vendredi 20 février 2015

Bienheureuse JULIE RODZINSKA, religieuse dominicaine et martyre



Bienheureuse Julie Rodzinska, martyre

Née en 1899 et entrée chez les dominicaines en 1916, elle fut arrêtée par des miliciens quand la Pologne fut soumise au régime nazi et déportée au camp de concentration de Stutthof, près de Gdansk. Là, elle assista plusieurs femmes juives et mourut du typhus en 1945.

Bienheureuse Julie Rodzinska

dominicaine polonaise martyre du nazisme ( 1945)

Sœur dominicaine (née en 1899, entrée dans l'ordre en 1916), béatifiée le 13 juin 1999 par Jean-Paul II lors de son voyage apostolique en Pologne avec 108 martyrs victimes des persécutions nazies.


Au camp de concentration de Stutthof, près de Gdansk, en Pologne, l’an 1945, la bienheureuse Julie Rodzinska, vierge, de la Congrégation des Sœurs dominicaines de l’Immaculée-Conception et martyre. Quand sa patrie fut soumise au régime nazi pendant la seconde guerre mondiale, elle fut arrêtée par des miliciens, internée dans ce camp où elle vint en aide à des juives et mourut du typhus.


Martyrologe romain

Bienheureuse Julie Rodzinska

  Stanislawa naquit en 1899 à Nawojowa en Petite Pologne dans le diocèse de Tarnowo. Elle était la deuxième d' une famille de cinq enfants. Ses parents étaient très pieux ; son père Michel était organiste à l' église du village. La famille était très proche des religieuses du Tiers-Ordre dominicain de Wielowski dont la mère Stanislawa Leniart avait fondé le couvent du village. Elles tenaient une école, une infirmerie et catéchisaient les enfants du secteur. Elles donnaient aussi une éducation musicale de qualité ce qui plaisait à la famille Rodzinski et aux hobereaux du village, la famille Stadnicki, protectrice du couvent.

Elle devint orpheline à l' âge de dix ans et fut recueillie avec sa petite soeur Janine au couvent. Pendant l' occupation austro-allemande à dix-sept ans, elle entra comme postulante au couvent de Wielowski, puis fit sa profession sous le nom de soeur Marie-Julie à Cracovie, partie de l' ancienne Pologne autrichienne qui venait de se réunir à la nouvelle république polonaise. Elle continua ses études pédagogiques à Poznan, dans l' ancienne partie prussienne. La Pologne renaissait de ses cendres, et les soeurs fondaient ou renforçaient les communautés dominicaines du pays réunifié. Le pays était en guerre et après avoir stabilisé ses frontières à l' Ouest se trouvait dans un conflit avec les Soviétiques et les Lithuaniens à l' Est.

Beaucoup d' enfants étaient orphelins ou dans des situations de détresse. Les soeurs fondèrent un orphelinat à Wilno qui avait été au centre de la guerre polono-lithuanienne, ainsi qu' à Rava Ruska près de Lvov, l' ancienne Lemberg au centre d' un conflit contre les nationalistes ukrainiens communistes. Elle prononça ses voeux définitifs en 1924 et fut surnommée la mère des orphelins.
Elle organisait des écoles et des colonies de vacances pour les enfants défavorisés; et fut nommée dans différentes écoles de la Congrégation.

Elle avait une dévotion particulière pour le rosaire à la base de la spiritualité dominicaine. A 27 ans elle avait suffisamment d' expérience pour être déléguée au chapitre capitulaire général. En 1934, elle était supérieure de la maison de Wilno. Elle recueillait des enfants de différentes origines, et les autorités de la ville lui furent reconnaissantes.

En septembre 1939, lorsque la Pologne fut envahie, Wilno ( désormais Vilnius ) passa aux Soviétiques qui l' agrégèrent à la République Socialiste Soviétique de Lithuanie. Elle dut fermer l' école et continua en secret à donner des cours de religion, de polonais, langue désormais interdite.

Lorsque les Allemands prirent la région, elle continua ses activités clandestines. Elle fut arrêtée par la Gestapo en août 1943 pour activités nationalistes avec trois autres soeurs, torturée et emprisonnée dans la sinistre prison de Lukiszki.

