Bienheureux Humbert III
de Savoie
Comte de Savoie, il se sentait attiré par la vie monastique et souvent se rendait au monastère d'Aulps. Mais il sacrifia son attrait pour la solitude aux devoirs de sa charge. Resté veuf et sans enfant, après la mort de sa première épouse, et à la demande de ses sujets qui voulaient garder cette famille à la tête de leur pays, il contracta successivement deux mariages.
Valeureux dans les combats, juste et modéré dans les victoires, il avait
conquis l'estime de ses contemporains au point que le roi d'Angleterre le
choisit comme médiateur dans son royaume. Dès que son fils fut en âge de
gouverner, il se retira au monastère de Hautecombe où son assiduité aux
offices, son humilité dans les tâches les plus simples et sa charité firent
l'admiration de tous. Il mourut en 1189
Bienheureux Humbert III
de Savoie
Comte de Savoie (+ 1189)
Comte de Savoie, il se
sentait attiré par la vie monastique et souvent se rendait au monastère
d'Aulps. Mais il sacrifia son attrait pour la solitude aux devoirs de sa charge.
Resté veuf et sans enfant, après la mort de sa première épouse, et à la demande
de ses sujets qui voulaient garder cette famille à la tête de leur pays, il
contracta successivement deux mariages, son devoir l'emportant une fois de plus
sur ses goûts personnels.
Valeureux dans les
combats, juste et modéré dans les victoires, il avait conquis l'estime de ses
contemporains au point que le roi d'Angleterre le choisit comme médiateur dans
son royaume.
Dès que son fils fut en
âge de gouverner, il se retira au monastère de Hautecombe où son assiduité aux
offices, son humilité dans les tâches les plus simples et sa charité firent
l'admiration de tous.
Il est fêté en Savoie le
27 avril en même temps que son descendant Amédée.
À Chambéry en Savoie,
l’an 1158, le bienheureux Humbert III, comte de Savoie. Après plusieurs
mariages, il quitta le pouvoir pour se faire moine à Hautecombe, mais ses
barons le contraignirent à reprendre le pouvoir et à se remarier. Au bout de
quelques années, il put reprendre la vie monastique, dont il fit profession
juste avant de mourir.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/744/Bienheureux-Humbert-III-de-Savoie.html
Né le 4 août 1136 près de
Turin, le comte Humbert III de Savoie aurait préféré la vie monastique,
plutôt que la conduite de ses Etats, mais il se soumit à son devoir d' état. A
la mort de son père Amédée III de Savoie, ancien croisé, il fut élevé par saint
Amédée de Clermont, évêque de Lausanne. Il eut un rôle décisif dans l'
organisation de l' abbaye d' Hautecombe fondée par son père.
A la mort de sa troisième
femme Clémence de Zhäringen en 1173, il décida de se retirer à Hautecombe, mais
il se soumit ensuite à la raison politique et épousa Béatrice de Mâcon
qui lui donna enfin un héritier.
Il prit parti pour les
guelfes du pape Alexandre III contre les gibelins de l' empereur Frédéric
Barberousse. Mais la conséquence fut son bannissement de l' Empire romain
germanique, le saccage de la Savoie en 1174 et 1187. Le fils de Frédéric, Henri
VI, appuyé par l' évêque de Turin prit le Piémont et ne laissa à Humbert que
ses Etats de Savoie et d' Aoste ainsi que la vallée de la Suse.
Il mourut à Chambéry et
fut enterré à Hautecombe. Très vite sa réputation de sainteté se propagea.
Inspiré par l' exemple de son père, ancien pélerin de Terre Sainte, sa vie fut
pleine de contrastes : guerres et pénitence, ascétisme et conduite des Etats,
veuvages répétés...Mais il était doué d' un grand équilibre moral, pratiquait
la charité envers ses sujets - les pauvres en particulier - et déployait
la munificence de ses dons à différentes abbayes, notamment celle d' Hautecombe
où son père avait installé des cisterciens.
Les bénédictins prirent
la suite. Lorsque les Français envahirent la Savoie à la révolution, Hautecombe
fut saccagée et laissée à l' abandon pendant 17 ans.
Lorsque les Savoie
récupérèrent leurs Etats au congrès de Vienne en 1815, Hautecombe fut restaurée
dans un style gothique flamboyant par Charles-Félix, roi de Savoie et de
Sardaigne. Des moines cisterciens italiens s' installèrent à nouveau, et
lorsque la Savoie par plébiscite fut rattachée à l' Empire de Napoléon III, des
bénédictins français prirent leur place.
Charles-Félix voulait
faire reconnaître officiellement par le pape la réputation de sainteté de son
aïeul, mais le pape, menacé dans ses Etats pontificaux par la dynastie des
Savoie refusa dans un premier temps de béatifier Humbert. Grégoire XVI
le béatifia finalement en 1838.
Hautecombe avait toujours
été la nécropole des Savoie et ils y firent construire des monuments royaux.
