dimanche 16 juin 2024

Saint FERRÉOL, prêtre, et saint FERJEUX, diacre, martyrs

 

Saint-Ferréol et Saint-Ferjeux, enluminure du XVe siècle.


Saints Ferréol et Ferjeux

Martyrs (+ 211)

Férréol, prêtre, et Ferjeux, diacre, auraient été des frères envoyés évangéliser la région de Besançon où ils restèrent une trentaine d'années.

Vers 370 eut lieu, près de Besançon, la découverte des corps que l'on reconnut pour ceux des martyrs, disciples de saint Irénée, les saints Ferréol et Ferjeux. Leur culte fut toujours cher aux bisontins, à côté de celui de saint Etienne, premier patron de l'Eglise épiscopale. (source diocèse de Besançon)

Voir aussi la basilique Saint Férréol et Saint Ferjeux à Besançon (GoogleMaps).

Tout comme Saint Desle, ces deux Saints sont un héritage de Besançon, archidiocèse qui englobait jadis la frange méridionale de notre département, et dont dépend encore le diocèse de Saint-Dié. (d'après l'histoire des saints des Vosges, ouvrage du chanoine Laurent "Ils sont nos aïeux", diocèse de Saint-Dié)
- il s'agit sans doute de St Ferréol et de St Ferrution dont on trouve une statue dans la petite église romane de Curgy, près d'Autun.

À Besançon, les saints martyrs Ferréol et Ferjeux.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1331/Saints-Ferr%C3%A9ol-et-Ferjeux.html

Claude Lullier, Statues du jubé de la cathédrale Saint-Jean de Besançon, 1560


Saint Ferréol et saint Ferjeux, patrons du diocèse de Besançon

Vers la fin du IIIe siècle, selon la tradition, l’évêque Saint Irénée de Lyon, disciple de Saint Polycarpe de Smyrne, lui-même disciple de l’apôtre Jean envoie deux évangélisateurs, le prêtre Ferréol et son frère diacre Ferjeux (originaires d’Athènes en Grèce) fonder une communauté chrétienne à Vesontio (Besançon en latin) et évangéliser la Séquanie Gallo Romaine (Franche-Comté actuelle).

Ils s’installent en 180 dans une grotte d’un village, qui a ainsi pris le nom de Saint-Ferjeux et est devenu aujourd’hui un quartier de Besançon, d’où ils commencent leur prédication. L’église de Saint-Ferjeux a été construite entre 1884 et 1898 sur l’emplacement de la grotte qui existe encore dans la crypte de la basilique.

Ils sont tous les deux martyrisés le 10 juin 212 et décapités sur ordre du gouverneur Romain Claude qui voit dans leur action chrétienne une source de trouble public.

Saint Ferjeux et saint Ferréol deviennent les saints patrons de Besançon. Ils sont fêtés le 16 juin.

SOURCE : https://eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/temoigner/saints-patrons-de-nos-dioceses/448314-saint-ferreol-saint-ferjeux-patrons-diocese-de-besancon/


Charles-Joseph Natoire  (1700–1777), La Prédication de Saint Ferréol et de Saint FerjeuxBesançon Cathedral

Charles-Joseph Natoire  (1700–1777), La Prédication de Saint Ferréol et de Saint Ferjeux, Besançon Cathedral


Saint Férréol & saint Ferjeux

Fête saint : 16 Juin

Présentation

Titre : Fondateurs de l’Église de Besançon

Date : 212

Pape : Saint Zéphirin

Empereur : Claude

Les deux étrangers vivaient pauvrement et prêchaient, tantôt dans les villes, tantôt dans les campagnes environnantes, les vérités évangéliques. Cette doctrine nouvelle étonna d’abord ceux qui l’entendaient, car les esprits, préoccupés de toutes les erreurs de l’idolâtrie, ne pouvaient guère s’accommoder de la profondeur de nos mystères, et la rigueur de la morale chrétienne révoltait naturellement des cœurs accoutumés à ne rien refuser à leurs désirs.

La Vie des Saints : Saint Férréol & saint Ferjeux

Saint Férréol & saint Ferjeux

A Besançon, dans les Gaules, les saints martyrs Férréol, prêtre, et Ferjeux, diacre, qui furent envoyés par saint Irénée, évêque, pour prêcher la parole de Dieu, et endurèrent plusieurs tourments sous le juge Claude, qui leur fit trancher la tête. 212.