La prison était réservée pour les nationalistes polonais. Elle fut soumise à un régime d' isolement carcéral. Lorsque le front biélorusse se rapprocha de Vilnius à l' été 1944, elle fut déportée avec d' autres prisonniers politiques au camp de Stutthof près de Dantzig ( Gdansk aujourd' hui ).

Elle organisait dans son barraquement des prières, mais à l' automne une épidémie de typhus se propagea dans le camp. Elle demanda à être placée alors avec des femmes juives de Bohême qu' elle réconfortait le peu qu' elle pouvait. Le camp était en plein désordre à cause de l' avancée des Soviétiques. Elle contracta la maladie. A l' hiver le camp fut évacué par les nazis qui laissèrent derrière eux les mourants. Elle rendit l' âme le 20 février 1945 ayant fait volontairement le sacrifice de sa vie.

Elle fut béatifiée en 1999 par Jean-Paul II.


Bse Julia (Stanisława) Rodzińska


Sœur dominicaine et martyre (†1945)


 Commémoration :


Martyrologium Romanum le 20 février (dies natalis)

Ordo Fratrum Praedicatorum le 06 septembre.


Julia, dans le siècle Stanisława, Rodzińska, naît le 16 mars 1899 a Nawojowa (diocèse de Tarnowo, sud Polonia). Elle était la deuxième d'une famille de cinq enfants. Ses parents étaient très pieux : son père Michel était organiste à l'église du village ; à 8 ans elle perdit sa mère. La famille était très proche des religieuses du Tiers-Ordre dominicain de Wielowski dont la mère Stanisława Leniart avait fondé le couvent du village. Elles tenaient une école, une infirmerie et catéchisaient les enfants du secteur.

Elle devint orpheline à l'âge de dix ans et fut recueillie avec sa petite sœur Janine au couvent. Pendant l'occupation austro-allemande, à dix-sept ans, elle entra comme postulante au couvent de Wielowski, puis fit sa profession, sous le nom de sœur Marie-Julie, à Cracovie, partie de l'ancienne Pologne autrichienne qui venait de se réunir à la nouvelle république polonaise.

Elle continua ses études pédagogiques à Poznan. La Pologne renaissait de ses cendres, et les sœurs fondaient ou renforçaient les communautés dominicaines du pays réunifié. Elles fondèrent un orphelinat à Wilno qui avait été au centre de la guerre polono-lithuanienne, ainsi qu'à Rava Ruska près de Lvov.

Julia prononça ses vœux définitifs en 1924 et fut surnommée la mère des orphelins ; elle organisait des écoles et des colonies de vacances pour les enfants défavorisés. Elle avait une dévotion particulière pour le rosaire, qui est à la base de la spiritualité dominicaine.

En 1934, elle était supérieure de l’orphelinat de Wilno. Elle recueillait des enfants de différentes origines, et les autorités de la ville lui furent reconnaissantes.

En septembre 1939, lorsque la Pologne fut envahie, Wilno (désormais Vilnius) passa aux Soviétiques. Julia dut fermer l'école et continua en secret à donner des cours de religion, et de polonais, langue désormais interdite. Lorsque les Allemands prirent la région, elle continua ses activités clandestines.

En juillet 1943, sœur Julia fut arrêtée par la Gestapo et détenue à la prison de Lukiszki à Wilno. Elle y fut gardée une année en strict isolement, dans un petit bloc de ciment où elle ne pouvait pas bouger. Les sœurs emprisonnées étaient torturées physiquement et psychologiquement, et un grand nombre de prisonniers étaient exécutés. En juillet 1944, sœur Julia fut transférée au camp de concentration de Stutthof, près de Gdansk. Le voyage dura plusieurs jours, dans un wagon à bestiaux, avec des malades et des mourants. Les sœurs furent violées à l’arrivée dans le camp. Sœur Julia fut placée dans le secteur juif du camp avec le numéro 40992 tatoué sur son bras. Il était prévu d’exterminer rapidement les déportés de cette section. Mais cela prit du temps parce que de nouveaux trains de juifs arrivaient sans cesse.

