mercredi 11 septembre 2024

Bienheureuse MARIA CELESTE (GIULIA) CROSTAROSA, vierge religieuse moniale carmélitaine, puis visitandine, mystique et fondatrice de l'Ordine del Santissimo Redentore

 

 Maria Celeste Crostarosa, the foundress of the Redemptoristines.


Bienheureuse Marie Céleste Crostarosa

Fondatrice des Soeurs du Rédempteur (+ 1755)

Giulia Crostarosa (Mère Maria Céleste 1696 - 1755), moniale italienne fondatrice des Sœurs du Rédempteur, déclarée vénérable le 4 juin 2013.

- Promulgation de décrets du 15 décembre 2015 (en italien): miracle attribué à l'intercession de la servante de Dieu Maria Celeste Crostarosa (Giulia), moniale italienne fondatrice des Sœurs du Rédempteur (1696 - 1755).

- béatification de Mère Marie Céleste Crostarosa le 18 juin 2016 à Foggia en Italie. Le Cardinal Angelo Amato, Préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints, comme représentant du Saint-Père, préside la célébration.

- Le 19 juin 2016, le Pape François a évoqué la béatification à Foggia de la moniale italienne Maria Celeste Crostarosa.

Religieuse au couvent de Scala (Italie) suite à des visions et des révélations alors qu'elle était novice, elle fonda la congrégation des sœurs Rédemptoristines avec l'aide de Saint Alphonse-Marie de Liguori et prend le nom de Mère Maria Céleste du Saint-Rédempteur.

Elle meurt le 14 septembre 1755 à Foggia.

(Sa mémoire liturgique, pour le diocèse de Foggia-Bovino, pour les religieuses rédemptoristes et les pères rédemptoristes fondés par saint Alphonse, est le 11 septembre)

- Les Rédemptoristines sont particulièrement consacrées à une vie de prière et de contemplation. Il y a 477 Rédemptoristines réparties dans 46 monastères dans le monde.

Congrégation du Très Saint Rédempteur (en anglais).

- L'Ordre des Rédemptoristines a vu le jour à Scala en Italie. C'était le 13 mai 1731, jour de la Pentecôte. Marie Céleste Crostarosa, notre Mère, en est l'inspiratrice. (monastère de Sainte-Thérèse au Québec) le monastère sur GoogleMaps

L'itinéraire spirituel de Sœur Marie Céleste Crostarosa, Louis Vereecke

Les Rédemptoristines, une mémoire vivante, site des Rédemptoristes du Canada.

En italien:

Monastero Suore Redentoriste, monastère des sœurs à Scala

- Monastero del Santissimo Salvatore, monastère du Très Saint Sauveur à Foggia, fondé en 1738 par mère Maria Celeste.

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/12814/Bienheureuse-Marie-C%C3%A9leste-Crostarosa.html

PAPE FRANÇOIS

ANGÉLUS

Place Saint-Pierre

Dimanche 19 juin 2016


Chers frères et sœurs, bonjour !

Le passage évangélique de ce dimanche ( Lc 9, 18-24 ) nous appelle une fois de plus à nous confronter, pour ainsi dire, « face à face » avec Jésus. Dans l’un des rares moments tranquilles où il est seul avec ses disciples, il leur demande : « Qui suis-je, au dire des foules ? » ( v. 18 ). Et ils répondent : « Jean le Baptiste ; pour d’autres, Elie ; pour d’autres, un des anciens prophètes est ressuscité » ( v. 19 ). Les gens avaient donc de l’estime pour Jésus et ils le considéraient comme un grand prophète, mais ils n’étaient pas encore conscients de sa véritable identité, c’est-à-dire qu’il était le Messie, le Fils de Dieu envoyé par le Père pour le salut de tous.

Jésus s’adresse alors directement aux apôtres — parce que c’est ce qui l’intéresse le plus — et il demande : « Mais pour vous, qui suis-je ? ». Immédiatement, au nom de tous, Pierre répond : « Le Christ de Dieu » ( v. 20 ), ce qui revient à dire : Tu es le Messie, le Consacré de Dieu, envoyé par lui pour sauver son peuple selon l’Alliance et la promesse. Jésus se rend ainsi compte que les Douze, et en particulier Pierre, ont reçu du Père le don de la foi; et c’est pourquoi il commence à leur parler ouvertement — c’est ce que dit l’Évangile : « ouvertement » — de ce qui l’attend à Jérusalem : « Le Fils de l’homme — dit-il — doit souffrir beaucoup, être rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, être tué et, le troisième jour, ressusciter » ( v. 22 ).

Ces mêmes questions sont proposées aujourd’hui à nouveau à chacun de nous : « Qui est Jésus pour les gens de notre époque ? ». Mais l’autre est plus importante : « Qui est Jésus pour chacun de nous ? ». Pour moi, pour toi, pour toi, pour toi, pour toi... ? Qui est Jésus pour chacun de nous ? Nous sommes appelés à faire de la réponse de Pierre notre réponse, en professant avec joie que Jésus est le Fils de Dieu, la Parole éternelle du Père qui s’est faite homme pour racheter l’humanité, en versant sur elle l’abondance de la miséricorde divine. Le monde a plus que jamais besoin du Christ, de son salut, de son amour miséricordieux. De nombreuses personnes ressentent un vide autour d’elles et en elles — peut-être parfois nous aussi —; d’autres vivent dans l’inquiétude et dans l’insécurité à cause de la précarité et des conflits. Tous, nous avons besoin de réponses adéquates à nos interrogations, à nos interrogations concrètes. C’est dans le Christ, et seulement en Lui, qu’il est possible de trouver la paix véritable et l’accomplissement de toute aspiration humaine. Jésus connaît le cœur de l’homme comme personne d’autre. C’est pourquoi il peut le guérir en lui donnant vie et consolation.

Après avoir conclu son dialogue avec les apôtres, Jésus s’adresse à tous en disant : « Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il se renie lui-même, qu’il se charge de sa croix chaque jour, et qu’il me suive » ( v. 23 ). Il ne s’agit pas d’une croix ornementale, ou d’une croix idéologique, mais c’est la croix de la vie, c’est la croix du devoir, la croix du sacrifice de soi pour les autres avec amour — pour les parents, pour les enfants, pour la famille, pour les amis et aussi pour les ennemis —, c’est la croix de la disponibilité à être solidaires des pauvres, à s’engager pour la justice et la paix. En assumant cette attitude, ces croix, on perd toujours quelque chose. Nous ne devons jamais oublier que « qui perdra sa vie [pour le Christ] la sauvera » ( v. 24 ). C’est perdre pour gagner. Et rappelons tous nos frères qui, aujourd’hui encore, mettent en pratique ces paroles de Jésus, en offrant leur temps, leur travail, leur fatigue, et même leur vie, pour ne pas renier leur foi dans le Christ. À travers son Esprit Saint, Jésus nous donne la force d’avancer sur le chemin de la foi et du témoignage: faire ce en quoi nous croyons ; ne pas dire une chose et en faire une autre. Et sur ce chemin, la Vierge Marie est toujours proche de nous et nous précède : laissons-la nous prendre par la main quand nous traversons les moments les plus sombres et les plus difficiles.

À l’issue de l’Angélus

Chers frères et sœurs, hier, à Foggia, a été célébrée la béatification de Maria Celeste Crostarosa, moniale, fondatrice de l’Ordre du Très Saint Rédempteur. Que la nouvelle bienheureuse, à travers son exemple et son intercession, nous aide à configurer toute notre vie à Jésus notre Sauveur.

Aujourd’hui, en la solennité de la Pentecôte, selon le calendrier julien suivi par l’Eglise orthodoxe, le Concile panorthodoxe s’est ouvert en Crète par la célébration de la divine liturgie. Unissons-nous à la prière de nos frères orthodoxes, en invoquant l’Esprit Saint afin qu’Il assiste de ses dons les patriarches, les archevêques et les évêques réunis en concile. Et tous ensemble, prions la Vierge pour tous nos frères orthodoxes : « Je vous salue Marie... ».

Demain sera célébrée la Journée mondiale des réfugiés promue par l’ONU. Le thème de cette année est : « Avec les réfugiés. Nous sommes aux côtés de qui est contraint de fuir ». Les réfugiés sont des personnes comme tout le monde, mais auxquelles la guerre a enlevé maison, travail, parents, amis. Leurs histoires et leurs visages nous appellent à renouveler notre engagement à construire la paix dans la justice. C’est pour cela que nous voulons être avec eux : les rencontrer, les accueillir, les écouter, pour devenir ensemble des artisans de paix selon la volonté de Dieu.

Je souhaite à tous un bon dimanche; et, s’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Bon déjeuner et au revoir !

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SOURCE : https://www.vatican.va/content/francesco/fr/angelus/2016/documents/papa-francesco_angelus_20160619.html

Bse Maria Celeste Crostarosa

Moniale et fondatrice des « Sœurs du Rédempteur » (Rédemptoristines)

Commémoration : Moniales Rédemptoristines et pères Rédemptoristes : 11 septembre.

Martyrologium Romanum : 14 septembre (jour de la naissance au ciel ‘dies natalis’)

Maria Celeste, (au baptême, Giulia Marcella Santa) Crostarosa naît à Naples le 31 octobre 1696 ; elle est la dixième des douze enfants de Francesco Crostarosa, magistrat, descendant d’une noble famille des Abruzzes (région d'Italie centre-méridionale).

En 1716 Giulia rentre au Carmel de Santa Maria dei Sette Dolori à Marigliano (Naples) où elle prend l’habit deux ans après.

De ce Carmel, dispersé en 1723, elle est providentiellement conduite au monastère de l’Immaculée-Conception à Scala (côte amalfitaine, Campanie, Italie). Une communauté, qui n’est alors rattachée officiellement à aucun Ordre, s’y essaie à vivre les Règles de la Visitation. Giulia, qui a été maîtresse des novices au Carmel, tient à faire son noviciat de Visitandine : en février 1724, elle reçoit l’habit de la Visitation et le nom de Sœur Maria Celeste.

Le 25 avril 1725, elle a la première révélation d’une « Œuvre du Seigneur » à fonder. Progressivement les lumières se précisent, le dessein de « l’Œuvre » prend du relief. Maria Celeste contemple en esprit, dans l’Hostie Sainte, Notre Seigneur revêtu de l’habit du nouvel Ordre, et elle voit en Lui, comme dans un livre ouvert, les futures Règles. « dont toutes les lois seront une imitation de Jésus, en devenant son mémorial vivant  ». Il lui ordonne d’écrire ces Règles pendant son action de grâce, « telles qu’Il les a imprimées dans son cœur et dans sa mémoire ».

Le 13 mai 1731, fête de la Pentecôte, grâce à saint Alphonse Marie de Liguori, la nouvelle Règle entre en vigueur, de par l’autorité de l’évêque de Scala et l’acceptation de la Communauté. L’Ordre des Rédemptoristines est né… non sans grandes douleurs pour sa Mère, selon la norme de toute œuvre divine. En effet, déchirée dans son âme et dans son cœur, Maria Celeste doit dire adieu à Scala en 1733.

Après avoir réformé un couvent à Pareti, tenté un établissement à Roccapiemonte (province de Salerne dans la région Campanie), elle fonde enfin un monastère à Foggia (dans les Pouilles en Italie). À la suite de l'approbation de sa fondation, elle devient Mère Maria Celeste du Saint-Rédempteur.

L’amitié de St Alphonse Marie de Liguori, (docteur de l'Église † 1787), puis de St Gérard Majella (1726-1755) l’accompagnent. Elle installa le siège de son œuvre à Foggia, où elle occupera la charge de supérieure générale sur une durée de plus de vingt ans. Outre une intense vie apostolique, elle connut également une importante vie mystique.

Aussi, c’est toute la ville qui la vénère comme « la sainte Prieure ». 

Mère Maria Celeste vécut ses dernières années dans la discrétion et le recueillement. Elle mourut avec une grande réputation de sainteté, le 14 septembre 1755 à Foggia, près de la Maison-mère de son œuvre.

1901 : introduction de la cause en béatification et canonisation.

3 juin 2013 : le pape François (Jorge Mario Bergoglio, 2013-) lui attribue le titre de vénérable.

14 décembre 2015 : le pape François reconnaît l'authenticité d'un miracle dû à son intercession et signe le décret de béatification.

18 juin 2016 : cérémonie de béatification célébrée àla Cathédrale de Foggia par le cardinal Angelo Amato, au nom du pape.

SOURCE : https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/389421ca-1018-42ea-b015-8730eed01d1b

Marie-Céleste Crostarosa

Les épreuves au cœur de l’expérience spirituelle

C’est à Naples, en 1696, que naît Giulia Crostarosa, dans une famille noble. Très tôt, elle connaît déjà une vie spirituelle intense auprès d’un couvent d’inspiration carmélitaine. Premier combat : ce couvent est obligé de fermer à cause d’incessantes disputes avec la duchesse… Elle rentre dans sa famille, puis à 28 ans, elle prend le nom de sœur Marie Céleste du Saint Désert, à Scala. Là en 1731, avec l’aide de saint Alphonse de Liguori, elle fonde un nouvel institut, et, pour répondre aux désirs de l’évêque Mgr Falcoia, en écrit la nouvelle Règle.

Deuxième grand combat, et non des moindres, directement contre l’évêque qui veut sans cesse modifier la règle du nouvel institut. Combat aussi bien spirituel, que psychologique et institutionnel, qui se termine mal pour elle, puisqu’elle est expulsée du monastère de Scala en mai 1733 ! Débute alors pour elle une période d’errance, qui ne s’achèvera qu’avec la fondation, enfin selon ses règles (la clôture en moins) d’une communauté à Foggia, où elle meurt en 1755.

C’est dans ces luttes, dans ces épreuves et ces échecs, que l’expérience spirituelle de Marie-Céleste Crostarosa, trouvera sa source fondamentale. Le fil conducteur en est l’imitation du Christ, dans l’amour et la fidélité, nous rendant participants de sa vie, de ses vertus et de ses œuvres par l’Esprit Saint. Cette imitation gui n’est pas simplement morale se réalise dans une communauté ecclésiale, malgré toutes les difficultés humaines de la vie de l’Église en son humanité, considérée comme signe de l’amour de Dieu dans le monde.

L’expérience d’une vie ecclésiale, marquée par l’incompréhension et la lutte, vécue par Marie-Céleste, comme tant d’autres saints, peut nous aider à garder l’espérance et surtout le courage, dans notre vie d’Église aujourd’hui. Elle nous invite à placer à sa juste place l’institution ecclésiale et à mettre au-dessus de tout notre amour du Christ. Pour cela, Sœur Marie-Céleste, indique à travers ses conseils spirituels, les neufs vertus à développer : charité mutuelle, pauvreté, obéissance, prière, recueillement et silence, humilité, conversion et pénitence, humilité et mansuétude de cœur, abnégation et amour de la Croix. Au travail !

Publié dans Parole et Prière, n°123, septembre 2020

SOURCE : https://blogdupadrevenard.wordpress.com/2020/09/01/marie-celeste-crostarosa/

 Maria Celeste Crostarosa, the foundress of the Redemptoristines.


