mercredi 21 août 2024

Saint PRIVAT de MENDE, évêque et martyr

 

Statue de saint Privat de Mende en l'église collégiale Saint-Martin de La Canourgue.

Saint Privat

Évêque de Mende et martyr (+ 257)

Évêque de Mende et martyr.

Nous connaissons sa vie par les lectures de l'office liturgique composé en son honneur au XIIe siècle. C'est pourquoi nous retrouvons un récit très semblable à d'autres: tortures, flagellation, torches ardentes sur le corps. Ce dont nous sommes sûrs historiquement c'est qu'il y eut un saint Privat dont grande fut la sainteté pour que 11 localités en France se soient placées sous son patronage et sa protection. Saint-Privat-19220.

Les saints du diocèse de Mende, document pdf:

"Saint-Privat - Evêque, martyr, patron de la ville et du diocèse de Mende:

De temps immémorial, l'Église de Mende est sous le patronage de S. Privat. Dans son histoire des Francs, Grégoire de Tours relate les circonstances de sa mort et le range parmi les saints illustres des Gaules...

Saint Privat aurait été envoyé en Gévaudan par Saint Austremoine. Il serait né à Coudes, non loin de Clermont.

La date du 21 août serait celle de son martyre. Grégoire de Tours le situe au temps de Valérien et Gallien (253-260). Dans son ouvrage sur Saint Privat le chanoine Remize dit qu'il fut martyrisé par les bandes de Chrocus aux vers l'an 258. A cette époque, des Alamans dévastèrent le Gévaudan après avoir ruiné Javols. La défense se concentra sur la forteresse de Grèzes qui tint en échec les envahisseurs. Ceux-ci mirent la main sur Privat réfugié dans la grotte du Mont Mimat. Il refusa d'ordonner la capitulation de son peuple. Maltraité et poussé à coups de bâtons jusqu'à Mende, on lui demanda de sacrifier aux idoles. Sur un nouveau refus, les bourreaux continuèrent à le supplicier et se retirèrent, croyant leur victime morte. N'ayant pu obtenir la réalisation de leur projet, les Alamans traitèrent avec les assiégés et quittèrent le pays. St Privat ne tarda pas à succomber et fut enseveli dans une crypte de la cathédrale de Mende.

Vers 631, son corps fut transporté à S. Denis près de Paris. Vers 776, il fut transféré à Salone en Lorraine. Plusieurs localités du nom de St. Privat, font état de ce séjour. Plus tard, un moine du nom de Clocbert le ramena en Gévaudan; sur le chemin du retour des églises furent bâties sous son vocable dans les environs d'Orléans et de Bourges.

Les Mendois dissimulèrent les restes de S. Privat dans les sous-sols de l'église Ste Thècle à l'ouest du grand clocher actuel de la cathédrale jusqu'en 1170, où l'évêque Aldebert III du Tournel le ramena dans la crypte primitive. En 1579, les guerres de religion et plus tard la Révolution firent disparaître en partie les reliques de St. Privat. Ce qui en subsiste est conservé en l'église de l'Ermitage.

Le culte de St. Privat s'est toujours maintenu dans le diocèse de Mende. Le livre des 'Miracles de St. Privat' relate un certain nombre de faits extraordinaires qui lui sont attribués.

La grotte du Mont Mimat, n'a jamais cessé d'être un lieu de pèlerinage fréquenté. Dès le Xlle siècle, l'évêque y installe un chapelain à demeure. Les divers édifices qui l'avoisinent de nos jours, constituent un site propice au recueillement et à la prière.

Une quinzaine de paroisses lozériennes s'honorent du patronage de S. Privat. L'aire de son rayonnement s'étend bien au delà du diocèse. Tout cela marque le crédit dont jouit encore le Saint que le Gévaudan a eu pour apôtre. Il l'a marqué pour les siècles de sa foi chrétienne et de son élan missionnaire."

Dans le Gévaudan, vers 407, saint Privat, évêque et martyr. Quand les Vandales envahirent la Gaule, il fut découvert dans une caverne du mont Mimmat, où il s'était retiré pour prier et jeûner et, comme il refusait de livrer son troupeau assiégé et de sacrifier aux idoles, il fut criblé de coups et en mourut.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1714/Saint-Privat.html#:~:text=Dans%20le%20G%C3%A9vaudan%2C%20vers%20407,de%20coups%20et%20en%20mourut.

Autel de la chapelle Saint-Privat dans la Cathédrale Notre-Dame et Saint-Privat de Mende (Lozère, France)


Saint Privat évangélisateur du Gévaudan

Le martyr

L’évêque historien Grégoire de Tours mentionne dans son Histoire des Francs (VIe siècle) l’existence de saint Privat martyrisé par les Alamans venus des frontières de l’est. Vers 254, ils franchissent le limes rhénan en envahisseurs et traversent la Gaule jusqu’aux Pyrénées par l’Auvergne et le Gévaudan.

« Pendant l’irruption des Alamans dans les Gaules, saint Privat, évêque de la cité des Gabales, fut trouvé dans une grotte du mont Memmat, où il se livrait aux jeûnes et aux prières, tandis que le peuple était enfermé dans les retranchements du camp de Grèzes. Le bon pasteur refusa de livrer ses brebis aux loups, et on voulut le contraindre de sacrifier aux démons. Comme il détestait et repoussait cette souillure, on le frappa de verges jusqu’à ce qu’on le crût mort. Peu de jours après cette torture il rendit l’âme. Chrocus ayant été pris, près d’Arles, ville des Gaules, subit divers tourments, et fut frappé du glaive, livré avec justice au supplice qu’il avait infligé aux saints de Dieu. ».

Histoire des Francs, livre I, chapitre 32.

Des reliques convoitées

Après sa mort, saint Privat, enseveli à Mende, un petit bourg (viculus) fait l’objet d’un culte. L’essor de la ville va en profiter. Son corps est pieusement enseveli à proximité du lieu du martyr. Ses reliques comme pour tous les autres saints sont vénérées par les fidèles et implorées pour leurs vertus et leur potentiel de miracles et de guérisons. Elles sont tellement célèbres qu’elles sont volées à l’initiative de Dagobert Ier ? (629-639) et transférées à l’abbaye de Saint Denis (à Paris ou à Salone en Lorraine ?), puis ramenées dans la capitale du Gévaudan. En 1170, l’évêque de Mende affirme les avoir découvertes et les authentifie. Elles auraient été cachées au moment des raids des Hongrois (925 ?). La découverte des reliques permet d’asseoir le pouvoir de l’évêque tout en développant le pèlerinage en l’honneur de saint Privat, source de revenus appréciables.

SOURCE : https://www.diocese-mende.fr/patrimoine-diocesain-histoire/histoire-diocese-de-mende/saint-privat-evangelisateur-gevaudan/


Ermitage de Saint Privat, Mende (Lozère, France). La grotte de l'ermitage est située en haut d'un escalier de 53 marches, une structure protégeant les pèlerins.

Privatus' Einsiedelei nahe Mende, oben rechts die Höhle, in der er lebte, unten die 1873 als Kultort aus dem Berg geschlagene Grotte


PAROISSE ST-PRIVAT / NOTRE SAINT PATRON

La vie de l’évêque Saint Privat inspira plusieurs auteurs. Le récit le plus sûr remonte vers 580, avec « l’histoire religieuse des Francs » de l’évêque Grégoire de Tours. Le chanoine Félix Remize situe son histoire entre 255 et 260.

SAINT PRIVAT : le premier évangélisateur du Gévaudan.

D’origine auvergnate, Privat était décrit comme étant « un homme pieux, instruit et très doux, remarquable par sa science ». Il s’était aménagé une grotte sur le bord du Mont Mimat et ne descendait à Mende que pour présider les réunions des premiers chrétiens. Il distribuait des biens aux pauvres avec largesse.

Les premiers siècles de christianisation occasionnèrent de multiples invasions en Gaule. Ainsi, le Gévaudan (ou pays Gabale) vit déferler des hordes d’Alamans, anéantissant Javols, la capitale, et ravageant tout sur leur passage. Les habitants de la cité s’étant réfugiés dans la forteresse de Grèzes, Privat se rendit à Mende pour prier. C’est là qu’il fut fait prisonnier par Chrocus, le chef des Alamans. Ils voulurent l’obliger à demander au peuple de capituler. Privat ne voulant pas céder, il fut battu sur la « colline du bourreau » (Saint Ilpide) puis poussé jusqu’au Mimat (Mende) pour y être flagellé. Le martyr fut laissé pour mort après qu’on lui eut brûlé les chairs avec des torches. Les fidèles déposèrent son corps dans un tombeau creusé à l’emplacement de la crypte actuelle.

Le corps de Privat, inhumé au IIIème siècle, fut transporté à Paris par Dagobert I, Roi de France, vers l’an 631. En 776, ses reliques furent transférées en Lorraine, au monastère de Salone, puis en 815, elles retournèrent à Saint Denis. Enfin, vers la fin du IXème siècle, le moine Clocbert ramena les reliques à Mende où elles furent cachées dans les cryptes de l’église Ste Thècle. Le moine Clocbert mourut, emportant le secret avec lui.

Vers 1170, l’évêque Aldebert III du Tournel fit creuser un puits dans le jardin de l’évêché, mettant au jour l’entrée de la crypte. Il fit transférer le reliquaire de Saint Privat dans sa crypte d’origine. En 1256, l’évêque Odilon de Mercoeur plaça les restes de Saint Privat dans le tombeau du grand autel. En 1579, Matthieu Merle, capitaine huguenot, occupa Mende. Pour ravitailler son armée en munitions, il fit fondre les cloches et les bénitiers pour en récupérer le bronze. En 1581, Merle rançonna les Mendois pour réunir 4000 écus demandés par son parti, sans quoi il détruirait la cathédrale. La population ne pouvant réunir une telle somme, Merle mit sa menace à exécution. Il détruisit la cathédrale, et une partie des restes de Saint Privat avec.

Les reliques qui ont pu être sauvées sont conservées au Diocèse de Mende. Dans la cathédrale, nous retrouvons des représentations de Saint Privat dans la chapelle qui lui est dédiée avec une statue du XVIème siècle et un vitrail.

Saint Privat est fêté le 21 août.

L'Ermitage Saint-Privat

Chaque été, des paroissiens vous accueillent à l'Ermitage. A cette occasion, la chapelle et les grottes sont ouvertes et un pélerinage a lieu le premier dimanche d'août. L'Ermitage sera l'objet d'une réhabilitation importante en 2024 - 2025.

SOURCE : https://paroissesaintprivatmende.fr/notre-saint-patron

Martyre de Saint Privat, 1er évêque de Mende en 264. Archives de la ville de Mende


Saint Privatus of Mende

Also known as

Privado

Privato

Memorial

21 August

Profile

Bishop of MendeFranceCaptured by invading barbarians, but was offered his freedom if he would reveal where his flock was hiding or sacrifice to idols; he declined both offers. Martyr.

Died

beaten to death in 260 in Mende, France

Canonized

Pre-Congregation

Patronage

MendeFrance

Additional Information

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Lives of the Saints, by Father Francis Xavier Weninger

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

Saints and Their Attributes, by Helen Roeder

other sites in english

Christian Iconography

images

Santi e Beati

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

fonti in italiano

Martirologio Romano2005 edition

Santi e Beati

MLA Citation

“Saint Privatus of Mende“. CatholicSaints.Info. 29 January 2024. Web. 20 August 2024. <https://catholicsaints.info/saint-privatus-of-mende/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-privatus-of-mende/

La cathédrale Saint-Privat à Mende.

der Kathedrale in Mende 

Gotische Kathedrale Notre-Dame-et-Saint-Privat in Mende

Gothic cathredal Notre-Dame-et-Saint-Privat, Mende, France.

Gotische Kathedrale Notre-Dame-et-Saint-Privat in Mende, eine Stadt mit etwa 12.000 Einwohnern im Département Lozère, Frankreich.

Gothic cathredal Notre-Dame-et-Saint-Privat in Mende, a city with about 12,000 inhabitants in the Département Lozère, France.


Book of Saints – Privatus

Article

(SaintBishopMartyr (August 21) (3rd century) A Bishop in Gaul, whose See of Gevaudan is now that of Mende. He was a man of prayer and of very austere life. In an irruption of Barbarians from Germany he was seized by them, but was offered his life on condition of his revealing the hiding-place of his flock. On his refusal, he was beaten to death (A.D. 266).

MLA Citation

Monks of Ramsgate. “Privatus”. Book of Saints1921. CatholicSaints.Info. 22 August 2016. Web. 20 August 2024. <https://catholicsaints.info/book-of-saints-privatus/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-privatus/

Entrée de la crypte Saint-Privat depuis l'intérieur de la cathédrale de Mende.

Le tombeau primitif du saint dans la crypte Saint-Privat (cathédrale)


Weninger’s Lives of the Saints – Saint Privatus, Bishop and Martyr

Article

The holy bishop Privatus, whose festival is this day commemorated in the Roman Martyrology, was a native of Auvergne. Desiring to labor for the salvation of men, he studied theology and was ordained priest. The inhabitants of Mende, in the District of Gevaudan, wished him to become their bishop, as they were acquainted with his great zeal for the spiritual welfare of men, Privatus acceded to their wishes for the same reason that had induced him to study theology. In his episcopal functions he proved himself a true and indefatigable shepherd of his flock, which he guarded both by precept and example, and defended against the heretics as against destroying wolves. After some years, the Germans invaded France, under a duke, who was a bitter enemy of the Christians, and who devastated the country wherever he went. The inhabitants of Mende fled from the town and took refuge upon a high mountain in the neighborhood, which they fortified to the best of their ability. Saint Privatus had built a hermitage on another mountain, to which he sometimes repaired to pray and to occupy himself with other pious works in solitude and silence. When the Germans, who besieged the mountains to which the inhabitants of Mende had fled, perceived that their efforts were useless, some of them ascended the other mountain, and entering the grotto of Saint Privatus, they seized him, and demanded that he should advise the people of Mende to surrender themselves and sacrifice to the gods. Privatus replied fearlessly: “Were I to give such advice, I should not be worthy to be called a priest, much less, a bishop. Be assured that I will rather give my life than such wicked counsel.” Enraged at this answer, the barbarians fell upon the holy bishop, and scourged and tormented him until they were tired. After this, they endeavored to force him to sacrifice to the gods. “How dare you ask me to sacrifice to your gods?” said the Saint; “I will never do it; I worship daily the true God, the Creator of Heaven and earth, and I would rather die a thousand deaths than sacrifice to your false gods.” They then began again to whip, to kick and to torment him in every possible manner; but their wrath only augmented the courage of the holy bishop, who repeated his former words, and added: “You may torture me as you like, but you will never see me become faithless to my God, nor deliver my flock to your tyranny. Besides, be assured that they would rather starve than surrender themselves to you.” Hardly had the Saint uttered these words, when the barbarians attacked him in such a brutal manner, that, when they left him, they doubted not that he was dead. Seeing that they were unable to storm the mountain, they raised the siege and left the country. When the besieged became aware of this, they descended the mountain and sought their beloved bishop. They soon found him, but, alas! his whole body was wounded and maimed, and he was more dead than alive. They kissed his wounds amid floods of tears, and carrying him into the town, they nursed him most tenderly. Their unwearied solicitude succeeded in prolonging his life for a short time, which he employed in praising God and in instructing his beloved people, until at length, God called him, through a happy death, into a better life. This glorious martyrdom took place in the reign of the Emperor Valerian.

Practical Considerations

Saint Privatus preferred death rather than give to the Christians in his charge a counsel which he considered evil. He acted rightly; for, as it is a work of Christian charity to give good counsel to others, so it is contrary to that love which, by the divine law, we owe to our neighbors, knowingly to give them bad counsel. Hence, be careful never to become guilty of this sin. Never advise any one to omit a good deed, much less to commit evil; for, you must remember that those who give bad counsel, become guilty before God of the iniquities which it causes. Nay, even if he who has been advised to do wrong, commits not the deed, yet he, who has given the advice, has sinned. But he who gives good counsel, partakes of the good done by his advice. And if the good which you advised is not done, you still have your merit with God, because you gave the advice. Take this lesson to heart. You can advise many to do good; you can advise them frequently to be present at holy Mass and at sermons; to go oftener to confession; to refrain from lying, cursing and other vices; to shun this or that occasion of sin. Improve every opportunity; for, it is conducive to your own and your neighbor’s salvation.

MLA Citation

Father Francis Xavier Weninger, DD, SJ. “Saint Privatus, Bishop and Martyr”. Lives of the Saints1876. CatholicSaints.Info. 11 April 2018. Web. 20 August 2024. <https://catholicsaints.info/weningers-lives-of-the-saints-saint-privatus-bishop-and-martyr/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/weningers-lives-of-the-saints-saint-privatus-bishop-and-martyr/


MendeLozèreFrance. Vue de la ville autour de la cathédrale. Photo prise depuis la croix du Mont-Mimat.


Diocese of Mende

(MIMATENSIS)

This diocese includes the department of Lozère, in France. Suffragan of Bourges under the old régime, it was re-established by the Concordat of 1801 as a suffragan of Lyons and united with the department of Ardèche. The See of Mende lost this second department in 1822 by the creation of the Diocese of Viviers and became a suffragan of Albi. According to late legends belonging to the Limousin cycle of legends relating to St. Martial, he passed through the territory of the Gabali (Gévaudan) of which Mende is the capital, and appointed as its first bishop, St. Severian his disciple, about the beginning of the first century. (See LIMOGES.) The first bishop known to history is Saint Privatus, who according to Gregory of Tours, died in a grotto of Mount Mimmat, a victim of the ill treatment he suffered at the time of the invasion of the Alamanni under their King Chrocus. Gregory of Tours places this event about 260; though Fredegarius puts the invasion of Chrocus at 407. Mgr. Duchesne places the invasion of Chrocus and the death of St. Privatus at the beginning of the reign of Constantine, perhaps before the Council of Arles. It is certain that there was an organized church in the country of the Gabali from about 314, since in that year it was represented at the Council of Arles. We do not know the exact date of the episcopate of Saint Firminus whom the church of Mende honours today. Other bishops of the Gabali, who doubtless resided at Javoulx, near Mende, were: Saint Hilary, present at the Council of Auvergne in 535, and founder of the monastery of Canourgue, and whose personality has been wrongly described in certain traditions concerning Saint Illier, and St. Frézal of Canourgue (ninth century) assassinated, it is said, under Louis le Débonnaire.

Towards the year 1000 Mende became the seat of the bishopric. Under Venerable Aldebert III (1151-86), Alexander III passed some days at Mende in 1162; Aldebert Wrote two works, on the passion and on the miracles of St. Privatus whose relics were discovered at Mende in 1170. M. Leopold Delisle has shown us the historical interest of these two works of this bishop. Mende had later as bishops, Guillaume Durand (1285-96), the author of "Speculum juris", and of the "Rationale divinorum officiorum", who was secretary of the general council of Lyons in 1270, and his nephew, Durand le Jeune (1296-1328) who by the act called "Paringe", agreed upon with Philippe le Bel, definitively settled in Gévaudan the respective rights of king and bishop, and who left a work on the general councils and on the reform of abuses. Guillaume de Grimoard, born about 1310 at the castle of Grisac near Mende, was sickly and deformed, but was restored at the prayer of his godfather, St. Elzéar de Sabran, who had come to baptise him. Elected pope in 1362 under the name of Urban V, he administered the Diocese of Mende himself from 1368 to 70 as it had been left vacant by the removal of his nephew to the See of Avignon.

Among the bishops of Mende were: Guillaume de Chanac, who occupied the see but a few months, when he became cardinal in 1371; Pietro Riario (1473-74), nephew of Sixtus IV and a cardinal; Giuliano della Rovere (1478-83) later pope under the name of Julius II; and his nephews, Cardinal Clement della Rovere (1483-1504) and Francesco della Rovere (1504-24); Castellane (1768-92) massacred at Versailles, 9 Sept., 1792.

Urban II visited the Diocese of Mende in 1095 and had consecrated in his presence the church of the monastery of Saint Sauveur de Chirac or of Monastier founded in 1062 and dependent on the Abbey of Saint Victor. Mende was captured for the first time by the Huguenots in 1562; the celebrated adventurer Merle from 1573-81 led into the region bands of Protestants who were masters of Mende for eighteen months, and destroyed a great part of the cathedral that Urban V had caused to be rebuilt. The Diocese of Mende was one of the regions where the insurrection of the Camisards broke out at the beginning of the eighteenth century. Cardinal Dominique de la Rochefoucauld, Archbishop of Rouen, who presided in 1789 over the last assembly of the clergy of France, was born in 1712 at Saint Chély d'Apcher, in the diocese. The chemist Chaptal (1756-1832) was one of the last of those who profited by the scholarships founded by Urban V for twelve young students at Montpellier.

The following saints are specially venerated in the diocese: St. Ilpide, martyr (third century); the preacher St. Veran, Bishop of Cavaillon, a native of Gévaudan (sixth century); St. Lupentius, abbot of the basilica of St. Privatus, beheaded by order of Brunehaut whom he reproached for the irregularities of her life (sixth century); the nun St. Enimie, daughter of Clotaire II and sister of Dagobert (seventh century), foundress of a monastery of Benedictine nuns in the present St. Enimie. The principal pilgrimages of the diocese are: at Mende itself, Notre Dame de Mende where the statue of the Black Virgin was brought, perhaps in 1213, by the Crusaders of Gévaudan, and the hermitage of Saint Privatus; Notre Dame de la Carce, the origin of the city of Marvéjols; Notre Dame de Quézac, a pilgrimage dating from 1052 and where Urban V founded a chapter-house of eight canons, and Our Lady All-powerful, at Langogne. There were in the diocese, before the application of the law of associations of 1901, various teaching orders of brothers and several teaching orders of nuns of a local origin: the Sisters of Christian Unity (L'Union chrétienne), founded in 1696 (mother-house at Mende); the United Sisters of the Holy Family, founded at Palhers in 1750, transferred to Mende in 1824; the Sisters of Christian Doctrine (mother-house at Meyrueis) founded in 1837. The religious congregations in 1900 directed in the diocese fifteen infant schools, one orphan asylum for boys, four orphan asylums for girls, nine hospitals and almshouses, twelve religious houses for the care of those ill at home, and one insane asylum. In 1905 at the end of the régime of the Concordat, the diocese had 128,866 inhabitants, 26 parishes, 191 succursal churches, and 135 vicarages, supported by the state.

Sources

Gallia christiana (nova 1715), I, 83-110, 295-6; instrumenta, 23-7, 202-3; DUCHESNE, Fastes épiscopaux, II, 54-5 and 124-6; PASCAL, Gabalum christianum (Paris, 1853); CHARBONNEL, Origine et histoire abrégée de l'église de Mende (Mende, 1859); LÉOPOLD DELISLE, Un manuscrit de la cathédrale de Mende in Journal des Savants (Oct., 1908); OLLIER, Notice historique sur le Gévaudan, ed. REMIZE (Mende, 1908); IDEM, Histoire des guerres de religion en Gévaudan aux 16e, 17e et 18e siècles (Tours, 1886); CHEVALIER, Topobibl., 1902-3.

Goyau, Georges. "Diocese of Mende." The Catholic Encyclopedia. Vol. 10. New York: Robert Appleton Company, 1911. <http://www.newadvent.org/cathen/10180a.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Douglas J. Potter. Dedicated to the Immaculate Heart of the Blessed Virgin Mary.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. October 1, 1911. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2023 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : https://www.newadvent.org/cathen/10180a.htm


L'église Saint-Privat de Saint-Privat, Corrèze, France.


L'église Saint-Privat de Saint-Privat, Corrèze, France.


Intérieur de l'Église Saint-Privat-de-Mende à Saint-Privat


Saint Privatus of Mende

Saint

Martyr

Feast Day: August 21

Death: January 1, 260

Saint Privatus of Mende, also known as Privado or Privato, was a revered Catholic Bishop of Mende, located in present-day France. Little is known about his early life or the exact date of his birth, but he lived during the 3rd century AD. During his episcopacy, Mende faced a period of great turmoil as invading barbarians began to raid the region. Unfortunately, these hostile forces captured Saint Privatus, aiming to use him as a means of extracting information about the hiding places of his Christian flock. The barbarians offered the bishop his freedom in exchange for disclosing his followers' whereabouts or renouncing his faith by sacrificing to pagan idols. However, Saint Privatus resolutely declined both of these demands, steadfastly remaining loyal to his faith and his people. His refusal to compromise his principles and betray those under his spiritual care led to his martyrdom. In the year 260, Saint Privatus was cruelly beaten to death in Mende, France, for his unwavering commitment to Christianity. His death served as a powerful testimony to his steadfastness and willingness to sacrifice himself for the sake of his flock. Although the details of Saint Privatus' representation and the specific symbols associated with him are not widely known, his devotion and martyrdom have been honored throughout history. As a pre-congregation saint, Saint Privatus' canonization was performed before the establishment of the formal canonization process. Therefore, the precise date of his canonization within the Pre-Congregation era cannot be determined. While Saint Privatus does not currently hold a specific patronage or is associated with particular causes or professions, his life serves as an inspiration to all individuals facing challenges and persecution for their beliefs. His steadfastness and unwavering commitment to faith are an enduring example of the strength and courage that all Christians can seek to emulate in their own lives. Saint Privatus of Mende is remembered and celebrated on the 21st of August every year, as his feast day.

SOURCE : https://www.saintforaminute.com/saints/saint_privatus_of_mende

Statue représentant saint Privat, église Saint-Privat de Saint-Privat, Corrèze, France.


San Privato di Mende Vescovo e martire

Festa: 21 agosto

† 407 circa

Martirologio Romano: Nel territorio di Mende in Francia, san Privato, vescovo e martire, che, durante l’invasione dei Vandali in Francia, fu trovato nella cripta, dove attendeva a digiuni e preghiere, e morì battuto con le verghe per essersi rifiutato di tradire le sue pecore immolando agli idoli.

E' a san Gregorio di Tours che si debbono i ragguagli più esatti su san Privato (lat. Privatus; fr. Privat), vescovo dei Gabali (oggi diocesi di Mende), uno dei santi più venerati dell'antica Gallia insieme con i santi Dionigi, Saturnino, Martino e Marziale.

