Bienheureux Libérat
Weiss, Samuel Marzorati, Michel-Pie Fasoli, prêtres et martyrs
Isolée dans un
environnement musulman, l’Eglise d’Ethiopie fait appel aux chrétiens latins dès
la fin du XVe siècle. Un groupe de trois franciscains, le Père Libérat
Weiss, allemand, nommé Préfet apostolique, et deux Italiens, les Pères Samuele
Marzorati et Michele Pio Fasoli, part le 3 novembre 1711, et arrivent à Gondar,
la capitale, en 1712 où ils sont accueillis par le négus. Ils y soignent les
plus pauvres et les nécessiteux, qu'ils soient musulmans ou chrétiens coptes,
manifestant à tous leur considération fraternelle. La mort du roi est
l’occasion d’une révolte des coptes qui les condamnent à mort après un procès
factice, ils sont lapidés sur les pentes du mont Ambo Abo, près de Gondar, le 3
mars 1716.
Bienheureux
Libérat Weiss, Samuel Marzorati, Michel-Pie Fasoli
Franciscains
martyrs en Éthiopie (+ 1716)
Libérat Weiss (1675-1716)
et ses compagnons martyrs franciscains en Ethiopie, Samuel Marzorati et Michel
Pie Fasoli. Ils furent béatifiés le 20 novembre 1988 - homélie
de Jean-Paul II en italien.
Près de Gondar en
Éthiopie, l’an 1716, les bienheureux martyrs Libérat Weiss, Samuel Marzorati et
Michel-Pie Fasoli, prêtres de l’Ordre des Mineurs, qui furent lapidés à cause
de la foi catholique.
Martyrologe romain
"Par leurs travaux
missionnaires, leurs souffrances et leur mort, les martyrs Liberat, Samuele et
Michele Pio sont des exemples éclatants de la façon dont la vérité peut être
annoncée et vécue, sans pour autant renoncer à l’amour." Jean-Paul II
3
Franciscains martyrs d'Ethiopie (1716)
Bx
Samuel MARZORATI, Liberat WEISS et Michel Pie FASOLI DA ZERBO
Béatification:
20.11.1988 à Rome par Jean Paul II
Canonisation:
Fête: 3 mars
Note: 3 frères mineurs
franciscains réunis en 1711 pour une expédition d’évangélisation en Ethiopie.
Martyrisés le 3 mars 1716 sur le mont Ambo Abo, près de Gondar.
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1988 n.47
Réf. dans la Documentation
Catholique: 1989 p.48
Notice
générale
Le christianisme est
apporté en Éthiopie par les chrétiens coptes égyptiens dès les premiers siècles
de l’Église. Mais au Ve siècle, ils adoptent le monophysisme, hérésie
d’Euthychès, pour qui la nature humaine du Christ a cessé d’exister comme
telle, étant assumée par sa personne divine de Fils de Dieu ; cette
doctrine est condamnée par le Concile de Chalcédoine en 451.
Au cours des siècles,
malgré la forte pression de pays musulmans qui l’entourent, cette église
éthiopienne réussit à tenir dans la foi. Elle est même très fervente et le pays
compte de nombreux monastères florissants. Mais elle est isolée et à cause des
menaces extérieures, le roi d’Éthiopie, le ‘négus’, fait appel aux chrétiens
latins à la fin du XVe siècle. Au 16e et jusqu’au début du 17e, des
jésuites essayent de s’implanter dans le pays, mais après avoir obtenu quelques
succès, leur entreprise échoue quand ils tentent de supprimer certains usages
(observance du sabbat, circoncision). À cette époque-là, l’Éthiopie est encore
une région très peu connue des chrétiens occidentaux et il est difficile
d’établir des relations entre les deux églises, romaine et éthiopienne, car il
y a des incompréhensions dues à l’ignorance réciproque de la langue, aux
différences de mentalités et à la culture.
Néanmoins, au début du 18e siècle,
la Congrégation Pro propaganda fide (“pour la propagation de la foi”) envoie un
groupe de franciscains. Cela se solde par un échec en 1710. L’année suivante,
la Congrégation décide une nouvelle tentative en suivant un itinéraire à partir
de l’Égypte. Le groupe est composé de trois franciscains, le Père Libérat
Weiss, allemand, nommé Préfet apostolique, et deux Italiens, les Pères Samuele
Marzorati et Michele Pio Fasoli. Ils partent le 3 novembre 1711, et arrivent à
Gondar, la capitale, en 1712. Ils sont bien accueillis par le négus. Ils
peuvent se déplacer et prêcher, mais pas en dehors de leur église, car le
peuple est méfiant vis-à-vis des européens. Ils apprennent la langue et
soignent les plus pauvres et les nécessiteux, qu'ils soient musulmans ou
chrétiens coptes, manifestant à tous leur considération fraternelle. Une
fois qu’ils se sentent admis, les franciscains commencent à dialoguer de façon
courtoise et à exposer la foi catholique. Colère des coptes. Pour éviter des
désordres dans un pays déjà troublé, le négus, doit malgré lui éloigner les
missionnaires en les envoyant dans la province du Tigré. Mais lorsque le roi tombe
malade, c’est un prétexte utilisé par ses opposants pour le mettre à l’écart et
installer un autre roi à sa place. Les missionnaires sont ramenés à la capitale
pour y être jugés. On leur promet la vie sauve s’ils acceptent la foi et les
usages coptes. Ils restent fermes dans la foi catholique et, condamnés à mort
après un procès factice, ils sont lapidés sur les pentes du mont Ambo Abo, près
de Gondar, le 3 mars 1716.
Dans l’homélie de
béatification, le pape Jean-Paul II fait ainsi leur éloge : « Par leurs
travaux missionnaires, leurs souffrances et leur mort, les martyrs Liberat,
Samuele et Michele Pio sont des exemples éclatants de la façon dont la vérité
peut être annoncée et vécue, sans pour autant renoncer à l’amour. » Avec
le Pape, notons qu’à l’heure actuelle, les deux Églises sœurs (romaine et copte
éthiopienne) entretiennent de bons rapports œcuméniques, et elles œuvrent
ensemble pour alléger la peine de ceux qui souffrent.
