jeudi 5 février 2015

Saint AVIT (AVITUS) de VIENNE, évêque et confesseur


Saint Avit, évêque

Issu d'une noble famille, il succéda en 480 à son père comme évêque de Vienne, en Gaule. Il est aussi le frère de Saint-Apollinaire. Très respecté par les deux principaux souverains de l’époque (Clovis, le roi des Francs, et Gondebaud, le roi de Bourgogne), il profite de sa situation pour racheter de nombreux prisonniers. Il combat aussi l’arianisme et parvient à convertir Sigismond, le fils de Gondebaud. Excellent diplomate, bon orateur, écrivain fécond, il a laissé plusieurs traités de théologie, des homélies et des poèmes. Il eut une influence certaine sur la burgonde Clotilde, future reine des Francs. Il mourut en 525.

Saint Avit de Vienne

Évêque de Vienne ( 525)

Cet évêque de Vienne en Gaule, issu d'une noble famille, succéda à son père Hesychius qui était lui-même évêque de Vienne. Le roi Clovis, même avant son baptême, le consultait. Par son prestige, sa foi et son savoir-faire, il fut l'un des plus grands artisans de la disparition de l'arianisme en Gaule. Excellent diplomate, bon orateur, écrivain fécond, il a laissé plusieurs traités de théologie, des homélies et des poèmes fort bien versifiés.


"Avit, comme son frère Apollinaire, est né à Vienne après 450. A la mort de son père Hesychius, il lui succède sur le siège de Vienne vers 494-518. Il fut l’âme de la vie catholique dans le royaume des Burgondes, encore en partie ariens. A son initiative, en 517, vingt cinq évêques se réunirent en concile à Epaone (Albon?). Il s’est félicité de la conversion de Clovis et il amènera à la foi catholique le roi burgonde Sigismond. Avit a laissé des homélies, des lettres, des poèmes de qualité. Il meurt vers 525 à Vienne où son souvenir est toujours vivant." (source: diocèse de Valence)


Des internautes nous signalent: 

- a converti le Roi des Burgondes Sigismond et sa nièce Clotilde, future reine des Francs.

- Fin lettré et orateur brillant, St Avit (Avitus) a écrit de nombreuses homélies qui nous renseignent sur cette période troublée, dont une lettre de 'conduites et recommandations' à Clovis, le lendemain de son baptême. Son livre en vers sur l'origine du monde, aurait partiellement disparu dans l'incendie de Vienne. Il convertit son ami le roi de Burgondie, Gondebaud, arien, à la Sainte Trinité. Ce dernier lui demande alors de combattre l'arianisme virulent de Constantinople enseigné par Eutychès et Sabellius. Il baptise l'héritier royal Saint Sigismond fondateur de l'Abbaye de St Maurice d'Agaune en Valais.

Grâce à sa foi et à son zèle, au temps du roi Gondebaud, la Gaule fut protégée des ravages de l’hérésie arienne.