Hagiographie de saint Férréol et saint Ferjeux

La mort de saint Pothin, fondateur de l’Église de Lyon, laissait à saint Irénée le soin de cultiver un sol fécondé par le sang des martyrs. Comprenant toute l’importance et toutes les difficultés de sa mission, il se rendit à Rome pour prendre les ordres du pape saint Eleuthère, et reçut de sa main la consécration épiscopale. De retour dans son église, il s’efforça d’imiter, en l’administrant, saint Polycarpe, son maître, ce modèle parfait, formé lui-même à l’école du disciple qui avait reposé sur le cœur de Jésus-Christ.

C’est pourquoi, sans cesser de se dévouer à son peuple, il s’appliqua à former des prêtres pleins de zèle et de talents, à l’exemple du grand évêque de Smyrne, dont le clergé avait été une pépinière de Saints. Sous l’inspiration de l’illustre docteur, Lyon devint en Occident ce que Smyrne avait été en Orient, le foyer de la tradition, le gymnase où l’orthodoxie se fortifia par la discussion des doctrines, le séminaire des apôtres et des martyrs. Alors commencèrent les grandes missions entreprises sous ses ordres. Il envoya presque en même temps Bénigne à Dijon et à Langres, Thyrse et Andoche sur les bords de l’Ain, Félix, Fortunat et Achillée à Valence, Ferréol et Ferjeux à Besançon.

Leur enfance

Ferréol et Ferjeux, amis intimes selon les uns, frères selon les autres, avaient reçu le jour dans l’Asie mineure. Selon l’usage du temps, ils achevèrent leurs études dans les écoles d’Athènes, où ils se firent remarquer par l’élévation de leur esprit et par l’étendue de leurs connaissances. Ayant eu le bonheur de connaître et d’adorer Jésus-Christ dès leur enfance, ils partirent dans la pratique des vertus chrétiennes la beauté d’une âme que l’erreur et le vice n’ont jamais souillé. Pleins de jeunesse, de force et de zèle, ils brillaient dans le sanctuaire comme des pierres précieuses dont la pureté égale la splendeur. Ferréol était prêtre, et quelques critiques croient même, non sans raison, qu’il avait reçu le caractère d’évêque. Ferjeux, qui n’était que diacre, assistait son compagnon clans la célébration des saints mystères, et s’occupait particulièrement du soin des pauvres et des veuves. Les deux frères arrivèrent à Besançon vers l’an 180, sur la fin du règne de Marc-Aurèle. La tradition nous apprend que dès leur entrée dans cette ville, des signes éclatants annoncèrent la ruine du paganisme. Les prêtres des idoles se troublèrent, les démons ne rendirent plus leurs oracles accoutumés, des présages funestes apparurent dans les entrailles des victimes, et on crut que les dieux irrités refusaient l’encens des mortels.

Triomphe de la grâce

Les deux étrangers vivaient pauvrement et prêchaient, tantôt dans les villes, tantôt dans les campagnes environnantes, les vérités évangéliques. Cette doctrine nouvelle étonna d’abord ceux qui l’entendaient, car les esprits, préoccupés de toutes les erreurs de l’idolâtrie, ne pouvaient guère s’accommoder de la profondeur de nos mystères, et la rigueur de la morale chrétienne révoltait naturellement des cœurs accoutumés à ne rien refuser à leurs désirs. Cependant, la grâce triompha peu à peu des passions aussi bien que des préjugés dans l’âme de quelques païens. Les nombreux miracles des deux apôtres attestèrent la divinité de leur mission ; leurs vertus, plus éloquentes encore que leurs paroles, achevèrent de l’accréditer, et Dieu, qui a tout promis à ceux qui l’invoquent en l’imitant, daigna enfin se laisser fléchir en faveur d’une terre arrosée par tant de sueurs.