Voir également les trois
fiches individuelles :
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/fg018.htm
Bienheureux
Libérat WEISS
Nom: WEISS
Prénom: Jean Laurent
(Johannes Laurentius)
Nom de religion: Libérat
(Liberatus)
Pays: Allemagne -
Ethiopie
Naissance:
04.01.1675 à Konnersreuth (Bavière)
Mort: 03.03.1716 au
Mont Amba Abo
Etat: Prêtre - Frère
Mineur Franciscain - Martyr du Groupe des 3
Franciscains martyrs d'Ethiopie (1716) 2
Note: Entre en 1693 chez
les Franciscains de Graz. Prêtre en 1702. Part en 1605 pour l’Egypte et le
Soudan. En 1611, nommé Préfet apostolique, il poursuit jusqu’en Ethiopie,
avec ses deux compagnons de martyre (1616).
Béatification:
20.11.1988 à Rome par Jean Paul II
Canonisation:
Fête: 3 mars
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1988 n.47
Réf. dans la Documentation Catholique: 1989 p.48
Notice
Jean Laurent Weiss naît
en 1675 à Konnersreuth en Bavière (Allemagne). Élevé dans une école monastique
à Waldsassen, il entre à 18 ans chez les Franciscains en Autriche et commence
son noviciat à Graz en 1693. Il reçoit le nom de Libératus (Libérat). Cinq ans
plus tard, il est ordonné prêtre à Vienne. Quand les supérieurs demandent des
volontaires pour la mission d’Éthiopie, il est un des nombreux à donner son
accord. En 1705, parti d’Égypte avec un groupe d’un dizaine de franciscains, il
se dirige vers l’Éthiopie en se joignant à une caravane de marchands, mais ils
sont arrêtés au Soudan qui connaît des troubles politiques. Rome ayant demandé
une deuxième tentative, le Père Libérat, nommé Préfet apostolique, repart avec
le Père Michel
Pio Fasoli
da Zerbo 2 (un
de ses compagnons de la première expédition) et un troisième, le Père Samuel
Marzorati 2.
Pour cette deuxième tentative d’implantation qui se soldera par le martyre,
l’histoire du Père Libérat se confond avec celle de ses deux autres compagnons
martyrs.
Voir le récit du martyre,
dans la Notice générale du groupe des 3
Franciscains martyrs d'Ethiopie (1716) 2
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0314.htm
Bienheureux
Samuel MARZORATI
Nom: MARZORATI
Prénom: Antoine
François (Antonio Francisco)
Nom de religion: Samuel
(Samuele)
Pays: Italie - Ethiopie
Naissance:
10.09.1670 à Biumo (Près de Varèse)
Mort: 03.03.1716 au
Mont Amba Abo (près de Gondar)
Etat: Prêtre - Frère
Mineur Franciscain - Martyr du Groupe des 3
Franciscains martyrs d'Ethiopie (1716) 2
Note: Entre en 1692 chez
les Franciscains de Lugano (Suisse). Part pour le Caire et l’île de
Socrota en 1701. Puis en Ethiopie, en 1711, avec ses deux compagnons de martyre
(1716).
Béatification:
20.11.1988 à Rome par Jean Paul II
Canonisation:
Fête: 3 mars
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1988 n.47
Réf. dans la Documentation Catholique: 1989 p.48
Notice
Antoine François
Marzorati naît en 1670 à Biumo, près de Varèse, en Lombardie (Italie). Il
connaît les franciscains dès sa jeunesse et à vingt-deux ans il entre au
couvent franciscain de Lugano en Suisse. Ayant demandé d’aller en mission, ses
supérieurs l’envoient à Rome pour se former dans ce but. Après avoir accompli
un premier ministère, il part en mission et arrive au Caire en 1701. Il fait
une tentative infructueuse d’implantation missionnaire dans (Océan indien) de
1705 à 1710. Pendant le même temps, d’autres franciscains font une tentative,
infructueuse elle aussi, d’implantation en Éthiopie avec une groupe comprenant
huit franciscains, dont le Père Libérat
Weiss 2 .
La Congrégation de la “Propagation de la Foi” demande de faire une deuxième
tentative en Éthiopie. Ils partent à trois, le Père Libérat Weiss, nommé Préfet
apostolique, le Père Samuele Marzorati et le Père Michele
Pio Fasoli da Zerbo 2 .
Les trois franciscains subiront le martyre ensemble. Ils seront béatifiés
ensemble par Jean-Paul II.
Pour l’histoire commune
de leur martyre, voir la Notice générale du groupe des 3
Franciscains martyrs d'Ethiopie (1716) 2.
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0313.htm
Bienheureux
Michel Pie FASOLI DA ZERBO
Nom: FASOLI DA ZERBO
Prénom: Michel Pie
(Michele Pio)
Nom de religion: Michel
Pie (Michele Pio)
Pays: Italie - Ethiopie
Naissance:
03.05.1676 Zerbo (Près de Pavie)
Mort: 03.03.1716 au
Mont Amba Abo (Ethiopie)
Etat: Prêtre - Frère
Mineur Franciscain - Martyr du Groupe des 3
Franciscains martyrs d'Ethiopie (1716) 2
Note: Part en 1605 pour
l’Egypte et le Soudan, et en 1611 pour l’Ethiopie, avec ses deux compagnons de
martyre (1616).
Béatification:
20.11.1988 à Rome par Jean Paul II
Canonisation:
Fête: 3 mars
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1988 n.47
Réf. dans la Documentation Catholique: 1989 p.48
Notice
Michele Pio Fasoli naît à
Zerbo près de Pavie (Italie) en 1676. Il entre chez les Franciscains et après
son ordination sacerdotale, il enseigne la théologie, puis se porte volontaire
pour la mission d’Éthiopie. Il fait partie d’un 1er groupe de huit
Franciscains qui partent en 1705. Ils sont arrêtés au Soudan qui connaît
des troubles politiques et ils comptent rester sur place en attendant
un moment plus favorable pour aller plus loin ; mais menacés de mort, ils
doivent revenir au Caire en 1710. Rome ayant demandé une deuxième
tentative, il repart avec le Père Libérat
Weiss 2 ,
nommé Préfet apostolique, ainsi que le Père Samuel
Marzorati 2 .
Cette fois-ci, ils atteindront l’Éthiopie, mais leur séjour sera couronné par
le martyre.
Pour le récit du martyre,
voir la Notice générale du groupe des 3
Franciscains martyrs d'Ethiopie (1716) 2
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0315.htm
Parental home of Pater Liberat Weiss in Konnersreuth /
Bavaria
Elternhaus
von Pater Liberat Weiss in Konnersreuth / Bayern
Blessed Johannes
Laurentius Weiss
Also
known as
Liberat Weiss
Profile
Franciscan,
taking the name Liberat. Priest Missionary to Ethiopia.
In 1716 the
emperor declared a persecution of Christians. Father Liberat
was arrested and
ordered to renounce his faith;
he refused. Martyr.