Le dernier roi d' Italie
y repose ainsi que sa femme la reine Marie-José. Une garde d' honneur de
plusieurs milliers d' Italiens se relaie auprès des tombeaux. Elle comprend
cinq Savoyards français...
Chassés à nouveau par les
lois de la IIIème république, les bénédictins se réinstallèrent encore dans les
années 1920 jusqu' en 1992 où ils laissèrent la place à la communauté
oecuménique du Chemin Neuf...
O tempora ô mores...
SOURCE : http://ut-pupillam-oculi.over-blog.com/835-index.html
Umberto III, conte di Savoia (1136-1189). Ritratto di
fantasia, incisione tratta da: Ferrero di Lavriano, Albero Gentilizio
della Casa di Savoia, Torino, 1701.
Bl. Humbert III of Savoy
(1136-1188)
Humbert, of Avigliana,
Italy, succeeded his father as Count of Savoy, France at
an early age, having received his education and
spiritual formation from a saint, the bishop Amadeus
of Lausanne. While serving as the married sovereign of Savoy, Humbert continued
his life of
deep piety. Following his wife’s death, he withdrew to the Lake Geneva
monastery of Aulpes. But his courtiers insisted that for the good of Savoy he
should return and re-marry. Humbert acceded to their entreaties, and his second
wife gave birth to his first child, Agnes. Tragedy again struck the Savoy household
when shortly before Agnes’ wedding both she and her mother died. After marrying
a third time and
having a son, Humbert withdrew to the monastery of Hautecombe, France, living
there in great humility and
self-denial. Acounts of his final years vary, with some asserting he died at
Hautecombe, and others claiming he died at Chambery while defending Savoy from
an invading army. Less than three centuries later, the descendants of Humbert,
of the Savoy lineage,
became the custodians of the Shroud of Turin.
SOURCE : http://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=6021
Cénotaphe
du comte, d'après l'ouvrage de Samuel Guichenon,
Histoire
généalogique de la royale Maison de Savoie,1658
Profile
Son of Count Amadeus
III of Savoy and Matilda of Vienna. Educated by BlessedAmadeus
of Lausanne. Count of
Savoy from age 13 when his father died. Marriedseveral
times; widower several
times. Joined the Carthusian monastery at
Haute-Combe, but was obliged to resume political charge of the Savoy. Eventually
assumed a Cistercian habit.
Born
1838 by Pope Gregory
XVI (cultus
confirmed)
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
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Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
MLA
Citation
“Blessed Humbert III of
Savoy“. CatholicSaints.Info. 3 March 2023. Web. 4 March 2023.
<https://catholicsaints.info/blessed-humbert-iii-of-savoy/> Beato Umberto
III di Savoia Conte
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-humbert-iii-of-savoy/
Beato Umberto III di Savoia Conte
Avigliana, Torino, 1136 -
Chambéry, Savoia, 4 marzo 1188
Diede diritti e doni ai
monasteri ed ebbe un ruolo decisivo nell'organizzazione dell'abbazia di
Altacomba. Si dice che avrebbe preferito essere monaco invece che sovrano. Ebbe
quattro mogli: Faide di Tolosa, morta nel 1154, Gertrude delle Fiandre
(matrimonio annullato), Clemenza di Zharinghen, morta nel 1162 e Beatrice di
Macon. Alla morte della terza moglie si ritirò ad Hautecombe, ma poi
cambiò idea e, dalla quarta moglie ebbe finalmente l'erede maschio. Si schierò
col partito guelfo del papa Alessandro III contro i Ghibellini dell'imperatore
Federico Barbarossa. La conseguenza fu l'invasione dei suoi stati per ben due
volte: nel 1174 Susa fu messa a ferro e fuoco e nel 1187 Enrico VI lo bandì
dall'impero e gli tolse la maggior parte dei domini, gli rimasero solo le valli
di Susa e d'Aosta. Morì a Chambéry nel 1189. Fu il primo principe sepolto ad
Hautecombe.
Emblema: Corona,
Scettro
Martirologio
Romano: A Chambery in Savoia, beato Umberto, terzo conte di Savoia, che
costretto a lasciare il chiostro per occuparsi degli affari pubblici, con
maggiore dedizione praticò la vita monastica, a cui in seguito ritornò.
Umberto III, conte di
Savoia, primo beato della celebre dinastia omonima, è un personaggio di
assoluto rilievo nel grande quadro della società medievale come della storia
sabauda, di cui possiede le fondamentali caratteristiche: mistico, portato per
vocazione e tradizione alla vita contemplatíva, reso dalle vicende del suo
tempo guerriero e politico, sposo esclusivamente per ragioni dinastiche.