Secondo il racconto di Gregorio, il martirio di Privato è legato all'invasione degli Alamanni, comandati dal loro re Croco. Su consiglio di sua madre, costui devastò la Gallia, distrusse i templi degli Alverni, giungendo così fino al territorio dei Gabali. Qui Privato viveva in una grotta del monte Mimmat, digiunando e pregando: subito preso si tentò di mercanteggiarlo come ostaggio per costringere la guarnigione di Grèze ad aprire le porte. Privato rifiutò di prestarsi a queste manovre e di sacrificare agli idoli, per cui fu ripetutamente colpito e dopo qualche giorno morì.

Non sappiamo esattamente in quale epoca porre questa invasione di Croco, alla quale sono collegate le passiones di un certo numero di martiri della Gallia: alcuni, seguendo Gregorio di Tours, la mettono nel secolo III, durante l’impero di Valeriano e Gallieno; altri l’identificano con l’invasione del 407.

Il martirio di san Privato è stato narrato da due passiones: la più breve è stata inserita da Vincenzo di Beauvais nel suo Speculum Historiale; la più lunga risale almeno al secolo X, ed anche oltre, quantunque in essa non si faccia menzione del trasporto delle reliquie di san Privato. Infatti, dopo il 632, alla morte di Cariberto, il suo corpo sarebbe stato trasferito, dal re Dagoberto, da Mende all’abbazia di san Dionigi. Da lì, nel 777, sarebbe stato portato in Lorena, nel priorato di Salonnes, fondato da Fulrado, abate di san Dionigi. Sarebbe stato in seguito riportato a Mende in tutta segretezza, ad opera di un monaco chiamato Clodberto, e sepolto in una cripta della chiesa di santa Tecla. Qui, nel 1170, il vescovo Adalberto avrebbe poi scoperto i resti racchiusi in una cassa di piombo, e in quest’occasione avrebbe scritto i suoi opuscoli De inventione et de miraculis. Questa traslazione dei resti da san Dionigi a Salonnes, comunque, non è storicamente certa.

Il culto di san Privato è stato sempre vivo sin dall’epoca in cui Gregorio notava un’assidua frequenza di popolo nella basilica edificata sulla sua tomba. Parecchi villaggi nel paese dei Gabali (Gévaudan) e in Lorena portano il suo nome. Nel Martirologio Romano è ricordato il 21 agosto, con un elogio attinto da Floro, dipendente a sua volta dal Martirologio Geronimiano.

Nell’iconografia Privato appare in abito episcopale e ha come attributo una dava, simbolo forse della sua irruente opera di evangelizzatore. La sua immagine appare nel mosaico che orna la tomba di Guillaume Duraod, vescovo di Mende, in santa Maria sopra Minerva a Roma: esso è opera pregevole di Giovanni dei Cosmati (secolo XIII).

Autore: Gérard Mathon

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/67110

Statue de Saint Privat, intérieur de la Collégiale Saint-Médard de Saugues


Privatus von Mende

französischer Name: Privat

Gedenktag katholisch: 21. August

Gedenktag armenisch: 21. August

Name bedeutet: der Privatmann / Untertan (latein.)

erster Bischof von Javols, Märtyrer

* bei Arvernis, heute Clermont-Ferrand in Frankreich

† um 258 (?) in Mimate, heute Mende in Frankreich

Privatus kam der Überlieferung zufolge als Glaubensbote und Missionsbischof zu den Gabaloren, der Bevölkerung im Gévaudan genannten Landstrich in der Gegend um Mende, das damals nur aus einer Burg bestand. Als die Alemannen unter Chrocus I. ins Land einfielen, wurde er verfolgt und zog sich zurück in eine Einsiedelei oberhalb von Mende und versteckte sich in einer Höhle, wurde schließlich doch gefangen genommen und geschlagen. Nachdem die Gabaloren den Alemannen Gehorsam gelobten, wurde er freigelassen, starb aber an den Folgen der Folterungen.

An der Stelle der Einsiedelei von Privatus lebte später auch Hilarius von Mende, der dort schon vor 530 eine kleine Kirche errichtete. Gregor von Tours berichtete davon und über den Einfall der Alemannen und das Schicksal von Privatus. Venantius Fortunatus berichtete, dass Privatus als Wundertäter verehrt wurde. Die Überlieferung machte ihn zum Bischof mit Sitz in Javols, der Hauptstadt der Gabaloren; dieses Bistum wurde im 10. Jahrhundert nach Mende verlegt.

Im 7. Jahrhundert war die Verehrung auch in Spanien verbreitet. Reliquien kamen 632 in die Kathedrale Saint-Denis nach Paris, 777 ins dann ihm geweihte Kloster in Salonnes bei Metz und im 10. Jahrhundert in die Kirche St. Pantaleon nach Köln. André Duchesne datierte Privatus' Martyrium auf die Zeit von Kaiser Konstantin.

An der Stelle des Grabes von Privatus wurde eine kleine Kirche errichtet. Papst Urban V. ließ dort ab 1368 eine Basilika bauen, die 1467 Notre-Dame und Privatus geweiht wurde, die heutige Kathedrale in Mende.

Privatus' Einsiedelei hoch über Mende war bis zum 20. Jahrhundert Ziel vieler Wallfahrer, die noch bes Ende des 19. Jahrhunderts von dort lebenden Geistlichen betreut wurden. Noch 1960 wurde eine - inzwischen geschlossene - Pilgerherberge erbaut.

Giovanni di Cosma: Privatus (links) mit Maria und dem Jesuskind sowie Dominikus (rechts), Mosaik, 1296, in der Kirche Santa Maria sopra Minerva in Rom 

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Autor: Joachim Schäfer - zuletzt aktualisiert am 06.06.2024

Quellen:

• Lexikon für Theologie und Kirche, begr. von Michael Buchberger. Hrsg. von Walter Kasper, 3., völlig neu bearb. Aufl., Bd. 8. Herder, Freiburg im Breisgau 1999

• https://fr.wikipedia.org/wiki/Mende_(Loz%C3%A8re)#.C3.89poque_gallo-romaine - abgerufen am 18.07.2023

• https://fr.wikipedia.org/wiki/Privat_de_Mende - abgerufen am 18.07.2023

• Matthias Untermann: Das Oratorium des hl. Privatus bei St. Pantaleon in Köln. In: Jahrbuch des Kölnischen Geschichtsvereins, Bd. 52, Köln 1981, S. 211ff

• https://fr.wikipedia.org/wiki/Il%C3%A8re_de_Mende - abgerufen am 01.06.2024

korrekt zitieren: Joachim Schäfer: Artikel Privatus von Mende, aus dem Ökumenischen Heiligenlexikon - https://www.heiligenlexikon.de/BiographienP/Privatus_von_Mende.html, abgerufen am 21. 8. 2024

Die Deutsche Nationalbibliothek verzeichnet das Ökumenische Heiligenlexikon in der Deutschen Nationalbibliografie; detaillierte bibliografische Daten sind im Internet über https://d-nb.info/1175439177 und https://d-nb.info/969828497 abrufbar.

SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienP/Privatus_von_Mende.html

 Mme May Vieillard-Troïekouroff.« Les monuments sculptés du haut Moyen Age au Musée de Mende », Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France  Année 1987  1985  pp. 101-108 : https://www.persee.fr/doc/bsnaf_0081-1181_1987_num_1985_1_9145

Voir aussi : https://www.christianiconography.info/privatus.html

https://www.diocese-mende.fr/lieux-daccueil-spirituel/lermitage-saint-privat/

dimanche 18 août 2024

Saint ALBERTO HURTADO CRUCHAGA, prêtre jésuite et fondateur d'El Hogar de Cristo, de l'Acción Sindical y Económica Chilena (ASICH) et de Mensaje

 

Sant'Alberto Hurtado Cruchaga


Saint Alberto Hurtado Cruchaga

Fondateur du Hogar de Christo (+ 1952)

Né à Vina del Mar au Chili, orphelin de père dès l'âge de quatre ans, il connaît une enfance pauvre. Devenu jésuite en 1923, il étudie en Argentine, puis en Europe où il est ordonné prêtre en Belgique, en 1933. De retour au Chili, il désire aider les enfants, pauvres comme lui. Devant l'indifférence des chrétiens face au problème social, il écrit en 1941 un livre-choc : «Le Chili est-il un pays catholique?». En 1944, il crée «El Hogar de Christo» un Foyer chrétien où il fait régner une ambiance familiale, puis d'autres maisons pour enfants des rues, jeunes sans travail et adultes sans abri. En 1947, un voyage de quelques mois en Europe l'enrichit de multiples expériences au contact du mouvement social chrétien (JOC, etc.). Sa solide formation intellectuelle lui permet alors d'agir par ses conférences, ses livres et la création d'une revue jésuite «Message» qui existe encore. Il fonde la base d'un syndicalisme chrétien. La maladie qui le frappe n'éteint pas en lui la joie qui le caractérise, car il puise toute sa force dans l'eucharistie. Il meurt dans la sérénité en 1952.

Il fut canonisé le 23 octobre 2005 à Rome par Benoît XVI.

Alberto Hurtado Cruchaga (1901-1952), biographie sur le site du Vatican.

"Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur... et ton prochain comme toi-même" (Mt 22, 37.39). Tel était le programme de vie de saint Alberto Hurtado, qui chercha à s'identifier au Seigneur et à aimer les pauvres avec le même amour. La formation reçue au sein de la Compagnie de Jésus, consolidée par la prière et par l'adoration de l'Eucharistie, le porta à se laisser conquérir par le Christ, devenant un véritable contemplatif dans l'action. Dans l'amour et l'abandon total à la volonté de Dieu, il trouva la force de son apostolat. Il fonda El Hogar de Cristo pour les plus pauvres et pour les sans-abris, leur offrant un milieu familial empli de chaleur humaine. Son ministère sacerdotal se distinguait par sa sensibilité et sa disponibilité envers les autres, étant la véritable image vivante du Maître, "doux et humble de cœur". A la fin de ses jours, malgré les profondes douleurs de la maladie, il eut la force de continuer à répéter:  "Je suis content, Seigneur, je suis content", exprimant ainsi la joie avec laquelle il avait toujours vécu. Homélie de Benoît XVI

À Santiago du Chili, en 1952, Albert Hurtado Cruchaga, prêtre de la Compagnie de Jésus, qui fonda une œuvre pour donner un toit aux pauvres sans abri, et surtout un domicile vrai et familial aux jeunes vagabonds.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10246/Saint-Alberto-Hurtado-Cruchaga.html#:~:text=Il%20fonde%20la%20base%20d,%C3%A0%20Rome%20par%20Beno%C3%AEt%20XVI.

Alberto Hurtado Cruchaga

Saint

Death: 08/18/1952

Nationality (place of birth): Chili

Le père Alberto Hurtado Cruchaga (1901-1952) est célèbre comme pionnier des activités en faveur des travailleurs pauvres. Il est le fondateur d’ El Hogar de Cristo, et fit lui-même l’expérience de la pauvreté pendant sa jeunesse quand sa mère fut obligées de vendre la ferme familiale après la mort de son père. Pourtant une bourse d’études permit à Alberto d’étudier à l’école jésuite de Santiago. Il entra chez les jésuites en 1923, mais le gouvernement espagnol dissout la Compagnie de Jésus en 1932, pendant qu’il étudiait la théologie, et le jeune chilien termina sa théologie en Belgique, où il a été ordonné.

Ensuite il est retourné au Chili et a exercé un ministère typiquement jésuite : enseigner et donner des retraites.

Sa préoccupation des pauvres l’amena à devenir directeur de l’Action Catholique, et, en 1944, de demander à des femmes qui suivaient une retraite de penser aux hommes, femmes et enfants sans abri.. Les femmes répondirent par des dons, que Hurtado utilisa pour ouvrir d’abord un hospice pour enfants, et ensuite un hospice pour femmes et enfants. Ceci fut le début d’El Hogar de Cristo. «Hogar» veut dire ‘maison’, et ce nom signifie que les sans logis étaient les bienvenus dans la maison du Christ. Le mouvement se répandit au-delà du Chili et dans toute l’Amérique du Sud. En 1947 il fonda la «Association Sindical Chilena», un syndicat. Il a aussi écrit trois livres sur les problèmes sociaux et en 1951 il lança une revue mensuelle «Mensaje» (Message) qui traite de problèmes sociaux et expose l’enseignement social de l’Église.

Initialement regroupé et édité par: Tom Rochford, SJ

Traducteur: Guy Verhaegen

SOURCE : https://www.jesuits.global/fr/saint-blessed/saint-alberto-hurtado-cruchaga/

Saint Alberto Hurtardo Cruchaga (1901-1952)

Alberto Hurtado Cruchaga, né le 22 janvier 1901 au Chili, est rapidement confronté à la pauvreté. Il a quatre ans à la mort de son père, et sa mère doit tout vendre. Alberto apprend aussitôt la condition des pauvres sans domicile et à la merci d’autrui.

À la fin de ses études secondaires, il veut devenir jésuite, mais on lui conseille de s’occuper de sa mère et de son frère plus jeune. Il ne réalise son rêve qu’en 1923 et sera ordonné prêtre le 24 août 1933. On lui confie un ministère d’enseignement, mais la situation des pauvres crée en lui le besoin impérieux de lancer un appel à ceux auxquels il prêchait une retraite. C’était douze ans avant l’appel radiophonique de l’abbé Pierre ! Il suscite un grand élan de générosité et permet la création d’un vrai foyer domestique : « El Hogar de Cristo ». Le père Hurtado favorise la collaboration active de laïcs engagés avec lesquels il réalise une première maison d’accueil pour les enfants, puis pour les femmes, puis encore une autre pour les hommes : les pauvres commencent ainsi finalement à avoir au « Hogar de Cristo » une ambiance familiale où vivre. Ces maisons se multiplient, tout en adoptant des formes et des caractéristiques nouvelles : certaines deviennent des centres de réhabilitation, d’autres des centres de formation artisanale, et ainsi de suite, le tout toujours inspiré par des valeurs chrétiennes et imprégné de celles-ci.

Ce n’est pas suffisant pour le père Hurtado. Sentant que la charité ne peut occulter le besoin de justice, il fonde, en 1947, l’Association syndicale chilienne (Asich) pour promouvoir un syndicalisme s’inspirant de la Doctrine sociale de l’Église. Entre 1947 et 1950, il écrit trois livres importants sur les syndicats, sur l’humanisme social et sur l’ordre social chrétien. En 1951, il fonde Mensaje, revue jésuite pour répandre la Doctrine sociale de l’Église.

Ainsi, en quinze ans à peine, saint Alberto préparait l’esprit de Vatican II, selon lequel charité et justice s’épaulent réciproquement. Ces années d’apostolat intense furent l’expression d’un profond amour personnel pour le Christ qui s’exprime inséparablement en dévouement envers les enfants pauvres et abandonnés, en zèle ardent pour la formation des laïcs et en un sens vif de la justice sociale.

Mgr Emmanuel Lafont

Évêque de Cayenne

La charité ne peut occulter le besoin de justice

À la fois homme d’action et de réflexion, ce prêtre jésuite chilien a été canonisé l’an dernier par le pape Benoît XVI pour son dévouement auprès des pauvres et son sens vif de la justice sociale.

SOURCE : https://eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/temoigner/figures-de-saintete/372476-saint-alberto-hurtardo-cruchaga-1901-1952/


Saint Alberto Hurtado Cruchaga

Prêtre s.j. et fondateur du : « El Hogar de Cristo »

Alberto Hurtado Cruchaga naît le 22 janvier 1901 à Viña del Mar au Chili et devint orphelin de père à l’âge de 4 ans. Sa mère fut contrainte de vendre à des conditions défavorables leur modeste propriété pour payer les dettes de la famille. En conséquence, Alberto et son frère durent aller vivre auprès de parents et furent souvent déplacés de chez l’un vers chez l’autre. Dès son jeune âge, il apprit la condition des pauvres sans domicile et à la merci d’autrui.

Une bourse d’étude lui donna la possibilité de fréquenter le Collège des Jésuites à Santiago. Là, il devint membre de la Congrégation Mariale et, comme tel, s’intéressa vivement aux pauvres, prenant du temps avec eux dans les quartiers les plus misérables chaque dimanche après-midi.

À la fin de ses études secondaires en 1917, il aurait voulu devenir jésuite, mais on lui conseilla de retarder la réalisation d’un tel projet afin de s’occuper de sa mère et de son frère plus jeune. En travaillant l’après-midi et le soir, il réussit à subvenir à leurs besoins, tout en fréquentant la Faculté de Droit de l’Université Catholique. Pendant cette période aussi, sa sollicitude pour les pauvres qu’il visitait chaque dimanche, ne se démentait pas. L’obligation du service militaire interrompit ses études mais, une fois son devoir accompli, il obtint son diplôme au début d’août 1923. Le 15 du même mois, il entra au Noviciat de la Compagnie à Chillán.

En 1925, il alla à Cordoba, en Argentine, où il étudia les humanités.

En 1927, il fut envoyé en Espagne pour étudier la philosophie et la théologie. Cependant, en raison de la suppression de la Compagnie dans ce pays en 1931, il dut partir en Belgique et continuer la théologie à Louvain. C’est là qu’il fut ordonné prêtre le 24 août 1933 et qu’il obtint le doctorat en Pédagogie et Psychologie en 1935. Après avoir accompli le troisième an de Probation à Drongen, toujours en Belgique, il retourna au Chili en janvier 1936.

De retour dans son pays, son zèle s’étendit progressivement à tous les domaines : il commença à déployer son activité comme professeur de religion au Collège Saint Ignace, de pédagogie à l’Université Catholique de Santiago et au Séminaire Pontifical. Il écrivit divers essais sur l’éducation, comme aussi sur l’ordre social chrétien. Il construisit une maison d’Exercices Spirituels dans un village qui porte aujourd’hui son nom. Il fut directeur de la Congrégation Mariale des étudiants, les impliquant dans la catéchèse des pauvres. Il anima des retraites innombrables selon les Exercices Spirituels, et offrit sa direction spirituelle à de nombreux jeunes, accompagnant plusieurs d’entre eux dans leur réponse à une vocation sacerdotale et contribuant de façon notable à la formation de nombreux laïcs chrétiens.

En 1941, le Père Hurtado publia son livre le plus fameux : « ¿Es Chile un país católico? ». La même année lui fut confiée la responsabilité d’Assistant de la section des jeunes de l’Action Catholique pour l’Archidiocèse de Santiago, puis, l’année suivante, au niveau national. Il s’y engagea avec un esprit remarquable d’initiative, de dévouement et de sacrifice.

En octobre de l’année 1944, alors qu’il donnait les Exercices, il ressentit le besoin impérieux de faire appel aux auditeurs en leur demandant de penser aux nombreux pauvres de la ville, et en particulier aux enfants innombrables qui vagabondaient dans les rues de Santiago. Cet appel suscita promptement un élan de générosité et fut le début de l’initiative qui a fait connaître de plus le Père Hurtado. Il s’agit d’une forme d’action caritative qui fournissait aux personnes sans domicile non seulement un endroit où vivre, mais un vrai foyer domestique: « El Hogar de Cristo ».

Au moyen des contributions des bienfaiteurs et avec la collaboration active de laïcs engagés, le Père Hurtado ouvrit une première maison d’accueil pour les enfants, puis pour les femmes, puis encore une autre pour les hommes: les pauvres commencèrent ainsi finalement à avoir au « Hogar de Cristo » une ambiance familiale où vivre. Ces maisons se multiplièrent, tout en adoptant des formes et des caractéristiques nouvelles : certaines devinrent des centres de réhabilitation; d’autres des centres de formation artisanale, et ainsi de suite, le tout toujours inspiré par des valeurs chrétiennes et imprégné de celles-ci.

En 1945, Le Père Hurtado visita les États-Unis pour étudier le mouvement « Boys Town » de façon à l’adapter à son pays. Les six dernières années de sa vie furent dédiées au développement des diverses formes selon lesquelles « El Hogar de Cristo » existait et opérait.

En 1947 le Père Hurtado fonda l’Association Syndicale Chilienne (ASICH), pour promouvoir un syndicalisme s’inspirant de la Doctrine Sociale de l’Eglise.

Entre 1947 et 1950, il écrivit trois livres importants sur les syndicats, sur l’humanisme social et sur l’ordre social chrétien.

En 1951, il fonda le revue « Mensaje » la célèbre revue des Jésuites chiliens destinée à faire connaître et à expliquer la Doctrine de l’Église.

Un cancer du pancréas le conduisit en quelques mois à la fin de sa vie. Au milieu de douleurs atroces on l’entendit répéter souvent: « Content, Seigneur, Content ».

Après avoir passé son existence à manifester l’amour de Dieu aux pauvres, il fut rappelé à Lui le 18 août 1952.

Depuis son retour au Chili jusqu’à sa mort, le Père Hurtado a vécu seulement quinze années. Ce furent des années d’apostolat intense, expression d’un profond amour personnel pour le Christ et, pour cette raison même, caractérisé par un grand dévouement aux enfants pauvres et abandonnés, par un zèle ardent pour la formation des laïcs, et par un sens vif de la justice sociale chrétienne.

Alberto Hurtado Cruchaga a été béatifié, par Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005), le 16 octobre 1994, et canonisé le 23 octobre 2005, par le pape Benoît XVI (>>> Homélie du pape Benoît XVI). 

SOURCE : https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/21f84963-9788-44ff-a197-56296a8915a9

CHAPELLE PAPALE POUR LA CONCLUSION  DE
LA XI ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE DU SYNODE DES ÉVÊQUES,
POUR LA CLÔTURE  DE L'ANNÉE DE L'EUCHARISTIE
ET POUR LA CANONISATION DES BIENHEUREUX: 

HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVI

Place Saint-Pierre
Journée mondiale des Missions
Dimanche 23 octobre 2005

Vénérés frères dans l'épiscopat et dans le sacerdoce!

Chers frères et soeurs!

En ce XXX Dimanche du temps ordinaire, notre Célébration eucharistique s'enrichit de divers motifs d'action de grâce et de supplication à Dieu. Au même moment se concluent l'Année de l'Eucharistie et l'Assemblée ordinaire du Synode des Evêques, consacrée précisément au mystère eucharistique dans la vie et dans la mission de l'Eglise, alors que dans quelques instants seront proclamés saints cinq Bienheureux:  Mgr Józef Bilczewski, Evêque, les prêtres Gaetano CatanosoZygmunt Gorazdowski et Alberto Hurtado Cruchaga, et le religieux capucin Felice da Nicosia. En outre, on fête aujourd'hui la Journée mondiale des Missions, un rendez-vous annuel qui réveille dans la communauté ecclésiale l'élan pour la mission. C'est avec joie que j'adresse mes salutations à toutes les personnes présentes, en premier lieu aux Pères synodaux, puis aux pèlerins venus de diverses nations, avec leurs pasteurs, pour fêter les nouveaux saints. La liturgie d'aujourd'hui nous invite à contempler l'Eucharistie comme source de sainteté et nourriture spirituelle pour notre mission dans le monde:  ce précieux "don et mystère" nous manifeste et nous communique la plénitude de l'amour de Dieu.

La Parole du Seigneur, qui vient de retentir dans l'Evangile, nous a rappelé que dans l'amour se résume toute la loi divine. Le double commandement de l'amour de Dieu et de notre prochain contient les deux aspects d'un unique dynamisme du coeur et de la vie. Jésus conduit ainsi à son achèvement la révélation antique, sans ajouter de nouveau commandement, mais en réalisant en lui-même et dans sa propre action salvifique la synthèse vivante des deux grandes paroles de l'Ancienne Alliance:  "Tu aimeras Yahvé ton Dieu de tout ton coeur..." et "Tu aimeras ton prochain comme toi-même" (cf. Dt 6, 5; Lv 19, 18). Dans l'Eucharistie, nous  contemplons  le Sacrement de cette synthèse vivante de la loi:  le Christ nous remet en lui-même la pleine réalisation de l'amour pour Dieu et de l'amour pour nos frères. Et c'est cet amour qu'il nous communique lorsque nous nous nourrissons de son Corps et de son Sang. C'est alors que peut se réaliser en nous ce que saint Paul écrit aux Thessaloniciens dans la seconde Lecture d'aujourd'hui:  "Vous vous êtes tournés vers Dieu, abandonnant les idoles pour servir le Dieu vivant et véritable" (1 Th 1, 9). Cette conversion est le principe du chemin de sainteté que le chrétien est appelé à réaliser dans sa propre existence. Le saint est celui qui est tellement fasciné par la beauté de Dieu et par sa vérité parfaite qu'il en est progressivement transformé. Pour cette beauté et cette vérité, il est prêt à renoncer à tout, même à lui-même. L'amour de Dieu lui suffit et il en fait l'expérience dans le service humble et désintéressé rendu à son prochain, en particulier aux personnes qui ne sont pas en mesure d'y répondre. Combien est providentiel, dans cette perspective, le fait qu'aujourd'hui, l'Eglise indique à tous ses membres cinq nouveaux saints qui, nourris du Christ, Pain vivant, se sont convertis à l'amour et ont orienté toute leur existence à partir de celui-ci! Dans diverses situations et à travers divers charismes, ils ont aimé le Seigneur de tout leur coeur et ils ont aimé leur prochain comme eux-mêmes et sont "ainsi devenus un modèle pour tous les croyants" (1 Th 1, 6-7).

Saint Józef Bilczewski fut un homme de prière. La Messe, la Liturgie des Heures, la méditation, le chapelet et les autres exercices de piété rythmaient ses journées. Un temps particulièrement long était consacré à l'adoration eucharistique.

Saint Zygmunt Gorazdowski est également devenu célèbre en raison de sa dévotion fondée sur la célébration et sur l'adoration de l'Eucharistie. Vivre l'offrande du Christ l'a conduit vers les malades, les pauvres et les indigents.

La profonde connaissance de la théologie, de la foi et de la dévotion eucharistique de Józef Bilczeski ont fait de lui un exemple pour les prêtres et un témoin pour tous les fidèles.

Zygmunt Gorazdowski, en fondant l'Association des Prêtres, la Congrégation des Soeurs de Saint-Joseph, et bien d'autres institutions caritatives, s'est toujours laissé conduire par l'esprit de communion, qui se révèle pleinement dans l'Eucharistie.

"Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur... et ton prochain comme toi-même" (Mt 22, 37.39). Tel était le programme de vie de saint Alberto Hurtado, qui chercha à s'identifier au Seigneur et à aimer les pauvres avec le même amour. La formation reçue au sein de la Compagnie de Jésus, consolidée par la prière et par l'adoration de l'Eucharistie, le porta à se laisser conquérir par le Christ, devenant un véritable contemplatif dans l'action. Dans l'amour et l'abandon total à la volonté de Dieu, il trouva la force de son apostolat. Il fonda El Hogar de Cristo pour les plus pauvres et pour les sans-abris, leur offrant un milieu familial empli de chaleur humaine. Son ministère sacerdotal se distinguait par sa sensibilité et sa disponibilité envers les autres, étant la véritable image vivante du Maître, "doux et humble de coeur". A la fin de ses jours, malgré les profondes douleurs de la maladie, il eut la force de continuer à répéter:  "Je suis content, Seigneur, je suis content", exprimant ainsi la joie avec laquelle il avait toujours vécu.

Saint Gaetano Catanoso fut le promoteur et l'apôtre de la Sainte Face du Christ. "La Sainte Face - affirmait-il - est ma vie. Elle est ma force". Avec une heureuse intuition, il associa cette dévotion à la piété eucharistique. Il s'exprimait ainsi:  "Si nous voulons adorer le Visage royal de Jésus... nous le trouvons dans la divine Eucharistie, où, avec le Corps et le Sang de Jésus Christ, se cache sous le voile immaculé de l'Hostie, le Visage de Notre Seigneur". La Messe quotidienne et l'adoration fréquente du Sacrement de l'autel furent l'âme de son sacerdoce:  avec une charité pastorale ardente et inlassable, il se consacra à la prédication, à la catéchèse, au ministère des Confessions, aux pauvres, aux malades et à la maturation des vocations sacerdotales. Aux Soeurs véroniques de la Sainte-Face, qu'il fonda, il transmit l'esprit de charité, d'humilité et de sacrifice, qui avait animé toute son existence.

Saint Felice da Nicosia aimait répéter en toutes circonstances, joyeuses ou tristes:  "Ainsi soit-il pour l'amour de Dieu". Nous pouvons ainsi comprendre combien était intense et concrète en lui l'expérience de l'amour de Dieu révélé aux hommes dans le Christ. Cet humble Frère capucin, illustre fils de la terre de Sicile, austère et pénitent, fidèle aux plus authentiques expressions de la tradition franciscaine, fut progressivement modelé et transformé par l'amour de Dieu, vécu et réalisé dans l'amour du prochain. Frère Felice nous aide à découvrir la valeur des petites choses qui rendent la vie plus précieuse et nous enseigne à percevoir le sens de la famille et du service à nos frères, en nous montrant que la joie véritable et durable à laquelle aspire le coeur de tout être humain est fruit de l'amour.

Chers et vénérés Pères synodaux, pendant trois semaines, nous avons vécu ensemble un climat de ferveur eucharistique renouvelée. Je voudrais désormais, avec vous et au nom de tout l'épiscopat, envoyer un salut fraternel aux Evêques de l'Eglise qui est en Chine. C'est avec beaucoup de peine, que nous avons ressenti l'absence de leurs représentants. Je veux toutefois assurer à l'ensemble des Evêques chinois que nous sommes proches d'eux, de leurs prêtres et de leurs fidèles par la prière. Le chemin de souffrance des communautés confiées à leur soin pastoral est présent dans notre coeur:  il ne demeurera pas sans fruit parce qu'il représente une participation au Mystère pascal, à la gloire du Père. Les travaux synodaux nous ont permis d'approfondir les aspects fondamentaux de ce Mystère confié à l'Eglise depuis le début. La contemplation de l'Eucharistie doit pousser tous les membres de l'Eglise, en premier lieu les prêtres, ministres de l'Eucharistie, à raviver leur engagement de fidélité. C'est sur le mystère eucharistique, célébré et adoré, que se fonde le célibat que les prêtres ont reçu comme don précieux et signe de l'amour sans partage envers Dieu et envers le prochain. Pour les laïcs aussi, la spiritualité eucharistique doit constituer le moteur intérieur de toute activité et aucune dichotomie n'est admissible entre la foi et la vie, dans leur mission d'animation chrétienne du monde. Alors que se conclut l'Année de l'Eucharistie, comment ne pas rendre grâce à Dieu pour les nombreux dons offerts à l'Eglise au cours de ce temps? Et comment ne pas reprendre l'invitation du bien-aimé Pape Jean-Paul II à "repartir du Christ"? Comme les disciples d'Emmaüs qui, le coeur réconforté par la parole du Ressuscité et illuminés par sa présence vivante, reconnue dans la fraction du pain, revinrent en hâte à Jérusalem et devinrent des témoins de la Résurrection du Christ, nous aussi, nous reprenons notre chemin, animés par le vif désir de témoigner du mystère de cet amour qui donne l'espérance au monde.

Dans cette perspective, s'inscrit parfaitement cette Journée mondiale des Missions que nous célébrons aujourd'hui, à laquelle le vénéré Serviteur de Dieu Jean-Paul II avait donné pour thème de réflexion:  "Mission:  Pain rompu pour la vie du monde". La Communauté ecclésiale, quand elle célèbre l'Eucharistie, spécialement le Jour du Seigneur,  prend  toujours  davantage conscience du fait que le sacrifice du Christ est "pour tous" (Mt 26, 28) et que l'Eucharistie pousse le chrétien à être "pain rompu" pour les autres, à s'engager pour un monde plus juste et plus fraternel. Aujourd'hui encore, face aux foules, le Christ continue à exhorter ses disciples:  "Donnez-leur vous-mêmes à manger" (Mt 14, 16) et, en son nom, les missionnaires annoncent et témoignent de l'Evangile, parfois même au prix du sacrifice de leur vie. Chers amis, nous devons tous repartir de l'Eucharistie. Que Marie, Femme eucharistique, nous aide à l'aimer, à "demeurer" dans l'amour du Christ, pour être intimement renouvelés par Lui. Docile à l'action de l'Esprit et attentive aux nécessités des hommes, l'Eglise sera alors toujours davantage un phare de lumière, de vraie joie et d'espérance, réalisant pleinement  sa  mission de "signe et moyen de l'unité de tout le genre humain" (Lumen gentium, n. 1).

© Copyright 2005 - Libreria Editrice Vaticana

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/homilies/2005/documents/hf_ben-xvi_hom_20051023_canonizations.html

Sant'Alberto Hurtado Cruchaga

Estatua del padre Alberto Hurtado en parroquia de Jesús Obrero, Linares, Chile.


Saint Alberto Hurtado Cruchaga

Memorial

18 August

Profile

Alberto’s father died when the boy was four years old, and he grew up in poverty, living with a series of relatives. Educated at the Jesuit College in Santiago, Chile. He early felt a call to religion, and to work with those as poor as himself. He entered the Jesuit novitiate in 1923, and was ordained in 1933. He taught religion at Colegion San Ignacio, trained teachers at Catholic University in Santiago, led retreats for young men, and worked in the poor areas of the city whenever he could. In 1941 he wrote Is Chile a Catholic Country?, and became national chaplain to the youth movement Catholic Action. During a retreat in 1944Father Alberto started the work that would lead to El Hagar de Cristo which shelters the homeless and tries to rescue abandoned children, and was later modelled somewhat on the American Boys Town movement. In 1947, Hurtado founded the Chilean Trade Union Association (ASICH) to promote a Christian labour-union movement. He founded the journal Mensaje, dedicated to explaining the Church‘s teaching, in 1951. He wrote several works in his later years on trade unions, social humanism and the Christian social order.

Born

22 January 1901 at Vina del Mar, Chile

Died

18 August 1952 at Santiago, Chile of pancreatic cancer

Venerated

21 December 1991 by Pope John Paul II (decree of heroic virtues)

Beatified

16 October 1994 by Pope John Paul II

Canonized

23 October 2005 by Pope Benedict XVI at RomeItaly

Additional Information

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

Amercia Magazine

Catholic 365

Catholic Ireland

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Independent Catholic News

Ignatian Spirituality

L’Osservatore Romano

Office of Ignatian Spirituality

Padre Hurtado

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Santi e Beati

Readings

I am happy, Lord. – Saint Alberto’s frequent prayer during his fight with cancer

MLA Citation

“Saint Alberto Hurtado Cruchaga“. CatholicSaints.Info. 30 June 2023. Web. 17 August 2024. <https://catholicsaints.info/saint-alberto-hurtado-cruchaga/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-alberto-hurtado-cruchaga/

CONCLUSION OF THE 11th ORDINARY GENERAL ASSEMBLY
OF THE SYNOD OF BISHOPS AND YEAR OF THE EUCHARIST

CANONIZATION OF THE BLESSEDS:

HOMILY OF HIS HOLINESS BENEDICT XVI

Saint Peter's Square
World Mission Sunday, 23 October 2005

Venerable Brothers in the Episcopate and in the Priesthood,

Dear Brothers and Sisters,

On this 30th Sunday of Ordinary Time, our Eucharistic celebration is enriched for various reasons that impel us to give thanks to God.

The Year of the Eucharist and the Ordinary General Assembly of the Synod of Bishops, dedicated precisely to the mystery of the Eucharist in the life and mission of the Church, have concurrently come to an end. And in a short while, five Blesseds will be canonized: Archbishop Jozef BilczewskiGaetano CatanosoZygmunt Gorazdowski and Alberto Hurtado Cruchaga, priests; and Felix of Nicosia, a Religious Capuchin Friar.

Furthermore, today is "World Mission Sunday", a yearly appointment that reawakens missionary ardour in the Ecclesial Community.

With joy I greet all who are present; first, the Synod Fathers, and then, the pilgrims who have come from various nations, together with their Pastors, to celebrate the new Saints.

Today's liturgy invites us to contemplate the Eucharist as the source of holiness and spiritual nourishment for our mission in the world: this supreme "gift and mystery" manifests and communicates to us the fullness of God's love.

The Word of the Lord, just proclaimed in the Gospel, has reminded us that all of divine law is summed up in love. The dual commandment to love God and neighbour contains the two aspects of a single dynamism of the heart and of life. Jesus thus brings to completion the ancient revelation, not by adding an unheard-of commandment, but by realizing in himself and in his work of salvation the living synthesis of the two great commands of the Old Covenant: "You shall love the Lord your God with your whole heart..." and "You shall love your neighbour as yourself" (cf. Dt 6: 5; Lv 19: 18).

In the Eucharist we contemplate the Sacrament of this living synthesis of the law: Christ offers to us, in himself, the complete fulfilment of love for God and love for our brothers and sisters. He communicates his love to us when we are nourished by his Body and Blood.

In this way, St Paul's words to the Thessalonians in today's Second Reading are brought to completion in us: "You turned to God from idols, to serve him who is the living and true God" (I Thes 1: 9). This conversion is the beginning of the walk of holiness that the Christian is called to achieve in his own life.

The saint is the person who is so fascinated by the beauty of God and by his perfect truth as to be progressively transformed by it. Because of this beauty and truth, he is ready to renounce everything, even himself. Love of God is enough for him, experienced in humble and disinterested service to one's neighbour, especially towards those who cannot give back in return.

In this perspective, how providential it is today that the Church points out to all her members five new saints who, nourished by Christ, the Living Bread, were converted to love; this marked their entire life!

In different situations and with different charisms, they loved the Lord with all their heart and their neighbour as themselves, so as to become "a model for all believers" (I Thes 1: 6-7).

St Jozef Bilczewski was a man of prayer. The Holy Mass, the Liturgy of the Hours, meditation, the Rosary and other pious practices formed part of his daily life. A particularly long time was dedicated to Eucharistic adoration.

St Zygmunt Gorazdowski also became famous for his devotion founded on the celebration and adoration of the Eucharist. Living Christ's offering urged him toward the sick, the poor and the needy.

The deep knowledge of theology, faith and Eucharistic devotion of Jozef Bilczewski made him an example for priests and a witness for all the faithful.

In founding the Association of Priests, the Congregation of the Sisters of St Joseph and many other charitable institutions, Zygmunt Gorazdowski always allowed himself to be guided by the spirit of communion, fully revealed in the Eucharist.

"You shall love the Lord your God with your whole heart.... You shall love your neighbour as yourself" (Mt 22: 37, 39). This was the programme of life of St Alberto Hurtado, who wished to identify himself with the Lord and to love the poor with this same love. The formation received in the Society of Jesus, strengthened by prayer and adoration of the Eucharist, allowed him to be won over by Christ, being a true contemplative in action. In love and in the total gift of self to God's will, he found strength for the apostolate.

He founded El Hogar de Cristo for the most needy and the homeless, offering them a family atmosphere full of human warmth. In his priestly ministry he was distinguished for his simplicity and availability towards others, being a living image of the Teacher, "meek and humble of heart". In his last days, amid the strong pains caused by illness, he still had the strength to repeat: "I am content, Lord", thus expressing the joy with which he always lived.

St Gaetano Catanoso was a lover and apostle of the Holy Face of Jesus. "The Holy Face", he affirmed, "is my life. He is my strength". With joyful intuition he joined this devotion to Eucharistic piety.

He would say: "If we wish to adore the real Face of Jesus..., we can find it in the divine Eucharist, where with the Body and Blood of Jesus Christ, the Face of Our Lord is hidden under the white veil of the Host".

Daily Mass and frequent adoration of the Sacrament of the Altar were the soul of his priesthood: with ardent and untiring pastoral charity he dedicated himself to preaching, catechesis, the ministry of confession, and to the poor, the sick and the care of priestly vocations. To the Congregation of the Daughters of St Veronica, Missionaries of the Holy Face, which he founded, he transmitted the spirit of charity, humility and sacrifice which enlivened his entire life.

St Felix of Nicosia loved to repeat in all situations, joyful or sad: "So be it, for the love of God". In this way we can well understand how intense and concrete his experience was of the love of God, revealed to humankind in Christ.

This humble Capuchin Friar, illustrious son of the land of Sicily, austere and penitent, faithful to the most genuine expressions of the Franciscan tradition, was gradually shaped and transformed by God's love, lived and carried out in love of neighbour.

Bro. Felix helps us to discover the value of the little things that make our lives more precious, and teaches us to understand the meaning of family and of service to our brothers and sisters, showing us that true and lasting joy, for which every human heart yearns, is the fruit of love.

Dear and venerable Synod Fathers, for three weeks we have lived together an atmosphere of renewed Eucharistic fervour. Now I would like, with you and in the name of the entire Episcopacy, to extend a fraternal greeting to the Bishops of the Church in China.

With deep sorrow we felt the absence of their representatives. Nevertheless, I want to assure all of the Chinese Bishops that, in prayer, we are close to them and to their priests and faithful. The painful journey of the communities entrusted to their pastoral care is present in our heart: it does not remain fruitless, because it is a participation in the Paschal Mystery, to the glory of the Father.

The work of the Synod enabled us to deepen the important aspects of this mystery, given to the Church from the beginning. Contemplation of the Eucharist must urge all the members of the Church, priests in the first place, ministers of the Eucharist, to revive their commitment of faithfulness. The celibacy that priests have received as a precious gift and the sign of undivided love towards God and neighbour is founded upon the mystery of the Eucharist, celebrated and adored.

For lay persons too, Eucharistic spirituality must be the interior motor of every activity, and no dichotomy is acceptable between faith and life in their mission of spreading the spirit of Christianity in the world.

With the closing of the Year of the Eucharist, how can we not give thanks to God for the many gifts granted to the Church during this time? And how can we not take up once again the invitation of our beloved Pope John Paul II to "start afresh from Christ"?

Like the disciples of Emmaus, whose hearts were kindled by the words of the Risen One and enlightened by his living presence recognized in the breaking of the bread, who hurriedly returned to Jerusalem and became messengers of Christ's Resurrection, we too must take up the path again, enlivened by the fervent desire to witness to the mystery of this love that gives hope to the world.

It is in this Eucharistic perspective that today's World Mission Sunday is well situated, to which the venerated Servant of God John Paul II gave as the theme for reflection: Mission: bread broken for the life of the world.

When the Ecclesial Community celebrates the Eucharist, especially on Sunday, the Day of the Lord, it better understands that Christ's sacrifice is "for all" (Mt 26: 28), and that the Eucharist urges Christians to be "bread broken" for others, to commit themselves to a more just and fraternal world.

Even today, faced with the crowds, Christ continues to exhort his disciples: "Give them something to eat yourselves" (Mt 14: 16), and in his Name, missionaries proclaim and witness to the Gospel, sometimes with the sacrifice of their lives.

Dear friends, we must all start afresh from the Eucharist. Mary, Woman of the Eucharist, will help us to "fall in love" with it, she will help us to "remain" in Christ's love, to be deeply renewed by him.

Docile to the Spirit's action and attentive to the needs of others, the Church will be evermore a beacon of light, of true joy and hope, fully achieving its mission as "sign and instrument... of unity among all men" (Lumen Gentium, n. 1).

© Copyright 2005 - Libreria Editrice Vaticana

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/en/homilies/2005/documents/hf_ben-xvi_hom_20051023_canonizations.html

BL. ALBERTO HURTADO CRUCHAGA was born in Vina del Mar, Chile, on 22 January 1901. His father died when he was four and the family was impoverished.

He received a scholarship to the Jesuit College in Santiago, where he developed a lively interest in the poor, spending time with them in the most miserable neighbourhoods every Sunday afternoon.

In 1923 he entered the Jesuit novitiate and was ordained a priest in 1933. He taught religion at Colegio San Ignacio and pedagogy at the Catholic University of Santiago. He frequently gave retreats to young men, guiding several to the priesthood and contributing to the formation of many others as outstanding Christian laymen.

In 1941 he published his famous book, Is Chile a Catholic Country?, and was asked that same year to serve as chaplain to the youth movement of Catholic Action, first within the Archdiocese of Santiago and then at the national level. He carried out these tasks with exceptional dedication and sacrifice.

In 1944, while giving a retreat, he felt impelled to ask his audience to consider the many poor people of the city, especially the numerous homeless children who roamed the streets of Santiago. This request received a generous response and was the beginning of the initiative for which Fr Hurtado is especially well-known: the "El Hogar de Cristo", a charitable work that provides not only housing but a home-like atmosphere for the homeless.

With the help of benefactors and committed lay people, he opened a house for children and then similar ones for women and men. The homes multiplied: some were rehabilitation centres, others trade schools, etc.

In 1945 Fr Hurtado visited the USA to study the "Boys Town" movement and to consider how it could be adapted to his own country. The last six years of his life were devoted to developing various forms of "El Hogar".

In 1947 Fr Hurtado founded the Chilean Trade Union Association (ASICH) to promote a union movement based on the Church's social teaching. Between 1947 and 1950 he wrote three important works on trade unions, social humanism and the Christian social order. In 1951 he founded the journal Mensaje, dedicated to explaining the Church's teaching.

Pancreatic cancer brought him, within a few months, to the end of his life. In the midst of terrible pain, he was often heard to say: "I am happy, Lord".

After having spent his life manifesting Christ's love for the poor, Fr Hurtado was called to the Lord on 18 August 1952. He accomplished all the works described above in the 15 years between his tertianship and his death at the age of 51.

SOURCE : https://web.archive.org/web/20181218171222/http://www.ewtn.com/library/MARY/bios94.htm#cruchaga

Alberto Hurtado Cruchaga (1901-1952)

ALBERTO HURTADO CRUCHAGA was born in Viña del Mar, Chile, on 22 January 1901; he was orphaned when he was four years old by the death of his father. His mother had to sell, at a loss, their modest property in order to pay the family’s debts. As a further consequence, Alberto and his brother had to go to live with relatives and were often moved from one family to another. From an early age, therefore, he experienced what it meant to be poor, to be without a home and at the mercy of others.

He was given a scholarship to the Jesuit College in Santiago. Here he became a member of the Sodality of Our Lady and developed a lively interest in the poor, spending time with them in the most miserable neighborhoods every Sunday afternoon.

When he completed his secondary education in 1917, Alberto wanted to become a Jesuit, but he was advised to delay the realization of this desire in order to take care of his mother and his younger brother. By working in the afternoons and evenings, he succeeded in supporting them; at the same time, he studied law at the Catholic University. In this period, he maintained his care for the poor and continued to visit them every Sunday. Obligatory military service interrupted his studies, but once he fulfilled this duty he went on to earn his degree early in August 1923.

On 14 August 1923 he entered the Novitiate of the Society of Jesus in Chillán. In 1925 he went to Córdoba, Argentina, where he studied humanities. In 1927 he was sent to Spain to study philosophy and theology.

However, because of the suppression of the Jesuits in Spain in 1931, he went on to Belgium and continued studying theology at Louvain. He was ordained a priest there on 24 August 1933, and in 1935 obtained a doctorate in pedagogy and psychology. After having completed his Tertianship in Drongen, Belgium, he returned to Chile in January 1936. Here he began his activity as professor of religion at Colegio San Ignacio and of Pedagogy at the Catholic University of Santiago. He was entrusted with the Sodality of Our Lady for the students, and he involved them in teaching catechism to the poor. He frequently directed retreats and offered spiritual direction to many young men, accompanying several of them in their response to the priestly vocation and contributing in an outstanding manner to the formation of many Christian laymen.

In 1941 Father Hurtado published his most famous book: “Is Chile a Catholic Country?” The same year he was asked to assume the role of Assistant for the Youth Movement of the Catholic Action, first within the Archdiocese of Santiago and then nationally. He performed these roles with an exceptional spirit of initiative, dedication and sacrifice.

In October 1944, while giving a retreat, he felt impelled to appeal to his audience to consider the many poor people of the city, especially the numerous homeless children who were roaming the streets of Santiago. This request evoked a ready and generous response. This was the beginning of the initiative for which Father Hurtado is especially well-known: a form of charitable activity which provided not only housing but a home-like milieu for the homeless: “El Hogar de Cristo”.

By means of contributions from benefactors and with the active collaboration of committed laity, Father Hurtado opened the first house for children; this was followed by a house for women and then one for men. The poor found a warm home in “El Hogar de Cristo”. The houses multiplied and took on new dimensions; in some houses there were rehabilitation centers, in others trade-schools, and so on. All were inspired and permeated by Christian values.

In 1945 Father Hurtado visited the United States to study the “Boys Town” movement and to consider how it could be adapted to his own country. The last six years of his life were dedicated to the development of various forms in which “El Hogar” could exist and function.

In 1947 Father Hurtado founded the Chilean Trade Union Association (ASICH) to promote a union movement inspired by the social teaching of the Church.

Between 1947 and 1950, Father Hurtado wrote three important works: on trade unions, on social humanism, and on the Christian social order. In 1951 he founded “Mensaje”, the well-known Jesuit periodical dedicated to explaining the doctrine of the Church.

Pancreatic cancer brought him, within a few months, to the end of his life. In the midst of terrible pain, he was often heard to say, “I am content, Lord.”

After having spent his life manifesting Christ’s love for the poor, Father Hurtado was called to the Lord on 18 August 1952.

From his return to Chile after his Tertianship to his death, a matter of only fifteen years, Father Hurtado lived and accomplished all the works described above. His apostolate was the expression of a personal love for Christ the Lord; it was characterized by a great love for poor and abandoned children, an enlightened zeal for the formation of the laity, and a lively sense of Christian social justice.

Fr. Hurtado was beatified by John Paul II on October 16, 1994.

SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20051023_cruchaga_en.html

Alberto Hurtado Cruchaga

Saint

Death: 08/18/1952

Nationality (place of birth): Chilean

Alberto Hurtado Cruchaga (1901-1952) is famous as a pioneer in the Latin American Church’s activities in favor of the working poor. The founder of El Hogar de Cristo directly experienced poverty as a young man when his mother was forced to sell the family farm after his father’s death. However, a scholarship allowed Hurtado to study at the Jesuit school in Santiago. He joined the Jesuits in 1923 but the Spanish government dissolved the Society of Jesus in 1932 while Hurtado was studying theology; the young Chilean finished his studies in Belgium where he was ordained. On returning to Chile, Hurtado exercised a typical Jesuit ministry of teaching and giving retreats.

His concern for the poor eventually led him to become director of Catholic Action, and in 1944 to ask women on a retreat to think of the men, women and children who were without a home to live in. The women responded with donations which Hurtado used to open first a hospice for youth and then one for women and children. This was the beginning of El Hogar de Cristo. "Hogar" means home, and the name signifies that people were welcomed into Christ's home. The movement spread beyond Chile and throughout South America. In 1947 he founded Asociación Sindical Chilena, a trade union movement. Hurtado also wrote three books on social issues and in 1951 started a monthly magazine, Mensaje ("Message") that explains the Church's social teaching and addresses social issues.

Originally Collected and edited by: Tom Rochford, SJ

SOURCE : https://www.jesuits.global/saint-blessed/saint-alberto-hurtado-cruchaga/

St. Alberto Hurtado, SJ (1901-1952)

Alberto Hurtado, SJ, served the poor in Chile and founded the Hogar de Cristo for young people.

Born in Chile (of Basque origin) on January 22, 1901, Hurtado was only four when his father died. He grew up with financial difficulties, but a scholarship enabled him to attend a Jesuit school in Santiago. Later he studied law at the Pontifical Catholic University of Chile.

Hurtado entered the novitiate of the Society of Jesus in 1923. After philosophy and theology studies in Spain and Belgium (because the Jesuits were expelled from Spain), he was ordained to the priesthood in 1933.

Hurtado was interested in labor law before entering the Society and long desired to improve the lot of the poor. Upon his return to Chile in 1936, he became a teacher at his alma mater, the Pontifical Catholic University, but also reached out to the poor, especially to the young.

In 1940 he began working for Catholic Action and in the following year became the national director of the youth organization. He also published Is Chile a Catholic Country?—a book which challenged some long-held conservative beliefs. It caused considerable controversy and even had some critics labeling him a “communist.”

Alberto Hurtado founded his own organization for poor and abandoned young people, Hogar de Cristo. The Hogar de Cristo shelters quickly spread throughout Chile and served thousands of needy youngsters.

Hurtado established the Trade Union Association of Chile and published three volumes on the labor movement. He also founded a periodical, Mensaje.

Rushed to the hospital with intense pain one day in 1952, Hurtado was diagnosed with pancreatic cancer and died soon afterwards. His death was national news.

Hurtado was beatified in 1994 and canonized by Pope Benedict XVI on October 23, 2005. He remains very popular in Chile to this day. His Facebook fan page has more than 50,000 followers.

SOURCE : https://www.ignatianspirituality.com/ignatian-voices/20th-century-ignatian-voices/st-alberto-hurtado-sj-1901-1952/

St. Alberto Hurtado, SJ: patron saint of multitaskers

James Martin, S.J.August 18, 2010

Today is the Feast of a Jesuit about whom perhaps you know little: Alberto Hurtado, S.J.  Here's a brief reflection:

Alberto Hurtado was born in 1901 in Viña del Mar in Chile. Father Hurtado, canonized in 2005 by Pope Benedict XVI, was a man that many of my Jesuit friends actually knew. Today in Chile today he is a national hero. 