Born
4
January 1675 in
Konnersreuth, Bavaria, Germany
stoned
to death by a mob on 3
March 1716 in
Gondar, Ethiopia
28
March 1988 by Pope John
Paul II (decree of martyrdom)
20
November 1988 by Pope John
Paul II
Additional
Information
other
sites in english
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
MLA
Citation
“Blessed Johannes Laurentius
Weiss“. CatholicSaints.Info. 28 February 2017. Web. 13 January 2022.
<https://catholicsaints.info/blessed-johannes-laurentius-weiss/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-johannes-laurentius-weiss/
Blessed Antonio
Francesco Marzorati
Also
known as
Samuele Marzorati
Profile
Franciscan,
joining on 5
March 1792 at
Lugano, Switzerland,
and taking the name Samuele. priest Missionary to Ethiopia.
In 1716 the
emperor declared a persecution of Christians. Father Samuele
was arrested and
ordered to renounce his faith;
he refused. Martyr.
Born
10
September 1670 in Biumo
Inferiore, Varese, Italy
stoned
to death by a mob on 3
March 1716 in
Gondar, Ethiopia
28
March 1988 by Pope John
Paul II (decree of martyrdom)
20
November 1988 by Pope John
Paul II
Additional
Information
other
sites in english
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
MLA
Citation
“Blessed Antonio
Francesco Marzorati“. CatholicSaints.Info. 28 February 2017. Web. 13
January 2022.
<https://catholicsaints.info/blessed-antonio-francesco-marzorati/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-antonio-francesco-marzorati/
Also
known as
Michael Pío da Zerbo
Profile
Franciscan priest Missionary to Ethiopia.
In 1716 the
emperor declared a persecution of Christians. Father Michele
was arrested and
ordered to renounce his faith;
he refused. Martyr.
Born
3 May 1676 in Zerbo, Pavia, Italy
stoned
to death by a mob on 3 March 1716 in
Gondar, Ethiopia
28 March 1988 by Pope John
Paul II (decree of martyrdom)
20
November 1988 by Pope John
Paul II
Additional
Information
other
sites in english
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
MLA
Citation
“Blessed Michele Pío
Fasoli“. CatholicSaints.Info. 28 February 2017. Web. 13 January 2022.
<https://catholicsaints.info/blessed-michele-pio-fasoli/>
SOURCE : https://har22201.blogspot.com/2015/03/bienheureux-liberat-weiss-samuel.html
BLESSED
ANTONIO FRANCESCO MARZORATI (SEPTEMBER 10, 1670-MARCH 3, 1716)
BLESSED
JOHANNES LAURENTIUS WEISS (JANUARY 4, 1675-MARCH 3, 1716)
BLESSED
MICHELE PRO FASOLI (MAY 3, 1676-MARCH 3, 1716)
Franciscan
Missionary Priests and Martyrs in Ethiopia
Religious persecution comes in two varieties:
that of adherents of a faith by people outside of it and that of
adherents of a faith by other adherents of it. This
post concerns the latter variety.
The Ethiopian
Orthodox Tewahedo Church stands apart from much of the rest of
Christianity in certain regards, perhaps most notably with regard to its canon
of scripture, which includes the books of Enoch and Jubilees, the Prayer of
Manasseh, Psalm 151, 1 and 2 Esdras (as 3 and 4 Ezra), and 3 Maccabees.
The Ethiopian Orthodox canon also divides Proverbs into two books, with
Proverbs 25-31 being Tasgas. The Ethiopian Church also stands with
certain other ancient denominations in its Monophysitism, the idea that
Christ had only a divine nature. Although Vatican II changed the relationship
of the Roman Catholic Church to the rest of Christianity, Holy Mother Church
retains her definition of herself as the repository of the “fullness of faith”
and the rest of us in Christianity have become “separated brethren.”
Although this is better than declaring that we are hellbound heretics, it
is patronizing. I, as an Episcopalian, do not lack the fullness of
Christian faith. Neither did I lack the fullness of Christian faith when
I was a United Methodist, the context for the formation of my faith.
Monophysitism is a
heresy, however. Nevertheless, I have no reluctance in recognizing my
Ethiopian Orthodox brethren as Christians.
In 1712 three Franciscan
missionary priests–the Italian Antonio Francesco Marzorati and Michele
Pro Fasoli, as well as the Bavarian Johannes Laurentius Weiss–arrived in
Ethiopia. Emperor Yostos (reigned 1711-1716) allowed them to teach,
travel, and operate a small hospital, but not to preach. The newly
installed Emperor Dawit III (reigned 1716-1721) was openly hostile to the
missionaries in his realm. An ecclesiastical court declared our saints to
be heretics and sentenced them to die by stoning at Gondar. Marzorati,
Fasoli, and Weiss could have saved their lives by renouncing their faith, but
they chose not to do so. They became martyrs, with a boy (whose name I
have not found), who accompanied them, on March 3, 1716.
Pope John Paul II
declared these three priests to be Venerables then Blesseds in 1988.
SOURCE : https://neatnik2009.wordpress.com/tag/ethiopian-orthodox-tewahedo-church/
BEATIFICAZIONE
DI LIBERAT SWEISS, SAMUELE MARZORATI,
MICHELE PIO FASOLI E MADRE KATHARINE DREXEL
OMELIA
DI GIOVANNI PAOLO II
Basilica
Vaticana - Domenica, 20 novembre 1988
1. Gesù Cristo è “il
testimone fedele,
il primogenito dei morti
e il principe dei re della terra” (Ap 1, 5).
Il libro dell’Apocalisse
ci introduce nell’odierna solennità di Cristo Re, che è come il “coronamento”
liturgico dell’intero anno ecclesiastico.
Durante quest’anno
abbiamo potuto approfondire e consolidare, di giorno in giorno, il
convincimento espresso dall’autore dell’Apocalisse, l’apostolo Giovanni, nelle
ulteriori parole:
Gesù Cristo è “Colui che
ci ama e ci ha liberati dai nostri peccati con il suo sangue, e ha fatto di noi
un regno di sacerdoti per il suo Dio e Padre” (Ap 1, 5-6).
La solennità del Re è
nello stesso tempo la solennità del Regno. Questo ha il suo inizio nel sangue
del Re crocifisso. È il sangue della redenzione del mondo. Mediante il
sacrificio della sua vita, Cristo ha fatto di noi un regno di sacerdoti per il
suo Dio e Padre.