Umberto nacque verso il 1136 nel castello di Avigliana, nei pressi di Torino,
figlio del conte Amedeo III e di Matilde d’Albon. Ereditò dal padre come dal
nonno Umberto II il sogno unitario di ricostituire il discolto regno di
Borgogna, in netto contrasto con la politica accentratrice dei sovrani francesi
e con l’affermazione universalistica di Federico I Barbarossa, e si trovò
indotto a svolgere un’accorta politica di assoggettamento delle signorie
feudali confinanti o insediate fra i suoi beni.
Non dissimili furono i
suoi inizi da quelli paterni: Umberto II, morendo infatti giovane, aveva
lasciato erede il primogenito Amedeo III ancora minorenne. Questi affidò
l’educazione di suo figlio a Sant’Amedeo di Losanna, già abate di Hautecombe, e
sotto la sua guida il piccolo Umberto fece grandi progressi negli studi e nella
formazione spirituale, disprezzando l’apparente splendore delle cose mondane
per darsi alla preghiera, alla meditazione ed alla penitenza. Per meglio
conseguire i suoi alti scopi, si ritirava spesso proprio nell’abbazia di
Hautecombe, sulle rive del lago di Bourget in Savoia, fondata dal padre: egli
lasciava sempre con rincrescimento questo luogo ogni volta che la famiglia e la
nobiltò savoiarda lo richiamavano per occupparsi di questioni politiche. Amedeo
III fu pellegrino in Terra Santa nel 1122 circa per gratitudine verso il papa
Callisto II, e dal 1146 partecipò alla Seconda Crociata, morendo sull’isola di
Cipro presso Nicosia il 1° aprile 1148, ove fu sepolto, lasciando quale erede
il piccolo Umberto III appena dodicenne.
Seppur ancora in tenera
età, nel 1151 Umberto convolòa nozze con Fedica, figlia del conte
Alfonso-Giordano di Tolosa, che morirà presto senza figli. Il genealogista
Carrone ha dubitato sulla nascita del conte nel 1136, già affermata dal
Guichenon che aveva pubblicato un documento con la data del matrimonio all’anno
1151, quindi in un'età giovanissima di quattordici o quindici anni, ed antepose
quindi la nascita verso il 1132. Bisogna però tener conto che la vita umana
allora era assai più breve ed i costumi medievali non disdegnavano impegni
matrimoniali fra nascituri o fanciulli. Più tardi Umberto sposò una cugina,
Gertrude figlia del conte Teodorico di Fiandra e di Clemenza di Borgogna, sua
parente per essere sorella di papa Callisto II e di Gisella madre di Amedeo
III. Purtroppo questo secondo matrimonio venne annullato per sterilità. Nel
1164 sposò Clementina di Zharinghen, che gli diede però solo due figlie: Alice
e Sofia. Rimasto nuovamente vedovo nel 1173, decise di ritirarsi ad Hautecombe,
finchè la nobiltà nel 1177 non riuscì a convincerlo a sposarsi per la quarta
volta, sperando in un erede maschio, con Beatrice figlia del conte Gerardo di
Macon. Nacquero così finalmente Tommaso, al quale spetterà di continuare la
dinastia, ed un’altra figlia che però morì all’età di sette anni. Non deve
stupire che la Chiesa abbia riconosciuto la santità di un uomo sposatosi ben
quattro volte, anche la Chiesa Ortodossa Romena ha dichiarato santo il voivoda
moldavo Stefan cel Mare, che anch’egli ebbe quattro mogli.
Il lungo regno di Umberto
III, durato circa quarant’anni, è caratterizzato da particolari contrasti nei
riguardi dell’imperatore, dei vari signori e vescovi-conti. Il principale
motivo di contresto consistette nella ptotezione del Barbarossa verso il vescovo
di Torino, che sognava di dominare indisturbato il capoluogo subalpino, e ciò
portò ad una progressiva riduzione dei possessi e dell’autorità di Umberto III
sul versante italiano, ove non gli rimasero che la Val di Susa e la Valle
d’Aosta. Nel 1187 venne infatti bandito dall’impero da Enrico VI, in quanto
appoggiava gli oppositori dell’imperatore. Non gli rimase che ritirarsi come
detto nei suoi domini alpini, dedicandosi in particolare alla pratica delle
virtù personali ed alla carità fraterna. Promosse inoltre la fondazione della
Precettoria di Sant’Antonio di Ranverso, presso Buttigliera Alta, poco lontano
dall’abitato di Avigliana, affidandola agli Antoniani provenienti da Vienne, in
Francia.
La spiritualità di
Umberto sbocciò indubbiamente in un ambiente di antiche tradizioni cristiana,
favorita in particolar modo dall’esempio di suo padre, pellegrino e crociato in
Terra Santa, e del santo vescovo di Losanna, suo precettore. La vita di questo
sovrano trascorse quasi tutta sotto il segno delle contraddizioni: amante della
pace, dovette scontrarsi con frequenti ostilità e guerre; penitente, asceta
contemplativo, la cura del governo gli impose una vita d’azione, ritrovandosi
quasi costretto al matrimonio per lasciare un erede. Diede tuttavia indubbi segni
di grande equilibrio morale, di severità con sé stesso e di indulgenza e carità
verso il prossimo. Assai munificò si rivelò verso chiese, monastero e
soprattutto verso i poveri.
