Portrait
de Saint-Cloud, duc de Mosellane, et de son épouse Marie, fille du roi
Clotaire. Ce tableau fait partie d'une suite d'une soixantaine de
double-portraits représentant les ducs et duchesses de Lorraine ainsi que leurs
ancêtres supposés. XVIIe siècle, Galerie des Offices, Florence
Saint Cloud
32e évêque de Metz (+ v.
660)
distinct de son homonyme
du siècle précédent, Saint Cloud, petit-fils
de Clovis et de Sainte Clotilde.
D'après une lettre
authentique de saint Didier de Cahors, "on n'avait
entendu dire que du bien de lui et on l'engageait à suivre les exemples de son
père, saint Arnould." (diocése
de Metz).
...Saint Cloud, appelé
aussi Clodulphe, naquit vers 605. Il était fils de Saint Arnould, qui, avant de
devenir évêque de Metz, avait été marié. Le jeune Clodulphe était le cadet
d’Anségise, quadrisaïeul de Charlemagne... Clodulphe, parvenu à l’âge d’homme,
entra dans l’administration au palais des rois d ’Austrasie, alors que son père
y était peut-être encore engagé. Clodulphe resta en charge de longues années
menant de pair ses activités d’administrateur sage et probe et une vie
exemplaire du point de vue chrétien. Ce double mérite retint l’attention
unanime du clergé et des fidèles, lorsqu’il s’agit de trouver un successeur à
Saint Godon... Saint Cloud se donna généreusement à son diocèse, dont il était
familier. Tâche pastorale énorme autant que délicate à travers les guerres et
les intrigues, dans un climat barbare et païen. Il portait attention aux
pauvres, se privant du nécessaire pour subvenir à leurs besoins; dominante, qui
lui valut la réputation et plus tard le titre de sainteté, sans autre
canonisation officielle... (d'après l'histoire
des saints des Vosges, ouvrage du chanoine Laurent “Ils sont nos
aïeux” - diocèse de Saint-Dié)
À Metz, vers 660, saint
Cloud, évêque, fils de saint Arnoul et conseiller du roi.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/7215/Saint-Cloud.html
Saint CLOUD
Évêque de Metz
Précisons dès l’abord que
notre Saint est distinct de son homonyme du siècle précédent, Saint Cloud,
petit-fils de Clovis et de Sainte Clotilde, lequel a donné son nom à la ville
de la banlieue parisienne.
Bien que notre Saint
Cloud soit un personnage historique, il est curieux de constater que le
chanoine L’Hote ne lui consacre aucune notice dans sa « Vie des Saints du
diocèse de Saint-Dié » (2 vol. 1897), parmi les 199 saints personnages
étudiés. Raison de plus pour combler ainsi une lacune, accidentelle sans doute.
Saint Cloud, toujours
appelé Clodulphe, à partir du latin, dans les textes, naquit vers 605. Il était
fils de Saint Arnould, dont nous avons dit que ce leude austrasien, avant de
devenir évêque de Metz, avait été marié à Ode de Souabe, appelée aussi Doda. Le
jeune Clodulphe était, on le sait, le cadet d’Anségise, quadrisaïeul de
Charlemagne.
La vie de Clodulphe fut
écrite par un anonyme, dont le texte est rapporté par Mabillon dans les Actes
des Saints Bénédictins. Tandis que sa mère veillait à une éducation pieuse et
ferme, qui le préparait à sa vocation ultérieure, son père lui fit donner aux
écoles de Metz une instruction solide, privilège singulier en ces temps
barbares. Rien n’interdit de penser que l’étudiant soit venu en vacances à
Dogneville, « Dodiniaca villa », où ses parents possédaient,
dirions-nous, une résidence secondaire, à une lieue d’Epinal, pointe
méridionale du temporel de Metz.
Tel père, tel fils. Leur
destinée à tous deux présente, en effet, à bien des égards, un certain
parallélisme. Clodulphe, parvenu à l’âge d’homme, entra dans l’administration
au palais des rois d ’Austrasie, alors que son père y était peut-être encore
engagé. Quand ce dernier quitta la cour, Clodulphe resta en charge, pense-t-on,
de longues années encore, menant de pair ses activités d’administrateur sage et
probe et une vie exemplaire du point de vue chrétien.