Alberto was born into a once-aristocratic family. When he was four, Alberto's father died, and the family, now impoverished, was forced to live with a succession of relatives. A scholarship enabled him to attend St. Ignatius Academy, a Jesuit school in Santiago. As a teenager, he spent time with the poor in the city's slums on Sunday afternoons. After graduation Alberto considered becoming a Jesuit but his spiritual directed suggested waiting until his family was "better situated," as Joseph Tylenda, SJ, writes in his book Jesuit Saints and Martyrs. 

In March 1918, he began studying law at the Catholic University of Chile, and continued to visit the poor every Sunday. "He was incapable of seeing pain, nor indeed any need," recalled his spiritual director from the time, "without seeking a way to solve it." Though marriage held great appeal he decided to enter the Jesuit novitiate, which he did in 1923, at age 22. His discernment found confirmation almost immediately. "Here you have me, finally a Jesuit," he wrote to a close friend, "as happy and content as one can be on this earth!" 

Alberto completed the standard formation of the Jesuit—novitiate, philosophy studies, full-time work and then theology—before being ordained in 1933. Along the way he won the admiration of his peers for his charity, kindness and prayerfulness. His vibrant personality gives lie to the stereotype of the saints as dour, gloomy types. "Being with him was so enjoyable because he made you feel so comfortable," said one friend. After his ordination Alberto returned to teach religion to children at St. Ignatius, and to adults at the Catholic University, and also gave the Spiritual Exercises. 

Hurtado's commitment to the poor endured. In addition to his teaching, he worked with the Chilean poor, especially the disadvantaged youth and young adults. In 1940, he was appointed director of "Catholic Action," a national youth movement. Questioning the country's commitment to the poor and taking aim at declining vocations to the priesthood, he wrote a provocative book entitled Is Chile a Catholic Country? 

In 1944, Hurtado had an epiphany: a homeless man approached him on the street on a cold night. "A poor man, in shirtsleeves, suffering from tonsillitis, and shivering with cold, approached me saying he had nowhere to find shelter." 

A few days later, while directing a women's retreat he recounted this experience to his audience, and asked them to turn their thoughts to the poor. "Christ is without a home!" he said.  He continued:

Christ roams through our streets in the person of so many of the suffering poor, sick and dispossessed, and people thrown out of their miserable slums; Christ huddled under bridges, in the person of so many children who lack someone to call father, who have been deprived for many years without a mother's kiss on their foreheads…Christ is without a home! Shouldn't we want to give him one, those of us who have the joy of a comfortable home, plenty of good food, the means to educate and assure the future of our children? "What you do to the least of me, you do to me," Jesus said. 

His impassioned remarks inspired the gathered women to pool their resources, which marked the beginning of the work that Alberto Hurtado is best known for: Hogar de Christo. (As one Jesuit said, this means that the women founded the Hogar!) Hogar means "hearth" or "home." Hurtado wanted to welcome the poor into "Christ's home." 

In 1945 the first Hogar opened and quickly attracted volunteers; within a few years similar hospices spread across Chile. Hospices not only offered their guests shelter, they also taught them technical skills and Christian values. At the same time, Hurtado continued his retreat work, his speaking and his work with youth. (At one point Hurtado came to the United States to visit Father Flanagan's famous Boys' Town, to study their operation and management techniques.) Between 1945 and 1951 some 850,000 children received help from Hogar de Cristo. 

From all accounts Hurtado was an intensely busy man. In 1946, he bought a green pickup truck to better bring at-risk children living on the street back to the shelters. He called them his patroncitos, his "little bosses." In addition to his work with Hogar, his retreats and outreach to youth, he wrote several books and found the journal Mensaje, a Catholic magazine designed to highlight the social teachings of the church, and which is still proudly published by the Chilean Jesuits. 

Despite his hectic schedule, Alberto understood the need for the balance between prayer and work, striving to be a "contemplative in action." On the one hand, the activist is the one who at every moment recognizes "the divine impulse." On the other, prayer should not encourage a "sleepy sort of laziness under the pretext of keeping ourselves united with God."  I like to think of him as the patron saint of multitaskers. 

By the age of 50, though, Alberto seemed to his friends worn out. After a physician-ordered vacation, he returned to discover that he had pancreatic cancer. The end would come quickly and painfully. Yet during his suffering he was often heard to say, "I am content, O Lord, I am content." He died at age 51.

His funeral, in the Church of St. Ignatius in Santiago, was filled with so many of the poor who venerated Padre Hurtado that many of his close friends had to remain outside. Alberto Hurtado was canonized by Pope Benedict XVI in 2005. All of Chile celebrated the man who the country's president called one of Chile's "founding fathers." 

One of my Jesuit friends, Tom, who recently worked in Chile, told me that he once met a man named Juanito, one of the original children rescued from the poverty by Padre Hurtado. Tom visited Juanito's house when sick, and the old man started passionately to pound the table saying, "This man was a saint! What a good man who gave of himself...and his selflessness!"

Tom said, "For me it seems that saints are from another time. But holy cow! Here was someone who knew him!" Juanito died four days later. 

In Santiago, near the original Hogar, is a shrine to Alberto, where many come to pray. Inside is his beat-up green pickup. 

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James Martin, S.J.

@jamesmartinsj

SOURCE : https://www.americamagazine.org/content/all-things/st-alberto-hurtado-sj

St. Alberto Hurtado, S.J. 

Honored by Pope Francis; He is the Patron St. of poor people, street children, and social workers.

Larry Peterson | 03/04/2018

St. Alberto Hurtado, Chile’s champion of the poor, especially children, was honored by Pope Francis when the Holy Father visited his shrine on January 16.  Father Hurtado was canonized on October 23, 2005, by Pope Benedict XVI, becoming his country’s second saint. (The first saint of Chile was the 20-year-old, St. Teresa of the Andes).

Alberto was born on January 22, 1901, in Vina del Mar, Chile. When he was four years old, his dad passed away, and his mom was left penniless. She was forced to sell the small amount of land they had in order to pay off their debts.

For the next several years Alberto and his brother were moved around, having to live with different relatives and friends as their mom could not afford to raise them by herself. Not having your own home and your own bed can be quite traumatic when you are a child. The constant insecurity affected Alberto deeply.

Alberto was quite bright, and when he was only eight years old, he was granted a scholarship to the upscale, highly regarded, Jesuit School of St. Ignacio in Santiago. He attended this school from 1909 thru 1917.

His father’s death and the insecurity of having no permanent home had been deeply ingrained into the young man. As a teenager, he felt a special bond with the poor and impoverished and began working with them, spending his weekends in the slums of Santiago. He also felt the call to Holy Orders.

After graduating from the Jesuit School of St. Ignacio, he entered the Catholic University of Chile. Here he began to study law, and he also continued visiting the poor every Sunday. His spiritual director at the time was quoted as saying, “He was incapable of seeing pain, nor any need, without seeking a way to resolve it.”

Marriage was something that Alberto seriously considered, but the “calling” was too great. He entered the Jesuit novitiate in 1923 at the age of 22. He immediately knew he had made the right decision. He wrote to a close friend, “Here you have me, finally a Jesuit, as happy and content as one can be on this earth.”

Alberto, while always squeezing in the time to work with the downtrodden, poor and marginalized, completed his Jesuit training which included studying philosophy, theology, and full-time work. He was ordained to the priesthood in 1933.

In addition, he had won the admiration of his peers because of his happy nature which was combined with kindness, charity, and prayerfulness. As a priest he began to teach religion at St. Ignacious and at Catholic University.

No matter where his journey would take him the poor and needy and homeless would always be traveling with him. They were always on his mind. He continued working with the disadvantaged and in 1940 was appointed Director of Catholic Action, a national youth movement. He then wrote a book entitled, Is Chile A Catholic Country? It ruffled many feathers in the establishment.

In 1944, while directing a woman’s retreat, he told them of an experience he had a few nights earlier. It was a life-changing moment for Father, and he just had to express his feelings. He told them how a poor, sick man,  wearing only shirtsleeves, stopped him and asked him if he could help him find shelter. Then Father blurted out, “Christ is without a home!”

Silence filled the retreat center as the priest went on to tell them how Christ was roaming our streets in the person of the suffering poor, the sick and dispossessed, the children without fathers or with no mother to hug or kiss. Again he called out, “Christ is without a home!”  The women present gathered their resources and so began what Father Albert Hurtado  is best known for; Hogar de Cristo aka Home of Christ.

In 1945 Father Hurtado visited the United States to study the “Boys Town” movement and to consider how it could be adapted to his own country. The last six years of his life were dedicated to the development of various forms in which “El Hogar de Cristo” could exist and function.

Homes were opened for children, for men, for women, for rehabilitation, and as trade schools. All had been inspired the simple priest from Vina del Mar.

Pancreatic cancer took the young life of Father Alberto Hurtado on August 18, 1952. He was 51 years old.  Father Alberto was Beatified on October 16, 1994, by Pope St. John Paul II. He was canonized a Saint on October 23, 2005, by Pope Benedict XVI.

St. Alberto Hurtado, please pray for us.

copyright©Larry Peterson 2018

SOURCE : https://www.catholic365.com/article/8448/st-alberto-hurtado-sj-honored-by-pope-francis-he-is-the-patron-st-of-poor-people-street-children-and-social-workers.html

Sant'Alberto Hurtado Cruchaga

Foto grupal, retiro con Padre Hurtado en Valparaíso, 1937. Aparecen en la fotografía: Sergio Stone Valenzuela, Oscar Ruiz Tagle, Sergio Eastman, Fabio Vico Valdivieso, Jorge Barzuri, Raúl Cereceda y William Thayer.


August 18

St. Alberto Hurtado-Cruchaga

Optional Memorial

Scripture Readings

First Reading: James 2:14-17

Responsorial Psalm: Ps 112 (111):1-2, 3-4, 5-7a, 7b-8, 9

Alleluia Verse: John 13:34

Gospel: Matt 25:31-40

Reflection on Today’s Feast

By Fr. Phil Florio, SJ

It was May 2000, my next-to-last semester of theology studies, prior to priestly ordination, and it was mid-autumn in the earth’s southern hemisphere. I had just arrived in South America to begin a semester of studies at Universidad Alberto Hurtado, the Jesuit University in Santiago, Chile.

I noticed it right away, how could I not? It was inescapable. In supermarkets, card shops, shoe stores, pharmacies, department stores, even dollar stores. Over the cash registers in these various places of business hung large circular posters depicting an ostensibly “old school” black and white photo of a young priest dressed in a simple black soutane and striking a hoe into the earth. Under this ubiquitous image was the caption “dar, dar hasta que te duele” translated from the Spanish (or Castellano as the Chileans prefer to call their language) as, “give, give until it hurts.” Instantly I recognized the image as that of Padre Alberto Cruchaga Hurtado, a legendary Jesuit priest affectionately known in Chile as the “father and friend of the poor.”

Alberto Hurtado was, and remains for me, the highest standard of what a “good” Jesuit should be. He was bright, having earned a Ph.D. from Louvain. He was audacious, having sponsored a weekly radio program and a monthly magazine, El Mensaje ("The Messenger" -- still in circulation), with which to address and challenge issues of poverty, injustice, and inequality. Alberto Hurtado was hardworking, having administered the sacraments daily, often going to the inner city where few priests dared to travel, while simultaneously teaching law at “la Catolica,” the prestigious Catholic University of Chile. Most importantly, Padre Hurtado was deeply spiritual, having led retreats and administered the Spiritual Exercises of St Ignatius Loyola to hundreds of souls. He was a genuine man of the Exercises and a true son of Saint Ignatius!

In response to the abject poverty that some Chileans faced at that time, Padre Hurtado founded and helped to propagate El Hogar de Cristo ("Christ’s Home"), the single largest charitable organization in Chile to this day. Remarkably, these “homes” continue to provide social services that minister to every aspect of a person’s life. They offer maternity care to underprivileged women, shelter to homeless children and adults, food for the hungry, vocational training for the unemployed, counseling for the addicted and afflicted, relief services to those in crisis, healthcare for the needy, nursing care for the sick poor, education to disadvantaged youth, and even funeral services for those who cannot afford a decent Christian burial. The Hogar is simply incredible in its scope and care for the underserved.

The Hogar was born of Padre Hurtado’s “holy desire” to respond to Jesus’ charge in Matthew 25:40 to care for those most in need. “Whatever you did for one of the least of these brothers and sisters of mine, you did for me.” Today, I am convinced that the Hogar thrives because God wills it, Christ blesses it, and people of good will support and sustain San Alberto’s vision. I know now that it is for this reason that those circular posters hung in many places in Chile. They were part of a fund-raising campaign to support the Hogar de Cristo network. The idea was that if you spent 3,000 pesos at the store and had 2,000 in change coming to you, you would donate that change to support the amazing works of Padre Hurtado. This is the impressive level of influence that this one Jesuit has had on the people to whom he was missioned to love and serve.

Now you may ask why the black soutane? Well, that infamous photo was taken prior to Vatican II, when that was the common dress of a Jesuit in many places. More importantly, you may ask, why was he striking a hoe into the earth? It’s evident, is it not? He was laying the foundation for the first Hogar de Cristo, the first place from which he and thousands of generous men and women after him would serve God's poor, “the least of our sisters and brothers.”

Alberto Hurtado, SJ, was beatified on October 16, 1994, by St. John Paul II and canonized by Pope Benedict XVI on October 23, 2005. Today Saint Alberto Hurtado remains a revered figure in Chile and around the globe. Indeed, this visionary Jesuit remains one of my favorite saints and continues to serve as an inspiration to me. For those who have visited me in the Province Offices in Manhattan, you will no doubt recall seeing that famous image of San Alberto that hangs over my desk. He is that important to me.

I hope you find Saint Alberto Hurtado, “father and friend of the poor” as inspiring!

San Alberto Hurtado, ruega por nosotros!

Fr. Phil Florio, SJ, is Provincial Assistant & Director of Vocations for the USA East Jesuit Province.

SOURCE : https://www.jesuitseastois.org/jesuit-lectionary-july-december/st-alberto-hurtado-cruchaga

ECONOMIC CRISIS… AND ST. ALBERTO HURTADO

02 Mar 2021

Communications Office

Curia News

Alberto Hurtado, a Chilean Jesuit, died in 1954 after a short battle with pancreatic cancer. Though he lived only 51 years, a Jesuit for 29, his legacy continued to grow, spurred on by his dedication to providing strong Catechesis, education and leadership training to the poor rural communities across Chile. On October 23, 2005 - less than 50 years after his death - he was canonised by Pope Benedict XVI, becoming the second saint of Chile.

Today, St. Hurtado’s influence continues even in a mostly secularized society. The metro station at the heart of Santiago, the Chilean capital, is named after him and the shelters (“Hogar de Cristo”) and social services he started have become a network that have served millions since their founding.

At a time when the majority of clergy in Chile were foreigners, Hurtado saw the mission of the Church through the eyes of a native Chilean. He knew the most pressing needs that the Church could address, and the congregations that were underserved. As legend goes, he bought an old green pickup truck and used it to monitor the streets of Santiago, providing protection and assistance to all he could find.

This legend has endeared Father Hurtado to new generations who admire people who serve those who most often go unserved. They look at his shelters, his community activism, his hand in the formation of unions that protected workers and the vulnerable, and his teachings born not only from study, but from experience. They see all of that and in him they see the best of Chile.

At a time in history when so many around the world suffer from the effects of the Covid-19 pandemic, Alberto Hurtado is an inspiration to those who would devote themselves to the service of the most neglected.

Our journalist Luca Pirola talks about this saint of our times with Chilean Jesuit, Fr. Marcelo Gidi. Father Marcelo is currently teaching Canon Law at the Pontificia Università Gregoriana.

SOURCE : https://www.jesuits.global/2021/03/02/economic-crisis-and-st-alberto-hurtado/

Sant'Alberto Hurtado Cruchaga

Estatua de San Alberto Hurtado en el Templo Votivo de Maipú. Santiago de Chile, 4 de septiembre de 2012.


Why more U.S. Catholics should know about St. Alberto Hurtado, S.J.

David J.W. Inczauskis, S.J.August 16, 2019

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Some people live with such a great intensity that, after they die, their memory leaves an indelible mark on the pulse of their nation. Such is the case with one of the most recent saints to come out of the Society of Jesus, St. Alberto Hurtado, S.J. (1901–52), whose feast the Catholic Church celebrates on Aug. 18. Father Hurtado’s story is one with the story of his native Chile. It is not as well known in the United States, which is especially lamentable because his life could serve as a prophetic witness to our country today.

Padre Hurtado, as he is known in his land, was born in Viña del Mar, Chile, just after the turn of the century. An alumnus of the Colegio San Ignacio in Santiago, he joined the Jesuits in 1923 and became a priest in 1933. Three particular features of his apostolic life are worthy of attention and, ultimately, defined his path toward sanctity: his vivacious attentiveness to the material needs of the poor, his fervent commitment to justice for workers and his passionate prayer life.

Father Hurtado had a pickup truck, and with it he would journey out at night in search of people in need. He went down to riverbeds, ducked under bridges and traveled the streets of the metropolis. The plight of countless homeless children moved him. He would clothe them, give them food and set them up with a place to stay. These uncoordinated and spontaneous efforts, however, did not satisfy the priest. Father Hurtado was a deep thinker, and he knew that systemic problems need systemic solutions.

Father Hurtado mourned the fact that communists were seen as better positioned to help workers than Catholics were.

To address the immediate needs of so many women, men and children without a roof, he founded the Hogar de Cristo, or Home of Christ, in 1944. It grew into a network of dozens of shelters for the homeless throughout Chile. Mostly laywomen ran—and still run—these homes, but their founder never stayed away for too long. Even after his direct connection to this apostolate had waned because of other assignments, people report that Father Hurtado would wander off into the night, the occasional sound of his rumbling truck and the coughs of new guests announcing his presence at the Hogar de Cristo.

In the U.S. church, we often make a distinction between charity and justice. Charity refers to the corporal works of mercy that address the immediate needs of the suffering, whereas justice refers to work that changes structures of oppression or inequality. Father Hurtado practiced both.

In 1947, with Catholic college students and labor leaders, he launched the Acción Sindical y Económica Chilena (Asich), a Catholic workers’ union. Father Hurtado was steeped in Catholic social teaching. He knew well the papal encyclicals that called for the just treatment of workers, and he felt that the church had lost credibility because, in practice, it often took the side of exploitive capitalists or simply remained indifferent to injustices in the workplace. Father Hurtado mourned the fact that communists were seen as better positioned to help workers than Catholics were. The church could not lose more ground, he argued. It had to present an alternative to socialist labor unions. Asich was this necessary, albeit tardy, response. It was one of the Jesuit’s crowning achievements in the country, an organization that was eventually endorsed by Pope Pius XII.

Christ is present in the poor, but Christ is also present in the one who stands in solidarity with the poor.

An intimate spiritual life was the source and summit of Father Hurtado’s service and activism. A serious sense of Christ’s oneness with the poor energized his projects. In support of the Hogar de Cristo, he would say: “Christ doesn’t have a home! Don’t we want to give him one?” Father Hurtado saw Christ in the poor, and, at the same time, he yearned for Christ to return explicitly to the everyday experience of the thousands of poor Chileans who had abandoned their faith because of the scandal of the church’s apathy to their suffering.

When one combs through the spiritual writings of Father Hurtado, one phrase appears like a mantra: ser otro Cristo, “to be another Christ.” Christ is present in the poor, but Christ is also present in the one who stands in solidarity with the poor. Pope Benedict XVI said of Father Hurtado: “The objective of his life was to be another Christ. He experienced the pain of others as his own, and this propelled him toward a greater dedication to the poor.” To contemporary ears, Father Hurtado’s expression may seem arrogant or unattainable. For him, however, the goal of being another Christ was simply a doctrine of the faith. Christ became human so that we could become divine. Divinity, however, looks nothing like worldly greatness. It is being like the poor and suffering Jesus. It means sacrificial love, expressed both in charity and justice.

The Catholic community in the United States needs an Albert Hurtado, many Father Hurtados.

For Father Hurtado, the culmination of this sacrificial love was the Mass. People’s memories of the saint often revolve around the way that he would celebrate it. They saw the intensity of his prayer, his manifest emotion on the altar. Marta Holley, a laywoman who wrote diary entries about Father Hurtado, records: “The Father’s Mass profoundly penetrated the mystery of God. It so happened that I was once at one of Hurtado’s Masses with a non-believer, who, with tears in his eyes, told me, ‘O how I want to believe!’”

The priest’s writings reveal why the Mass was such a passionate moment in his daily life. In a reflection titled “My Life Is an Extended Mass,” he claims that, in addition to offering Jesus’ body as a sacrifice to God the Father at the eucharistic table, we also enjoin “our personal immolations, offering our work and difficulties...participating personally in the victimhood of Jesus Christ.” The people whose burdens Father Hurtado carried, the dreams for justice he longed to achieve, the pains of the illness by which he died an early death—all of these experiences found expression when he raised the host and chalice over the altar.

The Catholic community in the United States needs an Albert Hurtado, many Father Hurtados. Like Pope John Paul II, we wonder, “Can the Spirit raise up apostles of the stature of Father Hurtado in these our days as well, men who show the vitality of the church by their self-sacrificing witness?” We need disciples of Christ who serve and accompany the poor, both personally and structurally. We need a renewed sense of the Mass as something meaningful, as an offering to God for the sake of the sufferings of the poor we carry inside us. We need to be another Christ.

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More: SAINTS / JESUITS

David J.W. Inczauskis, S.J.

David J.W. Inczauskis, S.J., is a visiting faculty member in the Department of Classics and Modern Languages at Xavier University in Cincinnati, Ohio, and the author of the book La Fragua: Central America’s Jesuit Theater.

SOURCE : https://www.americamagazine.org/faith/2019/08/16/why-more-us-catholics-should-know-about-st-alberto-hurtado-sj

Sant'Alberto Hurtado Cruchaga

Monumento Alberto Hurtado, Plaza Eduardo Grove, Viña del Mar, Chile

Alberto Hurtado. Monumento dedicatogli nella città natale di Viña del Mar, in Piazza Eduardo Grove


Sant' Alberto Hurtado Cruchaga Sacerdote gesuita, fondatore

Festa: 18 agosto

Vina del Mar, Cile, 22 gennaio 1901 - Santiago del Cile, 18 agosto 1952

Sin da ragazzo aveva dovuto subire sulla propria carne le difficili condizioni del povero nella vita quotidiana. Rimasto giovanissimo orfano del padre, la madre dovette inviare i figli presso parenti. Alberto, di pronta intelligenza e forte volontà, lavorava al pomeriggio e spesso anche alla sera per contribuire al mantenimento della famiglia. Rimandò l'entrata nella Compagnia di Gesù, perché senti primario l'obbligo di offrire al suo più vicino prossimo, i familiari, il pane quotidiano. Compie gli studi presso la facoltà di legge e riesce a laurearsi nel 1923 in ancora giovane età; entra quindi nel noviziato della Compagnia di Gesù a Córdoba, in Argentina. Si lega alla Compagnia in maniera completa, vivendo la comunità come una famiglia in cui il singolo esplica la sua utile azione come ricerca e miglioramento interiore. Completa gli studi di filosofia e teologia in Spagna e a Lovanio, in Belgio, dove nel 1933 viene ordinato sacerdote. Ritornato nel 1936 in Cile, gli vengono assegnati vari incarichi all'interno dell'Ordine e anche a livello pastorale esterno. Nel 1944, preoccupato ed attento alle difficoltà sociali delle classi di diseredati, avviò l'iniziativa dell'Hogar de Cristo. In piena attività una malattia incurabile lo colse e stroncò la sua esistenza all'età di cinquantuno anni. Papa Benedetto XVI lo ha canonizzato il 23 ottobre 2005.

Etimologia: Alberto = di illustre nobiltà, dal tedesco

Martirologio Romano: A Santiago nel Cile, beato Alberto Hurtado Cruchaga, sacerdote della Compagnia di Gesù, che fondò un’opera per dare un vera casa ai senza tetto e ai vagabondi, soprattutto bambini.

Suo padre muore e la famiglia va in rovina quando lui ha quattro anni e un fratello è più piccolo. La madre, per pagare i debiti, deve vendere tutto, anche la casa, e i due bambini si ritrovano “senza fissa dimora”. Vengono accolti qua e là in casa di parenti, sempre in maniera temporanea, sempre estranei. Per Alberto arriva provvidenziale una borsa di studio, con un posto nel collegio dei Gesuiti in Santiago.
Ma non dimenticherà più gli anni dell’abbandono, la vita da “figlio di nessuno”. Appena può, aiuta la madre e il fratello facendo lo studente-lavoratore, e si laurea in legge nell’agosto 1923, a 22 anni. Ma non sarà avvocato né magistrato.Già da ragazzo pensava di entrare nella Compagnia di Gesù: e, poche settimane dopo la laurea, eccolo infatti accolto per il noviziato nella casa dei Gesuiti a Chillán (Cile centrale). Il lungo corso dei suoi studi prosegue poi in Argentina, in Spagna e infine a Lovanio, in Belgio. Qui viene ordinato sacerdote nel 1933, e due anni dopo si laurea anche in pedagogia. Ritorna in patria all’inizio del 1936; un momento difficile. Durante la dittatura di Carlos Ibañez del Campo (1925-1931), il Cile ha risentito in modo durissimo della crisi mondiale scoppiata nel 1929. L’esportazione del rame, principale risorsa del Paese, era scesa a meno della metà, e due terzi dei minatori avevano perduto il posto: un lungo periodo di drammatica depressione, aspettando una ripresa che sembrava non venire mai, da un presidente all’altro, da un governo all’altro.

Padre Hurtado può rivedere sé stesso nei tanti bambini spinti a vagare nelle strade dalla miseria che ha disgregato le famiglie. E così, nel 1944, da studioso si fa uomo di azione. Lancia appelli e mobilita coscienze, per restituire in qualche modo ciò che la crisi ha tolto a tanti infelici. Si tratta non solo di portare aiuto, ma di restituire dignità e speranza. Dà vita a un piano di costruzioni abitative per questi emarginati, ma in forma nuova: i bambini, i vecchi, i diseredati devono vedersi aprire non già un ospizio, ma una vera casa. Come ha scritto un suo biografo, si tratta di offrire a tutti "non solo un luogo in cui vivere, ma un vero focolare domestico, El Hogar de Cristo". Li chiama ad abitare in casa di Gesù, e per fare case su misura viaggia all’estero, promuove studi, va in cerca di esperienze, si occupa di edilizia e di arredo. Molti lo aiutano, perché molti sono stati formati da lui attraverso predicazione, conferenze, iniziative sindacali, attività in mezzo ai giovani. Il “focolare di Cristo” si modella sulle necessità, e può dunque essere anche centro sanitario, scuola, luogo di formazione professionale.