Symbole de saint Irénée

À mesure que le nombre des fidèles augmentait dans cette chrétienté nouvelle, Ferréol et Ferjeux redoublaient de zèle et de ferveur. Ils vaquaient pendant le jour aux travaux de la prédication, et passaient la nuit dans l’exercice de la prière. Non loin de Besançon, se trouve une grotte profonde, creusée dans le roc, et dont l’accès fut longtemps défendu par les buissons qui la couvraient. Cette crypte solitaire servit d’asile aux deux apôtres. Ce fut vraisemblablement la première église de la Séquanie. Tandis que le paganisme célébrait ses orgies dans de somptueux édifices, l’assemblée des chrétiens, peu nombreuse et bien timide encore, se réunissait à l’entrée de la nuit dans l’obscurité sainte de cette humble retraite. Ferjeux lisait d’abord quelques écrits des Prophètes ou des Apôtres, et Ferréol les expliquait ensuite en exhortant les fidèles à mettre en pratique les belles leçons contenues dans la lecture du jour.

« L’Église », disait-il, « croit en Dieu, Père tout-puissant, créateur du ciel, de la terre, de la mer, et de tout ce qu’ils renferment, et en un seul Jésus-Christ, Fils de Dieu, incarné à cause de notre salut, et au Saint-Esprit, qui a prédit par les Prophètes les desseins de Dieu, l’avènement de Jésus-Christ, sa naissance miraculeuse, sa passion, sa résurrection d’entre les morts, et son ascension dans les cieux. L’Église croit qu’il s’y est élevé avec notre chair, et qu’il viendra dans la gloire de son Père pour ressusciter tous les hommes, afin que, selon l’ordre qu’en a porté le Père, tout genou fléchisse au nom de Jésus-Christ Notre-Seigneur, notre Dieu, notre Sauveur, notre Roi, que toute langue le confesse, que Jésus lui-même juge tous les hommes, qu’il condamne au feu les rebelles et les apostats, les hommes impies, injustes, iniques et blasphémateurs, qu’il admette à l’incorruptibilité, à une vie heureuse, à une gloire éternelle, les hommes justes, équitables, soumis à ses préceptes, fidèles à son amour, ou depuis le commencement de leur vie, ou depuis leur retour à Dieu par la pénitence ».

Leur enseignement

Après avoir récité ce symbole, que saint Irénée avait composé, Ferréol développait quelque point important de la doctrine chrétienne. À l’exemple de son maître, qui le tenait lui-même du saint évêque de Smyrne, disciple des Apôtres, tantôt il enseignait l’unité de la nature divine dans la trinité des personnes ; tantôt il racontait les bienfaits, les miracles et la vie du Sauveur ; tantôt, s’étendant sur l’institution de l’Eucharistie, autant pour satisfaire son amour qu’à cause de l’importance de la matière, il rappelait les figures qui ont annoncé ce sacrifice auguste, la manière dont Jésus-Christ l’a institué, les prodiges ineffables qui s’y opèrent, et les dispositions qu’il faut apporter en le recevant.

« Jésus-Christ », disait-il encore, « a laissé ici-bas une société dont il a confié le soin au zèle de ses Apôtres et de leurs successeurs. Là où est l’Église, là est aussi l’Esprit-Saint. Là où est l’Esprit-Saint, là se trouve la vérité ; donc la vérité est dans l’Église. Elle a été fondée et constituée à Rome par saint Pierre et saint Paul. C’est dans elle que les fidèles trouvent la tradition transmise par les Apôtres ; c’est à elle que doivent nécessairement s’unir toutes les Églises répandues sur la terre. Après avoir fondé l’Église, les Apôtres en confièrent le gouvernement à Linus, dont parle saint Paul dans ses épîtres à Timothée. À Linus succéda Anaclet, qui eut à son tour Clément pour successeur. Le siège de Rome fut ensuite occupé par Alexandre, Sixtus, Télesphore, Hygin, Pius, Anicet, Soter et Eleuthère, qui règne aujourd’hui ».

Leur martyre

Quand les instructions étaient terminées, on se levait et on adressait en commun des prières au Père céleste pour la persévérance des chrétiens et pour la conversion des infidèles. Saint Ferréol offrait ensuite le divin sacrifice de l’Eucharistie. Après s’être nourri lui-même de la manne divine, il se tournait du côté du peuple et lui présentait le pain vivant descendu du ciel. Chacun des assistants le recevait de sa main dans les transports d’une piété tendre et sincère. Saint Ferjeux, remplissant ensuite son ministère de diacre, recueillait dans un voile bénit ce qui restait de l’aliment céleste, et le portait aux frères absents que leurs infirmités ou d’autres raisons graves avaient retenus loin de l’assemblée des fidèles.