La faim, la torture, la terreur, le labeur épuisant et le sadisme des gardiens constituaient la routine quotidienne. Les femmes les plus fragiles étaient sélectionnées chaque jour pour mourir gazées. Quoique la plupart des détenues de sa baraque fussent juives, issues de toute l’Europe, sœur Julia organisait avec elles une prière commune quotidienne. Les survivantes ont évoqué son courage, sa prière, son espérance et sa générosité. Elle partageait ses maigres aliments avec les prisonnières. Ces dernières lui demandaient d’intervenir en cas de conflits entre elles. Ewa Hoff, une femme juive qui survécut au camp a écrit de Julia : « Elle était noble, désireuse d’aider, bonne. Dans le camp, où toute pitié était totalement oubliée, elle servait avec miséricorde ». Quand elle priait, sœur Julia restait à genoux et ne se levait pas à l’entrée des gardiens dans les baraques, ce qui les déconcertait. Ayant appris un jour que le mari de l’une des prisonnières, qui se trouvait dans une autre section du camp, voulait se suicider, sœur Julia réussit à plusieurs reprises à lui faire passer des lettres, pour le convaincre de ne pas perdre espoir. Au bout du compte, il survécut au camp et à la guerre.

En novembre 1944, on clôtura un secteur du camp pour les malades atteints de typhoïde, et sœur Julia se porta volontaire pour les rejoindre. Au milieu des corps putrides et affamés, elle apporta espoir et charité. Elle réussit à tirer d’un amas de corps destinés à la crémation une femme qui était encore en vie. Cette femme survécut et a rendu hommage au service de sœur Julia.

À la libération du camp, le 30 janvier 1945, il y avait dans le secteur juif 6922 femmes agonisantes ;  sœur Julia était parmi elles. 

Elle meurt de la typhoïde le 20 février 1945.

Julia (Stanisława) Rodzińska a été béatifiée le 13 juin 1999 par  Saint Jean-Paul II (Karol Józef  Wojtyła, 1978-2005), lors de son septième voyage apostolique en Pologne, avec 108 martyrs victimes des persécutions nazies du 1939 à 1945.


Sources principales : cite-catholique.org ; martyretsaint.com (« Rév. x gpm »).


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SOURCE : http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20050220&id=14660&fd=0

Bienheureuse sœur dominicaine Julia Rodzińska

Elle fut née le 16 mars 1899 à Nawojowa près de Nowy Sącz. Lors du baptême elle reçut les noms Stanisława Marta Józefa. Son père était organiste. Il travaillait aussi dans une caisse d’épargne et dans l'Office de Commune. En famille il y avait encore quatre enfants, outre Stanisława. Quand elle avait 8 ans, elle survécut la mort de sa mère, et deux ans plus tard de son père. Après la mort de ses parents, les sœurs dominicaines s’occupèrent d'elle dans un couvent voisin, géré par s. Stanisława Lenart. Là-bas elle termina l’école populaire et puis était dirigée au Séminaire d'enseignant à Nowy Sącz qu'elle ne termina pas parce qu'elle commença une formation monastique à Wielowieś. Le 3 août 1917 elle prit avec un habit un nouveau nom Maria Julia. Depuis le 4 septembre 1918 elle continua les études au Séminaire d'enseignant de Sainte Famille à Cracovie où elle reçut le certificat du baccalauréat en mai 1919.

Après avoir terminé les études s. Julia Rodzińska entreprit l’activité éducative, premièrement parmi des orphelins. Elle déposa des vœux perpétuels le 5 août 1924. En continuant ses études elle termina un cours supérieur d'enseignant en années 1925-1926 et en age de 27 ans elle devint directeur de l’école primaire d’État Mère de Dieu de Porte de l'Aurore à Vilnius. Son état de la santé n’était pas parfait déjà dès l'enfance. Elle souffrait d'une maladie grave d'estomac. De cette raison elle subit une opération chirurgicale difficile en 1937.

