de Clairvaux, in L'Année canonique, XVII (1973), pp. 603-614; J. T. Noonan, Was Gratian approved at Ferrentino?, in Bulletin of Mediaeval Canon Law, n. s., VI (1976), pp. 15-27; L. Cioni, Il concilio di Reims nelle fonti contemporanee, in Aevum, LIII (1979), pp. 273-300; J. Verdier, Bulle du pape Eugène III en faveur de l'abbaye de St. Jean de Sens, 21 juin 1152, in Bulletin de la Société d'émulation de l'arrondissement de Montargis, III (1979), pp. 26 ss.; B. U. Hergemöller, Die Geschichte der Papstnamen, Münster 1980, pp. 78 ss.; H. Jakobs, Eugen III. und die Anfänge europäischer Stadtsiegel, Köln 1980; P. Seaby, King Stephen and the Interdict of 1148, in British numismatic Journal, L (1980-81), pp. 50-60; E. Paratore, Il papa dis. Bernardo: E. III, in Fatti e figure del Lazio medioevale, Roma 1981, pp. 295-304; D. W. Blake, An original bull of Pope Eugenius III, ... His protection for Exeter and for Bishop Robert, in Devon and Cornwall Notes and Queries, XXXIV (1981), pp. 207-211; J. Clémens, La bulle d'Eugène III pour l'abbaye de Sorde, in Bulletin de la Société de Borda, CVI (1981), pp. 203-212; H. Zimmermann, Das Papsttum im Mittelalter, Stuttgart 1981, pp. 130 ss.; F. J. Schmale, Das Papsttum im Zeitalter Bernhards von Clairvaux und der frühen Staufer, in M. Greschat, Gestalten der Kirchengeschichte, XI, Stuttgart 1985, pp. 181-184; O. Engels, Kardinal Boso als Geschichtsschreiber, in Konzil und Papst, Festgabe für H. Tüchle, in Id., Stauferstudien, Sigmaringen 1988, pp. 203-224; M. Horn, Studien z. Geschichte Papst Eugens III., Frankfurt a. M. 1992.

© Istituto della Enciclopedia Italiana fondata da Giovanni Treccani - Riproduzione riservata

SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/papa-eugenio-iii_(Dizionario-Biografico)/

Papa Eugenio III

Stiftskirche Lilienfeld, Niederösterreich - Statue Papst Eugen III. am Hochaltar


Eugen III.

Bernhard von Pisa, Bernardus Pisensis, Bernardo di Pisa; Eugenius III Catholicae Ecclesiae episcopus, servus servorum Dei

Zisterzienser von Clairvaux, Abt von Tre Fontane bei Rom, 167. Papst (1145–1153)

† 8. Juli 1153 Tivoli

Leben und Wirken

Herkunft und erste Jahre als Zisterzienser

Papst Eugen III. hieß ursprünglich Bernhard und stammte aus Pisa, wo er zunächst in das Kamaldulenserkloster S. Zeno eintrat und 1128 Prior wurde. Dass Bernhard von Pisa der adeligen Familie Paganelli angehörte, wie manche seiner Biographen meinen, ist nicht belegt. Urkundlich ist bezeugt, dass er 1135 und 1137 Vize-Dominus des Erzbistums Pisa war.

Bernhard von Pisa lernte den gefeierten Zisterzienserabt Bernhard von Clairvaux möglicherweise schon bei dessen erster Italienreise 1133, spätestens jedoch bei dessen zweiter Italienreise und Teilnahme am Konzil von Pisa 1135 kennen. Bald danach, 1138, trat er selbst in die Zisterzienserabtei Clairvaux ein. Schon kurz darauf wurde er zur Gründung einer neuen Zisterzienserabtei ausgesandt.

Es ist nicht ausgeschlossen, dass er mit jenem Zisterzienserabt Bernhard identisch ist, der um 1140 die von Papst Innozenz II. gestiftete Zisterzienserabtei S. Salvator bei Farfa leitete und je einen Brief an Papst Innozenz II. und an Bernhard von Clairvaux sandte (PL 182, 547-549). Papst Innozenz II. stiftete 1140/41 auch in Tre Fontane bei Rom eine Zisterzienserabtei, für die er sich von Abt Bernhard von Clairvaux einen Abt und Mönche erbat (Vita prima S. Bernardi II, 48). Gründerabt von Tre Fontane wurde schließlich 1141 Bernhard von Pisa. Als Abt Bernhard von Clairvaux vom neuen Abt von Tre Fontane erfuhr, dass seine Mönche unter der ungesunden Gegend von Tre Fontane sehr litten, schrieb Bernhard von Clairvaux an die Zisterzienser von Tre Fontane eine Ermutigung zur Askese (Epistola 345). Die Annahme, dass Bernhard von Pisa von Papst Innozenz II. zum Kardinal ernannt worden wäre, entbehrt sicherer Belege (Horn: Studien 42–45).

