dimanche 12 mai 2024

ÁLVARO DEL PORTILLO Y DÍEZ DE SOLLANO, évêque et prélat de l'Opus Dei

 

Bienheureux Álvaro del Portillo

Évêque espagnol (+ 1994)

Álvaro Del Portillo y Diez de Sollano, évêque espagnol (1914 - 1994).

- Congrégation pour les causes des saints - décret du 29 juin 2012

Le premier successeur de saint Josémaria, le premier Evêque-prélat de l'Opus Dei, Mgr Alvaro del Portillo a été béatifié le 26 septembre 2014 à Madrid.

Mgr Álvaro del Portillo est né à Madrid (Espagne) le 11 mars 1914. Il était le troisième des huit enfants d'une famille profondément chrétienne. Il était ingénieur des Ponts et Chaussées et docteur en philosophie et en droit canonique.

Entré à l'Opus Dei en 1935, ordonné prêtre en 1944, fidèle collaborateur de saint Josémaria, il a participé activement aux travaux du concile Vatican II. Il a été à partir de 1975 le premier successeur de saint Josémaria à la tête de l'Opus Dei.

Il est mort à Rome le 23 mars 1994.

site de l'Opus Dei

- site 'Mgr Alvaro del Portillo'

Biographie (Sa fête est célébrée le 12 mai, jour de sa première communion.)

- Voici ce que disait Mgr Xavier Echevarria le 23 mars 1994 à propos du travail de don Álvaro à la tête de l'Opus Dei:

'Ce fut une merveilleuse période, une formidable aventure, pour bien des raisons. Il s'agissait de prendre le relais d'un saint et il a relevé le défi, si je puis m'exprimer ainsi, avec l'allant, le rythme et la force que notre fondateur avait toujours eus'.

Álvaro del Portillo - Saint Josémaria

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/12798/Bienheureux-%C3%81lvaro-del-Portillo.html#:~:text=%C3%81lvaro%20Del%20Portillo%20y%20Diez,espagnol%20(1914%20%2D%201994).&text=Le%20premier%20successeur%20de%20saint,Espagne)%20le%2011%20mars%201914.

La sainteté dans la simplicité: béatification de Don Alvaro del Portillo

Francis Denis

mardi 30 septembre 2014

Le 27 septembre dernier, avait lieu à Madrid la célébration de béatification de Don Alvaro del Portillo à Madrid. En effet, plus de 300 000 personnes dont 150 évêques s’étaient rassemblés pour prier et manifester leur affection pour le bienheureux. Par ce geste, l’Église venait non seulement réaffirmer la sainteté de la vie terrestre de l’ancien Prélat de l’Opus Dei et reconnaître son pouvoir d’intercession auprès de Dieu mais également rendre son message accessible à l’Église universelle. Quel est donc ce message ?

 

Le cœur du message de Don Alvaro est, comme pour tous les saints, de présenter la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu en Jésus-Christ non comme un idéal impossible à atteindre mais comme une Grâce à accueillir avec sincérité. En effet, faire de la nouvelle vie apportée par Jésus un idéal inaccessible ou une utopie, revient à douter de son pouvoir salvifique. Au contraire, l’Église a, de tout temps affirmé que le ciel est accessible à tous puisqu’offert à tous. La sainteté n’est donc pas l’affaire « d’une élite spirituelle » réservée à un petit nombre (no 8) mais elle est une chose possible pour tous les hommes et les femmes de bonne volonté. Tel était le message central du bienheureux Don Alvaro del Portillo et de l’Institution dont il a été la tête de 1975 à 1994. Cet « appel universel à la sainteté » (no 40), le Concile Vatican II allait en faire l’une de ses doctrines principales. En ce sens, la béatification de Don Alvaro doit être vue comme un signe de Dieu que 1) le salut est accessible à tous et, ce, peu importe la vocation et 2) sa vie est un exemple universel et, donc, qu’il peut être une inspiration pour tous les hommes et femmes de notre temps.

Pour bien connaître la figure du bienheureux Don Alvaro, il est important de le mettre en parallèle avec les grands hommes que furent les papes Paul VI et saint Jean-Paul II. D’un côté, parce qu’il fut l’un des participants du Concile Vatican II et, de l’autre parce qu’il est un artisan majeur de sa mise en application. Le bientôt bienheureux Paul VI, après son élection, avait pour mission de continuer et de compléter les travaux du Concile Vatican II. Durant ces années, le bienheureux Don Alvaro a joué un rôle de premier plan dans l’écriture de plusieurs documents comme, par exemple, Presbyterorum ordinis qui porte sur la vie et le ministère des prêtres. Dans ces documents, on insiste à plusieurs reprises sur les rôles complémentaires de tous les membres de l’Église. À une époque où l’idéologie portait à effacer toutes les différences prétendant qu’elles appartenaient à une ère dépassée ou, pire encore, à la perpétuation d’un régime de domination à combattre, Don Alvaro et Paul VI, ont su réaffirmer la beauté des différences et l’importance de toujours garder une perspective spirituelle. C’est ce même regard spirituel qui allait permettre à Don Alvaro de pratiquer les différentes vertus que sont:

« la prudence et la droiture dans la manière d’apprécier les événements ou les personnes ; la justice pour respecter l’honneur et la liberté des autres ; la force pour résister aux contrariétés physiques ou morales; la tempérance, la sobriété et la mortification intérieure et extérieure ». Cette mise en pratique des enseignements du Christ qui ne sont, en définitive, que l’extension de l’Amour de Dieu pour l’humanité, a su rayonner au point d’être élevé au statut de bienheureux et, ainsi, devenir un modèle pour l’Église universelle."

Dans un deuxième temps, cette mission d’annoncer l’appel universel à la Sainteté qu’avait reçu le Bienheureux Don Alvaro del Portillo a pu se réaliser parce qu’il a été un fidèle collaborateur de saint Jean-Paul II. En effet, la mission du saint Pape allait être de mettre en application les conclusions du Concile. Comment appliquer un message si simple et si diversifié à la fois ?

Dans sa lettre à Mgr Javier Echevarría, Prélat actuel de l’Opus Dei, le pape François affirme que le bienheureux Álvaro del Portillo  « nous apprend également que nous pouvons trouver un chemin sûr de sainteté dans la simplicité et la quotidienneté de notre vie »[5]. La simplicité qui nous fait « ressembler à des petits enfants » (Mt 18, 3) est donc l’une des manifestations de sa sainteté et de son universalité. Cela, il l’avait appris de son prédécesseur, Saint Josemaria Escriva. À son exemple, Don Alvaro savait être libre de tout ce qui est superflu, de tout ce qui peut nous empêcher d’être au service de Dieu et des autres. C’est également la raison pour laquelle saint Jean-Paul II aimait se retrouver avec lui et « connaître son avis » (Card. Dziwisz). La simplicité est l’une des manifestations extérieures de la vraie liberté. Plus nous sommes attachés à Dieu et à Lui seul, plus nous nous concentrons sur l’essentiel. Ce don de soi, Don Alvaro a su le vivre en laissant l’Esprit Saint travailler en lui et c’est ce que l’Église a reconnu samedi dernier.

La figure de Don Alvaro del Portillo n’a pas fini de nous surprendre. Maintenant qu’il a été élevé à la gloire des autels, il sera en mesure d’intercéder davantage pour tous les chrétiens du monde entier. À son exemple, ils seront toujours plus conscients que les plus petits détails de la vie quotidienne sont autant d’occasions de se sanctifier et que cette simplicité n’est pas synonyme de banalité si elle est pratiquée par amour pour Dieu.

SOURCE : https://slmedia.org/fr/blogue/la-saintete-dans-la-simplicite-beatification-de-don-alvaro-del-portillo

Détails sur la béatification de don Alvaro.

Au programme de la béatification : des manifestations à Madrid et à Rome.

28 jan. 2014

Rome, le 22 janvier 2014.

Le pape François avait approuvé la reconnaissance d’un miracle attribué à l’intercession de Mgr Álvaro del Portillo. Après sa publication le 5 juillet 2013 par décret de la Congrégation pour les causes des saints, le Saint-Siège a communiqué hier que, accueillant la demande du prélat de l’Opus Dei, Mgr Xavier Echevarria, évêque, le Saint-Père a décidé que Mgr Álvaro del Portillo serait béatifié à Madrid, sa ville natale, le samedi 27 septembre 2014.

Une rencontre internationale à Madrid

La cérémonie de béatification sera présidée par le préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le cardinal Angelo Amato, et elle rassemblera à Madrid des participants du monde entier. Le lendemain Mgr Xavier Echevarria, prélat de l’Opus Dei, célèbrera célébrera une messe d’action de grâces.

« En ces jours de joie profonde, a déclaré Mgr Xavier Echevarria, je désire remercier le pape François pour sa décision concernant la béatification de cet évêque qui a tant aimé et servi l’Église. Dès maintenant nous confions au futur bienheureux les intentions du Saint-Père : la nouvelle évangélisation et le service que tous les chrétiens rendent à Dieu, l’aide aux plus nécessiteux et leur promotion sociale, le prochain Synode sur la famille, la sainteté des prêtres. »

Don Álvaro et Madrid La vie de Mgr del Portillo – nombreux sont ceux qui l’appellent en toute confiance “don Álvaro” – est étroitement unie à Rome (où il passa la majeure partie de son existence) et à Madrid, où il naquit le 11 mars 1914 et où se déroulèrent son enfance et sa jeunesse auprès de ses parents et de ses sept frères et sœurs. C’est dans la capitale espagnole qu’en 1935 il connut saint Josémaria Escriva et qu’il se décida, quelques mois plus tard, à faire partie de l’Opus Dei.

Alors qu’il avait 19 ans et faisait des études d’ingénieur, le jeune Álvaro del Portillo participait aux activités des conférences de Saint-Vincent-de-Paul : faire la catéchèse, aider les enfants perdus de Vallecas et d’autres quartiers très pauvres du Madrid de l’avant-guerre, distribuer des vivres et répartir des dons aux familles dans l’indigence. Ensuite, sous l’impulsion de saint Josémaria, il continua dans cette voie avec les autres jeunes qui participaient aux débuts de l’Opus Dei autour de l’académie « DYA » (résidence d’étudiants et académie de droit et d’architecture).