Ma il tempo di padre Alberto Hurtado Cruchada si fa scarso: resta sempre capace di sorridere, ma il suo viso è sempre più scavato: lo ha aggredito un cancro devastante, che spegne la sua vita a soli 51 anni. Giovanni Paolo II lo ha proclamato beato il 14 ottobre 1994.

Papa Benedetto XVI, nella sua prima cerimonia di canonizzazione, lo ha proclamato santo il 23 ottobre 2005 in piazza San Pietro.

Autore: Domenico Agasso

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/90067

BEATIFICAZIONE DI CINQUE RELIGIOSI: NICOLAS ROLAND,
ALBERTO HURTADO CRUCHAGA, MARÍA RAFOLS,
PETRA DE SAN JOSÉ PÉREZ FLORIDO E GIUSEPPINA VANNINI

OMELIA DI GIOVANNI PAOLO II

Piazza San Pietro - Domenica, 16 ottobre 1994


1. Il Figlio dell’uomo è venuto per servire (cf. Mc 10, 45).

Con queste parole, che abbiamo ascoltato nel brano evangelico di oggi, Gesù risponde alla richiesta dei figli di Zebedeo: gli apostoli Giacomo e Giovanni. Nel racconto dell’evangelista Marco sono loro stessi a domandare di poter sedere, nella gloria, uno alla destra e uno alla sinistra del loro Maestro, mentre secondo il racconto di san Matteo la domanda viene avanzata dalla loro madre (cf. Mt 20, 20).

“Voi non sapete ciò che domandate” (Mc 10, 38), è la risposta di Cristo. Chiedono infatti di poter partecipare immediatamente alla gloria del Regno di Dio, mentre la strada che ad essa conduce passa necessariamente attraverso il calice della passione; quel calice che Gesù dovrà bere fino in fondo. Il Signore chiede agli apostoli: “Potete bere il calice che io bevo?” ed essi rispondono: “Lo possiamo” (Mc 10, 38). Forse in quel momento non sanno neppure con precisione a che cosa stanno dando il loro assenso. Il Maestro invece sa bene che, quando arriverà la loro ora, avranno parte al calice della sua passione (cf. Mc 10, 39), corrispondendo fedelmente alla grazia del martirio.

Fin qui la prima parte della risposta di Gesù. La seconda è ancor più importante. Egli spiega ai due fratelli che nel suo Regno la misura della grandezza è costituita dall’atteggiamento di servizio: “Chi vuole essere grande tra voi si farà vostro servitore, e chi vuol essere il primo tra voi sarà il servo di tutti. Il Figlio dell’uomo infatti non è venuto per essere servito, ma per servire e dare la propria vita in riscatto per molti” (Mc 10, 44-45).

2. Abbiamo davanti agli occhi la scena descritta dall’evangelista e risuonano nell’intimo del nostro cuore le parole del Maestro divino mentre, nel corso dell’odierna liturgia domenicale, innalziamo alla gloria degli altari cinque nuovi Beati, che hanno speso la loro esistenza nella generosa consacrazione di sé a Dio e nel generoso servizio ai fratelli. Essi sono: Nicolas Roland, Sacerdote e Fondatore della Congregazione delle Suore del Santo Bambino Gesù; Alberto Hurtado Cruchaga, Sacerdote della Compagnia di Gesù; Maria Rafols, Fondatrice delle Suore di Carità di Sant’Anna; Petra de San José Pérez Florido, Fondatrice dell’Istituto delle Suore “Madri degli Abbandonati” e di “San Giuseppe della Montagna”; Giuseppina Vannini, Fondatrice della Congregazione delle Figlie di San Camillo.

Sono figli e figlie della Chiesa, pieni di santo ardimento, che hanno scelto la via del servizio seguendo le orme del Figlio dell’uomo, che non è venuto per essere servito, ma per servire, ed ha servito dando la vita stessa in riscatto per molti (cf. Mc 10, 45).

La santità nella Chiesa ha sempre la sua sorgente nel mistero della Redenzione.

3. Il mistero della Redenzione, cari fratelli e sorelle, ci viene oggi ricordato con forza. Sì, abbiamo “un grande sommo sacerdote, che ha attraversato i cieli” (Eb 4, 14). E Gesù Cristo, il Signore crocifisso, risorto e vivo nella gloria. Fu lui l’anima dell’attività di Nicolas Roland.

Nel corso della sua vita, breve ma di grande densità spirituale, non smise mai di lasciare che il Signore compisse per mezzo suo la sua missione di gran sacerdote. Conformato alla persona di Cristo, ne condivideva l’amore per coloro che guidava al sacerdozio per “ricevere misericordia” (Eb 4, 16): “L’amore immenso di Gesù per voi, soleva dire, è più grande ancora della vostra infedeltà”.

Questa fede e questa speranza invincibili nell’amore misericordioso del Verbo incarnato lo avrebbero condotto a fondare la Congregazione delle Suore del Santo Bambino Gesù, dedite all’apostolato dell’educazione e dell’evangelizzazione dei bambini poveri. Asseriva infatti, in modo stupendo: “Gli orfani rappresentano Gesù Cristo negli anni della sua infanzia”.

Sia benedetto Dio, il quale, proprio mentre si sta svolgendo il Sinodo dei Vescovi sulla vita consacrata, ci fa riconoscere in Nicolas Roland, che ha favorito l’educazione dei più poveri, un esempio vivo per molti religiosi e religiose dei nostri giorni!

4. “Il figlio dell’uomo non è venuto per essere servito, ma per servire” (Mc 10, 45). Il Beato Alberto Hurtado si fece servitore per avvicinare gli uomini a Dio. La sua profonda vita interiore lasciava a chi lo incontrava l’immagine indimenticabile di uomo di Dio sempre disposto all’aiuto generoso. La sua figura di religioso esemplare nel compimento eroico dei suoi voti acquista uno speciale significato proprio in questi giorni in cui si sta celebrando il Sinodo dei Vescovi dedicato alla vita consacrata.

Nel suo ministero sacerdotale, caratterizzato da un vivo amore per la Chiesa, si distinse come maestro nella direzione spirituale e come predicatore instancabile, trasmettendo a tutti il fuoco di Cristo che portava dentro, in particolare nella fecondità di vocazioni sacerdotali e nella formazione di laici impegnati nell’azione sociale.

La vita del nuovo Beato ci ricorda che l’amore a Cristo non si limita alla sola persona del Verbo Incarnato. Amare Cristo è servire tutto il suo Corpo, specialmente i più poveri: fu questa una grazia particolare che il Beato Alberto Hurtado ricevette e che noi tutti dobbiamo chiedere incessantemente a Dio. Assisto dalla situazione dei poveri e mosso dalla sua fedeltà alla dottrina sociale della Chiesa, lavorò per rimediare ai mali del suo tempo, insegnando ai giovani che “essere cattolici equivale a essere sociali”. Figlio glorioso del continente americano, il Beato Alberto Hurtado appare oggi come segno illustre della nuova evangelizzazione, “una visita di Dio alla patria cilena”.

5. Nella Beata Maria Rafols contempliamo l’azione di Dio che fa “Eroina della carità” la umile giovane che lasciò la sua casa di Villafranca del Penedés (Barcellona) e, in compagnia di un sacerdote e di altre undici ragazze, intraprende un cammino di servizio agli infermi, seguendo Cristo e dando come Lui, “la sua vita in riscatto per molti” (Mc 10, 45). Contemplativa nell’azione: questo è lo stile e il messaggio che ci lascia Maria Rafols. Le ore di silenzio e di preghiera nell’oratorio della cappella dell’Ospedale di Grazia di Zaragoza, conosciuto come “Domus infirmorum urbis et orbis” si prolungano poi nel servizio generoso a tutti gli infermi che li si trovavano: invalidi, dementi, donne abbandonate alla propria sorte e bambini. In tal modo manifesta che la carità, la vera carità, ha la propria origine in Dio, che è amore (1 Gv 4, 8).

Dopo aver trascorso la maggior parte della sua vita nel mortificato e celato servizio del “Brefotrofio”, offrendo amore, abnegazione e affetto, abbracciata alla croce compie la sua dedizione definitiva al Signore, lasciando alla Chiesa e in modo particolare alle sue Figlie, il gran insegnamento secondo cui la carità non muore, non passa mai, la grande lezione di una carità senza frontiere, vissuta nella dedizione di ogni giorno. Tutti i consacrati potranno vedere in essa una espressione della perfezione della carità alla quale sono chiamati, e alla cui profonda esperienza di vita vuole contribuire la celebrazione della presente Assemblea sinodale.

6. “Chi vuol essere il primo tra voi sarà il servo di tutti” (Mc 10, 44). La Beata Petra de San José è un esempio di donna consacrata che, tra innumerevoli difficoltà, accoglie con fede il carisma che lo Spirito le accorda al servizio di tutti.

Orfana fin da quando era molto piccola assunse per madre la Vergine. Questa esperienza segnò tutta la sua vita, scoprendo che il suo compito era quello di essere la madre di bambini, giovani o anziani che mancavano dell’affetto e dell’amore familiare. Madre Petra è infatti un esempio di come la verginità dei religiosi e delle religiose si trasformi in una feconda maternità spirituale, intrapresa e portata a compimento attraverso l’amore sponsale a Gesù Cristo, manifestata nella disponibilità totale e aperta ai bisognosi. Sentendosi amata da Dio e rispondendo a questo amore, anche in mezzo a mille prove, ci offre un modello luminoso di preghiera, di sacrificio per i fratelli e di servizio ai poveri, manifestazioni della vita religiosa sulla quale riflettono ora i Padri Sinodali.

La sua profonda devozione e la sua fiducia illimitata in San Giuseppe caratterizzarono tutta la sua vita e la sua opera, essendo chiamata, “apostolo di San Giuseppe del secolo XIX”. Negli ultimi periodi della sua esistenza terrena affiorano nelle sue labbra i nomi di Gesù, Maria e Giuseppe: la Sacra Famiglia di Nazareth, nella cui scuola di amore, preghiera e misericordia crebbe la sua spiritualità, conducendo le sue Figlie verso questo cammino di santità.

7. Servire i sofferenti: ecco lo speciale carisma di Giuseppina Vannini fondatrice della Congregazione delle Figlie di san Camillo. Essere tutta di Dio, amato ed onorato in chi è nel bisogno, fu la sua costante preoccupazione, tradotta in una carità quotidiana senza confini accanto agli infermi, sulle orme del grande apostolo degli ammalati, san Camillo de Lellis.

“Vedete sempre negli infermi l’immagine di Gesù sofferente”, ripeteva la Madre Vannini, invitando le consorelle a meditare sul Salvatore crocifisso, che il profeta Isaia presenta come “disprezzato e reietto dagli uomini, uomo dei dolori che ben conosce il patire” (Is 53, 3). Ed è qui, nella contemplazione del Cristo sulla croce, la chiave di lettura dell’esistenza e dell’attività della nuova Beata, oggi additata al popolo cristiano come esempio luminoso da imitare.

Quanto attuali sono la sua testimonianza ed il suo messaggio! Madre Vannini rivolge un forte richiamo anche ai giovani ed alle giovani di oggi, talora titubanti nell’assumere impegni totali e definitivi. Ella invita a generosa corrispondenza sia quanti sono chiamati alla vita consacrata, sia coloro che realizzano la loro vocazione nella vita familiare: su tutti Dio ha un disegno di santità.

8. Una settimana fa, in Piazza S. Pietro si sono radunate famiglie provenienti da tutto il mondo, per celebrare uno speciale incontro nel contesto dell’Anno della Famiglia. Abbiamo meditato, in quella circostanza, come la “communio personarum”, che si attua nella famiglia, apra la prospettiva verso quella “communio sanctorum”, a cui fa riferimento il Simbolo Apostolico. È una professione di fede che costituisce al tempo stesso un impegno e un programma da realizzare nella vita. La vocazione alla santità, infatti, è la vocazione essenziale di tutti i membri del popolo cristiano.

Oggi rendiamo grazie al Signore per tutti coloro che, come le persone poc’anzi iscritte nell’albo dei Beati, prendono parte alla sua infinita e perfetta santità. Al tempo stesso, vogliamo pregare per tutte le famiglie del mondo, perché, costruite sul fondamento del “grande Sacramento” del matrimonio (cf. Ef 5, 32), diventino già sulla terra l’inizio di quella “comunione dei santi” che si realizzerà in pienezza nel cielo.

Benedictus Dominus in sanctis suis . . . / et Sanctus in omnibus operibus suis. Amen!

SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/alberto-hurtado-cruchaga.html

Sant'Alberto Hurtado Cruchaga

A Chilean woman holds a poster of Saint Alberto Hurtado's memorable green pickup truck at the canonization mass held October 23, 2005


CAPPELLA PAPALE PER LA CONCLUSIONE
DELL’XI ASSEMBLEA GENERALE ORDINARIA DEL SINODO DEI VESCOVI,
DELL'ANNO DELL'EUCARISTIA
 E PER LA CANONIZZAZIONE DEI BEATI:

OMELIA DI SUA SANTITÀ BENEDETTO XVI

Piazza San Pietro
Giornata Missionaria Mondiale
Domenica, 23 ottobre 2005

Venerati Fratelli nell’Episcopato e nel Sacerdozio!
Cari fratelli e sorelle!

In questa XXX Domenica del tempo ordinario, la nostra Celebrazione eucaristica si arricchisce di diversi motivi di ringraziamento e di supplica a Dio. Si concludono contemporaneamente l’Anno dell’Eucaristia e l’Assemblea Ordinaria del Sinodo dei Vescovi, dedicata proprio al mistero eucaristico nella vita e nella missione della Chiesa, mentre sono stati da poco proclamati santi cinque Beati: il Vescovo Józef Bilczewski, i presbiteri Gaetano CatanosoZygmunt Gorazdowski e Alberto Hurtado Cruchaga, e il religioso Cappuccino Felice da Nicosia. Inoltre, ricorre quest’oggi la Giornata Missionaria Mondiale, appuntamento annuale che risveglia nella Comunità ecclesiale lo slancio per la missione. Con gioia rivolgo il mio saluto a tutti i presenti, ai Padri Sinodali in primo luogo, e poi ai pellegrini venuti da varie nazioni, insieme con i loro Pastori, per festeggiare i nuovi Santi. L’odierna liturgia ci invita a contemplare l’Eucaristia come fonte di santità e nutrimento spirituale per la nostra missione nel mondo: questo sommo "dono e mistero" ci manifesta e comunica la pienezza dell’amore di Dio.

La Parola del Signore, risuonata poc’anzi nel Vangelo, ci ha ricordato che nell’amore si riassume tutta la legge divina. Il duplice comandamento dell’amore di Dio e del prossimo racchiude i due aspetti di un unico dinamismo del cuore e della vita. Gesù porta così a compimento la rivelazione antica, non aggiungendo un comandamento inedito, ma realizzando in se stesso e nella propria azione salvifica la sintesi vivente delle due grandi parole dell’antica Alleanza: "Amerai il Signore Dio tuo con tutto il cuore…" e "Amerai il prossimo tuo come te stesso" (cfr Dt 6,5; Lv 19,18). Nell’Eucaristia noi contempliamo il Sacramento di questa sintesi vivente della legge: Cristo ci consegna in se stesso la piena realizzazione dell’amore per Dio e dell’amore per i fratelli. E questo suo amore Egli ci comunica quando ci nutriamo del suo Corpo e del suo Sangue. Può allora realizzarsi in noi quanto san Paolo scrive ai Tessalonicesi nell’odierna seconda Lettura: "Vi siete convertiti, allontanandovi dagli idoli, per servire al Dio vivo e vero" (1 Ts 1,9). Questa conversione è il principio del cammino di santità che il cristiano è chiamato a realizzare nella propria esistenza. Il santo è colui che è talmente affascinato dalla bellezza di Dio e dalla sua perfetta verità da esserne progressivamente trasformato. Per questa bellezza e verità è pronto a rinunciare a tutto, anche a se stesso. Gli basta l’amore di Dio, che sperimenta nel servizio umile e disinteressato del prossimo, specialmente di quanti non sono in grado di ricambiare. Quanto provvidenziale, in questa prospettiva, è il fatto che oggi la Chiesa additi a tutti i suoi membri cinque nuovi Santi che, nutriti di Cristo Pane vivo, si sono convertiti all’amore e ad esso hanno improntato l’intera loro esistenza! In diverse situazioni e con diversi carismi, essi hanno amato il Signore con tutto il cuore e il prossimo come se stessi "così da diventare modello a tutti i credenti" (1 Ts 1,6-7).

Święty Józef Bilczewski był człowiekiem modlitwy. Msza św., Liturgia Godzin, medytacja, różaniec i inne praktyki religijne wyznaczały rytm jego dni. Szczególnie wiele czasu poświęcał adoracji eucharystycznej.

Również święty Zygmunt Gorazdowski zasłynął swoją pobożnością opartą o sprawowanie i adorację Eucharystii. Przeżywanie Ofiary Chrystusa prowadziło go ku chorym, biednym i potrzebującym.

[Il santo Józef Bilczewski fu un uomo di preghiera. La Santa Messa, la Liturgia delle Ore, la meditazione, il rosario e le altre pratiche di pietà scandivano le sue giornate. Un tempo particolarmente lungo era dedicato all’adorazione eucaristica.

Anche il santo Zygmunt Gorazdowski è diventato famoso per la devozione fondata sulla celebrazione e sull’adorazione dell’Eucaristia. Il vivere l’offerta di Cristo l’ha spinto verso i malati, i poveri e i bisognosi.]

Глибоке знання Богослов’я, віри та євхаристійної набожності Йосифа Більчевського вчинили так, що він став прикладом для священиків і свідком віри для всіх християн.

Зигмунд Гораздовський, засновуючи Асоціяцію священиків, Конгрегацію Сестер Св. Йосифа та ряд інших харитативних організацій, керувався завжди духом сопричастя, який міститься в Пресвятій Євхаристії.

[La profonda conoscenza della teologia, la fede e la devozione eucaristica di Józef Bilczeski hanno fatto di lui un esempio per i sacerdoti e un testimone per tutti i fedeli.

Zygmunt Gorazdowski, fondando l’Associazione dei sacerdoti, la Congregazione delle Suore di San Giuseppe e tante altre istituzioni caritative, si è sempre lasciato guidare dallo spirito di comunione, che pienamente si rivela nell’Eucaristia.]

"Amerai il Signore Dio tuo con tutto il cuore... Amerai il prossimo tuo come te stesso" (Mt 22, 37 e 39). Questo sarebbe stato il programma di vita di san Alberto Hurtado, che volle identificarsi con il Signore e amare con il suo stesso amore i poveri. La formazione ricevuta nella Compagnia di Gesù, consolidata dalla preghiera e dall'adorazione dell'Eucaristia, lo portò a farsi conquistare da Cristo, poiché era un vero contemplativo nell'azione. Nell'amore e nel dono totale di sé alla volontà di Dio trovò la forza per l'apostolato. Fondò El Hogar de Cristo per i più bisognosi e i senzatetto, offrendo loro un ambiente familiare pieno di calore umano. Nel suo ministero sacerdotale si distinse per la sua semplicità e la sua disponibilità verso gli altri, essendo un'immagine viva del Maestro, "mite e umile di cuore". Alla fine dei suoi giorni, tra i forti dolori causati dalla malattia, ebbe ancora forze per ripetere:  "Contento, Signore, contento", esprimendo così la gioia con la quale visse sempre.

San Gaetano Catanoso fu cultore ed apostolo del Volto Santo di Cristo. "Il Volto Santo - affermava - è la mia vita. È lui la mia forza". Con una felice intuizione egli coniugò questa devozione alla pietà eucaristica. Così si esprimeva:  "Se vogliamo adorare il Volto reale di Gesù... noi lo troviamo nella divina Eucaristia, ove col Corpo e Sangue di Gesù Cristo si nasconde sotto il bianco velo dell'Ostia il Volto di Nostro Signore". La Messa quotidiana e la frequente adorazione del Sacramento dell'altare furono l'anima del suo sacerdozio:  con ardente ed instancabile carità pastorale egli si dedicò alla predicazione, alla catechesi, al ministero delle Confessioni, ai poveri, ai malati, alla cura delle vocazioni sacerdotali. Alle Suore Veroniche del Volto Santo, che egli fondò, trasmise lo spirito di carità, di umiltà e di sacrificio, che ha animato l'intera sua esistenza.

San Felice da Nicosia amava ripetere in tutte le circostanze, gioiose o tristi: "Sia per l’amor di Dio". Possiamo così ben comprendere quanto fosse intensa e concreta in lui l’esperienza dell’amore di Dio rivelato agli uomini in Cristo. Questo umile Frate Cappuccino, illustre figlio della terra di Sicilia, austero e penitente, fedele alle più genuine espressioni della tradizione francescana, fu gradualmente plasmato e trasformato dall’amore di Dio, vissuto e attualizzato nell’amore del prossimo. Fra Felice ci aiuta a scoprire il valore delle piccole cose che impreziosiscono la vita, e ci insegna a cogliere il senso della famiglia e del servizio ai fratelli, mostrandoci che la gioia vera e duratura, alla quale anela il cuore di ogni essere umano, è frutto dell’amore.

Cari e venerati Padri Sinodali, per tre settimane abbiamo vissuto insieme un clima di rinnovato fervore eucaristico. Vorrei ora, con voi ed a nome dell'intero Episcopato, inviare un fraterno saluto ai Vescovi della Chiesa in Cina. Con viva pena abbiamo sentito la mancanza dei loro rappresentanti. Voglio tuttavia assicurare a tutti i Presuli cinesi che siamo vicini con la preghiera a loro e ai loro sacerdoti e fedeli. Il sofferto cammino delle comunità, affidate alla loro cura pastorale, è presente nel nostro cuore: esso non rimarrà senza frutto, perché è una partecipazione al Mistero pasquale, a gloria del Padre. I lavori sinodali ci hanno permesso di approfondire gli aspetti salienti di questo mistero dato alla Chiesa fin dall’inizio. La contemplazione dell’Eucaristia deve spingere tutti i membri della Chiesa, in primo luogo i sacerdoti, ministri dell’Eucaristia, a ravvivare il loro impegno di fedeltà. Sul mistero eucaristico, celebrato e adorato, si fonda il celibato che i presbiteri hanno ricevuto quale dono prezioso e segno dell’amore indiviso verso Dio e il prossimo. Anche per i laici la spiritualità eucaristica deve essere l’interiore motore di ogni attività e nessuna dicotomia è ammissibile tra la fede e la vita nella loro missione di animazione cristiana del mondo. Mentre si conclude l’Anno dell’Eucaristia, come non rendere grazie a Dio per i tanti doni concessi alla Chiesa in questo tempo? E come non riprendere l’invito dell’amato Papa Giovanni Paolo II a "ripartire da Cristo"? Come i discepoli di Emmaus che, riscaldati nel cuore dalla parola del Risorto e illuminati dalla sua viva presenza riconosciuta nello spezzare il pane, senza indugio fecero ritorno a Gerusalemme e diventarono annunciatori della risurrezione di Cristo, anche noi riprendiamo il nostro cammino animati dal vivo desiderio di testimoniare il mistero di questo amore che dà speranza al mondo.

In questa prospettiva eucaristica ben si colloca l’odierna Giornata Missionaria Mondiale, alla quale il venerato Servo di Dio Giovanni Paolo II aveva dato come tema di riflessione: "Missione: Pane spezzato per la vita del mondo". La Comunità ecclesiale quando celebra l’Eucaristia, specialmente nel giorno del Signore, prende sempre più coscienza che il sacrificio di Cristo è "per tutti" (Mt 26,28) e l’Eucaristia spinge il cristiano ad essere "pane spezzato" per gli altri, a impegnarsi per un mondo più giusto e fraterno. Ancor oggi, di fronte alle folle, Cristo continua ad esortare i suoi discepoli: "Date loro voi stessi da mangiare" (Mt 14,16) e, in suo nome, i missionari annunciano e testimoniano il Vangelo, talvolta anche con il sacrifico della vita. Cari amici, dobbiamo tutti ripartire dall’Eucaristia. Ci aiuti Maria, Donna eucaristica, ad esserne innamorati; ci aiuti a "rimanere" nell’amore di Cristo, per essere da Lui intimamente rinnovati. Docile all’azione dello Spirito e attenta alle necessità degli uomini, la Chiesa sarà allora sempre più faro di luce, di vera gioia e di speranza, realizzando appieno la sua missione di "segno e strumento di unità dell’intero genere umano" (Lumen gentium, 1).

© Copyright 2005 - Libreria Editrice Vaticana

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SOURCE : https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/it/homilies/2005/documents/hf_ben-xvi_hom_20051023_canonizations.html

Alberto Hurtado Cruchaga

(1901-1952)

BEATIFICAZIONE:

- 16 ottobre 1994

- Papa  Giovanni Paolo II

 Celebrazione

CANONIZZAZIONE:

- 23 ottobre 2005

- Papa  Benedetto XVI

- Piazza San Pietro

 Celebrazione

RICORRENZA:

- 13 agosto

Sacerdote professo della Compagnia di Gesù, fondò un’opera per dare un vera casa ai senza tetto e ai vagabondi, soprattutto bambini

Alla fine dei suoi giorni, tra i forti dolori, ebbe ancora forze per ripetere: "Contento, Signore, contento"

Alberto Hurtado Cruchaga nacque a Viña del Mar, Cile, il 22 gennaio 1901 e rimase orfano di padre all’età di 4 anni. La madre fu costretta a vendere, a condizioni sfavorevoli, la loro modesta proprietà per pagare i debiti della famiglia. Di conseguenza, Alberto e suo fratello dovettero andare a vivere presso dei parenti e, spesso, trasferirsi dall’uno all’altro di essi: fin da piccolo egli sperimentò dunque la condizione di chi è povero, senza casa e alla mercé degli altri. Una borsa di studio gli diede modo di frequentare il Collegio dei Gesuiti a Santiago. Qui divenne membro della Congregazione Mariana e, come tale, prese un vivo interesse per i poveri, recandosi presso di loro nei quartieri più miseri ogni domenica pomeriggio.