Après la prise de Vilnius par l’armée soviétique la situation des sœurs dominicaines commença de s'empirer. En septembre 1940 les sœurs enseignantes et éducatrices étaient licenciées. Au début elles essayaient encore de travailler comme personnel technique mais finalement en janvier 1941, l’établissement pour les orphelins passa aux mains des pouvoirs lituaniens et sœur Julia quitta pour toujours le couvent sur la rue Witebska. Le travail éducatif mené par des sœurs dominicaines depuis l'an 1922 fut arrêté. Les dominicaines ne quittèrent pas Vilnius. Elles s’installèrent, et sœur Julia avec elles, sur la rue Parkowa dans une paroisse près des sœurs de l'Ordre de la Visitation sur la rue Rossa. Dans ces conditions sœur Julia menait une formation clandestine aussi sous l'occupation nazi, jusqu'à l'arrestation en 1943.

Le 12 juillet 1943 sœur Julia fut arrêtée par Gestapo sous l'objection de l’activité politique et de la collaboration avec la guérilla polonaise. Elle était montée dans une prison sur Łukiszki à Vilnius et tenue dans l'isolement pendant presque une année. Ensuite elle était consentie au transport vers un camp pénitentiaire à Prowieniszki, près de Kowno, d'où elle fut évacuée peu après au camp de concentration Stutthof. Elle y arriva le 9 juillet 1944 et reçut le numéro 40992.

Elle fut adjointe à un bloque numéro 27 avec un groupe des femmes originaires de l'intelligence de Vilnius. Des conditions y étaient difficiles à décrire. La saleté, les vers, la plénitude des gens aux baraques (les femmes dormaient par 3 ou 4 sur une bauge d'un peautre), des ration des repas pauvres servies dans des conditions extrêmes, un travail physique trop dur, un accès limité à l'eau, le manque des produits d’hygiène, la nécessité d'effectuer ses besoin physiologique au public- ce ne sont que certaines façons d'extermination indirecte qui étaient pratiquée auprès des prisonnières. Une galère additionnelle était un traitement inhumain par des prisonniers de fonction-le plus souvent des criminels allemands et des SS-mans.

En conditions de ce type sœur Julia ne perdit pas de l'espoir de survivre. Elle partagea son espoir et sa force morale avec d'autres prisonnières. Cela était très important en conditions du camp parce qu'un traitement inhumain déformait la psychique des prisonniers et  menait à l'effacement  des normes morales parmi plusieurs d'eux. Dans un baraque où séjournaient avant tout des juives de différentes nationalités, sœur Julia organisait et animait une prière commune. Elle rappelait aussi toujours des valeurs de religion. Les pratiques de la religion étaient interdites au camp et punies rigidement. C'est pourquoi elles étaient pour les prisonnières une des formes de la résistance morale envers tout ce qui se passait dans le camp. Sœur Julia ne se dirigeait jamais de la nationalité ou de la croyance dans ses actes de l'aide. Elle avait une attitude amicale envers tous ceux qui l'avaient besoin. Elle se fut ressentir comme celle qui consolait, donnait du courage aux déprimés et perdus. En sachant qu'un des prisonniers dont la femme séjournait dans le « Camp juif », avait l'intention de se suicider, elle lui envoyait des lettres secrètes jusqu'au moment quand elle était sure et certaine qu'il ne se tuerait pas. Le prisonnier survécut le séjour dans le camp, grâce à, comme il disait, sœur Julia qui réveilla son espoir de survivre et vainquit la peur de la continuation de la vie de camp.

Une épidémie suivante de typhus éclata dans le camp en novembre 1944. La maladie se diffusa avant tout parmi des prisonnières de la partie juive du camp. Les pouvoirs du KL Stutthof isolèrent le « Camp juif » du reste du camp et pourvurent les femmes qui y habitaient de quelconque aide. En risquant de sa propre vie, sœur Julia Rodzińska entreprit une tâche de donner l'aide aux juives qui mourraient en solitude dans le bloque XXX. Quand la majorité évitait ce « bloque de la mort », en ayant peur de la contamination, sœur Julia prit une décision égale à l'acceptation de la mort parmi ceux à qui elle décida de servir. Elle organisait l'eau potable pour eux, des médicaments et des pansement disponibles dans le camp. Infectée par le typhus et souffrante, elle servait aux nécessiteux jusqu'à la fin de ses jours.