La morte di Umberto III,
il 4 marzo 1189 a Chambéry, all’età di cinquantadue anni, fu pianta con
sincerità da tutto il popolo. Fu il primo principe sabaudo ad essere sepolto
nell’abbazia di Hautecombe, che da allora divenne una necropoli per la
dinastia, tanto che ancora oggi vi riposano Umberto II e Maria José, ultimi
sovrani italiani. Il conte defunto ricevette subito una grande venerazione,
supportata anche da non pochi miracoli, finché nel 1838 il re Carlo Alberto di
Sardegna non riuscì ad ottenere da papa Gregorio XVI l’approvazione ufficiale
del titolo di “beato” per il suo avo, nonché per il nipote di questi,
Bonifacio, monaco certosino e poi arcivescovo di Canterbury. I due beati di
Casa Savoia riposano oggi in due pregevoli sarcofagi dietro l’altar maggiore
della chiesa abbaziale ad Hautecombe. In Italia il Beato Umberto III è
ricordato ancora oggi in particolare presso Racconigi, ove nel Santuario Reale
della Madonna delle Grazie è custodito un quadro del beato donato dalla regina
Elena e fatto restaurare dal re Umberto II. Inoltre è venerato presso Aosta,
ove è raffigurato sulla facciata della cattedrale, ed nel castello di Sarre,
sempre in Valle d’Aosta.
ORAZIONE
O Dio, che al beato Umberto
hai insegnato a preferire il Regno dei cieli ad un regno terreno
e ad abbracciare la mortificazione della croce,
aiuta anche noi, per le sue preghiere e secondo il suo esempio,
a distaccarci dai beni della terra e a cercare quelli eterni.
Per il nostro Signore Gesù Cristo, tuo Figlio, che è Dio,
e vive e regna con te, nell’unità dello Spirito Santo,
per tutti i secoli dei secoli. Amen.
Autore: Fabio
Arduino
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/92000
UMBERTO III conte di
Savoia
di Armando TALLONE - Enciclopedia Italiana (1937)
Soprannominato il Beato,
nato secondo gli uni all'incirca nel 1135, secondo altri alcuni anni prima.
Cominciò a governare nel 1147 dopo la partenza del padre Amedeo III per la
crociata; morto questo, l'anno seguente, chiamò a sé il vescovo di Losanna
Amedeo di Hauterive che lo assistette con i suoi consigli.
La leggenda racconta che
poco dopo la morte del padre i nobili della corte sollecitarono U. a sposare
Matilde di Fiandra; morta questa senza figli, lo indussero a prendere in moglie
una principessa chiamata Anna di Sallinguen. Mancata anche questa dopo alcuni
anni, egli si ritirò a condurre vita contemplativa nell'abbazia di Altacomba,
donde lo trassero nobili, clero e rappresentanti di comuni per fargli sposare
Peronella figlia del duca di Borgogna, da cui nacque Tommaso I. In realtà egli
sposò dapprima Faidiva di Tolosa, indi si fidanzò con Gertrude di Fiandra, ma
il matrimonio, forse non consumato, fu disciolto certamente per qualche ragione
canonica; il terzo matrimonio fu celebrato secondo alcuni con Clemenza di
Zahringen, secondo altri con una sorella di questa o con Elisabetta di Stiria;
il quarto, dal quale nacque Tommaso I, con Beatrice di Vienna.
Mentre un tempo si
credeva che egli avesse trascorso tutta la vita in preghiere, e gli effetti
della sua attività fossero fondazioni di monasteri e donazioni alle chiese, ora
i documenti hanno posto in luce tutta l'azione da lui svolta e mostrano con
quanto senno politico abbia governato i suoi popoli; con quale energia e quale
abilità abbia saputo contenersi di fronte all'ostilità del Barbarossa
nell'opera di riconquista che era stata iniziata da Umberto II. L'imperatore
appoggiò contro di lui le pretese del vescovo di Torino che mirava ad estendere
i possessi della sua chiesa ai danni del conte di Savoia, il quale durante lo
scisma provocato da Federico favorì sempre Alessandro III contro l'antipapa
Vittore IV. Il Barbarossa si riconciliò poi con U. quando ebbe necessità di
passare attraverso i suoi stati nel 1168 per ritornare in Germania; gli fece in
tale occasione larghe promesse, cui attese, se non in tutto certamente in
parte, aiutandolo nelle sue rivendicazioni contro il vescovo e rimanendogli
favorevole fino al 1183, quando, dopo la pace di Costanza, essendogli ormai
divenuta inutile l'amicizia con U., Federico riprese l'antica politica
favorevole al vescovo, il quale, forte dell'appoggio riconquistato, risollevò
le proprie pretese su alcune terre possedute dal conte. Citato a comparire
innanzi alla curia imperiale, questi non si curò, ripetutamente di obbedire,
resistendo anche con le armi contro le decisioni dei funzionarî imperiali;
tanto che il figlio di Federico, il futuro Enrico VI, operante ormai in qualità
di collega del padre, gl'invase lo stato e finì con metterlo al bando
dell'impero. Quando U. morì, il 4 marzo 1189, la sentenza era ancora in vigore
e il conte si trovava, sia pure solo nominalmente, spogliato dei suoi dominî.