Blessed Giulia Crostarosa

Also known as

Julia Crostarosa

Sister Maria Celeste of the Holy Redeemer

Memorial

14 September

Profile

Tenth of twelve children in her family. At age 20, she and her sister entered the Carmelite monastery of MariglianoItaly. When it was suppressed five years later, she moved to a monastery at ScalaItaly, taking the name Sister Maria Celeste. On 25 April 1725, while still a novice, she had a series of visions in which saw a new congregation of nuns, and even was given its Rule. Co-founder of the Order of Redemptoristine Nuns on 13 May 1731.

Born

31 October 1696 in NaplesItaly as Giulia Marcella Santa Crostarosa

Died

Feast of the Exaltation of the Holy Cross14 September 1755 in FoggiaItaly of natural causes

interred in the monastery at Foggia

Venerated

3 June 2013 by Pope Francis (decree of heroic virtue)

Beatified

18 June 2016 by Pope Francis

beatification celebrated at the Square of the Basilica-Sanctuary of Beata Vergine Maria “Madre dio Dio Incoronata” in FoggiaItaly, presided by Cardinal Angelo Amato

Addition Information

Catholic Encyclopedia: Saint Alphonsus Liquori

other sites in english

Catholic Culture

Hagiography Circle

Redemptorists

Vatican Information Service

Vatican News Service

Wikipedia

fonti in italiano

Dicastero delle Cause dei Santi

Santi e Beati

TV Sette

Wikipedia

nettsteder i norsk

Den katolske kirke

MLA Citation

“Blessed Giulia Crostarosa“. CatholicSaints.Info. 15 July 2023. Web. 10 September 2024. <https://catholicsaints.info/blessed-giulia-crostarosa/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-giulia-crostarosa/

POPE FRANCIS

ANGELUS

Saint Peter's Square

Sunday, 19 June 2016


Dear Brothers and Sisters, Good morning!

The Gospel passage this Sunday (Lk 9:18-24) calls us to once again confront Jesus “face to face”, so to speak. In one of the rare quiet moments when he is alone with his disciples, he asks them: “Who do the people say that I am?” (v. 18). They responded to him, saying: “John the Baptist; others say Elijah; others say one of the ancient prophets who has risen” (v. 19). Therefore, people esteemed Jesus and considered him to be a great prophet, but they were not yet aware of his true identity, that is, that He was the Messiah, the Son of God sent by the Father for the salvation of everyone.

Then Jesus directly addresses the Apostles — because this is what most interests him — asking: “But who do you say that I am?”. Immediately, on behalf of everyone, Peter responds, “The Christ of God” (v. 20), that is to say: You are the Messiah, the Anointed of God, sent by Him to save his people according to the Covenant and the promise. Therefore Jesus realizes that the Twelve, and Peter in particular, have received the gift of faith from the Father; and for this reason he begins to speak with them openly — this is how the Gospel puts it: “openly” — of what awaits him in Jerusalem. “The Son of Man must suffer many things”, he says, “and be rejected by the elders, the chief priests and the scribes, and be killed, and rise on the third day” (cf. v. 22).

These same questions are proposed to each of us today: “Who is Jesus for the people of our time?”, and more importantly: “Who is Jesus for each of us?”, for me, for you, for you, for you, and for you ...? Who is Jesus for each one of us? We are called to make Peter’s answer our own response, joyfully professing that Jesus is the Son of God, the Eternal Word of the Father, who became man to redeem mankind, pouring out the abundance of divine mercy upon it. The world needs Christ more than ever: his salvation, his merciful love. Many people feel an empty void around and within themselves — perhaps, at certain times, we do too —; others live in restlessness and insecurity due to uncertainty and conflict. We all need adequate answers to our questions, to our concrete questions. Only in Him, in Christ, is it possible to find true peace and the fulfillment of every human aspiration. Jesus knows the human heart better than anyone. This is why he can heal, giving life and consolation.

After concluding the dialogue with the Apostles, Jesus addressed everyone, saying: “If anyone wants to come after me, let him deny himself, take up his cross daily and follow me” (v. 23). This is not an ornamental cross or an ideological cross, but it is the cross of life, the cross of one’s duty, the cross of making sacrifices for others with love — for parents, for children, for the family, for friends, and even for enemies — the cross of being ready to be in solidarity with the poor, to strive for justice and peace. In assuming this attitude, these crosses, we always lose something. We must never forget that “whoever loses his life [for Christ] will save it” (v. 24). It is losing in order to win. Let us remember all of our brothers and sisters who still put these words of Jesus into practice today, offering their time, their work, their efforts and even their lives so as to never deny their faith in Christ. Jesus, through His Holy Spirit, gives us the strength to move forward along the path of faith and of witness: doing exactly what we believe; not saying one thing and doing another. On this path Our Lady is always near to us: let us allow her to hold our hand when we are going through the darkest and most difficult moments.

After the Angelus:

Dear brothers and sisters, yesterday, Maria Celeste Crostarosa, nun and Foundress of the Order of the Most Holy Redeemer, was beatified in Foggia, [Apulia, Italy]. May the newly Blessed, by her example and intercession, help us to conform our whole life to Jesus our Saviour.

Today — the Solemnity of Pentecost according to the Julian calendar, followed by the Orthodox Church — the Pan-Orthodox Council began in Crete with the celebration of the Divine Liturgy. Let us unite ourselves in prayer with our Orthodox brothers, invoking the Holy Spirit to assist the Patriarchs, Archbishops and Bishops assembled in the Council, with His gifts. Let us now pray together to Our Lady for all of our Orthodox brethren. “Hail Mary...”.

Tomorrow is World Refugee Day, promoted by the UN, which has as its theme this year: “With refugees. We stand together with those who are forced to flee”. Refugees are people like everyone else, but people who have lost their homes, jobs, relatives and friends due to war. Their stories and their faces call us to renew our commitment to create peace in justice. For this reason, we want to be with them: to meet them, welcome them, listen to them, so as to become peacemakers together according to God’s will.

I wish you all a good Sunday; and please, do not forget to pray for me. Have a good lunch and Arrivederci!

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/francesco/en/angelus/2016/documents/papa-francesco_angelus_20160619.html

Redemptoristines

11 September: Memorial of Blessed Maria Celeste Crostarosa

September 10, 2021

On September 11, we the Redemptorist family celebrate the Memorial of Blessed Maria Celeste Crostarosa, O.Ss.R. Foundress of the Redemptoristine Nuns. She was declared a Blessed on 18th June 2016 in Foggia, Italy.

Visit the webpage of the Order of the Most Holy Redeemer – Redemptorist Nuns

Bl. Maria Celeste Crostarosa was born in Naples to the Crostarosa family on 31st October 1696, the tenth of twelve children, and the following day she was baptized receiving the names Julia Marcella Santa.  At the age of twenty, she and her sister Ursula entered the Carmelite Convent of Marigliano (about 12 miles from Naples).  However, after only five years in religious life, the monastery was unjustly suppressed because of outside interference, necessitating their departure. While still there, Julia had met Fr. Thomas Falcoia, who was giving the community a retreat.  He suggested that it was the Will of God that she and her sisters – another younger sister had joined the two – should go to a monastery in Scala, near Amalfi, where he had reformed a community to the spirit and practice of the Visitation Congregation.

It was as a novice in Scala that Julia was named Sr. Maria Celeste and here she received a revelation and was ‘made to understand God’s plans for a new institute which the Lord would place in the world by means of her which would have for its laws and rules His very life.’

The Order of the Most Holy Redeemer (Redemptoristines) was officially founded on the Feast of Pentecost, 13th May 1731.  The vocation of the Redemptoristine Sisters was to be a ‘Viva Memoria’ a ‘living memory of Jesus’.

The spiritual journey of Maria Celeste was no bed of roses, though favoured as it was with many mystical experiences it was also characterized by obedience to conscience, by a constant search for the meaning of the Gospel, and simplicity of life.

Sr. Maria Celeste Crostarosa died on the 14th of September 1755.

Scala News

SOURCE : https://www.cssr.news/2021/09/11-september-feast-of-blessed-maria-celeste-crostarosa-o-ss-r/

Blessed Maria Celeste Crostarosa

Feast Day: 11 Sep 2024

Feast Day 11 September

At a ceremony of beatification in Foggia, Italy, on 18th June 2016, Cardinal Amato, delegate of Pope Francis, declared Sister Maria Celeste Crostarosa, Founder of the Redemptoristine Nuns, a Blessed of the Catholic Church.

The Cardinal began his homily at the beatification ceremony with the following quotation of an early Jesuit:

“Saints are lighthouses that light up the dark night of human life with hope.  Saints are not ‘people of sand’, lacking substance, that crumble like children’s sand castles on the shores of the sea.  Saints are strong and courageous people, who honour humanity by renewing the flavour and power of life every day. Created by God, Saints have the solid robustness of a humanity restored by grace.”

Living the life of a hidden and enclosed, contemplative nun, Maria Celeste is little known outside of Redemptorist communities and Redemptoristine monasteries.

Who was Bl. Maria Celeste Crostarosa?  On 31st October 1696 a baby girl was born in Naples to the Crostarosa family, the tenth of twelve children, and the following day she was baptized receiving the names Julia Marcella Santa.  Later on, when she became a nun, she received the names Maria Celeste, and as such she is known to posterity.

She was idolized by her siblings for being a lively youngster, vivacious, sensitive, and of good intellect.  By the age of five or six, Julia began to experience an unusual sense of intimacy with Jesus, ‘…knowledge of His divinity in such a sweet way that she conceived the idea of loving and serving Him.’

At the age of twenty, she and her sister Ursula entered the Carmelite Convent of Marigliano (about 12 miles from Naples).  However, after only five years in religious life the monastery was unjustly suppressed because of outside interference, necessitating their departure.

While still there, Julia had met Fr. Thomas Falcoia, who was giving the community a retreat.  He suggested that it was the Will of God that she and her sisters – another younger sister had joined the two – should go to a monastery in Scala, near Amalfi, where he had reformed a community to the spirit and practice of the Visitation Congregation.

It was as a novice in Scala that Julia was named Sr. Maria Celeste and here she received a revelation and was ‘made to understand God’s plans for a new institute which the Lord would place in the world by means of her which would have for its laws and rules His very life.’

Under the direction of Fr. Falcoia and with the enlightened support of St. Alphonsus de’ Liguori, the Visitation convent was reformed according to the Rule Celeste had received from the Lord on April, 25, 1725.

In 1730 a young priest, Alphonsus de’ Liguori, had travelled to Scala for a period of recuperation having been worn out by his labours in Naples and here he became acquainted with Celeste.  Incidentally both Alphonsus and Celeste were born in Naples merely weeks apart.

The Order of the Most Holy Redeemer (Redemptoristines) was officially founded on the Feast of Pentecost, 13th May 1731.  The vocation of the Redemptoristine Sisters was to be a ‘Viva Memoria’ a ‘living memory of Jesus’.

On the Feast of the Triumph of the Cross, 14th September, the Sisters received the dark red habit, the colour of love, which reminds the world of God’s deep and infinite love for all humankind.

About this time Sr. Celeste had another revelation which she shared with Alphonsus.  He was to form a parallel men’s institute to ‘Go and preach to every creature that the Kingdom of God has come upon you.’  This coincided with Alphonsus’ own inspired desire to form a group dedicated to preaching the love of God to the poor and most abandoned. This institute, the Redemptorists, was eventually founded in Scala in 1732.

When Msgr. Falcoia, now a bishop, wanted to alter the Rule and be the only spiritual director for the entire community, Celeste resisted out of obedience to her conscience.  She was forced to leave the monastery with her sisters on May 25, 1733.

She now went to Nocera near Salerno where, at the Bishop’s request, she reformed a convent where the nuns had become lax in their religious observance.

After five years, on 4th March 1738, having been called to Foggia near the Adriatic coast, she founded there the Convent of the Most Holy Saviour.

In Foggia she finally realized her dream of living the Rule the Lord had given her by establishing her own monastery of enclosed, contemplative nuns.

The spiritual journey of Maria Celeste was no bed of roses, though favoured as it was with many mystical experiences it was also characterized by obedience to conscience, by a constant search for the meaning of the Gospel, and simplicity of life.

Sr. Maria Celeste Crostarosa died on the 14th September 1755.

[Quotes in Italics from Ven. M. Celeste’s Autobiography]

Sr. Celeste was a strong woman, determined and energetic, of profound integrity and interior freedom, who always defended the rights of conscience

She was intelligent, with great intuition and understood the urgent needs of the society of her time. But Maria Celeste was above all a mystic who lived in deep communion and prayer with Christ.

One of the principle marks of the spirituality of Celeste is the ‘Viva Memoria,’ that is the call of each person to be in himself/herself a true and authentic living image of Christ.

Her’s is a spirituality of everyday life, lived in commun­ion with Christ, the Redeemer.  It should radiate and go forth from us, imparting a contemplative dimension to the reality of the life of every Christian.  Contemplation does not mean flight but rather commitment to finding the presence of the God of love in each event of every day.

Redemptoristines today are spread throughout the world, continuing to live the charism of Maria Celeste and trying to be credible living witnesses of his love.

The above five paragraphs are extracted from an article by Sr Gabrielle Fox O.Ss.R. in Reality, Summer 2016.

Address of the Redemptoristines in Ireland:

Monastery of St Alphonsus, St Alphonsus’ Road Upper, Drumcondra, Dublin 9, D09 HN53

Web: www.rednuns.com

SOURCE : https://www.redemptorists.ie/saints_feasts/blessed-maria-celeste-crostarosa/


 Maria Celeste Crostarosa, the foundress of the Redemptoristines.


Seven words of Saint John Paul II on the Blessed Celeste Crostarosa

September 13, 2023

On 11th September was the Memorial of the Blessed Maria Celeste Crostarosa O.Ss.R., we present an article on the Blessed from the a12.com portal where Saint John Paul II bequeathed to the Redemptorist Nuns an affectionate message on the life of Blessed Maria Celeste Crostarosa.

On that occasion, 31 October 1996, the third centenary of the birth of the nun, founder of the Order of the Most Holy Redeemer (1696 – 1996), was celebrated. Until then the nun had not been beatified and who would have ever imagined that the Pope would become a saint for the Church.

In his speech, Saint John Paul II left seven messages for religious women, which can also be useful for Christian life. In some of them, the holy Pope indicates characteristics of the blessed’s spirituality, which he has carefully removed from his writings. Here are the messages:

CHRIST AT THE CENTRE

The spiritual proposal of Mother Celeste is profoundly Christocentric.

«It is articulated around the mystery of the incarnate Word that the Spirit incessantly actualizes in us, transforming our life into his: Christ can thus be reborn in the world in the souls of his loved ones» (see Autobiography).

TRANSFORMATION IN THE EUCHARIST

He constantly refers to the Eucharist as a source of transfiguration.

«In fact, it indicates the full Eucharistic transformation as the point of arrival of every spiritual journey: ‘I approached Holy Communion and you changed me in you because I entered the humanity of your divine Word and I began to sacrifice myself for the Father for all” and to savor “merits and graces” which, through his passion, Christ has spread to “all the souls of the faithful”, uniting them and glorifying them in their “humanity united to the Word” (see Sister Maria Celeste Crostarosa, Retention of the soul with the Groom Jesus [unpublished manuscript], 147).

LIKELINESS TO THE REDEEMER

Sister Celeste adds another equally important characteristic: living memory necessarily arises from imitation.