Cependant l’apostolat des deux disciples d’Irénée ne se prolongea pas bien longtemps ; Dieu fit connaître aux apôtres de Besançon et de Valence les desseins qu’il avait sur eux. Voulant les disposer d’avance au témoignage de sang qu’ils devaient lui rendre, il les instruisit de leur sort par une voie extraordinaire. Félix, Fortunat et Achillée occupaient aux portes de Valence une humble cabane, qui était devenue le berceau d’une chrétienté nouvelle, comme à Besançon, la grotte des saints Ferréol et Ferjeux. Un jour Félix raconta à ses deux compagnons une vision qu’il avait eue.

« J’ai vu des lieux enchantés qu’éclairait une lumière céleste. Au milieu était un tabernacle étincelant d’or et de pierres précieuses. Cinq agneaux sans tache paissaient au milieu des roses et des lis. J’entendis alors une voix qui me criait avec force :

« Courage, bons serviteurs, parce que vous avez été fidèles dans de petites choses, je vous établirai sur de plus grandes. Entrez dans la joie du Seigneur votre Dieu. Venez, disciples d’Irénée, joignez-vous à vos frères ».

À ces mots, Fortunat et Achillée s’écrièrent dans le transport de leur amour :

« Gloire vous soit rendue, ô divin Jésus, qui daignez soutenir notre faiblesse par les promesses que vous avez faites à votre serviteur Félix. Maintenant, ô roi de gloire, remplissez-nous tous de vos célestes consolations, afin que nous soyons dignes de souffrir la mort pour votre nom ».

Cette prière était à peine terminée qu’un chrétien envoyé par Ferréol et Ferjeux vint leur remettre de leur part une lettre conçue en ces termes :

« Ferréol et Ferjeux, aux très-pieux frères de Jésus-Christ, Félix, Fortunat et Achillée, salut dans Notre-Seigneur. Celui dont la sagesse gouverne le temps et régit le monde, a bien voulu découvrir à ses serviteurs les secrets de son cœur et les exhorter à une courageuse persévérance dans leur foi. M’étant endormi dans une des veilles de la nuit, je vis au ciel, autour d’une croix lumineuse, cinq anges resplendissants de clarté, qui tenaient, chacun dans leurs mains, une couronne brillante faite de l’or le plus pur et ornée de pierres précieuses. Comme je considérais tout hors de moi un spectacle si ravissant, une voix céleste me dit avec force :

« Venez, disciples d’Irénée, recevez la récompense que votre Père vous a préparée. Vous avez fait sur la terre la volonté de Dieu, possédez maintenant dans les cieux un royaume éternel ».

« Ranimons donc notre courage, veillons, prions avec ferveur, afin que Satan ne nous dérobe pas notre trésor ».

Les apôtres de Valence répondirent à ceux de Besançon par le récit de la vision de Félix. Dès lors les cinq disciples d’Irénée, adorant les desseins du Seigneur, redoublèrent de zèle et multiplièrent leurs prières en vue d’obtenir la grâce du martyre. Félix, Fortunat et Achillée eurent le bonheur de mourir les premiers pour le nom de Jésus-Christ. Ils durent cette faveur à l’arrivée du général romain Cornélius qui visitait, au nom de l’empereur, les provinces lyonnaises, accompagné des préfets des villes principales, venus à sa rencontre pour exécuter ses ordres sanglants.

Les apôtres de Besançon ne tardèrent pas à rejoindre dans le ciel les autres compagnons de saint Irénée. Parmi les personnages distingués qui étaient venus à la rencontre de Cornélius, se trouvait Claudius, préfet de la Séquanie. Après avoir assisté à l’interrogatoire et au supplice des trois confesseurs, il crut que l’occasion était favorable pour se plaindre des progrès que le christianisme faisait à Besançon, soit qu’il voulût par là faire sa cour à Cornélius, soit qu’il crût servir la cause des empereurs, soit enfin que la conversion de son épouse à la religion nouvelle lui parut un outrage assez grave pour être dénoncé au général romain.

« Deux étrangers », lui dit-il, « sont récemment arrivés dans notre ville pour prêcher une doctrine nouvelle. Ils adorent un homme crucifié, persuadent aux vierges de ne pas se marier, et ont poussé l’audace jusqu’à entraîner ma femme dans la pratique de leur culte ».