Ce double mérite retint
l’attention unanime du clergé et des fidèles, lorsqu’il s’agit de trouver un
successeur à Saint Godon, qui venait de mourir. On sait qu’en ce temps-là, les
évêques se recrutaient souvent par ce verdict populaire, le pape, de sa Rome
lointaine, ratifiant presque toujours le choix. Ici d’ailleurs semble avoir
joué un précédent familial, le leude Arnould étant déjà passé de son office
civil au siège épiscopal de Metz, où devraient lui succéder Saint Goëry que
nous connaissons bien, puis Saint Godon.
Sur leurs traces, Saint
Cloud -nous l’appellerons ainsi désormais-,se donna généreusement à son
diocèse, dont il était familier, au cœur du royaume franc d’Austrasie qui
commençait à prendre corps. Tâche pastorale énorme autant que délicate à
travers les guerres et les intrigues, dans un climat barbare et païen. Le
chroniqueur souligne spécialement l’attention qu’il portait aux pauvres, se
privant du nécessaire pour subvenir à leurs besoins. Telle apparut la
dominante, qui lui valut la réputation et plus tard le titre de sainteté, sans
autre canonisation officielle.
Il est un autre trait,
anodin, de la vie de Saint Cloud, qui, sans rapport avec le plan surnaturel,
touche aux origines de notre diocèse : son intervention dans la fameuse
charte de Numérien.
Ce dernier, archevêque de
Trèves au temps où Saint Dié fondait son monastère des Jointures, prit en sa faveur
une décision juridique d’importance. La charte, rédigée de concert avec les
suffragants, les évêques de Toul, premier intéressé, de Metz, notre Saint
Cloud, et de Verdun, garantissait à Saint Dié les territoires à lui concédés
sur la Meurthe par Childéric II et les privilèges, soustrayant cette fondation
à la tutelle des évêques de Toul.
Ladite charte, érigeant
ainsi le Val de Galilée en enclave dans le territoire de Toul, fut, on s’en
doute, contestée en raison même de l’âpreté avec laquelle le Chapitre de
Saint-Dié devait par la suite en exploiter les conséquences. Nombre d’auteurs
au siècle dernier ont étudié longuement cette charte de Numérien pour conclure
à un faux. Mais Christian Pfister, le savant historien de Lorraine, en a
démontré l’authenticité (« Annales de l’Est », 1889, p. 379 à 400).
Quant à la durée de
l’épiscopat de Saint Cloud, elle pose à son tour un problème qui a été
diversement résolu par les historiens en raison de la chronologie confuse des
documents. Ainsi la liste épiscopale de Metz donne pour notre évêque 656-694 et
Mgr Martin, 658-696. De son côté, Mgr Duchesne (« Fastes épiscopaux de
l’ancienne Gaule », III, p. 56-57) fait état d’une lettre signée le 25
juin 667 par Abbon II, successeur de Saint Cloud, ce qui réduit à 16 ans
(650-666) au lieu de 38 le temps passé par ce dernier sur le siège de Metz.
Bien que l’année de la
mort reste donc fort incertaine, le jour, lui, n’a jamais fait de difficulté en
raison de la commémoration liturgique du « dies natali ». C’est à la
date du 7 juin que le Martyrologe romain mentionne Saint Cloud, évêque de Metz.
Pour ce qui est du culte,
sa dépouille demeura près de trois siècles en la vieille cité jusqu’à son
transfert le 11 décembre 959 à Lay-Saint-Christophe, à une lieue au nord de
Nancy. En ce bourg natal de Saint Arnould venait en effet de s’ouvrir à
l’initiative d’Eve, comtesse austrasienne, un prieuré bénédictin, filiale de
l’abbaye Saint-Arnould de Metz.