Bibl.: Oltre le opere
cit., alla voce Umberto II, cfr. T. Rossi e F. Gabotto, Storia di
Torino, Torino 1915.
SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/umberto-iii-conte-di-savoia_(Enciclopedia-Italiana)/
UMBERTO III, conte di
Moriana Savoia
di Paolo Buffo - Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 97 (2020)
UMBERTO III, conte di
Moriana Savoia. – Nacque intorno al 1135 verosimilmente entro i domini sabaudi;
la tradizione che lo vuole nato ad Avigliana non ha fondamenti documentari. Era
verosimilmente il primo figlio avuto da Amedeo III, conte di Moriana, con la
seconda moglie, Matilde dei conti di Albon.
Amedeo III morì a Nicosia
(Cipro) nel 1148. Umberto, che già l’anno precedente si era associato a una
rinuncia del padre a favore della Chiesa di Aosta, gli succedette nel titolo
comitale sotto la tutela del vescovo di Losanna e abate di Hautecombe Amedeo;
uscì dalla minore età entro il 1150, anno in cui il presule figura non più come
tutore, ma solo come consigliere.
I primi anni della sua
dominazione furono occupati dalla gestione dei rapporti con alcuni poteri
locali, in Piemonte e in Vallese. Negli anni Trenta e Quaranta Amedeo III
occupò a più riprese la città di Torino, i cui cives probabilmente approfittarono
della sua morte per rendersi autonomi dal controllo degli Umbertini; nel 1149
Torino era collegata ai Comuni di Asti e Vercelli e i suoi consoli, in
previsione di una guerra contro Umberto, strinsero un’alleanza con Ribaldo,
signore di Rivalta. In Vallese furono regolati i rapporti fra la dinastia
umbertina e l’abbazia di Saint-Maurice d’Agaune, ai cui monaci Amedeo III
rimise nel 1128 il diritto di nomina del prevosto e in seguito fece importanti
concessioni giurisdizionali, come pegno per l’ingente finanziamento da essi
erogato in previsione della crociata nella quale avrebbe trovato la morte.
Umberto e il vescovo di Losanna repressero l’usurpazione di Rinaldo, il
fratello di Amedeo III allontanato nel 1128 dalla carica di prevosto, che dopo
la morte del conte si appropriò di vari possedimenti dell’ente; nel 1150
Umberto riscattò da Saint-Maurice le giurisdizioni impegnate dal padre.
L’esperienza politica di
Umberto fu condizionata, per quasi tutta la sua durata, dal confronto con il
potere imperiale. Federico I, eletto re dei Romani nel 1152, avviò presto una
serie di tentativi per recuperare un controllo effettivo non soltanto sul Regno
italico, ma anche su quello di Borgogna, i cui poteri principeschi si
procurarono, nella prima metà del secolo, un’autonomia rispetto al
coordinamento imperiale non minore di quella delle civitates italiane.
Già nel 1152 Federico intervenne nel Nord della regione rinsaldando l’alleanza
con il duca Bertoldo IV di Zähringen, cui confermò il titolo, di ascendenza pubblica,
di rector della Borgogna. Negli anni immediatamente successivi
Bertoldo e il sovrano furono impegnati in un misto di azioni militari e
negoziazioni intese al ripristino dell’egemonia imperiale su parte del regno.
Umberto fu, in questa fase, tra gli esponenti di spicco dell’aristocrazia
borgognona che offrirono il minore sostegno al programma di Federico I. Era
probabilmente impegnato, a sua volta, in un tentativo di intromissione nella
politica della Contea di Provenza, come dimostrerebbe il suo matrimonio, entro
il 1152, con una Faidiva che la tradizione storiografica colloca entro la
dinastia dei conti di Tolosa.
Faidiva morì poco più
tardi senza figli e Umberto sposò, forse a metà degli anni Cinquanta, Gertrude,
figlia di Thierry, conte di Fiandra; questo secondo matrimonio terminò,
probabilmente anch’esso senza prole, entro l’inizio degli anni Sessanta. Una
fonte narrativa posteriore sostiene che Gertrude, imprigionata da Umberto, fu
fortunosamente liberata e che in seguito divorziò.