« Dieux invincibles ! S’écria alors Cornélius, votre nom serait donc méprisé et votre puissance anéantie par ces chrétiens ! Que faisons-nous, cher Claudius ? Je vais vous donner mes volontés par écrit, et quand vous serez de retour en Séquanie, vous ferez subir à ces deux hommes des tourments tels, que leurs partisans mêmes en seront effrayés et qu’ils renonceront au christianisme ».

« Vos ordres seront exécutés », répondit Claudius.

À peine le préfet est-il arrivé à Besançon, qu’il envoie chercher Ferréol et Ferjeux. Il les presse de sacrifier aux faux dieux, en leur offrant, s’ils consentent à le faire, les plus brillantes récompenses. À cette proposition, les deux confesseurs se hâtent de marquer leur front du signe de la croix, pour fortifier leur âme contre la tentation. Ensuite, Ferréol, prenant la parole :

« Que votre argent périsse avec vous », répondit-il au préfet ; « faites de nous ce qu’il vous plaira, nous n’avons d’espoir et de confiance que dans le nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ ».

Cette confession augmente la jalousie et la fureur du tyran. Il ordonne qu’on étende les deux apôtres sur un chevalet, et qu’on les fouette cruellement. Pendant cette flagellation, Dieu, dans sa miséricorde, les rend insensibles à la douleur ; une douceur angélique brille sur leur front, et le peuple, frappé de ce spectacle, témoigne hautement l’admiration qu’il lui inspire. Claude, rougissant de s’avouer vaincu, s’imagine alors qu’en gagnant du temps, il triomphera de la sainte persévérance des deux confesseurs. Il fait donc cesser les tourments, et ordonne qu’on les reconduise en prison.

Trois jours après, Ferréol et Ferjeux paraissent de nouveau devant le gouverneur de la province.

« Sacrifiez aux dieux », s’écrie Claude, « ou mourez ».

« Je suis chrétien », répond Ferréol ;

Ferjeux répète les mêmes paroles :

« Je suis chrétien ! »

À ces mots, la colère du préfet ne connaît plus de bornes. Il fait signe au bourreau, qui les étend de nouveau sur le chevalet. On leur arrache la langue ; mais, par un prodige inattendu, ces bouches éloquentes ne cessent pas de parler. Ce miracle ne fait qu’endurcir le cœur du tyran. D’après ses Ordres, on enfonce trente alènes aiguës dans les pieds, dans les mains et dans la poitrine des deux apôtres ; mais leur courage croît avec les tourments, et leur sérénité déconcerte de plus en plus les persécuteurs. On plante dans leur tête d’énormes clous en forme de couronne ; mais ils sourient, sous le diadème sanglant, au meurtrier qui les déchire. Enfin, on leur tranche la tête avec une épée ; ils priaient encore, leur prière s’acheva dans le ciel.

Tels sont les actes des saints Ferréol et Ferjeux. Ils furent mis à mort le 16 des calendes de juillet de l’an de grâce 212.

Iconographie

On les représente l’un à côté de l’autre, tenant dans la main leurs têtes que le bourreau vient d’abattre ; c’est la caractéristique ordinaire de la décollation.

Emmanuel Mathiss De La Citadelle

SOURCE : https://www.laviedessaints.com/saint-ferreol-saint-ferjeux-fondateurs-de-leglise-de-besancon/


Les saints Ferréol et Ferjeux, http://www.cancoillotte.net/spip.php?article130


Book of Saints – Ferreolus and Ferrutio

Article

(Saints) Martyrs (June 16) (3rd century) Saint Ferreolus (probably a Bishop) and Saint Ferrutio, a deacon, are said to have been brothers, and were natives of Asia Minor. They were sent by Saint Irenseus of Lyons to evangelise the country round Besan^on at the same time as he despatched Saints Felix, Fortunatus and Aquileius on a similar mission to Vienne. Their work was crowned with like success, and they too came to the same glorious end — a cruel death at the hands of the heathen persecutors (A.D. 212, about).