Sœur dominicaine Julia Rodzińska mourut le 20 février 1945 dans le bloque numéro 27. Son corps fut brulé sur un bûcher. Un témoignage incomparable sur l'attitude héroïque et la mort martyre de s. Julia fut donné par Eva Hoff, une prisonnière de KL Stutthof, juive d'origine allemande. Elle survécut l’évacuation par voie marine et après la guerre se trouva en Suède. Là-bas elle relata à l'oral et à écrit la vie et les circonstances de la mort de s. Julia à Stutthof. Cela fut confirmé par d'autres prisonnières de KL Stutthof et par prêtre Franciszek Grucza qui confessait sœur Julia et lui décernait la communion.

Le 13 juin 1999, pendant un pèlerinage à la Patrie, Pape Jean Paul II proclama bienheureux 108 martyr de la deuxième guerre mondiale. Parmi eux se trouva aussi une sœur de l'ordre de Saint Dominique- sœur Julia Rodzińska.

Le 12 juin 2006 l’école primaire à Nawojowa reçut le nom de bienheureuse sœur Julia Rodzińska.

Le texte en base des publications:
  1. Elżbieta Grot - „Błogosławieni męczennicy obozu Stutthof”- « Bienheureux martyrs du camp Stutthof », édition : Państwowe Muzeum Stutthof Gdańsk 1999,
  2. Mirosława Justyna Dombek OP – „Moc w słabości”- « La force dans la faiblesse », édition : Wydawnictwo Karmelitów Bosych 31-222 Kraków, ul. Z. Glogera 5, 1998. 
ws
Tłumaczenie : Katarzyna Byczek 



Blessed Stanislawa Rodzinska


Also known as
  • Julia Rodzinska
  • Giulia Rodzinska
  • Mother of Orphans
  • Apostle of the Rosary
  • Sister Maria Julia
  • Mother Maria Julia
  • prisoner P40992
Profile

Second of five children born to Michael Rodzinska and Marianna (née Sekuly). Michael was the church organist, led the parish choir and worked at a local bank. They were a poorbut pious family, and though Marianna’s family was wealthy, they refused to help. Marianna died when Stanislawa was eight years old, and the family fortunes deteriorated further as Michael had trouble working and caring for the children; he died of pneumonia when Stanislawa was ten. From that point, she and her sister grew up in a Dominicanorphanage.

Stanislawa loved the Dominican Sisters so much that she joined them in 1916 in Tarnobrzegu-Wielowsi, Poland, taking the name Sister Maria Juliana and made her profession on 5 August1924. She served as an exceptional and much loved teacher at Dominican orphanages for 22 years. Superior of the Dominican house in Vilnius, Lithuania in 1934, and ran the orphanage; she became known as the Mother of Orphans for her tireless care of the children, and as an Apostle of the Rosary. She was awarded by the secular government of Vilnius for her work.

However, the government seized the school and orphange, took over running both, and dissolved the monastery; the now homeless and unemployed Dominican sisters where taken in by some local Vincentian sisters. Mother Maria Julia and her sisters tried to support themselves doing odd jobs, but the Nazis invaded, the economy tanked, and the Church effectively went into hiding. Clergy, monks and sisters were arrestedimprisoned or executedteaching Polish culture was made illegal, so everything about Mother Julia was now against the laws of the invaders. She continued to covertly teach children catechism and regular school studies, and worked to keep elderly priests from starving after they were kicked out into the streets by the Nazis.

Mother Julia was arrested by the Gestapo on 12 July 1943 for her work, and was imprisoned for a year in solitary confinement in a cement cell in the Lukiškes Prison in central Vilnius; it was too small and cramped for her to stretch out. She did not break, however, and continued doing her spiritual exercises. In July 1944 she was loaded into a cattle car and shipped to the Stutthof concentration camp where she was torturedstarved and abused; she responded by forming prayer groups and shared what food she received. She contracted a fatal case of typhus while nursing infected Jewish female prisonersMartyr.