“The Redemptorists must impress upon themselves ‘the life and true likeness’ of the Redeemer, becoming ‘a living and lively portrait’ (see Spicilegium Historicum). It should never be forgotten, however, that it is a participatory imitation carried out by the Spirit, who never tires of tracing in us the fullness of the likeness of Christ”.

CONTEMPLATION

Contemplation must be the center of community life.

“The gaze must remain fixed on Christ to allow itself to be irradiated and transformed in Him by the Spirit, so as to become a transparent sign for the brothers for the glory of the Father. All this requires an incessant and loving commitment to deepening the Gospel, also according to the recommendation of its Foundress, who saw the Gospel passage proposed daily in the liturgy as the basis of the entire day.”

FRATERNAL CHARITY

The fraternal charity that arises from contemplation is grace.

«You must know how to share with your brothers that evangelical welcome, constantly recalled by your Constitutions. Prayer lived in this way makes your monasteries centers of Christian welcome for those seeking a simple and transparent life to find the full meaning of life in Christ. This applies to everyone, but especially to young people, today more in need than in the past of powerful experiences and more exposed to the charm of alienating manipulations. However, know how to develop all this in fidelity to the Alphonsian legacy, which has always privileged the poor.”

LOYALTY

Fidelity requires the courage of incessant renewal.

«It is necessary to “courageously re-propose the initiative, inventiveness and sanctity of the Founders as a response to the signs of the times that emerge in today’s world” (see John Paul II, Vita consacrata, 37). It is a challenge that female cloistered life must be lived today with particular courage in the face of the rapid evolution of the female world: may your presence and your testimony be a precious contribution, so that the path of today’s women is full of authentically evangelical ideas depth spiritual. “Creative fidelity” also invites us to seek ways that allow the entire Order to take care of the needs of each monastery.”

MARIAN PIETY

It is necessary to contemplate God’s action in Mary.

“The contemplation of the “wonders worked by the Lord in Mary” and the constant effort for you to “mature an ever truer and deeper Marian piety,” as your Constitutions state, contribute to giving impetus and confidence.”

a12.com )

Biography of Blessed Maria Celeste Crostarosa O.Ss.R.

From the Redemptorist site Sant’Agata Madre Maria Celeste Crostarosa

SOURCE : https://www.cssr.news/2023/09/seven-words-of-saint-john-paul-ii-on-the-blessed-celeste-crostarosa/

Sr Crostarosa

Antonella Lumini

Sr Crostarosa beatified by Cardinal Angelo Amato in Apulia

For a theology of the Spirit

Mother Maria Celeste Crostarosa left behind many works. Among the most important being her Autobiography, Dialogues, Grades of Prayer, Meditations for Advent and Christmas, the Little Spiritual Garden. The intensity in her writing reveals the anguish humanity is subjected to when the Spirit breaks it. The dazzling revelations and the clearest visions are accompanied by the suffering that comes with seeing limitations and strengths. Conflict consumes, but spiritual bliss envelops the soul, rendering the whole body to participate. The carnal level is not excluded, but burned in the zeal of divine love, and brought to the sublime.

In the feminine mystical experience, and particularly with Sr Crostarosa, you feel this enormous task of regeneration that the Holy Spirit “operates” on the creaturely level, considering the body in the dynamics of transformation that drains it and at the same time gives it life, calling it to die and to rise again. It is “deified”, causing it to become “living memory” of the sacred humanity of the Word, the visible presence of his love. Equally in the Sacrament of the Eucharist, the divine love of Christ becomes “substantial” food, in order to transform “man into God”. This redemptive action, maneuvered by the Holy Spirit, is what Mother Celeste called “work”: the grand gestation which shall bear healing, to save, to bring forth new life. It is the subtle work of weaving, which embodies the impetus that is eternally generated by the Father.

The original Crostarosian theology highlights two levels: the eternal generation of the Word, “principle without ever being initiated”, and human nature called to open to allow for fertilization. The Incarnation of the Word is thus identified as the point at which the two levels converge. The “marvelous divine work” is materialized in Mary. “Your Lady Mary receives a divine overshadowing of clear splendour, where the three divine persons are manifested in the unity of essence, where it penetrates for a brief moment that incomprehensible and most pure act of the generation of the Word in the bosom of the Father”. Participation in the divine essence enters into the mystery of the Trinity. It reveals the intrinsic movement of love that unites the Father to the Son. The love that forever “loves” is the Holy Spirit. “Of this most blessed and eternal generation” Mary touched the fullness of the moment in which the Holy Spirit “overshadowed her, covered her, absorbed her and de- clared not only the work of human Redemption, but even the Unity and Trinity of the divine Persons”. Penetrating the mystery of the Incarnation, the soul in turn participates: “my soul, you see how the Holy Spirit (...), the Spirit of purest love, in one moment generates the Humanity of the Word in the womb of Mary his bride, and therein unites human nature with the eternal God”. The great theological insight of Mother Celeste is to understand that the extraordinary “work” which takes place in Mary, extends to all souls who contemplate her, because the generation of the Word is eternal. This theme is definitely present in Meister Eckhart.

Understanding that the “work” is always in motion, Mother Maria Celeste pushes the devotional level even further. She identifies the dynamic force of saving action itself in the event of the Incarnation. The Gospel message is therefore grasped in this light. The deified Mother is therefore the human nature of Mary in which divine motherhood is embodied, bringing to fruition each potential of the creative act. Silence, concealment, humility, obedience, patience and steadfastness, are the virtues of the crushed soul that preserves the gifts of God without appropriating them, allowing the “work” to act free of resistance. Therefore, Mary becomes mother and teacher of all souls. Crostarosa describes this state of total passivity (which involves the most strenuous of activity) with the image of gestation: “a child who has not come out from his mother’s womb has no power to do anything; his mother is the one who alone does everything”. And again: “O eternal sweetness, I think you are more to me than a dear mother, you love and call to me much more than a mother who carries her little child clinging to her bosom”. The Spirit produces this transformation in the state of failure in which “the internal mortification in all spiritual powers” is possible. The “work” therefore is not forceful, it is patient, superabundant, and leaves the creature free. It is a maternal work, waiting for the conditions to ripen.

L'Osservatore Romano

Weekly Edition in English, 24 June 2016, page 4

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Our Sunday Visitor: L'Osservatore Romano

SOURCE : https://www.ewtn.com/catholicism/library/sr-crostarosa-13325

Blessed Mother Maria Celeste Crostarosa O.Ss.R

 Feast Day : September 14th

Blessed Maria Celeste Crostarosa (born as Giulia Crostarosa) was born in Naples, Italy on the 31st October 1696. At the age of twenty she entered a Carmelite monastery. When this monastery was suppressed, she went to Scala in the hills above Naples, where she entered a monastery living the Visitation Rule.

Under the direction of Bishop Thomas Falcoia, and with the cooperation of St Alphonsus, Maria Celeste reformed the monastery according to a revelation she had received from the Lord. She founded the Order of the Most Holy Reedeemer (Redemptoristines) on the 13th May 1731. Their vocation is to be a "living memory" of Jesus Christ, witnessing to the paschal mystery.

In 1773 Maria Celeste was forced to leave Scala, and eventually she was called to Foggia, where she founded the Monastery of the Most Holy Saviour.

The spiritual journey of Maria Celeste, favoured by many mystical experiences, was characterised by obedience to conscience, by constant searching for the meaning of the gospel, and by living simply.

Maria Celeste died at Foggia on the 14th September 1755. At the moment of her death, Saint Gerard Majella, her spiritual friend, saw her soul flying to heaven as a white dove.

On 3 June 2013 Pope Francis declared her to be Venerable due to her life of heroic virtue. In 2015 a miracle attributed to her intercession was approved.  In Foggia on 18th June 2016  Sr. Maria Celeste Crostorosa was beatified.

Thank you to the Redemptorist North American Commission for Partnership in Missions for this article.

Other articles

Prayer - Maria Celeste Crostarosa

Promulgation of the decree of Heroic Virtue.

SOURCE : https://www.redemptorists.co.uk/who-we-are/redemptorist-saints/70-venerable-mother-maria-celeste-crostarosa-o-ss-r.html

A prayer in honour of Blessed Maria Celeste Crostarosa

Loving God, by the gifts of your Holy Spirit, Maria Celeste responded to inspirations received in the depths of her contemplative prayer. Help me, through her intercession, to open myself to deep contemplative prayer and communion with your will. Give me a portion of her listening, her love, and her courage, that through union with you in prayer, I may become that “living memory of Jesus, our Redeemer” in my family, in my workplace, and in my ministry, for the same of all your created world. Amen

SOURCE : https://www.redemptorists.co.uk/preaching-and-prayer/redemptorist-prayer/371-prayer-venerable-maria-celeste-crostarosa.html

Blessed Maria Celeste Crostarosa

Feast day: September 11

Foundress of the Order of the Most Holy Redeemer, nun, mystic, prolific writer

Blessed Maria Celeste Crostarosa was born on October 31, 1696, in the same city, Naples, and the same year as St. Alphonsus, yet they did not meet until 1730 in Scala, Italy.   Giulia, Celeste’s baptismal name, was an intelligent, vivacious child, the tenth of twelve children.  Her middle-class parents taught their children to pray and love God with all their heart.  At the age of six, Giulia began to experience an unusual intimacy with a secret companion, Jesus.  He invited her to love Him alone and Celeste longed to serve Him all the days of her life. 

Celeste began her religious life as a Carmelite after persuading her mother to allow her to enter that monastery during a simple friendly visit.   Six years later that monastery was dissolved.  At the age of 27, Celeste entered a monastery in Scala in 1724.  While she was a novice the Lord appeared to her during Holy Communion and dictated to her a New Rule for the Sisters that their lives would be a ‘Viva Memoria,’ a Living Memory of the work of salvation accomplished in the Paschal Mystery out of love for all humankind.

This was met by incredulity by the community and they called her a troublemaker filled with illusions.  Nevertheless, Sr. M. Celeste made her profession in 1730, and the approval for the New Rule was given in 1731 after a young priest and canon lawyer, Alphonsus Liguori, declared Celeste’s visions authentic and the Rule inspired by the Lord.  

Later that year, Celeste had another revelation: She saw Christ with St. Francis of Assisi and Alphonsus conversing and heard the words, “Go and preach to every creature that the Kingdom of God has come upon you.”  Sr. Celeste shared this with Fr. Alphonsus and encouraged him to follow his heart in beginning the Congregation of the Redemptorists.  In 1732, the Congregation was founded and its first house was situated in the corner of the Redemptoristine property in Scala.
Incredibly, three years later, Celeste was expelled from the monastery.  After long, prayerful reflection, in liberty of conscience, she could not follow imposed dictates contrary to the inspirations revealed to her by her Savior.

After helping reform a Dominican monastery that had grown lax in the life of holiness, Celeste began her own monastery in 1738 in Foggia, finally putting into practice the New Rule of the Order of Redemptoristine Nuns.   There, St. Alphonsus assigned the young Redemptorist Brother Gerard Majella to an extraordinary mission of being Mother Celeste’s and the community’s spiritual director.  

Thanks to the support of St. Alphonsus and St. Gerard, the monasteries grew during Celeste’s lifetime and after her death.  In 1762, when Alphonsus became bishop of St. Agata di Goti, he invited the Nuns to make a foundation in his diocese.

On September 14, 1755, Mother Celeste died on the Feast of the Triumph of the Cross at the age of 58.  St. Gerard, on his own deathbed, rejoiced, “I have just seen the soul of Mother Celeste wing its flight to heaven live a dove, to receive there the reward she has merited through her great love of Jesus and Mary!”

During Bl. Maria Celeste’s life, she abandoned herself to the powerful call to holiness and mystical marriage to Christ. She enjoyed supernatural gifts throughout her life and readily shared her Dialogues with her Beloved, her Autobiography, reflections on the scriptures and poems.   By Bl. Celeste’s mystical experiences, she guided the life of the Nuns to be a living memorial of Christ.  The Incarnation, the Eucharist, the Cross and devotion to the most Blessed Virgin Mary were her daily contemplation.  It allowed her to peacefully face, not only the struggles of daily life, but the numerous obstacles and trials she endured over the years.  The humiliations she bore only strengthened her conviction to follow more faithfully and generously in God’s plan of love. To this day, Bl. Maria Celeste Crostarosa shines brightly as a foundress, a woman of prayer, a witness to liberty of conscience and mystic.

On June 18, 2016, Maria Celeste Crostarosa was declared a Blessed in Foggia, Italy. 

Prayer

O God, guided by your Spirit of Love, Blessed Maria Celeste, mystic and virgin, was transformed by the words of your Son into a living memorial of his merciful love.  Grant, that through her intercession and example, we also may give witness to the mystery of Redemption.  Through our Lord Jesus Christ, who lives and reigns with you in the unity of the Holy Spirit, God forever and ever. Amen.

website: RedNunsNY.org

SOURCE : https://redemptorists.net/blessed-maria-celeste-crostarosa

 Maria Celeste Crostarosa, the foundress of the Redemptoristines.


Blessed Maria Celeste Crostarosa

August 31, 2017

Feast day: September 11

“Live as though I, not you, lived in yourself.”

These words to Blessed Maria Celeste Crostarosa from Jesus sum up the meaning of being a living memory of Christ. From her earliest memories she was aware of her special relationship with Jesus. Giulia Crostarosa (later to be known as Maria Celeste) was born the 10th of 12 children in 1696 in the Kingdom of Naples. She was the darling of the family: bright, high-spirited, intelligent, the leader of the brood. But what depths hid beneath the surface: a burning love, humble piety, a pure heart.

Giulia gave her heart to her Beloved when He said, “Do not love any creature; love only Me. Imitate My life and unite whatever you do with the works of My life.”

By 1725, she had entered a religious conservatory in Scala, high above the Bay of Amalfi, and when still in formation as a novice, Celeste had a revelation that she would be the instrument by which a new rule and order of nuns would be established.

“With desire I have desired to give my Spirit to the world and to communicate it to my creatures endowed with reason, in order to live with them and in them until the end of the world. Out of immense love, I have given them my Only Begotten Son.”

After a number of years, and with the support and collaboration of St. Alphonsus Liguori, the Order of the Most Holy Redeemer was founded on the Feast of Pentecost in 1731.

Inspired by Celeste and seeing the need to evangelize the poor, Alphonsus was leaning toward founding a congregation of missionary priests and brothers that would correspond to the nun’s life of prayer. Celeste influenced him all the more when she shared a revelation she had received:

Alphonsus was conversing with Jesus and St. Francis of Assisi, and Christ tells him to “Go and preach to every creature that the Kingdom of God has come upon you.”

After much prayer and discernment the Congregation of the Redemptorists was founded in 1732.

But tribulation shadowed Celeste. Those who did not understand her soul and misjudged her motives called her a troublemaker, delusional, and a witch. Twice banished to a room under the eaves of the monastery, Celeste was comforted by Jesus’ words spoken in her heart, “You are my friend and my delight, therefore, I keep you in my Kingdom of the Cross and of Glory, in the Kingdom of my Peace and Rest, in sufferings and afflictions, just the way I lived on this earth.”

Ultimately she was expelled from the original monastery for being faithful to her conscience. Celeste lived for five years as a wayfarer like her Beloved Wayfarer, Jesus, who lived among us that we might know the abundant, merciful love of God. During this time she was designated superioress to reform a Dominican convent and take charge of an orphanage. She also gave secret testimony to the Inquisition concerning a spiritual friend.