Le 25 juin 1944, à la fin de brillantes études civiles et ecclésiastiques, Álvaro del Portillo reçut l’ordination sacerdotale à Madrid des mains de l’évêque du diocèse, Mgr Eijo y Garay. Il y exerça son ministère sacerdotal jusqu’à son départ à Rome en 1946.

Scénario de la béatification

Le décret pontifical de Benoît XVI sur les rites de béatification et de canonisation, rendu public par la Congrégation pour les causes des saints le 29 septembre 2005, stipule que les béatifications seront célébrées par un représentant du pape, habituellement le préfet de la Congrégation, et dans l’endroit jugé opportun. Le décret établit en revanche que seules les canonisations seront présidées par le pape.

Quant au lieu de la béatification de Mgr del Portillo, plusieurs options ont été envisagées, avec une préférence pour le centre de Rome, étant naturellement exclue la place Saint-Pierre, réservée au pape. Au fur et à mesure qu’augmentaient les prévisions numériques de participants, il s’est avéré que le projet n’était pas envisageable dans Rome intra muros. La Congrégation pour les causes des saints a préféré une autre solution : organiser la cérémonie à Madrid, ville natale du futur bienheureux, en 2014, année du centenaire de sa naissance. Ce choix facilitera la participation de beaucoup de gens qui sont du pays d’origine de don Álvaro, qui désirent être présents à la cérémonie et qui, dans un contexte de crise économique, auraient eu des difficultés à faire le voyage.

Un plan d’accueil des participants qui viendront du monde entier est en cours de préparation. Il inclut notamment la visite de la cathédrale dela Almudena (Madrid) et d’autres endroits liés à l’histoire du futur bienheureux ainsi qu’à la naissance de l’Opus Dei, fondé par saint Josémaria Escriva à Madrid le 2 octobre 1928.

À Rome avec le pape François

Le Comité organisateur prépare aussi plusieurs manifestations à Rome pour ceux qui souhaiteraient se rendre en pèlerinage pour « voir Pierre », selon l’expression de saint Paul (« videre Petrum » : Galates 1,18).

Le corps de don Álvaro repose dans la crypte de l’église prélatice Sainte-Marie-de-la-Paix. Un possible transfert temporel dans la basilique Saint-Eugène (Rome) après la béatification est actuellement à l’étude, afin de faciliter l’accès aux nombreuses personnes qui désireront prier devant lui.

Après la béatification une messe d’actions de grâces sera célébrée dans une basilique romaine. Les fidèles pourront participer à l’audience générale du mercredi avec le pape François et lui manifester leur reconnaissance et leur adhésion filiale.

Tous ensemble à la suite de don Álvaro

À Rome comme à Madrid, Harambee Africa International, promouvra des activités pour financer quatre projets médicaux et éducatifs nés en Afrique subsaharienne sous l’impulsion de Mgr Álvaro del Portillo alors qu’il était prélat de l’Opus Dei.

« Harambee » veut dire en swahili « Tous ensemble ». Les assistants à la béatification seront invités à unir leurs dons pour : le lancement d’un centre de maternité infantile au sein du Niger Hospital de Enugu, au Nigéria ; l’agrandissement et la modernisation de trois antennes médicales et d’une école d’infirmières dans le cadre du Centre hospitalier Monkolé, à Kinshasa, en République Démocratique du Congo ; le développement d’un programme contre la dénutrition infantile au Centre rural Ilomba de Bingerville, en Côte d’Ivoire. Un quatrième projet vise à réunir des bourses d’étude pour des séminaristes africains formés à l’Université Pontificale de la Sainte-Croix, fondée à Rome par Mgr Álvaro del Portillo, suivant un désir de saint Josémaria Escriva et avec l’encouragement du pape Jean-Paul II.

Pour Rosalinda Corbi, coordinatrice de Harambee, « il fallait partager le cadeau de cette béatification avec les gens qui en ont le plus besoin, et nous voulons le faire d’une manière qui aurait beaucoup plu à don Álvaro, qui dès sa jeunesse a passé beaucoup de temps avec les malades et les nécessiteux ».

Pour plus d’informations

Les activités programmées à Madrid et à Rome autour de la béatification seront annoncées sur le site www.alvarodelportillo.org

Pour participer à l’effort de Harambee pour la béatification: www.harambee-africa.org

SOURCE : https://opusdei.org/fr-fr/article/details-sur-la-beatification-de-don-alvaro/

Qui est le bienheureux Alvaro del Portillo ?

Samedi matin, 27 septembre 2014, Alvaro del Portillo, ingénieur, évêque et premier successeur de saint Josémaria à la tête de l'Opus Dei, a été béatifié à Madrid devant une foule de fidèles venus de quatre-vingts pays. Il a également été l'un des protagonistes du Concile Vatican II.

Béatification d'Alvaro del Portillo : 27 septembre

A sa béatification, plus de 200 000 personnes du monde entier y ont participé.. La cérémonie a été présidée par le Cardinal Angelo Amato. Il était accompagné du cardinal Antonio María Rouco, archevêque émérite de Madrid et de l'ancien prélat de l'Opus Dei, Don Javier Echevarría. Dix-sept cardinaux et 170 évêques du monde entier ont concélébré lors de la même cérémonie.

a souligné le cardinal Angelo Amato dans son homélie, La fidélité de Don Alvaro del Portillo à l'Évangile, à l'Église et au Pape. Il explique : "il fuyait tout personnalisme, car il transmettait la vérité de l'Évangile, et non ses propres opinions". Et il a souligné que Don Álvaro, "s'est distingué par sa prudence et sa rectitude dans l'évaluation des événements et des personnes ; sa justice dans le respect de l'honneur et de la liberté des autres".

Le pape François a assisté à la cérémonie dans une lettre dans laquelle il a dressé ce portrait du nouveau bienheureux : "Particulièrement remarquable a été son amour pour l'Église, l'épouse du Christ, qu'il a servie avec un cœur dépouillé des intérêts mondains, loin de la discorde, accueillant pour tous et cherchant toujours le positif dans les autres, ce qui unit, ce qui construit. Elle ne se plaignait jamais et ne critiquait pas, même dans les moments particulièrement difficiles, mais, comme elle l'avait appris de saint Josémaria, elle répondait toujours par la prière, le pardon, la compréhension et une charité sincère.

"L'élévation aux autels d'Alvaro del Portillo nous rappelle une fois de plus l'appel universel à la sainteté, proclamé avec force par le Concile Vatican II. Et il a également évoqué "la joie de saint Josémaria Escriva, vu que ce fils très fidèle a été proposé comme intercesseur et exemple à tous les fidèles.

Mgr Javier Echevarria, à l'occasion de la béatification de Don Álvaro del Portillo.

Vie de Don Álvaro del Portillo

Sa vie est une grande leçon pour les hommes d'aujourd'hui. Saint Josémaria l'a interpellé très tôt "rock", saxumun surnom qui l'a défini dès son plus jeune âge. Alvaro del Portillo était un homme fidèle, un travailleur infatigable au service de l'Eglise et de l'Opus Dei. Il était un proche collaborateur de saint Josémaria et devint son premier successeur à la tête de l'Opus Dei en 1975, après la mort du fondateur. Un exemple qui est proche de chacun, bien qu'il vive dans des circonstances différentes des siennes.

Il est né à Madrid dans une famille nombreuse et pieuse le 11 mars 1914. Il était docteur en génie civil, docteur en philosophie et docteur en droit canonique.

1935: se incorporó al Opus Dei

Tout en étudiant l'ingénierie, il a rejoint l'Opus Dei, une institution fondée sept ans plus tôt. Reçu directement de saint Josemaría Escrivá de Balaguer la formation et l'esprit propres à cette nouvelle voie de l'Église. Il a effectué un important travail d'évangélisation parmi ses camarades de classe et ses collègues de travail.

Pendant la guerre civile espagnole, il a beaucoup souffert et a failli perdre la vie, mais Don Alvaro parle rarement de cette période. L'une de ces rares occasions s'est produite à Cebu, à la fin de l'année 1987. Et il l'a fait pour souligner la nécessité de aimer et promouvoir la paixfaisait incidemment allusion à la persécution contre l'Église déclenchée en Espagne pendant la guerre civile : "Je n'avais participé à aucune activité politique, et je n'étais ni prêtre, ni religieux, ni séminariste, mais un étudiant en ingénierie ; et ils m'ont mis en prison, simplement parce que je venais d'une famille catholique. À cette époque, je portais des lunettes, et une fois, l'un des gardes - ils l'appelaient Petrof, un nom russe - s'est approché de moi, m'a mis un pistolet sur la tempe et m'a dit : tu es un prêtre, parce que tu portes des lunettes. Il aurait pu me tuer à tout moment. Il ne l'a pas fait parce que Dieu pensait qu'il pouvait encore donner trop de fil à retordre au diable, ou qu'il n'était pas digne du paradis. C'était une chose formidable. À partir de 1939, il a exercé un apostolat intense dans différentes villes d'Espagne, qu'il a poursuivi toute sa vie.

1944 : Ordination à la prêtrise

Le 25 juin 1944, il a été ordonné avec José María Hernández Garnica et José Luis Múzquiz : ont été les trois premiers prêtres de l'Opus Dei, après le fondateur. Depuis lors, s'est entièrement consacré au ministère pastoralau service des membres de l'Opus Dei et de toutes les âmes.

1946-1975 : a vécu à Rome avec saint Josémaria

Il a montré son inlassable service à l'Église en se consacrant aux nombreuses missions du Saint-Siège en tant que consulteur de divers dicastères de la Curie romaine. Il a pris une part active au Conseil du Vatican II. Entre 1947 et 1950 Il a promu des activités de formation chrétienne et a exercé son ministère auprès de nombreuses personnes en tant que prêtre. Il a contribué à l'expansion apostolique de l'Opus Dei dans différentes villes italiennes.

En 1948, il obtient un doctorat en droit canonique à l'Université pontificale de Saint-Thomas (Angelicum). La même année, le Collège romain de la Sainte-Croix a été créé à Rome en tant que centre international de la formation sacerdotale.