Martyrologe romain

Saint AVIT
Ce Saint naquit en Auvergne, d'une famille sénatoriale de Rome. En 490, il succéda à Isychius son père, qu'on avait élevé sur le siège épiscopal de Vienne, après la mort de saint Mammert. Nous lisons dans la vie de saint Epiphane de Pavie, par Ennodius, qu'A vit était un trésor de science et de piété, et qu'il racheta un grand nombre de prisonniers que les Bourguignons avaient emmenés de la Ligurie. Son éminente vertu le fit respecter par Clovis, Roi de France, et par Gondebaud, Roi de Bourgogne, quoique le premier fût encore idolâtre, et que le second fût infecté de l'hérésie arienne. Notre Saint ayant eu une conférence à Lyon avec les évêques ariens, il les confondit et les réduisit au silence. Le Roi de Bourgogne, qui était présent, fut si frappé du triomphe de la foi catholique, qu'il l'aurait embrassée, s'il n'eût craint de choquer ses sujets. Sigismond, fils et successeur de Gondebaud, fut plus courageux que son père ; il se rendit aux sollicitations de saint Avit, qui le pressait d'abjurer l'arianisme. Lorsque ce prince eut trempé ses mains dans le sang de Sigeric son fils, que sa belle-mère avait accusé d'un crime supposé, notre Saint lui fit sentir toute l'indignité de sa conduite, et lui inspira de vrais sentiments de pénitence. Il rebâtit l'abbaye d'Agaune, autrement dite de saint Maurice, embrassa l'état monastique, et mourut en odeur de sainteté. Saint Avit présida, en 517, au célèbre concile d'Epaone, où l'on fit quarante canons de discipline, et mourut en 525. Il est nommé en ce jour dans le martyrologe romain. On l'honore le 20 Août dans l'église collégiale de Notre-Dame de Vienne, où il fut enterré.
SOURCE : Alban Butler : Vie des Pères, Martyrs et autres principaux Saints… – Traduction : Jean-François Godescard.
St. Avitus
(Alcimus Ecdicius).

A distinguished bishop of Vienne, in Gaul, from 490 to about 518, though his death is place by some as late as 525 or 526. He was born of a prominent Gallo-Roman family closely related to the Emperor Avitus and other illustrious persons, and in which episcopal honors were hereditary. In difficult times for the Catholic faith and Roman culture in Southern Gaul, Avitus exercised a favourable influence. He pursued with earnestness and success the extinction of the Arian heresy in the barbarian Kingdom of Burgundy (443-532), won the confidence of King Gundobad, and converted his son, King Sigismund (516-523). He was also a zealous opponent of Semipelagianism, and of the Acacian Schism at Constantinople. Like his contemporary, Ennodius of Pavia, he was strenuous in his assertion of the authority of the Apostolic See as the chief bulwark of religious unity and the incipient Christian civilization. "If the pope," he says, "is rejected, it follows that not one bishop, the whole episcopate threatens to fall" (Si papa urbis vocatur in dubium, episcopatus videbitur, non episcopus, vaccilare. — Ep. xxxiv; ed. Peiper). The literary fame of Avitus rests on a poem of 2,552 hexameters, in five books, dealing with the Scriptural narrative of Original Sin, Expulsion from Paradise, the Deluge, the Crossing of the Red Sea. The first three books offer a certain dramatic unity; in them are told the preliminaries of the great disaster, the catastrophe itself, and the consequences. The fourth and fifth books deal with the Deluge and the Crossing of the Red Sea as symbols of baptism. Avitus deals freely and familiarly with the Scriptural events, and exhibits well their beauty, sequence, and significance. He is one of the last masters of the art of rhetoric as taught in the schools of Gaul in the fourth and fifth centuries. Ebert says that none of the ancient Christian poets treated more successfully the poetic elements of the Bible. His poetic diction, though abounding in archaisms and rhythmic redundancy, is pure and select, and the laws of metre are well observed. It is said that Milton made use of his paraphrase [sic] of Scripture in the preparation of "Paradise Lost". He wrote also 666 hexameters "De virginitate" or "De consolatoriâ castitatis laude" for the comfort of his sister Fuscina, a nun. His prose works include "Contra Eutychianam Hæresim libri II", written in 512 or 513, and also about eighty-seven letters that are of considerable importance for the ecclesiastical and political history of the years 499-518. Among them is the famous letter to Clovis on the occasion of his baptism. There was once extant a collection of his homilies, but they have perished with the exception of two and some fragments and excerpts. In recent times Julien Havet has demonstrated (Questions mérovingiennes, Paris, 1885), that Avitus is not the author of the "Dialogi cum Gundobado Rege", a defence of the Catholic Faith against the Arians, purporting to represent the famous Colloquy of Lyons in 449, and first published by d'Achéry (1661) in his "Spicilegium" (V, 110-116). It is a forgery of the Oratorian, Jérome Viguier, who also forged the letter of Pope Symmachus (13 Oct., 501) to Avitus. The works of Avitus are found in Migne, P.L., LIX, 191-398. There are two recent editions: one by R. Peiper (in Mon. Germ. Hist.: Auct. Antiq., VI, Berlin, 1883), the other by U. Chevalier (Lyons, 1890).