Yet Blessed Celeste’s heart was still set on founding a monastery of nuns with the rule revealed to her by the Lord. In 1738 the opportunity appeared, and she began a second monastery of Redemptoristine Nuns in Foggia, Italy.

Finally Celeste found peace in Foggia, and in Jesus’ words, “You shall possess My joy by your participation in My love.”

As a prolific writer and mystic, Celeste was now free to write her autobiography, poems, and spiritual writing known as The Dialogues and The Grades of Prayer.

Celeste pondered Christ’s words to her and wrote on topics such as living in the heart of Christ, being living Eucharists for the world, love of the cross, charity and self-abnegation, the Trinity lives in us, and the prayer of breathing love.

During the last chapter of Blessed Celeste’s life, St. Alphonsus gave the unheard-of permission to a Redemptorist brother to be the spiritual director of the nuns. St. Gerard Majella not only become Celeste’s soul friend but also brought 12 young women to enter the Redemptoristines in Foggia.

On the feast of the Exaltation of the Cross, September 14, 1755, Gerard said from his own deathbed, “I have just seen the soul of Mother Maria Celeste wing its flight to heaven like a dove, to receive there the reward she has merited through her great love for Jesus and Mary.”

In 1762 St. Alphonsus became a bishop in St. Agata di Goti near Naples. Soon he invited the Redemptoristine Nuns to make a new foundation in his diocese. Since then the order, as well as Blessed Celeste’s message of love, joy, and liberty, has spread throughout the world.

Jesus, the Most Holy Redeemer, was the love of Blessed Maria Celeste’s life. Therefore she and all her sisters down to this day echo St. Paul’s saying, “Life for me is Christ.”

SOURCE : https://redemptorists.net/news/learn-more-about-blessed-maria-celeste-crostarosa-mystic-and-founder-of-the-redemptoristines

Redemptoristines

The cradle of the Redemptoristines is Scala, not far from AmalfiItaly. Father Thomas Falcoia, of the Congregation Pii Operarii, formed a community of nuns there and gave them a rule. Later he became Bishop of Castellammare. He was director of St. Alphonsus when a new rule was said to have been revealed to Sister Maria Celeste Crosterosa. The bishop favoured the rule and asked Alphonsus to give the nuns the spiritual exercises and to organize the community as he judged best for the glory of God. The saint disposed them for the observance of the new rule by meditation on the life and virtues of Christ. The details of their daily life were to commemorate phases of His life. Zeal was to be exercised by prayer, each day of the week being devoted to an object affecting the well-being of the Church, They were to pray in a special manner for the apostolic works of the Redemptorists. The habit is deep red, and the scapular and choir-mantle blue. The institute began on 23 May, 1731. A second monastery was founded by St. Alphonsus, when bishop, in his episcopal city, St. Agatha of the Goths. Nearly a hundred years after the foundation at Scala, the Ven. Joseph Passerat sent two ladies, Mlle. Eugénie Dijon and the Countess Welsersheim, to St. Agatha to learn the rule and spirit of the Redemptoristines. They received the habit at Rome from Cardinal Odescalchi. They founded houses at Vienna and Bruges. Convents of the institute now exist in AustriaBavariaBelgiumFranceHollandIrelandEngland, the Tyrol, Spain, and Canada. The rule was approved by Benedict XIV in 1750. (See SAINT ALPHONSUS LIGUORI; JOSEPH PASSERAT.)

Sources

DUMORTIER, Les premières rédemptoristines (Bruges, 1884) contains a notice on the institute; HUGUES, Vies de deux religieuses rédemptoristines (Tournai, 1884); DUMORTIER, Fleurs de l'institut des rédemptoristines (Tournai, 1910); Beat. et canoniz. S. D. Sororis Mariæ Celeste Crosterosa.

Magnier, John. "Redemptoristines." The Catholic Encyclopedia. Vol. 12. New York: Robert Appleton Company, 1911. <http://www.newadvent.org/cathen/12682b.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Douglas J. Potter. Dedicated to the Immaculate Heart of the Blessed Virgin Mary.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. June 1, 1911. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2023 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : https://www.newadvent.org/cathen/12682b.htm

Memoria of Blessed Maria Celeste Crostarosa was celebrated in Rome

September 12, 2016

(Rome, Italy) Mother Maria Celeste Crostarosa was beatified in Foggia, Italy, on June 18, 2016. At that celebration, it was announced that her Memorial would be celebrated each year on September 11. Fr. Mike Brehl, CSsR Superior General of the Redemptorits presided over the Eucharistic celebration at the shrine of Mother of Perpetual Help, Rome, to celebrate the first memoria of Blessed Crostarosa, on 11th September, 2016.

In his Homily, during the memorial mass of Blessed Celeste Crostarosa, Fr. Michael Brehl, spoke about the gift of the year of mercy. He highlighted three elements that each one of us can reflect upon during this year of Mercy. “Our human circumstances bring us closer to the gift of mercy.

1. Only one person who has suffered can be merciful

2. Only one person who is a sinner can be merciful

3. Mercy is the source of true divine joy

Maria Celeste Crostarosa was an extraordinary woman who manifested the merciful love of the heavenly father.”

Earlier in his message to the Congregation and to the collaborators and friends of the Redemptorists Fr. Brehl had said: “We thank God for the witness of her life, for her vocation as Foundress of the Redemptoristines, and for her important role in the foundation of the Congregation of the Most Holy Redeemer. We ask her intercession for the ongoing fidelity of all called to this missionary vocation – and especially for her Sisters, sent as communities to be “Viva Memoria” of the Redeemer.”

Giulia Crostarosa was born on 31 October 1696 in Naples with the baptismal name of Giulia Marcella Crostarosa. She was born to Francesco Crostarosa and Paola Battistini Caldari; descended from the Lords of Abruzzo and Aquila.

It was in Foggia on 19 March 1738 that she established the Redemptoristine Nuns. She served as the order’s superior for under two decades. She had the esteem of St. Alphonsus Liguori and St. Gerard Majella. Crostarosa died in Foggia on 14 September 1755. Her spiritual experiences are contained in numerous documents of considerable value following her death as well as those she kept during her life.

Biju Madathikunnel, CSsr

SOURCE : https://www.cssr.news/2016/09/memoria-of-blessed-maria-celeste-crostarosa-was-celebrated-in-rome/



Beata Maria Celeste (Giulia) Crostarosa Monaca, Fondatrice

Festa: 11 settembre

Napoli, 31 ottobre 1696 – Foggia, 14 settembre 1755

Nata a Napoli il 31 ottobre 1696 coi nomi di Giulia Marcella, entrò nel 1718 nel monastero carmelitano di Marigliano, insieme alla sorella Orsola. Con lei si trasferì nel 1724 a Scala, in provincia di Salerno, presso il monastero fondato da padre Tommaso Falcoia, suo direttore spirituale, passando alla regola della Visitazione. Il 25 aprile 1725, dopo aver ricevuto la Comunione, comprese che Dio voleva che lei fondasse un nuovo istituto, che si conformasse nelle regole alla vita di Gesù Salvatore. Con il fondamentale apporto di don Alfonso Maria de’ Liguori, futuro santo, sorse l’Ordine del SS. Salvatore, che con l’approvazione pontificia, nel 1750, cambiò il titolo in “del SS. Redentore”. Fatta oggetto d’incomprensioni e di ostilità, suor Maria Celeste visse le sue tribolazioni con pazienza e grande maturità spirituale, sapendo di dover condividere il cammino pasquale del Redentore. Morì il 14 settembre 1755 a Foggia, dov’era riuscita a fondare un monastero secondo il suo progetto di vita religiosa. A seguito di un lungo processo canonico, è stata beatificata il 18 giugno 2016 a Foggia, sotto il pontificato di papa Francesco. La sua memoria liturgica, per la diocesi di Foggia-Bovino, per le monache Redentoriste e i padri Redentoristi fondati da sant’Alfonso, cade l’11 settembre. I suoi resti mortali sono conservati nella chiesa del monastero del SS. Salvatore a Foggia.

Nascita e prima giovinezza

Nacque a Napoli il 31 ottobre 1696, decima dei dodici figli di Giuseppe Crostarosa, magistrato e discendente di una nobile famiglia abruzzese, e di Paola Battistini Caldari. Fu battezzata il 1° novembre nella chiesa di San Giuseppe Maggiore, coi nomi di Giulia Marcella Santa.

Precoce in intelligenza e capacità di ragionare, dotata di un carattere deciso ed estroverso, Giulia trascorse l’infanzia e l’adolescenza nella agiata serenità della sua casa. Cominciò ad approfondire la sua vita spirituale, ma non fu priva di crisi: consigliata da don Bartolomeo Cacace, riuscì a superare quella fase.

Prima carmelitana, poi visitandina

A vent’anni, nel 1716, accompagnò insieme alla madre la sorella Orsola al monastero carmelitano, recentemente fondato, di Santa Maria dei Sette Dolori a Marigliano in provincia di Napoli: decise di restare anche lei, che tre anni prima aveva fatto voto di castità. Il 21 novembre 1718 le due sorelle vestirono l’abito carmelitano e iniziarono il noviziato, terminato l’anno seguente. Giulia prese il nome di suor Candida del Cielo.

Quando il monastero fu chiuso per cause di forza maggiore, le due sorelle furono costrette a lasciare Marigliano il 16 ottobre 1723. Dopo una breve permanenza in famiglia, accettarono l’invito di padre Tommaso Falcoia, dei Pii Operai, il quale aveva fondato due anni prima il monastero della Ss. Concezione a Scala, in provincia di Salerno, cui aveva dato la regola della Visitazione. Si trasferirono là nel gennaio 1724: Giulia assunse il nome di suor Maria Celeste del Santo Deserto e fu raggiunta, di lì a poco, dalla sorella Giovanna.

La rivelazione di un nuovo istituto

Il 25 aprile 1725, dopo la Comunione, ebbe luogo il primo degli eventi straordinari di cui suor Maria Celeste fu protagonista. Le fu rivelato come, per mezzo suo, il Signore avrebbe posto nel mondo un nuovo istituto religioso. Per ubbidienza alla maestra delle novizie, redasse il testo «Istituto e Regole del Ss. Salvatore condenute ne Santi Evangeli».

L’approvazione giunse dopo un attento esame da parte di un consiglio di teologi napoletani, sollecitati da padre Falcoia, e in seguito a non poche difficoltà da parte dei superiori e di alcune consorelle. Fu determinante, per la soluzione della faccenda, l’apporto di un sacerdote napoletano, don Alfonso Maria de’ Liguori (futuro Santo e Dottore della Chiesa). Il 13 maggio 1731 ebbe quindi inizio l’Ordine del SS. Salvatore, che con l’approvazione pontificia, nel 1750, cambierà il titolo in “del SS. Redentore”. Popolarmente le monache sono note come “Redentoriste” o “Redentoristine”.

Le incomprensioni e l’esodo

A tanta grazia corrisposero presto momenti difficili per suor Maria Celeste. Sorsero non poche incomprensioni tra lei, padre Falcoia e la comunità religiosa. La questione divenne più complicata dall’intromissione di Silvestro Tosquez, laico amico del nuovo vescovo di Scala, presso il quale lui riuscì a far approvare le regole del monastero. Tuttavia, nel riconsegnarle riviste nel marzo 1733, il vescovo impose alla fondatrice di non aver più contatti col Tosquez, di firmare la nuova versione e di non avere più padre Falcoia come direttore spirituale. Di fatto, lei venne isolata dalla comunità monastica e privata dell’Eucaristia.

A causa del clima pesante che si era venuto a creare, nel mese di maggio la sorella Giovanna scrisse al padre: voleva lasciare il monastero. Giunse quindi a Scala padre Giorgio Crostarosa, gesuita, il quale espose il suo suggerimento: interrompere il rapporto col Tosquez, ma non firmare le regole rimaneggiate, e accontentarsi del confessore ordinario del monastero. La conclusione del dissidio avvenne il 14 maggio 1733: suor Maria Celeste fu espulsa e con lei, volontariamente, uscirono le altre due sorelle.

Per dieci giorni, dal 26 maggio in poi, furono ospiti del monastero benedettino della SS. Trinità di Amalfi. Nel mese di giugno si ritirarono nel conservatorio domenicano della SS. Annunziata a Pareti di Nocera (oggi Nocera Inferiore, in provincia di Salerno): suor Maria Celeste ne divenne superiora e lo riformò, operando il bene sia dentro che fuori le mura del chiostro. Il suo nuovo direttore spirituale, trascorsi cinque anni, divenne don Bernardino Sommantico.

La fondazione a Foggia

Sollecitata dal duca Ravaschieri di Roccapiemonte, il 7 novembre 1735 partì nuovamente, per un tentativo di fondazione. Il 4 marzo 1738, si diresse con la sorella Orsola a Foggia, dove giunse solennemente cinque giorni dopo. La sua comunità si trasferì nel nuovo conservatorio del SS. Salvatore il 4 ottobre 1739, dove, il 26 marzo 1742, si svolse la vestizione di otto ragazze.

Finalmente suor Maria Celeste poteva attuare il carisma che le era stato ispirato, guidando le consorelle, ma anche le ragazze del ceto medio che venivano educate nel monastero, con equilibrio e responsabilità.

La vita monastica come imitazione della vita del Redentore

Per lei, la vita delle monache doveva essere una perfetta imitazione della vita del Cristo; di conseguenza, la comunità religiosa era concepita come “viva memoria” del suo amore redentore. Il criterio fondamentale cui doveva ispirarsi era l’essenzialità, attinta dalla familiarità con la Parola e concretizzata nel donarsi senza riserve al prossimo, come scrisse nella prima Regola.

Oltre alla stima di sant’Alfonso Maria de’ Liguori, suor Maria Celeste godette di quella del giovane fratello redentorista Gerardo Maiella (anche lui canonizzato) e di tutto il popolo di Foggia, che la chiamava “la santa priora”. Intorno al 1750, su invito del direttore spirituale, scrisse la propria autobiografia, fonte di numerosi dettagli sulla sua storia personale.

La morte e gli scritti

La sua esistenza terrena si concluse il 14 settembre 1755 nel monastero di Foggia, mentre il sacerdote che l’assisteva, leggendo la Passione secondo Giovanni, era arrivato alle parole «Consummatum est» («È compiuto»).

Oltre all’autobiografia, suor Maria Celeste ha lasciato un nutrito epistolario, che completa il quadro della sua personalità e permette di osservare la sua vita interiore. Per le sue quattordici opere ascetiche, inoltre, è considerata una delle più grandi mistiche del Settecento italiano.

Il processo di beatificazione

In virtù della sua fama di santità, dal 9 luglio 1879 al 1° luglio 1884, presso la Curia ecclesiastica di Foggia, fu celebrato il Processo informativo, a cui fece seguito, l’11 agosto 1901, il decreto della Congregazione dei Riti sull’introduzione della Causa. Dal 2 maggio 1932 al 4 novembre 1933, a Foggia, fu celebrato il processo apostolico sul non culto e sulla fama di santità. La validità giuridica è stata riconosciuta dalla Congregazione per le Cause dei Santi con decreto del 21 maggio 1999.

