vendredi 16 août 2024

Bienheureuse PETRA de SAN JOSÉ de la MONTAÑA (ANA JOSEFA PÉREZ FLORIDO), vierge religieuse et fondatrice de la Congregación de Madres de Desamparados y San José de la Montaña

 

Beata Pietra di San Giuseppe Pérez Florido

Petra de San José (Valle de Abdalajís provincia de Málaga, 6 de diciembre de 1845-Barcelona, 16 de agosto de 1906), religiosa española, fundadora de la Congregación Madres de Desamparados y San José de la Montaña e impulsora de la construcción del Real Santuario de San José de la Montaña en Barcelona.

Portrait of Petra de San José, foundress of a religious congregation, Madres de los Desamparados, circa 1900


Bienheureuse Pierrette de Saint-Joseph

Fondatrice des Soeurs Mères des Abandonnés (+ 1906)

Petra de San José Pérez Florido (1845-1906) - fondatrice de la Congrégation des Sœurs Mères des Abandonnés en Espagne - béatifiée le 16 octobre 1994 par Jean-Paul II.

À Barcelone en Catalogne, en 1906, la bienheureuse Pierrette de Saint-Joseph (Anne-Josèphe Pérez Florida), vierge, qui aida tant qu'elle put, et avec audace, les vieillards abandonnés et fonda la Congrégation des Sœurs Mères des Abandonnés.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/12158/Bienheureuse-Pierrette-de-Saint-Joseph.html

Bienheureuse Pierrette de Saint Joseph PEREZ FLORIDO

Nom: PEREZ FLORIDO

Prénom: Anne Josèphe

Nom de religion: Pierrette de Saint Joseph ( Petra de San José)

Pays: Espagne

Naissance: 1845

Mort: 16.08.1906

Etat: Religieuse - Fondatrice

Note: Fondatrice de la Congrégation des "Mères des abandonnés".

Béatification: 16.10.1994  à Rome  par Jean Paul II

Canonisation:

Fête: 16 août

Réf. dans l’Osservatore Romano:

Réf. dans la Documentation Catholique: 1994 n. 20 p.1014

SOURCE : https://www.bibliotheque-monastique.ch/bibliotheque/bibliotheque/saints/hagiographie/fiches/f0499.htm

Bienheureuse Petra de San José de la Montaña - Fondatrice de "las Madres de desemparados"

" le slogan de sa vie : Seigneur, Toi par dessus tout "

Article du site https://www.madresdedesamparados.org/vida-y-obra/ traduit de l'espagnol par informatique

Vie et travail

Synthèse biographique

La bienheureuse Petra de San José est née le 6 décembre 1845 dans la vallée d'Abdalajís (Málaga). Au baptême, elle a reçu le nom d'Ana Josefa. Elle était la plus jeune de cinq frères et sœurs. Ses parents, José Pérez Reina et María Florido González, l'ont élevée dans un environnement familial véritablement chrétien. 

A travers ses écrits, les témoignages de ceux qui l'ont connue et le travail qu'elle nous a laissé, il est conclu qu'elle avait une personnalité forte et magnétique : intelligente, vive d'esprit, sûre d'elle, tenace, affective et émotive mais équilibrée, très sensible à la douleur des autres, heureuse, simple, d'une sympathie débordante, avec un projet de vie clair et cohérent... Des qualités qui, plus tard, seront dynamisées et transformées par l'Esprit de Dieu, auquel elle est toujours restée ouverte.

A l'adolescence, comme toute jeune femme de son âge, Ana Josefa est tombée amoureuse d'un beau jeune homme de la ville, José Mir, qu'elle aimait beaucoup et avec qui elle a rompu, lorsque le Christ, d'une manière tout à fait unique, a traversé sa vie. Dès lors, elle n'eut d'autre désir que de se consacrer totalement à Lui.

Avec la fermeté et la ténacité qui l'ont toujours caractérisée, voyant que le chemin de la vie religieuse était pour le moment interdit, en raison de l'opposition de son père, elle a décidé de vivre son dévouement au Seigneur dans sa propre ville, se consacrant à la prière et à l'attention les plus nécessiteux, en particulier les personnes âgées abandonnées. 

Son dévouement au Seigneur et son esprit de service ont été partagés, d'abord, avec une jeune femme très pieuse et charitable, Josefita Muñoz Castillo, et, plus tard, avec Frasquita et Isabel Bravo Muñoz et avec Rafaela Conejo Muñoz. Avec elles, elle étendit son action caritative à la ville voisine d'Álora.

Après la mort de son père en 1877, la voie vers la vie religieuse était libre. Une phrase d'elle, de cette époque, condense très bien ce qui fut, à jamais, le slogan de sa vie :  

Seigneur, Toi par dessus tout.

Sur les conseils de son confesseur, elle entre dans la congrégation naissante des Mercedarias de la Caridad en 1878. Quelques mois plus tard, convaincue que le Seigneur ne veut pas d'elle, elle quitte les Mercedarias. 

Guidée par sa confiance dans le Seigneur et par son sens profond de fidélité à l'Église, elle présente sa situation à l'évêque de Malaga, D. Manuel Gómez Salazar, qui, avec une parole prophétique, met fin à son incertitude et signale un chemin qu'elle, dans son humilité et sa simplicité, ne s'était jamais considérée capable de suivre : Fondatrice d'une nouvelle Famille religieuse dans l'Église, les Mères des Abandonnés  " madres de desamparados "

Les compagnes de la Vallée qui l'avaient suivie lorsqu'elle était entrée dans la Congrégation des Mercedarias —Frasquita, Isabel et Rafaela— la suivent, aussi maintenant qu' elle l'a quittée car elles comprennent, comme elle, que le Seigneur ne les appelle pas ainsi. 

Les trois, comme Mère Petra, seront des Mères des sans-abri, feront partie de la Communauté de fondation d'origine et porteront respectivement les noms de Mère Magdalena de San José, Mère Natividad de San José et Mère Trinidad de San José.

Mère Petra commence son itinéraire de Mère des Abandonnés avec l'émission de ses vœux temporaires, dans l'église de San Juan Bautista de Vélez-Málaga, le 2 février 1881. 

Sa consécration définitive au Seigneur a eu lieu dans la Casa de Ronda ( Málaga ), dans le cadre incomparable de sa belle église, le 15 octobre 1892. Une offrande de prière, composée par elle-même, en ce jour, révèle la vérité et la radicalité de sa dédicace :  

Seigneur, disposez de moi, à toute votre volonté , toute votre liberté... 

et en tant que propriétaire absolu et légitime de tout mon être, 

rendez tout ce que je fais acceptable à vos yeux les plus purs ;

 sinon je ne veux pas vivre.

Le cheminement vocationnel de Mère Petra n'était pas exactement un lit de roses. Elle a voulu suivre le Christ avec la plus grande fidélité, c'est pourquoi la Croix du Seigneur lui a été rendue présente de plusieurs manières. 

Il est effrayant de contempler les nombreuses difficultés, persécutions, calomnies, solitude et, enfin, maladie, qui ont marqué sa vie, depuis le début. 

Il est également surprenant de voir son attitude de confiance illimitée dans le Seigneur, au milieu de l'adversité, ainsi que l'exquise charité et l'élégance d'esprit avec lesquelles elle a toujours répondu à ceux qui la calomniaient et la faisaient souffrir.

La vie de Mère Petra se caractérise aussi par la constitution d'un équilibre prodigieux entre la contemplation et l'action apostolique. 

Son amour passionné pour le Christ l'amène à le chercher, à la fois dans la solitude et le silence et sur le visage des enfants, des personnes âgées et sans défense.

Épuisée par son dévouement sans bornes, par les persécutions qu'elle a subies et par une grave maladie, elle est décédée à l'âge de 60 ans, alors qu'on pouvait encore beaucoup attendre d'elle. Cela s'est passé à Barcelone, le 16 août 1906.

La réputation de sainteté de Mère Petra et les nombreuses faveurs attribuées à son intercession, ont conduit à l'ouverture du Procès diocésain de béatification et de canonisation à Barcelone en 1932. 

Le 14 juin 1971, le pape Paul VI approuva ses vertus héroïques et la déclara vénérable. Et récemment, le 16 octobre 1994, elle a été béatifiée à Rome par Sa Sainteté Jean-Paul II.

Du site : https://www.madresdedesamparados.org/historia-santuario/

Le terrain où se trouve le Sanctuaire était à la fin du XIXe siècle une montagne nue, c'est ainsi que les Barcelonais l'appelaient à l'époque, c'est aujourd'hui le Sanctuaire Royal de San José de la Montaña.

L'ancienne Tour Masferrer située à Vila de Gràcia était un don de Mlle Carme Masferrer à la Congrégation des Mères des Abandonnés de Mère Petra. Le bâtiment actuel du Sanctuaire a été commandé à l'architecte Francisco Berenger y Mestre, collaborateur de Gaudí. Le projet a été signé par l'architecte municipal Miquel Pasqual Tintorer puisque Berenguer n'en possédait pas le titre officiel. Le chef de projet était un membre de la famille Barba, probablement Josep Barba, c'était à l'époque l'entrepreneur le plus prestigieux de Barcelone.

Le terrain possède l'une des Masias les mieux conservées de Barcelone. Can Tusquets (1) est un joyau architectural situé dans l'actuelle Travessera de Dalt. C'est une maison de campagne de 1793 avec de beaux sgraffites sur la façade, récemment restaurée. La façade d'un azur intense présente un cadran solaire unique. La ferme a une maison attenante de catégorie inférieure et une piscine actuellement utilisée comme piscine pour les garçons et les filles abrités au centre. La ferme a été vendue par Juan Tusquets Marcet à la Congrégation le 30 octobre 1920.