2. Quando Gesù di Nazaret
venne portato davanti al tribunale del procuratore romano, Ponzio Pilato,
questi gli pose la domanda: “Tu sei il re dei Giudei?” (Gv 18, 33). Questa
domanda, dal punto di vista dell’uomo che rappresentava gli interessi di Cesare
e la ragione di stato dell’impero romano, rivestiva un’importanza capitale.
Pilato fece questa
domanda, perché gli accusatori di Gesù avevano avanzato davanti a lui proprio
una tale incriminazione.
Alla domanda, Cristo dà
una risposta negativa. Non è Re nel senso in cui lo si è accusato: “Il mio
regno non è di questo mondo . . . non è di quaggiù” (Gv 18, 36).
Questa risposta spiega la
nuova domanda di Pilato: “Dunque tu sei re?” (Gv 18, 37).
Ed ecco la risposta di
Gesù: “Tu lo dici; io sono re. Per questo io sono nato e per questo sono venuto
nel mondo: per rendere testimonianza alla verità. Chiunque è dalla verità
ascolta la mia voce” (Gv 18, 37).
3. Oggi, in questa Basilica di san Pietro, adoriamo Cristo Re.
Colui che eternamente è “il testimone fedele”. Colui che è venuto “nel mondo
per rendere testimonianza alla verità”.
Lo adoriamo elevando alla gloria degli altari i suoi discepoli e seguaci: coloro che hanno ascoltato la sua voce. E con tutta la loro vita hanno dato prova di essere “dalla verità”.
Sono diventati testimoni di quello che egli stesso è: “il testimone fedele”.
Ecco i loro nomi: Liberat
Weiss, Samuele Marzorati, Michele Pio Fasoli, tutti Frati Minori francescani, e
madre Katharine Drexel, fondatrice delle Suore del Santissimo Sacramento per
gli indiani e la gente di colore.
4. Nel tempio eterno del Signore gli rendono gloria (cf. Sal 93 [92], 5) i nuovi beati. Tra essi i tre degni seguaci di san Francesco, i quali hanno amato il Cristo sopra ogni cosa e, per lui, hanno saputo amare la croce redentrice e tutti gli uomini.
I martiri Liberat, Samuele e Michele Pio hanno meritato di stare per sempre
accanto al “saldo trono” (cf. Sal 93 [92], 2) del Re dell’universo,
ammantato di splendida luce e cinto di potenza, perché hanno lasciato tutto,
anche la vita terrena per servirlo.
Il consegnare la propria esistenza sino all’effusione del sangue fu per essi la risposta generosa alla vocazione, con la quale Cristo li chiamava a partecipare all’offerta che egli aveva fatto di se stesso al Padre.
Il loro martirio fu il supremo gesto di amore forte e di fede tenace, con cui,
unendosi alla testimonianza dell’Agnello immolato, hanno confermato la verità
che salva e rende capaci di amare Dio ed il prossimo con la stessa carità di
Gesù.
5. Lo zelo e la dedizione
con i quali Liberat, Samuele e Michele Pio hanno risposto alla chiamata del
Redentore li fece crescere in familiarità interiore con lui. Essi riconobbero
sempre più chiaramente la loro vocazione ad annunciare agli altri uomini la
buona novella. In questo erano consapevoli di prendere parte nel modo più
elevato alla signoria regale di Cristo, facendosi, come lui, testimoni della
verità e servitori dei fratelli e delle sorelle. Nell’annuncio della buona
novella essi non si servirono di “discorsi persuasivi di sapienza”; essa era
assai più collegata “alla manifestazione dello Spirito e della sua potenza” (1
Cor 2, 4). Perciò essi non esitarono a suggellare con il sangue la loro
missione. La dedizione di sé senza riserva è la conferma più convincente della
novella annunciata con le labbra. Essa fa risplendere la testimonianza nella
sua totale purezza, per cui ai fratelli e alle sorelle viene posto dinanzi agli
occhi soltanto Cristo, che dall’alto della croce regna sul mondo.
In Cristo la sublime
potenza dell’amore di Dio si abbassa verso gli uomini. Essa volge la loro
volontà e dispone i loro cuori alla comprensione reciproca, alla concordia e
alla pace. Profondamente convinti di non essere padroni di ciò che possedevano,
i santi martiri si concepirono come amministratori e annunciatori dei doni
ricevuti da Cristo. Da lui si sapevano inviati alle stirpi dei popoli in
Etiopia. In spirito di considerazione fraterna e di disposizione al dialogo, ma
anche con fermezza e assoluta fedeltà di coscienza, essi annunciarono agli uomini
la fede cattolica. Con carità ammirevole e dedizione disposta al sacrificio
divennero testimoni viventi della Chiesa e della redenzione operata attraverso
Gesù Cristo. Nella loro opera missionaria, nella loro sofferenza e morte i
martiri Liberat, Samuele e Michele Pio sono esempi luminosi di come la verità
può essere annunciata e vissuta senza con ciò ferire l’amore.
6. La celebrazione del
martirio di questi francescani ci ricorda anche i periodi durante i quali le
relazioni tra la Chiesa cattolica e la Chiesa etiopica erano difficili. La
fraternità, che avrebbe dovuto regnare tra due Chiese sorelle, era allora
turbata da gravi, reciproche incomprensioni causate dall’ignoranza del
linguaggio degli uni e degli altri, dalla differenza di cultura e da varie circostanze.
La Chiesa cattolica, dopo aver approfondito la sua contemplazione del disegno
di Cristo durante il Concilio Vaticano II, si è con risolutezza impegnata a
percorrere il cammino ecumenico. Con un rinnovato slancio di carità, essa ha
chiaramente espresso i principi di questo suo impegno nel Decreto conciliare
sull’ecumenismo, rinnovando la sua comprensione dei legami di comunione che
l’uniscono alle altre Chiese. Essa ha intensamente ricercato la collaborazione
con gli altri cristiani e ha operato affinché sia esaudita la preghiera di
Cristo per i suoi discepoli (cf. Gv 17, 21).
Rilevo con gioia come
oggi i legami di fraternità tra i cristiani di Etiopia siano più profondi e
come essi conducano, in particolare, ad una collaborazione tesa ad alleviare le
pene di chi soffre. Possano i nuovi beati e tutti i santi del cielo intercedere
presso il Signore affinché in tale Paese, dove da tanti secoli i cristiani
hanno testimoniato la loro fedeltà a Cristo fino a dare la vita per lui, vivano
tutti nell’unità di fede e di amore.