Born

February 20: The Angel of Stutthof Concentration Camp

Bl. Julia Rodzińska, OP, martyr

Memorial: February 20

Today is the memorial of Julia Rodzińska, OP, a Polish Dominican martyred by the Nazis.

Born on March 16, 1899, Bl. Julias’ name at her christening was Stanisława Maria Józefa, and she was one of five children born roughly 50 miles southeast of Kraków in the village of Nawojowa, Poland, to organist Michael Rodzińska and his homemaker wife Marianna (née Sekuły). When this couple married in November 1894, he was 28, she was 15. Their first child, a boy, came in September 1895. Stanisława was their second born.

Michael came from a long line of church organists, and apparently he was so adept at playing, the local bishop once said that for him to pray peacefully at Mass, “[I] just listen to the beautiful music [played by the Nawojowa] church organist.” He also led the parish choir, and his reputation was such that people would come from other parishes to serve under him.
Despite these two jobs and another at the local bank, Michael could never make ends meet. Marianna’s parents were wealthy, but her father was a miser and wouldn’t lift a finger to help his daughter. Living under the financial strain and struggles of poverty, she grew weaker and susceptible to illness over the years. She died at age 28, leaving her husband with four school aged children (one child had died), the youngest less than 2.
The strain on Michael was too much, especially because he was often afflicted with rheumatism. As a result, the children were ill-fed, malnourished, and poorly dressed. Other townsfolk picked up the slack and helped provide basic needs. Even so, the stress weakened Michael, who died after contracting pneumonia while helping lead the choir at Christmas 1909, two years after his wife’s passing.
His family couldn’t take the children. Her family wouldn’t. So the girls were sent to live in a Dominican orphanage for girls (the superior was herself an orphan), while the two boys went to live with a local family named Nowakowskich.

This is how in 1916 at age 17, Stanisława entered the Congregation of the Sisters of St. Dominic in Tarnobrzegu-Wielowsi, becoming Sr. Maria Julia. She had become so impressed with the sisters and fallen so in love with them and their way of life, that she wanted this herself. More importantly, she believed it is what God wanted for her. Several years later, on August 5, 1924, it was also here that she took her final vows.
As a qualified (and by all accounts great) teacher, she pursued her ministry in Mielżyn, Rawa Ruska, and Vilnius, Lithuania, for 22 years. Starting in 1934, she served as the superior of the house in Vilnius and ran the convent’s orphanage. Indeed she was called, “the mother of orphans,” as well as “the apostle of the Rosary.”
However despite the excellent job she did and having received the highest civilian medal the city of Vilnius awards, despite being loved by all of Vilnius’ society for her kindness, goodness, and charity, the government forcibly took over both the school and the orphanage. The government also dissolved the monastery. 
Sister and some others had to go live with some local Vincentian Sisters (their order was founded by St. Vincent de Paul). Furthermore she was now effectively unemployed. She sought out odd jobs with local Polish families, but this coincided with the Nazi occupation, and many of these homes were destitute.
Making matters worse, the Nazis largely forced the Church underground. Gaining access to the sacraments became increasingly difficult. Monks, bishops, priests, and Sisters were arrested. Many were either executed outright or sent to a slow death in concentration camps. Retired priests found their pension from the local diocese cut off.
Furthermore, after conquering Poland, the Nazis had made teaching Polish culture illegal, so the community’s traditions and foundation were in jeopardy.
Thus it was with great courage and using the skills she had learned over the years, Sister went around secretly teaching children and youth the Polish language, history, and religion. She also conducted humanitarian activities by getting food for destitute retired priests and arranging for lay families to take in these men.
In July 1943, however, on charges of political activities and aiding Polish partisans, the Gestapo arrested and imprisoned her in Lukiškės Prison in central Vilnius, the site of many mass executions of Poles during WWII. There she was placed in solitary confinement in what amounted to a pitch black, cold, damp, cement closet. The air supply was insufficient, and she got cramps because she had no room to fully stretch her limbs. This went on for a year, and she received much harsher treatment than others in her cell block.
One form of psychological torture meted out by the Gestapo was making the prisoners clean the floors of the torture chambers, which were routinely coated with several inches of blood. Despite this type of treatment, she did not collapse either mentally or physically. One prisoner who met Sr. Julia at this time said a calm and unexpected focus radiated from her face. There were no visible signs of the collapse of her inner resignation. Her secret was her spiritual exercises. She turned her prison cell into a monastic cell. 