La ferme d'origine, située dans la rue des mines d'alors, avait une superficie de 320 000 travées de terrain. L'argent pour la construction du refuge pour orphelins est venu de dons de la population de Barcelone. A cette époque, la personnalité de Mère Petra, supérieure de la congrégation, attirait l'attention sur le travail social qu'elles développaient, elles accueillaient des orphelines et elles étaient déjà connues à  Barcelone  d'une manière que lorsque l'Excn. Le conseil municipal de Gracia a approuvé les plans fait le don de l'exemption du paiement des droits municipaux.

Au début de la construction, une riche carrière a été trouvée qui a fourni la pierre qui serait utilisée. L'investissement de 25 dollars de l'époque à chercher de l'eau, contrairement à l'opinion générale, a fait apparaître un puits d'eau potable. 

(1) Voir le site :  https://ca.wikipedia.org/wiki/Can_Tusquets - Cliquer sur " traduire en français "

Les Sœurs de Sant Josep de la Muntanya l'utilisent actuellement, et c'est une continuation de l'orphelinat pour orphelins, entouré de jardins et d'un terrain de sport.

SOURCE : https://www.nddelabidassoa.fr/article/bienheureuse-petra-de-san-jos-de-la-montaa-fondatrice-de-las-madres-de-desemparados-2119




Blessed Petra de San José Perez Florido

Also known as

Ana Josefa Perez Florido

Ana Petra Pérez Florido

Petra of Saint Joseph Perez Florido

Petra of Saint Joseph

Pietra di San Giuseppe Pérez Florido

Memorial

16 August

Profile

The youngest of five children born to José Perez and Maria Florido; her mother died when the girl was three, and her paternal grandmother stepped in to help raise and educate her. Ana developed devotion to Mary and Joseph. It being a time of arranged marriages, the family received multiple proposals but turned them all down; Ana was overjoyed as she had early felt a call to religious life. Her family objected, and prevented her from joining the Little Sisters of the Poor. In 1872, her father finally relented, and approved her vocation. He died on 11 January 1875, and Ana began spending to support the elderly and neglected people in her city. Seeing her work, city officials asked that the open a home for the elderly; the Porch of Bethlehem opened on 19 March 1875. Ana joined the Mercedarians on 1 November 1878, but soon felt called to leave them to start her own congregation, the Mothers of the Abandoned. She received approval from her bishop in 1883, and from Pope Leo XIII in 1891; she took the name Petra of Saint Joseph, and made her perpetual profession on 15 October 1891. She spent the rest of her life leading and growing the Sisters Mothers, and they continue their good work in at least eight countries today.

Born

7 December 1845 in Valle de Abdalajís, MálagaSpain as Ana Josefa Perez Florido

Died

16 August 1906 in BarcelonaSpain of complications arising from diabetes

buried on 18 August

re-interred on 5 November 1920

her relics were stolen from the Royal Sanctuary of San José de la Montaña in La Salud, Barcelona when the place was looted and burned on 23 July 1936 during the antiChristian persecutions of the Spanish Civil War

the thieves had trouble destroying the relics, and instead buried them in a field near Puzol, Valencia, Spain; this information came to light from a death-bed confession of one of the men who was involved in the looting and theft

relics re-discovered in 1983; their authenticity was certified on 11 May 1984 by Cardinal Pietro Palazzini, and they were re-interred on 10 June 1984

Venerated

14 June 1971 by Pope Paul VI (decree of heroic virtues)

Beatified

16 October 1994 by Pope John Paul II at Saint Peter’s Basilica in RomeItaly

the beatification miracle occurred on 31 July 1951 in Fuensanta de Martos, Spain when Pastora López Moya was healed from life-threatening complications of child birth

Patronage

Mothers of the Abandoned

Additional Information

other sites in english

Hagiography Circle

L’Osservatore Romano

New Catholic Encyclopedia

Wikipedia

video

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Beata Petra de San Jose

Catholic Net

Catolia

Diocesis Malaga

Madres de Desamparados y San Jose de la Montana

Martirologio Romano2001 edición

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Santo Padre Juan Pablo II

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Den katolske kirke

MLA Citation

“Blessed Petra de San José Perez Florido“. CatholicSaints.Info. 29 October 2022. Web. 15 August 2024. <https://catholicsaints.info/blessed-petra-de-san-jose-perez-florido/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-petra-de-san-jose-perez-florido/

BL. PETRA of ST JOSEPH PEREZ FLORIDO was born on 7 December 1845 to a Christian family in Malaga, Spain. From her early years she felt called by God to prayer and to belonging totally to him. I thought about nothing else but becoming a nun, she would later say, "and I was consumed by this longing". She practised charity towards the poor. "When they asked for something and were given nothing, I felt as grieved as they were".

While still in secular life she started begging on behalf of the destitute, after having overcome her father's strong opposition thanks to the intercession of St Joseph. Soon three young girls joined her, attracted by her simple and joyful way of living out charity.

With the approval of the Bishop of Malaga, she founded the Congregation of the Mothers of the Helpless and of St Joseph of the Mountain in 1880. In fact, it was the Bishop who named them "Mothers of the Helpless" because of the way they treated the poor. Amid many trials, the congregation grew and new homes were opened.

In 1895 she started working on the Royal Sanctuary of St Joseph of the Mountain in Barcelona, known as the "Montana Pelada". The Church was dedicated in 1901.

She lived her faith deeply and her delicate charity led her to be available to serve those in need, like a caring mother. She died, serene and full of love, on 16 August 1906 in Barcelona.

SOURCE : https://web.archive.org/web/20181218171222/http://www.ewtn.com/library/MARY/bios94.htm#petra

PÉREZ FLORIDO, PETRA DE SAN JOSÉ, BL.

Foundress of the Congregation of the Mothers of the Helpless and of St. Joseph of the Mountain; b. December 7, 1845, Málaga, Costa del Sol, Spain; d. August 16, 1906, Barcelona, Spain. From her youth Pérez desired the religious life. Full of compassion for the poor, she begged in the streets on their behalf despite her father's opposition. With the approbation of the bishop of Málaga, who also named the congregation, Petra and three companions formed (1880) the Mothers of the Helpless. Mother Petra labored (1895–1901) to build the royal sanctuary of Saint Joseph of the Mountain (Montaña Pelada), while guiding her growing religious communities. She was beatified by Pope John Paul II, October 16, 1994.

Feast: Aug. 16.

Bibliography: f. de la hoz, Desde el valle a la montaña (Seville 1961). mothers of the helpless, Sobre la 'piedra' (Valencia 1972).

[k. i. rabenstein]

New Catholic Encyclopedia

SOURCE : https://www.encyclopedia.com/religion/encyclopedias-almanacs-transcripts-and-maps/perez-florido-petra-de-san-jose-bl

Tombeau de Petra dans le sanctuaire de Saint-Joseph de la Montagne de Barcelone (es).

Chapel with the tomb of Blessed Josefa of Saint Joseph (Pérez Florido), at the Sanctuary of Sant Josep de la Muntanya, Barcelona, Spain


Beata Pietra di San Giuseppe Pérez Florido (Ana Josefa) Fondatrice

Festa: 16 agosto

Valle de Abdalajis, Spagna, 7 dicembre 1845 – Barcellona, Spagna, 16 agosto 1906

La beata spagnola Pietra di San Giuseppe Pérez Florido, vergine, si dedicò all’assistenza degli anziani abbandonati e fondò la Congregazione delle Suore Madri degli Abbandonati e di San Giuseppe della Montagna. Giovanni Paolo II la beatificò il 16 ottobre 1994.

Martirologio Romano: A Barcellona in Spagna, beata Pietra di San Giuseppe (Anna Giuseppa) Pérez Florido, vergine, che offrì con sollecitudine assistenza agli anziani soli e fondò la Congregazione delle Suore Madri degli Abbandonati.

Verso la fine dell’Ottocento e primi decenni del Novecento, ci fu nella Chiesa Cattolica, tutto un fiorire di santi Fondatori e Fondatrici di opere sociali, operanti nel campo dell’istruzione, della cura e accoglienza di poveri, vecchi, abbandonati, orfani, nell’assistenza dei malati a domicilio oppure in ospedali e case di cura, nella formazione professionale di operai, artigiani, agricoltori, nella guida spirituale e formativa di ragazzi e giovani.

In Italia, in particolare nel Piemonte, sorsero figure di grande spessore sociale, che con le loro Opere portarono una ventata d’innovazione fra il popolo, soprattutto nell’assistenza dei giovani ed i bisognosi di ogni genere.

E in supporto alle loro Istituzioni, furono anche Fondatori di Congregazioni religiose, sia maschili che femminili, determinando una ripresa delle vocazioni religiose con nuove finalità.

Ma anche in altri Stati europei, seppur in minor numero e meno conosciute, ci furono belle figure di anime consacrate a Dio e al bene del prossimo, specie se indifeso, debole, bisognoso e in questi ultimi anni, molte hanno raggiunto il riconoscimento ufficiale della Chiesa, con la loro proclamazione a Beati.
Fra loro c’è la beata spagnola Petra di San Giuseppe, la quale nacque il 7 dicembre 1845 nella vallata di Abdalajís (Malaga, Spagna) ultima dei 19 figli di José Perez e Maria Florido, al battesimo ricevé il nome di Ana Josefa.

La madre morì quando lei aveva tre anni e fu la nonna paterna Teresa Reina, donna molto pia, che s’interessò dell’educazione della numerosa famiglia.

Già da fanciulla rivelò una particolare inclinazione alla carità, alimentata dalla devozione all’Eucaristia, alla Vergine Addolorata e a s. Giuseppe.