I rapporti fra Umberto e
l’Impero peggiorarono ulteriormente dopo la prima spedizione italiana di
Barbarossa, iniziata nel 1154. In quell’occasione l’imperatore, portatosi in
Piemonte, trovò un alleato nel vescovo torinese Carlo, deciso a sfruttare la
prossimità politica dell’Impero per costruire un dominio intorno alla civitas a
scapito delle pretese umbertine e dell’autonomia di centri sottomessi come
Chieri, che Federico assediò e devastò. Il sovrano fu raggiunto nella regione
dal delfino Guigo V, nemico di Umberto, che gli prestò fedeltà e ottenne il
permesso di istituire una zecca a Cesana, in alta valle di Susa, in concorrenza
con quella segusina controllata dai Savoia.
Gli eventi degli anni
1154-55 inaugurarono una politica imperiale intesa a indebolire le egemonie
regionali degli Umbertini sottraendo loro il controllo delle chiese urbane, nel
contesto di una diffusa insofferenza dei vescovi rispetto ai tentativi di coordinamento
espressi dai conti. Tale insofferenza emerse con chiarezza già nei decenni di
Amedeo III e tornò a manifestarsi, per esempio, nel 1152, quando la Chiesa di
Aosta ottenne da papa Eugenio III il riconoscimento di diritti di ascendenza
pubblica sul comitato aostano, in parte confermati da Umberto stesso poco più
tardi. Nell’età di Barbarossa l’incoraggiamento dato dall’Impero alle autonomie
vescovili incentivò le contrapposizioni tra Umberto III e i vescovi delle
diocesi sottoposte al suo dominio.
Nel 1156 Federico, che
aveva acquisito un controllo diretto sulla Contea di Borgogna, indennizzò
Bertoldo IV di Zähringen attribuendogli l’avvocazia imperiale per gli episcopi
di Ginevra, Losanna e Sion. Nel 1159 accordò alla Chiesa torinese ampie
concessioni, che comprendevano la giurisdizione pubblica sulla città e sulle
dieci miglia circostanti, oltre al possesso di decine di curtes e
castelli; alcuni dei diritti concessi, come le decime della valle di Susa e il
controllo di Pinerolo e di S. Michele della Chiusa, ricadevano entro l’area di
influenza umbertina. Le concessioni del 1159 posero le basi per il
compattamento politico della pianura circostante la città entro un vero
principato vescovile, che costituì, sino ai primi anni del Duecento, il più
serio ostacolo alla penetrazione sabauda in Piemonte. Altri e più forti
contrasti con vescovi delle Alpi occidentali riguardarono Umberto in anni di
poco successivi.
Nei primi anni Sessanta
quasi tutte le Chiese della regione alpina occidentale avevano aderito al
fronte imperiale e appoggiavano Vittore IV; si mantenevano alleati di
Barbarossa i Delfini, con cui Umberto era in guerra: una situazione che
comportava il sostanziale isolamento del conte, il cui sostegno era intanto
premiato da Alessandro III mediante il privilegio di non poter subire scomunica
se non dal pontefice. Charles William Previté Orton data al 1162-63 la notizia,
riferita da una fonte posteriore e difficilmente verificabile, della cattura di
Umberto da parte di un fedele dell’Impero, il conte Gerardo di Mâcon, e del suo
rilascio dietro pagamento di un riscatto.
Verso la metà del
decennio l’isolamento di Umberto risultò almeno in parte superato. Bertoldo IV
di Zähringen, i cui rapporti con l’Impero si erano raffreddati, si avvicinò al
conte, che nel 1164 ne sposò la sorella Clemenza. È probabile che in
quel-l’occasione Umberto abbia recuperato da Bertoldo il diritto a investire
dei regalia i vescovi di Sion. Andava nel frattempo indebolendosi
nella regione il fronte dei vescovi scismatici, alcuni dei quali riconobbero
infine Alessandro III. L’allentarsi delle tensioni fra Umberto e l’Impero fu
probabilmente facilitato anche dall’atteggiamento meno ostile di Barbarossa,
che aveva constatato come il formale ripristino della funzionalità della Borgogna
come circoscrizione pubblica non avrebbe inciso sul controllo di zone cruciali
per l’intraprendenza militare dell’Impero e troppo saldamente sottoposte al
dominio umbertino.
L’occasione per il
decisivo avvicinamento fu offerta dalle difficoltà incontrate da Barbarossa
nell’inverno del 1167-68, al termine della sua quarta campagna in Italia.
Umberto, grazie forse alla mediazione di Guglielmo V di Monferrato e di
Bertoldo IV di Zähringen, offrì al sovrano – il cui esercito, decimato dalle
febbri, era bloccato tra forze ostili nella pianura Padana – una via d’uscita
dall’Italia attraverso i suoi domini. Federico poté raggiungere la Borgogna
attraverso il Moncenisio, non senza aver subito, nei territori umbertini,
l’ostilità della popolazione di Susa.