Preparata la “Positio”, si è discusso, secondo la consueta procedura, se la Serva di Dio abbia esercitato in grado eroico le virtù cristiane. Con esito positivo, l’11 maggio 2011, si è tenuto il Congresso Peculiare dei Consultori Teologi. I Cardinali e Vescovi membri della Congregazione per le Cause dei Santi, nella Sessione Ordinaria del 7 maggio 2013, hanno riconosciuto che la Serva di Dio ha esercitato in grado eroico le virtù teologali, cardinali ed annesse. Il 3 giugno 2013 papa Francesco ha autorizzato la promulgazione del decreto sull’eroicità delle virtù.

Il miracolo e la beatificazione

Come presunto miracolo utile per la beatificazione è stato esaminato il caso di suor Maria Celeste (al secolo Anna Maria) La¬gonigro, monaca redentorista, affetta da un’otite cronica e purulenta all’orecchio sinistro, che perdurava da dieci anni, tra riacutizzazioni e fasi di quiescenza.

Pochi giorni dopo la sua vestizione, avvenuta l’8 dicembre 1955, cadeva il bicentenario della morte della Venerabile Maria Celeste Crostarosa: per l’occasione, il suo corpo fu collocato nella sala capitolare del convento di Foggia, dove risiedeva l’ammalata. Verso le 19.00 del 13 settembre 1955, tutta la comunità religiosa era quindi radunata, quando una consorella di suor Maria Celeste le fece appoggiare l’orecchio infermo e tutto il capo sul petto della Fondatrice, prima della chiusura dell’urna. All’istante, la religiosa riscontrò la scomparsa del dolore e ricominciò a sentire distintamente. Gli esami medici successivi all’evento straordinario hanno evidenziato la perfetta funzione del complesso timpano-ossiculare.

Celebrata l’Inchiesta diocesana negli anni 1987-1988, la Consulta Medica ha riconosciuto, il 19 febbraio 2015, che la guarigione fu rapida, completa e duratura, inspiegabile alla luce delle attuali conoscenze mediche.  Il 9 giugno 2015, i Consultori teologi, radunati nel Congresso peculiare, attribuirono tale guarigione all’intercessione della Venerabile Maria Celeste Crostarosa e i Cardinali e Vescovi, radunati nella Sessione Ordinaria del 3 novembre 2015, confermarono il parere positivo.

Il 14 dicembre 2015, ricevendo in udienza il Prefetto della Congregazione per le Cause dei Santi, cardinal Angelo Amato, papa Francesco ha autorizzato la promulgazione del decreto sul miracolo. La beatificazione è stata celebrata il 18 giugno 2016 presso il Santuario della Beata Vergine Maria Madre di Dio Incoronata a Foggia, presieduta dal cardinal Amato come inviato del Santo Padre.

La memoria liturgica della Beata Maria Celeste Crostarosa, per le monache Redentoriste e i padri Redentoristi fondati da sant’Alfonso, cade l’11 settembre.

Autore: Emilia Flocchini

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/91394

PAPA FRANCESCO

ANGELUS

Piazza San Pietro

Domenica, 19 giugno 2016

Cari fratelli e sorelle, buongiorno!

Il brano evangelico di questa domenica (Lc 9,18-24) ci chiama ancora una volta a confrontarci, per così dire, “faccia a faccia” con Gesù. In uno dei rari momenti tranquilli in cui si trova da solo con i suoi discepoli, Egli chiede loro: «Le folle, chi dicono che io sia?» (v. 18). Ed essi rispondono: «Giovanni il Battista; altri dicono Elia; altri uno degli antichi profeti che è risorto» (v. 19). Dunque la gente aveva stima di Gesù e lo considerava un grande profeta, ma non era ancora consapevole della sua vera identità, cioè che Egli fosse il Messia, il Figlio di Dio inviato dal Padre per la salvezza di tutti.

Gesù, allora, si rivolge direttamente agli Apostoli – perché è questo che gli interessa di più – e domanda: «Ma voi, chi dite che io sia?». Subito, a nome di tutti, Pietro risponde: «Il Cristo di Dio» (v. 20), vale a dire: Tu sei il Messia, il Consacrato di Dio, mandato da Lui a salvare il suo popolo secondo l’Alleanza e la promessa. Così Gesù si rende conto che i Dodici, e in particolare Pietro, hanno ricevuto dal Padre il dono della fede; e per questo incomincia a parlare loro apertamente - così dice il Vangelo: “apertamente” - di quello che lo attende a Gerusalemme: «Il Figlio dell’uomo – dice – deve soffrire molto, essere rifiutato dagli anziani, dai capi dei sacerdoti e dagli scribi, venire ucciso e risorgere il terzo giorno» (v. 22).

Quelle stesse domande vengono oggi riproposte a ciascuno di noi: “Chi è Gesù per la gente del nostro tempo?”. Ma l’altra è più importante: “Chi è Gesù per ciascuno di noi?”. Per me, per te, per te, per te, per te…? Chi è Gesù per ciascuno di noi? Siamo chiamati a fare della risposta di Pietro la nostra risposta, professando con gioia che Gesù è il Figlio di Dio, la Parola eterna del Padre che si è fatta uomo per redimere l’umanità, riversando su di essa l’abbondanza della misericordia divina. Il mondo ha più che mai bisogno di Cristo, della sua salvezza, del suo amore misericordioso. Molte persone avvertono un vuoto attorno a sé e dentro di sé – forse, alcune volte, anche noi –; altre vivono nell’inquietudine e nell’insicurezza a causa della precarietà e dei conflitti. Tutti abbiamo bisogno di risposte adeguate ai nostri interrogativi, ai nostri interrogativi concreti. In Cristo, solo in Lui, è possibile trovare la pace vera e il compimento di ogni umana aspirazione. Gesù conosce il cuore dell’uomo come nessun’altro. Per questo lo può sanare, donandogli vita e consolazione.

Dopo aver concluso il dialogo con gli Apostoli, Gesù si rivolge a tutti dicendo: «Se qualcuno vuole venire dietro a me, rinneghi se stesso, prenda la sua croce ogni giorno e mi segua» (v. 23). Non si tratta di una croce ornamentale, o di una croce ideologica, ma è la croce della vita, è la croce del proprio dovere, la croce del sacrificarsi per gli altri con amore – per i genitori, per i figli, per la famiglia, per gli amici, anche per i nemici -, la croce della disponibilità ad essere solidali con i poveri, a impegnarsi per la giustizia e la pace. Nell’assumere questo atteggiamento, queste croci, sempre si perde qualcosa. Non dobbiamo mai dimenticare che «chi perderà la propria vita [per Cristo], la salverà» (v. 24). E’ un perdere per guadagnare. E ricordiamo tutti i nostri fratelli che ancora oggi mettono in pratica queste parole di Gesù, offrendo il loro tempo, il loro lavoro, la loro fatica e perfino la loro vita per non rinnegare la loro fede in Cristo. Gesù, mediante il suo Santo Spirito, ci dà la forza di andare avanti nel cammino della fede e della testimonianza: fare quello in cui crediamo; non dire una cosa e farne un’altra. E in questo cammino sempre ci è vicina e ci precede la Madonna: lasciamoci prendere per mano da lei, quando attraversiamo i momenti più bui e difficili.

Dopo l'Angelus:

Cari fratelli e sorelle,

ieri, a Foggia, si è celebrata la beatificazione di Maria Celeste Crostarosa, monaca, fondatrice dell’Ordine del Santissimo Redentore. La nuova Beata, con il suo esempio e la sua intercessione, ci aiuti a conformare tutta la nostra vita a Gesù nostro Salvatore.

Oggi, solennità della Pentecoste secondo il calendario giuliano seguito dalla Chiesa Ortodossa, con la celebrazione della Divina Liturgia ha avuto inizio a Creta il Concilio Panortodosso. Uniamoci alla preghiera dei nostri fratelli ortodossi, invocando lo Spirito Santo perché assista con i suoi doni i Patriarchi, gli Arcivescovi e i Vescovi riuniti in Concilio. E tutti assieme preghiamo la Madonna per tutti i nostri fratelli ortodossi. “Ave Maria…”

Domani ricorre la Giornata Mondiale del Rifugiato promossa dall’ONU. Il tema di quest’anno è “Con i rifugiati. Noi stiamo dalla parte di chi è costretto a fuggire”. I rifugiati sono persone come tutti, ma alle quali la guerra ha tolto casa, lavoro, parenti, amici. Le loro storie e i loro volti ci chiamano a rinnovare l’impegno per costruire la pace nella giustizia. Per questo vogliamo stare con loro: incontrarli, accoglierli, ascoltarli, per diventare insieme artigiani di pace secondo la volontà di Dio.

Rivolgo il mio saluto a tutti voi, romani e pellegrini; in particolare agli studenti della London Oratory School, ai fedeli di Stoccolma e alle comunità africane francofone d’Italia. Saluto i fedeli di Benevento, Gravina di Puglia, Corbetta e Cardano al Campo, come pure i volontari del carcere di Busto Arsizio e, tramite loro, i detenuti. Saluto anche i gruppi ciclistici “ACRA” di Fermo, “Pedalando” di Roma e quello di Codevigo, che portano in giro per le strade messaggi di solidarietà. Sono bravi questi! Sono bravi!

Auguro a tutti una buona domenica; e, per favore, non dimenticatevi di pregare per me. Buon pranzo e arrivederci!

SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/maria-celeste-crostarosa.html

Maria Celeste Crostarosa

(1696-1755)

Beatificazione:

- 18 giugno 2016

- Papa  Francesco

 Celebrazione

Ricorrenza:

- 11 settembre

Monaca , fondatrice dell’Ordine del SS. Redentore, imitando la vita del Cristo con una radicale consacrazione, divenne viva memoria del suo amore redentore per tutti

"Le Redentoriste dovranno imprimere in loro la vita e la vera somiglianza del Redentore, divenendone in terra vivi ritratti animati”

Giulia Marcella Santa Crostarosa nacque a Napoli il 31 ottobre 1696, decima dei dodici figli di Giuseppe Crostarosa, magistrato e discendente di una nobile famiglia abruzzese, e di Paola Battistini Caldari. 

Uno dei fratelli diventerà gesuita, mentre due sorelle entreranno con lei in monastero. Avvertendo la chiamata alla vita consacrata a 17 anni fece voto di castità. Nel 1718, entrò tra le carmelitane di S. Maria dei Sette Dolori di Marigliano, Napoli, dove rimase fino alla soppressione del conservatorio nel 1723. Dopo una breve permanenza in famiglia, accettò l’invito del Pio Operaio P. Tommaso Falcoia ad entrare nel conservatorio visitandino della Ss. Concezione di Scala, Salerno, dove assunse il nome di Suor Maria Celeste del Santo Deserto.

Il 25 aprile 1725, al termine della celebrazione eucaristica, si sentì chiamata dal Signore a dare vita ad un nuovo istituto religioso. Nei giorni seguenti, sostenuta dal consiglio del confessore e della maestra delle novizie, ne scrisse le regole, centrate sulla comunità “viva memoria” dell’amore del Redentore.

Dopo non poche difficoltà, dovute ad incomprensioni ed equivoci da parte di qualche consorella e dalle incertezze di alcuni superiori, con l’influenza illuminata e decisiva di S. Alfonso De Liguori, il 13 maggio 1731, nacque l’Ordine del SS. Salvatore che, con l’approvazione pontificia, nel 1750, cambierà il titolo in SS. Redentore. Nonostante ciò, a causa della definizione delle regole, la Madre Celeste Crostarosa fu ancora oggetto di incomprensione e di ostilità, tanto da essere isolata dalla comunità e privata dell’eucaristia.

Ella visse queste "tribolazioni" con pazienza e grande maturità spirituale, sapendo di dover condividere il cammino pasquale del Signore Gesù. Nel 1738 accettò la richiesta di stabilirsi a Foggia, potendo così dar vita a una comunità secondo il suo progetto di consacrazione religiosa. Fondò così, l’anno seguente, il Conservatorio del SS. Salvatore, finalizzato alla formazione delle ragazze del ceto medio. A Foggia, la Serva di Dio, mise in opera il progetto che le era stato ispirato, guidando le consorelle e numerose ragazze a testimoniare quotidianamente la memoria di Cristo Redentore.

La Serva di Dio, fin dalla giovinezza, sperimentò forte la chiamata alla santità e al matrimonio mistico con Cristo, sposo esigente, e andò sempre alla ricerca di una radicalità nella consacrazione religiosa, di cui propose una riforma, concependo la vita delle monache come una perfetta imitazione della vita del Cristo e la comunità religiosa una viva memoria del suo amore redentore per tutti. L’eucaristia, il cuore squarciato del Salvatore e la devozione alla Vergine Maria costituirono il centro permanente della sua spiritualità. Immersa nella preghiera e nella contemplazione del mistero di Gesù Redentore, Suor Maria Celeste affrontò con fermezza non solo la quotidiana lotta spirituale per tendere alla perfezione, ma anche una serie di ostacoli e di incomprensioni che incontrò nel suo percorso di vita.

Ebbe anche dei doni soprannaturali e delle esperienze mistiche, che le procurarono, secondo la sua testimonianza autobiografica, una "felice beatitudine" e una grande "soavità". La sua figura appare come una luminosa e coerente testimone della vita consacrata, una imitatrice di Gesù crocifisso e una “donna forte” di biblica memoria. Il 14 settembre 1755, si spense nella città pugliese nel compianto delle consorelle e di molti che già la stimavano per la sua santità, la cui fama durò nel tempo.

SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/maria-celeste-crostarosa.html

il miracolo

In vista della sua beatificazione, la Postulazione della Causa ha sottoposto al giudizio della Congregazione delle Cause dei Santi la presunta guarigione miracolosa di una novizia. L’evento ebbe luogo a Foggia nel 1955.

La suora, nata nel capoluogo dauno nel 1937, durante l’infanzia contrasse una grave forma di otite, con la perforazione della membrana del timpano e conseguente ipoacusia. Nel tempo subentrarono anche altri fenomeni patologici collaterali, tra cui dolore e fuoriuscita di materiale purulento e maleodorante dall’orecchio.

La suora rinviò sempre l’intervento chirurgico, perché a volte riusciva ad ottenere un certo sollievo dalle cure. Era molto devota della Venerabile Serva di Dio, viveva nel monastero da lei fondato in Foggia e la invocava per ottenere la guarigione da questa lunga e disagevole infermità. La sera del 13 settembre 1955, appena la suora appoggiò l’orecchio alla salma della Crostarosa esposta per la ricognizione canonica in occasione del secondo centenario della sua morte, riacquistò completamente l’udito e la piena funzionalità dell’orecchio. «Mi sento guarita!», fu la sua immediata reazione. Successivi esami ne confermarono la guarigione perfetta e duratura.

Appare evidente la concomitanza cronologica e il nesso tra l’invocazione alla Venerabile Serva di Dio e la guarigione dell’inferma, che in seguito ha goduto di buona salute ed è stata in grado di gestire una normale vita relazionale.

SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/maria-celeste-crostarosa.html

11 settembre: Memoria della Beata Maria Celeste Crostarosa O.Ss.R.

10/09/2021

Noi Famiglia Redentorista celebriamo la Memoria della Beata Maria Celeste Crostarosa, O.Ss.R. l’11 settembre. È stata dichiarata Beata il 18 giugno 2016 a Foggia, Italia.