Giunta alla giovinezza si trovò di fronte alla scelta della propria vita futura; venne due volte chiesta in matrimonio da due giovani di buona famiglia, ma per ragioni politiche le richieste non furono accolte dal padre, con grande sollievo di Ana Josefa, la quale con sincerità affermava: “Io non ho vocazione per il matrimonio”.

Rifiutò altre occasioni che le furono proposte e per questo rifiuto venne trattata con durezza in famiglia; un giorno sentì nel suo cuore una voce che le diceva: “Tu sarai mia” e da quel momento fu convinta che la sua vita dovesse essere dedicata ai poveri.

Dopo un tentativo, fallito per l’opposizione dei familiari, di entrare nella Congregazione delle Piccole Suore dei Poveri, cercò di coinvolgerli nella fondazione di un ospizio per vecchi abbandonati ad Abdalajís, ma inutilmente.

Solo nel 1972 quando il padre acconsentì a lasciarla vivere come lei desiderava: “Figlia mia, vedo che non sei pazza e la tua decisione non è un capriccio. È Dio che ti vuole e dato che la tua gioia sono i poveri, vai con loro quando vuoi, ma lascia che ti veda tutti i giorni”, poté dedicarsi alla sua vocazione.

Ana Josefa Pérez Florido, prese così a curare gli anziani abbandonati, li serviva provvedendo alla loro igiene personale e li sfamava elemosinando il necessario; la voce si sparse sulle sue buone azioni e ben presto altre tre donne si unirono a lei, Frasquita Bravo Muñoz, la sorella Elisabetta e Raffaella Conjo Jiménez.

L’11 gennaio 1875 morì suo padre ed Anna fu libera di andare più lontano; due mesi dopo il 19 marzo 1875, su richiesta del sindaco di Alora (Malaga), aprì un’altra piccola Casa per anziani, sempre non essendo legata ad alcun Ordine religioso e con l’aiuto delle giovani che si erano unite a lei.

La piccola casa in cui andarono ad abitare, fu denominata “Il portichetto di Betlemme” e qui riceverono un fattivo aiuto, sotto tutti gli aspetti, da parte di un “uomo misterioso”, anonimo.

Ma in lei e nelle altre tre giovani, era sempre più forte il desiderio di donarsi completamente a Dio, non solo visibile nei poveri; per cui dietro consiglio del suo confessore, il 2 novembre 1877 Anna e le compagne indossarono l’abito delle Novizie della nuova Congregazione “Mercedarie della Carità”, fondate dal canonico di Malaga, don Juan Nepomuceno Zegrí, che le lasciò però nella Casa di Alora.

Ma una inquietudine la prese, non comprendeva perché essendo finalmente diventata una suora, la cosa la rattristava e la situazione non cambiò, anzi peggiorò, quando fu trasferita come superiora all’ospedale di Vélez-Malaga; alla fine rinunciò e il 23 settembre 1879 lasciò l’abito mercedario e si mise a disposizione del vescovo di Malaga, mons. Manuel Gomez-Salazar, il quale per metterle alla prova, volle che Anna e le compagne rimanessero a lavorare nel suddetto ospedale.

Il 25 dicembre 1880, diede loro la sua approvazione a fondare una nuova Congregazione, col nome di “Madres di Desamparados” (Madri degli Abbandonati), titolo della Madonna patrona di Valenza.

Si giunse così al 2 febbraio 1891, quando nella chiesa di San Giovanni Battista di Vélez Malaga, le quattro giovani indossarono il nuovo abito e fecero la professione temporanea nella nuova Congregazione delle “Madri degli Abbandonati”, della quale Anna Josefa era la fondatrice su iniziativa del vescovo di Malaga.

Anna Pérez Florido cambiò il nome in Petra di S. Giuseppe, anche le sue compagne presero un nome di religiose e tutte promisero di seguire Gesù Cristo e di vivere povere, ubbidienti e disposte ad amare liberamente tanta gente.

Il cammino della Congregazione fu abbastanza veloce, l’8 gennaio 1883 ci fu la conferma canonica da parte del Vescovo; e il 21 luglio 1891 papa Leone XIII, diede l’approvazione della Santa Sede; dopo pochi mesi il 15 ottobre 1891, fece la professione perpetua.

Devotissima a s. Giuseppe, a lui dedicò tutte le Case che fondò, e il 19 marzo 1901, giorno della sua festa, inaugurò a Barcellona un grandioso santuario denominato “San José de la Montaña”; fondando poi nel 1903 la rivista religiosa “La Montaña de San José”, per diffonderne la devozione.

Per questo motivo si aggiunse al titolo della Congregazione “e di San Giuseppe della Montagna”, nel 1905 fu a Roma da papa s. Pio X (Giuseppe Sarto), per illustrare la venerazione al santo padre putativo di Gesù.

Le opere fondate da Petra di San Giuseppe, a favore dei bisognosi, furono collegi, orfanotrofi, case di riposo e ricovero, missioni; esausta per il continuo spostarsi fra una Casa e l’altra e dai conseguenti sforzi per sostenerne le attività, sentì l’avvicinarsi della fine e il 14 agosto 1906 disse alle sue suore. ”Domani, giorno dell’Assunzione di Nostra Signora, desidero ricevere gli ultimi Sacramenti e vediamo se la Santa Vergine mi porta con sé”.

Morì il 16 agosto 1906 a 61 anni, nella Casa del Santuario di San José de la Montaña a Barcellona. Per due giorni, davanti alla sua salma esposta nel Santuario, sfilarono migliaia di persone; poi il 18 fu tumulata nel cimitero di Barcellona.

Le sue spoglie ebbero una storia particolare, il 5 novembre 1920, furono traslate dal cimitero al Santuario di San Giuseppe, dove restarono fino al 1936 quando scoppiò la Guerra Civile in Spagna, poi scomparvero.

Furono ritrovate il 15 luglio 1983 in un terreno di Puzol e dopo le necessarie ricognizioni e autenticazioni, furono inumate il 10 giugno 1984, nella Cappella di S. Giuseppe della Casa Generalizia delle “Madri degli Abbandonati e di S. Giuseppe della Montagna” a Valenza .

Il 3 dicembre 1944 fu introdotto il processo per la sua beatificazione. Papa Giovanni Paolo II l’ha proclamata Beata a Roma, il 16 ottobre 1994; la sua celebrazione è il 16 agosto.

Autore: Antonio Borrelli

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/92548

DISCORSO DI GIOVANNI PAOLO II
AI PELLEGRINI PRESENTI A ROMA
PER LE RECENTI BEATIFICAZIONI

Lunedì, 17 ottobre 1994

Carissimi Fratelli e Sorelle!

1. Nella solenne Celebrazione eucaristica di ieri abbiamo reso gloria al Signore per il dono di cinque nuovi Beati: Nicolas Roland, presbitero; Alberto Hurtado Cruchaga, presbitero della Compagnia di Gesù; María Rafols, Petra de San José Pérez Florido e Giuseppina Vannini, vergini. Pur essendo vissuti in epoche e circostanze storiche diverse, sono associati dal fatto di essere tutti fondatori di Istituti di vita consacrata.

La loro beatificazione è avvenuta mentre si stanno svolgendo i lavori dell’Assemblea Generale del Sinodo dei Vescovi, avente per tema “La vita consacrata e la sua missione nella Chiesa e nel mondo”. Con la loro esistenza, totalmente offerta a Dio e ai fratelli, e con il loro speciale carisma, che continua ad arricchire la comunità cristiana attraverso gli Istituti da essi fondati, i nuovi Beati testimoniano anche agli uomini del nostro tempo il primato dell’Assoluto. Quindi il Papa ha proseguito la sua omelia in lingua francese, rivolgendosi ai pellegrini presenti in occasione della beatificazione di Nicolas Roland ed esortandoli a dedicarsi generosamente alla missione educatrice e alla catechesi. Quindi, proseguendo in lingua spagnola, si è rivolto ai pellegrini cileni e di altri Paesi latinoamericani giunti per la beatificazione di Alberto Hurtado, del quale ha sottolineato l’“ardore apostolico” e la “solida spiritualità”. Sempre in spagnolo, il Papa ha salutato i fedeli convenuti per la beatificazione di María Rafols, la intrepida “eroina della carità”, e quelli giunti in occasione della beatificazione di Petra de San José, “grande donna dal cuore di fuoco”. Al termine, riprendendo in lingua italiana, si è rivolto ancora ai pellegrini presenti con queste parole:

2. Mi rivolgo ora a Mons. Jean Balland, Arcivescovo di Reims, alle Suore della Congregazione del Santo Bambino Gesù e ai loro amici per esprimere loro la mia gioia nel vedere Nicolas Roland finalmente presentato alla venerazione della Chiesa universale.

Avete in lui la più sicura delle guide. Se ancora oggi egli ha un messaggio duraturo da consegnarci, questo è certamente quello della grandezza e dell’amore di Dio. Soleva infatti dire: “Tutto ciò che noi possiamo fare per servire Dio è molto meno di quanto gli dobbiamo”. Il sentimento della trascendenza assoluta dell’Onnipotente provocava in lui questo grido di ammirazione dinanzi all’Opera divina: “Tutto il creato non può riempire un cuore che Dio solo può appagare”.

Possiate voi ogni giorno attingere, per gli uomini del nostro tempo assetati d’assoluto, ai tesori di dottrina spirituale che egli vi ha lasciato e che vi sta a cuore trasmettere! Nelle missioni di educazione e di catechesi, quali sono le vostre e che oggi si rivelano quanto mai urgenti, vi esorto a ispirarvi a lui nell’annunciare la Buona Novella.

Come non riconoscere nella sua breve vita - meno di quarant’anni! - un vivo esempio per le persone consacrate di oggi? Mi fermo qui, lasciandovi un ultimo pensiero di Nicolas Roland da cui tutti noi possiamo trarre giovamento: “Amate il silenzio e serbatelo di buon grado, poiché è il custode delle virtù”.