Giovanni di Salisbury
racconta che Umberto si fece promettere da Barbarossa, in quell’occasione,
ingenti contropartite in termini pecuniari e giurisdizionali. Il conte, in ogni
caso, raccolse ben presto i frutti del legame stabilito con l’Impero. Mentre
possiamo solo supporre che, sul fronte transalpino, uno degli esiti del suo
appoggio al sovrano in difficoltà fu il consenso di quest’ultimo al suo
controllo dei regalia di Sion, è certo che l’assenza di contrasti con
il fronte imperiale permise a Umberto di guadagnare, durante gli anni Settanta,
importanti posizioni nel Piemonte occidentale. Nel 1172 aveva un proprio
castellano a Miradolo; in un trattato del 1173 si sentì in grado di promettere
una cessione dei luoghi, per il momento verosimilmente non controllati, di
Torino, Cavoretto, Collegno e degli omaggi dei conti di Canavese e
Castellamonte; nel 1176 un trattato di alleanza stipulato dai torinesi con i
marchesi di Romagnano fece salvi l’imperatore e il conte; nello stesso periodo
appartenevano alla sfera d’influenza di Umberto i luoghi di Avigliana,
Pianezza, Rivalta e Carignano, acquisiti per occupazione o in virtù di omaggi
feudali, la cui usurpazione fu denunciata in anni successivi dalla Chiesa
torinese. L’egemonia ottenuta sulle basse valli di Susa e Chisone fu
consolidata potenziando i legami con gli enti religiosi dell’area, come S.
Antonio di Ranverso e S. Maria di Pinerolo, cui Umberto concesse doni ed
esenzioni intorno al 1180. Sempre nell’ambito dell’adesione al fronte imperiale
il conte fu impegnato, insieme con Guglielmo V di Monferrato, in un conflitto
con il Comune di Asti; probabilmente a questi anni si riferisce la notizia
della cattura di mercanti astigiani entro i domini umbertini.
Nel 1171 i rapporti non
conflittuali tra Federico I e il re d’Inghilterra Enrico II, che condivideva
con Umberto l’ostilità verso Raimondo V di Tolosa, facilitarono l’avvio di
negoziazioni che avrebbero condotto a un’alleanza matrimoniale tra Enrico e il
conte. L’accordo fu stretto intorno al 1173, anno in cui i due parteciparono in
Alvernia a un trattato di pace con Raimondo V: Giovanni, figlio del re (il
futuro Giovanni Senzaterra), avrebbe sposato la maggiore delle due figlie di
Umberto, Alice; se Umberto non avesse avuto figli maschi, Alice avrebbe
trasmesso al marito tutto il suo comitatus in cambio di un ingente
indennizzo pecuniario; in caso contrario avrebbe portato in dote un vasto
insieme di giurisdizioni tra Borgogna e Piemonte. Il trattato non ebbe seguito
a causa della morte di Alice, avvenuta entro il 1178.
Umberto sostenne
attivamente Barbarossa nella sua quinta campagna italiana. Nel 1174
l’imperatore raggiunse l’Italia attraverso il Moncenisio, punì gli abitanti di
Susa devastando il centro, ma risparmiando il castello comitale, sottomise
Torino e Asti. L’anno successivo il conte partecipò entro la comitiva imperiale
ai negoziati di Montebello con le città nemiche. Restò legato al fronte
imperiale anche dopo la sconfitta da questo subita a Legnano nel 1176 e
approfittò del sostegno di tale schieramento per proseguire la sua politica di
intervento nei territori subalpini. Il persistere di una sintonia con
Barbarossa è dimostrato dal matrimonio celebrato probabilmente nel 1177 tra
Umberto, rimasto nuovamente vedovo, e Beatrice, figlia del conte Gerardo di Mâcon,
il principale sostenitore dell’Impero in Borgogna. I rapporti con il sovrano
erano forse ancora buoni nel 1183, quando Umberto comparve tra i principi che
avrebbero dovuto giurare l’osservanza degli accordi stipulati con il fronte
comunale a Pavia.
Il periodo di
collaborazione tra Umberto e Barbarossa non comportò un significativo
miglioramento dei rapporti fra il conte e quelle Chiese cittadine con cui gli
Umbertini erano in conflitto per il controllo di prerogative pubbliche. È
probabile che negli anni Sessanta e Settanta Umberto derogasse alle rinunce che
egli stesso e suo padre avevano eseguito, intorno al 1150, a favore della
Chiesa di Aosta; i canonici sentirono infatti la necessità di ottenerne una
nuova conferma mediante un privilegio pontificio, nel 1175, e l’ampiezza che
nel decennio successivo assunse il conflitto giurisdizionale tra i due poteri è
desumibile dall’entità delle concessioni che poco dopo la morte di Umberto il
figlio Tommaso I accordò all’episcopio. È meglio documentato il contrasto fra
Umberto e Antelmo, vescovo di Belley, che rivendicava diritti pubblici legati
soprattutto all’esercizio della giustizia; il presule, che non esitò a
scomunicare Umberto malgrado l’esenzione riconosciutagli da Alessandro III,
ottenne nel 1175 da Federico I il riconoscimento dei regalia, ma Umberto
si appropriò nuovamente di diritti spettanti a quella Chiesa dopo la sua morte,
avvenuta nel 1178. Un’ulteriore controversia, che opponeva il conte alla Chiesa
di Sion, fu chiusa nel 1179 con la mediazione dell’arcivescovo di Tarentaise: i
limiti reciproci fra le giurisdizioni comitale e vescovile furono riportati
alla situazione del 1147 e Umberto trattenne il diritto di investitura
dei regalia.