MLA Citation

Monks of Ramsgate. “Ferreolus and Ferrutio”. Book of Saints1921. CatholicSaints.Info. 28 April 2013. Web. 16 June 2024. <https://catholicsaints.info/book-of-saints-ferreolus-and-ferrutio/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-ferreolus-and-ferrutio/


Le Christ, Ferréol et Ferjeux de Besançon, Grand Séminaire de Besançon


St. Ferreolus & Ferrutio

 June 16

Death: 212

Martyred brothers of Asia Minor. Ferreolus was a priest, possibly French, and Ferrutio was a deacon, sent by St. Irenaeus to the area around Besancon, France, where they labored for three decades and were marytred by the Roman authorities.

SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=3349


Besançon au Moyen Age, avec représentation de Saint Ferréol et saint Ferjeux de Besançon, à la Basilique Saint-Ferjeux de Besançon


Saints of the Day – Ferreolus and Ferrutio, Martyrs

Article

Died c.212. Ferreolus, a priest, and Ferrutio, a deacon, are said to have been brothers who were native to Asia Minor. They were sent by Saint Irenaeus of Lyons, who had ordained them, to evangelize the country around Besancon, France. After working in the mission field for 30 years and then were tortured and beheaded during the persecution of Severus. Saint Gregory of Tours says, that their relics were glorified by miracles in his time, including his brother-in-law who was cured of a dangerous distemper at their intercession. Their relics are still treasured in the cathedral of Besancon (Benedictines, Encyclopedia, Husenbeth).

MLA Citation

Katherine I Rabenstein. Saints of the Day1998. CatholicSaints.Info. 16 June 2024. Web. 16 June 2024. <https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-ferreolus-and-ferrutio-martyrs/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-ferreolus-and-ferrutio-martyrs/


Autel de Saints Ferréol et Ferjeux, dans l'église saint Sulpice de Laval-le-Prieuré. Doubs


June 16

SS. Ferreolus, or Fargeau, a Priest, and Ferrutius, a Deacon, Martyrs

THEY were ordained by St. Irenæus, and sent by him to preach the gospel at Besançon, where after suffering many torments they were beheaded for the faith in the persecution of Severus in 211 or 212. St. Gregory of Tours says, 1 that their relics were glorified by miracles in his time, and that his brother-in-law was cured by them of a dangerous distemper. They are at this day esteemed the great treasure of the cathedral of Besançon. See their ancient acts cited by St. Gregory of Tours, with the notes of Henschenius, Junij, t. 3, p. 6.

Note 1. L. de Glor. Martyr, c. 76. [back]

Rev. Alban Butler (1711–73). Volume VI: June. The Lives of the Saints. 1866.

SOURCE : https://www.bartleby.com/lit-hub/lives-of-the-saints/volume-vi-june/ss-ferreolus-or-fargeau-a-priest-and-ferrutius-a-deacon-martyrs

Statue de Saint-Férréol sur une façade de l'église Notre-Dame de Besançon (DoubsFrance).


Saint Ferreolus of Besançon

Memorial

16 June

5 September on some calendars

Profile

Brother of Saint Ferrutio of BesançonPriest. Sent by Saint Irenaeus of Lyons to evangelize the area of BesançonFrance; he worked there for 30 years. Martyr.

Born

Asia Minor

Died

c.212 in the area of BesançonFrance

Canonized

Pre-Congregation

Patronage

in France

Besançon, city of

Besançonarchdiocese of

Additional Information

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Lives of the Saints, by Father Alban Butler

Saints of the Day, by Katherine Rabenstein

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

Catholic Online

John Dillon

images

Santi e Beati

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

fonti in italiano

Martirologio Romano2005 edition

Santi e Beati

MLA Citation

“Saint Ferreolus of Besançon“. CatholicSaints.Info. 16 June 2024. Web. 16 June 2024. <https://catholicsaints.info/saint-ferreolus-of-besancon/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-ferreolus-of-besancon/

Saint Ferjeux, Grotte-chapelle de Remonot


Saint Ferrutio of Besançon

Memorial

16 June

5 September on some calendars

Profile

Brother of Saint Ferreolus of BesançonDeacon. Sent by Saint Irenaeus of Lyons to evangelize the area of BesançonFrance; he worked there for 30 years. Martyr.