En outre, Álvaro del Portillo a toujours été aux côtés de saint Josémaria, l'aidant dans les tâches d'évangélisation et de gouvernement pastoral de l'Opus Dei, et l'a accompagné dans ses nombreux voyages apostoliques. vers des pays d'Europe et d'Amérique.

1975-1994: sucesor de san Josemaría

Le 15 septembre 1975, il a été élu comme premier successeur de saint Josémaria.. Et le 28 novembre 1982, en érigeant l'Œuvre en prélature personnelle, le Saint-Père saint Jean-Paul II l'a nommé prélat de l'Opus Dei.

1991 : reçoit l'ordination épiscopale

Saint Jean Paul II lui a conféré l'ordination épiscopale. le 6 janvier de la même année. Tout son travail a été caractérisé par la fidélité au Fondateur et à son message ainsi qu'à l'Église, et par un travail pastoral inlassable pour étendre les apostolats de la Prélature au service de l'Église.

Don Álvaro del Portillo Il cherchait à s'identifier au Christ dans un abandon confiant à la volonté de Dieu le Père, constamment nourri par la prière, l'Eucharistie et une tendre dévotion à la Sainte Vierge. Son amour pour l'Église se manifestait par sa profonde communion avec le pape et les évêques. Sa charité envers tous, son inlassable sollicitude pour ses filles et ses fils dans l'Opus Dei, son humilité, sa prudence et sa force d'âme, sa joie et sa simplicité, son oubli de soi et son ardent désir de gagner des âmes au Christ, se reflètent également dans sa devise épiscopale : "L'amour du Seigneur pour tous".Regnare Christum volumus !-, ainsi que la gentillesse, la sérénité et la bonne humeur qui rayonnaient de sa personne, sont des traits qui composent le portrait de son âme.

1994 : Road to Heaven

Il est décédé subitement aux premières heures du 23 mars 1994, au siège de la prélature à Rome, quelques heures après être rentré d'un pèlerinage au Terre Sainte, où il avait suivi les traces terrestres de Notre Seigneur Jésus avec une intense piété. Le matin précédent, il avait célébré sa dernière messe dans la chambre haute de Jérusalem.

Prière au Bienheureux Alvaro del Portillo. Si vous le souhaitez, vous pouvez envoyer ici un récit des faveurs reçues par le Bienheureux Alvaro del Portillo.

Le même jour, le 23 mars, saint Jean-Paul II est allé prier devant Sa dépouille mortelle repose désormais dans la crypte de l'église prélatice de Santa Maria della Pace à Rome. Accompagné en permanence par les prières et l'affection des fidèles de l'Opus Dei et de milliers d'autres personnes.

Dès le jour de sa mort, de nombreuses personnes ont commencé à demander son intercession pour obtenir ses faveurs du ciel. En outre, des milliers de personnes ont témoigné de son amour pour l'Église.

En 2004, dix ans après sa mort, le procès de sa béatification et de sa canonisation a été ouvert à Rome. Après l'analyse intense de toute la documentation présentée par le postulateur de la Cause des Saints, Le 28 juin 2012, Mgr Álvaro del Portillo y Diez de Sollano a été déclaré Vénérable et a finalement été béatifié le 27 septembre 2014. Sa fête est célébrée le 12 mai, date anniversaire de sa première communion.

Bienheureux Alvaro del Portillo

Saint Josémaria Escriva a fait graver une phrase du Livre des Proverbes sur la porte du bureau de Don Álvaro : Vir fidelis multum laudabitur. (L'homme fidèle sera hautement loué).

Sa vie est si puissante qu'elle nous pousse à vivre fidèlement notre propre vocation avec la même joie qu'il a manifestée à tous

SOURCE : https://fundacioncarf.org/fr/qui-est-le-beato-beato-alvaro-del-portillo/

Alvaro del Portillo, Opus Dei Prelate, bishop, 1982 - 1994.


Blessed Álvaro del Portillo Díez de Sollano

Memorial

12 May (based on the date of his First Communion)

23 March on some calendars

Profile

One of eight children. Joined Opus Dei in 1935Engineering student. Member of the Saint Vicent de Paul Society, and taught catechism to children in in poor neighbourhoods where the Society worked. Priest, ordained on 25 June 1944 in MadridSpain. Assigned to work in RomeItaly in 1946Bishop of the Personal Prelature of the Holy Cross and Opus Dei on 28 November 1982Titular bishop of Vita on 7 December 1990.

Born

11 March 1914 in MadridSpain

Died

23 March 1994 in RomeItaly of natural causes

Venerated

28 June 2012 by Pope Benedict XVI (decree of heroic virtues)

Beatified

27 September 2014 by Pope Francis

beatification recognition celebrated in MadridSpain

the beatification miracle involves the August 2003 healing of Chilean newborn Jose Ignacio Ureta Wilson; just a few days old, the boy suffered a 30-minute period of cardiac arrest and a major hemorrhage; his medical team thought the boy had died, but his parents prayed for healing through the intercession of the bishop, and Jose now lives a normal life

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“Blessed Álvaro del Portillo Díez de Sollano“. CatholicSaints.Info. 11 July 2023. Web. 12 May 2024. <https://catholicsaints.info/blessed-alvaro-del-portillo-diez-de-sollano/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-alvaro-del-portillo-diez-de-sollano/

Opus Dei prelate beatification expected to draw 100,000 attendees

Bishop Alvaro del Portillo. | Opus Dei.

Madrid, Spain, Jun 7, 2014 / 16:11 pm

The first successor of St. Josemaria Escriva as leader of Opus Dei, Bishop Alvaro del Portillo, will be beatified Sept. 27 in Madrid at a ceremony that is expected to bring together nearly 100,000 faithful.

The prefect of the Congregation of the Causes of the Saints, Cardinal Angelo Amato, will preside at the beatification. Cardinal Antonio Maria Rouco Varela of Madrid will concelebrate, along with the current prelate of Opus Dei, Bishop Javier Echevarria,

The spokesperson of the organization committee for the beatification, Teresa Sabada, and the vice postulator of the cause, Father Jose Carlos Martin de la Hoz, outlined numerous details about the event.

Sabada said 100,000 people from more than 50 countries are expected to attend the beatification. In addition, 3000 families have opened their homes to welcome those traveling to Madrid from abroad, and 2000 young people have already signed up to work as volunteers for the event.

Father Martin de la Hoz said thousands of people wish to come to Madrid for the bishop's beatification "to express thanks for his example and for the pastoral dedication of this man of peace and communion."

"Alvaro del Portillo motivated many laypeople to embody the Gospel in social initiatives that today serve the poorest of the poor."

On Sept.28, the day after the beatification, a Mass of Thanksgiving will be held at the same site presided by Bishop Echevarria.

Father Martin de la Hoz said Bishop Alvaro del Portillo "was a pastor who helped thousands to discover their vocations to holiness in the Church. As the first success of St. Josemaria and the first prelate of Opus Dei, he carried out evangelization though personal contact with all kinds of people in the five continents."

He also thanked the Holy See, the Bishops' Conference of Spain and the Archdiocese of Madrid for collaborating in the preparations for the beatification. He thanked the religious institutions, ecclesial movements and parishes that "are collaborating and participating in this beatification, which is a celebration for the entire Church, as was the very life of Alvaro del Portillo, who was authentically in love with the entire Church."

Sabada explained that upon learning of the date for the beatification, the Prelate of Opus Dei sent a letter to all the cloistered and contemplative nuns in Spain asking for their prayers.

SOURCE : https://www.catholicnewsagency.com/news/29809/opus-dei-prelate-beatification-expected-to-draw-100000-attendees

Opus Dei Prelate’s Beatification Set for Madrid 

Bishop Alvaro del Portillo, the organization’s second leader, will be beatified there Sept. 27.

BY CNA/EWTN NEWS 01/24/2014 Comments (3)

– Opus Dei

VATICAN CITY — Bishop Alvaro del Portillo, the second leader of Opus Dei, will be beatified in his birthplace of Madrid on Sept. 27, the Vatican has announced.

The current prelate of Opus Dei, Bishop Javier Echevarría, said the Vatican’s Jan. 21 announcement of the beatification ceremony was a “moment of profound joy.” He said Bishop del Portillo “loved and served the Church so much.”

Cardinal Angelo Amato, prefect of the Congregation for the Causes of Saints, will preside over the beatification ceremony, which could draw thousands of faithful from around the world. Related events will also be held in Rome.

Bishop Alvaro del Portillo, known as “Don Alvaro,” was born in Madrid on March 11, 1914, the third of eight children. As a student, he was active in the St. Vincent de Paul Society. He taught catechism to children in poor neighborhoods and distributed donations and food to families in need, Opus Dei states on its website.

He studied to be an engineer and received doctorates in philosophy, liberal arts and canon law.

He joined Opus Dei in 1935 and soon became a close collaborator of St. Josemaria Escriva, who founded the organization dedicated to spiritual growth and discipleship among the Catholic laity. The organization teaches its members to use their work and their ordinary activities as a way to encounter God.

Bishop del Portillo was ordained to the priesthood in 1944. He helped Opus Dei expand in 20 countries, including Italy. He was an active participant at the Second Vatican Council and was a consultor at the Congregation for the Doctrine of the Faith. He was elected to succeed St. Josemaria Escriva as the head of Opus Dei in 1975, after the founder’s death.

When Pope John Paul II made Opus Dei a personal prelature in 1982, he named Bishop del Portillo as head of the unique Church structure.

Consecrated a bishop in December 1990, the future blessed died in Rome in 1994. His remains are presently in the crypt of the Opus Dei church St. Mary of Peace in Rome. Civil authorities are considering whether to transfer his remains to Rome’s Basilica of Sant’Eugenio.

Miracle Recognized

In July 2013, Pope Francis recognized a miracle attributed to the intercession of Bishop del Portillo. It involved the August 2003 healing of a Chilean newborn boy, who suffered a 30-minute period of cardiac arrest and a major hemorrhage.

Although the newborn’s medical team thought he had already died, his parents prayed for healing through the bishop’s intercession. The baby’s heart began to beat again, and he went on to live a normal life.

Msgr. Flavio Capucci, the postulator in charge of Bishop del Portillo’s cause for canonization, told Opus Dei in June 2012 that he had received almost 12,000 signed reports from Catholics who believe they have received favors through the bishop’s intercession.