Visita il sito web dell’Ordine del Santissimo Redentore

La beata Maria Celeste Crostarosa nacque a Napoli dalla famiglia Crostarosa il 31 ottobre 1696, decima di dodici figli, e il giorno successivo fu battezzata ricevendo i nomi di Giulia Marcella Santa. All’età di vent’anni lei e la sorella Ursula entrano nel Convento delle Carmelitane di Marigliano (a circa 12 miglia da Napoli). Tuttavia, dopo soli cinque anni di vita religiosa, il monastero fu ingiustamente soppresso a causa di interferenze esterne, che ne richiedevano la partenza. Mentre era ancora lì, Giulia aveva incontrato p. Thomas Falcoia, che stava dando alla comunità un ritiro. Suggerì che era Volontà di Dio che lei e le sue sorelle – un’altra sorella minore si era unita alle due – si recassero in un monastero a Scala, vicino ad Amalfi, dove aveva riformato una comunità allo spirito e alla pratica della Congregazione della Visitazione.

Mentre era ancora novizia, Giulia, con il nome di Sr Maria Celeste, il 25 aprile 1725, riceve una rivelazione: Gesù le chiede di fondare un nuovo Ordine che sia nel mondo prolungamento della Sua vita e delle Sue virtù.

L’Ordine del Santissimo Redentore (Redentoriste) è stato ufficialmente fondato nella festa di Pentecoste, il 13 maggio 1731. La vocazione delle Suore Redentoriste doveva essere una “Viva Memoria”, una “memoria vivente di Gesù”.

Il viaggio spirituale di Maria Celeste non fu un letto di rose, anche se favorito da molte esperienze mistiche fu anche caratterizzato dall’obbedienza alla coscienza, da una ricerca costante del significato del Vangelo e dalla semplicità di vita.

Suor Maria Celeste Crostarosa morì il 14 settembre 1755.

Nell’anno della beatificazione di Maria Celeste Crostarosa, è stato pubblicato un volume commemorativo della rivista “Spicilegium Historicum”, dedicato alla vita e alla spiritualità della Beata – vedi link

SOURCE : https://www.cssr.news/italian/2021/09/11-settembre-festa-della-beata-maria-celeste-crostarosa-o-ss-r/


Madre Maria Celeste Crostarosa

 «Io sono la via, la verità e la vita. Nessuno viene al Padre se non per mezzo di me» (Gv 14,6).

L’affidarsi fiduciosamente al Cristo e l’intima unione con lui caratterizzarono tutta vita e la spiritualità della Serva di Dio Maria Celeste Crostarosa (al secolo: Giulia): unita con Lui in mistica comunione, si uniformò in tutto alla Sua volontà, lasciandosi trasformare dallo Spirito in viva memoria del suo amore misericordioso.

La Serva di Dio nacque il 31 ottobre 1696 a Napoli, in una numerosa famiglia borghese, e fu battezzata con il nome di Giulia. Uno dei fratelli diventerà gesuita, mentre due sorelle entreranno con lei in monastero. Molte notizie della sua vita si evincono dall’Autobiografia che, su richiesta del direttore spirituale, ella redasse in età adulta, intorno al 1750.

Dotata di intelligenza vivace e di carattere deciso ed estroverso, negli anni giovanili visse un breve periodo di crisi spirituale, che riuscì a superare anche con l’aiuto di un padre spirituale di grande esperienza e solida dottrina. Avvertendo la chiamata alla vita consacrata, a 17 anni fece voto di castità.

Nel 1718, entrò tra le carmelitane di S. Maria dei Sette Dolori di Marigliano (NA), dove rimase fino alla soppressione del conservatorio nel 1723. Dopo una breve permanenza in famiglia, accettò l’invito del Pio Operaio P. Tommaso Falcoia ad entrare nel conservatorio visitandino della Ss. Concezione di Scala (SA), dove assunse il nome di Suor Maria Celeste del Santo Deserto.

Il 25 aprile 1725, dopo l’Eucaristia, si sentì chiamata dal Signore a dare vita ad un nuovo istituto religioso; nei giorni seguenti, sostenuta dal consiglio del confessore e della maestra delle novizie, ne scrisse le regole, centrate sulla comunità “viva memoria” dell’amore del Redentore. Dopo non poche difficoltà, dovute ad incomprensioni ed equivoci da parte di qualche consorella e dalle incertezze di alcuni superiori, con l’influenza illuminata e decisiva di s. Alfonso de´ Liguori, il 13 maggio 1731, ebbe origine l’Ordine del ss. Salvatore che, con l’approvazione pontificia, nel 1750, cambierà il titolo in ss. Redentore.

Nonostante ciò, a causa della definizione delle regole, la Serva di Dio fu ancora oggetto di incomprensione e di ostilità, tanto da essere isolata dalla comunità e privata dell’eucaristia. Ella visse queste "tribolazioni" con pazienza e grande maturità spirituale, sapendo di dover condividere il cammino pasquale del Redentore. Purtroppo, gli eventi precipitarono al punto che il 14 maggio 1733, il capitolo del monastero decretò l’espulsione della Serva di Dio.

Dopo una permanenza di due anni nel conservatorio domenicano di Pareti e un successivo tentativo di fondazione a Roccapiemonte, nel 1738 accettò la richiesta di stabilirsi a Foggia, potendo così dar vita a una comunità secondo il suo progetto di vita religiosa. Nacque così, l’anno seguente, il Conservatorio del Ss. Salvatore, finalizzato anche nella formazione delle ragazze del ceto medio. A Foggia, la Serva di Dio, riuscì finalmente ad attuare il carisma che le era stato ispirato, guidando le consorelle e numerose ragazze nel testimoniare quotidianamente la memoria vivificante di Cristo Redentore.

Il 14 settembre 1755, si spense nella città pugliese, lasciando, oltre alla già citata Autobiografia, quindici opere di contenuto mistico, e un interessante epistolario che rivela il suo vissuto interiore, particolarmente sui momenti più critici della sua esistenza.

La Serva di Dio, fin dalla giovinezza, sperimentò forte la chiamata alla santità e al matrimonio mistico con Cristo, sposo esigente, e andò sempre alla ricerca di una radicalità nella consacrazione religiosa, di cui propose una riforma, concependo la vita delle monache come una perfetta imitazione della vita del Cristo e la comunità religiosa una viva memoria del suo amore redentore per tutti. L’eucaristia, il cuore squarciato del Salvatore e la devozione alla Vergine Maria costituirono il centro permanente della sua spiritualità. Immersa nella preghiera e nella contemplazione del mistero di Gesù Redentore, Suor Maria Celeste affrontò con fermezza non solo la quotidiana lotta spirituale per tendere alla perfezione, ma anche una serie di ostacoli e di incomprensioni che incontrò nel suo percorso di vita. Le umiliazioni che subì, però, non la scoraggiarono, ma anzi confermarono in lei la convinzione di aderire ad un progetto di Dio. Equilibrata e temperante, nella sua proposta spirituale non si notano gli eccessi del contesto “barocco”, ma piuttosto una essenzialità attinta dalla familiarità con la Parola e concretizzata nel donarsi senza riserve al prossimo, come scrive nella prima regola. Ebbe anche dei doni soprannaturali e delle esperienze mistiche, che le procurarono, secondo la sua testimonianza autobiografica, una "felice beatitudine" e una grande "soavità". La sua figura appare come una luminosa e coerente testimone della vita consacrata, una imitatrice di Gesù crocifisso nell’esperienza dei consigli evangelici, una “donna forte” di biblica memoria, una mistica di grande rilevanza.

In virtù della fama di santità, dal 9 luglio 1879 al 1° luglio 1884, presso la Curia ecclesiastica di Foggia, fu celebrato il Processo informativo, a cui fece seguito, l’11 agosto 1901, il decreto della Congregazione dei Riti sull’introduzione della Causa. Dal 2 maggio 1932 al 4 novembre 1933, a Foggia, fu celebrato il processo apostolico sul non culto e sulla fama di santità. La validità giuridica è stata riconosciuta da questa Congregazione con decreto del 21 maggio 1999. Preparata la Positio, si è discusso, secondo la consueta procedura, se la Serva di Dio abbia esercitato in grado eroico le virtù. Con esito positivo, l’11 maggio 2011 si è tenuto il Congresso Peculiare dei Consultori Teologi. I Padri Cardinali e Vescovi nella Sessione Ordinaria del 7 maggio 2013, presieduta dal Card. Angelo Amato, hanno riconosciuto che la Serva di Dio ha esercitato in grado eroico le virtù teologali, cardinali ed annesse.

Il 18 giugno 2016 è stata beatificata a Foggia

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Dicono di Lei

SOURCE : https://www.redentoristesantagata.it/fondatori/1-Madre-Maria-Celeste-Crostarosa/

CROSTAROSA, Maria Celeste

di Jean-Michel Sallmann

Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 31 (1985)

Nata il 31 ott. 1696 a Napoli, nell'ambiente della borghesia giudiziaria, che s'impose nella società meridionale fra la fine dei XVII e gli inizi del XVIII sec., fu battezzata con il nome di Giulia.

Il padre, Giuseppe, era dottore di leggi e avvocato. Dal suo matrimonio con Battista Caldari, aveva avuto dodici figli, dei quali due morti in piccola età. Si conosce la sorte di cinque dei dieci figli che rimasero in vita. Francesco, il primogenito, succedette al padre e divenne dottore di leggi e avvocato. L'ultimo figlio vivente, Giorgio, abbracciò la carriera ecclesiastica ed entrò nella Compagnia di Gesù. Le tre figlie minori, Orsola, Giulia e Giovanna, furono avviate al monastero, vivaio di vocazioni religiose, ma anche baluardo contro la dispersione dei patrimoni. La scelta di Giulia fu dunque il risultato di un condizionamento familiare.

Le mistiche hanno spesso redatto, per suggerimento del direttore di coscienza, un'autobiografia per descrivere e trasmettere il frutto della loro esperienza. La C. non sfuggì a questa regola, ma la biografia che redasse alla fine della sua vita, sicuramente verso il 1750, è tanto più preziosa in quanto rappresenta il solo esempio che ci sia pervenuto nell'Italia meridionale per l'epoca moderna. Questo documento pone in evidenza, nell'esperienza della santità, lo stretto legame tra il modello agiografico e la vocazione personale, tra la cultura e la personalità.

La formazione intellettuale della C. rispecchia fedelmente i limiti dell'istruzione che la società del tempo consentiva ad una ragazza del suo ceto: aveva infatti appreso a leggere, ma dovette imparare a scrivere per proprio conto, da autodidatta, a quindici anni, per poter comunicare con il suo primo direttore di coscienza. La sua formazione religiosa mise la giovane invece in contatto con il movimento di rinnovamento spirituale attestato per il cattolicesimo napoletano a cavallo dei secc. XVII e XVIII e che culminò in particolare nella controversia quietista. Negli anni dal 1718 al 1723 la C. risiedette nel monastero di S. Maria dei sette dolori di Marigliano, la cui regola carmelitana s'ispirava all'insegnamento di Serafina di Capri, poi, dal 1724 al 1733, nel monastero della Visitazione di Scala, dove assunse il nome di religione di Maria Celeste. Dal 1722 al 1733 il suo direttore spirituale fu il pio operaio Tommaso Falcoia, nel 1730 conobbe Alfonso Maria de Liguori e la sua influenza fu decisiva.

L'autobiografia appare chiaramente ispirata ai modelli agiografici che la C. ebbe modo di conoscere nella giovinezza ed è quindi scritta come una vita di santa. La vocazione religiosa vi è descritta come il risultato del conflitto tra una pia educazione e le tentazioni del mondo. Sotto l'aspetto psicologico, essa riflette la "crisi d'identità" dell'adolescente, risolta poi parzialmente dalla scelta di una vita mistica, scelta culturalmente condizionata e apprezzata dalla società napoletana del tempo. A quattordici anni una profonda depressione di due mesi, contrassegnata da periodi di prostrazione e di pianto, fu superata con un primo sistema di difese culturali: ricevendo la comunione ebbe la sua prima visione, che interpretò come una chiamata. Chiamata alla vita santa e al matrimonio mistico, il Cristo diventa il suo solo maestro e la comunione le procura "un riposo amoroso tutto amabile". A quindici anni incontrò il suo primo direttore di coscienza, giudicato giovane ed inesperto. Egli le,predisse la futura santità, e la C. gli restò legata per due anni, sebbene descriva la loro relazione nei termini di un conflitto transferenziale non risolto: le era piuttosto "d'impedimento che di aiuto", perché non si era "spogliato di alcune imperfettioni che soghano avere coloro che principiano a guidare le anime senza molta esperienza". Questo attaccamento si opponeva a quello che ella provava per il Cristo, che le appariva nelle sue visioni come uno sposo esigente: le ricordava che era la sua sposa, che la voleva senza macchia ("pura e netta"), che era geloso e non voleva dividerla con nessun altro ("ti o eletto per me solo"). A diciannove anni una confessione occasionale con questo direttore di coscienza dal quale si era separata scatenò la seconda crisi che ebbe un carattere sessuale nettamente pronunciato. Si aprì per la C. un periodo di "ribellione nella parte senzibile" e si manifestarono "tante brutte e laide rappresentazioni con tanti mali movimenti nella parte mia bassa e senzibile". Questo "conflitto terribile" la lasciò psicologicamente esaurita, in uno stato di depressione malinconica. Per arginare questo flusso ansiogeno, eresse nuove difese culturali: il sabato santo del 1718 ritrovò l'equilibrio psichico grazie ad una visione del Cristo nell'ostia, e, poco tempo dopo, l'equilibrio del corpo, entrando in religione nel conservatorio di Marigliano.

La rivendicazione della santità esigeva una lotta continua per ottenere il riconoscimento e la legittimazione del gruppo. Il comportamento santo è un comportamento limite, soprattutto quando si tratta di una mistica. Le estasi e le visioni, che disorganizzavano la vita comunitaria, apparirono incoerenti e provocatorie ai membri del gruppo e suscitarono l'ostilità delle monache, l'incomprensione del direttore di coscienza e persino, nel 1737, un'inchiesta del S. Uffizio.

L'ostilità dell'ambiente rafforzò, per converso, la convinzione del martirio. Ma per essere accettata, la,santità doveva battere vie riconosciute. Il paradosso dei comportamento santo è che, nel suo anticonformismo, si attiene al massimo conformismo. Per questo nell'esperienza mistica della C. si rintracciano dei modelli. Il riferimento a Caterina da Siena è frequente: la santa l'assiste nella lotta contro il demonio. Ma il misticismo della C. si nutre soprattutto del modello spagnolo di Teresa d'Avila, reinterpretato dalla napoletana Serafina di Capri, e in nunor misura dei modello francese della Visitazione. In virtù di questa influenza, la sua esperienza fu essenzialmente spirituale ed esente dalle tendenze autodistruttive della mistica senese: nessuna macerazione, nessun compiacimento per le piaghe e la sporcizia. I termini "sblendore", "lume", "ardore" ritornano costantemente nella sua penna per descrivere estasi e visioni che le procurano una "felice beatitudine" e una grande "soavità". Il suo misticismo pone tuttavia l'accento sulle piaghe del Cristo - devozione che ebbe un certo successo a Napoli nel sec. XVIII - e questo tema trovò la sua migliore espressione nella visione dell'aprile 1725, nella quale il Cristo trasferì, in un accoppiamento fantasmatico, le sue piaghe sul corpo della sposa. Sarebbe facile identificare altri luoghi comuni dell'agiografia mistica. L'esperienza mistica è ineffabile: il corpo del Cristo è così bello e risplendente "che lingua umana mai potrebbe dichiarare". Le apparizioni demoniache attingono al repertorio delle rappresentazioni medioevali: il demonio si manifesta con dei rumori, o sotto la forma di una bestia orribile munita di una lunga lingua, o di un grosso cane nero ululante. Si può infine riconoscere la tensione che suscitava nella C. la rivendicazione dello statuto della santità in un lapsuscalami presente nella sua autobiografia: parlando dei suoi continui disturbi della salute ("sanità"), si lasciò sfuggire che sin dall'infanzia aveva avuto una "santità" delicata ("fui di poca santità").