Finiti gli studi secondari nel 1917, avrebbe voluto farsi gesuita; ma gli fu consigliato di rimandare l’attuazione di tale progetto al fine di occuparsi della madre e del fratello più giovane. Lavorando al pomeriggio e alla sera, riuscì a sostenere i suoi e al tempo stesso a frequentare la facoltà di legge dell’Università Cattolica. Anche in tale periodo le sue premure erano rivolte ai poveri che continuava a visitare ogni domenica. L’obbligo del servizio militare gli fece interrompere gli studi, ma una volta congedato, riuscì a laurearsi all’inizio dell’agosto 1923.

Il 14 di quello stesso mese entrò nel Noviziato della Compagnia di Gesù a Chillán. Nel 1925 si trasferì a Córdoba, in Argentina ove compì gli studi umanistici.

Nel 1927 fu inviato in Spagna per gli studi di filosofia e teologia, senonché, a motivo della soppressione dei Gesuiti, avvenuta in quel Paese nel 1931, dovette partire per il Belgio e continuare la teologia a Lovanio. Ivi fu ordinato sacerdote il 24 agosto 1933 e conseguì poi nel 1935 il dottorato in Pedagogia e Psicologia. Dopo aver compiuto il Terzo Anno di Probazione a Drongen, sempre in Belgio, fece ritorno in Cile nel gennaio 1936.

Rientrato nella sua patria, il suo zelo andò gradualmente estendendosi a tutti i campi: iniziò a svolgere la sua attività come professore di religione al Collegio Sant’Ignazio, di pedagogia all’Università Cattolica di Santiago e nel Seminario Pontificio. Scrisse vari saggi sull’educazione come pure sull’ordine sociale cristiano; costruì una casa di Esercizi spirituali in un villaggio che oggi porta il suo nome; fu Direttore della Congregazione Mariana degli studenti, coinvolgendo questi nella catechesi ai poveri; animò innumerevoli corsi di Esercizi spirituali ed offrì la direzione spirituale a molti giovani, accompagnandone parecchi nella loro risposta alla vocazione sacerdotale e contribuendo in modo notevole alla formazione di molti laici cristiani.

Nel 1941 il Padre Hurtado pubblicò il suo libro più famoso: «¿Es Chile un país católico? ». Nello stesso anno gli venne affidato l’incarico di Assistente della sezione giovanile dell’Azione Cattolica per l’Arcidiocesi di Santiago, poi, l’anno seguente, per tutta la nazione: impegno da lui svolto con notevole spirito d’iniziativa, dedizione e sacrificio.

Nell’ottobre dell’anno 1944, mentre dava un corso di Esercizi, sentì impellente il bisogno di fare appello agli uditori sollecitandoli a pensare ai molti poveri della città e in specie agli innumerevoli bambini che vagabondavano per le strade di Santiago. Questo suscitò una pronta risposta di generosità e costituì l’avvio di quella iniziativa che ha reso specialmente noto il Padre Hurtado: si tratta di quella forma di attività caritativa che provvede alla gente senza tetto non solo un luogo in cui vivere, ma un vero focolare domestico: «El Hogar de Cristo ».

Per mezzo dei contributi di benefattori e con l’attiva collaborazione di laici impegnati, il Padre Hurtado aprì una prima casa di accoglienza per i fanciulli poi una per le donne, poi un’altra ancora per gli uomini: i poveri iniziarono così finalmente ad avere nel «Hogar de Cristo » un ambiente di famiglia in cui vivere. Queste case andarono sempre più moltiplicandosi, prendendo anche nuove forme e caratteristiche: in alcuni casi divennero centri di riabilitazione, in altri di educazione artigianale e così via. Il tutto sempre ispirato ai valori cristiani e permeato da essi.

Nel 1945, il Padre Hurtado visitò gli Stati Uniti per studiare il movimento «Boys Town» e come adattarlo al suo paese. Gli ultimi sei anni della sua vita furono dedicati allo sviluppo delle varie forme in cui « El Hogar de Cristo » era venuto gradualmente ad esistere ed operare.

Nel 1947 il Padre Hurtado fondò l’Associazione Sindacale Cilena (ASICH), indirizzata a promuovere un sindacalismo ispirato alla Dottrina Sociale della Chiesa.

Fra il 1947 ed il 1950 scrisse tre importanti libri: sui Sindacati, sull’umanesimo sociale e sull’ordine sociale cristiano. Nel 1951 diede avvio alla rivista «Mensaje », la ben nota rivista dei gesuiti cileni dedicata a far conoscere ed a spiegare la dottrina della Chiesa.

Un cancro al pancreas lo portò in pochi mesi alla fine della vita: in mezzo agli atroci dolori fu spesso udito ripetere: « Contento, Signore, contento ».

Dopo aver speso l’esistenza manifestando l’amore di Cristo ai poveri, fu da lui chiamato a sé il 18 agosto 1952.

Dal ritorno in Cile alla sua morte il Padre Hurtado visse soli quindici anni: furono anni di intenso apostolato, espressione di profondo amore personale per Cristo e, proprio per questo, caratterizzato da una grande dedizione ai bambini poveri ed abbandonati, da uno zelo ardente per la formazione dei laici, e da un vivo senso di giustizia sociale cristiana.

Il Padre Hurtado è stato beatificato da Giovanni Paolo II il 16 ottobre 1994.

SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/alberto-hurtado-cruchaga.html


BEATIFICACIÓN DE CINCO RELIGIOSOS

HOMILÍA DEL SANTO PADRE JUAN PABLO II

Domingo16 de octubre de 1994

1. «El Hijo del hombre ha venido para servir» (cf. Mc 10, 45).

Con estas palabras, que hemos escuchado en el pasaje evangélico de hoy, Jesús responde a la petición de los hijos de Zebedeo: los apóstoles Santiago y Juan. En la narración del evangelista Marcos son ellos mismos quienes solicitan poder sentarse, en la gloria, uno a la derecha y otro a la izquierda de su maestro; en cambio, en el relato de san Mateo la pregunta la formula su madre (cf. Mt 20, 20).

«No sabéis lo que pedís» (Mc 10, 38), es la respuesta de Cristo. En efecto, le piden poder participar inmediatamente en la gloria del Reino de Dios, mientras que el camino que lleva a ella pasa necesariamente a través del cáliz de la pasión, el cáliz que Jesús deberá beber hasta las heces. El Señor pregunta a los apóstoles: «¿Podéis beber el cáliz que yo voy a beber?». Ellos responde: «Si podemos» (Mc 10, 38). Tal vez en ese momento no saben con precisión lo que implica su asentimiento. En cambio, el Maestro sabe muy bien que, cuando llegue su hora, participarán del cáliz de su pasión (cf. Mc 10, 39), correspondiendo fielmente a la gracia del martirio.

Hasta aquí la primera parte de la respuesta de Jesús. La segunda es aún más importante. Explica a los dos hermanos que en su Reino la actitud de servicio es la medida de grandeza: «El que quiera llegar a ser grande entre vosotros, será esclavo de todos, que tampoco el Hijo del hombre ha venido a ser servido, sino a servir y a dar su vida como rescate por muchos» (Mc 10, 44-45).

2. Tenemos ante nuestros ojos la escena que describe el evangelista y resuenan en lo más íntimo de nuestro corazón las palabras del Maestro divino mientras, durante esta liturgia dominical, elevamos a la gloria de los altares a cinco nuevos Beatos, que gastaron su existencia en la consagración generosa a Dios y en el servicio generoso a sus hermanos. Son los siguientes: Nicolás Roland, sacerdote y Fundador de la Congregación de las Religiosas del Niño Jesús; Alberto Hurtado Cruchaga, Sacerdote de la Compañía de Jesús; María Rafols, Fundadora de las Hermanas de la Caridad de Santa Ana; Petra de San José Florido, Fundadora del Instituto de las Religiosas "Madres de Desamparados y de San José de la Montaña"; Josefina Vannini, Fundadora de la Congregación de las Hijas de San Camilo.

Son hijos e hijas de la Iglesia, llenos de santa osadía, que eligieron el camino del servicio, siguiendo las huellas del Hijo del hombre, quien no vino para ser servido dando su vida como rescate por muchos (cf. Mc 10, 45).

La santidad en la Iglesia tiene siempre su manantial en el misterio de la Redención.

3. La liturgia de hoy, queridos hermanos y hermanas, nos recuerda con insistencia el misterio de la Redención. Sí, tenemos «un sumo sacerdote que penetró los cielos» (Hb 4, 14). Es Cristo Jesús, el Señor crucificado, resucitado, que vive en la gloria. Él fue el alma de la actividad de Nicolás Roland.

A lo largo de su vida, breve pero de gran densidad espiritual, permitió siempre que el Redentor cumpliera su misión de sumo sacerdote a través de él. Configurado con Cristo, compartía su amor a los que conducía hacia el sacerdocio «a fin de alcanzar misericordia» (Hb 4, 16) para ellos: «El amor inmenso que Jesús os tiene —les decía— es mucho más grande que vuestra infidelidad».

Esta fe y esta esperanza indefectibles en el amor misericordioso del Verbo encarnado lo llevaron a fundar la congregación de las Religiosas del Niño Jesús, que se consagrarían al apostolado de la educación y de la evangelización de los niños pobres. En efecto, de manera admirable, afirmaba: «Los huérfanos representan a Jesucristo en su infancia».

¡Bendito sea Dios que, mientras se está celebrando el Sínodo de los Obispos sobre la vida consagrada, nos impulsa a reconocer en Nicolás Rolan, quien promovió la educación de los más pobres, un vivo ejemplo para tantos religiosos y religiosas de nuestro tiempo!

4. «El Hijo del hombre no ha venido para ser servido, sino para servir» (Mc 10, 45). El Beato Alberto Hurtado se hizo servidor para acercar los hombres a Dios. Su profunda vida interior dejaba en quienes le trataron la imagen imborrable de hombre de Dios siempre dispuesto a la ayuda generosa. Su figura de religioso ejemplar en el cumplimiento heroico de sus votos cobra especial realce precisamente en estos días en los que se está celebrando el Sínodo de los Obispos dedicado a la vida consagrada.

En su ministerio sacerdotal, marcado por vivo amor a la Iglesia, se distinguió como maestro en la dirección espiritual y como predicador incansable, transmitiendo a todos el fuego de Cristo que llevaba dentro, especialmente en el fomento de vocaciones sacerdotales y en la formación de laicos comprometidos en la acción social.

La vida del nuevo Beato nos recuerda que el amor a Cristo no se agota en la sola persona del Verbo encarnado. Amar a Cristo es servir a todo su Cuerpo, especialmente a los más pobres: fue ésta una gracia singular que el Beato Alberto Hurtado recibió y que nosotros hemos de pedir incesantemente a Dios. Impactado por la situación de los pobres y movido por su fidelidad a la doctrina social de la Iglesia, trabajó por remediar los males de su tiempo, enseñando a los jóvenes que «ser católicos equivale a ser sociales». Hijo glorioso del continente americano, el Beato Alberto Hurtado aparece hoy como signo preclaro de la nueva evangelización, «una visita de Dios a la patria chilena».

5. En la Beata María Rafols contemplamos la acción de Dios que hace "Heroína de la caridad" a la humilde joven que dejó su casa en Villafranca del Penedés (Barcelona) y, en compañía de un sacerdote y otras once muchachas, comienza un camino de servicio a los enfermos, siguiendo a Cristo y dando, como Él, «su vida en rescate por muchos» (Mc 10, 45).

Contemplativa en la acción: éste es el estilo y el mensaje que nos deja María Rafols. Las horas de silencio y oración en la tribuna de la capilla del Hospital de Gracia de Zaragoza, conocida como "Domus infirmorum urbis et orbis", se prolongan después en el servicio generoso a todos los desvalidos que allí se daban cita: enfermos, dementes, mujeres abandonadas a su suerte y niños. De este modo manifiesta que la caridad, la verdadera caridad, tiene su origen en Dios, que es amor (1 Jn 4, 8).

Después de gastar gran parte de su vida en el mortificado y escondido servicio de la "Inclusa", derrochando amor, abnegación y ternura, abrazada a la cruz consuma su entrega definitiva al Señor, dejando a la Iglesia, y en especial a sus Hijas, la gran enseñanza de que la caridad no muere, no pasa jamás, la gran lección de una caridad sin fronteras, vivida en la entrega de cada día. Todos los consagrados podrán ver en ella una expresión de la perfección de la caridad a la que están llamados, y cuya profunda vivencia quiere contribuir a la celebración de la presente Asamblea sinodal.

6. «El que quiera ser el primero, sea el siervo de todos» (Mc 10, 44). La Beata Petra de San José es ejemplo de mujer consagrada que, en medio de innumerables dificultades, acoge con fe el carisma que el Espíritu le otorga al servicio de todos.

Huérfana desde muy niña tomó por madre a la Virgen. Esta experiencia marcó toda su vida, descubriendo que su quehacer debía consistir en ser madre para niños, jóvenes o ancianos que carecían del cariño y afecto familiar. Así madre Petra manifiesta cómo la virginidad de los religiosos y religiosas se convierte en una fecunda maternidad espiritual, encauzada y llevada a plenitud a través del amor esponsal a Jesucristo, y realizada en la disponibilidad total y abierta a los desamparados.

Sintiéndose amada por Dios y respondiendo a ese amor, incluso en medio de las pruebas, nos ofrece un modelo luminoso de oración, de sacrificio por los hermanos y de servicio a los pobres, manifestaciones de la vida religiosa sobre la que reflexionan ahora los Padre Sinodales.

Su profunda devoción y su confianza ilimitada en San José caracterizaron toda su vida y su obra, siendo llamada "apóstol josefino del siglo XIX". En los último momento de su existencia terrena afloran a sus labios los nombres de Jesús, María y José: La Sagrada Familia de Nazaret, en cuya escuela de amor, oración y misericordia forjó su espiritualidad, conduciendo a sus Hijas por este camino de santidad.

7. Servir a los que sufren; éste es el carisma especial de Josefina Vannini, fundadora de la Congregación de las Hijas de San Camilo. Ser totalmente de Dios, amado y venerado en quien pasa necesidad, fue su preocupación constante, traducida en una caridad diaria sin fronteras al lado de los enfermos, siguiendo las huellas de San Camilo de Lellis, el gran apóstol de los enfermos.

«Ved siempre en los enfermos la imagen de Jesús que sufre», repetía la Madre Vannini, invitando a sus hermanas a meditar en el Salvador crucificado, a quien el profeta Isaías presenta como «Despreciable y desecho de hombres, varón de dolores y sabedor de dolencias» (Is 53, 3). Y es precisamente aquí, en la contemplación de Cristo en la cruz, donde se encuentra la clave de lectura de la vida y de la actividad de la nueva Beata, que hoy se presenta ante todo el pueblo cristiano como ejemplo luminoso que imitar.

¡Cuán actuales son su testimonio y mensaje! Madre Vannini dirige una apremiante invitación también a los jóvenes de hoy, a menudo vacilantes a la hora de asumir compromisos totales y definitivos. Exhorta a corresponder con generosidad tanto a los que han sido llamados a la vida consagrada, como a los que realizan su vocación en la vida familiar: Dios tiene para todos un plan de santidad.

8. Hace una semana, en la plaza de San Pedro, se congregaron numerosas familias procedentes de todo el mundo, para celebrar un encuentro especial en el marco del Año de la Familia. En esa ocasión, meditamos en el hecho de que la "communio personarum", que se actúa en la familia, abre la perspectiva hacia la "communio personarum" de la que habla el Sínodo apostólico. Es una profesión de fe que constituye, a la vez, un compromiso y un programa que es preciso realizar en la vida. La vocación a la santidad es, en efecto, la vocación esencial de todos los miembros del pueblo cristiano.

Hoy damos gracias por todos los que, como las personas que acabamos de inscribir en el catálogo de los Beatos, toman parte en su infinita y perfecta santidad. Al mismo tiempo, queremos orar por todas las familias del mundo, para que, construidas sobre el fundamento del "gran sacramento" del matrimonio (cf. Ef 5, 32), se conviertan, ya en la tierra, en el inicio de la "comunión de los santos" que se realizará en plenitud en el cielo.

Bendito sea Dios en sus santos, y Santo en todas sus obras. Amén.

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SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/es/homilies/1994/documents/hf_jp-ii_hom_19941016_beatificazione.html

Sant'Alberto Hurtado Cruchaga

Luis Alberto Miguel Hurtado Cruchaga, venerado por la Iglesia católica como san Alberto Hurtado (Viña del Mar, 22 de enero de 1901-Santiago, 18 de agosto de 1952), fue un abogado, legislador y jesuita chileno. Es popularmente conocido por ser el fundador del Hogar de Cristo. Es considerado el patrono de los trabajadores en Chile, de la Facultad de Derecho de su casa de estudios (Pontificia Universidad Católica de Chile), de la Federación de Estudiantes de Ingeniería Química de la UCA y de la Pastoral Universitaria de Mendoza en Argentina. Fue beatificado por Juan Pablo II el 16 de octubre de 1994 y posteriormente canonizado por Benedicto XVI en la plaza de San Pedro (Ciudad del Vaticano) el 23 de octubre de 2005, convirtiéndose en la segunda persona nacida en Chile —tras santa Teresa de Los Andes— en ser elevada a los altares.


SOLEMNE CONCLUSIÓN DE LA XI ASAMBLEA GENERAL ORDINARIA
DEL SÍNODO DE LOS OBISPOS, DEL AÑO DE LA EUCARISTÍA
Y CANONIZACIÓN DE LOS BEATOS:

HOMILÍA DE SU SANTIDAD BENEDICTO XVI

Plaza de San Pedro
Jornada mundial de las misiones
Domingo 23 de octubre de 2005

 

Venerados hermanos en el episcopado y en el sacerdocio;

queridos hermanos y hermanas: 

En este XXX domingo del tiempo ordinario, nuestra celebración eucarística se enriquece con diversos motivos de acción de gracias y de súplica a Dios. Se concluyen simultáneamente el Año de la Eucaristía y la Asamblea ordinaria del Sínodo de los obispos, dedicada precisamente al misterio eucarístico en la vida y en la misión de la Iglesia, y acaban de ser proclamados santos cinco beatos:  el obispo José Bilczewski, los presbíteros Cayetano Catanoso, Segismundo Gorazdowski y Alberto Hurtado, y el religioso capuchino Félix de Nicosia. Además, se celebra hoy la Jornada mundial de las misiones, cita anual que despierta en la comunidad eclesial el impulso a la misión.

Con alegría dirijo mi saludo a todos los presentes, en primer lugar a los padres sinodales, y después a los peregrinos que han venido de varias naciones, juntamente con sus pastores, para festejar a los nuevos santos. La liturgia de hoy nos invita a contemplar la Eucaristía como fuente de santidad y alimento espiritual para nuestra misión en el mundo:  este supremo "don y misterio" nos manifiesta y comunica la plenitud del amor de Dios.

La palabra del Señor, que acaba de proclamarse en el Evangelio, nos ha recordado que toda la ley divina se resume en el amor. El doble mandamiento del amor a Dios y al prójimo encierra los dos aspectos de un único dinamismo del corazón y de la vida. Así, Jesús cumple la revelación antigua, sin añadir un mandamiento inédito, sino realizando en sí mismo y en su acción salvífica la síntesis viva de los dos grandes mandamientos de la antigua alianza:  "Amarás al Señor tu Dios con todo tu corazón..." y "Amarás a tu prójimo como a ti mismo" (cf. Dt 6, 5; Lv 19, 18).

En la Eucaristía contemplamos el Sacramento de esta síntesis viva de la ley:  Cristo  nos  entrega  en sí mismo la plena realización del amor a Dios y del amor  a los hermanos. Nos comunica este  amor suyo cuando nos alimentamos de su Cuerpo y de su Sangre. Entonces puede realizarse en nosotros lo que san Pablo  escribe  a  los Tesalonicenses en la segunda lectura de hoy:  "Abandonando  los ídolos, os habéis convertido, para servir al Dios vivo y verdadero" (1 Ts 1, 9). Esta conversión es el principio del camino de santidad que el cristiano está llamado a realizar en su existencia. El santo es aquel que está tan fascinado por la belleza de Dios y por su verdad perfecta, que es progresivamente transformado. Por esta belleza y esta verdad está dispuesto a renunciar a todo, incluso a sí mismo. Le basta el amor de Dios, que experimenta en el servicio humilde y desinteresado al prójimo, especialmente a quienes no están en condiciones de corresponder. Desde esta perspectiva, ¡cuán providencial es que hoy la Iglesia indique a todos sus miembros a cinco nuevos santos que, alimentados de Cristo, Pan vivo, se convirtieron  al  amor y en él centraron toda  su existencia! En diversas situaciones  y  con  diversos carismas, amaron al Señor con todo su corazón y al prójimo como a sí mismos, y "así llegaron a ser un modelo para todos los creyentes" (1 Ts 1, 6-7).

San José Bilczewski fue un hombre de oración. La santa misa, la liturgia de las Horas, la meditación, el rosario y las otras prácticas de piedad articulaban sus jornadas. Dedicaba un tiempo particularmente largo a la adoración eucarística.

San Segismundo Gorazdowski destacó también por su devoción fundada en la celebración y en la adoración de la Eucaristía. Vivir la ofrenda de Cristo lo impulsó hacia los enfermos, los pobres y los necesitados.

El profundo conocimiento de la teología, la fe y la devoción eucarística de José Bilczewski lo han convertido en un ejemplo para los sacerdotes y en un testigo para todos los fieles.

Segismundo Gorazdowski, al fundar la Asociación de sacerdotes, la congregación de las Religiosas de San José y tantas otras instituciones caritativas, se dejó guiar siempre por el espíritu de comunión, que se revela plenamente en la Eucaristía.

"Amarás al Señor tu Dios con todo tu corazón... y a tu prójimo como a ti mismo" (Mt 22, 37. 39). Este sería el programa de vida de san Alberto Hurtado, que quiso identificarse con el Señor y amar con su mismo amor a los pobres. La formación recibida en la Compañía de Jesús, consolidada por la oración y la adoración de la Eucaristía, le llevó a dejarse conquistar por Cristo, siendo un verdadero contemplativo en la acción. En el amor y entrega total a la voluntad de Dios encontraba la fuerza para el apostolado. Fundó El Hogar de Cristo para los más necesitados y los sin techo, ofreciéndoles un ambiente familiar lleno de calor humano. En su ministerio sacerdotal destacaba por su sencillez y disponibilidad hacia los demás, siendo una imagen viva del Maestro, "manso y humilde de corazón". Al final de sus días, entre los fuertes dolores de la enfermedad, aún tenía fuerzas para repetir:  "Contento, Señor, contento", expresando así la alegría con la que siempre vivió.

San Cayetano Catanoso fue devoto y apóstol de la Santa Faz de Cristo. "La Santa Faz —afirmaba— es mi vida; es mi fuerza". Con una feliz intuición, conjugó esta devoción con la piedad eucarística. Lo explicó así:  "Si queremos adorar el rostro real de Jesús..., lo encontramos en la divina Eucaristía, donde, con el Cuerpo y la Sangre de Jesucristo, bajo el blanco velo de la Hostia se esconde el rostro de nuestro Señor". La misa diaria y la adoración frecuente del Sacramento del altar fueron el alma de su sacerdocio:  con ardiente e incansable caridad pastoral se dedicó a la predicación, a la catequesis, al ministerio de la Confesión, a los pobres, a los enfermos, al cultivo de las vocaciones sacerdotales. A las religiosas Verónicas de la Santa Faz, que fundó, les transmitió el espíritu de caridad, de humildad y de sacrificio que animó toda su existencia.

San Félix de Nicosia solía repetir en todas las circunstancias, alegres o tristes:  "Sea por amor de Dios". Así podemos comprender bien cuán intensa y concreta era en él la experiencia del amor de Dios revelado a los hombres en Cristo. Este humilde fraile capuchino, hijo ilustre de la tierra de Sicilia, austero y penitente, fiel a las expresiones más auténticas de la tradición franciscana, fue plasmado y transformado gradualmente por el amor de Dios, vivido y actualizado en el amor al prójimo. Fray Félix nos ayuda a descubrir el valor de las pequeñas cosas que enriquecen la vida, y nos enseña a captar el sentido de la familia y del servicio a los hermanos, mostrándonos que la alegría verdadera y duradera, que anhela el corazón de todo ser humano, es fruto del amor.

Queridos y venerados padres sinodales, durante tres semanas hemos vivido juntos un clima de renovado fervor eucarístico. Ahora, juntamente con vosotros y en nombre de todo el Episcopado, quisiera enviar un saludo fraterno a los obispos de la Iglesia en China. Con profunda pena hemos sentido la falta de sus representantes. Sin embargo, quiero asegurar a todos los prelados chinos que, con la oración, estamos cerca de ellos y de sus sacerdotes y fieles. El doloroso camino de las comunidades confiadas a su cuidado pastoral está presente en nuestro corazón:  no quedará sin fruto, porque es una participación en el Misterio pascual, para gloria del Padre.

Los trabajos sinodales nos han permitido profundizar en los aspectos más importantes de este misterio dado a la Iglesia desde el inicio. La contemplación de la Eucaristía debe impulsar a todos los miembros de la Iglesia, en primer lugar a los sacerdotes, ministros de la Eucaristía, a renovar su compromiso de fidelidad. En el misterio eucarístico, celebrado y adorado, se funda el celibato, que los presbíteros han recibido como don valioso y signo del amor indiviso a Dios y al prójimo.

También para los laicos la espiritualidad eucarística debe ser el motor interior de toda actividad, y no se puede admitir ninguna dicotomía entre la fe y la vida en su misión de animación cristiana del mundo. Mientras se concluye el Año de la Eucaristía, ¡cómo no dar gracias a Dios por los numerosos dones concedidos a la Iglesia en este tiempo! Y ¡cómo no recoger la invitación del amado Papa Juan Pablo II a "recomenzar desde Cristo"! Como los discípulos de Emaús, que, con el corazón ardiendo por la palabra del Resucitado e iluminados por su presencia viva, reconocida en la fracción del pan, volvieron de inmediato a Jerusalén y se convirtieron en anunciadores de la resurrección de Cristo, también nosotros reanudemos nuestro camino animados por el vivo deseo de testimoniar el misterio de este amor que da esperanza al mundo.