The recognition of a second miracle is typically necessary for a blessed to become a saint.

Beatification events will include visits to Madrid’s Almuenda Cathedral and other places related to the bishop’s life and the beginnings of Opus Dei.

Opus Dei said the development charity Harambee Africa International will hold activities during the beatification in both Rome and Madrid to help finance its medical and educational projects in sub-Saharan Africa. Bishop del Portillo encouraged these activities during his time as head of Opus Dei.

Bishop Echevarria will celebrate a Mass of Thanksgiving the day after the beatification.

SOURCE : https://web.archive.org/web/20140820170348/http://www.ncregister.com/daily-news/opus-dei-prelates-beatification-set-for-madrid/

Meditations: May 12, Blessed Alvaro del Portillo

Some reflections that can assist our prayer on May 12, the feast day of Blessed Alvaro del Portillo.

05/12/2023

Trusting in God’s grace

A humble and smiling loyalty at the service of others

Blessed Alvaro was a good shepherd

TODAY WE CELEBRATE the liturgical memorial of Blessed Alvaro del Portillo. This is also the anniversary of his First Holy Communion, accompanied by over a hundred classmates at his school. Don Alvaro later recalled that in order to prepare himself well he had first gone to confession and that “he had left the confessional with great peace and joy.”[1] From that day on, he regularly approached the sacrament of forgiveness. Likewise, after receiving our Lord in the Eucharist for the first time, he continued to attend the Mass celebrated in the Pilar school several days each week.

The simple piety of that young boy did not attract anyone’s attention. But it is impressive to see how Blessed Alvaro always kept in his heart an ardent, grateful and growing love for the sacraments of Confession and the Eucharist. In 1983, for example, he confided: “For sixty-two or sixty-three years now I have been receiving Communion daily and it is like a caress from God.”[2] And in September 1993, during a family gathering, he responded to a question about what his greatest joys had been in life: “My greatest joy, my son, is to receive God’s grace: each time our Lord forgives me in Confession, each time He comes to me in Communion.”[3]

Although he was gifted with great human qualities, Blessed Alvaro “knew that God’s grace could do much more in his life than he was capable of imagining.”[4] Hence he often prayed an aspiration that reflected his trust in God’s strength: “Thank you, sorry, help me more.” “These words express gratitude for what we do not deserve, recognition of our personal weakness, and a humble request for the strength needed to reach the greatest happiness possible, union with God. These are also among the first words that mothers teach their young children. Let us ask God for a childlike heart, knowing ourselves incapable of anything without the help of Our Father God.”[5]

JULY 7, 1935 was a decisive day in Don Alvaro’s life. On that date, after a brief day of recollection, he decided to give himself to God in Opus Dei. His life then became an ongoing example of fidelity. “He lived an unquestioned fidelity to God, carrying out his will promptly and generously; fidelity to the Church and the Pope, fidelity to his priesthood, and fidelity to his vocation as a Christian in every moment and circumstance of his life.”[6] At the beginning, our Lord rewarded his prompt response to his vocation, by granting him an overflowing joy and great enthusiasm. But soon, as he matured spiritually, that joy became deeper and more reflective. The feeling of enthusiasm gave way to a mature and firm security, based on trust in God. And he acquired the strength needed to be an essential support for the founder of the Work and, later, to become his first successor.

“If you ask me, Has he ever been heroic?, Saint Josemaria said, referring to Blessed Alvaro, “I will reply: yes, he has often been heroic, very often: with a heroism that seems something ordinary. I would like you to imitate him in many things, but above all in loyalty. In the long years of his vocation, there have been many occasions, humanly speaking, for getting angry, for becoming irritated, for being disloyal. But he has always had a smile and an incomparable fidelity.”[7]

Our Lord expects each of us to be faithful to the Gospel, to be women and men of faith who contribute a supernatural vision to all areas of human existence: in the family, friendships, work, and in collaborating with others to bring forward apostolic initiatives. We are called to foster a smiling fidelity, the fruit of humility, simplicity, serenity and peace, qualities that filled the heart of Blessed Alvaro and that, even without meaning to, he spread to those around him.

On his feast day, we can ask God, through Don Alvaro’s intercession, to instill in our hearts the same sentiments that Christ Jesus had (cf. Phil 2:5). Thus our fidelity will be reflected in an always welcoming and understanding attitude, in a service to others that, among other things, will lead us to share with many people the gifts we have received from God.

ON SEPTEMBER 15, 1975, Don Alvaro was named the first successor of Saint Josemaría. On November 28, 1982, Pope John Paul II erected Opus Dei as a personal prelature and named him Prelate. In 1991, he conferred episcopal ordination on him. In the almost twenty years that he spent at the head of the Work, Blessed Alvaro was a “faithful and prudent servant” (Lk 12:42) who gave himself completely to the mission God had entrusted to him, exemplifying the virtues of the good shepherd. “He always sought to guide souls to eternal life, showing – also with his own spiritual and human struggle to walk close beside the Master – the path that leads to holiness. His concern extended not only to the faithful of the Prelature, but also to so many people who asked him for advice or a few words of encouragement for their spiritual life or for the community to which they belonged. Don Alvaro offered his prayers and his human and spiritual wisdom to everyone, with a concern for the good of souls and of the Church. How much he prayed, asking God for light to know how to guide his own flock and the people who came to him!”[8]

On the occasion of his beatification, the Pope wrote: “Especially outstanding was his love for the Church, the Spouse of Christ, whom he served with a heart devoid of worldly self-interest, far from discord, welcoming everyone and always seeking in others what was positive, what united, what was constructive. He never spoke a word of complaint or criticism, even at especially difficult times, but instead, as he had learned from Saint Josemaría, he always responded with prayer, forgiveness, understanding and sincere charity.”[9]

We can ask our heavenly Mother to obtain for us from our Lord an ever deeper love for souls, for the Church and for the Pope. The desire to always grow in that love was deeply rooted in Blessed Alvaro’s heart, as we see in his prayer before our Lady of Fatima during a pilgrimage in 1989: “I know that you always hear us, but still we have wanted to come from Rome to tell you what you already know: that we love you, but want to love you more. Help us to serve the Church as she wants to be served: with our whole heart, with complete self-giving, with loyalty and faithfulness.”[10]

[1] Javier Medina Bayo, Álvaro del Portillo. Un hombre fiel, Rialp, Madrid, 2012, p. 45.

[2] Ibid.

[3] Blessed Alvaro, Notes from a family gathering, 15 September 1993.

[4] Fernando Ocáriz, Homily, 11 May 2019.

[5] Ibid.

[6] Congregation for the Causes of Saints, Decree on the Heroic Virtues of the Servant of God Alvaro del Portillo, 28 June 2012.

[7] Saint Josemaría, Words during a family gathering, 11 March 1973.

[8] Javier Echevarría, Homily, 13 May 2016.

[9] Francis, Letter to the Prelate of Opus Dei for the Beatification of Alvaro del Portillo, 16 June 2014.

[10] Blessed Alvaro, Prayer before Our Lady of Fatima, 25 January 1989.

SOURCE : https://opusdei.org/en/article/meditations-may-12-blessed-alvaro-del-portillo/

Saints

Wednesday, April 30, 2014

Bishop Álvaro del Portillo

This past July 5th, in an audience with Cardinal Angelo Amato, S.D.B., Prefect of the Congregation for the Causes of Saints, Pope Francis authorized the promulgation of the decree concerning the miracle attributed to the intercession of Venerable Alvaro del Portillo y Diez de Sollano, Prelate of the Personal Prelature of the Holy Cross and Opus Dei.

By Sr. Mª Luisa Belmonte S.H.M.

A FAMILY THAT TAUGHT HIM THE FAITH

Alvaro del Portillo was born on March 11, 1914 in Madrid (Spain) and received the Sacrament of Baptism before he was a week old. His parents, Clementina and Ramón, were profoundly Christian. Alvaro was the third of eight children. Ramón was a lawyer who worked for an insurance company. He was a man with a very honest character, who dedicated his life to his work and his family. Clementina, born in Mexico, was an educated and pious woman, with a deep life of prayer and mortification. She attended daily Mass and regularly read the lives of saints and books of spiritual formation.

Bishop Alvaro’s family taught him to foster a great devotion to Our Lady. At home, he prayed the Rosary and grew in his tender love for her, turning to her in every circumstance. He was always very grateful to his parents for having handed down the faith to him. He himself once said of his mother, “She instilled in me a special devotion to the Sacred Heart and the Holy Spirit, and a particular devotion to Our Lady in her title of Our Lady of Mt. Carmel,” and in reference to his father, “God, our Lord, led my father and I to become very close and this obviously prevented me from coming across bad friends.”

THE CALL FROM GOD

The future Blessed was an outstanding student. He studied various forms of engineering, in addition to earning a doctorate in Canon Law, and in Philosophy and Literature. It was during his college days in 1935 when a friend introduced him to Fr. Josemaria Escriva, priest and founder of Opus Dei.

That same summer, before going on vacation, Alvaro decided to go and visit him. During their conversation, Saint Josemaria told him about God and the spiritual life, taking interest in his family, his studies, his future plans... and invited him to go on a spiritual retreat that would be held within a few days. Although this meant delaying his family vacation, which included leaving Madrid, Alvaro could not resist the invitation. Years later he would describe his experience on the retreat in these words: “Father gave a meditation on love for God and the Virgin Mary, and I was left in shock.” Once the retreat was over, he learned about the new movement of Opus Dei that was just starting. He immediately felt moved to form a part of it: “Obviously, it was a divine call, because that idea had never crossed my mind, not even remotely. ( ... ) I had thought of becoming an engineer and forming a family.”

From that moment on, St. Josemaria accompanied Alvaro in the beginning of his spiritual life, assuring his spiritual formation. Alvaro responded with docility,  placing his life in the Lord’s hands, under the careful guidance of the saint and began preparing for the priesthood. He would soon become the right hand man of the founder and be appointed Secretary General of the Work (Opus Dei).

On June 25, 1944, he was ordained a priest by the Bishop of Madrid, Leopoldo Eijo y Garay, together with José María Hernández de Garnica and José Luis Múzquiz, the first three priests of Opus Dei. St. Josemaria chose to offer up the sacrifice of not attending the ordination for the three of them. The next day, he asked the newly ordained Fr. Alvaro to be his confessor.