Sources

Acta SS., 1 February; Avite, sa vie, ses œuvres (Paris, 1870); DENKINGER, St. Avite et la déstruction de l'Arianisme en Gaule (Geneva, 1890); GUIZOT, Hist. De la civilisation en France (1829), II, 198-216; GORINI, Défense de l'Église (Paris, 1866), II, 1-86; KURTH, Hist. poétique des mérovingiens (1893), 243 sqq.; YOUNG in Dict. Christ. Biogr., I, 233; BARDENHEWER, Patrologie (Freiburg, 1901), 538, 539.

Shahan, Thomas. "St. Avitus." The Catholic Encyclopedia. Vol. 2. New York: Robert Appleton Company, 1907. 5 Feb. 2017<http://www.newadvent.org/cathen/02161c.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Steve Fanning.


Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. 1907. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop of New York.

February 5

St. Avitus, Archbishop of Vienne, Confessor

ST. ALCIMUS ECDITIUS AVITUS was of a senatorian Roman family, but born in Auvergne. His father Isychius was chosen archbishop of Vienne upon the death of St. Mammertus, and was succeeded in that dignity by our saint, in 490. Ennodius, in his life of   St. Epiphanius of Pavia, says of him, that he was a treasure of learning and piety; and adds, that when the Burgundians had crossed the Alps, and carried home many captives out of Liguria, this holy prelate ransomed a great number. Clovis, king of France, whilst yet a pagan, and Gondebald, king of Burgundy, though an Arian, held him in great veneration. This latter, for fear of giving offence to his subjects, durst not embrace the Catholic faith, yet gave sufficient proofs that he was convinced of the truth by our saint, who, in a public conference, reduced the Arian bishops to silence in his presence, at Lyons. Gondebald died in 516. His son and successor, Sigismund was brought over by St. Avitus to the Catholic faith. In 517, our saint presided in the famous council of Epaone, (now called Yenne,) upon the Rhone, in which forty canons of discipline were framed. When king Sigismund had imbrued his hands in the blood of his son Sigeric, upon a false charge brought against him by a stepmother, St. Avitus inspired him with so great a horror of his crime, that he rebuilt the abbey of Agaunum, or St. Maurice, became a monk, and died a saint. Most of the works of St. Avitus are lost; we have yet his poem on the praises of virginity, to his sister Fuscina, a nun, and some others; several epistles; two homilies on the Rogation days; and a third on the same, lately published by Dom Martenne; 1 fragments of eight other homilies: his conference against the Arians is given us in the Spicilege. 2 St. Avitus died in 525, and is commemorated in the Roman Martyrology on the 5th of February; and in the collegiate church of our Lady at Vienne, where he was buried, on the 20th of August. Ennodius, and other writers of that age, extol his learning, his extensive charity to the poor, and his other virtues. See St. Gregory of Tours, Hist. l. 2. His works, and his life in Henschenius; 3 and Gallia Christ. Nova, t. 2. p. 242.

Note 1. Martenne Thesaur. Anecdot. t. 5. p. 49. 

Note 2. Spicil. t. 5. 

Note 3. F. Sirmond published the works of St. Avitus, with judicious short notes, in 8vo. 1643. See them in Sirmond’s works, t. 2. and Bibl. Patr. His close manner of confuting the Arians in some of his letters, makes us regret the loss of many other works, which he wrote against them. 

Rev. Alban Butler (1711–73).  Volume II: February. The Lives of the Saints.  1866.