Papstwahl (1145)

Seit 1143 gab es in Rom zunehmend Tumulte und Angriffe auf die weltliche Herrschaft des Papstes. Nachdem sich Papst Lucius II. geweigert hatte, den Forderungen des römischen Stadtsenats nach umfangreichen Zugeständnissen nachzukommen, war es zu militärischen Auseinandersetzungen zwischen Senat und Papstanhängern gekommen, bei denen Papst Lucius II. schwer verletzt worden sein dürfte. Als er am 15. Februar 1145 nach einem insgesamt sehr kurzen Pontifikat starb, versammelten sich die Kardinäle noch am Todes- und Begräbnistag von Papst Lucius II. in der Kirche S. Caesarius am Palatin. Sie wählten schnell und überraschend den frommen Abt von Tre Fontane, Bernhard von Pisa, zum neuen Papst, während in Rom anarchistische Zustände herrschten. Dieser nahm den Namen Eugen III. an. Als auch Papst Eugen III. es ablehnte, dem Senat allzu weitreichende Rechte zu bestätigen, wurde dem neuen Papst der Zugang zum Petersdom und zu den päpstlichen Gebäuden in Rom verwehrt. Papst Eugen III. zog sich mit den Kardinälen nach Farfa zurück, wo er am 18. Februar 1145 feierlich zum Bischof konsekriert und zum Papst gekrönt wurde.

Lebenswandel als Papst

Eugen III. konnte aufgrund der politischen Unruhen in der Stadt Rom nur wenige Monate seines Pontifikates in Rom verbringen. Als Sitz der päpstlichen Kurie diente ihm häufig Viterbo, aufgrund seiner vielen Reisen aber auch andere Städte.

Eugen III. richtete sich auch als Papst in seiner persönlichen Lebensführung nach monastischen Idealen aus. Er billigte manchen Kardinälen großen Einfluss zu und hörte gerne auf seine Ratgeber. Er kreierte 20 Kardinäle, darunter auch die späteren Päpste Hadrian IV., Alexander III. und Viktor IV. Seine Urkunden beschloss er mehrmals mit der Devise: Fac mecum, Domine, signum in bonum (Setze mit mir, Herr, ein Zeichen für das Gute).

Eugen III. und die Zisterzienser

Als Abt Bernhard von Clairvaux von der Papstwahl Eugens III. erfuhr, schrieb er zunächst den Kardinälen einen Brief, um ihnen voll Ärger vorzuwerfen, dass sie Bernhard von Pisa dem kontemplativen Leben entrissen und als Papst in die Sorgen der Welt hineingestoßen hätten (Epistola 237). Kurz danach richtete er aber an Eugen III. ein emotional gehaltenes Glückwunsch-Schreiben, in dem er seine Freude und seine Sorge über dessen Erhöhung zum Papst ausdrückte („Ich frohlockte, ich gestehe es, aber mit Zittern“, Epistola 238). Bernhard widmete seinem einstigen Schüler Papst Eugen III. den Traktat De Consideratione, in dem er Missstände an der Kurie anprangert, ihn vor einem Aufgehen in Geschäftigkeit warnt und ihn zur Bescheidenheit und geistlichen Besinnung ermahnt. Die Briefe Bernhards an Eugen III. enthalten vor allem Empfehlungen von Personen oder Interventionen in Angelegenheiten einzelner Diözesen oder Klöster. Bernhard fand in seinen Anliegen nicht immer Gehör bei Papst Eugen III., konnte aber dennoch manches durch seine enge Verbindung zum Papst erreichen.

Papst Eugen III. nahm im September 1147 in Cîteaux am Generalkapitel der Zisterzienser teil. Im selben Jahr weihte er die Zisterzienserabteikirche von Fontenay und besuchte 1148 für einige Tage auch sein einstiges Kloster Clairvaux.