7. “Chiunque è dalla
verità, ascolta la mia voce” (Gv 18, 37). Queste parole di Gesù descrivono
i santi. Con particolare precisione descrivono Katharine Drexel che oggi ho
beatificato. Ella fu una donna di fede viva, profondamente coinvolta con la
verità rivelata da Cristo, verità che conosceva molto bene perché sempre
ascoltava la voce di Cristo. E per questo indubbiamente ha colto quelle verità
fondamentali che sfuggivano a molti suoi contemporanei, tra cui la verità
relativa alla pari dignità e valore di ogni essere umano, indipendentemente
dalla razza o dalle sue origini etniche. Ai suoi tempi, gli indiani e i neri
d’America erano vittime di gravi ingiustizie a causa delle discriminazioni
razziali. Ben consapevole del male radicato in quel contesto, si impegnò con
determinazione per combatterlo e sconfiggerlo.
Il suo impegno maggiore
si concentrò sull’evangelizzazione, soprattutto attraverso la fondazione di
scuole cattoliche. Quale modo migliore per superare i terribili effetti del razzismo
e per aiutare efficacemente questi fratelli e sorelle in difficoltà? Ella
voleva dar loro una educazione completa, integrale, tale da rafforzare e
approfondire la loro fede, speranza e carità e insieme aiutarli a conquistare
il loro posto nella società.
L’impegno di Katharine fu
sostenuto dalla profonda convinzione che la verità rende l’uomo libero, la
pienezza di verità che si trova in Gesù Cristo. E per questo, nella sua vita,
fu sempre ardente dal desiderio di approfondire l’amore per Gesù, che riceveva
e adorava ogni giorno nell’Eucaristia. La sua unione con Cristo Re le diede
fiducia che qualsiasi cosa, fatta nel suo nome, avrebbe portato molto frutto
per il regno di Dio.
8. Questo stesso amore
per Gesù condusse Katharine ad accettare la vocazione alla vita religiosa,
vocazione suggerita a lei dapprima dal mio predecessore, il Papa Leone XIII.
Katharine era venuta a Roma per chiedere al Papa dei missionari per le scuole
che stava fondando tra gli indiani americani. Con sua grande sorpresa Papa Leone
le chiese di prendere in considerazione di farsi lei stessa missionaria. Dopo
un po’ di tempo e dopo aver riflettuto e pregato, si convinse che il Signore
davvero la chiamava a mettere tutta la sua vita e la sostanziosa eredità
familiare al servizio del Vangelo, fondando una congregazione religiosa
intitolata all’Eucaristia e impegnata nell’evangelizzazione degli indiani e dei
neri d’America.
Madre Katharine Drexel
non era una anima timida. Cristo Re era il suo sposo ed ella bramava imitarlo.
Come Cristo aveva fronteggiato Pilato parlandogli a nome della verità, così
ella, serva e amica dilettissima, avrebbe combattuto con coraggio per i diritti
degli oppressi. E avrebbe preso iniziative per dare una educazione di alto
livello ai negletti della società.
Come il Salvatore,
anch’essa raccolse molti discepoli intorno a sé per lavorare insieme a lei nel
suo impegno missionario. Tra questi le Suore del Santissimo Sacramento, che
fondò e che oggi portano avanti l’eredità del suo carisma. Davvero con il suo
esempio ella ci sprona ad “ascoltare la voce” del Re eucaristico e “dare
testimonianza alla verità nella carità”.
9. La Chiesa sta oggi dinanzi a Cristo Re e dice:
Ecco il tuo Regno.
Ecco coloro dei quali tu stesso hai fatto “un regno di sacerdoti per il tuo Dio e Padre”.
I beati! E beato è il tuo Regno che viene per mezzo di essi:
Cristo, tu regni in essi e i tuoi insegnamenti sono degni di fede (cf. Sal 93 [92], 5).
In essi risplende il tuo potere, che è eterno e “non tramonta mai”. Il tuo potere che “non sarà mai distrutto” (cf. Dn 7, 14).
In essi hai posto la “tua casa”, alla quale si addice la santità “per la durata dei giorni, Signore” (cf. Sal 93 [92], 5).
Cristo, Figlio dell’uomo, secondo le parole della profezia di Daniele. Ognuno ti vedrà. Ti vedranno quelli che ti trafissero (cf. Ap 1, 7), quando con il tuo sangue ci hai liberati dai nostri peccati e hai fatto di noi un regno di sacerdoti per il tuo Dio e Padre.
Tu sei - insieme con il Padre tuo e con lo Spirito Santo - il Dio vivente. “Colui che è, che era e che viene, l’Onnipotente!” (Ap 1, 8).
L’Alfa e l’Omega (Ap 1, 8).
Beato il tuo regno!
Beato nei beati! Amen.
©
Copyright 1988 - Libreria Editrice Vaticana
Beato Liberato
Weiss Sacerdote dei Frati Minori, martire
Konnersreuth,
Baviera, 4 gennaio 1675 - Gondar, Etiopia, 3 marzo 1716
Emblema: Palma
Martirologio Romano: Presso
Gondar in Etiopia, beati Liberato Weiss, Samuele Marzorati e Michele Pio Fasoli
da Zerbo, sacerdoti dell’Ordine dei Frati Minori e martiri, che morirono
lapidati per la fede cattolica.