Avitus of Vienne B (RM)


Born in Auvergne; died c. 519. Brother of Bishop Saint Apollinaris of Valence, Saint Avitus succeeded his father, Saint Isychius who had been a Roman senator, as bishop of Vienne. As a bishop he commanded the respect of his flock, the pagan Franks, and the Arian Burgundians. It was he who converted the Burgundian King Sigismund. Saint Avitus was also an eloquent writer (Benedictines).



Sant' Avito Vescovo di Vienne


Vienne, Francia, 450 – 5 febbraio 523

Avito fu arcivescovo di Vienne dal 494 circa al 5 febbraio 523. Apparteneva a un'importante famiglia gallo-romana imparentata con l'imperatore romano Avito e altri illustri personaggi e che si tramandava gli onori ecclesiastici (il padre Isichio era stato prima di lui vescovo di Vienne). In un periodo difficile per la Chiesa nella Gallia meridionale, Avito si impegnò alacremente e con successo nello sradicamento dell'arianesimo tra i burgundi. Riuscì a vincere le resistenze di re Gundobado e a convertire il figlio, re Sigismondo (516-523). Avito presiedette il Concilio di Epaon nel 517.

Martirologio Romano: A Vienne Nella Gallia lugdunense, ora in Francia, sant’Avito, vescovo, per la cui fede e operosità, al tempo del re Gundobaldo, le Gallie furono difese dalla diffusione dell’eresia ariana.

Figura tra le più notevoli della Chiesa delle Gallie alla fine del sec. V e nei primi decenni del VI, Alcimo Ecdicio Avito nacque a Vienne verso il 450 da famiglia senatoria originaria dell'Alvernia alla quale apparteneva anche Sidonio Apollinare e probabilmente l'imperatore Avito (m. 456). Suoi genitori furono il senatore Esichio e la nobile Audenzia, che alla nascita di Fuscina, quarta figlia, fecero voto di continenza. Fuscina poi, a dodici anni, si consacrò a Dio nella vita monastica; un fratello, Apollinare, fu vescovo di Valenza ed è venerato come santo il 5 ottobre. Avito fu battezzato dal vescovo san Mamerto che Avito chiama «praedecessorem suum et spiritalem sibi a baptismo patrem ». Cresciuto in un clima familiare dove virtù e cultura avevano trovato una felice alleanza, Avito si sentì ben presto più attratto dallo studio e dalla vita ritirata che dagli onori del mondo. Si sposò ed ebbe figli. Ma verso l'età di quarant'anni, rimasto forse vedovo, distribuì il suo patrimonio ai poveri e si ritirò in un monastero alle porte di Vienne. Intanto alla morte di Mamerto, verso il 475, il padre di Avito era stato eletto vescovo di Vienne. Quando, verso il 490, Esichio morì, Avito fu chiamato a succedergli. La vita di Avito nell'episcopato ci è nota dai suoi scritti e da numerose testimonianze di scrittori contemporanei o non troppo posteriori quali Ennodio di Pavia (In vita beati Epiphanii episcopi), Gregorio di Tours (Historia Francorum, lI, 34), Venanzio Fortunato (In Vita s. Martini), Isidoro di Siviglia (De illustribus Ecclesiae scriptori bus, 23), Agobardo di Lione (Adversus le gem Gundobaldi), Adone di Vienne (Chronicon, aet. sexta). Esiste anche una breve Vita (BHL, I, p. 137, n. 885) compilata nel sec. XI, che nelle grandi linee è attendibile, tratta com'è, in parte, dalla Vita di Apollinare, fratello di Avito, del sec. VI.


A queste testimonianze si può aggiungere l'epitaffio di Avito: venticinque versi che incisivamente fissano i tratti salienti della sua personalità.