Mit der Bulle Sacrosancta Romana (1. August 1152) bestätigte Papst Eugen III. eine korrigierte Fassung der Carta Caritatis und die Instituta Generalis Capituli als wesentliche Verfassungstexte für den Zisterzienserorden. In einem Brief (5. August 1152) an das Generalkapitel ermahnte er die Zisterzienseräbte dazu, sich auf den Geist der Gründungsväter des Zisterzienserordens zu besinnen. (PL 182, 477).

Eugen III. berief drei Zisterzienser zu Kardinälen: Hugo von OstiaHeinrich von Pisa und Bernhard von Rennes.

Der zweite Kreuzzug (1147–1149)

Nach dem Fall Edessas rief Eugen III. am 1. Dezember 1145 in Viterbo mit der Bulle Quantum praedecessores den französischen König, das französische und das italienische Volk zum 2. Kreuzzug auf. Er wiederholte den Kreuzzugsaufruf am 1. März 1146 und beauftragte Bernhard von Clairvaux mit der Kreuzzugspredigt. Der französische König Ludwig VII. erklärte sich auf die Kreuzzugspredigt Bernhards von Clairvaux in Vézelay am 31. März 1146 zur Teilnahme am Kreuzzug bereit. Bernhard von Clairvaux konnte um Weihnachten 1146 auch den deutschen König Konrad III. für den Kreuzzug gewinnen. Der päpstliche Legat Dietwin überbrachte daraufhin eine Beschwerde Eugens III., weil sich König Konrad III. ohne Zustimmung der päpstlichen Kurie zur Teilnahme am Kreuzzug entschlossen hatte. Als in Deutschland Anfang 1147 beim Reichstag in Frankfurt ein Kreuzzug gegen die ungetauften Nordostslawen (sog. Wendenkreuzzug) beschlossen wurde, unterstütze Papst Eugen III. dieses Vorhaben mit der Bulle Divini dispensatione (13. April 1147).

Der französische König Ludwig VII. und der deutsche König Konrad III. leiteten schließlich gemeinsam die Durchführung des 2. Kreuzzugs, zu dem sie im Frühjahr 1147 aufbrachen. Papst Eugen III. bestimmte zwei päpstliche Legaten für den 2. Kreuzzug: den Kardinalbischof Dietwin von Porto für das deutsche Kreuzzugsheer und den Kardinalpriester Guido von Florenz für das französische Kreuzzugsheer.

Der 2. Kreuzzug entwickelte sich wegen der Uneinigkeit der Anführer und wegen unkluger Entscheidungen bis 1149 zu einem Desaster. Militärisch erfolgreicher waren dagegen Kreuzfahrer, die in den Jahren 1147–1149 auf der iberischen Halbinsel mit Gutheißung Eugens III. gegen die Mauren kämpften: es gelang ihnen, die Städte Lissabon (Portugal), Almería (Andalusien), Tortosa (Katalonien) und andere iberische Städte zurückzuerobern.

Reise nach Frankreich und Deutschland (1147/48)

Anfang 1147 reiste Eugen III. nach Frankreich, wo er um den Beginn des Kreuzzugs herum die Kreuzzugseuphorie und den päpstlichen Einfluss stärken wollte. Er hielt 1147 in Paris, 1148 in Trier, Reims und Cremona Synoden ab und besuchte viele Klöster (z. B. Cluny, Cîteaux, Saint-Denis, Montmartre, Saint-Maurice). Den Winter 1147/48 verbrachte Eugen III. in Trier. Von April 1147 bis April 1148 hielt sich Bernhard von Clairvaux in seinem Gefolge auf. Bei der Synode von Reims versuchte Bernhard von Papst Eugen III. eine Verurteilung Gilberts von Poitiers wegen dessen Trinitätslehre zu erreichen, wozu es aber durch das Einlenken Gilberts und durch die Diplomatie mancher Kardinäle nicht kam.