3. Saluto ora i numerosi pellegrini di lingua spagnola. Molti di voi, cari fratelli, sono venuti fino a Roma dal Cile e da altri paesi dell’America Latina, con i vostri Vescovi e le Alte Autorità della nazione cilena, per assistere con devozione e giubilo alla beatificazione del gesuita P. Alberto Hurtado e render grazie a Dio per questo riconoscimento.

Il nuovo Beato si presenta a noi come un religioso esemplare nel compimento dei suoi voti, che seppe unire una profonda vita spirituale e una grande fecondità apostolica. Modello di comunione nella Chiesa, di esercizio del ministero sacerdotale, di attenzione ai grandi cambiamenti culturali del suo tempo e di straordinaria sensibilità sociale, è inoltre una testimonianza per il suo lavoro creativo nella formazione e promozione del laicato.

Frutto del suo ardore apostolico e della sua solida spiritualità basata in Cristo, che sempre voleva imitare domandando in ogni momento: “che avrebbe fatto Egli se fosse stato al mio posto?”, sorsero presso di lui numerose vocazioni sacerdotali e religiose. Grande educatore della sua gente, si distinse per aver diffuso nel Cile, attraverso la propria testimonianza, la sua azione, la sua parola, i valori del Vangelo che rendono possibile uno sviluppo genuinamente umano.

Apostolo instancabile, espresse con forza la sua scelta verso i giovani e i bisognosi. Il suo cuore apostolico lo fece promotore e difensore della Dottrina Sociale della Chiesa, per convertire così le menti e i cuori delle persone alla giustizia e alla solidarietà. Non è un caso che l’anniversario della sua morte si celebri nella sua Patria come il “Giorno della Solidarietà”. La sua vita e il suo messaggio sono di chiara attualità. Desidero che nel riviverli in spirito di fede, sia questo un momento di Grazia per tutta la Chiesa, in modo particolare per quella diffusa in America Latina.

4. Risulta suggestiva e commovente la figura della nuova Beata María Rafols, conosciuta a giusto merito come l’“Heroina della carità”. Se le autorità le diedero a suo tempo questo titolo per il suo eroico comportamento durante “l’assedio di Zaragoza”, la Chiesa lo riconosce per la testimonianza di tutta la sua vita, nella quale, come San Paolo, poté dire: “mi prodigherò volentieri, anzi consumerò me stesso per le vostre anime” (2 Cor 12, 15).

La maggior parte della sua vita si svolge nella prima metà del secolo XIX caratterizzato da profondi cambiamenti e agitazioni politiche che resero difficile la nuova avventura di fondare una congregazione apostolica. Tuttavia, animata da una fede profonda, uno spirito incline al sacrificio e il fuoco di una fervente carità, edificò e guidò la sua piccola Confraternita, nel silenzio, l’oscurità, la povertà e anche la sottomissione a alcune condizioni stabilite dalla “direzione dell’Ospedale di Grazia” che oggi ci sembrano inconcepibili.

L’arrivo di María Rafols e delle giovani che la accompagnavano a Zaragoza, dopo faticosi giorni di viaggio, fu un vero e proprio avvenimento per l’intera città. La prima cosa che fecero fu prostrarsi ai piedi della Vergine del Pilar, implorando la sua protezione e aiuto per compiere con carità e fervore la missione per la quale erano giunte, che era quella di servire con amore Gesù Cristo nelle sue immagini dolenti: infermi, poveri, bambini; impresa affatto facile per la quale avevano bisogno dell’aiuto della Signora. Nasceva così la Congregazione delle Sorelle della Carità di Sant’Anna.

A partire da questo momento, con “il massimo impegno e soddisfazione”, come affermano le documentazioni dell’epoca, la Beata Maria Rafols, decisa, caparbia e esperta, si impegna per un maggiore servizio agli infermi e, soprattutto ai bambini del “Brefotrofio”, passando il resto della sua vita offrendo amore, abnegazione e affetto. Fu inoltre colpita dalle guerre, dal carcere e dal confino, e soffrendo in pace e senza lamento partecipa allo spirito delle beatitudini.

5. La Beata Petra de San José, “grande donna di cuore ardente”, ci offre una testimonianza di fedeltà al carisma che ricevette dallo Spirito. Ebbe la carità come norma del suo essere e del suo operare. In essa tutto era amore e per questo ci dice: “è l’amore che deve prestarci le ali per salire più in alto”.

Rimasta orfana molto presto, assume la Santissima Vergine come Madre, e promette di “dedicarsi nel corpo e nell’anima, nei sensi e nelle facoltà al servizio del suo buon Gesù e della sua benedetta Madre”. Piena di questo amore materno e con l’incanto della sua attraente personalità, la nuova Beata esercitò le virtù in modo eroico, con semplicità, umiltà e gioia, qualità propria dell’Andalusia, la sua terra natale.

La profonda devozione della Madre Petra a San Giuseppe la indusse a mettere sotto il suo patrocinio tutte le case e cappelle, tra le quali spicca il Real Santuario de San José de la Montana, di Barcellona. A questo proposito diceva: “Siamo giunti al tempo di San Giuseppe e so che non possiamo offrire alla Santissima Vergine un servizio più gradito che non lavorare per estendere la devozione al suo castissimo sposo” (Lettera 28,4,1905).

Alle sue Figlie religiose, le Madri degli Abbandonati e San Giuseppe della Montagna, chiede di avere sempre carità fraterna, in un clima di pace e di “mutuo rispetto”, vivendo e condividendo con gioia la povertà, in atteggiamento di preghiera e serena osservanza delle regole. A tutte le esorta ad offrire, come carisma dell’Istituto, amore e misericordia, in particolare ai più bisognosi e abbandonati. Ad essa affido i lavori del Presente Sinodo dei Vescovi, per quanto riguarda questo importante aspetto della vita religiosa nella Chiesa.

6. Madre Giuseppina Vannini, figlia della Chiesa di Roma, risplende come esempio di infaticabile carità verso gli ammalati.

Sul modello di San Camillo de Lellis, ella con le sue figlie spirituali si consacra totalmente al loro servizio fino ad essere pronta a dare la vita per loro. “Il nostro solo scopo è di lavorare per la maggior gloria di Dio e per la salute di coloro che soffrono - scrive - e spero che con la grazia di Dio la nostra comunità non esca mai da questa via”. Da Roma all’Italia, e poi in Francia, in Belgio, in Argentina, l’Istituto estende il suo valido servizio, nella quotidiana offerta al Cristo Crocifisso, amato e servito nei sofferenti.

Insieme con tutte le “Figlie di San Camillo” sparse in tredici Paesi del mondo, la Chiesa rende grazie al Signore per la significativa testimonianza di vita consacrata e di totale dedizione agli ammalati lasciata dalla Beata Fondatrice.

7. Carissimi Fratelli e Sorelle, lodiamo il Signore per le grandi cose che ha compiuto attraverso la generosa risposta di questi cinque nuovi Beati! I loro esempi e la loro intercessione vi sostengano nella ricerca e nell’annuncio dei valori dello Spirito. Facendo ritorno alle rispettive Comunità di provenienza, portate con voi la ricchezza e la gioia di questa visita a Roma. Vi accompagna la mia benedizione, che di cuore imparto a tutti voi, qui presenti, e a quanti vi sono cari, in modo particolare ai giovani, agli anziani e agli ammalati.

Al termine del discorso il Papa ha aggiunto:

Non posso terminare senza fare una distinzione. Alcuni sono venuti da Roma, pochi chilometri; altri sono venuti da Spagna, Francia, già qualche centinaio di chilometri; ma altri sono venuti dal Cile, che dista diecimila chilometri, almeno. È una cosa da ammirare. Io rimango pieno di ammirazione per i cileni. Allora, chiedo anche le vostre preghiere, specialmente in questo primo giorno del diciassettesimo anno del mio Ministero Petrino.

© Copyright 1994 -  Libreria Editrice Vaticana

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/speeches/1994/october/documents/hf_jp-ii_spe_19941017_pellegrini-beatificazioni.html

Petra de San José Pérez Florido

(1845-1906)

BEATIFICAZIONE:

- 16 ottobre 1994

- Papa  Giovanni Paolo II

 Celebrazione

RICORRENZA:

- 16 agosto

Vergine, fondatrice della Congregazione delle Madri degli Abbandonati e di S. Giuseppe della Montagna, offrì con sollecitudine assistenza agli anziani soli

Chi vuol essere il primo tra voi sarà il servo di tutti (Mc 10, 44)

Ana Josefa Pérez Florido nacque il 7 dicembre 1845 nella vallata di Abdalajís (Malaga, Spagna) ultima dei 19 figli di José Perez e Maria Florido.

Petra è un esempio di donna consacrata che, tra innumerevoli difficoltà, accoglie con fede il carisma che lo Spirito le accorda al servizio di tutti.

Orfana fin da quando era molto piccola assunse per madre la Vergine. Questa esperienza segnò tutta la sua vita, scoprendo che il suo compito era quello di essere la madre di bambini, giovani o anziani che mancavano dell’affetto e dell’amore familiare.

Madre Petra è infatti un esempio di come la verginità dei religiosi e delle religiose si trasformi in una feconda maternità spirituale, intrapresa e portata a compimento attraverso l’amore sponsale a Gesù Cristo, manifestata nella disponibilità totale e aperta ai bisognosi. Sentendosi amata da Dio e rispondendo a questo amore, anche in mezzo a mille prove, ci offre un modello luminoso di preghiera, di sacrificio per i fratelli e di servizio ai poveri, manifestazioni della vita religiosa sulla quale riflettono ora i Padri Sinodali.