Avito si rivelò zelantissimo pastore, pieno di carità verso i poveri, umile, dotato di squisita umanità nell'avvicinare gente di ogni condizione sociale, vigorosamente impegnato alla diffusione della fede, all'estirpazione dell'eresia, alla difesa dell'unità della Chiesa. Nel 494 contribuì al riscatto dei prigionieri liguri catturati dai Burgundi nelle loro scorrerie durante le lotte tra Odoacre e Teodorico. La sua generosa offerta consentì al vescovo Epifanio di Pavia mandato da Teodorico alla corte burgunda di liberare molte migliaia di prigionieri. Ennodio che accompagnava Epifanio così scrisse: «Dedit etiam praestantissimus inter Gallos Avitus, Viennensis episcopus... et actum est, ne Gallis diutius servitum pubes Ligurum duceretur» (Vita Epiphanii). Lavorò senza soste alla conversione dei Burgundi ariani allora padroni di Vienne. Ebbe a tal fine frequenti colloqui col re Gundobaldo, gli scrisse molte lettere per illustrargli la fede cattolica, per confutare l'arianesimo, e pur non essendo riuscito a convertirlo, ne guadagnò però la stima, la simpatia, la tolleranza verso il cattolicesimo. Le sue fatiche furono premiate dalla conversione del figlio di Gundobaldo, Sigismondo, che nel 493 divenne cattolico con la sua famiglia e più tardi, succeduto al padre nel 516, diede ad Avito tutto il suo appoggio per la liquidazione dell'arianesimo nello stato burgundo. In questa lotta contro la eresia si inquadra la lettera vibrante di entusiasmo che Avito indirizzò a Clodoveo all'indomani del suo battesimo, nel 496. La conversione di Clodoveo e dei Franchi al cattolicesimo apparve ad Avito come il colpo di grazia per l'arianesimo in Gallia e fu per questo che scrisse al re: «Invenit quippe tempori nostro arbitrum quemdam Divina provisio: dum vobis eligitis, omnibus iudicatis: vestra fides nostra victoria est» (Epist. XLI). Lottò, inoltre, contro le eresie di Nestorio, di Eutiche, di Fotino (Epist. II, III), e contro il semipelagianesimo di Fausto di Riez (Epist. IV).



Si preoccupò dell'unità della Chiesa, minacciata dallo scisma dell'antipapa Lorenzo a Roma e dal perdurare dello scisma acaciano a Costantinopoli. In difesa di papa Simmaco scrisse una importantissima lettera ai senatori romani Fausto e Simmaco. Parlando a nome di tutto l'episcopato delle Gallie, Avito riaffermò con energia il principio che il papa non può essere giudicato da alcuno, e riferendosi alle conclusioni del sinodo romano del 501 prosegue: «Quibus cognitis, quasi Senator ipse Romanus, quasi Christianus episcopus obtestor... ut in conspectu vestro non sit Ecclesiae minor, quam Reipublicae status... nec minus diligatis in Ecclesia vestra Sedem Petri, quam in civitate apicern mundi. In sacerdotibus ceteris potest, si quid nutaverit, reformari: at si Papa Urbis vocatur in dubium, Episcopatus iam videbitur, non Episcopus, vacillare» (Epist. XXI). Una viva amicizia legò Avito al successore di Simmaco, Ormisda, del quale seguì gli sforzi per la composizione dello scisma acaciano (Epist. LXXX VII). L'autorità di Avito era tanto sentita in tutta la Gallia che da ogni parte si guardava a lui quasi ad una guida, come prova il suo epistolario. Avito restaurò templi e monasteri, in special modo quello di Agaune; promosse il culto dei martiri; convocò e partecipò a sinodi provinciali. Celebre tra tutti quello di Epaone (Saint Romain d'Albon) del 517 che radunò sotto la presidenza di Avito tutto l'episcopato della regione e diede alla Chiesa burgunda la sua organizzazione.