La ville, s’estimant
suffisamment riche en religion de ses 38 premiers évêques vénérés comme saints,
se dessaisit sans peine du corps de Saint Cloud. A noter que dans les années
suivantes l’évêque Thierry de Hamelant transférera de même le corps de Saint
Goëry à l’abbaye naissante des Bénédictines d’Epinal.
Lay devint centre de
pèlerinage à la suite de miracles obtenus par la vertu des reliques. Celles-ci
échappèrent partiellement au pillage de la Révolution, alors que le prieuré et
sa belle église, consacrée le 18 octobre 1092, furent mis en vente comme bien
national et presque entièrement démolis. Nous en avons seulement une
description illustrée de plans très précis grâce à Dom Calmet, qui fut prieur
de Lay avant de devenir le célèbre abbé de Senones.
En dehors de quoi on ne
trouve guère de trace de culte en l’honneur de Saint Cloud. Il n’est titulaire
d’aucune église dans l’ancien diocèse de Toul, pas même à Metz depuis qu’a
disparu celle dont on trouve la mention au Moyen Age.
En fait d’iconographie,
il ne semble pas exister d’autre représentation que celle signalée dans les
Petits Bollandistes, où Saint Cloud figure avec ses parents ; mais faute
de références, nous n’avons pas pu la trouver.
Pour ce qui est de
l’office liturgique, on le trouve, bien sûr, au diocèse de Metz. Il figurait
aussi au Propre de l’ancien diocèse de Toul et donc de Nancy jusqu’à ces
dernières années, où il a disparu, dans un but d’allègement avec beaucoup de
vieux Saints lorrains.
Des esprits chagrins
pourraient penser que c’est ici justice, Saint Cloud étant
« responsable » de cette émancipation du Chapitre de Saint-Dié qui,
sur le plan temporel, avait effectivement bien mis en souci les évêques de Toul
au long des siècles !
Dans notre Propre, de
1900, Saint Cloud était simplement mentionné sans plus au IIe nocturne de la
fête de Tous les Saints du Diocèse le 16 novembre. Lors de la réforme de 1957,
il a retrouvé son office, au missel comme au bréviaire, à la date
traditionnelle du 7 juin.
Et c’est à ce titre que
nous avons rédigé le présent article d’une lecture plutôt ingrate, mais bien à
l’image des temps mérovingiens.
SOURCE : http://www.catholique-vosges.fr/saint-cloud,2477
4 June 2009, 8:02 am
Also
known as
Chlodulf
Clodould
Clodulphe
Clodulphus
Clou
Cloud
Clodolfo
Clodulfo
Profile
Son of Saint Arnulf
of Metz. Courtier. Bishop of Metz, France in 656 where
he served for 40 years.
Born
696 of
natural causes
interred in
the cathedral in Metz, France
relics taken
to Lay Abbey near Nancy, France in
the 10th
century
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
Saints
and Their Attributes, by Helen Roeder
other
sites in english
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
MLA
Citation
“Saint Clodulf of
Metz“. CatholicSaints.Info. 7 June 2024. Web. 6 September 2024.