La sua profonda devozione e la sua fiducia illimitata in San Giuseppe caratterizzarono tutta la sua vita e la sua opera, essendo chiamata, “apostolo di San Giuseppe del secolo XIX”. Negli ultimi periodi della sua esistenza terrena affiorano nelle sue labbra i nomi di Gesù, Maria e Giuseppe: la Sacra Famiglia di Nazareth, nella cui scuola di amore, preghiera e misericordia crebbe la sua spiritualità, conducendo le sue Figlie verso questo cammino di santità.

SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/petra-de-san-jose-perez-florido.html

Monument installé à l'occasion du centenaire de sa mort (1906-2006), jardins de Madre Petra, MalagaEspagne.

Monumento a madre Petra de San José, en los jardines de Madre Petra, Málaga, España. En una placa situada en la cara frontal del pedestal se lee: «La ciudad de Málaga / a madre Petra de San José / en el centenario de su muerte. / (1906-2006)». La estatua de bronce es obra de los escultores Javier Casares y María Ortiz.

Monument installé à l'occasion du centenaire de sa mort (1906-2006), jardins de Madre Petra, MalagaEspagne.

Monumento a madre Petra de San José, en los jardines de Madre Petra, Málaga, España. En una placa situada en la cara frontal del pedestal se lee: «La ciudad de Málaga / a madre Petra de San José / en el centenario de su muerte. / (1906-2006)». La estatua de bronce es obra de los escultores Javier Casares y María Ortiz.

Placa en la cara frontal del pedestal del monumento a madre Petra de San José, en los jardines de Madre Petra, Málaga, España. En una placa se lee: «La ciudad de Málaga / a madre Petra de San José / en el centenario de su muerte. / (1906-2006)». La estatua de bronce es obra de los escultores Javier Casares y María Ortiz.


DISCURSO DEL SANTO PADRE JUAN PABLO II
A LOS PEREGRINOS PRESENTES EN ROMA
PARA CINCO NUEVAS BEATIFICACIONES

Lunes 17 de octubre de 1994

Carissimi Fratelli e Sorelle!

1. Nella solenne Celebrazione eucaristica di ieri abbiamo reso gloria al Signore per il dono di cinque nuovi Beati: Nicolas Roland, presbitero; Alberto Hurtado Cruchaga, presbitero della Compagnia di Gesù; María Rafols, Petra de San José Pérez Florido e Giuseppina Vannini, vergini. Pur essendo vissuti in epoche e circostanze storiche diverse, sono associati dal fatto di essere tutti fondatori di Istituti di vita consacrata.

La loro beatificazione è avvenuta mentre si stanno svolgendo i lavori dell’Assemblea Generale del Sinodo dei Vescovi, avente per tema “La vita consacrata e la sua missione nella Chiesa e nel mondo”. Con la loro esistenza, totalmente offerta a Dio e ai fratelli, e con il loro speciale carisma, che continua ad arricchire la comunità cristiana attraverso gli Istituti da essi fondati, i nuovi Beati testimoniano anche agli uomini del nostro tempo il primato dell’Assoluto.

(El Papa continuó su homilía en francés dirigiéndose a los peregrinos que habían venido par ala beatificación de Nicolás Roland.)

2. Je me tourne à présent vers Monseigneur Jean Balland, Archevêque de Reims, vers les Sœurs de la Congrégation du Saint–Enfant Jésus et vers leurs amis pour leur dire ma joie de voir Nicolas Roland désormais offert à la vénération de l’Église universelle.

Vous avez en lui le plus sûr des guides. S’il a un message permanent à nous livrer aujourd’hui encore, c’est bien celui de la grandeur et de l’amour du Dieu. Il disait en effet: “ Tout ce que nous pouvons faire pour le service de Dieu est bien au–dessous de ce que nous lui devons ”. Le sentiment de la transcendance absolue du Tout–Puissant lui inspirait en retour ce cri d’admiration devant l’Œuvre divine: “Tout ce qui est créé ne peut remplir un cœur que Dieu seul peut contenter”.

Puissiez–vous chaque jour puiser, pour nos contemporains assoiffés d’absolu, dans les trésors de doctrine spirituelle qu’il vous a laissés et que vous avez à cœur de transmettre! Dans les missions d’éducation et de catéchèse qui sont les vôtres et qui se révèlent aujourd’hui plus urgentes que jamais, je vous encourage à vous inspirer de lui pour annoncer la Bonne Nouvelle.

Comment ne pas reconnaître dans cette courte vie – moins de 40 ans! – un vivant exemple pour les personnes consacrées de notre temps? Je m’arrête ici en vous livrant une dernière pensée de Nicolas Roland dont nous pouvons tous tirer profit: “ Aimez le silence et gardez–le volontiers, car c’est le gardien des vertus ”.

3. Saludo ahora a los numerosos peregrinos de lengua española. Muchos de vosotros, queridos hermanos, habéis venido hasta Roma desde Chile y otros países de América Latina con vuestros Obispos y Altas Autoridades de la nación chilena, para asistir con devoción y júbilo a la beatificación del jesuita P. Alberto Hurtado y dar gracias a Dios por este reconocimiento.

El nuevo Beato se nos presenta como un religioso ejemplar en el cumplimiento de sus votos que supo unir una profunda vida espiritual y una gran fecundidad apostólica. Modelo de comunión en la Iglesia, de ejercicio del ministerio sacerdotal, de atención a los grandes cambios culturales de su tiempo y de extraordinaria sensibilidad social, es también un prototipo por su trabajo creativo en la formación y promoción del laicado.

Fruto de su ardor apostólico y de su sólida espiritualidad basada en Cristo, a quien siempre quería imitar preguntándose en cada instante: Qué haría Él si estuviese en mi lugar?, brotaron en torno suyo numerosas vocaciones sacerdotales y religiosas. Gran educador de su gente, se distinguió por inculcar en Chile, por medio de su testimonio, su acción y su palabra, los valores del Evangelio que hacen posible un desarrollo genuinamente humano.

Apóstol incansable, expresó con fuerza su opción por los jóvenes y por los necesitados. Su corazón apostólico le hizo promotor y defensor de la Doctrina Social de la Iglesia, para convertir así las mentes y los corazones de las personas a la justicia y la solidaridad. No es por casualidad que el aniversario de su muerte se celebra en su Patria como el “ Día de la Solidaridad ”. Su vida y su mensaje son de clara actualidad. Deseo que al revivirlos en espíritu de fe, sea éste un momento de gracia para toda la Iglesia, en especial para la que peregrina en América Latina.

4. Resulta sugestiva y conmovedora la figura de la nueva Beata María Rafols, conocida con razón como “ Heroína de la Caridad ”. Si las autoridades le dieron en su tiempo ese título por su heroica actuación durante los “ Sitios de Zaragoza ”, la Iglesia lo reconoce por el testimonio de toda su vida, en la que, como San Pablo, pudo decir: “ Me gastaré y me desgastaré por vosotros ”.

La mayor parte de su vida se enmarca en la primera mitad del siglo XIX, caracterizado por profundos cambios y convulsiones políticas que dificultaron su novedosa aventura de fundar una congregación apostólica. Sin embargo, animada por una fe profunda, un espíritu inclinado al sacrificio y el fuego de una encendida caridad, edificó y guió su pequeña Hermandad en el silencio, la oscuridad, la pobreza e incluso el sometimiento a unas condiciones, establecidas por la “ Junta Rectora del Hospital de Gracia ”, que hoy nos parecen inconcebibles.

La llegada de María Rafols y de las jóvenes que la acompañaban a Zaragoza, después de días de pesado viaje, fue todo un acontecimiento para la ciudad. Lo primero que hicieron fue postrarse a los pies de la Virgen del Pilar, implorando su protección y amparo para desempeñar con caridad y fervor la misión a que venían, que no era otra que servir con amor a Jesucristo en sus imágenes dolientes: enfermos, pobres, niños; empresa nada fácil para la que necesitaban el aliento de la Señora. Nacía así la Congregación de las Hermanas de la Caridad de Santa Ana.

Desde ese momento, con “ el mayor acierto y satisfacción ”, como dicen las relaciones de la época, la Beata María Rafols, decidida, arriesgada y valiente, se empeña en un mejor servicio a los enfermos y, sobre todo, a los niños de la “ Inclusa ”, pasando el resto de su vida derrochando amor, abnegación y ternura. También se vió afectada por las guerras, la cárcel y el destierro, y sufriendo con paz y sin queja participa del espíritu de las bienaventuranzas.

5. La Beata Petra de San José, “ gran mujer de corazón de fuego ”, nos ofrece un testimonio de fidelidad al carisma que recibió del Espíritu. Tuvo la caridad como norma de su ser y de su obrar. En ella todo era amor y por eso nos dice: “ Es el amor quien debe prestarnos alas para subir más arriba ”.

Al quedarse huérfana muy pronto y tomar a la Santísima Virgen como madre, promete “ entregarse en cuerpo y alma, sentidos y potencias al servicio de su buen Jesús y de su bendita Madre ”. Llena de este amor materno y con el encanto de su atrayente personalidad, la nueva Beata ejercitó las virtudes en grado heroico, con sencillez, humildad y alegría, cualidad propia de Andalucía, su tierra natal.

La profunda devoción de la Madre Petra a San José la llevó a poner bajo su patrocinio todas las casas y capillas, entre las que destaca el Real Santuario de San José de la Montaña, de Barcelona. A este respecto decía: “ Hemos llegado a los tiempos de San José y sé que no le podemos prestar a la Santísima Virgen otro servicio más agradable que trabajar por extender la devoción a su castísimo esposo ”.