Einflussnahme in England

Schon vor dem Pontifikat Eugens III. hatten die englischen Zisterzienseräbte in Rom Beschwerde (wegen Simonievorwürfen) gegen die Ernennung Wilhelm FitzHerberts, eines Verwandten des englischen Königs Stephan, zum Erzbischof von York eingereicht. Eugen III. setzte Anfang 1147 Wilhelm als Erzbischof von York ab und ernannte den Zisterzienser Henry Murdac zu dessen Nachfolger. Noch im Dezember 1147 spendete Papst Eugen III. selbst Henry Murdac in Trier die Bischofsweihe. Die Synode von Reims bestätigte am 21. März 1148 die Absetzung Wilhelm FitzHerberts als Erzbischof von York, während der englische König Stephan über die Absetzung seines Verwandten Wilhelm verärgert war. Eugen III. verweigerte – auch auf Anraten der englischen Zisterzienser – dem Sohn von König Stephan, Eustachius, die Anerkennung als englischer Thronfolger. Das brachte Erzbischof Theobald von Canterbury, der zu Papst Eugen III. hielt, auf Anordnung König Stephans mehrere Monate Haft bzw. Exil ein. Bald nach dem frühen Tod des Prinzen Eustachius 1153 fand der Konflikt ein Ende.

Legaten in entfernten Gegenden

Eugen III. sandte Kardinallegaten nach Irland und Skandinavien, um die dortigen jungen Kirchenstrukturen entscheidend zu fördern. In Skandinavien wirkte Nicholas Breakspear, der spätere Papst Hadrian IV., von 1152 bis 1154 als päpstlicher Legat und errichtete das Erzbistum Nidaros (heute: Trondheim) in Norwegen. Der päpstliche Legat Giovanni Paparoni leitete 1152 die Synode von Kells in Irland, bei der die Einteilung Irlands in vier Erzbistümer die päpstliche Anerkennung erhielt.

Bulle zum Schutz der Juden

1145/46 veröffentlichte Papst Eugen III. die Bulle Sicut Judaeis (Champagne 144), in der er die Christen zum Schutz der Juden aufforderte. Eugen III. verbot unter Androhung von Exkommunikation Zwangstaufen von Juden. Er untersagte, ihre Feiern zu stören oder ihre Friedhöfe zu schänden. Ähnliche Bullen veröffentlichten auch andere Päpste des Mittelalters.

Probleme mit der Kommunalherrschaft von Rom

Der Aufstand gegen die weltliche Herrschaft der Kirche in Rom hatte nach der Abreise des neugewählten Papstes Eugen III. aus Rom (Februar 1145) angehalten und zur Gründung einer eigenen oligarchischen Stadtrepublik geführt. Schlüsselpersonen waren in dieser römischen Stadtrepublik Giovanni Pierleoni, ein Verwandter des einstigen Gegenpapstes Anaklet II., und Arnold von Brescia. Papst Eugen III. exkommunizierte beide und erhielt von den Städten in der Umgebung Roms Unterstützung und Schutz. Noch 1145 nahm die römische Stadtregierung erste Verhandlungen mit Eugen III. auf und konnte sich mit ihm auch auf einen Kompromiss einigen. Eugen III. konnte kurz vor Weihnachten 1145 in Rom einziehen und dort einige Wochen verbringen. Als aber Arnold von Brescia die Bevölkerung wieder gegen die weltliche Herrschaft des Papstes aufwiegelte, musste Eugen III. im März 1146 wieder Rom verlassen. Er zog nach Viterbo und später nach Siena.

Nach seiner Frankreich- und Deutschland-Reise 1147/48 kam Eugen III. nach Viterbo zurück, von wo aus er König Roger II. von Sizilien um Hilfe gegen die republikanische Stadtregierung Roms bat. Unter sizilianischem Schutz konnte Eugen III. 1149 tatsächlich einige Monate in Rom verbringen. Danach fand er wieder in Viterbo Schutz. Probleme in der republikanischen Stadtregierung Roms und ein Stimmungsumschwung zugunsten des Papstes führten dazu, dass Papst Eugen III. im Dezember 1152 wieder in Rom einziehen und einige Wochen dort residieren konnte.

Das Bündnis mit dem deutschen König

Seit 1151 hatte sich Eugen III. durch Vermittlung Wibalds von Stablo dem deutschen König Konrad III. politisch angenähert, der für 1152 eine Romfahrt in Aussicht stellte, dann aber erkrankte und 1153 verstarb. Eugen III. versuchte, die Politik der Annäherung an Deutschland mit dem neuen deutschen König, Friedrich I. Barbarossa, fortzusetzen. Den größten politischen Erfolg erlebte Eugen III. wohl mit dem am 23. März 1153 abgeschlossenen Konstanzer Vertrag. Friedrich I. versprach, die Römer dem Papst zu unterwerfen. Eugen III. sicherte Friedrich I. die Kaiserkrönung zu. Papst Eugen III. und Friedrich I. Barbarossa erklärten zudem gemeinsam, kein Bündnis mit den Normannen in Süditalien einzugehen und byzantinischen Expandierungsplänen in Süditalien entgegen zu treten. Die letzten Wochen seines Lebens verbrachte Eugen III. in Erwartung einer baldigen Ankunft König Friedrichs I. in Italien, die er aber nicht mehr erleben sollte.