En esta perspectiva eucarística se sitúa bien la Jornada mundial de las misiones, que celebramos hoy y a la que el venerado siervo de Dios Juan Pablo II había dado como tema de reflexión:  "Misión:  Pan partido para la vida del mundo". La comunidad eclesial, cuando celebra la Eucaristía, especialmente en el día del Señor, toma cada vez mayor conciencia de que el sacrificio de Cristo es "por todos" (Mt 26, 28), y la Eucaristía impulsa al cristiano a ser "pan partido" para los demás, a trabajar por un mundo más justo y fraterno. También hoy, ante las multitudes, Cristo sigue exhortando a sus discípulos:  "Dadles vosotros de comer" (Mt 14, 16), y, en su nombre, los misioneros anuncian y testimonian el Evangelio, a veces incluso con el sacrificio de su vida.

Queridos amigos, todos debemos recomenzar desde la Eucaristía. Que María, Mujer eucarística, nos ayude a estar enamorados de ella y a "permanecer" en el amor de Cristo, para que él nos renueve íntimamente. Así, dócil a la acción del Espíritu y atenta a las necesidades de los hombres, la Iglesia será cada vez más faro de luz, de verdadera alegría y de esperanza, realizando plenamente su misión de "signo e instrumento de unidad de todo el género humano" (Lumen gentium, 1).

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SOURCE : https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/es/homilies/2005/documents/hf_ben-xvi_hom_20051023_canonizations.html

Oración al Padre Hurtado.


ALBERTO HURTADO

En 1947 apareció un libro de Alberto Hurtado titulado HUMANISMO SOCIAL

Padre Alberto Hurtado, Santo chileno, impulsor del Humanismo Cristiano

El Padre Hurtado conoció las experiencias que se daban con la participación de miembros de la Iglesia en la clase trabajadora, eso lo animó a recomenzar el trabajo en el campo social.
Por: José Gómez Cerda | Fuente: Catholic.net

ALBERTO HURTADO nació en Chile en 1901. Tuvo una formación integral, estudiando en el Seminario. En su juventud se integró al Partido Conservador, en el que militó junto con otros jóvenes que más tarde formarían « La Falange» un movimiento político integrado por humanistas, que surgió como una división del Partido Conservador.

Hurtado continuó sus estudios en el exterior, desligándose de sus actividades partidistas, dedicándose a los estudios religiosos, ordenándose como Sacerdote Jesuita, elaboró su tesis sobre « El Trabajo a Domicilio ».

En 1934, el Cardenal Pacelli (quien luego sería el Papa Pío XII), envió una carta a la iglesia chilena, respondiendo a la cuestión de si los católicos debían actuar en un sólo partido político.

Ese documento del Cardenal Pacelli fue difundido ampliamente y se conoció como la posición oficial de la Iglesia frente a la política. Entre otras cosas decía:

« Un partido político, aunque se proponga inspirarse en la doctrina de la Iglesia y defender sus derechos, no puede arrogarse la representación de todos los fieles, ya que su programa concreto no podrá tener nunca un valor absoluto para todos »

« Es evidente que la Iglesia no podría vincularse a la actividad de un partido, sin comprometer su carácter sobrenatural, y la universalidad de su misión. »

« Debe dejarse a los fieles la libertad que les compete como ciudadanos de constituir agrupaciones políticas y militar en ellas, siempre que éstas den suficientes garantías de respeto a los derechos de la Iglesia y de las almas. »

PRIMERAS OBRAS SOCIALES DE HURTADO.

Alberto Hurtado tuvo sus primeros contactos con el catolicismo social en BELGICA, donde estudió en la Universidad de Lovaina. Allí se impregnó del conocimiento teórico de la cuestión social y el movimiento de la clase obrera.

Su tesis en la Universidad de Bélgica fue sobre: El Sistema Pedagógico de Dewey ante las Exigencias de la Doctrina Católica.

A su regreso en Chile, en 1936, publicó un folleto titulado La Crisis Sacerdotal en Chile. Después escribió Chile, un País Católico?

Antes, el Padre Godin había alarmado a los católicos franceses con su libro Francia, País de Misión, con datos, cifras y números tan convincentes sobre la situación religiosa en París, que motivó la formación de Misión de París, creadora de los sacerdotes obreros.

En 1938 se creó el movimiento político « La Falange », integrado por jóvenes cristianos, con inquietudes sociales, que fue un desprendimiento del Partido Conservador.

En diciembre de 1944, Alberto Hurtado fundó El Hogar de Cristo, una casa de alojamiento, donde podían ir a comer y dormir los indigentes, menesterosos y miserables, que no tenían sitio para vivir. Esta es una de las grandes obras sociales del Padre Hurtado, que se extendió por diversas regiones, dando servicios a miles de personas humildes y marginados.

Otra de las primeras actividades sociales de Hurtado fue el ser asesor de la Acción Católica de Chile, a la cual se dedicó por varios años, hasta ser reemplazado en 1945.

CONOCER REALIDADES Y EXPERIENCIAS.

En 1946 EL Padre Hurtado se fue a México, de ahí marchó a Costa Rica para conocer a Monseñor Sanabria; al Padre Benjamín Núñez, quién había organizado alrededor de 75 sindicatos cristianos en un movimiento llamado «Rerum Novarum ». Este encuentro le sirvió de inspiración para su labor social con los trabajadores. Con 45 años de edad quería comenzar una nueva etapa de su vida con la clase trabajadora.

Monseñor Sanabria fue el orientador del Padre Benjamín Núñez, creador de la Confederación Costarricense del Trabajo « Rerum Novarum », quién en agosto de 1943 inició un movimiento sindical, desarrollando una tendencia ideológica cristiana, organizando fundamentalmente trabajadores de las plantaciones bananeras de Costa Rica.

En ese encuentro con Monseñor Sanabria, éste le dijo al Padre Hurtado: « El trabajo social debe hacerse sobre la base de la difusión de las encíclicas sociales, de sus ideas filosóficas, sociales, políticas y de su cuadro histórico. Son verdaderas bombas atómicas. Nuestro deber es predicarlas.»

Es a partir de ese encuentro en 1946, cuando el Padre Hurtado recibió una nueva influencia, ésta vez directa, práctica, realista.

En América Latina se estaban dando otras experiencias en el campo del trabajo social de la Iglesia con los trabajadores. Por ejemplo; La formación de la Unión de Trabajadores de Colombia- UTC, donde tuvieron una gran influencia un grupo de sacerdotes jesuitas, encabezados por el Padre Vicente Andrade, y jóvenes trabajadores organizados en la Acción Católica.

La UTC de Colombia tuvo inicialmente su fuerza principal en Antioquía, pero en poco tiempo llegó a tener tantos afiliados como la Confederación de Trabajadores Colombianos- CTC, creada en 1936 y dirigida en esa época por comunistas, socialistas y anarcosindicalistas.

La UTC fue muy dinámica en su acción hasta la subida al poder del dictador Rojas Pinilla, quien pretendió utilizar el sindicalismo para su provecho político.

El Padre Hurtado conoció las experiencias que se daban con la participación de miembros de la Iglesia en la clase trabajadora, eso lo animó a recomenzar el trabajo en el campo social.

HUMANISMO SOCIAL.

En septiembre de 1947 apareció un libro de Alberto Hurtado titulado HUMANISMO SOCIAL, es una obra que refleja sus prédicas y enseñanzas durante los últimos años, puede decirse que es un testimonio de su pensamiento social.

« La política tiene una función social y precisamente porque los políticos están mas altamente colocados, porque tienen una labor directiva, de ellos ha de venir al país el ejemplo de moralidad privada y pública, de honradez, de sobriedad de vida, de ejemplo de trabajo, de consagración al bienestar social. »

En ese libro el Padre Hurtado trata de relacionar los aspectos doctrinarios con la práctica social; va directamente hacia la responsabilidad de los políticos, de los hombres públicos que están en la gestión y el poder del gobierno.

« Ante el mal del mundo, el cristiano es un perpetuo y total inconformista, y al mismo tiempo un hombre realista que hace cuanto las circunstancias le permitan, sabiendo que la peor de las cobardías es la evasión de la acción. »

« La palabra trabajo debería sugerirnos a todos, no sólo un medio para ganarnos la vida, sino una colaboración social. »

« La sociedad vive por el trabajo de sus ciudadanos. Sin trabajo no habría riquezas ni sociedad. Esta idea podría ser mejor comprendida si el trabajador, dejando de ser un simple asalariado, participara de la propiedad, y aún de la dirección, de la obra en que trabaja. »

CONTACTOS EN EUROPA.

A fines de 1947 el Padre Alberto Hurtado viajó a España, de ahí fue a Francia, especialmente para conocer el movimiento que había formado el Padre Joseph Lebret « Economía y Humanismo ». Era un movimiento tendiente a buscar reformas sociales, basando sus trabajos en encuestas y monografías sociales. Ellos estaban inspirados en el Humanismo Integral de Jacques Maritain.

Hurtado participó además en un congreso de los Jesuitas y estuvo conociendo una nueva experiencia que se daba en Francia: Los Sacerdotes Obreros, quienes vivían, trabajaban y se sostenían económicamente como los demás obreros.

Conoció al Padre Voillaume, y a los seguidores de Charles de Foucald « Los Hermanitos de Jesús ». En ese viaje conoció también la renovación cristiana que se vivió en Francia en los tiempos de postguerra, lo que motivó a Gilbert Cesbron escribir « Los Santos Van al Infierno », y a Voillaume « En el Corazón de las Masas ».

« Los Santos Van al Infierno », es un testamento de los sacerdotes obreros franceses, presentado por Cesbron en el género de novela, con un hondo sentido social.

Esta novela presenta al Padre Pedro, sacerdote obrero, viviendo en las mismas condiciones de la clase obrera, a pesar de las calumnias de los mismos que él quería defender, y la desconfianza de quienes lo rodeaban. Involucrado en una lucha de clases, comprende la descristianización de la mayoría de los obreros.

CHILE OTRA VEZ.

En 1948, después de regresar de Europa, dentro un conflicto interno de la jerarquía católica chilena, por apoyar a un candidato de La Falange, el Padre Hurtado anunció en la revista Ercilia, su intención de crear una Central Sindical, basándose en la Acción Sindical Chilena _ ASICH.

El Arzobispo de Santiago de chile lo designó como Capellán Asesor de la ASICH, para llevar directamente el aspecto ideológico, basado en las encíclicas sociales.

ASICH era un movimiento para-sindical, o sea que no tenía sindicatos directos afiliados, sino trabajadores que militaban en diversas organizaciones sindicales.

Las leyes laborales de chile sólo permitían un sindicato en cada rama industrial. El para-sindicalismo es una forma de influenciar y mantener tendencias ideológicas dentro de uno o varios sindicatos, sin llegar a la afiliación directa de la organización sindical.

Los católicos llegaron muy tarde al sindicalismo en Chile, en comparación con los socialistas, comunistas y anarcosindicalistas, que tenían tendencias ideológicas, con un gran historial de lucha en el sindicalismo; como pasó en casi todos los países de América Latina .

LA ASICH se desarrolló como una organización de trabajadores independientes, creó su propio periódico titulado Tribuna Sindical, tenían un programa de formación para sus militantes, un equipo de asesores y técnicos muy capaces, y mantuvo una posición siempre en defensa de los intereses de la clase trabajadora; aunque nunca llegó a ser una organización mayoritaria, pero representó una tendencia humanista y promotora de acciones sindicales.

El Padre Hurtado, como Asesor de la ASICH, tuvo un contacto directo con la clase trabajadora chilena, dedicó mucho  tiempo para organizar cursos, círculos de estudios, conferencias y ser orientador espiritual de sus principales directivos.

Hurtado tenía diversas actividades, pues se desempeñaba como:

Director del Instituto Nocturno. Director del Centro Social San Ignacio. Director del Hogar de Cristo. Asesor de ASICH.

En 1949 fue publicado el libro del Padre Hurtado titulado: Qué es el Cristianismo Social ?», con el subtítulo El Orden Social Cristiano en los Documentos de la Jerarquía Católica. ? , que es una recopilación de las encíclicas sociales y las cartas pastorales de los Obispos chilenos sobre la cuestión social.

En 1950 apreció su libro « Sindicalismo: Historia, Teoría y Práctica » donde él plantea:

« La sociedad actual reconoce al hombre igualdad de derechos políticos, pero le niega, con frecuencia, su libertad espiritual, base de toda democracia, y más aún lo que constituye la democracia económica, esto es, las oportunidades para que pueda prepararse, educarse, actuar como hombre libre y responsable.»

En octubre de 1951 apareció el primer número de la revista « MENSAJE », de la cual su fundador y director era Alberto Hurtado. Fue una sus últimas obras de apostolado al servicio de la cuestión social.

« Mensaje » es la respuesta a una interrogante de una hombre cristiano de nuestros tiempos, que se siente desorientado y angustiado, para que redescubra el sentido pleno de su vida. La revista Mensaje ha sido una de las obras de mayor impacto para la orientación de los cristianos sociales en América Latina.

Ese mismo año también comenzaron a laborar en Chile los sacerdotes obreros, de la Orden de los Hermanos de Foucauld, impulsados por el Padre Hurtado, para que la Iglesia tuviera una presencia viva y activa en el mundo del trabajo.

« La lucha de clases es un hecho; basta abrir los ojos para comprobar el conflicto permanente entre los que tienen poder económico y financiero y lo que no tienen sino un modesto salario.

Reconocer este hecho es reconocer la verdad...Si los poseedores de las riquezas se niegan a acceder a las legítimas demandas del trabajador, son los poseedores de las riquezas los que encienden la lucha social. »

El 18 de agosto de 1952 murió el Padre Alberto Hurtado. Su obra perdura en todos los aspectos sociales de Chile y muchos latinoamericanos han visto en él un hombre que se entregó por completo a la cuestión social.

Beatificación y santificación de Alberto Hurtado

El 16 de octubre de 1994 el papa Juan Pablo II en la plaza de San PedroCiudad del Vaticano beatificó al Padre Alberto Hurtado. A la celebración asistieron miles de chilenos, encabezados por el presidente de Chile, Eduardo Frei, y los presidentes de las cámaras legislativas.

El Padre Hurtado fue declarado santo de la Iglesia católica en una misa solemne celebrada por Benedicto XVI en la plaza de San Pedro el 23 de octubre de 2005.

Existe una solicitud elevada a la Conferencia Episcopal de Chile, por parte de un grupo de sindicalistas y políticos, para nombrar al  santo Padre Alberto Hurtado, oficialmente, como el "patrono de los sindicalistas".

SOURCE : https://es.catholic.net/op/articulos/65731/padre-alberto-hurtado-santo-chileno-impulsor-del-humanismo-cristiano.html#modal

Sant'Alberto Hurtado Cruchaga

Imagen de San Alberto Hurtado en la Catedral Metropolitana de Santiago de Chile (catedral de Santiago). Altar de San Alberto Hurtado.


Alberto Hurtado (1901-1952)

Biografía

 (Investigación y textos: Marta Péndola, Fundación Padre Hurtado)

Hace ya cien años, un hombre especial, nació para quedarse con nosotros.

De personalidad activa y múltiple, se involucró en amplios sectores de la sociedad...

Les habló a ricos, pobres, jóvenes, adultos, creyentes y ateos.

Fue un puente entre ellos. Les mostró el camino hacia Dios por medio del amor a los más necesitados.

Como una visita de Dios a Chile, el padre Hurtado dejó en nosotros un compromiso de su gran obra de amor...

INFANCIA Y JUVENTUD...

En una casa de Valparaíso...

Alberto Hurtado Cruchaga nació el 22 de enero de 1901 en Viña del Mar. Sus padres fueron Ana Cruchaga Tocornal y Alberto Hurtado Larraín, quienes tuvieron dos hijos: Alberto y Miguel.

Cuando Alberto tenía cuatro años, murió su padre, dejando a la familia con una gran cantidad de deudas. Debido a la estrechez económica, doña Ana vendió a muy bajo precio el fundo donde residían los Hurtado Cruchaga. La madre viuda y sus dos hijos se trasladan a Santiago, alojándose como allegados en casas de familiares. A pesar de eso, Alberto observa en ella el espíritu de la solidaridad. "Las manos juntas para orar, pero abiertas para dar".

En el fundo de su infancia...

Para Alberto, la venta del fundo "Los Perales de Tapihue" significa su primer acercamiento a la pobreza.

Los hermosos parajes del campo de su infancia, ubicado en la zona de Casablanca, quedaron en la memoria de Alberto como alegres y apacibles días de juegos, libertad y unión familiar.

Ahora él y su familia no tendrían estabilidad, lo cual influye marcadamente en la vida de Alberto en años posteriores.

En el Colegio San Ignacio...

En el año 1909, cuando Alberto tenía ocho años, entró a estudiar al colegio San Ignacio de Santiago como alumno becado.

Más que por sus calificaciones, sobresalía por su bondad y entrega a los demás. Su inteligencia iba acompañada de un carácter alegre que atrajo la mirada de sus compañeros.

El colegio San Ignacio le dio una sólida formación católica y lo relacionó con la aristocracia santiaguina. Desde pequeño, desarrolló una profunda vida espiritual en grupos cristianos como la Congregación Mariana (actual CVX).

Por primera vez, a los 15 años, solicitó ingresar a la Compañía de Jesús. Sin embargo, sus superiores, entre ellos su director espiritual el padre Fernando Vives, le aconsejaron esperar hasta que finalizara el Bachillerato.

Egresó del colegio con el premio en Apologética y mención honrosa en todas las materias.

Camino a la Universidad...

En 1918, Alberto ingresó a la Escuela de Derecho de la Universidad Católica.

La crisis social era insostenible debido al cierre de las salitreras en el norte. Los trabajadores emigraron en masa a la capital en busca de una solución, alojándose en albergues.

Alberto, después de sus clases y acompañado de algunos compañeros como Manuel Larraín y Augusto Salinas, visitaba estos lugares para darles apoyo moral a los desamparados mineros.

En ese tiempo, las elecciones presidenciales del año 20 tensionaron y dividieron al país entre dos candidatos. Por un lado estaba Arturo Alessandri que defendía las ideas liberales y, por el otro, Luis Barros Borgoño quien representaba a los conservadores y a la Iglesia de esos años.

Alberto Hurtado participa activamente en política y es nombrado prosecretario rentado del Partido Conservador.

No descanses mientras haya un dolor que mitigar...

Alberto Hurtado, siendo adolescente, luchó por los más necesitados a través de su ayuda en el Patronato de Andacollo ubicado en el pobre y populoso barrio de Mapocho. Instado por el padre Vives, trabajó allí junto a sus amigos del colegio, entre ellos Manuel Larraín, con quien ocupó el cargo de la secretaría. Su acción en el Patronato le permitió ejercer su apostolado social que se prolongó desde el colegio hasta la universidad.

Siente un gran impulso de aliviar el dolor de los demás, experimentando una espiritualidad muy profunda y de gran servicio.

Durante el período de la crisis del salitre, Alberto Hurtado visitó los

albergues. En un gesto de absoluta valentía les llevó una palabra de aliento y el mensaje de la Iglesia a través de sus encíclicas sociales a una masa de hombres incrédula y desconfiada.

La acción humana es inmensamente fecunda cuando está la voluntad de Dios...

Mientras era estudiante, Alberto realiza el servicio militar en el

Regimiento Yungay. Por esa época, lleva una activa vida universitaria. Participa en círculos de estudios de debate social y organizaciones

estudiantiles. Sin embargo, deja espacio al espíritu y a la oración. Los Ejercicios Espirituales y los retiros eran prácticas constantes en él. Los primeros los había aprendido en el colegio San Ignacio y fueron esenciales en su vida.

Sin ser un jesuita todavía, Alberto Hurtado desarrolló a la perfección el ideal de la Compañía: "Ser un contemplativo en la acción". Lograba unir las acciones concretas a través de la ayuda social en diversas obras de caridad con una profunda vida religiosa y de ofrecimiento a Dios.

Un primer milagro lo acerca al sacerdocio...

Alberto Hurtado finaliza sus estudios de derecho con nota óptima de la Corte Suprema y distinción unánime en la Universidad Católica. Su memoria de bachiller y tesis para obtener el grado de licenciado versaron sobre problemas sociales vigentes en la época que le preocupaban: "La reglamentación laboral de los niños" y "El trabajo a domicilio".

Pese a la certeza de su vocación sacerdotal, debe postergar su deseo por la situación económica de su madre. El desenlace llegó tras un tiempo de diaria y prolongada oración nocturna. El juicio que había iniciado en contra del comprador del fundo de su infancia, dio sus frutos y el dinero adeudado fue devuelto. Con ello, doña Ana logra independizarse y Alberto, concreta su mayor anhelo: ser sacerdote.

Largo camino al sacerdocio...

El 14 de agosto de 1923, Alberto Hurtado ingresa a la Compañía de Jesús. Comenzó sus estudios en el Noviciado de Chillán, lugar que lo acoge por dos años. Luego viaja a la ciudad argentina de Córdoba, en donde realiza la etapa de formación llamada juniorado.

En 1927 se traslada al Colegio Máximo de Sarriá de Barcelona, en España, en donde cursa tres años de filosofía y uno en teología. Sin embargo, tras la instauración de la República en España en el año 1931, Alberto viaja a Bélgica debido a la persecución de que fueron víctimas las congregaciones religiosas, entre ellas la Compañía de Jesús. En la Universidad de Lovaina, continúa el segundo año de teología y, estudia simultáneamente pedagogía y psicología. Esta universidad le entrega un sello especial que estimula su preocupación por las cosas del mundo.

No hay formación de la voluntad, no hay vida pura, vida ordenada, sin un gran renunciamiento, sin sacrificio, sin heroísmo...

Durante los primeros años, experimentó momentos duros de abatimiento. La vida de los jóvenes que se inician en la formación de la Compañía es de meditación y aislamiento del mundo civil. Alberto sentía el peso del silencio, mientras el bullicio del mundo de afuera le atraía enormemente.

Acostumbrado a su actividad estudiantil y social, acepta la enseñanza de la orden y de sus superiores. La Compañía de Jesús le muestra el camino respecto a la forma de usar sus talentos. Cuidó los detalles más pequeños en la relación con sus compañeros: evitaba criticar a los demás y procuraba irradiar alegría tanto en sus palabras y actitud.

Ver Segunda parte de la biografía de Alberto Hurtado

SOURCE : https://www.memoriachilena.gob.cl/602/w3-article-92521.html

HITO SACERDOTAL

La vida de un sacerdote es una prolongación de la vida de Cristo...

El padre Hurtado es ordenado sacerdote en Lovaina, el 24 de agosto de 1933. Dos años más tarde, realiza en Tronchiennes la última etapa de formación jesuita: la tercera Probación. Obtiene brillantemente el grado de doctor en Pedagogía de la Universidad de Lovaina con la tesis sobre el autor John Dewey.

Con ello, ha finalizado todos los estudios jesuitas en la Compañía.

Cuando Dios se apodera de un alma, la funde en Él...

"¡Ya me tiene de sacerdote del Señor! Bien comprenderá mi felicidad y con toda sinceridad puedo decirte que soy plenamente feliz (...)Ahora ya no deseo más que ejercer mi ministerio con la mayor plenitud posible de vida interior y de actitud exterior compatible con la primera".

(Padre Alberto Hurtado, carta de 1933)

El regreso a Chile...

El Padre Hurtado regresa a Chile en 1936, encontrándose con un país dividido socialmente, con altos niveles de pobreza, analfabetismo y marginalidad en las ciudades. La insensibilidad de las clases altas frente a la realidad chilena le causa gran aflicción.

Se concentraba preparando conferencias, en las que transmitía a los demás los problemas de Chile desde la visión de su alma y por medio de un particular carisma. También realizaba clases en el Colegio San Ignacio, la Universidad Católica, el Seminario Pontificio Mayor y dirigía a los alumnos mayores de la Congregación Mariana. Muchas personas acudían donde él en busca de un consejo o para sentir el cálido afecto de su mirada al escucharlos. Cuando el tiempo se lo permitía, viajaba a la casa de los jesuitas en Calera de Tango, en donde encontraba tranquilidad para meditar y escribir.

En 1937, mientras daba Ejercicios Espirituales muere su madre, dejando en él la enseñanza de ayudar siempre a los demás.

Un gran educador...

Le encantaba trabajar con los jóvenes, aplicando en sus cátedras los conocimientos adquiridos en el extranjero. Atrae por su entusiasmo y fuerza, incitando a vivir la experiencia de acercarse a Dios y entregarse a Él sin miedo. Con calidez, pero enérgico invitaba a las personas a "chiflarse" por Cristo.

Eran tiempos de grandes cambios políticos. Mientras el Padre Hurtado causaba un gran magnetismo, el Partido Conservador que durante años había representado a los católicos, se divide. Un grupo de jóvenes cristianos forma la Falange Nacional en 1935. Más tarde, la izquierda política agarra fuerzas en Chile por medio del Frente Popular, que llevó a la presidencia a Pedro Aguirre Cerda (1938-1941).

Formador de vocaciones...

La Iglesia debía llevar su palabra de aliento a todos los rincones del país que la requerían: el campo, la ciudad, el interior de las familias y las industrias. La escasez sacerdotal de la época impulsa al Padre Hurtado a trabajar captando vocaciones. Era urgente formar sacerdotes que quisieran convertirse en testigos de Cristo, servidores de los demás y luchadores por la justicia social. Para el Padre Hurtado, éste era el mejor camino de identificación con Dios y de realización del llamado a la santidad. Decía que "Cristo está en el origen y en la fuerza de cada vocación".

Por ese entonces, impartió Ejercicios Espirituales y dirigió espiritualmente a muchos jóvenes que lo seguían atentamente y sentían el "run run", el rumor del pensamiento al girar en torno a la idea del sacerdocio. La excelente acogida por la generación de sacerdotes de los años 40 y 50 dio como resultado a grandes hombres de fe y servicio social.

Acción Católica...

El Padre Hurtado trabajaba aceleradamente en varias actividades, entre ellas la construcción del Noviciado de Marruecos, cuando es propuesto por Monseñor Augusto Salinas a la Comisión Episcopal como Asesor de la Juventud de la Acción Católica en 1941.

Durante su conducción, el movimiento cobró auge, debiendo viajar de norte a sur para asistir a convocatorias masivas. En Santiago, se juntaban en la casa de Ejército Nº 3, considerada por los jóvenes como su segundo hogar. Llega a convertirse en Asesor Nacional, recibiendo críticas de algunos al interior de la Iglesia que denuncian su falta de sumisión a la jerarquía. Sin embargo, los mayores obstáculos provienen del Partido Conservador que acusó a la Acción Católica de fomentar entre los jóvenes el crecimiento de la Falange Nacional y la división de su partido.