Ci fu un tempo in cui ci
si accapigliava e ci si uccideva semplicemente in nome di idee contrastanti
sulla persona di Gesù. E’ quello che succede ancora oggi, anche se sulla base
di altre argomentazioni, quando la religiosità autentica cede il passo
all’integralismo, al fanatismo e all’intolleranza. Ne abbiamo un esempio nella
vita dei Frati Minori Liberato Weiss, Samuele Marzorati e Michele Pio Fasoli,
che nel 1716 coronarono con il martirio la loro testimonianza cristiana e la
cui morte non è da imputarsi agli “infedeli” o ai pagani, ma agli stessi
fratelli di fede, se pur eretici. Weiss è di origine bavarese, Marzorati
varesotto di Biumo Inferiore ed il terzo (il cui cognome è ancora incerto) di
Zerbo, in provincia di Pavia: il caso, l’ubbidienza francescana o la
Provvidenza li fanno incontrare e li associano in un’impresa che, umanamente
parlando, a dir fallimentare è davvero poco. Liberato Weiss, giovane sacerdote
ventottenne, nel 1703 si offre come missionario per l’Etiopia, dove c’è
bisogno, su esplicita richiesta del re, di sacerdoti cattolici per contrastare
la predicazione monofisita, cioè delle chiese che si rifanno ad una eresia
vecchia di quasi 1400 anni, e come tale condannata dal Concilio di Calcedonia,
in base alla quale in Cristo non ci sarebbero le due nature (umana e divina),
ma soltanto quella divina. Liberato si imbarca con sette compagni, ma non mette
neppure piede in Etiopia, per via di una insurrezione contro il re che ha
chiamato i missionari. Sei anni di viaggio lungo la riva del Nilo, aspettando
che la situazione cambi, senza mai raggiungere la meta; dei suoi sette compagni
alcuni desistono e ritornano in patria, altri muoiono, e alla fine anche lui,
rimasto solo con Michele Pio, ritorna in Egitto. Un anno dopo si decide di
raggiungere l’Etiopia attraverso la via del Mar Rosso ed a Liberato e Michele
Pio si aggiunge Samuele Marzorati. Questa volta la spedizione è più fortunata:
partiti il 3 novembre da Il Cairo, i tre raggiungono la capitale dell’Etiopia
il 20 luglio dell’anno successivo. La situazione politica e religiosa è però
sempre turbolenta e devono praticamente vivere in clandestinità: per ordine del
nuovo re, che teme disordini: non possono predicare, non possono discutere
questioni religiose, neppure possono dichiararsi missionari cattolici mandati
da Roma, perché c’è una profonda diffidenza verso i “romani”, e gli europei in
genere sono poco graditi. Si limitano così a studiare la lingua del luogo, a
curare i malati e a sperare…che dall’Europa si ricordino di loro. I tre,
infatti, hanno la sensazione di essere stati dimenticati da Dio e dagli uomini:
i soldi da Propaganda Fide arrivano con il contagocce, e comunque in modo
insufficiente non solo per acquistare le medicine di cui avrebbero bisogno per
curare i malati, ma addirittura per il loro sostentamento. Si aggiustano come
possono, Liberato fa l’orefice, ma la situazione è tale da creare anche
tensioni fra di loro, soprattutto fra Liberato e Samuele. Odiati di cuore dal
popolo, individuati come “missionari di una religione cattiva”, oggetto di
calunnie e di false dicerie, praticamente isolati, vengono infine arrestati e
processati il 2 marzo 1716. Confessano apertamente di essere missionari
cattolici, rifiutano con decisione la circoncisione in cambio della quale
avrebbero salva la vita, contestano ai loro accusatori di essere “cristiani di
nome e non di fatto”. Inevitabile la loro condanna a morte mediante
lapidazione, eseguita il 3 marzo sulle rive del torrente Angareb. E’ un monaco
ad incitare l’avvio della lapidazione, dichiarando “maledetto, scomunicato e
nemico della Vergine Maria” chi non tirerà contro di loro almeno cinque pietre.
I tre muoiono dopo un intenso abbraccio e la vicendevole assoluzione, testimoni
dell’autenticità del Cristo non con la predicazione, ma con il loro sangue.
Giovanni Paolo II° li ha beatificati a Vienna il 20 novembre 1988.
Autore: Gianpiero Pettiti
Lungo i secoli vi sono stati tanti tentativi dei missionari cattolici, di poter
penetrare nei territori a religione musulmana, per portare il Vangelo anche lì,
ma gli sforzi si sono dimostrati in buona parte inefficaci, vista la
intolleranza religiosa che ha caratterizzato il sempre presente estremismo
islamico.
E in base a questo estremismo più o meno autorizzato dalle autorità del momento, che i nostri missionari hanno dovuto pagare un tributo di sangue costante, in particolare l’Ordine Francescano.
Anche Liberato Weiss era un francescano, nato a Konnersreuth in Baviera (Germania) il 4 gennaio 1675; entrò nell’Ordine dei Frati Minori nel convento di Graz della provincia austriaca di S. Bernardino, il 13 ottobre 1698.
Fu ordinato sacerdote a Vienna il 14 settembre 1699. Nel 1703 il Commissario generale dell’Ordine chiedeva alle province di presentare dei missionari adatti per l’Etiopia, richiesti dal re di quel Paese.
Liberato Weiss subito si offrì e fu accettato da ‘Propaganda Fide’, venne inviato in Etiopia insieme ad altri sette missionari, guidati da padre Giuseppe da Gerusalemme; essi lasciarono Il Cairo in Egitto il 14 gennaio 1705, per raggiungere la carovana dei mercanti che si recava in Etiopia.
In giugno giunsero a Debba nel Sudan dove incontrarono i soldati in piena ribellione al re di Sennar, questo impedì il loro proseguire e per sfuggire alle violenze dei rivoltosi, il 21 agosto 1705 si rifugiarono ad Allefun, che era rispettata a causa di un famoso santuario musulmano, lì esistente.
Rimasero lì fino al 31 marzo 1708, quando furono chiamati a Sennar dal re, che aveva vinto i ribelli. Degli otto iniziali missionari erano rimasti solo tre: Giuseppe da Gerusalemme, Liberato Weiss, Michele Pio da Zerbo, mentre alcuni erano ritornati al luogo di partenza l’Egitto e alcuni erano invece morti.
A maggio 1709, morì il capo guida padre Giuseppe da Gerusalemme e così rimasti solo in due, gli altri il 30 giugno 1710, ritornarono anch’essi in Egitto. Padre Michele Pio nella sua funzione di segretario del capo guida, descrisse in iscritto il viaggio apostolico che era durato dal 1704 al 1710, lungo la via del Nilo, fermatosi nel Sudan, purtroppo senza raggiungere l’Etiopia.
Propaganda Fide decise di fare un altro tentativo per la via del Mar Rosso e il 20 aprile 1711, incaricò Liberato Weiss come prefetto apostolico, Michele Pio da Zerbo e Samuele Marzorati da Biumo della provincia francescana di Milano, di intraprendere il nuovo viaggio.
Il gruppo partì da Il Cairo il 3 novembre 1711, giungendo il 20 luglio 1712 a Gondar capitale dell’Etiopia, dove furono bene accolti dal re. Ma la situazione generale del regno etiope non era tranquilla, gli europei erano poco graditi e il re Justos era fortemente contrastato, quindi i missionari dovevano stare quasi nascosti in attesa che la situazione migliorasse.
Si diffusero dicerie su di loro e sulla religione professata, per cui il re, prima non diede ascolto ma poi per evitare ulteriori discordie, li mandò in altra provincia, il Tigré. Dopo la loro partenza il re Justos si ammalò e di questo approfittarono i suoi avversari che incoronarono David figlio di un altro re.
I missionari furono richiamati a Gondar dagli usurpatori, processati, furono condannati a morte in ‘odio alla fede’, il 3 marzo 1716 furono lapidati nella piazza Abbo.
Il processo informativo per la loro beatificazione si tenne a Vienna, provincia francescana d’origine del padre guida della spedizione Liberato Weiss, negli anni 1932-33.