A sus hijas religiosas, las Madres de los Desamparados y San José de la Montaña, les pide que tengan siempre caridad fraterna, en un clima de paz y “ mutuo respeto ”, viviendo y compartiendo gozosamente la pobreza, en actitud de oración y serena observancia de las reglas. A todas las exhorta a derramar, como carisma del Instituto, amor y misericordia, especialmente entre los más necesitados y abandonados. A ella encomiendo los trabajos del presente Sínodo de los Obispos, por lo que se refiere a este importante aspecto de la vida religiosa en la Iglesia.

(Al final de nuevo en el italiano)

6. Madre Giuseppina Vannini, figlia della Chiesa di Roma, risplende come esempio di infaticabile carità verso gli ammalati.

Sul modello di San Camillo de Lellis, ella con le sue figlie spirituali si consacra totalmente al loro servizio fino ad essere pronta a dare la vita per loro. “Il nostro solo scopo è di lavorare per la maggior gloria di Dio e per la salute di coloro che soffrono – scrive – e spero che con la grazia di Dio la nostra comunità non esca mai da questa via”. Da Roma all’Italia, e poi in Francia, in Belgio, in Argentina, l’Istituto estende il suo valido servizio, nella quotidiana offerta al Cristo Crocifisso, amato e servito nei sofferenti.

Insieme con tutte le “Figlie di San Camillo” sparse in tredici Paesi del mondo, la Chiesa rende grazie al Signore per la significativa testimonianza di vita consacrata e di totale dedizione agli ammalati lasciata dalla Beata Fondatrice.

7. Carissimi Fratelli e Sorelle, lodiamo il Signore per le grandi cose che ha compiuto attraverso la generosa risposta di questi cinque nuovi Beati! I loro esempi e la loro intercessione vi sostengano nella ricerca e nell’annuncio dei valori dello Spirito. Facendo ritorno alle rispettive Comunità di provenienza, portate con voi la ricchezza e la gioia di questa visita a Roma. Vi accompagna la mia benedizione, che di cuore imparto a tutti voi, qui presenti, e a quanti vi sono cari, in modo particolare ai giovani, agli anziani e agli ammalati.

Non posso terminare senza fare una distinzione. Alcuni sono venuti da Roma, pochi chilometri; altri sono venuti da Spagna, Francia, già qualche centinaio di chilometri; ma altri sono venuti dal Cile, che dista diecimila chilometri, almeno. È una cosa da ammirare. Io rimango pieno di ammirazione per i cileni. Allora, chiedo anche le vostre preghiere, specialmente in questo primo giorno del diciassettesimo anno del mio Ministero Petrino.

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/es/speeches/1994/october/documents/hf_jp-ii_spe_19941017_pellegrini-beatificazioni.html

Tapiz situado en el Vaticano con motivo de la Beatificación de la Madre Petra de San José. Existe una cópia en el Real Santuario de San José de la Montaña, Barcelona.

Tapís regalat al Vaticà amb motiu de la Beatificació de la Mare Petra de Sant Josep. N'hi ha una còpia al Reial Santuari de Sant Josep de la Muntanya a Barcelona.

Tapestry placed in the Vatican on the occasion of the Beatification of the Mother Petra of Saint Joseph. There is a copy in the Royal Sanctuary of Saint Joseph of the Mountain, Barcelona.


Petra de San José (Ana Josefa Pérez Florido), Beata

Fundadora, 16 de agosto

Por: . | Fuente: MadresDeDesamparados.org

Fundadora de la Congregación
de Hermanas Madres de Desamparados y San José de la Montaña

Martirologio Romano: En Barcelona, en España, beata Petra de San José (Ana Josefa) Pérez Florido, virgen, que ofreció con alegría un cuidado asiduo a los ancianos abandonados y fue fundadora de la Congregación de Hermanas Madres de los Desamparados (1906).

Breve Biografia

La Beata Petra de San José nació el 7 de diciembre de 1845, en el Valle de Abdalajís (Málaga). En el bautismo recibió el nombre de Ana Josefa. Fue la más pequeña de cinco hermanos. Sus padres, José Pérez Reina y María Florido González, la educaron en un ambiente familiar verdaderamente cristiano.

A través de sus escritos, de los testimonios de quienes la conocieron y de la obra que nos dejó, se llega a la conclusión de que poseía una fuerte y magnética personalidad: inteligente, de agudo ingenio, segura de sí, tenaz, afectiva y emotiva, pero equilibrada, muy sensible al dolor ajeno, alegre, sencilla, de simpatía arrolladora, con un claro y coherente proyecto de vida... Cualidades que, luego, se verían dinamizadas y transformadas por el Espíritu de Dios, al que siempre se mantuvo abierta.

Al llegar a la adolescencia, como cualquier joven de su edad, Ana Josefa se enamoró de un apuesto joven del pueblo, José Mir, al que amó mucho y con el que rompió, cuando Cristo, de manera muy singular, se cruzó en su vida. A partir de entonces no tuvo otro deseo que consagrarse totalmente a Él.

Con la firmeza y tenacidad que siempre la caracterizaron, al ver que el camino hacia la Vida Religiosa le estaba vedado, de momento, por la oposición de su padre, decidió vivir su entrega al Señor en su mismo pueblo, dedicándose a la oración y al cuidado de los más necesitados, especialmente de los ancianos abandonados. Su entrega al Señor y su espíritu de servicio los compartió, primeramente, con una joven muy piadosa y caritativa, Josefita Muñoz Castillo, y, más tarde, con Frasquita e Isabel Bravo Muñoz y con Rafaela Conejo Muñoz. Con ellas extendió su acción caritativa hasta el vecino pueblo de Álora.

Una vez muerto su padre, en 1877, la senda hacia la Vida Religiosa queda despejada. Una frase suya, de esta época, condensa muy bien lo que fue, para siempre, la consigna de su vida: Señor, Vos sobre todas las cosas. Por consejo de su confesor, ingresa en la naciente Congregación de las Mercedarias de la Caridad, en 1878. Unos meses más tarde, convencida de que el Señor no la quiere allí, sale de las Mercedarias. Guiada por su confianza en el Señor y por su profundo sentido de fidelidad a la Iglesia, presenta su situación al Obispo de Málaga, D. Manuel Gómez Salazar, que, con palabra profética, pone fin a su incertidumbre y le señala un camino que ella, en su humildad y sencillez, jamás se había planteado: Fundadora de una nueva Familia Religiosa en la Iglesia, las Madres de Desamparados.

Las compañeras del Valle que la habían seguido al entrar en la Congregación de las Mercedarias —Frasquita, Isabel y Rafaela— la siguen, igualmente ahora, al salir de la misma; ya que comprenden, lo mismo que ella, que el Señor no las llama por ese camino. Las tres, como Madre Petra, serán Madres de Desamparados, formarán parte de la primitiva Comunidad Fundacional y llevarán, respectivamente, los nombres de Madre Magdalena de San José, Madre Natividad de San José y Madre Trinidad de San José.

Madre Petra comienza su itinerario de Madre de Desamparados con la emisión de sus Votos temporales, en la Iglesia de San Juan Bautista de Vélez-Málaga, el 2 de febrero de 1881. Su consagración definitiva al Señor tuvo lugar en la Casa de Ronda (Málaga), en el marco incomparable de su bella Iglesia, el 15 de octubre de 1892. Una oración-ofrenda, compuesta por ella misma, en este día, pone de manifiesto la verdad y radicalidad de su entrega: Señor, disponed de mí, a toda vuestra voluntad, a toda vuestra libertad…y como dueño absoluto y legítimo de todo mi ser. Haced que todo lo que haga sea acepto a vuestros purísimos ojos; de otro modo no quiero vivir.

La andadura vocacional de Madre Petra no fue, precisamente, un camino de rosas. Quiso seguir a Cristo con la máxima fidelidad, por lo que la cruz del Señor se le hizo presente de muchos modos. Asusta contemplar las muchas dificultades, persecuciones, calumnias, soledad y, finalmente, enfermedad, que marcaron su vida, ya desde los comienzos. También asombra el comprobar su actitud de confianza ilimitada en el Señor, en medio de las adversidades, así como la exquisita caridad y elegancia de espíritu con que respondió siempre a los que la calumniaron y la hicieron sufrir.

La vida de Madre Petra se caracteriza también por constituir un prodigioso equilibrio entre la contemplación y la acción apostólica. Su amor apasionado a Cristo la lleva a buscarlo, tanto en la soledad y el silencio como en el rostro de los ancianos y niños desamparados.

Agotada por su entrega sin límites, por las persecuciones sufridas y por una grave enfermedad, murió a los 60 años, cuando aún se podría haber esperado mucho de ella. Ocurrió en Barcelona, el 16 de agosto de 1906.

La fama de santidad de Madre Petra y los muchos favores atribuidos a su intercesión, dan lugar a que se abra en Barcelona, en 1932, el Proceso Diocesano de Beatificación y Canonización. El 14 de junio de 1971 el Papa Pablo VI aprueba sus virtudes heroicas y la declara Venerable.

El 16 de octubre de 1994, fue beatificada en Roma por Su Santidad Juan Pablo II.

Oración

Madre Petra de San José,
acudo a ti para pedirte que
Me enseñes cómo hacías tú para que
el Amor lo fuera todo en tu vida.
Para que me ayudes a ser generoso/a
y no pase por el mundo olvidándome de los demás.
Para que me alientes a confiar
siempre en Dios a pesar de las dificultades y,
que como tú no sepa negarle nada de lo que Él me pida.
También te ruego por………. Eso que tú sabes,
intercede por mi ante el Señor si crees
que me conviene,
y guíame para ser mejor cada día,
para lograr un día estar junto a ti alabando a Nuestro Señor
por los siglos de los siglos

Amén

ORACIÓN (De la Liturgia propia de la Beata Petra)

Dios, rico en misericordia, que encendiste la llama de tu amor en el corazón de la beata Petra para socorrer con amor a los pobres y desamparados, concédenos, por su intercesión, imitarla en obras de caridad y servir a Cristo en nuestros hermanos más necesitados. Él, que vive y reina contigo por los siglos de los siglos.