<https://catholicsaints.info/tag/name-chlodulf/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/tag/name-chlodulf/
Clodulf of Metz B (RM)
(also known as Clou,
Cloud, Clodulphus)
Born 605; died 696. Saint
Cloud, succeeded his father, Saint Arnulf, as bishop of Metz and governed the
see for 40 years (Benedictines, Encyclopedia). Saint Cloud is depicted in art
as a Benedictine abbot giving his hood to a poor man. A ray of light shines
from his head. He might also be shown with the royal insignia at his feet or
instructing the poor (Roeder). He is invoked against carbuncles (Roeder).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0608.shtml
June 8
St. Clou, or Clodulphus,
Bishop of Metz, Confessor
HE was son of St. Arnold,
who having been prime minister to King Clotaire II., surnamed the Great, renounced
the world, and was afterwards made bishop of Metz. He had two sons, Clou and
Ansegisus, whose inclinations to virtue he cultivated by an excellent
education. Clou showed from the cradle that he inherited all his father’s
virtues in an eminent degree. Under the best masters he made such a progress in
the divine and human sciences, as astonished those who taught him, and excited
to emulation all who learned with him. He afterwards lived in the court of the
kings of Austrasia, and passed through the greatest employments under Dagobert
I. and Sigebert II. always with credit to himself, and to the honour and
advantage of the state. 1 After
some time he left his brother Ansegisus to push his fortune in the courts of
earthly kings, choosing for himself a state which removes a man further from
the flattering objects of the passions, and from that hurry of distractions,
under which the most virtuous often find it difficult not to lose sight of God
in their actions. His father, St. Arnold, had quitted the bishopric of Metz,
that he might wear out the remainder of his days in tranquillity, and be ready
to meet his heavenly bridegroom. Two other pastors had succeeded him in that
see, and it was become a third time vacant, when the clergy and people of Metz
unanimously demanded St. Clou for their bishop. The holy man did all that lay
in his power to make the election fall on some other person; but the whole
country became the more importunate, and the king obliged him at length to
acquiesce in a choice made by heaven itself. Having therefore received the
episcopal consecration, he cheerfully set himself to fulfil every duty of that
important charge. He began by a visitation of his diocess, everywhere
correcting abuses, and establishing regularity. Such was his compassion for the
poor, that for their sake he lived himself destitute of the most common
conveniences of life. By assiduous meditation at the foot of the cross, he was
careful to nourish his own soul with the bread of life; and in the same school
he acquired that heavenly eloquence with which he delivered, in the most
affecting manner, the sentiments and lights which he received by this channel
from the God of all science. Full of zeal for the glory of God, and of love and
tenderness for his people, he was attentive to all their wants, and
indefatigable in labouring for their sanctification, especially in instructing,
comforting, and relieving the poor. He governed the church of Metz forty years
and fifteen days, and died in 696, being fourscore and ten years old. He is
commemorated in the Roman Martyrology on this day. His body was translated to
the Benedictin priory of Lay, not far from Nancy, in 959, on the 11th of
December; but a portion remains in the church which bears his name at Metz. He
is named in the Roman and other Martyrologies. See his authentic life with the
notes of Henschenius, Jun. t. 2. p. 126.
Note 1. Pepin of
Landen and St. Arnold had shared together the government under Clotaire II. and
Dagobert I. with the titles of dukes of Austrasia, and mayors of the palace.
Clovis II. succeeded his father Dagobert at Paris, and Sigebert II. in
Austrasia; but Grimoald, the son and successor of Pepin of Landen, upon the
death of Sigebert II. about the year 655, shaved his infant son Dagobert a
monk, and banished him into Ireland, with a view to open a way to the throne
for his own son: however Clovis II. made himself master of both their persons,
and confined them at Paris for the rest of their days, or, according to others,
put them to death: which punishment was due to their treason. Ansegisus married
Begga, the virtuous daughter of Pepin of Landen, by whom he had Pepin of
Herstal, or the Fat, the valiant and prosperous mayor of the French palace, and
father of Charles Martel. [back]
Rev. Alban
Butler (1711–73). Volume VI: June. The Lives of the Saints. 1866.
SOURCE : http://www.bartleby.com/210/6/085.html
Saint Chlodulf (Clodulphe or Clodould)
or more commonly Saint Cloud (605 – June 8, 696 or June 8, 697,
others say May 8, 697) was bishop of Metz approximately from 657 to 697.
Chlodulf was the son of
Arnulf, bishop of Metz, and the younger brother of Ansegisel, mayor of the
palace of Austrasia.
Before his ordination
Chlodulf had married an unknown woman and had begotten a son called Aunulf.
In 657, he became bishop
of Metz, the third successor of his father, and held that office for 40 years.
During this time he richly decorated the cathedral of St. Stephen. He also was
in close contact with his sister-in-law Saint Gertrude of Nivelles.
He died in Metz and was
buried in the church of St. Arnulf. In Nivelles he was locally venerated
as Saint Clou, especially because of his connection to Saint Gertrude.
His Feast Day is June 8.
Nobility.org Editorial
comment: —
Prof. Plinio Correa de
Oliveira was of the opinion that Catholic bishops should be selected from
individuals who have every qualification to be highly successful in temporal
society.