Sono stati beatificati da papa Giovanni Paolo II il 20 novembre 1988 a Vienna, durante il suo viaggio in Austria.
Autore: Antonio Borrelli
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/91250
Beato Samuele
Marzorati Sacerdote dei Frati Minori, martire
Varese,
10 settembre 1670 - Gondar, Etiopia, 3 marzo 1716
Sacerdote dei Frati
Minori Francescani, missionario in Etiopia dove subì la lapidazione insieme con
i confratelli Liberato Weiss e Michele Pio Fasoli; è stato dichiarato martire e
proclamato beato da papa Giovanni Paolo II nel 1988.
Etimologia: Samuele
= il Signore ha ascoltato, dall'ebraico
Emblema: Palma
Martirologio
Romano: Presso Gondar in Etiopia, beati Liberato Weiss, Samuele Marzorati
e Michele Pio Fasoli da Zerbo, sacerdoti dell’Ordine dei Frati Minori e
martiri, che morirono lapidati per la fede cattolica.
Lungo i secoli vi sono stati tanti tentativi dei missionari cattolici di poter penetrare nei territori a religione musulmana per poter portare il Vangelo anche lì, ma gli sforzi si sono dimostrati in buona parte inefficaci, vista la intolleranza religiosa che ha sempre distinto, il sempre presente estremismo arabo.
E in base a questo estremismo più o meno autorizzato dalle autorità del momento, che i nostri missionari hanno dovuto pagare un tributo di sangue costante, in particolare l’Ordine Francescano.
Anche Samuele Marzorati era un francescano della provincia di Milano, nato a Biumo nel 1670; arrivò come missionario nel Cairo il 10 settembre 1701; dal 1705 al 1711 tentò inutilmente di fondare una missione nella isola di Socotra. Nel frattempo erano falliti i tentativi di stabilire una missione in Etiopia, guidata da padre Giuseppe da Gerusalemme, durati dal 1705 al 1710.
‘Propaganda Fide’ decise di fare un altro tentativo per la via del Mar Rosso e il 20 aprile 1711, incaricò il francescano tedesco Liberato Weiss come prefetto apostolico, Michele Pio da Zerbo e Samuele Marzorati da Biumo, di intraprendere il nuovo viaggio.
Il gruppo partì da Il Cairo il 3 novembre 1711, giungendo il 20 luglio 1712 a Gondar capitale dell’Etiopia, dove furono bene accolti dal re. Ma la situazione generale del regno etiope non era tranquilla, gli europei erano poco graditi e il re Justos era fortemente contrastato, quindi i missionari dovevano stare quasi nascosti in attesa che la situazione migliorasse.
Si diffusero dicerie su di loro e sulla religione professata, per cui il re, prima non diede ascolto ma poi per evitare ulteriori discordie li mandò in altra provincia, il Tigré. Dopo la loro partenza il re Justos si ammalò e di questo approfittarono i suoi avversari che incoronarono David figlio di un altro re.
I missionari furono richiamati a Gondar dagli usurpatori, processati, furono condannati a morte in ‘odio alla fede’. Il 3 marzo 1716 furono lapidati nella piazza Abbo.
Il processo informativo per la loro beatificazione si tenne a Vienna, provincia francescana d’origine del padre guida della spedizione Liberato Weiss, negli anni 1932-33.
Sono stati beatificati da papa Giovanni Paolo II il 20 novembre 1988.
Nella diocesi di Milano la memoria del Beato Marzorati si celebra il 20 novembre.
Autore: Antonio Borrelli
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/78550
Beato Michele
Pio Fasoli da Zerbo Sacerdote dei Frati Minori, martire
Zerbo,
Pavia, 3 maggio 1676 - Gondar, Etiopia, 3 marzo 1716
Sacerdote dei Frati
Minori Francescani, missionario in Etiopia dove subì la lapidazione insieme con
i confratelli Liberato Weiss e Samuele Marzorati; è stato dichiarato martire e
proclamato beato da papa Giovanni Paolo II nel 1988.
Etimologia: Michele
= chi come Dio?, dall'ebraico
Emblema: Palma
Martirologio
Romano: Presso Gondar in Etiopia, beati Liberato Weiss, Samuele Marzorati
e Michele Pio Fasoli da Zerbo, sacerdoti dell’Ordine dei Frati Minori e
martiri, che morirono lapidati per la fede cattolica.
Lungo i secoli vi sono stati tanti tentativi dei missionari cattolici di poter penetrare nei territori a religione musulmana per poter portare il Vangelo anche lì, ma gli sforzi si sono dimostrati in buona parte inefficaci, vista la intolleranza religiosa che ha sempre distinto il sempre presente estremismo arabo.
E in base a questo estremismo più o meno autorizzato dalle autorità del momento, che i nostri missionari hanno dovuto pagare un tributo di sangue costante, in particolare l’Ordine Francescano.
Anche Michele Pio da Zerbo (da laico Fasoli), era un francescano della provincia di Pavia, nato intorno al 1670, fu dichiarato missionario apostolico dalla Sacra Congregazione di Propaganda Fide, il 21 gennaio 1704 ed inviato in Etiopia insieme ad altri sette missionari, guidati da padre Giuseppe da Gerusalemme, essi lasciarono Il Cairo in Egitto il 14 gennaio 1705 per raggiungere la carovana dei mercanti che si recava in Etiopia.
In giugno giunsero a Debba dove incontrarono i soldati in piena ribellione al re di Sennar, questo impedì il loro proseguire e per sfuggire alle violenze dei rivoltosi, il 21 agosto 1705 si rifugiarono ad Ailefun, che era rispettata a causa di un famoso santuario musulmano, lì esistente.
Rimasero lì fino al 31 marzo 1708, quando furono chiamati a Sennar dal re, che aveva vinto i ribelli. Degli otto iniziali missionari erano rimasti solo tre: Giuseppe da Gerusalemme, Liberato Weiss, Michele Pio da Zerbo, mentre alcuni erano ritornati al luogo di partenza l’Egitto e alcuni erano invece morti.
A maggio 1709, morì anche il capo guida padre Giuseppe da Gerusalemme e così rimasti solo in due, gli altri il 30 giugno 1710, ritornarono anch’essi in Egitto.
Padre Michele Pio nella sua funzione di segretario del capo guida, descrisse in iscritto il viaggio apostolico che era durato dal 1704 al 1710, lungo la via del Nilo fermatosi nel Sudan, purtroppo senza raggiungere l’Etiopia.