In July 1944, she was shoved into a packed cattle car and sent to the Stutthof concentration camp, which was primarily “used for the imprisonment of Polish intelligentsia,” although it also housed Norwegians and others from around Europe.
According to Wikipedia, Stutthof was located in “Sztutowo (German: Stutthof) … a village in Nowy Dwór Gdański County, part of the Pomeranian Voivodeship of Poland. It is located about 38 km (24 mi) east of Gdańsk on the northeastern edge of the Vistula Delta, at the base of the Vistula Spit on the Baltic coast.”
She was registered as number 40992 (see the image below). Sister and her fellow prisoners were made the butt of ridicule and jokes, often in a brutal manner. For instance, to humiliate the dignity of the women prisoners, particularly the women religious, they were made to undergo gynecological exams in front of German soldiers and male prisoners. 

The guards at Stutthof – many of whom were executed on the camp grounds following the war – subjected her to torture and starvation. After all, there were always new cars of trains pulling up to deliver ever more prisoners. The more who died each day, the more room available to house the new arrivals. Despite this Sr. Julia remained strong and gave spiritual and material help to her fellow prisoners, regardless of their religion and nationality.
For instance, in the barracks, which mainly housed Jewish women of different nationalities, Sister organized and led the community in prayer. (She knew the Psalms quite well given her daily praying the Divine Office/Liturgy of the Hours for three decades. Click here.)She constantly reminded her suffering companions that religious values would allow them to crush the reigning system, in their minds and souls if nowhere else. This gave them a measure of freedom. So therefore a prayer of faith would help them defend against that which would otherwise destroy and constantly degrade their humanity. Furthermore religious practice was banned in the camp and severely punished. Thus for the prisoners, faith became their rebellion against the flooding tide of evil.

Additionally Sr. Julia shared her starvation level food and clothes so others would not be as hungry or could be a little more warm.
The result was she gained an authority that helped suppress other prisoners’ animalistic, crude reactions triggered by camp life. She had a high reputation among her fellow inmates, and they looked to her as an arbitrator in conflict situations. Even the camp kaposbacked down in the face of Sr. Julia’s confidence.
According to one witness:
“She was an angel of goodness. In the midst of human degradation, she could direct us to another dimension of life…. For us she was a saint [because] she gave others life.”
Bl. Julia died on February 20, 1945, after contracting typhus (a lice born illness). This disease had swept through the camp in November of the previous year because it lacked basic hygienic conditions and because the prisoners’ immune systems were weakened by the debilitating hunger and work. She contracted the disease while giving comfort and support to Jewish prisoners who were already infected and isolated.
Indeed helping the victims of the epidemic was tantamount to accepting death and dying in conditions where the bodies were devoured by lice and decomposed in their filth. Barrack No. 30 was the death house, and no one wanted to approach it. Only sister Julia would enter to wet the dying women’s lips with difficult to acquire water. One of the Polish prisoners, so wasted by typhus that she was considered dead, was at the last minute pulled out by Sister from the stack or corpses destined for the crematorium. The woman survived the camp and later served as a witness to Sr. Julia’s dedication.