L'anno della morte di Avito è incerto. L'anonimo autore della Vita la pone «Anastasio adhuc principe». L'imperatore Anastasio morì il 1° luglio 518, quindi Avito sarebbe morto prima di tale data. Secondo Adone, invece, Avito sopravvisse al re Sigismondo, sconfitto e ucciso dai Franchi nel 523, della cui morte fu profondamente addolorato. Il bollandista G. Heschen basandosi su questo passo di Adone e sull'Epist. VII di Avito indirizzata a un patriarca di Costantinopoli, in cui sembra felicitarsi per la conclusione dello scisma acaciano, colloca la morte del santo dopo il 523 come fanno alcuni dei più recenti studiosi. A. Gallandi (PL, LIX, coli. 191-96) è, invece, per il principio del 518: Adone avrebbe confuso l'Avito di Vienne con I'Avito abate di Perche o di Micy che era ancora in vita alla morte di Sigismondo.



Il Duchesne (Fastes, I, p. 147) è di questo stesso parere. Per lui l'«Anastasio adhuc principe» proviene dalle indicazioni cronologiche della tomba di Avito copiate dall'autore della Vita. D'altra parte, egli osserva, nessuna lettera di Avito è posteriore al 517. L'Epistola VII non si riferisce alla conclusione dello scisma acaciano del 519, ma solo a voci d'una riconciliazione, in verità premature. Potrebbe quindi essere stata diretta al patriarca Timoteo, anziché a Giovanni il Cappadoce, in occasione delle sue velleità pacifiste del 515.



Le ragioni del Gallandi e del Duchesne sembrano valide. A. Ferrua (Enc. Catt., IT, col. 552) è di questa opinione. J. R. Palanque, invece (DHGE, V, col. 1205) è per il 525.



Il giorno della morte di Avito è noto con certezza. Il Martirologio Geronimiano e la tradizione liturgica viennense la fissano al 5 febbraio. A questa stessa data è ricordato nel Martirologio Romano.
Avito fu sepolto fuori delle mura di Vienne nella chiesa del monastero dei SS. Pietro e Paolo. L'epitaffio si è conservato ed è pubblicato dai Bollandisti e in testa all'edizione delle opere di Avito (in PL LIX, col. 198).



Grande vescovo e grande santo, Avito fu anche scrittore elegante e fecondo. Della sua produzione letteraria, ci son pervenute molte lettere, alcune omelie e due poemetti, opere di cui Avito stesso curò l'edizione nel 507. Gli epigrammi andarono perduti nel sacco di Vienne del 500, compiuto dai Franchi.



Se si escludono venti lettere la cui paternità è incerta, a noi ne sono giunte settantotto delle molte che Avito scrisse e che al tempo di Gregorio di Tours erano divise in nove libri (Hist. Franc., II, 34): ottantotto lettere pubblica Sirmond, novantotto il Peiper. Due di esse, la II e la III, sono dei piccoli trattati contro l'eresia di Eutiche, e così la IV contro il semipelagianesimo. Tutti i problemi religiosi del suo tempo si riflettono in queste lettere di cui abbiamo già rilevato l'importanza storica e il valore dottrinale, nonostante qualche confusione e qualche inesatta valutazione. 



Abbiamo poi qualche omelia intera e molte frammentarie, di speciale interesse quella sulle rogazioni di cui Avito ricorda l'istituzione ad opera di Mamerto.



I due poemetti hanno più di ogni altro scritto contribuito alla fama di Avito. Il primo in cinque libri, dal titolo De mosaicae historiae gestis o De spiritualis historiae gestis, riprende con originalità poetica i racconti del Genesi dalla creazione al passaggio del Mar Rosso. Gli storici della letteratura merovingica hanno giudicato i primi tre libri, De initio mundi, De originali peccato, De sententia Dei, come un'anticipazione del Paradiso Perduto di Milton, che forse ne trasse ispirazione. L'altro poemetto De laude castitatis è un inno alla verginità, indirizzato alla sorella Fuscina, ricco di spunti autobiografici.



Queste opere resero famoso il nome di Avito. Vivissima ammirazione spirano gli elogi di Ennodio, di Gregorio di Tours, di Venanzio Fortunato, di Isidoro di Siviglia e di Adone. Nel giudizio positivo su Avito poeta concordano, sostanzialmente, gli studiosi moderni.



Autore: Benedetto Cignitti