Pese a la injusticia, renuncia a su cargo en 1944, conteniendo las reacciones de los jóvenes que lo apoyaban. Su aceptación resignada es una muestra de sabiduría. En momentos como éste, prefería sonreír y recibir con alegría la cruz de Cristo.

Su huella en los libros y en las vocaciones...

A pesar de que su agenda estaba siempre saturada, reservaba tiempo a la elaboración de sus libros. Quienes lo conocieron, afirman que era un escritor apresurado que armaba sus obras en poco tiempo. Era un crítico social que analizaba la realidad del país y del mundo con una mirada atenta y suspicaz, inspirada en la fe de un hombre que amaba intensamente a Cristo y a los demás. Con algunas obras causó resquemor en ciertos sectores. Muchos de los temas planteados por él, aún permanecen vigentes en la sociedad chilena.

En el campo de las vocaciones, dejó una huella imborrable en quienes lo conocieron y se convirtieron en sacerdotes. Algunos de ellos ocupan cargos públicos importantes como el Padre Renato Poblete (ex Capellán del Hogar de Cristo), Carlos González (Obispo Emérito de Talca), Carlos Hurtado, Jaime Correa (postulador de la causa del Padre Hurtado), Patricio Cariola (Premio Nacional de Educación), Ignacio Ortúzar, Fernando Karadima y muchos otros...

Ver Biografía de Alberto Hurtado tercera parte

SOURCE : https://www.memoriachilena.gob.cl/602/w3-article-94567.html

Lucha por la justicia social

El Padre Hurtado lucha por la justicia social en Chile. Impulsa una

transformación estructural a través de instancias claves, desde donde se podrían originar los cambios hacia una sociedad más justa. A su parecer "la injusticia social trae más males que los que puede reparar la caridad".

Le causa dolor la situación de los obreros en el país, quienes trabajan en condiciones paupérrimas, reciben sueldos miserables y carecen de leyes que los protejan. La lejanía de los obreros con la Iglesia, lleva al Padre Hurtado a propagar con vehemencia las encíclicas sociales que abogan por los justos derechos de los trabajadores.

Él piensa que el capitalismo y el comunismo no hacen más que

proteger sus intereses unilaterales. Defiende al cristianismo como el único pensamiento apolítico basado en el amor de Cristo capaz de terminar con las injusticias sociales.

Un sacerdote obrero...

A mediados de la década del 40, la Segunda Guerra Mundial llegaba a su fin con todos los cambios originados en el mundo.

En Europa, se gestaban en la Iglesia ideas nuevas que se adaptan a la realidad del momento,

como el sacerdocio obrero frente a las masas descristianizadas de trabajadores.

La idea de experimentar la vida de ellos en su medio laboral, resulta atractiva a varios sacerdotes. El Padre Hurtado decide trabajar de incógnito en duras condiciones en una salitrera del norte de Chile. Lo mismo hace en una mina en Lota, en el sur del país.

Viaje a Europa...

Viaja a Europa, y se reúne con varios intelectuales para analizar la

situación de los trabajadores. Participa en la Semana Social de París, experiencia que le permite ponerse al día en materias sociales. En Roma, se entrevista con S.S.Pío XII, a quien presenta la

realidad religiosa, social y política de Chile. Le plantea la urgencia de llevar la doctrina social de la Iglesia al mundo sindical y hacer presente el espíritu cristiano en los trabajadores.

Llega a Bélgica para estudiar la liga de los campesinos católicos y los sindicatos cristianos.

Mientras tanto en Chile, herederos de una legislación conservadora, los obreros se organizan en sindicatos únicos establecidos en cada industria. Sin embargo, no eran asociaciones libres y generalmente eran conducidas por personas sin formación cristiana o manejadas por ideologías políticas.

El pobre es Cristo...

Acababa de dejar la Acción Católica, cuando repentinamente un hecho inesperado lo involucra en otro proyecto.

En una noche fría y lluviosa de octubre del año 1944, el Padre Hurtado es interceptado por un pobre que le solicita ayuda porque no tiene un lugar en donde dormir. Al verlo, desamparado y enfermo, sintió que ese pobre era el mismo Cristo desolado.

Días después, contó esta experiencia a un grupo de señoras de la congregación del Apostolado Popular que se encontraba en un retiro. En ese mismo momento, las asistentes sintieron el llamado de Cristo y decidieron entregar sus joyas y bienes que tenían a mano para dar impulso a una gran obra de caridad. El 21 de diciembre de ese mismo año, el Padre Hurtado coloca la primera piedra del Hogar de Cristo.

Cooperación para solucionar el problema de la vagancia infantil. Dar hasta que duela...

El encuentro con ese pobre marcó al Padre Hurtado fuertemente. El Hogar de Cristo surgió a partir de la necesidad espiritual que se acrecienta en él, cuando ve el rostro de Cristo en un hombre abandonado.

Concebida como una obra y responsabilidad de todos los chilenos, el Hogar imprimió en el país la conciencia de la solidaridad hacia el necesitado.

Desde un comienzo se financió con las donaciones voluntarias y fue colocado en manos de una comunidad de laicos dispuesta a trabajar por los más pobres.

Adultos, ancianos, enfermos y niños son acogidos con amor y respeto.

Nadie olvidará la enorme preocupación del Padre Hurtado por los niños vagabundos, a quienes recogía en su camioneta verde o tirándose por una cuerda desde los puentes del Mapocho.

La injusticia causa enormemente más males que los que puede remediar la caridad...

Veía en el obrero desprotegido la expresión viva del pobre en el mundo del trabajo. Por esta razón consideró urgente crear una organización sindical cristiana, libre, apolítica y ordenada. Formó la Acción Sindical y Económica Chilena (ASICH) en 1947, ocupando el cargo de Capellán. La ASICH se preocupó de formar a sus dirigentes desde una perspectiva cristiana, orientar a sus obreros y organizar los servicios jurídicos y sociales que defendieran sus derechos.

Por medio de su acción se logró redactar el proyecto del Código del Trabajo. Tiempo después, fue reconocida y afiliada a la Confederación Internacional de Sindicatos Cristianos e integrada a organismos internacionales como la ONU, UNESCO y la Organización Internacional del Trabajo.

El mundo está cansado de palabras, el mundo necesita acciones...

Una de sus últimas obras fue la creación de la revista Mensaje, en octubre de 1951. Su misión

era llegar a los ambientes intelectuales con una revista que hiciera presente el Evangelio al mundo de la sociedad de su tiempo. La revista hizo explícitos los valores de justicia social, solidaridad, servicio público y probidad.

En su primer editorial, el Padre Hurtado explicó que su nombre aludía al mensaje traído por Cristo a la tierra que era necesario prolongar por medio del análisis intelectual y del debate serio.

Su muerte...

El Padre Hurtado murió el 18 de agosto de 1952 afectado de un cáncer al páncreas cuando sólo tenía cincuenta y un años.

Durante el tiempo de su agonía, da gracias a Dios por enviarle una enfermedad que le permitió despedirse de sus amigos y "patroncitos", como llamaba a todos con cariño. Se entrega por

completo a Dios con alegría, demostrando con ello su santidad al enfrentar la muerte con la espiritualidad que lo acompañó siempre. Dice: "El Patrón me llama y aquí estoy, listo y feliz".

Su muerte causó gran impacto y duelo nacional. Ese día los periódicos y revistas de diversas ideologías publicaron artículos sobre su vida. A su funeral asistieron autoridades, políticos, gente

de diversas edades y condición social. Los presentes dicen que al sacar su ataúd fuera de la Iglesia del Colegio San Ignacio, una cruz de nubes se formó en el cielo.

"Si silenciáramos su lección, desconoceríamos el tiempo de una gran visita de Dios a nuestra patria...

No he hallado otro pensamiento mejor que lo sintetice que la palabra con que el mismo San Pablo se designa "Apostolus Jesu Christi", Apóstol de Jesucristo".

(discurso de su amigo Manuel Larraín, Obispo de Talca, al momento de su misa fúnebre)

Una visita de Dios....

Fue beatificado en Roma en 1994, tras una larga investigación de su vida y sus obras. La recuperación milagrosa de María Alicia Cabezas, afectada por una enfermedad cerebral, fue una de las muestras objetivas para que fuera considerado beato.

El Padre Jaime Correa, quien lleva la causa de su canonización recibe casos de milagros nuevos, en los que se asegura la intercesión del Padre Hurtado. Todos ellos son indagados rigurosamente para seleccionar el que podría ser causa de su canonización.

Hoy sus restos descansan en el Santuario Padre Hurtado, ubicado en la comuna de Estación Central en la ciudad de Santiago. Este santuario urbano acoge a quienes llegan en busca de consuelo, para dar gracias, orar o impregnarse del espíritu de un hombre santo. Un hermoso recorrido, dirige a su tumba en donde los peregrinos experimentan a diario un Encuentro con Cristo.

SOURCE : https://www.memoriachilena.gob.cl/602/w3-article-94568.html

Sant'Alberto Hurtado Cruchaga


Alberto Hurtado Cruchaga

 Junto con denunciar las malas condiciones laborales y la vulneración que significaba el trabajo infantil, fue un promotor y defensor del derecho a la sindicalización de obreros/as y campesinos/as.

Alberto Hurtado Cruchaga nació el 22 de enero de 1901 en Viña del Mar. Luego del fallecimiento de su padre, en 1905, la familia se trasladó a vivir a Santiago. A los ocho años entró a estudiar al Colegio San Ignacio. En él conoció al sacerdote jesuita Fernando Vives, conocido por su preocupación por los y las trabajadores/as más pobres, quien marcó su vida espiritual, sobre todo por sus enseñanzas basadas en la encíclica social Rerum Novarum (1891), donde la Iglesia Católica reafirmó su compromiso social. Luego de completar sus estudios de derecho en la Universidad Católica, ingresó a la Compañía de Jesús, en la cual fue consagrado sacerdote y se desempeñó como profesor en el Colegio San Ignacio y en la Universidad Católica. Falleció a los 51 años de edad. En 1994 fue beatificado y once años después fue canonizado por la Iglesia Católica.

Alberto Hurtado vivió en una época en la cual existían escasos niveles de protección social hacia los trabajadores y trabajadoras del país. Motivado por su sensibilidad social, Alberto Hurtado intentó cambiar esta realidad, a través de sus estudios, sus trabajos voluntarios y sus publicaciones académicas, presentando una crítica social y denunciando la explotación que tanto trabajadores como trabajadoras padecían. Al mismo tiempo, utilizó su rol de sacerdote católico y la visibilidad pública que ese rol le otorgaba para promover y defender entre los trabajadores y las trabajadoras el derecho a la sindicalización. Su objetivo era facilitar su organización para lograr instancias de comunicación que les apoyaran en la lucha por sus demandas.

Alberto Hurtado se involucró desde muy joven con la realidad de las clases trabajadoras chilenas. Entre los 17 y 22 años, mientras estudiaba derecho en la Universidad Católica, se desempeñó como profesor voluntario en el Instituto Nocturno San Ignacio, donde entró en contacto principalmente con estudiantes obreros. Su sensibilidad respecto a las injusticias sociales lo motivó a escribir, en 1921, una tesis de bachillerato sobre el problema del trabajo infantil. Por lo mismo, luego de egresar en 1923 de la Facultad de Leyes, presentó una memoria titulada “El trabajo a domicilio”. En ambos trabajos académicos denunciaba las miserables condiciones de trabajo y la escasa protección legal que tenían niños, niñas y mujeres trabajadoras. En estos estudios, se refiere a la escasa remuneración, las indignas condiciones laborales, la amenaza a la salud que significaba el trabajo infantil y la falta de sindicalización, en el caso de las costureras. Ante estas situaciones proponía como solución la intervención del Estado, por medio de una legislación que protegiera a los trabajadores y las trabajadoras de los abusos del libre mercado. Si bien su propuesta no se tradujo concretamente en una ley, su denuncia contribuyó a concientizar socialmente sobre la necesidad de brindar mayor protección a grupos que, en ese momento, eran especialmente vulnerados en sus derechos.

Después de formarse como jesuita en Bélgica, regresó al país en 1933 y se desempeñó como profesor de la Universidad Católica y del colegio San Ignacio. En 1948 fundó la Asociación Sindical Chilena (ASICH), una agrupación de corte social cristiano que buscaba organizar, defender y capacitar al obrero/a campesino/a y mantenerse lejos de la influencia de partidos políticos. De esta forma, Hurtado construyó un espacio dedicado especialmente a promover y defender derechos como la sindicalización y a promover mejoras en las condiciones laborales, contribuyendo desde la ASICH a la reforma a la ley del Seguro Obligatorio. Además, entre 1949 y 1955, la ASICH contó con un medio de comunicación que le permitió vincularse con la ciudadanía: su periódico Tribuna Sindical. Este medio se declaró a disposición de las organizaciones gremiales obreras y de empleados/as, para que expusieran sus problemas e inquietudes de orden sindical. En paralelo, Hurtado escribió “Sindicalismo” publicado en 1950, documento que se refiere a los sindicatos como un espacio fundamental para que los trabajadores y trabajadoras puedan hacer valer sus derechos.

Alberto Hurtado fue un crítico del orden social chileno. Escribió sobre trabajo infantil y explotación de género cuando pocos/as se ocupaban de ello. La creación de la ASICH fue un reflejo del intento por cambiar las desigualdades sociales y brindarles, tanto a quienes trabajan en espacios urbanos como rurales, mayores niveles de seguridad social. Pese a los pocos años que sobrevivió la ASICH luego de la muerte de Hurtado, su legado en la defensa de los derechos laborales se ha mantenido en el tiempo. Si bien la prédica de Hurtado se dirigía a las elites, para invitarlas al ejercicio de una caridad activa; los medios de prensa que nacieron gracias a su labor, como Tribuna Sindical, contribuyeron permanentemente en los debates que, en la segunda mitad del siglo XX, acompañaron el desarrollo de una legislación estatal que cautelara los derechos de los y las trabajadores/as. Aunque en la actualidad la sindicalización aparece muy disminuida, las organizaciones de trabajadores y trabajadoras mantienen la intención de recuperar las herramientas que les permitan lograr una mayor concientización y organización para luchar por sus demandas.

SOURCE : https://web.archive.org/web/20161220203900/http://defensoresydefensoras.indh.cl/defensores-as-en-la-historia/derechos-laborales/alberto-hurtado-cruchaga/

1901: Alberto Hurtado nació el 22 de enero, en Viña del Mar.

1909: Inició sus estudios en el Colegio San Ignacio.

1918: Entró a estudiar Leyes en la Pontificia Universidad Católica.

1921: Presentó su memoria de Bachiller titulada “Reglamentación del trabajo de los niños”

1923: Se recibió de abogado. Presentó la memoria “El trabajo a domicilio”. En agosto ingresó al noviciado de la Compañía de Jesús

1925: Abandonó Chile para continuar con su formación jesuita, pasando por Córdoba (Argentina), Barcelona (España) y Lovaina (Bélgica).

1933: Fue ordenado sacerdote en Bélgica

1935: Obtuvo su título de Doctor en Educación por la Universidad de Lovania con una tesis sobre el pensamiento del educador John Dewey

1936: Volvió a Chile a trabajar como profesor en el colegio San Ignacio, en el Seminario Pontificio y en la Pontificia Universidad Católica.

1941: Fue nombrado asesor de la Acción Católica. Publicó su libro ¿Es Chile un país Católico

SOURCE : https://web.archive.org/web/20161220203900/http://defensoresydefensoras.indh.cl/defensores-as-en-la-historia/derechos-laborales/alberto-hurtado-cruchaga/

Marro, F. Alberto: alma y calle. Santiago: San Pablo, 2013.

Lavín, Á. Biografía y testimonios de San Alberto Hurtado. Santiago: Centro de Estudios San Alberto Hurtado de la Pontificia Universidad Católica de Chile, 2012.

Monckeberg, G. Alberto Hurtado: apóstol de los pobres. Santiago: EDEBÉ-Editorial Don Bosco, 2011

Cornejo, C. Padre Alberto Hurtado: un Santo para Chile. Santiago: El Mercurio, 2006

Sánchez, E. Padre Alberto Hurtado Cruchaga, S.J.: la riqueza de su pensamiento: hombre, valores, educación. Santiago: Eds. Universidad Católica de Chile, 2005.

SOURCE : https://web.archive.org/web/20161220203900/http://defensoresydefensoras.indh.cl/defensores-as-en-la-historia/derechos-laborales/alberto-hurtado-cruchaga/

Tribuna Sindical
Número 1 (1949)
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Edición especial Fue apóstol de los pobres
Tribuna Sindical (1952)
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Artículo Alberto Hurtado y el mundo obrero
José Aldunate (2002)
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Artículo Padre Hurtado alentó los sindicatos cristianos
El Mercurio (1982)
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Artículo El padre Hurtado
Francisco Walker (1982)
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Editorial Alberto Hurtado
La época (1993)
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Artículo Lo dijo el padre Hurtado
Solidaridad (1987)
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Artículo sobre la reforma a la ley n° 4054
Tribuna Sindical (1952)
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SOURCE : https://web.archive.org/web/20161220203900/http://defensoresydefensoras.indh.cl/defensores-as-en-la-historia/derechos-laborales/alberto-hurtado-cruchaga/

Memoria Chilena

Biografía de Alberto Hurtado en Memoria Chilena

Padre Hurtado
Link para descargar programa “San Alberto Hurtado”, el cual contiene los escritos de Alberto Hurtado

Ley Chile
Link del Congreso Nacional que muestra la reforma a la Ley del Seguro Obligatorio en la cual contribuyó Tribuna Sindical.

Centro Universitario Ignaciano
PDF que contiene aspectos principales sobre la biografía de Alberto Hurtado

Padre Hurtado
Sitio que compila cuatro aspectos de la obra de Alberto Hurtado a través de su trabajo en: Acción Católica, Hogar de Cristo, ASICH y Mensaje

SOURCE : https://web.archive.org/web/20161220203900/http://defensoresydefensoras.indh.cl/defensores-as-en-la-historia/derechos-laborales/alberto-hurtado-cruchaga/

Hurtado, A. (1921). Reglamentación del trabajo de los niños. Tesis de Bachillerato no publicada. Universidad Católica de Chile, Santiago, Chile

Hurtado, A. (1923). El trabajo a domicilio. Tesis de Licenciatura no publicada. Universidad Católica de Chile, Santiago, Chile.

Hurtado, A. (1935). El sistema pedagógico de John Dewey ante las exigencias de la Doctrina Católica. Tesis de Doctorado, Universidad Católica de Lovaina, Lovaina, Bélgica.

Hurtado, A. (1936). La crisis sacerdotal en Chile. Santiago: Splendor.

Hurtado, A. (1938). La vida afectiva en la adolescencia. Santiago: Splendor.

Hurtado, A. (1937). La crisis de la pubertad y la educación de la castidad. Santiago: Splendor

Hurtado, A. (1941). ¿Es Chile un país católico? Santiago: Splendor.

Hurtado, A. (1942). Puntos de educación. Santiago: Splendor

Hurtado, A. (2011). Elección de carrera, Santiago: Ediciones Fundación Padre Hurtado.
[Año del texto original: 1943]

Hurtado, A. (1943). Cine y moral. Santiago; Valparaíso: Editorial Splendor.

Los contenidos de este sitio web se puede utilizar libremente citando la fuente. Para citas en Norma APA, usar la siguiente fórmula reemplazando los datos que están entre paréntesis.

Instituto Nacional de Derechos Humanos. (2013). Defensores y defensoras de derechos humanos. Recuperado el (día) de (mes) de (año),  de http://www.defensoresydefensoras.indh.cl

SOURCE : https://web.archive.org/web/20161220203900/http://defensoresydefensoras.indh.cl/defensores-as-en-la-historia/derechos-laborales/alberto-hurtado-cruchaga/

Disfrute de este texto del presbítero Andrés Bravo, capellán de la Universidad Católica "Cecilio Acosta", dedicado a San Alberto Hurtado, Patrono de esta casa de estudios superiores.

Pero, estando metido entre el entusiasmo de sus compatriotas chilenos y latinoamericanos, experimenté una alegría popular que sólo la fe en Jesús y la identidad de ser latinoamericano pueden lograr. “Viva Chile… viva América Latina… Viva el Apóstol de los pobres…”, se gritaba con banderas en alto, nos sentíamos en nuestros pueblos. Ciertamente, Dios ha sido bueno con nosotros y estamos alegres, ha fijado su mirada en el corazón de un humilde sacerdote que tomó en serio su opción por Jesucristo y, en el amor a los más pobres, entregó su vida anunciando con palabras y obras, el Evangelio del reino de Dios.

El Padre Hurtado es un servidor de Jesús, fundamentando su servicio en lo que él mismo dice: “Yo sostengo que cada pobre, cada vago, cada mendigo es Cristo en persona que carga su cruz. Y como Cristo debemos amarlo y ampararlo. Debemos tratarlo como un hermano, como a un ser humano, como somos nosotros”. Así le reconoce Benedicto XVI al canonizarlo el día 23 de octubre de 2005. Aquí vale recordar una meditación de Semana Santa dirigida a los jóvenes en 1946, donde el Padre Hurtado nos enseña qué tipo de Santo es: “Cristo quiere cristianos plenamente tales, que no cierren su alma a ninguna invitación de la Gracia, que se dejen poseer por ese torrente invasor, que se dejen tomar por Cristo, penetrar de Él. La vida es vida en la medida que se posee a Cristo, en la medida que se es Cristo. Por el conocimiento, por el amor, por el servicio. ¡Dios quiere hacer de mí un Santo! Quiere tener santos estilo siglo XX: estilo Chile, estilo liceo, estilo abogado, pero que reflejen plenamente su vida”.

Poco después de su canonización, San Alberto Hurtado llegó a nuestra Universidad Católica “Cecilio Acosta”, casi sin sentirlo, con pasos cortos y silenciosos, sin conocerlo, con la misma humildad con la que vivió su fe. Sin muchas averiguaciones, quisimos invitarlo a formar parte de nuestra Comunidad Universitaria porque necesitábamos un protector y modelo de cristiano, una vida y un magisterio que nos marcara los pasos para seguir a Jesús. Culminando su visita pastoral en nuestra Comunidad, nuestro Arzobispo Mons. Ubaldo Santana lo nombra solemnemente nuestro Patrono el 7 de abril de 2006. San Alberto Hurtado es nuestro mayor maestro de humanismo cristiano. Muriendo joven (de 51 años de edad), permaneció siendo guía de juventudes. Aun resuena sus palabras, como las que pronunció a los jóvenes en la cima del Cerro San Cristóbal (Chile) la noche anterior a la fiesta de Cristo Rey en 1938: “Una vida íntegramente cristiana, mis queridos jóvenes, he ahí la única manera de irradiar a Cristo. Vida cristiana, por tanto, en vuestro hogar; vida cristiana con los pobres que nos rodean; vida cristiana con sus compañeros; vida cristiana en el trato con las jóvenes… Vida cristiana en vuestra profesión; vida cristiana en el cine, en el baile, en el deporte. El cristianismo, o es una vida entera de donación, una transformación en Cristo, o es una ridícula parodia que mueve a risa y a desprecio”.

San Alberto Hurtado es cercano, un santo que pasó por estos pueblos durante la primera mitad del siglo XX, con una concepción cristiana que bien podríamos situar en el camino renovador que se testimonia en el Vaticano II (1965), Medellín (1968), Puebla (1979), Santo Domingo (1992) hasta Aparecida (2007). Con un espíritu que mueve a la liberación del oprimido y da sentido a la historia. Renunció a ser un universitario pasivo, individualista… quieto, sin producir nada. Sabe el sacrificio de muchos estudiantes que trabajan y estudian, porque así fue como estudió él derecho en la Universidad Católica de Chile. Mientras que los domingos, consagrados a Dios, lo dedicaba al trabajo entre los pobres de los barrios. No restando en nada a la excelencia de su carrera hasta graduarse de Abogado en 1923. Todavía nos faltó mencionar su actividad socio-política a favor de la libertad y la democracia fundado en la doctrina social de la Iglesia, con una especial atención a la clase obrera. Inmediatamente después de su graduación, se decide seguir a Cristo de una manera radical entrando en la Compañía de Jesús (Jesuitas), ordenándose sacerdote el 24 de agosto de 1933. No sólo es abogado, estudia filosofía y teología en Lovaina (Bélgica), sino que también se convierte en doctor en pedagogía y psicología. Toda esta vida académica la consagra al servicio de su pueblo en el Colegio San Ignacio y en la Universidad Católica de Chile, donde además atendía espiritualmente a estudiantes y profesores. Como asesor de la Acción Católica en su país tuvo una admirable misión. En todo era un verdadero seguidor de Jesús. Finalmente, debemos resaltar con fuerza su obra de mayor impacto: “El Hogar de Cristo”, para el servicio de Jesús en el rostro sufrido del pobre. Cuatro días antes de morir dijo: “El Hogar de Cristo, fiel a su ideal de buscar a los más pobres y abandonados para llenarlos de amor fraterno, ha continuado con sus Hospederías de hombres y mujeres, para que aquellos que no tienen dónde acudir, encuentren una mano amiga que los reciba”.

Este mensaje es su testamento y su mejor lección: “Al partir, volviendo a mi Padre Dios, me permito confiarles un último anhelo: el que se trabaje por crear un clima de verdadero amor y respeto al pobre, porque el pobre es Cristo. «Lo que hiciereis al más pequeñito, a mí me lo hacéis» (Mt 25,40)”. Él es el Patrono de la Universidad Católica “Cecilio Acosta”.

Última actualización el Martes, 05 de Abril de 2011 09:28

SOURCE : https://web.archive.org/web/20160807125834/http://www.unica.edu.ve/index.php/component/content/article/17-especiales/895-san-alberto-hurtado-patrono-de-la-unica

Voir aussi  : https://padrealbertohurtado.cl/

https://web.archive.org/web/20140818004434/http://www.hogardecristo.cl/quienes-somos/ayuda-desde-el-extranjero/mission-and-vision/

https://www.iglesia.cl/especiales/santuarios/10.html

https://www.hogardecristo.cl/2024/80-anos-construyendo-un-chile-sin-pobreza/

https://www.mensaje.cl/

https://www.uahurtado.cl/

https://www.catholicireland.net/saintoftheday/tireless-in-service-saint-alberto-hurtado-sj/

https://livingspace.sacredspace.ie/F0818S/