Propaganda Fide decise di fare un altro tentativo per la via del Mar Rosso e il 20 aprile 1711, incaricò Liberato Weiss come prefetto apostolico, Michele Pio da Zerbo e Samuele Marzorati da Biumo della provincia francescana di Milano, di intraprendere il nuovo viaggio.
Il gruppo partì da Il Cairo il 3 novembre 1711, giungendo il 20 luglio 1712 a Gondar capitale dell’Etiopia, dove furono bene accolti dal re. Ma la situazione generale del regno etiope non era tranquilla, gli europei erano poco graditi e il re Justos era fortemente contrastato, quindi i missionari dovevano stare quasi nascosti in attesa che la situazione migliorasse.
Si diffusero dicerie su di loro e sulla religione professata, per cui il re, prima non diede ascolto ma poi per evitare ulteriori discordie li mandò in altra provincia, il Tigré. Dopo la loro partenza il re Justos si ammalò e di questo approfittarono i suoi avversari che incoronarono David figlio di un altro re.
I missionari furono richiamati a Gondar dagli usurpatori, processati, furono condannati a morte in ‘odio alla fede’. Il 3 marzo 1716 furono lapidati nella piazza Abbo.
Il processo informativo per la loro beatificazione si tenne a Vienna, provincia francescana d’origine del padre guida della spedizione Liberato Weiss, negli anni 1932-33.
Sono stati beatificati da papa Giovanni Paolo II il 20 novembre 1988.
Nella diocesi di Pavia la memoria si celebra il 20 novembre.
Autore: Antonio Borrelli
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/78600
Beatos
LIBERATO WEISS, SAMUEL MARZORATI y MIGUEL PÍO FASOLI DE ZERBO. M. 1716.
Martirologio Romano: En
Gondar, en Etiopía, beatos Liberato Weisss, Samuel Marzorati y Miguel Pío
Fasoli de Zerbo, presbíteros de la Orden de los Hermanos Menores y mártires,
que murieron lapidados a causa de su fe católica.
Liberato Weiss (de
seglar, Juan Lorenzo) nació en Konnersreuth (Baviera). A los 18 años ingresó en
el convento franciscano de Eger. En 1698 recibió la ordenación sacerdotal en
Viena. Se ofreció voluntario, junto con Miguel Pío de Zerbo para ir a la misión
de Etiopía recién fundada.
Samuel Marzorati (de
seglar, Antonio Francisco), (1670-1716). nació en Biumo Inferiore, barriada de
Varese (Italia), en 1670, cerca del convento franciscano de la Anunciación,
donde pasó los primeros años de su vida. A los 22 años entró en el convento
franciscano, de los llamados "Reformados", de Lugano (Suiza). Pronto
pidió ir a misiones, y los superiores lo enviaron a Roma, al Colegio erigido en
San Pedro in Montorio para preparar a los que iban a ser enviados a tierras de
misión. Completada su formación, se le confió otra tarea, pero luego se
incorporó a la misión de Etiopía.
Miguel Pío Fasoli de
Zerbo (1676-1716). Nació en Zerbo, cerca de Pavía (Italia), el 3 de mayo
de 1670. Ingresó en la Provincia franciscana de San Diego de la región de
Insubria (Milán) y, ordenado sacerdote, comenzó su actividad enseñando
teología, pero enseguida se ofreció también para integrarse en la misión de
Etiopía.
Desde hacía mucho tiempo
la Iglesia católica se esforzaba grandemente por restablecer la comunión plena
y la unión con la Iglesia copta, sin conseguirlo. El 20 de enero de 1697, la
Santa Sede, por medio de la Congregación de Propaganda Fide, abrió de nuevo la
misión de Etiopía y la encomendó a los franciscanos. El Ministro general de la
Orden hizo entonces un llamamiento a sus religiosos buscando voluntarios para
tal misión, y muchos se ofrecieron. Entre ellos se hallaban nuestros tres
Beatos. La misión franciscana tenía como objetivo llevar de nuevo a la Iglesia
copta de Egipto y a la de Etiopía a la unión con la de Roma.
Los padres Liberato y
Miguel Pío fueron destinados a Etiopía; el padre Samuel, a la isla de Socotra,
en el Océano Indico, pero no consiguió su objetivo y regresó a El Cairo, donde
se unió a la segunda expedición de sus compañeros.
El rey de Etiopía impidió
el ingreso en el país, y se establecieron en Ailefun, ciudad cercana, hasta que
vinieran tiempos mejores. Se les unió Samuel Marzorati, que venía de la India,
e intentaron de nuevo entrar en Etiopía en 1711, y esta vez no tuvieron
problemas.
El rey, cristiano copto,
les pidió que no discutieran cuestiones litúrgicas y que no se llamasen
"romanos". Nuestros frailes vivieron de la profesión que habían
aprendido: cuidaban a los enfermos y aprendían las lenguas locales. Con todo,
la población nativa difundió habladurías contra los misioneros que fueron
enrareciendo la convivencia. El Rey Justos, para evitar males mayores, envió a
los franciscanos a otra provincia, Tigré.
La situación política
cambió, el monarca fue destronado y los misioneros fueron entonces localizados
y trasladados a Gondar para procesarlos. En el juicio, acusados de herejía
contra la Iglesia Copta de Etiopía, declararon abiertamente que eran cristianos
y que habían sido enviados por el Sumo Pontífice para enseñarles la verdadera
fe cristiana. Contra las creencias de los coptos monofisitas, proclamaron, entre
otras cosas, que Cristo tiene dos naturalezas, divina y humana, y no una sola.
Afirmaron, además, la presencia real de Cristo en la Eucaristía conforme a la
fe profesada por la Iglesia católica. Manifestaron que la circuncisión era
innecesaria. En sus muchas discusiones, los monjes coptos no consiguieron que
los franciscanos renunciaran a su fe y abrazaran las creencias de la Iglesia
copta. Tras rechazar los frailes por última vez la oferta de absolución si
renegaban de su credo, fueron condenados a muerte, trasladados a un lugar
llamado Amba-Abo y lapidados el 3 de marzo de 1716. El padre Liberato murió
casi inmediatamente, poco después falleció el padre Samuel, mientras el padre
Miguel Pío, antes de expirar, aún se levantó por tres veces del montón de piedras.
La noticia del martirio
llegó de inmediato a Europa por las relaciones escritas que enviaron testigos
presenciales de los hechos. Con todo, el proceso de beatificación se retrasó
considerablemente por diversas circunstancias. Los beatificó Juan Pablo II el
20 de noviembre de 1988.
SOURCE : http://hagiopedia.blogspot.com/2014/03/beatos-liberato-weiss-samuel-marzorati.html