Sister may also have been weakened by the great death march Nazi authorities inflicted on camp prisoners the previous month.
In January 1945, some 5,000 were marched to the Baltic Sea and machine gunned there in the water. The US Holocaust Museum’s website reports other prisoners were marched to Lauenburg in eastern Germany, where Soviet forces cut them off. “The Germans [then forced] the prisoners back to Stutthof. Marching in severe winter conditions and treated brutally by SS guards, thousands [died] during the death march.” Whether she was a marcher is not known.
What is known is that during a cold winter when every bit of cloth and clothing was needed to keep warm and have a chance of surviving, someone did something remarkable for Sister’s corpse.
As it lay in the pile of naked bodies being stacked for cremation, someone placed some cloth over hers so that going into death she would have a hint of the dignity she helped give so many others.
Soviet troops liberated the camp roughly two months later. In total, since it opened in 1939, roughly 85,000 out of a conservative estimate of 110,000 prisoners died at Stutthof. (Many prisoners were not counted because they went straight from the cattle cars to the gas chambers and then the crematorium.)
In 1999 Pope St. John Paul II beatified Bl. Julia amongst a group of 108 Polish martyrs of World War II. She was the only Dominican woman religious included in this choir.
To obtain prayer cards or to report favors received because of Bl. Julia’s intercession, please contact:
Zgromadzenie Sióstr św. Dominika
Al. Kasztanowa 36
30-227 Kraków
tel. 011-48-12-425-2405
e-mail: domgen@dominikanki.pl




Beata Giulia Rodzinska Domenicana, martire



Polonia, 16 marzo 1899 - Stutthof (Polonia), 20 febbraio 1945

Martirologio Romano: In località Stutthof vicino a Danzica in Polonia, beata Giulia Rodzińska, vergine della Congregazione delle Suore di San Domenico e martire, che, devastata la patria dalla guerra, fu gettata in un campo di prigionia, dove, ammalatasi gravemente, raggiunse la gloria del cielo. 

Papa Giovanni Paolo II ha beatificato il 13 giugno 1999 a Varsavia, durante il suo settimo viaggio apostolico in Polonia, 108 martiri vittime della persecuzione contro la Chiesa polacca, scaturita durante l’occupazione nazista tedesca, dal 1939 al 1945. 

L’odio razziale operato dal nazismo, provocò più di cinque milioni di vittime tra la popolazione civile polacca, fra cui molti religiosi, sacerdoti, vescovi e laici impegnati cattolici. 

Fra i tanti si è potuto, in base alle notizie raccolte ed alle testimonianze, istruire vari processi per la beatificazione di 108 martiri; il primo processo fu aperto il 26 gennaio 1992 dal vescovo di Wloclawek, dove il maggior numero di vittime subì il martirio; in questo processo confluirono poi altri e il numero dei Servi di Dio, inizialmente di 92 arrivò man mano a 108. 

Diamo qualche notizia numerica di essi, non potendo riportare in questa scheda tutti i 108 nomi. Il numeroso gruppo di martiri è composto da quattro gruppi principali, distinti secondo gli stati di vita: vescovi, clero diocesano, famiglie religiose maschili e femminili e laici; appartennero a 18 diocesi, all’Ordinariato Militare ed a 22 Famiglie religiose. 

Tre sono vescovi, 52 sono sacerdoti diocesani, 3 seminaristi, 26 sacerdoti religiosi, 7 fratelli professi, 8 religiose, 9 laici. Subirono torture, maltrattamenti, imprigionati, quasi tutti finirono i loro giorni nei campi di concentramento, tristemente famosi di Dachau, Aschwitz, Sutthof, Ravensbrück, Sachsenhausen; subirono a seconda dei casi, la camera a gas, la decapitazione, la fucilazione, l’impiccagione o massacrati di botte dalle guardie dei campi. La loro celebrazione religiosa è singola, secondo il giorno della morte di ognuno. 

Fra loro ci fu la religiosa professa domenicana Giulia Rodzinska (Stanislava era il suo nome di nascita), nata il 16 marzo 1899 in Polonia. 

Di lei si sa che entrò nell’Ordine Domenicano nel 1916 e fece la professione religiosa solenne il 5 agosto 1924; istitutrice molto nota come “madre degli orfani” e ‘apostola del Rosario’. 

Venne arrestata il 12 luglio 1943, soffrì per due anni nel campo di concentramento di Stutthof, dove morì il 20 febbraio 1945, dopo aver contratto il tifo, che infuriava nel campo dove le condizioni igieniche erano inesistenti. Contrasse l’infezione mentre si recava a dare conforto e sostegno alle prigioniere ebree già contagiate e isolate. 

È l’unica Suora Domenicana compresa in questo numeroso gruppo di martiri beatificati nel 1999.

Autore: 
Antonio Borrelli