In 1946, St. Josemaria asked him to move to Rome to work for Opus Dei compiling and editing the required documentation to obtain approval for the movement by the Holy See. A few months later, the founder himself would also move to the Eternal City. It was a rough road of difficulties, but finally, on February 24, 1947, he was granted the Decretum Laudis by which Opus Dei was recognized as an institute of pontifical right.

In June of 1948, St. Josemaria instituted the Roman College of the Holy Cross in Rome, an international formation center, appointing Fr. Alvaro rector and professor of moral theology. He held this post until 1953.

Fr. Alvaro’s service to Opus Dei went hand in hand with his service to the Universal Church; in fact, he even collaborated in various dicasteries of the Roman Curia. He was a consultant to several congregations of the Roman Curia and several pontifical commissions.

After the death of St. Josemaria in 1975, Alvaro del Portillo was elected his successor. A few years later, Pope John Paul II erected Opus Dei as a Personal Prelature, naming Alvaro as Prelate. The Pope himself presided his episcopal ordination at the Basilica of St. Peter’s Basilica on January 6, 1991.

His years at the head of Opus Dei were characterized by a large expansion of the Work in other European countries as well as other continents.

Those who knew him defined him as a man of great apostolic zeal, prudent but at the same time daring, honest and upright, with an exquisite charity, humble and strong, hard-working and cheerful, serene and kind. He assumed all his responsibilities as a mission from God and he dedicated himself to them whole-heartedly. Ever faithful to the legacy of the founder, he successfully conveyed the charism, in its entirety, to the members of Opus Dei. The pillars of his spiritual life were the Eucharist and his love for Our Lady.

HIS LAST TRIP

In March 1994, Bishop Alvaro del Portillo traveled to the Holy Land along with several collaborators, including the current Prelate of Opus Dei, Bishop Javier Echevarría. It was certainly a grace for him to visit the land of our Savior, His Mother and the apostles, all of whom he loved dearly. There was no reason to suspect that this was to be his last trip.

The last day of the pilgrimage, Bishop Alvaro concelebrated Mass with other priests of Opus Dei in the Upper Room in Jerusalem and a few hours later, they took the flight back to Rome, arriving there in the afternoon. In the early hours of the following morning, the bishop woke up feeling ill. He had trouble breathing and lost consciousness shortly after. A doctor arrived immediately but his efforts to revive him were in vain. He received the anointing of the sick and absolution, and surrendered his soul to God at around four o’clock in the morning.

A EUCHARISTIC SOUL

“Bishop Alvaro cultivated a singular love for the Eucharist over the course of his entire life. The center and source of his inner life, on a daily basis, was the Holy Eucharist.” That was how a very close collaborator described him.

The future Blessed let himself be surprised by the Lord’s greatness and His humility in the Eucharist: “God is infinitely powerful, infinitely beautiful. And that infinitely great God, who is infinitely powerful, infinitely beautiful, remains hidden under the appearance of bread, so that we can approach him with confidence.”

Those who lived with him affirm that he had so many small signs of love towards the Lord in the Blessed Sacrament. He made frequent visits in which he knelt down in fervent devotion. He tried to instruct those who worked in the sacristy, make sure that the chapels were always clean, well perfumed and adorned with fresh flowers, and assure that the liturgical vestments and objects were well kept, all so that souls might thereby recognize the presence of God..

Once, during the moment of thanksgiving following the Communion at Mass, he was heard saying:

“It’s so easy to be contemplative, when we have you inside us, Lord, when you are the radiant sun of our soul and you maintain us alive so we can love you! Lord, 
you are so good and you give yourself to us in this way! We want to be faithful, we want to give you our ‘yes’ in every moment, but you know our weakness. Give us the strength we need in order to overcome our character and our pride, in order to control our feelings and work with all our effort, keeping in mind your love for us. As you are so very good to us, we wish to correspond with our total surrender to you. Tempus breve est, we have so little time in which to love you. Help us to use it well, without losing time with our insignificant miseries. Help us to follow you closely. My God, help us to realize that surrendering our entire life to you is worthwhile, because you give us yourself in return.”


©Magazine HM º177 March-April 2014

SOURCE : https://www.homeofthemother.org/en/magazine/selected-articles/saints/5990-bishop-alvaro-in



Beato Alvaro del Portillo Diez de Sollano Prelato dell’Opus Dei

Festa: 12 maggio

Madrid, Spagna, 11 marzo 1914 - Roma, Italia, 23 marzo 1994

Don Álvaro, come è chiamato da milioni di persone che in tutto il mondo ricorrono alla sua intercessione, era un brillante studente di Ingegneria quando conobbe San Josemaría Escrivá. Resosi conto che Dio lo chiamava a quel cammino, entrò a far parte dell’Opus Dei nel 1935. Ordinato sacerdote nel 1944, una volta terminati gli studi civili ed ecclesiastici, fu il principale collaboratore di San Josemaría e ne divenne il successore alla guida dell’Opus Dei nel 1975. A Roma, dove ha vissuto dal 1946, era molto apprezzato, tra l’altro, per il lavoro che aveva svolto durante il Concilio Vaticano II (1962-1965), contribuendo a potenziare il ruolo dei laici nella Chiesa. Per la sua bontà e umiltà, moltissime persone di tutte le classi e condizioni sociali avevano verso di lui un grandissimo affetto. Álvaro del Portillo è morto a Roma il giorno dopo un pellegrinaggio in Terra Santa, il 23 marzo 1994. Lo stesso giorno Giovanni Paolo II si è recato a pregare dinanzi ai suoi resti mortali. È stato beatificato il 27 settembre 2014 a Valdebebas. La sua memoria liturgica è fissata al 12 maggio, giorno della sua prima Comunione.

Figlio di Clementina Diez de Sollano (messicana) e di Ramón del Portillo y Pardo (spagnolo), Álvaro del Portillo nacque a Madrid l’11 marzo 1914. Era il terzo di otto fratelli.

Dopo il diploma nella scuola Nuestra Señora del Pilar di Madrid, si iscrisse alla Scuola di Ingegneria civile, che terminò nel 1941. Successivamente lavorò in vari enti pubblici occupandosi di questioni idrografiche. Studiò inoltre Lettere e Filosofia (indirizzo storico), laureandosi nel 1944 con la tesi "Scoperte ed esplorazioni sulle coste della California".

Nel 1935 entrò nell’Opus Dei, istituzione della Chiesa Cattolica che era stata fondata sette anni prima da san Josemaría Escrivá. Ricevette direttamente dal fondatore la formazione e lo spirito propri di questo nuovo cammino di fede. Sviluppò un ampio lavoro di evangelizzazione tra i suoi compagni di studio e colleghi di lavoro e, dal 1939, fece numerosi viaggi per motivi apostolici in diverse città spagnole.

Il 25 giugno 1944 fu ordinato sacerdote dal vescovo di Madrid, Leopoldo Eijo y Garay, insieme a José María Hernández Garnica y José Luis Múzquiz: furono i primi tre sacerdoti dell’Opus Dei, dopo il fondatore.

Nel 1946 si trasferì a Roma, pochi mesi prima che san Josemaría vi fissasse la sua residenza. Fu un periodo cruciale per l’Opus Dei, che ricevette allora le prime approvazioni giuridiche della Santa Sede. Anche per lui iniziò un’epoca decisiva, in cui, tra l'altro, sviluppò, con la sua attività intellettuale accanto a san Josemaría e con il suo lavoro presso la Santa Sede, una profonda riflessione sul ruolo e la responsabilità dei fedeli laici nella missione della Chiesa, attraverso il lavoro professionale e le relazioni sociali e familiari. “In un ospedale – scriverà anni dopo, per spiegare tale realtà – la Chiesa non è presente soltanto con il cappellano, ma agisce anche attraverso quei fedeli che, in qualità di medici o infermieri, si adoperano a fornire un buon servizio professionale e una delicata attenzione umana ai pazienti; in un quartiere, la chiesa sarà sempre un punto di riferimento indispensabile, ma l’unico modo per arrivare a coloro che non la frequentano sarà attraverso le altre famiglie”.

Tra il 1947 e il 1950 contribuì all’espansione apostolica dell’Opus Dei a Roma, Milano, Napoli, Palermo e in altre città italiane. Promosse attività di formazione cristiana, offrendo i suoi servizi sacerdotali a numerose persone. Della scia che il suo lavoro ha lasciato in Italia parlano oggi le varie strade e piazze che gli sono state dedicate in varie città e paesi.

Il 29 giugno 1948 il fondatore dell’Opus Dei eresse a Roma il Collegio Romano della Santa Croce, centro internazionale di formazione. Don Álvaro ne fu il primo rettore e vi insegnò Teologia morale dal 1948 al 1953. Nello stesso anno (1948) ottenne il dottorato in Diritto canonico presso la Pontificia Università di San Tommaso.

Durante i suoi anni romani, i diversi Papi succedutisi al soglio pontificio (da Pio XII a Giovanni Paolo II) lo chiamarono a svolgere numerosi incarichi, come membro o consultore di 13 organismi della Santa Sede.

Partecipò attivamente al Concilio Vaticano II. Giovanni XXIII lo nominò consultore della Sacra Congregazione del Concilio (1959-1966). Nelle fasi preparatorie del Concilio fu presidente della Commissione per il Laicato. Durante il Concilio (1962-1965) fu segretario della Commissione sulla Disciplina del clero e del popolo cristiano. Terminato il Concilio, Paolo VI lo nominò consultore della Commissione postconciliare sui Vescovi e il governo delle diocesi (1966). Fu anche, per molti anni, consultore della Congregazione per la Dottrina della Fede.

La vita di Álvaro del Portillo è strettamente unita a quella del fondatore. Rimase sempre al suo fianco fino al momento della morte, che avvenne il 26 giugno 1975, collaborando con san Josemaría nelle iniziative di evangelizzazione e nel governo pastorale. Con lui fece viaggi in numerosi Paesi per preparare e orientare i diversi apostolati dell’Opus Dei. “Nell’osservare la sua presenza amabile e discreta a fianco della dinamica figura di Mons. Escrivá, mi veniva in mente l’umiltà di san Giuseppe” scriverà alla sua morte un agostiniano irlandese, Padre John O’Connor.