I contrasti con i poteri
vescovili ebbero un peso fondamentale nel peggioramento dei rapporti fra
Umberto e Barbarossa, riscontrabile a partire dal 1184. In quell’anno il legato
imperiale in Italia condannò in contumacia il conte per avere occupato la
giurisdizione reclamata dal vescovo di Torino Milone nel luogo di Pianezza.
L’anno successivo Milone accusò Umberto di aver violato la fedeltà vassallatica
cui era obbligato nei confronti della Chiesa torinese e ottenne dal legato un
ordine di restituzione all’episcopio di una serie di giurisdizioni, controllate
da Umberto, che si ritenevano feudali, come quelle di Avigliana e Rivalta. Nel
1186 Barbarossa assecondò le pretese dell’arcivescovo di Tarentaise
riconoscendogli i regalia e assolvendolo da ogni vincolo nei
confronti di Umberto.
L’appoggio accordato dal
sovrano ai vescovi della regione alpina occidentale e il parallelo
allontanamento da Umberto sono stati spiegati da Previté Orton con la
necessità, da parte di Federico I, di rendere effettivo e non intermittente il
controllo sui collegamenti viari tra Italia, Borgogna e Germania, dopo che il
matrimonio del futuro Enrico VI e di Costanza d’Altavilla aveva aperto la
strada all’esercizio di un’influenza sul Regno di Sicilia. In verità troppo
precaria fu l’intesa, raggiunta nel 1168, tra una dinastia comitale abituata a
muoversi in totale autonomia nella politica piemontese e borgognona e un
sovrano che non rinunciò mai – come prova la sua incoronazione a re di Borgogna
nel 1178 – a rendere effettivo, di là dalle provvisorie convergenze politiche
con l’inaffidabile potere umbertino, il suo controllo sulla Borgogna intesa
come circoscrizione pubblica nell’ambito dell’Impero.
L’atteggiamento di
Barbarossa nei confronti di Umberto trova puntuali corrispondenze nelle vicende
di Guglielmo I, conte di Ginevra, che nel 1186 fu sottoposto al bando imperiale
per avere usurpato le prerogative della Chiesa ginevrina. Il bando colpì,
quello stesso anno o all’inizio del successivo, anche Umberto, che fu
dichiarato nemico pubblico per non aver risposto degli attacchi da lui inferti
ai diritti dell’episcopio di Torino. Nell’ottobre del 1187 Enrico VI prese e
devastò il castello comitale di Avigliana. La perdita di questo e altri luoghi
durante gli ultimi anni della vita di Umberto non annullò del tutto il
radicamento da lui conseguito nel Piemonte occidentale e non giustifica
l’unanimità con cui la tradizione erudita ha ritenuto disastrosi gli esiti
delle sue politiche.
Morì il 4 marzo 1189 e fu
sepolto nell’abbazia cistercense di Hautecombe. Gli succedette nel titolo
comitale il solo figlio maschio, Tommaso I, avuto da Beatrice di Mâcon; da
Clemenza di Zähringen aveva avuto, oltre alla già menzionata Alice, Sofia, che
andò in sposa al marchese d’Este Azzo VI.
Come i predecessori portò
il titolo di conte di Moriana (introdotto nella documentazione da Amedeo III) e
di marchese in Italia (adottato a partire da Umberto II). Dagli anni Settanta
la documentazione prodotta per Umberto incominciò a usare, come comitato
eponimo, la Savoia in alternanza con la Moriana: alternanza riscontrabile, nello
stesso periodo, anche nelle fonti narrative. Negli anni finali del secolo,
peraltro, la titolatura comitale si formalizzò provvisoriamente a vantaggio
dell’espressione comes Mauriannensis et Italie marchio.
Umberto III fu dichiarato
beato da Gregorio XVI nel 1838. La devozione di cui fu fatto oggetto in età
moderna non dipese tanto da azioni storicamente documentate – come le consuete
donazioni agli enti religiosi che sorgevano entro i suoi domini, per esempio la
certosa di Allion da lui fondata – quanto dall’immagine che del personaggio
costruirono, nel Quattrocento, le Chroniques de Savoie.
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edita jussu regis Karoli Alberti, Scriptorum, I, Augustae Taurinorum 1840,
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SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/umberto-iii-conte-di-moriana-savoia_(Dizionario-Biografico)