Amén

SOURCE : https://es.catholic.net/op/articulos/36608/petra-de-san-jos-ana-josefa-prez-florido-beata.html#modal

Liturgia propia de la Beata Petra de San José

Publicado: 13/04/2012: 3452

Del común de santas mujeres: para religiosos

OFICIO DE LECTURA

Segunda lectura

(Del libro Crónicas de la Congregación caritativa de Madres de Desamparados, 1890-1902, XVI, 44, 46, 48 y 49).

Recuerdo que la noche de Reyes nos juntamos (la comunidad) y hablamos de la festividad del día. Estaba yo tan contenta y me sentía con tanto fervor que les referí algunas cosas espirituales. Todas me suplicaron que alargara la recreación, y tanto nos enfervorizamos que pasamos toda la noche hablando de cosas que animan y dan fuerzas para los trabajos. Todas ofrecían, a imitación de los Reyes, sacrificios al Niño Jesús que, a mi parecer, sin estar movidas por la gracia, no se podían sentir. Yo, por mi parte, también sentía deseos de entregarme toda a Dios y, ya que habíamos hecho nuestros propósitos, les hice una exhortación y, entre otras cosas, les dije: Hijas, si esto que hemos ofrecido ha sido de verdad, Nuestro Señor lo ha recibido y hay que prepararse para grandes trabajos. Pronto veremos los efectos de esta oblación. Pongamos el hombro para una cruz muy grande, y de seguro que estará cerca, porque Nuestro Señor no acostumbra a dilatar esta clase de gracias, cuando se las pedimos de todo corazón. Digo gracias porque no dejan de ser los trabajos favores extraordinarios que reserva el Señor para los suyos. Más tarde, en días de tribulación, recordábamos el ofrecimiento del día de Reyes, que una ofrecía su honra por amor a Jesucristo; la otra, quedarse desnuda y vivir pobre como Él; otra, desear ser perseguida.

Ya que me preparé para la oración eché de menos el libro que acostumbraba leer para la meditación. Pensé entonces meditar en la festividad del día, sin leer ningún punto de meditación. Y, estando ya actuándome en la presencia de Dios, sentí un recogimiento más grande que de costumbre y una enajenación de los sentidos que, sin ver quien me hablaba, entendí estas palabras: «Yo soy el libro y el Maestro». ¡Bendito sea Dios y qué palabras tan grandes, aunque tan sencillas y breves! ¡Y qué verdad que Él es el Libro y el Maestro, porque es la verdadera ciencia y sabiduría! ¡Dichosos los discípulos de tal Maestro! ¡Ojalá que yo pudiese aprender las lecciones que siempre me ha dado! Pero soy tan miserable que parece que vamos a porfía: Él, con tanta misericordia a regalarme, y yo, con tanta frialdad e indiferencia en su santo servicio. Él me perdone y reciba mis deseos y buena voluntad, que ésta siempre la he tenido.

RESPONSORIO Filp 2, 2.3.4; 1 Ts 5, 14-15

R./ Manteneos unánimes y concordes, y considerad siempre superiores a los demás. * No os encerréis en vuestros intereses, sino buscad todos el interés de los demás.

V./ Sostened a los débiles, sed pacientes con todos; esmeraos siempre en haceros el bien unos a otros y a todos. * No os encerréis.

ORACIÓN

Dios, rico en misericordia, que encendiste la llama de tu amor en el corazón de la beata Petra para socorrer con amor a los pobres y desamparados, concédenos, por su intercesión, imitarla en obras de caridad y servir a Cristo en nuestros hermanos más necesitados. Él, que vive y reina contigo...

Autor: diocesismalaga.es

SOURCE : https://www.diocesismalaga.es/hemeroteca/2012041310/liturgia-propia-de-la-beata-petra-de-san-jose/

Monumento a Petra de San José, Santuario de San José de la Muntaña, Barcelona.

A la Madre Petra - Sant Josep de la Muntanya

A la Madre Petra - Sant Josep de la Muntanya


La Beata Petra de San José

Vida y Obra

Síntesis Biográfica

La Beata Petra de San José nació el 6 de diciembre de 1845, en el Valle de Abdalajís (Málaga). En el bautismo recibió el nombre de Ana Josefa. Fue la más pequeña de cinco hermanos. Sus padres, José Pérez Reina y María Florido González, la educaron en un ambiente familiar verdaderamente cristiano. 

A través de sus escritos, de los testimonios de quienes la conocieron y de la obra que nos dejó, se llega a la conclusión de que poseía una fuerte y magnética personalidad: inteligente, de agudo ingenio, segura de sí, tenaz, afectiva y emotiva, pero equilibrada, muy sensible al dolor ajeno, alegre, sencilla, de simpatía arrolladora, con un claro y coherente proyecto de vida… Cualidades que, luego, se verían dinamizadas y transformadas por el Espíritu de Dios, al que siempre se mantuvo abierta.

Al llegar a la adolescencia, como cualquier joven de su edad, Ana Josefa se enamoró de un apuesto joven del pueblo, José  Mir, al que amó mucho y con el que rompió, cuando Cristo, de manera muy singular, se cruzó en su vida. A partir de entonces no tuvo otro deseo que consagrarse totalmente a Él. 

Con la firmeza y tenacidad que siempre la caracterizaron, al ver que el camino hacia la Vida Religiosa le estaba vedado, de momento, por la oposición de su padre, decidió vivir su entrega al Señor en su mismo pueblo, dedicándose a la oración y al cuidado de los más necesitados, especialmente de los ancianos abandonados. Su entrega al Señor y su espíritu de servicio los compartió, primeramente, con una joven muy piadosa y caritativa, Josefita Muñoz Castillo, y, más tarde, con Frasquita e Isabel Bravo Muñoz y con Rafaela Conejo Muñoz. Con ellas extendió su acción caritativa hasta el vecino pueblo de Álora.

Una vez muerto su padre, en 1877, la senda hacia la Vida Religiosa queda despejada. Una frase suya, de esta época, condensa muy bien lo que fue, para siempre, la consigna de su vida: Señor, Vos sobre todas las cosas . Por consejo de su confesor, ingresa en la naciente Congregación de las Mercedarias de la Caridad , en 1878. Unos meses más tarde, convencida de que el Señor no la quiere allí, sale de las Mercedarias. Guiada por su confianza en el Señor y por su profundo sentido de fidelidad a la Iglesia , presenta su situación al Obispo de Málaga, D. Manuel Gómez Salazar, que, con palabra profética, pone fin a su incertidumbre y le señala un camino que ella, en su humildad y sencillez, jamás se había planteado: Fundadora de una nueva Familia Religiosa en la Iglesia , las Madres de Desamparados. 

Las compañeras del Valle que la habían seguido al entrar en la Congregación de las Mercedarias —Frasquita, Isabel y Rafaela— la siguen, igualmente ahora, al salir de la misma; ya que comprenden, lo mismo que ella, que el Señor no las llama por ese camino. Las tres, como Madre Petra, serán Madres de Desamparados, formarán parte de la primitiva Comunidad Fundacional y llevarán, respectivamente, los nombres de Madre Magdalena de San José, Madre Natividad de San José y Madre Trinidad de San José.

Madre Petra comienza su itinerario de Madre de Desamparados con la emisión de sus Votos temporales, en la Iglesia de San Juan Bautista de Vélez-Málaga, el 2 de febrero de 1881. Su consagración definitiva al Señor tuvo lugar en la Casa de Ronda (Málaga), en el marco incomparable de su bella Iglesia, el 15 de octubre de 1892. Una oración-ofrenda, compuesta por ella misma, en este día, pone de manifiesto la verdad y radicalidad de su entrega: Señor, disponed de mí, a toda vuestra voluntad, a toda vuestra libertad…y como dueño absoluto y legítimo de todo mi ser. Haced que todo lo que haga sea acepto a vuestros purísimos ojos; de otro modo no quiero vivir. 

La andadura vocacional de Madre Petra no fue, precisamente, un camino de rosas. Quiso seguir a Cristo con la máxima fidelidad, por lo que la cruz del Señor se le hizo presente de muchos modos. Asusta contemplar las muchas dificultades, persecuciones, calumnias, soledad y, finalmente, enfermedad, que marcaron su vida, ya desde los comienzos. También asombra el comprobar su actitud de confianza ilimitada en el Señor, en medio de las adversidades, así como la exquisita caridad y elegancia de espíritu con que respondió siempre a los que la calumniaron y la hicieron sufrir.

La vida de Madre Petra se caracteriza también por constituir un prodigioso equilibrio entre la contemplación y la acción apostólica. Su amor apasionado a Cristo la lleva a buscarlo, tanto en la soledad y el silencio como en el rostro de los ancianos y niños desamparados.

Agotada por su entrega sin límites, por las persecuciones sufridas y por una grave enfermedad, murió a los 60 años, cuando aún se podría haber esperado mucho de ella. Ocurrió en Barcelona, el 16 de agosto de 1906.

La fama de santidad de Madre Petra y los muchos favores atribuidos a su intercesión, dan lugar a que se abra en Barcelona, en 1932, el Proceso Diocesano de Beatificación y Canonización. El 14 de junio de 1971 el Papa Pablo VI aprueba sus virtudes heroicas y la declara Venerable. Y, en fecha reciente, el 16 de octubre de 1994, fue beatificada en Roma por Su Santidad Juan Pablo II.

SOURCE : https://www.madresdedesamparados.org/vida-y-obra/

Nuestra Señora de los Desamparados saliendo del Santuario de Barcelona con San José de la Montaña al fondo.