Questo periodo della sua vita può essere definito di "latenza creatrice". La C. si contentò di rivendicare una santità che trovò una concreta espressione solo nella creazione di un ntiovo istituto. Ancora una volta non fece che conformarsi all'immagine che la società si faceva della monaca santa. L'istituto del quale stese le regole e che tentò di realizzare negli anni dal 1725 al 1738 le offrì la possibilità di'trovare uno sbocco culturalmente accettabile alle tendenze profonde della sua personalità che si erano manifestate nel periodo precedente. A differenza della follia - idiosicrasica - e dell'illusione diabolica - culturalmente controllata con gli esorcismi - la santità, anche nella sua marginalità, era il solo dei tre statuti psicologici limite che la società cristiana dell'ancien régime apprezzasse culturalmente.

Nella primavera del 1725 lo stato mentale nel quale la C. si trovava era caratterizzato da tendenze paranoidi che si esprimevano nella convinzione di realizzare una missione, l'"opera", come dichiarava non senza una certa enfasi. Prestava del resto un orecchio compiacente alle proposte della maestra delle novizie del monastero di Scala, alla quale confidava i suoi dubbi e vedeva in lei la sola persona capace di interpretare correttamente le regole. A quasi venti anni di distanza, suor Maria Angela de Vito riprodusse il ruolo di "annunciatore" che aveva avuto il primo direttore di coscienza. Aggiungiamo a questi tratti il sentimento di incomprensione e di vera persecuzione che incontrò nel suo ambiente e che analizzò come "tribolazioni", volute dal Cristo, in quanto facevano parte della sua missione. Ma la redazione delle regole nel maggio-giugno del 1725 rivela anche, tendenze dissociative nel campo della sua coscienza e nella rappresentazione del suo corpo. Le regole le vengono rivelate con una apparizione del Cristo nell'ostia che le indica il colore e la forma dell'abito dei membri della futura congregazione. Poi, per quaranta giorni, un'ora dopo la comunione, la C. vive l'esperienza della redazione delle regole come un ritorno al seno materno: si sentiva "come un bambino che non è uscito dal seno di sua madre il quale non a potere per operare cosa alcuna, ma solo sua madre è quella che fa il tutto". Si svolge allora uno strano dialogo onirico nella stessa persona sdoppiata, tra il Cristo che parla attraverso la sua monaca e la monaca che interpreta le intenzioni del Cristo.

Le costituzioni della nuova Congregazione del SS. Salvatore riflettono le condizioni di spirito che

presiedettero alla loro redazione. La vita della monaca vi è concepita come una imitazione della vita del Cristo. Ogni momento della vita quotidiana, determinato secondo le nove virtù che stavano al fondaTento della spiritualità della C., vi è enunciato come la metafora di un episodio della vita dei Cristo. I momenti salienti sono il giovedì e il venerdì, in ricordo della Passione; la rinuncia al proprio corpo, per annichilirlo e dissolverlo nel corpo del Cristo, resta l'ideale della vita mistica, che predilige la pratica eremitica, sempre possibile in seno alla comunità.

Anche se un collegio di teologi confermò l'ortodossia del suo pensiero, la C. dovette attendere il 1731 per vedere realizzato il suo nuovo istituto. L'opposizione, tra gli altri, dei pii operai napoletani - che avevano la direzione spirituale del monastero di Scala - contribuì a ritardare la fondazione. Fu necessaria la visita nel 1730 di Alfonso Maria de Liguori, in missione nella penisola di Sorrento, perché il monastero della Visitazione di Scala divenisse il luogo della prima esperienza di vita secondo le regole del SS. Salvatore. Nel 1731 la C. ebbe la rivelazione della congregazione maschile che fu all'origine della Congregazione del SS. Redentore. Ma le tensioni tra la monaca e il direttore spirituale del monastero, Tommaso Falcoia, aumentarono e spinsero la C. ai margini della comunità, finché non ruppe con il suo confessore e fu espulsa da Scala nel 1733.

Trovò rifugio nel conservatorio della SS. Annunziata di Pareti, un casale di Nocera dei Pagani, dove risiedette dal 1733 al 1735. In questa data fondò con le sue consorelle una comunità a Roccapimonte, posta sotto la protezione del feudatario locale. Nel 1738 un gruppo di borghesi di Foggia, rappresentato dall'avvocato Francesco Antonio Ricciardi, un notabile della città, e da Giuseppe Tortora, canonico della collegiata, l'invitò a fondare un conservatorio destinato all'educazione delle ragazze "civili" e retto secondo le regole del SS. Salvatore.

Morì a Foggia il 14 sett. 1755, dopo avere redatto la maggior parte degli scritti che di lei possediamo. La causa per la sua beatificazione fu introdotta nel 1901.

Fonti e Bibl.: Il processo per la beatificazione della C. Super fama sanctitatis vitae, virtutum et miraculorum, approntato a Foggia nel 1889, un secolo e mezzo dopo la sua morte, non offre alcuna notizia sul personaggio. La sua Autobiografia, piccole opere spirituali (Esercizi spirituali, Meditazioni, Trattenimenti, ecc.), delle Canzoncine, le regole dell'Istituto del SS. Redentore e alcune lettere si conservano a Roma nella Postulazione della Congregazione generale del SS. Redentore, negli archivi della stessa congregazione, in quelli diocesani di Amalfi e di Foggia, nell'abbazia benedettina di Cava dei Tirreni e nel monastero del Redentore di Scala. Il testo dell'autobiografia è stato pubblicato da B. D'Orazio, La Ven.le Madre Sr. M. C. C. Autobiografia, Casamari 1965. Le regole della istituzione da lei fondata sono state pubblicate da O. Gregorio e A. Sampers, Regole e costituzioni primitive delle monache redentoriste. 1725-1739, Roma 1968. È utile fare capo alla corrispondenza di T. Falcoia, Lettere a s. Alfonso De Liguori, Ripa, Sportello, C., a cura di O. Gregorio, Roma 1963, e a quelle di Alfonso de Liguori, Lettere, I, Roma 1887. Dei numerosi studi sulla C. segnaliamo quelli di J. Favre, La vénérable M. C. C., une grande mystique au XVIIIe siècle, Paris 1931, e di R. Telleria, Ven. M. C. C., Superioressa Conservatorii in "Casali Pareti", in Analecta Congregationis SS. Redemptoris, XXXI (1959), pp. 266-274; Super Fratribus et Sororibus Ven. M. C. C. notitiae ex libris paroecialibus decerprae, ibid., XXXIV (1962), pp. 58-61; Commentariolum in notitias de familia C. nuper editas, ibid., pp. 222-225; Ven. Sororis M. C. C. experientia prima religiosa apud conservatorium SS. Iosephu et Teresiae in oppido Mariliani (Marigliano), 1718-1723, in Spicilegium Historicum Congregationis SS.mi Redemptoris, XII (1964), pp. 79-128. Ma l'opera più recente, la più completa e meglio documentata resta quella di S. Majorano, L'imitazione per la memoria del Salvatore. Il messaggio spirituale di Suor M. C. C. (1696-1755), Roma 1978, che presenta anche una bibliografia esauriente.

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 Maria Celeste Crostarosa, the foundress of the Redemptoristines.


Den salige Maria Celeste Crostarosa (1696-1755)

Minnedag: 14. september

Den salige Maria Celeste ble født som Julia Crostarosa (it: Giulia) den 31. oktober 1696 i Napoli i kongeriket Napoli. Hun var den tiende av tolv barn av magistraten Francesco Crostarosa og hans hustru Paola Battistini Caldari. Foreldrene var etterkommere av ansette adelsfamilier fra Abruzzo som var herrer av Aquila og Pizzoli. Hun ble døpt den 1. november i kirken San Giuseppe Maggiore med navnene Giulia Marcella.

Julia viste tidlig en høy intelligens og evne til å resonnere, og hun var utadvendt med en sterk karakter. Hun tilbrakte sin barndom og oppvekst i den velstående freden i sitt hjem. Hun begynte å fordype sitt åndelige liv, men det skjedde ikke uten kriser. Veiledet av Don Bartolomeo Cacace var hun i stand til å overvinne det stadiet.

Da hun var 22 år gammel i 1718, fulgte hun og hennes mor den eldre søsteren Ursula (it: Orsola) til karmelittklosteret Santa Maria dei Sette Dolori, som nylig var grunnlagt i Marigliano i provinsen Napoli. Tre år tidligere hadde hun avlagt løfte om kyskhet, og hun bestemte seg for å tre inn i klosteret selv også, og de to søstrene trådte inn i april/mai 1718. Den 21. november 1718 ble de to søstrene ikledd karmelittenes drakt og begynte på sitt ettårige novisiat. I november 1719 avla de sine løfter.

Hun var en ung kvinne av lidenskapelig temperament, stor elskverdighet, klar forstand og høy intellektuell begavelse. Ettersom man snart erkjente hennes spesielle gave for å lede mennesker, fikk hun allerede som novise viktige oppgaver, og mange misforhold i klosteret ble eliminert på hennes oppmuntring. Men etter syv år måtte klosteret stenge på grunn av force majeure, nemlig urimelige ytre lover, og den 16. oktober 1723 måtte de to søstrene Crostarosa forlate Marigliano.

Etter et kort opphold i familien aksepterte de en invitasjon fra p. Tommaso Falcoia (1663-1743) fra kongregasjonen «fromme arbeidere» (Congregatio Pii Operai – CPO), som ble grunnlagt i 1602 og i 1943 ble slått sammen med Congregazione dei Catechisti Rurali (grunnlagt 1928) til kongregasjonen «Fromme arbeidere, rurale kateketer» (Congregatio Piorum Operariorum Catechistarum Ruralium – POCR). P. Falcoia hadde hun møtt første gang vinteren 1722, og han ble hennes åndelige veileder etter p. Cacaces død.

Falcoia hadde to år tidligere grunnlagt det første klosteret Ss. Concezione i Scala i provinsen Salerno i høydene ovenfor Napoli. Dette klosteret hadde han gitt regelen til Visitasjonsordenen (Ordo de Visitatione Beatae Mariae Virginis – OVM), som var blitt grunnlagt i 1610 i Frankrike av den hellige Frans av Sales. Søstrene Julia og Ursula flyttet dit i januar 1724, og Julia tok navnet søster «Maria Celeste av den hellige ørken» (suor Maria Celeste del Santo Deserto) (lat: Maria Caelestis). Klosteret i Scala ble ledet av sr. Mariangiola De Vito, flere ganger superior. Hun var en åndelig disippel av den salige p. Januarius Maria Sarnelli (it: Gennaro) (1702-44), som beundret søster og hele kommuniteten sterkt og som gjorde så mye for dem.

Etter at sr. Maria Celeste den 25. april 1725 hadde mottatt kommunion, skjedde den første av de ekstraordinære hendelsene som hun var hovedpersonen i. Hun var ennå bare novise da hun fikk åpenbart at Herren gjennom henne ville etablere et nytt religiøst institutt i verden (åpenbart bare for nonner) som lignet på det som var åpenbart for p. Falcoia mange år tidligere. Først tidde hun om det som hadde skjedd, men så følte hun seg i sitt indre presset til å fortelle det til sin novisemester, som oppmuntret henne. Av lydighet til novisemesteren skrev hun i løpet av førti dager ned teksten til regelen, etter daglig kommunion og på guddommelig inspirasjon. Regelen var sentrert om kommuniteten som «et levende minne» (Viva Memoria) om Frelserens kjærlighet (Amore del Redentore). I en annen visjon åpenbarte Kristus hvilken lidelse som opprettelsen av det nye instituttet skulle føre til. Den 28. desember 1726 avla hun sine løfter.

Etter å ha skrevet ned regelen, ble hun bedt om å vise den til klosterets direktør, det vil si til p. Falcoia selv. Mens han lot som om han behandlet novisen med strenghet og ikke brydde seg om hennes visjoner, var direktøren overrasket over å finne at regelen som hun hadde skrevet ned, var en realisering av det som så lenge hadde vært i hans tanker.

Han ga den nye regelen til en rekke teologer, som foretok en grundig undersøkelse av den i et råd av teologer i Napoli. De godkjente regelen og sa at den kunne innføres i klosteret i Scala, men bare dersom kommuniteten ville akseptere den. Men da spørsmålet ble lagt frem for kommuniteten, begynte motstanden. De fleste gikk inn for å akseptere regelen, men superioren protesterte og appellerte til p. Maurizio Filangieri, som hadde grunnlagt klosteret sammen med p. Falcoia og nå var hans overordnede som general for Pii Operai. Filangieri forbød enhver endring av regelen og fjernet Falcoia fra all kommunikasjon med klosteret. Slik forble situasjonen i noen år.

Men rundt 1729 døde p. Filangieri, og den 8. oktober 1730 ble p. Falcoia vigslet til biskop av Castellammare di Stabia (1730-43). Forutsatt godkjennelse fra biskopen av Scala var han nå fri til handle overfor klosteret som han selv mente var best. Det som ble avgjørende for løsningen av saken, var bidraget fra en napolitansk prest, don Alfons Maria de Liguori (1696-1787), fremtidig helgen og kirkelærer. På den tiden var Alfons syk og overarbeidet, og han hadde dratt sammen med noen ledsagere til Scala tidlig på sommeren 1730. Men han var ikke i stand til å sitte stille, så han prekte for geitehyrdene i fjellet med en slik suksess at biskop Nicolas Guerriero av Scala tryglet ham om å komme tilbake og gi en retrett i sin katedral.

Da Falcoia hørte om dette, tryglet han sin venn til samtidig å gi en retrett til nonnene i hans konservatorium. Alfons sa ja til begge anmodningene og dro av gårde i september 1730 sammen med to venner, Giovanni Mazzini og Vincenzo Mannarini. Resultatet av retretten til nonnene var at den unge p. Alfons, som tidligere hadde vært forutinntatt mot den foreslåtte nye regelen på grunn av rapporter i Napoli, ble dens sterke forkjemper, og han fikk til og med tillatelse fra biskopen av Scala for endringen. I 1731 vedtok klosteret enstemmig den nye regelen, sammen med en mørk rød drakt med blå kappe, de tradisjonelle fargene på Jesu egen drakt.

På pinsedag den 13. mai 1731 var sr. Maria Celeste med å grunnlegge ordenen Redemptoristsøstrene (Ordine del SS. Salvatore), med avgjørende støtte fra Alfons Maria de Liguori. Denne dagen kunne de begynne sitt liv etter den nye regelen. Ordenen fikk endret sitt navn den 8. juni 1750 gjennom det apostoliske brevet In Supremo Militantis Ecclesiae av pave Benedikt XIV (1740-58) til «Ordenen av Den helligste Forløser» (Ordo Sanctissimi Redemptoris – OSsR) for å tilpasse seg den mannlige ordensgrenen, som endret navn året før. Samtidig fikk regelen pavelig approbasjon. Deretter fikk ordenen den 1. desember 1751 kongelig godkjennelse fra kong Karl III av Napoli (1734-59). Den 6. august 1731 skjedde den første ikledningen av redemptoristsøstre med sine mørkerøde drakter og blå kapper.