Il 15 settembre 1975, nel congresso generale convocato dopo la morte del fondatore, don Álvaro del Portillo fu eletto a succedergli a capo dell’Opus Dei. Il 28 novembre 1982, quando il beato Giovanni Paolo II eresse l’Opus Dei in Prelatura personale, lo nominò Prelato della nuova prelatura. Otto anni dopo, il 7 dicembre 1990, lo nominò vescovo, e il 6 gennaio 1991 gli conferì l’ordinazione episcopale nella basilica di San Pietro.

Nel corso degli anni in cui fu a capo dell’Opus Dei, Álvaro del Portillo promosse l’inizio dell'attività della Prelatura in 20 nuovi paesi. Nei suoi viaggi pastorali, che lo portarono in tutti e cinque i continenti, parlò a migliaia di persone di amore alla Chiesa e al Papa e predicò con convinzione il messaggio cristiano di san Josemaría sulla santità nella vita ordinaria.

Come Prelato dell'Opus Dei, Álvaro del Portillo diede impulso alla nascita di numerose iniziative sociali ed educative. Il Centre Hospitalier Monkole (Kinshasa, Congo), il Center for Industrial Technology and Enterprise (CITE, a Cebú, Filippine) o la Niger Foundation (Enugu, Nigeria) sono alcuni esempi di istituzioni di promozione sociale portate avanti da fedeli dell’Opus Dei, insieme ad altre persone, grazie all'incoraggiamento diretto di mons. del Portillo.

Allo stesso modo, la Pontificia Università della Santa Croce (dal 1985) e il seminario internazionale Sedes Sapientiae (dal 1990), entrambi a Roma, così come il Collegio ecclesiastico internazionale Bidasoa (Pamplona, Spagna), hanno formato per le diocesi migliaia di candidati al sacerdozio, inviati dai vescovi di tutto il mondo. Queste realtà evidenziano la preoccupazione di mons. del Portillo per il ruolo del sacerdote nel mondo, tema al quale ha dedicato buona parte delle sue energie, come fu evidente negli anni del Concilio Vaticano II. “Il sacerdozio non è una carriera – scrisse nel 1986 – ma una dedizione generosa, piena, senza calcoli né limiti, per essere seminatori di pace e di allegria nel mondo, e per aprire le porte del Cielo a chi beneficia di questo servizio e ministero”.

Mons. Álvaro del Portillo morì a Roma la mattina del 23 marzo 1994, poche ore dopo essere rientrato da un pellegrinaggio in Terra Santa. Il giorno prima, il 22 marzo, aveva celebrato la sua ultima Messa nella chiesa del Cenacolo a Gerusalemme.

Álvaro del Portillo è autore di pubblicazioni su temi teologici, di diritto canonico e pastorali: Fedeli e laici nella Chiesa (1969), Scritti sul sacerdozio (1970) e numerosi altri testi, poi raccolti postumi nel volume Rendere amabile la verità. Raccolta di scritti di Mons. Álvaro del Portillo, pubblicato nel 1995 dalla Libreria Editrice Vaticana. Nel 1992 fu pubblicato il volume Intervista sul Fondatore dell’Opus Dei, frutto di un’intervista con il giornalista italiano Cesare Cavalleri sulla figura di san Josemaría Escrivá, che è stato tradotto in varie lingue.

Dopo la sua morte nel 1994, migliaia di persone hanno testimoniato per iscritto il loro ricordo di Mons. Álvaro del Portillo: la sua bontà, il calore del suo sorriso, la sua umiltà, la sua audacia soprannaturale, la pace interiore comunicata dalle sue parole.

Fonte : www.it.josemariaescriva.info

Note: Per maggiori informazioni: www.opusdei.org

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/92806

LETTERA DI PAPA FRANCESCO
A S. E. MONS. JAVIER ECHEVARRÍA, PRELATO DELL'OPUS DEI,
IN OCCASIONE DELLA BEATIFICAZIONE DI ÁLVARO DEL PORTILLO

16 giugno 2014

Caro fratello:

La beatificazione del servo di Dio Álvaro del Portillo, collaboratore fedele e primo successore di san Josemaría Escrivá alla guida dell'Opus Dei, è un momento di gioia speciale per tutti i fedeli della Prelatura, come pure per te, che sei stato così a lungo testimone del suo amore a Dio e agli altri, della sua fedeltà alla Chiesa e alla propria vocazione. Desidero unirmi anch'io alla vostra gioia e rendere grazie a Dio che adorna il volto della Chiesa con la santità dei suoi figli.

La sua beatificazione avverrà a Madrid, la città in cui nacque e in cui trascorse l'infanzia e la giovinezza, con un'esistenza forgiata nella semplicità della vita famigliare, nell'amicizia e nel servizio agli altri, come quando si recava nei quartieri estremi per collaborare alla formazione umana e cristiana di tante persone bisognose. Lì, soprattutto, ebbe luogo l'evento che segnò definitivamente l'indirizzo della sua vita: l'incontro con san Josemaría Escrivá, dal quale imparò a innamorarsi di Cristo ogni giorno di più. Sì, innamorarsi di Cristo. Questo è il cammino di santità che deve percorrere ogni cristiano: lasciarsi amare dal Signore, aprire il cuore al suo amore e permettere che sia lui a guidare la nostra vita.

Mi piace ricordare la giaculatoria che il servo di Dio era solito ripetere, specialmente nelle feste e negli anniversari personali: «grazie, perdono, aiutami di più!». Sono parole che ci avvicinano alla realtà della sua vita interiore e del suo rapporto con il Signore e che possono, inoltre, aiutarci a dare nuovo slancio alla nostra vita cristiana.

Anzitutto, grazie. È la reazione immediata e spontanea che prova l'anima dinanzi alla bontà di Dio. Non può essere altrimenti. Egli ci precede sempre. Per quanto ci sforziamo, il suo amore giunge sempre prima, ci tocca e ci accarezza per primo, è primo sempre. Álvaro del Portillo era consapevole dei tanti doni che Dio gli aveva concesso e lo ringraziava per quella dimostrazione di amore paterno. Però, non si fermò lì; il riconoscimento dell'amore del Signore risvegliò nel suo cuore desideri di seguirlo con maggiore dedizione e generosità e di vivere una vita di umile servizio agli altri. Era notorio il suo amore per la Chiesa, sposa di Cristo, che servì con un cuore spoglio di interessi mondani, alieno alla discordia, accogliente con tutti e sempre alla ricerca del buono negli altri, di ciò che unisce, che edifica. Mai un lamento o una critica, nemmeno in momenti particolarmente difficili, piuttosto, come aveva imparato da san Josemaría, rispondeva sempre con la preghiera, il perdono, la comprensione, la carità sincera.

Perdono. Confessava spesso di vedersi davanti a Dio con le mani vuote, incapace di rispondere a tanta generosità. Peraltro, la confessione della povertà umana non è frutto della disperazione, ma di un fiducioso abbandono in Dio che è Padre. È aprirsi alla sua misericordia, al suo amore capace di rigenerare la nostra vita. Un amore che non umilia, non fa sprofondare nell'abisso della colpa, ma ci abbraccia, ci solleva dalla nostra prostrazione e ci fa camminare con più decisione e allegria. Il servo di Dio Álvaro conosceva bene il bisogno che abbiamo della misericordia divina e spese molte energie per incoraggiare le persone con cui entrava in contatto ad accostarsi al sacramento della confessione, sacramento della gioia. Com'è importante sentire la tenerezza dell'amore di Dio e scoprire che c'è ancora tempo per amare.

Aiutami di più. Sì, il Signore non ci abbandona mai, ci sta sempre accanto, cammina con noi e ogni giorno attende da noi un amore nuovo. La sua grazia non ci verrà a mancare e con il suo aiuto possiamo portare il suo nome in tutto il mondo. Nel cuore del nuovo beato pulsava l'anelito di portare la Buona Novella a tutti i cuori. Percorse così molti Paesi dando impulso a progetti di evangelizzazione, senza preoccuparsi delle difficoltà, spronato dal suo amore a Dio e ai fratelli. Chi è profondamente immerso in Dio sa stare molto vicino agli uomini. La prima condizione per annunciare loro Cristo è amarli, perché Cristo li ama già prima. Dobbiamo uscire dai nostri egoismi e dai nostri comodi e andare incontro ai nostri fratelli. Lì ci attende il Signore. Non possiamo tenere la fede per noi stessi, è un dono che abbiamo ricevuto per donarlo e condividerlo con gli altri.

Grazie, perdono, aiutami! In queste parole si esprime la tensione di una vita centrata in Dio. Di chi è stato toccato dall'Amore più grande e di quell'amore vive totalmente. Di chi, pur avendo l'esperienza delle debolezze e dei limiti umani, confida nella misericordia del Signore e vuole che tutti gli uomini, suoi fratelli, ne facciano anch'essi l'esperienza.

Caro fratello, il beato Álvaro del Portillo ci invia un messaggio molto chiaro, ci dice di fidarci del Signore, che egli è il nostro fratello, il nostro amico che non ci defrauda mai e che sta sempre al nostro fianco. Ci incoraggia a non temere di andare controcorrente e di soffrire per l'annuncio del Vangelo. Ci insegna infine che nella semplicità e nella quotidianità della nostra vita possiamo trovare un cammino sicuro di santità.

Chiedo, per favore, a tutti i fedeli della Prelatura, sacerdoti e laici, e a tutti i partecipanti alle vostre attività, di pregare per me, mentre impartisco la Benedizione Apostolica.

Gesù vi benedica e la Santa Vergine vi protegga.

Fraternamente,

 Francesco

SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/alvaro-del-portillo-y-diez-de-sollano.html

Omelia del Card. Angelo Amato, S.D.B. in occasione della beatificazione di Álvaro del Portillo

 (Valdebebas, 27 settembre 2014)

1. «Pastore secondo il cuore di Gesù, operoso ministro della Chiesa» è questo il ritratto che Papa Francesco fa del Beato Álvaro del Portillo, pastore buono, che, come Gesù, conosce e ama le sue pecore, conduce all'ovile quelle smarrite, fascia le ferite di quelle malate, offre la vita per loro (cf. Ez 34, 11-16; Gv 10,11-16).