Born

Asia Minor

Died

c.212 in the area of BesançonFrance

Canonized

Pre-Congregation

Patronage

in France

Besançon, city of

Besançonarchdiocese of

Additional Information

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“Saint Ferrutio of Besançon“. CatholicSaints.Info. 16 June 2024. Web. 16 June 2024. <https://catholicsaints.info/saint-ferrutio-of-besancon/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-ferrutio-of-besancon/


Saint Ferjeux de Besançon et Saint Férréol de Besançon, Basilique S. Ferjeux of Besançon, Doubs, France


Santi Ferreolo e Ferruccio Martiri

Festa: 16 giugno

† Besançon, Francia, 211 ca.

Ferreolo e Ferruccio, due distinti diacono e prete, giunsero a Besançon come missionari inviati da Ireneo, vescovo di Lione. La loro predicazione instancabile portò a numerose conversioni, tra cui quella della moglie del prefetto Claudio, suscitando l'ira di quest'ultimo. Catturati e sottoposti a torture atroci, non rinnegarono mai la loro fede, venendo infine decapitati durante il regno di Caracalla. Seppur venerati come un'unica entità in alcune tradizioni, la loro individualità è attestata da Gregorio di Tours. Le loro reliquie, disperse per secoli, furono ritrovate e venerate a Besançon, dove divennero i santi patroni della città.

Etimologia: Ferruccio = uomo di ferro, tutto d'un pezzo, dal latino

Emblema: Palma

Martirologio Romano: A Besançon nella Gallia lugdunense, ora in Francia, santi Ferréolo e Ferruccio, martiri.

San FERRUCCIO, Diacono, e San FERREOLO, Prete, martiri a Besançon

San Ferruccio e san Ferreolo, sono menzionati in Francia con varie varianti dei nomi, al punto che si è pensato che trattasi di una sola persona; ma s. Gregorio di Tours (538-594) vescovo e storico, nelle sue opere parla già di due martiri distinti.

Ferreolo e Ferruccio, essendo studenti ad Atene, furono convertiti al cristianesimo da s. Policarpo, poi diventati membri della comunità cristiana di Lione, ebbero l’incarico da s. Ireneo, vescovo della città, di evangelizzare Besançon, Ferreolo come prete e Ferruccio come diacono.

Il loro attivo apostolato durò trenta anni, ottenendo strepitosi conversioni, fra le quali quella della moglie di Claudio, prefetto della Gallia Sequana, (i Sequani erano un’antica popolazione celtica della Gallia Belgica, che in parte era stata devastata dai romani).

Il prefetto allora, irritato ordinò di arrestarli e di infliggere loro delle torture; vennero frustati a sangue e incarcerati in una prigione, dove essi continuarono a pregare anche dopo che fu tagliata loro la lingua; alla fine dopo aver subito altri tormenti, vennero decapitati, insieme ad altri cristiani.

Questo avvenne come periodo, all’inizio del regno di Caracalla, verso il 211-12. Ferreolo compare in un successivo catalogo del secolo XVII come vescovo, ma la liturgia di Besançon ha sempre onorato Ferreolo come prete e Ferruccio come diacono; le loro reliquie, furono credute disperse per un lungo periodo, ma al tempo del vescovo s. Aniano di Besançon, nel secolo IV, furono per caso ritrovate, il vescovo fece erigere una basilica sulla cripta della loro tomba.

Su questa cripta avvennero vari miracoli, come attesta s. Gregorio di Tours, che riferisce di una guarigione miracolosa, avvenuta a suo cognato, con l’infuso di salvia proveniente dalla suddetta cripta.

Dal secolo VI comunque, il culto per i due santi martiri è fortemente professato e ricordato in vari testi liturgici ed agiografici. Essi sono vivamente venerati in tutta la Francia - Contea; il ‘Martirologio Romano’ li ricorda al 16 giugno, giorno in cui le diocesi di Saint-Claude e Besançon, celebrano i loro apostoli i quali sono pure patroni di quest’ultima città.

Si racconta che quando Besançon è minacciata da qualche calamità, si possono vedere passare sulle mura della città delle luci, che ricordano ai concittadini il celeste patrocinio dei due santi martiri.

S. Ferreolo e s. Ferruccio, sono rappresentati in vetrate, quadri, statue di moltissime chiese e cappelle delle due diocesi della Francia - Contea.

Esistono ancora oggi, dedicate agli apostoli della provincia dei Sequani, ben quattro chiese nella diocesi di Saint-Claude e una ventina in quella di Besançon.


Autore: Antonio Borrelli

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/57700