En gren av det nye instituttet som p. Falcoia hadde sett i en visjon, var dermed etablert. Den andre grenen skulle komme ikke lenge etter. Utvilsomt hadde p. Tommaso Falcoia en tid håpet på at den lidenskapelige unge presten Alfons de Liguori, som var ham så hengiven, kunne under hans veiledning bli grunnleggeren av den nye ordenen han så for seg. En ny visjon som sr. Maria Celeste hadde, syntes å vise at dette var Guds vilje. Den 3. oktober 1731, vigilien for festen for den hellige Frans av Assisi, fikk hun en åpenbaring om det mannlige instituttet. I refektoriet så hun i en visjon Jesus sammen med Frans ved sin høyre side og Don Alfons de Liguori ved sin venstre side. En stemme sa: «Dette er han jeg som jeg har valgt til å være leder for mitt institutt, generalprefekten for en ny kongregasjon for menn som skal arbeide for min ære».

Superioren for Propaganda Fide og selv biskop Falcoias venn, biskop Matteo Ripa (1667-1733), motsatte seg prosjektet av alle krefter. Men Alfons’ veileder, p. Pagano, den store dominikanske predikanten p. Fiorillo, jesuittenes provinsial, p. Manulio, og vincentianernes (lasaristene) superior, p. Vincenzo Cutica, støttet den unge p. Alfons. Den 9. november 1732 grunnla Alfons, støttet av sr. Maria Celeste, kongregasjonen Missionari del SS. Salvatore, som Den hellige stol i 1749 endret til «Kongregasjonen av Den helligste Forløser» (Congregatio Sanctissimi Redemptoris – CSsR), hvor medlemmene kalles redemptorister, men også liguorianere etter grunnleggeren. Grunnleggelsen skjedde i et lite hospits som tilhørte nonnene i Scala.

Den nye ordenens første år var ikke lovende. Uenighet oppsto, og Alfons’ tidligere venn og viktigste ledsager, Vincenzo Mannarini, opponerte mot ham og biskop Falcoia i alt. Den 1. april 1733 forlot alle hans ledsagere Alfons, bortsett fra en legbror, Vitus Curtius, og grunnla Kongregasjonen av Det hellige sakrament, som begrenset seg til kongeriket Napoli og ble utslettet i 1860 av den italienske revolusjonen.

På torsdager fra september til desember 1732 hadde sr. Maria Celeste åpenbaringer av instrumentene for lidelsen til Jesus Kristus eksponert i Det hellige sakrament. Men etter all nåde med visjoner og ordensgrunnleggelser kom det snart harde tider for sr. Maria Celeste. Biskop Falcoia insisterte på en omarbeiding av regelen og beordret henne til å velge mellom å godta rettelser eller bli utvist. Faktisk ble hun isolert fra klosterkommuniteten og nektet kommunion. Kort tid etter, den 14. mai 1733, erklærte kapittelet i klosteret henne for utvist. Hun forlot Scala den 25. mai sammen med to medsøstre.

I ti dager fra den 26. mai var hun gjest i benediktinerklosteret SS. Trinità i Amalfi. Hun besøkte katedralen Sant’Andrea og fikk en trøstende guddommelig visjon. I juni trakk hun seg tilbake til det dominikanske konservatoriet SS. Annunziata i Pareti di Nocera (i dag Nocera Inferiore) i provinsen Salerno. Der ble hun superior og reformerte klosteret, og hun gjorde godt både innenfor og utenfor klosterets murer. Hennes nye åndelige veileder i fem år ble Don Bernardino Sommantico.

Invitert av hertug Ravaschieri av Roccapiemonte dro hun ut igjen den 7. november 1735 for å forsøke en grunnleggelse. Den 4. mars 1738 dro hun sammen med sin søster Ursula til Foggia, hvor hun ankom fem dager senere. Søstrenes etablering i Foggia var den 9. mars 1738, som regnes som redemptoristnonnenes klosters grunnleggelse. Sr. Maria Celeste tjente som ordenens superior i sytten år. Hennes kommunitet flyttet den 4. oktober 1739 til det nye konservatoriet SS. Salvatore, hvor åtte jenter ble ikledd den 26. mars 1742.

Endelig kunne sr. Maria Celeste implementere den karisma som hun hadde blitt inspirert og under den uforandrete regelen hun hadde mottatt. Hun veiledet medsøstrene, men også jenter fra middelklassen som ble utdannet i klosteret, med balanse og ansvar. For henne skulle nonnenes liv være en perfekt imitasjon av Kristi liv, og dermed ble den religiøse kommuniteten oppfattet som et «levende minne» om hans forløsende kjærlighet. Hun hadde nå tatt navnet sr. Maria Celeste av den helligste Forløser.

Sr. Maria Celeste ble høyt aktet av Alfons Maria de Liguori, men også av den unge hellige redemptoristbroren Gerhard Majella (1726-55) og hele folket i Foggia, som kalte henne la santa priora («den hellige priorinnen»). Rundt 1750, på invitasjon av sin åndelige veileder, skrev hun sin selvbiografi, som er kilde til mange detaljer om hennes personlige historie. Sr. Maria Celeste ble gjenstand for misforståelser og fiendtlighet, men hun levde gjennom sine prøvelser med tålmodighet og åndelig modenhet, vel vitende om at hun måtte dele Frelserens påskevei.

Den 11. mai 1752, på festen for Kristi Himmelfart, avla de 26 nonnene som kommuniteten besto av, sine høytidelige løfter i hendene på Biagio Chiarelli (1695-1765), biskop av Ravello e Scala (1742-65), som innførte klausuren i klosteret. Ti år senere, den 10. mai 1762, godkjente biskop Chiarelli ordenens konstitusjoner, som ble trykt i Napoli i 1764.

Sr. Maria Celestes jordiske tilværelse endte klokken tre om ettermiddagen den 14. september 1755, festen for Korsets opphøyelse, i klosteret i Foggia i kongeriket Napoli, mens presten som fulgte henne, leste Johannespasjonen og hadde kommet til ordene Consummatum est («Det er fullbrakt»). Hun var 59 år gammel. I hennes dødsøyeblikk så hennes åndelige venn Gerhard Majella, som lå til sengs alvorlig syk, hennes sjel fly til himmelen som en hvit due. Hele byen møtte opp i begravelsen.

I tillegg til selvbiografien etterlot sr. Maria Celeste seg en stor samling av brev, som kompletterer bildet av hennes personlighet og lar oss observere hennes indre liv. På grunn av hennes femten asketiske verker blir hun også regnet som en av de største italienske mystikerne på 1700-tallet. De betydeligste av dem er «Dialoger» og «Bønnens steg». Hennes intakte legeme hviler i et skrin i huskapellet i klosteret SS. Salvatore i Foggia. Redemptoristnonnene, men også redemptoristpatrene grunnlagt av St Alfons, anerkjenner henne som sin mor i ånden. Sr. Maria Celestes åndelige reise, begunstiget av mange mystiske erfaringer, var karakterisert av lydighet til samvittigheten, av en konstant søking etter evangeliets betydning og av å leve enkelt.

På grunn av hennes ry for hellighet ble det igangsatt en informativprosess ved kurien i kirken i Foggia. Bispedømmet Foggia (Fodianus) ble opprettet den 25. juni 1855 og ble opphøyd til erkebispedømme den 30. april 1979. Den 30. desember 1986 ble erkebispedømmet Foggia slått sammen med bispedømmet Bovino til erkebispedømmet Foggia-Bovino. Informativprosessen i Foggia ble åpnet den 9. juli 1879 og avsluttet den 1. juli 1884. Med et dekret fra Rituskongregasjonen den 12. desember 1895 ble hennes skrifter erklært fri for feil. Dette dekretet ble etterfulgt den 11. august 1901 av et dekret fra Rituskongregasjon om introduksjonen av prosessen i Foggia. Mellom 2. mai 1932 og 4. november 1933 ble den apostoliske prosessen holdt i Foggia. Den juridiske gyldighet av prosessene ble anerkjent av Helligkåringskongregasjonen (Rituskongregasjonens etterfølger) med et dekret av 21. mai 1999.

Sakens Positio ble oversendt til Helligkåringskongregasjonen i to omganger, i 1999 og i 2002. Den 3. juni 2013 ble hennes «heroiske dyder» anerkjent av pave Frans og hun fikk tittelen Venerabilis («Ærverdig»). Den 6. desember 2013 utstedte Helligkåringskongregasjonen et dekret som anerkjente gyldigheten av bispedømmets informativprosess i årene 1987-88 om en angivelig mirakuløs helbredelse på hennes forbønn. Den 14. desember 2015 undertegnet pave Frans dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som godkjente denne helbredelsen som et mirakel på hennes forbønn, noe som åpnet for en snarlig saligkåring.

Dette mirakelet gjaldt en redemptoristnonne som led av kronisk og materiefylt otitt (ørebetennelse) på venstre øre. Etter rundt ti år med forverring og hvilende sykdom skjedde i 1955 den kanoniske identifikasjonen av sr. Maria Celestes levninger. Den syke nonnen rørte levningene og ba om helbredelse. Plutselig oppdaget hun at smerten forsvant og hun begynte å høre tydelig. Medisinske undersøkelser etter denne ekstraordinære hendelsen viste en perfekt funksjon av trommehinnen og øreknoklene.

Hun ble saligkåret den 18. juni 2016 i Foggia. Som vanlig ble ikke seremonien ledet av paven selv, men av hans spesialutsending, i dette tilfelle Helligkåringskongregasjonens prefekt, kardinal Angelo Amato SDB. Hennes minnedag er dødsdagen 14. september.

I Europa og Amerika finnes flere klostre for redemptoristnonner. Totalt er det nå rundt 400 søstre i rundt førti klostre. Til forskjell fra den mannlige ordensgren lever redemptoristinnene et rent kontemplativt liv. I løpet av ordenens mer enn 270 år lange historie har den første regel flere ganger tilpasset de rådende teologiske oppfatninger i tiden. Dermed ble grunnleggersken Maria Celeste Crostarosa stadig mer glemt. Først ved revisjonen av regelen etter Andre Vatikankonsil fant man igjen hennes skrifter i arkivene. I 1985 ble den nye regelen, som bygger på de opprinnelige tankene til ordensgrunnleggersken, approbert av Ordenskongregasjonen i Roma.

Kilder: Index99, CE, CatholicSaints.Info, Bautz, santiebeati.it, en.wikipedia.org, de.wikipedia.org, it.wikipedia.org, newsaints.faithweb.com, redentoriste.it, redemptorists.co.uk, redemptoristinnen.at - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden

Opprettet: 18. juni 2016

SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/mccrostar

Maria Celeste Crostarosa

Taufname: Giulia Marcella

 Gedenktag katholisch: 14. September

Name bedeutet: M: die Beleibte / die Schöne / die Bittere / die von Gott Geliebte (aramäisch)

C: die Himmlische (latein.)

Nonne, Ordensgründerin

* 31. Oktober 1696 in Neapel in Italien

† 14. September 1755 in Foggia in Italien

Giulia Marcella, zehntes von zwölf Kindern von Francesco Crostarosa und Paola Battistini gab. Caldari aus angesehenen Familien, trat im Alter von 20 Jahren zusammen mit ihrer Schwester Orsola in Marigliano bei Neapel ins kurz zuvor gegründete damalige Kloster der Unbeschuhten Karmelitinnen - heute Ruinen in der Via Giordano Bruno - ein mit dem Ordensnamen Maria Celeste. Als schon 1724 dieses Kloster aufgelöst wurde, zogen die Schwestern ins Kloster an der Kirche Santa Maria del Carmine nach Scala bei Amalfi um, wo Giulia Marcella den Ordensnamen Maria Celeste annahm. 1725 empfing Maria Celeste eine erste Vision mit der Aufforderung, einen neuen Orden zu gründen und verfasste dann die Regel des neuen Ordens. Trotz innerer Zweifel fand sie in den folgenden fünf Jahren zu ihrer festen Überzeugung zurück, zur Gründung eines neuen Ordens berufen zu sein. 1730 begenete sie Alfons Maria von Liguori, mit dem sie dann eine tiefe geistliche Freundschaft verband. Dank seiner Hilfe und Stütze und konnte sie das Kloster nach ihren Regeln reformieren, so entstand an Pfingsten 1731 in Scala der weibliche Zweig des Redemptoristenordens. 1738 konnte sie in Foggia das erste eigene Kloster - an der Stelle des heute neuen Rathauses - eröffnen. Sie starb im Ruf der Heiligkeit.

Maria Celeste Crostarosa hinterließ sechzehn Schriften, darunter die Dialoge, die Stufen des Gebets und ihre Autobiografie. 2015 gab es noch etwa 400 Schwestern in rund 40 Klöstern weltweit. Im Unterschied zum männlichen Zweig der Redemptoristen führen die weiblichen Redemptoristinnen ein rein kontemplatives Leben.

Kanonisation: Maria Celeste Crostarosa wurde am 18. Juni 2016 im Sanktuarium Incoronata in Foggia durch Kardinal Angelo Amato im Auftrag von Papst Franziskus seliggesprochen.

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Autor: Joachim Schäfer - zuletzt aktualisiert am 18.05.2023

Quellen:

• https://de.wikipedia.org/wiki/Maria_Celeste_Crostarosa - abgerufen am 13.1.2023

• https://it.wikipedia.org/wiki/Maria_Celeste_Crostarosa - abgerufen am 13.1.2023

• https://www.marigliano.net/cultura/storia/marigliano-il-convento-e-la-chiesa-delle-monache-ar13827 - abgerufen am 13.1.2023

• https://www.beweb.chiesacattolica.it/edificidiculto/edificio/74534/Chiesa+di+Santa+Maria+del+Carmine - abgerufen am 13.1.2023

korrekt zitieren: Joachim Schäfer: Artikel Maria Celeste Crostarosa, aus dem Ökumenischen Heiligenlexikon - https://www.heiligenlexikon.de/BiographienM/Maria_Celeste_Crostarosa.html, abgerufen am 11. 9. 2024

Die Deutsche Nationalbibliothek verzeichnet das Ökumenische Heiligenlexikon in der Deutschen Nationalbibliografie; detaillierte bibliografische Daten sind im Internet über https://d-nb.info/1175439177 und https://d-nb.info/969828497 abrufbar.

SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienM/Maria_Celeste_Crostarosa.html

Voir aussi : http://redentoriste.com/wp-content/uploads/2017/01/beata_crostarosa.pdf

https://www.santalfonsoedintorni.it/Spicilegium/65/SH-65-2017_I.pdf

https://redentoristesantagata.it/public/source/fondatori/dicono_di%20_lei_crostarosa.pdf

https://1db5746b-dea2-4697-b83c-1c7f17956bc0.filesusr.com/ugd/e79ab6_f9a97bbe9c88465684942e9a21a6769d.pdf

https://www.santalfonsoedintorni.it/Spicilegium/26/SH-26-1978%28II%29463-470.pdf