Il nuovo Beato, da giovane fu chiamato alla sequela di Cristo per essere dopo zelante ministro della Chiesa e per manifestare a tutti la gloriosa ricchezza del suo mistero salvifico: «È lui [Cristo] che noi annunziamo, ammonendo e istruendo ogni uomo con ogni sapienza, per rendere ciascuno perfetto in Cristo. Per questo mi affatico e lotto, con la forza che viene da lui e che agisce in me con potenza» (Col 1, 28-29). E la proclamazione di Cristo salvatore egli la fece con una modalità di assoluta fedeltà alla croce e, allo stesso tempo, di esemplare letizia evangelica nelle difficoltà. Per questo oggi la liturgia gli applica le parole dell'apostolo: «Perciò sono lieto delle sofferenze che sopporto per voi e completo quello che nella mia carne manca ai patimenti di Cristo, a favore del suo corpo che è la Chiesa» (Col 1,24).

La letizia nelle prove e nelle sofferenze è una caratteristica dei Santi. Del resto le beatitudini, anche quelle più ardue come le persecuzioni, non sono altro che un inno alla gioia.

2. Sono molte le virtù – come la fede, la speranza, la carità - che il nostro Beato visse con eroismo. Ma questi suoi abiti virtuosi egli li interpretò alla luce delle beatitudini della mitezza, della misericordia, della purezza di cuore. Le testimonianze sono concordi al riguardo. Oltre all'estrema sintonia spirituale e apostolica con il suo santo Fondatore, anch'egli fu una figura di grande umanità.

I testimoni affermano che, fin da piccolo, Álvaro era un ragazzo di carattere allegro e studioso, che mai diede problemi («un chico de carácter muy alegre y muy estudioso, que nunca dio problemas»); era simpatico, semplice, gioioso, responsabile, buono («Era cariñoso, sencillo, alegre, responsable, bueno»)[1].

Dalla mamma Donna Clementina aveva ereditato la proverbiale serenità, la delicatezza, il sorriso, la comprensione, l'attenzione a dir bene delle persone, l'equilibrio nel giudizio. Era un autentico gentiluomo. Non era verboso. La sua formazione scientifica di ingegnere gli permettevano rigore mentale, concisione e precisione per andare subito al cuore dei problemi e risolverli. Ciò incuteva rispetto e ammirazione.

3. Alla squisitezza del tratto univa una eccezionale ricchezza spirituale, nella quale dominava la grazia dell'unità tra vita interiore e instancabile apostolato. Lo scrittore Salvador Bernal afferma che egli trasformava in poesia l'umile prosa del lavoro quotidiano[2].

Era esempio vivente di fedeltà al Vangelo, alla Chiesa, al magistero del Papa. Trovandosi nella basilica di San Pietro, a Roma, era solito recitare il Credo presso la tomba dell'Apostolo e una Salve Regina davanti all'immagine di Maria, Mater Ecclesiae.

Rifuggendo da ogni personalismo, comunicava più che i suoi pareri, la verità del Vangelo e l'integrità della tradizione. La sua vita spirituale era nutrita di pietà eucaristica, di devozione mariana e di venerazione dei Santi. Frequenti giaculatorie e preghiere vocali rendevano viva e continua la presenza di Dio. Abituali erano le invocazioni: Cor Iesu Sacratissimum et Misericors, dona nobis pacem!, come anche Cor Mariae Dulcissimum, iter para tutum. Continue erano le invocazioni mariane, come Santa Maria, speranza nostra, ancella del Signore, sede della Sapienza.

4. Una tappa decisiva della sua vita fu la chiamata all'Opus Dei. A 21 anni, nel 1935, dopo aver incontrato l'allora trentatrenne San Josemaría Escrivá de Balaguer, rispose generosamente alla chiamata del Signore, che per lui significava anche una vocazione alla santità e all'apostolato. Aveva un profondo sentimento di comunione filiale, affettiva ed effettiva con il Santo Padre, del quale accoglieva con riconoscenza il magistero, facendolo conoscere a tutti i fedeli dell'Opus. (Negli ultimi anni della sua vita) Baciava spesso l'anello prelatizio che gli era stato regalato dal Papa, per confermare la sua piena adesione ai desideri del Sommo Pontefice, quando soprattutto chiedeva la preghiera e il digiuno per la pace, per l'unità dei cristiani, per l'evangelizzazione dell'Europa.

Appartenevano al suo abito virtuoso gli atteggiamenti di prudenza e rettitudine nel valutare gli eventi e le persone; di giustizia nel rispetto dell'onore e della libertà delle persone; di fortezza nel resistere alle avversità fisiche e morali; di temperanza, vissuta come sobrietà, mortificazione interiore ed esteriore. Il nostro Beato fu portatore del buon profumo di Cristo (bonus odor Christi: 2Cor 2,15), profumo di santità autentica.

5. Ma c'è una virtù che Mons. Álvaro del Portillo visse in modo del tutto straordinario, ritenendola uno strumento indispensabile di santità e di apostolato: la virtù dell'umiltà, come imitazione e identificazione con Cristo mite e umile di cuore. Amava la vita nascosta di Gesù e non rifuggiva da alcuni semplici atti di devozione popolare, come, ad esempio, salire in ginocchio la Scala Santa a Roma. A un fedele della Prelatura, che aveva visitato lo stesso luogo senza, però, fare a piedi la Scala Santa perché si considerava un cristiano maturo e ben formato, il nostro Beato rispose con un sorriso, aggiungendo che, egli era salito in ginocchio, nonostante l'aria pesante per la molta gente e la scarsa ventilazione[3]. Fu una grande lezione di semplicità e di pietà.

Mons. del Portillo era, infatti, beneficamente contagiato dall'atteggiamento del Signore Gesù, che non era venuto per essere servito ma per servire. Per questo recitava e meditava spesso l'inno eucaristico Adoro Te devote, latens deitas. Così come rifletteva sull'atteggiamento di Maria, l'umile ancella del Signore. Talvolta ricordava un'affermazione del Cervantes in una delle sue Novelas Ejemplares: «Sin humildad, no hay virtud que lo sea» («Senza umiltà non c'è vera virtù»)[4]. E spesso pregava una giaculatoria comune nell'Opus Dei: «Cor contritum et humiliatum, Deus, non despicies».

Anche per lui, come per Sant'Agostino, l'umiltà era la casa della carità[5]. Ripeteva un consiglio che dava spesso il Fondatore dell'Opus Dei, citando le parole di San Giuseppe Calasanzio: «Se vuoi essere santo, sii umile; se vuoi essere più santo, sii più umile; se vuoi essere santissimo, sii umilissimo». Non dimenticava nemmeno che era stato un asino il trono di Gesù all'entrata in Gerusalemme. Anche i suoi compagni di studi, oltre a rilevare la sua straordinaria intelligenza, ne mettono in risalto la semplicità, l'innocenza serena di chi non ha alcun complesso di superiorità nei confronti del prossimo. Riteneva come suo peggior nemico la superbia. Un testimone afferma che era l'umiltà in persona[6].

Si trattava non di una umiltà aspra, appariscente, esasperata, ma amabile, gioiosa. La sua letizia derivava dalla convinzione di non valere molto. All'inizio del 1994, ultimo anno della sua vita terrena, in una riunione disse: «Lo dico a voi e lo dico a me stesso. Occorre lottare tutta la vita per giungere a essere umili. Abbiamo la scuola meravigliosa di umiltà del Signore, della Santissima Vergine e di San Giuseppe. Dobbiamo imparare. Dobbiamo lottare contro il proprio io che si alza costantemente come una vipera, per mordere. Ma siamo sicuri, se rimaniamo vicino a Gesù che è della stirpe di Maria, ed è lui che schiaccerà la testa del serpente» («Os lo digo a vosotros, y me lo digo a mí mismo. Tenemos que luchar tota la vida para llegar a ser humildes. Tenemos la escuela maravillosa de humildad del Señor, de la Santísima Virgen y del San José. Vamos a aprender. Vamos a luchar contra el proprio yo que está costantemente alzándose como una víbora, para morder. Pero estamos seguros si estamos cerca de Jesús que es del linaje de María, y es el que aplastará la cabeza de la serpiente»[7]).

Per lui l'umiltà era la chiave per aprire la porta della santità, mentre la superbia era il grande ostacolo per vedere e amare Dio. Diceva: «L'umiltà ci sottrae la maschera di cartone, ridicola, che portano le persone presuntuose soddisfatte di se stesse» («La humildad nos arranca la careta de cartón, ridícula, que llevan las personas presuntuosas, pagadas de sí mismas[8]»). L'umiltà è il riconoscimento dei nostri limiti ma anche della nostra dignità di figli di Dio. Il miglior elogio della sua umiltà lo scrisse una signora appartenente all'Opus, dopo la morte del Fondatore: «Chi è morto è stato Don Álvaro, perché il nostro Padre continua a vivere nel suo successore» («El que ha muerto ha sido D. Álvaro, porque nuestro Padre sigue vivo en su sucesor[9]»).

Un cardinale testimonia che quando leggeva il tema dell'umiltà nella Regola di San Benedetto o negli Esercizi Spirituali di Sant'Ignazio di Loyola, gli sembrava di contemplare un ideale altissimo, inarrivabile all'essere umano. Ma quando incontrò e conobbe il nostro Beato capì che l'umiltà spinta fino alla radice era possibile.

6. Si possono applicare al nostro Beato le parole che l'allora Cardinale Ratzinger pronunciò nel 2002 in occasione della canonizzazione del Fondatore dell'Opus Dei. Parlando della virtù eroica, l'allora Prefetto della Congregazione per la Dottrina della Fede disse: «Virtù eroica propriamente non significa che uno ha fatto grandi cose da sé, ma che nella sua vita appaiono realtà che non ha fatto lui, perché lui è stato trasparente e disponibile per l'opera di Dio [...]. Questa è la santità[10]».

È questa la consegna che fa a noi oggi il Beato Álvaro del Portillo «Pastore secondo il cuore di Gesù, operoso ministro della Chiesa». Ci invita a essere santi come lui, vivendo una santità amabile, misericordiosa, gentile, mite e umile.