Tod und Verehrung

Eugen III. hielt sich in Tivoli auf, als ihn am 8. Juli 1153 der Tod ereilte. Sein Leichnam wurde im Petersdom in Rom bestattet und dabei – als Zeichen der Wertschätzung – neben die Gebeine des hl. Papstes Gregor III. und des seligen Petrus Diaconus gebettet. Wunderberichte über Papst Eugen III. und sein Grab verstärkten den Ruf der Heiligkeit, der ihm bereits zu seinen Lebzeiten von manchen zugeschrieben worden war. Das Menologium Cisterciense (1630) von Chrysostomus Henriquez bezeichnet ihn als einen Seligen, der am 8. Juli seinen Gedenktag hat. Auf Betreiben des Generalabts Teobaldo Cesari wurde Eugen III. am 28. September 1872 unter Papst Pius IX. offiziell als Seliger der katholischen Kirche anerkannt. Die Zisterzienser (der allgemeinen und der strengeren Observanz) feiern seinen Gedenktag am 8. Juli.

Pius Maurer, August 2012

Quellen:

 PL 106, 796; 180, PL 1003–1642; PL 182, 476–478. · W. Arndt (Hg.): Historia pontificalis (Monumenta Germaniae Historica. Scriptores XX), Hannover 1868, 515–545. · L. Duchesne (Hg.): Le Liber pontificalis II, Paris 1892 (mit der Bosonis Cardinalis Vita Eugenii III). · A. Hofmeister (Hg.): Ottonis episcopi Frisingensis Chronica (Monumenta Germaniae Historica. Scriptores rerum Germanicarum XLV) Hannover – Leipzig ²1912. · P. Jaffé – G. Wattenbach – S. Loewenfeld – F. Kaltenbrunner – P. Ewald (Hg.): Regesta Pontificum Romanorum II, Leipzig 1888, 21–89. · Winkler, Gerhard (Hg.), Bernhard von Clairvaux. Sämtliche Werke. Lateinisch/Deutsch, Bd. I–X (Innsbruck 1990–1999).

Literatur:

Friedrich Wilhelm Bautz: Eugen III., in: Biographisch-Bibliographisches Kirchenlexikon 1, Hamm 1975, 1552f. · Marie Therese Champagne: The relationship between the Papacy and the Jews in twelfth-century Rome. Papal attitudes toward biblical Judaism and contemporary European Jewry, Baton Rouge (Louisiana) 2005, bes. 136–158. · Anselme Dimier: Eugène III, in: Dictionnaire des auteurs cisterciens, Rochefort 1976, 242–244. · Immo Eberl: Die Zisterzienser. Geschichte eines europäischen Ordens, Ostfildern 2007, bes. 111–115. · Kassian Haid: Das Bild Eugens III auf Grund neuester Forschung, in: CistC 49 (1937) 129–139.169–177. 208–211. · Michael Horn: Studien zur Geschichte Papst Eugens III. (1145–1153), Frankfurt am Main 1992. · Johannes Laudage: Eugen III., in: Lexikon für Theologie und Kirche 3, Freiburg 1995, 981. · Werner Maleczek: Eugen III., in: Lexikon des Mittelalters IV, München – Zürich 1989, 78–80. · Alfons M. Zimmermann: Kalendarium Benedictinum II, Metten 1934, bes. 418f. 421. · Harald Zimmermann: Eugenio III, beato, in: Massimo Bray (Hg.): Enciclopedia dei Papi 2, Rom 2000, 279–285.

GND: 118682601 · Prometheus LMU

Zitierempfehlung: Eugen III., in: Biographia Cisterciensis (Cistercian Biography), Version vom 22.08.2015, URL: http://www.zisterzienserlexikon.de/wiki/Eugen_III.

SOURCE : http://www.zisterzienserlexikon.de/wiki/Eugen_III.