Our Lady of the Forsaken ones going out of the Sanctuary of Barcelona with Saint Josep of the Mountain to the bottom

Imagen de Nuestra Señora de los Desamparados en el Real Santuario de San José de la Montaña, Barcelona. Bajo esta advocación de la Madre de Dios fundó la Congregación de Madres de Desamparados y San José de la Montaña la Beata Petra de San José.

Imatge de la Mare de Déu dels Desemparats al Reial Santuari de Sant Josep de la Muntanya, Barcelona. Sota aquesta advocació de la Mare de Déu la Beata Petra de Sant Josep fundà la Congregació de Mares de Desemparats i Sant Josep de la Montanya.

Image of Our Lady of Forsaken in the Royal Sanctuary of Saint Joseph of the Mountain, Barcelona. Under this dedication of the Mother of God it founded the Mothers' Congregation of Forsaken and Saint Josep of the Mountain the Beata Petra of Saint Josep.


Pérez Florido, Ana Josefa. Beata Petra de San José. Valle de Abdalajís (Málaga), 7.XII.1845 – Barcelona, 16.VIII.1906. Fundadora de las religiosas Madres de los Desamparados (MMD) y San José de la Montaña, fundadora del Real Santuario de San José de la Montaña en Barcelona.

Nació en Valle de Abdalajís, donde en su juventud se dedicó un tiempo a la atención de familias y ancianos pobres del pueblo. Una vez muerto su padre, ingresó en las Mercedarias de la Caridad, en donde también entraron las compañeras del Valle, que habían colaborado con ella en el cuidado de los pobres y ancianos. Se presentaron ante el obispo de Málaga, Manuel Gómez Salazar, con el propósito de ingresar en las Hermanitas de los Pobres. Ana Josefa y sus tres compañeras, bajo la dirección del obispo, trabajaron en la asistencia a los ancianos y niños desamparados y con problemas, con el tiempo crearon también residencias para estudiantes, casas de misiones, casas de espiritualidad y guarderías y se convirtieron en Madres de los Desamparados. Después de la muerte de la madre Petra, dos de ellas le sucedieron al frente de la Congregación.

El 14 de agosto de 1895 se colocó la primera piedra del Real Santuario de San José de la Montaña de Barcelona y se inauguró oficialmente el 20 de abril de 1902. Ese mismo año, la madre Petra estableció la Pía Unión de San José de la Montaña; un año más tarde, salió a la luz el primer número de la publicación josefina, editada en la imprenta del santuario, La Montaña de San José. Pío X concedió en 1905 in perpetuum la facultad de ganar indulgencia plenaria visitando el santuario. El título de “Real” lo concedió el rey Alfonso XIII, en 1908.

La Congregación de Madres de Desamparados y San José de la Montaña nació el 25 de diciembre de 1880. La aprobación diocesana de la Congregación tuvo lugar el 25 de diciembre de 1881. El Decreto Pontificio de Alabanza fue dado, el 17 de julio de 1891, por León XIII. El Decreto de Aprobación fue concedido el 30 de junio de 1908, por Pío X. El 14 de junio de 1958, Pío XII, otorgó la aprobación y confirmación definitivas. La fama de santidad de la madre Petra y los muchos favores atribuidos a su intercesión dieron lugar a que se abriera en Barcelona, en 1932, el proceso diocesano de beatificación y canonización. El 14 de junio de 1971 el papa Pablo VI aprobó sus virtudes heroicas y la declaró venerable. El 16 de octubre de 1994, fue beatificada en Roma por Juan Pablo II.

Bibl.: C. Gómez de San José, Vida y virtudes de la sierva de Dios Madre Petra de San José, Barcelona, Editorial Luis Gili, Librería Católica Internacional, 1929; F. de la Hoz, Desde el Valle a la Montaña, Sevilla, Escuela Gráfica Salesiana, 1961; V. Llácer de San José y B. Martín de San José, Sobre la piedra, Valencia, Artes Gráficas Soler, 1982; E. M. Aparicio Olmos, Madre Petra y su época, Valencia, Tipografía Colón, 1982; V. Mora y F. Fernández Sánchez, Firmeza y ternura, París, Editions Fleures, Univers Media 11, rue Duguay, Trouin, 1989; P. de Foc, Gestos de Madre Petra, Valencia, Artes Gráficas Soler, 1994; M. Carrillo de San José, Madre Petra, parábola de un amor en alerta, Málaga, Corcelles, La Española, 1994; M. C. Arbesú de San José, Madre para los desamparados, Madre Petra de San José, Madrid, Folletos Con Él, n.º 129, 1994.

José Luis Martínez Gil, OH

SOURCE : https://dbe.rah.es/biografias/67716/ana-josefa-perez-florido

Real Santuario de San José de la Montaña

https://www.madresdedesamparados.org/historia-santuario/

The Royal Shrine of Saint Joseph on the Mountain. One of the holly places in Barcelona city. It's a modernism building near Güell Park.

Real Santuario de San José de la Montaña

https://www.madresdedesamparados.org/historia-santuario/

The Royal Shrine of Saint Joseph on the Mountain. One of the holly places in Barcelona city. It's a modernism building near Güell Park.


Den salige Petra Pérez Florido (1845-1906)

Minnedag: 16. august

Den salige Petra ble født som Anna Josefa Pérez Florido (sp: Ana Josefa) den 7. desember 1845 i Valle de Abdalajís i Málaga i Sør-Spania. Hun var det nittende og yngste barnet av José Pérez Reina og María Florido González, som var velstående bønder. Hun ble døpt dagen etter. Allerede som treåring mistet hun sin mor, og farmoren Teresa Reina hjalp da faren med å oppdra de mange barna. Anna Josefas barnlige fromhet var fremfor alt rettet mot Kristus i sakramentet, den smertefulle Mor Maria og Josef.

Tidlig ble Petra beilet til av to unge menn av god familie. Men begge ganger erklærte hun helt entydig: «Jeg er ikke kalt til ekteskapet». For tidlig følte hun seg kalt av Gud til bønn og til å tilhøre Ham fullstendig. Hun sa senere: «Jeg tenkte ikke på annet enn å bli nonne, og denne lengselen fylte meg hele tiden». Hun praktiserte barmhjertighet overfor de fattige. «Når de ba om noe og ikke fikk noen ting, følte jeg like stor sorg som dem». Hun begynte å tigge for de fattige, etter først å ha overvunnet farens sterke motstand takket være den hellige Josefs forbønn.

Hun hadde et sterkt ønske om å vie seg fullstendig til Gud og ønsket å tre inn hos «De små søstre av de fattige». Men hennes slektninger var sterkt imot dette. Da ga Anna disse søstrene det råd å grunnlegge et hjem for forlatte gamle mennesker, og i dette arbeidet ville hun gjerne hjelpe til. Men også denne planen mislyktes på grunn av motstand fra familien. Men til slutt kunne de ikke gjøre annet enn å la Anna Josefa reise.

Hun begynte da i 1873 å ta seg av gamle og skrøpelige mennesker som var blitt etterlatt alene. Snart sluttet tre andre unge kvinner seg til henne, tiltrukket av hennes enkle og glade måte å leve i barmhjertighetens tjeneste. Det var Franquita Bravo, Isabel Bravo og Rafaela Conejo. Med likesinnede hjelpere kunne hun intensivere sine beskjedne, men velgjørende aktiviteter. Men så ble hun i sterk tvil om denne aktiviteten virkelig ville gi hele hennes liv den rette ånd. Hun rådførte seg med en prest i Malaga, som ba henne legge frem sin tvil for biskopen.

Biskop Manuel Gómez Salazar av Malaga ga henne det klare råd å fortsette aktiviteten og bygge det påbegynte fellesskapet videre ut under beskyttelse av Madonna av Valenza, «De forlattes mor» (Madre de los Desamparados). Med biskopens godkjenning grunnla hun i 1880 kongregasjonen «Mødre av de forlatte og av St. Josef av fjellet». (Madres de los Desamparados y de San José de la Montaña – MD). Det var biskopen som fant navnet «Mødre av de forlatte» (Institutum Sororum Matrum Derelictorum) på grunn av måten de tok seg av de fattige på. De første søstrene begynte i novisiatet, og Anna Josefa tok ordensnavnet sr. Petra av St. Josef (Petra de San José).

Etter en vanskelig start vokste kongregasjonen og åpnet nye hus. Den unge kongregasjonen hadde åtte hus ved grunnleggerens død, hvor de tok seg av gamle, skrøpelige og fattige mennesker og foreldreløse. Den siste grunnleggelsen ble foretatt i Barcelona, og i 1895 begynte Petra å arbeide på kirken «St. Josef av fjellet» (Santuario de San José de la Montaña) i Barcelona. Kirken ble vigslet i 1901 og kalles «Montana Pelada».

Petra døde den 16. august 1906 i Barcelona, 60 år gammel.

Den 14. juni 1971 ble hennes «heroiske dyder» anerkjent og hun fikk tittelen Venerabilis («Ærverdig»). Den 6. juli 1993 undertegnet pave Johannes Paul II (1978-2005) dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som godkjente et mirakel på hennes forbønn. Hun ble saligkåret av paven den 16. oktober 1994 på Petersplassen i Roma under bispesynoden for ordenslivet. Hennes minnedag er dødsdagen 16. august.

Kilder: Holböck (4), Resch (B3), Index99, Abbaye Saint-Benoît, EWTN/OR, planalfa.es - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden - Sist oppdatert: 2005-07-02 14:28

SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/pflorido

Voir aussi : https://petradesanjose.wordpress.com/madrepetravida/

https://www.madresdedesamparados.org/

https://www.petradesanjose.com/