St. Cloud, certainly, was
an example of this. Hailing from the highest Frankish nobility, he could have
shone in the king’s court, on the battlefield, or in many other lofty
responsibilities of the Frankish nobility. He turned his back on all temporal
splendor and entered the clerical state, becoming eventually Bishop of Metz and
a great French saint.
SOURCE : http://nobility.org/2012/06/07/cloud/
San Clodolfo
(Clodulfo) di Metz Vescovo
Festa: 8 giugno
† 660 circa
Clodolfo e il fratello
Ansegio erano figli di S. Arnolfo, vescovo di Metz, e di Doda, che divenne
suora quando il marito si fece prete. I due fratelli, come già in precedenza il
padre, avevano un alto incarico alla corte dei re di Austrasia. Ansegio sposò Begga,
figlia di Pipino di Landen, diventando avo dei re carolingi di Francia. Quando
morì il successore Arnolfo sulla sede episcopale di Metz, Clodolfo, che era
laico e conduceva una vita devota e santa, fu eletto al suo posto. Come vescovo
governò la diocesi saggiamente per quarant'anni, facendo grandi elemosine e
godendo di molto rispetto. Si pensa che abbia scritto una biografia del padre
Arnolfo, e abbia raggiunto i novantun anni di età. In Francia è conosciuto come
Cloud per distinguerlo da S. Clodoaldo e Clou (7 settembre).
Martirologio
Romano: A Metz in Austrasia, ora in Francia, san Clodolfo, vescovo, figlio
di sant’Arnolfo e consigliere del re.
Figlio di Sant'Arnolfo, vescovo di Metz, e di Doda, Clodolfo (Clou o Cloud) crebbe in un ambiente permeato da valori religiosi e di impegno verso la comunità. Insieme al fratello Ansegiso, Clodolfo si distinse per le sue capacità e il suo alto senso del dovere, ottenendo incarichi di rilievo alla corte dei re di Austrasia.
Tuttavia, fu con la morte del successore di suo padre, Arnolfo, sulla cattedra episcopale di Metz, che Clodolfo intraprese un percorso destinato a lasciare un segno indelebile nella storia. Nonostante fosse laico e conducesse una vita già devota e santa, Clodolfo fu eletto vescovo, accettando la carica con umiltà e profonda dedizione.
Il vescovo Clodolfo guidò la diocesi di Metz per ben quarant'anni, distinguendosi per la sua saggezza, la sua generosità e il suo impegno nel promuovere il benessere del popolo. La sua opera pastorale si caratterizzò per la cura attenta del clero, la promozione della fede tra i fedeli e la realizzazione di numerose opere di carità, tra cui la distribuzione di elemosine ai più bisognosi.
Clodolfo non si limitò solo all'aspetto spirituale, ma si dimostrò anche un abile amministratore, gestendo con sapienza le risorse della diocesi e contribuendo al suo sviluppo economico e sociale. Si pensa che abbia anche composto una biografia del padre Arnolfo, testimonianza del suo profondo legame familiare e della sua ammirazione per l'operato del genitore.
Consigliere Reale e Figura Chiave nella Dinastia Carolingia:
Oltre al suo ruolo episcopale, Clodolfo ricoprì un ruolo di primo piano come consigliere dei re di Austrasia. La sua saggezza e la sua esperienza politica lo resero un punto di riferimento importante per i sovrani, che si affidavano al suo giudizio in questioni cruciali per il regno.
L'influenza di Clodolfo si estese anche alla sfera dinastica. Il fratello Ansegiso, sposando Begga, figlia di Pipino di Landen, divenne capostipite della dinastia carolingia, destinata a segnare profondamente la storia europea. In questo modo, Clodolfo si trovò a ricoprire un ruolo indiretto ma significativo nella nascita di questa potente dinastia.
Clodolfo si spense all'età di circa novantun anni, lasciando un'eredità duratura nella diocesi di Metz e nella storia franca. La sua festa si celebra l'8 giugno
Autore: Franco Dieghi