La Chiesa e il mondo hanno bisogno del grande spettacolo della santità, per bonificare, con il suo buon profumo, i miasmi dei tanti vizi ostentati con arrogante insistenza.

Abbiamo oggi più che mai bisogno di una ecologia della santità, per contrastare l'inquinamento del malcostume e della corruzione. I Santi ci invitano a immettere nel seno della Chiesa e della società l'aria pura della grazia di Dio, che rinnova la faccia della terra.

Maria Ausiliatrice dei Cristiani e Madre dei Santi ci aiuti e ci protegga.

Beato Álvaro del Portillo, prega per noi.

Amen.

[1] Positio (2010) I p. 27.

[2] Ib. p. 30.

[3] Ib. p. 662.

[4] Ib. p. 663.

[5] Agostino, De sancta virginitate, 51.

[6] Ib. p. 668.

[7] Positio I p. 675.

[8] Ib.

[9] Ib. p. 705.

[10] Ib. p. 908.

SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/alvaro-del-portillo-y-diez-de-sollano.html

Álvaro del Portillo y Diez de Sollano

(1914-1994)

BEATIFICAZIONE:

- 27 settembre 2014

- Papa  Francesco

 Celebrazione

RICORRENZA:

- 12 maggio

Vescovo titolare di Vita, prelato della Prelatura personale della Santa Croce e dell’Opus Dei; Per tutta la vita lavorò senza sosta, prima come ingegnere, poi come sacerdote e negli ultimi anni come vescovo, dando sempre un senso sopranaturale al suo operato, nel quale cercava la gloria di Dio e il bene del prossimo.

"Grazie, perdono, aiutami di più!"

Nacque a Madrid (Spagna) l’11 marzo 1914, in una famiglia numerosa dalle profonde radici cristiane.

Era tecnico delle opere pubbliche, dottore in ingegneria civile e dottore in lettere (sezione di storia) e in Diritto canonico.

Dal 1935 fece parte dell’Opus Dei e cercò di vivere sempre con lealtà e fedeltà la vocazione cristiana, nel lavoro e nel compimento dei doveri quotidiani, avvicinando a Dio i compagni di studio, i colleghi e molte altre anime. Il 25 giugno 1944 fu ordinato sacerdote e da allora si prodigò nel compimento del ministero pastorale.

Negli anni in cui guidò l’Opus Dei, Álvaro del Portillo promosse l’inizio delle attività pastorali della prelatura in 20 nuovi paesi e incoraggiò l'avvio di numerose iniziative sociali ed educative nei 5 continenti. La sua attività di governo fu caratterizzata da una profonda comunione con il Papa e con gli altri vescovi, da una fedeltà assoluta al fondatore e al suo messaggio e da un impegno pastorale instancabile.

Morì all’alba del 23 marzo 1994, poche ore dopo il rientro da un pellegrinaggio in Terra Santa, dove aveva seguito con intensa devozione il cammino terreno percorso da Gesù.

SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/alvaro-del-portillo-y-diez-de-sollano.html

Portillo y Díez de Sollano, Álvaro del. Madrid, 11.III.1914 – Roma (Italia), 23.III.1994. Obispo, ingeniero de Caminos, prelado del Opus Dei.

Nacido en el seno de una familia de la clase media, era el tercero de ocho hermanos. En 1935 conoció a san Josemaría Escrivá de Balaguer, fundador del Opus Dei, institución a la que se incorporó el 7 de julio de ese año. Durante la Guerra Civil, estuvo preso en la Cárcel de San Antón, y, al ser liberado, se refugió en el consulado de Honduras, donde se hallaban acogidos don Josemaría y otros miembros de la Obra. El 2 de julio de 1938 decidió enrolarse en el ejército republicano, con la intención de pasar al campo nacional, lo que consiguió el 12 de octubre, para dirigirse a Burgos, donde, de momento, había fijado su residencia el fundador del Opus Dei, que logró huir anteriormente. Realizados los correspondientes cursillos de alférez provisional, sirvió en varios destinos. Al acabar la guerra, hizo los cursos intensivos en la Escuela de Ingenieros de Caminos y logró un puesto en la Dirección del Ministerio de Obras Públicas.

Muy pronto se convirtió en la ayuda más firme del fundador de la Obra, que advirtió sus extraordinarias dotes intelectuales, capacidad de trabajo y entrega vocacional. Siendo laico aún, le encargó realizar gestiones en Roma para el reconocimiento del estatuto jurídico del Opus Dei. El 4 de junio de 1943, recibido en audiencia privada por Pío XII, le expuso la naturaleza de la Obra y de sus apostolados. Unos meses más tarde, la Santa Sede concedió el nihil obstat para la erección de la Sociedad Sacerdotal de la Santa Cruz, con lo que algunos miembros del Opus Dei, que reunían las condiciones requeridas por la Iglesia y lo deseaban, podían recibir la ordenación sacerdotal.

Después de una intensiva preparación, fue ordenado presbítero por monseñor Eijo y Garay, obispo de Madrid, el 25 de junio de 1944. Para reforzar su formación humanística, cursó también la licenciatura en Filosofía y Letras y obtuvo el doctorado en la misma Facultad (Sección de Historia). La tesis, que versaba sobre los viajes de descubrimiento de California, se publicó en Sevilla y fue reeditada en 1982; es libro de obligada consulta sobre el tema.

Finalizada la Segunda Guerra Mundial, fijó, en 1946, su residencia en Roma, junto al fundador, que solicitaba de la Santa Sede el estatuto jurídico más adecuado al Opus Dei, tarea en la que colaboró Álvaro del Portillo. De momento, se obtuvo la aprobación como Instituto secular de carácter pontificio (24 de febrero de 1947), única forma posible dentro del Código de Derecho Canónico vigente. Álvaro del Portillo, nombrado procurador general de la Obra y consiliario de ella en Italia, se entregó a su absorbente cargo; además obtuvo, en el Ateneo Pontificio Angélico, la licenciatura y el doctorado en Derecho Canónico.

Mereció el aprecio de los sucesivos Papas. Durante el pontificado de Pío XII colaboró en varios dicasterios pontificios y seguiría haciéndolo por encomienda de sus sucesores; pero sobre todo intervendría de forma destacada en el Concilio Vaticano II. El beato Juan XXIII le nombró consultor de la Congregación del Concilio (1959-1966) y fue presidente de la comisión antepreparatoria para el laicado y luego secretario de la comisión sobre la disciplina del clero y consultor de otras comisiones. Pablo VI, que le conocía de años atrás, le encomendó diversas tareas en la Santa Sede: en la Comisión Pontificia para la Revisión del Código de Derecho Canónico (1963); en la Comisión Postconciliar sobre los obispos (1966), etc. Juan Pablo II, que había comprobado, siendo cardenal, su prestigio y dedicación durante los trabajos conciliares, al igual que sus antecesores, le confió encargos semejantes. Esta intensa labor hubo de hacerla compatible con las exigencias de su cargo de secretario general del Opus Dei, en una etapa todavía fundacional.

Al fallecer san Josemaría Escrivá de Balaguer, fue elegido, el 15 de septiembre de 1975, para sucederle al frente del Opus Dei. Sus diecinueve años de gobierno se caracterizaron por la continuidad y fidelidad al espíritu del fundador. Con el beneplácito de Pablo VI, continuó las tareas para la configuración jurídica definitiva de la Obra, tal como había previsto el fundador, lo que era ya posible por las disposiciones aprobadas en el Concilio Vaticano II, que culminaron durante el pontificado de Juan Pablo II, al erigir el 28 de noviembre de 1982 al Opus Dei en prelatura personal, de la cual nombró prelado a Álvaro del Portillo. Más tarde, le designó obispo y le confirió la ordenación episcopal el 6 de enero de 1991. En 1985 fundó en Roma el Centro Académico Romano de la Santa Cruz, germen de la actual Universidad Pontificia de la Santa Cruz.

En su gobierno de la Obra, Álvaro del Portillo dio un gran empuje a la labor apostólica evangelizadora en todo el mundo, con cristianos y no cristianos y prestó especial atención a los problemas sociales y de la mujer. Sus libros doctrinales y pastorales, traducidos a numerosos idiomas, han supuesto una notable aportación a la misión del laicado y de los sacerdotes en el mundo actual.

Falleció el 23 de marzo de 1994. Juan Pablo II acudió ese mismo día a la sede prelaticia del Opus Dei a orar ante sus restos mortales. Su causa de canonización se inició el 5 de marzo de 2004.

Obras de ~: Descubrimientos y exploraciones en las costas de California 1532-1650, Madrid, Rialp, 1947 (2.ª ed. 1982); Escritos sobre el sacerdocio, Madrid, Palabra, 1991 (9.ª ed.); Fieles y laicos en la Iglesia. Bases de sus estatutos jurídicos, Pamplona, Eunsa, 1991 (3.ª ed.); Una vida para Dios: reflexiones en torno a la figura de Monseñor Josemaría Escrivá de Balaguer, Madrid, Rialp, 1992 (2.ª ed.); Entrevista sobre el fundador del Opus Dei, Madrid, Rialp, 2001 (9.ª ed.).

Bibl.: V. Vázquez de Prada, “Don Álvaro del Portillo, historiador”, en Anuario de Historia de la Iglesia. Instituto de Historia de la Iglesia (Universidad de Navarra), IV (1995), págs. 27-35; J. Echevarría, P. Rodríguez y A. Llano, Homenaje a Monseñor Álvaro del Portillo, Barañáin, Eunsa, 1995; S. Bernal, Recuerdos de Álvaro del Portillo, prelado del Opus Dei, Madrid, Rialp, 1996.

Valentín Vázquez de Prada

SOURCE : https://dbe.rah.es/biografias/10056/alvaro-del-portillo-y-diez-de-sollano

Voir aussi https://opusdei.org/fr-ca/article/bienheureux-alvaro-un-homme-bon-et-fidele/

https://www.neuffont.fr/d%C3%A9couvrir-l-opus-dei/bienheureux-alvaro/

https://www.thebostonpilot.com/opinion/article.asp?ID=171913

https://opusdei.org/en-us/alvaro-del-portillo/

https://multimedia.opusdei.org/epub/fr/alvaro/27.pdf

https://www.thebostonpilot.com/opinion/article.asp?ID=171913